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juin 26, 2020 +
Les agriculteurs sauvent le monde, par J-F Sarreau +
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Collaboration et coopération en agriculture +, Cycle du carbone et GES +, Bretagne +, Couvert végétal +, Conventionnel +, Organisation du travail +, Blé +, Cultures +, Maïs +, Productions +, Autonomie +, Blés +, Biodiversité +, Adventices +, Prédateurs +, Céréales +, Auxiliaires +, Pratiques +, Gestion de l'eau +, Cultures intermédiaires +, Matière organique +, Azote +, Océanique +, Vers de terre +, Insectes +, Araignées +, Techniques culturales simplifiées +, Politique Agricole +, Utilisateur:Jean-François Sarreau +, Catégorie:Bretagne +...
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- Ver de Terre Production (2020- … Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2020-06-26) - User:Jean-François Sarreau - Durée : 30 minutes </br> Grandes cultures Politique Agricole Collaboration et coopération en agriculture Cycle du carbone et GES Régénération des sols </br> </br> </br> On vous propose aujourd'hui un témoignage de Jean-François Sarreau , agriculteur historique du semis-direct en Bretagne , président de l'IAD. Carbone, contraintes, chimie : et si les agriculteurs en semis-direct sur couvert végétal sauvaient le monde ?</br> </br> SOMMAIRE :</br> </br> 0:30 Introduction & présentation de son parcours</br> 5:20 Premières réflexions quand à la transition</br> 10:20 Les premières difficultés</br> 12:45 Des questionnements causés par le changement : l'adaptation</br> 18:00 Réglementation & chimie</br> 22:10 Avantages sur la vie du sol</br> 23:50 Le semis-direct en première place pour la stockage du carbone</br> 27:00 Les agriculteurs sauvent le monde.</br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> jean françois rault je suis agriculteur </br>je suis d'abord un berrichon je suis je </br>me suis installé en 77 sur une ferme </br>dans le cher avant de venir ici en </br> bretagne après avoir épousé cette </br>bretonne marie thérèse donc mon épouse </br>l' installation se fait dans des </br>conditions un peu particulières en somme </br>17 je suis locataire n'a gf1 </br>investisseurs mais pour des raisons</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> particulières qui sont entre autres ces </br>sciences affaires et pour trois hectares </br>au delà des 3 essais me je rentrerai </br>dans la profession sans aucune aide puis </br>cette première décennie jusqu'à on va </br>dire 77 90 c'est la préfiguration de la </br>mise en place de la pac </br>donc la mise en place de la pac c'était </br>juste tout simplement à l'époque quand </br>on a commencé à parler de ces questions </br>là une perdu un alignement sur les cours </br>mondiaux et donc une seconde perte de </br>revenus assez substantielles ce qui m'a </br>amené à devoir repenser mon avenir </br>puisque je vous ai dit 3,3 au delà de </br>trois essais n'y a plus de possibilité </br>d'extension commode et facile dans un </br>contexte où les prix allaient baisser et </br>dans un contexte dans ma belle famille </br>en bretagne qui va être très rapidement </br>existentielle liées aux crises de </br>de l'agriculture et de la production de </br>mes beaux-parents qui faisait de la </br>patate du pintadeau d'un jour et qui du </br>jour au lendemain </br>après que l'italie est fermé ses </br>frontières en fait va contraindre à </br>faire perdre les trois quarts de la </br>production de l'entreprise de mes beaux </br>parents </br>ce qui fait que pendant une période de </br>trois ans je serai six mois dans le cher </br>six mois auprès de mes beaux parents </br>pour les accompagner avant de revenir </br>m'installer en bretagne développer une </br>réinstallation en bretagne du fait que </br>mon frère va s'installer va quitter ses </br>études d'informatique et revenir à la </br>terre donc je l'aiderai abbas installé </br>dans le cher avant de venir </br>définitivement bretagne j'accompagne de </br>mes beaux parents pendant une dizaine </br>d'années jusqu'à 90 et je reprendrai </br>leurs affaires en 90 donc au delà de </br>cette période des dix ans donc de 90 à </br>2000 </br>on est sur des schémas de production </br>végétale assez conventionnel 90 2000 </br>deuxième séquence d'une dizaine d'années </br>ça va être l'adaptation à la pac la </br>réflexion autour de la recherche de </br>compétitivité et donc à partir d'elles </br>des années 90 l' objectif va être de dire </br>il nous faut travailler sur les coûts de </br>production et les charges de structure </br>après avoir travaillé pendant dix ans </br>sur les coups de dés des charges </br>proportionnelles les coûts des charges </br>proportionnelles dont 80 90 coup ce </br>travail sur les coûts de charges </br>proportionnelles 90-2000 travail sur la </br>structure partie de mon travail sur la </br>structure va commencer à penser </br> organisation du travail réduction du </br>travail et de l'impact du travail sur </br>sur les mises en culture donc impact en </br>temps un pacte en énergie impact en </br>capital </br>l'équation en 90 pour entreprendre la </br>réflexion c'est à dire voilà je </br>travaille aujourd'hui </br>conventionnellement avec deux tracteurs </br>sont chauds pour mettre un lecteur en </br>une heure de temps pour mettre un </br>hectare de blé et deux chauffeurs donc </br>deux tracteurs de chauffeur un hectare </br>de blé une heure de temps donc </br>dorénavant c'est en une heure de temps </br>avec un tracteur de 90 chevaux et un </br>chauffeur je dois être capable de mettre </br>un hectare de briand père voilà </br>l'équation de départ ça ne dit rien de </br>la solution qui suivra derrière nous en </br>tout cas c'est l'équation qui nous amène </br>à la réflexion et à partir de là donc on </br>entreprend de réfléchir à l'implantation </br>économique des cultures par la réduction </br>du temps la production de l'énergie de </br>trouver les moyens de le faire donc la </br>première étape ce sera de </br>conventionnellement assez novateur pour </br>mettre le blé </br>le maïs qui est la pointe de travail la </br>plus conséquente sur la ferme je vous ai </br>dit une production de volailles </br>l'intégralité des productions végétales </br>sont transformés sur cette production de </br>volaille et la ration d'une volaille </br>monogastriques c'était à l'époque 70% de </br>maïs donc dans une oeuvre dans un </br>travail d' autonomie la ferme elle était </br>composée de 50 60 % de maïs le reste </br>étant du blé éventuellement un petit peu </br>de légumes donc le sénat va thor va être </br>la première étape qui va nous permettre </br>décrété la pointe de travail de la mise </br>en terre des blés derrière maïs après </br>récolte qui va commencer à nous faire </br>réfléchir au fait que l'équation est </br>atteignable et la deuxième étape ce sera </br>l'investissement dans un unique fil qui </br>nous permettra aussi de mettre en place </br>les cultures mais qui sera plus plus </br>souple dans l' usage que le smav à tort </br>et flux de terre </br>donc on va commencer à toucher la </br>moindre perturbation du sol avec des </br>conséquences inattendues dans un premier </br>temps développement de biodiversité </br>e </br>implantation quelquefois difficile dans </br>un contexte de deux séquences d'humidité </br>importante donc là le doute nous gagne </br>c'est les années 90 et c'est une </br>première mise en doute </br>mais mal maîtrisée dans la connaissance </br>en tout cas on n'avait pas la cote de la </br>connaissance de l'intégralité ces sujets </br>là 94 95 </br>une séquence de pluviométrie importante </br>50 sur le à l'anglo on est sur une </br>pluviométrie normale de 12 150 mm 94-95 </br>on en a 15 cents et 99 2000 on en est de </br>1800 et ces deux séquences l'avons nous </br>devons nous dès lors qu'on ne perturbe </br>de plus et qu'on ne cherche pas </br>forcément à intensifier l'usagé des </br>protections et on a deux événements </br>importants ce qui sont un l'enherbement </br>excessif donc d humidité des l'économie </br>sur les peaux délais </br>les dires l'économie sur les produits de </br>traitement et les quantités font que on </br>se met en situation vulnérable </br>les mauvaises d'implantation </br>développement des mauvaises herbes pas </br>des adventices et puis deuxième </br>phénomène sous jacent à l'humidité </br>c'est le développement des limaces dès </br>lors qu'on ne perturbe qu'une seule le </br>milieu l'écosystème prend sa place est </br>né et je veux dire la diversité </br>s'installe la meilleure la moins bonne </br>mais là on commence en général par la </br>moins bonne donc ce sont des limaces </br>avant que les prédateurs narry lewy les </br>prédateurs n'arrive ensuite mais c'est </br>un long travail de patience et de et de </br>d'approfondissement de connaissances </br>pour maîtriser tout ça donc ça ce sera </br>l'étape 90 et puis l'étape suivante </br>c'est au regard de ces deux périodes ces </br>deux événements climatiques qui nous met </br>en situation de doute on avait quand </br>même encore là on était sûr on était </br>assis entre deux chaises parce qu'on ne </br>travaillait plus évidemment pour mettre </br>les céréales en terre mais par contre on </br>est obligé de travailler </br>conventionnellement pour mettre le maïs </br>en terre et donc le cap hit la </br>capitalisation dans le cadre de la </br>rotation la capitalisation qu'on avait </br>mises en place sur des séquences de </br>quatre ans aux gros seins étaient </br>intégralement détruite par le travail du </br>sol </br>et les mises en place de maïs donc ça </br>c'était à peu près identifiée mais pas </br>compris et surtout sans réponse et il </br>faudra un voyage au brésil en 2000 pour </br>voir ce qu'est effectivement le semis </br>direct la réflexion qui s'impose autour </br>de la non perturbations du travail et à </br>partir de là on ira jusqu'au bout grâce </br>à mes deux amis bernard et hervé avec un </br>avait co investit dans les six morts ce </br>sera l'investissement dans un premier </br>temps d'une machine de semis direct pour </br>mettre le maïs en place et c'est là par </br>ce biais là qu'on va arriver à boucler </br>l'ensemble du système et atteindre les </br>objectifs les plus fondamentaux les plus </br>radicaux dans l'abandon du travail du </br>sol </br>cette question aussi fondamentale va </br>nous faire émerger d'autres trous de </br>connaissances une fois de plus les </br>chaînes trophiques à mettre en place </br>mais comment ne perturbe plus les </br> auxiliaires commencent à arriver donc on </br>est moins contraints par les limaces ce </br>qu'ils ont quand même ce qui a quand </br>même été un élément difficile et le fait </br>de pouvoir travailler dans des rotations </br>continue son travail au sol nous a </br>permis de nous émanciper un tout petit </br>peu des questions d'enherbement qu'on </br>connaissait dans des rotations mal </br>maîtrisée et des successions de culture </br>mal maîtrisé donc on reprend confiance </br>et à partir de là à partir de 2000 donc </br>pour mettre en place ce projet de </br>l'agriculture de conservation enfin de </br>semis direct parce qu'à l'époque la </br>sémantique elle était limitée aux semis </br>direct avant de parler de véritablement </br>d'agriculture de conservation </br>ça a été de dire bien que des </br>associations émergentes arrivait sur le </br>territoire je fais référence le </br>territoire national la pad est basé en </br>bretagne avant que de connaître ces deux </br>associations </br>j'étais convaincu que pour changer </br>d'échelle dans le développement de ces </br>questions là et pour pour acquérir la </br>connaissance qui nous était nécessaire </br>il nous fallait mutualiser des </br>expériences donc je me suis approché </br>tout à fait par hasard de la chambre </br>d'agriculture </br>et j'ai obtenu qu'on mette en place un </br>groupe dédié à ces questions là autour </br>de à l'époque des tcs techniques </br>culturales simplifiées qui devrait </br>qu'ils deviendront techniques de </br>conservation de sol mais en tout état de </br>cause et ça c'était suite aux évènements </br>de 2004 château la baigner susan mètre </br>cinquante d'eau les propositions qui </br>nous était fait autour de ces questions </br>là ça se résumait simplement à mettre </br>des talus au bord des champs pour éviter </br>les phénomènes d'érosion garder l'eau </br>évitez donc c'était quand même quelque </br>chose à ces primaires est assez décalé </br>par rapport à ce qu'on avait déjà même </br>si c'est empirique est mal maîtrisée en </br>tout cas on avait déjà des réponses </br>partielles à à ces questions là donc </br>j'étais reparlerai tous les politiques </br>du secteur </br>j'ai interpellerait la chambre </br>d'agriculture chacun viendra non pas en </br>même temps même pas pas tous en même </br>temps tout cas mais chacun viendra à son </br>rythme son tempo chacun comprendra ce </br>qu'il pourra mais en tout état de cause </br>c'est évident qu'on avait fait la </br>démonstration que à partir du moment où </br>changer les pratiques </br>on avait des réponses environnemental </br>non négligeable des réponses économiques </br>et ça nous a menés dans déjà dans la </br>perception des questions de durabilité </br>laquelle le politique s'interroger lui </br>sur la gestion de l'eau sur la </br>régulation de la gestion de l'eau et la </br>réponse qui étaient apportées à l'époque </br>c'est ce que je disais c'était la </br>plantation de deux talus donc et une </br>réponse intéressante pour les questions </br>paysagère pour des questions de </br>biodiversité mais en tout cas qui ne </br>répondaient pas à mon sens à la question </br>fondamentale de l'érosion et des flux </br>d'eau </br>deux dates de la rapidité de de </br>l'arrivée de l'eau à l'exutoire en tout </br>cas et c'était cette question du </br>changement de pratique qui s'imposaient </br>pour moi et par bonheur le député a </br>parfaitement compris le sujet il a </br>compris là il a un peu forcé la main </br>probablement parce que la chambre </br>d'agriculture nous accompagne on a </br>bénéficié de la la méconnaissance de </br>tous ces sujets là mais du </br>questionnement néanmoins et et on a eu </br>donc la mise à disposition d'un </br>technicien jean philip turle à pour </br>mettre en place un groupe dédié à ces </br>questions là parce que sa nécessité pour </br>dans le changement des chaînes de </br>changements de pratiques et le </br>changement d'échelle qui ont construit </br>keqiang est arrivé </br>il nous fallait donc faire se mutualiser </br>l'ensemble des connaissances possible et </br>développer les connaissances qui devait </br>accompagner ça et on a donc mis en place </br>ce groupe à l'époque 30 agriculteurs qui </br>sont recensés dans le département par </br>jean-philippe comme ayant plus de 50 </br>pratique dans ces questions de 2,2 </br>moindre perturbation des milieux un </br>technique dcs au sens large sur ses </br>trente agriculteurs il a trois qui font </br>ce qu'on peut déjà préfiguré comme étant </br>du semis direct même si ça n'est que </br>partiel c'était les trois gars de </br>l'anglo bernard hervé moreau et donc 50 </br>pratiquer pratiquer couvert plus ou </br>moins systématique et autour de ce </br>groupe là on va qualifier sa qualifier </br>les pratiques qualifiées les expériences </br>les recenser et à partir de là va se </br>mettre en place une dynamique de progrès </br>assez substantiel puisque aujourd'hui on </br>est donc 18 ans après le groupe touche </br>un peu plus de 200 agriculteurs sans que </br>ce soit exhaustif et sur ces 200 </br>agriculteurs ja une mode quarantaine qui </br>sont maintenant en agriculture de </br>conservation intégral dont semis direct </br>intégral tel qu'on peut le considérer </br>maintenant </br>dans cette danse est dans ce concept </br>dans ce paradigme de production de </br>l'agriculture de conservation voire </br>maintenant même de régénération </br>puisqu'on peut aller jusqu'à là alors </br>d'abord les premières c'est d'abord </br>apporter des remèdes fois des remèdes ou </br>apporter des réponses pardon à nos </br>questionnements </br>bien sûr quand on bascule en 2000 on n'a </br>pas le téléphone portable </br>on n'a pas internet donc de toutes </br>façons la communication et les échanges </br>ont quand même malgré tout on peut le </br>dire assez difficile assez compliqué on </br>est quelques agriculteurs dans ces </br>pratiques là en france qui ne nous </br>connaissons pas il ya quinze </br>agriculteurs qui sont à peu près recensé </br>quinzaine d'agriculteurs en gros déjà en </br>agriculture de conservation sur </br>l'ensemble du territoire français mais </br>qui ne se connaissent pas il faut aller </br>au brésil pour savoir qu'il ya des gars </br>qui pratique ça ici en france donc c'est </br>pour donner le cpo donné l'état des </br>lieux quand même c'était quand même pas </br>on n'est pas dans la communication </br>aujourd'hui la presse donc quand on </br>démarre cette pratique ce changement de </br>pratique on est confronté à quoi des </br>baisses de rendement on est </br>éventuellement confrontés à des </br>évolutions de flore plus ou moins bien </br>maîtrisée on est confronté à des à des </br>difficultés qui sont d'ordre technique </br>des cultures qui lève qui lève mal qu'il </br>est moins bien qui qui produisent moins </br>bien et donc la question des questions </br>qui sont derrière c'est c'est pourquoi </br>on perd ce rendement pourquoi et donc ça </br>il faut y remédier on peut pas on peut </br>pas envisager de développer une </br>agriculture qui sont moins performante </br>que la précédente </br>ça ne peut pas envisager donc à partir </br>de là on édifie identifier les </br>principaux problèmes </br>1 les questions de température on se </br>rend compte que quand on ne perd pure </br>perte uble perturbe plus le sol on a des </br>sols qui sont plus froids donc par </br>conséquent ça veut dire que si on a des </br>sols plus fron à des problèmes de </br>minéralisation mains des problèmes </br>d'ados période d'adaptation d' adventices </br>différentes donc c'est l'évolution des </br>flores et puis on a des problèmes </br>de lever tout coup donc ça veut dire </br>qu'il nous faut un repenser nos schémas </br>adapter les génétique puisqu'en fait </br>toutes choses égales par ailleurs quand </br>on change la pratique du travail on ne </br>change rien à la question de la </br>fertilisation on ne change rien à la </br>question de la génétique </br>on fait tout comme pareil avant et de ce </br>fait on va observer que contre zones </br>froides zone chaude donc finistère nord </br>finistère sud finistère centre les </br>contextes pédoclimatiques sont un petit </br>peu différent les adaptations de </br>variétés sont un peu différentes et donc </br>à partir de là on va mettre le point </br>immédiatement ou très rapidement en tout </br>cas sur le nil et les questions de </br>variétés toutes les variétés de ce bal </br>pop faire la même chose </br>donc il nous faut adapter sa il nous </br>faut repenser ça il faut faire des </br>essais pour voir qu'est ce qui est le </br>plus intéressant le blé efa les cultures </br>de céréales d'hiver sont les premières </br>concernées et viendra derrière assez </br>rapidement le même raisonnement sur les </br>questions de culture de printemps et en </br>particulier le maïs on se rend compte </br>que quand on fait un essai en semis </br>direct avec du maïs on a une variabilité </br>d'un à trois on prend l'échantillon le </br>plus performant des semences du </br>catalogue semenciers de l'agpm on met ça </br>en place les meilleures variétés peuvent </br>faire 30 % du rendement pour lequel </br>elles ne sont vendus donc ça veut dire </br>que on a un questionnement autour de </br>l'adaptation de la variété la réponse au </br>froid la vulnérabilité aux limaces dans </br>les essais on constate que certaines </br>variétés sont beaucoup plus vulnérables </br>au lit masquer d'autres </br>à tel point que certaines sont </br>complètement dévorer d'autres pas du </br>tout touché sans qu'on en sache les </br>causes </br>donc ça veut dire qu'il nous faut </br>adapter un catalogue de semences à nos </br>besoins </br>mélanger les semences le cas échéant ça </br>fait partie des réponses </br>et puis après tout la question des </br>couvertures </br>des cultures intermédiaires ou en fait </br>on n'avait pas du tout pensé au fait </br>qu'un seul plus froid pouvaient modifier </br>à ce point des capacités germinative des </br>espèces ou des variétés et donc il nous </br>faut repenser complètement tout ça donc </br>les réponses qui seront faites ce seront </br>les adaptations variétale le choix des </br>variétés les moins mal adapté les </br>adaptations variétale par conséquent et </br>qu'après repenser un les dates de semis </br>en avançant les dates de semis et non </br>pas les reculant contrairement ce qui </br>pouvait nous être conseiller parce qu'il </br>faut aller rechercher la température du </br>sol encore réside elle et puis après il </br>ne faut repenser la fertilisation parce </br>qu'en fait ce qu'on n'avait pas compris </br>dans cette dans ce débat là au départ et </br>c'était nous a fallu comme un certain </br>temps pour le mesurer ce sont les </br>analyses de sol qui nous l'ont qui nous </br>ont mis le doigt là dessus l'évolution </br>en fait on prend un point de matières </br>organiques en gros à un bon point de </br>matières organiques en 50 temps là que </br>prendre de la matière organique </br>séquestrer du carbone séquestrer du </br>carbone ça veut dire immobilisations </br>d'azoté et cet azote et prioritairement </br>fixé par le par le carbone avant d'être </br>disponibles pour les plantes </br>donc ça veut dire qu'il nous faut </br>repenser intégralement notre schéma que </br>de fertilisation en avançant les dates </br>de fertilisation pour donner le temps à </br>la minéralisation d'opérer et en </br>augmentant légèrement les dosages haute </br>pour pouvoir compenser ce stockage du </br>carbone ça veut dire qu'il faut </br>communiquer ça veut dire qu'il faut </br>faire de la pédagogie autour de cette </br>question là il faut parler de nos </br>problèmes pour que les questions </br>puissent émerger les réponses arrivent </br>et d'où la question de tout tout </br>l'intérêt du groupe </br>alors ça c'était dans les années 2000 </br>aujourd'hui on est et on n'est plus tout </br>à fait contraint par les mêmes directive </br>nitrates bien que néanmoins aujourd'hui </br>on est confronté à des questions </br>réglementaires de destruction chimique </br>des destructions découvert alors ici </br>dans laquelle dans un contexte océanique </br>plutôt plutôt d' influence océanique où </br>on a de la pluie assez régulièrement la </br>destruction découvert ne se fait pas si </br>simplement rien que par du roulage ou </br>par du gel donc l'accompagnement de la </br>destruction chimique absolument </br>fondamental et aujourd'hui les </br>réglementations alors que nous avons </br>eues les toutes premières exception </br>usage de la destruction chimique pour </br>implanter ces cultures ou c ou dans les </br>couverts d en sénescence </br>on est aujourd'hui dans la région qui </br>pour des questions un peu de radicalité </br>écologistes écologique va nous </br>contraindre probablement à devoir nous </br>séparer momentanément sans transition de </br>la couverture chimiques et nous mettre </br>mal par rapport aux réglementations </br>directive nitrates qui sont qui sont en </br>cours aujourd'hui les g2 l'avait demandé </br>j'ai eu lieu qui nous a permis de mettre </br>en place deux g21 ce que qui s'appelle </br>ceni biodyvin pour pour semi directe et </br>biodiversité et le second pour que c'est </br>un projet qui nous permet de travailler </br>sur la question d'une séquestration du </br>carbone et donc le dossier ceni bio div </br>est la conséquence de du constat </br>d'évolution de la biodiversité dans nos </br>parcelles </br>c'est à dire que quand on passe en </br>agriculture de conservation quand on </br>laisse sur un pas de temps relativement </br>long </br>l'ensemble de cette cohérence du gîte et </br>du couvert qui est absolument nécessaire </br>à la toute existence vital on se rend </br>compte qu'on a des espèces accès </br> auxiliaires ou adventices </br>ou prédatrice qui se met en place mais </br>au-delà de ça on a toute une faune qui </br>qui arrive je pense à tous les carabes </br>les vers de terre évidemment les carabes </br>ensuite c'est toute la faune des </br> insectes les opinions les araignées né </br>au monde </br>on observe une évolution de biodiversité </br>conséquente sans qu'on la sent qu'on </br>puisse la caractérise et sans qu'on la </br>connaisse et est donc l'intérêt c'est </br>d'essayer de de quantifier sa de de </br>mesurer l'évolution et c'est ça a été </br>l'objet du 1er et 2e s'est dit biot div </br>qui fait qu'aujourd'hui on peut dire que </br>bon an mal an dans une agriculture face </br>à des choses qui sont finalement on n'a </br>rien inventé ont fait que juste mesurer </br>l'évolution des gens comme marcel </br>bouchez ça nous parler de ces questions </br>de vers de terre </br>enfin en tout cas ce qu'on sait faire </br>c'est qu'aujourd'hui on peut dire que </br>l'agriculture de conservation est un </br>très fort pourvoyeur de biodiversité </br>donc les vers de terre santé sont un </br>indicateur des plus remarquables parce </br>que c'est quand même dans la catégorie </br>des de la faune les plus près ce que les </br>plus gros tout cas de c et 2 c de ses </br>fournisseurs </br>ça ne dit rien des plus petits </br>évidemment donc on peut quantifier dire </br>qu'aujourd'hui dans sur une ferme en </br>agriculture de conservation </br>on est sur un facteur 10 en termes de </br>production de vers de terre enfin </br>présence de vers de terre toutes espèces </br>confondues et en particulier les années </br>ci qui sont probablement les plus </br>importants pour nous enfin parmi les </br>plus importants mais les plus </br>emblématiques </br>par opposition à des schémas </br>conventionnels de travail où il ya </br>travail de sol peu importe les pratiques </br>et l'extrémité des pratiques sur les </br>carabes on est un facteur 100 c'est à </br>dire si on a un cas rare dans une </br>parcelle travail et on en aura 100 </br>dans les parcelles en agriculture de </br>conservation et c'est ce qui va nous </br>permettre de nous affranchir </br>pratiquement des démos lucide et in fine </br>et en remettant en place une </br>biodiversité et en particulier d un état </br>sanitaire plus intéressant on pourra </br>s'affranchir des fongicides </br>donc ça c'est le travail de dut geii 2e </br>cd bio did que de qualifier ça si on </br>parle des molécules herbicides qui sont </br>les plus contestés aujourd'hui </br>effectivement cette annonce ans parce </br>que c'est ce qui permet de protéger </br>effectivement la biodiversité </br>après on a des molécules dont on ne </br>parle pas qui sont les fongicides qui </br>sont veut par contre en terme de </br>biodiversité et de fertilité organo </br>biologique un peu plus difficile le </br>fongicide en particulier si on peut </br>s'affranchir on aura davantage de </br> mycorhizes dans les sols et est donc par </br>conséquent le fait d'avoir des </br>mycorhizes est une organisation organo </br>biologique mieux de mieux structurer va </br>nous permettre effectivement après qu'on </br>ait stocker du carbone de pouvoir nous </br>affranchir d'une partie des charges de </br>minéralisation alors on n'a pas vocation </br>forcément rentrer dans un débat public </br>sur ces questions là du bien et du pot </br>du contre c'est pas ça le sujet mais par </br>contre le fait d'avoir ces résultats </br>nous permet aujourd'hui de pouvoir </br>discuter sur des orientations </br>réglementaire avec des arguments c'est à </br>dire ça nous permet de pouvoir </br>argumenter censément de façon structurée </br>sur ces questions là ça ne dis pas que </br>nous avons gagné à la partie parce que </br>mais en tout cas on ne part pas avec eux </br>rien et le fait d'avoir des résultats </br>pourra proposer me semble être un </br>élément absolument déterminant du débat </br>à venir pour remettre en ordre un </br>certain nombre d'idées conçus ou de </br>principes discuter discutable </br>et répondre aux questions eu assez assez </br>assez aigu de la société civile qui peut </br>être loin de toutes ces questions de </br>toutes ces considérations </br>donc faute de connaissances et faute de </br>résultats on est mal armés pour pouvoir </br>apporter rentrer dans le débat </br>le groupe carbone il n'y a pas que le ça </br>ne concerne pas que le groupe tcs 29 il </br>ya aussi des agriculteurs tout à fait </br>conventionnelle bio compris donc on est </br>en hausse et un travail d'évaluation de </br>la capacité à stocker du carbone ou pas </br>d'ailleurs qui est en train de se mettre </br>en place avec des résultats qui sont </br>alors je vais pas rentrer je suis mal à </br>l'aise pour parler des résultats </br>aujourd'hui puisque en fait le j2 ce </br>n'est pas encore terminé </br>donc la capitalisation n'étant pas fait </br>ça m'est difficile de parler de quelque </br>chose qui est en devenir </br>alors si on part du cd bio 10 ou 11 10 </br>les fermes qui sont capables de faire </br>évoluer positivement leurs stocks de </br>matières organiques sont probablement </br>celle sont celles qui sont capables de </br>mettre en dynamique </br>une houle plutôt sommes capables de </br>mettre une dynamique de développement de </br>biodiversité et de sécurisation de </br>biodiversité au long cours donc ça veut </br>dire que le carbone est le point central </br>ça veut donc dire que après dans la </br>question du carbone il va falloir </br>identifier quelles sont les pratiques </br>qui vont être les plus optimisées </br>donc ça nous amène à la question de la </br>durabilité et c'est là qu'on va sans </br>doute lié probablement un certain nombre </br>de connaissances pour nous affirmer ou à </br>des degrés divers sans doute que </br>l'agriculture de conservation est </br>probable dans l'agriculture demain qui </br>sera le mieux répondre à l'ensemble des </br>enjeux conjuguer si on parle de l' </br>agriculture sans pesticides </br>probablement que le bio sera le plus </br>opérationnel ça ne dit rien du fait que </br>le bio puis cette vertueuse sur sa </br>capacité à stocker du carbone ça ne dit </br>rien que le bio puisse être capable de </br>maintenir sa capacité à produire tout </br>court sans parler de produire des dents </br>des matières ou des bio de biomasse pour </br>produire de l'énergie par exemple ou </br>pour </br>par l'intensification écologique </br>produire des biomasses qui pourrait </br>servir d élevage en contrepartie des qu </br>enfin en complémentarité des cultures </br>donc voilà ce que ce qui est en plein </br>chantier aujourd'hui l'agriculture goût </br>de conventionnel aura sans doute encore </br>des vertus pour longtemps sur un certain </br>nombre de productions </br>si on fait aussi on chante les questions </br>d'externalités négatives le cas échéant </br>mais nécessaire il faudra savoir les </br>accepter </br>c'est clair que l'agriculture de </br>conservation qu'on pourra appeler demain </br>à mon sens l'agriculture régénérative </br>elle sera capable de faire le lien entre </br>tous les besoins et les enjeux que la </br>société nous apposera demain savoir </br>l'alimentaire l'énergie l'environnement </br>la biodiversité et éventuellement le </br>tout cracking de molécules végétales </br>mais deux mâles challenge l'agriculture </br>c'est que ça ne se fera pas sans doute </br>de façon déconnecté ça soit de façon </br>complémentaire est organisée c'est à </br>dire l'agriculture qui fera </br>l'agriculteur qui fera de l'alimentaire </br>devra aussi probablement faire de </br>l'énergie devrait aussi probablement </br>pour assurer la biodiversité </br>l'environnement et peut-être avoir des </br>productions complémentaires de cracking </br>moléculaire mon regard c'est qu'on a </br>sûrement eu besoin de cette phase de </br>transition où il a fallu pousser les </br>curseurs le plus loin possible dans </br>l'hyper spécialisation pour pour toucher </br>le l'excellence maintenant la réflexion </br>qui s'impose à nous c'est de de faire </br>coexister </br>l'ensemble de ces poules hyper </br>spécialisés pour donner une cohérence à </br>l'intégralité des enjeux qui sont devant </br>nous c'est à dire c'est la fin de la </br>simplification c'est la fin de </br>l'agriculture simple simplifier on </br>on est arrivé nous dans ces pratiques là </br>par l'agriculture c'est un peu faire les </br> techniques culturales simplifiées qui en </br>fait n'était probablement pas si </br>simplifiée que sam enfin pour en arriver </br>aujourd'hui à repenser la simplification </br>dans la complexité et réimposé la </br>complexité ce que dit le fasse que je </br>crois pouvoir dire de ce sujet là c'est </br>que de toute façon on aura besoin </br>on aura besoin des uns et des autres et </br>à la vitesse à laquelle vont les choses </br>est dans une phase de transition n'y a </br>rien d'écrit pour toujours c'est une </br>recherche </br>c'est une évolution qui doit se faire </br>par tous tout le monde va être contraint </br>à l'excellence </br>la question c'est le patron qui va nous </br>être donné c'est à dire que si on nous </br>donne du temps pour le faire ce serait </br>bien pour tout le monde </br>malheureusement l'exigence des </br>changements radicaux qui s'imposent et </br>notamment peut-être question du </br>changement climatique </br>même si on en n'est pas forcément </br>toujours responsables d'enfants en tout </br>cas c'est probablement une réalité on en </br>est la cause ou pas l'anthropocène en </br>est la cause ou pas on peut en discuter </br>c'est un autre sujet mais en tout cas le </br>la question de l'adaptation au </br>changement climatique fait que </br>effectivement il faudra bien savoir </br>mutualiser toutes ses connaissances de </br>terrain toutes ces expériences de </br>terrain avant qu'il ne avant que ne nous </br>soit imposé la bienséance depuis soir </br>les organisations de recherche soit les </br>gens qui fassent toutes les structures </br>qui peuvent avoir pignon sur rue pour </br>imposer un schéma où il fit une manière </br>de penser une manière de faire de ce qui </br>serait bien de ce qui serait mal non il </br>faudra écouter le terrain il faudra </br>écouter toutes les expériences de </br>terrain et être à l'écouté de tous à </br>tafas et et à l'observation de tout </br>c'est de toutes ces productions de </br>savoirs et de savoir-faire </br>moi c'est ça ça me paraît fondamental
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