Une réponse à la dégradation des terres au Nigeria - Alain Retière

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bonjour à tous et à toutes
en fait je vais vous parler de deux
choses d'abord en fait de d'une
initiative qui a appris qu'il est entré
en mouvement en 2004 2014 pardon suit en
fait à l'inclusion dans le texte final
de la conférence rio plus de deux
petites pages sur la question de la
nécessité impérieuse d'arrêter de
stopper le plus rapidement possible la

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dégradation des sols qui est un
phénomène mondial global c'est la
première fois qu'ils avaient le début
d'un élément permettant de faire de la
restauration des sols une une question
de droit international opposable alors
la personne que le secrétaire général de
l'onu a nommé pour prendre la tête de ce
mouvement était une française madame
monique barbut qui a donc été nommé au
poste de secrétaire exécutif de la
convention des nations unies pour la
lutte contre la désertification qui est
une des trois grandes conventions qui
ont été signées à l'occasion du premier
sommet de la terre en 92 à rio dé
janeiro
voilà alors comment définit-on
la neutralité de la dégradation des
terres qui est le terme le concept qui
sert de base à l'organisation d'une
coopération internationale sur le sujet
dont l'initiative française 4 pour mille
fait partie en fait c'est un état où la
quantité la qualité de ressources en
terres nécessaires aux à supporter en
fait les fonctionnalités les services
écosystémiques et à augmenter la
sécurité alimentaire reste stable ou
augmentent dans des échelles
spatio-temporelle déterminer c'est à
dire qu'en fait on n'est pas dans une
logique où comme l'indiqué une des
slides de mes prédécesseurs
on a un petit bois qui sert de caution
écologique un désert agronomique
mais il s'agit bien à la bonne échelle
spatiale et temporelle d'assurer
effectivement un fonctionnement du sol
qui soient pérennes alors la situation
est assez grave est assez grave parce
que on a déjà pas beaucoup de terres
disponibles en fait à l'échelle mondiale
il ya à peu près 22 % des terres
émergées qui sont seulement qui sont
adaptées en fait à l'agriculture les
autres étant soit trop pentu soit trop
sèche soit trop froide soit trop
profonde en termes de sol soit trop
pauvres ou soit trop inondées ou
inondables
donc finalement parmi ceux ses 23 22% de
terre à vos près correct il n'y en a
finalement que trois qui ont une
fertilité intrinsèquement appropriée et
en fait on est un des rares pays au
monde à en disposer d'une quantité
beaucoup plus importante que la moyenne
mondiale
et puis en fait cette terre comme l'ont
indiqué mes prédécesseurs et
notamment le professeur boucher en fait
on dégrade les sols de façon
inconsidérée depuis déjà pratiquement un
siècle
alors évidemment la délation de la terre
c'est un phénomène ancien qui est
presque inhérents à l'acte agricoles
parce que les agriculteurs
au bout d'un certain temps sont obligés
de recourir en fait à la végétation
naturelle pour régénérer la fertilité
des sols sous forme de jachère dans des
formes plus à ces diverses et variées en
fonction des milieux mais globalement on
a quand même aujourd'hui une situation
très préoccupante et nous sommes pas
nous faisons partie des pays qui ne sont
pas très dégradée mais où le la
dégradation des sols et est déjà très
très importante
alors face à cette situation très
préoccupante qui a fait quand même deux
millions milliards d'hectares de terre
qui peuvent être restaurées 500 millions
d'hectares sont dégradées encore chaque
année ça c'est des chiffres de la fao et
donc la proche en fait de neutralité de
la dégradation des terres qui est
l'objet de cette initiative démarrer en
2014 et bien a le potentiel de éviter
35% des émissions de gaz à effet de
serre à l'échelle globale
c'est aussi une manière de arrêté un des
grands problèmes de actuelle qui est le
déclin massif de la biodiversité
là je ne pas re développer ce que les
gens qui m'ont précédé à cette tribune
ont déjà fait mais effectivement
redonner de la vie au sol restructurer
les paysages en l'harmonisant les
espaces naturels avec les espaces
utilisés par l'homme à des fins
agricoles d'élevage est la meilleure
façon pour arrêter le déclin et
notamment la question des couloirs
écologiques aujourd'hui qu'ils doivent
être généralisées
et amplifier fait partie de cette
thématique
alors en fait quand on parle de
neutralité de la dégradation des terres
il faut parler de la dégradation des
terres et ses différents processus en
fait qu'ils sont pris en compte dans
cette approche
d'abord l'érosion des sols par l'eau
l'érosion des sols par le vent les
déserts les détériorations chimique du
sol
les altérations physiques du sol la
dégradation de la qualité des eaux est
également la dégradation biologique des
sols donc dans cette approche ldn donc
en anglais l'un des golden shoe hannity
l'ensemble de ses processus est prise en
considération y compris par exemple des
thèmes qui ne sont pas nécessairement
très significatif encore dans un certain
nombre de pays du sud mais qui le sont
fondamentalement chez nous notamment
l'imperméabilisation des sols liée à
l'urbanisation les comme on le sait en
fait tout ça ça capitalise ddd
connaissance et reconnaissance qui ont
été établies de longue date
il ya un certain nombre de deux causes
socio économique qui conditionne en fait
les phénomènes de dégradation des sols
ils sont très variés ça va de la de
l'inadéquation des pratiques agricoles
la déforestation la sur utilisation pour
des besoins domestiques notamment des
ressources ligneuses le surpâturage les
activités industrielles qu'elle soit la
question des déchets la question minière
l'urbanisation des infrastructures la
décharge dans le milieu d'effluents
chimiques mais aussi agricole le luth le
rejet dans l'atmosphère de polluants
les perturbations des cycles de l'eau et
la surutilisation des nappes phréatiques
et notamment des nappes fossiles qui ne
sont pas en mesure d'être regénérer et
puis des causes naturelles évidemment
qu'ils sont liés à aux changements aux
perturbations météorologiques lié de
façon croissante aux changements
climatiques
il ya aussi tous les toutes les causes
en fait les causalités indirects qui
sont d'ordre social et qui sont liées à
des questions de sécurité foncière ça
c'est un des éléments les plus
importants de la dégradation des sols
l'insécurité foncière et je vais vous
présenter un exemple au nigeria où
vraiment l'insécurité foncière était
vraiment au coeur de processus de
dégradation des sols
il y en a plein d'autres la question
notamment jean si je vais pas tous les
citer mais des questions de politiques
agricoles notamment de politique incite
à thouars de dérégulation des prix des
marchés ça c'est des choses qui provoque
de la dégradation des terres les
questions des conflits et des migrations
parce qu'on ne peut pas entretenir un
paysage sans moyens humains ont pas on
insiste beaucoup sur les moyens
matériels mais les moyens humains sont
son centre est très significatif
un délégué marocain a soulevé une fois
dans une de ces réunions internationales
que envisager la restauration des terres
dégradées dans un certain nombre de
régions au maroc était pratiquement
impossible à cause du désert humain qui
s'était générés suite aux migrations
liées à la dégradation des sols
donc on ne peut pas restaurer des terres
dégradées sans communauté paysanne
installés dans le territoire alors on
s'y est pris comme ans pour que ça soit
crédible il faut que une engagement
politique pris par les états puissent
être suivis de façon complètement
indépendante est là pour la première
fois en fait de nos jours on dispose de
moyens de moyens alors quand on a
commencé en fait à travailler sur ces
questions de comment
établir un système de monitoring des
efforts des différents pays engagés vers
la neutralité de la dégradation des
terres on a évidemment sélectionné trois
indicateurs
alors on n'a pas la prétention d'avoir
été complet mais on appris parmi les six
sur lequel il s'était déjà engagé les
trois qui étaient mesures à bhl et ses
trois indicateurs pour mesurer les
progrès dans la maîtrise de la
dégradation des terres on a les cheveux
le changement d'occupation des sols
parce que ça on peut suivre ça de façon
précise par satellite donc de façon
totalement autonome et indépendante
bon ya pas mal de problèmes
méthodologiques mais en fait ils sont
pas prégnant on regarde également par
moyens satellite l'évolution de la
productivité primaire des terres je dis
bien des terres puisque c'est un proxy
quelque part de la santé des sols et
puis le troisième qu'on a réussi à
inclure mais ça c'est un challenge
du point de vue scientifique c'est le
carbone au dessus et en dessous la
surface du sol
c'était la biomasse est figé et hypogées
c'est à dire en fait ça inclus et ça
c'est la première fois à ma connaissance
qu'un une négociation internationale
intègre le sol et la biologie du sol
dans la mesure des efforts vers l'arrêt
de la dégradation des terres alors
évidemment on s'appuie également pas
seulement sur des moyens satellite mais
également tous les travaux qui sont
menés par les centres de recherche
locaux et puis évidemment les études de
terrain qui peuvent être conduites de
façon ponctuelle ou régulière alors le
principe en fait de la neutralité de la
dégradation des terres c'est d'être
réaliste d'abord être réaliste comme
l'ont signifié
mais les intervenants précédents le
processus de transition écologique va
prendre du temps
donc en fait on ne peut pas de façon
crédible prétendre arrêter la
dégradation des terres du jour au
lendemain
on sait qu'il ya des processus des
facteurs extrêmement lourd même macro
économiques politiques qui font peu en
fait on ne peut pas arrêter du jour au
lendemain de faire croître les villes de
construire des autoroutes d'utiliser des
moyens mécaniques inapproprié pour
cultiver les sols donc en fait tout ça
va prendre un peu de temps mais le
principe de base c'est à dire qu'à
partir de maintenant il n'y a plus de
dégradations de sol sans amélioration
d'une quantité équivalente de ressources
en terres dans le mêmes types
d'écosystèmes concernés et donc c'est
pour ça en fait que cet effort de
neutralité de la dégradation des terres
se différencie des approches climat
climat en fait le co2 c'est le même pour
tout le monde
ils ont la même atmosphère donc en fait
on peut stocker ici pour compenser les
émissions là bas en fait avec la
neutralité de la dégradation des terres
tout l'effort doit être portée au niveau
de chaque pays et au niveau de chaque
unité paysagère voire deux bassins
versants donc on est tout à fait dans
une approche paysagère qui a été décrite
par alain canet et son collègue tout à
l'heure quand il parlait de
restructuration des paysages au moyen de
l'agroforesterie et le principe en fait
c'est d'abord d'éviter la dégradation
des terres
quand c'est pas possible de la réduire
et puis en dernier recours
puisées dans le stock de terres
dégradées pour pouvoir compenser les
dégradation inévitable
ça c'est très important parce que ça
coûte beaucoup plus cher de restaurer
interne un sol dégradé que d'éviter et
de réduire la dégradation d'un sol qui
n'est encore pas à l'état disons
vous aussi disait alors on s'y prend en
fait on a mis en place une méthodologie
qui a été appliquée par un grand nombre
de pays aujourd'hui je vous montrerai la
carte de l'état actuel donc d'abord en
fait c'est de créer une volonté
politique parce que il ne sert à rien de
s'engager dans des investissements de
lutte contre la dégradation des sols ou
de restauration des sols dégradés
tant qu'il ya des politiques qui sont un
site at war la dégradation et les
ministères de l'environnement et de
l'agriculture n'y suffisent pas il faut
engager dans la discussion les
ministères des finances les ministères
du plan les ministères qui gère les
collectivités territoriales les
ministères donc de l'intérieur sont très
présents dans les groupes de travail est
en fait un avant toute chose avant de
passer à la phase 2 qui en fait un état
précis mesuré de l'état de dégradation
des sols dans le pays considéré eh bien
il faut avoir cet engagement politique
alors ensuite une fois qu'on a fait un
état et qu'on a été capable de le
mesurer avec des indicateurs clairs et
le moins sujet à caution possible eh
bien on passe en fait à définir des
cibles chiffrées qui puisse être
effectivement mesuré dans le temps et
puis finalement pour mettre en oeuvre en
fait cette neutralité de la dégradation
des terres il va falloir mettre des
moyens et les moyens c'est des moyens
projets c'est des moyens qui consiste à
prendre des portions de territoire les
unes après les autres pour les
restructurer les restructurer donc
accompagner les agriculteurs qui les
valorisent dans la restructuration des
paysages dont ils sont les dépositaires
et ça ça demande des moyens et ses
moyens ils sont en train progressivement
de se mettre en place
alors évidemment les moyens publics ni
n'y suffisent pas et donc il faut
absolument mobiliser des investissements
privés et c'est là un peu
toute la difficulté alors aujourd'hui
voici la carte en bleu de tous les pays
qui se sont engagés dans vers la
neutralité de la dégradation des terres
et je ne comprend pas toujours pourquoi
la france ne s'est pas engagé alors j'ai
eu et j'ai interrogé le ministère de
l'agriculture
les différentes équipes et c'est bon le
foll étaient pour son successeur était
contre pour des raisons on va dire de ne
pas prendre les agriculteurs à rebrousse
poil c'étaient les termes qui ont été
utilisés alors évidemment pour mettre en
place pour accompagner et dynamiser ses
efforts d'investissements eh bien il
fallait mettre en place des outils des
outils spécifiques est le premier outil
spécifique qui a été mis en place est en
train d'être mises en opération par miro
vac est une filiale du groupe natixis
qui est un groupe français et qui
s'appelle jongle le fond neutralité la
dégradation des terres et qui fonctionne
en fait sur un principe de deux fronts
d'impact je veux pas rentrer dans les
détails parce que cela nous amènerait
trop loin mais chose très importante
les critères d'attribution des fonds
extrêmement en compte les la gestion des
risques environnementaux et sociaux et
ça il faut le saluer voilà alors comment
tout ça peut se mettre en pratique dans
un cas concret dans un pays
et bien je vous cite l exemple en fait
d'un projet sur lequel je travaille avec
plein d'autres collègues depuis
maintenant deux ans au nigeria en
proximité de la deuxième ville la plus
peuplée d'afrique et lagos dans l'état
d'ogun et qui se fait précisément dans
le cadre des engagements politiques pris
par la république fédérale du nigéria en
matière de neutralité de la dégradation
des terres et ça c'est très important
parce que ça a permis notamment de
mobiliser le fonds souverain
comme vous le savez le nigeria est un
petit producteur de pétrole qui a
accumulé effet des économies pas autant
qu'il aurait fallu mais enfin qui avait
quand même des économies sur sa rente
pétrolière est investi
60 % de ces trente pétrolière pour
développer des infrastructures et des
projets agricoles dans le pays donc ce
projet dont je vous parlais qui se situe
dans l'état de goon émarge à ce
programme à cet engagement politique et
dispose donc de moyens souverain du
nigeria alors le la question de fond en
fait c'est comment financer tout ça
commande rendre sa durable est donc là
là là le concept de base du projet qui
s'étend sur 108 mille hectares en deux
blocs
et bien c'est de faire trois contes un
premier compte pour rendre du terrain à
la nature lorsque là on est en présence
de 102 108 mille hectares de forêts
dégradées réserve forestière dégradé et
donc en fait la première chose rendre un
tiers à la nature un deuxième tiers
consacré à la consolidation des
agriculteurs qui ont occupé de façon
illégale
ces terres là il est hors de question
d'expulser ces gens là mais de les
accompagner dans un protège dents un
processus de transition vers une
agriculture durable et puis
troisièmement d'ouvrir un tiers des
surfaces à de l'agroforesterie
commerciale de façon à ce qu on est le
double avantage de retrouver de la
couverture forestière tout en générant
des ressources qui permettent de paix
mais est payé l'investissement initial
alors voilà la localisation du projet au
dessus de 2,2 de lagos voici l'état par
satellite des réserves naturelles
il s'agit de réserve forestière
naturelle inscrite au patrimoine
national et vous voyez l'état en fait
une grande partie de ces zones là sont
déjà largement anthropisés voici en fait
le processus en fait en violet les zones
cultivées et la comparaison entre 1997
et 1998 7
voyez comment on fait en vingt ans
la forêt a été détruite et la raison
fondamentale c'est un manque de
gouvernance et de gestion en fait alors
on a commencé par faire des études de
sol
enfin n'a pas commencé par ça on a
commencé d'abord par discuter avec les
collègues et les communautés locales
moi je suis allé les voir en septembre
16 et puis j'aurais dit mais écoutez est
ce que vous êtes conscient du problème
la réponse a été oui est ce que vous
êtes satisfait de la situation la
réponse a été non est ce que vous savez
quoi faire pour éviter la dégradation
ils m'ont dit oui j'ai dit comment en
plantant des arbres à ma question c'est
est pourquoi vous me planter par
d'arbres et bien la réponse a été parce
qu'on n'est pas sûr de rester l'année
prochaine
donc la première chose ça a été de voir
le gouverneur lui dire écoute et tant
que vous n'aurez pas sécuriser les
droits fonciers de ces gens là il sera
impossible de travailler
par contre ils sont ils sont prêts à
accepter un deal de s'engager dans un
processus de transition et agro
écologiques si ils ont en retour la
sécurité de rester sur ses terres et
d'en faire faire j'ai bénéficié leurs
enfants donc on a fait des études de sol
je vais pas m'étendre alors bon les les
diagnostics on a fait ça avec
l'université locale des gens très
compétents et en fait ce qu'on a vu
c'est qu'effectivement les sols ont été
détériorées de façon assez intense d'un
point de vue à la fois chimique et
physique principalement par la
déforestation qui conditionne d'abord
une compaction une salinisation remonté
de 2,2 de métaux lourds dans la surface
et puis in fine et on a effectivement un
ruissellement à taux de ruissellement
qui est extrêmement important plus de
80% de l'eau qui tombe ruisselle donc
effectivement le réseau hydrographique a
complètement disparu avec la
déforestation
donc la solution c'est de protéger les
sols en reconstituant d'abord un paillis
et puis ensuite une canopée grâce à
différentes techniques d'agroécologie et
d'agroforesterie il reste une minute
chrono
voilà
bon alors je vais passer sur les on a on
a beaucoup travaillé avec les instituts
de recherche locaux qui sont très bons
sur les cultures qui pouvait être à la
fois adapté cultiver sans trop de
problèmes par des petits paysans
également adapté à ddd production à plus
grande échelle et qui pouvaient donner
de bons résultats à la fois économiques
environnementaux et évidemment être
acceptable socialement et puis un
package qui est tout à fait j'ai à dire
spécifiquement discuter et accordé avec
les communautés sur comment ils vont
gérer leurs terres avec à raison de 10
en gros en moyenne 10 hectares par
famille alors en fait ce qu'on a fait et
bien le une fois qu'on a eu des études
de terre fait les négociations avec les
populations locales
l'approbation des autorités locales un
certain encouragements de la part des
bailleurs à la fois nationaux et
internationaux
et bien c'est de faire un master plan
pourra organiser tout ça donc en fait en
gros la priorité c'est de redonner de
l'espace la nature en priorité dans les
zones de captage des eaux reste protégé
le réseau hydrographique créer des
couloirs écologiques qui sont aussi des
couloirs transhumants et puis organiser
l'agriculture sans déplacer les
populations autour des villages
existants leur mettre de l'énergie des
services de santé éducation de base afin
qu'ils puissent travailler de façon plus
sécurisée et en regardant vers l'avenir
voilà alors bon ça c'est la dernier
point et c'est là où le évidemment les
athéniens sait tenir c'est la question
du financement est là il a fallu faire
preuve de beaucoup de créativité et
d'imagination pour créer quelque chose
qui soit acceptable à la fois pour les
bailleurs publics nationaux et
internationaux et également pour le
attractif pour le secteur privé de façon
à pouvoir effectivement arriver à réunir
quand même pour un projet dont le coût
total c'est à peu près 350 millions de
dollars
on a réussi à trouver un business plan
grâce en fait à la mobilisation
sécuriser des droits d'usagé la terre de
l'eau des criques carbone et de la
valorisation de la biodiversité arriver
à réduire le besoin en capital initial à
250 millions c'est quelque chose à peu
près finançables avec un taux
d'endettement de 60 % et le reste étant
des apports en equity de parts de la
part de partenaires essentiellement
public puisque les privés seront chargés
eux-mêmes de développer leur propre
logistique pour tirer partie des trente
mille hectares qui lorsqu'on attribue et
voilà je vous remercie de votre
attention
merci beaucoup
[Applaudissements]

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