Entretien avec Frédéric THOMAS - NLSD 2018

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NLSD - Entretien avec Frédéric THOMAS


Aujourd'hui, on vous propose une série de web TV réalisé lors du dernier festival NLSD !

Annexes

Transcriptions

Transcriptions

donc pour me définir j'ai plusieurs
casquettes
la première casquette c'est peut-être
celle d'être agriculteur donc je suis né
sur une ferme et j'ai toujours étudié
pour être agriculteur issue agriculteurs
sur cette exploitation familiale depuis
22 ans maintenant la deuxième
particularité c'est que suite à
l'expérience américaine et australienne

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donc j'ai été séduit par tout ce
qu'était simplification du travail du
sol pour limiter l'érosion à l'époque et
réduire les coûts de production et que
depuis 1985
j'ai essayé de mettre 100 places sur
différentes exploitations dont
l'exploitation parentale à l'époque est
gérée depuis environ une trentaine
d'années je suis bien impliqué dans la
simplification du travail du sol au
niveau français j'ai créé aussi en 98-99
la revue tcs donc qui a permis déjà de
créer un lien fédérer un petit peu
toutes les énergies autour du
développement et des connaissances sur
ces techniques là qu'on a relayé avec un
site internet en 2004 2004 c'était c'est
le site agriculture de conservation
j'ai aussi pas mal oeuvré au niveau des
différentes associations
la pad au départ et ensuite base donc
biodiversité agriculture sur
l'environnement j'étais pendant 15 ans
le président de cette association là et
puis disons qu'aujourd'hui je navigue un
petit peu dans tous les rayons tous ces
réseaux la toujours à la recherche de
d'une amélioration parce que en fait
rien n'est jamais acquis
on est dans une dynamique on est parti
d' approche assez simpliste de réduction
du travail du sol d'économie et de
limitation de l'érosion
on a largement dépasser ces difficultés
là et aujourd'hui grâce à à disons aux
semis direct qui est devenu un outil
dans cette grande boîte à outils on
arrive à faire une agriculture déjà
extrêmement plus efficace on rentre
encore plus de diversité en mettant des
animaux en orbite depuis cinquante
d'élevage sur l'exploitation on peut
arriver à faire des choses encore plus
intéressantes plus maligne plus habile
donc en fait c'est cette quête
d'agriculture de plus en plus efficaces
qu'ils utilisent au mieux la nature qui
me motive à continuer de travailler dans
cette direction il ya plusieurs
plusieurs choses
la première et j'ai toujours milité pour
celle ci s'est pas vraiment le lobby
c'est-à-dire prétendent qu'on est mieux
c'est vraiment le faire et que ce soit
nos champs
nos exploitations ce sont les meilleurs
étendard de cette forme d'agriculture et
aujourd'hui ça se voit et c'est
concrètement les 20 25 ans qu'on les
pionniers ceux qui se sont aventurés un
petit peu en avance dans cette approche
peuvent le montrer dans leurs parcelles
on voit des vers de terre on voit des
matières organiques convoi d'un arrêt de
tout ce qui est rose ion on voit des
profils de sol qui fonctionne bien on
voit découvert on va des cultures donc
ça c'est le meilleur étendard qu'on peut
avoir
la deuxième chose c'est certainement
arriver à relier ce qui se passe
réellement dans les champs est d'arriver
à le porter au niveau du grand public
parce que en fait aujourd'hui le grand
public la formation qui arrive au niveau
du grand public et même des décideurs
sénèque formation extrêmement binaire on
a quelque part l'agriculture dite
intensive l'utilisation de chimie qui
est censé être extrêmement mauvaises et
on à l'agriculture bio
qui n'utilisent pas de chimie qui est
censé être le l'idéal est en fait
l'agriculture qu'on vend la grille
culture de conservation arrive un petit
peu comme un compromis qui permet un
petit peu la liaison entre tout ça et
qui permet de mettre un nombre beaucoup
plus important d'agriculteurs dans une
dynamique que beaucoup globale et elle
est complètement ignoré du grand public
puisqu'elle s'est développé simplement
par la volonté des agriculteurs et qui
est elle aujourd'hui n'est pas aidé par
des financements n'est même pas soutenu
même par beaucoup de décideurs donc un
travail de communication et faire en
sorte qu'ils aient une reconnaissance
alors on va être assez clair là dessus
sur la planète
aujourd'hui il n'y a pas
où je connais pas de d'agriculteurs qui
arrivent à se passer de manière
systématique et continue de manière
durable de chimie est à la fois de
travail du sol
après c'est une question de sensibilité
et c'est pour ça qu'il faut pas opposer
et si on accepte la diversité dans les
champs avec des plantes avec les
cultures je pense qu'il faut accepter
aussi la diversité des idées et disons
qu'on pourrait trouver dans certains cas
des systèmes très malin où on va réduire
ou éliminer toute la chimie tout en
intégrant un peu de travail du sol pour
compenser les défauts parce que il ya un
moment il faut reprendre la main sur le
système on est quand même des
agriculteurs et des producteurs est sûre
dans d'autres situations avec d'autres
cultures dans notre environnement
on arrive à se passer complètement du
travail du sol et en bénéfices
bénéficier de tous les avantages par
contre on est obligé de conserver un peu
de chimie pour gérer le système
donc c'est une histoire de sensibilité
et l' équilibre mais le graal par
définition on essaye de se diriger vers
mais atteindre le graal ça me semble
encore compliquer aujourd'hui par
rapport à nos connaissances on aurait
plusieurs conseils pour un quelqu'un qui
veut s'engager qu'ils soient jeunes ou
moins jeunes mais bon la première chose
c'est s'informer s'informer donc
aujourd'hui les moyens de d'information
sont assez larges entre l'écrit entre
internet dont youtube etc
les réseaux intégrés des réseaux
d'agriculteurs qui pratique pour
échanger avec eux prendre du temps à
aller les voir à suivre des parcelles à
se faire une idée pour se re paramétrer
un petit peu comment il peut concevoir
son système ensuite établir un plan un
programme
comment lui il va s'investir il va
transformer sa ferme et s'investir à
voir dans ce programme des des éléments
d'étape savoir si j'ai franchi talent
est un peu comment on va mesurer
l'évolution et puis après
s'engager pas avoir peur de s'engager
beaucoup de gens attendent qu'on leur
apporte l'information qu'on leur apporte
quelque chose de clés en main et dans ce
système là c'est c'est impossible il ya
des prises de décisions qui vont être à
faire au quotidien sur l'exploitation
des changements à des moments donc pour
développer une certaine autonomie de
décision et cette autonomie viendra par
la masse d'informations que l'on peut
avoir et les contacts permanents qui
aideront à a décidé au dernier moment de
ce qu'il faut faire mais surtout pas
avoir peur de s'engager parce que ma
plus on attend des fois plus c'est
difficile et je terminerai par une
petite image faire de l'agriculture de
conservation c'est comme apprendre à
nager on peut lire beaucoup de livres on
peut regarder toutes les vidéos aller à
toutes les bonnes conférence mais il ya
un moment il faudra plonger et ont tant
qu'on n'a pas plongé on sera pas comme
on n'aura pas peaufiner la manière de
faire correct et on sera en constante
évolution
tout dépend de ce qui va se passer
tout dépend de nos décisionnaires bien
premièrement si on ne supprime le
glyphosate dans trois ans chose qui je
pense est peu probable parce que on rit
c'est l'encadrement des usages au niveau
des utilisations qui paraissent assez
habile et malines
ce serait une énorme bêtise et ça ça
mettrait un énorme frein à tout le
développement de l'agriculture de
conservation qui a une place importante
dans l'agriculture de demain et à 10 ans
la meilleure agriculture dans dix ans
serait d agriculture et en fait je reste
un promoteur de la diversité et je pense
que au lieu d'essayer de véhicule est un
modèle c'est de laisser la place à tous
les modèles et de permettre à tous les
modèles de trouver leur place et donc
cette diversité entre des grandes fermes
des petites fermes entre des gens qui
seraient en bio des gens qui seront en
agriculture de conservation des gens
qu'ils resteraient en une forme
d'agriculture conventionnelle et bien
les échanges
d'informations positives et de
savoir-faire permettrait de continuer de
progresser et de faire progresser toutes
les agricultures plutôt que d'imposer un
modèle plutôt qu'un autre et permettrait
également de profiter de la diversité de
chacun ou ce que la diversité qu'on
pourrait créer dans le paysage pour abc
des risques adventices ou des risques
maladie et d'avoir toujours la
possibilité de répondre à des nouveaux
marchés est trouble créé de nouvelles
machines et c'est donc plutôt que
d'essayer de passer d'un modèle à un
autre il va faut plutôt essayer de
d'envisager une plus grande diversité de
l'agriculture française

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