Le sol vivant en 1999, par Lucien Séguy, Jean-Claude Quillet & Claude Bourguignon

De Triple Performance
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Et si on retournait en 1999 ? Nous vous proposons un petit reportage réalisé par France 3 sur nos pionniers favoris ! (avec une bande sonore quelque peu originale sur l'arrivée de l'un d'eux... la faute au chapeau ?).


Reportage sur les méthodes alternatives au labourage dans les champs avec l'exemple de l'avoine. Témoignage de Jean Claude QUILLET, agriculteur et des agronomes Lucien SEGUY et Claude BOURGUIGNON qui approuvent cette technique et parlent de la complexité d'un sol vivant.

Transcriptions

[Applaudissements]

ça c'est de la voile que j'ai semé au
mois d'août qui va me servir de
couverture et qui va remplacer la charge
de travail de la charge ils ont que
c'est les plantes avec leurs racines qui
vont travailler le sol et qui va faire
le travail de la charrue et après au
printemps je sème du maïs par dessus
essayer de se passer les labours n'est

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pas une idée nouvelle

elle est née dans les années 30 aux
états unis où l'épaisseur de la terre
cultivable est beaucoup plus fine qu en
europe et donc plus fragile de maïs a
été semée dans l'avoine qui était au
fond - août comme ça mais sans travail
du sol sans rien
l'idée consiste à faire labourer la
terre par une plante à la place d'une
charrue puis de semer sa culture
cette technique testée depuis cinq ans
chez monsieur qui est près de tours doit
encore faire ses preuves mais les
premiers résultats concrets sont là
encourageant ce tapis cette matière
organique qui se décompose très
lentement va être digérée
progressivement dans la couche
superficielle du superficielle du sol et
le sol prend une teinte brune vous voyez
un insolent qui est constamment labour
et il est très dur les mottes ont une
très très faible porosité il ya très peu
de kano dans ce sol à celui là est un
sol qui étend ce midi avec depuis
plusieurs journées regardez cette
porosité c'est de la mie de pain c'est
plus que de la mise peu regardé les
canali kull regardez c'est plein de
canaux et là la vie on voit que le sol
l'eau peut circuler les fluides en
général l'eau et l'air petit reculer et
c'est un sol très très vive en contre
sol qui est n'est pas mort bien sûr mais
qui est beaucoup plus minéral que celui

le labour donc affaibli la faune et la
flore du sol et donc sa capacité à
produire de l'humus c'est d'ailleurs
pour cela que les agriculteurs utilisent
des engrais de remplacement pourtant le
labour a de beaux jours devant lui un
champ bien propre sans mauvaises herbes
aux résidus de la récolte précédente
reste un objectif en soi
c'est culturel
il faut voir un concours de labour pour
s'en convaincre
[Applaudissements]
pourtant des scientifiques évaluent déjà
les retombées de la méthode utilisée
chez monsieur qui y est ils viennent
régulièrement ausculté son terrain
analyse de la granulométrie profondeur
des racines zone de compaction comptage
des verts toner chimique
tout est bon pour évaluer de retour à la
vie alors comment ça se passe sur le
terrain vous faites des prises
d'échantillons et en laboratoire des
quantification plus rigoureuse
voilà la salle assez rigoureux alors là
des méthodes de mesure mais le terrain
est une qualité plus sur le terrain et
des choses que vous ne verrez plus en
laboratoire quand vous avez une idée de
la terre dans des sacs
il ya plein d'animaux qui vont plus on
pas tellement apprécié le transport
tandis que la soie terrain vous les
voyez tout de suite le microscope le
terrain nouveau des choses fraîches
le sol est une globalité et c'est un
milieu complexe et pas seulement vous
savez on a dit on le sol c'est un c'est
juste un support on met des engrais ti
ça pousse beaucoup plus compliqué que ça
c'est un milieu qui est physiques
chimiques et biologiques aux visiteurs
il veut encore beaucoup le font comme ça
il envoie simplement le mater par la
poste
et là ils reçoivent des chiffres mais à
faire une analyse n'a jamais vu son sol
ne sais pas s'il ya des vers de terre
s'il ya de la vie s'il est profond si
leurs racines en dire ne savent rien
donc après comme par hasard il ya toute
la liste d'angra m et après on accuse la
greater de polluer mais faut voir aussi
qu'on leur donne une méthodologie qui
est polluante qui qui enrichit les
marchands d'engrais qui appauvrit
l'agriculteur et qui polluent
l'environnement donc je crois qu'il faut
aller vers une autre agriculture et ça
ça demande une approche du choc beaucoup
plus fine beaucoup plus scientifique
revenons à notre agriculteur il a
récolté son maïs mais ensuite alors que
ses collègues la bourre pour préparer la
culture suivante lui passe un herbicide
sur lavoine pour qu'elles ne rentrent
pas en compétition avec la plante de
culture reste à savoir si cela sert
vraiment ses intérêts au départ c'était
un intérêt économique
quand on analyse ce qu'on additionne
tous les avantages que ça peut apporter
11 email qu'est-ce qu'on a été bête de
poire de pas faire confiance à la nature
avant ce qui assez comprenait la terre
comme un support presque bord puis on
apporter tout ce qu'il fallait pour
alimenter la plante
tandis que là alors on prend là le solde
comme commun quelque chose de vivant est
bon on apporte maintenant on apporte le
complément parce que le sol le sol est
capable de nous apporter par les plantes
capables de leur apporter pas mal de
choses puis la vie microbienne et tout
ça mais on dit russe pendant que le
soleil soit soigné quelque chose
d'habitation 18 a plus de chances de se
cacher donc moins de chance de serment
les trois prochains mois déjà comme
étant jeunes là est ce que je vois tous
ces problèmes environnementaux qui a les
crocs de nitrates par ci par là tout ce
qui est tout ce qu on dégrade par
rapport à l'environnement je vois qu'il
ya si tout le monde était en celui
d'irak et pratiques et nos techniques
il ya beaucoup de choses qui changerait
des nappes beaucoup plus saine
on aurait pu de rivière mais pas plus
pollué à cause la culture du travail à
faire aussi sur les bus mais la propreté
de nature

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