Story-board Nataïs, un scénario à partager

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-02-28) - - Durée : 49 minutes

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« x » n’est pas un nombre.

Nataïs et le Centre National de l’agroécologie s’associent pour organiser la 1ère édition du rendez-vous national de l'agroécologie "Le carbone, c'est la vie !" le 10 février 2023 à Samatan, de 9h à 17h.


Parce que le carbone traduit efficacement les évolutions positives en matière de climat, de biodiversité ou de qualité de l’eau, il s’agit d’un indicateur simple et évident pour mesurer notre impact et piloter nos agricultures vers des systèmes diversifiés, productifs, durables et résilients. C’est pourquoi cette journée rassemble les meilleurs spécialistes de la question du carbone pour expliquer sa qualification et sa quantification au grand-public. L’objectif est également de présenter en avant-première une méthode de mesure par satellite du stockage dynamique du carbone à la parcelle.



Programme détaillé :


- Introduction par Michael Ehmann et Alain Canet.

- Le carbone, cœur du vivant - Hervé Covès

- La fertilité de nos sols – Konrad Schreiber

- Carbone et Eau, l’un ne va pas sans l’autre - Laurent Denise

- Remettre le « capital-sol » au centre du système de production - Sylvain Hypolite

- Modélisation et satellites, une approche innovante pour la cartographie des bilans carbone - Eric Ceschia

- La démarche carbone de Nataïs – Jonah Ehmann et Anne-Marie Joliet

- Table ronde – Un casting de choix pour faire germer le champ des possibles (Grands témoins des filières élevages, grandes cultures, vignes)

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
allô allô
on va on va redémarrer merci d'être
revenu
merci de bien vouloir reprendre
les places sont plutôt reprises
merci pour l'organisation du repas on

Afficher la suite

s'est régalé on les a pas on les a pas

plaudis mais vous leur direz enfin on
peut on va on va reprendre le cours
normal de cette édition
puisque nous avons encore une belle
après-midi une belle après-midi et on a
beaucoup de beaucoup de beaucoup de
candidats pour la table ronde finale
donc ça c'est une très bonne chose donc
on va faire deux deux formes de table
ronde une plus producteur et puis une
seconde plus perspective prospective
proposition etc etc si ça vous si ça
vous convient si ça vous convient pas
tant pis parce que toute façon
c'est acté maintenant et ça sera
probablement la meilleure formule ça
veut dire aussi pour ceux qui sont pas
pressés et j'espère que ça sera le cas
de la plupart d'entre vous ont réouvrira
un grand débat final bien évidemment
puisqu'on voit au combien tu sais sujet
suscite beaucoup d'interrogations je dis
pour le
pour le jeune homme qui a fait une
judicieuse intervention en fin de en fin
de matinée je rappelle quand même que
ces sujets on les traite depuis 30 ans
je rappelle qu'ils existent depuis 30
ans qui sont calibrés qui sont connus
qui sont
réussis il y a eu beaucoup de
balbutiements des échecs des ajustements
de l'importance peut-être de
l'accélération à un moment de temps
comme ils disent dans le maine-et-louer
un moment de temps il va falloir
accélérer peut-être sous quelle forme je
sais pas dans quelles conditions
peut-être que la table ronde précisera
peut-être que nos intervenants ont
quelques petites idées sur la question
parce qu'il va falloir changer l'échelle
vers la réussite des couverts végétaux
c'est à qui pour toute région pour tout
le monde tout le temps sauf que sauf que
sauf que on est encore dans le dans le
débat d'initié un petit peu on est on
gagne quelques pourcentages
d'agriculteurs par an de rappeler avant
tout que ce sujet du sol du carbone et
de la fertilité comme indicateur premier
le cap pour 1000 qui a été rappelé dont
on discutera avec Stéphane Le Foll
c'est pas une option c'est pas une
hypothèse et c'est pas juste comme ça
c'est juste le capital l'outil de
travail et la base
on n'est pas en train de tirer un tiroir
à 54 dans lequel on dit ah tiens j'ai
peut-être travaillé les abeilles oh non
plutôt l'azote tu crois que je passe par
le phosphore ou non je vais quand même
regarder le micro climat non la
fertilité le carbone dans le sol et le
carbone qui reste et qui demeure ok ça
fait plaisir la société donc c'est un
sujet de consommacteur de mangeur comme
dirait pierre veille c'est un sujet qui
concerne tout le monde à midi on a mangé
des produits sur sol vivant de
l'agroécologie donc on a produit de la
biodiversité de l'eau du sol des
microclimats il y a des abeilles des
papillons des vers de terre des cire des
carabes enfin des rapaces enfin tout un
tas de trucs quoi en mangeant on sauve
la biodiversité le cycle de l'eau et
tout un tas de choses comme ça voilà
merci d'être venu aussi nombreux
et puis je crois qu'on doit présenter on
n'a pas le choix parce que bon c'est un
peu il joue à domicile on a eu l'idée
ensemble même jour à la même heure donc
du coup bah excusez-nous on va présenter
la démarche nataïs voilà à tout de suite
[Applaudissements]
donc tout d'abord bonjour à ce que je
n'ai pas eu l'occasion de saluer et donc
ça nous fait très plaisir en tant que
équipe nataliste de d'avoir une salle
aussi comble ici aujourd'hui à Samatan
pour parler d'un sujet qui qui nous
anime on va dire au quotidien et qui
nous passionne et donc je vais vous
présenter avec Anne-Marie le travail
qu'on a débuté
on peut dire presque il y a une
trentaine d'années
et donc ce travail on a embarqué
vraiment toute notre pop-corn family
donc la popcorn family c'est vraiment
tous les acteurs de la chaîne donc de
l'agriculteur
jusque aux consommateurs et donc on a
entre entre ces deux extrêmes on va dire
de la de la chaîne on a donc l'usine
bien entendu mais on a aussi nos
fournisseurs nos clients et donc c'est
une démarche dans laquelle vous et on le
verra un peu plus tard au cours de cette
présentation on a vraiment où on
embarque vraiment tout le monde
non
donc pour ceux qui connaissent pas
nathalys donc en quelques mots donc on
est situé sur la commune de bézéryl donc
c'est le village juste à côté de Samatan
à 5 minutes d'ici donc
sur le enfin à bézéryl donc on a notre
exploitation agricole donc voilà
l'entreprise elle a vraiment démarré
d'une activité agricole d'une ferme
on a notre site de production et nos
bureaux qui sont tous situés
donc à bézéryl et donc c'est depuis 1994
qu'on cultive du maïs a popcorn dans le
dans le Sud-Ouest à Bézéril
en quelques mots donc
Nathalie c'est le leader européen du
maïs popcorn donc on a environ 35% de
part de marché
on a plusieurs activités donc on a trois
activités donc une activité pop-corn
micro-ondables donc c'est les sachez que
vous mettez au micro-ondes ou en
produits environ 156 millions de sachets
par an on est un activité vrac donc ou
en fourni les cinémas les forains et des
clients industriels
et on a une activité
graine en sachet qui correspond à des
petits sachets de 500 g de pop-corn non
éclaté donc tout ça ça représente 46000
tonnes de maïs pop-corn qui sont
récoltés et conditionnés chaque année
c'est 60 millions de chiffre d'affaires
c'est 140 salariés donc sur le site à
beser-real on travaille avec 210 210
agriculteurs dans le dans le Grand
Sud-Ouest
et à savoir que 92% de notre chiffre
d'affaires se réalise à l'étranger les
Français ne sont malheureusement pas des
grands mangeurs de pop-corn
donc
notre particularité aussi c'est quand on
travaille vraiment
on est vraiment une filière complètement
intégrée dans le sens où on commence au
niveau de la semence donc on travaille
en étroite collaboration avec un
semencier et on travaille ensemble à
développer des nouvelles variétés
adaptées pour le contexte pédoclimatique
dans le Sud-Ouest et aussi des variétés
qui répondent aux besoins de nos clients
puisque on est aussi proche de nos
clients donc on connaît leur attente
on a un suivi proche avec nos
agriculteurs puisqu'on a une équipe
dédiée qui accompagne les agriculteurs
au quotidien
tout le stockage et le conditionnement
se fait sur notre site à l'usine à
bézéryl toutes nos lignes de production
sont là aussi et on a vraiment une
maîtrise de A à Z de la filière et c'est
quelque chose que nos clients apprécient
vraiment et c'est aussi ce qui nous
permet de mettre en place des démarches
comme celle qu'on a mis en place avec le
projet naturellement popcorn et toute
notre démarche carbone puisqu'on a
vraiment une connexion de du de l'amant
jusqu'à Laval
donc comme je vous le disais
on travaille de manière très proche avec
notre réseau de producteur et on a
vraiment un accompagnement au quotidien
pour les faire progresser sur de
nombreux domaines dont tous les sujets
liés à l'agriculture régénératrice et
notamment la mise en place des couverts
végétaux
donc
comment on en est arrivé là pourquoi on
en est là aujourd'hui donc comme je vous
le disais on est à la base on est une
famille d'agriculteurs donc on est on
est venu de voilà du monde agricole et
dès le début il y avait une forte
conviction que la fertilité des sols
était au cœur de de l'agriculture
durable et de la pérennité de
l'agriculture
donc dès les années
90 95 donc c'est sur l'exploitation
agricole ici à bézéryl c'est un sujet
qui a été qui était au cœur des
préoccupations donc on parlait pas
encore trop de de couverts végétaux on
parlait un petit peu de semis direct
donc
comme Sylvain l'a dit ce matin voilà il
y a des il y a des concepts après le de
passer de concept à la réalité c'est
c'est autre chose et donc on a
construit au fur et à mesure des années
des itinéraires techniques qui qui
permettent de de travailler la fertilité
naturelle des sols donc dans un premier
temps c'était la réduction du travail du
sol et puis progressivement on a
commencé à mettre en place des couverts
végétaux
donc au début ils étaient pas très
performants comme vous pouvez le voir
sur la photo du milieu mais ça c'était
une étape pour la première fois qu'on a
fait ça c'était
à l'époque on pensait qu'on avait fait
une belle réussite mais c'est vrai que
maintenant ça paraît presque trop facile
de travailler comme ça et voilà
maintenant on arrive sur des itinéraires
techniques comme vous pouvez le voir sur
la droite où on a vraiment une
couverture
en permanence des sols et on a vraiment
des biomasses importantes qui sont
produites qui permettent de capter du
carbone
donc ça c'est le travail qu'on que nous
on a fait sur l'exploitation agricole et
c'est aussi ce qu'on a souhaité
progressivement
enfin la direction dans laquelle on a on
a souhaité amener notre notre réseau de
producteurs donc voilà c'est vrai que
dans le le Sud-Ouest on a quand même
beaucoup de sols qui sont dégradés et
les pendant les épisodes de pluie qu'on
peut avoir au printemps on a des choses
comme ça qui se passent comme vous
pouvez le voir à gauche donc de
l'érosion hydrique et donc tout au début
c'est vrai que c'était sur ces sujets là

on travaillait avec les enfin les
couverts étaient
vues comme une méthode aussi pour pour
travailler ces sujets là d'érosion
et donc progressivement on est parti on
est passé vraiment
d'une idée ou en voulait restaurer la
fertilité des sols à une idée qu'en fait
on est dans une démarche d'agriculture
du carbone on veut stocker du carbone
une agriculture qui stocke du carbone
c'est une agriculture qui rend ses sols
plus fertile et le la beauté de
l'indicateur carbone c'est vraiment que
que ça relie tous les maillons de la
chaîne autant les les agriculteurs que
l'industriel et que le consommateur et
donc aujourd'hui on a à peu près 60% de
nos producteurs qui pratiquent les
couverts végétaux et
c'est déjà bien mais on souhaite aller
plus loin et on souhaite surtout en
souhaite surtout travailler la
performance des couverts végétaux
puisque vous l'avez bien compris ce
matin plus en produits de biomasse plus
on a un sol qui est fertile
et donc pour ça c'est Anne-Marie qui va
prendre le relais
bonjour à tous ce que j'aurais pas
croisé
comme l'a dit de Jona on était arrivé
déjà un chiffre incroyable de 60%
d'agriculteurs qui font des des couverts
végétaux mais on en veut plus on veut
aller plus loin et surtout on veut aussi
découvrir plus performant parce que
voilà aujourd'hui on a une grande
disparité de résultats de rendement de
ces couverts végétaux et on sait que la
maximisation de la biomasse c'est
l'enjeu et pour y arriver on était un
petit peu bloqué sur comment accompagner
des agriculteurs leur fournir un outil
qui leur permettent qui soit objectif et
qui leur permettent de de comparer les
performances de leur couvert et pour
nous aussi un outil qui permet de
rémunérer justement le travail investi
par l'agriculteur pour avoir découvert
performants
donc pour ça on a réfléchi et Rick a
évoqué ce matin allez faire des
prélèvements de biomasse sur nos 7000
hectares c'est pas envisage et à ce
moment là la solution des satellites
paraissait être une bonne option pour
pouvoir déployer une méthodologie à
large et seule qui nous permettent
d'objectiver cette quantification de la
biomasse découverteaux donc ça a été ça
amené à la mise en place d'un consortium
de R&D donc Nathalie c'est en c'est
entouré des compétences pour pouvoir
travailler ce sujet là et au delà de ça
on a choisi de faire un travail
d'innovation sur l'ensemble de la de la
filière popcorn du champ jusqu'au sachet
de pop-corn c'est pas l'objet
aujourd'hui donc je parlerai pas de
emballage recyclable etc mais ça faisait
partie de ce projet là aussi mais du
coup on s'est on s'est on s'est entouré
d'acteurs publics donc l'inrae le 16 bio
eric a fait la démonstration ce matin de
des travaux qu'on a pu mener ensemble à
grodoc et un partenaire technique
historique pour nous et STMS qui est une
société informatique un négrateur SAP
on en reparlera un petit peu plus tard
ce projet est pas terminé et
l'atterrissage est pas encore on n'est
pas encore à l'atterrissage parce que
c'est 2026 la fin mais il nous a déjà
permis de franchir un cap très important
et ce cap Éric l'a évoqué un petit peu
tout à l'heure mais c'est de pouvoir
dire en 2023 on va pouvoir payer nos
agriculteurs sur la base d'une prime
carbone directement calculée en fonction
de la séquestration permise par les
couverts par les couverts végétaux donc
on n'est pas encore au bout de tout le
modèle qui a pu présenter Éric ce matin
on en est conscient il y a encore du
travail mais pour nous c'est déjà une
belle avancée parce que aujourd'hui on a
un indicateur qui est objectif et qui
mesure réellement la performance
découverte et
plus j'ai découvert son performants plus
on a tous les intérêts agronomiques et
environnementaux qui vont avec donc on
est arrivé à cette mesure cette mesure
grâce aux satellites le calcul des CO2
de les daton de CO2 additionnels
séquestrés par les couverts végétaux
l'entreprise aussi à s'est engagée dans
une démarche de quantification de ses
émissions de gaz à effet de serre je
n'ai en reparlera un petit peu après et
en 2023 nos agriculteurs partenaires
seront payés à hauteur de 45 euros la
tonne de CO2 séquestrée sur la base des
couverts de la quantification sur les
couverts végétaux et on va le voir mais
ça ça c'est un bel un bel incitateur
pour pour aller vers de la performance
je voulais reprendre un petit peu
ce que ce qu'on voit encore ce qu'on
aimerait plus voir mais où on a encore
du travail c'est un peu ce qui a
présenté Sylvain aussi d'une autre
manière ce qui se pratique beaucoup ici
c'est une rotation sur deux ans une
céréale puis un maïs et ce qui se
pratiquait couramment c'était une cette
interculturelle avec
de la matière organique qui part dans
les rivières et Laurent nous en a nous
en a parlé
pas de plantes pour séquester de CO2
l'usine photosynthétique qui marche pas
sur cette interte culture longue pas de
pas de féverole pour capter de l'azote
et le restituer au sol donc voilà tous
ces tous ces enjeux là à régler et au
bout du bout un bilan carbone qui est
négatif donc
Eric en a parlé ce matin voilà le bilan
carbone et négatif ça veut dire que on
aimait du CO2 dans l'atmosphère au lieu
d'en séquestrer dans les sols donc tout
le challenge pour nous c'est de de
partir de ce bilan négatif et grâce aux
couverts végétaux de pouvoir arriver à
un bilan carbone positif et
c'est couvrir ces neuf mois pendant ces
9 mois c'est faire pousser des plantes
donc là vous avez un exemple
d'itinéraire technique qui se pratique
sur le réseau qui est du coup un couvert
estival un planter l'été puis un couvert
hivernal implanté durant l'hiver et avec
tous les bénéfices agronomiques et
environnementaux qu'on a pu évoquer tout
au long de la matinée et surtout inhiné
la possibilité de d'avoir ce bilan
carbone positif donc l'agriculteur
devient séquestrateur de CO2 et ça c'est
c'est aussi le message positif
que qu'on veut faire passer à travers
cette démarche là avec tous les
bénéfices qui s'accompagnent et
ce qui ce que ce qu'on voulait apporter
aussi c'est un peu plus d'éléments
chiffrés donc dans le cadre de ce projet
naturellement popcorn on a travaillé
avec une quarantaine de ferme pilotes
depuis 4 ans
Eric l'a dit on avait besoin de donner
de terrain aussi pour paramétrer les
modèles donc pendant 4 ans on est allé
faire des prélèvements de biomasse sur
les couverts hivernaux et Civaux et on a
on a du coup pu paramétrer ces modèles
et ça c'est donc les résultats de la
campagne passée sur les biomasses
aériennes mesurées par satellite
produite par les couverts estivaux et
par les couverts hivernaux donc c'est
que la biomasse aérienne les plantes
c'est aussi des racines donc à ça on a
mis en place une méthode de une méthode
de calcul qui a ses limites on en est
conscient mais qui sera amené à évoluer
et dans cette méthode on va ajouter une
biomasse racinaire calculée à l'aide
d'un coefficient
pour arriver à une biomasse totale de
matière sèche produite par hectare grâce
à ses couverts végétaux
cette biomasse on la converti en carbone
Sylvain l'a dit à peu près la moitié de
la biomasse c'est du c'est du carbone et
ce qui est la nuance qu'il faut faire
c'est que on parle de carbone séquestré
c'est à dire que ce carbone il y en a
une partie qui va être relarguée dans
l'atmosphère parce que le sol respire
etc donc nous on s'intéresse que à la
partie durable du CO2 s'équistrer
durablement dans les sols
et donc quand on convertit ces tonnes de
s'étonnes de carbone en tonnes de CO2 ça
représente
autour de 2,4 tonnes de CO2 séquestré
par hectare donc une prime versée au
producteurs autour de 110 euros par
hectare c'est un exemple d'une parcelle
sur le réseau vous allez voir qu'il y a
grande variabilité j'ai simplement voulu
rappeler que
c'est pratique là ont un coût aussi pour
l'agriculteur et des études qu'on a pu
faire à l'échelle du réseau en moyenne
un double couvert comme ça
ça coûte à peu près 110 euros hectares à
l'agriculteur donc cette prime c'est pas
un revenu supplémentaire c'est
simplement le financement d'un service
rendu par l'agriculteur pour tous ces
services environnementaux et entre
autres la séquestration du CO2 donc
notre notre ambition c'était déjà de
pouvoir financer ses couverts que ce
soit plus un coup pour l'agriculteur et
qu'on l'accompagne dans sa transition si
demain on arrive après à mettre un prime
à un prix à la tonne de CO2 qui puisse
générer un revenu supplémentaire ce sera
super c'est pas l'ambition initiale mais
mais voilà garder ça en tête pour que
vous ayez un petit peu une idée de des
gammes dans lesquelles on peut se situer
et jusqu'où on jusqu'où on peut aller je
vous ai mis un petit exemple du coup des
mesures faites sur ce réseau pilote
donc vous voyez que là c'est graphique
c'est les tonnes de CO2 séquestré par
hectare et les primes carbone
équivalentes en euros par hectare vous
voyez que la gamme est très large et
c'est pour ça que je parlais de
performance découverte donc on a on
souhaiterait nous avoir un maximum
d'agriculteurs qui arrivent à des
tonnages entre deux et cinq tonnes de
CO2 captées par un hectare sur une
interculture donc ça c'est voilà
c'est vraiment
des découvertes très très performants
comme vous avez pu voir les 100 euros
tout à l'heure qui capte beaucoup de CO2
mais on sait que c'est possible on peut
le réaliser on pourra pas le faire
chaque année mais en tout cas on veut
tant de faire ça et cette méthode de
quantification au moins elle a le mérite
de nous adopter des données chiffrées et
pour pouvoir accompagner l'agriculteur
après
on l'a un tout petit peu touché du doigt
avec Eric et Eric a dit que il
s'intéressait au bilan carbone disant
que le bilan en gaz à effet de serre
c'était autre chose c'était quelque
chose de plus qui intégré d'autres
composants par rapport au bilan carbone
on peut nous poser la question pourquoi
cette approche par les couverts végétaux
et où sont les pourquoi vous quantifier
pas les gaz à effet de serre aussi émis
par le pop-corn par par les couverts on
a vraiment choisi de rentrer par ce
prisme découvert parce que comme je
voulais illustrer ici c'est
l'iceberg qu'on ne voit pas le levier
découvert végétaux et plus généralement
de la maximisation de la production de
biomasse par hectare quand on pose la
question comment on peut améliorer un
bilan carbone il y a deux réponses soit
en réduit les gaz à effet de serre soit
on réduit les émissions soit on augmente
la séquestration et le potentiel
d'amélioration du bilan carbone par
l'augmentation de la séquestration et un
levier beaucoup plus important à l'heure
actuelle que celui des réductions
d'émissions on est conscient que on fera
un bilan gaz à effet de serre complet on
comptera nos émissions parce que on a
envie de le faire aussi on a envie de
travailler ce sujet là mais
aujourd'hui on a construit une approche
qui est pragmatique et efficace et
l'efficacité c'était de de pousser à la
maximisation des couverts végétaux c'est
pourquoi on a choisi dans cette approche
de s'intéresser particulièrement à ce
sujet là vous avez peut-être pu voir les
panneaux dans la salle du buffet qui
mettait en valeur les tonnes séquestré
par les couverts par le popcorn donc ça
vous donne un petit peu une idée des
ordres de grandeur
et pour terminer je voudrais simplement
vous donner une petite un petit aperçu
de ces outils de pilotage qu'on va
mettre à disposition des agriculteurs
donc ça c'est un petit aperçu d'une vue
spatialisée de ce que peut ce que peut
être un bilan carbone spatialisé et
récla montré un petit peu ce matin
l'idée c'est aussi que l'agriculteur il
puisse voir ses bilans d'une année sur
l'autre puisse se comparer avec d'autres
agriculteurs et que on en fasse pour lui
un vrai outil de pilotage comme
aujourd'hui il a des outils de pilotage
pour piloter son maïs son blé que le
couvert devienne vraiment quelque chose
pris en compte à part entière pour aller
vers la performance pour pouvoir
connecter ça avec tout un tas d'autres
données spatialisées qu'on a aujourd'hui
à l'exploitation des quarts de sol des
quarts de rendement des cartes de
modulation de fertilisation donc voilà
il y a il y a du potentiel il y a encore
beaucoup de travail mais on est content
d'en être déjà arrivé là avec ce projet
et pour finir je voulais remercier nos
producteurs partenaires qui avancent
avec nous dans cette aventure ça fait
très longtemps qu'on leur parle de ce
sujet là des bilans carbone avec Eric
qu'on fait ce travail de pédagogie aussi
parce que c'est des sujets qui sont qui
sont complexes et on a à coeur de de
d'expliquer comment on fait que ça ce
soit pas une boîte noire que ce soit
compris qui sachent comment ils peuvent
s'améliorer et donc on est quelques-uns
sont présents aujourd'hui donc on les
remercie de nous faire confiance dans
cette aventure je vais repasser la main
à Jonah pour pour la partie
donc vous l'avez compris on a ça fait
longtemps qu'on travaille sur la partie
on va dire à mon la partie donc
production du pop-corn voilà comment on
peut améliorer la
augmenter la séquestration de carbone
dans notre réseau de producteur
l'autre sujet sur laquelle on a commencé
à travailler depuis l'année dernière
c'est aussi oups
c'est de regarder aussi chez nous en
tant que industriel
quelle est notre impact carbone parce
que c'est vrai que avant d'avoir fait un
bilan carbone c'est très difficile de
s'imaginer quel impact carbone on a et
donc c'est pour ça que en 2021 on a
entrepris un bilan carbone un bilan un
bilan GES à l'échelle de l'entreprise
avec le cabinet carbone 4 donc qui est
assez fin qui est reconnu dans dans ce
milieu là et donc le bilan a permis de
montrer que voilà le l'activité directe
de l'entreprise et met environ
1220 tonnes de tonnes équivalent CO2
et donc si on met ça en lien avec avec
le les couverts végétaux enfin la
séquestration de carbone qu'on a en
place chez nos agriculteurs on voit que
on a une on a une compensation qui est
bien plus enfin pas une compensation
mais une compensation qui est bien plus
bien plus importante et donc ça montre
juste le pouvoir qu'on a via les
couverts végétaux de venir de venir
contrebalancer les les émissions de CO2
des activités
industrielles mais aussi humaines de
manière plus générale
et donc voilà pour terminer sur cette
partie là donc
quelques chiffres on va dire actuels que
je viens de présenter donc
60% des agriculteurs qui font des
couverts végétaux on séquestre à peu
près 2500 tonnes et l'activité directe
de l'usine nathaïs aimé environ 1220
tonnes et donc voilà on s'est fixé des
objectifs les objectifs à entreprises
même les objectifs filières plutôt à
l'horizon 2000-2025 donc on souhaite
augmenter la
part d'agriculteur qui pratique des
couverts végétaux donc pour monter ça à
80%. donc on n'a pas mis là mais c'est
aussi de de travailler la performance
des couverts végétaux je pense que vous
l'avez bien compris pour venir
pour venir vraiment augmenter la
quantité de CO2 séquestré via les
couverts végétaux pour arriver à 5
voire 6000 tonnes séquestrées par an
et
également
on a entrepris une démarche à
l'intérieur de l'entreprise pour
chercher à réduire nos émissions nos
émissions de CO2 donc ça passe par
beaucoup de choses on va pas rentrer
dans les détails mais on a mis par
exemple en place un plan de comptage
énergétique qui nous permet déjà de
mesurer ce qu'on consomme on revient sur
le sujet de mesurer pour s'améliorer et
donc quand on souhaite lancer des plans
d'amélioration énergétique mais il faut
déjà commencer par mesurer donc suite à
ça on a toute une série de d'actions qui
vont être mis en place pour venir
réduire les consommations énergétiques
donc voilà nos objectifs à 2025 c'est
nous on pense que c'est ambitieux mais
atteignable mais c'est cette direction
qu'on souhaite prendre en tant que en
tant qu'entreprise et en tant que
filière
voilà pour cette partie là
[Applaudissements]
bonjour à tous
alors maintenant on va vous expliquer un
peu
l'autre partie de
l'activité de nathalys à partir
commerciale et comment on peut imaginer
valoriser toutes ces actions là auprès
de nos clients
c'est pas
alors déjà qui sont les clients nathalys
donc il faut savoir que Nathalie
bénéficie d'une grande variété de canaux
de distribution et de clients on produit
du pop-corn avec la thé au micro-ondes
sur nos lignes soit la marque de nos
clients ou directement pour les grandes
enseignes de distribution on fournit
également les industriels avec notre
maïs à pop-corn et eux vont l'éclater à
leur automatiser pour en faire du
pop-corn prête à être dégusté et on
travaille également beaucoup avec le
secteur du cinéma
donc pour l'ensemble de ces acteurs
tout notre travail autour de
l'agroécologie est vraiment
un point de différenciation clé faut
savoir que le pop-corn c'est un marché
de niche il y a très peu
d'acteurs très peu de producteurs et
donc les actions de nos agriculteurs en
faveur de l'agriculture régénératrice
sont vraiment ont beaucoup de puissance
sur sur ce marché là et nos clients les
entendent
pour autant ça reste compliqué
d'expliquer tous ces sujets là mais on
l'a vu tout ce matin c'est c'est
passionnant mais c'est très dense et
c'est parfois très complexe quand on
parle avec des acheteurs qui sont
parfois très loin de ces de ces sujets
et qu'on a une heure de temps dans un
rendez-vous client et qu'il faut aller
vite dans les negaux on n'a pas le temps
d'expliquer la photosynthèse c'est clair
et donc c'est des fois frustrant de pas
de pas avoir de de donner plus
factuelles pour vraiment mettre en avant
tout ce que nos agriculteurs font en
faveur de la fertilité des sols
d'où le défi qui se pose
qui se présente
comment expliquer et valoriser
l'engagement de nos agriculteurs
partenaires jusqu'au consommateurs final
qu'il soit au cinéma ou au supermarché
en quelques pistes de réflexion
bonjour à tous donc évidemment on va pas
vous donner de réponse toute faite
aujourd'hui mais au moins vous donner un
peu de contexte sur là où on en est
aujourd'hui et ce qu'on vit au contact
des clients
donc aujourd'hui ça c'est pratiquement
les deux seules choses les deux seuls
labels qui parlent à nos clients et pour
lesquels ils sont prêts enfin c'est
clair ce qui a plus ou moins clair ce
qu'il y a derrière et pour eux ça a de
la valeur parce que c'est quelque chose
qui peuvent tout simplement mettre sur
leurs produits final c'est clair et le
consommateur comprend à peu près la
valeur qu'il y a derrière
au-delà de ça comme l'a dit Hélène
expliquer les couverts végétaux c'est
une histoire mais c'est une histoire que
ils sont qui sont pas prêts pour le
moment à raconter sur leur pack
et ça nous amène un peu à nos freins qui
sont encore présents aujourd'hui pour
transformer l'essai pour vraiment aller
jusqu'au bout de jusqu'au consommateur
final avec notre démarche carbone donc
on a des marchés évidemment aussi qui
sont très enfin plus ou moins matures
sur le sujet du carbone on a des clients
Scandinavie et des marchés qui sont
beaucoup plus
réceptifs à cette à notre approche on va
dire agricole mais pour le moment on en
est là et ce qui nous manque c'est
vraiment un indicateur universel clair
et incontestable qui puissent être
compris par nos clients en Suède autant
que par nos clients en France et pour
l'instant ça en fait on l'a pas
pardon
donc vraiment
on y repensant et depuis le début un
petit peu de du projet naturellement
popcorn ce qu'on voit c'est
qu'aujourd'hui bon la notion de carbone
elle est présente dans notre société les
gens se l'approprient mais on a encore
ce maillon manquant de stockage de
carbone en agriculture
qu'il faut encore expliquer avec
beaucoup de pédagogie avant qu'on puisse
arriver à ce que nous on souhaite c'est
une communication vraiment autour d'un
vrai bilan carbone par produit émission
et séquestration que le consommateur
final puisse vraiment s'aper
voilà
donc en parlant de
d'interlocuteur et de et de partenaires
qui a bien voulu écouter notre histoire
avant qu'on ait bon un indicateur clair
et précis donc on a parlé de STMS tout à
l'heure dans le cadre du consortium et
du projet R&D naturellement popcorn donc
c'est une entreprise qui a bien voulu
s'engager auprès de nataïs et qu'on
aimerait bien entendre maintenant je
sais pas
bonjour à tous
alors effectivement on a souhaité faire
ce petit témoignage parce qu'on est un
acteur un petit peu dans un secteur
différent puisque on est dans le secteur
du numérique donc assez loin de
l'agriculture à la base donc notre
métier c'est intégrateur d'un ERP qui
s'appelle SAP qu'utilise nathalys
qu'est-ce que c'est qu'un ERP c'est un
progiciel de gestion qui va gérer
l'ensemble des métiers de l'entreprise
de la comptabilité de la production de
la qualité de la maintenance etc donc
on travaille avec Nathalie maintenant
depuis une dizaine d'années et ils ont
fait cette chance d'intégrer ce
consortium autour du carbone ce qui nous
a permis de découvrir des aspects qu'on
qu'on ne méconnait pas et encore
aujourd'hui de découvrir plein de choses
ultra intéressantes et très éloignées de
ce qu'on entend dans les médias
peut-être François tu peux nous rappeler
un petit peu comment on travaille
Nathalie depuis 10 ans
en effet ça fait un peu plus de 10 ans
maintenant en fait on accompagne
nathalys donc sur tous les sujets
informatiques dès lors qu'il y a des
projets de transformation ou d'évolution
dans leur processus et dans l'entreprise
donc nous c'est vraiment une perspective
informatique c'est vrai que le RP je
sais pas si vous l'avez compris mais
c'est un logiciel qui permet de gérer
toutes les façades d'une entreprise
classique et il vient au cœur de tous
les processus toutes les activités de
l'entreprise la production les achats
les ventes la finance donc on est
souvent impliqué dans la réflexion et
dans les problématiques métier mais d'un
point de vue avec un axe informatique
par exemple pour donner un peu de
concret à tout ça nous avons accompagné
nathalys plusieurs fois sur les
problématiques de récolte donc que vous
connaissez bien en partie avec à chaque
fois les refontent sur les paiements des
récoltes et les primes qui sont associés
donc derrière il y a un outil
informatique qui permet de faire des
calculs et de bien cadencer les choses
et de les suivre informatiquement un
deuxième exemple aussi ça a été notre
intervention lors de la mise en place de
la dernière ligne de production sur le
multigramme donc les les sachets les
dernières formats de sachets qu'on peut
faire de pop-corn qu'on peut faire
éclater
et puis en ce moment pour raccrocher
quand même à tout ce qu'on dit
aujourd'hui on intervient aussi sur un
projet sur le projet de bilan carbone
donc suite à l'établissement du bilan
carbone de l'entreprise Nathalie et de
toute la filière par un prestataire
conseil spécialisé mais nous venons
développer aujourd'hui et c'est en cours
une application qui permet d'automatiser
et de normer le bilan
pour permettre de gagner du temps du
temps pour un directeur RSE pour non pas
prendre du temps pour établir ce bilan
on a dit c'était complexe il y a
beaucoup de données lui laisser le temps
de plutôt aller dans les actions
cette application permet aussi un
deuxième volet qui est pas forcément
adressé aussi dans dans le monde
informatique aujourd'hui qui permet
d'avoir le côté séquestration du carbone
qui importe important on l'a tous
compris je crois aujourd'hui donc faire
un bilan de net
dans un bilan geste normalement on parle
que des émissions là c'est vrai qu'on
tient compte aussi dans l'application de
cette partie de séquestration du carbone
qui nous permet aussi de pouvoir influer
potentiellement sur l'écosystème et la
filière en valorisant cette partie on
l'a dit et pouvant proposer du coup
inciter les gens aussi à les
agriculteurs aller vers les couverts
végétaux
donc voilà c'est quelques exemples de ce
qu'on fait aujourd'hui
et dans nos accompagnements avec avec
Nathalie depuis quelques années et du
coup oui Xavier j'en viens à nous dans
tout ça entreprise Haïti que
faisons-nous pour notre propre bilan bah
c'est vrai que depuis 3 ans contre le
travail avec Nathalie sur ce sur ce
projet carbone en s'interrogeait et nous
finalement qu'est-ce qu'on qu'est-ce
qu'on a comme impact sur le carbone dans
nos activités donc on est à peu près 150
collaborateurs répartis sur trois villes
Paris Bordeaux Toulouse
on fait du numérique on se déplace
on chauffe nos bâtiments on a fait des
ordinateurs etc donc on a voulu faire
notre propre billet en carbone déjà donc
on a fait ça avec aussi avec un cabinet
spécialisé donc c'était pas carbone 4
mais c'était la BPI
on est tombé sur 120 tonnes ou 124
tonnes très exactement donc la première
chose c'est de se dire comment on peut
s'améliorer donc on a mis en place des
groupes de travail et là
moi qui suis un peu plus âgé que la
moyenne des collaborateurs de de d'une
société informatique j'ai découvert un
engouement incroyable de nos
collaborateurs qui ont je crois une
moyenne de 33 ans donc génération très
impliquée et très partante dans oui il
faut consommer et pourtant on n'aimait
pas beaucoup mais il faut qu'on
s'améliore donc il y a plein de choses
concrètes qui ont été mises en place
des choses comme la mise en place de
plateformes de covoiturage interne pour
nous on est en centre-ville on est dans
les centres villes c'est beaucoup de
transports en commun mais il y a aussi
des parties voitures
pour rejoindre par exemple les hubs du
métro à Toulouse ça a été
des enjeux
plus plus
j'ai noté quand même les des chartes des
chartes informatiques pour par exemple
éviter d'envoyer trop de mails avec trop
de pièces jointes etc donc il y a tout
un tas d'actions qui donc dans certaines
sont encore en cours et qui vise à
améliorer notre bilan on est en train de
calculer notre bilan carbone 2022
j'espère que déjà il y a des
améliorations qui vont être qui vont
être nette et puis
et puis pour aller encore plus loin
on s'est dit bah il y a ce fameux
couvert je végétal qu'on a découvert
parce que ça on en parle pas beaucoup à
la télé sur différentes chaînes info ou
même dans la même dans la presse
écrite on en entend pas parler moi j'ai
découvert j'ai découvert ça donc on
s'est dit pourquoi on va pas aider nous
aussi via nathalys et j'ai pu rencontrer
aujourd'hui Pierre on a pu sa
connaissance et on va pouvoir financer
le couvert végétal pour venir compenser
notre notre propre nos propres émissions
on a pris rendez-vous le 17 mars pour je
sais pas où il est Pierre je suis très
myope je le vois pas mais on a pris
rendez-vous pour venir le voir avec les
groupes de travail et générer vraiment
quelque chose d'assez incroyable c'est
vraiment très suivi par nos
collaborateurs nous on est dans un
secteur où on François va en parler
après ou c'est très compliqué de
recruter comme beaucoup mais
particulièrement dans l'informatique et
donc on a quelque chose d'assez
extraordinaire on va venir visiter
pierre il va nous expliquer concrètement
ce que c'est le couvert végétal et ce
que je trouve incroyable dans la
démarche de nathaï c'est qu'elle est-ce
a su emmener tout son écosystème y
compris des gens comme nous qui ont pas
grand chose à voir au départ et
finalement c'est hyper vertueux et ça
c'est vraiment
ultra positif pour nous et merci Michael
pour nous avoir donné cette opportunité
François toi tu travailles au quotidien
avec avec les équipes est-ce que tu peux
nous en dire plus justement sur cet
engouement
des collaborateurs autour de ce projet
et bien sûr
en effet aujourd'hui on a on a un
constat nous dans notre filière dans
l'informatique c'est qu'on manque de
talent on a besoin de nouvelles recrues
il y a pas mal de projets mais on
n'arrive pas à répondre à tous les
besoins de nos clients donc ça c'est une
première chose le point positif c'est le
travail qu'on fait notamment avec
nathalys sur ses problématiques là sur
l'application du bilan carbone etc
génère un engouement voilà c'est un
impact
interne sur toutes les équipes sur ceux
qui travaillent sur ces projets mais
aussi les autres on veut faire partie de
cette amélioration de manière générale
juste pour vous donner un exemple et une
petite anecdote l'année dernière il y a
quand même deux collaborateurs qui nous
ont rejoint qui ont fini de d'être
convaincu pour nous rejoindre et pour
participer partager les mêmes valeurs
que nous
après avoir su qu'on avait ces projets
ce projet de bilan carbone applicatif à
faire avec nathalys ils nous ont rejoint
entre autres pour ça et c'est vrai que
c'est aujourd'hui
quelque chose qu'on veut mettre en avant
qu'on veut travailler en interne sur
notre amélioration et c'est un élément
différenciant c'est dans notre secteur
ce qui est pas une évidence mais voilà
les gens ont besoin de retrouver du sens
aussi de faire partie de valeur et ces
sujets là nous permettent de proposer
aujourd'hui à des collaborateurs les
clients eux-mêmes commencent à
s'interroger et viennent nous voir il y
a un effet vertueux maintenant qu'on s'y
intéresse et qu'on peut proposer des
choses ils veulent savoir aussi comment
eux-mêmes ce qu'on y fait et comment
eux-mêmes peuvent s'améliorer c'est vrai
qu'il y a cette influence sur la filière
qui nous est permis aujourd'hui nous
part en proposant une application
informatique qui peut montrer et faire
influencer des fournisseurs ou des
clients pour aller vers nouvelle
pratique ça c'est un point très
intéressant pour nous
alors Xavier pour conclure on en est où
chez FMS pour conclure il y a plusieurs
aspects donc il y a il y a un aspect
déjà
d'avoir développé une application avec
Nathalie sur la possibilité de gérer sa
filière carbone d'un côté le calcul
l'automatisation la simulation et de
dans millions industriels plus la
possibilité de de promouvoir au sein de
son de son écosystème des primes carbone
donc ça c'est c'est quelque chose qu'on
va développer on a on a de nombreux
clients notamment des coopérative
agricoles vous les connaissez sans doute
comme comme maïssadour comme réalise
comme Océania et d'autres que j'oublie
donc ça c'est des sociétés qui sont
intéressées pour pour ces applications
là il y a un vrai enjeu il y a un vrai
enjeu ressources humaines chez nous et
vraiment c'est on le répète mais c'est
incroyable et j'étais promet étonné de
l'engouement que ça généré de d'adresser
ces aspects là
et puis enfin je crois qu'il y a
quelques hommes politiques moi je
voudrais juste leur adresser un message
c'est que en tant que citoyen tant que
chef d'entreprise on est tous prêts à
faire des efforts faut peut-être aller
plus plus loin plus plus vite sur les
aspects
pas forcément contraignants mais on est
prêt à financer nous des choses pour
pour la planète on est prêt à à avoir le
côté vertueux que ça a eu on a un
exemple d'une petite société qui qui vit
ça et je pense que si c'est fait
intelligemment vraiment ça peut être que
vertueux pour tout le monde voilà merci
beaucoup
[Applaudissements]
alors Nathalie on est une partie de
l'histoire mais on espère qu'elle va
continuer de s'écrire avec Pierre et
peut-être avec d'autres du réseau on est
content de défricher des choses mais on
n'a pas envie de faire cavalier seul
donc on est content que de pouvoir
convaincre et d'avancer donc
symboliquement on avait envie de de
remettre cette petite charte
d'engagement il y a pas nataliste dessus
hein c'est pas nataïs qui s'engage à
faire des choses c'est STMS qui s'engage
à faire un certain nombre de choses je
propose que ouais je veux bien
donc en sinon cette charte l'entreprise
STMS s'engage à réaliser chaque année un
bilan geste de ses activités donc c'est
la déjà la deuxième fois qu'on le fait à
construire et conduire avec ses salariés
une démarche de réduction de son impact
de l'environnement mais je pense que ça
si on arrêtait de le faire c'est eux qui
nous le reprocherai de compenser
durablement ses émissions soutenant la
séquestration de carbone dans les sols
agricoles français avec grand plaisir
communiquer de manière claire et
pédagogique sur les actions menées dans
le cadre de cet engagement toujours
pareil ça c'est des choses on échange
avec Pierre tout à l'heure justement sur
de la communication par rapport à ça et
de donner l'opportunité à ces salariés
et c'est collaborateurs de découvrir
l'agriculture régénérative
grâce à un échange privilégié avec un
agriculteur donc je signe dès demain
cette charte et c'est avec plaisir qu'on
va continuer dans cette voie
[Applaudissements]
voilà merci
Xavier merci SMS donc je pense c'est une
première exemple j'espère et et la chose
qui est extraordinaire c'est pas
uniquement des tonnes de carbone c'est
une relation et c'est une connexion et
c'est pas que 2 euros donc je pense très
importantes et c'est pour ça que ça nous
fait vraiment plaisir et à une dynamique
qui s'est créé c'est ça qui est
extraordinaire donc j'aimerais réunir
avec quelques mots sur la partie
commerciale donc c'est clair on a on a
une on a des projets en attente mais
c'est Nathalie c'est vraiment optimiste
que dans les années à venir on arrive à
transformer cet essai
et on arrive on a des projets en cours
on a des choses qui sont dans les tuyaux
on peut pas trop vous en parler
aujourd'hui mais on arrivera valoriser
cette cette carbone qui est captée on
arrivera valoriser notre démarche à
travers de nos produits ce sera du
travail et sera long et pas facile mais
en arrivera le faire et nous sommes très
optimistes là-dessus

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