Table ronde : faire germer le champ des possibles

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher
Vidéos - Ver de Terre Production (2023-03-02) - - Durée : 82 minutes

Thumbnail youtube f-DXNpFvsWs.jpg

Nataïs et le Centre National de l’agroécologie s’associent pour organiser la 1ère édition du rendez-vous national de l'agroécologie "Le carbone, c'est la vie !" le 10 février 2023 à Samatan, de 9h à 17h.


Parce que le carbone traduit efficacement les évolutions positives en matière de climat, de biodiversité ou de qualité de l’eau, il s’agit d’un indicateur simple et évident pour mesurer notre impact et piloter nos agricultures vers des systèmes diversifiés, productifs, durables et résilients. C’est pourquoi cette journée rassemble les meilleurs spécialistes de la question du carbone pour expliquer sa qualification et sa quantification au grand-public. L’objectif est également de présenter en avant-première une méthode de mesure par satellite du stockage dynamique du carbone à la parcelle.



Programme détaillé :


- Introduction par Michael Ehmann et Alain Canet.

- Le carbone, cœur du vivant - Hervé Covès

- La fertilité de nos sols – Konrad Schreiber

- Carbone et Eau, l’un ne va pas sans l’autre - Laurent Denise

- Remettre le « capital-sol » au centre du système de production - Sylvain Hypolite

- Modélisation et satellites, une approche innovante pour la cartographie des bilans carbone - Eric Ceschia

- La démarche carbone de Nataïs – Jonah Ehmann et Anne-Marie Joliet

- Table ronde – Un casting de choix pour faire germer le champ des possibles (Grands témoins des filières élevages, grandes cultures, vignes)

Transcriptions

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
alors du coup pour la deuxième table
ronde plus institutionnelle on
souhaiterait appeler à nous rejoindre du
coup Laurent René de l'Agence de l'eau à
dourg-garonne
Ludovic Lussier directeur des opérations

Afficher la suite


d'ingénierie et d'innovation à la CSG
Stéphane Le Foll maire du Mans et
président de l'initiative 4 pour 1000 et
Vincent Labarthe vice-président de du
conseil régional
Occitanie merci
on change de bord
je sais pas si on va passer aux choses
sérieuses
vous nous le vous nous le direz
dernière étape dernier moment peut-être
que peut-être que en fonction du temps
en fonction des interactions
on ouvrira bien évidemment le grand
débat je peux imaginer que certains
d'entre vous seront pressés de partir
mais on va essayer de de prolonger un
petit peu est-ce que tu voulais dire
quelque chose d'important Michael il me
semble donc je vais te donner le micro
je te vois je vois dans ton regard
oui bon moi ça m'intéresse donc je pense
on a fait on a mis des choses en place
de notre côté je parle industrie
agroalimentaire agriculteurs la chose
qui m'intéresse maintenant comment des
mondes politiques et comment le monde
comment les différentes institutions
peuvent nous accompagner ces transition
là et il y a des questions je pense
qu'il y a des questions dans le sac qui
sont là
voilà les stockages de l'eau
l'irrigation la partie rémunération
carbone tous ces questions là voilà ça
nous intéresse qu'est-ce que qu'est-ce
qu'il y a de tôle tuyau dans les
différentes instances
on va commencer par Stéphane Le Foll
donc moi je suis un
spectateur mais un acteur partiel
aujourd'hui présidente d'initiative
toujours président donc toujours très
opérationnel pour le coup toujours
président d'une initiative que j'ai
lancé
au moment de la COP 21
à un moment où il faut se souvenir que
le débat au niveau de l'agriculture il
était partagé avec deux types d'acteurs
il y avait une grande partie des ONG
écologistes qui étaient sur la logique
l'agriculture
était un problème dans la lutte contre
le réchauffement climatique en
particulier à cause de l'élevage et des
émissions de méthane liées à l'élevage
et la logique de l'élevage industriel
et puis il y avait de l'autre côté
les Américains les Pays-Bas en
particulier qui parlaient de ce qu'on
appelle la Smart agriculture qui a été
développée après sur la Smart City enfin
c'est vrai qu'il vaut mieux être
intelligent que un peu idiot ça c'est
une règle qui doit s'appliquer tu l'as
dit tout à l'heure il y a beaucoup de
d'imbécilités qui sont dites
et c'est dans ce débat que j'ai essayé
de poser l'agriculture non pas
simplement comme un problème mais
essayez de lui donner un sens et une
solution à apporter aux questions qui
étaient posées il y aura pas pour en
revenir au fond politique de
solutions au réchauffement climatique
au-delà de la gestion des flux c'est à
dire de la diminution des émissions de
carbone qu'on peut avoir il y aura pas
de réduction du réchauffement s'il y a
pas quelque part une atténuation du
carbone dans l'atmosphère actuelle
pour reprendre j'étais pas arrivé qu'en
Cora d'appareil mais je connais un peu
ce que dit où est-ce que peut dire
Conrad ou ce que disait tout à l'heure
monsieur veille sur le Carbonifère on a
rejeté dans l'atmosphère à peu près 150
millions d'années de stockage de carbone
donc ça peut pas se faire sans impact
et si on remet pas une partie du carbone
qu'on a remis dans l'atmosphère dans les
sols dans les océans il y aura pas de
solution dans la lutte contre le
réchauffement climatique
c'est au-delà même de la question que on
évoque tous sur la biodiversité
l'utilisation
drastiquement réduite de l'ensemble des
pesticides de l'énergie fossile le flux
étant tari restera le stock de carbone à
l'atmosphère et celui-là il y a pas
beaucoup de il y a pas beaucoup de
moyens alors il y a une technique de
stockage mécanique du carbone qui sont
aujourd'hui évoqués mais qui me
semble-t-il fonctionne pas très bien et
qui doivent être couplés à des sources
extrêmement émettrices de carbone pour
pour se justifier en terme de stockage
derrière et il reste la photosynthèse
il y a pas 36 solutions et si on n'est
pas capable et le GIEC le dit d'ailleurs
très bien d'intégrer la photosynthèse
dans la stratégie de lutte contre
réchauffement climatique
on n'arrivera pas à réduire le
réchauffement climatique c'est aussi
simple tout ça et le réchauffement
climatique il a des effets mécaniques et
dynamiques qui sont extrêmement
déstructurant si on va pas assez vite
pour le contrer
plus la terre se réchauffe plus des sols
qui ont longtemps stocké plein de choses
d'ailleurs dans les permafrosts vont
libérer un certain nombre de gaz et en
particulier du méthane et d'autres
choses et ça va enclencher un processus
d'accélération du réchauffement et du
stock dans l'atmosphère
plus le réchauffement est fort plus la
température est élevée et plus la
température est élevée quoi qu'on en
dise plus le risque d'assèchement des
sols est élevé et moins la capacité à
produire de la matière organique et de
l'humus et grande elle diminue au fur et
à mesure
et ça c'est un problème une
problématique qui
oblige à s'engager résolument dans la
réduction du carbone de l'atmosphère
donc au delà du 4 pour 1000 qui à
l'époque était un sujet politique de
replacer l'agriculture non pas
simplement comme étant un problème mais
comme pouvant apporter une solution avec
la forêt il y a derrière la résolution
toute simple du défi auquel on est
confronté si on réussit pas stocker on
ne réussira pas à lutter contre
réchauffement climatique et c'est pour
ça que ce qui me plaît après avoir été
ministre avoir lancé l'agroécologie
alors je vois d'ailleurs que il y a
toute une
sémantique qui est compliquée
aujourd'hui à appréhender pour même les
spécialistes puisque on est parti sur la
agriculture de conservation des sols on
passe à l'agriculture régénérative on
parle d'agroécologie il y a sûrement
aussi dans tous ces domaines une manière
où il faudrait qu'on arrive à s'exprimer
de la même manière ne serait-ce qu'entre
nous
parce que à force de multiplier les
concepts on finit par perdre ce qui nous
écoute
donc moi je reste puisque je l'ai écrit
dans la malloise sur l'agroécologie
favorable à l'idée que l'agroécologie
c'est à dire la capacité qu'on a à
combiner et je rencontrais tout à
l'heure des des gens qui ont créé une
plateforme qui s'appelle triple
performance qui est directement lié à la
triple performance de la loi d'avenir de
2014 je pense qu'il faut garder un
concept c'est être performant
économiquement
socialement et écologiquement qui est
important s'il y en a que un des trois
on aura raté l'objectif global et pour
moi
l'agroécologie c'est la capacité qu'on a
à utiliser ce que nous donne la nature
de manière gratuite
pour pouvoir être à la fois performant
en termes écologique performant en terme
économique et quand il y a la
performance écologique et économique on
le voit il y a derrière une satisfaction
sociale du travail qui est fait et une
satisfaction sociale sur l'ensemble de
la société donc voilà moi après je vais
regretter deux choses c'est que au-delà
de la dynamique qu'on avait pu lancer
avec des groupements d'intérêt
économiques et environnementaux avec
l'agroécologie avec une réforme de la
pacte je l'ai dit tout à l'heure que
j'avais négocié mais qui aurait dû être
renégocié pour insister en particulier
sur les questions de couverture des sols
je trouve que là depuis quelques années
ça ça patauge et ça n'avance pas
parce que bon tout le monde en parle
sans sans vraiment y penser ça c'est
souvent un vrai problème
et puis si personne n'est vraiment
compte personne n'est pour
donc ça stagne ça bouge pas tous les
fondamentaux sont là je l'ai dit il
suffirait d'avoir une volonté politique
de pouvoir aller beaucoup plus vite et
beaucoup plus loin pas simplement pour
développer l'agroécologie pour le
plaisir de le faire mais parce que je
l'ai dit tout à l'heure si on fait pas
ça de toute façon on ne réglera pas le
problème du réchauffement climatique oui
d'ailleurs on a on a eu des témoignages
encore récents n'est-ce pas chorale qui
dit l'agroécologie a sauvé ma ferme
c'est pas anodin fondamentalement dans
ces indicateurs de résultats
l'économie est là les coûts de
production sont moindres et les sols
remontent ils semblerait qu'on puisse
continuer sur cette ligne éditoriale si
j'améliore mon capital sol ça va un peu
mieux Laurent René merci d'être avec
nous cet après-midi
au sol biodiversité climat
agroécologie où est-ce qu'on en est à
l'Agence de l'eau
carbone j'ai oublié le mot carbone
excuse-moi
alors agence de l'eau on pourrait se
demander pourquoi on s'occupe du carbone
encore que aujourd'hui avec tout ce
qu'on a entendu on le comprend mieux
bon tu le sais pour comprendre la place
de lagence de l'eau et il faut aussi
comprendre d'où est-ce qu'elle vient
créer en 64 pour être un pôle en fait de
connaissances de la mesure on a parlé
que de la mesure aujourd'hui tout le
temps connaître c'était important et
inciter et accompagner inciter à la
transition accompagner la transition et
ça ça a été vrai sur l'industrie ça a
été vrai sur
l'assainissement et plus récemment
depuis 30 ans on va dire c'est vrai sur
l'agriculture les pollution diffuse et
donc
si je ne me trompe pas à la on a dû se
rencontrer en 2004 pour discuter de ça
j'ai pas une grande mémoire mais je te
confirme ça doit être à peu près ça pour
voir comment on pouvait développer
justement tous ces tous ces principes et
comment l'agence pouvait
inciter justement les acteurs agricoles
et les agriculteurs en particulier mais
pas que tous ceux qui les entourent
aussi à faire cette transition à bouger
vers
plus de carbone dans le sol parce que ça
jouait je vais pas synthétiser ce qui
est ce qui a été dit parce que ça jouait
sur les transferts d'eau parce que ça
jouait sur la productivité parce que ça
jouait sur la qualité du fonctionnement
des basses inversants de la biodiversité
elle-même et des et du fonctionnement
des milieux y compris pour les usages
pour préserver l'eau potable pour
préserver la quantité d'eau et la
fonctionnalité pour l'ensemble des
usages que ce soit industrie tourisme
agriculture bien sûr et les milieux en
particulier et donc on a
essayez d'accompagner à tous les niveaux
et on le fait encore que ce soit sur
l'émergence de la volonté de changer
avec les réseaux comme le réseau agro
qui avait été qui a été construit
ensemble on est encore le principal
financeur de ce réseau comme aux aé avec
Solagro ou agréés pour les champs de
l'agriculture les et puis on a on
accompagne aussi à tous les niveaux pour
les agriculteurs filaires
pardon sur le conseil technique sur les
investissements nécessaires les me aussi
parce que il faut il faut bien
participer au mouvement d'ensemble et
puis surtout on s'inquiète désormais
beaucoup plus des filières comment
valoriser les produits qui sont en
tissus de de système d'agroécologie pour
permettre l'agriculteurs de mieux vivre
de vivre de ses productions qui sont
dans des systèmes rénovés donc tout ça
ça fait partie des aides désormais
agence qui n'existaient pas il y a une
quinzaine d'années c'est vrai que ces
filières là c'est plutôt on va dire de
2015 qu'on a commencé à
s'en intéresser et puis plus récemment
on a mis en place un projet de recherche
pour essayer de avec l'INRA le 16 bio on
a fait partie
Eric sécher on a parlé ce matin mais
pour
avec ce projet de recherche bagage posé
des connaissances un peu partagées aussi
sur sur ce que ça pouvait apporter à la
fois pour les agriculteurs et puis pour
les fonctionnements de bassin versant en
se soucient toujours de la du revenu de
l'aspect économique et social dans les
exploitations
encore plus récemment 2018 et 2019 on a
avec le plan bio-dive eu la possibilité
de développer un nouvel outil qui
s'appelle le PSE paiement pour service
environnementaux et on a été la première
agence et on en est pas peu fier à les
mettre en place et on est la seule
agence désormais à pouvoir donner un
bilan réellement positif de C PSE avec un
système
spécifique à ADO au Garonne qu'on a
imposé qu'on a construit avec les
régions et les drafs où on s'est mis
d'accord sur le concept la façon de
d'analyser les choses et on a essayé de
valoriser les exploitations sur trois
axes la première c'était la couverture
des sols à la fois prairie et quand on
parlait de culture allongement de
culture
logement de rotation pardon couvert etc
le deuxième axe c'était la
l'utilisation d'un train en essayant
qu'elle soit le minimum possible
notamment sur les intrants de synthèse
et puis le troisième que c'était les
infrastructures agroécologiques etc tout
ce qui pouvait
apporter de la diversité outre les
diversités de production aussi de la
diversité dans les éléments du paysage
et ça on a pu soutenir depuis 2019 950
exploitations et on a pu consacrer 7
millions d'euros voilà des choses comme
ça alors le budget de l'Agence peut
paraître conséquent pour l'agence de loi
de Garonne rien que pour l'agriculture
je parle on est entre 35 et 45 millions
d'euros chaque année mais face aux 9
milliards de la PAC on pèse pas énorme
donc on fait ce qu'on peut en termes
d'incitation mais on reste un outil de
la citation et
pour vous donner un
élément qui rentre directement dans le
sujet de la journée c'est que
on voulait s'intéresser aussi pour aider
à la transition de
des agriculteurs sur l'exploitation
c'était de se dire est-ce qu'on peut
adapter des crédits carbone pour pouvoir
vraiment stabiliser donner un cadre
juridique stable au financement public
privé c'est à dire agence en ayant Rémi
on y met on y mettrait un peu d'argent
avec du privé pour décupler les
possibilités mais à condition que le
cadre juridique soit stable ce qui n'est
pas encore le cas
et puis avec un bilan qui soit pas
seulement à la parcelle parce qu'on peut
avoir un bilan positif à la parcelle et
bien bilan global si quand on compte les
intrants
phytoferti etc un bilan global pas
forcément si positif que ça et donc on a
demandé sud-ouest de travailler avec ça
on a travaillé avec les régions et
l'ADEME pour
aboutir à ce qui s'appelle tout de suite
l'appel à projet solnovo et qui devrait
déboucher sur des projets suivis sur
plusieurs années et essayer de
construire ces éléments de cadre
juridique et technique un peu plus
construit que ce qui était
jusqu'à présent et et du coup
lancé
une possibilité d'apporter à la fois des
financements publics et privés pour
mieux soutenir cette transition voilà
des exemples de de construction
peut-être vous pourrez nous dire
quelques mots sur la mise à disposition
des lots pour l'irrigation pour les
agriculteurs
je me suis je me suis concentré sur le
carbone qui était aujourd'hui mais
effectivement la
mise à disposition de l'eau et fait
partie des politiques depuis le début de
l'agence
ça a été d'abord la mobilisation de
volume dans les grands barrages
pyrénéens notamment ou de montagnes en
général pour pour faire du soutien des
tirages quand il manque de l'eau dans
les cours d'eau et permettre de aux
usages de continuer à s'exprimer et
l'irrigation en fait partie mais aussi
le fonctionnement du milieu et
dans notre politique moi je suis à
l'agence depuis l'an 2000 donc ça fait
23 ans depuis le début que j'y suis on a
toujours eu un volume financier sur bien
sûr l'économie d'eau ça fait partie de
notre politique mais aussi sur la
mobilisation de ressources existantes et
une meilleure mobilisation parce qu'il y
a il existe des ressources qui ne sont
pas utilisées donc comment on fait
localement sur un territoire pour
s'organiser et puis il y a toujours eu
des volumes financiers pour la création
de retenue donc
et forcé de constater que
on va dire ces 10 dernières années ces
volumes financiers sont plus difficiles
à mobiliser parce que les les projets
ont du mal à sortir du terme voilà mais
on garde cette politique et puis surtout
on accompagne et ça a toujours ça c'est
l'ADN de notre construction c'est que le
l'agence en tant que que outils
d'incitation cherche à développer une
démarche collective de concertation
locale sur un territoire pour se dire de
quoi on dispose comme ressources en eau
quelles sont nos besoins et du coup
est-ce qu'il y a besoin de créer
éventuellement des retenues et si c'est
possible on le fait on l'accompagne et à
condition qu'elle soit aussi
multi-usages c'est-à-dire pas simplement
orienté vers l'irrigation mais aussi
orienter vers la le soutien des tirages
le fonctionnement des milieux on a parlé
ce matin il y en a une part toujours qui
est consacrée au fonctionnement du
milieu voilà ok merci de de préciser
même si c'est une évidence dans la la
dans la salle
à ma connaissance il est rare qu'on
parle de tous les grands cycles de l'eau
comme on la modestement essayer de le
faire aujourd'hui et d'assumer nous
agriculteurs aussi cette idée de réserve
utile en eaude sur chaque mètre carré de
sol qui nous est donné d'utiliser
c'est aussi ça le sujet que l'on met en
perspective avec ces pratiques
agroécologiques et
agronomique je vais y arriver c'est de
dire que chaque mètre carré dans le sur
laquelle il tombe de l'eau il faut la
garder et non pas l'évaporer et la perte
puisque aujourd'hui
disons-le et vous le savez probablement
60 % de l'eau en agriculture elle passe
par elle passe pas par les plantes quoi
elle se barre elle ruisselle et les rode
et les chargée elle pose des problèmes
considérables on parlait des estuaires
ce matin il faut pas nier le chiffre il
est à peu près celui-ci on pourrait en
discuter longtemps c'est de notre rôle
agriculteur au sens large ou association
d'agriculteurs peu importe de d'assumer
une agriculture qui dure en créant cette
verticalité c'est réserve utile c'est
fondamentaux agronomique chose que vous
avez évidemment excellent mis en oeuvre
Ludovic huissier de la compagnie
d'aménagement des couteaux de Gascogne
pour poursuivre sur la quantité d'eau
puisque c'était un petit peu le sujet
pareil j'ai pas deux heures maintenant
tu as pas deux heures mais la synthèse
ça a toujours été d'une efficacité
redoutable
bon on a beaucoup parlé de transition
aujourd'hui et on se positionne nous
c'est assez justement comme un opérateur
service de la transition écologique des
territoires et je te remercie Michael
m'avoir invité parce que et tu m'as dit
tout à l'heure que qu'est-ce qu'on peut
faire qu'est-ce qu'on peut faire
concrètement donc
on est opérateur nous on est il se
trouve qu'on est spécialiste de la
gestion de l'eau et j'ai entendu
beaucoup parler ce matin de cette
question de ce qu'il faut accélérer
l'eau ralentir l'eau
la mettre un endroit à la mettre un
autre on sait faire ces choses là on l'a
fait depuis 60 ans à la cscg et on l'a
fait à chaque fois en fonction des
besoins qui sont exprimés sur les
territoires aujourd'hui on est devant un
défi peut-être un peu nouveau qui va
nous obliger à nous creuser les ménages
pour savoir comment cette eau on peut
la ralentir probablement c'est ça
l'objectif de façon différente de ce
qu'on a fait par le passé alors on
continuera peut-être de faire des
réserves un peu traditionnelles mais on
a parlé des sols agricoles et il se
trouve que nos partenaires principaux à
nous ce sont les agriculteurs donc on
est à l'interface entre cette
problématique de gestion de l'eau et
puis la transition agricole et j'ai la
chance d'être pilote d'une exploitation
agricole expérimentale je suis pas à
Grenoble je suis pas agriculteur je fais
que piloter j'ai des collègues sur le
terrain qui sont qui sont super et sur
cette exploitation précisément on teste
des de l'agriculture de conservation des
sols avec tous les paramètres qu'on a
évoqué les couverts permanents la
rotation des cultures et puis le non
travail du sol et
l'enjeu je pense auquel on est confronté
c'est celui de la propriété par
l'ensemble de de des acteurs du
territoire des agriculteurs on l'a
entendu c'est pas toujours facile il y a
des réticences et puis il y a il y a des
freins à la transition et je considère
que notre rôle à nous c'est d'être un
passeur pour que ces freins là ils
s'estompent petit à petit avec tous les
acteurs qu'on a entendu aujourd'hui donc
on travaille avec la recherche le projet
bagage qui a été évoqué on interagit
avec eux on va sans doute même donner
une suite à ce projet bagage en
intégrant nos travaux de la Mirandette
et le sujet c'est de je pense de faire
effet boule de neige avec tous ces
acteurs puisque quand on écoute ce qu'on
a entendu aujourd'hui on a l'impression
que c'est évident qu'il faut faire ça et
pourtant sur le terrain c'est pas ce qui
se passe monsieur le folle vient de
regretter que ça aille pas plus vite
mais parce qu'il y a des freins il y a
des peurs il y a des problèmes de
compétences de changement de
d'investissement de prise de risque et
tout ça c'est pas simplement en disant
que c'est comme ça qu'il faut faire que
les choses vont se changer donc des
journées comme celle-là probablement
elles aident mais on a besoin tous
ensemble de se c'est les manches et puis
d'aller au contact je sais que tu fais
ça beaucoup d'aller au contact sur le
terrain on a besoin de temps aussi et de
moyens pour aller à se contacter là je
me tourne vers les élus c'est vrai que
accompagner des démarches accompagnées
du changement ça demande beaucoup de
moyens beaucoup de de présence et de
technicité et ça peut-être on a un peu
perdu aussi par
au fil du temps voilà mais en tout cas
nous on est on est prêt on a plein
d'idées sur la façon dont on pourrait
demain
aménager différemment les territoires
les bassins versants pour faire en sorte
qu'il rend les meilleurs services
possibles à ce stockage de carbone dans
les sols bon super puisqu'on a plus de
pétrole mais si on a encore plein
d'idées comme on a encore un peu de
soleil pour faire de la photosynthèse
Vincent Labarthe
vice-président de conseil régional
charge de l'agriculture
c'est bien ça ça a pas changé
ouais depuis le temps oui c'est ça
depuis le temps alors du coup
face face à la réalité disons-le en
Occitanie face au choc climatique face
aux difficultés face à cette perte de
matière organique l'agriculture doit se
réorganiser les les chocs sont là les
difficultés sont ici il faut pas les
nier il faut pas les nier
où est-ce qu'on en est à la région
Vincent
Vincent agriculteur au demeurant oui
alors tu as oublié un qualificatif
peut-être sur la région occitanisme
c'est la diversité c'est rien de le dire
la plus grande diversité européenne
certains membres mais la diversité des
saules en premier et c'est vrai que les
sujets qui sont traités aujourd'hui
nous oblige à avoir le regard que vous
partagez depuis ce matin depuis
longtemps mais lorsqu'on est un
responsabilité comme souvent Michael
amicalement et toujours d'ailleurs avec
beaucoup n'ont pas d'intérêt mais je
trouve la façon dont il pose la question
toujours très pertinente parce que quand
on est à la place de décideur qui a les
moyens
et ce que je voudrais dire en premier je
disais tout à l'heure à la partie c'est
que quand on a un revenu sur la région
Occitanie et qui est dépassée par les
aides largement des aides à l'Occitanie
des pas largement le revenu agricole de
la ferme
Occitanie et bien on devrait pouvoir
choisir l'agriculture
qu'on a envie de voir se mettre en place
c'est facile à dire c'est beaucoup moins
évidemment à mettre à l'oeuvre mais pour
autant ça doit quand même nous
interpeller et ça se joue à plusieurs
niveaux
moi je regrette c'est pas parce qu'il
est là que je dis ça mais comme je l'ai
dit assez prédé c'est ce à ces
successeurs pardon je suis tout à fait à
l'aise pour le dire on a plus de vision
de l'agriculture qu'on souhaite mettre
en place dans ce pays alors les
successeurs de Stéphane lefolle
jusqu'à celui d'aujourd'hui on pas une
vision comme celle qui avait réellement
été porté et qu'on a essayé de relayer
ici en Occitanie jusque dans
l'enseignement agricole alors je vois
beaucoup de jeunes aujourd'hui je sais
pas s'ils sont d'ailleurs encore dans le
cursus de l'enseignement agricole mais
c'est aussi là que ça commence
et c'est aussi là qu'on essaie moins
cher Michael de mettre en place au-delà
du fait d'avoir un schéma des
exploitations agricoles sur lequel on a
souhaité avoir se positionner certains
sur le bio d'autres sur la grande
écologie d'autres sur la conservation
des sur le fait etc je crois qu'on doit
avoir cette carte qui est à l'image
finalement des besoins du territoire
mais d'une façon générale pour revenir à
la question oui c'est une réelle
complexité dans le sens où on a une
diversité qui est très forte diversité
de production mais surtout diversité de
sol le d'ailleurs est un bien sûr
extrêmement lié à l'autre donc quand on
a la responsabilité qu'est-ce qu'on fait
on essaie évidemment de trouver les
meilleures solutions on fait aussi avec
ce qu'on nous donne
les
pardon les MAEC aujourd'hui sauf à pied
prime qui sont des spécifiques mais sont
à la main comme le bio sont à la main de
l'État donc finalement on n'a pas les
moyens d'orienter beaucoup
et donc on fait avec ce qu'il nous reste
on le fait
également et je rebondirai sur ce qui a
été dit parce que c'est vraiment
intéressant à partir du constat qu'on a
dressé nous aussi et le fait qu'on est
finalement des agriculteurs de plus en
plus isolés
de moins en moins en relation finalement
avec
le milieu qui devrait être le premier
milieu qui les concerne ces raisons pour
laquelle on a lancé
les contrats d'agriculture durable qui
permettront en fait
sur la base du volontariat quand même
mais à tous les agriculteurs de cette
région de faire un pas de côté pour
interroger leur système et s'orienter
vers la transition qui souhaite le
féminiser sur dans un large partenariat
moi je voudrais d'ailleurs souligner
partenariat qui mouille à l'Agence de
l'eau et à l'état bien sûr mais l'agence
de l'eau avec sur des sujets très
pertinents que tu as cité et il faut
qu'on aille vraiment sur cette question
là on le fait effectivement en donnant
la la possibilité à chacun de
s'interroger sur ce système mais aussi
sur des modèles collectifs parce qu'on
croit réellement qui a des sujets qui
peuvent être portés dans une dimension
territoriale le système que vous avez
mis en place par exemple ici est un
système ton fils a dit complètement
intégré du début jusqu'à la fin parfois
ça peut être une nécessité comme une
exploitation de la qui nous a été
décrite de l'avoir à l'échelle de
l'exploite mais ça peut être une
nécessité aussi de l'avoir à l'échelle
d'un territoire donc nous responsables
politiques devront avoir les bons outils
c'est le ça dont on parle pour pouvoir
permettre justement d'aller chercher ces
réussites alors elles sont parfois
géométrie variable mais d'une façon
générale sur les questions qui nous
intéresse aujourd'hui
urgence et c'est ce qu'on essaye
j'espère qu'on y arrivera de pouvoir
enclencher quand on est en plus parce
que
ça aussi je crois qu'il faut le dire on
est d'un point à peu près globalement la
région peut-être la plus pauvre de
France il y a la diversité mais
malheureusement il y en a la pauvreté
donc on a trouvé un moyen pour essayer
de lutter contre ça c'est d'aller
chercher une beaucoup de productions de
qualité pour votre information de 148
pouces de qualité sur cette région on
est aussi première région biodorante
donc on a été chercher ou du moins
essayer de chercher les plus-values là
où elles étaient mais aujourd'hui même
ces systèmes il faut les remettre en
question parce que le consommateur il a
une j'apprécie d'ailleurs ce qui a été
dit par l'entreprise et les attentes que
que pointe leur collaborateurs qu'on
retrouve dans la réflexe du consommateur
qui lorsqu'il achète un
IGP en a aussi un label rouge tout ce
que vous voulez et bien aujourd'hui je
pense qu'il a il a besoin encore
d'autres choses pour pouvoir lui
garantir effectivement que ça correspond
à ces attendus bien que quelques l'a dit
il y a l'opinion et le comportement et
qui peuvent parfois être de choses
mais voilà donc quand on est
responsabilité avec les moyens qui sont
d'ailleurs attribué depuis 2014 aux
régions pour pouvoir faire un peu plus
il faut tenir compte de ça et c'est ce
qu'on essaye de faire en tous les cas
dans les mesures qui sont celles qu'on a
pris jusqu'à lors ok très bien on va
vous donner la parole ça vous va dans la
salle
parce que vous avez la chance d'avoir un
bon panel de représentants
sociaux économique et politique on va
mais avant de vous donner la parole ben
oui ça va être ça va être bien donc
parce que vous avez peut-être vous avez
peut-être des questions vous avez
peut-être des questions plus importantes
et plus intéressantes que les miennes en
particulier donc on va on va vous donner
la parole je sais pas il y avait une
première main ici toi Sandrine et puis
mais avant de vous donner la parole on
va encore faire autre chose
oui la vie la vie est faite de bonnes
surprises avant même de vous donner la
parole alors déjà Michael me soufflait
rappelait que c'est qu'une c'est qu'une
modeste première
on est peut-être amené à se revoir et à
continuer à parler et pourquoi pas
d'amplifier l'initiative du 4 pour 1000
qui a peut-être besoin de de
coup d'élan parfois de de manifestations
de faire le développement agricole ça
c'est toujours fait comme ça des
journées techniques des bouts de rang
des bouts de chant des visites des
essais et puis tout ça pour dire quoi
vous avez pourquoi je mets pour donner
la parole à genre un mot parce qu'on a
quand même l'immense chance d'avoir Jean
un mot dans la salle oui je sais que tu
aimes pas ça c'est pour ça Jean un mot
il est aussi membre du conseil
d'administration d'arbres et visage 32
il est au deuxième rang il aurait pu
être premier il est au second rang voilà
la question est simple puisque
effectivement la définition agroécologie
avec culture régénérative etc etc et
c'est vrai que dans la loi cadre c'est
plutôt bien décrit la définition est
important question sémantique pour
parler la même chose juste la question
toi tu as démarré ces pratiques
agroécologies qui a quoi à 20 ans
peut-être plus tout jeune quand même
maintenant c'est juste pour savoir si tu
dis ce que tu veux c'est juste pour
savoir si tu regrettes ou pas
regretter pas du tout
et je reviendrai pendant un entière en
arrière malgré que la retraite
s'approche aussi mais bon derrière ça
suit aussi donc il y a pas de souci mais
oui il faut prendre conscience de ça et
couvrir les sols c'est
j'étais comment dire
fort
poussé par des interventions que j'ai
suivi un peu partout au départage dans
une personne que Monsieur le folle
connaît très bien Monsieur Philippe
pastoraux et
quand on rencontre des gens comme ça ça
donne envie de faire ça chez soi quoi et
il faut continuer
mais le plus gros
le plus gros truc qui m'a qui m'a qui
m'a engagé là-dedans c'est de couvrir
les sols et de refaire vivre au sol et
de recharger la matière organique
maximum ce qu'on était arrivé à un point
où c'est que
on était au bout du système céréalier
pur et dur sans élevage à part les
résidus de récolte on n'avait pas tant
de petits solutions et la seule solution
c'est que quand ferry Thomas m'a ouvert
les yeux de dire il faut faire des
couverts végétaux des engrais verts à
l'époque ça s'appelait comme ça aussi
donc un feu là du jour au lendemain on
change complètement dans la tête on a
décompacté le cerveau et on y va
voilà
vous faites évidemment partie des gens
qui étaient un jour sur deux selon
hangar avec le poste à souder pour
modifier le semoir mais ça a fini par
plutôt bien marché puis qui semblerait
que la succession soit aussi
mordu mordu et ça c'est bien et
effectivement c'est souvent ça c'est
souvent des rencontres ces révélations
de l'importance des ambassadeurs ou
qu'ils soient quel qu'il soit
puisqu'encore une fois c'est pratique
agroécologique elles sont pas de gauche
elles sont pas de droite elles sont pas
pour les bio les gros les petits les
moyens les cils et là les en bas du
coteau d'ailleurs tu disais regretter
Stéphane nous aussi et beaucoup
d'agriculteurs qui étaient plutôt très
engagés dans un parti qui était plutôt
très à droite et dans un syndicat tout
en faisant mais Stéphane il va partir
qu'est-ce qu'il va se passer je sais pas
ça qui a demandé à ton salique
c'était à l'époque maintenant on peut te
le dire il y a prescription mais mais de
tout ça pour dire quoi pour dire pour
dire que l'important de ce qui compte et
ce qui comptait c'est le sujet
je vais demander à Hervé coves de me
rejoindre parce que je sais quand je le
vois comme ça je sais qu'il a quelque
chose d'important à nous dire
oui je sais pas si c'est le moment de le
dire mais je vais le dire
alors je voulais m'adresser au ministre
d'agriculture à celui d'actuelle
et il semblerait même qu'il est dans le
Gers
voilà Monsieur le Ministre foire de la
caméra parce que
le ministre de l'Agriculture
nous avons pu suivre une rencontre
surprenante édifiante où l'on voit des
agriculteurs
soutenus dans leur structure
professionnelle en train de
révolutionner le monde
aujourd'hui
nous sommes arrivés à une espèce de
synthèse opérationnelle de ce qu'il
conviendrait de faire et je voudrais
récapituler cela en quatre actions
la première action monsieur le ministre
c'est que vous devez réformer le code
rural
aujourd'hui un agriculteur est décrit
dans le Code rural comme ce noble métier
qui consiste à nourrir des humains
un agriculteur nourrit alors combien du
GB un 04 05
donne du main à l'hectare
aujourd'hui nous prenons conscience que
nous avons également une dizaine de
tonnes d'animaux d'animal culte dont le
sol à nourrir
peut-être 20 fois plus que ce qu'on a
l'habitude de nourrir et que ce service
là de nourrir la vie du sol ces services
dit écosystémiques devraient être
aujourd'hui inscrit dans le Code Rural
commençons à parler sérieusement de ce
que va devenir le métier d'agriculteur
le deuxième point
c'est de réformer la comptabilité
le plan comptable agricole
nous l'avons vu aujourd'hui on compte
des dollars ou des euros aujourd'hui
nous devons compter du carbone
pas de carbone en euros du carbone en
molécules en être vivant en vie du sol
et qu'il convient de comptabiliser ce
qui compte pour de bon
le troisième point a été largement
évoqué c'est celui du risque
comme toute transition comme toute
mutation il y a une part de risque
excessivement importante que prennent
tous les pionniers de ce de cette
mutation
et que ce risque peut être effectivement
réduit par la formation à l'information
le fait de faire ensemble
et bien surtout ça il faut continuer à
le développer à l'amplifier mais faire
ensemble c'est aussi et on l'a vu dans
ces questions agroécologiques c'est de
faire avec la nature une nature que l'on
voit de plus en plus capricieuse de plus
en plus délicate et que ça il va bien
falloir que ce soit pris en compte on a
des fonds de calamités agricoles on a
des façons de gérer le risque en
agriculture il a peut-être d'autres
façons à inventer pour prendre en compte
ce risque-là prendre en compte aussi le
côté naturel des choses de la nature si
on plante des haies si on a besoin de la
nature pour nous aider il convient aussi
d'aider la nature à mieux nous
accompagner dans notre métier
d'agriculteur
le risque et le quatrième point
c'est juste une question de conformation
internationale
aujourd'hui l'accro l'agroécologie tel
que nous l'avons vécu aujourd'hui tel
que nous l'avons décrite nous n'avons
expérimenté que nous l'avons réalisé que
nous n'avons étudié scientifiquement que
nous l'avons évalué économiquement
l'agroécologie est inscrite dans la dans
une des mesures du catalogue du GIEC des
boîtes à outils qu'il convient de mettre
en œuvre
beaucoup de pays sont partis bi en tête
dans ces choses-là notamment parmi tous
les pays qui ont signé cette le plan 4
pour 1000 et c'est son investi dedans et
qu'on viendrait que au niveau français
et ben que ça suive également et que ces
recommandations puissent être inscrites
dans les orientations des crédits
agricoles qui soient français qui soit
européen et bien sûr qu'ils soient
régionaux également
et que si vous doutiez encore de la
capacité des agriculteurs à relever le
défi
ne doutez pas de la capacité qu'à la
nature à nous aider dans ce défi et par
la même je ne saurais que trop vous
suggérer de signer la mesure 14.7 qui
n'a pas été signée par la France la
mesure 14 - 7 d'introduction des castors
en Europe car eux en termes d'indemnité
ils savent stocker 65000 euros de
l'heure c'était fort de la 65000 dollars
de carbone par kilomètre de rivière et
par an voilà qu'on est au moins sous les
yeux une façon adéquate et judicieuse de
faire les choses qu'on puisse s'en
inspirer et que tous ensemble humain et
non humain puis sont avancés dans cette
fécondité nouvelle
d'un monde où tout le monde pourra dire
que la vie est belle merci Monsieur le
Ministre merci à tous les intervenants
cette fameuse histoire du Père Castor
pourrait finir par faire converger les
bonnes idées
n'est-ce pas on va donc venir avec une
règle absolue les questions sont
forcément très courtes les réponses
aussi
oui un petit peu à la suite de
l'intervention qui a été faite là qui
est
l'idéal c'est
bon je suis ancien tesséiste donc j'ai
commencé en 98 et donc j'ai été élu en
diversité en Chambre d'Agriculture je
fais la connaissance de Jean-François
donc j'ai connu Jean-François Sarraut
j'ai connu Christian Abadie
Jean-François donc qui est en retraite
donc Cristiano a dit qui est en train de
l'apprendre et moi je l'ai prise
les terres qui nous ont été récupérés
des fermages que l'on a lâché la charrue
s'est plantée de suite
donc je pose la question aux élus qui
peuvent être députés ou autre dans le
statut du fer majeur il est dit qu'on
doit travailler les terres d'un bon père
de famille
je prends l'exemple de locataire qui
monte sur son toit tous les jours
et qui au bout de 6 mois réclame parce
qu'il a des hauteurs sur le toit
je pense essayer de réfléchir si on veut
garder de bonnes terre en bon état qui
ont les miennes nous avaient 20 ans de
TCS et pour la moitié pratiquement elles
ont repris la charrue d'autres servent
des compacteurs d'autres c'est voilà je
pense que ça il faut y réfléchir
ok merci ouais pour une
pas si quelqu'un peut répondre on note
on note puisqu'on est enregistré on est
en direct sur YouTube toujours chez ver
de terre
un commentaire sur cette
question non
c'est ce que on vit également sur le bio
avec oui mais c'est exactement le même
problème sauf qu'il y a pas de sujet
pour empêcher la déconversion au moment
de la transmission ou la reprise et il y
a pas non plus parce que c'est ça qui
pour le sauver de plus-value à la
transmission ou la reprise on pourrait
imaginer qui est une plus-value mais
c'est pas le cas
juste ce stade là par rapport à cette
question moi j'ai pas parlé j'ai
découvert
Nathalie c'est ça
vous êtes une exploitation pas une
coopérative c'est donc une entreprise
privée d'accord bon si j'avais été
ministre en venant dans le Gers je serai
venu vous voir
et je vais vous proposer quelque chose
puisque mon secrétaire général des
quatre premiers là si vous mettez en
place votre système de rémunération sur
le carbone à 45 euros la tonne et avec
les calculs que vous avez d'ici la fin
de l'année on viendra pour vous faire
adhérer d'office à l'initiative 400000
c'est déjà en place bon donc on vous
remettra un prix alors on remettra un
prix alors parce que franchement il faut
qu'on aille parce que pour revenir à ce
que tu disais qu'est-ce qui va faire que
demain un agriculteur qui sait de son
exploitation à un autre agriculteur peut
continuer à maintenir un système c'est
l'aval qui achète qui peut maintenir ou
pas d'ailleurs le système de production
agricole de méthode ou de modèles
agricoles et c'est tout le problème
qu'on a aujourd'hui c'est que ce qui
devrait être l'engagement de la
coopération agricole dans beaucoup
d'endroits ne l'est pas
ne l'est pas parce que si demain dans
les agriculteurs 7000 hectares en tout
c'est ça qui font du pop-corn ceux qui
s'engagent et ceux qui viendront à la
suite seront toujours engagés
l'agriculture qui viendra si il veut
vendre son maïs pour faire du popcorn
family c'est ça ou family pop-corn je
sais pas j'ai pas mais si le faire du
popcorn et bien il sera dans le cadre
général qui aurait été fixé et il aura
en plus une rémunération supplémentaire
là à mon avis une fois que le système
est mis en place il va perdurer personne
ne cherchera à le remettre en cause
parce que l'aval joue son rôle de
pérennisation de l'action qui est
conduite sur le stockage de carbone donc
pour revenir à ce que tu disais le vrai
problème c'est qu'un agriculteur tout
seul qui fait son choix technique n'a
aucun relais derrière avec celui qui
auquel pourtant il vend sa production
quand il est pas dans un système de
vente directe c'est ça le sujet
et c'est très important que des
initiatives comme la vôtre se mettent en
place parce que ça devra donner des
exemples à ceux qui de toute façon ne
veulent pas s'occuper de ça si s'en
occupent pas eux-mêmes de toute façon un
jour ou l'autre des gens s'en occupons
pour eux parce qu'il y aura des règles
qui s'appliqueront le stockage l'édit de
carbone dans les sols il est
incontournable si on veut gérer le stock
de carbone de l'atmosphère et on a un
petit livre qui a été fait par Paulus
pour ceux qui veulent lire un peu qui
est assez didactique sur les
agriculteurs ont la terre avec un Grand
T dans leur main
parce que la réalité c'est vrai que
c'est qu'une partie de la résolution du
réchauffement climatique sera lié et où
est lié à la capacité qu'on a stocké du
carbone donc si vous êtes déjà membre du
4 pour 1000 tant pis pour vous mais
quand même je reviendrai bien visiter
votre votre
usine elle est très intéressante c'est
bien c'est bien c'est bien vu la chose
que j'ai voulu dire là pour vraiment
accélérer les choses il faudrait mettre
le double pour les agriculteurs et là ça
marchera et il faut trouver donc nous on
a fait notre part on cherche quelqu'un
qui est au double la mise et après là on
pourrait avancer avec de toute façon
tous les agriculteurs sont d'accord avec
ça donc de toute façon Paul Paul et
Stéphane reviendront au mois de novembre
on aura le temps d'y réfléchir parce que
Stéphane me disait que vu tout le
carbone qu'on stock comme au Mans il
déstocke un peu pour les 24 heures il
nous inviterait dans la tribune
officielle une petite dizaine un petit
week-end entre potes c'est ça tu me l'as
confirmé moi je suis jamais allé au 24
heures j'en ai fait des trucs mais non
parce qu'on aurait pu parler librement
de stockage de carbone
maintenant dans les voitures
oui moi je voudrais revenir sur un sujet
qu'on a abordé rapidement tout à l'heure
c'est je voudrais comprendre quelles
sont les freins
qui empêchent les agriculteurs de en
général les agriculteurs dit
conventionnels à
l'agroécologie au couvert végétaux moi
je vois ce que disait
Stéphane Le Foll en arrivant tout à
l'heure avant midi
moi j'habite dans une autre partie du
Gers et je vois
d'innombrables sol
champ nu avec labouré parfois avec des
sillons qui font un mètre de haut
et non mais c'est vrai ça existe encore
il faut il faut il faut enfin
un mètre de haut j'exagère peut-être un
peu
mais bon bref ça existe encore donc je
voudrais comprendre moi qui suis pas
issue de
l'Agriculture pourquoi
quelles sont les freins et qui empêche
les agriculteurs de venir à ces
pratiques qui me semblent est-ce que ces
freins sont financiers est-ce qu'ils
sont juste parce que il y a un manque de
pédagogie de formation je voudrais
comprendre merci
alors Ludovic dans ce projet qu'on mène
on observe ça justement et on essaie de
comprendre quels sont ces freins là et
on cherche aussi s'il peut pas y avoir
des opportunités parce que finalement
pour pour faire basculer il faut il faut
déséquilibrer le système mais alors les
freins ils sont un peu tout ce que vous
avez dit c'est à dire que il y a un
problème de
bon de peur du changement donc ça c'est
un truc assez classique ensuite quand on
creuse un petit peu il y a la question
de est-ce que mon système il va
continuer à être économiquement viable
et donc comme il s'agit pas simplement
de dire je mets un couvert et puis tout
va bien se passer en fait il faut penser
tout le système donc est-ce que tout le
système va être économiquement viable
qu'est-ce que je vais gagner en ayant
moins de charges sur le la mécanisation
mais qu'est-ce que je vais perdre parce
que peut-être mon rendement il va il va
pas être celui que j'attends tout ça ça
nécessite de d'expliquer de prendre le
temps donc ils ont besoin d'être formés
accompagné dans la durée d'être
peut-être accompagné aussi dans le
risque comme vous le disiez tout à
l'heure la prise de risque pendant
quelques années elle va peut-être se
traduire par des des pertes économiques
significatives il y a un sujet de
mécanisation de matériel aussi pour
pouvoir en parler tout à l'heure des des
essais qui étaient faits dans les champs
pour adapter les semoirs et pouvoir
faire le semis direct ça ça nécessite
aujourd'hui des investissements très
importants c'est des outils qui sont
hyper perfectionnés c'est moi je suis
encore une fois je suis pas agriculteur
mais quand je vois les outils on est
dans de la haute technologie je trouve
et donc ça ça coûte beaucoup d'argent
et puis je m'étais noté un autre truc
oui non c'est ça l'accompagnement la
formation là aussi c'est un sujet
important donc ça passe sans doute par
les lycées agricoles et puis la
formation avec toutes les structures
d'accompagnement qui existent et je
pense enfin tout à l'heure à grodoc on
en a parlé je pense aussi que ça fait
partie de votre travail de non seulement
convaincre aussi trouver les solutions
techniques pour que ils puissent
s'engager donc c'est un tout et
donc il faut accepter de se dire que
c'est pas simple et on y arriveront pas
tout seul je pense que tout les
témoignages qu'on a eu on dit on a fait
des rencontres on a pu aller voir des
pionniers des gens qui avaient réussi on
a pu se nourrir de d'expérience de
droite et de gauche et donc il faut
accepter ça il faut accepter de prendre
le temps je pense mais on a on a tout ce
qu'il faut pour y arriver à mon avis
j'ai un petit peu un état d'urgence une
question au milieu de la salle
bonjour Pierre Dumet je suis agriculteur
dans le nord du Gers grande culture un
petit peu d'irrigation et surtout
couvert depuis 2011 aussi souvent que la
nature nous permet de les réussir
donc qu'on aura de Schreber a dit il
faut absolument courir les sols et il ne
faut plus jamais les travailler moins
chez moi pour faire ça il me faut du
glyphosate
Laurent Denise a dit ensuite il faut
faire tous ces des plantes en été pour
qu'on ait de l'eau qui tombe
naturellement cet été je se mets
l'intégralité de mes chemins couvert et
intégralement il n'a rien poussé ça ne
s'était jamais produit on est à 400 mm
de pluie sur ma ferme cette année la
moitié de ce qui est tombé d'habitude il
m'aurait fallu plus d'eau dans mes
retenues colinéaires moi j'ai pas besoin
d'aide aujourd'hui financière je suis
convaincu par mon système j'ai besoin
d'un soutien politique sur le long terme
donc quand le glyphosate est abandonné
alors il y aura d'autres solutions
sûrement mais aujourd'hui j'en ai pas
chez moi quand le glyphosate est
abandonné par les politiques ça me
démotive et quand j'entends
le monsieur l'huissier de la cscg pardon
ne pas répondre sur les retenues
colinéaires à créer ça me pose problème
aussi voilà moi j'ai besoin d'un appui
et qu'on me dise oui le système est bon
allez-y dans 10 ans on sera toujours
derrière vous
je veux pas répondre sur le glyphosate
bien sûr mais sur sur le stockage de
l'eau ce que je dis tout à l'heure c'est
que nous on est là pour ça on est on
sait faire simplement ça a été évoqué
tout à l'heure il y a de l'argent qui
est disponible qui est pas facilement
utilisable aujourd'hui parce que ces
projets là on n'arrive pas à les faire
sortir facilement mais on demande que ça
et si s'il y a de la volonté dans les
territoires des acteurs des politiques
des acteurs économiques etc de l'État on
ira évidemment mettre à disposition
toutes les compétences qu'on a sur ces
sujets là il y a aucun souci là-dessus
vous avez répondu sur le sur le problème
qui est un débat qui est pas forcément
celui
des gestionnaires mais qui va public qui
partit du mauvais côté c'est à dire que
on a trop laissé aussi longtemps pensé
qu'on pouvait pomper de la flotte sans
sans se préoccuper des conséquences que
ça pouvait avoir et il y a aujourd'hui
tout un discours qui construit qui
je le disais tout à l'heure qui est
complètement fermé on n'arrive plus à
raisonner puisque il s'agit de retenue
colinéaire vous l'avez bien rappelé il
s'agit pas de refaire même si il a aussi
il faut qu'on réfléchisse si à chaque
fois que j'ai des hectares j'ai besoin
d'une rotule solidaire certains en
auront des retenu volière d'autres n'en
auront pas donc on est vraiment aussi
sur un choix politique qui est
extrêmement difficile à faire c'est qui
aura sa retenue colinéaire et le
problème de la retenue colinéaire c'est
qu'elle nécessite aussi des fonds
publics et donc il y a un engagement
public à venir qui dans le contexte
actuel est extrêmement difficile à faire
accepter on va pas revenir sur Stevens
et puis la bassine il n'y a pas
longtemps on en discutait tout à l'heure
c'était avec le pilote de chasse à qui
m'expliquer que aujourd'hui maintenant
les agriculteurs se promènent avec des
fusils dans ce pas loin de Niort et ça
devient des tensions mais totalement
absurde on n'arrive plus à discuter
c'est la même chose sur le glyphosate
parce qu'on l'a beaucoup et trop
sûrement et mal utilisé que cette
molécule a été aussi vendue comme
miracle que on l'avait associé aussi aux
OGM que tout ça c'est un modèle qui
était qui s'est inscrit dans la tête des
gens quand on arrive à vouloir discuter
simplement de dire c'est pas le problème
de faire disparaître de plus utiliser
glyphosate c'est qu'elle soit les
quantités qu'on utilise entre 3 litres
et un demi litre ou même pas un litre
tous les ans ça n'a plus rien à voir et
quand moi j'étais mini j'avais été
j'avais dit que j'étais pas d'accord
pour la suppression parce que je savais
ce qui allait se passer quel est
l'avantage qu'on peut avoir en terme de
biodiversité en termes de couverture des
sols de stockage de carbone si on
utilise le glyphosate à bon escient sans
avoir en tête mais en essayant j'allais
dire de décompacter les cerveaux qui ont
été complètement de ce côté là
focalisé sur Monsanto l'industrie le
côté pesticide on n'arrive plus à
discuter maintenant de tout ça un tout
petit peu avec un peu de raison le
problème c'est que tout est culturel et
pourquoi l'agroécologie la couverture
des sols a beaucoup de mal à se
construire et à avancer c'est qu'elle
n'avance contre personne
elle avance en essayant de proposer un
modèle de synthèse entre ce qui était
une conventionnel
et ce qui était la réaction
conventionnelle l'agriculture biologique
quand vous mobilisez les gens c'est
toujours contre quelque chose
aujourd'hui
quand vous êtes pour un modèle sans être
obligé d'être en train de désigner à tel
ou un tel d'être le responsable ou pas
vous avez du mal à faire adhérer
les gens se mobilisent parce que dans le
débat d'aujourd'hui il y a beaucoup plus
de volonté de rentrer dans une
conflictualité et ça c'est un vrai
problème vrai problème mais global qui
fait qu'on va peut-être faire des
erreurs et qu'on va avoir du mal à
passer ces étapes et ça c'est politique
et c'est dans le débat complet alors
chacun se sent agressé ce sont lâchés se
sont au contraire
investi d'une mission
j'allais dire messiaique on est vraiment
dans des moments où la vraie difficulté
de ce qu'est simplement la nuance dans
les propos et dans les arguments elle
n'a plus sa place c'est bien le problème
l'exemple du glyphosate est dans typique
pourquoi parce qu'il y a toute une
histoire derrière car construit des
discours et ignidiologie et que quand
vous butez là-dessus et que vous avez
beau essayer d'expliquer mais non on
n'est pas moi j'étais contre le le
Monsanto 810 on sait exactement ce qui
se passe quand on fait pu que du monde
sans toi 810 qu'on met du glyphosate et
qu'on fait toujours le même maïs et
continuent toujours de plus en plus de
glyphosate puis après il y a l'amarante
de Palmer qui arrive et qui résiste et
on est obligé de biner pour pouvoir s'en
débarrasser bon résultat
et en même temps qu'il faisait que ça
peut être utile mais rien que de le dire
ça devient
un blasphème
deux mots peut-être Conrad puisque tu as
été
cité deux mots
la sortie agronomique du glyphosate elle
est en vue en deux mots
alors le dossier du glyphosate pour s'en
sortir la solution la plus simple
c'était de commencer à travailler les
solutions agronomiques ou on en avait
pas besoin donc ce dossier existe ça
s'appelle une dream team ABC donc
agriculture bio tirée logique de
conservation des sols je l'ai engagé
avec la vache heureuse parce qu'il
fallait innover et donc vous êtes invité
à vous inscrire à une newsletter qui est
une newsletter technique qui vous donne
la sortie du glyphosate mais pas du
glyphosate on y travaille en fait tous
les pesticides alors je peux vous donner
une avant-première
les meilleurs agriculteurs ils ont 0 22
IFT
phytosanitaire Toto d'accord pour faire
150 quintaux de maïs sur les petites
slides que je vous ai montré ce matin
donc le dossier pestic IDE pour moi il
est quasi terminé on peut sortir des
pesticides sans problème parce qu'on a
beaucoup travaillé avec Olivier Husson
le redox etc et que on sait que le
slogan qui gagnera la bataille c'est
anerbe pour désherber
merci monsieur
merci alors moi je suis un B aussi sur
ce sujet là mais j'ai été convaincu par
par le sujet mais il me semble qu'il y a
un manque
entre la production virtuelle le captage
du carbone j'ai tout bien saisi et le
producteur et le producteur et le
consommateur il y a un manque qui
s'appelle le transport
et je crois qu'il y a une réflexion à
mener parce que il y a des gens qui
comme vous mes dents dans le domaine du
transport réfléchissent aussi au
transport vertueux autant que faire ce
peu et je veux parler notamment que ce
soit pour du circuit court ou plus long
de la réutilisation je dis bien la
réutilisation de nos rivières et canaux
navigables de France 8000 km qui peuvent
tout à fait servir en partie à faire en
sorte qu'un producteur vertueux reste
vertueux jusqu'à son transport je sais
que le transport c'est souvent
l'acheteur qui le choisit et pas
forcément le producteur les
problématiques par exemple du vin de
Bordeaux qui se sont du vin bio de la
biodynamie ou pas c'est que vous avez
tout le vin bordelais tout le vin qui
part en camion à Dunkerque pour partir
ensuite aux États-Unis en Chine etc par
bateau alors qu'il y a un port à
quelques kilomètres de
des vignobles il y a pas vraiment de
réflexion dans ce pays c'est presque un
grand plan Marshall de la de la
réutilisation de nos voix d'eau on a le
Canal des Deux Mers qui est ici le canal
du midi un peu plus haut il y en a
partout bon donc c'est un sujet que que
je mets comme ça sur la table et je
pense qu'il y a des connexions à faire
avec les structures qui s'intéressent à
ce type de transport et vous producteur
vertueux qui vous intéressait à ce qui
concerne votre métier
ah oui parce que moi je pensais que tout
le tout le maïs a éclaté était consommé
à bézéryl il accueillir combien
d'habitants à bézérie il y a pas le
maire ah c'est ça et combien de salariés
tiens on va demander on va demander aux
jeunes aux jeunes premiers du premier
rang savoir s'ils en sont arrivés à la
question du transport ou pas encore
vous avez déjà fait beaucoup hein
il y a quand même certains sujets sur
lesquels on a un petit peu commencé à
travailler sur la partie transport après
je suis pas la personne la mieux placée
pour pour en parler
où es-tu Alice
ça serait dommage que je dise des
bêtises
bonjour à tous ça va être assez simple
quand même donc c'est sont évidemment
des questions qu'on se pose et notamment
suite à notre
calcul du bilan carbone de l'année
dernière donc sur la dimension transport
pardon allez sur 7 je travaille chez
Nathalie pour la dimension transport
logistique ce play chain on
étonnamment au départ de bézéryl mais
globalement en France je crois un
savoir-faire transport autre que routier
qui s'est sans doute perdu et finalement
même quand on demande à des acteurs des
propositions qui nous feraient
économiser du carbone il y a assez peu
de propositions qui sortent assez
facilement alors même que
on peut voir en France une vie du train
depuis des décennies et on a la
sensation d'être plutôt avancé sur ce
domaine là donc le train en lui-même est
quand même fauché
à plein d'endroits et on le voit tous on
a tous connu des morceaux de de lignes
de chemin de fer coupée complètement
abandonné
donc des choses existent mais rien que
le train déjà c'est très difficile c'est
très peu usité et les gens qui savent
faire le fond pour des très très gros
faiseurs mais même quand vous demandez
que vous voulez acheter du transport
aujourd'hui qu'il soit autre que du
camion vous avez du mal à le faire donc
on a commencé avec deux dossiers l'année
dernière donc on monte en Angleterre et
également en Suède sur du multimodal
avec une partie train ce qui nous fait
déjà grand plaisir donc je vous dis
train mais c'est du root rail route
mère route voilà c'est très complexe ça
va prendre du temps mais voilà on s'y on
s'y attache
et pour le fluvial
c'est encore
c'est encore plus loin teint pour nous
mais clairement c'est des choses qui
nous intéressent beaucoup surtout pour
la remonter vers les pays du Nord
merci le temps est venu de prendre la
dernière question madame et puis après
on fera un petit tour et puis après je
pense que nous pourrons clôturer cette
journée
oui moi j'aurais voulu peut-être
la Barthe
que nous sommes croisés à l'occasion
d'une concertation entre la forêt
pyrénéenne je suis élue d'une toute
petite commune des Hautes-Pyrénées
et je m'étonne
par rapport à l'agriculture que
fleurissent au temps de projets d'Agris
voltaïque
et voilà et je voudrais comprendre
pourquoi sur mon territoire qui est
agricole
soit privilégié cette solution de
l'abrioltaïque plutôt que de
l'agroécologie par exemple
alors je vais vous répondre non mais ça
me défaussait parce qu'en fait nous on a
aucun moyen en tant que régions de
promouvoir d'encourager
malgrévoltaïsme
ce qui va cadrer l'agriculture c'est
très clair c'est le document d'urbanisme
donc là c'est généralement les
concombres
ou les ou les communes mais
clairement c'est ce qui va cadrer par
contre je sais pas si vous avez vu la
loi qui a été votée
mardi non
tous les cas je pense qu'on va voir se
développer beaucoup de formes de
photovoltaïques que ce soit autour de
l'agriculture
ou chez moi sur les causes du Quercy
peut-être un peu plus de photosyntaïques
très impactant pour
les convivialités mais après il y a
aussi la place d'un développé c'est pas
du tout ce que je suis en train de dire
mais là je sais pas quoi répondre parce
que nous en fait on apporte alors bien
sûr on vient de voir pour nous dire
comment est-ce que vous allez aider mais
je pense qu'ils ont pas besoin de nous
clairement ils n'ont pas besoin de nous
pour développer ma grille voltaïsme on
voit tous qui est derrière ce
développement donc nous régions on sera
interpelle on est interpellé mais en
répondant pas favorablement à ce type de
d'accompagnement c'était pas ça la
question
on peut je suis désolé on peut pas
partir sur un débat de ce type là
maintenant on a entendu on a entendu la
question on a entendu la réponse et les
questions de compétences vrai sujet au
demeure un vaste sujet qui arrive fort
peut-être encore plus de pédagogie sur
l'agroécologie effectivement ça c'est
probable vous l'avez cité la formation
parce qu'il y a la formation des
agriculteurs qu'on a sous-entendu
peut-être celle des techniciens parfois
aussi peut-être une petite réforme à
confirmer et
comme comme
on entend que la région n'a pas de
moyens de régulation sur cette sur ces
opérations-là
moi j'arrive là pour tout vous dire
j'arrive de la région de de Chablis
Beaune Chablis Mâcon il n'y a que des
éoliennes partout
ça doit rapporter à quelqu'un et c'est
important mais par contre c'est des
territoires qui sont complètement
déserts il y a des éoliennes les
éoliennes parce qu'il y a plus d'arbres
enfin bon je ferme la parenthèse
et qu'il y a beaucoup de ventes Laurent
le mot de la fin et oui parce qu'on va
clôturer donc il nous faut vous avez
vous avez tous les tous les 5 le mot le
mot de la fin pour nous faire rêver pour
nous faire poursuivre pour que tu me
rassures pour que ça je croyais que
j'étais tout seul
ton mot de la fin ton mot de la fin
puisque il faut qu'on reparte avec les
yeux qui brillent des papillons dans le
coeur comme dirait Hervé et plein de
perspectives à partager autour du
végétal non pour recentrer sur l'eau
puisque je suis de l'Agence de l'eau et
que j'étais interpellé là dessus si j'ai
quand même focalisé sur le soutien à
toute cette transition c'est parce que
il y a un élément fondamental qui a été
rappelé ce matin c'est que il faut quand
même se centrer dans notre raisonnement
sur les transferts de l'eau à partir du
moment où elle tombe sur un mètre carré
de sol et il faut faire en sorte que
cette du plateau reste le plus longtemps
possible sur sur ce mètre carré de deux
sols et soit utilisé par la plante d'une
part
et si elle est pas utilisée par la
plante parce que la plante en a
suffisamment qu'elle puisse rester aux
alentours et
transiter verticalement plutôt que
horizontalement weled soit au fond de la
Bourse soit en surface de la bourre et
aille au cours d'eau à partir d'un fossé
à partir du moment où elle est dans un
fossé c'est trop tard elle est perdue
pour pour l'ensemble du système et elle
va trop vite vers la balle et c'est ce
qui c'est ce qui est dommageable y
compris jusqu'au bouchon vaeux de de
l'estuaire et donc
toute cette transition elle est super
importante parce que c'est ce qui
conditionne en fait le fait qu'on est
assez d'eau
à l'avenir pour l'ensemble des usages et
dans les usages il y a l'agriculture
c'est avoir des nappes suffisamment
haute parce que l'eau a pu transiter
verticalement et alimenter les nappes et
et donc
j'ai envie de dire que toutes les
les techniques qu'on va essayer de
développer un point de vue
gestion de l'eau sur de du stockage en
cours d'eau ce n'est qu'un pisé c'est un
élément important à faire parce qu'il va
ça va aider des agriculteurs mais sur le
global sur la gestion
environnementale et d'un territoire pour
tout le monde ce n'est qu'un paysage et
c'est une goutte d'eau dans la mer parce
il suffit de regarder ce matin on a eu
très belle photo aérienne de territoire
où on voyait une retenue colinéaire au
fond d'un bassin versant plus ou moins
couvert d'ailleurs mais essayons de voir
le volume que ça fait une retenue par
rapport à l'ensemble du volume des
terres qui sont autour c'est c'est que
dalle entre guillemets et donc là là où
l'eau sera vraiment efficace
utile pour tout le monde c'est si elle
transit doucement dans ce dans ce milieu
à partir du moment où elle part très
vite elle est pas perdue parce que il
faut se rappeler quand même que l'eau
elle existe sur terre depuis 3 ans et
demi milliards d'années et que c'est la
même quantité d'eau depuis le début elle
est si il y en a pas une goutte de plus
pas une goutte de moins depuis le début
juste c'est la répartition qui est
différente et donc et donc elle est pas
perdue cette eau mais là elle transite
trop vite pour le système et donc il
faut essayer de faire en sorte qu'elle
reste là pour tout le monde et en plus
les actions et c'est là que je finis sur
un truc positif c'est que les actions
qui a amené sur le carbone sur le
fonctionnement des écosystèmes c'est
rassembler en fait toutes nos
connaissances sur le fonctionnement des
milieux des écosystèmes c'est ce qu'on
appelle nous dans les langages
politiques les solutions fondées sur la
nature
mais en fait ce n'est que réintégrer de
la connaissance de la de des écosystèmes
et s'en servir et donc et cette
technique vont sont positives pour tous
les acteurs agriculture le potable
l'environnement la biodiversité les
milieux tout ce que vous voulez donc
c'est vraiment un corpus de d'action qui
sont semblables et qui vont agir pour
tous c'est pour ça que les PSE je
finirai par là sont super utiles parce
que à mon avis il y a des services
rendus par ce type d'agriculture qui est
de qualité qui devrait et c'est là la
difficulté pour l'instant je pense qui
devrait être évalué
d'un point de vue coût et qui pourrait
être à ce moment-là rémunéré et donc on
y a travaillé nous avec les PSE sur un
premier projet mais c'est à tout à fait
construire pour l'avenir parce que à mon
avis c'est là dessus qu'on pourra
recentrer
le rôle de l'agriculteur dans la société
et qu'on est un échanger le regard de la
société vis-à-vis de l'agriculture et
trouver une relation positive avec tous
ces éléments là merci merci beaucoup de
la réserve utile dans nos dans les sols
sans condition merci pour cette
précision même si on l'a entendu avec
vous monsieur tout à l'heure de la
difficulté du passage à l'acte et de la
transition clairement de l'importance
que d'y bosser ensemble parce que ce
qu'il faudrait c'est éviter de s'y
casser la gueule
bien évidemment merci Stéphane bonjour
rapidement je dis que quand je suis
arrivé j'ai vu qu'il y avait encore
beaucoup de sols beaucoup travaillé
énormément travaillé alors pas un mètre
de profondeur mais on voit que les
sillons sont quand même assez profonds
que tout ça ça consomme beaucoup
d'énergie fossiles il faut le rappeler
et puis que ça déstructures des horizons
du sol sont sans utilité puisqu'on peut
faire autrement donc c'est faire
autrement qui est important alors même
si je trouve que ça va pas assez vite je
pense quand même que l'agroécologie fait
des progrès je regarde ça de temps en
temps je vois le terme arriver j'ai vu
des pubs de d'ONG sur l'Afrique sur
l'agroécologie Terre des Hommes je
trouve que ce concept avance et c'est là
que je voudrais en venir c'est qu'il
faut s'attacher et s'accrocher à une
conception pour pouvoir bien la défendre
et je l'ai dit tout à l'heure la
tendance à multiplier les options les
hypothèses de la sémantique va finir à
perdre faire perdre l'objectif l'algo
écologie a une vision globale c'est pas
simplement que la couverture des sols
c'est aussi tout ce qui peut être dans
la nature
utile à la production agricole et
gratuite doit être utilisé à des fins
écosystémiques c'est comme ça qu'il faut
prendre le sujet donc je reste attaché à
ce terme et je pense qu'il faut le
valoriser pour pouvoir avoir cette
démarche les dis tout à l'heure
proactive ou active il faut avoir un
concept précis et avoir une idée précise
sinon on va être à chaque fois dans le
doute dans des questionnements et on
n'arrive pas à accrocher suffisamment
vite et suffisamment rapidement donc
pour terminer je pense que il y a des
choses aujourd'hui techniquement
scientifiquement qui nous donne les
moyens de changer nos modèles de
production de manière très claire et
même se passer du glyphosate tout en
ayant pas besoin de retourner au labour
tout en désherbant euh c'est vrai ça
prend du temps il y a toujours des
pionniers qui avancent plus vite que les
autres il faut suivre ces pionniers mais
il faut s'organiser de telle manière que
cette dynamique aujourd'hui avec ses
bases scientifiques puissent se
développer plus vite je pense de toute
façon ça va se faire parce que la
question du stockage je l'ai dit c'est
pas simplement pour la matière organique
des sols c'est que de toute façon il
faut qu'on baisse le niveau de carbone
du stock dans l'atmosphère et ça c'est
un impératif qui est un cri et inscrit
dans le GIEC et c'est cette impératif
d'ailleurs sous la forme de
l'agroécologie qui est inscrit dans le
GIEC qu'il faut qu'on mette en œuvre
maintenant c'est ça qui fait que malgré
le fait que ça avance pas assez vite
mais malgré tout je trouve que le
tracteur va dans le bon sens ok merci
les travaux du GIEC étant notre nouvelle
bible n'est-ce pas Hervé
donc rendez-vous pour après 2027 d'ici
là amplifié
démontré démonstration elle est faite
comment un pays de rugby nouveau groupe
est toujours plus fort que le plus fort
du groupe donc il faut véritablement
arriver à démontrer
avec les partenaires que nous sommes et
avec la force de conviction qu'on peut
déployer pour aller chercher les moyens
c'est pour ça que j'évoquerai la PAC
pour aller chercher les moyens de
véritablement
mettre à l'oeuvre ce type de
écologie en tous les cas sur des
destinés à venir parce que il va finir
par y avoir urgence et je pense que
c'est ce qu'il faut qu'on ait toutes et
tous à l'esprit ok merci Ludovic ouais
moi j'aime bien toujours
dire qu'on est obligé de penser global
de penser système et je trouve que la
journée d'aujourd'hui nous illustre ça
très très bien c'est à dire qu'on a eu
des agriculteurs on a eu des industriels
on a eu des chercheurs on a eu des élus
on a eu qu'est ce que j'avais noté
encore un spécialiste de la santé
humaine et je crois que c'est quand on
pense système qu'on arrive à prendre du
recul qu'on peut avancer et ce que vous
disiez tout à l'heure que on avance
aujourd'hui quand on est contre moi j'ai
envie de croire qu'on peut aussi avancer
quand on n'est pas contre mais quand on
est ensemble voilà donc penser système
je crois que ça peut nous aider c'est
pas simple mais c'est vraiment la voix
de sortie que je vois moi il y avait
même des apiculteurs et des chasseurs je
vois plus les chasseurs mais enfin ils
étaient là en tout état de cause et
Michael il te reste la lourde tâche la
lourde précieuse et ambitieuse tâche de
du coup tu te lèves c'est comme les
couverts tu te lèves tu vas cultiver le
cultiver le soleil
non mais merci à tous pour avoir pris le
temps de passer cette journée avec nous
donc c'est très riche très intéressant
je pense et
je vais faire court je vais pas faire
très long mais je pense pour être
efficace il faut avoir des solutions
simples pas simpliste mais simple et
donc cet indicateur carbone c'est il a
couverture du sol je pense pour le
moment c'est vraiment nous on voit
vraiment la l'urgence et c'est une
solution simple et efficace et les
certainement à long terme pas suffisante
et je pense la politique doit vraiment
réfléchir à mettre des incitations
simples et efficace en place pour
avancer ça parce que après il y a peu
peut avoir autre chose derrière plus de
complexité derrière mais on sait où
comment on peut rapidement très
rapidement changer d'une façon très
efficacement la qualité des lots la
biodiversité les stockages du carbone
et donc j'ai encourage tout le monde de
avancer dans cette direction-là et
rapidement parce que on sait on sait les
faire on sait les faire et
les agriculteurs avec une rémunération
sont pris de le faire je remercie tous
nos agriculteurs qui ont fait la
démarche avec nous
et voilà donc chez vous remercie encore
pour votre présence et je vous souhaite
une très bonne retour et peut-être à
l'année prochaine on verra si on va
répéter la l'expérience pour l'année
prochaine voilà c'est possible c'est
possible
merci beaucoup merci d'être resté
jusqu'au bout merci d'avoir participé à
bientôt




Partager sur :