Septoriose sur seigle
Maladie due à un champignon. Il survit dans les résidus de culture. Propagation par éclaboussures de pluies ou frottement des plantes entre elles.
Symptômes sur le seigle
Taches blanches allongées à brunes, ovales ou rectangulaires.
Présence d’un halo jaune qui peut se rejoindre pour former des plages irrégulières.
Élément discriminant : Des pycnides (points noirs) sont visibles.
Germination : manque à la levée, graines en décomposition
Tiges : anneaux noirs violacés sur les nœuds, peut provoquer le jaunissement et le brunissement des gaines. Le noircissement devient irrégulier à partir de l’épiaison, favorisant la verse (généralement au niveau d’un nœud).
Feuilles : Taches brun clair, de formes losangiques ou rectangulaires pouvant contenir des ponctuations brun noir (pycnides)
Epis : glumes brunies et desséchées, grains tachetés et possibilité d’échaudage.
Période de présence
Période de présence :
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Conseils de gestion technique et agronomique
Sélection variétale
Favoriser les semis tardifs
Broyer et enfouir les résidus de cultures
Méthode d’observation
Ne pas confondre avec l’helminthosporiose ou les taches physiologiques (qui apparaissent en cas de variations climatiques importantes avant l’apparition des symptômes, touchent les feuilles les plus jeunes et n’évoluent pas)
Sur 3 placettes d’observation différentes :
1) A partir du stade 2 nœuds : observer la deuxième feuille étalée sur 20 plantes
2) A partir de dernière feuille pointante : observer sur 20 plantes la 3ème feuille étalé.
Niveau de pression
Faible :
– Variétés sensibles : moins de 10 % des feuilles touchées
– Variétés peu sensibles : moins de 20 % des feuilles touchées
Moyen :
– Variétés sensibles : entre 10 et 20 % des feuilles touchées
– Variétés peu sensibles : entre 20 et 50 % des feuilles touchées
Fort :
– Variétés sensibles : plus de 20 % des feuilles touchées
– Variétés peu sensibles : plus de 50 % de feuilles touchées
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.