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De Triple Performance
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février 28, 2023 +
Story-board Nataïs, un scénario à partager +
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Search +, Le carbone c'est la vie ! Rendez-vous national de l'agroécologie +, Modélisation +, Couverts végétaux +, Azote +, Phosphore +, Vers de terre +, Rapaces +, Cycle de l'eau +, Maïs +, Semis direct +, Matière organique +, Féverole +, Financement +, Blé +, Impact carbone +, Utilisateur:Alain Canet +, Utilisateur:Hervé Covès +, Utilisateur:Konrad Schreiber +, Utilisateur:Laurent Denise +, Utilisateur:Sylvain Hypolite +, Utilisateur:Eric Ceschia +, Utilisateur:Stéphane Le Foll +, Catégorie:Couvert végétal +, Néré +, Structure:Ver de Terre Production + et Utilisateur:Marie +
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- Ver de Terre Production (2023- … Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2023-02-28) - Durée : 49 minutes </br> Le carbone c'est la vie ! Rendez-vous national de l'agroécologie </br> </br> </br> </br> </br> </br> </br> </br> Nataïs et le Centre National de l’agroécologie s’associent pour organiser la 1ère édition du rendez-vous national de l'agroécologie "Le carbone, c'est la vie !" le 10 février 2023 à Samatan, de 9h à 17h.</br> </br> Parce que le carbone traduit efficacement les évolutions positives en matière de climat, de biodiversité ou de qualité de l’eau, il s’agit d’un indicateur simple et évident pour mesurer notre impact et piloter nos agricultures vers des systèmes diversifiés, productifs, durables et résilients. C’est pourquoi cette journée rassemble les meilleurs spécialistes de la question du carbone pour expliquer sa qualification et sa quantification au grand-public. L’objectif est également de présenter en avant-première une méthode de mesure par satellite du stockage dynamique du carbone à la parcelle.</br> </br> </br> Programme détaillé :</br> </br> - Introduction par Michael Ehmann et Alain Canet .</br> - Le carbone, cœur du vivant - Hervé Covès </br> - La fertilité de nos sols – Konrad Schreiber </br> - Carbone et Eau, l’un ne va pas sans l’autre - Laurent Denise </br> - Remettre le « capital-sol » au centre du système de production - Sylvain Hypolite </br> - Modélisation et satellites, une approche innovante pour la cartographie des bilans carbone - Eric Ceschia </br> - La démarche carbone de Nataïs – Jonah Ehmann et Anne- Marie Joliet</br> - Table ronde – Un casting de choix pour faire germer le champ des possibles (Grands témoins des filières élevages, grandes cultures, vignes)</br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> diffusion du savoir formation agricole </br>accompagnement prestation vidéo vers de </br>terre Production s'engage pour la </br>transition agroécologique </br>allô allô </br>on va on va redémarrer merci d'être </br>revenu </br>merci de bien vouloir reprendre </br>les places sont plutôt reprises </br>merci pour l'organisation du repas on</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> s'est régalé on les a pas on les a pas </br>plaudis mais vous leur direz enfin on </br>peut on va on va reprendre le cours </br>normal de cette édition </br>puisque nous avons encore une belle </br>après-midi une belle après-midi et on a </br>beaucoup de beaucoup de beaucoup de </br>candidats pour la table ronde finale </br>donc ça c'est une très bonne chose donc </br>on va faire deux deux formes de table </br>ronde une plus producteur et puis une </br>seconde plus perspective prospective </br>proposition etc etc si ça vous si ça </br>vous convient si ça vous convient pas </br>tant pis parce que toute façon </br>c'est acté maintenant et ça sera </br>probablement la meilleure formule ça </br>veut dire aussi pour ceux qui sont pas </br>pressés et j'espère que ça sera le cas </br>de la plupart d'entre vous ont réouvrira </br>un grand débat final bien évidemment </br>puisqu'on voit au combien tu sais sujet </br>suscite beaucoup d'interrogations je dis </br>pour le </br>pour le jeune homme qui a fait une </br>judicieuse intervention en fin de en fin </br>de matinée je rappelle quand même que </br>ces sujets on les traite depuis 30 ans </br>je rappelle qu'ils existent depuis 30 </br>ans qui sont calibrés qui sont connus </br>qui sont </br>réussis il y a eu beaucoup de </br>balbutiements des échecs des ajustements </br>de l'importance peut-être de </br>l'accélération à un moment de temps </br>comme ils disent dans le maine-et-louer </br>un moment de temps il va falloir </br>accélérer peut-être sous quelle forme je </br>sais pas dans quelles conditions </br>peut-être que la table ronde précisera </br>peut-être que nos intervenants ont </br>quelques petites idées sur la question </br>parce qu'il va falloir changer l'échelle </br>vers la réussite des couverts végétaux </br>c'est à qui pour toute région pour tout </br>le monde tout le temps sauf que sauf que </br>sauf que on est encore dans le dans le </br>débat d'initié un petit peu on est on </br>gagne quelques pourcentages </br>d'agriculteurs par an de rappeler avant </br>tout que ce sujet du sol du carbone et </br>de la fertilité comme indicateur premier </br>le cap pour 1000 qui a été rappelé dont </br>on discutera avec Stéphane Le Foll </br>c'est pas une option c'est pas une </br>hypothèse et c'est pas juste comme ça </br>c'est juste le capital l'outil de </br>travail et la base </br>on n'est pas en train de tirer un tiroir </br>à 54 dans lequel on dit ah tiens j'ai </br>peut-être travaillé les abeilles oh non </br>plutôt l' azote tu crois que je passe par </br>le phosphore ou non je vais quand même </br>regarder le micro climat non la </br>fertilité le carbone dans le sol et le </br>carbone qui reste et qui demeure ok ça </br>fait plaisir la société donc c'est un </br>sujet de consommacteur de mangeur comme </br>dirait pierre veille c'est un sujet qui </br>concerne tout le monde à midi on a mangé </br>des produits sur sol vivant de </br>l'agroécologie donc on a produit de la </br>biodiversité de l'eau du sol des </br>microclimats il y a des abeilles des </br>papillons des vers de terre des cire des </br>carabes enfin des rapaces enfin tout un </br>tas de trucs quoi en mangeant on sauve </br>la biodiversité le cycle de l'eau et </br>tout un tas de choses comme ça voilà </br>merci d'être venu aussi nombreux </br>et puis je crois qu'on doit présenter on </br>n'a pas le choix parce que bon c'est un </br>peu il joue à domicile on a eu l'idée </br>ensemble même jour à la même heure donc </br>du coup bah excusez-nous on va présenter </br>la démarche nataïs voilà à tout de suite </br>[Applaudissements] </br>donc tout d'abord bonjour à ce que je </br>n'ai pas eu l'occasion de saluer et donc </br>ça nous fait très plaisir en tant que </br>équipe nataliste de d'avoir une salle </br>aussi comble ici aujourd'hui à Samatan </br>pour parler d'un sujet qui qui nous </br>anime on va dire au quotidien et qui </br>nous passionne et donc je vais vous </br>présenter avec Anne-Marie le travail </br>qu'on a débuté </br>on peut dire presque il y a une </br>trentaine d'années </br>et donc ce travail on a embarqué </br>vraiment toute notre pop-corn family </br>donc la popcorn family c'est vraiment </br>tous les acteurs de la chaîne donc de </br>l'agriculteur </br>jusque aux consommateurs et donc on a </br>entre entre ces deux extrêmes on va dire </br>de la de la chaîne on a donc l'usine </br>bien entendu mais on a aussi nos </br>fournisseurs nos clients et donc c'est </br>une démarche dans laquelle vous et on le </br>verra un peu plus tard au cours de cette </br>présentation on a vraiment où on </br>embarque vraiment tout le monde </br>non </br>donc pour ceux qui connaissent pas </br>nathalys donc en quelques mots donc on </br>est situé sur la commune de bézéryl donc </br>c'est le village juste à côté de Samatan </br>à 5 minutes d'ici donc </br>sur le enfin à bézéryl donc on a notre </br>exploitation agricole donc voilà </br>l'entreprise elle a vraiment démarré </br>d'une activité agricole d'une ferme </br>on a notre site de production et nos </br>bureaux qui sont tous situés </br>donc à bézéryl et donc c'est depuis 1994 </br>qu'on cultive du maïs a popcorn dans le </br>dans le Sud-Ouest à Bézéril </br>en quelques mots donc </br>Nathalie c'est le leader européen du </br>maïs popcorn donc on a environ 35% de </br>part de marché </br>on a plusieurs activités donc on a trois </br>activités donc une activité pop-corn </br>micro-ondables donc c'est les sachez que </br>vous mettez au micro-ondes ou en </br>produits environ 156 millions de sachets </br>par an on est un activité vrac donc ou </br>en fourni les cinémas les forains et des </br>clients industriels </br>et on a une activité </br>graine en sachet qui correspond à des </br>petits sachets de 500 g de pop-corn non </br>éclaté donc tout ça ça représente 46000 </br>tonnes de maïs pop-corn qui sont </br>récoltés et conditionnés chaque année </br>c'est 60 millions de chiffre d'affaires </br>c'est 140 salariés donc sur le site à </br>beser-real on travaille avec 210 210 </br>agriculteurs dans le dans le Grand </br>Sud-Ouest </br>et à savoir que 92% de notre chiffre </br>d'affaires se réalise à l'étranger les </br>Français ne sont malheureusement pas des </br>grands mangeurs de pop-corn </br>donc </br>notre particularité aussi c'est quand on </br>travaille vraiment </br>on est vraiment une filière complètement </br>intégrée dans le sens où on commence au </br>niveau de la semence donc on travaille </br>en étroite collaboration avec un </br>semencier et on travaille ensemble à </br>développer des nouvelles variétés </br>adaptées pour le contexte pédoclimatique </br>dans le Sud-Ouest et aussi des variétés </br>qui répondent aux besoins de nos clients </br>puisque on est aussi proche de nos </br>clients donc on connaît leur attente </br>on a un suivi proche avec nos </br>agriculteurs puisqu'on a une équipe </br>dédiée qui accompagne les agriculteurs </br>au quotidien </br>tout le stockage et le conditionnement </br>se fait sur notre site à l'usine à </br>bézéryl toutes nos lignes de production </br>sont là aussi et on a vraiment une </br>maîtrise de A à Z de la filière et c'est </br>quelque chose que nos clients apprécient </br>vraiment et c'est aussi ce qui nous </br>permet de mettre en place des démarches </br>comme celle qu'on a mis en place avec le </br>projet naturellement popcorn et toute </br>notre démarche carbone puisqu'on a </br>vraiment une connexion de du de l'amant </br>jusqu'à Laval </br>donc comme je vous le disais </br>on travaille de manière très proche avec </br>notre réseau de producteur et on a </br>vraiment un accompagnement au quotidien </br>pour les faire progresser sur de </br>nombreux domaines dont tous les sujets </br>liés à l'agriculture régénératrice et </br>notamment la mise en place des couverts </br>végétaux </br>donc </br>comment on en est arrivé là pourquoi on </br>en est là aujourd'hui donc comme je vous </br>le disais on est à la base on est une </br>famille d'agriculteurs donc on est on </br>est venu de voilà du monde agricole et </br>dès le début il y avait une forte </br>conviction que la fertilité des sols </br>était au cœur de de l'agriculture </br>durable et de la pérennité de </br>l'agriculture </br>donc dès les années </br>90 95 donc c'est sur l'exploitation </br>agricole ici à bézéryl c'est un sujet </br>qui a été qui était au cœur des </br>préoccupations donc on parlait pas </br>encore trop de de couverts végétaux on </br>parlait un petit peu de semis direct </br>donc </br>comme Sylvain l'a dit ce matin voilà il </br>y a des il y a des concepts après le de </br>passer de concept à la réalité c'est </br>c'est autre chose et donc on a </br>construit au fur et à mesure des années </br>des itinéraires techniques qui qui </br>permettent de de travailler la fertilité </br>naturelle des sols donc dans un premier </br>temps c'était la réduction du travail du </br>sol et puis progressivement on a </br>commencé à mettre en place des couverts </br>végétaux </br>donc au début ils étaient pas très </br>performants comme vous pouvez le voir </br>sur la photo du milieu mais ça c'était </br>une étape pour la première fois qu'on a </br>fait ça c'était </br>à l'époque on pensait qu'on avait fait </br>une belle réussite mais c'est vrai que </br>maintenant ça paraît presque trop facile </br>de travailler comme ça et voilà </br>maintenant on arrive sur des itinéraires </br>techniques comme vous pouvez le voir sur </br>la droite où on a vraiment une </br>couverture </br>en permanence des sols et on a vraiment </br>des biomasses importantes qui sont </br>produites qui permettent de capter du </br>carbone </br>donc ça c'est le travail qu'on que nous </br>on a fait sur l'exploitation agricole et </br>c'est aussi ce qu'on a souhaité </br>progressivement </br>enfin la direction dans laquelle on a on </br>a souhaité amener notre notre réseau de </br>producteurs donc voilà c'est vrai que </br>dans le le Sud-Ouest on a quand même </br>beaucoup de sols qui sont dégradés et </br>les pendant les épisodes de pluie qu'on </br>peut avoir au printemps on a des choses </br>comme ça qui se passent comme vous </br>pouvez le voir à gauche donc de </br>l'érosion hydrique et donc tout au début </br>c'est vrai que c'était sur ces sujets là </br>où </br>on travaillait avec les enfin les </br>couverts étaient </br>vues comme une méthode aussi pour pour </br>travailler ces sujets là d'érosion </br>et donc progressivement on est parti on </br>est passé vraiment </br>d'une idée ou en voulait restaurer la </br>fertilité des sols à une idée qu'en fait </br>on est dans une démarche d'agriculture </br>du carbone on veut stocker du carbone </br>une agriculture qui stocke du carbone </br>c'est une agriculture qui rend ses sols </br>plus fertile et le la beauté de </br>l'indicateur carbone c'est vraiment que </br>que ça relie tous les maillons de la </br>chaîne autant les les agriculteurs que </br>l'industriel et que le consommateur et </br>donc aujourd'hui on a à peu près 60% de </br>nos producteurs qui pratiquent les </br>couverts végétaux et </br>c'est déjà bien mais on souhaite aller </br>plus loin et on souhaite surtout en </br>souhaite surtout travailler la </br>performance des couverts végétaux </br>puisque vous l'avez bien compris ce </br>matin plus en produits de biomasse plus </br>on a un sol qui est fertile </br>et donc pour ça c'est Anne-Marie qui va </br>prendre le relais </br>bonjour à tous ce que j'aurais pas </br>croisé </br>comme l'a dit de Jona on était arrivé </br>déjà un chiffre incroyable de 60% </br>d'agriculteurs qui font des des couverts </br>végétaux mais on en veut plus on veut </br>aller plus loin et surtout on veut aussi </br>découvrir plus performant parce que </br>voilà aujourd'hui on a une grande </br>disparité de résultats de rendement de </br>ces couverts végétaux et on sait que la </br>maximisation de la biomasse c'est </br>l'enjeu et pour y arriver on était un </br>petit peu bloqué sur comment accompagner </br>des agriculteurs leur fournir un outil </br>qui leur permettent qui soit objectif et </br>qui leur permettent de de comparer les </br>performances de leur couvert et pour </br>nous aussi un outil qui permet de </br>rémunérer justement le travail investi </br>par l'agriculteur pour avoir découvert </br>performants </br>donc pour ça on a réfléchi et Rick a </br>évoqué ce matin allez faire des </br>prélèvements de biomasse sur nos 7000 </br>hectares c'est pas envisage et à ce </br>moment là la solution des satellites </br>paraissait être une bonne option pour </br>pouvoir déployer une méthodologie à </br>large et seule qui nous permettent </br>d'objectiver cette quantification de la </br>biomasse découverteaux donc ça a été ça </br>amené à la mise en place d'un consortium </br>de R&D donc Nathalie c'est en c'est </br>entouré des compétences pour pouvoir </br>travailler ce sujet là et au delà de ça </br>on a choisi de faire un travail </br>d'innovation sur l'ensemble de la de la </br>filière popcorn du champ jusqu'au sachet </br>de pop-corn c'est pas l'objet </br>aujourd'hui donc je parlerai pas de </br>emballage recyclable etc mais ça faisait </br>partie de ce projet là aussi mais du </br>coup on s'est on s'est on s'est entouré </br>d'acteurs publics donc l'inrae le 16 bio </br>eric a fait la démonstration ce matin de </br>des travaux qu'on a pu mener ensemble à </br>grodoc et un partenaire technique </br>historique pour nous et STMS qui est une </br>société informatique un négrateur SAP </br>on en reparlera un petit peu plus tard </br>ce projet est pas terminé et </br>l'atterrissage est pas encore on n'est </br>pas encore à l'atterrissage parce que </br>c'est 2026 la fin mais il nous a déjà </br>permis de franchir un cap très important </br>et ce cap Éric l'a évoqué un petit peu </br>tout à l'heure mais c'est de pouvoir </br>dire en 2023 on va pouvoir payer nos </br>agriculteurs sur la base d'une prime </br>carbone directement calculée en fonction </br>de la séquestration permise par les </br>couverts par les couverts végétaux donc </br>on n'est pas encore au bout de tout le </br>modèle qui a pu présenter Éric ce matin </br>on en est conscient il y a encore du </br>travail mais pour nous c'est déjà une </br>belle avancée parce que aujourd'hui on a </br>un indicateur qui est objectif et qui </br>mesure réellement la performance </br>découverte et </br>plus j'ai découvert son performants plus </br>on a tous les intérêts agronomiques et </br>environnementaux qui vont avec donc on </br>est arrivé à cette mesure cette mesure </br>grâce aux satellites le calcul des CO2 </br>de les daton de CO2 additionnels </br>séquestrés par les couverts végétaux </br>l'entreprise aussi à s'est engagée dans </br>une démarche de quantification de ses </br>émissions de gaz à effet de serre je </br>n'ai en reparlera un petit peu après et </br>en 2023 nos agriculteurs partenaires </br>seront payés à hauteur de 45 euros la </br>tonne de CO2 séquestrée sur la base des </br>couverts de la quantification sur les </br>couverts végétaux et on va le voir mais </br>ça ça c'est un bel un bel incitateur </br>pour pour aller vers de la performance </br>je voulais reprendre un petit peu </br>ce que ce qu'on voit encore ce qu'on </br>aimerait plus voir mais où on a encore </br>du travail c'est un peu ce qui a </br>présenté Sylvain aussi d'une autre </br>manière ce qui se pratique beaucoup ici </br>c'est une rotation sur deux ans une </br>céréale puis un maïs et ce qui se </br>pratiquait couramment c'était une cette </br>interculturelle avec </br>de la matière organique qui part dans </br>les rivières et Laurent nous en a nous </br>en a parlé </br>pas de plantes pour séquester de CO2 </br>l'usine photosynthétique qui marche pas </br>sur cette interte culture longue pas de </br>pas de féverole pour capter de l'azote </br>et le restituer au sol donc voilà tous </br>ces tous ces enjeux là à régler et au </br>bout du bout un bilan carbone qui est </br>négatif donc </br>Eric en a parlé ce matin voilà le bilan </br>carbone et négatif ça veut dire que on </br>aimait du CO2 dans l'atmosphère au lieu </br>d'en séquestrer dans les sols donc tout </br>le challenge pour nous c'est de de </br>partir de ce bilan négatif et grâce aux </br>couverts végétaux de pouvoir arriver à </br>un bilan carbone positif et </br>c'est couvrir ces neuf mois pendant ces </br>9 mois c'est faire pousser des plantes </br>donc là vous avez un exemple </br>d'itinéraire technique qui se pratique </br>sur le réseau qui est du coup un couvert </br>estival un planter l'été puis un couvert </br>hivernal implanté durant l'hiver et avec </br>tous les bénéfices agronomiques et </br>environnementaux qu'on a pu évoquer tout </br>au long de la matinée et surtout inhiné </br>la possibilité de d'avoir ce bilan </br>carbone positif donc l'agriculteur </br>devient séquestrateur de CO2 et ça c'est </br>c'est aussi le message positif </br>que qu'on veut faire passer à travers </br>cette démarche là avec tous les </br>bénéfices qui s'accompagnent et </br>ce qui ce que ce qu'on voulait apporter </br>aussi c'est un peu plus d'éléments </br>chiffrés donc dans le cadre de ce projet </br>naturellement popcorn on a travaillé </br>avec une quarantaine de ferme pilotes </br>depuis 4 ans </br>Eric l'a dit on avait besoin de donner </br>de terrain aussi pour paramétrer les </br>modèles donc pendant 4 ans on est allé </br>faire des prélèvements de biomasse sur </br>les couverts hivernaux et Civaux et on a </br>on a du coup pu paramétrer ces modèles </br>et ça c'est donc les résultats de la </br>campagne passée sur les biomasses </br>aériennes mesurées par satellite </br>produite par les couverts estivaux et </br>par les couverts hivernaux donc c'est </br>que la biomasse aérienne les plantes </br>c'est aussi des racines donc à ça on a </br>mis en place une méthode de une méthode </br>de calcul qui a ses limites on en est </br>conscient mais qui sera amené à évoluer </br>et dans cette méthode on va ajouter une </br>biomasse racinaire calculée à l'aide </br>d'un coefficient </br>pour arriver à une biomasse totale de </br>matière sèche produite par hectare grâce </br>à ses couverts végétaux </br>cette biomasse on la converti en carbone </br>Sylvain l'a dit à peu près la moitié de </br>la biomasse c'est du c'est du carbone et </br>ce qui est la nuance qu'il faut faire </br>c'est que on parle de carbone séquestré </br>c'est à dire que ce carbone il y en a </br>une partie qui va être relarguée dans </br>l'atmosphère parce que le sol respire </br>etc donc nous on s'intéresse que à la </br>partie durable du CO2 s'équistrer </br>durablement dans les sols </br>et donc quand on convertit ces tonnes de </br>s'étonnes de carbone en tonnes de CO2 ça </br>représente </br>autour de 2,4 tonnes de CO2 séquestré </br>par hectare donc une prime versée au </br>producteurs autour de 110 euros par </br>hectare c'est un exemple d'une parcelle </br>sur le réseau vous allez voir qu'il y a </br>grande variabilité j'ai simplement voulu </br>rappeler que </br>c'est pratique là ont un coût aussi pour </br>l'agriculteur et des études qu'on a pu </br>faire à l'échelle du réseau en moyenne </br>un double couvert comme ça </br>ça coûte à peu près 110 euros hectares à </br>l'agriculteur donc cette prime c'est pas </br>un revenu supplémentaire c'est </br>simplement le financement d'un service </br>rendu par l'agriculteur pour tous ces </br>services environnementaux et entre </br>autres la séquestration du CO2 donc </br>notre notre ambition c'était déjà de </br>pouvoir financer ses couverts que ce </br>soit plus un coup pour l'agriculteur et </br>qu'on l'accompagne dans sa transition si </br>demain on arrive après à mettre un prime </br>à un prix à la tonne de CO2 qui puisse </br>générer un revenu supplémentaire ce sera </br>super c'est pas l'ambition initiale mais </br>mais voilà garder ça en tête pour que </br>vous ayez un petit peu une idée de des </br>gammes dans lesquelles on peut se situer </br>et jusqu'où on jusqu'où on peut aller je </br>vous ai mis un petit exemple du coup des </br>mesures faites sur ce réseau pilote </br>donc vous voyez que là c'est graphique </br>c'est les tonnes de CO2 séquestré par </br>hectare et les primes carbone </br>équivalentes en euros par hectare vous </br>voyez que la gamme est très large et </br>c'est pour ça que je parlais de </br>performance découverte donc on a on </br>souhaiterait nous avoir un maximum </br>d'agriculteurs qui arrivent à des </br>tonnages entre deux et cinq tonnes de </br>CO2 captées par un hectare sur une </br>interculture donc ça c'est voilà </br>c'est vraiment </br>des découvertes très très performants </br>comme vous avez pu voir les 100 euros </br>tout à l'heure qui capte beaucoup de CO2 </br>mais on sait que c'est possible on peut </br>le réaliser on pourra pas le faire </br>chaque année mais en tout cas on veut </br>tant de faire ça et cette méthode de </br>quantification au moins elle a le mérite </br>de nous adopter des données chiffrées et </br>pour pouvoir accompagner l'agriculteur </br>après </br>on l'a un tout petit peu touché du doigt </br>avec Eric et Eric a dit que il </br>s'intéressait au bilan carbone disant </br>que le bilan en gaz à effet de serre </br>c'était autre chose c'était quelque </br>chose de plus qui intégré d'autres </br>composants par rapport au bilan carbone </br>on peut nous poser la question pourquoi </br>cette approche par les couverts végétaux </br>et où sont les pourquoi vous quantifier </br>pas les gaz à effet de serre aussi émis </br>par le pop-corn par par les couverts on </br>a vraiment choisi de rentrer par ce </br>prisme découvert parce que comme je </br>voulais illustrer ici c'est </br>l'iceberg qu'on ne voit pas le levier </br>découvert végétaux et plus généralement </br>de la maximisation de la production de </br>biomasse par hectare quand on pose la </br>question comment on peut améliorer un </br>bilan carbone il y a deux réponses soit </br>en réduit les gaz à effet de serre soit </br>on réduit les émissions soit on augmente </br>la séquestration et le potentiel </br>d'amélioration du bilan carbone par </br>l'augmentation de la séquestration et un </br>levier beaucoup plus important à l'heure </br>actuelle que celui des réductions </br>d'émissions on est conscient que on fera </br>un bilan gaz à effet de serre complet on </br>comptera nos émissions parce que on a </br>envie de le faire aussi on a envie de </br>travailler ce sujet là mais </br>aujourd'hui on a construit une approche </br>qui est pragmatique et efficace et </br>l'efficacité c'était de de pousser à la </br>maximisation des couverts végétaux c'est </br>pourquoi on a choisi dans cette approche </br>de s'intéresser particulièrement à ce </br>sujet là vous avez peut-être pu voir les </br>panneaux dans la salle du buffet qui </br>mettait en valeur les tonnes séquestré </br>par les couverts par le popcorn donc ça </br>vous donne un petit peu une idée des </br>ordres de grandeur </br>et pour terminer je voudrais simplement </br>vous donner une petite un petit aperçu </br>de ces outils de pilotage qu'on va </br>mettre à disposition des agriculteurs </br>donc ça c'est un petit aperçu d'une vue </br>spatialisée de ce que peut ce que peut </br>être un bilan carbone spatialisé et </br>récla montré un petit peu ce matin </br>l'idée c'est aussi que l'agriculteur il </br>puisse voir ses bilans d'une année sur </br>l'autre puisse se comparer avec d'autres </br>agriculteurs et que on en fasse pour lui </br>un vrai outil de pilotage comme </br>aujourd'hui il a des outils de pilotage </br>pour piloter son maïs son blé que le </br>couvert devienne vraiment quelque chose </br>pris en compte à part entière pour aller </br>vers la performance pour pouvoir </br>connecter ça avec tout un tas d'autres </br>données spatialisées qu'on a aujourd'hui </br>à l'exploitation des quarts de sol des </br>quarts de rendement des cartes de </br>modulation de fertilisation donc voilà </br>il y a il y a du potentiel il y a encore </br>beaucoup de travail mais on est content </br>d'en être déjà arrivé là avec ce projet </br>et pour finir je voulais remercier nos </br>producteurs partenaires qui avancent </br>avec nous dans cette aventure ça fait </br>très longtemps qu'on leur parle de ce </br>sujet là des bilans carbone avec Eric </br>qu'on fait ce travail de pédagogie aussi </br>parce que c'est des sujets qui sont qui </br>sont complexes et on a à coeur de de </br>d'expliquer comment on fait que ça ce </br>soit pas une boîte noire que ce soit </br>compris qui sachent comment ils peuvent </br>s'améliorer et donc on est quelques-uns </br>sont présents aujourd'hui donc on les </br>remercie de nous faire confiance dans </br>cette aventure je vais repasser la main </br>à Jonah pour pour la partie </br>donc vous l'avez compris on a ça fait </br>longtemps qu'on travaille sur la partie </br>on va dire à mon la partie donc </br>production du pop-corn voilà comment on </br>peut améliorer la </br>augmenter la séquestration de carbone </br>dans notre réseau de producteur </br>l'autre sujet sur laquelle on a commencé </br>à travailler depuis l'année dernière </br>c'est aussi oups </br>c'est de regarder aussi chez nous en </br>tant que industriel </br>quelle est notre impact carbone parce </br>que c'est vrai que avant d'avoir fait un </br>bilan carbone c'est très difficile de </br>s'imaginer quel impact carbone on a et </br>donc c'est pour ça que en 2021 on a </br>entrepris un bilan carbone un bilan un </br>bilan GES à l'échelle de l'entreprise </br>avec le cabinet carbone 4 donc qui est </br>assez fin qui est reconnu dans dans ce </br>milieu là et donc le bilan a permis de </br>montrer que voilà le l'activité directe </br>de l'entreprise et met environ </br>1220 tonnes de tonnes équivalent CO2 </br>et donc si on met ça en lien avec avec </br>le les couverts végétaux enfin la </br>séquestration de carbone qu'on a en </br>place chez nos agriculteurs on voit que </br>on a une on a une compensation qui est </br>bien plus enfin pas une compensation </br>mais une compensation qui est bien plus </br>bien plus importante et donc ça montre </br>juste le pouvoir qu'on a via les </br>couverts végétaux de venir de venir </br>contrebalancer les les émissions de CO2 </br>des activités </br>industrielles mais aussi humaines de </br>manière plus générale </br>et donc voilà pour terminer sur cette </br>partie là donc </br>quelques chiffres on va dire actuels que </br>je viens de présenter donc </br>60% des agriculteurs qui font des </br>couverts végétaux on séquestre à peu </br>près 2500 tonnes et l'activité directe </br>de l'usine nathaïs aimé environ 1220 </br>tonnes et donc voilà on s'est fixé des </br>objectifs les objectifs à entreprises </br>même les objectifs filières plutôt à </br>l'horizon 2000-2025 donc on souhaite </br>augmenter la </br>part d'agriculteur qui pratique des </br>couverts végétaux donc pour monter ça à </br>80%. donc on n'a pas mis là mais c'est </br>aussi de de travailler la performance </br>des couverts végétaux je pense que vous </br>l'avez bien compris pour venir </br>pour venir vraiment augmenter la </br>quantité de CO2 séquestré via les </br>couverts végétaux pour arriver à 5 </br>voire 6000 tonnes séquestrées par an </br>et </br>également </br>on a entrepris une démarche à </br>l'intérieur de l'entreprise pour </br>chercher à réduire nos émissions nos </br>émissions de CO2 donc ça passe par </br>beaucoup de choses on va pas rentrer </br>dans les détails mais on a mis par </br>exemple en place un plan de comptage </br>énergétique qui nous permet déjà de </br>mesurer ce qu'on consomme on revient sur </br>le sujet de mesurer pour s'améliorer et </br>donc quand on souhaite lancer des plans </br>d'amélioration énergétique mais il faut </br>déjà commencer par mesurer donc suite à </br>ça on a toute une série de d'actions qui </br>vont être mis en place pour venir </br>réduire les consommations énergétiques </br>donc voilà nos objectifs à 2025 c'est </br>nous on pense que c'est ambitieux mais </br>atteignable mais c'est cette direction </br>qu'on souhaite prendre en tant que en </br>tant qu'entreprise et en tant que </br>filière </br>voilà pour cette partie là </br>[Applaudissements] </br>bonjour à tous </br>alors maintenant on va vous expliquer un </br>peu </br>l'autre partie de </br>l'activité de nathalys à partir </br>commerciale et comment on peut imaginer </br>valoriser toutes ces actions là auprès </br>de nos clients </br>c'est pas </br>alors déjà qui sont les clients nathalys </br>donc il faut savoir que Nathalie </br>bénéficie d'une grande variété de canaux </br>de distribution et de clients on produit </br>du pop-corn avec la thé au micro-ondes </br>sur nos lignes soit la marque de nos </br>clients ou directement pour les grandes </br>enseignes de distribution on fournit </br>également les industriels avec notre </br>maïs à pop-corn et eux vont l'éclater à </br>leur automatiser pour en faire du </br>pop-corn prête à être dégusté et on </br>travaille également beaucoup avec le </br>secteur du cinéma </br>donc pour l'ensemble de ces acteurs </br>tout notre travail autour de </br>l'agroécologie est vraiment </br>un point de différenciation clé faut </br>savoir que le pop-corn c'est un marché </br>de niche il y a très peu </br>d'acteurs très peu de producteurs et </br>donc les actions de nos agriculteurs en </br>faveur de l'agriculture régénératrice </br>sont vraiment ont beaucoup de puissance </br>sur sur ce marché là et nos clients les </br>entendent </br>pour autant ça reste compliqué </br>d'expliquer tous ces sujets là mais on </br>l'a vu tout ce matin c'est c'est </br>passionnant mais c'est très dense et </br>c'est parfois très complexe quand on </br>parle avec des acheteurs qui sont </br>parfois très loin de ces de ces sujets </br>et qu'on a une heure de temps dans un </br>rendez-vous client et qu'il faut aller </br>vite dans les negaux on n'a pas le temps </br>d'expliquer la photosynthèse c'est clair </br>et donc c'est des fois frustrant de pas </br>de pas avoir de de donner plus </br>factuelles pour vraiment mettre en avant </br>tout ce que nos agriculteurs font en </br>faveur de la fertilité des sols </br>d'où le défi qui se pose </br>qui se présente </br>comment expliquer et valoriser </br>l'engagement de nos agriculteurs </br>partenaires jusqu'au consommateurs final </br>qu'il soit au cinéma ou au supermarché </br>en quelques pistes de réflexion </br>bonjour à tous donc évidemment on va pas </br>vous donner de réponse toute faite </br>aujourd'hui mais au moins vous donner un </br>peu de contexte sur là où on en est </br>aujourd'hui et ce qu'on vit au contact </br>des clients </br>donc aujourd'hui ça c'est pratiquement </br>les deux seules choses les deux seuls </br>labels qui parlent à nos clients et pour </br>lesquels ils sont prêts enfin c'est </br>clair ce qui a plus ou moins clair ce </br>qu'il y a derrière et pour eux ça a de </br>la valeur parce que c'est quelque chose </br>qui peuvent tout simplement mettre sur </br>leurs produits final c'est clair et le </br>consommateur comprend à peu près la </br>valeur qu'il y a derrière </br>au-delà de ça comme l'a dit Hélène </br>expliquer les couverts végétaux c'est </br>une histoire mais c'est une histoire que </br>ils sont qui sont pas prêts pour le </br>moment à raconter sur leur pack </br>et ça nous amène un peu à nos freins qui </br>sont encore présents aujourd'hui pour </br>transformer l'essai pour vraiment aller </br>jusqu'au bout de jusqu'au consommateur </br>final avec notre démarche carbone donc </br>on a des marchés évidemment aussi qui </br>sont très enfin plus ou moins matures </br>sur le sujet du carbone on a des clients </br>Scandinavie et des marchés qui sont </br>beaucoup plus </br>réceptifs à cette à notre approche on va </br>dire agricole mais pour le moment on en </br>est là et ce qui nous manque c'est </br>vraiment un indicateur universel clair </br>et incontestable qui puissent être </br>compris par nos clients en Suède autant </br>que par nos clients en France et pour </br>l'instant ça en fait on l'a pas </br>pardon </br>donc vraiment </br>on y repensant et depuis le début un </br>petit peu de du projet naturellement </br>popcorn ce qu'on voit c'est </br>qu'aujourd'hui bon la notion de carbone </br>elle est présente dans notre société les </br>gens se l'approprient mais on a encore </br>ce maillon manquant de stockage de </br>carbone en agriculture </br>qu'il faut encore expliquer avec </br>beaucoup de pédagogie avant qu'on puisse </br>arriver à ce que nous on souhaite c'est </br>une communication vraiment autour d'un </br>vrai bilan carbone par produit émission </br>et séquestration que le consommateur </br>final puisse vraiment s'aper </br>voilà </br>donc en parlant de </br>d'interlocuteur et de et de partenaires </br>qui a bien voulu écouter notre histoire </br>avant qu'on ait bon un indicateur clair </br>et précis donc on a parlé de STMS tout à </br>l'heure dans le cadre du consortium et </br>du projet R&D naturellement popcorn donc </br>c'est une entreprise qui a bien voulu </br>s'engager auprès de nataïs et qu'on </br>aimerait bien entendre maintenant je </br>sais pas </br>bonjour à tous </br>alors effectivement on a souhaité faire </br>ce petit témoignage parce qu'on est un </br>acteur un petit peu dans un secteur </br>différent puisque on est dans le secteur </br>du numérique donc assez loin de </br>l'agriculture à la base donc notre </br>métier c'est intégrateur d'un ERP qui </br>s'appelle SAP qu'utilise nathalys </br>qu'est-ce que c'est qu'un ERP c'est un </br>progiciel de gestion qui va gérer </br>l'ensemble des métiers de l'entreprise </br>de la comptabilité de la production de </br>la qualité de la maintenance etc donc </br>on travaille avec Nathalie maintenant </br>depuis une dizaine d'années et ils ont </br>fait cette chance d'intégrer ce </br>consortium autour du carbone ce qui nous </br>a permis de découvrir des aspects qu'on </br>qu'on ne méconnait pas et encore </br>aujourd'hui de découvrir plein de choses </br>ultra intéressantes et très éloignées de </br>ce qu'on entend dans les médias </br>peut-être François tu peux nous rappeler </br>un petit peu comment on travaille </br>Nathalie depuis 10 ans </br>en effet ça fait un peu plus de 10 ans </br>maintenant en fait on accompagne </br>nathalys donc sur tous les sujets </br>informatiques dès lors qu'il y a des </br>projets de transformation ou d'évolution </br>dans leur processus et dans l'entreprise </br>donc nous c'est vraiment une perspective </br>informatique c'est vrai que le RP je </br>sais pas si vous l'avez compris mais </br>c'est un logiciel qui permet de gérer </br>toutes les façades d'une entreprise </br>classique et il vient au cœur de tous </br>les processus toutes les activités de </br>l'entreprise la production les achats </br>les ventes la finance donc on est </br>souvent impliqué dans la réflexion et </br>dans les problématiques métier mais d'un </br>point de vue avec un axe informatique </br>par exemple pour donner un peu de </br>concret à tout ça nous avons accompagné </br>nathalys plusieurs fois sur les </br>problématiques de récolte donc que vous </br>connaissez bien en partie avec à chaque </br>fois les refontent sur les paiements des </br>récoltes et les primes qui sont associés </br>donc derrière il y a un outil </br>informatique qui permet de faire des </br>calculs et de bien cadencer les choses </br>et de les suivre informatiquement un </br>deuxième exemple aussi ça a été notre </br>intervention lors de la mise en place de </br>la dernière ligne de production sur le </br>multigramme donc les les sachets les </br>dernières formats de sachets qu'on peut </br>faire de pop-corn qu'on peut faire </br>éclater </br>et puis en ce moment pour raccrocher </br>quand même à tout ce qu'on dit </br>aujourd'hui on intervient aussi sur un </br>projet sur le projet de bilan carbone </br>donc suite à l'établissement du bilan </br>carbone de l'entreprise Nathalie et de </br>toute la filière par un prestataire </br>conseil spécialisé mais nous venons </br>développer aujourd'hui et c'est en cours </br>une application qui permet d'automatiser </br>et de normer le bilan </br>pour permettre de gagner du temps du </br>temps pour un directeur RSE pour non pas </br>prendre du temps pour établir ce bilan </br>on a dit c'était complexe il y a </br>beaucoup de données lui laisser le temps </br>de plutôt aller dans les actions </br>cette application permet aussi un </br>deuxième volet qui est pas forcément </br>adressé aussi dans dans le monde </br>informatique aujourd'hui qui permet </br>d'avoir le côté séquestration du carbone </br>qui importe important on l'a tous </br>compris je crois aujourd'hui donc faire </br>un bilan de net </br>dans un bilan geste normalement on parle </br>que des émissions là c'est vrai qu'on </br>tient compte aussi dans l'application de </br>cette partie de séquestration du carbone </br>qui nous permet aussi de pouvoir influer </br>potentiellement sur l'écosystème et la </br>filière en valorisant cette partie on </br>l'a dit et pouvant proposer du coup </br>inciter les gens aussi à les </br>agriculteurs aller vers les couverts </br>végétaux </br>donc voilà c'est quelques exemples de ce </br>qu'on fait aujourd'hui </br>et dans nos accompagnements avec avec </br>Nathalie depuis quelques années et du </br>coup oui Xavier j'en viens à nous dans </br>tout ça entreprise Haïti que </br>faisons-nous pour notre propre bilan bah </br>c'est vrai que depuis 3 ans contre le </br>travail avec Nathalie sur ce sur ce </br>projet carbone en s'interrogeait et nous </br>finalement qu'est-ce qu'on qu'est-ce </br>qu'on a comme impact sur le carbone dans </br>nos activités donc on est à peu près 150 </br>collaborateurs répartis sur trois villes </br>Paris Bordeaux Toulouse </br>on fait du numérique on se déplace </br>on chauffe nos bâtiments on a fait des </br>ordinateurs etc donc on a voulu faire </br>notre propre billet en carbone déjà donc </br>on a fait ça avec aussi avec un cabinet </br>spécialisé donc c'était pas carbone 4 </br>mais c'était la BPI </br>on est tombé sur 120 tonnes ou 124 </br>tonnes très exactement donc la première </br>chose c'est de se dire comment on peut </br>s'améliorer donc on a mis en place des </br>groupes de travail et là </br>moi qui suis un peu plus âgé que la </br>moyenne des collaborateurs de de d'une </br>société informatique j'ai découvert un </br>engouement incroyable de nos </br>collaborateurs qui ont je crois une </br>moyenne de 33 ans donc génération très </br>impliquée et très partante dans oui il </br>faut consommer et pourtant on n'aimait </br>pas beaucoup mais il faut qu'on </br>s'améliore donc il y a plein de choses </br>concrètes qui ont été mises en place </br>des choses comme la mise en place de </br>plateformes de covoiturage interne pour </br>nous on est en centre-ville on est dans </br>les centres villes c'est beaucoup de </br>transports en commun mais il y a aussi </br>des parties voitures </br>pour rejoindre par exemple les hubs du </br>métro à Toulouse ça a été </br>des enjeux </br>plus plus </br>j'ai noté quand même les des chartes des </br>chartes informatiques pour par exemple </br>éviter d'envoyer trop de mails avec trop </br>de pièces jointes etc donc il y a tout </br>un tas d'actions qui donc dans certaines </br>sont encore en cours et qui vise à </br>améliorer notre bilan on est en train de </br>calculer notre bilan carbone 2022 </br>j'espère que déjà il y a des </br>améliorations qui vont être qui vont </br>être nette et puis </br>et puis pour aller encore plus loin </br>on s'est dit bah il y a ce fameux </br>couvert je végétal qu'on a découvert </br>parce que ça on en parle pas beaucoup à </br>la télé sur différentes chaînes info ou </br>même dans la même dans la presse </br>écrite on en entend pas parler moi j'ai </br>découvert j'ai découvert ça donc on </br>s'est dit pourquoi on va pas aider nous </br>aussi via nathalys et j'ai pu rencontrer </br>aujourd'hui Pierre on a pu sa </br>connaissance et on va pouvoir financer </br>le couvert végétal pour venir compenser </br>notre notre propre nos propres émissions </br>on a pris rendez-vous le 17 mars pour je </br>sais pas où il est Pierre je suis très </br>myope je le vois pas mais on a pris </br>rendez-vous pour venir le voir avec les </br>groupes de travail et générer vraiment </br>quelque chose d'assez incroyable c'est </br>vraiment très suivi par nos </br>collaborateurs nous on est dans un </br>secteur où on François va en parler </br>après ou c'est très compliqué de </br>recruter comme beaucoup mais </br>particulièrement dans l'informatique et </br>donc on a quelque chose d'assez </br>extraordinaire on va venir visiter </br>pierre il va nous expliquer concrètement </br>ce que c'est le couvert végétal et ce </br>que je trouve incroyable dans la </br>démarche de nathaï c'est qu'elle est-ce </br>a su emmener tout son écosystème y </br>compris des gens comme nous qui ont pas </br>grand chose à voir au départ et </br>finalement c'est hyper vertueux et ça </br>c'est vraiment </br>ultra positif pour nous et merci Michael </br>pour nous avoir donné cette opportunité </br>François toi tu travailles au quotidien </br>avec avec les équipes est-ce que tu peux </br>nous en dire plus justement sur cet </br>engouement </br>des collaborateurs autour de ce projet </br>et bien sûr </br>en effet aujourd'hui on a on a un </br>constat nous dans notre filière dans </br>l'informatique c'est qu'on manque de </br>talent on a besoin de nouvelles recrues </br>il y a pas mal de projets mais on </br>n'arrive pas à répondre à tous les </br>besoins de nos clients donc ça c'est une </br>première chose le point positif c'est le </br>travail qu'on fait notamment avec </br>nathalys sur ses problématiques là sur </br>l'application du bilan carbone etc </br>génère un engouement voilà c'est un </br>impact </br>interne sur toutes les équipes sur ceux </br>qui travaillent sur ces projets mais </br>aussi les autres on veut faire partie de </br>cette amélioration de manière générale </br>juste pour vous donner un exemple et une </br>petite anecdote l'année dernière il y a </br>quand même deux collaborateurs qui nous </br>ont rejoint qui ont fini de d'être </br>convaincu pour nous rejoindre et pour </br>participer partager les mêmes valeurs </br>que nous </br>après avoir su qu'on avait ces projets </br>ce projet de bilan carbone applicatif à </br>faire avec nathalys ils nous ont rejoint </br>entre autres pour ça et c'est vrai que </br>c'est aujourd'hui </br>quelque chose qu'on veut mettre en avant </br>qu'on veut travailler en interne sur </br>notre amélioration et c'est un élément </br>différenciant c'est dans notre secteur </br>ce qui est pas une évidence mais voilà </br>les gens ont besoin de retrouver du sens </br>aussi de faire partie de valeur et ces </br>sujets là nous permettent de proposer </br>aujourd'hui à des collaborateurs les </br>clients eux-mêmes commencent à </br>s'interroger et viennent nous voir il y </br>a un effet vertueux maintenant qu'on s'y </br>intéresse et qu'on peut proposer des </br>choses ils veulent savoir aussi comment </br>eux-mêmes ce qu'on y fait et comment </br>eux-mêmes peuvent s'améliorer c'est vrai </br>qu'il y a cette influence sur la filière </br>qui nous est permis aujourd'hui nous </br>part en proposant une application </br>informatique qui peut montrer et faire </br>influencer des fournisseurs ou des </br>clients pour aller vers nouvelle </br>pratique ça c'est un point très </br>intéressant pour nous </br>alors Xavier pour conclure on en est où </br>chez FMS pour conclure il y a plusieurs </br>aspects donc il y a il y a un aspect </br>déjà </br>d'avoir développé une application avec </br>Nathalie sur la possibilité de gérer sa </br>filière carbone d'un côté le calcul </br>l'automatisation la simulation et de </br>dans millions industriels plus la </br>possibilité de de promouvoir au sein de </br>son de son écosystème des primes carbone </br>donc ça c'est c'est quelque chose qu'on </br>va développer on a on a de nombreux </br>clients notamment des coopérative </br>agricoles vous les connaissez sans doute </br>comme comme maïssadour comme réalise </br>comme Océania et d'autres que j'oublie </br>donc ça c'est des sociétés qui sont </br>intéressées pour pour ces applications </br>là il y a un vrai enjeu il y a un vrai </br>enjeu ressources humaines chez nous et </br>vraiment c'est on le répète mais c'est </br>incroyable et j'étais promet étonné de </br>l'engouement que ça gé néré de d'adresser </br>ces aspects là </br>et puis enfin je crois qu'il y a </br>quelques hommes politiques moi je </br>voudrais juste leur adresser un message </br>c'est que en tant que citoyen tant que </br>chef d'entreprise on est tous prêts à </br>faire des efforts faut peut-être aller </br>plus plus loin plus plus vite sur les </br>aspects </br>pas forcément contraignants mais on est </br>prêt à financer nous des choses pour </br>pour la planète on est prêt à à avoir le </br>côté vertueux que ça a eu on a un </br>exemple d'une petite société qui qui vit </br>ça et je pense que si c'est fait </br>intelligemment vraiment ça peut être que </br>vertueux pour tout le monde voilà merci </br>beaucoup </br>[Applaudissements] </br>alors Nathalie on est une partie de </br>l'histoire mais on espère qu'elle va </br>continuer de s'écrire avec Pierre et </br>peut-être avec d'autres du réseau on est </br>content de défricher des choses mais on </br>n'a pas envie de faire cavalier seul </br>donc on est content que de pouvoir </br>convaincre et d'avancer donc </br>symboliquement on avait envie de de </br>remettre cette petite charte </br>d'engagement il y a pas nataliste dessus </br>hein c'est pas nataïs qui s'engage à </br>faire des choses c'est STMS qui s'engage </br>à faire un certain nombre de choses je </br>propose que ouais je veux bien </br>donc en sinon cette charte l'entreprise </br>STMS s'engage à réaliser chaque année un </br>bilan geste de ses activités donc c'est </br>la déjà la deuxième fois qu'on le fait à </br>construire et conduire avec ses salariés </br>une démarche de réduction de son impact </br>de l'environnement mais je pense que ça </br>si on arrêtait de le faire c'est eux qui </br>nous le reprocherai de compenser </br>durablement ses émissions soutenant la </br>séquestration de carbone dans les sols </br>agricoles français avec grand plaisir </br>communiquer de manière claire et </br>pédagogique sur les actions menées dans </br>le cadre de cet engagement toujours </br>pareil ça c'est des choses on échange </br>avec Pierre tout à l'heure justement sur </br>de la communication par rapport à ça et </br>de donner l'opportunité à ces salariés </br>et c'est collaborateurs de découvrir </br>l'agriculture régénérative </br>grâce à un échange privilégié avec un </br>agriculteur donc je signe dès demain </br>cette charte et c'est avec plaisir qu'on </br>va continuer dans cette voie </br>[Applaudissements] </br>voilà merci </br>Xavier merci SMS donc je pense c'est une </br>première exemple j'espère et et la chose </br>qui est extraordinaire c'est pas </br>uniquement des tonnes de carbone c'est </br>une relation et c'est une connexion et </br>c'est pas que 2 euros donc je pense très </br>importantes et c'est pour ça que ça nous </br>fait vraiment plaisir et à une dynamique </br>qui s'est créé c'est ça qui est </br>extraordinaire donc j'aimerais réunir </br>avec quelques mots sur la partie </br>commerciale donc c'est clair on a on a </br>une on a des projets en attente mais </br>c'est Nathalie c'est vraiment optimiste </br>que dans les années à venir on arrive à </br>transformer cet essai </br>et on arrive on a des projets en cours </br>on a des choses qui sont dans les tuyaux </br>on peut pas trop vous en parler </br>aujourd'hui mais on arrivera valoriser </br>cette cette carbone qui est captée on </br>arrivera valoriser notre démarche à </br>travers de nos produits ce sera du </br>travail et sera long et pas facile mais </br>en arrivera le faire et nous sommes très </br>optimistes là-dessus
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Nataïs et le Centre National de l’agroécologie s’associent pour organiser la 1ère édition du rendez-vous national de l'agroécologie "Le carbone, c'est la vie !" le 10 février 2023 à Samatan, de 9h à 17h. +
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