Semis direct en Camargue
webinaire organisé par l'association, avec pour sujet la conservation des sols en camargue dans le cadre du projet « AC-Riz Camargue » par le Cirad et le Centre français du riz entre 2020 et 2022.
La transition vers l’agriculture de conservation en Camargue a permis de réduire les phytosanitaires, d’augmenter le chiffre d’affaires et de doubler la rentabilité :
- 🌱 Réduction des phytosanitaires : Utilisation d’insecticides et d’herbicides diminuée.
- 📈 Augmentation du chiffre d’affaires : Passé de 100 000 € à 120 000 €.
- 💰 Rentabilité doublée : Amélioration significative de la rentabilité de l’exploitation.
- 🌾 Amélioration des pratiques : Diminution des doses de produits phytopharmaceutiques.
- 🐛 Activité biologique : Favorisation de la présence de vers de terre dans le sol.
- ⏳ Augmentation du temps de travail : Plus de productivité sur l’exploitation.
- 🔍 Pistes d’amélioration : Exploration de nouvelles diversifications pour optimiser les résultats.
Points clés
- 🌍 Transition écologique : La réduction des phytosanitaires est essentielle pour une agriculture durable et respecte les normes environnementales en vigueur.
- 💼 Impact économique positif : L’augmentation du chiffre d’affaires et la double rentabilité témoignent d’un modèle économique viable en agriculture de conservation.
- 🌿 Pratiques agricoles innovantes : La diminution des intrants et l’amélioration des rotations culturales montrent que l’innovation est clé pour réussir cette transition.
- 📊 Gestion optimisée : L’amélioration des indices de fréquence de traitements (IFT) permet une meilleure gestion des ressources tout en respectant les exigences gouvernementales.
- 🌱 Biodiversité du sol : La présence accrue de vers de terre indique une meilleure santé du sol, cruciale pour la durabilité à long terme.
- 🔄 Diversification nécessaire : Bien que des résultats positifs aient été atteints, il est important d’explorer de nouvelles pistes pour continuer à améliorer les performances.
- 🤝 Collaboration en équipe : Le succès de Xavier et de son équipe souligne l’importance du travail collaboratif dans la mise en œuvre de pratiques agricoles durables.
Transcriptions
Bienvenue à cette vision du Centre national d'agroécologie en direct sur YouTube très content ce soir d'accueillir trois invités de marque Stéphane Xavier et Albin euh qui ont fait euh un projet sur un sujet qu'on traite assez peu en France à savoir la conservation des sols en camarg mais sans plus attendre je vous laisse peut-être vous présenter peut-être un petit tour de table chacun avant de démarrer votre présentation ouaisux je vais laisser Albin se présenter en premier dans l'ordre des dans l'ordre des noms là dans dans l'ordre de l'âge Stéphane peut-être no nologe c'est ça vas-y euh du coup quand je bossais en camarg c'était à l'issu de mon école d'ingénieur agronome à lisara et du coup j'ai fait mon alternance avec le sirad et le centre França et du riz donc c'est pour ça que j'ai rencontré les deux personnes en visio ce jour et maintenant je travaille à l'association pour une agriculture du vivant donc association qui vise à trouver une meilleure rémunération pour les agriculteurs qui font des efforts en agroécologie...
Afficher la suite
Voilà rapidement euh ce que je fais depuis depuis la fin de mon alternance en camarie super d'accord donc je suis un Stéphane Boulakia je suis un agronome au sirad donc en général je travaille sous sous les tropiques et et on a monté on a monté le projet là dont on va parler euh en 2020 pour étant de retour des tropiques passer moins de temps dans les bureaux et continuer à garder la main et et voyant un intérêt à voyant un intérêt à transférer ce qu'on avait fait sous les tropiques dans les dans le contexte
camarguer et moi Xav Jordan je suis l'agriculteur qui a accueilli le projet voilà qui était convaincu que ça pouvit améliorer les choses les sol et tout ça top et ben si tu veux Stéphane je te laisse passer à ta présentation euh je précise pour ceux qui nous regardent vous avez un chat donc n'hésitez pas à poser des questions euh que je me chargerai de poser directement nos intervenants d'accord très bien donc on va euh bon merci à toutes les personnes en ligne on va vous présenter rapidement dans 3/4 d'heure 1 heure les principaux
résultats de ce projet de de recherche développement qui a été financé par la région sud sur des financements européens entre 2020 et 2022 les principaux partenaires du projet étent donc le le sirade le centre français du riz et elisara et le projet on voit pas ton écran Stéphan excuse-moi de te couper ah je croisis avoir d'accord on va le repartager alors là c'est bon ok parfait donc voilà donc tout ce que je dis reste valable donc un projet un projet qui a duré assez court finalement entre 2020 et 2022 qui a permis de faire
de campagnes et demi et demi et donc bon il faut garder ça en tête on est on va parler de de choses qui sont qui ne sont pas encore complètement qui pourrait être largement amélioré voilà si ces diapot veulent défiler ça sera mieux voilà donc on aura un on va se partager le temps de parole je vais présenter les deux premières partie là contexte et puis conception développement des systèmes Albin présentera ce qui était le cœur de son mémoire de fin d'étude une comparaison multiritèr des performances des systèmes
conventionnels et des systèmes en AC et puis rapidement des conclusions perspectives et puis on répondra tous ensemble et et surtout surtout Xavier à toutes les questions qui pourraient il pourrai être levé hein fin de en en fin de après la présentation donc le le contexte camargué rapidement qui est bon ben la Camargue comme chacun sait c'est la région deltaïque c'est la zone région deltaïque du du rô hein vous avez dans la vignette là le le bassin versant du Rône et donc cette cette régionin qui en fait se découpe en en
trois trois sous-régions qui totalisent qui totalise 160 160000 hectares c'est pas 160000 heares de de culture hein puisque dans cette région ben il y a des zones il y a beaucoup de zones il y a plus de nature en tout cas dans la région centrale il y a plus de nature que d'agriculture avec des zones des zones humides et des zones t toujours toujours en eau cette carte est importante parce qu'elle présente elle présente en fait en violet là les zones ce qu'on appelle un peu les zones les plus les plus élevés hein qui sont les
plus affranchis du sel ce sont les les bourlets de les bourlets de berge et les anciens bourlets de berge des des des cours ancien du rô et puis vous avez en jaune les zones de dépression temporaire qui sont elles plus sensibles plus susceptibles d'être attaqué par des problèmes de de sel hein donc on on va parler de gradient de haute et basse Camargue sachant qu'on a surtout travaillé dans la haute Camargue euh mais donc c'est les zones violettes ce gradient il est globalement nord- sudud mais il est aussi dessiné par ces
anciens cet ancien morphologie des des paysages donc le le contexte climatique bon ben c'est un climat méditerranéen il fait chaud les pluviométries sont assez limitées mais bon 570 mm quand même et bien sûr c'est un climat très venteux hein avec avec le les épisodes de de Mistral on est en Méditerranée c'est un considéré comme un hot spot du du changement climatique des températures remontent plus vite dans un scénario 1,5°gr en 2040 la Méditerranée c'est 2,2°gr et les tempér ure de l'eau remonte et on le voit on commence déjà à
en payer le prix avec ces ces épisodes ces épisodes sevennol méditerranéens qui sont qui sont en grande partie lié à la remontée des températures de l'eau donc les l'île camarg pour ne parler que de la partie centrale de de camarg celle qui est coincée entre les deux bras du rô grand rô et et petit rô elle est découpée en SEP en SEP grands bassins d'assaainissement hein sont des mailles de d' drainage avec des pompages dans le rô et dans le petit rô et puis des exors des sorties d'eau dans le rô
petit d'eau ou des transferts vers le Vacares c'est grosso modo les ordres de grandeur c'est 400 millions de mè CUB pompés dans les dans le rô et 200 millions de m CUB restitués et donc cette ce système hydraulique he ce ce grand système hydraulique est en partie menacé he par par plusieurs phénomèn ain mais d'une part une diminution tendantielle de des débits du rô qui favorise une remontée des des eaux des eaux marines dans le dans les cours des rivières dans les cours du du fleuve dans le grand rô et
le petit rô les flèches rouge que vous voyez des remontées qui s'arrêtent à des niveaux à des seuils qui qui empêchent théoriquement les les eau salé de remonter le cours du Rône en profondeur et ces remontées sont accentuées quand il y a des phénomènes de des phénomènes de de mistral qui chassent l'eau l'eau douce de surface et par bah par compensation hydrostatique de l'eau salée remonte par les fonds de par les fonds du du du lit des lits du fleuve et bien sûr les prises d'eau sont sont dans
le fond du fleuve quoi donc il se retrouvent en été parfois à pomper des EAU des EAU de plus en plus salé quoi voilà et puis on a des des remontées salines aussi par par les nappes influences de nappes qui viennent directement lancer la la salinité des sols la résiculteur camargaise bon ben là vous avez deux deux S s'épendre mais de deux chiffres qui nous semblent importants hein c'est l'évolution des surfaces depuis depuis l'après-gerre avec un pic qui correspondait sans doute à une quasi saturation de des risières
dans les années 60 à 30 35000 haares et puis ensuite une une relance de la de la filière dans les années dans les années 80 après un effondrement don je ne connais pas exactement les causes et puis euh et puis voilà une une érosion lente et progressive des des surfaces hein avec des oscillations interannuelles fortes et puis de d'un autre côté on voit aussi une évolution tendantielle des des rendements alors bon la la chute là que l'on voit sur les dernières années est à prendre voilà bon elle est elle est elle
est bien sûr inquiétante je pense que on a des choses analogues dans les années 2000 2005 donc peut-être que si les rendements remontent un peu mais enfin bon il y a quand même une tendance à à des des une stagnation une stagnation des rendements voir une baisse une baisse tendantielle qui pourrait s'enclencher quoi on reviendra sur les les causes probables de cette de ces tendance une typologie très simplifiée ultra simplifier des des systèmes de d'exploitation de la Camargue hein on a des des des des exploitations qui
peuvent être très grandes on a des des zones bien sûr l'agriculture la production céréalière est en interaction forte avec avec l'élevage il y a des zones en haute Camargue c'est-à-dire quand on dépasse les 2 m d'altitude he et qu'on est sous des pression de selle faible on a des productions céréalières dominantes avec intégration de maréchage de pleinchamp et en bass camarg et bien on a la Croix Rouge c'est pour c'est pour dire qu'on sait on s'est un peu cassé les dents quoi on tend vers de la monoculture de
riz hein voilà en bas camarg et donc on a travaillé dans ce projet on a voulu travailler sur les deux les deux agroécosystèmes haute et basse camarg et on s'est casser les dents on reviendra pourquoi sur la base camarg donc les zones plus dures enfin plus plus difficiles à gérer c'est-à-dire avec des pressions de Cell plus importantes des hydromorphies de de station hein alors que en haut de camarg on peut facilement irriguer et décider du drainage de de l'eau en bas Camar on est souvent tributaire de le drainage est
pas forcément évid voilà et puis on a travaillé sur des zones intermédiaires avec en interaction de l'élevage donc les systèmes de culture céréalier conventionnel de haute Camargue ceux en tout cas qui nous ont servi pour nos modélisations c'est grosso modo des des rotations sur 4 ans avant 2 ans de 2 ans de blédure et puis 2 ans de 2 ans de riz le tout avec du travail du sol quoi et des problèm ben on le voit des problèmes de où les sols restent nuus peuvent rester nuus pendant très longtemps et au contraire dans les
dans la succession riz blé des successions très tendues he au niveau calendrier des travaux entre les récoltes qui peuvent être tardives et puis l'installation le retravail du sol et puis l'installation des blés qui peuvent se faire bah comme en ce moment dans des conditions très humides qui voilà donc on a les quelques photos qui illustrent les principaux problèm agronomique hein sans une compaction des sols et une forte hydromorphie hein vous avez des des motes assez importantes les développements racinaires là de quelques
de quelques choux sauvages là sont illustre bien les problèmes de compaction le décompacteur là c'est c'est une photo qu'on a faite la première fois qu'on a voulu décompacter des des sols de risière on est rentré avec des dents Michel quatre dents et il y avait il y avait 200 chevaux devant ce sont les dents qui ont cassé quoi voilà donc c'est c'est c'est très compacté des problèmes de diversif de faible diversification des charges des charges en Adventis très fortes Panis donc des échinocloras et puis des cperac et donc
des des coûts de des coûts de plus en plus importants donc voilà c'est ce qui a un petit peu ce diagnostic rapide à à permet de de de de donner un contexte à à la au travail de reconception des système quoi pour répondre répondre par des approches systémiques à des problématiques multiples he de dégradation des profils cubulturaux et puis de de vulnérabilité des systèmes face au changement conventionnel face au changement climatique hein des risques climatiques croissant sur les semi d'automne on l'a vu sur la parcelle sur
la diapo d'avant mais la la dernière photo en bas à droite là c'est sont des inondations après semi de après semi de blé hein qui viennent qui viennent faire que les blés disparaissent périssent et doivent être ressemés quand l'eau veut bien s'éliminer donc souvent avec des ressemis de blé en sortie en fin d'hiver en janvier quoi et donc bien sûr des chutes de potentiel important donc des une sensibilité au risque climatique des disponibilités en dou décroissant et plus aléatoires des systèmes de culture et on
se posait la question surtout dans les zones basses est-ce que les systèmes de culture par la changement de la par des changement de peuvent être un levier de contrôle de la de la salinisation de la salinité des sols quoi et c'était aussi reconcevoir des systèmes pour répondre aux impasses techniques des impasses liés à la pression d'adventis croissante Panis triangle combiné avec bah des pressions réglementaires également croissantes et une diminution des solutions disponibles en matière de de
produits phytosanitaire et puis des charges de mécanisation en conventionnelle qui sont extrêmement qui peuvent être très élevés donc tout ça conduit à une érosion des performances économiques par les charges une diminution aussi comitant des aides des aides pack progressives et donc voilà alors il y a beaucoup d'agriculteurs dans la haute Camar qui se tourne vers des diversifications vers le maréchage soit directement soit par de la location de terre mais bon on peut penser que que cette voie à des ass ses limites hein en
terme de notamment en terme de marché sans parler de d'autres problèmes donc là la conception des systèmes très rapidement comme on s'y est pris hein en en assez peu de temps finalement d'une part on est on n pas parti de zéro hein d'un côté on savait un peu près où on allait parce que on partait de l'expérience de l'expérience de notre unité du CAT sur les résicultures pluviales les résicultures tropicales et différents types de de de résiculture hein donc vous avez ici des photos de de résiculture pluviale donc
des des des riz qui poussent uniquement avec l'eau de pluie hein sans aucun aménagement des des parcelles donc des photos en haut au Cambodge avec des agriculteurs qui visitent là du du SMI direct sur couverture de styosantè à tout seigneurs tout honneur en haut à droite une photo de de Lucien segégille avec dans les années 90 au Brésil avec du semiirect de riz sur couverture vive de d'arachi spintoy et puis en bas des photos de mon collègue et ami Florent tié au au Cambodge au pardon au au Laos florenté peut-être pascalenna je je
suis pas certain euh au au la hausse donc de smid direct sur des mulch de de braceria une graminée combiné à des à du cajanus cageant une légumineuse et puis on voit une certaine activité biologique sur la parcelle on a fait ça également en résiculture inondée hein donc là c'est une résiculture avec des aménagements partiels sommair euh où on ne contrôle pas complètement l'eau hein et donc là notamment on est dans une dans une zone de de ce qu'on appelle en bon anglais deep water rice c'est-à-dire
qu'on commence en fait le cycle de riz en pluvial et on finit avec le cycle avec 70 cm d'eau dans les parcelles euh c'est lié cette crue elle est liée au au régim du Mékong on est au au Cambodge et donc là on a trouvé des couverts végétaux qui vont très bien qu'on finalement on sème ces couverts à la volée dans le riz à la fin du à la fin du cycle quand l'eau quand l'eau commence à diminuer dans les dans les parcelles qu'on a plus on a plus d'eau quasiment plus d'eau libre on a de l'humidité résiduelle mais on a
plus d'eau libre en surface on sè à la voler les couverts et qui sont qui vont suivre les fronts de désumectation de de l'eau dans les profils et vous voyez ce couvert végétal là donc vous avez son effet en fin de saison sèche vous avez son effet au-dessus et puis le le profil qui a été complètement recolonisé là on est on est sur 60 70 cm de de sol qui sont complètement recolonisés voilà donc ça sont des systèmes de réscuture inondé on a fait ça bon là il y a un exemple cambodien un exemple parmi
d'autres de résiculture irrigué mais bon je je l'aime bien c'est un semi c'est en Colombie hein donc c'est du semi à la volée dans une crotte à l'air Juna qui a ici à la 70 jours à peine quoi et donc on sème à la volée avec un tracteur de 50 chevaux on sème sur 13 m de chaque côté là ensuite on a passé un rouleau pour coucher la coucher la la crotte à l'air hein le le les graines de riz se retrouvent coincées entre ce matelas et euh et la et la couver et et le sol ça sèche assez vite parce que le
passage de rouleau casse les tiges de crotaler hein et donc ça c'est 3 jours après le c'est pas l'effet herbicide hein c'est vraiment l'effet mécanique même si on a utilisé euh des des herbicides pour les zones où la couvert n'avait pas bien poussé et donc après bah quelqu la première fois qu'on fait ça on sert on sert un peu les fesses et en attendant que ça gerne quoi et puis voilà la densité est pas folle mais ce sont des hybrides sont des r hybrides donc on a on avait le jeté à la volée des riz hybrides donc la personne qui
avait levé payé l'espense me regarda avec des gros yeux et puis ça bon voilà on a ça ça a fonctionné on a sorti 6 7 tonnes de riz donc c'était pour un premier essai c'était on était on était plutôt content voilà donc on avait ce on a ce recul on a aussi finalement un cadre conceptuel de de de reconception des systèmes qui est assez assez clair de l'ASSER de l'ASSER en résiculture bah pourquoi mais d'abord pour complètement changer les relations au sol plant des risières c'estàdire passer d'un schéma conventionnel que
vous avez à gauche sur ce schéma où les sols sont compactés où on gère de l'eau finalement en surface avec une assez faible recharge et puis des des enracinements très très très peu profond le 1 là le hardpan excusez-moi pour l'anglais bon c'est des c'est c'est des semelles de labour qui qui font que l'eau l'eau ne s'infiltre pas ou peu tout le profil fonctionne sur la microporosité hein vous avez vu les les niveaux de compaction de ces sols et donc voilà et ce qu'on essaie de faire c'est de passer un schéma le schéma à
droite c'est-à-dire des sols des profils réouverts hein où l'eau l'eau n'est plus stockée en surface mais l'eau qu'on rentre dans les parcelles sert à recharger les profils on remplace la lame d'eau en surface par une lame de de biomasse au moins au moins en début de de cycle on limite les éap les évapotranspiration donc ça ça limite les on améliore la l'efficience de l'eau mais on fait aussi l'hypothèse que ça va limiter les remontées salines en été quand on a des évaporations TR faiblees surtout si on passe d'un régime de
microporosité qui favorise bah qui favorise les remontées capillaires à un régime de macroporosité qui les qui les empêche quoi donc voilà ce sont toutes nos hypothèses on fait ça comment ben avec on va le voir de façon pratique hein euh avec la décomaction initial et puis ensuite des des couverts végétaux he c'est c'est les flux de biomasse et et et une biodiversité cultivé renforcé qui vont activer des fonctions agroécologiques de de gestion intégrée de la fertilité notamment la physique la physique et et la et la biochimie des
sols et puis qui vont aussi permettre de protéger une protection agroécologique des cultures avec un effet rapide sur les pressions d'adventiste quoi notamment et puis voilà donc c'est un peu ce qui ce qui nous anime ce qui anime un peu ce qui soutend cette introduction de l'agriculture de conservation dans les en risiculture il y a il y a voilà c'est c'est c'est c'est organisé ça va permettre aussi bien sûr avoir des effets d'augmenter la la productivité de l'eau mais ça va aussi permettre de a
priori de baisser considérablement les les émissions de de gaz à effet de serre notamment le méthane qui est lié à qui est lié à des conditions hydrom permanent et puis on l'espère gérer les les problèmes de risque climatique quoi on va on va le voir et puis voilà et et les hypothèses sur la la modification des dynamiques de salinisation des soles donc concevoir et maîtriser je vais accélérer un peu donc on n'est pas non plus parti de rien hein c'est-à-dire quand on arrivve en Camar il y avait plein d'innovations dans le milieu donc
on les a qui étaiit déjà pratiqué par les par les quelques agriculteurs hein les couverts végétaux c'est quelque chose qui qui existait euh avant avant le démarrage du projetin il y avait eu pas mal de recherches et de développement et de propositions par des privés de de couverts végétaux adapté au contexte au contexte cabarguer et à la résiculture notamment les histoires de semi à la volée de de de trèle en fin deerille c'est quelque chose qui était pratiqué déjà par quelques agriculteurs en en cabarg je dirais sur 15 20 % des
surfaces quoi il y avait aussi des gens c'était ça c'était plus anec otique mais c'était ça pas existé c'est absolument pas nous qui l'avons qui l'avons mis au Pointin c'était de sortir de ces successions riz blé très difficile à gérer et risqué par par l'intermédiaire d'un cols semé à la volée dans le dans le dans la la fin du dernier riz voilà et qui permettait ensuite d'avoir une transition cols blédure plus plus facilement gérable et puis le troisème élément qu'on a remobilisé dans la conception des
systèmes qu'on va vous présenter bah c'est c'est un un classique c'est le blé dur sur luuserne vivante qui est quelque chose qui est pratiqué dans plusieurs régions de France et qui était déjà pratiqué aussi par quelques agriculteurs en AC enfin au en camarg Alain coudrier et Sandrine galon notamment qui nous ont qui nous ont directement passé leur leur savoir-faire sur la maîtrise dans le contexte camariier de ces de ces association voilà donc on a remobilisé tous ces éléments pour construire assez
vite un un système un système en agriculture de conservation pour la haute Camargue opérationnel rapidement opérationnel enfin il a fallu mettre au point des choses ce que Xavier vous expliquera tout à l'heure voilà donc avec une une conversion qui se fait via le colza donc on a un riz conventionnel en anné mo-1 un colza pour sortir sortir de ce riz des repousses de colza et puis en en première année là donc pendant la pendant l'été là le 8 hein c'est le mois d'août hein le 9 c'est le mois de septembre je vous a
pararle les autres on fait bah la décompaction des sols hein que vous voyez sur cette vignette hein c'est un c'est un pré une opération préliminaire incontournable et puis une une mise à la pente hein on a réimproduit des pentes avec des questions encore qu'on se pose sur le choix de la pente idéale mais on on on plane on replane les parcelles avec une une pente entre 0,2 et 04 pour 1000 he c'est-à-dire entre 2 et 4 cm pour 100 m 4 cm étant probablement un peu trop euh voilà et puis ensuite on rentre dans un
cycle on transforme vite les on r transforme vite les profils on a créé de la macroporosité on va les occuper par du blédure associé à de la Luserne qu'on va conduire pendant deux voire voire trois trois campagnes voilà avec une innovation récente là qu'on dont on verra les effets de de de valorisation de de la Luserne au cours de la de au cours de des étés qu et puis ensuite benah on sème on va rentrer la Luserne repousse on peut la sursemer avec des couverts divers si on veut renforcer les biomasse
on fait un premier riz à la fin de ce riz on a une un semi à la volée de de couvert à base de trèfle principalement en ce moment qu'on peut sur lequel on on fait maintenant une coupe parce que les premières années où on a fait ça on s'est retrouvé ici avec 12 14 tonnes de matière sèche quand les avec ces tra PRF et on on s'est confronté et on s'est cassé les dents sur des problèmes de gestion technique de ces grosses biomasses pour installer correctement des riz des riz dans ces grosses biomasses donc une
coupe ici permet une valorisation et aussi permet de faciliter la gestion technique de l'installation du riz qui suit quoi c'est nettement plus facile de semer dans dans 6 tonnes que dans 14 surtout quand on envoie de l'eau derrière enfin bon ça pose des problèmes de température et cetera ici aussi et puis ensuite après le deè riz on sort avec du colza on a essayé de semer le colza en association avec le luzerne à la volée ça marche pas très bien mais on va y revenir et puis et ben éventuellement on a une petite opération
la mécanique de surface pour après de ans de riz bah il y a parfois des ce qu'on appelle des redents des ornières et cetera donc on fait un travail de surface pour remettre remettre à plat et puis repartir sur sur blédure luuserne pendant de 2 voire 3 ans donc voilà vous avez des des photos là c'est ça c'est un retard rose non girobroyé là il a été girobroyé forcément c'est c'est plus facile à gérer au mois de mars donc ensuite on le laisse repousser jusqu'au jusqu'au mois de mai peu près donc voilà
le système que l'on va que l'on va évaluer je vais passer la la parole à Alb qui va vous présenter les les résultats de d'évaluation multicritèr des de ces systèmes ok parfait du coup à ceux qui nous écoutent vous devouz sûrement vous dire toute cette conception et cetera à l'agriculteur tous ces changements à quoi réellement ça lui sert qu'est-ce qu'il a gagné ou qu'est-ce qu'il a perdu et du coup c'est la question qu'on s'est posée durant ces 3 années et qu'on a tenté d'évaluer avec notamment l'outil
sister donc c'est un outil d'évaluation multicritère qui a été développé par ARVALIS donc grosso modo on rentre plein de données donc des données que ça assez précises de TR par exemple de tracteur d'opération de poids du tracteur de de consommation de d'I de rendement et cetera et à la fin il y a plein de de de levier de de performance pardon qui soit du style agro agronomique économique environnemental et social donc vraiment cet outil fait ça tout seul c'est une sorte de de grosse calculette hyper
intéressante qui nous donne plein d'indicateurs qu'on a sélectionné pour essayer d'évaluer le système de Xavier et son système notamment en ACS par rapport à son système conventionnel tu peux passer à la diapo suivante alors qu'est-ce qu'on compare littéralement faudit bien qu'on ait un début et qu'on ait ensuite une fin alors à la base on on part sur une rotation classique donc en conventionnel c'est ce que faisait Xavier avant donc un peu comme l'a expliqué Stéphane on avait deux riz de suite suivi de de blé avec des périodes
de sol nu entre chaque donc là vraiment une rotation de 4 ans la la particularité du système en ACS qu'on a créé c'est avec le rajout du colza donc ça fait plus une rotation sur 4 ans mais bien une rotation sur 5 ans et avec des périodes de sol nu qui sont inexistantes parce que entre les deux riz comme vous pouvez le voir on a ce fameux rotarose donc du TRF qui est semé au drone avant la Moon du premier riz ensuite on fait ce colza se met à la volée également dans le second riz qu'on conduit avec ou
sans une luuserne et puis le blé dur sur luuserne pendant 2 ans suivi ou non d'un couvert de biomasse donc voilà ce qu'on a essayé de de quantifier de mesurer avec l'outil cister cette rotation de 4 ans et ces priodes de sol nu et cette rotation de 5 ans avec cette rotation que je viens de vous expliquer ces successions concernant l'évaluation multicritères il fallait qu'on garde des prix constants parce que entre 2020 la période é en conventionnelle la période de 2022 et la période de 2024 et ben les
prix ont complètement évolué soit les prix d'engrais ou bien les les prix de des produits de céréales donc nous on s'est basé sur des prix constants alors notamment sur le blé qui était à l'époque à 330 €. la seule petite modification qu'on a fait cette année en 2024 on a rajouté 6 € qui était juste pour la la plus value avec un blé un peu plus protéiné voilà en passant de 11,5 à 12,5 sur le cololda le prix reste constant de 400 € le prix du riz constante 630 et puis pour les prix du trèle et de la Luserne ce sont des prix
assez euh assez enfin assez théorique parce que l'agriculteur le paye euh la Luserne et le trèfle au pied donc c'est-à-dire que le un autre agriculteur vient chercher la luuserne il n'a pas le toucher il prend juste on va dire le cachet de cette production en ce qui concerne les rendements on avait fait une comparaison avec le conventionnel et le semiirect avec des rendements similaires donc ce qu'on peut voir les les blés par exemple les deux à 6 tonnes donc c'était pas similaire et théorique juste pour faire plaisir c'était
vraiment qu' conventionnel on avait ces rendements là et qu'en ACS au bout de de 2 ans on avait ces rendement là donc c'est vraiment des des des rendements égaux idem pour le colza pour le riz et puis là deux ans après donc 4 ans après la transition on arrive déjà avec des améliorations de rendement donc aux alentours de 6,6 tonnes pour le blé et puis une amélioration pour le riz de 0,5 tonnes qui nous arrive à à 7 tonnes pour ce qui est du trèfle et de la Luserne vous pouvez voir zéro à certains
endroits c'est qu'avant en conventionnel il y en avait pas en en 2022 sur un système ACS la Luserne n'était pas valorisée donc on va dire zéro le TRF à 8 tonn également en 2024 et puis la Luserne on a trouvé du débouché donc on arrive à la valoriser on fait environ 6 tonnes en première année et 8 hommes en 2uxè voilà donc tout ça c'est juste pour vous dire qu'on a fixé les choses pour pouvoir comparer à valeur équivalente c'est à rien de de comparer deux systèmes si les prix sont du simple auou
double comme on peut le voir ce qui faosserait énormément de de résultats pour rappel cette exploitation c'est une exploitation qui est petite pour la Camargue d'une petite centaine d'hectares donc voilà c'est aussi à mettre dans son dans son contexte mais voilà tout ça se base en gros sur une exploitation de 100 hectares avec un seul un seul agriculteur qui travaille donc un seul th sur euh l'évaluation de la consommation de carburant donc quand dans dans les dans les euh dans les performances donc il y a comme je l'ai
dit sociale économique environnemental donc dans les environnementales il y a bien entendu la consommation de carburant qui nous qui nous importe euh comme vous pouvez le voir entre le système conventionnel acs2 et acs24 entre le conventionnel et CS on a déjà une diminution qui est énorme on a plus de 50 % de diminution de carburant sur le trail de l'agriculteur selon lui aussi Xavier pourra nous le confirmer mais cette diminution elle serait plus réellement aux alentours de 66 % mais bon rien qu'avec l'estimation de cister
on est aux alentours de 50 %. voà c'est déjà énorme qu'est-ce qui explique cette différence bah c'est la partie travaille du sol de de de 22 qui n'existe plus on ne travaille plus le sol donc moins de temps de travail de temps de tracteur donc moins de gasoil on a une petite augmentation des traitements phyos parce que on en fait on en fait plus euh on en fait plus on va dire en nombre pas forcément en quantité on le verra après puis voilà donc c'est vraiment ce qui fait la grosse différence c'est euh
c'est le temps de travail du sol et puis aussi on est passé sur des tracteurs beaucoup plus petits donc on peut voir en haut à gauche avec des roues en ferraille donc tracteur plus petit et puis dans des condition beaucoup plus facile avant on traitait dans l'eau on faisait les fertilisations dans l'eau donc quand il y a le riz par exemple donc c'est que 2 ans sur sur qu mais c'est tout de même ça on allait doucement il fallait beaucoup de machines beaucoup de beaucoup de beaucoup de force pour pour passer dans
l'eau et maintenant on est revenu à un passage à pneus qu'on peut voir dans toute culture classique donc une consommation vachement plus réduite voilà ce qui est pour la consommation de carburant pour ce qui est maintenant euh des consommations d'énergie primaire donc ça c'est toute la la consommation que qu'a besoin l'agriculteur pour faire fonctionner sa ferme on a une légère diminution de toute cette de cette cette énergie primaire donc ce qui calcule en mé joules donc c'est vraiment l'énergie
brute qui a besoin l'agriculteur euh on a une PE petite diminution pourquoi si petite parce qu'en gros la majorité de l'énergie qu'utilise que demande un agriculteur c'est sa c'est sa fertilisation la fertilisation est identique entre les trois systèmes pour l'instant donc la grande part est identique ce qui change bien entendu c'est la la consommation de carburant on en utilise deux fois moins donc de fait cette consommation est plus faible et puis sur les CEP autres c'est tout ce qui est semence phyo et cetera donc là
on a une légère baisse mais c'est assez anecdotique pour ce qui est euh des émissions de gaz à effet de serre alors là on pourrait se dire bon l'agriculteur diminue de 50 % sa consommation c'est génial il va sauver le monde en fait ben pas tant que ça parce que là encore qu'est-ce qui fait la grande part des émissions de gaz à effet de ser en agriculture c'est les fertilisants donc le fait de réduire de 50 % ces carburants c'est très bien mais vous voyez qu'on diminue de 2 % de 3 % la consommation totale vu que les
fertilisant la charge est toujours aussi importante donc voilà c'est c'est c'est une idée à prendre en tête de se dire que même si on on réduit sa consommation carburant on pollue moins mais c'est pas c'est assez anecdotique voilà c'est quelque chose à à rajouter et puis si on par par exemple ça c'est tout ce qu'on a consommé mais qu'est-ce qu'on a produit en système conventionnel c'est pas écrit ici mais en système conventionnel on produisait à peu près euh 96000 mé joules par hectare donc bon ça
vous paraît rien comme ça mais euh maintenant en ACS on a plus de 120 donc on a produit euh 130 fois plus de de d'énergie qu'on avait avant je sais pas si c'est clair on consomme moins d'énergie et on en produit plus donc voilà aussi au niveau de de l'énergie ce qu'on peut dire sur cette nouvelle ferme ensuite sur ce la partie IFT alors IFT pour les ceux qui ne savent pas c'est indice de de fréquence de traitement donc c'est tous les produits phytosanitaires qu'on peut mettre donc ça soit herbicide insecticides et Fong
et fongicid donc chacun lescid pour dire tuer l'insecte tuer le fongile le champignon et herbicide pour tuer les adventises en système conventionnel on est on était aux alentours de 3,5 IFT donc ça veut dire qu'on a appliqué à la parcelle 3,5 doses de produits de produits phyo on était à 3,5 euh on a baissé en 2 ans juste en passant en ACS de 33 % donc ce qui correspond au aux demandes gouvernementales on diminue énormément déjà la partie herbicide alors pourquoi euh pourit dire oui on rajoute le glyphosate et cetera mais
pourquoi c'est essentiellement bah déjà on couvre le sol il y a plus ces périodes de sol nu on le couvre euh on il y a toujours un couvert en place euh voilà on perturbe moins le sol donc il y a moins aussi de de lever il y a aussi le cycle du riz qui qui vient qui vient casser le cycle de certaines adventies un cycle de culture sèche culture humide donc on a une diminution de la pression voilà donc on a réussi déjà à gagner 33 % de de réduction des phyos et puis là en 2024 on a encore réduit euh donc on
arrive maintenant à 54 % de de diminution par rapport au système conventionnel donc c'estnorme on a divisé par deux euh la consommation if certes on rajoute les petits if parce qu'on IFT insecticide pardon parce qu'on rajoute du colza euh donc par souci de sécurisation l'agriculteur rajoute un insecticide pour la culture du colzas qui est assez classique mais on a quand même réduit encore cette part euh cette part IFT herbicide qui est quand même une part importante surtout en CARG donc voilà on a il y a quand même un super
travail sur ces IFT et sur les demandes à respecter gouvernemental voilà ce qu'il faut retenir c'est qu'on a diminué même en étant en ACS même enutilisant plus le la ferraille en système conventionnel on arrive à réduire nos IFT donc voilà hop maintenant pour ce qui est de la l'évaluation des charges donc l'évalation économique sur ce qui est les charges en intrant que l'agriculteur met sur sa ferme on a une diminution entre un système conventionnel et un système en ACS C diminution elle est relativement faible elle est de l'ordre
de 10 11 %. elle s'explique essentiellement par une réduction des produits phyau donc on en met moins ou on en met à plus faible dose on met pas des doses entières mettre des quarts des des moitiés de doses donc bien entendu ça fait un prix moins plus faible à l'hectare sur les charges en engrais on est relativement similaire donc c'est pas ça qui qui change la phase du monde et bien entendu en chargeant semence on augmente cette charge là parce que on s'aime plus on s'aime des fois plus dens parce qu'en
semidirect on sait qu'il y a un peu de perte les sols sont plus froids donc des levés plus compliqués donc on s'aime plus danse et puis surtout on s'èime on s'èime des couverts donc avant dans un système on se met pas de couvert ben ça c'était à zéro maintenant on en s'èe donc c'est quand même un cooup pour l'agriculteur il y a plusieurs leviers pour faire pour les faire diminuer soit faire des semences de ferme et cetera mais là c'est c'est c'est une autre modification de la ferme pour PIR réduire ces charges là donc c'est pour
ça que la réduction totale est que de 10 % parce que on en allve d'un côté on en rajoute de l'autre donc ça se compense un peu pour ce qui est des charges de mécanisation là aussi on est un peu dans le même système on en enlève d'un côté on a rajoute de l'autre on perd au niveau carburant donc bien entendu on utilise moins au niveau entretien et location on passe moins de temps sur le tracteur moins de temps de machine bah on use moins les pièces donc on les change moins et cetera donc là on réduit
un petit peu et puis par contre pour faire cette cette évaluation là et pour que cet agriculteur se lance il a fallu acheter un nouveau tracteur un petit peu moins puissant et donc on a dû investir et donc il y a cette partie d'amortissement qui est supérieur c'est amortissement qui est vooué à diminuer donc les charges de mécanisation qui sont vooué à à diminuer également aussi par la suite voilà c'est un petit BIA dans ces chargesl parce que on a acheté un tracteur dans un dans un dans un système et pas dans
l'autre pour ce qui est maintenant une performance qui est économique à la fois sociale ça correspond notamment au temps de travail donc en courbe verte c'est les les le temps de travail en conventionnel hors ETA je dis bien donc c'est hors les ETA entreprise de travaux agricooles donc c'est les entreprises extérieures qui viennent faire des prestations chez l'agriculteur et puis les courbes en bleu c'est le temps de travail en ACS toujours heure ta donc quand on avait sur les 100 hectares qu'on avait là l'agriculteur
passait en moyenne en conventionnel he donc tout temps les les temps de de de préparation de sol de semi de traitement de récolte enin pas de récolte du coup parce qu'il est fait par une et ça dépend quelle culture on est passé quand même de 2,31 he à l'hectare à 1 heure voire moins d'une heure en 2024 à l'hectare donc on a divisé par plus de deux le temps de travail à l'hctare de l'agriculteur juste en enfin juste en passant à à ces technique d'agriculture de conservation on ait fait ce petit calcul pour pour on va dire un peu pour
s'amuser pour pousser la réflexion plus loin c'est que en faisant en restant dans ce système de de de travail conventionnel l'agriculteur aurait pu gérer au maximum 220 hactares donc c'està direire maximisant ses charges de travail en travaillant toute l'année euh toute l'année on pu pouit gérer au maximum de0 hectares alors que maintenant en ACS il pourra en gérer 410 donc voilà ce que ça fait aussi comprendre ça que l' agriculteur euh peut gérer beaucoup plus de choses ou travaille moins pour gagner autant donc
ça c'est hyper important après on peut voir des périodes comme par exemple août septembre qui sont vides où on dirait que l'agriculteur fait rien il part pas en vacances pendant 2 mois loin de là il y a tous les temps qui sont pas comptés du style les temps d'irrigation notamment pour le riz et puis des temps aussi de qu'on avait pas forcément conventionnel mais des temps de réflexion sur les couvert quel couvert mettre gérer les semoirs beaucoup plus de temps de préparation de de ces semoirs et cetera donc voilà c'est
vraiment c'est pas à prendre au pied de la lettre mais tout ça pour vous faire comprendre que en ACS l'agriculteur a gagné énormément de temps euh pour faire la même chose gérer ces 100 hectares quoi et puis il y avait un autre petit truc qui parlera plus au camarguet mais c'était la problématique des des flamanss roses alors il faut savoir quand on sème le riz les flamanss roses viennent le manger euh en la seconde où il est où il est semé ils adorent les énormes flas d'eau viennent se poser la
nuit et cetera donc le gros travail des résiculteurs de de camarg c'est de se de se lever la nuit pour aller effaroucher c'est-à-dire tirer en l'air pour faire partir les flammes roses donc c'est des c'est des nombreuses nuit Blanes jusqu'à que le r lève en système de d'agriculture de conservation le riz il est semé dans un couvert donc les les ces grands oiseaux ne peuvent pas se poser ne peuvent pas manger le riz et voilà fin du bal donc il y a aussi cette problématique flamon rose qui est réduit
à néant et ce qui permet de à l'agriculteur de de faire des meilleures nuits et puis maintenant la partie la plus intéressante hein toujours l'argent euh c'est ce qui concerne le le produit que que que peut faire l'agriculteur avec ses nouvelles techniques alors si on se concentre uniquement sur le système conventionnel et le système acs22 on avait vu qu'il y avait une perte en produit brut euh d'environ 400 € donc par hectare hein donc euh là on se disait bon ben super l'agriculture de conservation l'agriculteur perd de
l'argent et cetera et cetera cette grosse perte d'argent elle s'explique par l'entrée du cols dans la rotation donc comme je l'ai dit au début on est passé d'une rotation de 4 ans à une rotation de 5 euh avec le colza le cola était une culture assez peu rémunératrice notamment comparé au riz avec un une forte rémunération donc c'est pour ça en fait qu'on perdait on on prenait une année de plus et donc on gagne moins on gagne moins d'argent donc ces 400 € là sont essentiellement expliqués par ça en 2022 on ne on ne valorisait pas la
luzerne premièrement et puis les rendements n'étaient pas ceux de 2024 donc là avec cette correction de rendement et cette valorisation de luiserne on arrive sur un produit brut sur la sur la sur la colonne marron de 3382 donc on se rapproche on va dire du produit brut qu'on faisait en conventionnel sur une rotation de 4 ans je dis bien là la barre marron on est encore sur une rotation de 5 ans donc voilà on pourrait se dire brut comme ça que M malgré tout l'agriculteur perd perd en produit brut si on regarde
maintenant la marge nette avec aide alors là entre le conventionnel et le système 2022 pareil on perdait environ 200 € de l'hectare c'était donc là il y a les charges qui sont prises en compte et cetera et cetera donc même si on consomme moins même si même si tout ça l'agriculteur perdait de l'argent on investit sur le sol et cetera bref la le résultat comptable le banque nous dit vous perdez de l'argent en faisant système maintenant 2024 4 ans après la transition donc valorisation de liserne je me répète et augmentation des
rendements et cetera diminution aussi de certaines charges on arrive sur un sur une marge nette de 1204 € de l'hctare euh qui est cette fois-ci supérieur à l'ancien système donc là c'est une petite c'est une petite victoire pour clairement pour l'agriculteur parce qu'on se disait bon on perd de l'argent en faisant de la CS et là on y arrivé ça y est au bout de 4 ans donc 4 c'est relativement peu un système en transition pour repasser à une marge nette convenable et surtout supérieure à l'ancien système voilà et puis si on
ramène aussi petite petite anecdote mais si on ramène cette marge à l'UR travailler l'agriculteur gagne beaucoup mieux sa vie donc voilà cette marge il la avec 2,31 he à l'ectare maintenant il l' fait avec moins de une voilà pour la partie évaluation sur la partie conclusion et perspective je vais te laisser je vais te laisser faire ces fans mais grosso modo ce qu'il faut retenir c'est que ce système il est encore en transition ça fait que 4 ans il y a beaucoup de choses améliorer notamment ce qu'on l' vu sur la partie
fertilisation donc c'est ce qui pêche un petit peu sur les les consommations les gaz les émissions de gaz à effet de ser et cetera puis aussi sur l'Argentin donc voilà il y a toute cette cette finalité aussi à bosser sur les cour ouvert et sur la fertilisation entre autres c'est bon pouri stéan tu dois pas avoir ton micro il me semble si je crois que je l'ai réactivé sauf si vous me dites le contraire donc rapidement en conclusion et puis des des perspectives hein alors sur sur la conception des systèmes et
sur leur évaluation bah sur la conuption on pourrait bien sûr aller plus loin dans la dans la construction dans la la mise au point de des briques élémentaires qu'on a finalement agencé hein la première ça a été de de maîtriser ses succession couvert culture couvert avec des couverts morts avec des couverts vivants euh avec des semis à la volée avec des semis des semis direct au semoir on pourrait se pencher et travailler sur l'élaboration de de nouvelles briques pour pousser la diversification des systèmes hein et on
avait durant le temps du projet commencé à travailler sur des séquences de de double culture euh notamment de de culture de de soja en semi-direct derrière derrière récolte de blédure euh on voulait ou de ou de sorgo he sorgo grain bon on n'est pas on n pas pu aller très loin dans ces questionnements là parce que bah c'est c'est pas tout à fait simple au niveau de la gestion d'irrigation hein les les les systèmes d'irrigation euh camargué sont essentiellement gravitaires hein et passer à d'autres modes de GR
d'irrigation bah ça serait ça serait compliqué et et envoyer des lames d'eau sur des jeunes soja bon bah c'est peut-être que quand les sols seront bien refaits avec un peu de pente on y arrivera bien mais sur les premiers essais qu'on a fait euh ça pas été un un franc succès loin de là quoi on aimerait bien aussi travailler sur les questions de d'intégration le avec le maréchage de pleinchamp hein notamment euh parce que c'est une diversification qui a le qui a le vent en poupe hein pour répondre à
des problèmes économiques de de cour de façon court terme que rencontent certains agriculteurs en en conventionnel euh pour la production de pour la production de melon mais aussi de de de tomate industrielles euh voire de carottes enfin bon il y a il y a des des choses qu'on pourrait faire mais enfin sur melon sur melon et tomate je pense qu'on pourrait on pourrait avancer sur le développement de système bien sûr il faudrait ensuite reprendre une une évaluation expost hein de ces de ces nouvelles briques de
diversification de ces nouveaux systèmes quoi et la modélisation avec cister bah est un est un bon outil hein pour pour prospecter des des scénarios de à l'échelle des systèmes de production donc sur l'évaluation des système bah c'est euh on l'a vu hein c'est attention à évaluer des performances de façon trop tôt hein il y a un danger à évaluer des systèmes non maîtrisés et en transition hein si on s'était arrêté à à l'évaluation des des systèmes à la fin du projet en 2022 bah on pouvait dire votre affaire là c'est
un peu c'est pas très intéressant quoi si on est prêt à à passer cette ce cap quoi et à persévérer malgré malgré les certaines difficultés dans dans la gestion de la transition liée aux apprentissages lié à la transformation des milieux et ben on se rend compte que en 4 ans finalement on on améliore et on restaure complètement les performances économiques hein sans parler des performances environnementales les performances économiques qui intéressent les agriculteurs en premier lieu euh de des des systèmes et puis euh donc ça va
de paire avec euh bah ça c'est corrélé à aux histoires de de fonctions agroécologiques hein ces modes de gestion active hein active progressivement des fonctions agroécologiques qui permettent de se substituer à des à des gestions chimiques hein euh par les engrais ou par les produits phyau quoi sont des les rotations et et la régulation des adventistes qui progressivement permettent de diminuer les IFT quo et donc ces fonctions elles ont elles ont leur cinétique et et et c'est par elle qu'on va diminuer les charges en en
intrant en engrais minéraux et en herbicide notamment donc voilà bon ça c'est cette photo arrive un peu tard mais c'était pour des pistes de de diversification enfin de comment gérer ça c'est des photos américaines je crois de transplanting dans découvert de de de de légumes de pleinchamp voilà donc ça c'est un un schéma un peu conceptuel un peu bavard hein pour voir qu'on a on a dans C dans ce cercle là euh une les systèmes de culture mettent en relation on des performances he c'est-à-dire des
productivités hein productivité des facteurs engagés hein du du travail de la de la terre et cetera et puis ils ont aussi des des des impacts hein c'est-à-dire des effets sur sur les ressources et en premier lieu les ressources naturelles la qualité des sols la biodiversité de ces sols la qualité des eaux aussi et en retour bah ces modifications de de ressources naturelles l'amélioration des sols ou leur dégradation ont des effets positifs ce qu'on essaie de de mobiliser ou négatif quand on dégrade les ressources
sur la performance hein c'est-à-dire l'efficience et la productivité des systèmes ces impacts là on peut les les mesurer à l'ône de la parcelle et des systèmes de production on peut on parle alors de fonction agroécologique hein l'amélioration de de de ces ressources ont des effets positifs sur la gestion de la fertilité sur la protection agroécologique des cultures sur les pollinisateurs hein les les abeilles les les ador les couverts multispécifiques les fleurs et cetera et puis d'un autre côté on peut regarder donc ça c'est
l'intensification on va dire c'est l'intensification par des processus agroécologique hein mais de façon très concrète hein et et avec des bénéfices c'est pas du enfin avec des bénéfices sur directement sur l'économie des exploitations et puis de l'autre côté si on se penche à des échelles supérieures ben c'est ces fonctions cette amélioration des ressources naturelles peut avoir des et c'est lié bien sûr mais pas de façon si ENF parfois pas si étroite on a des effets des services écosystémiques qui sont liés à
l'approvisionnement hein donc des produits en plus grande quantité en meilleure qualité des régulations AHB c'est des régulations atmosphériques hein donc bah par exemple je séquestre le carbone des régulations hydrosphériques je régule les flux d'eau et puis des régulations liées à la à la biodiversité à Lao à la biosphère et puis bien sûr les aménités qui sont liées à tous les services culturels culturels et et paysagers voilà et donc ça ça devrait générer des des paiements pour ces services rendus donc voilà donc on se paye on
l'agriculteur se p directement par les fonctions agroécologiques et puis si on arrive à quantifier ces services écosystémiques ben on devrait être aussi rmunér rémunéré pour ça mais bon on n pas besoin de ça pour se lancer dans ces améliorations on vient de le voir par par les par l'amélioration des performances économiques des systèmes donc voilà bon si on avait si on avait si on nous redonnait un peu d'argent et puis siil y avait des agriculteurs qui étaient intéressés pour continuer à avancer je dirais que Xavier là il a
plus vraiment besoin besoin d'un projet pour avancer quoi il sait à peu près sa route est à peu près claire il vous le dira il vous le dira tout à l'heure mieux que moi quoi mais si on devait remettre remettre les couverts si vous me le permettez qu'est-ce que on aimerait traiter comme sujet ben c'est c'est poursivre la conception et la diversification des des systèmes en haut de Camargue hein donc on l'a dit hein maréchage double culture et cetera la question des irrigations des cultures d'été de mieux évaluer les consommations
d'eau ça il faut V qu'on ait une métrologie un peu plus fine de qu'est-ce qui rentre dans le système qu'est-ce qui sort et puis même la qualité de ses eau ça serait intér ça serait intéressant on aimerait bien rentrer un peu un peu mieux un peu de façon un peu plus fine dans l'émission Les la capitalisation des émissions de gaz à effet de serre parce que harvalis là on est passé vite dessus mais harvalis n'est pas calibré pour faire d'évaluation de la résiculture quoi et en résiculture il y a un gaz à effet de ser qui est
important qui est le méthane he qui est lié à ces au maintien des LAM d'eau et c'est sûr qu'en ACS on modifie complètement ses émissions de méthane mais il faudrait les quantifier et ça c'est de la métrtrologie assez assez fine mais qu'on a pas pu faire maintenant il faut il faut la faire maintenant qu'on a des systèmes stabilisés opérationnels qui fonctionnent on pourrait se lancer dans cette aventure métrologique qui est assez assez lourde donc c'est pas la peine de se lancer là-dedans quand tant
que les systèmes sont pas stabilisés et et promis un certain avenir dans le milieu quoi et puis il faudrait qu'on retourne dans les dans ce sur quoi on s'est cassé les dents c'est-à-dire la Camargue basse he la Camargue plus hydromorphe soumise à des pressions salines plus fortes ou les rotations bah où on tend vers de la monoculture de riz donc les options de diversification elles sont beaucoup plus compliquées et donc là euh et bien il faudrait probablement travailler travailler non plus à l'échelle de la parcelle hein
mais à l'échelle de de de maille hydraulique d'irrigation de drainage et probablement c'est ce qu'on avait pensé c'est faire prévu de faire et puis bon ça n'a pas pu se concrétiser travailler sur des mailles où on a la maîtrise du euh des des maille poldérisé hein c'est-à-dire qu'on est capable de d'avoir un pompage dynamique dans les dans le dans les canaux de drainage pour rabattre les nappes quand quand ces nappes sont sont salées hein donc ça serait c'est des choses plus plus compliquées mais qui vaudrait la peine
d'être d'être faite pour bah pour réfléchir à des scénarios à des scénario du futur pour pour la Camargue et notamment ces étages les plus bas qui sont les plus directement impactés par le changement climatique quoi et qui ont les moindres les moins de mages de manœuvre à leur disposition les sujets sont plus compliqués et puis bah on pourrait par ces scénarios par ces scénarios à l'échelle des parcelles et des exploitations que nous ouvre ces nouveaux systèmes bien alimenter des des des scénarios de de prospective à
l'échelle de la à l'échelle de la région de la grande Camargue en terme de flux d'au en terme de biodiversité et cetera pour euh bah créer un recréer un vrai dialogue entre entre les acteurs autour de scénarios de de scénario d'évolution des des systèmes d'aménagement d'aménagement des espaces et et de gestion des systèmes de de culture et de production en interaction avec euh avec la conservation de la nature voilà euh qu'est-ce que je crois que j'ai un peu près tout dit merci euh merci pour votre écoute euh la photo la
plus intéressante est bien sûr celle de gauche hein c'est une photo qui a été prise ce matin c'est de l'activité biologique après récolte de riz hein donc les risiculteurs comprendront 15 jours après récoolle de riz les pailles ont été digérées et on voit une certaine activité de verre de terre après c'est un premier riz ou un deuxième riz premier riz c'est un premier riz enfin bon avec des des couverts multi avec de la Vesse et et d'autres et du trfle qui qui com trè lesvest qui commen à à lever qui ont été
qui ont été lancé semé à la volée quelques jours avant la avant la réc voilà je vous remercie pour pour votre attention et nous sommes bien sûr prêt à répondre à toutes les questions Xavier en en premier lieu bien sûr et j'arrête le partage et ben ça tombe bien bah merci beaucoup effectivement j'ai quelques questions techniques ah euh donc je pense que ça c'est pour toi ouais donc CEI de avec la Luserne euh quelle variété de Luserne euh Luserne typée du Sud ou typée Nord dor un faible indice du coup qui dorme
beaucoup euh c'est la variété adorna comment tu dis adorna adorna ok j'ai choisis ce type de luuserne pour qu'elle me gêne en fait le moins possible dans le blé quoi qu'elle démarre le plus tard possible comme il fait pas très très froid chez nous en hiver faut pas être gêné dans dans les futures B et tu l'envoies combien de kilos avec le colza je l'ai envoyé à 20 kg 20 kg ok surs le semis à la volet avec colza on les a réussi ah oui après c'est c'est pas efficaceune efficacité redoutable quoi c'est semi après la récolte du riz on
peut avoir des grosses pluies de l'humidité du sol assez importante et pour la Lerne c'est pas top top quoi d'accord donc le fait de Ch je préfère plutôt assurer la luuserne elle se met avec le blé et avec le colza cette année j'ai essayer l'associer avec du trfle un mélange de de mélange de trèfle comme le rotaros qu'on fait habituellement mais à faible dose pour voir s'il y a un intérêt le conduire surtout avec le colza et c'est surtout pour qu'il couvre après l'arricole du colza trèfle blanc
violet euh c'est un mélange trèfle de PER TRF d'Alexandrie euh trèfle je sais plus quoiésunatom ça existe ça existe des trfle annuel OK et une couverture l'été parce qu'après il faut quand même que je reprenne un léger travail après le colzain pour mettre tout à plat et repartir sur du blé et la Lerne donc c'était pas vraiment tip top de dééchômer la Luserne ok B tu comprennes bien Martin c'est vraiment maintenant on avait essayé colza luzerne maintenant ce qui est ce qui est favorisé c'est vraiment blé
luuserernerne simple beaucoup plus réussi quoi et et donc blé luuserne justement j'imagine tu dois pas mettre beaucoup de racinè d'autonne et peut-être pas de DFF parce que Luis elle aime pas trop ça quoi exactement même BL conduit sans déerbage la première année sans dsherbage à part une régulation la luuserne en fin de cycle mais avec l'avantage du riz c'est qu'on a pas trop de graminé dans les blés donc on peut se permettre de pas déserber les blés a ça dépend la parcelle c'est vraiment est-ce que tu précocifies le
semidublé pour encore des degrés jour tu dat classique non classique il [Musique] Chud OK et donc Luserne avec blé tu fais varier la densité de semi de la Luserne tu es toujours là je suis à 15 kg 15 kg pour l'instant j'ai pas de double Cu donc c'est semi à la volée au dp12 et ensuite passage justement pardessus PL au solcorpore 1 cm d'accord et après niveau régulation tu prends tu vis qu stade St du blé quelle phy quelle dose [Musique] fréquenceverel Mo févri mars par là ou un peu plus tard peutêre et c'est de l'Allier 5 g
d'allier 5 Grier pour les premières années parcees sont sont petites et ce de seconde année je peux y aller avec un Boston 05 08 maximum ok en même temps ça peut déserber quelques dies qui traînent alors j'ai une autre question question toc toc toc toc toc toc [Musique] euh euh donc pour la pour détruire définitivement ta Luserne tu fais un travail de sol puis après tu fais un coup d'inondation et ça la termine comment ça se passe non le riz se met dans la Luserne c'est l'inondation les successions de LAM d'au qui vont
détruire la Lerne ok ça suffit pour la pour la pour la la calmer complètement quoi oui ah bah oui l'au maime pas ok alors peut-être qu' l'évolution j' on a évoluer pour mettre de moins en moins d'eau donc là ça sera pe peut-être plus problématique mais pour l'instant je me risque pas j'assure quand même un revenu je fais pas des expériences trop trop poussées oui et quel type de pH de sol tu as 85 si je me oui c'est ça ah oui ok donc la Luserne elle aime bien ça quand même ouais c'est ça OK et peut-être Albin tu avais
répondu mais est-ce que tu arrives sur le deuxième blé à baisser ta la fumure autée avec la luuserne qui commence à relarguer ou c'est encore trop tôt elle elle relargue pas dans le système quoi euh pour l'instant dans le B je pense pas qu'elle relar grand-chose ou peut-être c'est le le fait que le système soit jeune on verra peut-être dans 4 ans de plus il y aura une évolution mais sur le blé je peux pas diminuer les doses d'engrais sinon je me fais pénaliser au niveau protéines mais comme elle est détruite dans avec l'eau
du riz là j'ai l'impression qu'elle relargue tout pour le riz donc dans le riz je commencer à baisser les does d'R OK et de quel endroit de grandeur pour le riz euh on est quoi 10 20 % 40 à0 c'est ça ouais voilà la dose avant C 150 maintenant je 140 et là je peux commencer à baisser à 120 unités pour un produit un peu plus oui voilà tout en gardant le la production de riz équivalent tout supérieur autour de 7 tonnes ok très intéressant qui est intéressant aussi titre informatif la moyenne en camarg
aux alentours de 5 et demi 5 5 et demi 6 pardon tonnes de rendement riz donc là on arrive facilement nous aux alentours de 7 donc c'est quand même un gap important surtout si on arrive à baisser les quantités d'azote donc voilà il y a des économies de produits des économies d'engré pour faire des meilleurs rendements donc ça c'est aussi un point ant à souligner je regarde si j'ai d'autres questions euh une économie aussi au niveau des fondines qui sur le OK peutêre tu peux préciser ouais justement
ben j'ai l'impression que dès que n'importe quelle plante sur le blé c'est pareil dès qu'il a une alimentation naturelle soit avec la luuserne ou ouais c'est ça ou avec le TR on a plus de problème de maladie Fong ou moins beaucoup moins OK et au bout de combien de temps tu vois un retour des vers de terre après une séquence d'inondation parce qu'on va se dire le ver de terre aime pas trop l'inondation il a l'air de survivre parce qu'on voit des turricules chez toi il sont TS ils sont toujours là
M bah là c'est cétait quoi ce matin 15 jours après la récolte l'eau j'ai enlevé début septembre mais dès qu'on l'enlève ils sont là même dans l'eau maintenant j'en voie dans l'eau donc ok intéressant après c'est vrai que tout début du projet il y en avait quand même beaucoup moins au entour 2020 tout ça il y avait quand même peu de peu de peu de ver de terre beaucoup de bécher mais un couvert laissé une juste un mulch de protection fait que ils arrivent réellement rapidement quoi ouais en 2 3 ans ils sont là ouais clairement et a vu
la quantité de de turricule qu'il a en 2 3 ans on a fait plus que doubler la population quoi OK et est-ce que les les séquences d'inondation quand même induisent pas une qu tu dis tu travailles le sol mais ça induit pas forcément une une un fort un fort recompactage profond du sol alors si c'est pour ça qu'on se bat toujours avec une compaction du sol donc trouver le bon couvert qui va décompacter sur le sur la Luserne on est toujours en train de se battre contre ça qu donc il faut trouver des découverts
ultrapuissant au niveau racinaire ok ok alors je regarde si eu d'autres questions non j'ai pas d'autres questions peut-être est-ce que vous avez des des rapports écrits ou écrit des choses sur ce projet j'avais un peu fouillé sur internet mais j'ai pas trop trouvé peut-être j'ai mal cherché alors c'est euh je vais je vais reprendre donc on a on a on a assez peu écrit on a des données sur lesquelles sur lesquelles on est il faut qu'on on écrive on avait fait un on a fait des films donc qui ont été qui ont été mis
en ligne notamment avec avec l'aide de ver de terre production qui retrace un peu tout le tout le tout le cheminement pour compléter et qui complète bien qui illustre bien ce qu'on a ce qu'on ce qu'on vient de partager là dans ce webinaire au niveau au niveau écrit on a fait quelques fiches techniques mais à diffusion assez assez restreinte à vrai dire et puis je dois on avait fait un un on avait pris des données sur l'évaluation on nen a pas parlé là on a des données sur les dynamies de carbone
avec et sans couvert c'estàdire qu'on avait pas fait une comparaison conventionnelle conventionnelle agriculture de conservation parce qu'en terme de gestion de l'eau c'était vraiment très trop compliqué à à gérer avec un dispositif avec des répétitions ce type d'essai donc on avait fait une comparaison agriculture de conservation semiirect mais je conserve mes biomasses et j'exporte mes biomasses parce qu'il y avait au début du projet des des véléités de développement de de méthanisation dans la dans la région et
on voyait bien ce qu' aurait pu devenir les les couverts qu'on allait faire pousser quoi en terme de et donc on a on a des choses très intéressantes dans ce dans cet essai des données que je partage avec vous là mais qui sont pas publiés notamment sur les évolutions de densité apparent qui étent vraiment qu'on mesurait nous pour faire des stocks de carbone et puis alors sur les stocks il s'est pas passé des choses très importantes mais sur les les fractions de carbone les carbon labile et cetera oui c'était le fait de le fait
d'exporter les couverts donner des résultats très contrastés avec leur conservation donc c'était des choses intéressantes mais voilà il faut qu'on prenne le temps de les de les de les valoriser mais c'est de la publication scientifique plus que mais on avait on avait regagné sur 40 cm la masse de sol qu'on avait sur 40 cm au début en début de conversion on l' retrouvé sur 44 cm donc on avait gagné 4 cm le sol s'était soufflé de de 4 cm ça fait presque 10 % donc c'est nos hypothèses sur le développement de macroporosité et puis
ce qu'on voit avec les vers de terre je suis sûr qu'on reprendrait dans des 4 ans après ces densité apparentes je pense qu'elles ont encore progressé malgré ces phases de riz riz qui reviennent pendant 2 ans mais du riz avec des gestions d'eau complètement différentes quoi c'est pas du riz on essaie de de faire on fait des bains maintenant et de moins en moins d'inondation permanent ouais et est-ce que tu avec ton système conservation des sols tu manages différemment le phosphore parce que j'imagine si tu le mets en plein que tu
mets une lame d'eau le phosphore il doit commencer à se promener vers la NA fréatique après est-ce que tu le TER dans le sol comment ça se passe quand onème la fertilisation en phosphore elles sont elles sont localisées elles sont localisées au semi hein ce qu'il a c'est que les enfin on les on n pas mesuré les phosph échangeable mais il y a de telles quantités qui ont été appliqué on connaît des gens qui sont en agriculture de conservation depuis depuis plus de 20 ans Sandrine gallon et un coudrier qui n'ont pas mis
de phosphore ni de potasse malgré de la production de de luuserne depuis depuis 25 ans quoi plus de 20 ans quoi donc et les systèmes tiennent et il y a aucun ça n'a jamais décroché encore c'estàd qu'on on est sur un tel stock un tel stock de de d'application par le passé que pour l'instant on n pas ces on n pas ces problèmes là quoi maintenant il faudrait quelqu'un qui s'intéresserait à de la nutrition minérale fine on pourrait se pencher là-dessus mais on avait d'autres priorité d'autres questionnements pour
la dans la mise au point des systèmes d'abord la structure des systèmes et ensuite on vient on va ajuster les thématiques quoi tu vois c'est DAC euh j'ai pas d'autres questions peut-être si vous voulez dire un mot de la fin avant qu'on se quitte peut-être tous les trois B nous dire dire que au niveau euh au niveau du CA de la de de la recherche développement on est vraiment intéressé à à à relancer à relancer des projets notamment pour aborder ces questions de de Bass Camar qui sont compliquées mais
on a besoin de bah de d'interlocuteurs d'agriculteurs qui soi prêt à à se lancer hein sur des surfaces nous à ce moment-là on sera on sera prêt à monter des à monter des projet pour couvrir couvrir le risque et cetera qui peut être lié à des à ces phases d'innovation surtout dans dans des milieux compliqués comme ça mais pour l'instant pour l'instant ça se bouscule pas au portillon he tant au niveau agriculteur il faut le dire que au niveau au niveau des coopératives quoi je le dis de façon un peu un peu crue je pense qu'on a on a
moyen de de je dis pas de résoudre des choses hein mais je pense que nos hypothèses les hypothèses qu'on voudrait développer sont quand même assez solides quoi et on aimerait bien pouvoir avancer avec avec des partenaires quoi donc donc voilà c'est un c'est un appel à c'est un appel à à à personne intéressée et encore une fois voilà on on monte des projets et on couvre le risque sur les parties sur les parties où on se pense quoi après il faut il faut bien sûr être motivé et et et vouloir avancer avec avec la
recherche développement quoi sinon c'est pas un service qu'on demande he c'est c'est un partenariat c'est clair peut-être Xavier Albin tu veux dire quelque chose non il faut arriver à motiver plus d'agriculteurs ça c'est sûr non c'est ça et puis si s'il y a d'autres personnes plus intéressé quand quand on parle des écrits je prêche pour ma petite paroise c'est pour ma petite école j'ai un mémoire de de fin d'étude dessus je peux vous le divulguer sans souci ça peut vous intéresser ça peut intéresser d'autres agriculteurs aussi
dans qu'est-ce qu'on a fait de manière un peu plus technique parce que là en 1 heure c'est un peu rapide puis pour bien comprendre la rotation de l'agriculteur et auquel ça peut donner des idées à faire chez soi alors tout le monde fait pas du riz en France he mais mais de de faire des couverts permanents et ce genre de choses ça ça peut être des des vrais leviers dans des fermes donc n'hésitez pas et puis renseignnez-vous un maximum pour pour faire un peu plus d'agronomie dans les fermes et et dans
les entreprises quoi super mais c'est un beauon mot de la fin benah Monsieur Merci à tous les trois pour votre temps merci pour pour cette présentation qui bien sûr sera remise en dispo sur sur Youtube en revisionnage merci à toi Martin super merci hein merci à tous et merci merci à ceux qui onont écouté ouais h à à bientôt on espère à bientôt ça marche bon ben nickel voilà merci à vous