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BRF et fertilisation : calculer sa fumure organique - partie 1, Benoit Noël  +
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Vidéos - Ver de Terre Production (2023-Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2023-05-28) - User:Benoit Noël - Durée : 207 minutes </br> Viticulture Bois raméal fragmenté Fertilisation </br> </br> </br> </br> </br> </br> </br> </br> Formation réalisé à la demande de la Fédération Gardoise des vins IGP - IGP Cévennes – IGP Coteaux du Pont du Gard – IGP Gard</br> Pour en savoir plus sur le travail de Benoit Noël  : https://jardinierdumonde.be/ </br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> diffusion du savoir formation agricole </br>accompagnement prestation vidéo vers de </br>terre Production s'engage pour la </br>transition agroécologique </br>donc moi je m'appelle Benoît Noël je </br>suis ingénieur agronome et je suis tombé </br>en quelque sorte dans le BRF il y a plus </br>de 25 ans donc c'est une thématique que </br>je connais assez bien je connais assez </br>bien le BRF beaucoup moins bien la vie</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> malheureusement donc c'est vous qui </br>allez m'en apprendre et aussi il y a un </br>intérêt à la formule que je vais vous </br>proposer qui est une formule où on aura </br>des temps d'atelier de pratique c'est </br>justement de construire c'est un peu </br>l'objectif de construire vous-même votre </br>système de production en bénéficiant </br>finalement de toute l'expérience et </br>l'expertise qu'il y a eu au cours de </br>toutes ces années sur le BRF donc c'est </br>un outil en plus à mettre au service de </br>vos exploitations de vos systèmes de </br>culture et ici bon ouais je vais faire </br>un panorama relativement large de la </br>thématique mais si jamais il y a des </br>points spécifiques qui vous intéressent </br>n'hésitez pas aussi à intervenir et à </br>poser des questions donc je suis là pour </br>y répondre je vais pas aborder toute la </br>thématique du BRF et parler de chacun </br>des des éléments </br>en rapport avec le BRF parce que </br>effectivement ce serait assez vaste </br>l'objectif ça va être de vous permettre </br>de calculer vos systèmes de production </br>et donc on va faire quand même </br>relativement un focus là-dessus mais on </br>voit aussi faire un panorama et on peut </br>aussi s'écarter du chemin en fonction de </br>vos besoins donc c'est à votre service </br>bien sûr que je suis là donc n'hésitez </br>pas à intervenir </br>alors l'objectif ça va être d'arriver </br>effectivement à utiliser ce nouvel outil </br>enfin à nouveau à l'échelle </br>l'agriculture pour calculer des systèmes </br>de production et de vous amener à cette </br>démarche là c'est une démarche qui </br>jusqu'à présent ne s'est pas fait de </br>manière très fluide donc j'ai un moment </br>mis au point une formule qui permettait </br>de calculer ses apports et </br>la transmission de cette formule n'est </br>pas assez simple j'en suis venu bien </br>souvent à faire le travail de de médecin </br>en musique dans tel ou tel système de </br>production et de de proposer finalement </br>des recettes des recettes toutes faites </br>ici l'objectif ça va être vraiment </br>d'acquérir le l'idée et les concepts qui </br>permettent de calculer qui sont pas si </br>compliqué mais faut savoir un petit peu </br>de quoi on parle sinon </br>on ne s'y retrouve pas quoi </br>alors donc le module on va faire trois </br>modules plus une visite donc on va un </br>petit peu se confronter à la réalité du </br>terrain cet après-midi </br>le premier module c'est un module qui va </br>présenter globalement l'histoire du BRF </br>et globalement </br>on va avoir un aspect sur les fondements </br>on va voir qu'est-ce que ça apporte de </br>spécifique et on va voir comment </br>le BRF peut aussi être produit à </br>l'échelle la ferme donc c'est ce sont </br>différents aspects du BF l'idée </br>aujourd'hui c'est vraiment ce matin de </br>poser un peu les bases quoi </br>alors </br>on va commencer tout de suite sur le le </br>fondement du BRF le l'idée du BRF donc </br>le BRF c'est quoi c'est le bois raméal </br>fragmenté </br>et bien il faut comprendre comment tout </br>ça est venu donc au départ </br>on a </br>ces matières là elles étaient pas </br>disponibles et puis dans les années </br>70 à peu près on a commencé à développer </br>des broyeurs donc on a commencé à </br>développer des broyeurs de branches et </br>l'objectif du broyeur de branche c'était </br>compacter des déchets donc on a des </br>déchets verts bon bah ça permettait de </br>réduire par sept à peu près le volume </br>des branches et donc cette pratique on </br>commençait à avoir une gestion des </br>déchets avant bah les gens ils brûlaient </br>et ça dans leur jardin puis on a </br>commencé à avoir des des collectivités </br>qui ont géré ces matières parfois même </br>des entreprises et il fallait réduire la </br>taille dans le camion et donc on a </br>commencé à développer les broyeurs de </br>branches </br>et puis bon il y a un gars qui en a </br>développé lui-même aussi et que tu es un </br>Français qui s'appelle Jean Pain et lui </br>il a développé une méthode de compostage </br>de broussaille qui porte son nom et </br>cette méthode de </br>compostage finalement elle a un peu </br>inspiré tout ce qui se fait aujourd'hui </br>nous l'essentiel des collectivités qui </br>gèrent des déchets ils font bostage moi </br>je me rappelle </br>de de des origines de ça parce que </br>j'étais en contact avec les gens qui ont </br>vécu les origines de ce processus là </br>donc j'ai fait mon travail de fin </br>d'études sur la comparaison entre le </br>compostage de broussailles et le BRF et </br>j'ai rencontré une personne qui a </br>développé un site de compostage </br>expérimental du côté de Bruxelles qui </br>s'appelle </br>Frédéric Van den Brandt et il a il avait </br>dû importer de Suisse le les premiers </br>camions de compost quoi on connaissait </br>pas le compost donc c'est quelque chose </br>qui pour l'instant fait partie de notre </br>vie de tous les jours mais à l'époque </br>c'était quelque chose de nouveau et </br>c'est pas il y a si longtemps que ça </br>donc il y a eu cette première révolution </br>avec j'en parle qui a il avait un </br>domaine dans le sud de la France de 250 </br>hectares boisés à entretenir </br>pour limiter les feux de forêt il est </br>enlevé les branches et broussa etc il a </br>développé un broyeur il a fait du </br>compost il a fait de l'agriculture sans </br>eau </br>un climat assez sec etc et ça a petit à </br>petit fait école c'est quelqu'un qui est </br>aussi documenté assez bien ce qu'il </br>faisait et donc le le j'en parle à </br>développer une méthode qui consistait à </br>composter des des broussailles broyées </br>en andain et à faire une sorte de </br>compost végétal très riche qui </br>utilisaient pure en surface donc mettez </br>une couche de dizaine de centimètres et </br>cultivait là-dedans et donc ça c'était </br>la méthode j'en parle ici plein de trucs </br>etc il a même fait du du gaz de de </br>broussaille pour faire tourner une une </br>deux chevaux modifiée pour rouler au gaz </br>enfin </br>il a chauffé sa maison et sa soeur avec </br>des des serpentins mis dans les les tas </br>de compost et donc ça c'est quelque </br>chose qui est aussi nous est utile parce </br>que comme j'en parle un documenté tout </br>bah il a il a monitoré ça et on a des </br>chiffres assez précis de de ça quoi </br>donc voilà on avait le compostage et </br>puis à peu près en même temps il y a des </br>Canadiens qui développent quelque chose </br>de nouveau qui développe le BRF alors </br>c'est là je suis j'étais les voir où là </br>tout à fait sur la droite la CNS c'est </br>moi et bon voilà la photo est très </br>mauvaise donc on voit bien mais c'est </br>les pères du BRF qui était des Canadiens </br>et donc le type qui est assis il est en </br>chaise roulante en fait c'est Edgar gay </br>qui était un haut fonctionnaire canadien </br>et il avait pour mission de faire </br>quelque chose pour la forêt parce que </br>dans la forêt québécoise qui est quand </br>même assez </br>étendu il y a beaucoup de forêts il y a </br>de la misère et donc il cherchait des </br>moyens de sortir les gens de la misère </br>et il a eu un moment l'idée de mieux </br>valoriser les branches d'arbres broyées </br>et il s'est dit bah on pourrait utiliser </br>ça en agriculture etc et pour sortir un </br>peu les gens de la misère et pour faire </br>quelque chose avec un produit dont on ne </br>fait rien quoi et </br>puis il s'est à coquiné avec deux autres </br>agronomes et ils ont commencé à faire </br>des essais chez des agriculteurs et </br>c'est ça qui a été le début de de </br>l'épopée des BRF </br>donc quelque part on a deux méthodes là </br>et on a deux méthodes qui finalement </br>présente des avantages des inconvénients </br>et </br>une qui s'effort répandue dans un </br>premier temps qui était le compostage et </br>petit à petit là on est en train de </br>revenir au BRF pour toute une série de </br>raisons parce que c'est une méthode qui </br>a aussi des avantages très important au </br>niveau notamment de la vie du sol </br>alors </br>donc il y a eu bon une série d'études </br>qui ont été faites </br>donc la première c'est gay la pointe et </br>la chance qui ont fait une étude sur les </br>l'utilisation du BRF donc en milieu </br>agricole donc globalement qu'est-ce </br>qu'ils ont fait ils ont pris des très </br>grandes quantités de BRF qui venaient je </br>pense de l'élagage des lignes haute </br>tension donc ils entretenaient en </br>dessous des lignes haute tension et puis </br>ça faisait des quantités à </br>vraisemblables de BRF ils ont répandu ça </br>avec une bonne couche de lisier ils ont </br>cultivé donc il y avait déjà beaucoup </br>d' azote apporter et ils ont obtenu des </br>résultats et ils ont fait un premier </br>rapport technique sur ce qu'ils ont </br>observé début des années 80 </br>donc ça c'est le début du BRF et puis </br>bon </br>très rapidement il y a un certain Gilles </br>le mieux qui s'est mis là dessus qui a </br>fait une étude dans son domaine parce </br>que lui c'est un forestier et donc </br>Gilles le mieux a fait une étude sur la </br>régénération forestière qui est là qu'il </br>a publié qui est une vraie étude </br>scientifique et puis bon il s'est mis </br>dessus et puis il a vraiment quelque </br>part propagé en fait le BRF </br>mondialement donc il a été quelque part </br>sollicité toute une série de gens dans </br>les universités il a fait des projets tu </br>es en Afrique </br>il a embêté tous ses collègues en </br>Belgique en francophonie en Belgique en </br>France </br>ce qu'il a été en Suisse je ne me </br>rappelle plus mais il était un peu </br>partout et il a vraiment fait beaucoup </br>de bruit autour du BRF et c'est comme ça </br>qu'on a connu finalement le BRF et </br>beaucoup de gens auraient faire ça j'ai </br>le mieux mais c'est pas lui qui les </br>premiers essais et lui il n'était pas à </br>Grenoble il était forestier et les </br>forestiers ils gèrent pas l'azote ils </br>ont très peu l'azote c'est pas vraiment </br>un problème de Forestier c'est plutôt un </br>problème </br>d'agriculteur et donc </br>en gros je pense qu'il comprenait pas </br>très bien ces histoires d'azote et il a </br>dit ça n'existe pas </br>et donc on est resté aussi avec cette </br>idée là que </br>l'azote voilà c'est pas un problème ça </br>il y a pas de fin d'azote aussi ou alors </br>ça ça disparaît etc mais très tôt il y a </br>eu au Canada des études qui parlaient </br>d'azote et donc dans la foulée on a eu </br>une série d'études donc notamment un </br>certain dayé gamin qui qui a travaillé </br>avec d'autres et qui l'a fait plusieurs </br>études publiées où ils ont fait des </br>essais sur pommes de terre sur céréales </br>sur grande culture ils ont aussi fait </br>des essais sur la l'amélioration des </br>matériaux organiques du sol donc ils ont </br>suivi ça sur 9 ans ils ont montré des </br>choses aussi parfois avec des des </br>concepts qui qui datent un peu du Muse </br>de fraction unique etc mais donc ils ont </br>ils ont travaillé là-dessus ils ont </br>montré des améliorations de l'humus </br>stable des sols etc et ils ont notamment </br>essayé de quantifier </br>cette immobilisation d'azote et de voir </br>comment la compenser on était dans ces </br>perspectives là et </br>ces études là moi je les ai retrouvés en </br>fait dans les papiers du du professeur </br>le mieux dans son bureau et professeur </br>le mieux a republié énormément d'études </br>mais pas celle-là mais elles étaient là </br>dans son dans son bureau je les ai </br>retrouvés dans son bureau j'ai des </br>photocopié et donc c'est comme ça que </br>j'en ai j'étais informé de l'existence </br>de ces études </br>et donc il y a aussi eu des études qui </br>la plus ou moins piloté avec des travaux </br>de fin d'études et ou des collaborations </br>internationales </br>notamment sur la pédophobe et donc les </br>micro-arthropodes etc donc il y a eu </br>toute une série de quantification quand </br>même qui ont été réalisés mais </br>cette partie canadienne on est un peu </br>resté là parce que malgré ses apports </br>intéressants à la recherche sur les </br>factions uniques et les questions de </br>l'azote on n'a pas réussi à trouver une </br>loi c'est l'idée c'était plutôt de dire </br>ben voilà on si on veut produire le même </br>rendement en pomme de terre il faut </br>amener telle quantité etc mais ça </br>restait le cas de la pomme de terre </br>c'était pas une espèce de règle </br>généralisable </br>ils ont pas trouvé ça ils ont ils sont </br>voilà ils ont ils ont essayé ils ont ils </br>ont montré des choses etc qui collent </br>avec les observations moi j'ai fait </br>aussi mais ils ont pas abouti à une loi </br>qui permettait vraiment de prédire ce </br>qui allait se passer dans le sol </br>et donc on a repris ça en Belgique </br>des débuts des années 2000 je pense que </br>donc à l'époque moi je travaillais pour </br>un </br>une multinationale qui gérait des </br>déchets et donc dans ce cadre là j'avais </br>fait </br>un partenariat avec un centre de </br>recherche et dans on avait des camions </br>de de déchets verts broyés on a envoyé </br>quelques-uns pour faire des essais déjà </br>voir les premiers trucs se voir si on </br>arrivait à les époques quoi et puis elle </br>les incorporer au sol c'était même on </br>était à ce stade là tiens pas quelques </br>camions pour qu'on essaye et puis donc </br>voilà on a commencé à essayer deux trois </br>trucs début des années 2000 et puis bah </br>on a quand même obtenu des crédits de </br>recherche et on a pu lancer une première </br>puis une deuxième étude sur le BRF et je </br>me suis retrouvé avec les moyens quelque </br>part de de développer </br>le BRF pour pouvoir le mettre au service </br>de l'agriculture et donc de déterminer </br>quelque part </br>les paramètres techniques de ce BRF voir </br>comment est-ce que on peut </br>l'utiliser le valoriser que quel est son </br>équivalence avec d'autres éléments donc </br>ça ces études là elles ont aussi donné </br>lieu à une série de travaux de fin </br>d'études qui ont chaque fois permis </br>d'avancer donc on a une notamment pas </br>mal de français françaises qui sont </br>venus faire des parties du travail de </br>compter des vers de terre de mesurer </br>l'infiltration dans les profils de sol </br>de de vérifier </br>les l'immobilisation de l'azote par des </br>des analyses en bloc qui utilise quand </br>même assez fastidieuse et donc on a </br>quand même bénéficié aussi de ce soutien </br>là et qui nous a permis d'établir les </br>paramètres de la valorisation en </br>agriculture du BRF et </br>j'ai un peu l'impression que depuis </br>c'est quand même pas passer grand chose </br>alors il y a eu des choses mais après </br>bon bah on peut-être on avait déjà </br>trouvé les choses les plus les plus les </br>plus intéressantes on a on a trouvé le </br>gros du du sujet il y avait peut-être </br>plus trop </br>de nouvelles choses à retrouver </br>maintenant je pense que ça mériterait de </br>de poursuivre des recherches là-dedans </br>et de continuer à affiner parce que on a </br>quelque part dégrossi le terrain on a </br>les grandes lignes mais il reste quand </br>même toujours à vérifier aussi peut-être </br>même des équivalences entre le BRF et </br>d'autres matières carbonées </br>pour pour encore plus généraliser cette </br>compréhension du sol et arriver à voir </br>comment est-ce que ça va fonctionner </br>entre le carbone l'azote dans le sol </br>avec la vie du sol etc donc je pense </br>qu'il y aura quand même matière à aller </br>plus loin dans les voies qu'on a </br>ouvertes </br>mais ça s'est pas trop fait </br>et je pense d'une certaine manière on a </br>assez pour travailler aujourd'hui et on </br>a on a assez d'éléments même si on n'a </br>pas le dernier carat et que on peut pas </br>encore on peut pas être sûr à 100% des </br>résultats mais on est quand même très </br>très proche donc on a une vision qui </br>parfois permet de définir </br>au dixième de % l'augmentation de </br>l'humus et et </br>on est à quelques kilos au niveau de </br>l'azote et donc on est quand même dans </br>quelque chose qui fonctionne assez bien </br>et donc je dirais que vers 2006 les </br>études belges ont permis </br>de résoudre la question du problème de </br>la fin d'azote </br>parce que finalement </br>peut-être venir en arrière sur la DIA </br>précédente le quelque part pour être </br>schématique le compostage l'avantage </br>c'est qu'on a une matière stable il va </br>pas y avoir de de problèmes de fin </br>d'azote ou quoi que ce soit on doit pas </br>calculer on doit pas se préoccuper on </br>n'est pas ça marche on en met plus ça </br>marche aussi hein on est moins bon bah </br>on aurait pu en mettre plus mais il se </br>passe quelque chose donc le compost </br>c'est un système </br>qui permet d'arriver à un produit fini </br>quoi et donc on va pas de problème sur </br>la culture avec le compost </br>par contre les matières fraîches ça ça </br>peut poser des problèmes </br>il peut y avoir cette fin d'azote cette </br>immobilisation de l'azote du sol et ça </br>peut taper dans les rendements assez </br>méchamment et donc il faut calculer </br>c'est moins facile à utiliser mais c'est </br>beaucoup plus intéressant à utiliser </br>parce que ça va justement beaucoup plus </br>stimuler la vie du sol </br>et donc pour bénéficier de tout ça de </br>ces gains énormes qu'on peut avoir au </br>niveau de la vie du sol ben voilà il </br>faut se chiquer que c'est un peu plus </br>compliqué et qu'il faut savoir calculer </br>ce qui va se passer </br>vous pouvez pas y aller à l'aveuglette </br>si vous êtes dans un système qui vise </br>quand même la production le rendement </br>etc si vous avez un risque que ça tape </br>dans le rendement méchamment on pouvait </br>pas dire bon on va mettre puis on va </br>voir quoi </br>il y en a qui le font mais c'est quand </br>même assez délicat </br>donc </br>ce sont au départ de cette de cette </br>étude première de gay la chance et la </br>pointe dans les années 80 </br>au niveau du BRF deux approches se sont </br>distinguées une que je vais après </br>appeler l'approche qualitative et une </br>qui est plutôt la mienne et qui est </br>l'approche quantitative alors l'approche </br>qualitative c'est sans doute celle qui </br>fait que vous êtes là aujourd'hui parce </br>que c'est celle qui a le mieux marché en </br>termes de communication elle se fonde </br>sur </br>Gilles Lemieux au départ qui a diffusé </br>largement les BRF et qui </br>quelque part a beaucoup plus travaillé </br>sur ces aspects qualitatifs des aspects </br>fins etc ou alors on imagine aussi </br>beaucoup de choses </br>où on se dit bon si je veux faire un peu </br>la caricature le BRF c'est magique des </br>petits morceaux de bois et tout pousser </br>mais c'est merveilleux </br>c'est un langage qui peut parler un </br>large public et qui a donné lieu aussi à </br>des essais par des praticiens notamment </br>ici il y a deux bouquins qui ont les </br>premiers il y en a eu d'autres depuis </br>mais les premiers c'était celui de Jacky </br>dupéty et de Gilles Domenech qui ont </br>vraiment popularisé le le BRF alors pour </br>la petite histoire je fais mes études en </br>Belgique évidemment nul n'est pas fait </br>en son pays à la fin le fonctionnaire </br>qui gère ma convention de recherche je </br>crois qu'il était pressé de me voir </br>finir les recherches et Barbie et ouais </br>j'ai essayé de lancer un projet bis avec </br>des agriculteurs bio qui avaient tous </br>signés qui étaient d'accord normalement </br>ça passe il me l'a cassé du gros non et </br>donc je suis intéressé pas et puis </br>quelques années après il y a des </br>fonctionnaires qui m'ont dit oui oui on </br>a trouvé un truc génial les Français ils </br>ont fait des supers trucs le BRF quoi </br>donc nul n'est prophètes en son pays le </br>BRF d'air on a acheté les bouquins à </br>l'administration les deux bouquins là et </br>en fait c'est gala elles étaient venus </br>me voir quoi </br>de référence </br>[Rires] </br>je vois ça oui tu vas tu sentais que tu </br>allais te faire avoir parce que on voit </br>qu'il est trop neuf </br>c'est bien c'est bien tu étais honnête </br>mais c'est voilà c'est ça vraiment </br>permis de populariser le BRF mais on se </br>retrouve avec une approche qui va amener </br>à la conclusion j'ai écrit ça donc dans </br>cette approche là on va dire si ça ne </br>pousse pas c'est parce que le BRF n'est </br>pas bon </br>je dirais pas ça mais c'est une approche </br>qui va peut-être être intéressante et </br>qui va peut-être </br>qui va peut-être aussi nous donner envie </br>c'est essentiel mais </br>en gros l'idée c'est si ça pousse pas </br>c'est parce que le BRF c'est pas bon il </br>est pas cacher il est branches j'étais </br>pas assez fini là il a un peu chauffé il </br>y avait du résineux dedans etc et tout </br>ça partiellement vrai mais moi j'ai une </br>autre approche et cette approche si ça </br>ne pousse pas c'est parce que ça manque </br>d'azote </br>et donc c'est une autre approche une </br>approche quantitative d'aide et eux ils </br>vont dire l'azote ça n'existe pas la fin </br>d'azote rapidement </br>va se terminer etc et moi je dis si non </br>non c'est le problème l'azote et par </br>contre tu je connais des praticiens </br>acharnés du BRF j'en ai visité beaucoup </br>et c'est des gens qui sont tellement </br>convaincus que leur seul a besoin de </br>manger des nourri et qui manque de </br>ressources qui mettent absolument </br>n'importe quoi et que donc s'ils ont des </br>des copeaux de de </br>bois colinéaire qui ne sont pas à </br>proprement parler du perf ils vont taper </br>ça sur leur terre etc et ça va quand </br>même marcher et donc moi j'ai aussi </br>essayé avec des résineux ça a quand même </br>marché </br>j'ai pas observé de différence majeures </br>en tout cas pour les doses que j'ai </br>appliqué peut-être qu'à terme il </br>pourrait y avoir des blocages mais voilà </br>donc la qualité int rinsèque du BRF et </br>quelque chose qui me préoccupe pas </br>tellement alors que ils sont forts </br>préoccupés par ça donc on va vous dire </br>est-ce que votre BRF est casher est-ce </br>que est-ce qu'il est pur est-ce qu'il </br>est moi je parle en tonne quoi ou en </br>mètre cube </br>c'est donc c'est plutôt une approche </br>quantitative que que je vais vous </br>proposer </br>alors </br>effectivement il y avait cet historicité </br>de des études </br>comme on a vu canadienne qui parlait </br>quand même des propriétés </br>chimiques du sol des de la disponibilité </br>de la zone de des matières organiques </br>etc donc tout ça était quantifié et puis </br>nous aussi en Belgique on a quantifié </br>les choses et donc on a des kilos des </br>tonnes des mètres cubes des unités </br>d'azote etc et donc on a développé </br>vraiment cette approche là </br>alors </br>je crois que c'est quand même </br>intéressant de de d'avoir ces deux </br>visions parce que si on en a qu'une on </br>aurait pas réussi aujourd'hui je pense </br>que le BRF il a réussi c'est quelque </br>part j'ai pas passé mon temps à vous </br>définir le terme donc il y a des au </br>début il fallait expliquer ben non du </br>BRF à quelqu'un quand il a un petit peu </br>dans une agriculture durable ou quoi il </br>sait ce que c'est même le grand public </br>c'est ce que c'est assez largement non </br>ça a quand même fonctionné </br>mais je pense que l'approche qualitative </br>là c'est limite elle peut évoquer etc </br>mais un moment on se retrouve coincé </br>parce que c'est pas très bien on va et </br>voilà </br>alors bon pourquoi est-ce qu'on fait </br>tout ça </br>on a des ça c'est les cartes de ma </br>région parce que en fait en Belgique on </br>a la moitié des cartes </br>si vous êtes en Wallonie vous avez cette </br>partie là de la Belgique et puis si vous </br>aviez un Flamand et vous aurez montré </br>l'autre partie on a plus les cartes de </br>l'autre côté c'est une sorte de zone </br>c'est blanc sur la carte </br>mais donc voilà on a des problèmes qui </br>sont les mêmes partout on a </br>les la couleur </br>normale de l'eau c'est quand même pas </br>brun </br>si en fait tous nos fleuves ils sont </br>bruns ça c'est les terres qui partent </br>vers la mer et puis </br>les sols il y a une décroissance mais </br>alors là on a des études sur une </br>cinquantaine d'années et on voit que </br>effectivement il y a eu une décroissance </br>considérable des taux de m'interroganité </br>des sols une fragilisation problématique </br>et Rosie une fragilisation à d'autres </br>problématiques comme par exemple les </br>plantes invasives qui qui recoupent les </br>mêmes zones etc donc on a une </br>dégradation nos écosystèmes de </br>production ici un l'essentiel de ces </br>zones la zone rouge c'est les meilleures </br>terres du monde on a 12 mètres de limon </br>fertile c'est </br>à côté de ça la bosse c'est rien quoi </br>donc on a vraiment des très bonnes </br>heures ils s'en fiche parce qu'ils ont </br>perd chaque année mais comme il y a 12 </br>mètres </br>c'est pas trop grave mais quand même on </br>a des problèmes de glacis sur les terres </br>c'est des limons donc c'est très </br>sensible à la battant etc et surtout sur </br>les routes et puis voilà il commence à </br>avoir des problèmes sur les cultures </br>quand même </br>et donc ça devient vraiment visible que </br>il y a quelque chose qu'on a mis en </br>place et qui ne fonctionne pas et après </br>50 ans on se dit bah voilà </br>il y a quelque chose qui ne fonctionne </br>pas </br>on est en train de perdre les meilleurs </br>terres du monde </br>donc ça ça commence à amener des </br>questions au sujet du carbone mais c'est </br>des questions qui sont récentes donc </br>le il y a l'université à côté de la </br>mienne il y a le responsable des de la </br>Ferme expérimentale </br>il disait </br>les le muscle ça sert à rien il y a pas </br>besoin de carbone dans les sols quoi </br>on fait des études on monte ça s'arrête </br>il en a il n'en a plus moi j'ai fait des </br>essais sur cette heure il avait il était </br>à zéro pour un 8 du musc donc 0.14 de </br>carbone quoi </br>donc </br>j'en ai pas donc ça sert à rien et donc </br>ouais ça produit oui </br>c'est ça oui il a pas tort de toute </br>façon quand tu en as plus bah </br>alors vous avez un seul qui est </br>finalement un substrat sculpture mort et </br>que vous gérez la place de vers de terre </br>bah vous mettez la charrue et les outils </br>de travail du sol et puis bah à la place </br>d'amateur organique la vie du seuil ça </br>vous mettez vous mettez des engrais et </br>puis après à la place des </br>résistances systémiques contre les </br>maladies vous mettez des produits et </br>vous rajoutez des produits etc et puis </br>au final vous arrivez </br>des manières de faire répondu ça sert à </br>rien on voit que ça va très bien bah </br>ouais enfin tu as une structure physique </br>dans lequel tu mets des produits et des </br>graines </br>et donc voilà peut-être que lui il </br>considère que ça va bien mais en tout </br>cas au niveau du du tableau de </br>l'environnement on considère que ça va </br>très très mal parce que tous les </br>indicateurs sont au rouge et alors viens </br>la question qui a tué les sols </br>alors parfois on se dit bah oui alors </br>c'est quoi c'est les grosses machines </br>qu'il est assez etc c'est ou alors c'est </br>les engrais chimiques ou alors l'idée </br>qui semble la plus logique qu'on va </br>retrouver notamment bon bah un moment </br>bourguignon et communiquer un peu là </br>dessus parce que peut-être aussi enfin </br>en tout cas c'était que le message qui </br>fait quand même assez bien reçu </br>médiatiquement c'était les produits les </br>pesticides qui tuaient la vie du sol </br>et donc </br>ces questions là évidemment chaque </br>paramètre va jouer dans la destruction </br>du sol vous avez le paramètre en grec </br>oui si on met plus que de l'engrais et </br>si en fait ça nous distingue de </br>l'agriculture qu'on faisait avant et de </br>la du fonctionnement naturel des choses </br>parce que on peut se permettre de plus </br>mettre de carbone avec le fertilisant </br>bah alors ouais on finit par mais il y a </br>plus rien à manger parce qu'on met de </br>l'engrais et puis plus rien d'autre </br>le produit c'est pas bon mais </br>les seuls vivants ils ont une capacité </br>aussi de résistance </br>ils ont une capacité </br>donc de dégradation même enfin les les </br>fonds usines le problème des produits en </br>général c'est qu'ils ont peut-être à </br>part les quand même les métaux lourds </br>qui restent mais </br>le problème de beaucoup de produits en </br>tout cas toute </br>organique c'est que </br>il reste plus efficace très longtemps </br>parce que en fait ils sont la vie du sol </br>les détruits de plus en plus vite elle </br>apprend à les digérer quoi donc le sol </br>est capable la vie un sol vivant est </br>capable de digérer beaucoup de produits </br>en tout cas toute la chimie organique on </br>avait par exemple un problème avec un </br>décisif qui s'appelle la trazine un </br>herbicide et ça s'infiltrait dans les </br>nappes phréatiques et après 20 ans alors </br>on l'a interdit partout et puis après 20 </br>ans il s'infiltrerait plus quoi là où </br>ils en utilisant encore et il </br>s'infiltrer plus parce qu'en fait la vie </br>du sol avait appris à le digérer quoi </br>donc c'est quand même assez puissant la </br>vie du sol j'ai pas qu'il faut mettre </br>des produits bon ça a d'autres problèmes </br>mais ça tue notamment les fermiers donc </br>c'est quand même c'est quand même pas </br>top de mettre des produits mais est-ce </br>que c'est ça qui génère la situation </br>destruction des sols peut-être pas </br>bah non si on utilise ces produits pour </br>mettre à nu un sol trop souvent </br>on va participer aussi au problème on va </br>avoir d'autres éléments alors est-ce que </br>c'est les machines </br>oui non les machines c'est vrai que les </br>machines ne travaillent du sol c'est </br>intensifié et le travail du sol </br>finalement vous avez un seul quand vous </br>mettez de l'air dedans c'est un peu </br>comme le poêle à bois vous ouvrez la </br>trappe du poêle à bois il y a de l'air </br>qui s'engouffre ça ça augmente la </br>combustion des matériaux organiques donc </br>ou plus vous touchez le sol ou plus vous </br>activez la combustion des matériaux </br>gagnants mettez de l'air là-dedans les </br>systèmes sont là pour se verrouiller </br>dans un univers qui est relativement </br>aérobie mais qui n'est pas on n'agit pas </br>de l'air massivement et donc si vous </br>avez ces soldats qui ne sont pas </br>travaillés ils vont moins perdre de </br>m'interroger donc ça ça va quand même </br>jouer aussi et puis bon ben </br>effectivement il y a les tassements il y </br>a les semelles de la bourre il y a les </br>on a toute une série de problèmes qui </br>vont venir liés au travail du seuil à la </br>destruction </br>mécanique de la macrophones et des </br>porosités liées à la macrophones qui </br>vont se reconstituer mais quand même </br>toutes ces perturbations sont pas bonnes </br>évidemment </br>voilà ça intervient je vais pas dire que </br>c'est un intervient pas alors qu'est-ce </br>qu'on a et bien on a un moment une </br>réflexion qui commence à s'intéresser à </br>la vie du sol et donc on se rend compte </br>qu'il y a un autre paramètre qui </br>intervient </br>et qu'est la vie du sol et </br>j'ai aussi vous parler de d'une </br>expérience que j'ai eu donc en contact </br>avec un professeur de de mon université </br>dans le cadre de d'un projet de </br>recherche sur le BRF je voulais </br>l'amener une collaboration </br>concernant le BRF </br>et ce professeur a été spécialiste de de </br>la de la physique des sols agricoles </br>donc de </br>l'infiltration de l'érosion des </br>questions d'érosion sur le sol agricole </br>et il m'a avoué vous savez moi je sais </br>pas ce que c'est qu'un ver de terre </br>j'ignore complètement les questions de </br>l'interroger et tout ça </br>donc ce type était une référence dans le </br>la physique des sols et dans les </br>caissons les problématiques érosif et </br>pas d'idée de ce que c'était qu'un ver </br>de terre et de ce que c'est que la </br> matière organique des sols </br>donc on en était là quoi on avait un </br>découplage complet des problématiques et </br>c'est ces éminences là qui sont écoutées </br>à cette époque là par le gouvernement </br>sur la réduction des problématique </br>érosive en agriculture </br>il sait pas ce que c'est qu'un ver de </br>terre ni le il le dit très honnêtement </br>c'est un bon gars mais il était super </br>spécialisé dans une vision physique du </br>sol quoi </br>alors on est dans un moment </br>extraordinaire on est dans un moment au </br>niveau de l'humanité où on a une </br>connaissance de tout ça de la vie des </br>sols on a acquis cette connaissance </br>assez récemment donc ça c'est quelque </br>chose dont on ne se rend pas bien compte </br>mais dans l'après-guerre </br>l'après deuxième guerre mondiale il y </br>avait beaucoup d'argent et on pouvait </br>faire un peu tout et n'importe quoi on a </br>dit aux chercheurs chercher on engageait </br>tout le monde etc sa brassait large et </br>donc il y avait des crises de recherche </br>pour étudier un peu tout ce qu'on </br>voulait et il y a des tas de profs qui </br>ont commencé à étudier le le la vie des </br>sols et donc on a eu toute une série de </br>de recherche là dessus et on a un peu </br>aussi tout trouvé enfin les bases quoi </br>de ce qu'il y avait dans le sol au </br>niveau vie du sol et on a une bonne idée </br>des mécanismes etc moi j'ai </br>vu la fin de tout ça je rappelle aussi </br>que dans le cadre de nos recherches sur </br>BRF on avait un moment voulu investiguer </br>la pédophile et notamment les </br>microartropodes et on avait retrouvé un </br>vieux professeur à la retraite on a on a </br>ressorti d'un débarras assez c'est vieux </br>appareils de la poussière etc parce que </br>un moment ces gens qui avaient pu </br>chercher et qui avait trouvé des choses </br>on finit par prendre la retraite ils ont </br>pas été remplacés moi j'ai fait mon </br>mémoire dans un </br>laboratoire ou on était sur le sol et le </br>gars qui qui m'a accompagné était le </br>spécialiste de </br>la microbiologie des sols de </br>l'université il avait un demi bureau </br>quoi il avait il avait un autre problème </br>quand il avait un demi bureau c'était </br>vraiment quelque chose de tout à fait </br>minoritaire donc on a eu une sorte de de </br>vague de recherche où on a recherché un </br>peu tout et puis on a eu cette </br>connaissance et puis cette connaissance </br>elle est peut-être aussi en train de de </br>perdre donc là maintenant il faut </br>l'utiliser parce que après ce sera trop </br>tard mais </br>cette situation particulière nous met </br>dans une condition exceptionnelle par </br>rapport à 12000 ans d'histoire de </br>l'agriculture où on ne savait pas bien </br>ce qu'il y avait dans le sol on avait </br>pas analysé ça aujourd'hui avec toute </br>une série de techniques avec des des </br>microscopes avec des labos d'analyses </br>etc avec des méthodologies scientifiques </br>on a des idées assez précises de ce </br>qu'il y a dans le sol comme vie et </br>comment ça fonctionne </br>et </br>il y a un aspect </br>qui me plaît bien qui est l'aspect </br>quantitatif donc vous avez le sol vivant </br>à la grosse louche à peu près 1 kg </br>d'organismes par mètre carré seul très </br>vivant pas dans ça peut être 10% de ça </br>ou 5% de ça mais vous avez dans un seul </br>vivant à peu près 1 kg d'organismes par </br>mètre carré </br>alors vous avez principalement les rois </br>du sol c'est les champignons donc on a à </br>peu près </br>600 g de champignons </br>on a évidemment des bactéries à peu près </br>100 g de bactéries on est à peu près 100 </br>g de micro-arthropodes et puis reste </br>baisser les lombriciens et donc on a </br>aussi c'est les macro-organismes du sol </br>et ils sont effectivement très visibles </br>mais aussi très important </br>et donc tout ça toute cette vie là elle </br>va vraiment </br>contribuer à la gradation des sols et à </br>la production d'agrégat stable donc il y </br>a un paramètre ce n'est pas </br>chimique c'est beaucoup biologique donc </br>la biologie </br>va produire des substances collantes qui </br>vont agréger les particules de sol la </br>biologie va mécaniquement en serré c'est </br>particules de sol donc vous avez des des </br>champignons qui vont </br>vraiment coller les particules de sol </br>avec tout le réseau mycéliens vous allez </br>avoir des gels bactériens qui vont aussi </br>agglomérer tout ça donc c'est la vie du </br>sol va directement agir sur sur cette </br>agrégation du sol </br>et ce n'est pas que un phénomène </br>physico-chimique </br>tout on va dire ben voilà il y a un </br>certain taux du musc de du d'une </br>certaine qualité qu'on va considérer </br>comme stable et cette humus stable se </br>lit chimiquement c'est le lien </br>argilohimique avec les particules et ça </br>qui fait les agrégats alors je vais pas </br>dire que ça va intervient pas ça </br>intervient mais </br>la biologie est beaucoup plus rapide à </br>intervenir et beaucoup plus forte et </br>donc c'est aussi l'aspect dynamique de </br>ces matières qui va prédominer donc on a </br>la raison d'être quelque part de de </br>cette dégradation des sols c'est cette </br>perte de biologie donc c'est cette perte </br>de matière organique mais il faut pas </br>l'avoir comme quelque chose de figé mais </br>aussi comme quelque chose qui va rentrer </br>dans une dynamique avec la vie du sol </br>donc la matière organique c'est pas on </br>va voir aussi on pourrait avoir des </br>seuls qui sont relativement on va les </br>trouver pas terrible quoi et ils ont des </br>taux de mécanique important mais cette </br>matière organique elle est comme un peu </br>morte ou endormi alors on va mettre en </br>place des pratiques pour essayer de la </br>réveiller parce que ce qui est </br>intéressant c'est quand tout ça rentre </br>dans des cycles quand elle est mangée </br>par la vie du sol et quand elle est </br>produite par la vie du sol par ailleurs </br>et donc quand tout ça est dynamique ça </br>crée un sol vivant et ce sol vivant il </br>est capable de résister aux agressions </br>notamment aux fortes précipitations </br>à l'érosion de toute une série de </br>manière et il va être beaucoup plus </br>intéressant à cultiver également </br>donc cet agrégation des sols elle se </br>base sur la biologie et si nos seuls </br>meurent ben c'est parce que cette vie </br>disparaît progressivement </br>donc on a dans les terres dont je vous </br>parlais du gars qui dit ouais tu sais </br>moi je trouve que l'humus ça ne sert à </br>rien etc mais il y a plus de ver de </br>terre quoi enfin je sais pas si on avait </br>encore </br>50 kg de l'hectare c'est beaucoup on </br>parle pas de 2-3 tonnes on parle de </br>peut-être 50 kg de verre de terre on a </br>on a vu un ver de terre donc j'ai creusé </br>profond </br>on est dans dans des systèmes qui se </br>sont artificialisés qui ont perdu cette </br>vie et qui sont devenus très fragiles </br>et donc tout l'aspect mécanique de cette </br>vie du sol on peut aussi revenir sur les </br>effets etc </br>et intéressant mais </br>il y a l'aspect quantitatif </br>et l'aspect quantitatif </br>en fait </br>on en est là quoi et c'est là qu'il y a </br>une véritable révolution qui a été </br>initiée avec l'utilisation des BRF </br>pendant à peu près 12000 ans c'est à peu </br>près le l'âge de l'agriculture on sait </br>jamais posé une question </br>combien alors ici je dis un troupeau de </br>20 vaches si vous avez une tonne de </br>d'organismes par hectare </br>10 tonnes par hectare ça fait un </br>troupeau de lavage alors pour la petite </br>histoire moi j'ai un ami qui a fait ses </br>études avec moi en agronomie puis après </br>il a repris une ferme d'élevage très </br>rustique avec des vaches rustiques etc </br>et et </br>comme on est formé de manière un peu </br>trop théorique parfois en agronomie et </br>bien il savait pas combien ça mange une </br>vache </br>et il a vécu la situation très </br>humiliante pour lui </br>d'avoir la première année des vaches qui </br>sont mortes malnutrition </br>donc si vous savez pas combien ça mange </br>une vache mais vous avez un troupeau de </br>20 vaches ce qui était à peu près son </br>cas à </br>nourrir il y a des risques quand même </br>assez sérieux qui en est qui meurent de </br>malnutrition quoi </br>et </br>on sait jamais posé la question de </br>combien mange un seul vivant </br>depuis 12.000 ans </br>et donc ça cette question là on sait </br>jamais posé on s'est posé certainement </br>de nombreuses fois la question de </br>qu'est-ce qui mange </br>qualitativement puisqu'il aime bien </br>manger tu vois ah le sol aime bien le </br>fumier le sol aime bien ceci et cela </br>mais on sait jamais posé la question de </br>combien or cette question elle est </br>fondamentale si on les maintenir en vie </br>et en santé si on veut un troupeau de 20 </br>à vaches par hectare parce que c'est </br>l'équivalent en poids de ce qui est en </br>dessous et qui travaille le sol par en </br>dessous si on veut ce troupeau en bonne </br>santé de vers de terre de champignons de </br>bactéries etc il faut savoir que mais il </br>mange quoi </br>et on s'était jamais posé cette question </br>là </br>c'est bien d'avoir la réponse de </br>du volume de ce qu'ils font manger mais </br>du contenu c'est ça c'est intéressant </br>mais alors justement tu vois cette </br>comparaison je la trouve magnifique </br>je pense non mais c'est comme les </br>humains on te dit voilà régulièrement tu </br>as des personnes qui disent aujourd'hui </br>la bouffe c'est plus que c'était au bout </br>de la merde etc c'est pas bon et on a </br>une espérance de vie de 85 ans </br>et on n'a jamais eu une espérance de vie </br>comme ça depuis l'air industrielle parce </br>qu'avant on vivait vieux mais depuis </br>leur industrielle on n'a jamais été en </br>outils en bonne santé mon grand-père </br>comme beaucoup de familles ils venaient </br>de la campagne puisque à l'époque il y a </br>un cycle ou deux il y avait </br>l'essentiel de la population est </br>peut-être 5% de la population qui était </br>pas agraire ce qui vient dans les </br>campagnes qui avaient d'autres métiers </br>ils faisaient aussi une petite ferme il </br>faisait aussi ils avaient quelques </br>hectares qui cultivaient tout le monde </br>cultivait quoi et donc mon grand-père il </br>venait d'une famille d'agriculteurs mais </br>c'est son père était le premier qui </br>avait immigré à la ville qui était </br>fonctionnaire et donc lui il jouait à la </br>ville et puis de temps en temps pour les </br>vacances il retournait à la campagne </br>j'ai ses cousins de la campagne et </br>c'était lui le grand fort et costaud </br>pourquoi parce que lui il a vu une </br>alimentation variée </br>il mangeait de tout alors qu'à la </br>campagne ils mangeaient ce qui </br>produisait et c'était beaucoup moins </br>variés et ils étaient plus malincres et </br>donc aujourd'hui ce qui se passe dans </br>l'approche qualitative c'est qu'on va </br>dire oui on mange de la merde c'est vrai </br>moi je mange de la truffe qui sont pas </br>bons je mange du sucre c'est pas bon </br>dans le café je bois de je mets du sucre </br>c'est pas bon etc </br>on boit de l'alcool au moins on mange </br>des trucs qui sont pas idéal pour nous </br>et puis qui peuvent nous </br>on est d'accord </br>on est d'accord on va </br>comment est-ce que tu peux boire un </br>verre par jour </br>quelle discipline donc ce que je veux </br>dire c'est que la l'analyse comme quoi </br>ce qu'on mange est mauvais et juste et </br>on va arriver à dire voilà les gens </br>mangent trop de ceci il fume trop ils </br>font ils mettent trop de sucre dans leur </br>café etc et donc ils vont avoir toute </br>une série de maladies et ça ça dégrade </br>la santé c'est vrai mais d'un autre côté </br>on vit une expérience de vie qu'on n'a </br>jamais vécu et une des raisons de cette </br>espérance de vie c'est l'agriculture qui </br>aujourd'hui avec le commerce </br>international produit de tout tout le </br>temps et donc on est une alimentation </br>très variée très riche et ça nous </br>maintient quand même en bonne santé </br>parce qu'on a aussi plus du tout </br>l'habitude d'avoir faim et donc </br>peut-être que de jeûner un peu c'est </br>très bon pour la santé mais de quand tu </br>jeûnes </br>l'essentiel de de ta vie quand tu vois </br>moi j'ai vécu et j'ai travaillé dans des </br>pays africains en crise en guerre dans </br>l'humanitaire et quand tu vois les </br>ravages que ça fait de quand un enfant </br>est mal nourri et mal nutri </br>son cerveau ne se développe pas bien il </br>est son corps ne se développe pas bien </br>c'est une catastrophe et donc le fait </br>que nous on mange vraiment à notre faim </br>est essentiel aussi dans notre bonne </br>santé et les seuls c'est pareil si tu as </br>des on est dans des sols qui sont </br>malnutrition très aiguë très très aiguë </br>vous imaginez ces petits-enfants </br>africains </br>ou du Yémen qui sont en train de mourir </br>de faim et que les ONG vous envoie la </br>photo pour vous sensibiliser à la </br>question mais ça c'est l'état de nos </br>sols </br>oui globalement </br>le premier rhume qui passera là alors </br>oui non mais je veux pas parler de </br>l'ensemble de l'Afrique mais je veux </br>parler des pays en crise où il y a de la </br>malnutrition la malnutrition c'était </br>terrible et les personnes qui ont en </br>état de malnutrition grave elle n'est </br>pas </br>plus résistante aux maladies ça c'est </br>sûr et nos seuls ils sont dans cet </br>état-là il y a beaucoup de </br>d'Africains qui sont très bien nourris </br>et qui vivent très bien et qui sont en </br>bonne santé c'est évident mais par </br>contre quand on est dans un cas de </br>malnutrition que ce soit ici ou même ici </br>la guerre je pense que moi j'ai des gens </br>de ma famille qui était bébé pendant la </br>guerre et je pense que </br>leur cerveau c'est moins bien développé </br>parce qu'ils ont été moins bien nourris </br>ils avaient des privations alimentaires </br>etc et donc vous avez ce phénomène dans </br>nos sols globalement ce sont des sols </br>qui sont malnutris </br>et ce qui est nouveau donc il y a deux </br>choses qui sont nous la première chose </br>qui est nouvelle c'est qu'on a le </br>broyeur </br>l'invention du broyeur à branche qui </br>rend accessible au sol une matière qui </br>avant de n'était pas par la brûlant </br>première chose et deuxième chose c'est </br>un moment cette question </br>combien ça mange un sol vivant question </br>qu'on s'est posée </br>avec Conrad </br>Ier </br>vert </br>pas de problème mais donc ici il y a des </br>gens qui essayent </br>écraser avec une banque presse </br>oui il va écraser avec le pied </br>donc ok alors </br>je vois qu'il y a des questions sur </br>lesquelles le </br>plutôt la qualité du BRF et donc c'est </br>pas quelque chose que j'ai prévu à </br>priori dans mon exposé aujourd'hui mais </br>je peux tout à fait vous en parler et </br>donc il y a des études canadiennes </br>notamment qui ont permis de définir ce </br>qu'était un bon BRF alors écraser je </br>réponds directement à ta question et </br>puis après je je vais élargir un peu le </br>spectre écraser jamais entendu </br>que qu'on pouvait écraser du BRF </br>mécaniquement </br>je dirais ouais pourquoi pas maintenant </br>il y a pourquoi est-ce que c'est </br>intéressant d'avoir des des je trouve </br>que le terme anglais wood chips est </br>assez parlant un phonétiquement d'avoir </br>des petits morceaux de bois pourquoi </br>c'est intéressant parce que c'est </br>facilement mécanisable donc tu peux les </br>prendre etc </br>je travaille pour l'instant avec du BRF </br>mais aussi avec du foin le foin c'est </br>des longues fibres les longues suivent </br>c'est chiant quoi donc le BRF tu peux </br>l'incorp tu peux les prendre facilement </br>sans que ça bourde dans ton épandeur tu </br>peux </br>l'incorporer au sol et tu peux une fois </br>que tu as incorporé tu peux semer </br>n'importe quoi dans la terre avec le BRF </br>ça va très bien marché donc </br>mécaniquement le fait d'avoir des des </br>petits copeaux comme ça ça va bien avec </br>notre agriculture actuelle quoi donc </br>alors faire des fibres pourquoi pas mais </br>ces filles deviennent trop longues enfin </br>ça devient difficilement mécanisé à bord </br>nous la productivité du travail agricole </br>c'est la mécanisation et donc tout ce </br>qu'on peut mécaniser on va avoir </br>tendance à vouloir le faire quoi et </br>alors le la mécanisation nous a permis </br>d'avoir de voix actuelle qui fonctionne </br>pour faire du BRF on a le broyeur à </br>couteau et le broyeur à marteau alors on </br>a le couteau va couper alors ça va faire </br>façon plaquette forestière et puis le </br>marteau il va déchiqueter donc c'est </br>une espèce de fléau bon qui sont souvent </br>en coupant aussi mais c'est une espèce </br>de fluo et donc lui le broyeur à marteau </br>il s'en fout un peu de tout il peut y </br>avoir du fer de la pierre etc ça passe </br>et donc c'est très gros broyeur sont </br>souvent en marteau quand même mais alors </br>pour pour avoir quelque chose justement </br>de plus calibré on en est beaucoup </br>revenu au broyeur à couteau parce que ça </br>permet de rentrer dans des chaudières et </br>donc de faire de la plaquette et donc le </br>développement de la plaquette à </br>multiplier les broyeurs à couteau qui a </br>un moment avait un peu céder le pas sur </br>le broyeur à marteau qui déchite du </br>point de vue </br>BRF </br>agronomique mon </br>intuition c'est que </br>qui vient du broyeur à couteau est plus </br>beau et donc nous plaît plus </br>visuellement et que ce qui vient du </br>broyeur à marteau et plus déchiqueté et </br>donc se digère mieux et plus facilement </br>pour le sol et donc moi j'aime bien </br>quand même le résultat du broyeur à </br>marteau parce que c'est des fibres de </br>bois déchiquetés qui sont après </br>recalibrer bien sûr mais c'est une </br>matière qui va mettre plus de de de </br>d'ouverture pour la vie du sol pour </br>aller le bouffer et donc </br>le le on va revenir sur l'aspect </br>qualitatif du BRF donc ce camp alors je </br>vous en parlais mais c'est pas mon sujet </br>aujourd'hui parce que quelque part en </br>fait honnêtement je m'en fiche je m'en </br>fiche parce que mon idée c'est ça c'est </br>les sols meurs de faim et donc quand </br>voilà si tu lui donnes pas de la bonne </br>bouffe ok tu lui donnes du du soja OGM </br>américain avec de l'huile industrielle </br>mélangée on fait on a fait c'est des </br>rations alimentaires ce genre de truc </br>quoi un mélange avec du poids etc du </br>nourris il meurt de faim il va beaucoup </br>mieux quoi et donc c'est d'abord c'est </br>ça les programmes de nutrition moi j'ai </br>fait de la nutrition thérapeutique au </br>Burundi c'était ça on avait des </br>problèmes alimentaires mondial </br>fournissait des trucs qui étaient </br>complètement industriels et basiques </br>avec du maïs je crois qu'on appelait ça </br>du CSB c'était vraiment pas une bouffe </br>qu'on aurait envie de prendre au resto </br>quoi mais avec ça on permettait de </br>remonter la pente de personnes qui qui </br>était malade de se nourri le seul il </br>faut il veut tout manger il va tout </br>manger donc je suis pas </br>super à cheval sur la qualité du BRF que </br>je vais donner à mon sol je vais plutôt </br>m'intéresser à la quantité mais je vais </br>vous parler de la qualité et la qualité </br>elle est la suivante d'abord il y a une </br>première étude qui a montré que plus la </br>branche est petite plus elle est riche </br>en nutriments et notamment en azote et </br>donc les branches que j'ai </br>via mes collectivités </br>j'estime que c'est en moyenne 3 cm de </br>diamètre </br>comment est-ce que j'estime ça parce que </br>c'est assez sur elle assez élevé de </br>autour de 50 </br>alors le bois de de tronc c'est 500 </br>c'est sereine </br>d'accord vous êtes à 500 c'est Suresnes </br>pour le bois de tronc et moi avec mes </br>petites branches je suis à 50 plus la </br>branche est petite plus elle contient </br>des nutriments et plus elle est </br>facilement </br>métabolisable digestif par le sol </br>on a </br>donc intérêt à utiliser ces branches </br>d'un point de vue agronomique si il </br>fallait se dire bah voilà on a un arbre </br>qu'on a coupé qu'on a dû couper </br>malheureusement qu'est-ce qu'on va en </br>faire et bien au mieux le plus </br>respectueux pour ce qui peut nous </br>apporter ce serait de dire bah on a le </br>tronc on va faire des planches on a les </br>grosses branches on va faire du bois </br>pour le feu et puis on a les petites </br>branches on va faire une matière </br>fertilisante pour l'agriculture ça ce </br>serait l'idéal </br>c'est un peu ce qui se passe avec ma </br>collectivité qui s'appelle Intradel qui </br>est une interco une société </br>intercommunale de gestion des déchets et </br>qui me fournit en Belgique </br>eux ils ont pour des questions aussi </br>économiques ils ont été vers la filière </br>énergétique et donc une partie de leur </br>matière il est compost plus et il les il </br>les droits et vous avez les fractions </br>relativement grossières qui vont dans </br>des chaudières de collectivité </br>et puis il reste le fin et le fin c'est </br>quoi c'est des films branches les Corses </br>un peu d'écorces des feuilles et tout ça </br>et ce fin là il écrivait et moi il me le </br>livre quoi et ça c'est vraiment très </br>très riche et ça ça fait bien un marché </br>la biologie du sol ça donne des </br>résultats magnifiques donc plus la </br>branche est petite </br>meilleure c'est pour la en tout cas la </br>croissance végétale et la vie le plus </br>riche ça c'est une chose deuxièmement </br>plus c'est les broyée fin mieux ça </br>marche et donc ça il y a une étude </br>canadienne sur la vie du sol qu'il a </br>bien montré aussi plus la branche et </br>étroite </br>plus elle est </br>plus elle est petite mieux c'est et plus </br>elle est fin mieux c'est pour la vie du </br>seul plus rapidement elle va se dégrader </br>et intervenir quoi c'est logique il y a </br>plus de surface d'échanges il y a plus </br>d'angles d'attaque etc pour la vie du </br>sol </br>alors le plus frais possible c'est à </br>dire mais alors on prend ses branches on </br>les broie on fait un tas </br>si on ne fait vraiment rien </br>alors </br>peut-être peut-être qu'après 2 ans il </br>sera composé </br>donc si vous le laissez traîner votre </br>matière ben au début c'est du BRF à la </br>fin c'est du compost après deux ans donc </br>vous êtes à un mois vous êtes quand même </br>plus proche du BRF que du compost donc </br>le </br>compost c'est bon aussi </br>voilà c'est un peu moins du BRF et un </br>peu plus de compost il se trouve que </br>dans le tas ce qui va se passer </br>probablement c'est que vous allez avoir </br>la production d'une couche vers 20 cm </br>de d'actinomicelle </br>relativement imperméable et donc quand </br>tu vas au début il y a l'eau mais il </br>faut mettre l'eau dedans si vous voulez </br>compter il faut le mouiller quoi et donc </br>ils ouvrent le tas ils remettent de </br>l'eau dedans etc pour le composter </br>pourquoi parce qu'en fait ce forment une </br>couche d'actinomicène donc c'est des </br>champignons primitifs </br>pas tout au dessus mais vers 10 20 cm </br>c'est blanc gris comme ça et ça c'est </br>imperméable et donc à l'intérieur c'est </br>sec et donc le processus de compostage </br>s'arrête </br>donc si on touche pas alta ou alors on </br>pourrait pour éviter qu'ils prennent </br>trop de flotte parce que moi j'utilisais </br>aussi en litière d'élevage parfois on le </br>bachait un peu avec une bâche à trou bon </br>voilà c'est un peu rester un peu quoi </br>donc façon </br>pratiquement on fait ce qu'on peut on </br>n'a pas toujours la possibilité de </br>dépendre tout de suite etc je tenais </br>j'ai pas entendu dans les deux jours </br>même non ouais non même le lendemain </br>c'est rester un jour sur site avant </br>d'être répondu mais sinon voilà c'est </br>pas très très grave de de le laisser </br>trop longtemps alors la question de </br>résineux donc ça c'est l'étude de du </br>professeur Lemieux j'ai retrouvé les </br>études </br>voilà </br>donc l'étude </br>que je trouvais </br>ce qu'il est </br>voilà la Rochelle La Rochelle il a </br>vraiment bien étudié ça La Rochelle </br>sur la mésophone et lui il a vraiment </br>étudié en fonction des calibres etc Il a </br>il a fait des des essais on voit bien </br>que la vie du sol parce qu'elle aime </br>bien manger c'est lui qui a fait ça et </br>on voit bien que effectivement quand </br>c'est fin </br>c'est beaucoup plus attractif et quand </br>ça vient de branche fine c'est aussi </br>beaucoup plus attractif </br>mais le sol va tout manger même si vous </br>mettez un arbre que vous le broyez il va </br>le manger quand même </br>et alors </br>on avait la question des résineux et la </br>question des résineux je trouve qu'elle </br>est quand même assez bien illustrée par </br>l'étude de le mieux parce qu'il a fait </br>une enfin en tout cas j'ai connaissance </br>d'une étude qu'il a fait sur le BRF qui </br>est vraiment une étude scientifique où </br>lui il a travaillé sur la régénération </br>forestière et donc il a montré des </br>mécanismes fins où il a montré que en </br>fonction de l'essence et à la limite au </br>plus l'essence était climatique </br>c'est-à-dire au plus elle se rapprochait </br>de l'État </br>mature de l'écosystème forestier </br>donc plutôt le chêne que le boulot quoi </br>au plus les </br>sens étaient climatiques au plus elle </br>favorisait une bonne régénération </br>forestière et il a montré quand même </br>qu'il pouvait y avoir certains blocages </br>avec des résineux mais pas non plus si </br>on oublie son étude pas tous les </br>résineux c'est à dire encore une fois il </br>y a des résineux qui sont plutôt des des </br>essences pionnières et exclusives et </br>d'autres qui raison plutôt des essences </br>qui vont se retrouver dans des forêts </br>diversifiées </br>et qui vont être compatibles quelque </br>part avec </br>un milieu plus ouvert maintenant ça </br>c'est ce que on a observé dans le cadre </br>de la régénération forestière </br>il y a des idées aussi comme quoi les </br>résineux ça peut assez difficile dans la </br>pratique ce que ce que on constate c'est </br>que vous êtes dans un univers de culture </br>qui est très différent </br>en agriculture que dans la forêt dans la </br>forêt un bois de sapin c'est un milieu </br>fermier fermé où il y a que du sapin ou </br>il y a la lumière ne rentre pas etc </br>alors la matière organique s'accumule en </br>surface et puis forme une couche qui est </br>lessivée par la pluie et il reste ce qui </br>peut rester et cette couche qui ne se </br>dégrade plus </br>acidifie c'est très différent de vous </br>mettez </br>non pas 20 centimètres de de d'épines de </br>pain mais vous mettez </br>un centimètre de de bois que vous </br>mélangez au sol vous êtes dans quelque </br>chose de très différent d'un bois de </br> sapin et donc le bois de sapin </br>effectivement il y a rien qui pousse en </br>dessous mais pourquoi le noyer </br>une pousserait en dessous d'un noyau </br>sauf un noyé agroforestier c'était la </br>lumière et puis les feuilles vous avez </br>les feuilles les feuilles de noyer quand </br>ça tombe après </br>si vous travaillez le seul vous êtes en </br> agroforesterie vous vous élaguez vous </br>incorporez ça etc vous n'avez plus aucun </br>problème vous n'avez pas de j'ai </br>rarement constaté de ce qu'on appelle </br>l' effet allélopathique </br>donc on a fait par exemple des essais où </br>on a vu que le BRF pouvait inhiber la </br>germination en labo mais pas en sol en </br>solde pas du tout parce que le vous </br>mettez les choses dans le sol </br>directement vous avez une biologie qui </br>s'active etc et qui va dégrader les </br>molécules qui vont jeûner la germination </br>et pas de problème observer en sol quoi </br>donc on est dans des prospectives des </br>idées qu'on se fait sur base </br>d'observation mais ces observations </br>elles nous font parfois craindre des </br>choses on devrait pas avoir peur donc </br>moi j'ai pas peur de mettre du du </br>raisineux je vais peut-être par prudence </br>éviter de miser toute ma fertilisation </br>sur du raisin je vais pas prendre du </br>bois de tronc de résineux la sciure de </br>de sapin uniquement enfin mais si j'en </br>ai un peu je vais le mettre quoi ça ne </br>va pas me faire peur </br>donc il y a l'aspect qualitatif qui peut </br>être intervient aussi dans une </br>perspective long terme on va se dire on </br>va pas planter un bois de sapin pour </br>alimenter </br>nos systèmes en BRF tu vois ça toute </br>sens on va planter des essences qui vont </br>être plutôt des des arbres </br>des feuillus des feuillus plutôt </br>climatiques qui rejettent bien ou qui se </br>conduisent bien par exemple leur CP ou </br>en têtard etc donc qui produisent </br>beaucoup donc la croissance rapide </br>relativement donc on va choisir ses </br>essences pour faire du BRF mais ça c'est </br>dans 20 ans et en attendant on utilise </br>ce qu'on trouve quoi </br>si on me pose la question </br>si </br>l'autre </br>amène les camions </br>j'ai pas peur quoi à ce niveau là </br>est-ce que vous avez d'autres questions </br>sur l'aspect qualitatif du BRF </br>c'est clair pour tout le monde </br>il y a des gens qui se sont déjà posés </br>ces questions de la qualité </br>où ça peut être un frein disons j'ai eu </br>l'occasion d'utiliser une matière est-ce </br>que je vais utiliser ou </br>donc si on a par exemple </br>des branches </br>fines de pain qui sont broyés </br>je vais avoir l'aspect aussi branche </br>fine broyée finement etc qui va </br>intervenir donc on a des éléments </br>peut-être plus négatifs et d'autres qui </br>sont plus positifs aussi qui vont </br>intervenir dans dans le système ce n'est </br>pas pour les doses qu'on peut amener </br>annuellement qu'on voit directement </br>déclencher un blocage dans le sol de mon </br>expérience en tout cas maintenant sur 20 </br>ans on amené que ça peut-être mais </br>alors donc on est dans </br>encore une fois tout le bois le tout va </br>se dégrader le plus gênant c'est sur les </br>aspects mécaniques c'est un moment on </br>rencontre une bûche enfin c'est quand </br>même embêtant dans les champs donc </br>mais il met déjà arrivé de faire des </br>épandages et où il y avait de temps en </br>temps parce que c'était un broyeur à </br>marteau qui a laissé passer une bûche </br>pour le feu bah je fais pendre et puis </br>alors après je passe sur le champ </br>puis j'enlève les bûches et je la mets </br>pour mon feu quoi mais donc ça va quand </br>même aussi se décomposer maintenant ce </br>qu'on général on vit c'est plutôt bah </br>des factions ça peut être plus ou moins </br>fin en fonction de ce qu'on veut faire </br>aussi si on veut faire un mulch on va </br>faire plutôt la plaquette forestière 1 2 </br>3 cm </br>et puis si ben on veut un truc qui va </br>directement </br>s'incorporer on peut descendre en </br>dessous pour avoir des trucs très fins </br>mais alors ça ça va peut-être moins </br>rester en mulching quoi ça a moins </br>protégé à ce niveau là </br>donc voilà le je peux je dirais que deux </br>trois centimètres de de crible c'est à </br>peu près la taille </br>standard quoi </br>localiser sous le rang de ville </br>le produit le voyage plus c'est gros </br>plus ça cache le soleil plus on arrive </br>moins </br>toute la loi la longueur de la </br>plongée et on serait content dans le </br>sens où déjà prenez des herbages et </br>c'est ça mais donc ça ça peut se faire </br>mais maintenant avec n'importe quel </br>maintien ça va se faire si c'est plus </br>fin ça va occulter même plus peut-être </br>mais ça va se décomposer plus vite et </br>donc le plus gros sera un peu plus </br>persistant et gardera cet effet mulch </br>maintenant est-ce que c'est </br>ce mulching du pied qui est le plus </br>intéressant à faire ou pas et ce qu'il </br>faut le faire et puis faire autre chose </br>après ça on va le voir on va l'imaginer </br>il y a encore plein de choses à inventer </br>je suis pas souvent </br>on va le mettre dans certaines zones </br>mais </br>moi j'aurais tendance à en mettre </br>partout </br>souvent on va réserver le BRF à cet </br>effet mal c'est une </br>totalement </br>de lutter contre les adventices oui on </br>les a tous </br>ça va dépendre des doses ça va dépendre </br>des doses et </br>c'est ça on va on va voir c'est un outil </br>on peut en faire plusieurs choses </br>ça m'a marcher de il y en a qui le font </br>de mettre sur le rang de vigne une bonne </br>couche ça marche on met ça aussi sur les </br>alors mécaniquement il y a il existe </br>même des épandeurs aliments pour bétail </br>donc si vous voulez le mettre là vous </br>avez des épandeurs qui tapent sur le </br>côté vous avez un épandeur puis un </br>système j'ai payé c'est facile quoi ou </br>vous chargez les panda passer et ça va </br>taper sur le côté juste sur votre </br>rendring </br>ça c'est une possibilité </br>mécaniquement facile à développer </br>maintenant est-ce que c'est ça que vous </br>allez vouloir faire après ma formation </br>ce sera à vous de le dire </br>et donc on en est à ça et on en est à </br>Conrad qui me dit ouais enfin </br>on a calculé on a croisé différents </br>chiffres de la viralité </br>et il nous faudrait 20 30 tonnes par </br>hectare de matière sèche et par an à peu </br>près pour nourrir un sol vivant et moi </br>je dis ah bah attends je regarde puis je </br>regarde ce que j'avais calculé pour le </br>BRF avec tout à fait d'autres idées ben </br>je retrouve exactement ça </br>20 ou 30 tonnes de matière sèche par </br>hectare et par an et donc on était déjà </br>d'accord sur le chiffre c'est pas mal </br>et alors ça c'est quelque chose de </br>fondamental </br>c'est le fait que pour la première fois </br>depuis 12000 ans on s'est posé cette </br>question </br>et unique et unique dans l'histoire </br>d'humanité quoi </br>c'est et c'est une </br>un fondamentale </br>on ne soupçonne pas tout ce qui découle </br>de ça donc la première chose qui va </br>découler de ça c'est qu'on va se dire </br>mais attends mais comment est-ce qu'on </br>va produire tout ça </br>c'est énorme en fait c'est énorme que ça </br>mange un sol vivant et donc comment </br>est-ce qu'on va le produire et donc on </br>va d'office être obligé de s'intéresser </br>à d'autres aspects comme évidemment le </br>BRF </br>le bois </br>l'arbrechant l' agroforesterie et puis </br>réduire le travail du sol pour </br>économiser aussi et aussi utiliser les </br>techniques </br>de TCS pour arriver à incorporer à gérer </br>cette matière organique en surface en </br>condition aérobie et puis on va </br>s'intéresser donc à au couvert végétaux </br>on m'a dit mais comment est-ce qu'on va </br>produire plus et puis ou à complexifier </br>nos systèmes de culture on va faire du </br>semis sous couvert etc donc toute une </br>série de raisonnements qui vont </br>apparaître et qui découle de ce cette </br>idée là de cette question de oN EST DANS </br>LA MERDE comment est-ce qu'on va </br>produire 20 30 tonnes de matière sèche </br>par hectare en plus de ce qu'on exporte </br>dans notre culture de ce qui nous </br>intéresse quoi donc ça c'est cette </br>question là en fait elle a amené plein </br>d'autres développements quoi </br>et donc c'était pas posé avant avant on </br>se posait les questions différemment </br>voilà je produire qu'est-ce qui me </br>permet de produire je veux faire pousser </br>des plantes etc et puis je constate </br>bon gré malgré que il y a d'anciens </br>systèmes de culture qui permette de </br>préserver </br>la biologie des seuls l'écosystème etc </br>et que les nouveaux ne le permettent pas </br>et donc je suis conservateur je dis </br>c'était le bon vieux temps on doit </br>revenir à ce qu'on faisait avant ici </br>cette nouvelle question elle nous amène </br>à ce qu'il y a demain il nous amène à </br>imaginer des nouveaux systèmes de </br>production </br>donc ça ça c'est c'est de l'or quoi </br>c'est de l'or cette vision là et peu de </br>gens se rendent compte de </br>ce que ça fait comme impact en fait </br>alors le concrètement moi je trouve que </br>une des visions holistiques qui parlent </br>beaucoup d'ailleurs au nouveau paysan </br>qui ne viennent pas du milieu agricole </br>c'est la permaculture qui est une vision </br>holistique de l'agriculture et en fait </br>ça globalement ça reprend tous les </br>grands principes de l'agronomie mais </br>c'est basé sur des petits systèmes c'est </br>basé sur le taux subsistance alimentaire </br>c'est basé plutôt sur le jardin que sur </br>le champ et finalement ces principes je </br>suis assez amusé de voir que </br>l'agriculture du vivant les retrouve par </br>le grand avec parfois des agriculteurs </br>qui cultivent 5000 hectares et qui font </br>du SMIC sous couvert etc et donc </br>on se retrouve dans une situation où il </br>y a ce tout c'est ensemble cohérent qui </br>s'appelle la permaculture </br>ou l'agronomie </br>mais vous avez cet ensemble cohérent et </br>on va le retrouver parce que celui qui </br>détient un des éléments qui a une petite </br>particularité il va il va avoir besoin </br>du reste quoi il va aller chercher le </br>reste donc le gars qui fait de la gros </br>foresterie il se dit oui mais </br>c'est intéressant mais alors par contre </br>je fais de l'agroforesterie je vais </br>m'intéressais au BRF parce que justement </br>j'ai des branches à broyer etc puis ça </br>m'intéresse sur ce qui va se passer dans </br>mon sol à thème etc et puis alors on va </br>s'intéresser à réduire le travail du sol </br>pour toute une série de raisons </br>notamment l'incorporation des matériaux </br>organiques leur bonne gestion l'économie </br>etc on va s'intéresser au sol et à la </br>vie du seul on va pas tuer les vers de </br>terre avec des outils animés </br>ce que ce qu'on vit c'est le ver de </br>terre et puis on s'intéresse à réduire </br>les produits voir les supprimer war </br>robio comment ils font parce qu'on veut </br>pas tuer la vie qu'on est en train de </br>développer etc et donc tout ça reforme </br>un tout cohérent quoi et on est en train </br>de réinventer quelque part la </br>permaculture mais en grand </br>à grande échelle et ça je trouve ça </br>aussi assez intéressant et </br>et tout ça ne nous dit pas que </br>l'agriculture on va et on doit faire </br>mais nous donne une nouvelle vision une </br>vision qu'on n'avait pas avant de </br>s'intéresser une matière hautement </br>carbonée de comment on peut concevoir </br>des écosystèmes de production donc on </br>peut faire évoluer ce qu'on a on peut en </br>inventer des nouveaux </br>et ça c'est vraiment de l'or à mon avis </br>et ça ça découle directement de </br>l'utilisation d'une matière carbonée </br>jusqu'à présent on s'intéressait à faire </br>pousser des plantes et donc qui nous </br>intéressait c'était l'azote ce qui nous </br>intéressait c'était les facteurs de </br>croissance végétaux et donc tout la même </br>la fertilisation organique elle était </br>basée sur donner de l'azote aux plantes </br>et pour une fois on utilise brutalement </br>une matière carbonée réputée </br>donc ça ouvre un nouveau champ de </br>raisonnement en fait finalement ça </br>fonctionne et on voit des systèmes qui </br>pissent de l'azote de manière un peu </br>incompréhensible etc et donc finalement </br>ça fonctionne et donc il y a des </br>réflexions qui commencent à arriver mais </br>c'était pas arrivé tant qu'on ne faisait </br>pas ça tant qu'on n'apportait pas une </br>matière carbonée au sol </br>et tant que donc on ne venait pas </br>avec l'objectif principal de nourrir la </br>vie du sol </br>tant qu'on venait avec un objectif </br>secondaire de venir de nourrir la vie du </br>sol mais primaire de nourrir la plante </br>on n'avait pas toutes ces réflexions </br>donc c'est clair que ça le l'invention </br>du BRF en quelque sorte ou la découverte </br>du BRF </br>a permis d'ouvrir ce champ de réflexion </br>et ça tout le monde le reconnaît en fait </br>maintenant bon les réflexions ont été </br>plus loin </br>alors ben non quoi le problème c'est où </br>est-ce qu'on va trouver c'est 20 à 30 </br>tonnes de matière sèche par hectare et </br>par an et c'est difficile c'est </br>difficile alors évidemment on a envie de </br>d'auto-produire sur la parcelle et donc </br>de miser sur les couverts végétaux et </br>effectivement avec une interculture on </br>peut espérer </br>souvent quand même plutôt 4 et parfois </br>10 tonnes de matière sèche par hectare </br>quand on fait une interculture mais le </br>coefficient K1 donc vous avez je pense </br>vous voyez les coefficients K2 oui non </br>vous avez suivi le la formation </br>donc le il y a le coefficient K1 qui est </br>celui qu'on appelle ça le coefficient </br>isohumique qui transforme la matière </br>organique fraîche en matière organique </br>des sols avant on parlait du muscle et </br>ce coefficient est complété par un </br>deuxième coefficient qu'on va appeler K2 </br>qui est le coefficient de minéralisation </br>et qui lui il va il va transformer </br>l'humus ou la matière organique des sols </br>en CO2 donc il va la brûler donc ça a </br>quel rythme il se brûle ça c'est K2 et </br>K1 c'est quand on amène des matières </br>fraîches quelle proportion </br>en atome de carbone ou en matière sèche </br>ça va quand même assez bien </br>va se transformer en matière organique </br>des sols </br>et donc ce cas 1 </br>malheureusement ou heureusement </br>extrêmement faible avec les couverts </br>végétaux ça veut dire que l'essentiel de </br>du carbone que on amène avec un couvert </br>végétaux va être brûlé assez rapidement </br>et balancer dans l'atmosphère sous forme </br>de CO2 respirer par la vie du sol </br>donc c'est intéressant quand même parce </br>que je vous ai dit que la vie du sol </br>c'est elle qui était la principale </br>responsable en tout cas et à très court </br>terme de la stabilité des sols </br>l'agrégation etc donc si ça si c'est </br>respirait beaucoup et que ça reste peu </br>sous forme de matière ça veut dire que </br>ça nourrit bien cette vie du sol qui va </br>forcément développer mais c'est un effet </br>relativement très rapide très puissant </br>mais court terme </br>donc ça c'est le couvert donc faut pas </br>espérer que </br>avec le couvert on va arriver à ses </br>20-30 tonnes de matière sèche </br>ça va jouer peu sur sur le la </br>conservation des taux du muscle mais ça </br>a bien stimuler la vie du sol et donc </br>c'est quand même un élément qui doit </br>rentrer dans l'équation et le couvert </br>c'est super </br>alors il y a les chaumes ce qui les </br>restes de culture bon c'est à peu près 2 </br>tonnes de matière sèche par hectare on </br>sait pas grand chose on vise 10 fois ça </br>et ça aussi c'est des coefficients qui </br>plutôt sympa trop rester quoi alors on a </br>l'élevage et donc pour les éleveurs et </br>bien le </br>ils ont une manière de penser que la </br>vache </br>produit le carbone des sols parce que </br>dans leur système </br>c'est par la marche qu'on alimente en </br>carbone les sols mais la vache ça mange </br>du carbone ça respire du carbone ça ne </br>produit pas du carbone </br>donc </br>la vache elle va finalement dans le </br>système va produire du fumier et le </br>fumier c'est surtout parce qu'il y a de </br>la paille dedans qui va amener de la </br>matière organique des sols et il a un </br>coefficient unique de 25% c'est mieux </br>que 5%, </br>c'est quand même pas </br>formidable puis on est limité </br>bon ben vous encore plus au niveau de </br>l'azote mais sinon les autres même ils </br>sont limités par la directive nitrate et </br>donc ils peuvent pas amener 100 tonnes </br>de fumier donc qu'est-ce qu'on peut </br>amener avec ce qu'on peut amener ça va </br>faire c'est un ennemi donc on est si on </br>cumule tout c'était une dizaine de </br>tonnes donc nous en faut 20 30 donc </br>c'est on rame en fait aller trouver ces </br>20 30 tonnes donc avec ça il arrive pas </br>trop et ça explique pourquoi ben soit </br>les taux d'humus des systèmes des </br>croissent soit ils se stabilise plus ou </br>moins au mieux à des taux minimum avec </br>ça en fait on est capable de stabiliser </br>le taux de matière organique des sols au </br>dessus du niveau d'instabilité mais on </br>n'est pas capable de d'amener le sol </br>très très haut dans les matières </br>organiques et dans la vie on peut </br>maintenir faire des systèmes stables </br>mais pas </br>rêver à révolutionner le sol </br>et donc il nous faut l'arbre </br>et l'arbre le quart c'est de 50%. et </br>donc le l'arbre il nous permet de faire </br>du carbone concentré </br>que maintenant on sait mécanisé grâce au </br>broyeur et qui a un coefficient de </br>transformation en matière organique des </br>sols qui est le meilleur du marché </br>donc ça c'est l'intérêt de mettre de </br>l'arbre dans le système et donc en fait </br>on en arrive à un raisonnement que je </br>trouve assez plaisant c'est que on ne </br>s'en sortira pas sans mettre des arbres </br>partout alors qu'on vient d'en arracher </br>sur les dernières décennies donc vous </br>avez vu les photos du désastre sur quand </br>la terre est bonne il n'y a plus d'art </br>quoi </br>peut-être revenir à l'inverse </br>on va remettre de l'arbre et donc </br>pour certains l'agriculture la plus </br>durable c'est celle qui consomme le </br>moins de pétrole pour moi ce sera celle </br>où il y a le plus d'arbres </br>donc je l'ai lié l'arbre il est </br>polyfonctionnel mais il va être </br>nécessaire pour entretenir la biologie </br>du sol </br>il va protéger à différents niveaux </br>contre les événements climatiques graves </br>qu'on va avoir de plus en plus </br>fréquemment elle va protéger contre </br>l'érosion de différents mécanismes </br>il a protégé aussi contre le vent à </br>protéger comme beaucoup de choses et il </br>va également être un abri pour la </br>biodiversité et notamment les </br>auxiliaires utiles pour nos cultures et </br>donc l'arbre il est vraiment </br>polyfonctionnel et en plus de ça il va </br>produire des matières va produire de </br>soit de l'énergie soit de dématériaux de </br>construction les fruits etc donc il va </br>aussi être productif et donc c'est </br>l'arbre c'est quelque chose </br>d'extraordinaire et l'arbre il va aussi </br>c'est la technologie mature de captage </br>CO2 </br>donc la plante alors l'arbre plus </br>particulièrement va être la technologie </br>mature de captage CO2 et on en a besoin </br>aujourd'hui donc je crois vraiment que </br>on pourra pas faire l'impasse sur </br>l'arbre et ça ou si on est à peu près </br>tous d'accord là-dessus </br>il est essentiel alors </br>mais </br>je vais vous parler aussi un petit peu </br>de l'intensité mais je le disais à la </br>pause l'objectif finalement de cette </br>matinée c'est donner un panorama sur le </br>BRF </br>et peut-être mon objectif c'est qu'à la </br>fin vous disiez ben voilà c'est chouette </br>j'ai envie d'essayer </br>voilà c'est pas un objectif plus élevé </br>que ça on va avoir les bases de tout </br>demain on va vraiment s'attarder à </br>essayer de calculer et voir comment on </br>peut calculer ça de manière précise </br>combien comment etc mais aujourd'hui on </br>est plutôt dans une une vue générale du </br>sujet </br>alors donc je continue sur ce </br>raisonnement des écosystèmes de </br>production </br>l'écosystème de production typique qu'on </br>a aujourd'hui globalement chez nous </br>c'est la polyculturelle vache qui par </br>exemple dans mon pays globalement c'est </br>de la polyculture élevage dopée aux </br>engrais aux produits aux machines mais </br>c'était écosystème là et puis on a on a </br>dopé avec les techniques modernes </br>qui permet la durabilité de </br>l'agriculture et donc c'est un système </br>qui a une surface productive équivalente </br>de 1 pour 4 </br>ça veut dire qu'il y a quatre surfaces </br>qui produisent </br>le développement biodiversité et une </br>surface qui nourrit les hommes </br>comment je réalise je regarde le bio le </br>BIOS </br>facteur de comparaison intéressant donc </br>le racisme bio ça va être à peu près 85 </br>% en verre </br>5% de légumes comme de terre cultures et </br>10% de salaire en gros c'est ce qu'on va </br>arriver à faire tourner sur une ferme </br>avec des vaches des animaux et </br>donc c'est ces prairies sont des usines </br>à fertilité elles sont constables </br>écologiquement les taux d'humus </br>augmentent se protéger contre l'érosion </br>etc et ça produit grâce à l'association </br>graminées légumineuses de la fertilité </br>qui est recyclée par le détail ça vient </br>de fumier et ça permet de fertiliser 15% </br>de surface qui pourrait porter des </br>cultures qui permettent de nourrir les </br>humains une partie de ces cultures sert </br>néanmoins à complémenter les rations des </br>animaux et donc voilà il reste </br>à peu près ça les 85 % de la surface </br>verte c'est de la protéine végétale qui </br>est transformée en protéines comesti par </br>les humains avec un ratio de formation </br>des protéines d'à peu près 10% sur le </br>Bova donc ça veut dire que c'est 85 % et </br>compte que comme vous et demi pour cent </br>de surface si je produisais des végétaux </br>concernant par les humains </br>et donc globalement j'estime que il y a </br>à peu près 20% de la surface qui est </br>productive et 80% de la surface qui sert </br>à maintenir l'écosystème de production </br>et sera cela il est pas si mauvais que </br>ça historiquement </br>historiquement qu'est-ce qu'on avait on </br>avait les achats forestière il nous </br>bloque c'était plutôt </br>1/40 on revenait tous les 20 à 40 ans </br>sur la surface on tapait tous les </br>appartements c'est comme ça encore dans </br>certains pays africains moi j'ai une </br>vécu </br> Sénégal il était comme ça et il y a eu </br>un morceau de forex </br>ils ont envoyé d'autres villages on est </br>tous par terre on récupère le reste brut </br>sur place et puis on cultiverait et puis </br>peut-être au futur 2 ans quand on change </br>quoi donc ce système là </br>est-elle très extensive c'est c'est pas </br>20% de la surface mais c'est </br>productif ça tourne dans une forêt ça </br>c'était le système à l'origine puis une </br>intensification qui est par exemple le </br>compostage de gens pas je vous ai parlé </br>alors là c'est la raison d'ailleurs pour </br>laquelle le système de composants c'est </br>pas développé </br>une raison très simple c'est que ça </br>demande quand même beaucoup de choses si </br>on regarde la surface équivalent il faut </br>10 peut-être même 12 fois la surface en </br>production biomasse pour cultiver une </br>seule moins de 10% moins bon que le bio </br>c'est que ça se sépare développé </br>ça c'est pas développé parce que très </br>vite quand vous êtes en vie je vais </br>prendre même des droits des broussailles </br>je vais le faire pousser je vais broyer </br>je lui ai composé c'est beaucoup de </br>travail et après je vais utiliser une </br>grosse touche de 10 cm donc la première </br>année après ils vont entretenir la </br>première année de 60 fois la surface que </br>je veux cultiver </br>cette couche là je vais cultivé </br>là-dedans en fait vous vous manquez de </br>ressources n'est pas accès à la matière </br>dans votre terroir </br>assez pour développer ça sur des </br>milliers d'hectares et donc cet agritude </br>là </br>par manque d'efficacité sur la surface </br>réellement </br>utile à la production dans </br>l'alimentation humaine </br>si je calcule c'est à peu près de </br>à inter de la surface qui serait </br>productif </br>donc plus ou moins </br>de deux fois la surface multiver en </br>fonction de c'est beaucoup mieux puis </br>encore mieux parce que là on a une </br>synergie tout plan sur la partie </br>et là on a très peu de raisonnement pour </br>produire sur la parcelle et qu'est-ce </br>qui se passe vous avez des armes qui </br>vont être naturellement leurs feuilles </br>et leurs racines injectées de carbone </br>par-dessous donc dans la parcelle sans </br>oublier quelque chose à faire donc c'est </br>pas beaucoup moins de manutention vous </br>compreniez de rester là c'est très </br>intéressant et donc là avec 20% de la </br>surface on arrive à maintenir </br>quand on voit les ce qui se passe chez </br>gelée qui a un précurseur il a donc les </br>5% en matériaux des sols </br>en maturité de César </br>est intéressant de voir la quantité de </br>carbone qui était injecté sur 40 ans </br>donc vraiment c'est quelque chose de </br>très important mais évidemment la grosse </br>pastorique ça prend du temps et donc là </br>ça ressemble à un arbre après 15 ans </br>donc je vous amène à cette magnifique </br>toutes les petites </br>donc on a ce raisonnement là qui est le </br>fondement de </br>réflexion basée sur le carbone c'est </br>qu'à un moment on se dit au fond si on </br>veut inventer nos agriculture il faut </br>penser à augmenter la vie du sol et ça </br>va nous amener à utiliser une partie de </br>la surface pour des services </br>écosystémiques qui sont aussi produire </br>pour notre famille tout seul et si on </br>utilise trop de cette surface on en a </br>une agriculture qui sera pas assez </br>performante comme par exemple compost </br>pour s'imposer et donc ça va perdre </br>on va pas on va pas arriver à développer </br>jusqu'à l'agriculture là et donc il faut </br>avoir un raisonnement où on se dit voilà </br>on va essayer de faire des systèmes qui </br>sont </br>les plus ayant </br>et qui ne rend atteint les objectifs à </br>la fois de production et écosystémie de </br>nourrir notamment la Lune du sol </br>donc finalement le BF permet de </br>concrétiser cette vieille allégorie du </br>bio ou on a manières métaphorique </br>l'arbre qui représente dans l'imaginaire </br>de l'agriculture bio comme la sécurité </br>de symbole du cycle parfait des éléments </br>donc le système qui </br>est une sorte de référence qui est la </br>forêt parce qu'on voit bien que la forêt </br>est auto </br>fertile qui est les stars etc et les </br>diversifiée on dit voilà je crois que </br>l'agriculture ressemble à ça mais ça ne </br>va pas jusqu'à mettre là en tout cas </br>jusqu'à très récemment ça n'allait pas </br>jusqu'à mettre l'arbre dans les systèmes </br>de production </br>et donc le BRF a permis de très </br>concrètement transformer cette allégorie </br>un petit morceau et on va le mélanger à </br>la tête </br>donc c'est plus dans l'idée c'est plus </br>dans les cas c'est dans la ferme </br>concrètement tu as des zones tu as des </br>haies tu les vois etc </br>comme ça ou </br>l'écosystème extrêmement pauvre le </br>climat est extrêmement grave il y a peu </br>de sol froid un peu pas assez etc et </br>c'est une ferme d'élevage et dans cette </br>ferme d'élevage il y a des il y a </br>beaucoup de haies on passe le le broyat </br>à l'étape donc il sert de litière il est </br>vendu sur les terres et j'arrive là pour </br>faire une visite et je calcule </br>ce que le gain est en train de faire </br>la multiplié par 4 le potentiel de te </br>faciliter de ton écosystème de </br>production </br>en recyclant cette matière là tu </br>multiplies je calcule le truc il </br>multiplie par 4 sa capacité de </br>production il est en bio </br>sur base de son écosystème et donc ça ça </br>c'est véritablement de la bombe quoi </br>l'arrivée à valoriser l'arbre </br>et donc effectivement maintenant on </br>comprend comment ça fonctionne alors bon </br>ça c'est le schéma global de comment ça </br>fonctionne vous avez mettez des petits </br>morceaux de bois dans le sol </br>leur cessuren </br>n'est pas adapté au bactéries et ne peut </br>pas être valoriser directement par les </br>bactéries et donc utiliser par les </br>plantes donc on dit ouh là là ça pose </br>problème en fait pas du tout parce que </br>il y a un organisme qui est majoritaire </br>dans le sol et qui est adapté à cesser </br>sur N1 quel champignon qui est tout à </br>fait adapté à des séries de 150 200 pas </br>de problème voire plus donc il a des </br>stratégies le champignon par exemple de </br>recyclage de son ancien mycélium qui lui </br>permet pas de recycler son azote </br>lui-même pendant un art trop besoin et </br>donc de pouvoir s'adapter à manger il </br>est capable de produire des enzymes très </br>puissantes qui sont capables aussi de </br>détricoter les molécules du bois de </br>parce que lui ce qu'il veut </br>c'est la cellulose </br>il veut manger ça et il y a de la lune </br>qui est là pour l'empêcher d'atteindre </br>ces molécules là et il sécrètent des </br>enzymes très puissants dans le sol qui </br>permettent d'aller </br>couper la limite en petits morceaux et </br>de la rendre accessible aux bactéries et </br>donc lui il ouvre la porte </br>le champignon lui-même </br>ses naissances donc les vieux </br>champignons sont très riches en éléments </br>trop à la fin et cela sont très </br>appétents et très appétant un groupe et </br>par les organismes de la pédophile qui </br>sont les colombols et les acariens qui </br>sont tous les routeurs ici les brouteurs </br>mangent pas d'herbe mais ils mangent du </br>champignon donc ils viennent monter le </br>champignon </br>ils sont eux-mêmes contrôlés par des </br>acariens prédateurs </br>qui viennent </br>contrôler ces populations là et donc ça </br>tourne en cycle avec des prédateurs et </br>des brokers </br>et les déjections de ces organismes </br>premier choix pour les champignons </br>[Applaudissements] </br>vont être les premiers acteurs de la </br>porosité des sols </br>et puis on a les interactions </br>isosphériques des plantes qui vont </br>qui vont commander quelque part dans </br>cette vie du seul à manger quand elles </br>ont besoin donc au lieu d'avoir des </br>plantes qui sont de sous perfusion quand </br>agriculteurs a imaginé que ce soit un </br>grand jeu ces plantes qui vont commander </br>à manger de recevoir à manger du sol au </br>moment important donc on va avoir des </br>phénomènes qui vont permettre aussi de </br>bloquer l'azote pas qu'il se perte parce </br>que là les autres c'est précieux pour </br>des écosystèmes et donc il faut le </br>protéger donc de mettre en vente et puis </br>de se mobiliser quand à la demande </br>quand la plante a besoin donc ça c'est </br>ce qu'on appelle mouvement les </br>interactions risosphériques de la plante </br>elle utilise une part non négligeable de </br>son énergie pour la console à produire </br>des sucres pour nourrir la vie du sol et </br>si ça lui servait à rien elle fait pas </br>ça c'est une dépense énergétique </br>considérable donc la produire des sucres </br>alors ça c'est ceux qui vont stimuler la </br>population bactérienne qui va aller </br>manger la matière organique des sols et </br>c'est pas aussi stimuler les champignons </br>à produire des enzymes </br>c'est pour ça que ce qui nous paraît </br>être des problèmes ou des maladies etc </br>sont souvent aussi des méthodes de </br>régulation de guérison du sol </br>donc le seuil il voit qu'il y a une </br>plante qui est pas adaptée plante qui </br>est pas adaptée c'est une plante qui par </br>exemple qui pompe pas d'azote elle boit </br>elle mange pas adapté elle va pas être </br>productive pour le sol alors le seul </br>envoie une maladie pour des cimer la </br>plante pour la remplacer par une autre </br>on appelle ça une mauvaise herte qui est </br>la plus adaptée et en fait la plante </br>elle était pas malade c'est juste que on </br>avait mis de l'azote </br>et donc le zoo il a cru que la plante ne </br>pompe pas d'azote mon ami trop et donc </br>parfois on interagit avec le solde de </br>manière un peu maladroite mais lui il </br>essaie de s'auto réguler il veut </br>qu'est-ce qu'il veut une forêt il veut </br>il veut se couvrir il veut des plans de </br>productifs </br>ce qu'il veut il veut des la mater </br>organique en abondance pour le seul la </br>plante elle sert à produire de la </br>biomasse quoi </br>parce que il y a peu de photosynthèse </br>tout le vivant il vient de l'énergie </br>solaire et le soleil il peinait pas bien </br>dans le sol </br>tout ce qui vit dans le sol il vit grâce </br>aux plantes qui grâce à l'énergie </br>solaire fixe le CO2 ça devient des </br>matières carbonées qui retournent au sol </br>qui vont nourrir des organismes jusqu'au </br>fond </br>c'est la seule source alimentaire et </br>donc pour le sol c'est important d'avoir </br>des plantes qui sont productives en </br>termes de biomasse et qui pompe de </br>l'azote </br>et pour le seul aussi toute cette </br>communauté à un moment c'est important </br>que la zone ne se perd pas donc une </br>série de mécanismes de verrouillage de </br>l'azote </br>et donc en fait de l'azote libre </br>en général c'est plus par le sol comme </br>un système Anglet de santé il faut faire </br>quelque chose pour remédier </br>globalement on sait une logique </br>ment </br>alors </br>bon je vais revenir à nos fondamentaux </br>pour vous présenter ce qui </br>ce qui découle quelque part du BRF donc </br>on est on vient encore une fois du </br>compostage et puis ce qu'on va composter </br>est-ce qu'on va pas composer </br>un composteur </br>on peut </br>in c'est tout venant n'importe quoi </br>ensemble </br>en gros on peut on peut à peu près tout </br>prendre </br>un terreau fertile auquel vous voulez </br>pas vous poser trop de questions ça a </br>marché avec le reste vous en mettez un </br>peu c'est bien plus c'est bien </br>pas compliqué à gérer </br>et puis c'est un des principales </br>intérêts ça fait plus d'évoluer et </br>d'ailleurs même par exemple au niveau du </br>compostage je fumier quand vous regardez </br>les arguments on a des gens qui promeut </br>le compostage de fumer en ferme c'est de </br>dire voilà vous allez réduire la </br>quantité à transporter </br>donc vous allez faire des économies de </br>carburant tracteur de temps tracteur etc </br>temps machines parce que vous avez </br>réduire la quantité nous réduire le </br>volume c'est aussi un objectif </br>alors il y a quand même des </br>inconvénients ça coûte cher donc en tout </br>cas chez nous j'estime ça à 40 euros </br>tonnes maintenant ça sonne un peu monté </br>puisque toi a augmenté mais c'est pas </br>mal 40 euros tonnes dont </br>le broyage représente 20 euros donc </br>c'est aussi ça qu'il faut voir via une </br>collectivité qui gère les déchets verts </br>c'est que si vous c'est de la matière </br>fraîche juste broyée il gagne 20 euros </br>tonnes </br>donc eux ils se font payer par les </br>producteurs de décharge en général et </br>puis après si on peut l'utiliser direct </br>au lieu de mettre ça sur des dalles en </br>plus ils ont des problèmes de voisinage </br>parfois il y a des questions </br>d'environnement </br>il y a un voisin qui se plaint des </br>odeurs alors il faut mettre des espèces </br>de trucs high-tech pour limiter les </br>odeurs donc s'ils peuvent broyer </br>réexpédier chez agriculteurs tout de </br>suite peut-être ça peut les arranger </br>quand même </br>alors </br>le gros problème c'est deux tiers du CO2 </br>est mis dans l'atmosphère perdu et c'est </br>un phénomène hors sol donc il faut </br>réfléchir à ça aussi dans l'imaginaire </br>de nouveau le combat je parlais de la </br>vache qui est censé produire du carbone </br>ben non elle en Manche et le compost </br>l'idée du compostage ces années du </br>carbone au sol </br>alors pourquoi le sol on va travailler </br>dans le sol vivant pourquoi est-ce qu'on </br>voudrait travailler hors-sol </br>du carbone en CO2 </br>donc le tas chauffe </br>la vie </br>on dit qu'il est pas mûr il faut pas le </br>mettre dans le sol puis quand il quand </br>il n'intéresse plus la vie alors là </br>c'est bon on peut le mettre dans le sol </br>c'est quoi ce raisonnement là </br>c'est un raisonnement basé sur la zone </br>parce que l'idée du compostage c'était </br>par perte de carbone ou jette </br>concentré amateurs jusque à un ratio qui </br>intéressent directement la mixeur et où </br>les maternités vont pouvoir directement </br>être injecter dans la production </br>végétale et c'est quoi ce sera cela </br>des bactéries </br>et donc quand le DA par perte de carbone </br>à concentrer suffisamment son azote </br>quelque part et ces éléments nutritifs </br>pour être accessible directement aux </br>bactéries alors là on a notre ce qui </br>nous intéresse faire pousser les plantes </br>et donc c'est l'azote </br>et donc c'est ça le raisonnement de </br>compostage </br>le compost on va l'utiliser pour </br>nourrir la vie du sol c'est en partie </br>vrai parce que en fait on n'a pas réussi </br>à cramer tout le carbone etc mais ce </br>qu'on voit dans la pratique et ça c'est </br>du qualitatif c'est que les systèmes qui </br>sont dopés au compost et encore une fois </br>si vous avez accès à la compote </br>prenez-le et mettez-le ici il faut </br>toujours faire un petit peu de compost </br>ça sert à quelque chose etc </br>mais si vous avez du compost </br>à disposition utiliser le mais néanmoins </br>on voit que les systèmes qui sont </br>construits sur base du compost le seul </br>servir beaucoup moins vite que ceux qui </br>sont construits sont bases de matière </br>fraîches interfraiche c'est les gouver </br>fraîche d'offre beaucoup plus la vie du </br>soleil c'est logique </br>donc le compositage </br>et on peut c'est l'oeuvre de la chimiste </br>l'œuvre de la chimiste on essaie de </br>trouver aussi quelque part une utilité </br>on dit qu'on va raffiner l'huile qui est </br>raffine de l'humus qui produit une sorte </br>d'oeuvre etc extraordinaire son sol pour </br>donner à manger à son seul il sera une </br>flamme on était pas si un petit peu ça </br>quoi et donc </br>si vous voulez miser la votre système </br>sur le compost ça va être difficile mais </br>par contre faire un peu de compost c'est </br>toujours bon si vous avez des trucs ou </br>vous craignez des problèmes </br>phytosanitaires sur de certaines </br>matières les composés évidemment si j'ai </br>des cultures il y a du mildiou etc </br>je les composter quoi </br>parce que ça va gérer mon problème le </br>compostage d'un système aussi de </br>d'uniformisation de de stabilisation de </br>stérilisation dans une certaine manière </br>en tout cas ça permet quand vous avez un </br>TAC qui monte à 70 degrés pendant trois </br>quatre mois </br>il y a pas grand chose de pathogènes qui </br>survivent quoi là-dedans donc c'est une </br>manière de gérer les déchets </br>sur place il faudrait presque les </br>extraire pas forcément pas forcément je </br>veux dire si tu as une crainte </br>raisonnable si tu dis plutôt que de les </br>brûler Compostelle mais si tu si tu as </br>assez confiant pour les broyer sur place </br>pour aller sur place </br>et de les remettre ben non je dirais que </br>c'est une question de à quel point tu as </br>peur </br>moi ce que je crois c'est que le seul </br>moi je crois que le sol il règle la </br>plupart des problèmes le seul vivant il </br>règle la plupart des problèmes et que </br>les maladies c'est pas vraiment un </br>problème c'est la plante qui est en </br>mauvaise santé et que peut-être il y a </br>aussi des formes de marché </br>s </br>oui seul vivant on va gérer beaucoup de </br>problèmes et je crois qu'on peut aussi </br>activer des résistances systémiques chez </br>les plantes en maintenant c'est une </br>forme de vaccination </br>le pathogène à proximité mais il est </br>contrôlé quoi et donc moi ça c'est ma </br>croyance ça c'est ma croyance maintenant </br>je parle juste à ton niveau de confiance </br>dans ton système si tu peux te dire je </br>bois ça et je laisse ça dans le sol ben </br>fais-le si ça chipote et que tu penses à </br>le brûler peut-être plutôt le composter </br>mais </br>compostait c'est un système de gestion </br>de déchets intéressants c'est pas un </br>système sur lequel on peut construire la </br>fertilisation à grande échelle </br>c'est ça </br>et je voudrais donc effectivement </br>reprendre ça cette idée qui est une idée </br>quelque part un peu de l'ego de dire </br>voilà je vais produire raffiné de </br>l'humus etc </br>que je vais donner au sol c'est une idée </br>un peu bizarre puisque je le fais par </br>perdre de carbone et hors sol si j'aime </br>le sol pourquoi je lui donnerai pas à </br>manger directement pourquoi est-ce que </br>je devrais travailler au sol puis </br>pourquoi est-ce que j'essaie de me </br>rendre utile et là je vous dis comment </br>est-ce que le champignon il vous voit le </br>champignon qui est quand même </br>l'organisme majoritaire de nos systèmes </br>je vous rappelle que par hectare j'ai </br>pas combien vous avez tonnes </br>d'agriculteurs mais vous avez six tonnes </br>de champignons un seul vivant donc </br>c'est l'organisme majoritaire du point </br>de vue du champignon vous </br>vous êtes un organisme symbiotique de </br>son système digestif </br>et vous servez à fragmenter la matière </br>organique pour lui la rendre accessible </br>éventuellement un peu la touiller dans </br>le sol </br>c'est à ça que vous servez de un </br>organisme symbiotique de son système </br>digestif qui est à l'extérieur de son </br>corps le champignon </br>donc du point de vue du champignon on </br>n'a pas à composter hors sol et si le </br>champignon il voyait arrêtez vous êtes </br>fous donnez moi ça ferait s'il vous </br>plaît </br>pas besoin que vous le fassiez pourrir </br>seul non donnez le mot le frais voilà ce </br>qui dirait le champignon </br>et donc </br>on a le développement du BRF et on </br>observe des résultats qui sont </br>effectivement </br>très intéressants donc nous ici on a bon </br>j'ai fait des essais sur parcelles </br>de relativement grande échelle qui ont </br>été suivies pendant relativement </br>longtemps et j'ai une conclusion qui est </br>j'ai un coefficient isohimie car de 50% </br>. et puis hors triturant tous ces </br>chiffres qu'est-ce qu'on voit on voit </br>que si vous avez des branches d'arbres </br>et que vous avez quatre atomes de </br>carbone dans ces branches là vous les </br>mettez sur une plateforme de compostage </br>puis vous prenez le compost qui est </br>produit vous avez un tiers et puis vous </br>mettez ça dans le sol vous avez 70% 70% </br>de de ce carbone qui va </br>subsister en termes de matière organique </br>des sols vous avez un coefficient </br>isoléique K1 du compost de de de déchets </br>verts qui est de 70% et un coefficient </br>de base entre la branche et le compost </br>ce qui est de 33%. donc si vous mettez </br>les deux ensemble il vous reste un atome </br>sur 4 ok il vous reste un atome sur 4 </br>dans le sol sous forme de matière </br>organique un atome de carbone </br>si vous prenez cette même branche que </br>vous la compostez pas et que vous la </br>mélanger au sol directement coefficient </br>isomique a vous avez un atome sur deux </br>donc vous aviez quatre atomes de carbone </br>dans la branche dans la matériau </br>organique des sols si vous passez par la </br>dalle de compostage il n'en reste plus </br>qu'un si vous le mettez directement le </br>BRF dans le sol il vous en reste deux </br>donc ces deux fois plus efficace en </br>termes de reconstruction de la matière </br>organique des sols d'utiliser les </br>matières fraîche plutôt que de les </br>composter </br>ça c'est la première constatation </br>et donc c'est déjà une explication de </br>pourquoi est-ce qu'on constate </br>empiriquement que ça marche beaucoup </br>mieux de mettre des matières fraîches du </br>béret frais que du compost pour </br>reconstruire les sols </br>deuxième élément </br>les 40 mégawattheure par hectare mais </br>alors notre ami jean-pain qui était un </br>bon scientifique il a chauffé comme tu </br>l'as dit sa sœur et sa maison avec un </br>tas de 100 mètres cubes sans mètre cube </br>c'est le 20 30 tonnes par hectare de </br>parler </br>comme rate et son mètre cube c'est la </br>taille du tas de gens peint c'est assez </br>amusant et donc c'est ce que je </br>recommanderais moi-même aussi comme dose </br>de base pour entretenir la fertilité du </br>sol donc qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'on </br>aurait comme énergie là dedans perdue </br>dans le compostage c'est l'énergie qui a </br>permis de chauffer la maison de Jean pas </br>ok et bien il a mesuré tout ça on voit </br>que c'est une puissance à peu près je </br>pense 10 km pendant à peu près 6 mois et </br>donc </br>quand on calcule ça on trouve 40 </br>mégawattheure </br>par hectare </br>d'énergie qui dans le cas de gens peint </br>en servi à chauffer une serre une maison </br>mais dans le cas de la dalle de </br>compostage on servait à chauffer </br>l'atmosphère parce qu'on n'a pas </br>récupéré cette énergie là et donc c'est </br>cette énergie là qu'on n'a pas donné au </br>sol parce qu'on a composté et qu'on n'a </br>pas utilisé la matière fraîche en BRF </br>dans le sol ben 40 mégawh ça fait 4000 </br>litres de pétrole à ver de terre </br>par hectare et par an </br>et donc si vous compostez les branches </br>au lieu de les mettre directement dans </br>le sol vous ne donnez pas 4000 litres de </br>pétrole à ver de terre l'équivalent </br>énergétique du diesel à votre système </br>sol </br>alors vous imaginez ce qui pourrait </br>faire avec 4000 litres de pétrole quoi </br>donc ça creuse ça me dit mais comment ça </br>se fait que cette vie du seul elle est </br>vraiment active quand vous avez une vie </br>du sol actif ça creuse ça fait des </br>parodies ça transforme votre sol bah oui </br>il a 4000 litres de pétrole par hectare </br>quoi </br>et 4000 litres de pétrole par hectare </br>c'est aussi en fait le produit de la </br>photosynthèse </br>ce qui est assez amusant et donc produit </br>de la photosynthèse si cette parcelle </br>vous vous c’était boisé par exemple </br>c'était une forêt ou c'était une prairie </br>etc ben </br>avec les ratios de transformation de </br>l'énergie solaire par les plantes vous </br>auriez capté cet équivalent énergétique </br>là quoi à peu près et donc finalement ça </br>veut dire que si je mets cette dose de </br>Brest sur un seul pour le sol c'est </br>comme si c'était ce que lui apportait </br>une forêt </br>c'est comme si on avait une forêt à </br>maturité sur ce sol </br>quel alimentait accès radissait avec ses </br>feuilles etc donc toutes ces chiffres </br>sont cohérents </br>tous ces chiffres tournent en nous ce </br>que dit que moi je raconte etc c'est </br>cohérent avec son observe dans la nature </br>pourquoi est-ce que c'est comme ça parce </br>qu'une prairie ou une forêt les deux </br>écosystèmes qu'on connaît stable chez </br>nous </br>c'est ça qu'ils amène en énergie solaire </br>transformer en matière organique pour </br>nourrir la vie du sol </br>tout ça est cohérent </br>et donc </br>tous ces merveilleux vous les deux fois </br>plus de matière organique des seuls et </br>4000 litres de pétrole avec un ver de </br>terre par hectare et par an </br>ben voilà la réponse est sans doute oui </br>et le problème c'est la falaise </br>et donc si on veut faire ça on risque </br>d'avoir une concurrence entre les </br>plantes et la vie du sol et cette fin </br>d'azote ben moi je vais mesurer donc ça </br>c'est un bloc où c'est assez marqué donc </br>on voit c'est c'est des micros blocs et </br>alors là </br>il y a juste une très très grosse dose </br>de béretf et </br>ouais ça j'ai mis une céréale pour on a </br>tout analysé et alors à côté le c'est </br>que c'est compensé quoi par différentes </br>doses les autres bon a l'air uniforme </br>elles ne le sont pas réellement on a </br>mesuré des écarts assez importants en </br>termes de productivité mais </br>les autres ça pousse parce qu'il y a de </br>l'azote et ici il y a pas d'azote il y a </br>que une très grosse dose de BRF mélangez </br>au sol </br>vous avez trois quatre plantes malins </br>gré jaune donc la fade azote moi je l'ai </br>observé </br>et </br>donc il y a ce problème là qui fait que </br>jusqu'à présent on n'a pas osé on n'a </br>pas su comment utiliser ces matières là </br>et vous pouvez pas sauf si vous faites </br>du jardinage amateur vous pouvez pas </br>faire un coup de poker sur toute votre </br>exploitation en disant mais voir si ça </br>pousse si ça pousse pas </br>on me dit que la fin d'azote c'est une </br>légende que ça ne dure pas etc </br>quand vous avez ça à la place de votre </br>chambre ouvert ça va pas bien et puis </br>alors après bon il faut voir les choses </br>de l'autre côté la fin d'azote </br>mais pourquoi est-ce qu'il faudrait en </br>avoir peur donc si jamais vous avez un </br>outil qui vous permet de quantifier ça </br>ça devient </br>utile pour l'agriculture on dit bah </br>attends il y a des endroits on a envie </br>de de pomper de l'azote de stocker de </br>l'azote </br>ça peut être utile il y a plein de </br>circonstances on a envie </br>par exemple vous voulez associer une </br>légumineuse vous voulez la légumineuse </br>faudrait bien qu'elle fixe dans le sol </br>mais les fainéante la légumineuse donc </br>elle va le faire comme ça donc si vous </br>la combiner avec du BRF ça va l'obliger </br>à fixer plus </br>ou alors vous voulez épande et </br>fertilisants </br>organiques qui est un moment qui vous </br>arrange bien pour une série de raisons </br>par exemple l'importance du sol le </br>calendrier culturel etc mais à ce moment </br>là il est azote pourrait se perdre on </br>est loin de la de la période de </br>prélèvement de la culture suivante alors </br>il faudrait trouver un moyen pour le </br>stocker bon on a découvert végétaux mais </br>on pourrait mettre un outil en plus </br>complémentaire etc il y a des tas de </br>situations en fait c'est intéressant de </br>capable de stocker de l'azote à partir </br>du moment où on sait exactement combien </br>donc ce qui a permis effectivement de </br>développer </br>l'approche BRF c'est des études qui </br>permettent de savoir exactement combien </br>et quand on va fixer de l'azote </br>alors je vais revenir sur la raison pour </br>laquelle ça pompe de l'azote </br>ça pompe de la zone </br>à deux niveaux je vais vous l'expliquais </br>après mais globalement ce qui se passe </br>c'est que comme on va stimuler la vie du </br>sol </br>l'azote c'est les protéines les briques </br>du vivant donc vous avez deux types </br>d'organismes vivants sur le même milieu </br>seul vous avez votre plante et vous avez </br>la vie du sol et donc la vie du sol elle </br>va rentrer potentiellement en </br>concurrence pour un élément rare qui est </br>l'azote avec les plantes </br>et donc la solution c'est de faire en </br>sorte qui est assez d'azote pour tout le </br>monde pour la plante et pour la vie du </br>sol et la vie du seul elle va pas perdre </br>l'azote donc l'azote il sera toujours là </br>après après il fera remobiliserables </br>mais un instant donné on peut avoir et </br>c'est ça la fin d'azote si vous stimulez </br>la vie du sol </br>ben vous stockez de l'azote et donc tous </br>ceux qui </br>travaillent sur le carbone qui augmente </br>le carbone des sols même s'ils n'utilise </br>pas du BRF même avec des couverts même </br>en réduisant le travail du sol même on </br>change rien mais on réduit le travail du </br>sol donc on augmente le taux du Muse </br>baron séquestre de l'azote et donc c'est </br>assez amusant de voir que tous ceux qui </br>parlent d'augmenter le carbone des sols </br>ils sont tout le temps en train de </br>parler d'azote parce que c'est l'azote </br>qui est leur facteur limitant parce que </br>quand vous augmentez le taux de matière </br>organique des sols vous séquestrez et on </br>va le voir de la zone </br>et donc il faut sucrer à la zone d'une </br>manière ou d'une autre si on veut </br>augmenter les taux de matière organique </br>des sols </br>alors donc qu'est-ce qu'on a observé </br>dans nos analyses on a observé déjà </br>qu'il y avait une forte stimulation de </br>la vie du sol effectivement donc ici on </br>a un graphique qui le montre on a une </br>stimulation de on a mesuré </br>trois catégories de population </br>les champignons les actinomicèdes et les </br>bactéries alors on voit que dans les six </br>premiers mois tout le monde est stimulé </br>de manière assez marquée et puis ensuite </br>ça se calme sur les actinomyces et les </br>bactéries mais par contre les </br>champignons ils restent stimulés </br>pendant une période assez longue pendant </br>en fait probablement même plus tard que </br>la fin de la décomposition du BRF donc </br>ils sont stimulés de manière majoritaire </br>donc ça stimule très très fort les </br>champignons on a fait aussi des analyses </br>sur la sur les micros arthropodes </br>qui ont montré des résultats un peu </br>surprenants parce que on n'a pas vu des </br>augmentations quantitatives très </br>importantes mais par contre on a vu des </br>changements majeurs de la proportion des </br>des </br>proies et des prédateurs </br>qui signifie que on va avoir une </br>des populations qui vont tourner </br>beaucoup plus vite en fait quand vous </br>avez vous avez pas de pic parce qu'en </br>fait le pic d'explosion des proies est </br>régulée par un pic de prédateur et donc </br>en terme de nombre d'organismes vous </br>avez quelque chose qui va indiquer un </br>écosystème stable et on va pas </br>s'attendre simplement trouver tout d'un </br>coup énormément de bestiole non mais par </br>contre ça tourne beaucoup plus vite ça </br>on a observé aussi </br>donc au niveau de la vie des sols ça il </br>y a pas photo et même je trouve que </br>c'est assez intéressant même de voir </br>visuellement on va très très rapidement </br>observer des changements visuels dans </br>les parcelles de mon projet actuel </br>j'ai pendu la première année dès que j'y </br>suis arrivé </br>6 cm de BRF </br>incorporé et </br>donc j'ai une partie j'ai la moitié de </br>mes parcelles qui ont suivi ce protocole </br>là et puis bon après ben on a mis en </br>petit à petit les autres parcelles avec </br>le protocole et je vois vraiment la </br>différence donc on a chez nous des </br>terres qui sont plutôt Limonest voir un </br>peu argileux Limonest et on a </br>en première année les mottes c'est ce </br>qu'a découpé l'outil donc vraiment je </br>vois nous montrer avec une fraise </br>notamment et on voit vraiment la marque </br>de l'outil la marque du métal qui qui </br>dessine dans la glaise une sorte de </br>motte et puis </br>des gens en année de voir en année 3 </br>le seul c'est devenu du couscous donc ça </br>va extrêmement vite bon je pars d'un </br>seul qui au départ à une bonne base des </br>taux de matière organique élevés qui </br>sont des bonnes allusions etc mais qui a </br>été </br>maltraité par le précédent exploitant et </br>en faisant maïs sur maïs très peu de </br>matière organique maïs exportation </br>complète des plantes </br>et puis aussi peu de travail du sol à </br>mon avis il était plutôt dans dans des </br>déchaumages et puis recevait etc et donc </br>ça a quand même pas mal abîmé le sol et </br>puiser et je retrouve un seul qui a </br>repris en masse quoi </br>c'est vraiment une sorte de béton de </br>course et bien </br>on incorporant la matière organique du </br>BRF là dedans en deux ans c'est </br>complètement différent c'est des terres </br>où j'ai vraiment envie de mettre une </br>graine parce que c'est c'est </br>visuellement on le voit très très bien </br>prenez des notes vous voyez c'est plein </br>de champignons plein de trous de vers de </br>terre etc c'est la métamorphose est très </br>très très rapide grâce aux 4000 litres </br>de pétrole à ver de terre </br>sauf que là j'ai peut-être même mis </br>8000 litres la ver de terre donc en </br>fonction de la dose ça va jouer très </br>rapidement sur la vie du sol alors le pH </br>le pH qui est un facteur qui était </br>historiquement un facteur d'inquiétude </br>attention tu vas acidifier le sol avec </br>tes branches d'arbres et les résineux </br>etc ce que je vois c'est qu'il y a </br>vraiment une stabilisation du pH du pH </br>en culture en compte culture a tendance </br>à a chuter </br>donc faut compenser et ici avec le blog </br>j'ai plutôt stabilisé j'étais en poney </br>alors il y a des résultats très </br>intéressants sur le CA et le MG qui sont </br>impliqués dans les liens argilohimiques </br>donc le CA et le MG il y a des </br>augmentations assez majeures donc le BRF </br>amène une stimulation de la vie du sol </br>pas mal de CA et de MG </br>qui sont impliqués dans les liens argilo </br>et mix et évidemment pas mal de carbone </br>et donc tout ça nous amène à la </br>conclusion que le BRF c'est très très </br>complet en terme d'amendement </br>c'est-à-dire d'améliorant de la </br>structure du sol on touche sur CA AMG la </br>vie le carbone stable donc on touche </br>tout le domaine </br>alors on voit des augmentations qui sont </br>peuvent être assez spectaculaires </br>effectivement des taux de carbone dans </br>les sols </br>quand j'ai montré ces résultats </br>il y avait un type dans mon comité de </br>suivi qui qui faisait de l'agriculture </br>sans labour plus ou moins c'est plutôt </br>des TCS et il suivait ça depuis </br>longtemps et puis il m'a dit tu mens </br>c'est pas possible on l'observe le taux </br>d'humus ça n'augmente pas </br>il me l'a dit dans un comité de suivi il </br>m'a dit non tes résultats c'est pas </br>possible tu mens et tout du mieux ça </br>n'augmente pas bon depuis je pense que </br>nous sommes nombreux à avoir fait </br>l'expérience avec le BRF on peut de </br>manière très rapide augmenter on en </br>parlait encore hier les taux du muscle </br>sur les parcelles </br>c'est donc la vitesse maximum ça va être </br>si vous mettez des doses importantes </br>pour moi une dose la dose importante </br>c'est 500 mètres cubectares 5 cm de BRF </br>il y en a qui mettent plus mais ça une </br>dose comme ça c'est </br>déjà limite pour l'incorporer quoi donc </br>pour arriver à mélanger ça au sol c'est </br>déjà pas très trop évident avec ça </br>vous allez faire plus 1% de matière </br>organisé seul en un coup quoi et donc </br>lui pour lui il fallait 20 ans pour </br>arriver à ce résultat là parce que ce </br>qui est possible dans ces systèmes dans </br>le système traditionnel c'est </br>effectivement vrai que on n'augmente pas </br>les taux d'humus </br>et donc vous avez des générations et des </br>générations d'agronome qui </br>professe aux agriculteurs </br>dans des systèmes à muss des croissants </br>donc on est toujours dans des systèmes à </br>humus décroissant </br>ben oui et donc </br>ici on est dans un autre univers de </br>production on va être à une croissance </br>ça va amener des nouveaux problèmes dont </br>la question de la fin d'azote </br>comment vous incorporer alors les </br>techniques sont alors ce qui est on a </br>testé plusieurs trucs le plus efficace </br>c'est quand même la fraise mais qui tue </br>pas mal de vers de terre donc au début </br>quand on n'a pas trop on s'en fiche </br>après faut essayer de s'en passer </br>et puis sinon les outils à dents ça </br>marche mais un peu moins bien mais par </br>contre l'outil Adam est assez robuste </br>c'est-à-dire qu'il y a des gens qui ont </br>des idées folles de changer leur sol en </br>un coup et qui mettent la dose de 20 ans </br>en un coup et ça fait parfois 40 cm il y </br>en a mais avec des montagnes </br>avant de mettre la moindre </br>une nouvelle parcelle c'est plutôt ça </br>donc les nouvelles parcelle elle est </br>merdique </br>ils mettent 40 </br>cm de BRF il y en a qui ont fait ça et </br>mais alors il faut passer avec des </br>outils à dents des gros outils à dents </br>dans tous les sens </br>plusieurs fois et on y arrive plus ou </br>moins </br>en faisant des saignées </br>on peut rattraper </br>attends j'ai pas compris la question </br>je récupère des déchets de deux </br>personnes qui vont choisir </br>et puis en fait le temps va dépassé </br>et après je suis passé avec le broyeur </br>marteau de pierre pour essayer de </br>repiquer </br>j'ai tout laissé sur place et j'ose pas </br>dire </br>Amazon donc si je devais rattraper mon </br>erreur c'est soit mécanique j'enlève </br>tout ça et je les vends ailleurs soit je </br>en sous-solant ou en passant du </br>cultivateurs </br>le problème serait plutôt la </br>quantification qu'est-ce qui se passe </br>donc </br>la fin d'azote ça arrive quand ça arrive </br>quand tu mélanges les petits morceaux de </br>bois au sol tant que ça en surface en </br>tout il n'y a pas de phase </br>c'est parce que tu les mélanges que tout </br>d'un coup la vie se met dedans se </br>développe sinon bah ça sèche puis ce qui </br>peut se décomposer à l'interface seul </br>broyat se décompose et enrichit petit à </br>petit le seul pas trop de faim d'azote </br>comme ça par contre si tu le mélange à </br>ce moment là tu vas déclencher le une </br>croissance importante de la vie du sol </br>tu vas potentiellement mobiliser de </br>l'azote risque de faire azote </br>là pour arriver à savoir que faire il </br>faudrait savoir combien ton ami et donc </br>si tu sais à peu près estimer combien </br>ton ami en centimètres tu vas pouvoir </br>prévoir ce qu'il faudrait amener comme </br>apport d'azote complémentaire pour que </br>ça marche quand même </br>c'est ça donc c'est comme ça qu'on </br>pourrait y arriver alors ou alors tu </br>trouves un moyen de dire voilà je vais </br>par exemple </br>l'incorporer puis je cultivais des </br>légumineuses et puis </br>une fois que j'ai fini de cultiver des </br>légumineuses mais je vais passer à une </br>autre culture etc je fais un essai où je </br>j'apporte je pourrais aussi me dire </br>j'incorpore tout et puis </br>j'apporte une fertilisation localisée </br>sur la culture et je profite de la fin </br>d'azote qui aura à côté pour gêner les </br>adventices donc tu pourrais jouer de </br>différentes manières avec ça </br>mais </br>idéalement si on connaît les quantités </br>et le </br>timing incorporisation on peut prévoir </br>la fin d'azote et donc la compenser </br>ça c'est ce qu'on ferait a priori si on </br>ne connaît pas bien les volumes c'est un </br>peu plus au jugé </br>le BRF du coup </br>fort en tout cas au niveau de la Maëva </br>globalement </br>il y a pas de réponse simple à une </br>question comme ça donc le il va y avoir </br>quand même toujours donc le phénomène de </br>de stratification elle phénomène naturel </br>c'est comme ça que la forêt amène les </br>matières ça tombe au-dessus et puis </br>petit à petit ça se décompose et puis ça </br>enrichit le seul mais ce phénomène est </br>assez lent et donc première chose quand </br>on est face à un sol relativement mort </br>et qui a des problèmes </br>si on a détruit ce seul avec des </br>machines </br>pendant </br>aussi des engrais pendant 40 ans et que </br>tout d'un coup on dit maintenant le sol </br>tu vas te réparer tout seul ben ça va </br>prendre beaucoup plus de temps </br>alors si on peut utiliser les mêmes </br>machines et techniques pour régénérer le </br>sol ça va aller plus vite </br>concrètement si on incorpore </br>mécaniquement quand il y a pas encore de </br>ver de terre la matière organique on va </br>gagner énormément de temps sur la </br>restructuration du sol et sur la </br>réapparition sans doute aussi des vers </br>de terre etc et donc le fait de </br>l'incorporer mécaniquement </br>puisqu'on a plus trop de vie du sol pour </br>le faire ça va être très important en </br>début ce que j'observe par exemple c'est </br>que quand je mets dans mes sols quand </br>j'ai incorporé des sols </br>libéré dans les sols je fais des </br>analyses sur l'augmentation de carbone </br>sur la tranche </br>0,15 et puis 15 30 et en fait je sais </br>que mon outil il travaille plutôt 0,12 </br>pratiquement toute l'amélioration en </br>termes de carbone des sols et dans 0,15 </br>donc ça veut dire que ma vie du sol elle </br>a pas emmené ça dans le fond </br>rien fait pratiquement et donc ça </br>s'incorpore pas naturellement bon ça </br>c'est la première situation j'ai un seul </br>qui est plus ou moins mort si je veux </br>aller plus vite parce qu'on n'a pas 100 </br>ans </br>il faut utiliser des outils pour </br>incorporer mécaniquement et puis un </br>moment j'ai une vie qui est active et </br>qu'est-ce qu'on observe les matières </br>qu'on va amener en surface elles vont </br>être tout de suite disparaître </br>au début dans mon sol mort je mets une </br>matière en surface je reste la couche </br>reste longtemps puis après une fois que </br>le sol est de nouveau vivant je mets les </br>matières ça donc ça veut dire que la vie </br>est venue me chercher quoi et donc cette </br>vie devient très active les populations </br>deviennent très importante elles ont </br>besoin d'être nourries elles viennent </br>chercher la matière elle-même elle </br>vienne incorporer elle-même etc et donc </br>si je vais utiliser ces outils </br>mécaniques d'incorporation ce sont là je </br>vais tuer du ver de terre et donc là je </br>vais peut-être être contre-productif et </br>donc à terme en fait ça va commencer à </br>fonctionner console comme le système </br>forestier parce que ce sera remis mais </br>je trouve que c'est </br>en tout cas même c'est la pratique </br>dominante chez ceux qui se mettent à </br>l'agriculture du vivant c'est on a un </br>double discours on dit l'outil très le </br>seul c'est pas c'est pas bien néanmoins </br>au début quand on a une situation qui </br>est mauvaise de sol on le fait et donc </br>moi je suis plus pour une décroissance </br>de l'outil donc on a un début avec un </br>seul relativement mort je mets beaucoup </br>de de de de </br>bassage machine et d'outils et beaucoup </br>de matière organique puis après je vais </br>réduire le travail du sol jusqu'à </br>pouvoir à un moment m'en passer quoi </br>de taille </br>qu'on a envoyé rapidement </br>c'est ça donc tu as un continuum entre </br>la situation de sol totalement mort de </br>la situation super souvent moi j'ai un </br>agriculteur qui venait me dire que donc </br>moi j'utilise aussi du foin dans mon </br>système de fertilisation de mes cultures </br>et lui il fait ça aussi mais depuis </br>beaucoup plus d'années moi mon foin il </br>reste quand même là bon il se compose </br>mais enfin il tient la saison il dit </br>chez moi me dit-il je mets 20 cm de foin </br>dans mes serres deux fois par an et tout </br>disparaît tout de suite comme ça donc il </br>y a une évolution c'est comme quand on </br>parlait de le BRF pur qui n'a pas </br>chauffé et le compost entre les deux il </br>y a deux ans est-ce que tu es plus </br>proche du BRF ou du compost la même </br>manière ton sol il est pas tout à fait </br>mort mais où est-ce qu'il est entre le </br>sol totalement vivant elle saute </br>totalement mort il est quelque part au </br>mieux et donc le dosage de de machines </br>il est lié à ça aussi beaucoup beaucoup </br>de machines au début de moins en moins </br>de machines et puis il y a peut-être </br>plus de machines à la fin </br>et donc il faut on est plus dans binaire </br>On Off il faut voir les choses dans le </br>temps dans une progression régulière de </br>dire voilà réduire le travail </br>progressivement parce que ça va devenir </br>contre-productif </br>et si tu as 4000 litres de pétrole à </br>verre de terre tu pourras te le </br>permettre </br>donc ça faisait la poussière ça va être </br>un peu </br>donc en détail et sa femme décomposition </br>c'est à dire que plus le soleil est mort </br>plus il va falloir broyer fin incorporer </br>plus il faut de machines quoi et puis de </br>plus grâce à ces machines on va </br>reconstruire la vie du sol et après on </br>aura moins besoin de machines </br>donc c'est vraiment l'idée et ça c'est </br>ce qu'on observe dans la réalité donc on </br>doit sortir moi j'insiste sur le fait </br>qu'il faut sortir du discours binaire la </br>machine c'est c'est bien ou c'est mal </br>etc la machine </br>elle est utile à un moment et puis à un </br>moment on peut s'en passer quoi </br>et donc il faut voir où est-ce qu'on va </br>et </br>ça ça me semble important de sortir du </br>du bien pas bien gentil méchant </br>l'option binaire </br>la nature elle est pas binaire et c'est </br>l'équilibre tout est graduel </br>waouh </br>je regarde la musique comment elle se </br>comporte je m'en fous de la vie </br>c'est pas ce qui nous motive pour agir </br>pour décaler chez mon mes travaux </br>bah oui c'est vrai que c'est c'est un </br>changement complet de perspective mais </br>effectivement </br>aujourd'hui je pense qu'on peut on peut </br>se le permettre et c'est grâce à la </br>connaissance et notamment celle qui est </br>propagée par verre de terre production </br>qui nous donne cette possibilité d'aller </br>vers ça parce que on sait un peu où on </br>va à quoi on va pas n'importe où et on </br>peut baser sur des éléments </br>scientifiques pour dire voilà comment </br>fonctionne un sol en bonne santé et </br>nécessairement il va produire des </br>plantes en bonne santé des produits de </br>qualité et on est assez sûr de notre </br>coup et </br>c'est un raisonnement qu'on peut se </br>permettre aujourd'hui qu'on pouvait </br>peut-être moins se permettre avant je </br>crois </br>donc qu'est-ce qu'on a on a </br>effectivement une croissance des taux de </br>matière organique des sols et donc moi </br>j'ai deux indicateurs </br>intéressants c'est d'une part que la </br>décomposition du BRF ça prend 18 mois </br>bon à peu près 15 degrés de température </br>moyenne nous ici on doit être à deux de </br>plus en température moyenne annuelle </br>et donc c'est en condition tropicale ou </br>dans une serre ça va aller plus un peu </br>plus vite ça c'est sûr mais ici on a à </br>mon avis à peu près dans les mêmes </br>ordres de grandeur donc </br>et il y a un K1 de 50% on en a déjà </br>parlé et je peux le convertir de manière </br>aisée pour les calculs </br>ça fait 75 kg de matière organique des </br>sols par mètre cube de BF donc au terme </br>du processus de décomposition du BRF </br>vous avez 75 kg du musc par mètre cube </br>de BF voilà </br>donc si vous mettez 40 mètres cubes de </br>BRF par an vous allez faire un input de </br>3 tonnes de matière organique des sols </br>par an </br>donc il faudra déduire la minéralisation </br>de l'ensemble du stock du muscle donc </br>peut-être il restera 2 tonnes net </br>donc c'est ça qu'il faut voir donc le </br>cas 1 ok c'est sympa c'est plus facile </br>de travailler avec 75 kg de matériaux </br>organiques des sols par mètre cube de BF </br>donc une fois que vous savez ça bah vous </br>pouvez dimensionner votre système en </br>fonction de l'objectif du musc que vous </br>voulez atteindre vous savez ce que vous </br>faites quand vous amenez une matière </br>vous voulez tiens je veux 1% en plus </br>voilà </br>500 mètres cubes à peu près </br>ouais </br>alors comme ça va être dans le </br>les 15 premiers centimètres et que là je </br>prends en compte 1% sur 30 ça va faire </br>2% sur 15 cm </br>aussi un truc assez surprenant en fait </br>la lignine on se dit oh c'est robuste et </br>tout mais les champignons ils ont la clé </br>de la lignine ils arrivent à ouvrir la </br>porte et après ça se décompose très </br>rapidement et donc on a aussi des </br>nouvelles conceptions de des matières </br>organiques des sols c'est pour ça que </br>j'utilise souvent le mot matière </br>organique des sols et plus moi j'étais </br>au tout début quand je faisais du BRF </br>j'ai été un colloque sur les matériaux </br>organiques des seuls où on avait encore </br>des gens qui parlaient du musc mais là </br>déjà c'était les anciens quoi il y avait </br>des sociétés de l'humus où il s'est </br>envoyé des molécules du musc par la </br>poste etc or aujourd'hui on est quand </br>même assez sûr que l'humus tel que </br>décrit n'existe pas dans le sol et donc </br>c'est un artefact c'est un produit du </br>procédé d'extraction pour avoir des </br>acides chimiques et fut Levi qui est </br>tous ces machins là on met des acides </br>des débats très fortes vous imaginez </br>bien que ça recombine les molécules du </br>sol et on arrive à sortir des trucs qui </br>n'existent pas dans le sol donc à l'état </br>naturel dans le sol on a </br>d'autres molécules alors on se disait </br>par exemple il y a quelqu'un qui a posé </br>a priori une formule de l'humus en </br>disant que c'est des molécules </br>halifatiques dont aromatiques pardon et </br>alors que c'est aliphatique donc c'est </br>pas des noyaux de benzène c'est plutôt </br>des longues chaînes on sait que c'est </br>des grandes des grandes molécules mais </br>on s'est rendu compte qu'effectivement </br>on croyait que par exemple la Liline ça </br>allait être dur à digérer et on a </br>observé des sucres qui avaient quasi 100 </br>ans dans le sol des polysaccharides qui </br>étaient très résistants </br>et donc pendant tout un temps et </br>notamment dans les premières études sur </br>le BRF on était dans cette logique là il </br>y a une étude sur 9 ans sur les </br>molécules </br>qui persistent dans le sol les analyses </br>du mustable vous voulez la fraction </br>stable de l'humus aujourd'hui je pense </br>qu'on pense plus tellement le muscle </br>comme ça donc ce n'est plus perçu comme </br>une stabilité par nature de molécules </br>c'est une stabilité qu'est-ce que c'est </br>que le mustable c'est l'humus qui est </br>étroitement associé aux argiles </br>aux particules de sol et qui est profond </br>dans le sol là où il y a pas trop </br>d'oxygène et donc la vie est peu active </br>et donc peu susceptible de mobiliser ces </br>tumuls là c'est ça </br>donc c'est pas quelque chose qui est lié </br>à la molécule pas tant que ça en tout </br>cas et ce qui va faire que l'humus </br>devient instable et donc rentre de </br>nouveau dans la dynamique on peut </br>réveiller l'humus ça va être justement </br>le fait de briser ses agrégats de sol et </br>de d'amener de l'oxygène donc en fait </br>c'est le travail du sol si vous </br>travaillez le sol ben vous allez rendre </br>le musc instable et ça peut être un </br>problème quand on travaille trop le seul </br>et qu'on a plutôt envie que l'humus </br>reste stable ou ça peut être quelque </br>chose qu'on a envie comme quand moi j'ai </br>un seul qui est repris en masse où il se </br>passe plus rien même s'il y a des taux </br>de matériaux organiques importantes et </br>où j'ai envie de redynamiser ça à un </br>moment pour remettre ça en vie et pour </br>qui est de nouveau de la vie de la </br>porosité etc dans celle-là et donc je </br>vais travailler le sol </br>ça va ça va rendre le musée instable ça </br>va relancer la vie et je vais pas me </br>contenter de faire ça ce qui permettrait </br>si je fais juste le travail du sol je </br>vais brûler ce vieil humus jusqu'au </br>moment où je veux avoir la </br>désertification qu'on observe c'est ce </br>qu'on a fait on agriculture en rajoutant </br>éventuellement un peu d'engrais pour </br>nourrir la plante et pas la vie du sol </br>et donc je fais de l'agriculture minière </br>où je vais brûler le muscle là tout </br>pousse très bien etc pendant quelques </br>années et puis après il y a plus de sol </br>et tout est mort non je mobilisais mais </br>je vais amener des matériaux organiques </br>fraîches qui vont me permettre de de non </br>seulement de mourir en continu cette vie </br>du seul mais également d'aller vers un </br>musc croissant moi je vais faire un </br>humus croissant jusqu'à un certain </br>palier que je vais déterminer je vais me </br>dire ça c'est mon objectif humus </br>et donc ce chemin là </br>encore une fois on est plus dans cette </br>dualité de dire </br>l'engrais c'est mauvais et produit c'est </br>mauvais la machine c'est mauvais etc non </br>on est dans on a des outils et ces </br>outils peuvent être dangereux qu'est-ce </br>qu'on en fait dans quelles circonstances </br>on est qu'est-ce qu'on utilise alors </br>aujourd'hui pour toute une série de </br>raisons </br>moi je fais de l' agriculture biologique </br>mais peut-être dans un autre contexte </br>j'utiliserai des engrais </br>ça dépend vraiment du contexte </br>aujourd'hui moi je fais de l'agriculture </br>biologique ça me va très bien je n'ai </br>pas besoin d'engrais ça mène plus de </br>problèmes qu'autre chose </br>c'est une question de circonstance je </br>veux pas juger ceux qui utilisent des </br>produits etc je vais me dire mais </br>comment est-ce qu'ils utilisaient ce </br>qu'ils utilisent pour construire des </br>sols ou pour les détruire on en est à </br>un raisonnement </br>qui est relativement nouveau et qui est </br>ce raisonnement là de </br>musc croissant </br>alors </br>un élément et je vais déjà un petit peu </br>spoiler le </br>ce qui suit </br>quand vous êtes à humus décroissant ou </br>stable tout ce que vous allez amener </br>comme apport organique </br>même si un moment comme vous amenez des </br>engrais qui sont organiques ou même des </br>engrais chimiques un moment ils peuvent </br>être mobilisés par la vie du sol </br>ils peuvent être captés par la vie du </br>sol mais vous savez que sur le cycle de </br>votre culture ça va être largué donc </br>c'est juste temporaire en fait donc la </br>réorganisation de l'azote elle est </br>empereur puisque vous êtes à humus </br>décroissant ça veut dire vous allez </br>relarguer de la zone dans le système ce </br>que vous faites l'agriculture minière </br>c'est ça qui qui est pratiqué </br>essentiellement mais nous </br>dans l'agriculture du vivant avec le BRF </br>avec l'agroforesterie avec les couverts </br>avec le nom labour tout ça on est dans </br>du musc croissant et donc </br>là on séquestre l'azote c'est un autre </br>paradigme </br>et donc ce facteur là va être le facteur </br>qui n'était pas anticipé par les </br>systèmes conventionnels et qui </br>maintenant doit être anticipé combien ce </br>qu'on va stocker d'azote parce que ça </br>risque de nous embêter quand même </br>alors </br>je voudrais </br>remontrer donc vous voyez ce graphique </br>là ça c'est l'azote </br>et rappelle pas quelque chose </br>ça ressemble à ça </br>c'est le C en dessous le N </br>c'est </br>la même chose donc ça c'est bien la </br>preuve de ce que je vous raconte quand </br>je sais qu'être du carbone je séquestre </br>de l'azote </br>c'est logique pourquoi c'est logique </br>parce que et retenons bien à ce chiffre </br>le </br>la matière organique des sols et 10 fois </br>plus riche en azote que le fumier </br>donc il y a 10 fois plus d'azote donc il </br>y a 5 kg par tonne dans du fumier </br>bovins et ben il y a 50 kg par tonne </br>mater Organics des sols nous sommes </br>aussi c'est un truc </br>faut capter ça quoi votre matière </br>organique des sols et les dix fois plus </br>riche en azote que le fumier </br>donc c'est un sacré stock </br>et donc tout à fait logiquement si </br>j'augmente le carbone des sols </br>j'augmente le contenu en azote et donc </br>il faut que j'amène cet azote ça va </br>séquestrer de l'azote c'est normal </br>alors on voit aussi deux autres éléments </br>ça c'est le potassium et ça c'est le </br> phosphore je sais pas pourquoi le mon </br>graphique n'affiche pas que c'est le </br>phosphore mais ça c'est le phosphore </br>donc phosphore et potassium on aimerait </br>bien que ça en Amon mais ça en amène pas </br>tant que ça donc faut pas trop compter </br>dessus au niveau de du bilan </br>potassium et phosphore donc c'est le BRF </br>est clairement pas un engrais quoi </br>donc en phosphore voilà on a les </br>chiffres par mètre cube de BRF c'est en </br>kilo de phosphore c'est 0,4 quoi donc si </br>vous en amenez </br>mettons on avait dit 40 </br>x 4 16 ça fait 16 kg quoi c'est ce qu'il </br>est au par hectare si vous mettez 40 </br>mètres cubes de BRF rien pas grand chose </br>quoi donc c'est pas ça qui va qui va </br>vous aider à ce niveau là donc le BRF </br>c'est un super amendement c'est pas un </br>engrais pas un très bon engrais en tout </br>cas </br>alors voilà un peu tous les indicateurs </br>du BRF d'un Brest standard </br>masse volumique à peu près 350 kg par </br>mètre cube unique Amazon </br>une capacité d'absorption ça ça peut </br>être intéressant donc c'est intéressant </br>pour l'élevage parce que ça sert de de </br>litière pour absorber les jus ça peut </br>absorber 350 litres par mètre cube et </br>j'ai remarqué que effectivement dans les </br>analyses on a aussi vu que il y avait </br>un peu une meilleure résistance à la </br> sécheresse des parcelles traitées au BRF </br>ça s'explique de plusieurs manières ça </br>s'explique probablement par une </br>meilleure disponibilité via la vie du </br>sol de l'azote </br>dans un système de sol vivant et ça </br>s'explique aussi par une réserve </br>mécanique de de une éponge à eau quoi </br>donc un mètre cube de BRF ça stocke 350 </br>litres d'eau </br>donc ça ça fait un peu éponge et puis </br>après ça se transforme matière organique </br>des sols qui peut stocker 200 à 300% de </br>son poids </br>en eau donc la matière organique des </br>sols elle elle est aussi capable de </br>constituer une éponge et donc avec ça </br>effectivement on a progressivement donc </br>d'abord par le fait que simplement on </br>met une éponge qui est du bois dans </br>l'eau dans le sol et que donc ce bois il </br>va il va constituer une réserve d'eau et </br>puis après il va se transformer en </br>matière organique des sols qui elle-même </br>est une réserve d'eau on va en avoir </br>moins que la quantité de BRF mais une </br>capacité supérieure de stockage et donc </br>ça va continuer à constituer une éponge </br>et donc ça va permettre de faire une </br>meilleure régulation de de des périodes </br>de sécheresse </br>donc ça ça peut être mon négligeable </br>alors </br>pH pas grand chose à raconter </br>alors il y a de la zone dedans </br>donc ça l'azote il y en a il y en a pas </br>qu'un peu dans les BRF que moi j'utilise </br>qui sont effectivement des BRF avec des </br>césarènes de 45 ans donc c'est des </br>branches de 3 de 2 à 4 cm je veux dire </br>en moyenne quoi donc c'est des branches </br>mettons de 3 cm de diamètre en moyenne </br>bon il peut y avoir des grosses bûches </br>mais aussi du fin etc et donc en moyenne </br>c'est ça ça a quand même de ces </br>surnasser elle veut et donc ça amène </br>quand même assez bien d'azote </br>1,8 kg par mètre cube et ça c'est azote </br>là il va rentrer aussi dans le bilan de </br>fertilisation et donc si parfois je </br>calcule aussi le la valeur économique du </br>BRF en fonction du du prix des engrais </br>mais si on regarde les engrais qu'il y a </br>dedans ça vaut quand même ça vaut quand </br>même entre 5 et 10 euros du mètre cube </br>quoi rien que la valeur des engrais </br>qu'il y a dedans </br>donc ça il faut pas le dire peut-être </br>producteur de déchets il faut plutôt </br>leur parler des 20 euros tonnes qui vont </br>économiser en vous le livrant </br>gratuitement mais mais si vous devez le </br>payer ça vaut quand même 5 à 10 euros on </br>va leur fertilisante </br>donc </br>et donc on en arrive à la fameuse </br>question la question fondamentale de </br>combien </br>il faut d'azote puisque effectivement </br>l'azote le stockage d'azote va augmenter </br>alors </br>on a fait pas mal d'analyses donc au </br>lieu de dire ça n'existe pas nous on a </br>testé donc on a fait des blocs on a mis </br>plusieurs doses je pense 5 doses de BRF </br>différentes et puis </br>on a on a mis </br>différentes doses d'azote sur chacun on </br>a fait des répétitions et puis on a on a </br>dosé tout on a dosé l'azote qui </br>s'infiltrait on a dosé le prélèvement de </br>la plante </br>on a dosé la quantité d'azote qui avait </br>dans le la matière organique des sols </br>etc et donc on a fait des graphiques et </br>puis </br>c'est assez différent des expériences </br>canadiennes ou effectivement ils n'ont </br>pas réussi à trouver une loi générale </br>qui permettait de s'appliquer à tout </br>mais ils ont étudié la pomme de terre </br>dans les sols sableux du Canada et il </br>fallait mettre autant </br>et donc ici on a quand même réussi à </br>déboucher sur une loi générale </br>alors là la courbe elle est très belle </br>parce que j'ai mis des doses très </br>importantes de de BRF et que donc j'ai </br>nivelé les les effets de bord parce que </br>ça c'est la mise </br>en commun de toutes les doses donc </br>chacun de ces petits points là c'est une </br>dose de BF on voit que quand on </br>s'approche des faibles doses évidemment </br>ça devient un peu plus ératique il y a </br>plus d'incertitude sur des faibles doses </br>des petits effets que sur des grosses </br>doses où là on voit on voit les faits </br>majeurs mais la loi reste en fait c'est </br>juste c'est juste la </br>le résultat expérimental qui a plus </br>d'incertitudes avec des petites doses </br>qu'avec des grandes la loi elle reste </br>bonne et donc la loi </br>c'est cette courbe et cette courbe elle </br>est vraie à 93% alors ici avec des </br>fortes doses elle est vraie à 99% </br>. donc ça c'est le </br>les statistiques qui nous disent quoi </br>donc je suis très très sûr de de cette </br>loi et qu'est-ce qu'elle dit cette loi </br>et bien </br>elle nous dit </br>que lorsque je vais mélanger des petits </br>morceaux de bois avec le sol je vais </br>avoir une immobilisation de l'azote </br>donc d'abord je triture tous ces </br>résultats différents que qu'on a eu et </br>j'ai vraiment j'ai vraiment réfléchi à </br>mais qu'est-ce que ça racontait tout </br>d'un coup ce truc m'est apparu je me </br>suis dit je l'ai présenté comme ça et ça </br>nous donner une loi puis effectivement </br>ça nous donne une loi puis après je me </br>dis mais qu'est-ce qu'elle raconte cette </br>loi et ben cette loi c'est une </br>généralisation de quelque chose qu'on </br>connaît en agriculture depuis longtemps </br>et qui et que je retrouve à ce niveau là </br>et ça c'est le </br>c'est la réorganisation de l'azote ou le </br>coefficient apparent d'utilisation de </br>l'engrais donc quand vous mettez on sait </br>en agriculture que quand on met de </br>l'engrais sur une culture mais on a une </br>partie qui disparaît </br>mais on s'en fiche parce que on a une </br>muse des croissants donc les agronomes </br>ont trouvé ça mais on s'en fiche un peu </br>on sait que il y a 25% à peu près de </br>l'engrais qui disparaît tout de suite </br>d'accord et on s'en fiche un peu parce </br>que comme on a eu des croissants on sait </br>qu'on va le retrouver sur le sigle de la </br>culture bon la vie du seul la capter ça </br>s'appelle réorganiser l'azote et puis </br>après il va être libéré parce que toute </br>façon on va perdre le bus et donc </br>cette loi là elle était connue mais </br>c'était juste </br>le 25% moi j'ai trouvé 27 je suis dessus </br>quoi </br>27%, 27% de l'engrais si je mets pas de </br>BRF va être réorganisé par la vie du sol </br>est-ce que dit ma loi c'est que plus je </br>rajoute du BRF plus cette quantité de </br>réorganisation va augmenter </br>et ça c'est logique parce que plus je </br>rajoute du BRF plus je vais stimuler la </br>vie du sol et plus cette vie du sol va </br>réorganiser de l'azote </br>et de combien </br>et ben la réorganisation c'est les 27% </br>qui sont au niveau de base la loi </br>agronomique c'était à peu près un quart </br>moi j'ai trouvé 27% </br>, je suis dedans plus sept et demi pour </br>cent par centimètre de BRF ajouter sur </br>le sol ou sans mètre cube par hectare </br>et donc en fait mal ouais elle me dit </br>combien </br>mon seul vivant va instantanément </br>réorganiser d'azote quand je mélange du </br>BRF </br>alors ça donne ça un petit tableau c'est </br>parfois plus simple voilà avec un </br>centimètre donc 100 m³ hectare ça fait </br>34,5% </br>si je mets 3 cm de BRF 300 m3 mais ça </br>fait 49,8% la moitié quoi et puis si je </br>mets 5 cm ça va plutôt faire les deux </br>tiers </br>donc entre un centimètre et 5 cm ça va </br>faire un tiers de tiers et puis au mieux </br>c'est la moitié donc ça c'est la </br>quantité en fonction de la quantité de </br>BF que je vais mélanger au sol je vais </br>stimuler la vie du sol et il va me </br>réorganiser une proportion un </br>pourcentage de l'azote plus important </br>donc si j'ai une quantité d'azote </br>disponible dans le sol que ce soit </br>l'engrais que ce soit les apports </br>atmosphériques naturels que ce soit la </br>minéralisation de l'humus que ce soit </br>les les </br>apports organiques la proportion des </br>apports organiques qui va se minéraliser </br>la première année mon gars il y a un </br>coefficient par exemple sur le fumier de </br>bovin c'est 40 50%. donc on va pas </br>prendre les 5 kilos à prendre 2 kg qui </br>seront disponibles </br>c'est quand cette quantité d'azote qui </br>est disponible dans le sol sous forme </br>peut-être de à terme d'ammonium ou de </br>nitrate et bien il y a une proportion </br>qui va être captée par la vie du sol </br>réorganiser réorganisé par la vie du sol </br>si je fais rien c'est 27% si je rajoute </br>du BRF c'est 27% plus c'était demi pour </br>cent par centimètre de béret que j'ai </br>rajouté et donc je vais pouvoir calculer </br>la quantité exacte d'azote qui va </br>disparaître instantanément à cause de la </br>vie du sol </br>et ça je l'ai validé des kilos près quoi </br>à la limite de détection des instruments </br>donc la limite de détection des </br>instruments sur un profil de 90 cm en 3 </br>tranches ce à peu près 10 unités d'azote </br>quoi </br>je tombe je prédis qu'il y aura autant </br>il y a autant voilà </br>donc c'est vraiment c'est très précis ça </br>marche très très bien </br>et donc cette </br>ça c'est ce qui se passe </br>immédiatement donc je rajoute de l'azote </br>il est il est immédiatement capté par la </br>vie du sol et puis après qu'est-ce qui </br>se passe ben dans un univers à univers à </br>humus </br>décroissante ce serait libéré mais nous </br>on est dans un univers à une Miss </br>croissant donc comme on amène on a amené </br>du BRF ben on va produire de l'humus et </br>donc cette humus va de nouveau </br>constituer comme je vous l'ai expliqué </br>un stock </br>d'azote 10 fois plus riche que le fumier </br>et donc </br>voilà ce qui se va se passer il va il va </br>on va augmenter le stock du musc et donc </br>on va augmenter le stock d'azote dans le </br>muscle </br>et donc il va pas être libéré il va pas </br>être libéré comme dans un humus à des </br>croissant comme dans un système à un </br>musée croissant </br>et donc c'est combien ça et ben </br>c'est 1,2 kg d'azote par mètre cube de </br>BRF à terme qui va stocker comment je </br>sais ça bah je prends 75 kg de matière </br>organique des sols du musc un mètre cube </br>de béret va faire 75 kg de matière </br>organique des sols et je regarde combien </br>il y a d'azote là dedans je vous ai dit </br>c'est à peu près 40 50 kg par tonne de </br>mater organique </br>des sols si je multiplie l'un par </br>l'autre ça fait trois kilos d'azote donc </br>75 kg de matière organique des sols </br>contiennent 3 kg d'azote </br>parce que il contient </br>5% d'azote à peu près </br>donc ça c'est ce que je vais faire au </br>bout du processus mais dans mon BRF il y </br>avait un virgule 8 kg d'azote </br>et donc il faut bien que </br>on est capté 1,2 kg qui venait </br>d'ailleurs pour faire les trois </br>donc le stock du musc que je vais </br>augmenter par mètre cube de BRF il va me </br>stocker 3 kg d'azote mais dans le BRF au </br>départ il y avait que 1,8 kg donc il </br>manque 1,2 kg qui venait d'ailleurs quoi </br>et donc ça </br>à terme c'est ce qui va se passer </br>et donc j'ai deux formules la première </br>elle me dit ce qui se passe tout de </br>suite </br>mais tout de suite le jour même claque </br>comme ça et puis </br>petit à petit donc la vie du soleil a </br>capté cet azote et puis petit à petit </br>elle va faire de l'humus et dans stimus </br>elle va stocker et combien 1,2 kg par </br>mètre cube de BFF que j'ai apporté </br>en plus de ce qui avait déjà dans le BRF </br>et donc j'ai le la photo à la fin </br>alors pour calculer c'est assez facile </br>je sais que mon BRF il va se décomposer </br>en 18 mois donc ça va jouer sur deux </br>saisons de culture donc là il va y avoir </br>l'année 1 et puis l'année de alors </br>l'année 1 je prends ma première loi mais </br>l'année 2 je calcule ce qui reste à </br>stocker par rapport à ce qui va être </br>stocké au final </br>et donc </br>toute façon moi ma fertilisation j'en </br>résonne à peu près par année et donc je </br>sais ce qu'il me faut la première année </br>je sais ce qu'il me faut la deuxième </br>c'est comme ça que je fais mon bilan et </br>vous allez voir donc ici je vous </br>introduis le principe mais on va </br>retravailler ça demain pour que vous </br>soyez à l'aise avec tous ces trucs là et </br>que vous vous arriviez à passer au </br>dessus des pour cent de pour cent de </br>pour cent parce qu'elle est pour cent </br>partout et que c'est très bien pour cent </br>de quoi on est en train de parler </br>deuxième problème de ma petite méthode </br>mais donc le système il est assez il est </br>assez simple </br>non c'est ce qui manque </br>c'est ce qui manque </br>on m'a donné un tableau </br>est-ce qu'il y a des </br>tuto au fond j'en trouve pas mais si on </br>peut tout retourner et alors je pourrais </br>écrire </br>en faire ça </br>mais donc le </br>processus global et il y a le processus </br>instantané les deux sont importants </br>parce que moi ma plante </br>bon je </br>demanderai un technicien de venir </br>changer ça </br>bon </br>qu'est-ce qu'on a </br>on a </br>on va faire au bout du de la course on </br>va faire de la matière organique des </br>sols </br>et combien est-ce qu'on va en faire </br>et bien on va en faire pour un mètre </br>cube de BRF </br>on a un mètre cube de </br>BF j'ai dit que ça faisait </br>75 kg </br>de Mos </br>avec le quart </br>je prends 40 au début enfin ça fait ça </br>et donc là dedans </br>combien est-ce qu'il y a d'azote mais je </br>vous ai dit qu'il y a 5 ans à peu près </br>50 kg </br>ça dépendra mais </br>c'est à peu près 50 kg </br>d'azote par tonne de matière organique </br>des sols donc ça fait 5% </br>fois 0,05 </br>de N </br>5% de d'azote dans la matière organique </br>des sols et donc ça </br>bah ça fait trois kilos si je fais le 5 </br>x 5 ça fait 3 kg </br>de haine </br>mais là dedans j'avais que 1,8 kg </br>de N </br>et donc au cours du processus </br>il a bien fallu que vienne d'autres </br>sources </br>un point 2 </br>kg </br>de N ça pourrait être du légumineuse qui </br>a fixé du lisier de l'engrais de tout ce </br>que vous voulez mais il faut bien que ça </br>vienne d'ailleurs quoi </br>et donc au final en fonction de la dose </br>de BRF je peux calculer combien </br>il va y avoir eu de séquestration </br>d'azote </br>et ça c'est le chiffre total </br>la matière </br>organique du sol c'est </br>S pour sol maintenant c'est le nouvel </br>appellation parce qu'on peut dire humus </br>puisque ça réfère à des molécules qui </br>existent pas </br>donc je j'utilise un peu les deux pour </br>que tout le monde suive mais maintenant </br>on dit MOS maté organique des sols parce </br>qu'on sait bien que c'est plus les </br>molécules uniques comme on avait imaginé </br>et donc </br>dans cette matière il y a ça donc si je </br>fais le nombre de mètres cubes de BRF </br>que j'ai appliqué fois 1,2 kg par mètre </br>cube je sais combien au cours de tout le </br>processus qui dure 18 mois j'ai pompé </br>d'azote </br>OK </br>et donc </br>j'ai une autre loi qui me dit ce qui se </br>passe instantanément PAF </br>donc je sais que je vais utiliser ma </br>première loi pour la première année </br>pour savoir ce qui va être immobilisé la </br>première année et ça va me tomber très </br>juste et en fait il y aura pas </br>normalement la plupart des cas il y aura </br>pas eu assez pour faire le nombre de </br>mètres cubes que j'ai pendu il faut 1,2 </br>il y en aura pas eu assez ce qui </br>manquera c'est ce qui sera séquestré la </br>deuxième année </br>et bien souvent je trouve des doses qui </br>m'arrangent bien d'application </br>et ces doses vont me faire un truc plus </br>ou moins homogène je trouve une dose qui </br>va m'arranger et idéalement il va y </br>avoir à peu près la même quantité de </br>séquestration l'année 1 année 2 parce </br>que comme ça je vois plus trop montrer </br>occuper je sais bien qu'il y a un </br>déficit de autant que je dois compenser </br>je sais comment je le compenser </br>mais donc au début on va utiliser cette </br>loi là qui va nous donner un chiffre </br>très précis instantané et quand j'ai </br>instantané c'est vraiment claque tout de </br>suite quoi et </br>avec les quantités d'azote que je vais </br>apporter pour nourrir la culture et la </br>vie du sol </br>je vais apporter une partie de ce qui ça </br>sera séquestré au final et la deuxième </br>partie celle qui manque bah je vais </br>avoir l'amener l'année de quoi </br>et donc c'est comme ça que je </br>raisonne ma fertilisation azotée en </br>fonction du BRF que j'amenais </br>alors c'est les deux c'est à dire </br>concrètement ça se passe comment le la </br>fin d'azote elle est immédiate parce que </br>la vie du sol </br>pompe l'azote pour elle-même et puis </br>après la vie du sol elle fabrique de </br>l'humus qui a un stock et donc comme je </br>suis à croissance ça reste ok là-dedans </br>et donc il y a ces deux processus </br>d'abord il y a la fin d'azote parce que </br>la vie du sol chope l'azote et ensuite </br>elle le met en banque et donc après il </br>reste là alors cette phase d'azote elle </br>va fonctionner comme ça tant que je suis </br>à humus croissant mais à un moment si </br>jamais chaque année la même dose je vais </br>atteindre un nouvel équilibre ou tous </br>les apports que je veux amener vont être </br>libérés </br>puisque je suis à y muse croissant donc </br>si jamais 1, à terme à l'équilibre quand </br>de l'humus n'augmente plus parce que </br>j'ai atteint mon mon palier en fonction </br>de la dose annuelle que j'amène chaque </br>année moyenne j'attends un nouvel </br>équilibre je t'aime et tout à </br>1% du muscle et puis j'ai calculé une </br>dose qui m'amène à 2,5 </br>la dose que j'amène chaque année qui </br>reste la même de BRF </br>n'augmente plus l'humus elle le </br>stabilise juste à ce niveau là et donc </br>la quantité d'azote que j'amène via le </br>BRF qui va être libéré à ce moment-là </br>donc quand je suis à l'équilibre bah les </br>1,8 kg par mètre cube </br>il rentre dans le bilan de ma culture </br>et donc c'est pas évidemment juste cette </br>année-là chaque tout d'un coup que ça se </br>passe tout ça se passe progressivement </br>donc de c'est pour ça que on va voir </br>effectivement que on va à la fin </br>relarguer énormément d'azote et que on </br>va avoir de moins en moins de phase </br>d'azote tout ça s'explique tout </br>simplement par les vieux mollets modèles </br>de N1 Dupuis car un K2 c'est assez </br>logique </br>donc on va activer un volant fertilité </br>unique qui va petit à petit nourrir la </br>culture de plus en plus et </br>la fin d'azote et les liée à </br>l'augmentation de du taux du muscle </br>quand j'ai atteint l'équilibre que je </br>souhaite atteindre </br>il y en a plus </br>quand </br>l'effet du cas également l'effet du K2 </br>c'est-à-dire quand tout ce qui a tout ce </br>qui a apporté </br>et minéralisée quoi il y a un hyper ni </br>augmentation ni réduction </br>ça donc j'augmente une j'augmente une </br>dose si j'augmente la dose des apports </br>organiques je vais atteindre un nouvel </br>équilibre plus haut si je la réduit ce </br>qui était le chemin de l'agriculture </br>jusqu'à présent </br>je vais atteint d'un nouvel équilibre </br>plus bas donc ce qui s'est passé c'est </br>qu'on est passé de de peut-être </br>oui pour 105% 4% 3% 2% 1%, un demi pour </br>cent </br>si on dit que tout d'un coup on amène </br>plus rien on va atteindre un niveau très </br>bas évidemment on va atteindre le niveau </br>où on aura comme apport les chaumes </br>plus rien et bah ça fera un petit demi </br>pour cent quelque chose comme ça qui se </br>sera stabilisé ben nous on va augmenter </br>sa peur donc on va remonter </br>jusqu'à un niveau qu'on va déterminer ce </br>qu'on va choisir </br>et ce niveau on peut l'atteindre on va </br>attendre en mettant la dose qu'il faut </br>chaque année </br>ou en un an </br>parce qu'on met une énorme dose ou d'un </br>coup et puis pas font tout de suite </br>notre sol enfin deux ans quoi ce qu'il </br>faut 2 ans pour que ça se décompose mais </br>on pourrait tout d'un coup paf on met la </br>dose de 20 ans d'un coup et ça se fait </br>c'est un choix </br>alors moi qu'est-ce que je fais </br>personnellement je calcule la dose par </br>rapport à là où je veux arriver ça c'est </br>ma dose de base toute façon à terme je </br>mettrai ça et puis à un moment pour des </br>raisons qui sont propres à mes </br>conditions mes opportunités mes </br>conditions socio-économiques j'ai </br>l'opportunité ou l'envie d'aller plus </br>vite bah je vais un peu plus vite la </br>première année je mets deux fois la dose </br>que j'aurais mis ou je sais pas </br>mais après je sais que ma dose de base </br>c'est elle est calée sur mon objectif il </br>muscle </br>est-ce que vous ça va je vais plus ou </br>moins </br>de toute façon on va revoir ça revoir ça </br>il y a pas de problème c'est </br>ailleurs </br>1,2 kg en deux ans si tu l'amènes en un </br>coup ça va tu vas le perdre ça va aller </br>dans les ça dépend des doses mais tu </br>peux aussi t'amène tout en un coup tu </br>dois pourquoi est-ce qu'il nous emmerde </br>1,2 kg et puis voilà tu l'amènes en un </br>coup la première année tu en as trop </br>peut-être pour ta culture toi ça va te </br>gêner d'autres ça va pas les gêner mais </br>ça va de toute façon s'infiltrer ils </br>vont perdre l'azote et ils vont polluer </br>les nappes phréatiques </br>et donc il faut savoir combien la vie du </br>sol est capable de choper si tu en mets </br>plus ça passe au travers </br>c'est ma première loi </br>c'est ça qui peut quelque chose </br>non c'est cette formule là c'est le </br>quantité de BRF que ta main qui va alors </br>ce qui serait intéressant en terme de </br>nouvelles recherches c'est de convertir </br>ça sur d'autres matières et à mon avis </br>le principe restera le même peut-être </br>que même en liant la matière sèche du </br>BRF avec celle de la paille ou du </br>couvert etc on retrouverait probablement </br>la même loi quoi tu vois donc ça c'est </br>des essais qui devraient encore être </br>fait en tout cas avec le BRS ça ça </br>marche vous êtes testé </br>en fonction de la quantité des rêves que </br>tu incorpore tu sais exactement combien </br>la vie du sol est capable de choper et </br>c'est ça qu'elle va mettre en banque si </br>tu en mets plus que les besoins de la </br>culture </br>plus les besoins de la vie du sol </br>stimulé par le BRF tout ce que tu mets </br>en plus ça pollue les nappes phréatiques </br>et puis c'est tout ça s'infile ça passe </br>au travers quoi et donc c'est pour ça </br>qu'il faut les deux lois sinon avec 1,2 </br>c'est bon mais il faut les deux parce </br>que en fait si tu en mets plus si tu </br>mettais la dose qu'il faut tu vas </br>peut-être devoir mettre en deux ans et </br>aller sur deux ans si je vais la mettre </br>si tu pouvais la mettre en un coup ce </br>serait facile mais tu repèdererais une </br>partie ça servira à rien tu devrais </br>quand même la remettre l'année prochaine </br>parce que tu auras un filtré quoi parce </br>que la vie du sol est capable de choper </br>ça </br>exactement et le chope ça </br>tu n'intègre pas ton calcul la </br>minéralisation </br>si donc tout à fait donc ça ça rentre </br>dans le bilan donc je prends l'humus et </br>c'est pour ça que la fin d'azote va </br>réduire avec le temps parce que je vais </br>augmenter la masse de </br>l'interorganisation du muscle et donc </br>sur ce nombre de tonnes du muscle j'ai </br>dans le sol il y a un coefficient qui </br>est généralement 2% peut-être ils </br>disaient trois </br>qui va s'appliquer et 2% de cette masse </br>va se minéraliser et donc chaque tonne </br>du muscle donc si j'ai si j'ai 100 </br>tonnes du musc </br>il y a deux pour cent deux tonnes </br>mettons 2 tonnes fois 50 unités ça fait </br>100 unités d'azote ou 40 ça dépend du </br>cesuré de l'humus ça a ferait 80 donc </br>c'est à peu près ça donc ça ça rentre </br>dans le bilan et bon ok mais alors si je </br>passe de 100 à 200 tonnes 2 fois plus </br>donc c'est plus unité qui est libérée </br>c'est 200 unités qui est libérées et </br>donc mon chaque fois que je rajoute du </br>bien des je vais augmenter la quantité </br>de du musc sur lequel s'applique </br>toujours le même coefficient qui dépend </br>du climat et du travail du sol </br>mettons 2% 2% s'applique sur un truc qui </br>grossit donc ça libère de plus en plus </br>de d'azote et à la fin si tu fais </br>n'importe quoi </br>c'est-à-dire c'est une calcul pas tu </br>peux te retrouver avec des taux de </br>matière organique énorme et où là ça va </br>littéralement puisser de l'azote et </br>c'est ce qui se passe qu'on voit </br>beaucoup en maraîchage sur sol vivant </br>c'est qu'on arrive à des systèmes qui </br>littéralement pis l'azote </br>en tout cas ça c'est mon interprétation </br>alors il y a d'autres interprétations et </br>peut-être que mon interprétation elle </br>est pas tout à fait juste mais il y a </br>des gens qui parlent des bactéries non </br>symbiotiques qui disent que le carbone </br>est donc Conrad il pense ça que le le </br>carbone qu'on va amener va permettre de </br>doper les fictifs Saturne non </br>symbiotiques qui vont stocker de l'azote </br>et qui a des trucs qui excèdent le bilan </br>que je viens de parler c'est possible je </br>vais pas observé donc moi je vous ma loi </br>le temps qu'on a pas démontré autre </br>chose je continue à parler de ça mais </br>peut-être que peut-être que je me trompe </br>et que je vais publier bientôt je me </br>suis trompé j'en serais très ravi mais </br>en tout cas dans les systèmes que moi </br>j'ai observé c'est toujours comme ça que </br>ça s'est passé </br>mais c'était au début des systèmes si on </br>dans l'agriculture vous savez moi ça me </br>fait que </br>je sais pas quoi genre 25 ans que je </br>joue avec le BRF </br>l'agriculture c'est truc où il faut </br>avoir 40 ans 50 ans pour voir des choses </br>peut-être que </br>des trucs que j'ai pas vu c'est normal </br>mais jusqu'à présent dans le début des </br>systèmes en transition avec le BRF ça ça </br>marche quoi </br>et au pire si je me suis trompé </br>vous aurez plus d'azote que que ce qui </br>est prévu voilà </br>donc c'est intéressant de faire des </br>analyses aussi pour voir où on en est </br>quoi </br>au pire c'est ce qui se passera en tout </br>cas avec ça je vous garantis que vous </br>aurez au moins l'azote qui est prévu </br>oui donc ça </br>c'est à partir du moment où c'est </br>incorporé au sol maintenant si il est </br>apporté en surface je pense que les </br>questions de fin d'azote sont sont moins </br>problématiques parce que il va il va se </br>décomposer au dessus jusqu'au moment où </br>il sera c'est sur une compatible avec la </br>vie du sol et à ce moment là il rentrera </br>dans le circuit et donc </br>ce que ce que je pense personnellement </br>c'est que </br>on doit envisager qu'au début incorporer </br>dans un sol qui va pas bien c'est une </br>très bonne idée et que à la fin c'est </br>une très mauvaise idée et quand il y a </br>un seul qui va bien on va taper ça en </br>surface on s'occupera de plus rien parce </br>que de toute façon les taux </br>d'interoganiques seront à l'équilibre et </br>élevé </br>on mettra les matières la vie du sol se </br>débrouillera avec et </br>parapluie de fin la zone quoi que ce </br>soit </br>mais le problème c'est qu'il faut que </br>vous surviviez économiquement jusqu'à ce </br>moment-là et donc ce qui est important </br>c'est le début où ça chahute et où on </br>aimerait bien savoir où on va exactement </br>alors après qu'est-ce que vous allez </br>faire vous allez faire comme tout le </br>monde vous allez faire au jugé vous </br>allez vous allez avoir une parcelle test </br>ou vous faites un peu différemment qui </br>va vous amener à avoir un peu moins un </br>peu et aller un peu plus loin et à dire </br>ça marche et puis vous ferez votre </br>système </br>pour faire des analyses ou faire des </br>parcelles avec zéro fertilisation pour </br>voir comment ça va enfin </br>peut tester soi-même aussi ce que votre </br>système de production raconte quoi </br>mais on appliquant ma méthode vous vous </br>trompez pas </br>ça c'est sûr </br>et après peut-être que il y a des </br>chouettes découvertes qui vont se </br>présenter et qui se présente souvent on </br>voit des choses qui sont avec beaucoup </br>de gens sont contents mais ça va tout </br>seul etc après un certain temps </br>et donc après voilà c'est </br>moi mon objectif c'est de vous permettre </br>de démarrer avec le BRF c'est comme ça </br>que je vais raisonner mes systèmes de </br>production </br>au cours de ma vie j'ai eu l'occasion </br>d'en démarrer quatre des </br>exploitations personnelles et à chaque </br>fois je mets mes techniques comme ça </br>quoi </br>et je me trompe pas il y a assez à </br>manger pour le sol la plante la vie du </br>sol se reconstruit très bien la plante </br>va bien globalement ça marche </br>non mais honnêtement on s'en fiche </br>pourquoi parce que </br>la vie du sol enfin les </br>organismes alors </br>il y a un aspect commercial c'est </br>beaucoup plus pratique de venir vers </br>vous et de vous vendre une poudre de </br>perlimpinpin qui tient un petit sachet </br>comme ça </br>si j'ouvre une poudre de perlimpinpin </br>c'est génial parce que je peux mettre </br>sur les routes des vendeurs avec des </br>petites camionnettes pas des grosses des </br>petites camionnettes ils viennent chez </br>vous il vous raconte mon émerveil sur la </br>poutre de perlimpinpin alors faut pas </br>beaucoup ces petits trucs comme ça voilà </br>ça coûte assez cher et c'est </br>commercialement c'est génial et beaucoup </br>de gens cherchent la poudre de </br>perlimpinpin et donc vous avez </br>différents trucs procédés etc mais il y </br>a aussi des chercheurs qui souvent </br>cherchent des bactéries la bactérie </br>magique tu vois le champignon magique </br>les micro-organismes super alors </br>peut-être parfois ça marche j'ai vu des </br>essais comme quoi certains marchaient </br>globalement dans il faut on en respire </br>quoi globalement les agriculteurs </br>travaillent la terre là-bas mais </br>leur bactéries leurs champignons sur </br>toute la France quoi ils vont décimer ça </br>c'était dans l'air une la branche tombe </br>de l'arbre et il y a déjà les </br>champignons dedans avant qu'elle touche </br>le sol pour la décomposer donc </br>on respire du champignon prenez une </br>boîte de Pétri avec un milieu de culture </br>stérile vous l'ouvrez comme ça dans la </br>fermer vous vous mettez ça incuber une </br>semaine il y a cinq dix colonies vous </br>avez fait clac-clac comme ça donc on </br>respire du micro-organisme </br>alors il y a des trucs que les petites </br>pattes ils avancent pas vite donc les </br>micro-arthropodes les colorball etc </br>ils viennent de la forêt à côté ils ont </br>des toutes petites pattes le ver de </br>terre ça avance un peu moins vite </br>bon voilà si ça va quand même revenir </br>quoi et donc moi je suis pas inquiet </br>là-dessus le problème c'est que si vous </br>donnez rien à manger et on mourir et </br>donc si vous donnez à manger ils vont </br>venir ils sont déjà là ils sont déjà </br>dans le la place sur la plateforme de </br>compostage ils sont déjà sur l'arbre </br>dans l'air ils sont là quoi il faut leur </br>donner à manger on petit à petit se </br>reconstituer etc et donc </br>les analyses pour moi ce qui est </br>intéressant c'est de savoir où vous en </br>êtes en carbone dans vos sols </br>d'avoir des analyses de routine de </br>l'azote qui percolent savoir si si ça </br>pisse de l'azote ou s'il y en a par </br>beaucoup de livres etc ça c'est des </br>analyses qui sont intéressantes pour </br>pour savoir donc contrôler un peu </br>l'évolution du carbone et est-ce que ça </br>pisse de l'azote minérale ou pas </br>donc est-ce que le système fuite et ce </br>qu'il évolue bien </br>avec ça vous êtes déjà pas mal quoi </br>et bon alors il y a les autres analyses </br>qui sont toujours aussi pertinentes ce </br>qu'on a des carences de l'igo-éléments </br>de ceci de cela tout ça c'est </br>intéressant mais globalement pour ce que </br>on va faire pendant ces deux jours ce </br>qui nous intéresse c'est la zone et le </br>carbone principalement la vie du sol </br>vous allez l'observer de manière </br>macroscopique vous allez voir l'impact </br>sur vos parcelles visuellement quoi donc </br>c'est pas besoin de faire des analyses </br>complexes on se perd dans les analyses </br>complexes des organismes leur </br>interprétation etc </br>j'en ai fait </br>qu'est-ce que ça m'a apporté </br>pas grand chose </br>d'un peu des confirmations mais à part </br>confirmer que ça va bien </br>ça m'a pas apporté grand chose moi le </br>ces trois paramètres me suffit est-ce </br>que le système pisse de l'azote et ce </br>qui perd là j'ai un problème est-ce que </br>il augmente bien les taux de matière </br>organique et où est-ce qu'on est au </br>départ et où est-ce qu'on va est-ce </br>qu'on y va bien à quel rythme etc et </br>troisième chose la vie du sol je la vois </br>je donne un coup de pelle je vois mes </br>maths j'envoie la vie du sol pas besoin </br>quoi qu'on fasse un dessin quoi </br>même si on part de sol très très fort ça </br>peut prendre un peu plus de temps pour </br>se mettre </br>fraîche c'est assez rapide alors le le </br>fait d'avoir des couloirs écologiques </br>c'est bien aussi donc c'est vrai que là </br>on va rentrer dans une vision plus </br>complexe si on peut mailler les </br>écosystèmes donc si on a un bosquet </br>quelque part et qu'il y a des et des </br>surfaces en airbé qui connaît que ça à </br>votre système de production </br>les trucs à petite patte </br>ils vont venir par là quoi donc c'est </br>pour ça que des arbres enchants avec des </br>des bandes en herbées etc c'est pas mal </br>pour le truc à petites pattes qui </br>peuvent coloniser on dit généralement </br>qu'une carafe ça fait ouais je sais plus </br>25 30 40 mètres à pied depuis son </br>réservoir biologique qui par exemple la </br>ligne d'arbre ça ça peut aller manger </br>une limace à 40 mètres quoi donc </br>les trucs à petites pattes faut leur </br>faire des couloirs </br>mais donner à manger </br>c'est le principal à mon avis </br>bon alors </br>ça de toute façon on va le revoir c'est </br>le clou c'est le clou du spectacle mais </br>on va le revoir oui ça c'était ça </br>c'était au Sénégal sur de la courgette </br>je crois comme ça on voit sans un </br>champion de poule avec fiente de poule </br>donc même en Afrique à la fin de la date </br>et donc voilà ce à quoi on va arriver et </br>ça je trouve que c'est assez intéressant </br>c'est le comportement de de l'azote </br>minérale dans des sauts des sols qui </br>sont traités au BRF donc ici c'est un </br>dessin assez simple un graphique assez </br>simple de un seul qui a vraiment des </br>gros problèmes mais c'est c'est </br>intéressant d'avoir des grandes valeurs </br>parce que ça permet de voir des effets </br>sans les effets de bord quoi donc ici on </br>a vraiment un sol qui a beaucoup trop </br>d'azote libre parce qu'on n'avait pendu </br>du du fumier on remet du lisier </br>là-dessus donc on est déjà à 150 unités </br>de relais reliquat c'est beaucoup trop </br>et on remet du lisier là-dessus </br>on attend on atteint jusqu'à 400 unités </br>d'azote libre là dedans c'est </br>épouvantable et je fais exactement la </br>même chose mais avec du BRF ben vous </br>voyez la courbe rouge </br>on voit bien qu'il y a eu une </br>séquestration de cet azote excessif quoi </br>et donc au lieu que les 400 bon alors là </br>ici bon évidemment on fait pas de </br>miracle non plus tout de suite </br>instantanément mais donc ici j'ai 200 </br>unités pratiquement différentes c'est </br>200 unités sur la courbe jaune 200 c'est </br>bien assez pour ma culture donc </br>qu'est-ce qui est advenu c'est de son </br>elles se sont infiltrées dans la </br>phréatique perdu pour toujours avec le </br>BRF stocké dans la matière organique des </br>sols bon pour l'année suivante </br>et donc je suis dans une situation </br>agricole ou pour une raison </br>ou une autre je dois dépendre maintenant </br>alors que c'est pas c'est pas bon c'est </br>pas le bon moment mais ça peut être le </br>bon moment en terme de portance des sols </br>je peux avoir je peux être obligé de </br>mettre mes apports sur certaines </br>parcelles ça c'est des contextes </br>agricoles qui sont de pas les vôtres </br>mais parce qu'elle voisinage et que les </br>odeurs ça sent et que c'est du lisier </br>les voisins ne veulent plus et donc je </br>suis obligé de concentrer sur d'autres </br>petites parcelles cet apport organique </br>et parce que c'est parcelles elles sont </br>loin des des gens qui ont des nuisances </br>olfactives </br>ça peut être intéressant d'avoir le BRF </br>pour tamponner tout ça alors qu'est-ce </br>qui se passe dans un seul ça c'est c'est </br>les premiers essais c'est mon blog que </br>j'ai suivi vraiment longtemps avec </br>beaucoup d'analyses et donc là on </br>faisait un peu à l'aventure on débute on </br>fait n'importe comment parce qu'on ne </br>sait pas très bien où on va et donc ce </br>qui est intéressant c'est </br>qu'effectivement on a amené </br>de de on a un témoin sans azote ni BRF </br>c'est en jaune </br>en bleu c'est avec du BRF mais sans </br>azote et puis en rouge c'est avec du BF </br>et puis des apports d'azote déjà je mets </br>un gros apport d'azote au début je suis </br>pas très bien où je veux je mets une </br>dose on verra bien et puis à un moment </br>je remets une dose </br>je remets une dose d'azote sur ce bloc </br>là uniquement et </br>qu'est-ce que j'observe en fait mon </br>niveau était devenu des revenus beaucoup </br>plus bas </br>comme quelque part </br>le seul témoin donc mon sol avec BRF et </br>lisier et engrais azoté et est revenu au </br>niveau du sol sans rien le seul témoin </br>et puis je remets une dose d'azote et </br>instantanément donc ça c'est quelques </br>jours quoi je la claque ça fait un pic </br>et tout tout l'azote est chopé quoi et </br>donc c'est intéressant à voir que </br>vraiment il y a c'est pas le lendemain </br>de </br>c'est un an après le les bandages de BRF </br>donc un an après les pandas GBF je </br>remets une dose d'engrais et </br>j'ai un pic et Shop c'est tout de suite </br>bouffé quoi et puis après qu'est-ce qui </br>se passe tous mes sols fonctionnent la </br>même manière c'est à dire que tous mes </br>sols fonctionnent comme </br>un sol </br>sans apport sans apporter donc un seul </br>naturel quoi </br>donc au final </br>j'ai une situation où même si mes </br>plantes sur les sols où j'ai mis du BRF </br>et de l'azote vont pousser </br>bien mieux que sur mon sol témoin en </br>termes d'azote libre </br>c'est exactement la même chose </br>non uniquement le rouge uniquement là où </br>j'ai mis BRF plus à ça donc j'avais des </br>parcelles où je m'étais béret fait azote </br>et donc des références finalement après </br>non uniquement rouge uniquement rouge </br>donc j'ai là j'ai juste mis du BRF bah </br>alors évidemment la zone libre diminue </br>vachement quoi </br>là c'est mon seul témoin ou il y a pas </br>d'apport </br>et puis là il y a eu du BF et de l'azote </br>alors d'abord il y a un pic d'azote puis </br>assez rapidement c'est régulé ça revient </br>au niveau du sol témoin sans rien et </br>puis là je recommence la bêtise et je </br>remets de l'azote sur ce truc qui a reçu </br>du BRF et de l'azote au départ </br>et donc là j'ai un pic de d'azote libre </br>mais qui dure quelques jours </br>c'était une semaine quoi à peu près même </br>pas donc il y a de l'azote libre pendant </br>une semaine avant que la vie du seul et </br>le temps de tout rechauffer et puis </br>ensuite on en arrive à une situation où </br>finalement en termes d'azote libre donc </br>bon évidemment j'ai des fluctuations </br>saisonnières parce que il y a la </br>température qui change etc mais je reste </br>en dessous de 50 unités et </br>j'ai fluctuations saisonnières mais tous </br>mes sols se ressemblent c'est-à-dire que </br>les seuls qui ont été traités avec BRF </br>on le même azote libre donc NH4 plus et </br>nos trois mois que le seul témoin </br>donc il fonctionne comme un sol naturel </br>sans fertilisation </br>et </br>pourtant les plantes poussent mieux sur </br>les sols avec des refs il n'y a pas </br>d'azote libre mais il est disponible </br>il y a plus de prélèvements </br>donc ça veut dire que </br>l'azote </br>transfère par voie biologique entre </br>l'azote organique et la plante sans </br>passer durablement d'ailleurs </br>durablement ça n'existe pas par l'azote </br>minérale dans le sol </br>c'est ça qui se passe dans un sol qui </br>est de paix au BRF donc la zone va quand </br>même circuler potentiellement </br>en fonction des règles que j'ai commencé </br>à expliquer mais la différence c'est </br>qu'il va pas passer par la case azote </br>libre or cette case azote libre est </br>embêtante parce que 1 c'est </br>l'infiltration et la pollution de la </br>phréatique et la perte d'azote et </br>deuxièmement </br>c'est aussi peut-être le risque de </br>générer une série de problèmes sur la </br>culture notamment </br>des problèmes phytosanitaires par excès </br>d'azote et donc on est et puis </br>troisièmement c'est les adventistes les </br>adventices c'est souvent des plans de </br>nitrophiles qui sont là pour choper </br>l'azote qui pourrait se perdre </br>et donc ça réduit les adventices </br>neutrophiles </br>alors </br>ouais ça c'est la fin d'azote </br>et donc évidemment ce témoin où il y a </br>que du BRF va là où il y a que le BRF ça </br>pousse moins bien que les autres </br>dans système là en fonction des doses </br>qu'on a mis si on met une dose si vous </br>mettez une dose de </br>45 ans de BRF bah ça a la capacité </br>finale de de séquestrer mettons 60 </br>unités d'azote dans certains systèmes de </br>culture ça correspond aux pertes </br>habituelles donc ça va juste recycler </br>pertes ça va pas avoir d'impact mais ici </br>j'ai mis genre 250 mètres cubes de BRF </br>et donc là il commence à avoir la </br>possibilité de séquestrer plus et donc </br>là il peut y avoir un impact de fin </br>d'azote et </br>tu vois si la fin d'azote égale </br>l'azote qui pourrait perdre alors tu as </br>pas de Falaise </br>tu la vois pas tu vois tu as juste </br>récupéré les pertes  
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Formation réalisé à la demande de la Fédération Gardoise des vins IGP - IGP Cévennes – IGP Coteaux du Pont du Gard – IGP Gard  +
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