BRF et fertilisation : calculer sa fumure organique - partie 1, Benoit Noël

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Vidéos - Ver de Terre production (28 mai 2023) - Benoit Noël - Durée : 207 minutes

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Formation réalisé à la demande de la Fédération Gardoise des vins IGP - IGP Cévennes – IGP Coteaux du Pont du Gard – IGP Gard

Pour en savoir plus sur le travail de Benoit Noël : https://jardinierdumonde.be/

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
donc moi je m'appelle Benoît Noël je
suis ingénieur agronome et je suis tombé
en quelque sorte dans le BRF il y a plus
de 25 ans donc c'est une thématique que
je connais assez bien je connais assez
bien le BRF beaucoup moins bien la vie

Afficher la suite

malheureusement donc c'est vous qui

allez m'en apprendre et aussi il y a un
intérêt à la formule que je vais vous
proposer qui est une formule où on aura
des temps d'atelier de pratique c'est
justement de construire c'est un peu
l'objectif de construire vous-même votre
système de production en bénéficiant
finalement de toute l'expérience et
l'expertise qu'il y a eu au cours de
toutes ces années sur le BRF donc c'est
un outil en plus à mettre au service de
vos exploitations de vos systèmes de
culture et ici bon ouais je vais faire
un panorama relativement large de la
thématique mais si jamais il y a des
points spécifiques qui vous intéressent
n'hésitez pas aussi à intervenir et à
poser des questions donc je suis là pour
y répondre je vais pas aborder toute la
thématique du BRF et parler de chacun
des des éléments
en rapport avec le BRF parce que
effectivement ce serait assez vaste
l'objectif ça va être de vous permettre
de calculer vos systèmes de production
et donc on va faire quand même
relativement un focus là-dessus mais on
voit aussi faire un panorama et on peut
aussi s'écarter du chemin en fonction de
vos besoins donc c'est à votre service
bien sûr que je suis là donc n'hésitez
pas à intervenir
alors l'objectif ça va être d'arriver
effectivement à utiliser ce nouvel outil
enfin à nouveau à l'échelle
l'agriculture pour calculer des systèmes
de production et de vous amener à cette
démarche là c'est une démarche qui
jusqu'à présent ne s'est pas fait de
manière très fluide donc j'ai un moment
mis au point une formule qui permettait
de calculer ses apports et
la transmission de cette formule n'est
pas assez simple j'en suis venu bien
souvent à faire le travail de de médecin
en musique dans tel ou tel système de
production et de de proposer finalement
des recettes des recettes toutes faites
ici l'objectif ça va être vraiment
d'acquérir le l'idée et les concepts qui
permettent de calculer qui sont pas si
compliqué mais faut savoir un petit peu
de quoi on parle sinon
on ne s'y retrouve pas quoi
alors donc le module on va faire trois
modules plus une visite donc on va un
petit peu se confronter à la réalité du
terrain cet après-midi
le premier module c'est un module qui va
présenter globalement l'histoire du BRF
et globalement
on va avoir un aspect sur les fondements
on va voir qu'est-ce que ça apporte de
spécifique et on va voir comment
le BRF peut aussi être produit à
l'échelle la ferme donc c'est ce sont
différents aspects du BF l'idée
aujourd'hui c'est vraiment ce matin de
poser un peu les bases quoi
alors
on va commencer tout de suite sur le le
fondement du BRF le l'idée du BRF donc
le BRF c'est quoi c'est le bois raméal
fragmenté
et bien il faut comprendre comment tout
ça est venu donc au départ
on a
ces matières là elles étaient pas
disponibles et puis dans les années
70 à peu près on a commencé à développer
des broyeurs donc on a commencé à
développer des broyeurs de branches et
l'objectif du broyeur de branche c'était
compacter des déchets donc on a des
déchets verts bon bah ça permettait de
réduire par sept à peu près le volume
des branches et donc cette pratique on
commençait à avoir une gestion des
déchets avant bah les gens ils brûlaient
et ça dans leur jardin puis on a
commencé à avoir des des collectivités
qui ont géré ces matières parfois même
des entreprises et il fallait réduire la
taille dans le camion et donc on a
commencé à développer les broyeurs de
branches
et puis bon il y a un gars qui en a
développé lui-même aussi et que tu es un
Français qui s'appelle Jean Pain et lui
il a développé une méthode de compostage
de broussaille qui porte son nom et
cette méthode de
compostage finalement elle a un peu
inspiré tout ce qui se fait aujourd'hui
nous l'essentiel des collectivités qui
gèrent des déchets ils font bostage moi
je me rappelle
de de des origines de ça parce que
j'étais en contact avec les gens qui ont
vécu les origines de ce processus là
donc j'ai fait mon travail de fin
d'études sur la comparaison entre le
compostage de broussailles et le BRF et
j'ai rencontré une personne qui a
développé un site de compostage
expérimental du côté de Bruxelles qui
s'appelle
Frédéric Van den Brandt et il a il avait
dû importer de Suisse le les premiers
camions de compost quoi on connaissait
pas le compost donc c'est quelque chose
qui pour l'instant fait partie de notre
vie de tous les jours mais à l'époque
c'était quelque chose de nouveau et
c'est pas il y a si longtemps que ça
donc il y a eu cette première révolution
avec j'en parle qui a il avait un
domaine dans le sud de la France de 250
hectares boisés à entretenir
pour limiter les feux de forêt il est
enlevé les branches et broussa etc il a
développé un broyeur il a fait du
compost il a fait de l'agriculture sans
eau
un climat assez sec etc et ça a petit à
petit fait école c'est quelqu'un qui est
aussi documenté assez bien ce qu'il
faisait et donc le le j'en parle à
développer une méthode qui consistait à
composter des des broussailles broyées
en andain et à faire une sorte de
compost végétal très riche qui
utilisaient pure en surface donc mettez
une couche de dizaine de centimètres et
cultivait là-dedans et donc ça c'était
la méthode j'en parle ici plein de trucs
etc il a même fait du du gaz de de
broussaille pour faire tourner une une
deux chevaux modifiée pour rouler au gaz
enfin
il a chauffé sa maison et sa soeur avec
des des serpentins mis dans les les tas
de compost et donc ça c'est quelque
chose qui est aussi nous est utile parce
que comme j'en parle un documenté tout
bah il a il a monitoré ça et on a des
chiffres assez précis de de ça quoi
donc voilà on avait le compostage et
puis à peu près en même temps il y a des
Canadiens qui développent quelque chose
de nouveau qui développe le BRF alors
c'est là je suis j'étais les voir où là
tout à fait sur la droite la CNS c'est
moi et bon voilà la photo est très
mauvaise donc on voit bien mais c'est
les pères du BRF qui était des Canadiens
et donc le type qui est assis il est en
chaise roulante en fait c'est Edgar gay
qui était un haut fonctionnaire canadien
et il avait pour mission de faire
quelque chose pour la forêt parce que
dans la forêt québécoise qui est quand
même assez
étendu il y a beaucoup de forêts il y a
de la misère et donc il cherchait des
moyens de sortir les gens de la misère
et il a eu un moment l'idée de mieux
valoriser les branches d'arbres broyées
et il s'est dit bah on pourrait utiliser
ça en agriculture etc et pour sortir un
peu les gens de la misère et pour faire
quelque chose avec un produit dont on ne
fait rien quoi et
puis il s'est à coquiné avec deux autres
agronomes et ils ont commencé à faire
des essais chez des agriculteurs et
c'est ça qui a été le début de de
l'épopée des BRF
donc quelque part on a deux méthodes là
et on a deux méthodes qui finalement
présente des avantages des inconvénients
et
une qui s'effort répandue dans un
premier temps qui était le compostage et
petit à petit là on est en train de
revenir au BRF pour toute une série de
raisons parce que c'est une méthode qui
a aussi des avantages très important au
niveau notamment de la vie du sol
alors
donc il y a eu bon une série d'études
qui ont été faites
donc la première c'est gay la pointe et
la chance qui ont fait une étude sur les
l'utilisation du BRF donc en milieu
agricole donc globalement qu'est-ce
qu'ils ont fait ils ont pris des très
grandes quantités de BRF qui venaient je
pense de l'élagage des lignes haute
tension donc ils entretenaient en
dessous des lignes haute tension et puis
ça faisait des quantités à
vraisemblables de BRF ils ont répandu ça
avec une bonne couche de lisier ils ont
cultivé donc il y avait déjà beaucoup
d'azote apporter et ils ont obtenu des
résultats et ils ont fait un premier
rapport technique sur ce qu'ils ont
observé début des années 80
donc ça c'est le début du BRF et puis
bon
très rapidement il y a un certain Gilles
le mieux qui s'est mis là dessus qui a
fait une étude dans son domaine parce
que lui c'est un forestier et donc
Gilles le mieux a fait une étude sur la
régénération forestière qui est là qu'il
a publié qui est une vraie étude
scientifique et puis bon il s'est mis
dessus et puis il a vraiment quelque
part propagé en fait le BRF
mondialement donc il a été quelque part
sollicité toute une série de gens dans
les universités il a fait des projets tu
es en Afrique
il a embêté tous ses collègues en
Belgique en francophonie en Belgique en
France
ce qu'il a été en Suisse je ne me
rappelle plus mais il était un peu
partout et il a vraiment fait beaucoup
de bruit autour du BRF et c'est comme ça
qu'on a connu finalement le BRF et
beaucoup de gens auraient faire ça j'ai
le mieux mais c'est pas lui qui les
premiers essais et lui il n'était pas à
Grenoble il était forestier et les
forestiers ils gèrent pas l'azote ils
ont très peu l'azote c'est pas vraiment
un problème de Forestier c'est plutôt un
problème
d'agriculteur et donc
en gros je pense qu'il comprenait pas
très bien ces histoires d'azote et il a
dit ça n'existe pas
et donc on est resté aussi avec cette
idée là que
l'azote voilà c'est pas un problème ça
il y a pas de fin d'azote aussi ou alors
ça ça disparaît etc mais très tôt il y a
eu au Canada des études qui parlaient
d'azote et donc dans la foulée on a eu
une série d'études donc notamment un
certain dayé gamin qui qui a travaillé
avec d'autres et qui l'a fait plusieurs
études publiées où ils ont fait des
essais sur pommes de terre sur céréales
sur grande culture ils ont aussi fait
des essais sur la l'amélioration des
matériaux organiques du sol donc ils ont
suivi ça sur 9 ans ils ont montré des
choses aussi parfois avec des des
concepts qui qui datent un peu du Muse
de fraction unique etc mais donc ils ont
ils ont travaillé là-dessus ils ont
montré des améliorations de l'humus
stable des sols etc et ils ont notamment
essayé de quantifier
cette immobilisation d'azote et de voir
comment la compenser on était dans ces
perspectives là et
ces études là moi je les ai retrouvés en
fait dans les papiers du du professeur
le mieux dans son bureau et professeur
le mieux a republié énormément d'études
mais pas celle-là mais elles étaient là
dans son dans son bureau je les ai
retrouvés dans son bureau j'ai des
photocopié et donc c'est comme ça que
j'en ai j'étais informé de l'existence
de ces études
et donc il y a aussi eu des études qui
la plus ou moins piloté avec des travaux
de fin d'études et ou des collaborations
internationales
notamment sur la pédophobe et donc les
micro-arthropodes etc donc il y a eu
toute une série de quantification quand
même qui ont été réalisés mais
cette partie canadienne on est un peu
resté là parce que malgré ses apports
intéressants à la recherche sur les
factions uniques et les questions de
l'azote on n'a pas réussi à trouver une
loi c'est l'idée c'était plutôt de dire
ben voilà on si on veut produire le même
rendement en pomme de terre il faut
amener telle quantité etc mais ça
restait le cas de la pomme de terre
c'était pas une espèce de règle
généralisable
ils ont pas trouvé ça ils ont ils sont
voilà ils ont ils ont essayé ils ont ils
ont montré des choses etc qui collent
avec les observations moi j'ai fait
aussi mais ils ont pas abouti à une loi
qui permettait vraiment de prédire ce
qui allait se passer dans le sol
et donc on a repris ça en Belgique
des débuts des années 2000 je pense que
donc à l'époque moi je travaillais pour
un
une multinationale qui gérait des
déchets et donc dans ce cadre là j'avais
fait
un partenariat avec un centre de
recherche et dans on avait des camions
de de déchets verts broyés on a envoyé
quelques-uns pour faire des essais déjà
voir les premiers trucs se voir si on
arrivait à les époques quoi et puis elle
les incorporer au sol c'était même on
était à ce stade là tiens pas quelques
camions pour qu'on essaye et puis donc
voilà on a commencé à essayer deux trois
trucs début des années 2000 et puis bah
on a quand même obtenu des crédits de
recherche et on a pu lancer une première
puis une deuxième étude sur le BRF et je
me suis retrouvé avec les moyens quelque
part de de développer
le BRF pour pouvoir le mettre au service
de l'agriculture et donc de déterminer
quelque part
les paramètres techniques de ce BRF voir
comment est-ce que on peut
l'utiliser le valoriser que quel est son
équivalence avec d'autres éléments donc
ça ces études là elles ont aussi donné
lieu à une série de travaux de fin
d'études qui ont chaque fois permis
d'avancer donc on a une notamment pas
mal de français françaises qui sont
venus faire des parties du travail de
compter des vers de terre de mesurer
l'infiltration dans les profils de sol
de de vérifier
les l'immobilisation de l'azote par des
des analyses en bloc qui utilise quand
même assez fastidieuse et donc on a
quand même bénéficié aussi de ce soutien
là et qui nous a permis d'établir les
paramètres de la valorisation en
agriculture du BRF et
j'ai un peu l'impression que depuis
c'est quand même pas passer grand chose
alors il y a eu des choses mais après
bon bah on peut-être on avait déjà
trouvé les choses les plus les plus les
plus intéressantes on a on a trouvé le
gros du du sujet il y avait peut-être
plus trop
de nouvelles choses à retrouver
maintenant je pense que ça mériterait de
de poursuivre des recherches là-dedans
et de continuer à affiner parce que on a
quelque part dégrossi le terrain on a
les grandes lignes mais il reste quand
même toujours à vérifier aussi peut-être
même des équivalences entre le BRF et
d'autres matières carbonées
pour pour encore plus généraliser cette
compréhension du sol et arriver à voir
comment est-ce que ça va fonctionner
entre le carbone l'azote dans le sol
avec la vie du sol etc donc je pense
qu'il y aura quand même matière à aller
plus loin dans les voies qu'on a
ouvertes
mais ça s'est pas trop fait
et je pense d'une certaine manière on a
assez pour travailler aujourd'hui et on
a on a assez d'éléments même si on n'a
pas le dernier carat et que on peut pas
encore on peut pas être sûr à 100% des
résultats mais on est quand même très
très proche donc on a une vision qui
parfois permet de définir
au dixième de % l'augmentation de
l'humus et et
on est à quelques kilos au niveau de
l'azote et donc on est quand même dans
quelque chose qui fonctionne assez bien
et donc je dirais que vers 2006 les
études belges ont permis
de résoudre la question du problème de
la fin d'azote
parce que finalement
peut-être venir en arrière sur la DIA
précédente le quelque part pour être
schématique le compostage l'avantage
c'est qu'on a une matière stable il va
pas y avoir de de problèmes de fin
d'azote ou quoi que ce soit on doit pas
calculer on doit pas se préoccuper on
n'est pas ça marche on en met plus ça
marche aussi hein on est moins bon bah
on aurait pu en mettre plus mais il se
passe quelque chose donc le compost
c'est un système
qui permet d'arriver à un produit fini
quoi et donc on va pas de problème sur
la culture avec le compost
par contre les matières fraîches ça ça
peut poser des problèmes
il peut y avoir cette fin d'azote cette
immobilisation de l'azote du sol et ça
peut taper dans les rendements assez
méchamment et donc il faut calculer
c'est moins facile à utiliser mais c'est
beaucoup plus intéressant à utiliser
parce que ça va justement beaucoup plus
stimuler la vie du sol
et donc pour bénéficier de tout ça de
ces gains énormes qu'on peut avoir au
niveau de la vie du sol ben voilà il
faut se chiquer que c'est un peu plus
compliqué et qu'il faut savoir calculer
ce qui va se passer
vous pouvez pas y aller à l'aveuglette
si vous êtes dans un système qui vise
quand même la production le rendement
etc si vous avez un risque que ça tape
dans le rendement méchamment on pouvait
pas dire bon on va mettre puis on va
voir quoi
il y en a qui le font mais c'est quand
même assez délicat
donc
ce sont au départ de cette de cette
étude première de gay la chance et la
pointe dans les années 80
au niveau du BRF deux approches se sont
distinguées une que je vais après
appeler l'approche qualitative et une
qui est plutôt la mienne et qui est
l'approche quantitative alors l'approche
qualitative c'est sans doute celle qui
fait que vous êtes là aujourd'hui parce
que c'est celle qui a le mieux marché en
termes de communication elle se fonde
sur
Gilles Lemieux au départ qui a diffusé
largement les BRF et qui
quelque part a beaucoup plus travaillé
sur ces aspects qualitatifs des aspects
fins etc ou alors on imagine aussi
beaucoup de choses
où on se dit bon si je veux faire un peu
la caricature le BRF c'est magique des
petits morceaux de bois et tout pousser
mais c'est merveilleux
c'est un langage qui peut parler un
large public et qui a donné lieu aussi à
des essais par des praticiens notamment
ici il y a deux bouquins qui ont les
premiers il y en a eu d'autres depuis
mais les premiers c'était celui de Jacky
dupéty et de Gilles Domenech qui ont
vraiment popularisé le le BRF alors pour
la petite histoire je fais mes études en
Belgique évidemment nul n'est pas fait
en son pays à la fin le fonctionnaire
qui gère ma convention de recherche je
crois qu'il était pressé de me voir
finir les recherches et Barbie et ouais
j'ai essayé de lancer un projet bis avec
des agriculteurs bio qui avaient tous
signés qui étaient d'accord normalement
ça passe il me l'a cassé du gros non et
donc je suis intéressé pas et puis
quelques années après il y a des
fonctionnaires qui m'ont dit oui oui on
a trouvé un truc génial les Français ils
ont fait des supers trucs le BRF quoi
donc nul n'est prophètes en son pays le
BRF d'air on a acheté les bouquins à
l'administration les deux bouquins là et
en fait c'est gala elles étaient venus
me voir quoi
de référence
[Rires]
je vois ça oui tu vas tu sentais que tu
allais te faire avoir parce que on voit
qu'il est trop neuf
c'est bien c'est bien tu étais honnête
mais c'est voilà c'est ça vraiment
permis de populariser le BRF mais on se
retrouve avec une approche qui va amener
à la conclusion j'ai écrit ça donc dans
cette approche là on va dire si ça ne
pousse pas c'est parce que le BRF n'est
pas bon
je dirais pas ça mais c'est une approche
qui va peut-être être intéressante et
qui va peut-être
qui va peut-être aussi nous donner envie
c'est essentiel mais
en gros l'idée c'est si ça pousse pas
c'est parce que le BRF c'est pas bon il
est pas cacher il est branches j'étais
pas assez fini là il a un peu chauffé il
y avait du résineux dedans etc et tout
ça partiellement vrai mais moi j'ai une
autre approche et cette approche si ça
ne pousse pas c'est parce que ça manque
d'azote
et donc c'est une autre approche une
approche quantitative d'aide et eux ils
vont dire l'azote ça n'existe pas la fin
d'azote rapidement
va se terminer etc et moi je dis si non
non c'est le problème l'azote et par
contre tu je connais des praticiens
acharnés du BRF j'en ai visité beaucoup
et c'est des gens qui sont tellement
convaincus que leur seul a besoin de
manger des nourri et qui manque de
ressources qui mettent absolument
n'importe quoi et que donc s'ils ont des
des copeaux de de
bois colinéaire qui ne sont pas à
proprement parler du perf ils vont taper
ça sur leur terre etc et ça va quand
même marcher et donc moi j'ai aussi
essayé avec des résineux ça a quand même
marché
j'ai pas observé de différence majeures
en tout cas pour les doses que j'ai
appliqué peut-être qu'à terme il
pourrait y avoir des blocages mais voilà
donc la qualité int rinsèque du BRF et
quelque chose qui me préoccupe pas
tellement alors que ils sont forts
préoccupés par ça donc on va vous dire
est-ce que votre BRF est casher est-ce
que est-ce qu'il est pur est-ce qu'il
est moi je parle en tonne quoi ou en
mètre cube
c'est donc c'est plutôt une approche
quantitative que que je vais vous
proposer
alors
effectivement il y avait cet historicité
de des études
comme on a vu canadienne qui parlait
quand même des propriétés
chimiques du sol des de la disponibilité
de la zone de des matières organiques
etc donc tout ça était quantifié et puis
nous aussi en Belgique on a quantifié
les choses et donc on a des kilos des
tonnes des mètres cubes des unités
d'azote etc et donc on a développé
vraiment cette approche là
alors
je crois que c'est quand même
intéressant de de d'avoir ces deux
visions parce que si on en a qu'une on
aurait pas réussi aujourd'hui je pense
que le BRF il a réussi c'est quelque
part j'ai pas passé mon temps à vous
définir le terme donc il y a des au
début il fallait expliquer ben non du
BRF à quelqu'un quand il a un petit peu
dans une agriculture durable ou quoi il
sait ce que c'est même le grand public
c'est ce que c'est assez largement non
ça a quand même fonctionné
mais je pense que l'approche qualitative
là c'est limite elle peut évoquer etc
mais un moment on se retrouve coincé
parce que c'est pas très bien on va et
voilà
alors bon pourquoi est-ce qu'on fait
tout ça
on a des ça c'est les cartes de ma
région parce que en fait en Belgique on
a la moitié des cartes
si vous êtes en Wallonie vous avez cette
partie là de la Belgique et puis si vous
aviez un Flamand et vous aurez montré
l'autre partie on a plus les cartes de
l'autre côté c'est une sorte de zone
c'est blanc sur la carte
mais donc voilà on a des problèmes qui
sont les mêmes partout on a
les la couleur
normale de l'eau c'est quand même pas
brun
si en fait tous nos fleuves ils sont
bruns ça c'est les terres qui partent
vers la mer et puis
les sols il y a une décroissance mais
alors là on a des études sur une
cinquantaine d'années et on voit que
effectivement il y a eu une décroissance
considérable des taux de m'interroganité
des sols une fragilisation problématique
et Rosie une fragilisation à d'autres
problématiques comme par exemple les
plantes invasives qui qui recoupent les
mêmes zones etc donc on a une
dégradation nos écosystèmes de
production ici un l'essentiel de ces
zones la zone rouge c'est les meilleures
terres du monde on a 12 mètres de limon
fertile c'est
à côté de ça la bosse c'est rien quoi
donc on a vraiment des très bonnes
heures ils s'en fiche parce qu'ils ont
perd chaque année mais comme il y a 12
mètres
c'est pas trop grave mais quand même on
a des problèmes de glacis sur les terres
c'est des limons donc c'est très
sensible à la battant etc et surtout sur
les routes et puis voilà il commence à
avoir des problèmes sur les cultures
quand même
et donc ça devient vraiment visible que
il y a quelque chose qu'on a mis en
place et qui ne fonctionne pas et après
50 ans on se dit bah voilà
il y a quelque chose qui ne fonctionne
pas
on est en train de perdre les meilleurs
terres du monde
donc ça ça commence à amener des
questions au sujet du carbone mais c'est
des questions qui sont récentes donc
le il y a l'université à côté de la
mienne il y a le responsable des de la
Ferme expérimentale
il disait
les le muscle ça sert à rien il y a pas
besoin de carbone dans les sols quoi
on fait des études on monte ça s'arrête
il en a il n'en a plus moi j'ai fait des
essais sur cette heure il avait il était
à zéro pour un 8 du musc donc 0.14 de
carbone quoi
donc
j'en ai pas donc ça sert à rien et donc
ouais ça produit oui
c'est ça oui il a pas tort de toute
façon quand tu en as plus bah
alors vous avez un seul qui est
finalement un substrat sculpture mort et
que vous gérez la place de vers de terre
bah vous mettez la charrue et les outils
de travail du sol et puis bah à la place
d'amateur organique la vie du seuil ça
vous mettez vous mettez des engrais et
puis après à la place des
résistances systémiques contre les
maladies vous mettez des produits et
vous rajoutez des produits etc et puis
au final vous arrivez
des manières de faire répondu ça sert à
rien on voit que ça va très bien bah
ouais enfin tu as une structure physique
dans lequel tu mets des produits et des
graines
et donc voilà peut-être que lui il
considère que ça va bien mais en tout
cas au niveau du du tableau de
l'environnement on considère que ça va
très très mal parce que tous les
indicateurs sont au rouge et alors viens
la question qui a tué les sols
alors parfois on se dit bah oui alors
c'est quoi c'est les grosses machines
qu'il est assez etc c'est ou alors c'est
les engrais chimiques ou alors l'idée
qui semble la plus logique qu'on va
retrouver notamment bon bah un moment
bourguignon et communiquer un peu là
dessus parce que peut-être aussi enfin
en tout cas c'était que le message qui
fait quand même assez bien reçu
médiatiquement c'était les produits les
pesticides qui tuaient la vie du sol
et donc
ces questions là évidemment chaque
paramètre va jouer dans la destruction
du sol vous avez le paramètre en grec
oui si on met plus que de l'engrais et
si en fait ça nous distingue de
l'agriculture qu'on faisait avant et de
la du fonctionnement naturel des choses
parce que on peut se permettre de plus
mettre de carbone avec le fertilisant
bah alors ouais on finit par mais il y a
plus rien à manger parce qu'on met de
l'engrais et puis plus rien d'autre
le produit c'est pas bon mais
les seuls vivants ils ont une capacité
aussi de résistance
ils ont une capacité
donc de dégradation même enfin les les
fonds usines le problème des produits en
général c'est qu'ils ont peut-être à
part les quand même les métaux lourds
qui restent mais
le problème de beaucoup de produits en
tout cas toute
organique c'est que
il reste plus efficace très longtemps
parce que en fait ils sont la vie du sol
les détruits de plus en plus vite elle
apprend à les digérer quoi donc le sol
est capable la vie un sol vivant est
capable de digérer beaucoup de produits
en tout cas toute la chimie organique on
avait par exemple un problème avec un
décisif qui s'appelle la trazine un
herbicide et ça s'infiltrait dans les
nappes phréatiques et après 20 ans alors
on l'a interdit partout et puis après 20
ans il s'infiltrerait plus quoi là où
ils en utilisant encore et il
s'infiltrer plus parce qu'en fait la vie
du sol avait appris à le digérer quoi
donc c'est quand même assez puissant la
vie du sol j'ai pas qu'il faut mettre
des produits bon ça a d'autres problèmes
mais ça tue notamment les fermiers donc
c'est quand même c'est quand même pas
top de mettre des produits mais est-ce
que c'est ça qui génère la situation
destruction des sols peut-être pas
bah non si on utilise ces produits pour
mettre à nu un sol trop souvent
on va participer aussi au problème on va
avoir d'autres éléments alors est-ce que
c'est les machines
oui non les machines c'est vrai que les
machines ne travaillent du sol c'est
intensifié et le travail du sol
finalement vous avez un seul quand vous
mettez de l'air dedans c'est un peu
comme le poêle à bois vous ouvrez la
trappe du poêle à bois il y a de l'air
qui s'engouffre ça ça augmente la
combustion des matériaux organiques donc
ou plus vous touchez le sol ou plus vous
activez la combustion des matériaux
gagnants mettez de l'air là-dedans les
systèmes sont là pour se verrouiller
dans un univers qui est relativement
aérobie mais qui n'est pas on n'agit pas
de l'air massivement et donc si vous
avez ces soldats qui ne sont pas
travaillés ils vont moins perdre de
m'interroger donc ça ça va quand même
jouer aussi et puis bon ben
effectivement il y a les tassements il y
a les semelles de la bourre il y a les
on a toute une série de problèmes qui
vont venir liés au travail du seuil à la
destruction
mécanique de la macrophones et des
porosités liées à la macrophones qui
vont se reconstituer mais quand même
toutes ces perturbations sont pas bonnes
évidemment
voilà ça intervient je vais pas dire que
c'est un intervient pas alors qu'est-ce
qu'on a et bien on a un moment une
réflexion qui commence à s'intéresser à
la vie du sol et donc on se rend compte
qu'il y a un autre paramètre qui
intervient
et qu'est la vie du sol et
j'ai aussi vous parler de d'une
expérience que j'ai eu donc en contact
avec un professeur de de mon université
dans le cadre de d'un projet de
recherche sur le BRF je voulais
l'amener une collaboration
concernant le BRF
et ce professeur a été spécialiste de de
la de la physique des sols agricoles
donc de
l'infiltration de l'érosion des
questions d'érosion sur le sol agricole
et il m'a avoué vous savez moi je sais
pas ce que c'est qu'un ver de terre
j'ignore complètement les questions de
l'interroger et tout ça
donc ce type était une référence dans le
la physique des sols et dans les
caissons les problématiques érosif et
pas d'idée de ce que c'était qu'un ver
de terre et de ce que c'est que la
matière organique des sols
donc on en était là quoi on avait un
découplage complet des problématiques et
c'est ces éminences là qui sont écoutées
à cette époque là par le gouvernement
sur la réduction des problématique
érosive en agriculture
il sait pas ce que c'est qu'un ver de
terre ni le il le dit très honnêtement
c'est un bon gars mais il était super
spécialisé dans une vision physique du
sol quoi
alors on est dans un moment
extraordinaire on est dans un moment au
niveau de l'humanité où on a une
connaissance de tout ça de la vie des
sols on a acquis cette connaissance
assez récemment donc ça c'est quelque
chose dont on ne se rend pas bien compte
mais dans l'après-guerre
l'après deuxième guerre mondiale il y
avait beaucoup d'argent et on pouvait
faire un peu tout et n'importe quoi on a
dit aux chercheurs chercher on engageait
tout le monde etc sa brassait large et
donc il y avait des crises de recherche
pour étudier un peu tout ce qu'on
voulait et il y a des tas de profs qui
ont commencé à étudier le le la vie des
sols et donc on a eu toute une série de
de recherche là dessus et on a un peu
aussi tout trouvé enfin les bases quoi
de ce qu'il y avait dans le sol au
niveau vie du sol et on a une bonne idée
des mécanismes etc moi j'ai
vu la fin de tout ça je rappelle aussi
que dans le cadre de nos recherches sur
BRF on avait un moment voulu investiguer
la pédophile et notamment les
microartropodes et on avait retrouvé un
vieux professeur à la retraite on a on a
ressorti d'un débarras assez c'est vieux
appareils de la poussière etc parce que
un moment ces gens qui avaient pu
chercher et qui avait trouvé des choses
on finit par prendre la retraite ils ont
pas été remplacés moi j'ai fait mon
mémoire dans un
laboratoire ou on était sur le sol et le
gars qui qui m'a accompagné était le
spécialiste de
la microbiologie des sols de
l'université il avait un demi bureau
quoi il avait il avait un autre problème
quand il avait un demi bureau c'était
vraiment quelque chose de tout à fait
minoritaire donc on a eu une sorte de de
vague de recherche où on a recherché un
peu tout et puis on a eu cette
connaissance et puis cette connaissance
elle est peut-être aussi en train de de
perdre donc là maintenant il faut
l'utiliser parce que après ce sera trop
tard mais
cette situation particulière nous met
dans une condition exceptionnelle par
rapport à 12000 ans d'histoire de
l'agriculture où on ne savait pas bien
ce qu'il y avait dans le sol on avait
pas analysé ça aujourd'hui avec toute
une série de techniques avec des des
microscopes avec des labos d'analyses
etc avec des méthodologies scientifiques
on a des idées assez précises de ce
qu'il y a dans le sol comme vie et
comment ça fonctionne
et
il y a un aspect
qui me plaît bien qui est l'aspect
quantitatif donc vous avez le sol vivant
à la grosse louche à peu près 1 kg
d'organismes par mètre carré seul très
vivant pas dans ça peut être 10% de ça
ou 5% de ça mais vous avez dans un seul
vivant à peu près 1 kg d'organismes par
mètre carré
alors vous avez principalement les rois
du sol c'est les champignons donc on a à
peu près
600 g de champignons
on a évidemment des bactéries à peu près
100 g de bactéries on est à peu près 100
g de micro-arthropodes et puis reste
baisser les lombriciens et donc on a
aussi c'est les macro-organismes du sol
et ils sont effectivement très visibles
mais aussi très important
et donc tout ça toute cette vie là elle
va vraiment
contribuer à la gradation des sols et à
la production d'agrégat stable donc il y
a un paramètre ce n'est pas
chimique c'est beaucoup biologique donc
la biologie
va produire des substances collantes qui
vont agréger les particules de sol la
biologie va mécaniquement en serré c'est
particules de sol donc vous avez des des
champignons qui vont
vraiment coller les particules de sol
avec tout le réseau mycéliens vous allez
avoir des gels bactériens qui vont aussi
agglomérer tout ça donc c'est la vie du
sol va directement agir sur sur cette
agrégation du sol
et ce n'est pas que un phénomène
physico-chimique
tout on va dire ben voilà il y a un
certain taux du musc de du d'une
certaine qualité qu'on va considérer
comme stable et cette humus stable se
lit chimiquement c'est le lien
argilohimique avec les particules et ça
qui fait les agrégats alors je vais pas
dire que ça va intervient pas ça
intervient mais
la biologie est beaucoup plus rapide à
intervenir et beaucoup plus forte et
donc c'est aussi l'aspect dynamique de
ces matières qui va prédominer donc on a
la raison d'être quelque part de de
cette dégradation des sols c'est cette
perte de biologie donc c'est cette perte
de matière organique mais il faut pas
l'avoir comme quelque chose de figé mais
aussi comme quelque chose qui va rentrer
dans une dynamique avec la vie du sol
donc la matière organique c'est pas on
va voir aussi on pourrait avoir des
seuls qui sont relativement on va les
trouver pas terrible quoi et ils ont des
taux de mécanique important mais cette
matière organique elle est comme un peu
morte ou endormi alors on va mettre en
place des pratiques pour essayer de la
réveiller parce que ce qui est
intéressant c'est quand tout ça rentre
dans des cycles quand elle est mangée
par la vie du sol et quand elle est
produite par la vie du sol par ailleurs
et donc quand tout ça est dynamique ça
crée un sol vivant et ce sol vivant il
est capable de résister aux agressions
notamment aux fortes précipitations
à l'érosion de toute une série de
manière et il va être beaucoup plus
intéressant à cultiver également
donc cet agrégation des sols elle se
base sur la biologie et si nos seuls
meurent ben c'est parce que cette vie
disparaît progressivement
donc on a dans les terres dont je vous
parlais du gars qui dit ouais tu sais
moi je trouve que l'humus ça ne sert à
rien etc mais il y a plus de ver de
terre quoi enfin je sais pas si on avait
encore
50 kg de l'hectare c'est beaucoup on
parle pas de 2-3 tonnes on parle de
peut-être 50 kg de verre de terre on a
on a vu un ver de terre donc j'ai creusé
profond
on est dans dans des systèmes qui se
sont artificialisés qui ont perdu cette
vie et qui sont devenus très fragiles
et donc tout l'aspect mécanique de cette
vie du sol on peut aussi revenir sur les
effets etc
et intéressant mais
il y a l'aspect quantitatif
et l'aspect quantitatif
en fait
on en est là quoi et c'est là qu'il y a
une véritable révolution qui a été
initiée avec l'utilisation des BRF
pendant à peu près 12000 ans c'est à peu
près le l'âge de l'agriculture on sait
jamais posé une question
combien alors ici je dis un troupeau de
20 vaches si vous avez une tonne de
d'organismes par hectare
10 tonnes par hectare ça fait un
troupeau de lavage alors pour la petite
histoire moi j'ai un ami qui a fait ses
études avec moi en agronomie puis après
il a repris une ferme d'élevage très
rustique avec des vaches rustiques etc
et et
comme on est formé de manière un peu
trop théorique parfois en agronomie et
bien il savait pas combien ça mange une
vache
et il a vécu la situation très
humiliante pour lui
d'avoir la première année des vaches qui
sont mortes malnutrition
donc si vous savez pas combien ça mange
une vache mais vous avez un troupeau de
20 vaches ce qui était à peu près son
cas à
nourrir il y a des risques quand même
assez sérieux qui en est qui meurent de
malnutrition quoi
et
on sait jamais posé la question de
combien mange un seul vivant
depuis 12.000 ans
et donc ça cette question là on sait
jamais posé on s'est posé certainement
de nombreuses fois la question de
qu'est-ce qui mange
qualitativement puisqu'il aime bien
manger tu vois ah le sol aime bien le
fumier le sol aime bien ceci et cela
mais on sait jamais posé la question de
combien or cette question elle est
fondamentale si on les maintenir en vie
et en santé si on veut un troupeau de 20
à vaches par hectare parce que c'est
l'équivalent en poids de ce qui est en
dessous et qui travaille le sol par en
dessous si on veut ce troupeau en bonne
santé de vers de terre de champignons de
bactéries etc il faut savoir que mais il
mange quoi
et on s'était jamais posé cette question

c'est bien d'avoir la réponse de
du volume de ce qu'ils font manger mais
du contenu c'est ça c'est intéressant
mais alors justement tu vois cette
comparaison je la trouve magnifique
je pense non mais c'est comme les
humains on te dit voilà régulièrement tu
as des personnes qui disent aujourd'hui
la bouffe c'est plus que c'était au bout
de la merde etc c'est pas bon et on a
une espérance de vie de 85 ans
et on n'a jamais eu une espérance de vie
comme ça depuis l'air industrielle parce
qu'avant on vivait vieux mais depuis
leur industrielle on n'a jamais été en
outils en bonne santé mon grand-père
comme beaucoup de familles ils venaient
de la campagne puisque à l'époque il y a
un cycle ou deux il y avait
l'essentiel de la population est
peut-être 5% de la population qui était
pas agraire ce qui vient dans les
campagnes qui avaient d'autres métiers
ils faisaient aussi une petite ferme il
faisait aussi ils avaient quelques
hectares qui cultivaient tout le monde
cultivait quoi et donc mon grand-père il
venait d'une famille d'agriculteurs mais
c'est son père était le premier qui
avait immigré à la ville qui était
fonctionnaire et donc lui il jouait à la
ville et puis de temps en temps pour les
vacances il retournait à la campagne
j'ai ses cousins de la campagne et
c'était lui le grand fort et costaud
pourquoi parce que lui il a vu une
alimentation variée
il mangeait de tout alors qu'à la
campagne ils mangeaient ce qui
produisait et c'était beaucoup moins
variés et ils étaient plus malincres et
donc aujourd'hui ce qui se passe dans
l'approche qualitative c'est qu'on va
dire oui on mange de la merde c'est vrai
moi je mange de la truffe qui sont pas
bons je mange du sucre c'est pas bon
dans le café je bois de je mets du sucre
c'est pas bon etc
on boit de l'alcool au moins on mange
des trucs qui sont pas idéal pour nous
et puis qui peuvent nous
on est d'accord
on est d'accord on va
comment est-ce que tu peux boire un
verre par jour
quelle discipline donc ce que je veux
dire c'est que la l'analyse comme quoi
ce qu'on mange est mauvais et juste et
on va arriver à dire voilà les gens
mangent trop de ceci il fume trop ils
font ils mettent trop de sucre dans leur
café etc et donc ils vont avoir toute
une série de maladies et ça ça dégrade
la santé c'est vrai mais d'un autre côté
on vit une expérience de vie qu'on n'a
jamais vécu et une des raisons de cette
espérance de vie c'est l'agriculture qui
aujourd'hui avec le commerce
international produit de tout tout le
temps et donc on est une alimentation
très variée très riche et ça nous
maintient quand même en bonne santé
parce qu'on a aussi plus du tout
l'habitude d'avoir faim et donc
peut-être que de jeûner un peu c'est
très bon pour la santé mais de quand tu
jeûnes
l'essentiel de de ta vie quand tu vois
moi j'ai vécu et j'ai travaillé dans des
pays africains en crise en guerre dans
l'humanitaire et quand tu vois les
ravages que ça fait de quand un enfant
est mal nourri et mal nutri
son cerveau ne se développe pas bien il
est son corps ne se développe pas bien
c'est une catastrophe et donc le fait
que nous on mange vraiment à notre faim
est essentiel aussi dans notre bonne
santé et les seuls c'est pareil si tu as
des on est dans des sols qui sont
malnutrition très aiguë très très aiguë
vous imaginez ces petits-enfants
africains
ou du Yémen qui sont en train de mourir
de faim et que les ONG vous envoie la
photo pour vous sensibiliser à la
question mais ça c'est l'état de nos
sols
oui globalement
le premier rhume qui passera là alors
oui non mais je veux pas parler de
l'ensemble de l'Afrique mais je veux
parler des pays en crise où il y a de la
malnutrition la malnutrition c'était
terrible et les personnes qui ont en
état de malnutrition grave elle n'est
pas
plus résistante aux maladies ça c'est
sûr et nos seuls ils sont dans cet
état-là il y a beaucoup de
d'Africains qui sont très bien nourris
et qui vivent très bien et qui sont en
bonne santé c'est évident mais par
contre quand on est dans un cas de
malnutrition que ce soit ici ou même ici
la guerre je pense que moi j'ai des gens
de ma famille qui était bébé pendant la
guerre et je pense que
leur cerveau c'est moins bien développé
parce qu'ils ont été moins bien nourris
ils avaient des privations alimentaires
etc et donc vous avez ce phénomène dans
nos sols globalement ce sont des sols
qui sont malnutris
et ce qui est nouveau donc il y a deux
choses qui sont nous la première chose
qui est nouvelle c'est qu'on a le
broyeur
l'invention du broyeur à branche qui
rend accessible au sol une matière qui
avant de n'était pas par la brûlant
première chose et deuxième chose c'est
un moment cette question
combien ça mange un sol vivant question
qu'on s'est posée
avec Conrad
Ier
vert
pas de problème mais donc ici il y a des
gens qui essayent
écraser avec une banque presse
oui il va écraser avec le pied
donc ok alors
je vois qu'il y a des questions sur
lesquelles le
plutôt la qualité du BRF et donc c'est
pas quelque chose que j'ai prévu à
priori dans mon exposé aujourd'hui mais
je peux tout à fait vous en parler et
donc il y a des études canadiennes
notamment qui ont permis de définir ce
qu'était un bon BRF alors écraser je
réponds directement à ta question et
puis après je je vais élargir un peu le
spectre écraser jamais entendu
que qu'on pouvait écraser du BRF
mécaniquement
je dirais ouais pourquoi pas maintenant
il y a pourquoi est-ce que c'est
intéressant d'avoir des des je trouve
que le terme anglais wood chips est
assez parlant un phonétiquement d'avoir
des petits morceaux de bois pourquoi
c'est intéressant parce que c'est
facilement mécanisable donc tu peux les
prendre etc
je travaille pour l'instant avec du BRF
mais aussi avec du foin le foin c'est
des longues fibres les longues suivent
c'est chiant quoi donc le BRF tu peux
l'incorp tu peux les prendre facilement
sans que ça bourde dans ton épandeur tu
peux
l'incorporer au sol et tu peux une fois
que tu as incorporé tu peux semer
n'importe quoi dans la terre avec le BRF
ça va très bien marché donc
mécaniquement le fait d'avoir des des
petits copeaux comme ça ça va bien avec
notre agriculture actuelle quoi donc
alors faire des fibres pourquoi pas mais
ces filles deviennent trop longues enfin
ça devient difficilement mécanisé à bord
nous la productivité du travail agricole
c'est la mécanisation et donc tout ce
qu'on peut mécaniser on va avoir
tendance à vouloir le faire quoi et
alors le la mécanisation nous a permis
d'avoir de voix actuelle qui fonctionne
pour faire du BRF on a le broyeur à
couteau et le broyeur à marteau alors on
a le couteau va couper alors ça va faire
façon plaquette forestière et puis le
marteau il va déchiqueter donc c'est
une espèce de fléau bon qui sont souvent
en coupant aussi mais c'est une espèce
de fluo et donc lui le broyeur à marteau
il s'en fout un peu de tout il peut y
avoir du fer de la pierre etc ça passe
et donc c'est très gros broyeur sont
souvent en marteau quand même mais alors
pour pour avoir quelque chose justement
de plus calibré on en est beaucoup
revenu au broyeur à couteau parce que ça
permet de rentrer dans des chaudières et
donc de faire de la plaquette et donc le
développement de la plaquette à
multiplier les broyeurs à couteau qui a
un moment avait un peu céder le pas sur
le broyeur à marteau qui déchite du
point de vue
BRF
agronomique mon
intuition c'est que
qui vient du broyeur à couteau est plus
beau et donc nous plaît plus
visuellement et que ce qui vient du
broyeur à marteau et plus déchiqueté et
donc se digère mieux et plus facilement
pour le sol et donc moi j'aime bien
quand même le résultat du broyeur à
marteau parce que c'est des fibres de
bois déchiquetés qui sont après
recalibrer bien sûr mais c'est une
matière qui va mettre plus de de de
d'ouverture pour la vie du sol pour
aller le bouffer et donc
le le on va revenir sur l'aspect
qualitatif du BRF donc ce camp alors je
vous en parlais mais c'est pas mon sujet
aujourd'hui parce que quelque part en
fait honnêtement je m'en fiche je m'en
fiche parce que mon idée c'est ça c'est
les sols meurs de faim et donc quand
voilà si tu lui donnes pas de la bonne
bouffe ok tu lui donnes du du soja OGM
américain avec de l'huile industrielle
mélangée on fait on a fait c'est des
rations alimentaires ce genre de truc
quoi un mélange avec du poids etc du
nourris il meurt de faim il va beaucoup
mieux quoi et donc c'est d'abord c'est
ça les programmes de nutrition moi j'ai
fait de la nutrition thérapeutique au
Burundi c'était ça on avait des
problèmes alimentaires mondial
fournissait des trucs qui étaient
complètement industriels et basiques
avec du maïs je crois qu'on appelait ça
du CSB c'était vraiment pas une bouffe
qu'on aurait envie de prendre au resto
quoi mais avec ça on permettait de
remonter la pente de personnes qui qui
était malade de se nourri le seul il
faut il veut tout manger il va tout
manger donc je suis pas
super à cheval sur la qualité du BRF que
je vais donner à mon sol je vais plutôt
m'intéresser à la quantité mais je vais
vous parler de la qualité et la qualité
elle est la suivante d'abord il y a une
première étude qui a montré que plus la
branche est petite plus elle est riche
en nutriments et notamment en azote et
donc les branches que j'ai
via mes collectivités
j'estime que c'est en moyenne 3 cm de
diamètre
comment est-ce que j'estime ça parce que
c'est assez sur elle assez élevé de
autour de 50
alors le bois de de tronc c'est 500
c'est sereine
d'accord vous êtes à 500 c'est Suresnes
pour le bois de tronc et moi avec mes
petites branches je suis à 50 plus la
branche est petite plus elle contient
des nutriments et plus elle est
facilement
métabolisable digestif par le sol
on a
donc intérêt à utiliser ces branches
d'un point de vue agronomique si il
fallait se dire bah voilà on a un arbre
qu'on a coupé qu'on a dû couper
malheureusement qu'est-ce qu'on va en
faire et bien au mieux le plus
respectueux pour ce qui peut nous
apporter ce serait de dire bah on a le
tronc on va faire des planches on a les
grosses branches on va faire du bois
pour le feu et puis on a les petites
branches on va faire une matière
fertilisante pour l'agriculture ça ce
serait l'idéal
c'est un peu ce qui se passe avec ma
collectivité qui s'appelle Intradel qui
est une interco une société
intercommunale de gestion des déchets et
qui me fournit en Belgique
eux ils ont pour des questions aussi
économiques ils ont été vers la filière
énergétique et donc une partie de leur
matière il est compost plus et il les il
les droits et vous avez les fractions
relativement grossières qui vont dans
des chaudières de collectivité
et puis il reste le fin et le fin c'est
quoi c'est des films branches les Corses
un peu d'écorces des feuilles et tout ça
et ce fin là il écrivait et moi il me le
livre quoi et ça c'est vraiment très
très riche et ça ça fait bien un marché
la biologie du sol ça donne des
résultats magnifiques donc plus la
branche est petite
meilleure c'est pour la en tout cas la
croissance végétale et la vie le plus
riche ça c'est une chose deuxièmement
plus c'est les broyée fin mieux ça
marche et donc ça il y a une étude
canadienne sur la vie du sol qu'il a
bien montré aussi plus la branche et
étroite
plus elle est
plus elle est petite mieux c'est et plus
elle est fin mieux c'est pour la vie du
seul plus rapidement elle va se dégrader
et intervenir quoi c'est logique il y a
plus de surface d'échanges il y a plus
d'angles d'attaque etc pour la vie du
sol
alors le plus frais possible c'est à
dire mais alors on prend ses branches on
les broie on fait un tas
si on ne fait vraiment rien
alors
peut-être peut-être qu'après 2 ans il
sera composé
donc si vous le laissez traîner votre
matière ben au début c'est du BRF à la
fin c'est du compost après deux ans donc
vous êtes à un mois vous êtes quand même
plus proche du BRF que du compost donc
le
compost c'est bon aussi
voilà c'est un peu moins du BRF et un
peu plus de compost il se trouve que
dans le tas ce qui va se passer
probablement c'est que vous allez avoir
la production d'une couche vers 20 cm
de d'actinomicelle
relativement imperméable et donc quand
tu vas au début il y a l'eau mais il
faut mettre l'eau dedans si vous voulez
compter il faut le mouiller quoi et donc
ils ouvrent le tas ils remettent de
l'eau dedans etc pour le composter
pourquoi parce qu'en fait ce forment une
couche d'actinomicène donc c'est des
champignons primitifs
pas tout au dessus mais vers 10 20 cm
c'est blanc gris comme ça et ça c'est
imperméable et donc à l'intérieur c'est
sec et donc le processus de compostage
s'arrête
donc si on touche pas alta ou alors on
pourrait pour éviter qu'ils prennent
trop de flotte parce que moi j'utilisais
aussi en litière d'élevage parfois on le
bachait un peu avec une bâche à trou bon
voilà c'est un peu rester un peu quoi
donc façon
pratiquement on fait ce qu'on peut on
n'a pas toujours la possibilité de
dépendre tout de suite etc je tenais
j'ai pas entendu dans les deux jours
même non ouais non même le lendemain
c'est rester un jour sur site avant
d'être répondu mais sinon voilà c'est
pas très très grave de de le laisser
trop longtemps alors la question de
résineux donc ça c'est l'étude de du
professeur Lemieux j'ai retrouvé les
études
voilà
donc l'étude
que je trouvais
ce qu'il est
voilà la Rochelle La Rochelle il a
vraiment bien étudié ça La Rochelle
sur la mésophone et lui il a vraiment
étudié en fonction des calibres etc Il a
il a fait des des essais on voit bien
que la vie du sol parce qu'elle aime
bien manger c'est lui qui a fait ça et
on voit bien que effectivement quand
c'est fin
c'est beaucoup plus attractif et quand
ça vient de branche fine c'est aussi
beaucoup plus attractif
mais le sol va tout manger même si vous
mettez un arbre que vous le broyez il va
le manger quand même
et alors
on avait la question des résineux et la
question des résineux je trouve qu'elle
est quand même assez bien illustrée par
l'étude de le mieux parce qu'il a fait
une enfin en tout cas j'ai connaissance
d'une étude qu'il a fait sur le BRF qui
est vraiment une étude scientifique où
lui il a travaillé sur la régénération
forestière et donc il a montré des
mécanismes fins où il a montré que en
fonction de l'essence et à la limite au
plus l'essence était climatique
c'est-à-dire au plus elle se rapprochait
de l'État
mature de l'écosystème forestier
donc plutôt le chêne que le boulot quoi
au plus les
sens étaient climatiques au plus elle
favorisait une bonne régénération
forestière et il a montré quand même
qu'il pouvait y avoir certains blocages
avec des résineux mais pas non plus si
on oublie son étude pas tous les
résineux c'est à dire encore une fois il
y a des résineux qui sont plutôt des des
essences pionnières et exclusives et
d'autres qui raison plutôt des essences
qui vont se retrouver dans des forêts
diversifiées
et qui vont être compatibles quelque
part avec
un milieu plus ouvert maintenant ça
c'est ce que on a observé dans le cadre
de la régénération forestière
il y a des idées aussi comme quoi les
résineux ça peut assez difficile dans la
pratique ce que ce que on constate c'est
que vous êtes dans un univers de culture
qui est très différent
en agriculture que dans la forêt dans la
forêt un bois de sapin c'est un milieu
fermier fermé où il y a que du sapin ou
il y a la lumière ne rentre pas etc
alors la matière organique s'accumule en
surface et puis forme une couche qui est
lessivée par la pluie et il reste ce qui
peut rester et cette couche qui ne se
dégrade plus
acidifie c'est très différent de vous
mettez
non pas 20 centimètres de de d'épines de
pain mais vous mettez
un centimètre de de bois que vous
mélangez au sol vous êtes dans quelque
chose de très différent d'un bois de
sapin et donc le bois de sapin
effectivement il y a rien qui pousse en
dessous mais pourquoi le noyer
une pousserait en dessous d'un noyau
sauf un noyé agroforestier c'était la
lumière et puis les feuilles vous avez
les feuilles les feuilles de noyer quand
ça tombe après
si vous travaillez le seul vous êtes en
agroforesterie vous vous élaguez vous
incorporez ça etc vous n'avez plus aucun
problème vous n'avez pas de j'ai
rarement constaté de ce qu'on appelle
l'effet allélopathique
donc on a fait par exemple des essais où
on a vu que le BRF pouvait inhiber la
germination en labo mais pas en sol en
solde pas du tout parce que le vous
mettez les choses dans le sol
directement vous avez une biologie qui
s'active etc et qui va dégrader les
molécules qui vont jeûner la germination
et pas de problème observer en sol quoi
donc on est dans des prospectives des
idées qu'on se fait sur base
d'observation mais ces observations
elles nous font parfois craindre des
choses on devrait pas avoir peur donc
moi j'ai pas peur de mettre du du
raisineux je vais peut-être par prudence
éviter de miser toute ma fertilisation
sur du raisin je vais pas prendre du
bois de tronc de résineux la sciure de
de sapin uniquement enfin mais si j'en
ai un peu je vais le mettre quoi ça ne
va pas me faire peur
donc il y a l'aspect qualitatif qui peut
être intervient aussi dans une
perspective long terme on va se dire on
va pas planter un bois de sapin pour
alimenter
nos systèmes en BRF tu vois ça toute
sens on va planter des essences qui vont
être plutôt des des arbres
des feuillus des feuillus plutôt
climatiques qui rejettent bien ou qui se
conduisent bien par exemple leur CP ou
en têtard etc donc qui produisent
beaucoup donc la croissance rapide
relativement donc on va choisir ses
essences pour faire du BRF mais ça c'est
dans 20 ans et en attendant on utilise
ce qu'on trouve quoi
si on me pose la question
si
l'autre
amène les camions
j'ai pas peur quoi à ce niveau là
est-ce que vous avez d'autres questions
sur l'aspect qualitatif du BRF
c'est clair pour tout le monde
il y a des gens qui se sont déjà posés
ces questions de la qualité
où ça peut être un frein disons j'ai eu
l'occasion d'utiliser une matière est-ce
que je vais utiliser ou
donc si on a par exemple
des branches
fines de pain qui sont broyés
je vais avoir l'aspect aussi branche
fine broyée finement etc qui va
intervenir donc on a des éléments
peut-être plus négatifs et d'autres qui
sont plus positifs aussi qui vont
intervenir dans dans le système ce n'est
pas pour les doses qu'on peut amener
annuellement qu'on voit directement
déclencher un blocage dans le sol de mon
expérience en tout cas maintenant sur 20
ans on amené que ça peut-être mais
alors donc on est dans
encore une fois tout le bois le tout va
se dégrader le plus gênant c'est sur les
aspects mécaniques c'est un moment on
rencontre une bûche enfin c'est quand
même embêtant dans les champs donc
mais il met déjà arrivé de faire des
épandages et où il y avait de temps en
temps parce que c'était un broyeur à
marteau qui a laissé passer une bûche
pour le feu bah je fais pendre et puis
alors après je passe sur le champ
puis j'enlève les bûches et je la mets
pour mon feu quoi mais donc ça va quand
même aussi se décomposer maintenant ce
qu'on général on vit c'est plutôt bah
des factions ça peut être plus ou moins
fin en fonction de ce qu'on veut faire
aussi si on veut faire un mulch on va
faire plutôt la plaquette forestière 1 2
3 cm
et puis si ben on veut un truc qui va
directement
s'incorporer on peut descendre en
dessous pour avoir des trucs très fins
mais alors ça ça va peut-être moins
rester en mulching quoi ça a moins
protégé à ce niveau là
donc voilà le je peux je dirais que deux
trois centimètres de de crible c'est à
peu près la taille
standard quoi
localiser sous le rang de ville
le produit le voyage plus c'est gros
plus ça cache le soleil plus on arrive
moins
toute la loi la longueur de la
plongée et on serait content dans le
sens où déjà prenez des herbages et
c'est ça mais donc ça ça peut se faire
mais maintenant avec n'importe quel
maintien ça va se faire si c'est plus
fin ça va occulter même plus peut-être
mais ça va se décomposer plus vite et
donc le plus gros sera un peu plus
persistant et gardera cet effet mulch
maintenant est-ce que c'est
ce mulching du pied qui est le plus
intéressant à faire ou pas et ce qu'il
faut le faire et puis faire autre chose
après ça on va le voir on va l'imaginer
il y a encore plein de choses à inventer
je suis pas souvent
on va le mettre dans certaines zones
mais
moi j'aurais tendance à en mettre
partout
souvent on va réserver le BRF à cet
effet mal c'est une
totalement
de lutter contre les adventices oui on
les a tous
ça va dépendre des doses ça va dépendre
des doses et
c'est ça on va on va voir c'est un outil
on peut en faire plusieurs choses
ça m'a marcher de il y en a qui le font
de mettre sur le rang de vigne une bonne
couche ça marche on met ça aussi sur les
alors mécaniquement il y a il existe
même des épandeurs aliments pour bétail
donc si vous voulez le mettre là vous
avez des épandeurs qui tapent sur le
côté vous avez un épandeur puis un
système j'ai payé c'est facile quoi ou
vous chargez les panda passer et ça va
taper sur le côté juste sur votre
rendring
ça c'est une possibilité
mécaniquement facile à développer
maintenant est-ce que c'est ça que vous
allez vouloir faire après ma formation
ce sera à vous de le dire
et donc on en est à ça et on en est à
Conrad qui me dit ouais enfin
on a calculé on a croisé différents
chiffres de la viralité
et il nous faudrait 20 30 tonnes par
hectare de matière sèche et par an à peu
près pour nourrir un sol vivant et moi
je dis ah bah attends je regarde puis je
regarde ce que j'avais calculé pour le
BRF avec tout à fait d'autres idées ben
je retrouve exactement ça
20 ou 30 tonnes de matière sèche par
hectare et par an et donc on était déjà
d'accord sur le chiffre c'est pas mal
et alors ça c'est quelque chose de
fondamental
c'est le fait que pour la première fois
depuis 12000 ans on s'est posé cette
question
et unique et unique dans l'histoire
d'humanité quoi
c'est et c'est une
un fondamentale
on ne soupçonne pas tout ce qui découle
de ça donc la première chose qui va
découler de ça c'est qu'on va se dire
mais attends mais comment est-ce qu'on
va produire tout ça
c'est énorme en fait c'est énorme que ça
mange un sol vivant et donc comment
est-ce qu'on va le produire et donc on
va d'office être obligé de s'intéresser
à d'autres aspects comme évidemment le
BRF
le bois
l'arbrechant l'agroforesterie et puis
réduire le travail du sol pour
économiser aussi et aussi utiliser les
techniques
de TCS pour arriver à incorporer à gérer
cette matière organique en surface en
condition aérobie et puis on va
s'intéresser donc à au couvert végétaux
on m'a dit mais comment est-ce qu'on va
produire plus et puis ou à complexifier
nos systèmes de culture on va faire du
semis sous couvert etc donc toute une
série de raisonnements qui vont
apparaître et qui découle de ce cette
idée là de cette question de oN EST DANS
LA MERDE comment est-ce qu'on va
produire 20 30 tonnes de matière sèche
par hectare en plus de ce qu'on exporte
dans notre culture de ce qui nous
intéresse quoi donc ça c'est cette
question là en fait elle a amené plein
d'autres développements quoi
et donc c'était pas posé avant avant on
se posait les questions différemment
voilà je produire qu'est-ce qui me
permet de produire je veux faire pousser
des plantes etc et puis je constate
bon gré malgré que il y a d'anciens
systèmes de culture qui permette de
préserver
la biologie des seuls l'écosystème etc
et que les nouveaux ne le permettent pas
et donc je suis conservateur je dis
c'était le bon vieux temps on doit
revenir à ce qu'on faisait avant ici
cette nouvelle question elle nous amène
à ce qu'il y a demain il nous amène à
imaginer des nouveaux systèmes de
production
donc ça ça c'est c'est de l'or quoi
c'est de l'or cette vision là et peu de
gens se rendent compte de
ce que ça fait comme impact en fait
alors le concrètement moi je trouve que
une des visions holistiques qui parlent
beaucoup d'ailleurs au nouveau paysan
qui ne viennent pas du milieu agricole
c'est la permaculture qui est une vision
holistique de l'agriculture et en fait
ça globalement ça reprend tous les
grands principes de l'agronomie mais
c'est basé sur des petits systèmes c'est
basé sur le taux subsistance alimentaire
c'est basé plutôt sur le jardin que sur
le champ et finalement ces principes je
suis assez amusé de voir que
l'agriculture du vivant les retrouve par
le grand avec parfois des agriculteurs
qui cultivent 5000 hectares et qui font
du SMIC sous couvert etc et donc
on se retrouve dans une situation où il
y a ce tout c'est ensemble cohérent qui
s'appelle la permaculture
ou l'agronomie
mais vous avez cet ensemble cohérent et
on va le retrouver parce que celui qui
détient un des éléments qui a une petite
particularité il va il va avoir besoin
du reste quoi il va aller chercher le
reste donc le gars qui fait de la gros
foresterie il se dit oui mais
c'est intéressant mais alors par contre
je fais de l'agroforesterie je vais
m'intéressais au BRF parce que justement
j'ai des branches à broyer etc puis ça
m'intéresse sur ce qui va se passer dans
mon sol à thème etc et puis alors on va
s'intéresser à réduire le travail du sol
pour toute une série de raisons
notamment l'incorporation des matériaux
organiques leur bonne gestion l'économie
etc on va s'intéresser au sol et à la
vie du seul on va pas tuer les vers de
terre avec des outils animés
ce que ce qu'on vit c'est le ver de
terre et puis on s'intéresse à réduire
les produits voir les supprimer war
robio comment ils font parce qu'on veut
pas tuer la vie qu'on est en train de
développer etc et donc tout ça reforme
un tout cohérent quoi et on est en train
de réinventer quelque part la
permaculture mais en grand
à grande échelle et ça je trouve ça
aussi assez intéressant et
et tout ça ne nous dit pas que
l'agriculture on va et on doit faire
mais nous donne une nouvelle vision une
vision qu'on n'avait pas avant de
s'intéresser une matière hautement
carbonée de comment on peut concevoir
des écosystèmes de production donc on
peut faire évoluer ce qu'on a on peut en
inventer des nouveaux
et ça c'est vraiment de l'or à mon avis
et ça ça découle directement de
l'utilisation d'une matière carbonée
jusqu'à présent on s'intéressait à faire
pousser des plantes et donc qui nous
intéressait c'était l'azote ce qui nous
intéressait c'était les facteurs de
croissance végétaux et donc tout la même
la fertilisation organique elle était
basée sur donner de l'azote aux plantes
et pour une fois on utilise brutalement
une matière carbonée réputée
donc ça ouvre un nouveau champ de
raisonnement en fait finalement ça
fonctionne et on voit des systèmes qui
pissent de l'azote de manière un peu
incompréhensible etc et donc finalement
ça fonctionne et donc il y a des
réflexions qui commencent à arriver mais
c'était pas arrivé tant qu'on ne faisait
pas ça tant qu'on n'apportait pas une
matière carbonée au sol
et tant que donc on ne venait pas
avec l'objectif principal de nourrir la
vie du sol
tant qu'on venait avec un objectif
secondaire de venir de nourrir la vie du
sol mais primaire de nourrir la plante
on n'avait pas toutes ces réflexions
donc c'est clair que ça le l'invention
du BRF en quelque sorte ou la découverte
du BRF
a permis d'ouvrir ce champ de réflexion
et ça tout le monde le reconnaît en fait
maintenant bon les réflexions ont été
plus loin
alors ben non quoi le problème c'est où
est-ce qu'on va trouver c'est 20 à 30
tonnes de matière sèche par hectare et
par an et c'est difficile c'est
difficile alors évidemment on a envie de
d'auto-produire sur la parcelle et donc
de miser sur les couverts végétaux et
effectivement avec une interculture on
peut espérer
souvent quand même plutôt 4 et parfois
10 tonnes de matière sèche par hectare
quand on fait une interculture mais le
coefficient K1 donc vous avez je pense
vous voyez les coefficients K2 oui non
vous avez suivi le la formation
donc le il y a le coefficient K1 qui est
celui qu'on appelle ça le coefficient
isohumique qui transforme la matière
organique fraîche en matière organique
des sols avant on parlait du muscle et
ce coefficient est complété par un
deuxième coefficient qu'on va appeler K2
qui est le coefficient de minéralisation
et qui lui il va il va transformer
l'humus ou la matière organique des sols
en CO2 donc il va la brûler donc ça a
quel rythme il se brûle ça c'est K2 et
K1 c'est quand on amène des matières
fraîches quelle proportion
en atome de carbone ou en matière sèche
ça va quand même assez bien
va se transformer en matière organique
des sols
et donc ce cas 1
malheureusement ou heureusement
extrêmement faible avec les couverts
végétaux ça veut dire que l'essentiel de
du carbone que on amène avec un couvert
végétaux va être brûlé assez rapidement
et balancer dans l'atmosphère sous forme
de CO2 respirer par la vie du sol
donc c'est intéressant quand même parce
que je vous ai dit que la vie du sol
c'est elle qui était la principale
responsable en tout cas et à très court
terme de la stabilité des sols
l'agrégation etc donc si ça si c'est
respirait beaucoup et que ça reste peu
sous forme de matière ça veut dire que
ça nourrit bien cette vie du sol qui va
forcément développer mais c'est un effet
relativement très rapide très puissant
mais court terme
donc ça c'est le couvert donc faut pas
espérer que
avec le couvert on va arriver à ses
20-30 tonnes de matière sèche
ça va jouer peu sur sur le la
conservation des taux du muscle mais ça
a bien stimuler la vie du sol et donc
c'est quand même un élément qui doit
rentrer dans l'équation et le couvert
c'est super
alors il y a les chaumes ce qui les
restes de culture bon c'est à peu près 2
tonnes de matière sèche par hectare on
sait pas grand chose on vise 10 fois ça
et ça aussi c'est des coefficients qui
plutôt sympa trop rester quoi alors on a
l'élevage et donc pour les éleveurs et
bien le
ils ont une manière de penser que la
vache
produit le carbone des sols parce que
dans leur système
c'est par la marche qu'on alimente en
carbone les sols mais la vache ça mange
du carbone ça respire du carbone ça ne
produit pas du carbone
donc
la vache elle va finalement dans le
système va produire du fumier et le
fumier c'est surtout parce qu'il y a de
la paille dedans qui va amener de la
matière organique des sols et il a un
coefficient unique de 25% c'est mieux
que 5%,
c'est quand même pas
formidable puis on est limité
bon ben vous encore plus au niveau de
l'azote mais sinon les autres même ils
sont limités par la directive nitrate et
donc ils peuvent pas amener 100 tonnes
de fumier donc qu'est-ce qu'on peut
amener avec ce qu'on peut amener ça va
faire c'est un ennemi donc on est si on
cumule tout c'était une dizaine de
tonnes donc nous en faut 20 30 donc
c'est on rame en fait aller trouver ces
20 30 tonnes donc avec ça il arrive pas
trop et ça explique pourquoi ben soit
les taux d'humus des systèmes des
croissent soit ils se stabilise plus ou
moins au mieux à des taux minimum avec
ça en fait on est capable de stabiliser
le taux de matière organique des sols au
dessus du niveau d'instabilité mais on
n'est pas capable de d'amener le sol
très très haut dans les matières
organiques et dans la vie on peut
maintenir faire des systèmes stables
mais pas
rêver à révolutionner le sol
et donc il nous faut l'arbre
et l'arbre le quart c'est de 50%. et
donc le l'arbre il nous permet de faire
du carbone concentré
que maintenant on sait mécanisé grâce au
broyeur et qui a un coefficient de
transformation en matière organique des
sols qui est le meilleur du marché
donc ça c'est l'intérêt de mettre de
l'arbre dans le système et donc en fait
on en arrive à un raisonnement que je
trouve assez plaisant c'est que on ne
s'en sortira pas sans mettre des arbres
partout alors qu'on vient d'en arracher
sur les dernières décennies donc vous
avez vu les photos du désastre sur quand
la terre est bonne il n'y a plus d'art
quoi
peut-être revenir à l'inverse
on va remettre de l'arbre et donc
pour certains l'agriculture la plus
durable c'est celle qui consomme le
moins de pétrole pour moi ce sera celle
où il y a le plus d'arbres
donc je l'ai lié l'arbre il est
polyfonctionnel mais il va être
nécessaire pour entretenir la biologie
du sol
il va protéger à différents niveaux
contre les événements climatiques graves
qu'on va avoir de plus en plus
fréquemment elle va protéger contre
l'érosion de différents mécanismes
il a protégé aussi contre le vent à
protéger comme beaucoup de choses et il
va également être un abri pour la
biodiversité et notamment les
auxiliaires utiles pour nos cultures et
donc l'arbre il est vraiment
polyfonctionnel et en plus de ça il va
produire des matières va produire de
soit de l'énergie soit de dématériaux de
construction les fruits etc donc il va
aussi être productif et donc c'est
l'arbre c'est quelque chose
d'extraordinaire et l'arbre il va aussi
c'est la technologie mature de captage
CO2
donc la plante alors l'arbre plus
particulièrement va être la technologie
mature de captage CO2 et on en a besoin
aujourd'hui donc je crois vraiment que
on pourra pas faire l'impasse sur
l'arbre et ça ou si on est à peu près
tous d'accord là-dessus
il est essentiel alors
mais
je vais vous parler aussi un petit peu
de l'intensité mais je le disais à la
pause l'objectif finalement de cette
matinée c'est donner un panorama sur le
BRF
et peut-être mon objectif c'est qu'à la
fin vous disiez ben voilà c'est chouette
j'ai envie d'essayer
voilà c'est pas un objectif plus élevé
que ça on va avoir les bases de tout
demain on va vraiment s'attarder à
essayer de calculer et voir comment on
peut calculer ça de manière précise
combien comment etc mais aujourd'hui on
est plutôt dans une une vue générale du
sujet
alors donc je continue sur ce
raisonnement des écosystèmes de
production
l'écosystème de production typique qu'on
a aujourd'hui globalement chez nous
c'est la polyculturelle vache qui par
exemple dans mon pays globalement c'est
de la polyculture élevage dopée aux
engrais aux produits aux machines mais
c'était écosystème là et puis on a on a
dopé avec les techniques modernes
qui permet la durabilité de
l'agriculture et donc c'est un système
qui a une surface productive équivalente
de 1 pour 4
ça veut dire qu'il y a quatre surfaces
qui produisent
le développement biodiversité et une
surface qui nourrit les hommes
comment je réalise je regarde le bio le
BIOS
facteur de comparaison intéressant donc
le racisme bio ça va être à peu près 85
% en verre
5% de légumes comme de terre cultures et
10% de salaire en gros c'est ce qu'on va
arriver à faire tourner sur une ferme
avec des vaches des animaux et
donc c'est ces prairies sont des usines
à fertilité elles sont constables
écologiquement les taux d'humus
augmentent se protéger contre l'érosion
etc et ça produit grâce à l'association
graminées légumineuses de la fertilité
qui est recyclée par le détail ça vient
de fumier et ça permet de fertiliser 15%
de surface qui pourrait porter des
cultures qui permettent de nourrir les
humains une partie de ces cultures sert
néanmoins à complémenter les rations des
animaux et donc voilà il reste
à peu près ça les 85 % de la surface
verte c'est de la protéine végétale qui
est transformée en protéines comesti par
les humains avec un ratio de formation
des protéines d'à peu près 10% sur le
Bova donc ça veut dire que c'est 85 % et
compte que comme vous et demi pour cent
de surface si je produisais des végétaux
concernant par les humains
et donc globalement j'estime que il y a
à peu près 20% de la surface qui est
productive et 80% de la surface qui sert
à maintenir l'écosystème de production
et sera cela il est pas si mauvais que
ça historiquement
historiquement qu'est-ce qu'on avait on
avait les achats forestière il nous
bloque c'était plutôt
1/40 on revenait tous les 20 à 40 ans
sur la surface on tapait tous les
appartements c'est comme ça encore dans
certains pays africains moi j'ai une
vécu
Sénégal il était comme ça et il y a eu
un morceau de forex
ils ont envoyé d'autres villages on est
tous par terre on récupère le reste brut
sur place et puis on cultiverait et puis
peut-être au futur 2 ans quand on change
quoi donc ce système là
est-elle très extensive c'est c'est pas
20% de la surface mais c'est
productif ça tourne dans une forêt ça
c'était le système à l'origine puis une
intensification qui est par exemple le
compostage de gens pas je vous ai parlé
alors là c'est la raison d'ailleurs pour
laquelle le système de composants c'est
pas développé
une raison très simple c'est que ça
demande quand même beaucoup de choses si
on regarde la surface équivalent il faut
10 peut-être même 12 fois la surface en
production biomasse pour cultiver une
seule moins de 10% moins bon que le bio
c'est que ça se sépare développé
ça c'est pas développé parce que très
vite quand vous êtes en vie je vais
prendre même des droits des broussailles
je vais le faire pousser je vais broyer
je lui ai composé c'est beaucoup de
travail et après je vais utiliser une
grosse touche de 10 cm donc la première
année après ils vont entretenir la
première année de 60 fois la surface que
je veux cultiver
cette couche là je vais cultivé
là-dedans en fait vous vous manquez de
ressources n'est pas accès à la matière
dans votre terroir
assez pour développer ça sur des
milliers d'hectares et donc cet agritude

par manque d'efficacité sur la surface
réellement
utile à la production dans
l'alimentation humaine
si je calcule c'est à peu près de
à inter de la surface qui serait
productif
donc plus ou moins
de deux fois la surface multiver en
fonction de c'est beaucoup mieux puis
encore mieux parce que là on a une
synergie tout plan sur la partie
et là on a très peu de raisonnement pour
produire sur la parcelle et qu'est-ce
qui se passe vous avez des armes qui
vont être naturellement leurs feuilles
et leurs racines injectées de carbone
par-dessous donc dans la parcelle sans
oublier quelque chose à faire donc c'est
pas beaucoup moins de manutention vous
compreniez de rester là c'est très
intéressant et donc là avec 20% de la
surface on arrive à maintenir
quand on voit les ce qui se passe chez
gelée qui a un précurseur il a donc les
5% en matériaux des sols
en maturité de César
est intéressant de voir la quantité de
carbone qui était injecté sur 40 ans
donc vraiment c'est quelque chose de
très important mais évidemment la grosse
pastorique ça prend du temps et donc là
ça ressemble à un arbre après 15 ans
donc je vous amène à cette magnifique
toutes les petites
donc on a ce raisonnement là qui est le
fondement de
réflexion basée sur le carbone c'est
qu'à un moment on se dit au fond si on
veut inventer nos agriculture il faut
penser à augmenter la vie du sol et ça
va nous amener à utiliser une partie de
la surface pour des services
écosystémiques qui sont aussi produire
pour notre famille tout seul et si on
utilise trop de cette surface on en a
une agriculture qui sera pas assez
performante comme par exemple compost
pour s'imposer et donc ça va perdre
on va pas on va pas arriver à développer
jusqu'à l'agriculture là et donc il faut
avoir un raisonnement où on se dit voilà
on va essayer de faire des systèmes qui
sont
les plus ayant
et qui ne rend atteint les objectifs à
la fois de production et écosystémie de
nourrir notamment la Lune du sol
donc finalement le BF permet de
concrétiser cette vieille allégorie du
bio ou on a manières métaphorique
l'arbre qui représente dans l'imaginaire
de l'agriculture bio comme la sécurité
de symbole du cycle parfait des éléments
donc le système qui
est une sorte de référence qui est la
forêt parce qu'on voit bien que la forêt
est auto
fertile qui est les stars etc et les
diversifiée on dit voilà je crois que
l'agriculture ressemble à ça mais ça ne
va pas jusqu'à mettre là en tout cas
jusqu'à très récemment ça n'allait pas
jusqu'à mettre l'arbre dans les systèmes
de production
et donc le BRF a permis de très
concrètement transformer cette allégorie
un petit morceau et on va le mélanger à
la tête
donc c'est plus dans l'idée c'est plus
dans les cas c'est dans la ferme
concrètement tu as des zones tu as des
haies tu les vois etc
comme ça ou
l'écosystème extrêmement pauvre le
climat est extrêmement grave il y a peu
de sol froid un peu pas assez etc et
c'est une ferme d'élevage et dans cette
ferme d'élevage il y a des il y a
beaucoup de haies on passe le le broyat
à l'étape donc il sert de litière il est
vendu sur les terres et j'arrive là pour
faire une visite et je calcule
ce que le gain est en train de faire
la multiplié par 4 le potentiel de te
faciliter de ton écosystème de
production
en recyclant cette matière là tu
multiplies je calcule le truc il
multiplie par 4 sa capacité de
production il est en bio
sur base de son écosystème et donc ça ça
c'est véritablement de la bombe quoi
l'arrivée à valoriser l'arbre
et donc effectivement maintenant on
comprend comment ça fonctionne alors bon
ça c'est le schéma global de comment ça
fonctionne vous avez mettez des petits
morceaux de bois dans le sol
leur cessuren
n'est pas adapté au bactéries et ne peut
pas être valoriser directement par les
bactéries et donc utiliser par les
plantes donc on dit ouh là là ça pose
problème en fait pas du tout parce que
il y a un organisme qui est majoritaire
dans le sol et qui est adapté à cesser
sur N1 quel champignon qui est tout à
fait adapté à des séries de 150 200 pas
de problème voire plus donc il a des
stratégies le champignon par exemple de
recyclage de son ancien mycélium qui lui
permet pas de recycler son azote
lui-même pendant un art trop besoin et
donc de pouvoir s'adapter à manger il
est capable de produire des enzymes très
puissantes qui sont capables aussi de
détricoter les molécules du bois de
parce que lui ce qu'il veut
c'est la cellulose
il veut manger ça et il y a de la lune
qui est là pour l'empêcher d'atteindre
ces molécules là et il sécrètent des
enzymes très puissants dans le sol qui
permettent d'aller
couper la limite en petits morceaux et
de la rendre accessible aux bactéries et
donc lui il ouvre la porte
le champignon lui-même
ses naissances donc les vieux
champignons sont très riches en éléments
trop à la fin et cela sont très
appétents et très appétant un groupe et
par les organismes de la pédophile qui
sont les colombols et les acariens qui
sont tous les routeurs ici les brouteurs
mangent pas d'herbe mais ils mangent du
champignon donc ils viennent monter le
champignon
ils sont eux-mêmes contrôlés par des
acariens prédateurs
qui viennent
contrôler ces populations là et donc ça
tourne en cycle avec des prédateurs et
des brokers
et les déjections de ces organismes
premier choix pour les champignons
[Applaudissements]
vont être les premiers acteurs de la
porosité des sols
et puis on a les interactions
isosphériques des plantes qui vont
qui vont commander quelque part dans
cette vie du seul à manger quand elles
ont besoin donc au lieu d'avoir des
plantes qui sont de sous perfusion quand
agriculteurs a imaginé que ce soit un
grand jeu ces plantes qui vont commander
à manger de recevoir à manger du sol au
moment important donc on va avoir des
phénomènes qui vont permettre aussi de
bloquer l'azote pas qu'il se perte parce
que là les autres c'est précieux pour
des écosystèmes et donc il faut le
protéger donc de mettre en vente et puis
de se mobiliser quand à la demande
quand la plante a besoin donc ça c'est
ce qu'on appelle mouvement les
interactions risosphériques de la plante
elle utilise une part non négligeable de
son énergie pour la console à produire
des sucres pour nourrir la vie du sol et
si ça lui servait à rien elle fait pas
ça c'est une dépense énergétique
considérable donc la produire des sucres
alors ça c'est ceux qui vont stimuler la
population bactérienne qui va aller
manger la matière organique des sols et
c'est pas aussi stimuler les champignons
à produire des enzymes
c'est pour ça que ce qui nous paraît
être des problèmes ou des maladies etc
sont souvent aussi des méthodes de
régulation de guérison du sol
donc le seuil il voit qu'il y a une
plante qui est pas adaptée plante qui
est pas adaptée c'est une plante qui par
exemple qui pompe pas d'azote elle boit
elle mange pas adapté elle va pas être
productive pour le sol alors le seul
envoie une maladie pour des cimer la
plante pour la remplacer par une autre
on appelle ça une mauvaise herte qui est
la plus adaptée et en fait la plante
elle était pas malade c'est juste que on
avait mis de l'azote
et donc le zoo il a cru que la plante ne
pompe pas d'azote mon ami trop et donc
parfois on interagit avec le solde de
manière un peu maladroite mais lui il
essaie de s'auto réguler il veut
qu'est-ce qu'il veut une forêt il veut
il veut se couvrir il veut des plans de
productifs
ce qu'il veut il veut des la mater
organique en abondance pour le seul la
plante elle sert à produire de la
biomasse quoi
parce que il y a peu de photosynthèse
tout le vivant il vient de l'énergie
solaire et le soleil il peinait pas bien
dans le sol
tout ce qui vit dans le sol il vit grâce
aux plantes qui grâce à l'énergie
solaire fixe le CO2 ça devient des
matières carbonées qui retournent au sol
qui vont nourrir des organismes jusqu'au
fond
c'est la seule source alimentaire et
donc pour le sol c'est important d'avoir
des plantes qui sont productives en
termes de biomasse et qui pompe de
l'azote
et pour le seul aussi toute cette
communauté à un moment c'est important
que la zone ne se perd pas donc une
série de mécanismes de verrouillage de
l'azote
et donc en fait de l'azote libre
en général c'est plus par le sol comme
un système Anglet de santé il faut faire
quelque chose pour remédier
globalement on sait une logique
ment
alors
bon je vais revenir à nos fondamentaux
pour vous présenter ce qui
ce qui découle quelque part du BRF donc
on est on vient encore une fois du
compostage et puis ce qu'on va composter
est-ce qu'on va pas composer
un composteur
on peut
in c'est tout venant n'importe quoi
ensemble
en gros on peut on peut à peu près tout
prendre
un terreau fertile auquel vous voulez
pas vous poser trop de questions ça a
marché avec le reste vous en mettez un
peu c'est bien plus c'est bien
pas compliqué à gérer
et puis c'est un des principales
intérêts ça fait plus d'évoluer et
d'ailleurs même par exemple au niveau du
compostage je fumier quand vous regardez
les arguments on a des gens qui promeut
le compostage de fumer en ferme c'est de
dire voilà vous allez réduire la
quantité à transporter
donc vous allez faire des économies de
carburant tracteur de temps tracteur etc
temps machines parce que vous avez
réduire la quantité nous réduire le
volume c'est aussi un objectif
alors il y a quand même des
inconvénients ça coûte cher donc en tout
cas chez nous j'estime ça à 40 euros
tonnes maintenant ça sonne un peu monté
puisque toi a augmenté mais c'est pas
mal 40 euros tonnes dont
le broyage représente 20 euros donc
c'est aussi ça qu'il faut voir via une
collectivité qui gère les déchets verts
c'est que si vous c'est de la matière
fraîche juste broyée il gagne 20 euros
tonnes
donc eux ils se font payer par les
producteurs de décharge en général et
puis après si on peut l'utiliser direct
au lieu de mettre ça sur des dalles en
plus ils ont des problèmes de voisinage
parfois il y a des questions
d'environnement
il y a un voisin qui se plaint des
odeurs alors il faut mettre des espèces
de trucs high-tech pour limiter les
odeurs donc s'ils peuvent broyer
réexpédier chez agriculteurs tout de
suite peut-être ça peut les arranger
quand même
alors
le gros problème c'est deux tiers du CO2
est mis dans l'atmosphère perdu et c'est
un phénomène hors sol donc il faut
réfléchir à ça aussi dans l'imaginaire
de nouveau le combat je parlais de la
vache qui est censé produire du carbone
ben non elle en Manche et le compost
l'idée du compostage ces années du
carbone au sol
alors pourquoi le sol on va travailler
dans le sol vivant pourquoi est-ce qu'on
voudrait travailler hors-sol
du carbone en CO2
donc le tas chauffe
la vie
on dit qu'il est pas mûr il faut pas le
mettre dans le sol puis quand il quand
il n'intéresse plus la vie alors là
c'est bon on peut le mettre dans le sol
c'est quoi ce raisonnement là
c'est un raisonnement basé sur la zone
parce que l'idée du compostage c'était
par perte de carbone ou jette
concentré amateurs jusque à un ratio qui
intéressent directement la mixeur et où
les maternités vont pouvoir directement
être injecter dans la production
végétale et c'est quoi ce sera cela
des bactéries
et donc quand le DA par perte de carbone
à concentrer suffisamment son azote
quelque part et ces éléments nutritifs
pour être accessible directement aux
bactéries alors là on a notre ce qui
nous intéresse faire pousser les plantes
et donc c'est l'azote
et donc c'est ça le raisonnement de
compostage
le compost on va l'utiliser pour
nourrir la vie du sol c'est en partie
vrai parce que en fait on n'a pas réussi
à cramer tout le carbone etc mais ce
qu'on voit dans la pratique et ça c'est
du qualitatif c'est que les systèmes qui
sont dopés au compost et encore une fois
si vous avez accès à la compote
prenez-le et mettez-le ici il faut
toujours faire un petit peu de compost
ça sert à quelque chose etc
mais si vous avez du compost
à disposition utiliser le mais néanmoins
on voit que les systèmes qui sont
construits sur base du compost le seul
servir beaucoup moins vite que ceux qui
sont construits sont bases de matière
fraîches interfraiche c'est les gouver
fraîche d'offre beaucoup plus la vie du
soleil c'est logique
donc le compositage
et on peut c'est l'oeuvre de la chimiste
l'œuvre de la chimiste on essaie de
trouver aussi quelque part une utilité
on dit qu'on va raffiner l'huile qui est
raffine de l'humus qui produit une sorte
d'oeuvre etc extraordinaire son sol pour
donner à manger à son seul il sera une
flamme on était pas si un petit peu ça
quoi et donc
si vous voulez miser la votre système
sur le compost ça va être difficile mais
par contre faire un peu de compost c'est
toujours bon si vous avez des trucs ou
vous craignez des problèmes
phytosanitaires sur de certaines
matières les composés évidemment si j'ai
des cultures il y a du mildiou etc
je les composter quoi
parce que ça va gérer mon problème le
compostage d'un système aussi de
d'uniformisation de de stabilisation de
stérilisation dans une certaine manière
en tout cas ça permet quand vous avez un
TAC qui monte à 70 degrés pendant trois
quatre mois
il y a pas grand chose de pathogènes qui
survivent quoi là-dedans donc c'est une
manière de gérer les déchets
sur place il faudrait presque les
extraire pas forcément pas forcément je
veux dire si tu as une crainte
raisonnable si tu dis plutôt que de les
brûler Compostelle mais si tu si tu as
assez confiant pour les broyer sur place
pour aller sur place
et de les remettre ben non je dirais que
c'est une question de à quel point tu as
peur
moi ce que je crois c'est que le seul
moi je crois que le sol il règle la
plupart des problèmes le seul vivant il
règle la plupart des problèmes et que
les maladies c'est pas vraiment un
problème c'est la plante qui est en
mauvaise santé et que peut-être il y a
aussi des formes de marché
s
oui seul vivant on va gérer beaucoup de
problèmes et je crois qu'on peut aussi
activer des résistances systémiques chez
les plantes en maintenant c'est une
forme de vaccination
le pathogène à proximité mais il est
contrôlé quoi et donc moi ça c'est ma
croyance ça c'est ma croyance maintenant
je parle juste à ton niveau de confiance
dans ton système si tu peux te dire je
bois ça et je laisse ça dans le sol ben
fais-le si ça chipote et que tu penses à
le brûler peut-être plutôt le composter
mais
compostait c'est un système de gestion
de déchets intéressants c'est pas un
système sur lequel on peut construire la
fertilisation à grande échelle
c'est ça
et je voudrais donc effectivement
reprendre ça cette idée qui est une idée
quelque part un peu de l'ego de dire
voilà je vais produire raffiné de
l'humus etc
que je vais donner au sol c'est une idée
un peu bizarre puisque je le fais par
perdre de carbone et hors sol si j'aime
le sol pourquoi je lui donnerai pas à
manger directement pourquoi est-ce que
je devrais travailler au sol puis
pourquoi est-ce que j'essaie de me
rendre utile et là je vous dis comment
est-ce que le champignon il vous voit le
champignon qui est quand même
l'organisme majoritaire de nos systèmes
je vous rappelle que par hectare j'ai
pas combien vous avez tonnes
d'agriculteurs mais vous avez six tonnes
de champignons un seul vivant donc
c'est l'organisme majoritaire du point
de vue du champignon vous
vous êtes un organisme symbiotique de
son système digestif
et vous servez à fragmenter la matière
organique pour lui la rendre accessible
éventuellement un peu la touiller dans
le sol
c'est à ça que vous servez de un
organisme symbiotique de son système
digestif qui est à l'extérieur de son
corps le champignon
donc du point de vue du champignon on
n'a pas à composter hors sol et si le
champignon il voyait arrêtez vous êtes
fous donnez moi ça ferait s'il vous
plaît
pas besoin que vous le fassiez pourrir
seul non donnez le mot le frais voilà ce
qui dirait le champignon
et donc
on a le développement du BRF et on
observe des résultats qui sont
effectivement
très intéressants donc nous ici on a bon
j'ai fait des essais sur parcelles
de relativement grande échelle qui ont
été suivies pendant relativement
longtemps et j'ai une conclusion qui est
j'ai un coefficient isohimie car de 50%
. et puis hors triturant tous ces
chiffres qu'est-ce qu'on voit on voit
que si vous avez des branches d'arbres
et que vous avez quatre atomes de
carbone dans ces branches là vous les
mettez sur une plateforme de compostage
puis vous prenez le compost qui est
produit vous avez un tiers et puis vous
mettez ça dans le sol vous avez 70% 70%
de de ce carbone qui va
subsister en termes de matière organique
des sols vous avez un coefficient
isoléique K1 du compost de de de déchets
verts qui est de 70% et un coefficient
de base entre la branche et le compost
ce qui est de 33%. donc si vous mettez
les deux ensemble il vous reste un atome
sur 4 ok il vous reste un atome sur 4
dans le sol sous forme de matière
organique un atome de carbone
si vous prenez cette même branche que
vous la compostez pas et que vous la
mélanger au sol directement coefficient
isomique a vous avez un atome sur deux
donc vous aviez quatre atomes de carbone
dans la branche dans la matériau
organique des sols si vous passez par la
dalle de compostage il n'en reste plus
qu'un si vous le mettez directement le
BRF dans le sol il vous en reste deux
donc ces deux fois plus efficace en
termes de reconstruction de la matière
organique des sols d'utiliser les
matières fraîche plutôt que de les
composter
ça c'est la première constatation
et donc c'est déjà une explication de
pourquoi est-ce qu'on constate
empiriquement que ça marche beaucoup
mieux de mettre des matières fraîches du
béret frais que du compost pour
reconstruire les sols
deuxième élément
les 40 mégawattheure par hectare mais
alors notre ami jean-pain qui était un
bon scientifique il a chauffé comme tu
l'as dit sa sœur et sa maison avec un
tas de 100 mètres cubes sans mètre cube
c'est le 20 30 tonnes par hectare de
parler
comme rate et son mètre cube c'est la
taille du tas de gens peint c'est assez
amusant et donc c'est ce que je
recommanderais moi-même aussi comme dose
de base pour entretenir la fertilité du
sol donc qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'on
aurait comme énergie là dedans perdue
dans le compostage c'est l'énergie qui a
permis de chauffer la maison de Jean pas
ok et bien il a mesuré tout ça on voit
que c'est une puissance à peu près je
pense 10 km pendant à peu près 6 mois et
donc
quand on calcule ça on trouve 40
mégawattheure
par hectare
d'énergie qui dans le cas de gens peint
en servi à chauffer une serre une maison
mais dans le cas de la dalle de
compostage on servait à chauffer
l'atmosphère parce qu'on n'a pas
récupéré cette énergie là et donc c'est
cette énergie là qu'on n'a pas donné au
sol parce qu'on a composté et qu'on n'a
pas utilisé la matière fraîche en BRF
dans le sol ben 40 mégawh ça fait 4000
litres de pétrole à ver de terre
par hectare et par an
et donc si vous compostez les branches
au lieu de les mettre directement dans
le sol vous ne donnez pas 4000 litres de
pétrole à ver de terre l'équivalent
énergétique du diesel à votre système
sol
alors vous imaginez ce qui pourrait
faire avec 4000 litres de pétrole quoi
donc ça creuse ça me dit mais comment ça
se fait que cette vie du seul elle est
vraiment active quand vous avez une vie
du sol actif ça creuse ça fait des
parodies ça transforme votre sol bah oui
il a 4000 litres de pétrole par hectare
quoi
et 4000 litres de pétrole par hectare
c'est aussi en fait le produit de la
photosynthèse
ce qui est assez amusant et donc produit
de la photosynthèse si cette parcelle
vous vous c’était boisé par exemple
c'était une forêt ou c'était une prairie
etc ben
avec les ratios de transformation de
l'énergie solaire par les plantes vous
auriez capté cet équivalent énergétique
là quoi à peu près et donc finalement ça
veut dire que si je mets cette dose de
Brest sur un seul pour le sol c'est
comme si c'était ce que lui apportait
une forêt
c'est comme si on avait une forêt à
maturité sur ce sol
quel alimentait accès radissait avec ses
feuilles etc donc toutes ces chiffres
sont cohérents
tous ces chiffres tournent en nous ce
que dit que moi je raconte etc c'est
cohérent avec son observe dans la nature
pourquoi est-ce que c'est comme ça parce
qu'une prairie ou une forêt les deux
écosystèmes qu'on connaît stable chez
nous
c'est ça qu'ils amène en énergie solaire
transformer en matière organique pour
nourrir la vie du sol
tout ça est cohérent
et donc
tous ces merveilleux vous les deux fois
plus de matière organique des seuls et
4000 litres de pétrole avec un ver de
terre par hectare et par an
ben voilà la réponse est sans doute oui
et le problème c'est la falaise
et donc si on veut faire ça on risque
d'avoir une concurrence entre les
plantes et la vie du sol et cette fin
d'azote ben moi je vais mesurer donc ça
c'est un bloc où c'est assez marqué donc
on voit c'est c'est des micros blocs et
alors là
il y a juste une très très grosse dose
de béretf et
ouais ça j'ai mis une céréale pour on a
tout analysé et alors à côté le c'est
que c'est compensé quoi par différentes
doses les autres bon a l'air uniforme
elles ne le sont pas réellement on a
mesuré des écarts assez importants en
termes de productivité mais
les autres ça pousse parce qu'il y a de
l'azote et ici il y a pas d'azote il y a
que une très grosse dose de BRF mélangez
au sol
vous avez trois quatre plantes malins
gré jaune donc la fade azote moi je l'ai
observé
et
donc il y a ce problème là qui fait que
jusqu'à présent on n'a pas osé on n'a
pas su comment utiliser ces matières là
et vous pouvez pas sauf si vous faites
du jardinage amateur vous pouvez pas
faire un coup de poker sur toute votre
exploitation en disant mais voir si ça
pousse si ça pousse pas
on me dit que la fin d'azote c'est une
légende que ça ne dure pas etc
quand vous avez ça à la place de votre
chambre ouvert ça va pas bien et puis
alors après bon il faut voir les choses
de l'autre côté la fin d'azote
mais pourquoi est-ce qu'il faudrait en
avoir peur donc si jamais vous avez un
outil qui vous permet de quantifier ça
ça devient
utile pour l'agriculture on dit bah
attends il y a des endroits on a envie
de de pomper de l'azote de stocker de
l'azote
ça peut être utile il y a plein de
circonstances on a envie
par exemple vous voulez associer une
légumineuse vous voulez la légumineuse
faudrait bien qu'elle fixe dans le sol
mais les fainéante la légumineuse donc
elle va le faire comme ça donc si vous
la combiner avec du BRF ça va l'obliger
à fixer plus
ou alors vous voulez épande et
fertilisants
organiques qui est un moment qui vous
arrange bien pour une série de raisons
par exemple l'importance du sol le
calendrier culturel etc mais à ce moment
là il est azote pourrait se perdre on
est loin de la de la période de
prélèvement de la culture suivante alors
il faudrait trouver un moyen pour le
stocker bon on a découvert végétaux mais
on pourrait mettre un outil en plus
complémentaire etc il y a des tas de
situations en fait c'est intéressant de
capable de stocker de l'azote à partir
du moment où on sait exactement combien
donc ce qui a permis effectivement de
développer
l'approche BRF c'est des études qui
permettent de savoir exactement combien
et quand on va fixer de l'azote
alors je vais revenir sur la raison pour
laquelle ça pompe de l'azote
ça pompe de la zone
à deux niveaux je vais vous l'expliquais
après mais globalement ce qui se passe
c'est que comme on va stimuler la vie du
sol
l'azote c'est les protéines les briques
du vivant donc vous avez deux types
d'organismes vivants sur le même milieu
seul vous avez votre plante et vous avez
la vie du sol et donc la vie du sol elle
va rentrer potentiellement en
concurrence pour un élément rare qui est
l'azote avec les plantes
et donc la solution c'est de faire en
sorte qui est assez d'azote pour tout le
monde pour la plante et pour la vie du
sol et la vie du seul elle va pas perdre
l'azote donc l'azote il sera toujours là
après après il fera remobiliserables
mais un instant donné on peut avoir et
c'est ça la fin d'azote si vous stimulez
la vie du sol
ben vous stockez de l'azote et donc tous
ceux qui
travaillent sur le carbone qui augmente
le carbone des sols même s'ils n'utilise
pas du BRF même avec des couverts même
en réduisant le travail du sol même on
change rien mais on réduit le travail du
sol donc on augmente le taux du Muse
baron séquestre de l'azote et donc c'est
assez amusant de voir que tous ceux qui
parlent d'augmenter le carbone des sols
ils sont tout le temps en train de
parler d'azote parce que c'est l'azote
qui est leur facteur limitant parce que
quand vous augmentez le taux de matière
organique des sols vous séquestrez et on
va le voir de la zone
et donc il faut sucrer à la zone d'une
manière ou d'une autre si on veut
augmenter les taux de matière organique
des sols
alors donc qu'est-ce qu'on a observé
dans nos analyses on a observé déjà
qu'il y avait une forte stimulation de
la vie du sol effectivement donc ici on
a un graphique qui le montre on a une
stimulation de on a mesuré
trois catégories de population
les champignons les actinomicèdes et les
bactéries alors on voit que dans les six
premiers mois tout le monde est stimulé
de manière assez marquée et puis ensuite
ça se calme sur les actinomyces et les
bactéries mais par contre les
champignons ils restent stimulés
pendant une période assez longue pendant
en fait probablement même plus tard que
la fin de la décomposition du BRF donc
ils sont stimulés de manière majoritaire
donc ça stimule très très fort les
champignons on a fait aussi des analyses
sur la sur les micros arthropodes
qui ont montré des résultats un peu
surprenants parce que on n'a pas vu des
augmentations quantitatives très
importantes mais par contre on a vu des
changements majeurs de la proportion des
des
proies et des prédateurs
qui signifie que on va avoir une
des populations qui vont tourner
beaucoup plus vite en fait quand vous
avez vous avez pas de pic parce qu'en
fait le pic d'explosion des proies est
régulée par un pic de prédateur et donc
en terme de nombre d'organismes vous
avez quelque chose qui va indiquer un
écosystème stable et on va pas
s'attendre simplement trouver tout d'un
coup énormément de bestiole non mais par
contre ça tourne beaucoup plus vite ça
on a observé aussi
donc au niveau de la vie des sols ça il
y a pas photo et même je trouve que
c'est assez intéressant même de voir
visuellement on va très très rapidement
observer des changements visuels dans
les parcelles de mon projet actuel
j'ai pendu la première année dès que j'y
suis arrivé
6 cm de BRF
incorporé et
donc j'ai une partie j'ai la moitié de
mes parcelles qui ont suivi ce protocole
là et puis bon après ben on a mis en
petit à petit les autres parcelles avec
le protocole et je vois vraiment la
différence donc on a chez nous des
terres qui sont plutôt Limonest voir un
peu argileux Limonest et on a
en première année les mottes c'est ce
qu'a découpé l'outil donc vraiment je
vois nous montrer avec une fraise
notamment et on voit vraiment la marque
de l'outil la marque du métal qui qui
dessine dans la glaise une sorte de
motte et puis
des gens en année de voir en année 3
le seul c'est devenu du couscous donc ça
va extrêmement vite bon je pars d'un
seul qui au départ à une bonne base des
taux de matière organique élevés qui
sont des bonnes allusions etc mais qui a
été
maltraité par le précédent exploitant et
en faisant maïs sur maïs très peu de
matière organique maïs exportation
complète des plantes
et puis aussi peu de travail du sol à
mon avis il était plutôt dans dans des
déchaumages et puis recevait etc et donc
ça a quand même pas mal abîmé le sol et
puiser et je retrouve un seul qui a
repris en masse quoi
c'est vraiment une sorte de béton de
course et bien
on incorporant la matière organique du
BRF là dedans en deux ans c'est
complètement différent c'est des terres
où j'ai vraiment envie de mettre une
graine parce que c'est c'est
visuellement on le voit très très bien
prenez des notes vous voyez c'est plein
de champignons plein de trous de vers de
terre etc c'est la métamorphose est très
très très rapide grâce aux 4000 litres
de pétrole à ver de terre
sauf que là j'ai peut-être même mis
8000 litres la ver de terre donc en
fonction de la dose ça va jouer très
rapidement sur la vie du sol alors le pH
le pH qui est un facteur qui était
historiquement un facteur d'inquiétude
attention tu vas acidifier le sol avec
tes branches d'arbres et les résineux
etc ce que je vois c'est qu'il y a
vraiment une stabilisation du pH du pH
en culture en compte culture a tendance
à a chuter
donc faut compenser et ici avec le blog
j'ai plutôt stabilisé j'étais en poney
alors il y a des résultats très
intéressants sur le CA et le MG qui sont
impliqués dans les liens argilohimiques
donc le CA et le MG il y a des
augmentations assez majeures donc le BRF
amène une stimulation de la vie du sol
pas mal de CA et de MG
qui sont impliqués dans les liens argilo
et mix et évidemment pas mal de carbone
et donc tout ça nous amène à la
conclusion que le BRF c'est très très
complet en terme d'amendement
c'est-à-dire d'améliorant de la
structure du sol on touche sur CA AMG la
vie le carbone stable donc on touche
tout le domaine
alors on voit des augmentations qui sont
peuvent être assez spectaculaires
effectivement des taux de carbone dans
les sols
quand j'ai montré ces résultats
il y avait un type dans mon comité de
suivi qui qui faisait de l'agriculture
sans labour plus ou moins c'est plutôt
des TCS et il suivait ça depuis
longtemps et puis il m'a dit tu mens
c'est pas possible on l'observe le taux
d'humus ça n'augmente pas
il me l'a dit dans un comité de suivi il
m'a dit non tes résultats c'est pas
possible tu mens et tout du mieux ça
n'augmente pas bon depuis je pense que
nous sommes nombreux à avoir fait
l'expérience avec le BRF on peut de
manière très rapide augmenter on en
parlait encore hier les taux du muscle
sur les parcelles
c'est donc la vitesse maximum ça va être
si vous mettez des doses importantes
pour moi une dose la dose importante
c'est 500 mètres cubectares 5 cm de BRF
il y en a qui mettent plus mais ça une
dose comme ça c'est
déjà limite pour l'incorporer quoi donc
pour arriver à mélanger ça au sol c'est
déjà pas très trop évident avec ça
vous allez faire plus 1% de matière
organisé seul en un coup quoi et donc
lui pour lui il fallait 20 ans pour
arriver à ce résultat là parce que ce
qui est possible dans ces systèmes dans
le système traditionnel c'est
effectivement vrai que on n'augmente pas
les taux d'humus
et donc vous avez des générations et des
générations d'agronome qui
professe aux agriculteurs
dans des systèmes à muss des croissants
donc on est toujours dans des systèmes à
humus décroissant
ben oui et donc
ici on est dans un autre univers de
production on va être à une croissance
ça va amener des nouveaux problèmes dont
la question de la fin d'azote
comment vous incorporer alors les
techniques sont alors ce qui est on a
testé plusieurs trucs le plus efficace
c'est quand même la fraise mais qui tue
pas mal de vers de terre donc au début
quand on n'a pas trop on s'en fiche
après faut essayer de s'en passer
et puis sinon les outils à dents ça
marche mais un peu moins bien mais par
contre l'outil Adam est assez robuste
c'est-à-dire qu'il y a des gens qui ont
des idées folles de changer leur sol en
un coup et qui mettent la dose de 20 ans
en un coup et ça fait parfois 40 cm il y
en a mais avec des montagnes
avant de mettre la moindre
une nouvelle parcelle c'est plutôt ça
donc les nouvelles parcelle elle est
merdique
ils mettent 40
cm de BRF il y en a qui ont fait ça et
mais alors il faut passer avec des
outils à dents des gros outils à dents
dans tous les sens
plusieurs fois et on y arrive plus ou
moins
en faisant des saignées
on peut rattraper
attends j'ai pas compris la question
je récupère des déchets de deux
personnes qui vont choisir
et puis en fait le temps va dépassé
et après je suis passé avec le broyeur
marteau de pierre pour essayer de
repiquer
j'ai tout laissé sur place et j'ose pas
dire
Amazon donc si je devais rattraper mon
erreur c'est soit mécanique j'enlève
tout ça et je les vends ailleurs soit je
en sous-solant ou en passant du
cultivateurs
le problème serait plutôt la
quantification qu'est-ce qui se passe
donc
la fin d'azote ça arrive quand ça arrive
quand tu mélanges les petits morceaux de
bois au sol tant que ça en surface en
tout il n'y a pas de phase
c'est parce que tu les mélanges que tout
d'un coup la vie se met dedans se
développe sinon bah ça sèche puis ce qui
peut se décomposer à l'interface seul
broyat se décompose et enrichit petit à
petit le seul pas trop de faim d'azote
comme ça par contre si tu le mélange à
ce moment là tu vas déclencher le une
croissance importante de la vie du sol
tu vas potentiellement mobiliser de
l'azote risque de faire azote
là pour arriver à savoir que faire il
faudrait savoir combien ton ami et donc
si tu sais à peu près estimer combien
ton ami en centimètres tu vas pouvoir
prévoir ce qu'il faudrait amener comme
apport d'azote complémentaire pour que
ça marche quand même
c'est ça donc c'est comme ça qu'on
pourrait y arriver alors ou alors tu
trouves un moyen de dire voilà je vais
par exemple
l'incorporer puis je cultivais des
légumineuses et puis
une fois que j'ai fini de cultiver des
légumineuses mais je vais passer à une
autre culture etc je fais un essai où je
j'apporte je pourrais aussi me dire
j'incorpore tout et puis
j'apporte une fertilisation localisée
sur la culture et je profite de la fin
d'azote qui aura à côté pour gêner les
adventices donc tu pourrais jouer de
différentes manières avec ça
mais
idéalement si on connaît les quantités
et le
timing incorporisation on peut prévoir
la fin d'azote et donc la compenser
ça c'est ce qu'on ferait a priori si on
ne connaît pas bien les volumes c'est un
peu plus au jugé
le BRF du coup
fort en tout cas au niveau de la Maëva
globalement
il y a pas de réponse simple à une
question comme ça donc le il va y avoir
quand même toujours donc le phénomène de
de stratification elle phénomène naturel
c'est comme ça que la forêt amène les
matières ça tombe au-dessus et puis
petit à petit ça se décompose et puis ça
enrichit le seul mais ce phénomène est
assez lent et donc première chose quand
on est face à un sol relativement mort
et qui a des problèmes
si on a détruit ce seul avec des
machines
pendant
aussi des engrais pendant 40 ans et que
tout d'un coup on dit maintenant le sol
tu vas te réparer tout seul ben ça va
prendre beaucoup plus de temps
alors si on peut utiliser les mêmes
machines et techniques pour régénérer le
sol ça va aller plus vite
concrètement si on incorpore
mécaniquement quand il y a pas encore de
ver de terre la matière organique on va
gagner énormément de temps sur la
restructuration du sol et sur la
réapparition sans doute aussi des vers
de terre etc et donc le fait de
l'incorporer mécaniquement
puisqu'on a plus trop de vie du sol pour
le faire ça va être très important en
début ce que j'observe par exemple c'est
que quand je mets dans mes sols quand
j'ai incorporé des sols
libéré dans les sols je fais des
analyses sur l'augmentation de carbone
sur la tranche
0,15 et puis 15 30 et en fait je sais
que mon outil il travaille plutôt 0,12
pratiquement toute l'amélioration en
termes de carbone des sols et dans 0,15
donc ça veut dire que ma vie du sol elle
a pas emmené ça dans le fond
rien fait pratiquement et donc ça
s'incorpore pas naturellement bon ça
c'est la première situation j'ai un seul
qui est plus ou moins mort si je veux
aller plus vite parce qu'on n'a pas 100
ans
il faut utiliser des outils pour
incorporer mécaniquement et puis un
moment j'ai une vie qui est active et
qu'est-ce qu'on observe les matières
qu'on va amener en surface elles vont
être tout de suite disparaître
au début dans mon sol mort je mets une
matière en surface je reste la couche
reste longtemps puis après une fois que
le sol est de nouveau vivant je mets les
matières ça donc ça veut dire que la vie
est venue me chercher quoi et donc cette
vie devient très active les populations
deviennent très importante elles ont
besoin d'être nourries elles viennent
chercher la matière elle-même elle
vienne incorporer elle-même etc et donc
si je vais utiliser ces outils
mécaniques d'incorporation ce sont là je
vais tuer du ver de terre et donc là je
vais peut-être être contre-productif et
donc à terme en fait ça va commencer à
fonctionner console comme le système
forestier parce que ce sera remis mais
je trouve que c'est
en tout cas même c'est la pratique
dominante chez ceux qui se mettent à
l'agriculture du vivant c'est on a un
double discours on dit l'outil très le
seul c'est pas c'est pas bien néanmoins
au début quand on a une situation qui
est mauvaise de sol on le fait et donc
moi je suis plus pour une décroissance
de l'outil donc on a un début avec un
seul relativement mort je mets beaucoup
de de de de
bassage machine et d'outils et beaucoup
de matière organique puis après je vais
réduire le travail du sol jusqu'à
pouvoir à un moment m'en passer quoi
de taille
qu'on a envoyé rapidement
c'est ça donc tu as un continuum entre
la situation de sol totalement mort de
la situation super souvent moi j'ai un
agriculteur qui venait me dire que donc
moi j'utilise aussi du foin dans mon
système de fertilisation de mes cultures
et lui il fait ça aussi mais depuis
beaucoup plus d'années moi mon foin il
reste quand même là bon il se compose
mais enfin il tient la saison il dit
chez moi me dit-il je mets 20 cm de foin
dans mes serres deux fois par an et tout
disparaît tout de suite comme ça donc il
y a une évolution c'est comme quand on
parlait de le BRF pur qui n'a pas
chauffé et le compost entre les deux il
y a deux ans est-ce que tu es plus
proche du BRF ou du compost la même
manière ton sol il est pas tout à fait
mort mais où est-ce qu'il est entre le
sol totalement vivant elle saute
totalement mort il est quelque part au
mieux et donc le dosage de de machines
il est lié à ça aussi beaucoup beaucoup
de machines au début de moins en moins
de machines et puis il y a peut-être
plus de machines à la fin
et donc il faut on est plus dans binaire
On Off il faut voir les choses dans le
temps dans une progression régulière de
dire voilà réduire le travail
progressivement parce que ça va devenir
contre-productif
et si tu as 4000 litres de pétrole à
verre de terre tu pourras te le
permettre
donc ça faisait la poussière ça va être
un peu
donc en détail et sa femme décomposition
c'est à dire que plus le soleil est mort
plus il va falloir broyer fin incorporer
plus il faut de machines quoi et puis de
plus grâce à ces machines on va
reconstruire la vie du sol et après on
aura moins besoin de machines
donc c'est vraiment l'idée et ça c'est
ce qu'on observe dans la réalité donc on
doit sortir moi j'insiste sur le fait
qu'il faut sortir du discours binaire la
machine c'est c'est bien ou c'est mal
etc la machine
elle est utile à un moment et puis à un
moment on peut s'en passer quoi
et donc il faut voir où est-ce qu'on va
et
ça ça me semble important de sortir du
du bien pas bien gentil méchant
l'option binaire
la nature elle est pas binaire et c'est
l'équilibre tout est graduel
waouh
je regarde la musique comment elle se
comporte je m'en fous de la vie
c'est pas ce qui nous motive pour agir
pour décaler chez mon mes travaux
bah oui c'est vrai que c'est c'est un
changement complet de perspective mais
effectivement
aujourd'hui je pense qu'on peut on peut
se le permettre et c'est grâce à la
connaissance et notamment celle qui est
propagée par verre de terre production
qui nous donne cette possibilité d'aller
vers ça parce que on sait un peu où on
va à quoi on va pas n'importe où et on
peut baser sur des éléments
scientifiques pour dire voilà comment
fonctionne un sol en bonne santé et
nécessairement il va produire des
plantes en bonne santé des produits de
qualité et on est assez sûr de notre
coup et
c'est un raisonnement qu'on peut se
permettre aujourd'hui qu'on pouvait
peut-être moins se permettre avant je
crois
donc qu'est-ce qu'on a on a
effectivement une croissance des taux de
matière organique des sols et donc moi
j'ai deux indicateurs
intéressants c'est d'une part que la
décomposition du BRF ça prend 18 mois
bon à peu près 15 degrés de température
moyenne nous ici on doit être à deux de
plus en température moyenne annuelle
et donc c'est en condition tropicale ou
dans une serre ça va aller plus un peu
plus vite ça c'est sûr mais ici on a à
mon avis à peu près dans les mêmes
ordres de grandeur donc
et il y a un K1 de 50% on en a déjà
parlé et je peux le convertir de manière
aisée pour les calculs
ça fait 75 kg de matière organique des
sols par mètre cube de BF donc au terme
du processus de décomposition du BRF
vous avez 75 kg du musc par mètre cube
de BF voilà
donc si vous mettez 40 mètres cubes de
BRF par an vous allez faire un input de
3 tonnes de matière organique des sols
par an
donc il faudra déduire la minéralisation
de l'ensemble du stock du muscle donc
peut-être il restera 2 tonnes net
donc c'est ça qu'il faut voir donc le
cas 1 ok c'est sympa c'est plus facile
de travailler avec 75 kg de matériaux
organiques des sols par mètre cube de BF
donc une fois que vous savez ça bah vous
pouvez dimensionner votre système en
fonction de l'objectif du musc que vous
voulez atteindre vous savez ce que vous
faites quand vous amenez une matière
vous voulez tiens je veux 1% en plus
voilà
500 mètres cubes à peu près
ouais
alors comme ça va être dans le
les 15 premiers centimètres et que là je
prends en compte 1% sur 30 ça va faire
2% sur 15 cm
aussi un truc assez surprenant en fait
la lignine on se dit oh c'est robuste et
tout mais les champignons ils ont la clé
de la lignine ils arrivent à ouvrir la
porte et après ça se décompose très
rapidement et donc on a aussi des
nouvelles conceptions de des matières
organiques des sols c'est pour ça que
j'utilise souvent le mot matière
organique des sols et plus moi j'étais
au tout début quand je faisais du BRF
j'ai été un colloque sur les matériaux
organiques des seuls où on avait encore
des gens qui parlaient du musc mais là
déjà c'était les anciens quoi il y avait
des sociétés de l'humus où il s'est
envoyé des molécules du musc par la
poste etc or aujourd'hui on est quand
même assez sûr que l'humus tel que
décrit n'existe pas dans le sol et donc
c'est un artefact c'est un produit du
procédé d'extraction pour avoir des
acides chimiques et fut Levi qui est
tous ces machins là on met des acides
des débats très fortes vous imaginez
bien que ça recombine les molécules du
sol et on arrive à sortir des trucs qui
n'existent pas dans le sol donc à l'état
naturel dans le sol on a
d'autres molécules alors on se disait
par exemple il y a quelqu'un qui a posé
a priori une formule de l'humus en
disant que c'est des molécules
halifatiques dont aromatiques pardon et
alors que c'est aliphatique donc c'est
pas des noyaux de benzène c'est plutôt
des longues chaînes on sait que c'est
des grandes des grandes molécules mais
on s'est rendu compte qu'effectivement
on croyait que par exemple la Liline ça
allait être dur à digérer et on a
observé des sucres qui avaient quasi 100
ans dans le sol des polysaccharides qui
étaient très résistants
et donc pendant tout un temps et
notamment dans les premières études sur
le BRF on était dans cette logique là il
y a une étude sur 9 ans sur les
molécules
qui persistent dans le sol les analyses
du mustable vous voulez la fraction
stable de l'humus aujourd'hui je pense
qu'on pense plus tellement le muscle
comme ça donc ce n'est plus perçu comme
une stabilité par nature de molécules
c'est une stabilité qu'est-ce que c'est
que le mustable c'est l'humus qui est
étroitement associé aux argiles
aux particules de sol et qui est profond
dans le sol là où il y a pas trop
d'oxygène et donc la vie est peu active
et donc peu susceptible de mobiliser ces
tumuls là c'est ça
donc c'est pas quelque chose qui est lié
à la molécule pas tant que ça en tout
cas et ce qui va faire que l'humus
devient instable et donc rentre de
nouveau dans la dynamique on peut
réveiller l'humus ça va être justement
le fait de briser ses agrégats de sol et
de d'amener de l'oxygène donc en fait
c'est le travail du sol si vous
travaillez le sol ben vous allez rendre
le musc instable et ça peut être un
problème quand on travaille trop le seul
et qu'on a plutôt envie que l'humus
reste stable ou ça peut être quelque
chose qu'on a envie comme quand moi j'ai
un seul qui est repris en masse où il se
passe plus rien même s'il y a des taux
de matériaux organiques importantes et
où j'ai envie de redynamiser ça à un
moment pour remettre ça en vie et pour
qui est de nouveau de la vie de la
porosité etc dans celle-là et donc je
vais travailler le sol
ça va ça va rendre le musée instable ça
va relancer la vie et je vais pas me
contenter de faire ça ce qui permettrait
si je fais juste le travail du sol je
vais brûler ce vieil humus jusqu'au
moment où je veux avoir la
désertification qu'on observe c'est ce
qu'on a fait on agriculture en rajoutant
éventuellement un peu d'engrais pour
nourrir la plante et pas la vie du sol
et donc je fais de l'agriculture minière
où je vais brûler le muscle là tout
pousse très bien etc pendant quelques
années et puis après il y a plus de sol
et tout est mort non je mobilisais mais
je vais amener des matériaux organiques
fraîches qui vont me permettre de de non
seulement de mourir en continu cette vie
du seul mais également d'aller vers un
musc croissant moi je vais faire un
humus croissant jusqu'à un certain
palier que je vais déterminer je vais me
dire ça c'est mon objectif humus
et donc ce chemin là
encore une fois on est plus dans cette
dualité de dire
l'engrais c'est mauvais et produit c'est
mauvais la machine c'est mauvais etc non
on est dans on a des outils et ces
outils peuvent être dangereux qu'est-ce
qu'on en fait dans quelles circonstances
on est qu'est-ce qu'on utilise alors
aujourd'hui pour toute une série de
raisons
moi je fais de l'agriculture biologique
mais peut-être dans un autre contexte
j'utiliserai des engrais
ça dépend vraiment du contexte
aujourd'hui moi je fais de l'agriculture
biologique ça me va très bien je n'ai
pas besoin d'engrais ça mène plus de
problèmes qu'autre chose
c'est une question de circonstance je
veux pas juger ceux qui utilisent des
produits etc je vais me dire mais
comment est-ce qu'ils utilisaient ce
qu'ils utilisent pour construire des
sols ou pour les détruire on en est à
un raisonnement
qui est relativement nouveau et qui est
ce raisonnement là de
musc croissant
alors
un élément et je vais déjà un petit peu
spoiler le
ce qui suit
quand vous êtes à humus décroissant ou
stable tout ce que vous allez amener
comme apport organique
même si un moment comme vous amenez des
engrais qui sont organiques ou même des
engrais chimiques un moment ils peuvent
être mobilisés par la vie du sol
ils peuvent être captés par la vie du
sol mais vous savez que sur le cycle de
votre culture ça va être largué donc
c'est juste temporaire en fait donc la
réorganisation de l'azote elle est
empereur puisque vous êtes à humus
décroissant ça veut dire vous allez
relarguer de la zone dans le système ce
que vous faites l'agriculture minière
c'est ça qui qui est pratiqué
essentiellement mais nous
dans l'agriculture du vivant avec le BRF
avec l'agroforesterie avec les couverts
avec le nom labour tout ça on est dans
du musc croissant et donc
là on séquestre l'azote c'est un autre
paradigme
et donc ce facteur là va être le facteur
qui n'était pas anticipé par les
systèmes conventionnels et qui
maintenant doit être anticipé combien ce
qu'on va stocker d'azote parce que ça
risque de nous embêter quand même
alors
je voudrais
remontrer donc vous voyez ce graphique
là ça c'est l'azote
et rappelle pas quelque chose
ça ressemble à ça
c'est le C en dessous le N
c'est
la même chose donc ça c'est bien la
preuve de ce que je vous raconte quand
je sais qu'être du carbone je séquestre
de l'azote
c'est logique pourquoi c'est logique
parce que et retenons bien à ce chiffre
le
la matière organique des sols et 10 fois
plus riche en azote que le fumier
donc il y a 10 fois plus d'azote donc il
y a 5 kg par tonne dans du fumier
bovins et ben il y a 50 kg par tonne
mater Organics des sols nous sommes
aussi c'est un truc
faut capter ça quoi votre matière
organique des sols et les dix fois plus
riche en azote que le fumier
donc c'est un sacré stock
et donc tout à fait logiquement si
j'augmente le carbone des sols
j'augmente le contenu en azote et donc
il faut que j'amène cet azote ça va
séquestrer de l'azote c'est normal
alors on voit aussi deux autres éléments
ça c'est le potassium et ça c'est le
phosphore je sais pas pourquoi le mon
graphique n'affiche pas que c'est le
phosphore mais ça c'est le phosphore
donc phosphore et potassium on aimerait
bien que ça en Amon mais ça en amène pas
tant que ça donc faut pas trop compter
dessus au niveau de du bilan
potassium et phosphore donc c'est le BRF
est clairement pas un engrais quoi
donc en phosphore voilà on a les
chiffres par mètre cube de BRF c'est en
kilo de phosphore c'est 0,4 quoi donc si
vous en amenez
mettons on avait dit 40
x 4 16 ça fait 16 kg quoi c'est ce qu'il
est au par hectare si vous mettez 40
mètres cubes de BRF rien pas grand chose
quoi donc c'est pas ça qui va qui va
vous aider à ce niveau là donc le BRF
c'est un super amendement c'est pas un
engrais pas un très bon engrais en tout
cas
alors voilà un peu tous les indicateurs
du BRF d'un Brest standard
masse volumique à peu près 350 kg par
mètre cube unique Amazon
une capacité d'absorption ça ça peut
être intéressant donc c'est intéressant
pour l'élevage parce que ça sert de de
litière pour absorber les jus ça peut
absorber 350 litres par mètre cube et
j'ai remarqué que effectivement dans les
analyses on a aussi vu que il y avait
un peu une meilleure résistance à la
sécheresse des parcelles traitées au BRF
ça s'explique de plusieurs manières ça
s'explique probablement par une
meilleure disponibilité via la vie du
sol de l'azote
dans un système de sol vivant et ça
s'explique aussi par une réserve
mécanique de de une éponge à eau quoi
donc un mètre cube de BRF ça stocke 350
litres d'eau
donc ça ça fait un peu éponge et puis
après ça se transforme matière organique
des sols qui peut stocker 200 à 300% de
son poids
en eau donc la matière organique des
sols elle elle est aussi capable de
constituer une éponge et donc avec ça
effectivement on a progressivement donc
d'abord par le fait que simplement on
met une éponge qui est du bois dans
l'eau dans le sol et que donc ce bois il
va il va constituer une réserve d'eau et
puis après il va se transformer en
matière organique des sols qui elle-même
est une réserve d'eau on va en avoir
moins que la quantité de BRF mais une
capacité supérieure de stockage et donc
ça va continuer à constituer une éponge
et donc ça va permettre de faire une
meilleure régulation de de des périodes
de sécheresse
donc ça ça peut être mon négligeable
alors
pH pas grand chose à raconter
alors il y a de la zone dedans
donc ça l'azote il y en a il y en a pas
qu'un peu dans les BRF que moi j'utilise
qui sont effectivement des BRF avec des
césarènes de 45 ans donc c'est des
branches de 3 de 2 à 4 cm je veux dire
en moyenne quoi donc c'est des branches
mettons de 3 cm de diamètre en moyenne
bon il peut y avoir des grosses bûches
mais aussi du fin etc et donc en moyenne
c'est ça ça a quand même de ces
surnasser elle veut et donc ça amène
quand même assez bien d'azote
1,8 kg par mètre cube et ça c'est azote
là il va rentrer aussi dans le bilan de
fertilisation et donc si parfois je
calcule aussi le la valeur économique du
BRF en fonction du du prix des engrais
mais si on regarde les engrais qu'il y a
dedans ça vaut quand même ça vaut quand
même entre 5 et 10 euros du mètre cube
quoi rien que la valeur des engrais
qu'il y a dedans
donc ça il faut pas le dire peut-être
producteur de déchets il faut plutôt
leur parler des 20 euros tonnes qui vont
économiser en vous le livrant
gratuitement mais mais si vous devez le
payer ça vaut quand même 5 à 10 euros on
va leur fertilisante
donc
et donc on en arrive à la fameuse
question la question fondamentale de
combien
il faut d'azote puisque effectivement
l'azote le stockage d'azote va augmenter
alors
on a fait pas mal d'analyses donc au
lieu de dire ça n'existe pas nous on a
testé donc on a fait des blocs on a mis
plusieurs doses je pense 5 doses de BRF
différentes et puis
on a on a mis
différentes doses d'azote sur chacun on
a fait des répétitions et puis on a on a
dosé tout on a dosé l'azote qui
s'infiltrait on a dosé le prélèvement de
la plante
on a dosé la quantité d'azote qui avait
dans le la matière organique des sols
etc et donc on a fait des graphiques et
puis
c'est assez différent des expériences
canadiennes ou effectivement ils n'ont
pas réussi à trouver une loi générale
qui permettait de s'appliquer à tout
mais ils ont étudié la pomme de terre
dans les sols sableux du Canada et il
fallait mettre autant
et donc ici on a quand même réussi à
déboucher sur une loi générale
alors là la courbe elle est très belle
parce que j'ai mis des doses très
importantes de de BRF et que donc j'ai
nivelé les les effets de bord parce que
ça c'est la mise
en commun de toutes les doses donc
chacun de ces petits points là c'est une
dose de BF on voit que quand on
s'approche des faibles doses évidemment
ça devient un peu plus ératique il y a
plus d'incertitude sur des faibles doses
des petits effets que sur des grosses
doses où là on voit on voit les faits
majeurs mais la loi reste en fait c'est
juste c'est juste la
le résultat expérimental qui a plus
d'incertitudes avec des petites doses
qu'avec des grandes la loi elle reste
bonne et donc la loi
c'est cette courbe et cette courbe elle
est vraie à 93% alors ici avec des
fortes doses elle est vraie à 99%
. donc ça c'est le
les statistiques qui nous disent quoi
donc je suis très très sûr de de cette
loi et qu'est-ce qu'elle dit cette loi
et bien
elle nous dit
que lorsque je vais mélanger des petits
morceaux de bois avec le sol je vais
avoir une immobilisation de l'azote
donc d'abord je triture tous ces
résultats différents que qu'on a eu et
j'ai vraiment j'ai vraiment réfléchi à
mais qu'est-ce que ça racontait tout
d'un coup ce truc m'est apparu je me
suis dit je l'ai présenté comme ça et ça
nous donner une loi puis effectivement
ça nous donne une loi puis après je me
dis mais qu'est-ce qu'elle raconte cette
loi et ben cette loi c'est une
généralisation de quelque chose qu'on
connaît en agriculture depuis longtemps
et qui et que je retrouve à ce niveau là
et ça c'est le
c'est la réorganisation de l'azote ou le
coefficient apparent d'utilisation de
l'engrais donc quand vous mettez on sait
en agriculture que quand on met de
l'engrais sur une culture mais on a une
partie qui disparaît
mais on s'en fiche parce que on a une
muse des croissants donc les agronomes
ont trouvé ça mais on s'en fiche un peu
on sait que il y a 25% à peu près de
l'engrais qui disparaît tout de suite
d'accord et on s'en fiche un peu parce
que comme on a eu des croissants on sait
qu'on va le retrouver sur le sigle de la
culture bon la vie du seul la capter ça
s'appelle réorganiser l'azote et puis
après il va être libéré parce que toute
façon on va perdre le bus et donc
cette loi là elle était connue mais
c'était juste
le 25% moi j'ai trouvé 27 je suis dessus
quoi
27%, 27% de l'engrais si je mets pas de
BRF va être réorganisé par la vie du sol
est-ce que dit ma loi c'est que plus je
rajoute du BRF plus cette quantité de
réorganisation va augmenter
et ça c'est logique parce que plus je
rajoute du BRF plus je vais stimuler la
vie du sol et plus cette vie du sol va
réorganiser de l'azote
et de combien
et ben la réorganisation c'est les 27%
qui sont au niveau de base la loi
agronomique c'était à peu près un quart
moi j'ai trouvé 27%
, je suis dedans plus sept et demi pour
cent par centimètre de BRF ajouter sur
le sol ou sans mètre cube par hectare
et donc en fait mal ouais elle me dit
combien
mon seul vivant va instantanément
réorganiser d'azote quand je mélange du
BRF
alors ça donne ça un petit tableau c'est
parfois plus simple voilà avec un
centimètre donc 100 m³ hectare ça fait
34,5%
si je mets 3 cm de BRF 300 m3 mais ça
fait 49,8% la moitié quoi et puis si je
mets 5 cm ça va plutôt faire les deux
tiers
donc entre un centimètre et 5 cm ça va
faire un tiers de tiers et puis au mieux
c'est la moitié donc ça c'est la
quantité en fonction de la quantité de
BF que je vais mélanger au sol je vais
stimuler la vie du sol et il va me
réorganiser une proportion un
pourcentage de l'azote plus important
donc si j'ai une quantité d'azote
disponible dans le sol que ce soit
l'engrais que ce soit les apports
atmosphériques naturels que ce soit la
minéralisation de l'humus que ce soit
les les
apports organiques la proportion des
apports organiques qui va se minéraliser
la première année mon gars il y a un
coefficient par exemple sur le fumier de
bovin c'est 40 50%. donc on va pas
prendre les 5 kilos à prendre 2 kg qui
seront disponibles
c'est quand cette quantité d'azote qui
est disponible dans le sol sous forme
peut-être de à terme d'ammonium ou de
nitrate et bien il y a une proportion
qui va être captée par la vie du sol
réorganiser réorganisé par la vie du sol
si je fais rien c'est 27% si je rajoute
du BRF c'est 27% plus c'était demi pour
cent par centimètre de béret que j'ai
rajouté et donc je vais pouvoir calculer
la quantité exacte d'azote qui va
disparaître instantanément à cause de la
vie du sol
et ça je l'ai validé des kilos près quoi
à la limite de détection des instruments
donc la limite de détection des
instruments sur un profil de 90 cm en 3
tranches ce à peu près 10 unités d'azote
quoi
je tombe je prédis qu'il y aura autant
il y a autant voilà
donc c'est vraiment c'est très précis ça
marche très très bien
et donc cette
ça c'est ce qui se passe
immédiatement donc je rajoute de l'azote
il est il est immédiatement capté par la
vie du sol et puis après qu'est-ce qui
se passe ben dans un univers à univers à
humus
décroissante ce serait libéré mais nous
on est dans un univers à une Miss
croissant donc comme on amène on a amené
du BRF ben on va produire de l'humus et
donc cette humus va de nouveau
constituer comme je vous l'ai expliqué
un stock
d'azote 10 fois plus riche que le fumier
et donc
voilà ce qui se va se passer il va il va
on va augmenter le stock du musc et donc
on va augmenter le stock d'azote dans le
muscle
et donc il va pas être libéré il va pas
être libéré comme dans un humus à des
croissant comme dans un système à un
musée croissant
et donc c'est combien ça et ben
c'est 1,2 kg d'azote par mètre cube de
BRF à terme qui va stocker comment je
sais ça bah je prends 75 kg de matière
organique des sols du musc un mètre cube
de béret va faire 75 kg de matière
organique des sols et je regarde combien
il y a d'azote là dedans je vous ai dit
c'est à peu près 40 50 kg par tonne de
mater organique
des sols si je multiplie l'un par
l'autre ça fait trois kilos d'azote donc
75 kg de matière organique des sols
contiennent 3 kg d'azote
parce que il contient
5% d'azote à peu près
donc ça c'est ce que je vais faire au
bout du processus mais dans mon BRF il y
avait un virgule 8 kg d'azote
et donc il faut bien que
on est capté 1,2 kg qui venait
d'ailleurs pour faire les trois
donc le stock du musc que je vais
augmenter par mètre cube de BRF il va me
stocker 3 kg d'azote mais dans le BRF au
départ il y avait que 1,8 kg donc il
manque 1,2 kg qui venait d'ailleurs quoi
et donc ça
à terme c'est ce qui va se passer
et donc j'ai deux formules la première
elle me dit ce qui se passe tout de
suite
mais tout de suite le jour même claque
comme ça et puis
petit à petit donc la vie du soleil a
capté cet azote et puis petit à petit
elle va faire de l'humus et dans stimus
elle va stocker et combien 1,2 kg par
mètre cube de BFF que j'ai apporté
en plus de ce qui avait déjà dans le BRF
et donc j'ai le la photo à la fin
alors pour calculer c'est assez facile
je sais que mon BRF il va se décomposer
en 18 mois donc ça va jouer sur deux
saisons de culture donc là il va y avoir
l'année 1 et puis l'année de alors
l'année 1 je prends ma première loi mais
l'année 2 je calcule ce qui reste à
stocker par rapport à ce qui va être
stocké au final
et donc
toute façon moi ma fertilisation j'en
résonne à peu près par année et donc je
sais ce qu'il me faut la première année
je sais ce qu'il me faut la deuxième
c'est comme ça que je fais mon bilan et
vous allez voir donc ici je vous
introduis le principe mais on va
retravailler ça demain pour que vous
soyez à l'aise avec tous ces trucs là et
que vous vous arriviez à passer au
dessus des pour cent de pour cent de
pour cent parce qu'elle est pour cent
partout et que c'est très bien pour cent
de quoi on est en train de parler
deuxième problème de ma petite méthode
mais donc le système il est assez il est
assez simple
non c'est ce qui manque
c'est ce qui manque
on m'a donné un tableau
est-ce qu'il y a des
tuto au fond j'en trouve pas mais si on
peut tout retourner et alors je pourrais
écrire
en faire ça
mais donc le
processus global et il y a le processus
instantané les deux sont importants
parce que moi ma plante
bon je
demanderai un technicien de venir
changer ça
bon
qu'est-ce qu'on a
on a
on va faire au bout du de la course on
va faire de la matière organique des
sols
et combien est-ce qu'on va en faire
et bien on va en faire pour un mètre
cube de BRF
on a un mètre cube de
BF j'ai dit que ça faisait
75 kg
de Mos
avec le quart
je prends 40 au début enfin ça fait ça
et donc là dedans
combien est-ce qu'il y a d'azote mais je
vous ai dit qu'il y a 5 ans à peu près
50 kg
ça dépendra mais
c'est à peu près 50 kg
d'azote par tonne de matière organique
des sols donc ça fait 5%
fois 0,05
de N
5% de d'azote dans la matière organique
des sols et donc ça
bah ça fait trois kilos si je fais le 5
x 5 ça fait 3 kg
de haine
mais là dedans j'avais que 1,8 kg
de N
et donc au cours du processus
il a bien fallu que vienne d'autres
sources
un point 2
kg
de N ça pourrait être du légumineuse qui
a fixé du lisier de l'engrais de tout ce
que vous voulez mais il faut bien que ça
vienne d'ailleurs quoi
et donc au final en fonction de la dose
de BRF je peux calculer combien
il va y avoir eu de séquestration
d'azote
et ça c'est le chiffre total
la matière
organique du sol c'est
S pour sol maintenant c'est le nouvel
appellation parce qu'on peut dire humus
puisque ça réfère à des molécules qui
existent pas
donc je j'utilise un peu les deux pour
que tout le monde suive mais maintenant
on dit MOS maté organique des sols parce
qu'on sait bien que c'est plus les
molécules uniques comme on avait imaginé
et donc
dans cette matière il y a ça donc si je
fais le nombre de mètres cubes de BRF
que j'ai appliqué fois 1,2 kg par mètre
cube je sais combien au cours de tout le
processus qui dure 18 mois j'ai pompé
d'azote
OK
et donc
j'ai une autre loi qui me dit ce qui se
passe instantanément PAF
donc je sais que je vais utiliser ma
première loi pour la première année
pour savoir ce qui va être immobilisé la
première année et ça va me tomber très
juste et en fait il y aura pas
normalement la plupart des cas il y aura
pas eu assez pour faire le nombre de
mètres cubes que j'ai pendu il faut 1,2
il y en aura pas eu assez ce qui
manquera c'est ce qui sera séquestré la
deuxième année
et bien souvent je trouve des doses qui
m'arrangent bien d'application
et ces doses vont me faire un truc plus
ou moins homogène je trouve une dose qui
va m'arranger et idéalement il va y
avoir à peu près la même quantité de
séquestration l'année 1 année 2 parce
que comme ça je vois plus trop montrer
occuper je sais bien qu'il y a un
déficit de autant que je dois compenser
je sais comment je le compenser
mais donc au début on va utiliser cette
loi là qui va nous donner un chiffre
très précis instantané et quand j'ai
instantané c'est vraiment claque tout de
suite quoi et
avec les quantités d'azote que je vais
apporter pour nourrir la culture et la
vie du sol
je vais apporter une partie de ce qui ça
sera séquestré au final et la deuxième
partie celle qui manque bah je vais
avoir l'amener l'année de quoi
et donc c'est comme ça que je
raisonne ma fertilisation azotée en
fonction du BRF que j'amenais
alors c'est les deux c'est à dire
concrètement ça se passe comment le la
fin d'azote elle est immédiate parce que
la vie du sol
pompe l'azote pour elle-même et puis
après la vie du sol elle fabrique de
l'humus qui a un stock et donc comme je
suis à croissance ça reste ok là-dedans
et donc il y a ces deux processus
d'abord il y a la fin d'azote parce que
la vie du sol chope l'azote et ensuite
elle le met en banque et donc après il
reste là alors cette phase d'azote elle
va fonctionner comme ça tant que je suis
à humus croissant mais à un moment si
jamais chaque année la même dose je vais
atteindre un nouvel équilibre ou tous
les apports que je veux amener vont être
libérés
puisque je suis à y muse croissant donc
si jamais 1, à terme à l'équilibre quand
de l'humus n'augmente plus parce que
j'ai atteint mon mon palier en fonction
de la dose annuelle que j'amène chaque
année moyenne j'attends un nouvel
équilibre je t'aime et tout à
1% du muscle et puis j'ai calculé une
dose qui m'amène à 2,5
la dose que j'amène chaque année qui
reste la même de BRF
n'augmente plus l'humus elle le
stabilise juste à ce niveau là et donc
la quantité d'azote que j'amène via le
BRF qui va être libéré à ce moment-là
donc quand je suis à l'équilibre bah les
1,8 kg par mètre cube
il rentre dans le bilan de ma culture
et donc c'est pas évidemment juste cette
année-là chaque tout d'un coup que ça se
passe tout ça se passe progressivement
donc de c'est pour ça que on va voir
effectivement que on va à la fin
relarguer énormément d'azote et que on
va avoir de moins en moins de phase
d'azote tout ça s'explique tout
simplement par les vieux mollets modèles
de N1 Dupuis car un K2 c'est assez
logique
donc on va activer un volant fertilité
unique qui va petit à petit nourrir la
culture de plus en plus et
la fin d'azote et les liée à
l'augmentation de du taux du muscle
quand j'ai atteint l'équilibre que je
souhaite atteindre
il y en a plus
quand
l'effet du cas également l'effet du K2
c'est-à-dire quand tout ce qui a tout ce
qui a apporté
et minéralisée quoi il y a un hyper ni
augmentation ni réduction
ça donc j'augmente une j'augmente une
dose si j'augmente la dose des apports
organiques je vais atteindre un nouvel
équilibre plus haut si je la réduit ce
qui était le chemin de l'agriculture
jusqu'à présent
je vais atteint d'un nouvel équilibre
plus bas donc ce qui s'est passé c'est
qu'on est passé de de peut-être
oui pour 105% 4% 3% 2% 1%, un demi pour
cent
si on dit que tout d'un coup on amène
plus rien on va atteindre un niveau très
bas évidemment on va atteindre le niveau
où on aura comme apport les chaumes
plus rien et bah ça fera un petit demi
pour cent quelque chose comme ça qui se
sera stabilisé ben nous on va augmenter
sa peur donc on va remonter
jusqu'à un niveau qu'on va déterminer ce
qu'on va choisir
et ce niveau on peut l'atteindre on va
attendre en mettant la dose qu'il faut
chaque année
ou en un an
parce qu'on met une énorme dose ou d'un
coup et puis pas font tout de suite
notre sol enfin deux ans quoi ce qu'il
faut 2 ans pour que ça se décompose mais
on pourrait tout d'un coup paf on met la
dose de 20 ans d'un coup et ça se fait
c'est un choix
alors moi qu'est-ce que je fais
personnellement je calcule la dose par
rapport à là où je veux arriver ça c'est
ma dose de base toute façon à terme je
mettrai ça et puis à un moment pour des
raisons qui sont propres à mes
conditions mes opportunités mes
conditions socio-économiques j'ai
l'opportunité ou l'envie d'aller plus
vite bah je vais un peu plus vite la
première année je mets deux fois la dose
que j'aurais mis ou je sais pas
mais après je sais que ma dose de base
c'est elle est calée sur mon objectif il
muscle
est-ce que vous ça va je vais plus ou
moins
de toute façon on va revoir ça revoir ça
il y a pas de problème c'est
ailleurs
1,2 kg en deux ans si tu l'amènes en un
coup ça va tu vas le perdre ça va aller
dans les ça dépend des doses mais tu
peux aussi t'amène tout en un coup tu
dois pourquoi est-ce qu'il nous emmerde
1,2 kg et puis voilà tu l'amènes en un
coup la première année tu en as trop
peut-être pour ta culture toi ça va te
gêner d'autres ça va pas les gêner mais
ça va de toute façon s'infiltrer ils
vont perdre l'azote et ils vont polluer
les nappes phréatiques
et donc il faut savoir combien la vie du
sol est capable de choper si tu en mets
plus ça passe au travers
c'est ma première loi
c'est ça qui peut quelque chose
non c'est cette formule là c'est le
quantité de BRF que ta main qui va alors
ce qui serait intéressant en terme de
nouvelles recherches c'est de convertir
ça sur d'autres matières et à mon avis
le principe restera le même peut-être
que même en liant la matière sèche du
BRF avec celle de la paille ou du
couvert etc on retrouverait probablement
la même loi quoi tu vois donc ça c'est
des essais qui devraient encore être
fait en tout cas avec le BRS ça ça
marche vous êtes testé
en fonction de la quantité des rêves que
tu incorpore tu sais exactement combien
la vie du sol est capable de choper et
c'est ça qu'elle va mettre en banque si
tu en mets plus que les besoins de la
culture
plus les besoins de la vie du sol
stimulé par le BRF tout ce que tu mets
en plus ça pollue les nappes phréatiques
et puis c'est tout ça s'infile ça passe
au travers quoi et donc c'est pour ça
qu'il faut les deux lois sinon avec 1,2
c'est bon mais il faut les deux parce
que en fait si tu en mets plus si tu
mettais la dose qu'il faut tu vas
peut-être devoir mettre en deux ans et
aller sur deux ans si je vais la mettre
si tu pouvais la mettre en un coup ce
serait facile mais tu repèdererais une
partie ça servira à rien tu devrais
quand même la remettre l'année prochaine
parce que tu auras un filtré quoi parce
que la vie du sol est capable de choper
ça
exactement et le chope ça
tu n'intègre pas ton calcul la
minéralisation
si donc tout à fait donc ça ça rentre
dans le bilan donc je prends l'humus et
c'est pour ça que la fin d'azote va
réduire avec le temps parce que je vais
augmenter la masse de
l'interorganisation du muscle et donc
sur ce nombre de tonnes du muscle j'ai
dans le sol il y a un coefficient qui
est généralement 2% peut-être ils
disaient trois
qui va s'appliquer et 2% de cette masse
va se minéraliser et donc chaque tonne
du muscle donc si j'ai si j'ai 100
tonnes du musc
il y a deux pour cent deux tonnes
mettons 2 tonnes fois 50 unités ça fait
100 unités d'azote ou 40 ça dépend du
cesuré de l'humus ça a ferait 80 donc
c'est à peu près ça donc ça ça rentre
dans le bilan et bon ok mais alors si je
passe de 100 à 200 tonnes 2 fois plus
donc c'est plus unité qui est libérée
c'est 200 unités qui est libérées et
donc mon chaque fois que je rajoute du
bien des je vais augmenter la quantité
de du musc sur lequel s'applique
toujours le même coefficient qui dépend
du climat et du travail du sol
mettons 2% 2% s'applique sur un truc qui
grossit donc ça libère de plus en plus
de d'azote et à la fin si tu fais
n'importe quoi
c'est-à-dire c'est une calcul pas tu
peux te retrouver avec des taux de
matière organique énorme et où là ça va
littéralement puisser de l'azote et
c'est ce qui se passe qu'on voit
beaucoup en maraîchage sur sol vivant
c'est qu'on arrive à des systèmes qui
littéralement pis l'azote
en tout cas ça c'est mon interprétation
alors il y a d'autres interprétations et
peut-être que mon interprétation elle
est pas tout à fait juste mais il y a
des gens qui parlent des bactéries non
symbiotiques qui disent que le carbone
est donc Conrad il pense ça que le le
carbone qu'on va amener va permettre de
doper les fictifs Saturne non
symbiotiques qui vont stocker de l'azote
et qui a des trucs qui excèdent le bilan
que je viens de parler c'est possible je
vais pas observé donc moi je vous ma loi
le temps qu'on a pas démontré autre
chose je continue à parler de ça mais
peut-être que peut-être que je me trompe
et que je vais publier bientôt je me
suis trompé j'en serais très ravi mais
en tout cas dans les systèmes que moi
j'ai observé c'est toujours comme ça que
ça s'est passé
mais c'était au début des systèmes si on
dans l'agriculture vous savez moi ça me
fait que
je sais pas quoi genre 25 ans que je
joue avec le BRF
l'agriculture c'est truc où il faut
avoir 40 ans 50 ans pour voir des choses
peut-être que
des trucs que j'ai pas vu c'est normal
mais jusqu'à présent dans le début des
systèmes en transition avec le BRF ça ça
marche quoi
et au pire si je me suis trompé
vous aurez plus d'azote que que ce qui
est prévu voilà
donc c'est intéressant de faire des
analyses aussi pour voir où on en est
quoi
au pire c'est ce qui se passera en tout
cas avec ça je vous garantis que vous
aurez au moins l'azote qui est prévu
oui donc ça
c'est à partir du moment où c'est
incorporé au sol maintenant si il est
apporté en surface je pense que les
questions de fin d'azote sont sont moins
problématiques parce que il va il va se
décomposer au dessus jusqu'au moment où
il sera c'est sur une compatible avec la
vie du sol et à ce moment là il rentrera
dans le circuit et donc
ce que ce que je pense personnellement
c'est que
on doit envisager qu'au début incorporer
dans un sol qui va pas bien c'est une
très bonne idée et que à la fin c'est
une très mauvaise idée et quand il y a
un seul qui va bien on va taper ça en
surface on s'occupera de plus rien parce
que de toute façon les taux
d'interoganiques seront à l'équilibre et
élevé
on mettra les matières la vie du sol se
débrouillera avec et
parapluie de fin la zone quoi que ce
soit
mais le problème c'est qu'il faut que
vous surviviez économiquement jusqu'à ce
moment-là et donc ce qui est important
c'est le début où ça chahute et où on
aimerait bien savoir où on va exactement
alors après qu'est-ce que vous allez
faire vous allez faire comme tout le
monde vous allez faire au jugé vous
allez vous allez avoir une parcelle test
ou vous faites un peu différemment qui
va vous amener à avoir un peu moins un
peu et aller un peu plus loin et à dire
ça marche et puis vous ferez votre
système
pour faire des analyses ou faire des
parcelles avec zéro fertilisation pour
voir comment ça va enfin
peut tester soi-même aussi ce que votre
système de production raconte quoi
mais on appliquant ma méthode vous vous
trompez pas
ça c'est sûr
et après peut-être que il y a des
chouettes découvertes qui vont se
présenter et qui se présente souvent on
voit des choses qui sont avec beaucoup
de gens sont contents mais ça va tout
seul etc après un certain temps
et donc après voilà c'est
moi mon objectif c'est de vous permettre
de démarrer avec le BRF c'est comme ça
que je vais raisonner mes systèmes de
production
au cours de ma vie j'ai eu l'occasion
d'en démarrer quatre des
exploitations personnelles et à chaque
fois je mets mes techniques comme ça
quoi
et je me trompe pas il y a assez à
manger pour le sol la plante la vie du
sol se reconstruit très bien la plante
va bien globalement ça marche
non mais honnêtement on s'en fiche
pourquoi parce que
la vie du sol enfin les
organismes alors
il y a un aspect commercial c'est
beaucoup plus pratique de venir vers
vous et de vous vendre une poudre de
perlimpinpin qui tient un petit sachet
comme ça
si j'ouvre une poudre de perlimpinpin
c'est génial parce que je peux mettre
sur les routes des vendeurs avec des
petites camionnettes pas des grosses des
petites camionnettes ils viennent chez
vous il vous raconte mon émerveil sur la
poutre de perlimpinpin alors faut pas
beaucoup ces petits trucs comme ça voilà
ça coûte assez cher et c'est
commercialement c'est génial et beaucoup
de gens cherchent la poudre de
perlimpinpin et donc vous avez
différents trucs procédés etc mais il y
a aussi des chercheurs qui souvent
cherchent des bactéries la bactérie
magique tu vois le champignon magique
les micro-organismes super alors
peut-être parfois ça marche j'ai vu des
essais comme quoi certains marchaient
globalement dans il faut on en respire
quoi globalement les agriculteurs
travaillent la terre là-bas mais
leur bactéries leurs champignons sur
toute la France quoi ils vont décimer ça
c'était dans l'air une la branche tombe
de l'arbre et il y a déjà les
champignons dedans avant qu'elle touche
le sol pour la décomposer donc
on respire du champignon prenez une
boîte de Pétri avec un milieu de culture
stérile vous l'ouvrez comme ça dans la
fermer vous vous mettez ça incuber une
semaine il y a cinq dix colonies vous
avez fait clac-clac comme ça donc on
respire du micro-organisme
alors il y a des trucs que les petites
pattes ils avancent pas vite donc les
micro-arthropodes les colorball etc
ils viennent de la forêt à côté ils ont
des toutes petites pattes le ver de
terre ça avance un peu moins vite
bon voilà si ça va quand même revenir
quoi et donc moi je suis pas inquiet
là-dessus le problème c'est que si vous
donnez rien à manger et on mourir et
donc si vous donnez à manger ils vont
venir ils sont déjà là ils sont déjà
dans le la place sur la plateforme de
compostage ils sont déjà sur l'arbre
dans l'air ils sont là quoi il faut leur
donner à manger on petit à petit se
reconstituer etc et donc
les analyses pour moi ce qui est
intéressant c'est de savoir où vous en
êtes en carbone dans vos sols
d'avoir des analyses de routine de
l'azote qui percolent savoir si si ça
pisse de l'azote ou s'il y en a par
beaucoup de livres etc ça c'est des
analyses qui sont intéressantes pour
pour savoir donc contrôler un peu
l'évolution du carbone et est-ce que ça
pisse de l'azote minérale ou pas
donc est-ce que le système fuite et ce
qu'il évolue bien
avec ça vous êtes déjà pas mal quoi
et bon alors il y a les autres analyses
qui sont toujours aussi pertinentes ce
qu'on a des carences de l'igo-éléments
de ceci de cela tout ça c'est
intéressant mais globalement pour ce que
on va faire pendant ces deux jours ce
qui nous intéresse c'est la zone et le
carbone principalement la vie du sol
vous allez l'observer de manière
macroscopique vous allez voir l'impact
sur vos parcelles visuellement quoi donc
c'est pas besoin de faire des analyses
complexes on se perd dans les analyses
complexes des organismes leur
interprétation etc
j'en ai fait
qu'est-ce que ça m'a apporté
pas grand chose
d'un peu des confirmations mais à part
confirmer que ça va bien
ça m'a pas apporté grand chose moi le
ces trois paramètres me suffit est-ce
que le système pisse de l'azote et ce
qui perd là j'ai un problème est-ce que
il augmente bien les taux de matière
organique et où est-ce qu'on est au
départ et où est-ce qu'on va est-ce
qu'on y va bien à quel rythme etc et
troisième chose la vie du sol je la vois
je donne un coup de pelle je vois mes
maths j'envoie la vie du sol pas besoin
quoi qu'on fasse un dessin quoi
même si on part de sol très très fort ça
peut prendre un peu plus de temps pour
se mettre
fraîche c'est assez rapide alors le le
fait d'avoir des couloirs écologiques
c'est bien aussi donc c'est vrai que là
on va rentrer dans une vision plus
complexe si on peut mailler les
écosystèmes donc si on a un bosquet
quelque part et qu'il y a des et des
surfaces en airbé qui connaît que ça à
votre système de production
les trucs à petite patte
ils vont venir par là quoi donc c'est
pour ça que des arbres enchants avec des
des bandes en herbées etc c'est pas mal
pour le truc à petites pattes qui
peuvent coloniser on dit généralement
qu'une carafe ça fait ouais je sais plus
25 30 40 mètres à pied depuis son
réservoir biologique qui par exemple la
ligne d'arbre ça ça peut aller manger
une limace à 40 mètres quoi donc
les trucs à petites pattes faut leur
faire des couloirs
mais donner à manger
c'est le principal à mon avis
bon alors
ça de toute façon on va le revoir c'est
le clou c'est le clou du spectacle mais
on va le revoir oui ça c'était ça
c'était au Sénégal sur de la courgette
je crois comme ça on voit sans un
champion de poule avec fiente de poule
donc même en Afrique à la fin de la date
et donc voilà ce à quoi on va arriver et
ça je trouve que c'est assez intéressant
c'est le comportement de de l'azote
minérale dans des sauts des sols qui
sont traités au BRF donc ici c'est un
dessin assez simple un graphique assez
simple de un seul qui a vraiment des
gros problèmes mais c'est c'est
intéressant d'avoir des grandes valeurs
parce que ça permet de voir des effets
sans les effets de bord quoi donc ici on
a vraiment un sol qui a beaucoup trop
d'azote libre parce qu'on n'avait pendu
du du fumier on remet du lisier
là-dessus donc on est déjà à 150 unités
de relais reliquat c'est beaucoup trop
et on remet du lisier là-dessus
on attend on atteint jusqu'à 400 unités
d'azote libre là dedans c'est
épouvantable et je fais exactement la
même chose mais avec du BRF ben vous
voyez la courbe rouge
on voit bien qu'il y a eu une
séquestration de cet azote excessif quoi
et donc au lieu que les 400 bon alors là
ici bon évidemment on fait pas de
miracle non plus tout de suite
instantanément mais donc ici j'ai 200
unités pratiquement différentes c'est
200 unités sur la courbe jaune 200 c'est
bien assez pour ma culture donc
qu'est-ce qui est advenu c'est de son
elles se sont infiltrées dans la
phréatique perdu pour toujours avec le
BRF stocké dans la matière organique des
sols bon pour l'année suivante
et donc je suis dans une situation
agricole ou pour une raison
ou une autre je dois dépendre maintenant
alors que c'est pas c'est pas bon c'est
pas le bon moment mais ça peut être le
bon moment en terme de portance des sols
je peux avoir je peux être obligé de
mettre mes apports sur certaines
parcelles ça c'est des contextes
agricoles qui sont de pas les vôtres
mais parce qu'elle voisinage et que les
odeurs ça sent et que c'est du lisier
les voisins ne veulent plus et donc je
suis obligé de concentrer sur d'autres
petites parcelles cet apport organique
et parce que c'est parcelles elles sont
loin des des gens qui ont des nuisances
olfactives
ça peut être intéressant d'avoir le BRF
pour tamponner tout ça alors qu'est-ce
qui se passe dans un seul ça c'est c'est
les premiers essais c'est mon blog que
j'ai suivi vraiment longtemps avec
beaucoup d'analyses et donc là on
faisait un peu à l'aventure on débute on
fait n'importe comment parce qu'on ne
sait pas très bien où on va et donc ce
qui est intéressant c'est
qu'effectivement on a amené
de de on a un témoin sans azote ni BRF
c'est en jaune
en bleu c'est avec du BRF mais sans
azote et puis en rouge c'est avec du BF
et puis des apports d'azote déjà je mets
un gros apport d'azote au début je suis
pas très bien où je veux je mets une
dose on verra bien et puis à un moment
je remets une dose
je remets une dose d'azote sur ce bloc
là uniquement et
qu'est-ce que j'observe en fait mon
niveau était devenu des revenus beaucoup
plus bas
comme quelque part
le seul témoin donc mon sol avec BRF et
lisier et engrais azoté et est revenu au
niveau du sol sans rien le seul témoin
et puis je remets une dose d'azote et
instantanément donc ça c'est quelques
jours quoi je la claque ça fait un pic
et tout tout l'azote est chopé quoi et
donc c'est intéressant à voir que
vraiment il y a c'est pas le lendemain
de
c'est un an après le les bandages de BRF
donc un an après les pandas GBF je
remets une dose d'engrais et
j'ai un pic et Shop c'est tout de suite
bouffé quoi et puis après qu'est-ce qui
se passe tous mes sols fonctionnent la
même manière c'est à dire que tous mes
sols fonctionnent comme
un sol
sans apport sans apporter donc un seul
naturel quoi
donc au final
j'ai une situation où même si mes
plantes sur les sols où j'ai mis du BRF
et de l'azote vont pousser
bien mieux que sur mon sol témoin en
termes d'azote libre
c'est exactement la même chose
non uniquement le rouge uniquement là où
j'ai mis BRF plus à ça donc j'avais des
parcelles où je m'étais béret fait azote
et donc des références finalement après
non uniquement rouge uniquement rouge
donc j'ai là j'ai juste mis du BRF bah
alors évidemment la zone libre diminue
vachement quoi
là c'est mon seul témoin ou il y a pas
d'apport
et puis là il y a eu du BF et de l'azote
alors d'abord il y a un pic d'azote puis
assez rapidement c'est régulé ça revient
au niveau du sol témoin sans rien et
puis là je recommence la bêtise et je
remets de l'azote sur ce truc qui a reçu
du BRF et de l'azote au départ
et donc là j'ai un pic de d'azote libre
mais qui dure quelques jours
c'était une semaine quoi à peu près même
pas donc il y a de l'azote libre pendant
une semaine avant que la vie du seul et
le temps de tout rechauffer et puis
ensuite on en arrive à une situation où
finalement en termes d'azote libre donc
bon évidemment j'ai des fluctuations
saisonnières parce que il y a la
température qui change etc mais je reste
en dessous de 50 unités et
j'ai fluctuations saisonnières mais tous
mes sols se ressemblent c'est-à-dire que
les seuls qui ont été traités avec BRF
on le même azote libre donc NH4 plus et
nos trois mois que le seul témoin
donc il fonctionne comme un sol naturel
sans fertilisation
et
pourtant les plantes poussent mieux sur
les sols avec des refs il n'y a pas
d'azote libre mais il est disponible
il y a plus de prélèvements
donc ça veut dire que
l'azote
transfère par voie biologique entre
l'azote organique et la plante sans
passer durablement d'ailleurs
durablement ça n'existe pas par l'azote
minérale dans le sol
c'est ça qui se passe dans un sol qui
est de paix au BRF donc la zone va quand
même circuler potentiellement
en fonction des règles que j'ai commencé
à expliquer mais la différence c'est
qu'il va pas passer par la case azote
libre or cette case azote libre est
embêtante parce que 1 c'est
l'infiltration et la pollution de la
phréatique et la perte d'azote et
deuxièmement
c'est aussi peut-être le risque de
générer une série de problèmes sur la
culture notamment
des problèmes phytosanitaires par excès
d'azote et donc on est et puis
troisièmement c'est les adventistes les
adventices c'est souvent des plans de
nitrophiles qui sont là pour choper
l'azote qui pourrait se perdre
et donc ça réduit les adventices
neutrophiles
alors
ouais ça c'est la fin d'azote
et donc évidemment ce témoin où il y a
que du BRF va là où il y a que le BRF ça
pousse moins bien que les autres
dans système là en fonction des doses
qu'on a mis si on met une dose si vous
mettez une dose de
45 ans de BRF bah ça a la capacité
finale de de séquestrer mettons 60
unités d'azote dans certains systèmes de
culture ça correspond aux pertes
habituelles donc ça va juste recycler
pertes ça va pas avoir d'impact mais ici
j'ai mis genre 250 mètres cubes de BRF
et donc là il commence à avoir la
possibilité de séquestrer plus et donc
là il peut y avoir un impact de fin
d'azote et
tu vois si la fin d'azote égale
l'azote qui pourrait perdre alors tu as
pas de Falaise
tu la vois pas tu vois tu as juste
récupéré les pertes

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