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Hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier, mardi 24/01  +
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Vidéos - Ver de Terre Production (2023-Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2023-01-24) - Durée : 557 minutes </br> Ver de Terre Production - Live </br> </br> </br> </br> </br> </br> </br> </br> 🧐 Lucien Séguy et Hubert Charpentier furent des pionniers du Semis Direct sur Couverture Végétale - leur travail a eu un impact durable sur le développement et la diffusion des techniques SDCV </br> </br> 👉 Pour leur rendre hommage, Ver de Terre Production vous invite à 𝟮 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝘄𝗲𝗯𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗴𝗿𝗮𝘁𝘂𝗶𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝟮𝟰 𝗲𝘁 𝟮𝟱 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 - en direct sur YouTube, pas d'inscription nécessaire, et le tout sera enregistré et disponible gratuitement sur la chaine de Ver de Terre Production </br> </br> Pour le programme complet, c'est ici : https://www.verdeterreprod.fr/hommage-seguy-charpentier/ </br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> dites moi si vous entendez le son </br>en présentiel on va être webinaire au </br>moins c'est </br>l'avantage d'exister donc on a structure </br>bonjour à toutes et à toutes on est </br>heureux de enfin pouvoir organiser ce </br>webinaire en hommage à Lucien Seguy </br>Hubert charpentier </br>on souhaite elle faire depuis longtemps </br>nos majeur à Lucien depuis plus d'un an</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> avec Hubert on avait établi une liste de </br>participants potentiels on avait déjà </br>réservé des salles avec le covid ça </br>avait pas plus faire </br>et malheureusement Hubert nous a quitté </br>entre temps donc </br>on se base là sur les sur les </br>intervenants sur une liste qui avait </br>largement été établi avec Hubert </br>il va y avoir des intervenants de la </br>recherche de beaucoup d'agriculteurs des </br>gens de milieu divers on va on va on va </br>tourner un peu partout dans les </br>différents pays où </br>Lucien et Hubert avaient tourné pendant </br>de très nombreuses années où ils étaient </br>venus appuyer des différents projets il </br>y aura pas mal de collègues du Cirad </br>beaucoup d'agriculteurs milieu tropical </br>milieu tempéré il y a un peu de tout </br>donc aujourd'hui on va commencer donc </br>avec l'approche historique </br>l'histoire les parcours de Lucien le </br>parcours d'Hubert </br>la méthodologie de travail les la vision </br>du vivant de Lucien Dubert on finir avec </br>un ouvrage qui a marqué un peu pour les </br>différents pays c'est le manuel pratique </br>de semis direct à Madagascar </br>et puis cet après-midi ça sera avec un </br>aspect un peu plus scientifique avec les </br>aspects des SV sous les tropiques avec </br>l'intervention particulière du </br>professeur joucasa du Brésil avec qui </br>Lucien avait beaucoup travaillé mais </br>aussi avec des agriculteurs </br>au Brésil en Argentine </br>et puis demain on commencera par les </br>semis direct en climatropical avec les </br>différents collègues qui sont </br>actuellement en Asie là hausse Cambodge </br>il parleront aussi des Antilles </br>on finira l'après la matinée avec </br>l'Afrique de l'Ouest et puis c'est et </br>puis Madagascar et puis demain </br>après-midi on verra une intervention des </br>nombreux pionniers qui ont été entraînés </br>dans l'histoire avec par Lucien et par </br>Hubert et on passera la journée sur des </br>systèmes en France voilà donc ça fait un </br>programme bien chargé on va essayer </br>d'être le plus opérationnel possible </br>même si on n'a pas forcément l'habitude </br>de ce genre de d'organisation </br>merci ver de terre production </br>d'organiser ça d'appuyer sans eux on </br>n'aurait pas pu le faire et donc </br>je passe tout de suite la parole à Serge </br>bousignac qui est le le compagnon de </br>Lucien de nombreuses années c'est celui </br>qui qui assurer la mise en place de tous </br>les essais pendant que Lucien tournait </br>partout dans le monde pour nous pour </br>nous aider donc voilà ben Serge c'est à </br>toi bonjour à tous bon je tiens à </br>remercier en premier lieu vers de la </br>production et Olivier Husson que vous </br>venez d'entendre pour le travail qu'ils </br>ont fait pour que cette hommagée lieu et </br>je parlerai dans cet hommage de la vie </br>de Lucien Seguy que j'ai côtoyé plus de </br>45 ans depuis mes débuts en Afrique au </br>Cameroun et avec qui j'ai partagé toute </br>l'expérience brésilienne donc je vous </br>parlerai surtout de l'expérience </br>brésilienne le reste il y a beaucoup de </br>gens qui parleront des appuis qu'il a </br>donné de Parlement </br>attention pardon Vous vous excusez je </br>suis pas très habitué à ce type de </br>conférencier vers le truc voilà donc la </br>première cette première présentation </br>c'est la présentation de sa jeunesse en </br>bref disons il est en Périgord vert dans </br>une famille de petits paysans pauvres </br>qui pratiquent la moléculelevage en </br>traction animale et il apprend alors </br>toutes les pratiques et l'observation de </br>la nature avec son père Rémi et la </br>volonté de faire il a gagné de sa maman </br>Odette il est le seul des quatre enfants </br>de la fratrie à faire des études </br>supérieures il se formera un générateur </br>agronome à l'INSA de Toulouse en 66 et </br>ce spécialisera pendant une année </br>à leur stom de Bondy sur la pédologie </br>tropicale </br>une sensibilisera aux problèmes de sol </br>la photo en bas et aussi importante que </br>tout le reste c'est la photos de sa </br>photo de mariage en 65 avant la fin de </br>ses études mariage avec Jacqueline qui </br>l'a accompagné toute sa carrière et qui </br>mérite un hommage particulier </br>ça lui a permis de faire une carrière de </br>cette de cette amplitude de cette valeur </br>voilà les expériences africaines en </br>premier en premier lieu </br>il commence comme vsna </br>en faire son sa coopération au Sénégal </br>et plutôt que la station d'Irak de bambé </br>qui était la Mecque de l'agronomie </br>tropicale française il choisit la pleine </br>brousse assez Fendt Casamance où il </br>réalise une carte pédologique une étude </br>sur l'enracinement du riz en fonction du </br>travail du sol en fonction des variétés </br>et un projet de développement de </br>l'attraction animale avec la bourre pour </br>la riziculture de Casamance ensuite de </br>70 à 77 avec l'Irak sa tech et la </br>recherche camerounaise il continue les </br>terrains avec les projets de </br>développement un à la pleine des mots </br>qui voulait fait du riz plus vieux </br>mécanisé avec une agriculture mécanisée </br>et l'autre dans la plaine de doc qui est </br>plus en altitude ou c'est du riz rigué </br>irrigué du irrigué manuel pardon </br>excusez-moi </br>il continue l'amélioration variétale </br>qu'il avait un peu commencé au Sénégal </br>pour les riz plus vieux et irrigués et </br>il met au point les recherches </br>systémiques évidemment </br>qui ont qui ont marqué sa vie je sais </br>qu'à l'époque c'est son intérêt était </br>sur l'étude des interactions il avait </br>fait une étude que j'ai présentée </br>moi-même un congrès entre fertilité du </br>sol et attaque de </br>la maladie piricularieuse </br>avec différents types de variétés donc </br>la mise au point des recherches </br>systémiques l'entraîne à </br>intéresser des responsables brésiliens </br>du nord-est de les MAPA 77 à 82 on passe </br>5 ans à Rania avec la recherche de </br>l'État avec une agriculture sur les </br>systèmes de culture en agriculture </br>manuelle et à base de riz et on continue </br>l'amélioration variétale ensuite de 83 à </br>89 on a 7 ans au centre ouest du Brésil </br>avec l'imbrapa c'est-à-dire l'organisme </br>fédéral qui s'occupe du riz et du </br> haricot pour tout le Brésil et là à </br>l'intérieur de un bras pas on travaille </br>surtout le système de culture mécanisé à </br>base de riz et de soja commençant par du </br>Labour de la compaction je vais </br>expliquer devant et en finissant un </br>initiant le semis direct les SCV </br>de 90 à 98 les partenaires se on a </br>divers partenaires sur tout le Brésil et </br>notre tutelle devient la Rodia grande </br>poulain et nous travaillons bien sûr on </br>améliorant les systèmes SV on commence </br>les mélanges de plantes et on essaye </br>d'intégrer avec l'élevage et on continue </br>l'amélioration variétale en particulier </br>avec </br>la grenoque à sinople et de 99 à 2009 en </br>année de sa retraite avec les </br>universités université de San Paolo et </br>université fédérale de pentagros plus de </br>nombreux partenaires brésiliens que je </br>vous montrerai on continuation entre ces </br>travaux et </br>il ouvre même après au début de sa </br>retraite de nouveaux de nouveaux </br>partenariats avec avec des gens dans le </br>sud en Argentine Uruguay je vous </br>montrerai après </br>pour décrire la première étape du Brésil </br>c'est le maranian alors on est dans une </br>région de de comment s'appelle voyez de </br>forêt le secondaire de Baba sous si ce </br>palmier </br>qui sont brûlés </br>et on on met le feu et ensuite on fait </br>un semis direct en fait on le savait pas </br>on fait une culture sans travail du sol </br>avec des petits paysans cette </br>c'est-à-dire en fait on a fait du semis </br>direct sans le savoir </br>mais la grande nouveauté quoi que c'est </br>à cette époque là qu'on avait vraiment </br>un système de recherche le plus complet </br>comme vous pouvez le voir c'est l'unité </br>de bakabale qui a été entre 79 et 81 </br>plutôt </br>une vue aérienne vous voyez en premier </br>plan où les babassons ont été conservés </br>ce sont des ce sont ce qu'on appelait le </br>Noy centrale des grandes partiels du </br>noyau central pour étudier </br>l'agroéconomie </br>est composé de 10 types de rotation </br>succession des cultures combinées par </br>quatre avec quatre niveaux </br>d'intensification du Zéro intrant qui </br>est ce que l'agriculteur fait avec </br>herbicide seul engraissel et en vrai </br>plaisir d'ici et à l'arrière de ces de </br>ces babasu tout ce qu'on voit derrière </br>ce sont des essais variétés des essais </br>statistiques pardon où il y a pour </br>chaque rotation il y a nécessité </br>statistiques qui étudient la variété </br>c'est les compétitions de cultivars la </br>nécessité statistique étudie la fumure </br>c'est des NPK soustractifs et puis des </br>essais pour les pesticides herbicides et </br>contrôle de maladies et d'insectes donc </br>c'est ce système a été visité aussi par </br>beaucoup de personnes d'officielles même </br>ministre de l'Agriculture qui est venue </br>et ça nous a fait connaître au niveau du </br>Brésil on a été demandé au niveau des </br>Serrado ce n'est pas et ce n'est pas ce </br>qui se trouve dans le centre du Brésil à </br>goyagna et notre premier travail a été </br>le diagnostic diagnostic initial de ces </br>soldes Serrano </br>le diagnostic a commencé voyez cette </br>photo il y a un passage de ce mois sans </br>engrais sans engrais vous voyez que les </br>riz sont complètement faméliques alors </br>que le reste à l'engrais normal </br>initial de base Impeca initiale donc des </br>sols qui en fait sont très pauvres et </br>les soldes qui sont travaillés </br>uniquement avec ces outils là à disques </br>c'est à dire les offres 7 lourds et </br>légers même des ronds et qui passent </br>énormément de fois et qui entraîne une </br>une </br>horizon compacté dans une semaine de </br>labour une semaine d'offset à une </br>douzaine de centimètres qui empêche la </br>pénétration des racines et aussi la </br>pénétration de l'eau donc c'est ce sol </br>qui sont en général en TCS c'est à dire </br>des des discages et de la monoculture de </br> soja vous voyez l'entraînement voyez ce </br>que ça détruit au niveau des soldes la </br>partie la plus fertile qui s'en va et ça </br>un effet bien sûr sur la sur les </br>productivités donc pour lutter contre ça </br>au goyania la première réponse ça va </br>être le labour </br>je sais que ça va choquer certaines </br>il faut ça mérite un coup de </br>un coup d'eau ça va en choquer certaines </br>mais en fait on a commencé avec avec le </br>labour parce qu'il fallait décompacter </br>les sols et faire la rotation de culture </br>donc vous voyez on a comparé deux </br>monoculture de riz plus on a fait </br>pendant trois ou quatre ans parce </br>qu'après ça marche même plus et des </br>rotations riz avec RIP pluvial et bien </br>sûr il y a pas d' irrigation et riz </br>pluviale et maïs ou soja et vous voyez </br>que le fait de labourer permet d'avoir </br>un enracinement bien plus bien plus </br>conséquent et des productivités bien </br>meilleures voyez on monte à 3 tonnes </br>voilà </br>avec rotation donc on a on avait une </br>unité cet homme là nous a permis de </br>bison de montrer à tout le Brésil </br>central et même plus loin la force du </br>semis direct et des SCV je vous </br>définirais un petit peu plus tard voilà </br>un exemple de matrice mais c'est pas la </br>matrice de mounifoumé c'est la matrice </br>qu'on a eu plus tard en 2000 avec </br>l'agronore </br>et les résultats voilà les résultats que </br>je veux vous donner c'est assez complexe </br>à expliquer mais sur la partie gauche </br>vous allez voir des </br>des courbes en triplés soit en fait </br>correspond je m'excuse c'est une cagade </br>comme on dit en portugais et dans mon </br> dialecte c'est une cagade est en </br>portugais elle aurait dû être en </br>français on l'avait aussi en français </br>mais c'est une erreur et vous avez des </br>des </br>courbes à triplets sont en fait des </br>courbes en travail du sol les deux les </br>deux plus bas celles qui vont le plus </br>bas qui ou la matière organique se perd </br>le plus sont les monocultures de soja </br>c'est l'intermédiaire c'est en fait </br>travail du sol combiné avec rotation de </br>culture c'est à dire soja et une céréale </br>en général et celle qui maintient et </br>augmente un petit peu la matière </br>organique c'est celle qui combine un </br>labour pour le riz et pour les autres </br>cultures dès ce midi direct avec </br>conservation des pailles et vous voyez </br>que au niveau des productivités bon </br>quand il y a la rotation ça marche et </br>quand il y a la monoculture plus plus le </br>travail du sol c'est une perte terrible </br>de productivité qui est lié d'ailleurs </br>qui est lié à la perte de matières </br>organiques et de la dernière partie à la </br>biomasse aérienne vous voyez qui est qui </br>est trois fois inférieur aux bonnes </br>conditions </br>voilà donc je vais passer bon Lucien </br>dans un trou voilà ça a été c'est son </br>amour de des profils culturels il a </br>remis à l'honneur au Brésil le profil </br>culturel des sols voilà une petite qui </br>vient d'ailleurs des je dois dire que la </br>majorité des photos de cette </br>présentation je les ai pris dans des </br>présentations qui avaient fait Lucien </br>dans le Brésil dans le monde et ça ça </br>n'était une je n'ai rajouté qu'un qu'une </br>injonction arrêtons le travail du sol </br>intensif </br>les fondamentaux du DCV c'est l' ABC </br>absence de travail du sol </br>arrêtant le travail du sol la </br>biodiversité fonctionnelle les rotations </br>les successions les associations de </br>culture les couverts multi-espèces et la </br>couverture du sol bon le semis direct le </br>SCV correspond au semis direct sous </br>couverture végétale permanente c'est </br>l'appellation Lucienne c'est lui qui l'a </br>qui l'a prêté et la deuxième chose très </br>importante qu'il a fait que </br>était absolument indispensable de </br>montrer c'est </br>ces modèles de de comment s'appelle le </br>modèle de fonctionnement de la forêt il </br>a tenté de copier et à ramener sur la </br>sur le sur </br>la comment s'appelle excusez-moi je </br>patine un peu là </br>bon dans la forêt ce qu'on voit sur </br>cette rue dans la forêt le feuillage </br>renferme tous les nutriments </br>nécessaire aux plantes en général et en </br>tombant au sol on forme une litière </br>composée qui est décomposée par les </br>insectes les vers de terre et les </br>micro-organismes cette décompose cette </br>minéralisation ensuite lessivée la </br>plupart des éléments sur lessivés pas </br>tous mais la plupart et ils sont </br>récupérés par les racines de la forêt </br>donc voilà le cycle vertueux qu'il faut </br>rechercher et ce cycle vertueux n'est </br>possible que parce qu'on a cette litière </br>et c'est ça que Lucien appelé la la </br>pompe biologique donc et c'est ça que </br>nous on va essayer de retrouver dans les </br>systèmes là c'est une comparaison de </br>trois systèmes le premier système en </br>supérieur c'est un système de </br>monoculture c'est le traditionnel qui </br>existait dans les années 80 </br>des années 90 c'est la soja monoculture </br>une culture annuelle avec travail du sol </br>c'est-à-dire c'est un système ouvert qui </br>perd tous ces nutriments et qui ne </br>laisse très peu de biomasse on est </br>rentré avec les SCV à partir du aussi du </br>semis direct où on ou le soja peut être </br>précédé par un par une biomasse ou </br>succéder à une culture de succession </br>avec </br>en général une culture pour pour le </br>grain comme le maïs et une culture en </br>mélange qui est une culture de renfort </br>biomasseur et on voit que la </br>sépultures ont un enracinement bien plus </br>profond que sur le traditionnel et </br>permettent de recycler déjà une bonne </br>partie des nutriments qui ont qui sont </br>qui sont descendus et le dernier système </br>c'est le système le plus performant où </br>on ajoute dans la culture de succession </br>appelée en portugais s'affrine on ajoute </br>une </br>un fourrage de type maquillage qui lui </br>va fonctionner pendant toute la saison </br>sèche alors là le recyclage est encore </br>bien plus fort </br>dans notre culture là c'est un exemple </br>du Cambodge je voulais montrer cette </br>plante les lusines Korra Kana qui est </br>une plante qui qui se comporterait bien </br>sur ses sols sans engrais des solutions </br>déjà très pauvres voyez le maïs la </br>productivité qui est la tête qu'il a il </br>va reproduire le cas Janus qui </br>normalement a écrit rustique et pas </br>terrible non plus et les usine est la </br>seule qui au Brésil Lucien l'avait </br>redécouverte en Inde cette cette élusine </br>kurakana et on la multiplié on arrivait </br>à produire de la des semences jusqu'à 4 </br>tonnes par hectare si si on est dans la </br>région de Sinox mais le comme disent les </br>Brésiliens le trou est un peu plus en </br>bas en fait le problème il est dessous </br>sur cette plante enfin pas le problème </br>la solution c'est une fête c'est un </br>laboueur naturel qui a un système </br>racinaire hyper puissant qui combine des </br>mycores et des micro-organismes qui </br>permettent fixation de l' azote bien que </br>ce soit une une graminée et surtout qui </br>est extrait aussi le phosphore pour ça </br>elles sont comporte très bien dans les </br>sols mauvais une photo de notre ami </br>Lucien avec les sorgho mousquaries qu'il </br>a ramené du Nord Cameroun c'est sorgola </br>intérêt bien sûr pareil en culture de </br>succession ça fait une très forte </br>biomasse et en deuxième lieu c'est pas </br>on </br>décomposition hydriques qui font un </br>effet herbicide un allélopathie pour les </br>pour les pour les mauvaises herbes donc </br>ça a un éco services d'herbicides ça en </br>fait c'est celui qui a été le plus </br>fréquent des systèmes c'est un système </br>ou de de culture de succession de maïs </br>où on mélange de la brassière qui a </br>aussi voyait un effet sur la sur le </br>profil culturel vous voyez jusqu'où elle </br>va un mètre 40 elle explore et elle elle </br>permet de montrer là je vais y passer </br>c'est trop compliqué une des passions le </br>chien je pouvais pas </br>diffusé dans tout le monde en dehors des </br>plantes justement de renfort c'est la </br>création variétale ici avec l'agronome </br>casinople et son succès majeur ça a été </br>le sirad 141 qui est un </br>riz très rustique mais en même temps de </br>qualité de grains excellente et </br>disons qu'il résistant qui était </br>résistant aux maladies et qui a et qui a </br>découvert des centaines de milliers </br>d'hectares pendant </br>une demi-douzaine d'années sur le nord </br>du matos donc les SV </br>cette diapo et de et de Lucien aussi </br>c'est CV en fait il les a diffusés un </br>peu partout mais c'est pas des recettes </br>c'est un mode d'application voilà là je </br>vais pas m'étendre c'est parce qu'il y a </br>beaucoup de gens qui présenteront </br>Madagascar l'Argentine le Brésil </br>d'autres personnes aussi que moi et </br>l'Afrique que il y aura des gens qu'il a </br>appuyé un peu partout </br>un hommage particulier à </br>John sont surnom c'était John mais en </br>fait c'est Jean-Luc vemmel qui est un </br>ch'ti qui a qui a travaillé en Argentine </br>en Uruguay qui a planté des milliers </br>d'hectares et qui a adopté les systèmes </br>SV de Lucien a très très grande échelle </br>et avec succès et malheureusement lui </br>aussi est décédé l'année dernière </br>enfin un autre que je tenais il sera pas </br>présent </br>c'est un </br>jeune agronome québécois Louis Perrus de </br>Sv agrologie qui a </br>reçu Lucien pendant 7 ou 8 ans à partir </br>de 2010 </br>et qui a avec lequel ils ont eu des </br>succès vraiment formidables et je </br>voulais en présenter que c'était et je </br>vais essayer de le résumer je l'avais </br>résumé là c'est </br>le point d'impressionnant c'est de la </br>peau emprunter à lui Lucie a recommandé </br>le semis de blé d'hiver à la volée dans </br>le soja en train de mûrir </br>ce blé sera récolté ensuite avec une un </br>mois d'avance par rapport au blé de </br>printemps traditionnel que les Canadiens </br>faisaient c'est-à-dire planter en mars </br>avril même certainement et donc j'étais </br>récolté en plein été cette avance de la </br>récolte permet aussi à la volée de </br>mettre un mix de plantes dans le blé et </br>produire une biomasse qui va servir au </br>semis direct pour tout le pour tout le </br>pour le sol voilà </br>un résumé pour revenir pour retenir moi </br>ce qui me marque chez Lucien si un homme </br>de terrain fier de ses origines </br>paysannes il a toujours pensé aux </br>paysans c'était un observateur et un </br>admirateur dans la nature depuis </br>l'enfance ça a été un pédologue </br>émérite et qui a toujours été sensible </br>la préservation des sols et bien sûr une </br>très grande connaissance scientifique </br>l'esprit de synthèse une créativité </br>hors du commun un résumant un régiment </br>d'un mot il était visionnaire d'une </br>nouvelle agriculture et ça m'aurait été </br>une grande perte pour sa famille et ses </br>amis mais aussi pour les paysans en </br>général je vous remercie de votre </br>attention et vous pouvez trouver une </br>abondante littérature autant aussi </br>au revoir </br>merci c'est parfait Serge merci beaucoup </br>pour cette présentation </br>j'ai oublié de présenter tout à l'heure </br>j'ai pas de quoi l'habitude d'abîmer que </br>vous pouvez poser des questions sur le </br>chat et ou faire des commentaires et </br>puis on essaiera d'y répondre </br>autant que possible donc </br>je vais je vais je vais prendre la main </br>je vais arrêter le partage pour pour </br>faire un peu le parcours de Hubert </br>et donc peut-être pas faire aussi bien </br>que que Serge mais </br>Hubert a eu un parcours </br>beaucoup de choses communes avec avec </br>Lucien mais il a toujours dit que ça ça </br>rencontre avec Lucien avait été </br>il y avait tout appris en fait de </br>l'agronomie et donc je vais essayer de </br>de retracer son parcours donc </br>d'abord je vais mentionner que </br>ils ont vraiment une histoire commune et </br>donc très souvent on sent les diaporamas </br>je me suis aperçu que sur les photos que </br>j'avais de Hubert mais il y avait Lucien </br>qui était pas loin et quand c'était pas </br>Lucien c'était Roger Michelon qui était </br>qui était aussi </br>accompagnant d'aventure avec avec Hubert </br>pendant de longues années moi ce qui m'a </br>marqué chez Hubert c'est c'est comme </br>chez Lucien c'était des capacités de </br>travail exceptionnelles en plus de </br>toutes les qualités que Serge a donné </br>quelques Lucien avait Hubert les avait </br>aussi et les deux avaient une capacité </br>de travail vraiment vraiment </br>impressionnante mais tout en tout en </br>s'amusant aussi parce que c'est </br>important ils avaient les deux une </br>capacité de motiver les gens d'entraîner </br>les gens dans des aventures dans de la </br>recherche et donc sur les photos aussi </br>c'est très dur de n'avoir un des deux </br>tout seul </br>la même chose que pour Lucien Hubert il </br>avait une connaissance de la nature un </br>sens de l'observation qui était vraiment </br>impressionnant une capacité de </br>diagnostic et payait pas de mine il </br>regardait il avait les mains dans les </br>poches ici s'asseyait mais dans tous les </br>cas </br>il intégrait tous les paramètres et il </br>nous sortait des diagnostics plus que </br>pertinents et puis les propositions de </br>solutions derrière </br>ils avaient les deux aussi une grande </br>patience pour expliquer une grande </br>capacité à montrer à former les gens </br>ils avaient leur gestuelle propre chacun </br>c'est on essaie de les retrouver sur ces </br>photos et c'était vraiment </br>impressionnant à quel point il </br>partageait </br>leur connaissance et leur savoir </br>donc Hubert son parcours il a fait 25 </br>ans à travers le monde un peu </br>il est né dans le dans le Berry en 1952 </br>donc plein centre de la France il a </br>grandi sur sa ferme la ferme de ses </br>parents </br>il a fait aussi des études d'ingénieurs </br>lui il a fait l'agro à Rennes il a </br>intégrant en 1974 et puis il a commencé </br>comme comme VSN en Guyane en 1978 79 </br>avec l'INRA c'était sur des essais </br>thématiques dans des conditions où ça ou </br>c'est pas forcément très bien donc </br>on a expliqué qu'il avait développé une </br>approche siégétique si énergétique de la </br>recherche et d'ailleurs qu'en fait il </br>est il a plus été à la chasse que sur </br>ses parcelles d'essai </br>elle débute quand on rencontre Lucien et </br>quand il part au lac à la haute à </br>Madagascar avec un premier séjour de </br>1980 à 1986 </br>et là ils vont ils vont déjà commencer à </br>modifier pas mal de choses </br>derrière il a enchaîné avec la Côte </br>d'Ivoire une dizaine d'années en Côte </br>d'Ivoire c'était un des sites de </br>référence les plus les plus marqués de </br>de l'équipe au début du type de ce qu'un </br>commentaire au Brésil </br>et puis retourne à Madagascar de 98 à </br>2005 avec la différentes zones donc on </br>va voir ça un peu plus dans le détail et </br>puis on verra ça dans au cours des deux </br>jours et puis en parallèle depuis </br>Madagascar et il commence à passer sa </br>ferme en ce midi direct dans France donc </br>en faisant des allers-retours </br>fréquents 4-5 fois par an il sait les </br>allers-retours </br>Hervé son fils lui servait de deuil pour </br>poursuivre un peu et puis il appuyait en </br>même temps à partir du début des années </br>2000 le Cameroun avec des missions </br>fréquentes pour mettre en place de </br>nouveaux sites voilà il nous a quitté le </br>4 avril malheureusement alors sur </br>Madagascar son premier séjour c'est au </br>lac à la haute donc c'est un peu </br>légèrement c'est au nord de la capitale </br>de Tananarive c'est une cuvette le lac à </br>la haute c'est 70 000 hectares de </br>rizières et puis des collines autour </br>alors le lac qu'on voit rarement en fait </br>mais parce qu'on a envie d'être là et </br>puis ces rizières avec des périmètres </br>qui avaient été aménagé autant des des </br>colombes donc ça s'appelle des PC les </br>périmètres de colonisation avec donc ce </br>rire et puis les collines autour avec </br>d'avoir une zone de riz pliale enfin de </br>riz de nappe et puis du riz pliable </br>il avait déjà commencé à développer dans </br>les différents types de milieux de </br>structurer le milieu pour avoir des </br>essais multilocaux partout et pour </br>travailler déjà sur la conception de </br>système en particulier introduire la </br>culture du du blé en contre-saison donc </br>modifier les systèmes des essais </br>thématiques et ça sur des grandes </br>échelles donc il avait sur les </br>différents périmètres irrigués des </br>collections de variétés des essais de </br>fertilisation </br>je suis sur la côte Est de </br>ouest du lac où il y a pas mal d'élevage </br>aussi il va commencer à travailler sur </br>l'intégration avec avec l'élevage la </br>prise en compte de ça donc dès 1980 des </br>des une approche qui reprenait tout ce </br>que tout ce que Serge a montré et qui </br>était vraiment très très innovant par </br>rapport à la recherche on est vraiment </br>sur de la recherche de système en </br>intégratif en grande parcelle avec les </br>paysans et et puis autour du lac il y a </br>ces fameux lavak c'est c'est Marc </br>d'érosion </br>dramatique et donc voilà à quoi </br>ressemble les paysages pour vous donner </br>une idée dans quel milieu on pouvait </br>travailler </br>et donc sur ce sur ce lac avec Michel </br>roonec du Cirad qui avait fait la carte </br>morphopédologique il avait pu identifier </br>les différentes unités et puis </br>travailler donc dans la station </br>ancestrale de recherche de la calotte </br>mais aussi il avait donc ses essais sur </br>le PC 15 sur les périmètres et </br>les autres les différents périmètres </br>irrigués </br>c'est vraiment le grogner Harry de </br>Madagascar et puis sur la côte est bien </br>beaucoup plus sur les collines parce que </br>il y a la rive est beaucoup plus marquée </br>enfin la planter beaucoup plus fort donc </br>il y a peu de rizières de ce côté là et </br>donc les agriculteurs reposaient </br>beaucoup plus sur le sur le replial donc </br>il travaille déjà sur les systèmes avec </br>des essais thématiques comme l'approche </br>Stéphane va nous en parler un peu plus </br>après il travaillait aussi sur </br>l'importance de d'apporter des intrants </br>pour un crédit pour pouvoir lancer et ça </br>a vraiment été une contribution décisive </br>à la diffusion de la culture de la base </br>de riz pluviale dans la région du </br>laquelle à autre et ça c'est le lacoutre </br>c'est le grenier aride de Madagascar et </br>donc ça a contribué largement pour le </br>pour le pays </br>derrière il va rejoindre alors </br>la calotte il était avec la somme à </br>l'acte la société de malgache </br>d'aménagement du lac donc un organisme </br>plutôt de développement mais il faisait </br>ses essais avec eux derrière il va </br>rejoindre l'idéal donc l'Institut des </br>savanes en Côte d'Ivoire à travailler </br>sur la fixation de l'agriculture dans le </br>nord de la Côte d'Ivoire alors pour </br>faire cette présentation je me suis </br>replongé dans dans son rapport de </br>synthèse qu'il a fait en 95 et c'est </br>c'est impressionnant de voir à quel </br>point il avait rapidement intégré tout </br>ce que tout ce que Lucien avait proposé </br>Lucien et bien sûr venu l'appuyer sur la </br>sur la conception de ces sites mais pour </br>vous donner une idée des échelles de </br>travail d'une part déjà il avait il </br>avait différents dispositifs dans la </br>Côte d'Ivoire en fonction des des zones </br>forestières des zones de savane et avec </br>la zone le plus gros dispositif était </br>à tuer les vogos là qui est en rouge </br>dans la partie orange </br>de l'image donc sur des sur des schistes </br>avec un dispositif qui intégrait déjà un </br>peu enfin tout à fait comme dans les </br>matrices des essais système des essais </br>de thématiques avec </br>l'approche de Lucien comme quoi les </br>systèmes gèrent les thèmes gèrent les </br>thèmes donc c'est c'est l'inverse de ce </br>qu'on avait souvent </br>et puis et puis dès que déjà des </br>aménagements de cordon anti-rosif et la </br>prise en compte des différentes unités </br>de paysage il avait fait un diagnostic </br>sur les pratiques des agriculteurs dans </br>la région Nord que ça soit en culture </br>attelée ou en mécanisé et il avait très </br>très rapidement installé </br>donc il avait fallu travailler vu les </br>problèmes de vin de peinture sur la </br>protection des sites quand la divagation </br>des animaux et quand les feux de brousse </br>qui sont vraiment des pratiques avec </br>plus d'une vingtaine d'espèces de </br>d'arbres de tester pour ces dispositifs </br>et puis il y avait travaillé sur les </br>techniques Kratos très rapidement sur la </br>technique de zéro labour avec semis dans </br>les résidus de récolte et puis après </br>avec des installations de plantes de </br>couverture donc ils avaient ils avaient </br>testé une quarantaine de plantes de </br>couverture pour maintenir ou restaurer à </br>moins de coûts la fertilité des sols </br>toutes celles qui sont sorties de ces </br>études là on les a retrouvés on les a </br>utilisés derrière pendant les utilisent </br>toujours le stylosantas Guyane M6 c'est </br>ce qu'on appelle la luzerne tropicale </br>c'est vraiment une plante </br>un peu passe-partout qui qui </br>a de service fixation d'azote mais il y </br>a la porte aussi du carbone elle est </br>une pérenne qui passe la saison sèche </br>donc beaucoup beaucoup d'intérêts </br>on les utilise aussi dans différents </br>systèmes qu'on verra dans les dans ces </br>deux jours </br>et puis maintenant dans ces systèmes </br>comme dans les mêmes comme dans les </br>matrices à au Brésil et ben il y avait </br>des essais thématiques avec des </br>répétitions sur la fertilisation le </br>contrôle des adventices les traitements </br>phytos les dates de semis les variétés </br>donc tout un travail couplé et puis ils </br>adaptaient les modes de gestion avec le </br>couple avec des aménagements anti-rosifs </br>avec des résultats qui permettaient de </br>valoriser au maximum l'unité de surface </br>parce que dans ces zones là la terre </br>devenait de plus en plus rare et donc </br>il croisait en split la fertilisation </br>c'est à dire c'était des parcelles qui </br>coupaient à la fois des fertilisation </br>minérales différentes de la fumure </br>organique et des variétés de riz donc ce </br>qui permet de travailler sur les </br>interactions </br>alors que souvent les chercheurs </br>n'aiment pas les interactions alors que </br>pour nous c'est une source d'information </br>importante voilà et puis travailler déjà </br>sur la caractérisation des propriétés </br>des plantes de couverture sur </br>sur les conséquences des différents </br>modes de gestion des sols sur l'état de </br>sur les états de surface donc des études </br>vraiment très intégrées et puis sur la </br>mécanisation qui était souvent vu comme </br>un frein à la diffusion du semis direct </br>on va le retrouver dans dans les </br>présentations au cours de ces deux jours </br>et que ça soit mécanisation culture </br>attelée ou en culture motorisée </br>et du coup il travaillait aussi sur ses </br>grandes parcelles sur les calculs de </br>économique sur la les marges nets avec </br>les valorisations du travail donc </br>vraiment des études très très intégrées </br>et c'était des précurseurs que ça soit </br>des travaux quoi que ce soit que ça soit </br>au niveau méthodologie comme ça comme </br>celui-ci enfin c'était complètement </br>appui enfin </br>inspiré par Lucien et appuyer </br>régulièrement par Lucien mais mis en </br>place </br>c'était impressionnant moi comme jeunes </br>chercheur j'étais allé à durer les vogos </br>en 1990 c'était c'était vraiment </br>marquant comme </br>comme échelle de travail la capacité </br>qu'il faut pour pour gérer de tels de </br>telles dispositifs c'était vraiment </br>marquant </br>puis derrière il retourne à Madagascar </br>cette fois avec une ONG Tafa qui est </br>appuyé beaucoup par Lucien aussi </br>je ne sais même pas combien d'années </br>lucien est venu à Madagascar c'est plus </br>de 20 plus de 20 fois tous les ans pour </br>que Lucien arrête une mission de </br>Madagascar c'est qu'il était vraiment au </br>plus mal ça a été extrêmement rare </br>c'était avec le groupement semi-direct </br>de Madagascar et là Hubert n'était pas </br>seulement la calotte il est reprenait le </br>lac à l'autre mais il suivait aussi des </br>dispositifs dans le sud-est </br>dans le sud-ouest dans des milieux </br>complètement différents trois mètres de </br>pluie par an dans le sud-est des des </br>sols avec énormément de matières </br>organiques qui évoluent peu dans le </br>Sud-Ouest au contraire c'est c'est </br>à 9 mois de saison sèche des pluies </br>vraiment réduites des sols beaucoup plus </br>ça plus beaucoup moins argileux il </br>appuyait aussi une partie du moyen-ouest </br>sur murundave et puis il suivait il </br>était toujours en relation avec avec </br>Roger Michelon qui fait l'autre partie </br>du moyen-ouest donc les zones d'Ivoire </br>et et Léo plateau à éviter puis suivez </br>aussi de temps en temps dans le grand </br>sud des conditions vraiment extrêmes de </br>milieux totalement les proches de la </br>ride avec très très peu de pluie et très </br>très irrégulières et sur surtout ces </br>dispositifs et ben ils croisaient les </br>différentes unités de paysage les </br>différents types de sols et il avait des </br>dispositifs partout et ça ça va ça a </br>permis de construire de beaucoup </br>comprendre aussi comment fonctionner ces </br>systèmes comment on pouvait les </br>améliorer et ça va ça ces travaux qui </br>sont vraiment à l'origine du manuel </br>pratique du semis direct </br>à Madagascar </br>je vous le présenterai tout à l'heure </br>donc je vais pas je vais pas m'étendre </br>beaucoup plus </br>je voulais juste insister aussi sur le </br>fait que travailler sur sur de telles </br>zones à Madagascar ça implique des </br>heures et des heures dans les aéroports </br>à fêter des avions se poser sur des </br>pistes improbables et puis des heures et </br>des heures et des journées dans la </br>voiture avec des conditions de </br>déplacement parfois difficiles donc ça </br>se ça se rajoutait 16 heures passées </br>dans la voiture ah ça va ça ferme en </br>France où il reprenait donc </br>gérer les dispositifs qui Gérard à </br>Madagascar il y a pas beaucoup de </br>chercheurs au monde qui en sont capables </br>et en plus de ça il gérait sa France le </br>sasa ça ferme en France et où on </br>retrouvait Lucien et il nous accueillait </br>même mais pendant la récolte aux </br>familles </br>et puis on sent le diaporama j'ai eu du </br>mal aussi à trouver des photos ou Hubert </br>ne fait pas le clown donc soit faire </br>semblant de mettre le feu dans la paille </br>à montrer la solidité du stylo zanthèse </br>à nous montrer les épis donc c'est </br>surtout ça aussi que je retiens du Berne </br>une capacité de travail énorme mais </br>toujours à s'amuser dans la bonne humeur </br>et donc c'est aussi ça qu'on regrette ça </br>nous manque donc merci merci pour tout </br>ce qui nous a apporté </br>voilà je vais </br>maintenant passer la main à Lydie de </br>Neuville qui va nous présenter Lucien et </br>la globalité </br>parce que c'était un des aspects </br>vraiment important de de l'approche de </br>Lucien </br>je sais pas si didier est prête </br>bonjour tout le monde </br>je vous remercie toutes et tous </br>d'accepter de participer à ce colloque </br>en hommage à Lucien Seguy Hubert </br>charpentier et notre ami John partir en </br>toute discrétion pendant cette période </br>de covid très compliquée </br>dans nos rencontres inoubliables nos </br>débats passionnés avec Lucien celui-ci </br>accordait beaucoup d'importance aux </br>choses dans son ensemble aux </br>interactions aux éléments qui </br>constituent la nature </br>sa carrière son parcours c'est cette </br>recherche inlassable et continue presque </br>infinie de connaissance </br>Lucien c'était une accumulation </br>incroyable de donner classée organisée </br>pour accéder à la performance du semis </br>direct sous couverture permanente du sol </br>que l'on intitule SCV </br>il avait besoin de se nourrir de toutes </br>les observations et découverte qu'il </br>faisait en parcourant les parcelles de </br>toute la planète </br>cette nourriture d'information lui </br>permettait plutôt de rester modeste </br>devant l'incroyable diversité qu'il </br>avait à découvrir tout au long de son </br>parcours </br>en ce qui concernait son avis personnel </br>sur la recherche scientifique en général </br>on l'a très souvent entendu dire qu'il </br>regrettait que cette recherche soit </br>toujours orientée dans des domaines </br>spécialisés </br>il lui paraissait très regrettable que </br>cette recherche ne forme pas plus de </br>généraliste </br>et il précisait que c'était encore plus </br>vrai dans le domaine agronomique </br>pas facile de penser globalité dans un </br>laboratoire </br>même un très bon scientifique sur le </br>terrain aura toujours un peu de mal ou </br>alors il lui faut y vivre constamment </br>comme un paysan pour se rendre compte </br>chaque jour de l'évolution de la nature </br>les spécialistes sont performants dans </br>leur discipline mais trop cloisonné </br>voire isolé ils ne font pas le lien avec </br>les multiples paramètres extérieurs à </br>leur spécialité qui peuvent largement </br>influencer leur connaissance et leur </br>résultat </br>c'est spécialistes même bien formés ne </br>tiennent pas compte de l'ensemble des </br>interactions que le système nature </br>exerce tous azimuts </br>n'est-il pas prétentieux de se dire </br>spécialiste face à cette incommensurable </br>pouvoir de Dame Nature </br>Lucien entendait que cette nature </br>d'ailleurs en constante évolution était </br>le meilleur scientifique en recherche </br>permanente et que nous pauvres humains </br>avions de la chance que la nature </br>fonctionne ainsi toute seule depuis des </br>millénaires et se perfectionnent sans </br>cesse les expériences de terrain de Dame </br>Nature sont validés depuis très </br>longtemps </br>et puis selon lui on ne peut pas être </br>spécialiste en tout </br>la grande référence de Lucien au niveau </br>nature c'est la forêt </br>l'écosystème forestier c'est le système </br>nature le plus abouti c'est le modèle à </br>suivre dont il s'est inspiré on ne </br>connaît aujourd'hui qu'une petite partie </br>des innombrables fonctions que la nature </br>engendre </br>dans leur publication intitulée La </br>symphonie inachevée du SMIC direct la </br>nature au service de l'agriculture </br>durable les deux auteurs Lucien Séguy et </br>Serge bousignac démontre que les </br>scénarios d'agriculture durable les SCV </br>leur SCV atteignent la puissance et la </br>performance de la forêt </br>le génie végétal comme se plaisait à </br>l'appeler Lucien devient l'outil </br>d'élection pour la construction des SCV </br>de plus en plus performant et écologique </br>Lucien et Serge démontre comme des </br>associations d'espèces à fonction </br>agronomique complémentaires peuvent </br>tirer parti de la nature tout en la </br>nourrissant dans sa diversité et sa </br>stabilité </br>ce cuber charpentier monsieur luzerne </br>permanente mettra en pratique sur sa </br>ferme familiale Berrichonne dans l'Indre </br>avec des formations à la clé </br>dans les systèmes SCV tout se passe </br>comme si la plante disposait d'un </br>cerveau régulateur représenté par </br>l'activité biologique intense qui </br>permettrait à la plante d'équilibrer et </br>gérer en permanence sa nutrition sans </br>excès et en particulier en azote soluble </br>et en sucre réducteur qui sont la </br>nourriture de base des maladies </br>cramiques et des ravageurs </br>c'est bien le retour à la biodiversité </br>fonctionnelle qui est la seule capable </br>de restaurer rapidement les fonctions </br>biologiques du sol </br>la fonction essentielle de la grenouille </br>de demain devrait être celle de </br>généticien de l'environnement ou comme </br>sélectionner les espèces possédant des </br>fonctions qui servent gratuitement </br>l'agriculture et comment les maîtriser </br>au sein de système viable et facilement </br>appropriable </br>ils indiquent que le SCV est </br>probablement le paradigme le plus </br>complet qui était construit à ce jour </br>pour le développement planétaire d'une </br>agriculture durable </br>préservatif de leur préservatrice de </br>l'environnement gérer de plus en plus et </br>au plus près de l'écologie </br>à nous tous maintenant d'entrer en jeu </br>en essayant d'associer toutes les forces </br>disponibles pour poursuivre cette oeuvre </br>et faire face plus efficacement au grand </br>défi de ce siècle que sont la lutte </br>contre la pauvreté c'est-à-dire nourrir </br>les habitants de la planète et </br>proprement la lutte contre le changement </br>climatique système des cultures tampons </br>dans un monde où les ressources </br>naturelles se raréfient et où se dessine </br>déjà une périnée une pénurie alimentaire </br>sans précédent </br>mais nous sommes tous chacun dans nos </br>pays respectifs tributaires d'autres </br>paramètres influenceurs que sont les </br>politiques la PAC Bruxelles le climat </br>l'hydrologie le système solaire le </br>commerce les goûts les habitudes le </br>transport les clients les électeurs </br>l'économie la formation les lobbys les </br>religions le revenu de les revenus le </br>GIEC l'OMC les consommateurs etc etc </br>Lucien français était prêt à donner de </br>sa personne pour faire évoluer les </br>agriculteurs français dans ce sens mais </br>il fut confronté à un brookly un blocage </br>politique et à l'immobilisme des </br>agriculteurs français en France les SCV </br>ont été longtemps tabou pourquoi </br>seul Stéphane Le Foll ministre de </br>l'agriculture française a été le plus </br>sensible au semis direct en lançant le 4 </br>pour 1000 </br>mais nous assistons à un faible </br>engouement pour ces nouvelles pratiques </br>économiquement les SCV n’intéressent </br>personne moins de matériel moins de </br>consommation de gasoil moins d'un tronc </br>les FCV font peur peur d'une remise en </br>cause peur du mauvais résultat car </br>l'agriculteur français est habituée à un </br>confort dans son travail </br>il a à sa portée des solutions </br>mécaniques solutions chimiques solutions </br>économique les aides packs les </br>assurances laisser les techniciens que </br>n'ont pas forcément d'autres pays et il </br>a perdu le sens de l'agronomie des </br>responsabilités le pouvoir de décision </br>mais face aux crises actuelles se </br>confort est-il durable </br>seul un petit groupe d'agriculteurs </br>français informel dont nous avons la </br>chance de faire partie a pu profiter des </br>précieux conseils et encouragements de </br>Lucien et pourtant les SCV sont la </br>solution à la préservation de nos sols </br>au dérèglement climatique à la plus </br>vieux métrie à la capacité à nourrir le </br>monde </br>Lucien disait si Dieu nous envoie de </br>l'eau sale on la lui lave </br>lucien était un tout à lui seul un grand </br>homme il a consacré sa vie entière à une </br>noble cause produire partout dans le </br>monde quel que soit les continents les </br>climats ou la qualité des terres une </br>production saine de qualité et en </br>quantité tout en préservant </br>l'environnement et en régénérant les </br>sols </br> Lucien Séguy docteur en agronomie et </br>certainement l'homme qui sous tous les </br>climats à sillonner foulées de ses </br>propres pieds le plus de parcelles </br>agricoles au monde et ce regain et ce </br>record n'est certainement pas prêt </br>d'être battu </br>scientifique du Cirad pédologue de </br>l'ostrum il estimait que tous les outils </br>sont connus pour produire intensivement </br>à peu de frais de la nourriture de </br>qualité sur des sols à fertilité </br>améliorées </br>je ne reviendrai pas sur toutes les </br>recherches et publications en </br>collaboration avec son équipier </br>permanent Serge bouzinoc qui </br>malheureusement bien que financé en </br>partie par la France non pas su être </br>reprises par notre ministère de </br>l'Agriculture et autres instances </br>agricoles et mis au profit de </br>l'agriculture française </br>quel gâchis quelle perte de temps et </br>d'argent pour notre agriculture </br>française et de cela Lucien en a </br>souffert </br>ce qu'il a le plus frustré c'était </br>d'être reconnu comme un père dans son </br>pays d'adoption le Brésil qu'il a </br>toujours honoré ainsi que d'autres pays </br>alors que la France sont propres prix </br>l'ignoreront n'a pas su tirer profit de </br>l'immense travail qu'il a accompli en </br>France le pays du blablabla disait-il </br>mais la meilleure reconnaissance pour </br>lui c'est celle de tous ses amis qui </br>l'ont compris </br>j'insisterai sur l'homme de paix qu'il </br>fut ses avancées ont permis à </br>différentes contrées de nourrir leur </br>population et notamment au Brésil </br>d'alimenter les Chinois évitant ainsi </br>des émeutes </br>ce fut un privilège pour moi de </br>l'écouter une première fois en </br>conférence à baron lors d'un NLSD en </br>2001 un homme excité survolté vous </br>diront certains dynamique qui </br>provocateur imposant l'attention et </br>interpellant chacun d'entre nous pour </br>nous obliger à réfléchir et nous </br>remettre en cause puis il est intervenu </br>une seconde fois en 2005 au </br>NLSD de Reignac sur Indre certains n'ont </br>alors pas jugé bon de l'écouter car </br>c'était pour eux du déjà-vu du déjà </br>entendu et bien non toujours et toujours </br>à mesure qu'on l'écoute ce que beaucoup </br>n'ont pas perçu c'est que Lucien </br>l'intarissable à sans cesse quelque </br>chose à nous apporter </br>au-delà de toutes ces connaissances sur </br>le SCV ces innombrables publications je </br>tiens à témoigner de la personne qu'il </br>était jamais je n'aurais imaginé un jour </br>pouvoir aborder ce savon et lorsque je </br>lui ai parlé la première fois je fusi de </br>constater à quel point il est simple </br>généreux et avide de rencontre </br>mais tout d'abord j'avoue qu'il m'a </br>testé savoir ce qu'il y avait vraiment </br>au fond de moi car par expérience il </br>n'avait pas de temps à perdre avec des </br>opportunistes en effet lucien était </br>pressé pressé de communiquer de </br>divulguer et pour lui chaque seconde </br>compte autrement dit pour celui qui </br>cherche à le critiquer ou le contredire </br>c'est peine perdu </br>mieux vaut qu'il passe son chemin à </br>jamais </br>depuis nous avons fait un long chemin </br>ensemble il m'a présenté ses avancées au </br>Brésil fait rencontrer ses partenaires </br>entrer à l'ombre pas où il est accueilli </br>comme un héros visiter ces champs </br>découvrir ces variétés de riccibotin </br>Lucien l'attentif savait d'un coup d'œil </br>déceler les problèmes d'une parcelle et </br>en trouver les solutions rien qu'à </br>observer les environs </br>j'avoue être subjugué de constater à la </br>rapidité à laquelle il a traversé ses </br>champs décès de riz pluvial et a pu </br>rendre compte de ses observations à son </br>collaborateur Serge pour une prise de </br>notes et de photos complémentaires </br>Lucien c'était une encyclopédie </br>ambulante qui connaissait une multitude </br>de plantes même sous leur nom latin il </br>avait une connaissance une mémoire </br>incommensurable relatant </br>chronologiquement toutes ces </br>expérimentations </br>découvertes avec un enregistrement et </br>une organisation de ces données sans </br>faille </br>avec Lucien tout est intensif du matin </br>levé 6h au soir 24 heures </br>il lui arrivait même d'en oublier de </br>déjeuner les en fait c'était pour lui </br>moins de perte de temps pas de répit ni </br>tourisme et malgré tout un détour sans </br>prix pour nous faire découvrir un arbre </br>à l'écorce exceptionnel qu'il cite d'un </br>nom latin nous expliquant pourquoi il </br>poussait ici et était le descriptif et </br>le symbole du type de terre locale </br>de plus lucien était comique et bon </br>vivant et n'hésitez pas à lancer une </br>vanne et la réplique des histoires </br>drôles avec Hubert n'en finissait pas </br>mais pour lui le temps était précieux </br>pas question de divaguer à regarder </br>voler un papillon pendant qu'il est </br>intervenu ou de répondre au téléphone au </br>risque de se levoir propulser à des </br>dizaines de mètres de long </br>Lucien un homme intègre malgré les </br>sollicitations il a su tout au long de </br>sa carrière refusait le profit et ne pas </br>succomber à la corruption </br>lucien était un grand homme vrai et </br>sincère il nous a fait l'honneur de nous </br>faire une petite place à ses côtés nous </br>simple paysan de la Nièvre et il a </br>toujours su rester fidèle Lucien </br>exigeant perfectionniste il nous a </br>imposé rigueur et persévérance durant </br>tous les essais et protocoles qui nous a </br>chargé de mettre en place </br>un patient d'en recevoir régulièrement </br>des photos quand il ne pouvait pas être </br>sur place mais toujours disponible et ce </br>n'est pas sans réprimande ou quelquefois </br>engueulades qu'il faisait le suivi </br>ce qui a toujours au fil du temps </br>supérieur </br>je garderai malgré sa grandeur le </br>souvenir d'un homme modeste et à la </br>portée de tous de la plus imposante </br>société agricole bérézilienne au plus </br>simple et pauvres paysans malgaches ou </br>cambodgien Lucien aimait bien échanger </br>avec les jeunes la jeunesse il savait </br>que le SCV était primordial pour leur </br>avenir </br>j'espère que notre culture seront belles </br>cette année </br>mais la pluie ça va sur les champs </br>de notre chambre </br>mais ce n'est pas possible de cultiver </br>son Labouret si </br>qui travaillent la terre encore mieux </br>que la </br>quand on est là encore </br>avec ses racines un plan de couverture </br>va chercher </br>lorsque la pluie arrive la paille </br>empêche la terre de </br>se décomposant la paille apporte des </br>éléments nutritifs </br>et au fait Mamadou où est-ce que tu as </br>trouvé tout ça c'est une technique qu'on </br>utilise dans le brés </br>un agrolo qui m'a tout expliqué et on </br>peut avoir des informations sur ce site </br>internet </br>et ça s'appelle comment cette technique </br>de celui direct sous couverture végétale </br>permanente ou et ça marche avec autre </br>chose que du bien </br>et tout ce que tu veux et pour le plan </br>de couverture il y a aussi plein </br>d'espèces et on fait comment </br>au-delà de ça j'ai découvert un homme </br>plein de talent à savoir l'art de la </br>peinture qui a pu lui valoir la place </br>d'assistant d'un célèbre peintre mais </br>aussi connaisseur en l'occurrence la </br>gastronomie donc sa femme Jacqueline </br>savait faire honneur en cococtant des </br>plats d'excellence mais aussi le </br>nologique et pour avoir eu le privilège </br>de découvrir sa cave secrète je sais à </br>quel point il plaçait une haute </br>importance à la connaissance et à la </br>préservation de la qualité de ses vins </br>et l'honneur qu'il attribuait à chacun </br>de celui à qui les offrait </br>son dynamisme son esprit sa générosité </br>et sa bienveillance nous manquerons mais </br>au travers de Lucien nous remercions sa </br>femme Jacqueline toujours discrète </br>fidèle 55 ans de mariage et présente à </br>ses côtés et son binôme Serge chacun </br>représentant une partie de lui qui ont </br>toujours su l'épauler et même le </br>supporter car oui il était dur avec </br>lui-même car il lui fallait toujours </br>garder la forme et durent aussi avec son </br>entourage avec lequel il était bien </br>souvent exigeant </br>ce fut en effet le sacrifice de toute </br>une vie de famille je pense notamment à </br>sa fille Sandrine à son fils Yannick au </br>profit de l'humanité dont peu de monde </br>ne prend conscience Lucien toi qui </br>croyais au génie végétal tu as su semer </br>quelques graines Stéphane Florent Aubin </br>Noël Christian Hélène Jean-Claude John </br>Louis Sandrine etc etc tes petits jeunes </br>du Brésil comme tu les appelais qui </br>assureront l'avenir de ton oeuvre et </br>avec tant de choses à accomplir ta </br>symphonie inachevée mais je voudrais </br>aussi rendre hommage à deux de tes </br>disciples Hubert et John qui nous ont </br>également quitté trop tôt </br>les paysans du monde entier avaient </br>encore tant besoin de toi tu nous </br>laisses aujourd'hui orphelin avec à </br>charge de poursuivre vulgarisée et </br>divulguer tes connaissances et nous nous </br>devons de mettre en pratique ce que tu </br>nous as toujours enseigné le </br>développement de l'agriculture n'existe </br>vraiment que si l'effet part pour avec </br>et chez les agriculteurs la mission nous </br>incombe maintenant et ce sera tout en </br>ton honneur que nous nous chargerons de </br>la mettre en pratique </br>ciao l'ami comme tu as vu l'habitude de </br>dire et après tant de dévouement pour le </br>bien de l'humanité reposant paix que ton </br>Esprit nous accompagne dans l'évolution </br>nécessaire de notre agriculture actuelle </br>je garderai à jamais le souvenir d'une </br>amitié sincère merci Jacqueline merci </br>Sandrine merci Yannick </br>ben merci merci Lydie </br>c'était vraiment exactement Lucien cette </br>description </br>moi je rajouterais que </br>certains disaient qu'il était impatient </br>oui il était pressé mais il était pas </br>impatient il était incroyablement </br>patient parce que le nombre de fois où </br>il a répété les mêmes choses à des gens </br>le nombre de fois où à Madagascar il </br>proposait des choses et que l'année </br>d'après reproposait et il reproposait </br>qu'il fallait des années pour que ça </br>bouge et ça se faisait finalement il </br>était pressé mais mes patients avec les </br>gens alors d'autres disent qu'il n'était </br>pas du tout s'il était patient avec ceux </br>avec qui savait que ça valait pouvoir </br>pouvoir avancer </br>à Madagascar est effectivement le temps </br>était précieux à Madagascar chaque année </br>on faisait pratiquement 5000 km sur les </br>pistes malgaches en avion enfin c'est du </br>30 km/h c'était des heures et des </br>journées dans la voiture avec avec </br>Hubert comme chauffeur Hubert ne </br>supportait pas d'être conduit et avec </br>Lucien comme copilote qui racontait des </br>histoires drôles qui racontaient </br>il avait pris l'avion il avait pris le </br> Canard enchaîné il nous sortait les </br>contrepèteries de la comtesse de la </br>duchesse et c'était c'était à la fois </br>des périodes où on s'amusait beaucoup et </br>où on apprenait beaucoup parce que sur </br>le paysage il nous le décrivait à chaque </br>fois il passait les changements de </br>végétation les noms des arbres c'était </br>c'était sans fin et c'était une richesse </br>incroyable donc voilà c'était vraiment </br>une très très belle </br>description de de Lucien tous ces </br>caractères voilà je réponds rapidement à </br>des questions sur le chat est-ce que </br>est-ce que Lucien Hubert connaissait </br>Fukuoka oui bien sûr moi c'est très très </br>tôt Lucien avait lu je vous au cas </br>c'était un modèle il espérait aboutir </br>jusque là c'était un une inspiration </br>voilà et puis sur la question sur une </br>question sur la valorisation des déchets </br>de cuisine avec des problématiques </br>réglementaires pour pour les valoriser </br>en bocashi retour au sol en évitant le </br>compostage oui c'est c'est blocage </br>réglementaires ça exaspéré aussi Lucien </br>et Hubert ils ont des essais de faire </br>bouger les choses dans dans les pays où </br>on travaille on jouait aussi au niveau </br>au niveau politique des fois il y avait </br>moins de blocages que qu'on peut avoir </br>ici mais c'était quelque chose qui </br>l'exaspérait voilà donc là maintenant on </br>va on va on va passer la parole pour une </br>dernière présentation avant de faire une </br>pause à Stéphane Boulakia qui va nous </br>présenter la méthodologie les outils de </br>recherche action qui avait été développé </br>par par Lucien et qu'on a appliqué un </br>peu partout dans le monde </br>à toi Stéphane </br>merci bonjour à toutes et à tous donc je </br>vais vous présenter rapidement un peu </br>quels étaient les méthodologies de </br>recherche action mise en oeuvre par par </br>Lucien et qu'il avait passé à son équipe </br>à Hubert bien sûr et puis il y a </br>d'autres ensuite </br>voilà donc en fait ce sont des </br>méthodologies donc je l'ai dit de </br>recherche action c'est qui sont faites </br>pour imaginer alors des méthodologies </br>pour imaginer on verra que c'est </br>ça fait ça en fait quand on a en des </br>flots d'idées il faut savoir les </br>ordonner pour concevoir maîtriser et </br>évaluer des systèmes de culture pour </br>avec échelle des agriculteurs donc c'est </br>une c'est quelque chose qui est un </br>important et le fait d'être d'intervenir </br>dans les milieux avec les acteurs et à </br>des échelles à des échelles qui sont </br>celles qui sont celles de des pratiques </br>agricoles je vous ai mis là ce schéma là </br>qu'on a qu'on a déjà vu sous des formes </br>plus plus abouti mais là je pense que ça </br>doit être le schéma le schéma initial </br>de la du modèle du modèle de la de la </br>forêt de la forêt équatoriale ombrophile </br>qui va falloir reproduire dans les </br>parcelles donc nous l'importance de </br>l'imagination c'est on verra comment </br>aussi on se branche sur l'imagination </br>donc ces méthodologies de recherche </br>action que Lucien avait nommé création </br>de diffusion bon elles sont décrites </br>dans plusieurs documents dont je vous </br>donnerai des références à la fin dans </br>ces présentations là qui faisait qu'il </br>pouvait dépasser les 500 diapos elles </br>étaient résumées sur cette slide et donc </br>c'est ce que je vais essayer de vous </br>détailler de vous détailler en une </br>petite vingtaine de minutes </br>donc dans cette cette démarche en fait </br>elle a été quand même la démarche des </br>démarches de recherche action elle a été </br>assez évolutive et elle a su évoluer co </br>évoluer avec avec ses objets et des </br>objets techniques qu'elle a permettait </br>de développer et on peut un peu </br>artificiellement </br>voir deux phases de la fin des années 70 </br>début des années 80 jusqu'au milieu des </br>années 90 là on est vraiment dans la </br>dans la création de diffusion le système </br>de culture durable adapté au contexte </br>agricole abordé avec une systématisation </br>de la de la notion de la notion de </br>système de culture qui est découpé dans </br>des dans des </br>reproduits modélisés </br>de façon vivante dans des dans des </br>matrices de système de culture on verra </br>ça et puis à partir du milieu des années </br>90 mais quand les </br>SCV deviennent sont une évidence sont la </br>condition nécessaire de la durabilité </br>des systèmes sous les tropiques et bien </br>ces méthodes sont reprises pour </br>permettre de </br>de poursuivre et d'avancer dans le </br>développement des SCV guidé par le par </br>le génie végétal comme ça déjà été dit </br>donc les étapes rapidement les étapes de </br>ce de cette méthodologie d'intervention </br>elle démarre elle démarre par un </br>diagnostic un diagnostic assez fin du </br>milieu dans lequel va se déployer la </br>recherche action ça a été dit évoqué au </br>passage par Serge et par et pas Olivier </br>à propos de notamment à propos du Berre </br>donc ce diagnostic qui commence par un </br>diagnostic du milieu physique les zones </br>les régions abordées sont sont déjà </br>caractérisés d'un point de vue géomorpho </br>pédologique on a beaucoup collaboré avec </br>un un </br>géographe un morphopédologue qui </br>s'appelle Michel René qui a pris sa </br>retraite maintenant mais qui était </br>capable de lire des paysages et de les </br>transformer en carte qui définissaient </br>des unités dans lesquelles forcément on </br>avait des propriétés de sol des </br>propriétés de de relation au enfin de </br>dynamique de l'eau dans les sols qui </br>pouvaient être différentes et qui </br>faisaient que par conséquent les </br>agriculteurs les les mettez en valeur de </br>façon de façon différente </br>les éleveurs etc et puis ensuite une </br>description précise des systèmes de </br>culture de référence dans chacune de ces </br>unités qui ont été diagnostiquées sur </br>ces sur ces milieux on pratique un </br>diagnostic agrotechnique qui vient </br>expliciter et hiérarchiser les </br>contraintes qui viennent limiter la </br>production la production agricole des </br>remis des photos en dessous là je sais </br>pas si on voit ma souris mais qui </br>explicite là dans le contexte brésilien </br>que nous a présenté Serge le fait que ce </br>travail ce travail au disque limite </br>limite complètement la le développement </br>racinaire des des cultures et c'est le </br>premier facteur le premier facteur </br>limitant la production et donc c'est le </br>problème qu'il va falloir résoudre </br>la deuxième la deuxième élément à partir </br>de ce diagnostic et bien on a on </br>construit des matrices qui sont des </br>unités pérennisées de création de </br> modélisation et d'évaluation des </br>systèmes de culture conduit en </br>conditions réelles donc dans cette dans </br>cette phrase là il y a deux choses </br>importantes c'est en conditions réelles </br>c'est-à-dire aux échelles et avec les </br>outils des agriculteurs et puis </br>pérenniser font des choses c'est pas une </br>c'est pas une plateforme d'un an c'est </br>quelque chose que l'on maintient dans le </br>temps ou tous les termes d'une rotation </br>sont présentes chaque année ce qui </br>permet de visualiser les interactions </br>entre l'année climatique et les cultures </br>et on structure on structure </br>les données donc on reprend bien sûr </br>dans ces unités les systèmes de culture </br>traditionnelle pratiqués par les </br>agriculteurs et puis on va essayer de </br>concevoir des alternatives répondant aux </br>problèmes qui ont été hiérarchisés </br>diagnostiqués donc ce qui est très </br>important dans cette dans la </br>construction dans l'élaboration de ces </br>matrices c'est cette dichotomie qui est </br>faite qui est très claire entre ce qui </br>relève une composante systémique et je </br>vais je vais revenir dessus et puis ce </br>qui relève d'une composante thématique </br>et donc dans les dans les matrices là de </br>les premières matrices enfin la première </br>matrice mécanisée du Brésil chez money </br>food Matara et bien il y avait les modes </br>de travail du sol dont le semis direct </br>n'était qu'une modalité et puis </br>les rotations et successions de culture </br>annuelles et puis on avait aussi la date </br>de SMIC qui est importante parce que </br>c'était une donnée systémique puisqu'on </br>s'adressait à des à des fermes qui </br>faisaient parfois jusqu'à 5000 hectares </br>et donc forcément la date de semis c'est </br>pas une donnée climatique c'était une </br>donnée il y avait les dates de semi </br>précoce et puis les dates de Smith </br>tardif qui intervenaient qui pouvaient </br>intervenir deux mois après la première </br>date de semis et donc forcément les </br>rotations les modes de travail n'étaient </br>pas les mêmes et donc il y avait une </br>adaptation cette composante était </br>vraiment une composante systémique et </br>puis il venait les composants </br>thématiques sont les variétés des </br>fumures les modalités mobilisées pour le </br>contrôle des adventices des biogresseurs </br>etc </br>donc les modalités systémiques c'est le </br>mode de gestion des sols et des cultures </br>c'est les déterminants principaux de la </br>qualité du profil culturel ce qui est </br>important le Serge la bien la bien dit </br>Lucien validé on validait la durabilité </br>d'un système par les relations par sa </br>capacité à modifier et inscrire sur des </br>bases durables les relations avec au sol </br>plane et donc cette ces composantes </br>systémique sont celles qui sont en </br>mesure de modifier des dynamiques des </br>propriétés physico-chimiques et </br>biologiques du sol et donc </br>l'enracinement des cultures les </br>populations d'adventices les complexes </br>parasitaires donc c'est celles qui ont </br>un pouvoir de transformation et puis les </br>composantes thématiques ben c'est </br>l'ajustement secondaire des performances </br>donc c'est quelque chose en général on </br>ne regarde et on novembre on ne vend que </br>ça mais finalement c'est par les </br>composantes systémiques qu'on peut </br>modifier la donne et construire </br>l'autonomie l'autonomie des pratiques </br>quoi alors que peut-être qu'on pourrait </br>voir du côté des thématiques quelque </br>chose qui construit la dépendance et les </br>terrotonémie mais bon un autre débat </br>donc qu'est-ce que ça donne sur la </br>première matrice sur la première matrice </br>de macho Bara celle qui sera conduite </br>entre 86 et 92 qui voit vraiment </br>vraiment la on verra comment la </br>validation du SMIG direct et bien ce </br>sont ces rotations de culture avec des </br>systèmes de monoculture un des systèmes </br>de rotation bien annuel entre maïs et </br>soja riz et soja </br>et puis sont introduits des rotations </br>des rotations avec des ou un des termes </br>annuels ou tous les termes annuels sont </br>composés de succession donc soja suivi </br>de maïs et puis si le soja est un peu </br>plus long ou semer plus tardivement et </br>il est plus suivi de maïs il se met des </br>suivis de sorgho et puis si on a des </br>semis derrière soja un peu plus tardif </br>on passe au mille etc donc on a des </br>successions annuelles et puis chacun de </br>ces termes là sont eux-mêmes </br>revisités par les thématiques c'est ce </br>qui est sous sur fond orange là et donc </br>on teste on teste dans chacune de ces </br>modalités systémiques et bien les </br>variétés des niveaux de fumure et puis </br>des modalités éventuellement de contrôle </br>des biogresseurs </br>voilà donc c'est c'est quand même très </br>structuré et ce qui est ce qui est </br>important donc vous voyez vous voyez le </br>semis direct je l'ai je l'ai surligné là </br>ça n'est dans les modalités de travail </br>du sol ça n'est qu'une modalité parmi </br>d'autres donc on reprend l'offset </br>continue qui est le travail au disque </br>qui était la tradition au moment de </br>l'intervention les labours d'entrée de </br>pluie les labours de fin de cycle le </br>Shizen avec qui permet des scarifier </br>l'application profondes et donc de cette </br>restauration mécanique des profils </br>cultureaux et puis le semis direct </br>le semis direct qui en fait est </br>introduit du Sud Brésil je crois que </br>Serge et Lucien a été rentré en contact </br>avec les pionniers du smid direct des </br> régions supropicales du Brésil le </br>parrain est Rio Grande et nous soul et </br>qu'ils avaient ramené cette modalité </br>dans le dans le Nord et puis je pense </br>que aussi elle était nourrie par leur </br>expérience dans le maranion ou </br>finalement ils avaient vu que le ce que </br>disait Serge Le il faisait du semis </br>direct ensemble savoir mais on fait </br>aussi que toute modalités de travail du </br>sol s'était transformée en une en une </br>catastrophe assez rapidement dans ces </br>modalités de dans ces écologiques du </br>maranion </br>donc le bas physiquement ça donne ce </br>genre ce genre d'unité donc ça c'est pas </br>le c'est pas la modalité c'est pas </br>l'unité de la première de chez monefun </br>c'est la deuxième qui a présenté Serge </br>aussi qui travaille déjà sur </br>l'intégration agriculture élevage </br>donc on a des grandes parcelles qui sont </br>des grandes parcelles système et puis on </br>a des sous parcelles des sous parcelles </br>au bout qui permettent de de d'étudier </br>les modalités thématiques </br>d'ajustement des systèmes </br>et puis son mobilisés des outils de </br>caractérisation des profils cultureaux </br>puisque c'est le profil l'évolution de </br>ce profil qui va permettre qui va </br>permettre de valider ou d'invalider un </br>système et donc Lucien avait développé </br>des outils dans ce cylindre qui est qui </br>est assez intéressant qui est un </br>cylindre en trois parties et qui permet </br>d'étudier sur le même échantillon </br>densité densité apparente densité </br>racinaire conductivité hydraulique etc </br>et puis d'autres d'autres petites manips </br>qui demandent parfois à transporter </br>beaucoup d'eau aux champs mais le double </br>anneau pour mesurer la vitesse </br>d'infiltration et puis des choses plus </br>souples avec de l'injection par exemple </br>pour voir du le la vitesse </br>d'enracinement d'un riz et ben on </br>injectait on peut injecter de la trazine </br>à l'époque quand elle était disponible </br>de la traze à une certaine profondeur et </br>dès qu'on voit le riz péricliter on sait </br>que son front racinaire a atteint la </br>zone d'injection de la traze mais donc </br>on a une idée indirecte du front </br>racinaire du développement racinaire du </br>rythme </br>donc c'est unité ces unités centrales </br>sont bien sûr complétées par des réseaux </br>de des réseaux de ferme de référence les </br>agriculteurs qui visitent ces unités </br>parce qu'elles ont une valeur </br>démonstrative bien sûr puisqu'elle sont </br>très parlantes puisque on peut y </br>retrouver les agriculteurs qui les </br>visitent retrouvent leur pratique et </br>puis voient des modalités des </br>alternatives qui poursuivent les mêmes </br>buts de les mêmes buts de production </br>avec avec d'autres méthodes et tout ça </br>est côte à côte donc c'est extrêmement </br>extrêmement parlant la valeur il y a une </br>valeur scientifique mais il y a aussi </br>une valeur démonstrative puissante dans </br>ces dans ces systèmes non c'est dans ces </br>dispositifs et donc les gens peuvent </br>repartir on peut construire des réseaux </br>de fermes de référence mais on a aussi </br>des réseaux suspontanés qui peuvent se </br>construire de gens qui décident de de </br>d'après de s'approprier telle ou tel </br>élément de la de la de ce qu'il a visité </br>dans les dans les dans les unités dans </br>ces vitrines de technologie quoi </br>et puis ces fazenda c'est ferme peuvent </br>être aussi parfois </br>nécessité en face ça dépend un peu des </br>contextes des interventions au niveau </br>des au niveau des terroirs et Olivier </br>l'a évoqué au nord Côte d'Ivoire ça a </br>été beaucoup plus poussé ensuite aussi </br>au cabron quand les la condition des SCV </br>la condition des pratiques de Sv sont </br>soumises à des régulations qui dépassent </br>l'échelle parcelle l'échelle </br>exploitation et l'échelle territoriale </br>devient importante notamment quand la </br>gestion des résidus et la gestion des </br>accès des résidus nécessite des des </br>accords préalables entre agriculteurs </br>agro-éleveurs et puis même éleveur </br>transhumant </br>donc il y a des aménagements des espaces </br>et puis chacun de ces aménagements des </br>espaces correspondent à des règles à des </br>règles d'accès qui ont été négociées </br>concertés et puis ces règles ces règles </br>conditionnent en retour différents </br>construisent différents espaces avec </br>différentes modalités et donc permettre </br>de concevoir et de construire des </br>systèmes différents </br>sur le contexte Cameroun et peut-être </br>benaga </br>donc pour résumer l'approche très </br>rapidement on a donc un diagnostic </br>initial qui décrit les milieux dans leur </br>composants physiques et </br>socio-économiques et leur environnement </br>et puis on part on part pas de zéro </br>puisqu'on a des références de milieu </br>dans des milieux physiques similaires et </br>puis de ça nous permet de construire </br>cette confrontation entre nos références </br>et puis le diagnostic permet de </br>construire des des </br>matrices qui elle-même </br>interagissent avec avec des réseaux de </br>démonstration des fermes de référence et </br>puis se construire ensuite une diffusion </br>pilote qui est appuyée par la appuyée </br>encadré et renseigné par la par la </br>recherche et l'ensemble finalement cet </br>ensemble régionalisé constitue un </br>processus d'adaptation continue de </br>validation </br>éditération et qui est pleinement </br>participatif et cette participation elle </br>se construit vraiment autour d'un </br>diagnostic partagé des problèmes à </br>résoudre </br>c'est important s'il y a pas de partage </br>du problème à résoudre forcément il n'y </br>a pas de participation et donc </br>l'ensemble fait une base permanente de </br>formation de formation des acteurs et de </br>des agriculteurs techniciens ingénieurs </br>et chercheurs aussi </br>bien sûr peut-être en premier lieu </br>donc rapidement qu'est-ce qui s'est </br>passé il y a quand même dans l'évolution </br>de ces méthodologies si on décrit les </br>deux étapes la première étape c'est </br>finalement cette formalisation a permis </br>de construire de voir le semis direct </br>comme une nécessité donc on a ces </br>résultats qui sont tirés de la de la </br>matrice de la matrice de </br>86 92 chez la phase de la Progresso ou </br>finalement on a les effets de la </br>monoculture les effets des rotations on </br>a des effets moins nette quand même sauf </br>love set qui est en dessous le travail </br>au disque mais bon pour trancher entre </br>le semis direct et le et le labour et la </br>scarification profonde c'est pas évident </br>sur la performance des cultures quoi et </br>puis on a même certaines cultures comme </br>le riz là que vous avez à gauche qui sur </br>ce lit direct ce qui est surligné en </br>verre et ben c'est la catastrophe quoi </br>impossible de faire du riz en semis </br>direct donc on a cette cette difficulté </br>quoi c'est que bon certes on voit bien </br>que les sols se portent mieux sous semis </br>direct mais il y a des qui ne fonctionne </br>absolument pas en ce midi direct quand </br>ce semis direct est réalisé sur résidu </br>de récolte et le labo profond est bien </br>plus important et fonctionne on donne de </br>meilleurs résultats technico-économiques </br>mais dans le même temps l'analyse </br>l'analyse du profil permet de voir que </br>d'un côté et si on regarde que le la </br>matière organique permet de voir que </br>certes on a une dégradation et des </br>niveaux de matières organiques </br>extrêmement faible dégradé sous sous le </br>travail au disque mais que le labour </br>profond aussi ne permet pas une </br>restauration une restauration surtout </br>quand il est pratiqué annuellement une </br>restauration rapide des des taux de </br>matériaux organiques et que seul le </br>semis direct permet </br>associé et surtout quand il est associé </br>à des à des à des rotations qui incluent </br>des successions annuelles avec des </br>apports de biomasse plus importants que </br>seul le semis direct permet ces taux de </br>matériaux donc la question n'est plus de </br>de dire est-ce que je fais du semis </br>direct ou est-ce que je fais du Labour </br>la question est de dire comment je fais </br>du semis direct qui est une condition </br>nécessaire de la durabilité et comment </br>je fais du semis direct qui performe ou </br>les cultures produisent et la première </br>la première réussite de Lorie a été une </br>une étape importante le premier riz qui </br>a fonctionné en ce midi direct c'est du </br>riz a été semé en direct sur des </br>braqueursia des pâturages de bracaria </br>qui avait permis de corriger les sols </br>d'où l'étincelle quoi et donc après et </br>bien ça va être on va passer de cette </br>systématisation des des matrices à </br>comment je conçois des systèmes qui me </br>permettent de mieux exploiter la nature </br>au profit de la fertilité des sols c'est </br>une citation et puis la matière </br>organique et le pouvoir restructurant </br>des systèmes avec pâturages donc on </br>avait ses premiers types de systèmes et </br>puis donc on passe dans l'étape 2 </br>c'est-à-dire du semis direct comme </br>nécessité à la construction des SCV </br>c'est à dire mieux exploiter la nature </br>au profit de la fertilité des sols </br>c'est-à-dire gérer la fertilité et </br>réguler les biogresseurs via la </br>multifonctionnalité des couverts </br>donc c'est comment à travers les </br>couverts je mobilise des fonctions donc </br>il y a eu tout ce travail que Serge a </br>décrit d'introduction de matériel </br>végétales et puis de caractérisation de </br>ces fonctionnalités de ces apports </br>qu'est-ce qu'il nous permettait </br>d'apporter dans la dans le dans le </br>système à gauche vous avez là sur la </br>photo du bas du coton au premier plan </br>sur du sorgho derrière c'est des mines </br>on voit bien que les 1000 ont disparu </br>donc il y a des effets de nutrition qui </br>sont différents il y a des effets sur le </br>contrôle des adventices qui sont </br>différents les fameuses racines des </br>l'usine korrakana des sols complètement </br>structurés résilients portant par le des </br>racines de de braquariage je pense et </br>puis la photo là qui vient du Cambodge </br>là où on voit que sur des sols </br>complètement lessivés pauvres enfin des </br>solférialytiques à pH4 et ben les </br>leuzings korrakana on voit que les maïs </br>n'ont pas faire grand chose c'est les </br>petites plantes jaunes que vous voyez </br>vous reconnaissez pas forcément Emmaüs </br>mais les losings korrakana elle est </br>capable de pousser là dessus donc elle </br>nous apporte des capacité des extraction </br>de remobilisation d'éléments qui font </br>inaccessibles pour d'autres plantes donc </br>Lucien avait commencé à formaliser ça et </br>ça c'est un schéma initial il l'avait </br>complexifié après sur la multi </br>fonctionnalité des couvertures c'est et </br>ce qui était recherché par la conception </br>des systèmes et puis donc il y avait ce </br>travail sur la biodiversité et puis il y </br>avait ce travail sur l'intensification </br>des flux biomasse dans les systèmes par </br>la gestion des successions avec ces </br>doubles cultures de cultures annuelle </br>alternée avec une seule culture puis </br>ensuite deux cultures annuelles en </br>succession systématique et puis </br>éventuellement rentrant en rotation ou </br>la seconde culture est en association </br>avec un pâturage un bras Caria ou un </br>stylo dentesse qui permet ensuite et </br>donc on voit bien la progression des </br>apports la progression dans le temps </br>dans la conception l'imagination des </br>systèmes mais aussi la progression qui </br>co évolue avec la et qui est une idée </br>guidé par la nécessité d'intensifier ces </br>flux de biomasse et de mobiliser de la </br>diversité </br>donc ça a permis de concevoir des bien </br>sûr des types de systèmes différents </br>avec des couvertures mortes des </br>couvertures vives qui ont été repris et </br>qui ont voyagé à travers la planète quoi </br>c'est à dire que cette création qui </br>était faite au Brésil elle était par les </br>voyages que Lucien faisait en Afrique en </br>Asie à Madagascar et en France ensuite à </br>partir du milieu des années 90 elles ont </br>été dans un transfert dans un transfert </br>immédiat et direct </br>et donc avec cette évolution des </br>systèmes et bien on voit que les </br>matrices changent de structure ici c'est </br>une matrice un peu tardive une des </br>dernières que Lucien et Serge vont </br>mettre en place ou finalement le but </br>c'est plus de comparer de systématiser </br>un croisement entre les composantes </br>systémiques mais c'est de mettre dans </br>des collections testées des des systèmes </br>de culture et de mesurer leurs effets </br>leurs impacts sur les ressources </br>naturelles à commencer par le sol et </br>leur capacité à mobiliser leur capacité </br>à mobiliser des fonctions des fonctions </br>agroécologiques de gestion de la </br>fertilité ces composants physiques </br>biologiques chimiques et aussi des </br>capacités à contrôler les burgresseurs </br>les adventices en premier lieu et puis </br>aussi d'autres </br>donc voilà ce que disait Lucien disait </br>bon bah voilà le </br>où on en est et donc tout le travail à </br>faire et a construit qui est de passer </br>des systèmes actuels avec ça le </br>travailler de progresser par l'inclusion </br>de biomasse et de forte </br>multifonctionnalités à partir du moment </br>où on commence à avoir de la </br>multifonctionnalité dans nos systèmes et </br>bien on peut commencer à retirer les </br>chimie et puis les apports d'engrais </br>minéraux puisque une partie une partie </br>de ces de ses fonctions assurées par les </br>intrants de synthèse est assuré </br>maintenant par la nature et puis de </br>progresser dans ce retrait et puis il </br>envisageait fortement aussi bien sûr de </br>mobiliser de plus en plus les outils </br>d'écologie d'écologie microbienne tout </br>ce qui était biocontrôle biostimulant </br>etc etc </br>alors pour conclure quelques quelques </br>éléments qui me semblent qui me semblent </br>important le premier c'est que </br>et bien on construit cette méthodologie </br>elle construit la participation des </br>acteurs sur un diagnostic agronomique </br>partagé on est on est bien d'accord du </br>coup quel est le problème à résoudre </br>quoi quel problème agronomique à </br>résoudre à partir de là si on se penche </br>sur le même problème on peut on peut </br>avancer ensemble </br>c'est une méthodologie donc je l'ai dit </br>qui a évolué avec la nature des systèmes </br>conçus et mis au point on est passé de </br>matrice systématisée à des unités de </br>mise au point des SCV et d'évaluation de </br>leur performance et fonction </br>agroécologiques on est bien dans un dans </br>un une mise en dialogue entre </br>j'ai des pratiques qui me permettent de </br>mobiliser des fonctions qui ont des </br>impacts des externalités positives sur </br>sur le sol sur le milieu qui mobilise </br>des fonctions agroécologiques qui en </br>retour améliorent la performance la </br>performance des systèmes c'est-à-dire la </br>productivité des facteurs et donc ce qui </br>permet de générer des économies </br>et puis moi ce que je trouve vraiment </br>fécond c'est que c'est un outil de </br>pilotage et d'accompagnement régionalisé </br>des acteurs confrontés et convaincus de </br>la nécessité de changement systémique si </br>on n'est pas convaincu c'est sûr que on </br>va pas se lancer dans des réflexions de </br>changement stratégique quoi et je trouve </br>que dans cette réflexion la distinction </br>la distinction entre composantes </br>systémique et composante thématiques des </br>systèmes de culture et essentiel puisque </br>on a je le redis les composants </br>systémiques qui peuvent permettre de </br>créer de l'autonomie et puis des </br>composantes thématiques qui sont souvent </br>qui sont souvent </br>vendus qui en général crée de la </br>dépendance au niveau des au niveau des </br>fermes je dis pas qu'elles sont inutiles </br>mais je dis qu'il faut savoir il faut </br>savoir les ordonner et construire </br>d'abord son autonomie pour ensuite aller </br>chercher acheter des éléments qui nous </br>semblent importants dans notre système </br>voilà je vous remercie pour votre </br>attention </br>merci Stéphane pour cette super </br>présentation ça représente bien tout ce </br>qu'on a pu faire par cette équipe animée </br>par Lucien </br>j'avais oublié une photo je sais pas si </br>non non ce que j'avais quand même ouais </br>c'est la dernière excusez-moi je </br>elle est vraiment importante </br>voilà je voulais je voulais </br>merci pour tout et on avance OK et puis </br>il y a aussi plus sérieusement encore </br>que des références là sur les sur les </br>méthodes avec des accès sur le site </br>openlit Siram mais il est où elles sont </br>aussi toutes en ligne sur le site vers </br>de terre production voilà excuse-moi </br>Olivier de mais bon ça c'était important </br>voilà je rajoute pas avec Lucien il </br>disait qu'il était en sélectionneur de </br>système et c'était c'est bien ça ce </br>dispositif ça permet de sélection donner </br>des systèmes ils travaillent comme un </br>sélectionneur pour travailler sur des </br>variétés lui travailler sur les systèmes </br>comme ça c'est ce qui est vraiment </br>bouleversement des des méthodes de </br>recherche </br>j'ajouterai aussi que le avec </br>l'accumulation des connaissances et base </br>de données sur les plantes les </br>fonctionnements dans les différents </br>milieux et puis Lucien effectivement </br>enregistrer tout ça même si notez pas </br>grand chose il avait une mémoire </br>phénoménale il enregistrait il avait vu </br>tel plante dans tel milieu il savait </br>qu'elle allait pousser dans telles </br>conditions de sol de climat donc si au </br>départ il nous fallait </br>une dizaine d'années pour identifier les </br>bonnes plantes les bons systèmes qu'il </br>fallait en tester des quantités </br>impressionnantes </br>au fur et à mesure on allait de plus en </br>plus vite on peut arriver maintenant </br>dans un milieu et assez rapidement </br>savoir quelle plante on des chances de </br>passer quand est-ce qu'elles vont nous </br>apporter comment elles vont s'intégrer </br>dans les systèmes donc </br>en même temps d'améliorer les systèmes </br>on a </br>la méthode a permis d'améliorer la </br>vitesse de de </br>réalisation de la recherche et comment </br>aboutir à des résultats assez rapidement </br>alors il y a une question qui de ma xbox </br>qui dit mais la matière organique c'est </br>du carbone et le réchauffement </br>climatique c'est du carbone on pourrait </br>produire des calories alimentaires </br>matériaux en cas de carbone point </br>d'interrogation </br>alors c'est aussi des choses qu'on qui </br>montre l'importance de ces couverts </br>végétaux </br>l'agriculture de conservation qui qui </br>les trois principes de </br>mais en premier principe le non travail </br>du sol dans les systèmes SV le premier </br>principe c'est c'est les couvertures </br>végétales les mélanges les produire un </br>maximum de biomasse en fait il y a </br>carbone et carbone le réchauffement </br>climatique c'est du carbone c'est du CO2 </br>c'est du carbone qui n'a plus de </br>d'énergie c'est du carbone qui a été </br>brûlée enfin qui a été brûlée qui a été </br>sur lequel </br>on a récupéré l'énergie au passage la </br>matière organique dans les sols c'est du </br>c'est avant tout </br>un support pour stocker le carbone un </br>support pour stocker de l'hydrogène qui </br>est l'énergie donc en fait les plantes </br>apportent toutes l'énergie au système </br>elle transforme du CO2 en des chaînes de </br>carbone avec de l'hydrogène accrochée </br>dessus et puis l'hydrogène bah ça va </br>être le carburant pour faire fonctionner </br>tout le système voilà donc </br>ça ça </br>montre aussi ce système c'est que que vu </br>que toute l'énergie vient du système du </br>système vient de la photosynthèse le </br>premier principe ça va être de maximiser </br>la photosynthèse donc d'avoir autant de </br>plantes que possible dans le temps dans </br>l'espace des plantes avec une </br>photosynthèse active et puis donc </br>d'accumuler de l'énergie qui va </br>permettre </br>à la microphone à macrofort de la </br>structure de l'entretenir donc tout le </br>système fonctionne sur la photosynthèse </br>et et le corollaire de ça c'est que </br>contrairement à ce qu'on peut entendre </br>dans un système conventionnel c'est ou </br>la durabilité ne va pas avec la force </br>productivité maintenant au contraire ces </br>systèmes-là ils montrent bien que la </br>durabilité des systèmes elle repose sur </br>une très forte productivité voilà </br>donc j'ai pour l'instant il n'y a pas </br>d'autres questions n'hésitez pas à en </br>poser je suis en train de regarder s'il </br>y a d'autres d'autres intervenants non </br>on est sur que sur ces questions pour </br>l'instant </br>on est on est bien bien dans les temps </br>par contre on a on a un intervenant qui </br>pourra pas venir Nicolas hardcore pourra </br>pas participer malheureusement il devint </br>intervenir pour au niveau des des </br>financements de la recherche en </br>particulier </br>Lucien avait innové là-dessus donc je </br>vais je vais je vais essayer improviser </br>tout à l'heure après la pause un peu sur </br>ce sujet là parce que c'est aussi </br>intéressant par contre du coup je </br>comprends pas c'est de faire une pause </br>un petit peu plus longue et puis de </br>reprendre vers 11h15 et voilà donc merci </br>à tous d'avoir suivi jusque là et puis </br>on fait une petite pause et on se </br>retrouve à 11h15 </br>à tous on est reparti pour une deuxième </br>partie de matinée donc comme je vous le </br>disais tout à l'heure on voulait avoir </br>une intervention sur le mode de </br> financement de cette recherche parce que </br>là aussi Lucien avait innoé la grosse </br>particularité c'est qu'il avait réussi à </br>avoir le support de l'Agence française </br>du développement qui nous finançaient </br>des projets un peu dans toutes les dans </br>toutes les régions alors je vais vous </br>reprendre la diapositive de de Serge qui </br>de tout à l'heure sur l'émission qui </br>avait fait Lucien en </br>2010 donc qu'il avait simplifié </br>donc </br>en fait ce dispositif </br>on a vu qu'au niveau d'un pays ou d'une </br>région travaillait sur des différentes </br>unités de paysage sur des conditions </br>socio-économiques différentes et bah ce </br>dispositif Lucien avait structuré au </br>niveau de toute l'équipe avec des gens </br>qui travaillaient dans toutes les dans </br>toutes ces dans toutes ces zones qui sur </br>lesquelles ils tournent toutes les à </br>l'envers il y avait des projets qu'il </br>appuyait </br>très très régulièrement donc </br>les unités commencèrent en Côte d'Ivoire </br>mais Madagascar était un gros lieu avec </br>la réunion avec Roger Michelon </br>le Cameroun avec </br>Christina Dodin qui qui était donc il </br>avait des gens sur le Laos le Cambodge </br>Vietnam donc Pascal liéna </br>trentekokwak tous les laurent-yvesc vous </br>allez voir tout à l'heure Stéphane </br>Boulakia pardon ces deux mains Florent </br>donc </br>en fait ce pays était pas choisi au </br>hasard ils étaient faits pour que le </br>dispositif couvre la plus grande </br>diversité possible de conditions </br>climatiques de conditions de sol et de </br>conditions d'agriculture avec ça l'est </br>aussi bien de l'agriculture sur pente </br>avec un bâton que de la grande </br>agriculture comme au Brésil très </br>motorisé sur des milliers d'hectares </br>donc c'était si la grande force de </br>pouvoir passer d'un milieu à un autre </br>aussi facilement et d'adapter tout de </br>suite les pratiques les systèmes aux </br>conditions du milieu donc pour pouvoir </br>financer ça Stéphane a montré aussi que </br>l'important c'était des essais </br>pérennisés donc le financement de la </br>recherche en général c'est des </br>financements sur quelques années 3 ans 4 </br>ans 50 ans quand on a des gros projets </br>sur Madagascar ça peut être </br>pérennisément plus de 20 ans </br>le Cameroun ça a duré assez longtemps le </br>Cambodge est à des dispositifs qu'on </br>plus d'une douzaine d'années qui ont été </br>initiées par Stéphane Florent qui est </br>dessus maintenant en Côte d'Ivoire je </br>continue à suivre des </br>dispositifs de qui a 8 ans d'âge donc </br>pérenniser ces systèmes ça demande un </br>mode de financement particulier et l'AFD </br>a beaucoup beaucoup soutenu </br>la construction de ces systèmes LCV les </br>différents projets un peu partout dans </br>le </br>dans le monde donc c'était vraiment très </br>innovant bien sûr on avait d'autres </br>d'autres bailleurs il y avait aussi la </br>participation de privée particulier au </br>Brésil et tout ce travail sur le </br>financement de la dispositif </br>c'était vraiment vraiment innovant et je </br>sais même pas s'il y a beaucoup de </br>dispositifs comme ça qui existe encore </br>dans dans le monde avec des durées de </br>pérennisation sur et surtout une vision </br>globale aussi large d'avoir aussi bien </br>l'Asie pour les conditions </br>socio-économiques la densité de </br>population la mécanisation qui est très </br>différente de l'Afrique de l'Ouest qui </br>est très différente de Madagascar il y </br>avait des projets avec des privés des </br>projets avec des sociétés de </br>développement comme la somalaques à </br>Madagascar ou la sodecotons au Cameroun </br>donc c'est c'est aussi une force de </br>dispositif </br>qu'on essaye de maintenir même si ils </br>sont un peu allégés il y a quand même </br>encore beaucoup de choses qui restent </br>voilà donc je </br>vais pas pouvoir parler tellement plus </br>longtemps que ça mais c'était important </br>je pense de préciser et je sais pas si </br>si </br>Cédric cabanes et est prêt à </br>intervenir </br>Cédric va vous présenter la vision du </br>vivant selon Lucien Segui qu'il a qu'il </br>avait rencontré c'est toi qui l'a qui </br>l'a marqué qu'il a il va vous présenter </br>tout ça je ne sais pas c'est Cédric </br>j'arrête le partage et je si tu es là </br>c'est à toi </br>oui oui </br>c'est à toi vas-y tu peux prendre le </br>temps mais on est un peu en avance je </br>suis en place et </br>je coupe la chaîne Youtube là </br>tu m'entends </br>est-ce que </br>[Rires] </br>d'accord moi c'est juste un petit </br>témoignage que je vais faire </br>j'ai eu la chance de rencontrer </br>Lucien en 2014 </br>donc c'est récent par rapport à tous </br>ceux qui sont qui se sont exprimés </br>jusqu'à présent </br>et ça a été un vrai un vrai révélateur </br>pour moi alors rapidement je suis </br>président de du pôle de conductivité </br>agric sud-ouest innovation j'ai été </br>dirigeant d'une entreprise de </br>d'agro-fournitures pendant une PME </br>pendant 25 ans </br>et après </br>avoir fait une dizaine d'années dans des </br>dans des grands groupes </br>phytos ou semencier dans les fonctions </br>commerciales marketing donc en 2014 à </br>l'occasion d'une d'une invention faite </br>par ma petite ma petite entreprise sur </br>la multiplication </br>de micro-organismes endogène </br>donc en fait on prend un échantillon de </br>la parcelle on sélectionne les </br>micro-organismes qui sont peuvent </br>présenter un intérêt pour pour </br>l'agriculture on les multiplie on les </br>remet là dans la parcelle dans lequel </br>elles proviennent et il y a une </br>publication sur ce sur ce thème là et </br>Lucien avec son </br>sa cellule de veille très large </br>est tombé dessus et donc nous a appelé </br>pour pour dire ben écoutez ça ça </br>m'intéresse j'aimerais bien venir vous </br>rencontrer et de cette rencontre donc </br>passionnante j'ai rencontré un type </br>passionnant vraiment </br>pour moi un des grands ingénieurs à </br>Grenoble </br>mondiaux </br>et bien il m'a fait l'honneur de me </br>donner son amitié et il m'a fait </br>découvrir donc </br>les SCV c'était mon premier pas dans </br>dans l'agroécologie j'en avais jamais </br>j'avais jamais eu la curiosité de </br>regarder ce que c'était </br>et donc j'ai fait le tour avec lui de </br>Amérique du Sud les Antilles </br>l'Asie du Sud-Est et j'ai vu que ces </br>techniques donc de semis couvert végétal </br>permanent vivant ou mort comme il dirait </br>ça marchait aussi bien dans ce que </br>disait Olivier et Stéphane tout à </br>l'heure aussi bien dans des des très </br>grandes exploitations que dans des </br>toutes petites très grandes </br>exploitations au Brésil </br>aux Antilles moyennes et et en Asie du </br>Sud-Est toute petite </br>fonctionnait sur le plan de la </br>productivité </br>fonctionnait sur le plan économique </br>et en retournant en France donc à l' ail </br>m'a fait rencontrer et j'étais visité </br> Christian Abadie </br>Hubert Noël </br>Sandrine donc j'ai visités et donc ça </br>marche partout quoi c'est et je me suis </br>dit comment se fait-il que on est aussi </br>peu de de </br>que ces techniques là soit aussi peu </br>répandues en France par rapport à </br>l'Amérique du Sud ou l'Asie du Sud-Est </br>l'Afrique je connais moins parce qu'on </br>dit j'ai pas été et donc </br>je me suis dit là il y a une clé il faut </br>aider Lucien à </br>faire </br>connaître et promouvoir ces techniques </br>en France quoi qu'on rattrape notre </br>retard il y avait 2 % de 3%. alors ils </br>étaient bien regroupés c'est il y a deux </br>associations on a pas des pavé qui qui </br>regroupent les agriculteurs qui </br>promet et qui utilisent ces techniques </br>mais c'est quand même une grande </br>minorité par rapport à l'ensemble de la </br>de l'outil productif agricole français </br>et </br>petit à petit bon j'ai compris des </br>choses j'ai compris un que moi j'ai </br>appris quand on est issu de la même </br>école agro Toulouse moi quand j'ai fait </br>mes études en gros le sol c'était j'ai </br>appris que c'était un support d'ancrage </br>des végétaux bien sûr il y avait de la </br>matière organique il y avait des </br>compositions chimiques du sol qui était </br>importante la texture mais par contre la </br>vie dans le sol là c'était pas c'était </br>pas du tout abordé quoi c'était donc moi </br>je suis sorti de l'école en 81 </br>c'était </br>il y avait pas il y avait lui j'ai </br>découvert que sous le sol était un </br>élément déterminant de la de la </br>fertilité </br>et de la productivité agricole et ça a </br>été une révélation pour moi et on a </br>monté avec un petit groupe de de </br>passionnés donc Michel Duru Guillaume </br>Dupin Jean-Pierre Sartoux </br>qui avait claire Pontus plus plusieurs </br>plusieurs passionnés Grégory </br>deschanguillaume on </br>a monté un colloque sur la SCV à </br>Toulouse en 2017 puis un deuxième en </br>2019 </br>sous l'égide de Lucien qui voulait alors </br>là je tombe sur le caractère qui a </br>10 ans mais je vais pas répéter encore </br>une fois tout ce que j'ai dit ils ont </br>qu'à se brancher sur les gènes s'ils </br>veulent écouter le truc donc lui n'a pas </br>participé mais il nous a quand même aidé </br>à travers ses contacts à </br>réaliser ses colocs et </br>donc j'ai découvert le vivant grâce à </br>Lucien et </br>depuis donc j'ai </br>militaire alors c'est difficilement le </br>contexte fait qu'aujourd'hui on est </br>quasiment obligé de revoir les modèles </br>économiques alors qu'ils soient bien sûr </br>en agriculture mais dans tous les autres </br>DOM l'impact du changement climatique le </br>les soubresauts humains </br>de guerriers font que </br>d'actualité agricoles et la France </br>l'agriculture française il y a un œil </br>dessus beaucoup plus </br>beaucoup plus pertinent mais c'est la </br>partie n'est pas gagnée et j'en veux </br>pour preuve alors je suis un peu cash </br>mais j'en veux pour preuve un peu </br>pour moi les personnes qui connaissent </br>le mieux parce qu'ils le font depuis </br>plus de 30 ans </br>font de la recherche et du développement </br>c'est les ce que j'appelle les seggis </br>boy c'est des gens du sirène qui qui ont </br>pratiqué cette agriculture et en même </br>temps sur le plan de la recherche et en </br>même temps sur le développement ce qui </br>est pas le cas en France puis on viendra </br>fait la recherche ce sont de </br>l'agriculture font le développement et </br>ce lien qui est élevé en tout cas des </br>spécialistes de ces techniques sont sont </br>à mon sens </br>Les Olivier Stéphane Florent pas toute </br>cette famille </br>c'est Guy et </br>j'ai appris récemment que le sirène </br>n'avait pas le droit </br>n'avait plus le droit d'exercer en </br>France </br>et était recentré sur des missions </br>de développement à l'étranger et pour </br>moi on aurait tellement besoin </br>de ces gens là pour accompagner alors </br>les initiatives il y en a beaucoup parce </br>que on est un peu dans la dans la on est </br>un peu dans la </br>dans la panade là notre notre </br>agriculture française il faut qu'elle </br>change de modèle et c'est compliqué et </br>ne pas ne pas faire appel à </br>aux gens qui la pratique depuis 30 ans </br>me paraît une </br>erreur </br>fondamentale on gagnerait du temps </br>beaucoup en </br>consultant alors je sais que chacun </br>d'entre vous </br>gardez un pied en France et donner de </br>votre temps pour pour accompagner des </br>projets mais mais ça se fait un peu à </br>côté des institutions et ça je trouve ça </br>très dommage qu'il y ait pas une volonté </br>politique de de </br>s'appuyer sur votre expérience pour </br>développer ces techniques </br>qui a initié et développer </br>Lulu donc voilà ce que j'avais à dire </br>moi j'ai rencontré un type </br>extraordinaire vraiment un type humain </br>quoi un humaniste culture humaniste </br>je reviendrai pas sur ce qu'a dit </br>sur sur </br>la qualité de l' accueil de Jacqueline de </br>Sandrine de Yannick </br>qui sont formidables sur le plan humain </br>mais mais </br>j'engage tout le monde à écouter les </br>vidéos </br>de </br>Lucien sur en deux en dehors de de la </br>technique des CV proprement dit et sur </br>sa vision de l'agriculture et </br>le fait que </br>la nature est notre et notre mère entre </br>guillemets et que </br>comment intelligemment utiliser la </br>nature pour rendre service à l'homme </br>plutôt que d'essayer d'imposer notre </br>volonté c'est ça que je retiens de de </br>Lucien comment comment regarder dans la </br>nature ce qu'elle a mis au point toutes </br>les expériences les milliers dans les </br>milliards d'années d'expérience qu'elle </br>a conduite pour pour arriver à quelque </br>chose qui soit profitable </br>pour l'économie des agriculteurs je </br>termine en disant </br>ça ça a été le moteur d'une action peut </br>conduit le pôle de compétitivité </br>aujourd'hui qui s'appelle solnovo qui va </br>être lancé officiellement jeudi </br>et qui vise à </br>faire financer </br>le le </br>fondement de ça c'est d'essayer de </br>que la société civile le monde </br>économique </br>contribue au revenu des agriculteurs en </br>rémunérant les services qui rendent à la </br>société et qui sont pas inclus dans le </br>prix de leur marchandises de leur </br>production agricole </br>et donc là c'est par l'intermédiaire de </br>la de la les financement carbone donc </br>l'agriculture que prennent lucien est </br>effectivement </br>séquestratrice </br>de CO2 ça c'est un service à côté </br>d'autres que </br>que rend cette agriculture à la société </br>comment enclencher un mouvement en </br>dehors des financements politiques </br>donc de financement citoyen pour </br>contribuer aux revenus des agriculteurs </br>qui font cet effort là sachant qu'il y a </br>une période de risque que alors ça je </br>sors ça de je sais pas agriculteur </br>moi-même mais des différentes entretiens </br>que j'ai eu avec avec les agriculteurs </br>qui pratiquent cette agriculture il y a </br>une période de risque de 3,5 ans pour </br>eux qui est compliqué </br>et on pourrait </br>fortement développé </br>cette agriculteur si </br>un financement citoyen se mettait en </br>place pour pour les aider à franchir sur </br>risques </br>moi j'ai une vue très très comment dire </br>je suis pas je suis pas un agronome de </br>terrain donc </br>je sais que </br>vous l'êtes vous les déguise boys </br>vraiment de </br>mais bon mon sentiment est que </br>ce qui a motivé la vie de Lucien toute </br>l'engagement qu'il y a mis et </br>certainement une clé du futur pour notre </br>pour notre civilisation carrément je </br>pense que c'est c'est le moyen de sortir </br>par le haut de ses crises que l'on </br>connaît et dont la majeure est </br>certainement le changement climatique et </br>l'adaptation de notre outil productif </br>agricole à ce changement passe selon moi </br>par ces techniques qui sont </br>en termes de quantitatif </br>très puissant parce que celle là </br>concerne notamment les grandes cultures </br>et donc en termes d'hectares c'est ça </br>pèse quoi </br>les 30 millions d'hectares qu'on a vu </br>tout à l'heure sur le tableau que </br>présentait Olivier </br>un film 30 millions d'hectares par </br>rapport à ce qu'il faudrait faire en </br>France je sais pas combien il y en a </br>mais si on est à 200 000 c'est peut-être </br>le max quoi 200000 hectares conduite en </br>SCV ça doit être le maximum </br>donc il y a un gros gros effort à faire </br>et </br>moi ce que je veux dire donc moi je dis </br>merci Lucien de m'avoir mis le nez dans </br>le sol et </br>d'avoir senti cette bonne cette bonne </br>odeur du musc et de voir les </br>les bénéfices </br>que l'agriculteur pouvait en tirer en </br>termes de production mais également tous </br>que la société </br>tout ce qu'ils peuvent apporter à la </br>société en mettant en œuvre ces </br>techniques </br>donc un grand grand merci à Lucien qui </br>nous écoute de là-haut et qui vit </br>toujours dans nos cœurs </br>et merci il y a une question de Martin </br>Rollin qui est qui demande quel est le </br>produit dont tu parles alors c'est pas </br>un produit par définition mais tu peux </br>expliquer </br>une </br>solution qui s'appelle solactive donc </br>c'est le la société agronustrie que j'ai </br>quitté à la retraite depuis trois ans </br>maintenant donc j'ai pas intérêt </br>commerciaux à le développer mais par </br>contre c'est quelque chose qui est très </br>intelligent c'est en gros on prend un </br>échantillon de terre représentative </br>d'une parcelle le labo on l'envoie au </br>labo le labo sélectionne les </br>micro-organismes fixateurs d'azote sur </br>l'utilisateur de phosphore qui </br>contiennent des plantes </br>pgprends de grosses promoteur et </br>les extraits les multiplient et les </br>renvoient l'agriculteur qui les remet </br>sur des alors là il faut le conduire en </br>SAV parce que ces micro-organismes vont </br>pouvoir se développer tu peux regarder </br>et donc qui est constitué par le par les </br>résidus végétaux </br>et là va permettre en fait on va donner </br>un avantage concurrentiel à ces </br>populations </br>bactérienne pour fixer l'azote ou celui </br>des phosphore du sol à un moment donné </br>voilà le et ça s'appelle Solex Steve moi </br>je rajouterais une question tu sais ce </br>que agronutrition avait répondu à Hubert </br>charpentier quand ils avaient quand ils </br>avaient envoyé de ses sols non </br>mais ils avaient répondu bah déjà on va </br>rien vous renvoyer parce que vous êtes à </br>des niveaux aux normes et ensuite on a </br>vous avez des micro-organismes on </br>pensait qu'ils avaient disparu de France </br>depuis des années exactement exactement </br>voilà au niveau on a un peu de temps on </br>peut discuter au niveau des services </br>rendus par les agriculteurs je sais pas </br>où on en discutait il y a quelques jours </br>qu'est-ce que tu penses de de se faire </br>payer l'oxygène </br>bien sûr bien sûr parce que ça serait </br>quand même c'est quand même quelque </br>chose qui nous est assez indispensable </br>et notamment voilà d'un côté il y a tout </br>un tas de service tu sais enfin il y a </br>l'oxygène il y a le CO2 mais tu sais sur </br>sur l'érosion c'est fantastique j'avais </br>Lucien m'a envoyé il avait fait une </br>petite mission de conseil je suis me </br>rappelle plus pour un conseil général je </br>sais plus salutaire </br>il faut qu'on se parle oui </br>et </br>sur l'eau c'est fantastique </br>là il m'a envoyé une photo donc c'est </br>une parcelle qui était conduite en CV et </br>à côté il y avait une parcelle en </br>conduite en classiquement un épisode </br>plus vieux donc 50 mm qui était tombé </br>sur la parcelle dans le drain sur la </br>partie CV des eaux claires et dans le </br>dans la parcelle conduite </br>classiquement on va dire c'était tout </br>boueux c'était c'était </br>à l'autre tu en as beaucoup des services </br>rendus des services rendus à la </br>à la société civile par l'agriculture </br>qui aujourd'hui ne sont pas rémunérés </br>donc il y a un grand champ </br>d'investigation </br>mais c'est compliqué on discutait tout à </br>l'heure avec Noël de Neuville comme </br>colle les agriculteurs qui financent la </br>recherche ils devraient pouvoir avoir un </br>pouvoir avoir un droit de regard sur </br>quelle recherche </br>oui </br>c'est ce qui se fait en Hollande depuis </br>longtemps où les agriculteurs </br>peuvent orienter les programmes de </br>recherche sur les sur les grandes lignes </br>quoi </br>si tu passes en Suisse dans le canton de </br>Genève là parce qu'elle Boivin nous </br>disait que là il rémunère </br>les agriculteurs sont rémunérés sont sur </br>le sur leur conduite agricole quoi donc </br>on a du taf à faire en France </br>OK et ben je regarde s'il y a d'autres </br>questions on est on est pas mal en </br>avance mais c'était pas grave </br>merci bien pour ce pour ce témoignage </br>l'aventure continue </br>exactement </br>à bientôt Olivier </br>du coup moi je garde la main parce que </br>je vais je vais vous présenter le </br>manuel pratique du semis direct à </br>Madagascar qui est </br>en fait vraiment la boutique enfin un </br>des résultats qui est cité un peu </br>partout qui est repris un peu partout </br>dans le monde qui </br>nous qui est </br>issu des travaux il aurait pas existé </br>sans Lucien ce manuel </br>ça c'est sûr mais il aurait pas eu du </br>tout cette forme là non plus si il y </br>avait pas Hubert sur la conception de la </br>structure du manuel ça a été des </br>échanges passionnants avec Hubert </br>pendant des des jours et des jours dans </br>la voiture quand il y avait Lucien aussi </br>on a c'est un travail qui a pris </br>quelques années qui essayait de </br>synthétiser en fait le </br>les systèmes enfin comment on concevait </br>les systèmes comment ils fonctionnait </br>et ça a été en fait ces applications à </br>Madagascar mais ça est quand même été </br>traduit en anglais en espagnol en </br>portugais en vietnamien </br>ça c'est pour les versions qu'on connaît </br>il y en a peut-être eu d'autres ça a été </br>adapté pour les pour les savanes avec le </br>Cameroun le Bénin des différentes </br>versions donc avec </br>différentes différents milieux en plus </br>de Madagascar l'avantage de Madagascar </br>c'est que c'est un kaléidoscope de </br>milieu comme disait Lucien il y a à peu </br>près tous les climats il y a toutes les </br>plantes qui poussent et </br>il y a Martin qui n'ont pas qu'on voit </br>ton diapo je crois que </br>excusez-moi il y a un problème peut-être </br>sur le diaporama pourtant </br>désolé petit bug de </br>c'est bon voilà donc vous avez pas rater </br>grand chose sur le diapos </br>je vais juste expliquer les traductions </br>j'allais dire qu'il a été téléchargé </br>entre 50 et 100000 fois en fait il est </br>sur tellement de sites qu'on peut pas </br>suivre je pense que c'est plus près de </br>100000 fois donc c'est ça montre quand </br>même l'intérêt </br>et puis les fréquemment repris les cités </br>ou non mais souvent en fait les </br>graphiques qui sont tellement </br>reconnaissables que les gens savent d'où </br>ça vient même même si c'est pas cité </br>mais on les retrouve assez souvent tapé </br>sur sur Google des images sur mes </br> directs vous allez ça arrive assez </br>rapidement alors la structuration de ce </br>manuel en fait le premier volume il </br>monte les explique les principes les </br>intérêts des CV surtout le premier </br>chapitre c'est les fonctionnements des </br>de ces écosystèmes cultivés en semis </br>direct </br>et puis le deuxième </br>que c'est sur la gestion de ces </br>écosystèmes cultivés donc c'est vraiment </br>les deux chapitres fondamentaux qui </br>mettent les bases et qui sont communs </br>tous les à tous les milieux c'est </br>vraiment la construction des des CV donc </br>on avait repris ces schémas sur le </br>fonctionnement d'un écosystème naturel </br>forestier avec le turn-over de la </br>matière organique la fractionnement de </br>cette matière organique la parent </br>minéralisation la part en humidification </br>le la bioturbation par les vers de terre </br>en particulier par la faune qui permet </br>de fabriquer ce complexe argilomique </br>donc qui est toute la base de </br>l'agrégation des sols et donc de la </br>structure des sols avec ces mouvements </br>cette dynamique le recyclage par les </br>racines le recyclage des éléments </br>nutritifs dans la dans la litière donc </br>c'est principe qui qui sont qui sont </br>maintenant pas mal pas mal connues mais </br>qui voilà qui qui était conceptualisé </br>par Lucien et </br>par </br>uber et qu'on a qu'on a mis en forme sur </br>les piliers des systèmes LCV </br>voilà c'est cette biodiversité </br>fonctionnelle les associations les </br>successions de culture qui sont vraiment </br>au centre même si c'était le deuxième </br>principe c'est c'est </br>ça qui est fondamental avec la litière </br>comment elle fonctionne et puis la forte </br>activité biologique que ça soit les </br>animaux </br>d'élevage éventuellement mais toute la </br>macropone la microfaune la microflore </br>donc tous ces tous ces organismes qui </br>vont faire fonctionner le sol maintenir </br>une bonne structure c'est pardon c'est </br>les racines du sol enfin les racines des </br>plantes dans le sol qui nourrissent les </br>micro-organismes qui vont entre qui vont </br>créer cette structure une amie qui qui </br>se bouche ça fait de la micro porosité </br>donc ces microorganismes qui font la </br>microporosité qui est indispensable au </br>stockage de l'eau et puis la faune qui </br>va faire la macroporosité et puis les </br>processus d'agrégation globalement qui </br>font la macroporosité qui elle va </br>permettre </br>les flèches d'eau quand il y en a trop </br>la circulation de l'air et puis il y a </br>tout ce rôle de régulation de de la </br>litière qui réduit l'évaporation donc </br>qui augmente l'infiltration et puis ça </br>tamponne les températures l'humidité ça </br>fait un écran contre les </br>ultraviolets voilà et pour maintenir </br>cette litière et bien il faut pas </br>perturber le sol et il faut avoir cette </br>couverture végétale permanente et il </br>faut produire et restituer une forte </br>biomasse et c'est là le rôle des plantes </br>multifonctionnelles en association les </br>successions et puis et puis c'est comme </br>présenter Stéphane les mélanges de de </br>différentes espèces qui vont remplir des </br>fonctions différentes alors je vais pas </br>tous les reprendre même si un peu de </br>temps mais sur le fonctionnement de la </br>matière organique et la structure du sol </br>dans un écosystème cultivé semis direct </br>c'est très différent par rapport à un </br>écosystème cultivé en conventionnel </br>c'est avant tout la </br>les plantes qui apportent l'énergie pour </br>et les matériaux pour faire de </br>désagrégats des micro-agrégats des macro </br>agrégats donc qui vont entretenir toutes </br>ces structures qui vont réguler les </br>cycles de l'eau </br>et donc c'est c'est un fonctionnement </br>qui n'a rien à voir et puis on a nous </br>parait pour les différentes fonctions </br>avec l'agriculture conventionnelle </br>donc chaque pour chaque type de </br>fonctions donc on avait ce genre de </br>schéma dans les </br>dans cette première partie du manuel </br>avec les faibles retours de biomasse et </br>la monoculture et tous les tous les tous </br>les effets négatifs que ça peut avoir </br>sur le </br>sur les fonctionnements des systèmes et </br>puis déjà bon enfin déjà dans ce manuel </br>qui a des guidades pour cette partie là </br>de 2009 si je me rappelle bien bon on </br>utilisait des modèles simples de </br>mobilisation du carbone le modèle les </br>noms du puits qui est qui est repris </br>adapté la même s'il a une pose des </br>problèmes de calcul des coefficients </br>ça permettait d'avoir une bonne idée des </br>quantités de matières organiques qu'il </br>fallait apporter au sol dans fonction </br>des types de milieu </br>en milieu tropical humide sur la côte </br>Est de Madagascar si si on n'a pas 15 à </br>17 tonnes de matières organiques sèches </br>par an on perd on déstocke donc il faut </br>des systèmes très très productifs pour </br>pour les maintenir et puis sur de </br>l'autre côté dans le Sud-Ouest où il </br>fait c'est beaucoup plus sec ça a plutôt </br>être de l'ordre de 4 ou 5 tonnes qu'il </br>faut donc la nature est bien faite </br>où on peut en produire moins il y en a </br>besoin de moins pour pour maintenir et </br>voir pour monter les stocks </br>ou ça se minéralise très très vite on a </br>des capacités de production qui sont </br>élevées parce qu'il fait chaud et humide </br>toute l'année donc on peut faire </br>d'intéressant de comprendre aussi que </br>pour gagner sur la séquestration du </br>carbone rapidement </br>c'est un port très important de produire </br>pendant cette saison sèche parce que en </br>allant chercher de l'eau profonde parce </br>que pendant ce temps là en surface c'est </br>ça qui a peu de minéralisation donc de </br>produire de la biomasse quand on est en </br>saison sèche ou quand on est en saison </br>froide ça permet de </br>régénérer les sols plus rapidement et </br>d'augmenter les stocks </br>voilà </br>donc on va </br>reprendre tous les schémas vous pouvez </br>aller chercher dans le manuel mais sur </br>la sur la nutrition cette notion de </br>pompe biologique c'est racines qui </br>descendent en profondeur rapidement qui </br>vont récupérer les éléments qu'on aurait </br>pu être lessivés qui sont capables de </br>mobiliser des éléments fixés dans le sol </br>qui sont pas bon il y a les fixation </br>d'azote bien sûr donc tout ça ça </br>permet de comprendre le fonctionnement </br>et sur ce sur quoi on va se baser pour </br>pour tourner </br>on a sur voilà le schéma global on en </br>arrive à ça avec toutes les fonctions </br>sur l'eau sur la nutrition donc c'est </br>relativement complexe forcément mais </br>c'est voilà c'est la nature et c'est est </br>faite d'interaction de milliards de </br>d'organismes donc on est forcément dans </br>du complexe par contre là avec ça on a </br>les on a les grandes lignes qui nous </br>permettent de comprendre et puis ça nous </br>permet de comprendre on va créer </br>différents types de systèmes de culture </br>Stéphane on a parlé un peu avec des </br>successions intra annuelles </br>d'excusations des plantes vivaces en </br>fonction des types de climats quand on a </br>des longues saisons sèches d'avoir des </br>plantes qui sont capables d'aller </br>chercher l'eau en profondeur comme comme </br>la dolique qui commence être </br>utilisé en France et puis on avait </br>structuré tout ça avec fonction des </br>types de milieu des des conditions </br>climatiques que ça soit les </br>précipitations le régime hydrique les </br>températures et puis des conditions plus </br>les activités humaines sur l'intensité </br>de l'utilisation des sols les besoins en </br>fourrage on était capable de donner les </br>différents types de </br>succession ou de rotation qu'il fallait </br>chercher et puis avec les capacités </br>une notion sur la pratique habilité donc </br>est-ce qu'il s'est facile à gérer ou </br>aussi la gérer et puis plus les plus les </br>contraintes sont élevées plus ça devient </br>difficile à gérer donc ça aussi c'est un </br>message important c'est que ce qu'on </br>attend que ça se dégrade plus c'est </br>difficile de remonter c'était un des </br>choses que Hubert martelez c'est que </br>c'est beaucoup plus facile d'entretenir </br>de la fertilité que de la gagner donc </br>plus on en perd plus ça sera dur de </br>remonter </br>on avait les tableaux aussi en fonction </br>de l'espace et du temps disponible donc </br>de la pression sur la terre et puis de </br>l'état de dégradation du sol et des </br>possibilités d'investissement </br>d'investissement des agriculteurs que ça </br>soit en intrants ou on travaille donc </br>voilà on s'était structuré c'est </br>énormément de travail pour arriver à </br>synthétiser tous ces systèmes ce qu'il </br>faut savoir c'est que la première </br>version du manuel du semis direct </br>Madagascar on avait repris un peu tous </br>les systèmes testés un peu partout sur </br>Madagascar avec enfin tous ceux qui </br>marchaient avec des résultats c'est </br>intéressant sur sur différentes </br>fonctions </br>on n'avait plus de 600 systèmes à </br>proposer donc si </br>si on n'arrive pas à structurer ça c'est </br>c'est impossible de décider derrière </br>voilà et puis donc le volume 2 c'était </br>le côté plus pratique c'est comment on </br>allait mettre en place des systèmes de </br>culture en semis direct </br>ou où on avait pareil </br>d'autres enfin on avait trois chapitres </br>sur le choix des cultures des </br>associations enfin donc le choix des </br>systèmes vraiment et puis derrière le </br>choix des itinéraires techniques ça </br>c'est une des choses qui est </br>fondamentale c'est quand on agriculture </br>conventionnelle en fait on règle les </br>problèmes par des itinéraires techniques </br>c'est relativement simple on a un </br>problème de fertilité on apporte de </br>l'engrais on a un problème de onirique </br>on a un problème de pathogène on traite </br>contre le pathogène c'est bon je </br>caricature un peu mais dans ces systèmes </br>là et ben on règle avant tout les </br>problèmes par les systèmes qui modifient </br>le l'environnement le sol en particulier </br>donc on parle maintenant d'agriculture </br>de régénération </br>les itinéraires techniques dans ces </br>systèmes là donc ce qu'on règle sur nos </br>sur nos fameuses cette thématiques on a </br>les essais système d'un côté puis les </br>essais thématiques sur les matrices </br>les itinérateurs techniques ils </br>permettent avant tout de d'optimiser le </br>fonctionnement du système et donc c'est </br>on gère les choses différemment on ne </br>gère pas la fertilité </br>pour les plantes on gère la fertilité </br>même pas pour le système on gère la </br>fertilité pour le fonctionnement du </br>système de l'agroécosystème du système </br>sol plante micro-organismes donc là </br>aussi c'est aussi des voix où il y a des </br>travails à faire et puis il y a un </br>dernier un dernier chapitre c'est </br>comment on propose des systèmes aux </br>agriculteurs là ça ça s'adresse pour les </br>organismes de diffusion </br>donc de vulgarisation souvent ils sont </br>assez </br>démuni on va dire dans les dans les pays </br>où on travaille en particulier à </br>Madagascar donc il fallait il fallait </br>arriver à les former alors proposer des </br>systèmes de manière cohérente avec les </br>moyens de </br>les proposer aux agriculteurs </br>alors ce schéma Lama c'est toujours la </br>notion de structuration de l'espace pour </br>comprendre dans nos diagnostics et on </br>avait défini ce qu'on appelait les </br>unités agronomiques et qui permettait en </br>fait en quelques questions simples de </br>savoir sur quel milieu on était et on </br>avait structuré le milieu non pas par </br>rapport à au sol ou enfin à la géologie </br>ou ces jeux là mais par rapport à quel </br>système quel type de système on allait </br>pouvoir proposer derrière donc ce schéma </br>là il paraît pas </br>si compliqué que ça </br>parce que en quelques questions où </br>est-ce qu'on est sur la topo séquence </br>est-ce qu'on est où est-ce qu'on est en </br>bas quand on est en haut quel est le </br>niveau de fertilité quel est le niveau </br>de compaction vous voyez on est en cas </br>de questions on sait les on sait sur </br>quelle unité on est quel système de </br>culture on va pouvoir proposer </br>aux agriculteurs </br>quand on est en bas ça va être plus lié </br>au régime hydrique si c'est irrigué pas </br>irrigué si on peut faire une </br>contre-saison ou pas ce tableau là en </br>fait c'est pratiquement deux ans de </br>travail avec je ne sais pas combien de </br>d'échanges avec des agriculteurs avec </br>les services de vulgarisation avec les </br>projets de diffusion pour arriver à </br>avoir quelque chose qui était commun sur </br>tout Madagascar </br>voilà donc c'est c'est très très </br>structurant parce que avec ça on a </br>toutes les unités sur lesquelles on </br>pourrait travailler j'ai soutenu mon </br>habilitation à diriger des recherches et </br>un peu plus d'un mois et on m'a posé la </br>question est-ce que ça vaudrait pas le </br>coup de le faire pour la France si je </br>pense que ça voudrait carrément le coup </br>de pouvoir structurer les milieux par </br>rapport au système qu'on va pour au type </br>de système qu'on va pouvoir proposer </br>voilà et puis derrière on avait déjà de </br>base de données enfin des c'est toute </br>les connaissances accumulées par tous </br>les essais dans tous les différents </br>milieux sur lequel Lucien tournait en </br>permanence et </br>chaque année on passait trois semaines à </br>Madagascar où on visitait tous ces tous </br>ces milieux et lui il avec sa mémoire </br>exceptionnelle il enregistrait toutes </br>les plantes où est-ce qu'elle ou est-ce </br>qu'elle fonctionnait ou est-ce qu'elle </br>fonctionnait pas les capacités qu'elles </br>avaient donc là </br>on avait des tableaux sur l'adaptation </br>des plantes cultivées </br>aux différents milieux </br>on avait la même chose pour les plantes </br>de couverture donc c'est des tableaux </br>qui restent relativement simple mais qui </br>sont très très riches pour le pour la </br>pratique et puis l'intera agronomique </br>des plantes cultivées </br>la décompaction des sols la protection </br>contre l'érosion la fixation d'azote </br>enfin vous voyez tous les toutes les </br>principales fonctions qui qui nous </br>paraissaient plus souvent limitantes et </br>puis la même chose pour les plantes de </br>couverture donc avec ces quelques </br>tableaux ça permettait d'avoir toutes </br>les informations pour pouvoir construire </br>de système </br>tout en restant relativement simple et </br>puis il y avait les clés de </br>les clés pour pour </br>choisir comment comment on avançait </br>progressivement dans le choix des des </br>cultures pour pour en fonction de des </br>conditions des parcelles des des </br>objectifs des </br>des agriculteurs bien sûr mais la </br>biomasse disponible de </br>l'interaction avec l'élevage s'il y </br>avait de l'élevage du wagons les modes </br>de gestion et puis tous les voilà les </br>techniques les paillages recommandées on </br>pouvait avancer et puis le choix de </br>l'itinéraire technique aussi comme on </br>ajustait les paramètres du semi les dat </br>semis les en fonction de de toute une </br>série de paramètres donc en plus de ça </br>on avait fait des tableaux de synthèse </br>sur pour la gestion de la fertilité sur </br>l'exportation des éléments nutritifs par </br>les cultures l'idée c'était de quand on </br>compte le système fonctionnait </br>correctement de rapporter au système ce </br>qui était exporté par le par les grands </br>en général ou pas par la production </br>voilà donc toute une série de clés de </br>décision de de manière de choisir de </br>parcelle d'adapter de choisir d'autres </br>parcelles d'adapter les objectifs au </br>moyen ou l'inverse </br>et ça a donné pas mal de choix puis </br>derrière un troisième volume avec les </br>principales plantes de couverture à </br>Madagascar avec des légumineuses </br>annuelles des légumineuses pérennes qui </br>étaient très utilisées </br>des graminées annuelles des graminées </br>pérennes et puis il aurait fallu en </br>faire pas mal d'autres mais on peut pas </br>tout faire c'était déjà un gros boulot </br>et à chaque fois il y avait des </br>informations sur sur la plante en </br>elle-même sur les climats les sols sur </br>la résistance au gel quand on était dans </br>des conditions de gel sur l'adaptation </br>type de sol sur les cycles sur la </br>manière de les caler dans les dans les </br>systèmes sur la manière de les contrôler </br>sur pour les fonctions qu'elle </br>remplissaient les intérêts qu'elles </br>avaient et puis dans à l'inverse où </br>est-ce qu'elles étaient pas adaptées les </br>conditions qu'elle supportait pas comme </br>langorgement ou voilà les périodes </br>froides la production en période froide </br>et puis on avait illustré ça sur un des </br>climats le lac à la haute le fameux lac </br>à la haute ou sur les différentes unités </br>agronomiques on pourrait proposer les </br>différentes tous les systèmes donc il y </br>avait une vraiment cette caractérisation </br>du milieu c'est cette structuration et </br>puis derrière en fonction de ces unités </br>agronomiques on pouvait proposer </br>différents types de systèmes de systèmes </br>de culture en fonction aussi de de </br>l'élevage ce qui est on pouvait faire ce </br>que il y avait de la divagation ou pas </br>est-ce qu'on pouvait mettre aussi nous </br>mettre de la biomasse qui était pas à </br>pété ou au contraire l'utilisation </br>fourrage pour les éleveurs laitiers on </br>mettait des recommandations sur les </br>intrants s'ils étaient nécessaires ou </br>pas ou si on pouvait s'en passer et puis </br>les différentes remarques sur les </br>caractéristiques des systèmes pour </br>faciliter le choix par les agriculteurs </br>plus un volume avec quelques systèmes de </br>CV très performant alors sur les </br>contrôles du Striga qui est une plante </br>parasite qui fait des dégâts terribles </br>sur leur en particulier sur les céréales </br>donc tout le moyen-ouest et puis aussi </br>la même chose on trouverait aucun </br>Cameroun </br>c'est des systèmes qu'on pouvait </br>contrôler en particulier par par le </br>stylos anteste recouvert végétal il y </br>avait des systèmes qui fonctionnaient un </br>peu partout maïs ou du sorgho associé à </br>une légumineuse alimentaire et puis les </br>systèmes à base de stylosynthèse qui </br>était vraiment la plante phare à </br>Madagascar mais dans dans pas mal de </br>pays parce que on a on a quand même </br>souvent des difficultés en Afrique à </br>proposer des mélanges multi-espèces </br>parce que la production de semences est </br>très compliqué </br>et le silos en test c'est un peu le </br>passe partout il fait il fait il remplit </br>un peu toutes les fonctions fixées de la </br>zone contrôler les adventices mettre du </br>carbone </br>la bile du carbone + stable on a des </br>plantes très saines après enfin sur la </br>culture de sur une culture de sur un </br>couvercle si vous en test donc voilà on </br>avait insisté sur ce genre de système </br>avec </br>les </br>caractéristiques des systèmes proposés </br>pour contrôle rapide du triang en </br>fonction des climats donc toute une </br>série de tableaux de clés de décision </br>les niveaux de fertilisation qui étaient </br>adaptés avec des codes des synthèses sur </br>les sur les fiches donc </br>un gros boulot de de synthèse avec vous </br>voyez aussi tout le travail sur les sur </br>les logos qui permettaient de les </br>identifier avec ce qui les intérêts ou </br>les </br>et puis il y avait il y avait des </br>annexes alors on a un peu parlé la </br>première sur les </br>les plantes déjà chères les adventices </br>des cultures à Madagascar </br>sur les calculs économiques parce qu'on </br>regardait un peu tout cette annexe sur </br>les unités agronomiques je vous les </br>présenter avant parce qu'elle </br>structurait beaucoup le </br>manuel et voilà une type de enfin une </br>fiche type sur sur cette flore sur </br>l'annexion sur la flore ou en fait on </br>c’était toutes les connaissances de </br>Lucien mais il y avait un aspect sur </br>comment on pouvait les contrôler mais </br>comment aussi ça pouvait être utilisé </br>comme comme </br> couvert végétal ou pas et puis c'était </br>c'était déjà on l'utilisait comme plante </br>bio-indicatrice en fait </br>voilà si vous voyez la souris voilà les </br>plantes indicatrices des conditions </br>favorables en rouge ou indicatrices de </br>conditions défavorables donc voilà le </br>seul souci non non structure donc </br>c'était déjà </br>toute mesure comparais un peu les </br>travaux de du cerf en France sur les </br>encyclopédie des plantes bio-éducatrices </br>et ben c'était pas une encyclopédie mais </br>c'était quand même une bonne soixantaine </br>de plantes avec en plus les modes de </br>contrôle les possibilités d'utilisation </br>en semis direct par exemple le synodon </br>tactilan donc c'est le chiendent </br>c'est 35 millions d'hectares dans le </br>monde quand on avait avec Hubert on </br>avait fait une un poster pour le </br>troisième congrès mondial de </br>l'agriculture de conservation qui était </br>qui était au Kenya et et </br>père du semis direct au Brésil en milieu </br>tempéré enfin pas dans les milieux </br>Lucien a descendu le 3 j'ai vraiment le </br>semis direct dans les milieux plus </br>compliqué mais donc un des grands ponts </br>du ce midi direct dans le monde et venu </br>à la présentation parce qu'il pense il </br>disait il faut il faut leur interdire de </br>faire ça on peut pas mettre du chiendent </br>c'est une mauvaise herbe terrible pour </br>tous les pour tous les agriculteurs il </br>faut surtout pas faire ça et quand il a </br>compris qu'en fait on utilisait le </br>chiendent pour faire ce midi direct de </br>de haricots ou de soja enfin de </br>légumineuses dedans </br>il a au contraire il a été complètement </br>emballé et donc </br>ça montre aussi la puissance le </br>de laisser en utilise la nature la force </br>de la nature le chien danse il est là </br>c'est qu'il a une capacité </br>de restaurer les sols compactés en </br>particulier et que on va pour en </br>l'associant avec une légumineuse et le </br>plus intéressant c'est que c'était plus </br>efficace de ne pas tuer le chien non </br>mais juste de le de l'assommer avec un </br>peu de un peu de glyphosate </br>et ça permettait on avait un meilleur </br>rendement de la légumineuse quand le </br>chiendent redémarrait dessous et puis ça </br>permettait d'avoir une couverture vive </br>permanente qui est déjà installé qui </br>était considéré comme une comme une </br>adventice majeure voilà après il y avait </br>il y avait des </br>annexes sur sur plus sur les moyens de </br>communication et de formation avec le </br>petit manuel qui s'appelait semi direct </br>sous couverture permanente comment ça </br>marche </br>des supports de formation sous forme de </br>poster on avait même fait un jeu de loi </br>et puis un catalogue de toutes les </br>variétés de riz en particulier toutes </br>ces variétés c'est Bota donc c'est Bota </br>Serge tout à l'heure n'a pas dit il a </br>dit que que Lucien a aimé sélectionné </br>mais </br>c'est beau temps c'est Guy Bouzinac et </br>taiwa qui sont donc c'est </br>des variétés qui ont été </br>sélectionnés par enfin créé par Lucien </br>sélectionner Madagascar </br>l'avantage de Madagascar aussi c'est en </br>travaillant sur les différentes zones on </br>peut on peut enchaîner les cycles de </br>culture donc on peut on peut </br>sélectionner plus rapidement parce qu'on </br>peut faire de voir trois cultures par an </br>donc ça va et puis de on sélectionne nos </br>différents milieux voilà ce manuel du </br>semis direct sous couverture psgital </br>comment comment ça marche c'est un que </br>qui avait été écrit en pour des </br>agriculteurs avec un organisme qui </br>travaillait sur la communication pour </br>des gens très quasiment illettrés avec </br>des questions réponses et puis des </br>explications un peu plus un peu plus </br>poussées à chaque fois donc une </br>structuration aussi pour la </br>communication et même un jeu de loi qui </br>est disponible si vous voulez c'est un </br>bon outil de communication dans les dans </br>les différentes rencontres quand on </br>quand on veut voilà donc ce manuel il </br>est disponible en téléchargement sur ces </br>sur ces sites là chacun pour aller </br>chercher que ça soit au GSM donc le </br>groupement semi direct de Madagascar je </br>vais noter production au CIRAD ou sur </br>même mon site sur skate de cherche donc </br>voilà c'est c'est </br>ça a été quand même pas mal d'années de </br>boulot mais d'échanges passionnants </br>particuliers avec avec Hubert </br>et puis Lucien qui qui </br>chapotait tout ça qui nous aidait à </br>distance qui le relisait régulièrement </br>il y a eu beaucoup de versions </br>différentes avant d'arriver à ça et on </br>le retrouve dans beaucoup d'endroits </br>dans beaucoup de </br>publications de chez moi les schémas on </br>les reconnaît dans des présentations et </br>on m'a même dit qu'on n'avait pas fait </br>mieux de depuis alors qu'il a une </br>douzaine d'années c'est un ancien </br>directeur d'unité donc voilà </br>je vais voir </br>le partage je ne sais pas s'il y a des </br>questions sur </br>perdu un peu la main là </br>j'y arrive </br>à Madagascar j'ai vu le système SRI </br>système de régiculteur intensif ou ça on </br>est alors le SRI donc c'est un ça va </br>être développé en particulier en </br>Madagascar par un père de laulanier </br>ça a été beaucoup plus diffusé dans dans </br>d'autres endroits du monde que </br>Madagascar en fait la difficulté des </br>systèmes et series c'est que ça demande </br>un très bon contrôle de l'eau dans les </br>dans les rizières à la fois pour mettre </br>de l'eau et pour pour drainer quand </br>qu'on est nécessaire parce que c'est un </br>système qui alterne des périodes de de </br>riz en submersion et puis de riz en </br>période pluviale </br>ça a beaucoup d'intérêt au niveau </br>particulier au niveau biologique il y a </br>des études qui montrent que que pendant </br>la période de </br>culture en pluviale et ben les exudats </br>racinaires du riz favorise des </br>micro-organismes qui solubilisent le </br>phosphore et quand on remet en eau c'est </br>microorganismes sont lisés sont détruits </br>là le phosphore soluble augmente donc </br>c'est c'est intéressant la grosse </br>difficulté c'est que les rizières avec </br>maîtrise de l'eau qui permet de faire ça </br>Madagascar c'est des surfaces très très </br>très faibles par contre en Asie il y a </br>des endroits où c'est beaucoup beaucoup </br>plus développé </br>et puis Cédric lavardenne nous demande </br>où peut-on trouver de la semence de </br>luzerne tropicale le stylosantesse </br>alors il y a des producteurs au Brésil </br>il y a des producteurs en Australie le </br>les Australiens avaient beaucoup </br>travaillé aussi sur </br>sur les </br>pardon à diffuser ça en Thaïlande afin </br>donc il y avait des producteurs en </br>Thaïlande mais </br>voilà c'est les différents pays on peut </br>l'on peut le trouver sur internet on </br>avait un moment on avait fait une base </br>de données qu'on avait sur ça on en </br>avait introduit </br>en grande quantité à Madagascar </br>justement on avait apporté une tonne de </br>Thaïlande pour pour aller vite </br>et je pense peut-être que Stéphane </br>pourra nous dire parce qu'il est en </br>train de regarder aussi </br>alors chrome </br>ça présente l'intérêt pour les petits </br>producteurs pouvoir cueillir les graines </br>directement en brousse là où cette </br>plante vaissante est déjà là </br>oui alors comment </br>c'est c'est intéressant </br>je peux mettre une une anecdote </br>là-dessus c'est que moi </br>j'étais au Vietnam sur des dispositifs </br>au Vietnam je suis allé en mission à </br>Madagascar enfin j'ai fait une tournée </br>avec Lucien une première que de tourner </br>complète de Madagascar avec Lucien et on </br>parlait de chromolena et il me dit mais </br>c'est très simple </br>il faut il la coupe on </br>met </br>on laisse repartir trois semaines on met </br>un petit peu de 4D dessus et on s'aime </br>directement dans le dans la biomasse moi </br>je rentre au Vietnam et je j'allais dans </br>un site très très éloigné où c'était 6h </br>de route 5 heures de marche pour pour </br>arriver avec des des agriculteurs monde </br>des minoritaires là-haut </br>et donc ils étaient envahi chromolena </br>donc je leur propose de faire un essai </br>comme ça avec leur système traditionnel </br>oui que vous paye brûler et puis de </br>faire </br>juste avec avec cette technique que </br>Lucien m'avait expliqué et puis je </br>reviens </br>quelques mois après </br>et de loin je vois je voyais que ça </br>avait l'air d'avoir marcher pas trop mal </br>et l'agriculteur m'arrive dessus en </br>criant enfin il avait l'air pas content </br>du tout </br>par les mondes donc pas le vietnamien </br>que la traditionnel donc moi je me </br>demandais ce qu'il voulait et puis quand </br>il traduit ben il m'engueulait parce que </br>je lui avais dit de faire que la moitié </br>de la parcelle pour essayer qu'il aurait </br>dû tout faire voilà donc oui chromolenos </br>ça marche très bien </br>pouvez-vous réindiquer le nom de cet </br>outil de description des plantes de </br>couverture c'est </br>je pense enfin je comprends pas </br>forcément bien la question c'est dans le </br>manuel du semis direct de Madagascar </br>après sinon c'est des bases de données </br>qu'on a </br>plutôt en interne pour l'instant c'est </br>un des travaux au niveau du serveur </br>André Chabanne en particulier </br>un desseggis boy qui qui travaille à </br>essayer de le rendre plus accessible par </br>contre il y a des il y a des sites sur </br>ces en fait le Seat a beaucoup travaillé </br>sur sur tout sur les fourrages mais </br>c'est en fait tous ces fourrages sont </br>des très bonnes plantes de couverture la </br>plupart de plantes de couverture qu'on </br>utilise sont des fourrages au départ et </br>vous avez un site qui s'appelle tropical </br>forage </br>donc tropical comme tropical et forage </br>foarage il y a même une application </br>maintenant sur le téléphone où vous </br>pouvez </br>il y a des clés de choix des des </br>couverts en fonction de du climat des </br>sols de </br>pas mal de caractéristiques il y a la </br>caractéristique des plantes il y a au </br>même y avoir des des sites pour les </br>procurer </br>c'est gratuit mais c'est en anglais </br>voilà donc </br>alors </br>passe mes 22 combien ça coûterait de </br>faire l'équivalent du Manuel en France </br>je </br>ne sais pas c'est pas non plus les mêmes </br>provinces bah c'est surtout qu'il </br>faudrait structurer un dispositif </br>comme il faut mais </br>dans certaines régions alors </br>il y a quand même des documents dans </br>certaines régions qui qu'on qu'on était </br>fait </br>effectivement de prendre du recul et de </br>le synthétiser pour la France entière </br>une idée du coup je sais pas est-ce que </br>les est-ce que les informations </br>sont suffisants sont suffisantes ça va </br>être ça qui va dépendre du coup si c'est </br>si on a déjà suffisamment d'essai de </br>connaissances </br>ça coûterait pas énormément pas </br>forcément très cher c'est plus </br>les capacités intellectuelles de le </br>faire on va dire des gens qui ont </br>suffisamment de recul pour pour pouvoir </br>structurer ça et le faire donc c'est ça </br>va être surtout du temps de du temps de </br>cerveau </br>voilà après si Yassine ça manque si on </br>n'a pas ses décès il va falloir rajouter </br>des essais mais c'est aussi pour ça </br>l'intérêt de plateforme comme le triple </br>performance qui permet d'échanger de </br>ça permet de couvrir les différentes </br>zones de voir où ça marche ou ça marche </br>pas et </br>il y a des outils de ce type là qui </br>peuvent être vraiment </br>vraiment puissant pour structurer c'est </br>ce qu'on discute de temps en temps les </br>guerres de terre production avec triple </br>performance c'est comment structurer les </br>un équivalent de ce manuel quoi </br>alors </br>en association chien dans légumineuses </br>ont intervient avec du glyphosate je </br>voudrais savoir la place des pesticides </br>herbicides en semis direct sur </br>couverture végétale alors ça c'est les </br>grandes les grandes questions en fait </br>historiquement c'est </br>effectivement le semis direct </br>a augmenté les utilisations d'herbicides </br>pour pour contrôler les couverts </br>alors il va falloir discerner aussi si </br>c'est avec OGM ou pas OGM parce que </br>l'idée des OGM c'était de baisser les </br>herbicides enfin de simplifier ça </br>nous on n'est pas du tout sur sur ces </br>voies là </br>disons que pour démarrer alors il y a </br>deux choses il va falloir discerner les </br>herbicides des fongicides et </br>insecticides enfin d'autres pesticides </br>en insecticide fongicide quand le sol </br>commence à redémarrer on baisse assez </br>rapidement voir on arrête les pas mal de </br>ces traitements </br>on arrive à des </br>demi traitements de fongicides voire </br>même pas même pas tous les ans donc ça </br>c'est c'est </br>assez rapide à baisser baisser les </br>herbicides </br>ça prend un peu plus de temps il faut </br>des couvert c'est plus compliqué c'est </br>plus technique </br>on manque de savoir aussi dans certains </br>domaines donc ça </br>en fait il y a une thésarde actuellement </br>qui nous a présenté justement des </br>groupes d'agriculteurs avec </br>c'est pas alors globalement il y a une </br>tendance à baisser rapidement les </br>insecticides les fongicides et puis on </br>se met direct c'est un petit peu plus </br>d'herbicides que quand </br>conventionnel mais c'est pas aussi </br>noir et blanc que ça il y a des </br>agriculteurs en conventionnels qui vont </br>mettre plus d'herbicides quand semis </br>direct il y en a qui vont mettre moins </br>de de fongicides donc ça dépend vraiment </br>de </br>pas mal de choses en fait entre du </br>conventionnel enfin conventionner ça </br>peut ça couvre une large très large </br>gamme de </br>d'agriculteurs et puis le semis direct </br>aussi les SCV </br>s'il y a vraiment des gros couverts </br>végétaux on peut arriver à baisser aussi </br>les herbicides mais c'est le </br>but les voix que je cherchais Lucien sur </br>la fin de l'arrivée à faire du ce midi </br>direct bio enfin ça sans pesticides </br>Hubert charpentier voulait avait fait </br>essayer de faire défaire des analyses </br>par leur valise pour montrer qu'il était </br>sans résidu de pesticides dans ces </br>produits c'était là on avait une </br>obligation de résultat plutôt que de </br>moyens ce qui est intéressant </br>il y a des parcelles en semis direct bio </br>Cambodge par exemple et puis il faut </br>discerner aussi si on est en tropical ou </br>enfin où est-ce qu'on est dans les </br>tropicales enfin les interventions au </br>Laos </br>quand on est arrivé enfin quand Florent </br>il est arrivé là-bas </br>il pulvérisait du gramoxon au jet d'eau </br>avec une pompe enfin c'était avec des </br>dos </br>monstrueuse donc là le système c'est </br>qu'on a apporté ils ont ils ont baissé </br>fortement par le taux de l'utilisation </br>d'herbicides par rapport à ce qu'il </br>faisait à Madagascar les utilisations </br>sont beaucoup plus faibles donc on peut </br>monter dans un premier temps et puis </br>l'idée c'est de c'est de rebaisser </br>derrière et puis les voix c'est de </br>chercher des voies alternatives que il y </br>a des outils des comme les rollinsm </br>enfin c'est l'orbice qui qui cherche </br>justement à faire un contrôle découvert </br>y compris des pérennes par par du </br>passage mécanique mais c'est voilà </br>et les questions continuent on va il est </br>quelle heure </br>en association chien dans le </br>légumineuses on intervient avec du </br>glyphosate je voudrais savoir c'était la </br>dernière pardon j'ai un peu de mal à </br>suivre et tout </br>voilà je sais pas si les collègues dans </br>la </br>dans la salle en bas veulent intervenir </br>voilà c'est je pense qu'on va s'arrêter </br>là </br>on va reprendre </br>du coup cet après-midi à 14h avec ce </br>sera une une vidéo enregistrée du </br>professeur </br>que tout le monde connaît comme comme </br>jouka c'est vraiment des un des </br>chercheurs qui lui tient beaucoup </br>travaillé avec beaucoup d'échanges au </br>Brésil et nous parlera de la dynamique </br>de séquestration du carbone dans les </br>sols </br>et puis derrière on aura différents </br>intervenants </br>d'Amérique d'Amérique du Sud voilà </br>merci à tout le monde et à tout à </br>l'heure à 14 </br>bonjour à tous donc nous nous retrouvons </br>la course webinaire international en </br>hommage donc de Lucien Seguy et Hubert </br>charpentier avec une après-midi qui </br>débute maintenant sur les incvv </br>incontournables sous les tropiques donc </br>je vais rapidement vous présenter je </br>suis Vincent directeur de ver de </br>terre-production nous avons eu le </br>plaisir de </br>co-organiser ce colloque donc organisé </br>par ver de terre production mais en </br>association avec Olivier Husson que vous </br>avez eu ce matin avec Stéphane Boulakia </br>et puis aussi </br>romain Rollet Martin Rollet Rémi tinar </br>qui ont participé ainsi que Noël de </br>Neuville à l'organisation de ce colloque </br>et que je remercie très chaleureusement </br>j'ai aussi l'occasion de mes données de </br>remercier à la technique donc Pablo </br>Martin ode Alexandre qui qui nous la </br>diffuser ce colloque international et </br>nous commençons donc l'après-midi avec </br>donc une revue de différents systèmes </br>tropicaux en SCV donc plusieurs </br>intervenants venant de </br>qu'on va avoir Brésil Argentine qui vont </br>nous présenter différents systèmes tout </br>au long de l'après-midi </br>vous n'hésitez pas évidemment vous étiez </br>donc nombreux ce matin nous suivre sur </br>Youtube n'hésitez pas à utiliser le </br>canal tchat Youtube pour pouvoir poser </br>vos questions pour pouvoir échanger avec </br>les différents intervenants et donc vous </br>aurez la possibilité de trouver réponse </br>à vos questions si vous annoncez </br>au fur et à mesure des différentes </br>présentations vos questions auprès de </br>auprès de nos différents conférenciers </br>et nous commençons donc la première </br>séance de cet après-midi avec le </br>professeur Jawa Carlos de morosa qui </br>est au Brésil et qui a travaillé au </br>Brésil avec Lucien Seguy sur toutes les </br>dynamiques de stockage du carbone des </br>systèmes SCV et qui a pas pu être en </br>direct nous présenter son travail mais </br>nous a fourni une vidéo en anglais de </br>ces systèmes et vous pourrez en dans les </br>versions de sur Youtube avec l'option de </br>sous-titrage avoir accès avec les </br>traductions automatiques dans toutes les </br>langues donc en particulier en français </br>sur </br>votre </br>pour avoir accès à la traduction de ce </br>passage </br>qui est aujourd'hui donc en anglais donc </br>j'ai </br>donc lancé cette vidéo </br>du professeur Joa Carlos de moresta et </br>je vous souhaite un très un très bon </br>visionnage et on se retrouve juste après </br>pour des éventuels questions </br>toi </br>associé de </br>ok Google </br>ok Google </br>de ça que nous tord une Ford STAPS </br>représentent de la sauce </br>bécasse </br>Windows carbophone composition </br>ouais </br>personne </br>de triple </br>une fois </br>de mainca en dehors de cette croix </br>oui une crise de divorce convenations </br>de </br>fort </br>E </br>oui </br>des fruits signent plus fines </br>et bien voilà pour cette vidéo de </br>présentation de tout le travail qui a </br>été fait au Brésil </br>par l'équipe du professeur Jawa Carlos </br>de moresa qui est très éclairante sur </br>les dynamiques de stockage du carbone </br>dans les sols </br>via l'application des systèmes de semis </br>sous couverts végétaux donc </br>malheureusement nous allons pas pouvoir </br>interagir directement avec lui puisque </br>ça a été </br>proposé de manière différée </br>et nous allons continuer ce tour du </br>monde des tropiques tour du monde des </br>tropiques </br>avec l'Angola et le travail de Marcos </br>chez Koni alors Marco Cecconi a </br>malheureusement aussi pas pu être </br>disponible mais Jean-Claude qui est qui </br>a échangé avec avec Marcos chez Koni va </br>nous présenter le travail réalisé par </br>Lucien et par Marcos </br>en Angola avec la mise en place de </br>système SCV dans cette autre région des </br>tropiques donc Jean-Claude ben merci de </br>nous rejoindre et je te laisse présenter </br>le travail qui a été réalisé </br>du côté de l'Angola </br>bonjour tout le monde </br>oui alors Marco s'il est il a pas osé </br>parce qu'il avait </br>il parle portugais il parle pas un bon </br>français pourtant il a travaillé avec un </br>français en Angola </br>alors ce projet engueuler et démarrer </br>après la guerre en Angola </br>en 2004 </br>en 2004 et </br>ça faut savoir que les engolais ils </br>étaient en guerre pendant 15 ans avec </br>les Portugais après 15 ans encore entre </br>eux entre deux ethnies différentes </br>et puis après ça s'est arrêté quand le </br>chef du nethnie </br>a été </br>tué et puis voilà après </br>savoir que l'Angola </br>est un pays qui produit beaucoup de </br>pétrole en offshore </br>au large et puis </br>donc il y a de l'argent pas mal alors </br>quand les la guerre était finie il y </br>avait de l'argent du </br>pétrole qui était dans différents pays </br>différents pays qui est revenu en </br>fallait </br>les les </br>dirigeants engueulés de qui sont nus </br>après ont voulu faire de l'agriculture </br>et c'était moi je me rappelle c'était </br>avec des anciens de chez ELF </br>les anciens personnes de chez elfe qui </br>nous avait contacté </br>le Cirad au départ alors pendant 5 </br>années c'était </br>trois ou cinq années un truc comme ça </br>c'était un chercheur de du cirque qui a </br>travaillé sur place </br>et qui faisait des essais de culture de </br>différentes cultures </br>après il fallait que ça monte en </br>puissance </br>alors là les Anglais fallait les </br>Français ont on demandait aux Cirad s'il </br>y avait quelqu'un qui était karaté </br>capable de monter en puissance parce que </br>là il fallait faire le crochet était </br>pharaonique au départ c'était 35000 </br>hectares et en fait là ils ont réussi à </br>faire 4000 hectares en 4 ans ce qui est </br>déjà pas mal </br>et puis tout est fâché </br>alors </br>c'est Lucien qui a fait une mission </br>là-bas moi j'étais avec lui c'est pour </br>ça que je peux en parler un peu </br>j'étais avec lui et puis tout était bien </br>bien enfuiche c'était en fin de en fin </br>d'été en fin de saison sèche donc tout </br>est grillé </br>on sent pas bien compte de la végétation </br>comme on s'est calé mais </br>et le </br>mais avant c'était quand même de la </br>culture est-ce que les Anglais les </br>Portugais avaient tout mis en culture </br>était tout en culture il y avait des </br>zones où il y avait de la vigne il y </br>avait des arbres fruitiers il y avait de </br>tout et même de l'élevage laitier tout </br>c'était et puis </br>mais pour monter cette cette </br>exploitation il fallait des </br>personnes qui étaient Lucien ils </br>pouvaient pas y tenir il y a tenir il a </br>donné des conseils en agroécologie </br>et puis il avait les siens connaissaient </br>un jeune </br>un jeune brésilien qui était dans une </br>ferme à </br>Primavera dans une ferme de 7000 </br>hectares déjà ce jeune avait 23 ans il </br>dirigeait déjà été chef de culture déjà </br>de la ferme </br>et c'était un garçon très brillant le </br>chien l'avait remarqué </br>et la Russie a le déboucher </br>pour qu'il vienne en Angola et puis </br>s'installer pendant il croyait même </br>s'installer pour leur moins une dizaine </br>d'années mais ça durait que quatre ans </br>mais le projet continue toujours </br>c'était un projet temporaire qui était </br>mis en route par </br>le sirène de la France et puis </br>mais pour </br>pour faire de l'alimentation c'est à </br>dire du maïs blanc </br>du maïs blanc ils ont fait du tournesol </br>ils ont fait tout ça mais principalement </br>le maïs blanc parce que c'est la </br>nourriture de base des Anglais </br>ils font de la pâte de la pâtée de maïs </br>blancs qui est pas très bon parce que </br>j'en ai mangé là-bas </br>quand on a fait le </br>l'entrée en matière avec Lucien et </br>cette toute cette surface ça c'est pas </br>développée rapidement parce que il </br>fallait il fallait déminer le terrain </br>avant de déboiser </br>alors il y avait des équipes de </br>démineurs qui qui dominaient avant </br>et puis aussi c'est qu'après il fallait </br>il fallait aussi </br>il fallait aussi </br>acheter le matériel et tout ça </br>alors au départ il y avait pendant les </br>cinq premières années trois quatre cinq </br>premières années il y avait un </br>agriculteur de la Marne qui était venu </br>et qui a fait acheter des </br>du matériel mais européen c'est-à-dire </br>charrues </br>et tout ça </br>qui ne servait à rien là-bas c'était pas </br>c'était pas c'est pas le matériel </br>européen qu'il faut pour là-bas c'est ce </br>sont des semoirs de semis direct pour </br>arriver à faire de la culture </br>alors donc Marco </br>qui est un sacré loulou </br>une personne assez </br>assez costaud et qui a fait investir 25 </br>millions de dollars </br>à la société pour pour équiper un </br>tracteur ce mois et </br>moi ça ne se batteuse il y avait 8 mois </br>sur notre batteuses </br>il y avait après ils ont installé un </br>ils ont installé un silo de stockage </br>et là c'est dommage je l'ai pas dans les </br>photos le silo mais c'était un gros silo </br>je l'avais vu </br>parce que Marco s'il a pas fait ça tout </br>seul il était avec mon neveu Stéphane </br>chouan qui lui avait déjà travaillé pour </br>le sirène en Tunisie et qui a été </br>redemandé parce qu'il trouvait personne </br>pour aller là-bas </br>alors tous les deux du même âge </br>et ils ont fait un binôme costaud ils </br>ont bien réussi à développer tout ça </br>alors je dirais il y avait des gros </br>problèmes de </br>de s'y peracée c'est à dire du Cyprus </br>c'est une plante qui est assez </br>costaud qui qui </br>a des rhizomes avec des boules sur les </br>réseaux ces boules font les réserves </br>alors c'est une plante pérenne c'est </br>pire que du chien non </br>mais qui se détruit bien ou glyphosate </br>alors ils ont réussi à nettoyer les </br>terrains au fur et à mesure il fallait </br>quand même niveler il fallait quand même </br>passer des couvercles avant pour niveler </br>pour niveler tout ça parce que tout </br>était chaotique et puis nivelez aussi </br>derrière le déboisage un petit peu de </br>déboîtage à faire mais en fait c'était </br>de la savane et on voyait les anciennes </br>parcelles des Portugais </br>de la terre qui était </br>pas mal dégradé déjà </br>avec les Portugais avec le travail du </br>sol </br>et puis ils ont fait du maïs ils ont </br>fait du soja ils ont fait du tournesol </br>alors le tournesol c'est du tournesol </br>qui venait de </br>tournesol population qui n'est Tunisie </br>et comme ça il pouvait ressemer les </br>graines sans sans problème </br>et puis dans la dans l'exploitation il y </br>avait 100 </br>120 personnes c'est à dire 120 noirs </br>sur les 120 il y en avait toujours que </br>100 voire moins au travail </br>parce que il touchaient leur paye tous </br>les toutes les semaines et puis il y en </br>avait qui revenaient que la semaine </br>d'après le temps qu'ils aient puis </br>d'autres qui étaient assidu </br>et qui offre tous tous ces gens-là tout </br>cette personne là fallu les habituer à </br>conduire à travailler </br>à conduire surtout parce que ils sont </br>nés ces gens-là beaucoup de ces jeunes </br>là qui étaient avec eux alors c'est noir </br>ils sont nés en fait avec un fusil dans </br>les mains parce qu'avec 30 ans de guerre </br>ils avaient pas connu autre chose </br>et il y avait des gros problèmes de </br>formation </br>et bon ils ont réussi quand même à faire </br>travailler tout ce monde </br>et puis ce silo </br>ce stylo ils arrivaient à tout stocker </br>tout ce qui est leur récolte la première </br>année ils ont fait que 35 30 35 impôts </br>tard en deuxième année c'était déjà </br>mieux parce qu'il avait bien nettoyé les </br>sols avec </br>avec le glyphosate pour </br>pour détruire toutes ces plantes </br>pérennes </br>ceci Perus et puis après ils ont </br>tout doucement ils sont arrivés à 55 </br>into faut savoir qu'il y a une </br>55-60 même il faut savoir qu'il y a une </br>saison une saison sèche l'été qui est </br>assez longue et puis une saison 8 </br>et une saison 8 je me rappelle plus je </br>crois que c'est inversé c'est la saison </br>humide et en été et puis la saison sèche </br>est en hiver comme au Brésil voilà c'est </br>pareil </br>et </br>le maïs bah fallait pas louper le moment </br>pour le semer pour qu'il profite au </br>maximum de la saison humide </br>sachant qu'il y avait toujours un trou </br>dans les la saison humide a été pas </br>complète comme au Brésil pas suivre elle </br>était entrecoupée d'un petit passage sec </br>alors des fois il était un petit peu </br>plus long que d'habitude et puis ça </br>causait un petit peu de dégâts des </br>chutes de rendement </br>mais bon ça allait il faisait </br>et ils ont continué comme ça pendant </br>quatre ans ils ont progressé mais il </br>hectares à peu près 1000 hectares par an </br>qu'ils ont </br>c'était du sacré boulot </br>à préparer pour partir l'année d'après </br>et ainsi de suite </br>ce maïs comme il servait pour </br>l'alimentation humaine ils ont acheté </br>Marco ça fait rentrer des moulins de </br>Moulins </br>pour broyer ce maïs et ce maïs il le </br>vendait </br>et comme le </br>comme la société a été dirigée était au </br>nom d'une d'un ministre </br>ils le vendait à l'armée au soldat de </br>l'armée </br>et puis eux ils en vendaient aussi dans </br>le village et tout ça à côté pour </br>continuer malgré que tous les visuels </br>tous les villageois ils ont une petite </br>surface de maïs et chez eux ils écrasent </br>le maïs les femmes écrasent le maïs tous </br>les matins sur des dos d'éléphants alors </br>les deux éléphants c'est de la </br>des roches rondes qui dépassent de du </br>sol </br>et je sais pas s'il l'a mis qui dépose </br>du sol et où c'est que les femmes sont </br>là-dessus et le matin quand on allait à </br>la ferme on voit des tâches blanches </br>avec avec les femmes qui sont dessus </br>et puis </br>et puis </br>ce </br>maïs bon bah </br>ce maïs ça fallait observer pour pour </br>tout ça et puis </br>à côté de à côté de chez eux </br>on doit le voir sur la photo les </br>moissonneuse batteuse </br>avec le avec les hangars la première </br>année les hangars les ont fait ils </br>avaient rien il y a pas de constructeurs </br>rien du tout </br>ils ont acheté des bars des barres de 6 </br>à 12 mètres </br>les </br>IPN et les cornières et tout ça et ils </br>ont avec Marco c'est ils ont fait les </br>hangars eux-mêmes et puis des Angolais </br>qui sont qui sont ce qu'ils avaient des </br>bons gars ils avaient il y en avait un </br>qui était un très bon soudeur </br>d'autres des très bons mécano aussi </br>il y avait quand même des bons des </br>bonnes personnes des bons ouvriers </br>et puis voyez les semoirs avec les </br>tracteurs </br>et puis ils ont ils </br>ont tout fait avec avec ça bon le </br>problème c'est que les chauffeurs les </br>chauffeurs noirs c'est que </br>comme disait Stéphane ou Marco c'est dit </br>ce qu'ils veulent pas ils </br>s'ils veulent pas il le cas c'est enfin </br>bref il y avait trois choses il faisait </br>ils arrivaient à même à s'amuser avec </br>les moissonneuses batteuses et puis les </br>vis de vidange à se taper à taper les </br>vidange de la moissonneuse à côté </br>enfin bref c'était des détails des </br>anecdotes </br>et après le projet s'est arrêté </br>le projet a été repris par les par les </br>Noirs c'est-à-dire par par les engueuler </br>eux-mêmes </br>et là ça marchait beaucoup mieux </br>beaucoup moins bien parce que </br>lui Marco savait que Stéphane ils </br>anticipaient pour faire les importations </br>de </br>d'engrais de semences de maïs </br>qui venait tout venait de l'Afrique du </br>Sud c'était pas bien loin </br>tout venez </br>ce qu'il y a c'est que bon bah avec les </br>Français qui dirigeaient de GLF </br>anciennement F parce que c'était plus </br>belle fin anciennement elfe bon c'était </br>commandé à heure et à temps et tout ça </br>tout est arrivé vers atteint et puis </br>après avec </br>avec les dirigeants les dirigeants en </br>collets bon bah c'était </br>plus pareil les engrais ils vont en </br>retard les semences arrivent en retard </br>et puis </br>ça s'en allait en décrépitude </br>et puis ils arrivaient plus à s'entendre </br>tous les deux avec </br>la direction </br>alors ils ont abandonné le projet ils </br>sont rentrés Stéphane et rentrant en </br>France et puis </br>Marco s'il est resté en une année encore </br>en Angola il a travaillé dans une </br>entreprise </br>de brésilienne qui travaillait là-bas </br>comme le l'Angola parle le portugais </br>comme le Brésil </br>voilà donc </br>j'ai tout ce que je peux en dire </br>si je peux vous dire une anecdote quand </br>même qui est très intéressante </br>ils ont réussi tout ça parce que </br>si j'ai pas le temps non ça va </br>en fait le </br>c'était faisable tout ça qu'on dit à </br>condition qu'ils pratiquent le chemin </br>direct le CV </br>sinon bah ils auraient ils auraient rien </br>fait ils ont rien fait la preuve c'est </br>qu'il y avait un </br>projet à côté de chez eux une autre </br>ferme </br>notre ferme qui était un projet pareil </br>qui durait 3 ou 4 ans puis après c'était </br>remis aux mains des Anglais </br>et c'est un projet israélien mais les </br>Israéliens eux ils travaillent ils sont </br>bons mais avec l'irrigation </br>et il travaille de sol beaucoup alors </br>dans la partie comme il pouvait pas tout </br>irrigué il y avait une grosse partie de </br>leur ferme qui pouvait pas qu'il fallait </br>qu'il faisait envahissent et en soja </br>mais pendant deux ans </br>qu'ils étaient ils ont ils ont jamais pu </br>sortir </br>une récolte de maïs ni une récolte de </br>soja </br>à cause à cause du travail du sol qui </br>faisait </br>alors ils ont demandé à Marco ces pièces </br>fans de s'occuper de leur parties non </br>n'en irrigué en culture sèche et puis </br>ils leur ont sorti de la marchandise </br>pendant les deux ans après </br>c'est pour vous dire que </br>il y a des fois dans des dans certains </br>dans les tropiques il faut pas c'est </br>plus du tout la même agriculture que </br>l'agriculture européenne </br>voilà </br>c'est tout ce que je peux en dire et </br>Lucien leur mission tous les tous les </br>ans tous les ans au mois de septembre il </br>allait en mission là-bas pour voir le </br>suivi avec </br>Marco et puis Stéphane </br>et bien merci beaucoup Jean-Claude pour </br>ce dommage on peut pas fournir de </br>chiffres parce que Marcos m'a offert </br>Stéphane non plus et Marcos me disait </br>qu'il avait perdu beaucoup de ses photos </br>dans des pannes d'ordinateur et tout ça </br>en 2005 en </br>2012 je crois </br>bien </br>merci pour ce témoignage je vais </br>regarder peut-être s'il y a des </br>questions sur le cas Angola </br>apparemment pour l'instant il y en a pas </br>mais voilà n'hésitez pas à utiliser le </br>chat Youtube pour pouvoir </br>interagir avec les différents </br>intervenants et donc là nous allons </br>alors nous avons un peu d'avance étant </br>donné que nous nous comptions sur Marcos </br>mais qui a pas pu finalement se rendre </br>disponible </br>comme il n'y a pas de question je vous </br>propose donc de continuer </br>avec la présentation de ce matin de </br> Stéphane Boulakia qui nous a présenté </br>donc les méthodologies de recherche </br>action de co-construite et définis par </br>Lucien Seguy et ses équipes pour </br>voir un cas pratique de développement </br>dont on n'avait pas forcément envisagé </br>parlé jusque là mais autour du riz </br>production de riz en France en Camargue </br>et donc avec </br>la présentation de la du travail réalisé </br>par Stéphane Boulakia dans un contexte </br>d'adaptation de la culture de riz en SCV </br>en Camargue en France </br>donc présentation qui va pouvoir venir </br>compléter la diversité des cultures et </br>des climats dans lesquels on va pouvoir </br>développer implanter réussir les semis </br>sous couverts végétaux pas cher à Lucien </br>Seguy et Hubert charpentier </br>donc </br>on va attendre quelques instants le </br>temps que Stéphane puisse </br>s'installer et pouvoir préparer sa </br>présentation </br>je vous rappelle après que la suite du </br>programme va être avec donc </br>du côté de l'Amérique du Sud Brésil et </br>Argentine et là normalement tout le </br>monde sera au rendez-vous avec </br>Ivona Rex </br>ivonar fondani qui qui travaille pour le </br>semencier Rex j'adhère tafarel au Brésil </br>en a semi direct en Amazonie et puis on </br>finira à cette journée avec José Mario </br>Maria Palomo dont des SCV en Argentine </br>avec des systèmes </br>économes en azote et dans les contextes </br>de faible plus géométrie donc </br>voilà Stéphane nous a rejoint il va nous </br>pouvoir nous faire une petite </br>présentation d'une vingtaine de minutes </br>sur n'hésitez pas évidemment à poser des </br>questions sur le chat directement à </br>Stéphane qui pourra facilement interagir </br>à la fin de cette présentation sur le </br>SCV </br>riz en Camargue Stéphane je </br>t'en prie pour nous présenter ton ce </br>travail </br>ok ben merci de me donner la possibilité </br>de présenter ce travail c'était pas tout </br>à fait prévu donc la présentation est </br>un peu fraîche bon c'est un travail </br>aussi également récent puisque c'est un </br>travail de conception et de </br>développement de systèmes de culture en </br>agriculture de conservation adapté au </br>contexte camarguais et au contexte </br>camarguais avec de la riziculture tous </br>les cas mariennes font pas forcément du </br>riz voilà donc c'est un travail qu'on </br>conduit avec le Centre français du riz </br>je collabore aussi avec un jeune </br>apprenti ingénieur Albin pucea de lizara </br>et surtout avec </br>quelques agriculteurs Bastien Clerc </br>Xavier Jourdan Christophe mandrolini et </br>germainvadon principalement et on </br>bénéficie aussi des conseils </br>conservation adapté à cette région de </br>Alain coudrier et Sandrine gallon qui </br>sont des gens qui ont qui sont </br>accéder depuis le début des années 2000 </br>mais qui ont sorti le riz qui ont sorti </br>le riz de leur de leur rotation et donc </br>qui ont des systèmes vraiment basés sur </br>sur luzerne luzerne et blé dur </br>donc c'est un projet qui est financé sur </br>un fait Ader région sud il faut le il </br>faut le mentionner </br>voilà donc bon la Camargue c'est cette </br>région là deltaïque du Rhône comme </br>chacun le sait elle peut se diviser en </br>plusieurs éléments il y a le qu'on </br>appelle la grande Camargue l'île </br>centrale qui fait une surface totale de </br>86000 hectares tout n'est pas cultivé ça </br>ça entre mal entre mails des milieux </br>naturels et des milieux cultivés et puis </br>il y a la Camargue Gardoise qui fait 50 </br>000 hectares plus ou moins orange et </br>puis une partie qui est de l'autre côté </br>du Rhône </br>côté Bouches-du-Rhône </br>donc c'est un climat méditerranéen il </br>pleut pas beaucoup c'est surtout aussi </br>un hotspot de du changement climatique </br>avec quand on estime que la température </br>de l'air a remonté de 1,1 degré depuis </br>1990 </br>sur la planète en moyenne on est sur la </br>Méditerranée à 54 </br>et </br>quand on se projette à 1,5 + 1,5° en </br>2040 on attend les modèles disent qu'il </br>y aura plus de virgule deux sur la sur </br>la Méditerranée </br>alors petit problème technique mais qui </br>se résout </br>très agiles </br>mais activer le mode présentation ça va </br>aider </br>pour mieux </br>voir le travail </br>voilà ok c'est mieux ok merci donc voilà </br>donc ce que je disais voilà le </br>changement climatique c'est un hotspot </br>tout va plus vite en Méditerranée pour </br>la température de l'eau on est à +04 et </br>on attend 2100 + 3,5 donc on voit déjà </br>ce que ça pourrait donner au niveau </br>climatique </br>c'est un climat bon qui est chaud il </br>fait une température moyenne de 15 </br>degrés </br>on a plus de 109 jours avec des </br>températures moyennes supérieures à 25 </br>degrés et </br>enfin voilà bon les </br>records les records de température </br>maximum mensuelle depuis 2011 il y a eu </br>6 Records qui ont été battus donc ça ça </br>évolue très vite et puis c'est sec 570 </br>mm avec avec bien sûr un déficit </br>pluviométrique très marqué et venteux </br>bien sûr c'est le pays du c'est le pays </br>du Mistral avec 105 jours par an avec </br>des rafales supérieures à 16 mètres </br>seconde </br>donc gloro somodo on vient y passer ses </br>vacances mais c'est pour l'agriculture </br>un climat épouvantable sauf que on a de </br>l'eau alors je sais pas </br>voilà donc l'agriculture c'est une </br>agriculture d'altaïque le delta du le </br>delta il est il est organisé en </br>périmètre irrigué avec un gradient entre </br>la haute Camargue alors et la base </br>Camargue donc la haute Camargue on est </br>au-dessus de 2 au dessus de 2 mètres </br>d'altitude ça monte jusqu'à 4 mètres </br>d'altitude on arrive à surveiller sans </br>oxygène et tout ça est organisé autour </br>de 6 bassins enfin la grande Camargue </br>centrale autour de 6 bassins </br>d'irrigation drainage la plupart la </br>plupart pompe dans le Rhône et </br>repompent leur eau de drainage dans le </br>dans le Rhône ou le Petit Rhône sauf </br>deux périmètres qui évacuent leurs eaux </br>dans le Vaccarès et la réserve naturelle </br>qui l'entoure </br>voilà donc grosso modo ce qui est pompé </br>dans le Rhône c'est 400 millions de </br>mètres cubes par an c'est et puis il y a </br>200 millions de mètres cubes qui sont </br>repompés dans le dans le Rhône enfin </br>grosso modo c'est 400 millions de mètres </br>cubes c'est c'est le volume abdo à </br>portée par les plus géométrie sur la </br>zone voilà donc pour revenir à des </br>histoires de hotspot bon bah c'est en </br>2100 on pense que la mer va monter en </br>passant on en est à peu près sûr sauf </br>qu'on sait pas les modèles disent entre </br>0,40 et 2m50 donc voilà avec ça </br>débrouille-toi donc en tout cas tout ça </br>c'est de grandir pour éviter l'île </br>Camargue pourrait se transformer en un </br>petit radeau </br>la conception donc qu'est-ce qu'il y a </br>piloté quels sont les problèmes par </br>rapport auxquels on veut se projeter </br>quand on veut concevoir des systèmes en </br>semis direct c'est est-ce que le semis </br>direct les SCV peuvent être une voie </br>d'adaptation au changement climatique </br>c'est-à-dire faire face à une </br>disponibilité en eau douce qui va aller </br>diminuer pour différentes raisons de </br>disponibilité en eau du Rhône de </br>remonter sa ligne dans le Rhône etc etc </br>des risques de climatiques aussi sur les </br>semis d'automne les événements sevenols </br>c'est-à-dire ces gros abados qui peuvent </br>arriver à l'automne avec des pluies qui </br>dépassent les 110 120 mm </br>bon bah si les soldes pas des sols de </br>rizières de Rennes assez peu bon ben on </br>se retrouve avec des semis noyés quoi et </br>des systèmes de culture sont-ils c'est </br>une autre question qu'on se pose </br>peuvent-il être un moyen de contrôle de </br>la salinité et des dynamiques de </br>sainisation des sols </br>et notamment sur les zones de basse </br>Camargue ou le </br>où on est sous des influences salines </br>croissantes plus on descend dans ce </br>gradient très très doux plus on est sous </br>des influences salines fortes </br>donc je passe rapidement entre le haut </br>et basses entre autres et basses </br>altitude à haute altitude supérieur à 2 </br>mètres </br>et puis parfois en dessous du niveau de </br>la mer avec des pressions de sel qui </br>sont très très variables et donc des </br>systèmes de culture et de systèmes de </br>culture et d'élevage associé </br>éventuellement qui qui varie </br>donc l'élevage c'est du taureau et puis </br>il y a aussi du de l'élevage de moutons </br>avec des troupeaux qui peuvent tourner </br>qui peuvent tourner sur la région </br>et puis il rentre en rotation avec les </br>céréales des maraîchers de plein champ </br>dans les zones les zones les plus hautes </br>et voilà je vous ai pas donc les </br>systèmes conventionnels sur de quel on </br>parle grosso modo sont organisés autour </br>des deux cultures principales que sont </br>le blé dur et le riz avec des des </br>schémas </br>basés conventionnels basés sur le </br>travail du sol avec des intercultures </br>longues et puis aussi parfois entre </br>entre semis de récolte de blé et semi de </br>riz et puis au contraire entre récolte </br>de blé et semis de notre récolteries et </br>semis de blé des intercultures </br>extrêmement courtes qui demandent en </br>conventionnel de la puissance de la </br>mécanisation etc </br>et puis ces problèmes d'infiltration en </br>eau donc le diagnostic le diagnostic </br>agronomique il est assez vite fait des </br>capacités d'infiltration qui sont quasi </br>nuls on pense cette vision </br>traditionnelle la dérégiculteurs de tous </br>les résultats de la planète c'est de </br>dire que pour faire du bon riz il faut </br>des sols qui gardent l'eau et donc on le </br>voit ce qui se passe là on a des des </br>adventistes là sont des choux enfin des </br> moutarde sauvages là avec des racines </br>qui ne dépassent pas les 3 cm de </br>profondeur et puis sur la photo de </br>droite c'est une première tentative de </br>décompaction de sol avec un décompacteur </br>qu'on a acheté d'occasion là avec des </br>dons Michel et on a fait on a fait 15 </br>mètres dans la parcelle avant que la </br>dent ne casse quoi donc vous dire des </br>densités de 1,7 enfin c'est c'est très </br>compliqué </br>donc </br>comment on fait pour construire là en </br>fait le tout le projet il est construit </br>un petit peu sur la convergence à faire </br>vouloir faire converger ce que nous </br>enfin si rade on a fait au niveau de la </br>riziculture tropicale avec des </br>références d'agriculteurs de </br>conservation de la de la région et </br>notamment celle pratiquée je l'ai dit </br>par par Alain poudrier et Sandrine </br>gallon </br>et donc passer des rizières en ce midi </br>direct ça ça signifie un changement de </br>paradigme fort dans le dans le dans les </br>relations dans les relations au sol plan </br>d'une d'une rizière entre ce que vous </br>avez à gauche là sur cette figure </br>bah c'est des une rivière </br>conventionnelle avec des sols </br>extrêmement compactés et puis de l'eau </br>qui est maintenu en surface avec des </br>fortes évapots transpiration et nous ce </br>qu'on veut ce qu'on veut faire c'est une </br>des rizières poreuse avec remplace la </br>lame d'eau de surface par des lames de </br>biomasse et puis on veut surtout faire </br>de la porosité pour pouvoir pour pouvoir </br>permettre un développement racinaire et </br>surtout recharger recharger les profils </br>en eau ne plus stocker l'eau en surface </br>mais les chargés en profondeur donc avec </br>des économies d'eau substantielle sur le </br>papier </br>donc il faut augmenter la productivité </br>de l'eau d'irrigation ça permettrait de </br>diminuer aussi des émissions de gaz à </br>effet de serre puisque liées à cette </br>inondation il y a des fortes inondations </br>des fortes émissions de méthane et aussi </br>et aussi lié à l'humidité de protection </br>d'azote quoi des gestion du risque lié </br>aussi aux épisodes méditerranéen et une </br>modification des dynamiques de </br>stabilisation des sols on nos hypothèses </br>de travail qui motive ce travail de </br>conception et puis aussi des réductions </br>de charges une volonté de diminuer les </br>équipements on a vu qu'il devait être </br>important pour gérer les successions </br>les successions bléri des charges </br>variables importantes et puis des </br>productivités du travail qui sont qui </br>sont à améliorer voilà donc pour pour se </br>lancer dans ce travail on a on a d'abord </br>travaillé sur </br>on a récupéré certains de mes collègues </br>diraient on a fait de la traque à </br>l'innovation bon je j'adhère pas </br>tellement à cette terminologie mais bon </br>il y avait les couverts végétaux </br>existaient dans la dans la région et </br>beaucoup d'agriculteurs les pratiques </br>mais en général il est il les </br>enfouissent quoi donc c'est plutôt des </br> engrais verts donc des couverts entre </br>entre blé dur des couverts d'été et puis </br>aussi </br>enfin des couverts entre blédureries et </br>puis aussi des couverts il y avait une </br>des choses qui se pratiquaient de semis </br>à la volée de entre deux riz de semis à </br>la volée de mix de trèfle </br>avant la récolte du riz quand on retire </br>l'eau ce qui permet un démarrage très </br>précoce de la découverte végétaux et </br>notamment ce mélange de trèfle </br>et puis il y a quelque chose aussi une </br>invention d'agriculteur qui est pour </br>sortir de ses successions un peu </br>difficiles à gérer entre riz et blé et </br>ben il y a des agriculteurs qui avaient </br>commencé un ou deux agriculteurs qui </br>avaient commencé à faire du colza en </br>dérobé avec des semis à la volée de </br> colza dans le riz pareil au retrait de </br>l'eau donc on fait ça au drone ou à </br>l'hélicoptère et puis et ensuite voilà </br>on conduit le colza dans ces dans ce </br>système </br>et enfin on a on a récupéré aussi ce qui </br>est une un système qui est quand même </br>bien calé que pratique régulièrement </br>les Sandrine gallons et Alain coudrier </br>c'est le blé dur sur luzerne qui est </br>aussi un système qui a été développé par </br>uber charpentier donc voilà colza plus </br>Herne alors bon ce qu'on aimerait faire </br>là ce qu'on est en train de tester en ce </br>moment c'est au lieu de semer du colza </br>la volée c'est de se met du colza en </br>mélange avec la luzerne à la volée dans </br>le riz pour pouvoir ensuite enchaîner </br>sur une luzerne une fois la luzerne </br>installée sur une séquence de deux et </br>pourquoi pas trois blé dur en succession </br>sur cette luzerne vivante </br>donc c'est une approche un peu modulaire </br>on n'a pas cherché on n'a pas pu monter </br>des matrices comme on les a présenté ce </br>matin avec une collection de systèmes </br>comparant les systèmes etc c'est </br>vraiment une approche </br>vraiment basée sur une des briques </br>élémentaires de système quand est-ce </br>chez les uns chez les autres sur la base </br>d'un volontariat et puis nous on a au </br>niveau du projet on a on a identifié des </br>petits moyens qui permettent cette de </br>couvrir ça une partie des charges de ces </br>de ces tests </br>donc voilà donc ça c'est les questions </br>qu'on se pose encore dans la dans </br>l'aménagement de cette agriculture de </br>conservation pour en rivière c'est des </br>questions de de décompactage et </br>d'introduction d'une pente on renivelle </br>on se dit est-ce que si on veut pouvoir </br>faire des irrigations d'été sur les </br>interculture d'été </br>on aimerait on a en train de tester </br>l'introduction de micro dénivelé c'est à </br>dire qu'au lieu de planer à plat on </br>plane avec des dénivelés alors on a </br>testé 0,2 pour 1000 04 pour 1000 bon </br>donc faut imaginer il faut imaginer deux </br>centimètres tous les 100 m ou 4 cm tous </br>les 100 m donc 4 cm tous les 100 mètres </br>ça commence à faire une une grande pente </br>on n'est pas essoufflé quand on la </br>remonte mais quand on bouge sur une </br>longueur de 200 m ça fait ça fait 8 cm </br>de terre ça commence à bouger beaucoup </br>de terre et à modifier la fertilité </br>voilà donc ensuite sur la gestion des </br>couverts on a fait différents tests sur </br>les couverts entre deux riz les couverts </br>entre des divers entre blé et riz </br>cette idée de cette idée de blé associer </br>à la à la luzerne voilà c'est toutes ces </br>toutes ces hypothèses qui permettent qui </br>vont permettre une fois recomposer de </br>aux agriculteurs de choisir et de </br>composer un peu les systèmes tels tels </br>donc là ensuite il y a ce qu'on a essayé </br>alors c'est cette année on s'est quand </br>même un peu planté là c'était l'idée de </br>de faire de la double culture derrière </br>donc derrière blé dur on a essayé de </br>faire des des sorgaux grains et en </br>association et découvert donc les </br>couverts associés en marché mais les </br>sorgho sont pas allés au bout et puis </br>ils me dirigation ne fonctionnait pas et </br>puis du soja donc on a semé les on a </br>récolté les blés on a se met en direct </br>ces cultures et puis on les a essayé de </br>les faire lever avec des flashs d'eau et </br>donc ça pour l'instant ça marche pas les </br>seuls se sont resserrés on a eu des des </br>levés très insatisfaisantes quoi de 30% </br>des pieds donc c'était pas terrible mais </br>on désespère pas c'est peut-être aussi </br>des questions de sol qui sont pas encore </br>prêts pour pour faire ça on pourrait </br>aussi envisager d'autres moyens </br>d'irrigation au canon pour faire le </br>véhicule et puis ensuite une fois </br>qu'elles sont levées recharger pour </br>l'été une fois le profit par un flash et </br>puis conduire les cultures comme ça </br>enfin il y a des choses à mettre au </br>point </br>et puis il y a mais on peut aussi </br>envisager de faire ça derrière des orges </br>ou des colza donc on aura des récoltes </br>plus précoces et donc on pourra plus </br>facilement passer des cultures que </br>derrière un blé dur qui se sort </br>en plus cette année on a récolté un peu </br>tard vers le vers le 5 5 7 juillet donc </br>c'était vraiment trop court et puis ce </br>qu'on envisage c'est derrière un poids </br>divers </br>de passer à du sorgho du maïs voir </br>du riz quoi peut-être qu'on va faire du </br>riz une culture secondaire derrière une </br>légumineuse quoi en semi direct </br>alors aussi la question de la gestion de </br>l'eau donc toutes ces questions font </br>nous permettre de faire évoluer le </br>système est-ce qu'on irrigue par flash </br>avant après le semis est-ce qu'il va </br>falloir ça ça ne marchera pas est-ce </br>qu'il faudra s'équiper de deux canons </br>pour faire lever les cultures et puis </br>une fois qu'elles sont levées de faire </br>un flash pour recharger le profil je </br>l'ai dit et voilà et donc ensuite ce </br>qu'on aimerait faire puisqu'il y a pas </br>mal de système où les agriculteurs soit </br>en propre soit en louant des terres </br>mettre de la du maraîchage de plein </br>champ en rotation ben il faudrait </br>idéalement pour pouvoir rester en semis </br>direct permanent intégrer ces cultures </br>dans des les gérer en semis direct la </br> tomate en semi-direct se fait ça se fait </br>au Brésil à mon avis c'est assez facile </br>enfin ça se conçoit bien en tout cas </br>maintenant il faudra le faudra le faire </br>mais bon ce sont des niveaux </br>d'investissement élevés à l'hectare on </br>est de l'ordre de 6 7000 euros de </br>charges pour lancer la culture donc on </br>va pas se louper quoi </br>voilà donc ça c'est sur les </br>méthodologies conception le seul le seul </br>et c'est un peu permanent qu'on s'est </br>autorisé </br>c'est une plateforme où on a fait </br>finalement parce qu'il y avait des gens </br>qui voulaient faire de la méthanisation </br>dans la dans la région et on a dit bon </br>pourquoi pas quoi donc les couverts il </br>les voyaient plutôt comme une source de </br>pour le leur méthaniseur et donc j'ai </br>dit bon bah très bien pourquoi pas on va </br>faire juste un essai avec semis direct </br>ou je conserve la biomasse je conserve </br>les couverts et puis du semis direct </br>tous ces couverts ont été exportés </br>modélisant ainsi quelqu'un qui </br>déciderait de faire des couverts des </br>dessives de les fameuses culture </br>intermédiaires à vocation énergétique </br>donc on a comparé les deux et sur un </br>dispositif on a fait un premier un </br>premier couvert qui a fait 8 9 tonnes de </br>de </br>biomasse on en a exporté 6 </br>et puis là on a fait un deuxième couvert </br>entre le riz 2021 et puis le riz 2022 de </br>cette année l'année dernière là c'est le </br>couvert on fait entre 12 tonnes et 14 </br>tonnes </br>on les conduit comme on n'a pas de </br>problème d'angoisse de de profil qui </br>s'achètent puisqu'on recherche avec de </br>l'eau on les conduit jusque très tard et </br>c'est très FLE si on les laisse pousser </br>jusqu'à début mai font font des grosses </br>grosses biomasses </br>et donc on a fait des tests avec </br>biofuntu sur </br>juste avant l'exportation de ce deuxième </br>couvert </br>je vous épargner les détails en truc </br>mais c'est une petite balise qu'on a mis </br>dans le milieu sur l'effet découvert sur </br>la transformation des sur la </br>transformation des sols </br>et donc là dessus on a on conduit des </br>analyses des analyses </br>chimiques des sols des paramètres de </br>carbone azote mais aussi tout le </br>complexe complexe des changes en site </br>apparentes on fait des stocks de carbone </br>et puis biofunto qui est une méthode qui </br>avait des indicateurs neuf indicateurs </br>qui permettent d'évaluer trois fonctions </br>du sol </br>le recyclage du carbone l'alimentation </br>minérale et puis la structure on a </br>mesuré on a vu que le on a on a fait </br>tourner vieux font tout là ce printemps </br>dernier là </br>et donc bon il y a grosso modo pour </br>faire vite les seules choses qui ont </br>vraiment marqué sur bios font tout là </br>l'exportation du couvert n'a pas de </br>d'effets sur la structure mais par </br>contre on a vu que l'exploitation du </br>couvert avait l'exportation d'un seul </br>couvert de citonne avait déjà fortement </br>marqué sur sur le carbone la bile quoi </br>donc c'est ce carbone qui est vraiment </br>rentre dans la en rotation qui est le </br>plus les plus efficient dans la dans les </br>cycles de de nutrition des cultures quoi </br>et on avait déjà une différence de près </br>de 200 kg de carbone la Bible par </br>hectare juste avec l'exportation de 6 de </br>6 tonnes de biomasse donc on peut </br>imaginer que si ces exportations ce </br>qu'on va conduire ce cumulent dans le </br>temps on va avoir des des dynamiques de </br>transformation de ces sols qui vont être </br>très très contrastées </br>moi aussi des effets et puis toutes les </br>petites taches blanches les petits </br>points blancs là en fait ce sont des </br>tâches de de Panisse sans d'étages </br>d'adventices qui ont repoussé et donc là </br>on a fait tourner il y a quelqu'un qui a </br>un tézard anonyme a bien voulu je ne </br>connais pas son nom évaluer la surface </br>des tâches et décoder et analyser ces </br>images et on voit déjà l'effet de la </br>conservation des systèmes aussi des </br>couverts sur sur les sur les </br>échinochlois sur les plannings quoi donc </br>MH ça veut dire mauvaise herbes on voit </br>bien que zone 3 zone 4 on a conservé les </br>biomasses on a beaucoup moins de de </br>biomasse de mauvaises herbes détectées </br>que là on les a exportés zone cette zone </br>8 par exemple on est sur 17 et 10 et de </br>l'autre on est sur 32 et 36 quoi donc il </br>a fait des couverts sur le contrôle des </br>adventices est ici démontré si </br>si tenté qu'on ait besoin de faire ça </br>quoi </br>donc bon les l'avenir ça fait que deux </br>ans et demi qu'on agite là on a on a on </br>a eu quelques petits succès là mais on a </br>aussi des gros échecs tout ce qu'on a </br>tenté de faire sur </br>sur les systèmes en zone salée on s'est </br>complètement </br>planté on n'avait pas voulu décontacter </br>les sols avant et puis ça est à refaire </br>sur la poursuite de l'évaluation des </br>dynamiques de transformation des des </br>systèmes des sols sous les systèmes bon </br>bah tout ça est à est à pérennisé </br>voilà et donc ce qu'on aimerait faire </br>c'est remettre notre remettre dans une </br>nouvelle phase de ce projet ouvrir un </br>nouveau site sur leur zone très salées </br>donc il y a un bassin où on coupe Laura </br>en couple aura l'agriculture de </br>conservation avec une gestion dynamique </br>des autres drainage c'est à dire que </br>comme on est très bas et bien on va </br>avoir un pilotage de la de la hauteur de </br>nappe et surtout une lecture une lecture </br>permanente de son niveau de sa dignité </br>pour pouvoir pomper pomper dans le dans </br>le drain donc c'est une zone comme un </br>mini pole d'air cette zone là fait à peu </br>près une trentaine d'hectares et puis on </br>la gérera avec deux avec deux </br>deux types de systèmes un conventionnel </br>et agriculture de conservation et avec </br>une couplée à une gestion à une gestion </br>de l'eau un peu un peu dynamique et voir </br>s'il y avait que ça on peut contrecarrer </br>les effets de scène pour nous </br>l'hypothèse c'est que le sel la </br>synchronisation des sols en partie il y </br>a les liée à la présence de celles </br>profond elle est aussi dynamisée par la </br>présence de microporosités de sol </br>complètement fermé qui favorise la les </br>remontées capillaires et puis aussi la </br>présence de sol qui peuvent être nues en </br>été entre notamment entre deux blés et </br>qui permettent des remonter capillaires </br>enfin qui booste l'évaporation et qui </br>permettent à ce sel de remonter encore </br>plus vite </br>voilà grosso modo un peu où on veut où </br>on voudrait aller dans une suite là et </br>puis il y a peut-être des choses ensuite </br>à faire et voir comment ce que l'on aura </br>fait à ces échelles parcelles ou petites </br>mailles hydrauliques pour alimenter des </br>réflexions sur sur l'aménagement </br>l'aménagement des espaces et le pilotage </br>des des bassins de l'irrigation voilà </br>donc c'est cette histoire d'un c'est </br>intéressant d'avoir cette histoire de </br>couplage d'échelle </br>on l'a dans nous parfois dans des zones </br>où les pressions d'élevage sont </br>importantes où il y a des conflits entre </br>agriculteurs éleveurs autour des résidus </br>de récoltes en Afrique soudanienne par </br>exemple mais on a aussi cette question </br>d'échelle liées à des flux ici des flux </br>d'eau dans des périmètres irrigués où la </br>conception d'un nouveau système à </br>l'échelle des parcelles ou des </br>exploitations et conditionné par une </br>gestion collective de la de la de la de </br>la ressource eau et de ça et de son </br>pilotage </br>voilà merci beaucoup </br>Stéphane pour cette présentation il y </br>avait une question rapidement et ensuite </br>on passera à la suite de dans le chat de </br>Reddit voilà à quel point la luzerne ne </br>craint pas les milieux trop humides </br>les milieux </br>alors là on l'a pas on l'a pas confronté </br>à des milieux trop humides et la la on </br>est dans la Camargue on a surtout </br>travaillé dans la Camargue haute mais </br>l'été </br>l'été si on hérite pas elle est </br>absolument pas dans des milieux trop </br>humides donc il y a pas de problème de </br>saturation en eau d'excès d'eau dans en </br>Camargue en été si on ne si on n'en voit </br>pas de l'Abdo donc ce sont pas des </br>problèmes qui se posent là où elle peut </br>être confrontée à des problèmes c'est </br>par rapport aux scènes quoi ou là on </br>peut avoir des des problématiques </br>forte sur la sur la sur la sur la sur la </br>luzerne </br>entendu merci beaucoup pour cette </br>réponse là je vous invite vous êtes </br>toujours très nombreux à nous suivre sur </br>en direct sur YouTube je vous invite à </br>continuer voilà interagir avec les </br>différents intervenants donc maintenant </br>nous allons passer de retourner de </br>l'autre côté de l'Atlantique avec le </br>Brésil donc nous sommes en direct avec </br>le Brésil avec </br>Ivona Fontaniva qui représente la </br>société Rex une maison semencière qui a </br>été pionnière dans le développement de </br>production de semences de couverts </br>végétaux à destination du semis sous </br> couvert végétal évidemment pour pour le </br>Brésil et qui ont beaucoup collaboré </br>avec Lucien Seguy donc yvonnar va nous </br>parler en portugais une traduction en </br>direct sera proposée réalisée par Serge </br>bousignac donc il va nous faire le </br>plaisir de réaliser la traduction est-ce </br>que on entend bien </br>et Serge </br>Serge </br>si on veut définir </br>le travail qu'on a fait avec une science </br>que le travail faisait lE CHIEN Le chien </br>était en fait un chômeur summer de </br>nouvelles technologies de de du semis </br>direct et nous a beaucoup aidé dans ce </br>travail </br>que nous avons mise au point pour le </br>Brésil sont déjà utilisés sur 250 000 </br>hectares en 2022 </br>nous sommes une entreprise pionnière du </br>semis des semences de renfort pour </br>l'agriculture brésilienne et on est la </br>première à commercialiser des mélanges </br>de plantes de couverture au Brésil </br>et notre mission est de d'augmenter </br>cette </br>potentiel de </br>semis de ces plantes de </br>ces mix de plantes </br>nous sommes </br>situés dans l'état du </br>centre Catalina du sud du Brésil et nous </br>sommes à plus de 600 km de la capitale </br>Florianopolis </br>sur une sur une région très agricole </br>principal qui semble </br>caractérisé par donc je grandes </br>profondeur par rapport à la roche à la </br>roche mère et </br>nous travaillons sur des cultures comme </br>le soja le maïs et le blé </br>dans toute la région et je cite </br>j'augmente un petit peu la ce qu'il a </br>dit je dis que c'est la région du Brésil </br>qui a les plus fortes productivité mais </br>aussi avec les coûts les plus élevés </br>au niveau des précipitations des pluies </br>nous sommes dans une situation </br>privilégiée et si même si on compare la </br>capitale </br>brésilien ou un passe au fond </br>nous sommes à 1800 mm par an ce qui est </br>excellent </br>cependant nous avons des périodes plus </br>sèches durant l'année on a des pics de </br>pluie comme il a montré et des périodes </br>où il ne pleut pas pendant un certain </br>temps qui peuvent entraîner des sécheres </br>des sécheresses provisoires </br>avec Lucien comment ça s'est passé avec </br>on divise notre histoire avec Lucien </br>avec trois en trois phases la première </br>travailler dans le conseil agricole </br>seul puis ils ont rencontré Lucien Seguy </br>sont rentrés à la phase de recherche </br>avec le ciel et la dernière étape ça a </br>été la mise au point et le développement </br>des mix de plantes de couverture qu'ils </br>vendent maintenant dans tous les cas et </br>même dans tout le sud du Brésil </br>imprimer la phase travail </br>notre première phase a été une phase </br>donc de conseils de voir dans les phases </br>zen quels étaient les problèmes </br>rencontrés et surtout au niveau des de </br>la fertilité des éléments qui pouvaient </br>manquer dans chaque dans chaque </br>propriété donc c'était un conseil sur la </br>fertilité du sol et le besoin et les </br>besoins nutriments </br>à partir </br>après l'analyse on donnait </br>une cartographie des corrections à </br>appliquer vous voyez le champ en </br>fonction des déficiences </br>comme on peut </br>activer </br>en regardant bien les résultats on a </br>remarqué que des zones qui étaient </br>disons </br>affertilité égale donner des </br>productivités différentes donc on a </br>essayé de comprendre maintenant </br>deux hommes que en bleu avec la courbe </br>bleue la courbe rouge représente des </br>sols qui chimiquement sont une pareil </br>mais on voit qu'il y a une différence </br>entre les deux zones qui qui restent </br>d'ailleurs durant le temps d'une </br>douzaine de sacs bon au Brésil on compte </br>en sac par hectare c'est un sac de 60 kg </br>par hectare donc vous voyez 60 ça fait </br>3600 kg pour du soja certainement </br>nous contre </br>en 2012 ils ont été dans une réunion </br>Intex où ils ont rencontré donc Lucien </br>qui </br>leur a montré notre voie travailler pour </br>produire de manière plus équilibrée </br>ils ont pris contact avec Lucien en </br>France </br>on lui demandant qu'il vienne donner un </br>coup de main pour comprendre pourquoi </br>les productivités étaient il y avait des </br>la chimie expliquait pas tout voilà </br>espérance problème </br>il y avait peu d'espoir d'avoir une </br>réponse de Lucienne mais alors grande </br>surprise Lucien a répondu et l'année </br>d'après il était présent il est allé les </br>rendre visite pour voir un petit peu le </br>problème dans l'état de santé Catherine </br>traduire la phrase qu'ils ont écrites là </br>c'est une avance arrière de d'avoir des </br>connaissances si vous c'est </br>si vous ne les partagez pas pour pour </br>devenir une action qui va vers le </br>changement il fait du changement </br>précisément </br>c'est plus facile pour moi de traduire </br>puisque c'est ce que la leçon que leur </br>donner du sien après après ce diagnostic </br>ils ont visité dans les États voisins à </br>Santa catarine si l'on Parana est en </br>dessous et dans son premier diagnostic </br>il a plus cette image vous avez une </br>grande table pleine d'aliments toutefois </br>à la l'extrémité de la table vous avez </br>un homme à bras très court et il </br>n'arrive pas à attraper tous les </br>aliments la plante c'est l'homme et le </br>sol c'est la table donc il faut </br>augmenter le bras des racines quoi des </br>plantes pour accéder à tout ce qui est </br>disponible dans le sol sur la carte </br>ce soir </br>de l'autre côté ils avaient des zones </br>qui étaient en fertilité excellente mais </br>qui était très sensible aux fortes </br>pluies et pouvait donner réellement des </br>érosions catastrophiques </br>ils sont résultats un problème sékounda </br>limiteur </br>qui limitait la productivité la </br>productivité des </br>l'observation des racines des soja </br>montre que ils étaient très peu </br>profondes ils arrivaient à très peu à </br>une profondeur ridicule quoi et donc </br>n'exploitait pas </br>pour le sol même si de belles de belles </br>il y avait aussi au niveau des racines </br>des problèmes sanitaires qui faisaient </br>perdre de 10 à 20% de productivité par </br>maladie </br>ont commencé à faire d'autres études </br>comme des études de vitesse </br>d'infiltration de l'eau sur ces zones </br>qui étaient des zones très fertiles </br>parce partout enfin assez équilibré et </br>ils ont vu que le problème en fait </br>c'était qu'il y avait des hommes avec </br>des des vitesses infiltrations très </br>basses donc </br>tu pouvais être </br>composé </br>ils ont vu rapidement que ceux qui </br>avaient le plus de la collations le plus </br>importantes avec la productivité c'était </br>lié aux teneur de matières organiques </br>des sols </br>ant ici </br>et avec une conversation avec Lucien ils </br>ont commencé à comprendre que en fait </br>leur semis direct était une pratique de </br>semis mais c'était pas un système de </br>production comme le proposer Lucien qui </br>est beaucoup plus ample beaucoup plus </br>limitation </br>ils ont ils ont ils montrent sur ce </br>schéma les trois piliers du semis direct </br>on a déjà entendu dans d'autres dans </br>d'autres conférences c'est-à-dire ne pas </br>toucher au sol des rotations de culture </br>et la couverture permanente du sol et </br>bien souvent c'est le premier le </br>peuple les petits </br>travail du sol était un problème qui </br>était beaucoup plus grave parce qu'il </br>sur le terrain dans les </br>dans des phases Indes dans des </br>propriétés et la photo qui montre ici </br>ils ont testé une centaine de parcelles </br>de mélange différents de plantes de </br>couverture de plantes amélioratrice </br>ils ont fait des nouvelles zones de </br>recherche que Lucien appelait la cuisine </br>donc c'était où il combinait les </br>différentes plantes entre elles et où </br>ils affinaient un petit peu les mélanges </br>la phase de développement des des </br>mélanges de plantes pour le grand public </br>pour les producteurs au niveau du sud du </br>Brésil </br>comme ça </br>ont commencé à regarder dans toutes les </br>tous les bienfaits du semis direct et </br>ils ont testé différentes plantes </br>et mélangent de plantes en différentes </br>régions d'ailleurs pas tous les mêmes </br>qui réussissaient partout effectivement </br>il y a ils adapter ça à différents </br>régions </br>comme ça nos artères bons résultats </br>ils ont commencé à avoir de très bons </br>résultats et particulièrement un </br>résultat directement visible sur les </br>structures de sol </br>akinasthénaie braquage </br>sur ce mélange sur ce mix de plante il y </br>a de la croûte à l'air de la brassière </br>et du ganggoût cajan </br>travailler pour faire précédent du soja </br>on est plutôt du soja </br>on a commencé à avoir de très bons </br>résultats puisque on a amélioré le sol </br>quantité de </br>matière organique et en qualité de </br>matière organique </br>et on a Soussou nécessite des </br>productions de matériel sec et </br>conqualida </br>avec ces mélanges de plantes et ils ont </br>solutionné les problèmes en profondeur </br>mais aussi en surface parce qu'il y </br>avait beaucoup d'érosion due au manque </br>de paille qui a en surface pour </br>justement empêcher les </br>résultats </br>des agriculteurs qui ont qui ont adopté </br>ces technologies depuis 2017 vient </br>depuis que Lucien accompagne et vous </br>voyez que ça ça croit régulièrement </br>12050 </br>000 107.000 hectares pour arriver à 200 </br>à 250 000 hectares l'année dernière et </br>cette année ils disent 350 000 </br>les résultats que vous voyez le dernier </br>montre que l'effet est un effet </br>grande effet sur l'agriculture du sud du </br>Brésil permettant une productivité plus </br>élevée et un équilibre des sols et une </br>comment s'appelle des cours inférieurs </br>finalement pour les cultures </br>la différence c'est ce sont les </br>agriculteurs c'est eux qui </br>prennent ou ne prennent pas les </br>technologies </br>résultats </br>exemple c'est pour la culture du </br>productivité du soja et les premières </br>années en moyenne ils ont ils ont gagné </br>8,3% et la dernière année moyenne des </br>trois ans la dernière année ils ont </br>gagné 18,3 % donc c'est en fait une une </br>amélioration constante </br>acquitaine </br>du travail </br>ici donc la production de </br>biomasse sèche de la partie aérienne de </br>leur mélange de plantes et vous voyez </br>que c'est en vert foncé qui sont </br>toujours supérieures c'est fait avec </br>différentes </br>institutions et les résultats sont </br>toujours supérieurs aux </br>témoin au témoins qui utilisent </br>généralement des cultures saines </br>un système </br>pour les </br>l'accumulation des macro-nutriments sur </br>la biomasse sèche </br>des parcelles </br>et vous voyez que c'est toujours le rax </br>qui a </br>amen la quantité de micro de micro et </br>macronutriant la plus importante par </br>rapport au témoin </br>et son travail </br>on a étudié aussi la production de masse </br>racinaire en profondeur jusqu'à 4 ans 40 </br>cm et c'est fait avec l'Université </br>fédérale de Santa Mali et vous voyez par </br>rapport aux synthèse c'est le </br> seigle je crois les les </br>biomasses racinaires des mixes RX 330 </br>sont toujours bien supérieurs de 70 à </br>bénéfice d'addition des rising </br>profondidables </br>une des grandes bénéfices de cette </br>biomasse racinaire c'est les bio pour </br>les micro les micro-agrégales les </br>perforations dans le sol qui permettent </br>ensuite à la culture qui suit de suivre </br>ces canaux ouverts par ses racines </br>propositions de </br>cycles différents de ces </br>mélanges de plantes ces mix de plantes </br>en fonction de la fertilité du sol </br>c'est-à-dire haute moyenne ou basse </br>il a ensuite le temps disponible </br>vous voyez sur la première colonne c'est </br>50 à 80 jours ensuite 90 à 120 jours la </br>dernière 130160 jours ils ont des </br>propositions différentes pour chacune de </br>ces de ces </br>possibilités ces temps disponible </br>quelques images des plantes de </br>couverture qui sont travaillées dans les </br>champs </br>il travaille avec des céréales des </br>graminées des crucifères comme vous </br>pouvez le voir et des espèces qui savent </br>bien adaptées à la région </br>c'est fait pour une association avec </br>tout un tas de de firmes et de </br>coopérative ou il y a beaucoup de coraux </br>du Brésil et qui a permis déjà de </br>d'améliorer grandement les productivités </br>des producteurs qui </br>utilisent ces mix de plat </br>des grandes institutions de recherche et </br>l'universitaires pour disons </br>faire des évaluations </br>des bénéfices amenés par les mixtes </br>les phrases que Lucien a laissé dans </br>leur esprit la première de pasteur dans </br>les cabines de l'observation </br>le hasard favorise ne favorise que les </br>esprits bien préparés </br>notre deuxième phrase c'est la </br>difficulté c'est pas de comprendre les </br>nouvelles idées mais d'oublier les </br>anciennes idées </br>nos chemins de l'observation le hasard </br>ne favorise que les esprits bien </br>préparés </br>et comme Lucien disait il est toujours </br>bon de répéter deux fois la même phrase </br>pour bien la retenir </br>merci voilà </br>obligatoire </br>et bien merci beaucoup pour cette </br>présentation de très bonne qualité </br>je regarde s'il y a des questions dans </br>le chat mais pour l'instant je n'en vois </br>pas </br>alors n'hésitez pas à poser vos </br>questions là tout de suite à yvonneur en </br>direct avec la traduction qui peut être </br>réalisé par Serge </br>mais pour l'instant je ne vois pas de </br>questions </br>et donc peut-être moi j'ai une question </br>pour Ivona </br>voilà aujourd'hui est-ce que Rex peut </br>proposer des semences ailleurs que dans </br>le Brésil est-ce qu'ils font de l'export </br>en Afrique peut-être en Europe sur des </br>semences qui ne seraient pas disponibles </br>aujourd'hui </br>dans d'autres endroits que le Brésil et </br>que pourtant </br>que Rex produit chez eux au Brésil </br>traduction </br>la question est est-ce que raï X est </br>rahx pod exporta ces mecs pour la haute </br>païs dans Africa </br>les gens ils y pensent bien et </br>il pense aussi que les solutions qu'ils </br>ont peuvent servir bien sûr à </br>l'Argentine qui est tout proche mais </br>dans le reste du monde des zones qui </br>sont similaires peuvent utiliser leur </br>mélange et je pense j'ajoute là c'est </br>moi qui l'ajoute je pense qu'il </br>travaille aussi à l'intérieur du Brésil </br>pour aller dans des zones un peu plus </br>hôpital équatorial </br>le 13 usine et au total </br>d'avoir beaucoup plus de entre </br>guillemets clients pouvoir </br>aider d'autres pays vraiment même bien </br>plus qui pas fric Asie mais les zones </br>chaudes </br>initialement c'était le sud du Brésil </br>c'est qui sont des zones quand même </br>disons chaudes </br>un peu d'altitude là où ils sont donc </br>c'est un truc un peu intermédiaire c'est </br>il y a pas il y a pas vraiment de froid </br>mais il y a quand même des gelés ils </br>sont en train de le transposer vers le </br>centre du Brésil qui là sont des hommes </br>vraiment beaucoup plus tropicales alors </br>encore plusieurs questions la question </br>une question sur les densités de semis </br>on sait que souvent on se dirait qu'il </br>faut monter augmenter les doses de semis </br>mais est-ce qu'il y a été constaté des </br>limites de densité maximale à ne pas </br>dépasser parce que il y a pas d'effets </br>supplémentaires de monter les doses de </br>semis de couverts végétaux </br>donc il dit ils ont bien sûr fait toutes </br>ces études pour pour arriver chez le </br>producteur avec les meilleures </br>recommandations possible et leur densité </br>de semi en général avec les produits qui </br>vendent varient entre 30 et 50 kg par </br>hectare </br>le autre question </br>sur les modalités de destruction des </br>couverts végétaux et de ce que </br>l'expérience qu'ils ont accumulées au </br>Brésil est-ce qu'ils utilisent des </br>discussions des destructions voilà </br>physique avec </br>est-ce que c'est du roulage est-ce que </br>c'est du broyage est-ce que c'est une </br>destruction avec un travail du sol ou de </br>la chimie et quels sont les différents </br>modes </br>ils ont trois niveaux de réponse le plus </br>commun c'est à base à base d'herbicides </br>réellement pour pour tuer les plantes </br>c'est le le plus facile un autre niveau </br>où il combine l'herbicide et des fois le </br>passage de </br> rouleau fac et d'autres ou d'autres </br>instruments et le dernier ou </br>ils essayent de faire du ça c'est </br>vraiment les producteurs top de ligne </br>par dessus ils essayent de faire du </br>semis dans les dans les comment </br>s'appelle dans les les biomasses qu'ils </br>ont sur une plante et des semis direct </br>sanctuer la plante </br>c'est encore expérimental </br>autre question sur la type de </br>commercialisation est-ce qu'il y a la </br>gommation espèce par espèces ou est-ce </br>que c'est toujours des mélanges qui sont </br>proposés vendus par Rex </br>autre question les </br>autres </br>espèces et c'est pas là déjà </br>mises </br>ou pas </br>ils ont toujours vendu des mélanges de </br>plantes c'est tout les différents types </br>de plantes sont mélangés et ils vendent </br>ces semences en sac déjà prête à </br>l'emploi </br>merci quel est-ce qu'ils ont travaillé </br>donc sur des semences de couverts </br>permanents permanents associés aux </br>cultures de rente et quelle dose par </br>hectare de semis de ses couverts </br>permanents </br>il connaissait ce que Lucien recommandé </br>avec le couverts permanent mais dans la </br>région il y a qu'un endroit où il y a un </br>couvert permanent et dans les vignes </br>ils ont des trucs mais ne travaillent </br>pas sur ce sur ce thème là </br>entendu mais je pense qu'on a fait le </br>tour des questions un grand grand merci </br>pour ce direct de l'autre côté du monde </br>avec le avec le Brésil avec merci </br>beaucoup yvonard pour cette présentation </br>et donc maintenant nous allons continuer </br>donc le notre programme nous sommes tout </br>à fait dans les dans les temps et nous </br>donc c'est l'heure de la pause </br>donc nous allons nous retrouver à 16h45 </br>de manière précise avec toujours le </br>Brésil mais plutôt plus au nord du côté </br>de l'Amazonie avec jadir tafarel donc </br>nous nous posons de vous retrouver dans </br>dans une petite trentaine de minutes </br>Serge voulait ajouter quelque chose </br>pour la communauté portugaise évidemment </br>vous pouvez continuer de suivre le </br>direct sur YouTube avec voilà vous </br>pouvez nous suivre en portugais et après </br>en espagnol </br>Ciao </br>merci beaucoup on se retrouve donc dans </br>25 minutes maintenant pour la suite de </br>cette de ces de ce très très beau coloc </br>à mémoire de Lucien Seguy et de Hubert </br>charpentier à tout de suite </br>et bien nous nous retrouvons donc pour </br>la suite de ce colloque international en </br>la mémoire de Lucien Seguy et Hubert </br>charpentier nous continuons notre route </br>au travers du Brésil </br>nous étions au sud du Brésil nous allons </br>maintenant aller plutôt du côté du Nord </br>au cœur de l'Amazonie avec jadir tafarel </br>qui va nous présenter mais tout le </br>travail de semis direct qui a été </br>réalisé avec Lucien Seguy </br>au cœur de au coeur de l'Amazonie donc </br>j'adhère est un agriculteur qui va nous </br>présenter le travail qu'il a pu réaliser </br>nous allons continuer la traduction avec </br> Serge Bouzinac qui va assurer le le </br>passage entre le portugais et le </br>français donc bonjour jadir merci </br>beaucoup d'être avec nous </br>le travail que tu réalises </br>pas dormir </br>il remercie pour l'invitation et </br>quand il salue tout le monde et quand il </br>a été invité à participer à cet hommage </br>il a été très content bien que il est </br>une difficulté à parler en public </br>au début il va il veut parler de la </br>trajectoire de sa famille de </br>comment les enseignements de docteur </br>Séguy les connu là-bas pour que le </br>docteur Segui ont été importants pour </br>eux </br>toute sa famille est </br>Vienne est venu au matou Grosso en août </br>1976 venant du sud-ouest du Parana et </br>attiré par les les comment s'appelle les </br>subsides gouvernementaux qui aidaient à </br>la colonisation de l'Amazon </br>comprendre </br>ils ont acheté une petite phase zen </br>située à 15 km de la ville de Sinope </br>en </br>1976 la région avait un a toujours un </br>climat chaud et humide vous pouvez voir </br>les caractéristiques température moyenne </br>de 25,4 degrés et plus vieux moins </br>moyenne annuelle de 1800 mm qui est </br>assez important entre les mois d'octobre </br>et d'avril les sols sont des sols </br>feralithiques de basse fertilité mais de </br>topographie plane facilement mécanisable </br>la capitale bonjour Cette photo aérienne </br>vous voyez le la fondation de la ville </br>22 ans après la fondation la ville de </br>sinople en pleine forêt amazonienne au </br>bord de la BR 163 qui était la nouvelle </br>route qui est reliée kouyaba capitale de </br>l'état du maître qui est sur le fleuve </br>Amazone et </br>situé cette ville de sinople est située </br>à 500 km de la capitale kouyaba 500 km </br>au sud </br>mécanisé évidemment avec des gros des </br>gros bulles et au début sur une surface </br>de 40 hectares la première première </br>phase 1 la première propriété qui donc </br>cultivé et il dit qu'ils ont été </br>pratiquement pionniers dans tout dans </br>tous les dans le défrichement d'abord </br>puis ensuite dans le semis du riz après </br>défrichement et dans les premiers semis </br>de soja dans la région et de culture de </br>succession là ça fligne de maïs et aussi </br>de maïs maquillage et donc bon au début </br>ils ont dû un peu essuyer les plâtres </br>une petite histoire </br>résumé de la phase N qui est qui a pour </br>nom bar à verre </br>les cinq premières années ont été </br>monoculture de riz avec TCS ou disons </br>les disques cages quoi </br>ils ont commencé assez bien avec des </br>productivités qui avoisinaient les trois </br>tonnes de riz pour baisser à une tonne </br>la dernière année de monoculture et qui </br>a été abandonné bien sûr </br>ils ont continué avec le même les mêmes </br>préparations du sol superficiel à base </br>de niskaj et du soja culture unique </br>pendant l'année avec une productivité </br>qui a variée entre deux tonnes et de </br>tonnes 5 mais il y avait tendance même à </br>redécliner </br>donc </br>va le dire Tahar el le père de jadir </br>est allé dans le sud du Brésil où </br>commencer à peindre le semis direct </br>dans l'état d'où il venait d'ailleurs le </br>Parana et il a rencontré non opérer non </br>opéré et le monsieur qui est dans le </br>maïs entre jadir et son père avec la </br>casquette vous voyez j'ai oublié de le </br>noter excuse-moi j'adire discours passe </br>à dire est-ce que si des boutons </br>des autres personnes que j'ai pas noté </br>aussi la photo d'à côté il va en parler </br>bientôt c'est </br>monifoum et matsuba </br>avec </br>haïf en training qui est ok des </br>technicien agronome et mounifoum un </br>producteur de de </br>riz et de soja ensuite et qui a été </br>l'initiateur du semis direct aussi dans </br>la région de Serrano </br>ensuite ils ont eu </br>utilisé l'expression </br>lumière au bout du tunnel </br>avec un ami un bonhomme Georges camitani </br>de Sinok qui a qui a su qu'il allait </br>avoir un jour de chant sur la phase ind </br>de mouniforimatsuba vous voyez le la </br>personne qui est la première la première </br>à droite sur la photo où on voit jadir </br>à l'extrémité gauche et au milieu à Hirt </br>ce mooniful massoubara donc avait nous </br>avait reçu comme je vous ai expliqué </br>sûrement sur ma palestre et à ce </br>moment-là </br>il commençait à s'établir une relation </br>entre le père va dire tafraël et </br>Lucien il dit on peut de manière </br>humoristique il dit que son père lui a </br>fait tellement de pergous de questions </br>qui devaient encore euh il est c'est Guy </br>de vancore en râler tellement il avait </br>de de réponse à donner </br>problème à travers des plantes </br>les visites autant de </br>Lucien Seguy a à Sinope que des des </br>tafarelles sur la face de la progresse </br>leur ont permis de remettre disons la </br>phase en sur les rails avec le plan de </br>théodirect le semis direct et les SCV </br>à partir de 88 90 les innovations des </br>SCV par Lucien </br>ont permis </br>l'introduction de nouvelles plantes </br>mélangées avec du maïs en culture de </br>succession après le soja évidemment </br>c'est toujours pareil et </br>cette culture de succession du maïs et </br>finalement devenu aussi importante dans </br>un premier temps que le soja et même </br>maintenant elle est peut-être même plus </br>importante au niveau économique </br>et elle a permis aussi d'introduire </br>différentes graminées et légumineuses en </br>mélange avec le </br>maïsme </br>voilà l'exemple l'exemple de du maïs + </br>Brachiaria et en fait là il faut rendre </br>à César ce qui est à César c'est à dire </br>c'est eux qui nous ont montré le chemin </br>pour les braquières au départ c'est les </br>tafarelles </br>j'adhi et va dire la farine qui ont qui </br>ont testé les premiers cette brassière </br>et qui nous ont permis de remettre le </br>riz pluvial dans le semis direct ça </br>c'est une il a pas dit mais c'est moi </br>qui le dis pour rendre hommage aussi </br>justement cette </br>cette collaboration fertile entre </br>recherche et producteur </br>là dans les comment s'appelle dans les </br>lectes du semis direct finalement la les </br>mélanges de plantes avec avec le maïs </br>ont permis de faire de très belles </br>païades et d'avoir de belles pailles </br>quoi avec du la brassière et du et du </br>maïs et vous voyez que ça peut avoir </br>aussi un effet en fait de contrôle des </br>adventices sur la culture du soja qui </br>suit </br>ils ont </br>vaincu les difficultés ils ont ils ont </br>grâce à ces recherches de la phase en </br>progrès c'est de </br>cette période a été </br>une période importante de la pour la </br>lecture brésilienne </br>eux qui étaient au bord de la faillite </br>en fait pour la production et baisser </br>les sols qui étaient qui s'épuisait </br>à partir de ces recherches sur le semis </br>direct l'ont permis de </br>relever la production et surtout </br>permettre aux soldes </br>de s'améliorer d'avoir d'aller de </br>s'enrichir en matière organique et de </br>produire mieux et moins cher </br>en fait bon la phase 1 est passé de 40 </br>hectares cultivés maintenant ils en sont </br>à 450 mais ils ont eu des périodes de </br>défrichement ils ont pas tout défricher </br>d'un coup quand ils l'ont fait </br>progressivement et aux environs au </br>début des années 2000 on a on a publié </br>Lucien avec donc j'ai essayé moi et </br>les deux tafarelles père et fils on a </br>publié une publication on a fait une </br>publication au sujet du nouveau un </br>nouveau défrichement moins disons moins </br>destructeurs qui conservaient encore un </br>peu plus de de matières organiques et </br>se défrichement </br>a permis de faire disons de perdre moins </br>de matières organiques sur les dernières </br>parcelles défrichées et d'avoir ne pas </br>avoir ne pas avoir la </br>période de déprime qui avait qui avait </br>au début de leur implantation </br>donc en fait c'est défrichement qui </br>consistait en </br>faire des faire des andains et en fait </br>d'aller de l'extérieur vers l'intérieur </br>et de brûler d'aller vers l'extérieur </br>vers l'intérieur pour essayer de faire </br>le moins de points ça s'appelle de </br>déperdition possible et en fait et </br>d'équilibrer d'avoir des sols qui soient </br>pas avec les andins qui sont très brûlés </br>et qui sont très fertiles et à côté des </br>des zones qui sont qui sont pas du tout </br>pas du tout </br>on va dire ils sont pas du tout au </br>niveau quoi qui ont qui qui sont de </br>basse fertilité à vous à toi </br>dans les autres travaux que qu'ils ont </br>réalisé pour nous qu'ils ont testé pour </br>nous là c'était un test vous voyez du il </br>y a de chez le soja la culture </br>principale et dessous ce que vous voyez </br>de vert c'est en fait un arachiste </br>pintoï c'est un arachide rampante qui </br>qui c'est une sur une couverture vive </br>finalement voilà le détail on les voit </br>mieux avec les petites fleurs jaunes </br>mais il y a eu aussi des tests de semis </br>direct de riz pluvial même des </br>collections de variétés de riz pluviales </br>et des corrections localisées de </br>calcaire filaire qui ont été </br>intéressantes qui ont été appliquées sur </br>de grandes surfaces mais qui nous ont </br>aidé disons à </br>a donné quelques solutions partielles </br>voilà </br>sa fille </br>ces dernières années les productivités </br>ont été excellentes autant en saura </br>quand il voyait soja on a passé les </br>quatre tonnes hectare et un maïs on a </br>passé les 10 tonnes hectares donc c'est </br>c'est vraiment des productivités avec </br>finalement des niveaux d'intrants qui </br>sont tout à fait raisonnables c'est pas </br>on casse pas la baraque mais il y a une </br>technologie aussi des variétés </br>une technologie qui a quand même évolué </br>et de meilleure variétés à potentiel </br>plus élevé ça attend soja quand quand </br>maïs </br>la conclusion apprécie 30 années de </br>semis direct </br>le CV c'est </br>la continuité de ces 30 ans permis une </br>augmentation de la matière organique à </br>des teneurs de 3 et demi à 8% à 3,8% qui </br>égale ce que ils ont sur les soldes </br>forêt à une diversification de culture </br>et </br>à une des produits des productivités </br>bien augmentées par rapport au début du </br>semis direct tout en gardant des coûts </br>c'est très joli et ce sont des jours de </br>chance que je vous disais les jours de </br>chants et où je connais portes ouvertes </br>là dans ce cas là c'est avec des firmes </br>qui vendent des des semences et de soja </br>mais il doit y en avoir pour le maïs et </br>tout il continue donc la recherche il </br>continue à suivre les les enseignements </br>de Lucien Seguy sur ces améliorations </br>qu'on peut apporter au système vous </br>pouvez voir que la façade est bien tenue </br>a été très important pour le </br>développement de </br>l'agriculture et du et du secteur </br>agricole même au Brésil et en </br>particulier dans le Centre-Ouest il a </br>commencé avec </br>une unité expérimentale dans la </br>troisième la progresse qui a atteint à </br>peu près tout l'axe de la </br>ba163 qui faisait kouyaba santaré et qui </br>a permis de qui a été utilisé les </br>recherches et les résultats de recherche </br>ont été utilisés sur tout le serrage et </br>même une partie de l'Amazonie </br>brésilienne </br>il a il a reçu comme au moment de </br>l'Assemblée législative du matogros le </br>titre de citoyens honoraires du matogo </br>mais </br>dans l'opinion de jadir </br>ce titre n'est pas suffisant pour pour </br>rendre la reconnaissance que devrait </br>avoir le Brésil pour les services qu'il </br>a rendus au Mato Grosso et au Brésil </br>considère qu'il peut dire qu'il a été </br>responsable pour le fait que les il y a </br>encore de la forêt en Amazonie parce </br>qu'il a permis </br>de produire sur des zones qui étaient un </br>petit peu abandonnées ou qui avait été </br>laissé en pâturage et au lieu de </br>défricher donc ces saisons donc c'est il </br>a il a rendu un grand service même à </br>l'Amazonie avec ses conseils pour les </br>Cyrano et même après Amazonie utiliser </br>les terres qui étaient déjà des </br>défricher et pas en défricher d'autres </br>c'est une personne humble et et </br>je dirais rigolote avec une grande </br>de grandes connaissances à différents à </br>différents niveaux et qui a qui a aidé </br>ma famille en fait au niveau de trois </br>générations mon père moi et mes enfants </br>qui commencent aussi la carrière dans </br>l'agriculture et il est en train de </br>repasser toutes les enseignements du de </br>Lucien Seguy a à la famille qui va </br>prendre le relais sur sa vous voyez là </br>c'est une photo où là toute la famille </br>et tafarelle avec </br>Lucien Jacqueline et même le petit Serge </br>là au bout voilà petit bozy </br>je crois que c'est tout et un autre nom </br>nous vous remercions pour votre écoute </br>l'organisation d'avoir pu rendre cet </br>hommage à Lucien qui le mérite </br>grandement parce qu'il a fait beaucoup </br>pour pour leur famille mais pour leur </br>région et même on peut dire pour leur </br>état </br>merci beaucoup pour cette présentation </br>peut-être on peut arrêter le mode </br>partage </br>j'arrête non non le du côté jadir </br>arrêtez la mode présentation </br>des chasseurs </br>et maintenant un beau master Gunta </br>peut-être voilà n'hésitez pas à poser </br>des questions sur YouTube sur le sur le </br>chat </br>une question déjà est-ce que vous avez </br>essayé de laisser des parcelles en </br>friche pendant plusieurs années </br>puis de broyer les friches </br>pour avoir un mulch directement sur </br>place </br>ils n'ont pas ils n'ont pas essayé cette </br>technique ce système là </br>et aujourd'hui au niveau du réseau </br>brésilien avec voilà à quel point est-ce </br>qu'il échange avec un réseau </br>d'agriculteurs localement en Amazonie </br>dans sa région </br>et quels sont les dynamiques locales </br>d'échanges entre producteurs </br>convoquer des fouilles </br>en fait il dit bon il fait pas partie de </br>réseau mais il a beaucoup de </br>coopératives même de gens du privé qui </br>connaissent son extrême comme il a dit </br>dans son exposé c'est quand même le </br>pionnier il a été le pionnier de </br>beaucoup de choses dans la région il est </br>dans la région de sinople donc c'est une </br>référence et donc il est quand même bien </br>connu et il fait visiter son </br>sa phase avec les techniques qui </br>l'utilisent l'effet visiter le partage </br>avec les producteurs qui sont intéressés </br>voilà </br>y a-t-il de l'élevage sur cette ferme </br>sur cette façon là </br>intégration </br>japonais au camping </br>effectivement ils ont fait ils ont fait </br>ça mais provisoirement se servant de la </br>safligne de la culture de succession </br>maïs plus brachiard comme il restait de </br>la bras qui a pendant la saison sèche en </br>fait ils ont loué si les pâturages de </br>braquières à des producteurs de à des </br>éleveurs qui ont engraissé leur bête </br>pendant la période où j'en avais pas sur </br>leur sur leur truc et eux ils permet de </br>ils avaient de la maquillage qui revient </br>qui venait donc ils ont fait trois ans </br>ils ont loué les terres mais ils l'ont </br>pas fait directement ils ont pas investi </br>en en comment s'appelle en beurre en bu </br>quoi en tête de bétail pour pour le </br>faire parce qu'ils ont ils ont pas la </br>structure en général au Brésil les gars </br>qui sont producteurs qui font de </br>l'agriculture fond de l'agriculture et </br>peu d'élevage les gars qui font de </br>l'élevage ils font de donner le match et </br>pas beaucoup d'agriculture c'est assez </br>séparé </br>entendu quel est le </br>pourcentage de double récoltes qui peut </br>se faire </br>dans la même année à quel point est-ce </br>qu'il arrive à systématiser les doubles </br>récoltes les successions sur une seule </br>année </br>je peux répondre mais je vais le faire </br>hyper gun de quoi ouais personne toi ou </br>des doubles cultures </br>toute la surface </br>il y a une question de de </br>la question c'est vas-y tu vas traduire </br>c'est quatre tonnes de soja 8 à 10 </br>tonnes de maïs comment ils voient est-ce </br>qu'ils boit des évolutions dans le dans </br>le dans le système pour le futur est-ce </br>qu'ils ont déjà des des idées pour faire </br>évoluer ça est-ce que c'est sûr la </br>progression des productions c'est la </br>réduction des coûts comment comment ils </br>veulent faire évoluer leur système </br>10000 </br>à évolué ça aussi pince qui arrive </br>diminuer au secours </br>c'est que très certainement les c'est ce </br>qu'il appelle la justement offert </br>ça s'accrue progressivement c'est ces </br>productivités et il dit il y a encore </br>des progrès pas tous les niveaux au </br>niveau des comment s'appelle des des </br>variétés de maïs ou des hybrides de de </br>maïs plutôt des variétés de soja et des </br>comment s'appelle des technologies qui </br>ont disponibles là-bas ils ont ils </br>utilisent des technologies toutes les </br>technologies OGM et tout le truc ça leur </br>a permis d'avoir de passer des des Caps </br>de productivité et il pense que ça ça </br>doit continuer parce que les gars </br>travaillent travaillent bien et ils ont </br>ils ont ils améliorent aussi au niveau </br>technique </br>les semis les les applications en </br>essayant aussi de réduire les coûts mais </br>c'est pas le premier critère la </br>réduction du coup je crois que il compte </br>plus sur l'augmentation de productivité </br>qui leur permet d'ailleurs il dit </br>j'avais oublié cet argument qui leur </br>permet de ne pas toucher à plus de forêt </br>comme comme il produisent bien ça leur </br>suffit ils vont pas ils vont pas aller </br>ouvrir un peu plus de terre du moins eux </br>après il y en a d'autres qui peuvent </br>le le problème de ce podoctera tu sais </br>la palominale le SPO de terrafridge la </br> chenille du légionnaire là c'est un gros </br>problème dans la région ou dans ces </br>systèmes il y a une régulation </br>naturelle qui se fait de </br>l'insecte aussi </br>la garde le cartouche </br>et on problème à qui est </br>consistance </br>à un milieu </br>technologies protéine ce qui contrôle en </br>même temps et un problème </br>mais comme ils utilisent des trucs </br>biotechnologie </br>cette résistance </br>est-ce au fil du dossier et au fil du </br>dossier </br>nos silates une autre question </br>du chat YouTube </br>quelle est </br>la description de la rotation actuelle </br>d'abord et puis dans un deuxième temps </br>les critères de sélection des variétés </br>de couverts végétaux </br>traditionnant sur la terre </br>poisson à couberto la Vegeta est-ce que </br>la réponse actuellement c'est ta </br>question actuellement c'est vrai qu'ils </br>sont ils restent sur </br>des soja qui est hyper productifs et des </br>maïs qui aussi ont une grosse paille une </br>grosse il produit énormément de </br>énormément de paille qui restitue qui </br>reste sur le sol quoi et qui font une </br>protection parfaite des sols mais ils </br>ont utilisé pendant de nombreuses années </br>la brassière miles brachiard c'était le </br>principal soja miles bâtard soja il </br>faisait que ça il y avait quelques pour </br>les ouvertures un peu de riz mais bon </br>les ouvertures elles sont en train de </br>l'achever ils ont plus de zone à ouvrir </br>quoi donc en fait c'est un système </br>permanent et il dit s'il y a besoin bien </br>sûr on reviendra la première en premier </br>lieu à la brassière ici il y a d'autres </br>qui apparaissent bien sûr évidemment </br>voilà </br>une biomasse métier produite </br>principalement par le maïs </br>urgences </br>quel est le </br>plan de fertilisation un peu détaillé </br>les quantités utilisées pour la </br>fertilisation du sommeil et de sauce </br>soja </br>semble </br>de la sauge il domine Huawei </br>il appelle ça 100.5 </br>et pour le maïs 520 2 d'azote et 520 de </br>potasses </br>par hectare pour être sûr </br>du pédophile </br>de P2 aussi c'est un P25 et K2O </br>par hectare d'accord et maintenant sur </br>l'azote est-ce que c'est mis plutôt </br>fractionné d'un seul coup des bulles fin </br>de culture nitrogène niveau séjour avec </br>du mauvaise ou c'est faciale </br>de passage d'azote et donc en forme </br>quelle forme chimique oui </br>merci déjà pour toutes ces réponses </br>n'hésitez pas à continuer à poser des </br>questions sur le chat </br>comme autre question la semence de </br>bracaria il est produite sur place </br>il en produit il a produit mais ça a été </br>un de diffuseur de la brassière Rosie </br>bien qui est une brassière qui est pas </br>une brassière recherchée par les </br>éleveurs c'est une matière qui </br>recherchait par les gars du semis direct </br>parce que elle nécessite de beaucoup </br>moins elle a besoin de beaucoup moins de </br>glyphosate pour la pour l'éliminer deux </br>fois moins que les bras qui a </br>traditionnelles des combats c'est brise </br>Anta qui sont des qui sont beaucoup plus </br>costauds et qui sont utilisés par les </br>éleveurs </br>parce que celle-là euh </br>on marche dessus la la rue Julien si </br>elle disparaît beaucoup plus vite mais </br>elle est beaucoup plus facile aussi à </br>contrôler un semis direct </br>et </br>je pense qu'on a fait le tour des </br>questions merci et beaucoup beaucoup </br>pour ce temps et pour cette pour ce </br>témoignage de du Brésil l'Amazonie </br>il y avait la DS </br>et </br>il y avait la DSA soit parti passant qui </br>est aussi art d'Amazon </br>merci beaucoup donc nous allons </br>continuer cet aventure tropicale c'est </br>aventure dans en Amérique du Sud et nous </br>quittons le Brésil pour rejoindre </br>l'Argentine avec </br>un producteur un agriculteur José Maria </br>Palomo qui a bâti des systèmes donc </br>de SCV à grande échelle dans des </br>contextes ou la pluviométrie est très </br>faible donc nous allons voir tout ça en </br>détail et avec des doses aussi d'azote </br>très très réduite </br>cette fois-ci la traduction donc on </br>passe du portugais à l'espagnol </br>pour ce pour cette intervention en </br>Argentine avec une avec le traducteur </br>pour traducteur José Martin qui </br>travaille au CIRAD et qui va nous </br>assurer la traduction espagnole </br>française avec José Maria bonjour José </br>Maria merci beaucoup de d'être avec nous </br>te proposons voilà de faire cette cette </br>présentation donc activer le mode de </br>partage je suis s'il vous plaît </br>voilà nous voyons très bien </br>on peut commencer </br>bon alors </br>notre ami s'est présenté il travaille </br>pour pour une entreprise qui est dirigée </br>par une dame et ils sont situés dans le </br>nord-est de la province de toukouma et </br>dans le nord-est de </br>voilà pour la situation géographique </br>et </br>tropical </br>a joué </br>c'est une zone qui </br>subtropicale un climat sec avec les </br>pluies concentrés entre sur quatre mois </br>à peine de de descendre à mars </br>et donc </br>apparemment il travaille sur une zone </br>assez étendue avec une pluviométrie </br>variable entre 600 et 900 mm suivant les </br>les aires d'implantation </br>la principale culture c'est le soja et </br>le maïs et dans une et secondairement </br>dans une moindre mesure du poroto du </br> haricot </br>s </br>de l'agriculture pluviale les cultures </br>de rente sont cultivées à un pendant la </br>saison des pluies et ensuite la saison </br>sèche ou le début de la saison 16 va au </br>moins et il va faire les cultures les </br>couvertures les couverts sont installés </br>pour que voilà pour pour que pour </br>maintenir un peu de verdure pendant la </br>saison sèche </br>voilà alors pour l'implantation des </br>couverts donc ils ont fait des leur leur </br>manip les explorations leur tri et </br>finalement ils sont venus à les </br>implanter ses couverts à ses couverts à </br>un chemin à la volée </br>le semis du couvert se fait dans le soja </br>en mode sur semis avant que </br>lorsque le </br>couvert de soja va commencer à entrer en </br>ce sens et à </br>ce naissance de façon à ce que les </br>la les couvercles et encore de </br>l'humilité pour pour germer pour lever </br>et puis pour voilà pour profiter de de </br>l'humidité résiduelle en suivant donc </br>sur ce my dans le soja </br>les couvertures ils ont essayé pas mal </br>de céréales à paille du blé de l' orge du </br> seigle bien sûr se met à la volée comme </br>indiqué tout à l'heure </br>c'est mes clés </br>avec des avec des mélanges de avoine </br>avoir un </br>seigle et avec qui qui dans lequel sont </br>se sont invités spontanément les deux de </br>spontanée des cadres c'est des chardons </br>et des et des Brassica ça doit être des </br>brassicacée sans l'autre des je passe </br>des radis forgé sauvage un truc comme ça </br>de cette manière qu'ils ont réussi à </br>maintenir des couverts actifs pendant </br>l'hiver et le début du printemps parce </br>que à défaut de pratiquer le sursemis il </br>y aurait il y aurait pas eu moyen de de </br>mettre en place le découvert en saison </br>sèche la photo c'était la photo </br>précédente c'était du Tigo c'est du blé </br>du blé avec du gros musc là c'est de </br>Lavoine </br>alors dans la région de plusieurs rosés </br>celle de documents ils arrivent à </br>implanter des </br>découverts en les semant directement en </br>semoir et </br>là </br>avec possibilité donc d'associer à la </br>céréale des légumineuses légumineuses </br>avec la céréale se met en semoir </br>de façon à avoir dans des découvert </br>mixtes </br>de maïs avec ouverture d' avoine dans </br>cette diapo </br>OL </br>et l'autre </br>qui est bien dans </br>la couverture </br>ce qui a été exposé jusqu'à présent </br>c'est dans le cas donc découvert </br>implantés sur Précédent soja </br>ou dans le soja disons dans le cas du </br>maïs dans le cas du maïs il arrive à </br>implanter les couvertures que lorsque la </br>un cadre récolte précoce </br>les semis les plus tardifs de maïs sont </br>récoltés également plus tard et alors là </br>plus moyen de mettre en place une une </br>couverture après la récolte </br>dans cette photo c'est un cas de semis </br>de semis précoce de maïs récolté tôt en </br>mai et dans lequel ils ont pu réussir </br>une belle couverture d'avoine </br>ils ont fait des essais de semis </br>simultanés de maïs et de brascaria avait </br>des résultats </br>avec des résultats </br>potentiellement intéressant mais avec </br>des productions de rendements à maïs </br>affectés diminué </br>avait été affecté sa productivité mais </br>la bracaria a survécu toute la saison </br>sèche à prospérer en début de saison des </br>pluies et ils ont pu il se met avec de </br>très bons résultats du importunero noir </br>un exemple de </br>semis de pois chiches dans la voile </br>la différence stade </br>là c'est la quant à l'arrière avec un C </br>et comme couverture </br>c'est notre cas l'impression </br>dans le cadre de leur cuisine de leur </br>test voilà ils ont introduit la croûte à </br>l'arrière </br>donc </br>c'est ainsi que avec </br>ses couvert il </br>ils obtiennent ils préparent des </br>précédents des précédents en </br>l'occurrence ici avec </br> orge seigle et là elle a ainsi cassée </br>qui la crucifère qui spontané qui pousse </br>naturellement dont on va les fleurs </br>blanches là et pour ça fera le lit de le </br>de </br>culture de l'agriculture de rentabilité </br>suivant la biomasse de de couvert si </br>cette biomasse est importante elle peut </br>être rouler pour avant de semer dessus </br>et si elle est moins importante on peut </br>se mettre directement </br>un exemple de couverture ils font des </br>essais de maïs avec différentes </br>couvertures y compris le soja dans ce </br>cas c'est avec la veste et la crucifère </br>derrière maïs voilà avec quelques </br>essayer à la biodynamie que pour </br>améliorer la biologie des sols </br>alors dans ce cadre là qu'ils ont qu'ils </br>ont procédé à l'utilisation et on </br>interdit et le prépare leur préparation </br>dynamisme </br>donc ils ont préparé le P500 j'avoue que </br>je sais je sais pas ce que c'est mais </br>c'est un peu comme les préparations </br>de préparation homéopathique il faut les </br>préparer et ensuite les dynamiser avant </br>de les appliquer </br>en particulier à partir des plantes </br>spontanées et récolter triturer bon ils </br>en sortent et </br>les utilisent en avantage de semences ou </br>en fertilisation foliaire sur les </br>cultures sur la sur la culture </br>alors avec avec l'utilisation des </br>couverts la biodynamie les </br>biofertilisants etc ils ont ils sont </br>parvenus de cette manière à réduire </br>l'utilisation des intrants et en </br>particulier des pesticides y compris les </br>herbicides </br>également à avoir moins de variabilité </br>dans les dans les rendements des </br>cultures suivant les années que l'année </br>soit plus sèche ou plus </br>humide etc et de une meilleure </br>régularité dans les dans les productions </br>donc le c'est le ce feu le propriétaire </br>de de </br>l'entreprise pour </br>laquelle il travaille </br>pour pour notre attention et </br>je crois qu'il est disponible pour pour </br>poser des questions si vous en avez </br>excusez-moi </br>trop rapide trop bref </br>voilà vous êtes merci beaucoup là pour </br>la présentation </br>est-ce que </br>alors </br>oui ben en effet sur tout ce qui est </br>peut-être gestion de l'azote il y a </br>peut-être des questions des précisions </br>et ce qui peut peut-être apporter des </br>précisions sur ce sujet là </br>là donc les </br>parcelles à maïs qui sont qui reçoivent </br>une fertilisation azotée mais qui qui </br>est en train d'être diminué réduite </br>principalement </br>si si dans les couvertures les </br>légumineuses ont pu être introduites </br>avec de bons de bons résultats avec la </br>veste mais aussi avec le pois chiche </br>des des mesures ou des estimations et </br>ils sont arrivés à des maximum de de Sam </br>unités d'azote </br>introduite par la </br>par la veste ou apporter par la veste </br>c'est pour les zones humides ou ils </br>parviennent à implanter des légumineuses </br>dans les couverts dans les dans la dans </br>les dans la zone là de </br>l'estéro qui sont plus sèches et non pas </br>réussi à vraiment installer des des </br>légumineuses dans les couverts et donc </br>j'ai découvert à base de légumineuses et </br>pour le moment donc il fertilise encore </br>un azote enfin non pas encore réduit ils </br>sont pas encore parvenus à réduire la </br>fertilisation azotée mais bon ils </br>travaillent et bon les résultats sont </br>pas encore ils sont pas encore là </br>merci il y a une autre question sur les </br>préparations à base de plantes </br>spontanées qui ont été présentées où </br>est-ce que sont prélevés c'est ces </br>plantes spontanées directement aux </br>abords des champs est-ce qu'elles sont </br>comment sont prélevées </br>est relativement </br>de Laria chacun de ces </br>sont de la souris </br>donc c'est des prélèvements manuels </br>c'est des prélèvements manuels au cœur </br>au cœur de l'hiver en novembre décembre </br>quand les voilà donc c'est c'est </br>pas mécanisé c'est des prélèvements </br>manuels des plantes vertes spontanées </br>très bien </br>est-ce que des semis de </br>maïs soja simultané ont été essayés </br>du semis de maïs soja c'était de </br>d'améliorer la condition du sol </br>d'améliorer le l'ambiance au niveau du </br>sol pour pour le maïs mais ensuite </br>ils ont eu </br>des problèmes que je n'ai pas très bien </br>compris j'avoue des problèmes de </br>je crois de ce que le il restait du soja </br>ensuite </br>je crois avoir compris c'est que </br>d'avoir du soja dans le maïs et puis </br>ensuite de repousse de soja et ensuite </br>une culture de soja en rotation l'année </br>suivante encore du soja ça fait qu'il y </br>a pas de coupure sanitaire au niveau du </br>soja et il y a des insectes des </br>ravageurs qui s'installent et qui </br>deviennent un problème y compris pour </br>pour le soja de la suivante et puis pour </br>le voilà c'est c'est le problème </br>sanitaires et qui se voilà c'est </br>l'absence de vie de sanitaire qui </br>il faudrait qu'il y ait plus de distance </br>plus de séparation plus de période de </br>sens aux gens pour pour éviter que le </br>problème des ravageurs du sojaunes </br>augmentent </br>je sais pas si je me suis fait </br>comprendre non mais très bien </br>pour l'instant je n'ai pas d'autres </br>questions mais je pense que on a bien </br>fait le tour des différentes questions </br>mais en tout cas voilà merci beaucoup </br>pour cette </br>présentation depuis l'Argentine </br>je pense que c'est une belle </br>présentation pour conclure cette journée </br>de </br>en hommage à Lucien seguyer Hubert </br>charpentier voilà un touriste </br>à Lucien CCI il y a eu Hubert </br>charpentier qui est accompagnait l'eau </br>que nous puissions pour Argentine apéro </br>et c'est Damien </br>tant bien et que font </br>de la de l'expansion des STO </br>moi je crois que on peut on peut </br>remercier </br>refait parlons </br>et puis peut-être le féliciter aussi </br>parce qu'ils sont champion du monde de </br>football aussi il faut pas il faut pas </br>l'oublier et voilà et et </br>voilà </br>ben merci beaucoup merci aussi </br>à José Martin pour la traduction c'est </br>très appréciable nous allons maintenant </br>afficher le programme de la journée de </br>demain donc une journée comme </br>aujourd'hui danse avec une première </br>matinée dédiée au système en climat </br>tropical les CV en climat tropical avec </br>un focus dans l'Asie du Sud-Est et puis </br>ensuite à Madagascar et puis on </br>terminera avec les CV en climat en gris </br>avec plusieurs retours plusieurs </br>témoignages d'agriculteurs </br>donc des vidéos sur YouTube en replay </br>évidemment avec des outils de traduction </br>de sous-titrage qui vous permettent de </br>retrouver l'ensemble des vidéos dans les </br>différentes langues avec le sous-titrage </br>automatique proposé par YouTube donc on </br>se retrouve demain à 9h le programme va </br>être maintenant affiché de la journée de </br>demain et je souhaite à tous une très </br>très bonne soirée merci encore à tout le </br>monde et à demain  
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🧐 Lucien Séguy et Hubert Charpentier furent des pionniers du Semis Direct sur Couverture Végétale - leur travail a eu un impact durable sur le développement et la diffusion des techniques SDCV  +
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