Principaux défis en Agriculture Bio de Conservation - partie 1, vie du sol et gestion des maladies
🧐 Cette vidéo est la première d’une série de 5 vidéos sur l’Agriculture Biologique de Conservation (ABC). On y aborde les bases des aspects les plus importants et on y apporte surtout des solutions très pratiques pour réussir en ABC. Ces vidéos sont intéressantes aussi pour des agriculteurs qui ne sont pas encore en ABC mais qui souhaitent évoluer à partir de systèmes comme l’agriculture conventionnelle , l’agriculture de conservation, les Techniques Culturales Simplifiées et l’agriculture biologique
Vidéo 1 - Principaux défis à gérer en ABC, vie du sol et gestion des maladies
Vidéo 2 - Gestion des adventices
Vidéo 3 - Gestion des ravageurs
Vidéo 4 - Prairies temporaires à base de légumineuses (y compris la méthode de démontage des prairies)
Vidéo 5 - Couverts annuels et pérennes
👏 Vous souhaitez être tenu au courant de nos formations ? C'est par ici ! https://tinyurl.com/2s45sxc3
👩🌾 Alain Peeters : Agronome et un agroécologiste. Il a été formé à l’Université de Louvain en Belgique où il a aussi enseigné pendant plus de 20 ans. Il est détenteur d'une large connaissance théorique et de terrain en agronomie générale mais également en écologie des zones tempérées et tropicales. Il a été pendant 20 ans coordinateur du réseau FAO/CIHEAM des Prairies et des Fourrages pour l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen Orient. Il est directeur du Centre de recherche RHEA, Secrétaire général de l'association européenne pour l'Agroécologie, Agroecology Europe (www.agroecology-europe.org). Depuis 10 ans, il développe des systèmes agroécologiques en fermes en Europe du Nord-Ouest.
Transcriptions
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
voilà dans cette série de 5 vidéos
qui correspondent à des webinaires qui
ont été organisés par verre de terre
production en 2021 et 2022
on va parler des principaux défis qui se
posent en agriculture et notamment la
sera à propos de la gestion des
adventices la troisième portera sur la
gestion des ravageurs la quatrième sur
les prairies temporaires à base de
légumineuses qui jouent un rôle
particulièrement important en
agriculture bio et en agriculture bio de
conservation
et la dernière porte sur les couverts
annuels et permanents en fait ces vidéos
ont été présentées dans le cadre d'une
formation sur l'agriculture bio de
conservation mais elle concerne en fait
tous les systèmes depuis le
conventionnel l'agriculture de
conservation
la culture raisonnée ou l'agriculture
biologique
dans cette première vidéo on va donc se
concentrer sur les grands défis qu'on
rencontre en agriculture c'est bien sûr
la gestion des maladies des ravageurs
des adventistes la gestion de l'azote et
du carbone la régénération de la
fertilité du sol
mais après on va faire un petit focus
sur la vie du sol quels sont les acteurs
les plus importants de la vie du sol et
ça c'est intrinsèquement lié à la
gestion des maladies dont on parlera
aussi dans cette première vidéo
[Applaudissements]
alors c'est mon tour
donc moi je m'appelle Alain Peters
je suis un générique Grenoble formé en
Belgique qui je suis toujours basé
j'ai commencé ma carrière en Afrique
et puis je suis devenu après trois ans
disant je suis 3 ans d'Afrique je suis
rentré à l'Université de Louvain qui
m'avait formé je suis devenu professeur
quelques années après où j'ai donné les
cours d'agronomie générale
d'agroécologie de aussi de production
fourragère de prairies et j'ai
toujours essayez de garder le contact
avec la pratique par exemple que j'ai
animé plusieurs fois des groupes de
d'agriculteurs pilote qu'on appelait ça
des groupes d'une dizaine d'agriculteurs
ce qui est des expériences à chaque fois
extrêmement enrichissantes j'ai aussi
dirigé trois fermes expérimentales une
en Afrique et deux en Europe
et donc oui même la caractéristique que
c'est que bien sûr je suis un enseignant
chercheur au départ mais que j'ai
toujours
garder le contact avec le terrain
alors depuis quelques années je
développe des systèmes agroécologiques
en fait
d'abord eu l'occasion de gérer moi-même
une ferme une première ferme de santé
et je pensais que c'était vraiment
essentiel de pouvoir
contrôler toutes les opérations le choix
des outils la vitesse d'avancement du
tracteur la profondeur de travail des
outils etc pour pouvoir bien maîtriser
les choses donc j'ai accompagné depuis
une dizaine d'années
différents agriculteurs en Belgique et
en France et j'ai aussi géré moi-même
disons de fermes
et donc ce dont je vais vous parler
aujourd'hui ce sont des choses que j'ai
développé que j'ai éprouvé que j'ai mis
au point souvent et donc ce ne sont pas
des idées théoriques basées sur une
étude de la littérature mais bien sûr
des choses que j'ai pratiqué voilà
je pense que c'est important de le dire
en ce qui concerne exposé
je vais vous avez vu la structure de
l'exposé donc je vais commencer par
parler de la gestion des maladies des
ravageurs des adventistes
en donnant les bases générales aussi
celle de la restauration de la fertilité
du sol en partant de des principes
parce que c'est important dans le
système agroécologiques en agriculture
bio sans labo de bien comprendre ce
qu'on va faire il n'y a pas de recette
comme en agriculture conventionnelle où
on peut faire presque la même chose
dans toutes les fermes si on a des
structures équivalentes dans des
systèmes agroécologiques ou observer
réfléchir essayer et chaque solution a
spécifique à la faire donc si on n'a pas
les bases si on ne comprend pas vraiment
bien ce qu'on fait on ne peut pas
vraiment réussir donc je pense que c'est
important de partir de ces bases et puis
après je vous parlerai des choses
extrêmement pratiques des outils comment
les utilise des mélanges de variétés
enfin des choses pratiques pour que vous
puissiez appliquer ça dans votre ferme
donc on peut dire que les principaux
défis à gérer en agriculture
ce sont les la gestion des adventistes
des maladies et des ravageurs
et puis maintenant dans un contexte de
restauration de la fertilité du sol
quand on passe de l'agriculture
conventionnelle à l'agriculture bio
il faut restaurer la fertilité du sol
parce qu'une série de pratiques en
conventionnelle en tout cas dans les
cultures bien entendu
qui ont diminué cette fertilité du sol
c'est tout d'abord le travail intensif
du sol avec la bourre utilisation de la
herse rotatif par exemple
et puis l'utilisation d'engrais azotés
de synthèse qui lui aussi a une action
sur la diminution des
donneurs en matière organique du sol il
y a 30 ou 40 ans on pensait le contraire
on pensait qu'un augmentant la
production des plantes
avec une fertilisation azotée on allait
séquestrer davantage de carbone dans le
sol mais c'est l'inverse parce qu'en
fait les bactéries quand on leur donne
de l'azote
soluble dans le sol belles cherche une
source de carbone et le trouve cette
source de carbone le plus souvent à la
matière organique dans le muscle il y a
pas toujours nécessairement beaucoup de
résidus sur le sol et donc elle
détruisent le muscle et le transforme
c'est du bus en CO2 qui est envoyée dans
l'atmosphère
ce qui contribue à l'effet de serre et
au changement climatique donc quand on
passe en bio mais il faut compter en
grande partie sur la fertilité endogène
du sol et donc il faut la restaurer par
différents apports par différentes
techniques qu'on va décrire donc
restaurer les teneurs en carbone du sol
c'est aussi restaurer la vie du sol et
en bio comme on n'utilise pas la zone de
synthèse il faut
compter sur une autre source
c'est toujours de l'azote atmosphérique
mais qui est fixé de manière symbiotique
par les légumineuses et éventuellement
par des bactéries libres dans le sang
donc ça ce sont en tout cas les grands
thèmes dont on va parler et je vais
commencer par
comparer les fonctions des principaux
couverts qu'on peut utiliser en
agriculture bio de conservation les
prairies temporaires et la plupart de
vous d'entre vous ont de l'élevage et
donc peuvent avoir des prairies
temporaires en plus des prairies
permanentes
découvert des Biomax donc découvert
qu'on peut mettre en interculture ou
sous la culture en associant des plantes
à la culture et le réseau écologique
donc voilà ce petit tableau qui reprend
les trois thèmes principaux de deux
séances celle d'aujourd'hui et la
prochaine c'est comment est-ce qu'on
gère en bio les adventices les maladies
et les ravageurs
on a ces couverts là les prairies les
couverts annuels les couverts permanents
les bancs d'herbeuses et puis les etc
qui constituent le réseau écologique
les championnes pour gérer les
adventistes ce sont les prairies
temporaires qu'on maintient pendant
généralement pendant 2 à 3 ans
et qui réellement une action sur la
diminution de la banque de graines
d'Atlantis mais aussi ont une capacité
d'étouffer des
adventices vivaces par exemple comme
typiquement les chardons ce qui fait
qu'après le démontage d'une prairie
temporaire l'année qui suit le sol est
généralement propre il y a même souvent
aucune Atlantique
alors en ce qui concerne les maladies là
la gestion des maladies les prairies
temporaires sont moins bonnes et pour
les ravageurs
en ce qui concerne les maladies les
champions ce sont les Biomax
c'est-à-dire les mélanges complexes
d'engrais verts
qu'on peut implanter entre deux cultures
principales pourquoi parce qu'il y a une
grande biodiversité de plantes dans ces
mélanges complexes par définition une
grande diversité de famille botanique de
plantes et en réalité plus il y a de
diversité de plantes sur un sol plus il
y a diversité de microbes et en
particulier de bactéries et plus il y a
de bactéries et aussi de champignons
plus les
micro-organismes pathogènes sont
contrôlés et donc il y a moins de
maladies
les Biomax sont une assez bonne action
sur le contrôle des adventices aussi
mais pas aussi bonne
que celle des prairies temporaires en
rotation des cultures et une assez bonne
influence aussi sur des populations
d'alliés des cultures qui contrôlent les
ravageurs
les couverts permanentes sont
généralement plus simples ils sont
souvent à base de trèfle blanche juste
de la luzerne ou juste du lotier donc il
y a moins de biodiversité dans ces
couverts et eux sont un peu assez bon en
tout mais sont moins bons que les Biomax
pour le la gestion des maladies par
exemple
et puis en ce qui concerne les la
gestion des ravageurs là ce sont surtout
les bords d'herbeuses en tout cas celles
que je vais vous décrire et que j'ai
conçu depuis 10 ans
qui sont spécialement développés pour
multiplier les populations d'allier des
cultures qui contrôlent les ravageurs et
ce sont les champions pour faire ça les
sont également très utiles sont un peu
moins efficaces que les bandes herbeuses
mais la combinaison des deux est comme
par contre les bandes herbeuses comme
elles sont en dehors juste à côté de la
zone cultivée mais elles ont peu
d'influence sur les adventistes et les
maladies donc ça c'est l'idée générale
déjà on a trois grands outils pour gérer
ces grands problèmes qui se posent dans
toutes les fermes dans les terres arabes
la gestion des adventices c'est surtout
contrôlée par les prairies temporaires
et aussi secondairement par les couverts
les maladies par les couverts diversif
éventuellement secondairement par
découvert permanents et les ravageurs
essentiellement par les banderbuses et
les
couverts ont une action favorable aussi
voilà ça c'est vraiment important et ça
montre qu'il faut avoir ce type de
couverts pour résoudre les problèmes on
peut faire de la culture de plantes en
abaissé sans avoir de bétail et donc
sans avoir de prairies temporaire
mais c'est un peu plus compliqué mais on
voit quand même que avec des Biomax et
des couverts permanents on peut s'en
sortir mais moins bien qu'avec des
prairies temporaires aussi une première
conclusion
alors pour les autres thèmes qu'on a
cité la séquestration de carbone qui est
fortement liée à la restauration de la
vie du sol et la fixation d'azote les
prairies temporaires sont à nouveau les
championnes toutes catégories et quand
je dis prairie temporaire ce sont bien
sûr des prairies temporaires à base de
légumineuses comme du trèfle violet de
la luzerne éventuellement du trèfle
blanc mélangé à des graminées
alors ces prairies temporaires sont
extrêmement productives avec 0 à 30 sans
engraisse de synthèse elle produisent
beaucoup grâce à la présence des
légumineuses
et qui dit grosse production dit aussi
pas mal de feuilles qui retombent au sol
production de racines etc et tout ça
augmente la teneur en carbone en matière
organique du sol et donc restons la
fertilité du sol pour autant que
lorsqu'on est démonte on ne les labour
pas et on ne les on a pas le seul avec
des rondatives des fraises en profondeur
etc parce que dans la littérature vous
verrez que l'effet de prévu temporaire
sur l'augmentation de carbone est assez
controversée certains disent que l'effet
n'est pas très marqué mais ça c'est
justement quand on détruit les prairies
par des labours et des travaux intensifs
du sol ici on utilise pas cette
technique on respecte le sol et dans ce
cas on a une séquestration de carbone et
elle restaure la vie du sol par exemple
les vers de terre
les vers de terre les populations de
vers de terre augmentent linéairement
sur trois années de prairies temporaire
donc après un épisode de culture
les populations de vers de terre peuvent
être relativement basses surtout si on
vient de d'un système de conventionnel
et puis elle augmente la première année
de temporaire elles augmentent la
deuxième année encore la troisième année
et donc la troisième année on a
énormément de vert et il faut justement
aussi respecter cette vie du sol qui
était restaurée quand on démonte la
prairie pour ne pas
tuer tous ces vers on peut essayer de
les garder et les
légumineuses de la prairie temporaire
sont des plantes qui développent
particulièrement beaucoup de symbiose
avec les champignons endomicryziens donc
les champignons endomitryiens se
développent bien dans ces prairies et
les bactéries foisonnent aussi
et puis elle fixe beaucoup d'azote
sur des bons seuls limoneux profonds une
luzerne un trèfle violet peut fixer
jusqu'à 300 à 400 kg d'azote par hectare
et par an qui considérable ce qui est
beaucoup plus que ce qu'un agriculteur
met sur ses cultures annuelles puisque
la moyenne de la fertilisation azotée en
France sur les cultures c'est 150 kg
d'azote par hectare et par an et c'est
légumineuses fixe le double ça ne veut
pas dire que tout cet azote est
disponible immédiatement pour la culture
qui suit mais il rentre quand même dans
le système
et puis les Biomax
les Biomax
séquestre aussi du carbone mais on les
garde disons ils sont en tout cas
en croissance pendant trois quatre mois
par an si on ne fait qu'un seul Biomax
on peut faire découvrir successives mais
si on en fait qu'un ils
occupe le sol en étant en croissance
que pendant quelques mois et donc il
séquestre moins de carbone que les
prairies comparés mais tout de même pas
mal donc c'est certainement un outil
très important pour cet extrait du
carbone et restauré les teneurs en
matière organique de sol et puis eux ce
sont les champions de la restauration de
la vie des sols et c'est pour ça qu'ils
ont une influence aussi bénéfique sur le
contrôle des maladies des plantes
parce qu'ils sont diversifiés en espèces
en famille botanique il y a sous les
Biomax vraiment une explosion de vie
microbienne de population d'espèces de
bactéries de champignons mitorisiens et
également de vers de terre il fixe aussi
de l'azote mais nettement moins que les
pérides temporaires fixés de l'ordre de
60 kg d'azote par hectare pendant trois
mois trois mois et demi de croissance
donc nettement mais c'est évidemment
aussi très utile et alors dépend
d'herbeuses elles restent surtout la vie
du sol et on peut dire que ce sont des
petites réserves naturelles qu'on peut
implanter dans dans les champs
puisque on ne travaille plus du tout le
sol dans ses bandes je vous expliquerai
comment on les implante elles ont 3
mètres de large elles sont très très
longues et leurs densité est aussi assez
importante et donc sur trois mètres de
large mais on ne travaille jamais ses
sols pendant au moins 10 ans
les bords d'herbeuses peuvent rester en
place au moins 10 ans c'est pas 20 ans
et donc là
la vie microbienne du sol peut foisonner
et les champignons endomicryiens se
multiplient il y avait de terre se
multiplient les bactéries aussi et il
peut y avoir une migration des vers de
terre des bandes de herbeuses verts les
parties cultivée qui se trouve juste à
côté
un ver de terre peut progresser de
plusieurs lettres par an et ces
populations de vers de terre peuvent
progressivement envahir la surface
cultivée qui se trouve juste à côté et
il y a des nouvelles espèces qui peuvent
apparaître dans dans ces bandes parce
que justement le milieu leur convient
très bien et puis donc ces nouvelles
espèces peuvent migrer dans le sens et
le champignon demi-touria est progresse
moins vite chaque année mais il
progresse il peut conduire des sports
qui peuvent être transportés par des
insectes des limaces par le vent
éventuellement et colonisés aussi la
parcelle culture
sont des endroits où les insectes et les
araignées se multiplient bon les
araignées sont des organismes tout le
monde ne trouve pas particulièrement
sympathique mais ce sont nos alliés qui
sont des prédateurs de ravageurs des
cultures et donc ces araignées peuvent
passer de la banque ou elles se
reproduisent dans la culture même chose
pour les carabes qui sont un des
meilleurs alliés des cultures et
d'autres espèces d'insectes et aussi les
oiseaux des champs et des prairies y
compris des perdrix des mammifères comme
le lièvre etc qui sont peut-être moins
importants pour le système mais qui sont
qui constituent une biodiversité
à la zone agricole il est important
aussi
alors là séquestration de carbone des
banderveuses bah oui elle séquestre du
carbone mais sur une surface très
limitée par rapport à la surface de
terre arabe elle fixe aussi de l'azote
mais à l'endroit où elles sont les
lumineuses des bandereuses fixes de
l'azote mais c'est azote n'est pas
disponible pour les plans cultivées donc
on peut considérer que ça n'est pas très
important c'est surtout le rôle dans la
restauration de la vie du sol
et on l'a dit sur la diap précédente la
multiplication des amis des cultures
voilà pour une introduction générale
ce sont les thèmes qu'on va développer
aujourd'hui et l'heure de la séance
prochaine
avec d'abord le premier chapitre qui
vous a été proposé dans la table des
matières de la formation
c'est la vie du sol et le contrôle des
maladies les deux choses étant
extrêmement liées
on va parler du mécanisme de contrôle
des pathogènes par les micro-organismes
du sol et ceux de la philosphère dans ce
qui vivent sur la surface des feuilles
des cultures on parlera des pratiques
destructrices de la biodiversité
microbienne et des techniques de
restauration de la biodiversité
microbienne c'est ça qui est évidemment
le plus important
voilà d'abord une première image pour
faire joli de microbes du sol c'est une
photo qui a été colorée évidemment mais
qui montre la diversité de forme de la
complexité de cette vie microbienne
qui est très comparable à celle qui se
développe dans notre intestin
même type d'espèces souvent en tout cas
pour les bactéries qu'on trouve aussi
dans le sang
on les acteurs principaux de la vie du
sol ils sont repris ici il y en a
d'autres mais ce sont les principaux les
bactéries dont les arquées il y a les
bactéries vraies et les archives et
quand je parlerai de bactéries ici c'est
je parlerai des deux en fait de ne pas à
chaque fois répéter le mot arquée il y a
les champignons du sol il y a les
protozoaires les nématodes les vers de
terre et les plantes
donc ça ce sont les acteurs et cette
figure ci est aussi assez belle je
trouve c'est l'évolution de la vie
depuis les origines de la vie qui se
trouve ici au centre de ce buisson de
foisonnement de vie
et autrefois on présentait l'évolution
comme quelque chose de beaucoup plus
linéaire avec l'homme au sommet mais en
fait cette évolution elle est continue
elle se développe pour tous les types
d'organismes y compris chez l'homme qui
est là et qui représente d'ailleurs dans
cette figure tous les mammifères et même
les oiseaux
donc une grande partie des animaux
mais en fait l'évolution continue
évidemment pour tous les autres aussi
les champignons les bactéries mais on
voit que et donc d'où l'intérêt d'avoir
cette figure en cercle en buisson
l'évolution les boussoleurs
et il y a des bactéries qui se trouvent
ici qui sont qui ont une histoire
d'évolution aussi longue que les mêmes
plus longues que celle de l'homme mais
en tout cas des le le genre humain n'a à
peine 2 millions et demi d'années
environ
mais évidemment avant le genre Homo il y
avait d'autres ancêtres de l'homme donc
tout est parti ici du centre mais on
voit surtout la dominance des bactéries
et des arquées dans cette figure qui
représente elle seule près des deux
tiers des formes de vie
et les champignons on se trouve ici
donc il y en a beaucoup moins
mais on comprend en regardant cette
figure que les bactéries jouent un rôle
absolument essentiel non seulement
nombre d'espèces mais aussi en fonction
en
quelle qu'elle remplisse dans les
écosystèmes et notamment dans les
écosystèmes agricoles les vrais bosses
de la nature ce sont les bactéries elles
sont partout il y en a dans toutes nos
cellules il y en a dans notre intestin
il y en a dans les sols il y en a la
surface des feuilles il y en a dans
l'air on respire constamment des
bactéries et comme groupe elles savent
tout faire elles peuvent se nourrir à
partir de toutes sortes de sources c'est
absolument extraordinaire et pour citer
juste deux exemples
elles assurent la respiration dans les
cellules de plantes et d'animaux donc y
compris dans les dans les nôtres
évidemment la respiration c'est quelque
chose essentiel et
elle réalise la photosynthèse en fait
les plantes sont tout à fait incapables
de réaliser la photosynthèse elles le
font grâce au chloroplaste qui se trouve
dans leur cellules et c'est
des cyanobactéries symbiotiques donc ce
sont bien les bactéries qui assurent la
photosynthèse partout
les plantes en mettant incapables
évidemment l'association des deux qui
fonctionnent dans les plans alors cette
figure ci est assez
complexe je vois que dans la discussion
dont vous aurez les slides à la fin bien
sûr que vous aurez les
dia mais c'est toujours bien de prendre
note parce que tout ne se trouve pas sur
les sur les Dia et
et
en prenant des notes on retient aussi
beaucoup mieux les choses
mais en tout cas tous les dessins les
parties du texte et les photos ou les
aurez
à la fin de cette séance
alors cette figure ci est un petit peu
compliqué mais je vous l'explique de
manière simple
et d'abord une source d'énergie qui est
le soleil naturellement qui est capté
par les plantes par la photosynthèse
grâce aussi à des bactéries et avec ça
elles font des feuilles des tiges et au
bout d'un temps tous les organes
finissent par mourir et ça donne de la
matière organique morte
par ailleurs et on va le détailler dans
un instant les plantes investissent une
grande partie aussi des produits de la
photosynthèse lorsqu'on appelle
maintenant le carbone liquide les
exsudas racinaires ce carbone qui sort
des racines et qui alimentent aussi les
bactéries les champignons etc donc il y
a deux sources de matières organiques
dans le sol ce carbone liquide qui sort
des racines et puis les matières
organiques mortes donc ça c'est très
simple c'est le premier niveau
le premier niveau trophique le premier
niveau alimentaire dans le sol et ce
carbone nourrit donc les bactéries les
champignons
c'est le deuxième niveau alors il y a
quelques nématodes qui se nourrissent
directement des racines de plantes
ce sont donc des ravageurs
nourrissent pas de la matière organique
morte ou du carbone liquide mais des
racines vivantes mais ils font donc
aussi partie de ce second niveau
trophique mais ils sont beaucoup moins
importants on peut retenir que les
grands acteurs de ce deuxième niveau
trophique c'est simplement les bactéries
et les champignons
alors au niveau trafic supérieur il y a
deux grandes classes aussi protozoaires
et les nématodes tous les autres
nématodes parce que tous les nématodes
ne sont pas des ravageurs la grande
majorité des nématodes ne le sont pas et
c'est des méthodes on peut dire que ce
sont des brouteurs de champignons et de
bactéries
même chose pour les protozoaires donc
c'est le niveau trophée et puis il y a
des organismes tout à fait
extraordinaires même si on les connaît
bien ce sont les vers de terre qui
mangent toutes sortes de choses
y compris des nématodes des protozoaires
des champignons des bactéries des
matières organiques mortes qui peuvent
digérer en partie
donc ils sont dans le troisième niveau
trophique mais ils y sont dans d'autres
aussi mais ce sont des organismes
essentiels voilà ça ce sont les
organismes principaux c'est simple il y
a deux sources de carbone dans les
plantes le carbone liquide qui sort des
racines les matières mortes
c'est deux sources de carbone sont
valorisées par les bactéries et les
champignons et ces bactéries et ces
champignons sont broutés par des
protozoaires et des nemanders et puis il
y a les super organismes que sont les
vers de terre qui est d'ailleurs qui
aime d'ailleurs une tête très
sympathique sur ses schémas il y a plein
d'autres organismes mais
qui ont un rôle moins important et que
je vais pas décrire ici pour simplifier
les choses
donc reprenons ça en mots il y a deux
sources principales des chaînes
alimentaires dans le sol et bien sûr
l'énergie qui est captée par les plantes
au-dessus du sol mais dans le sol il y a
deux sources la matière organique morte
qu'on peut appeler la litière et qui en
agriculture est constitué des résidus de
culture donc les pailles par exemple les
pailles des céréales les feuilles des
céréales du colza du maïs de tout ce
qu'on veut qui dans au cours de la
croissance finissent par mourir et ton
tournesol les racines des plantes qui
meurent aussi et qui reste dans le sol
les choses le fumier qu'on rapporte les
engrais verts qui sont à un moment donné
incorporés superficiellement dans le sol
ou simplement aplati sur le sol et qui
meurt le boira mais elle fragmenté qu'on
peut apporter sur le sol voilà tout ça
ce sont des exemples le compost de
déchets verts il y a un très grand
nombre de matières organiques qu'on peut
apporter sur le sol
et puis il y a les exclus d'art
racinaires dans la lithosphère des
plantes et c'est quelque chose on
connaissait depuis longtemps les exids
racinaires des plantes mais on en avait
pas compris vraiment l'importance et
donc c'est une découverte récente
d'avoir compris c'est important du
carbone liquide et ce mot a été créé
aussi assez récemment et en fait on se
rend compte maintenant que
une plante peut investir 10 à 40% de des
produits de la photosynthèse en moyenne
dans ce carbone liquide et qui sert à
nourrir les bactéries et les champignons
évidemment si les plantes investissent
au temps de de leur richesse finalement
c'est comme si vous investissiez de
l'argent dans quelque chose
mais ce qui est une raison évidemment si
elle nourrissent des bactéries et des
champignons c'est que elle reçoivent au
moins autant de ces bactéries et de ces
champignons symbiotiques qu'elle n'en
donne et voyez que des graminées peuvent
investir jusqu'à 60% des produits de la
photosynthèse et les lumineux jusqu'à
75%, les arbres encore plus mais disons
que en moyenne
elles peuvent
investir 20 jusqu'à 40% de leurs
produits de photosynthèse c'est énorme
c'est énorme et
entre parenthèses les modèles de
d'évolution du carbone dans le sol et il
y en a deux grandes familles c'est le
modèle ena Dupuis qui a été
développé en 1945 si je ne m'abuse et ou
46 mais je crois que c'est en 45 était
publié pour la première fois et qui
était développé maintenant raffiné par
d'autres modèles successifs mais cette
famille des modèles des nanas depuis la
famille des modèles construits sur
l'essai de longue durée de votre amstate
en Angleterre ces modèles ne prennent en
compte comme source de carbone que la
matière organique morte et pas du tout
les issues d'art racinaires et donc on
peut dire que tous ces modèles là sont
faux en fait puisque inéglige près de la
moitié à tiers à la moitié de des
sources de carbone
donc il faut développer des nouveaux
modèles
c'est leur structure qui est fausse en
fait
et ce carbone liquide dont on le voit
pas bien dans le sol évidemment on peut
gratter le sol avec un canif et essayer
de voir ce qui se passe mais c'est très
très difficile à voir comme ça par
contre il y a des plantes qui ont des
racines adventives aériennes comme le
maïs
remarqué ça et là ces racines elles
émettent aussi du carbone liquide et
c'est ce qu'on voit ici sur la photo on
voit cette substance visqueuse qui sort
de la racine
en continu c'est vraiment voilà flot de
carbone liquide qui sort de ses racines
et si on observe très très bien
alors
cette source de carbone
non seulement alimente les bactéries les
champignons mais elles permettent aussi
de dire
la plante peut envoyer des messages
au micro-organismes du sol parce que ce
carbone liquide en fait il a une
composition assez complexe il y a pas
mal de molécules et la plante peut
envoyer certains types de molécules
plutôt que d'autres et ça entraîne des
réponses différentes des
micro-organismes
donc ça c'est une première chose les
plantes
dialogues avec les micro-organismes
et peuvent leur signaler qu'elles ont
besoin de plus d'eau par exemple que des
champignons endométrisiens peuvent aller
chercher dans des endroits inaccessibles
racines elles peuvent dire ah bon j'ai
besoin de phosphore j'ai besoin de
magnésium etc
et cette source de nourriture ce carbone
liquide entraîne une concentration
évidemment des microorganismes dans la
rhizosphère il y a une source de
nourriture donc les microorganismes se
dirigent vers cette source pour la
consommer et il y a 100 à 1000 fois plus
de bactéries de nombre de bactéries dans
la proximité immédiate des racines dans
l'arizosphère que dans le reste du sol
donc il y a vraiment une forte
concentration 100 à 1000 fois plus mais
par contre il y a 10 à 100 fois moins
d'espèces dans cette isosphère et là on
voit bien que la plante sélectionne elle
ne nourrit pas toutes les bactéries si
les bactéries ne lui apportent pas de
service mais les nourrissons
et donc on commence à comprendre toute
la complexité de cette relation entre
les plantes et les bactéries et une
plante jeune
extraites surtout des sucres qui
conviennent à beaucoup de microbes
tandis que plus tard quand elle est un
peu plus âgée elle synthèse elle envoie
dans cette source de carbone liquide
toutes sortes de métabolites qu'on
appelle aussi des métabolites
secondaires
qui sont pas utiles directement à la
physiologie de la plante
mais qui peuvent dans ce cas-ci
permettre un dialogue avec des
microorganismes ce sont notamment des
acides phénoliques
les tanins par exemple sont des des
phénols
et ces acides phénoliques sont souvent
associés aux défenses des plantes ou à
cette communication plante micro
et donc la plante sélectionne vraiment
les micro-organismes les mieux adaptés
dans
lequel qu'elle nourrit dans le
rhizosphère et ce sont l'acte ces
micro-organismes-là qui les aident dans
leur croissance et leur développement et
qui leur permettent notamment de se
protéger contre des pathogènes et donc
on peut dire qu'en réalité plus il y a
de microbes dans le sol plus il y a de
bactéries plus il y a de champignons
dans le sol
plus la plante est protégée des
pathogènes parce que l'immense majorité
des microbes du sol ceux de notre
intestin
ne sont pas pathogènes les pathogènes
sont des exceptions l'immense majorité
sont soit des micro-organismes
symbiotiques qui rendent des services
aux plantes soit des micro-organismes
qui vivent sur des matières organiques
mortes ou sur d'autres sources
alimentaires pour eux dans le sol
mais qui ne sont pas pathogènes les
pathogènes sont des exceptions en termes
d'espèces et en termes d'individus et
donc ça ça change un petit peu
la vue pasteurienne des choses ou suite
aux travaux de Pasteur et de ses
collègues comme en Allemagne
on a pu croire que microbe égale
pathogène = maladie c'est très très loin
de ça
la plupart des microbes sont utiles et
on a à tel point qu'on en a absolument
besoin pour vivre
ici une figure que j'ai simplifiée pour
montrer simplement des ordres de
grandeur donc vous avez ici sur la
droite la taille d'un millimètre
l'échelle et logarithmique donc quand on
passe d'une graduation à l'autre
on multiplie la valeur par 10
donc ici vous avez un micro-onde c'est
un millième de millimètre donc ça c'est
10 microns sans micro 1000 microns c'est
un millimètre donc un millième de
millimètre c'est quelque chose
d'extrêmement petit si vous prenez un
bic et vous faites vous laissez tomber
sur une feuille de papier ça fait une
toute petite tache minuscule ça c'est
encore beaucoup plus gros qu'un micro et
un micro c'est la taille d'une bactérie
et
c'est aussi la taille d'une mitochondrie
vous voyez encore mon
ma présentation
est-ce que vous voyez encore ma
présentation parce que
j'avais un message d'erreur voilà
mais je vais peut-être la relancer parce
que moi je ne la vois plus ce qui est
quand même jeune
voilà
donc une mitochondrie c'est aussi une
salle une bactérie symbiotique de nos
cellules et un virus et un virus c'est
environ 100 fois plus petit qu'une
bactérie pour le virus de la polio par
exemple le virus de la grippe est plus
grand et une protéine c'est 100 fois à
1000 fois plus petit
qu'une bactérie et un atome c'est encore
plus petit donc un nanomètre c'est mille
fois plus petit qu'un micron et une
protéine peut faire un nanomètre à 10
nanomètres et un micro-ondes un atome un
dixième nanomètre donc tout ça on ne le
voit pas par dans le microscope
classique mais à partir d'un micron il
en a besoin d'un microscope électronique
pour avoir ces choses là les bactéries
on peut encore les voir au microscope
classique
voilà quelques ordres de grandeur on est
vraiment dans des très petites choses
mais par contre il y en a des milliards
dans quelques grammes de sol et donc ça
compte beaucoup évidemment et voilà à
quoi ressemble des bactéries il y en a
différentes formes peu importe juste
pour vous montrer la diversité de ces
formes
et voici les protozoaires il y en a
essentiellement trois types
ce sont des brouteurs de bactéries des
ciliés qui avancent dans le sol grâce à
ces petits cils qui ont bulle les amis
qui rendent qui dans la forme varient et
qui
enroule leurs bras autour de bactéries
et les digèrent
et les flagelliers qui ont une sorte de
RAM à l'arrière peu importe aussi c'est
juste pour vous montrer les formes ce
qui est plus important
c'est de voir le nombre d'espèces dans
un gramme de solforestier vous voyez que
dans un seul gramme c'est minuscule 1
c'est moins qu'une cuillère à café de
sel il y a plus de 4000 espèces de
bactéries et plus de 2000 espèces de
champignons ça profite donc ceux qui
vivent sur les matières organiques c'est
considérable
et il y a mille espèces d'invertébrés
donc déjà beaucoup moins
avec surtout une dominance en ferait
d'acariens et les vers de terre oui il y
a 10 à 12 espèces seulement dans un
mètre carré évidemment pas dans un
gramme et dans un mètre carré
sont des plus gros organismes donc ça
c'est pour le nombre d'espèces
maintenant si on s'intéresse au nombre
d'individus dans un gramme de sol sec
toujours
il y a entre un million et un milliard
de bactéries dans un gramme
donc dans 7 g de sol ce qui est toujours
une toute petite quantité il y a plus de
bactéries que d'humain sur terre
des champignons il y en a un peu moins
donc de 100 000 à 1 million des
protozoaires aussi et des invertébrés
bon mais c'est très variable donc des
quantités d'individus absolument
hallucinant
et ce qui est le plus parlant je dirais
parce que c'est qu'un milliard on peut
pas imaginer ce que c'est mais en
biomasse
en bien masse moyenne en kilos par
hectare toujours dans une forêt ici on a
une tonne et demi de bactéries ça veut
dire pour simplifier trois vaches
l'équivalente 3 vaches par hectare et en
forêt il y a plus de champignons que de
bactéries en culture sénégalaise
il y a trois tonnes et demi donc à peu
près l'équivalent de 7 vaches hectares
et puis il y a encore une catégorie tout
en bas qui peut être importante de 200 à
4 tonnes
en forêt il y a jamais 4 tonnes mais en
prairie on peut facilement avoir quatre
tonnes et donc ça ça représente 8
végétales donc ça ce sont quelques
ordres de grandeur vous voyez que les
protozoaires qui se nourrissent de
bactéries il y en a à peu près 10 fois
moins 150 à 700 mais si on regarde si on
prend la valeur de 150 c'est 10 fois
moins que 1500 sont des ordres de
grandeur
ça c'est une loi en écologie c'est qu'à
chaque niveau trophique on a une
biomasse divisée par 10 et on retrouve
ça ici aussi même chose pour les
nématodes qui se nourrissent de
bactéries mais il y a à peu près 150 kg
de nématodes pour une tonne et demie de
bactéries on retrouve ces ordres de
grandeur là et pour les acariens par
exemple qui peuvent
manger des
d'autres organismes comme des
protozoaires
et il y en a aussi à peu près 10 fois
donc des quantités énormes dans les sols
et on comprend que ces organismes
peuvent avoir une influence gigantesque
sur les plantes sur la fertilité du sol
ici juste une image pour vous montrer
des îles de champignons ici
et des bactéries
voilà ça c'est plus spectaculaire voilà
l'adhésif de champignons en blanc et une
radicelle une toute petite tradition de
plantes qui est beaucoup plus grosse que
des ifs mycéliens
et on comprend donc que cesifs peuvent
s'insinuer dans les ports du sol pour
aller chercher de l'eau et des
nutriments qui sont tout à fait
inaccessibles ou radicelles des plantes
parce que c'est radicelles sont beaucoup
trop grosse pour aller danser dans ces
infractuosités du sol par exemple entre
des feuillets d'argile des feuillets
d'argile peuvent être inaccessibles
radissait mais les isch mycéniens
s'insinues entre ces feuilles énergies
les vont chercher des éléments nutritifs
et de l'eau
alors oui ça c'est amusant c'est
une nouvelle technique qui a été
développée en Suisse ou des chercheurs
ont enregistré les sons du sol c'est
assez récent je crois que ça se fait
depuis un an ou deux seulement
et ils ont comparé des prairies d'alpage
bio des prairies bio des forêts des
cultures intensives
des cultures bio etc donc on peut
écouter d'abord une prairie d'alpage qui
a priori devrait être la plus riche en
espèces
c'est très bruyant une forêt
un champion
et alors une culture intensive
ment rien
c'est beaucoup moins diversifié
beaucoup moins de bruit beaucoup moins
de diversité de bruit il faut pas en
conclure que les sols sont morts même en
chant conventionnel n'est jamais mort il
y a toujours de la vie dans les sols
au moins des bactéries
c'est vrai qu'il y a des sols où il n'y
a plus de champignons endomicoïsiens du
tout mais il y a d'autres champignons et
il y a toujours une certaine publicité
de bactéries donc les sols morts ça
n'existe pas mais on entend bien les
différences
de
diversité c'est assez amusant c'est
technique d'enregistrement évidemment
c'est purement qualitatif mais c'est
quand même très spectaculaire
il y a d'autres méthodes évidemment
d'évaluation de la diversité microbienne
des sols
alors ici on peut faire un zoom sur la
pointe d'une radicelle une plante ici à
gauche avec une pointe de radicelle
qu'on
augmente on fait un zoom là dessus on
augmente la taille et donc voilà
toujours les l'arabicelles avec ses
poils absorbants à gauche et à droite
la coiffe qui sont des cellules qui sont
à l'extrémité de la radicelle et qui est
un petit peu comme le renforcement d'une
foreuse
parce que cette radicelle elle pénètre
le sol un peu comme une foreuse donc il
y a des cellules plus résistantes avec
un mucilage ici
qui attire des bactéries et des
champignons qu'on voit ici foisonner un
grand nombre
et ce schéma illustre trois symbioses
qui peuvent exister entre la plante et
des micro-organismes d'abord tous ceux
qui sont attirés par le carbone liquide
qui était mis ici à l'extrémité de
l'arabicelle une bactéries champignons
il peut y avoir des nodules sur les
radicelles qui sont remplis
de bactéries de type isobium qui sont
capables de fixer l'azote atmosphérique
et qui sont nourris aussi par la plante
la plante leur transfert des hydrates de
carbone
et les bactéries captent la zone de
l'air donc
l'air qui pénètre dans le sol puisque ça
se fait sous la surface du sol mais il y
a de l'air évidemment qui circule dans
le sol et il capte cet azote qu'elle
transforme en acide aminés
quel transfert aux plantes
et donc c'est un échange c'est vraiment
une symbiote et alors ici à droite
la symbiose le détail est également
agrandi et on voit un champignon
endomicoricien qui vit dans le sol mais
dont les ifs s'insèrent entre les
cellules et il rentre même dans les
cellules ce qui augmente la surface
d'échanges entre la cellule et le
champignon et c'est pour ça qu'on
l'appelle endomyclorisiens en deux ça
veut dire à l'intérieur
le champignon rentre à l'intérieur
des cellules et il apporte de l'eau des
éléments nutritifs et même des molécules
organiques à la plante et la plante le
paye en retour
avec des hydrates de carbone et d'autres
produits
mais pas seulement ça on va le voir
aussi dans un instant alors ceci c'est
une autre vue de la rhizosphère avec ce
mucilage ce carbone liquide qui se
trouve autour d'une radicelle avec ses
poils absorbante et on voit des
organismes qui vivent dans le sol
d'abord d'autres qui vivent dans la
rhizosphère mais on voit qu'il y a aussi
des micro-organismes qui rentrent dans
la plante
et effectivement il y a des bactéries
qui rentrent dans la racine qui remonte
jusqu'au feuilles qui sortent par
l'estomac des feuilles et qui colonisent
la surface des
donc l'entièreté de la plante est
colonisée par des micro-organismes et on
peut imaginer aussi que si un pathogène
qui arrive il y a une barrière physique
les micro-organismes
créent des micro-organismes symbiotiques
créent une barrière
physique qui empêche les pathogènes
d'arriver
et puis il y a des micro-organismes
comme par exemple les actinobactéries
qui sont capables de synthétiser des
antibiotiques qui tuent les pathogènes
et donc c'est microorganismes
symbiotiques champignons et bactéries il
protègent leurs sources de nourriture
leur plan de favorites il y a une
solidarité là entre elles la plante les
nourrit eux nourrissent la plante et
garder un génère
c'est ça le principe
et ce sont les micro-organismes qui sont
en contact avec le sol et qui vont
chercher des éléments nutritifs dans le
sol et les transferts à la plante
et si vous apportez des éléments
nutritifs solubles des engraisses
solubles mais la plante peut absorber
directement ces substances et elle a
plus besoin des micro-organismes alors
elle nourrit plus les micro-organismes
et ils disparaissent
mais ici on voit très bien sur cette
racine de blé ancien
la capacité de cette céréale à
développer des symbioses avec des
microbes
alors ceci est aussi assez
extraordinaire c'est une publication
tout à fait récente qui a montré que les
bactéries qui rentrent dans la radicelle
ceci est une radicelle avec des poils
absorbants des représentés ici de
manière horizontale avec la coiffe à
l'avant les bactéries rentrent sous la
coiffe rentre dans les tissus donc de la
plante ressortent par les poils
absorbants et ça fait un cycle et les
bactéries se chargent d'éléments
nutritifs rentre dans la plante se
décharge de ces éléments nutritifs et
ressortent donc c'est vraiment une pompe
à elle est mort nutritif et apparemment
la plante mangerait aussi certaines
bactéries au passage donc la plante
n'est pas végétarienne
et on appelle ça le cycle de la
rhizophagie
et on voit ici une photo où les
bactéries ressortent à l'extrémité de la
dissel donc c'est une photo qui a été
prise ici à l'extrémité d'une radicelle
et on voit grâce à la
un éclairage adéquat la sortie de ces
microbes donc c'est simplement pour vous
montrer les choses extraordinaires qui
se passent dans le sol sous nos pieds et
il y a l'équivalent à la surface des
feuilles c'est pas donc la rhizosphère
mais la philosphère la feuille c'est
philosophes en grec et là aussi il y a
une couche continue de micro-organismes
de champignons et de bactéries
symbiotiques qui de nouveau protège la
plante à la surface des feuilles des
pathogènes et quand il y a un pathogène
qui arrive bonne terrain est occupée si
la plante est vivante si elle est
cultivée sur un sol vivant il y a plus
d'espace pour les pathogènes
et de nouveau les bactéries syntiotiques
les champignons cassent la figure au
pathogènes comme disent mais il donne
rempli aussi toutes sortes d'autres
services qu'ils ont représentés ici mais
qu'on va détailler en français ça sera
plus facile
voilà d'autres bactéries qui sont dans
les plantes ce sont des chloroplastes
des fameux chloroplastes qui sont le
siège de la photosynthèse sont eux qui
grâce à l'énergie solaire capte le CO2
et transforme ça en sucre et bien ce
sont des bactéries qui font ça et c'est
ceux qui sont transmis à la montre
donc il est vrai que les plus replacent
et la plante ne font plus qu'un seul
organisme aujourd'hui mais au départ
c'était des cyanobactéries
indépendantes alors quelles sont tous
ces services rendus par les bactéries de
l'arizosphère mais d'abord elle
solubilise des nutriments par exemple du
calcium il y a du carbonate de calcium
qui est celui qui peut être insoluble
les plantes ne sont pas capables d'un
absorber à l'analyse vous pouvez voir
que il y a beaucoup de calcium dans
votre sol
mais en fait il peut le sol peut-être
carencer en calcium bon les bactéries
sont capables de solubiliser ce calcium
pour le rendre assimilable et bien
d'autres nutriments bien entendu elle
protège la plante contre les invasions
pathogènes on l'a dit
elle secrète des substances promotrices
de santé ce qui renforce aussi le
système immunitaire de la plante on peut
parler de système immunitaire de la
plante aujourd'hui il y a 30 ans c'est
un mot qui n'était pas admis pour des
plans et il constitue physique
elles peuvent fixer de lazote
atmosphérique dans les nodules des
plantes ou dans le sol et cet azote
devient aussi disponible pour les
plantes en fait tout la zone qu'on donne
aux plantes il vient toujours de
l'atmosphère et il est soit synthétiser
par un processus industriel par le
procédé à bord Bosch qui consomme
énormément de gaz naturel donc d'énergie
fossiles
ou bien il est fixé par des bactéries et
il y a pas d'autres sources des
décharges de
d'orages peuvent aussi contribuer à
apporter à peu d'azote de l'atmosphère
mais c'est azote bien possible
d'atmosphère mais c'est une source qui
est très faible mais voilà ce sont les
deux grandes sources
l'industriel et la biologie
ont comme source de débat l'azote
atmosphérique il y en a pas d'autres le
fumier la zone du fumier
c'est de l'azote qui a été un moment
donné fixée à partir de l'azote
atmosphérique
donc faut bien être conscient que dans
un système si votre système ferme
fonctionne en circuit fermé l'azote il
doit venir de l'air et si vous êtes en
bio ce sont les bactéries qui doivent
faire le plus donc les bactéries
synthétisent aussi des substances
promotrices de croissance des hormones
de croissance
et elles peuvent induire des phénomènes
épigénétiques alors ça aussi c'est une
découverte
enfin oui relativement récente
il y a quelques dizaines d'années
seulement
où on a découvert que beaucoup de gènes
chez tous les organismes
multicellulaires comme les plantes les
animaux et une partie des jeunes qui
peuvent être inactifs ils s'expriment
pas
mais un stress ou l'action des bactéries
peuvent les réveiller
et par exemple un gène de résistance à
la sécheresse peut-être réveillé par
l'action des bactéries alors je peux
vous expliquer ça de façon très simple
mais en prenant l'exemple de
d'un pathogène
si on a par exemple dans l'intestin d'un
mammifère
de l'homme des pathogènes et que les
conditions sont favorables à sa
multiplication ces bactéries pathogènes
se multiplient et elle parle entre elles
aussi elles ont une langue de bactéries
et donc elle se compte et elle se compte
elle se dit bon on est un million on est
100 millions on est un milliard on est
100 milliards on est un million de
milliards et donc il y a un moment où
elles estiment qu'elles sont
suffisamment nombreuses pour pouvoir
attaquer leur hôte
et à ce moment là elle synthétise la
toxine
qui va agir qui peut tuer même l'autre
mais évidemment que s'ils avaient fait
ça de manière non coordonnée ou quand
les
leur population n'était pas assez
nombreuses elles n'aurait eu aucun effet
sur l'autre mais quand elles estiment
que elles sont suffisamment nombreuses
parce qu'elles se comptent elle
déclenche un signal et toutes les
bactéries puisque grâce à cette
communication
libère la toxine d'un coup et elles
atteignent leur but mais c'est la même
chose avec les bactéries symbiotiques
elles peuvent déclencher l'action d'un
gène en se parlant dans ce coordonnant
et en émettant
substance qui active le gel
donc ça aussi c'est assez extraordinaire
donc une plante un animal n'est pas
génétiquement stable si vous voulez il
peut évoluer génétiquement
bien sûr son ADN ne va pas changer mais
il y a des parties du code génétique qui
peuvent être activés et en faire
finalement un autre organisme qui a
d'autres capacités
et leurs grandes fonctions des bactéries
c'est de structurer le sol en formant
des micro-agrégats donc elles sont aussi
actives pour former des sols grumeaux et
elles sont capables de décomposer toutes
sortes de toxines y compris les
pesticides
il y a deux types de bactéries ça c'est
juste pour rappel mais c'est toujours
bien dans l'atmosphère l'atmosphère est
constitué essentiellement d'azote donc
la réserve d'azote sur Terre elle est
quasiment infinie ça n'est pas du tout
limitant comme les ressources en
phosphore ou même en potassium on
épuisera jamais les ressources de
l'atmosphère donc il y a en gros 80%
d'azote et 20% d'oxygène et le reste
sont des gaz rares dont
0,04% de CO2 donc pratiquement pas de
CO2 c'est tout à fait infini n'empêche
que le CO2 a une grosse influence
puisque
c'est ce CO2 qui permet la photosynthèse
et donc la croissance des plantes
et c'est lui aussi qui a une action sur
l'effet de serre avec d'autres gaz
donc les bactéries certaines bactéries
peuvent utiliser cette azote de
l'atmosphère et il y en a deux grands
types les bactéries libres dans le sol
donc ils ne sont pas symbiotiques qui ne
vivent pas de molécules
produite par la plante
sous forme de carbone liquide
mais qui peuvent utiliser du carbone des
matières organiques mortes ce sont les
siens de bactéries et puis ce qui sont
ce qui est important dans les sols ce
sont surtout les as automatères
et puis il y a des bactéries
symbiotiques vous connaissez bien les
risobium qui vivent en association avec
les légumineuses donc le haricots le
soja les poils les trèfles etc dans ces
petits nodules que vous avez observé sur
les radicelles des plantes mais alors il
y a aussi et ça c'est moins connu des
bactéries sybbiotiques qui sont
associées au graminées dont les céréales
et par exemple le Brésil
des ces espèces d'azo spirulum sont
capables de fixer dans la canne à sucre
150 kg hectares on a enregistré dans un
champ au Brésil donc c'est loin d'être
d'être anecdotique
les rhizopium sont évidemment très très
efficaces on l'a dit tout à l'heure les
bactéries libres traditionnellement dans
les traités d'agronomie on dit que leur
contribution à la fixation d'azote est
assez faible 20 30 kg grand maximum 40
kg hectares
mais on a des indices pour croire que en
réalité ces bactéries libres pourraient
fixer beaucoup plus dans des sols
vivants et que plus on le rapporterait
de carbone plus elle fixerait et ça ça a
déjà été montré dans des expériences de
laboratoire plus on leur apporte de
carbone plus elle fixe d'azote en
laboratoire
donc probablement que en gérant mieux le
sol
on pourrait augmenter cette fixation ça
c'est une piste pour le futur
alors même chose en ce qui concerne les
champs les champignons endomiques ils
rendent aussi une série de services aux
plantes et solibblent eux aussi des
nutriments il transporte de l'eau et des
nutriments de du sol vers la plante en
fait ils vont chercher des éléments
nutritifs beaucoup plus loin que les
racines de la plante donc ça permet au
plan d'explorer un volume de sol
beaucoup plus important que ce qu'elle
ne pouvait le faire à base de leur
racine et c'est très intéressant que
elle le fasse à travers le mycélium
parce que vous avez vu que le mycélium
est beaucoup plus fin que les radicelles
et donc pour explorer ce grand volume de
sol elles peuvent le faire en
investissant beaucoup moins de carbone
de produits de la photosynthèse donc
c'est vraiment un très bon
investissement et puis c'est finalement
mycélien peuvent s'insinuer dans des
ports du sol dans un artiste du sol qui
sont
inaccessibles pour les radicelles des
plantes il protège aussi les plantes
vis-à-vis des invasions de pathogènes
il structure le sol et ils sont des
champions pour faire ça les
endomicryiens parce qu'ils ont une
molécule magique entre guillemets c'est
la glomalie qui est une sorte de colle
qui colle les agrégats du soleil ils
sont vraiment très très bons ils sont
meilleurs que les bactéries pour faire
ça et tous les champignons stockent du
carbone à long terme les champignons en
demi-curisiens et aussi ceux qui vivent
à partir de matières organiques mortes
il compose les toxines également
et on peut déjà noter au passage et je
l'ai déjà dit que les bactéries les
champignons attirent des protozoïdes et
des nématodes brouteurs donc je vais
faire une petite pause après ce
tableau-ci ce que je vois que je parle
déjà depuis 1h30 donc je suppose que une
petite pause fera du bien parce que il y
a quand même beaucoup d'informations
donc si on compare les bactéries ici
avec les champignons en demi-corysiens
on voit qu'il remplisse une série de
fonctions
identique comme la solubilisation des
nutriments et donc la mise à disposition
de ces nutriments au plan il protège la
plante des pathogènes tous les deux il
structure le sol et surtout les
champignons de mécanisien et il
décompose les toxines mais alors il y a
des bactéries qui ont leur spécialité
elles peuvent fixer de l'azote
atmosphérique
elles émettent des substances
promotrices de croissance des cultures
et elles peuvent induire des phénomènes
épigénétiques qui rendent la plante
disons plus résistante au stress de
toute façon générale
qui améliorent les performances de la
plante et quand une plante devient plus
performante mais elle produit aussi plus
de carbone liquide et le remercie les
bactéries bien entendu et puis il y a
des spécialités des champignons et de
transporter sur des plus longues
distances des nutriments et ils vont
chercher de l'eau parce que les
bactéries ne font pas ils vont chercher
de l'eau et ça c'est de plus en plus
important évidemment dans un contexte de
changement climatique et de sécheresse
récurrentes et il stockent du carbone à
long terme alors que les bactéries
peuvent stocker du carbone mais plutôt à
court terme
et on va continuer à décrire cette vie
du sol et puis arriver assez rapidement
aux techniques qui lui sont défavorables
et à celles qui sont favorables mais
tout ça est intéressant pour comprendre
ce qu'on fait de bien comprendre les
mécanismes oui alors ceci c'est une
image qu'on voit régulièrement mais
qui est bonne à représenté tout de même
on a ici une colonne en verre remplie
d'eau avec un petit panier dans lequel
on met une motte de terre
et voilà par exemple la motte de terre
qui récoltait au bord d'un champ dans la
bordel Meuse au bord d'un champ et dans
le champ labouré qui se trouve à côté et
on voit que la Motte du champ labouré se
désagrège tout à fait parce que les peu
structurés alors que ici le sol est
structuré grâce au champignon et à
l'action des bactéries
alors autre service que les champignons
de la rhizosphère peuvent rendre aux
cellules
aux plantes pardon c'est
la modification des odeurs et des
saveurs et ça c'est pas très connu mais
les champignons endomicryziens peuvent
par exemple
modifier le goût des graines blé et donc
de la farine et du pain
et comme il y a des au moins un paysan
boulanger parmi vous
c'est intéressant à savoir et on y
reviendra plus tard dans dans la
formation
ils peuvent aussi modifier les relations
avec les insectes
et ça ça explique aussi que par exemple
ce que j'ai vu en Allemagne dans un
essai de molshall sur pomme de terre
donc les parcelles l'ont à peine
à mettre 50 dollars
certaines parcelles sont mechées avec
des matériaux organiques mortes et
d'autres ne le sont pas
en bio elles ont toutes gérées elles
étaient toutes gérées en bio et il y
avait plein de rifford sur les parcelles
non mais
pas de doryphore sur les parcelles
mechées alors que elles sont côte à côte
et un doryphobe évidemment très
facilement passer d'une parcelle à l'eau
l'explication de ça pourrait résider
dans l'action des champignons en 2000
corruption
et on voit ici comment le champignon
rentre dans dans les cellules s'insinue
d'abord entre les cellules les plus
rentrent dans les cellules et forme des
arbustes douleurs non aussi de
champignons endomicryiens à arbustes
ont pour but de maximiser la surface des
charges entre la cellule et le
champignon
on les voit aussi ici sur la photo et on
voit ici une sport
de champignons il fait des sports aussi
dans le sol
et voilà une autre vue d'un champignon
endomicérien voyez que les radissait de
la plante
que l'épaule absorbant de la plante vont
une certaine distance mais qui est
beaucoup plus faible que celle des
desifs mycéliens
donc on voit bien que la présence du
champignon
multiplie par un facteur 100 ici cette
estimé un facteur 100 le volume de sol
exploré par la racine à travers le
champignon donc ça vaut vraiment ça vaut
vraiment la peine et on voit aussi
c'est à peu près à l'échelle la taille
des filaments mycéliens et la taille des
poils absorbants qui sont tout tout fin
mais finalement mycéliens sont encore
plus petits
symboliser des molécules de phosphate
qui sont ramenées à la plante
et on sait que le phosphore est
extrêmement peu mobile dans un seul donc
quand la radissait avance dans le sol et
les pluies très facilement au fur et à
mesure de sa croissance le phosphore qui
lui est disponible et puis après il y en
a plus tandis que les filaments
mycéliens vont chercher ce phosphore
beaucoup plus loin on comprend aussi la
fragilité de tout ça et que quand on
Labou un sol quand on fait même passer
un outil en profondeur mais tout ça est
déchiqueté détruit et donc ne fonctionne
plus ou très mal
donc on verra comment on peut faire pour
en tirer parti ici aussi on voit une
légumineuse une graminée avec ce réseau
comme en forêt on a parlé du wood white
web donc le réseau de la forêt
et il y a la même chose dans nos champs
dans nos prairies
ce qui permet aux plantes de communiquer
aussi entre elles d'absorber de l'eau
des éléments nutritifs et les relations
entre les plantes et les champignons
endomicérien moins connus que en forêt
avec les plantes et les champignons
ectomiques on peut penser à priori que
c'est la même chose et que des plantes
même d'espèces différentes peuvent être
connectées par un réseau mycélien mais
il y a encore beaucoup de choses à
apprendre là dessus
donc là aussi sur la DIA précédente on
voyait la fragilité parce que c'est une
sorte de dentelle qui existe juste sous
la surface du sol et tous les travaux
mécaniques
détruisent et on voit ces petites boules
rouges ce sont les organes qui
produisent les sports
parce que quand le réseau mycélien est
détruit les sports survivent mais elles
doivent repartir de zéro pour refaire un
réseau mycélien et donc si on peut
maintenir ce réseau mycélien on gagne
beaucoup de temps
et on verra que c'est possible
alors on a des cris maintenant
en détail quand même encore très
superficiellement parce qu'il y a
beaucoup d'autres choses à dire mais
j'essaye de me concentrer sur les
aspects qui sont directement utiles en
agriculture
pour les bactéries et les champignons et
puis on arrive au niveau de fixe
supérieur des prothèses des protozoaires
sont des prédateurs de bactéries mais
jusqu'à 10 000 bactéries par jour sont
beaucoup plus gros que les bactéries
et comme ils ont un rapport carbone
azote qui est beaucoup plus élevé que
celui des bactéries donc ils contiennent
beaucoup moins d'azote par molécule de
carbone par disons gramme de carbone
mais il libère de l'azote comme nous
excrétons l'excédent d'azote que nous
ingérons sous forme d'urine
les protozère font la même chose et donc
cet azote il est directement assimilable
par les plantes
et on peut considérer que ces
protozoaires ce sont en fait des petits
sacs d'engrais troués en fait pourquoi
trouer mais parce qu'en permanence il
relâche de l'azote c'est un sac de
nitrate d'ammonium
en quelque sorte qui est trouvé donc il
relâche de l'engrais en permanence et
puis quand il meurt tout ça c'est des
filles devient disponible
donc on peut dire c'est pas bien parce
qu'ils mangent les bactéries et on vient
de voir à quel point les bactéries sont
importantes pour les plans non il faut
toutes les questions d'équilibre dans la
nature et de relations surtout et le
fait que les prothes mangent les
bactéries on a vu qu'il y en a des
nombres colosseux
ça permet de fournir de l'azote
directement disponible pour les
protozoaires sont eux-mêmes consommés
par certains hémates des vers de terre
et des entrepr
les nématodes il y en a quatre grands
groupes fonctionnels dans le sol et ça
aussi c'est important de s'en rendre
compte en agriculture parce que quand on
parlait de nématodes il y a 20 ans on ne
pensait que des méthodes qui réduit le
rendement des betteraves par exemple il
fait foisonner les racines sont les
méthodes mangeurs de plantes les
méchants entre guillemets qui consomment
des racines mais en fait il y a encore
deux trois autres catégories de des
méthodes les mangeurs des bactéries qui
comme des protozoaires libèrent de
l'azote il faut se faire du souffle etc
qui sont disponibles pour l'assimilation
des plantes donc c'est la même chose que
pour les protozoaires il y a les
mangeurs de champignons
même chose ça permet de libérer de
l'azote du phosphore du souffre et puis
il y avait ma tote prémates prédateur
d'autres nématodes et qui mange
notamment les méchants mais ils mangent
aussi des bons encore une fois c'est une
question de relation et on voit que
comme pour les pathogènes par rapport à
l'ensemble des micro-organismes les
ravageurs les nématodes mangeurs de
plantes sont des exceptions ce sont des
en termes d'espèces et de nombre
d'individus ils sont tout à fait
minoritaires donc plus on a des méthodes
moins on a un animateur mangeur de
plantes comme on avait plus on a de
bactéries moins on a de bactéries
pathologiques ce sont des équilibres à
avoir en tête
et c'est la biodiversité la clé
voilà à quoi ressemble un hématome et
les nématodes ils ont un rapport
carbonazote encore supérieur à celui des
protozoaires il est de sang les
bactéries on se vapeur de 5 et donc il
relâche en permanence de l'azote mais
aussi du
souverain disponible pour les plantes et
puis les vers de terre que tout le monde
connaît mieux avec les trois catégories
les épigées ceux qui vivent dans la
litière en surface les endogers qui font
des galeries horizontales juste en
dessous de la surface et les gros Annecy
qu'on connaît le mieux qui font des
grandes galeries verticales qui peuvent
descendre jusqu'à 2 mètres de profonde
tous ces verres et particulièrement les
endogènes ici améliore la circulation de
l'air et de l'eau dans le sol et ils
excètent aussi des éléments solubles
assimilables par les
notamment les années cycles tapissent
leur galerie d'un mucus qui agrège les
particules de sol
c'est l'effet de ce mucus mais le mucus
il l'excraite pour pouvoir glisser plus
facilement dans leur galerie donc ça un
rôle c'est comme de lui
dans dans
autour d'un piston
et ce mucus
donc à une valeur intéressante pour les
plantes mais il y a aussi des excréments
des verres qui se mélangent à ce mucus
qui fait que les galeries sont tapissées
de matière organique et de matière
nutritive pour les plantes voilà ici les
trois types de plantes des épigées qui
sont très colorés parce que ils vivent
en surface et ils doivent être colorés
pour se protéger des
ultraviolets du soleil
les hordogers qui vivent toujours sous
la surface dans des galeries
horizontales et eux vont pratiquement
jamais à la surface et donc ils sont on
peut colorés sont blanchâtres verdâtre
ils sont pas beaux du tout on les
reconnaît facilement et puis les années
cycles qui font ces grandes galeries
verticales et qui sortent aussi du sol
pour aller collecter des pailles des
feuilles mortes etc et donc ils sont
également colorés
on voit
aussi ici l'habitat des épigés ici des
engagés et l'un des amis
il est vert particulièrement les années
cycles essaient de se trouver toujours
dans un milieu qui leur convient au
niveau température et humidité donc il
migre verticalement dans le sol et en
été ils sont souvent en profondeur
ici des images des galeries de vers de
terre dans une prairie de 12 ans qui est
mesurée par rayon X vous voyez que la
densité de galerie est énorme
et la biomasse des vers de terre en
région tempérée est impressionnante en
prairie on peut on a en moyenne 2 à 5
tonnes de verre donc 4 à 10 vaches
l'équivalents de 90 vaches par hectare
en solforestier il y en a beaucoup moins
de 50 à 500
kg seulement
donc beaucoup beaucoup moins parce que
les sols forestiers sont plus assides
que les feuilles des arbres sont plus
riches en tanins et ça convient moins
ouvert dans les seuls laboués aussi très
peu
500 kg donc 10 fois moins que
mais dans un sol arabe vivant on peut
monter jusqu'à une à deux tonnes de
verre par hectare donc l'équivalent de 2
à 4 vaches par hectare est-ce on se
rapproche donc des
biomasses de lombric qu'on peut trouver
en péril c'est ça notre objectif
voilà ici le lombric vient typique des
années cycles et ici dans une ferme que
j'ai géré ou il y avait une semelle de
la bourre à 40 cm de profondeur cette
semaine elle est dure comme du bois et
on voyait qu'au bout de trois ans cette
semaine de la bourre était trouée par
les Verts par des galeries comme ceci et
on voit aussi très bien sur cette photo
que la galerie est tapissée de la terre
organique elle est plus foncée que le
reste du sol c'est l'effet du mucus et
des excréments du verre qui sont qui
tapissent ces parois
et il y a là des éléments nutritifs très
intéressants pour les plantes et on voit
une radicelle qui sont en gouffre aussi
dans cette galerie donc par rapport à la
diap précédente ou en conventionnel
cette semaine de la bourre était tout à
fait
imperméable aux plantes les racines
étaient limitées dans l'horizon
superficielle du sol donc en période de
sécheresse une fois qu'elles ont épuisé
l'eau de cette partie du sol mais il y
en a plus il souffre de la sécheresse si
les verres années c'est trous cette
semaine de la bourre mais vraiment comme
une mitrailleuse sur une cible au bout
de trois ans il y a des la semelle de
labour est complètement trouée mais les
racines des plantes peuvent s'engouffrer
dans ces galeries descendre jusqu'à 2
mètres de profondeur et aller chercher
de l'eau en profondeur donc là on voit
bien qu'on passe d'une agriculture à
deux dimensions des hectares à des
mètres cubes de sol
parce que si vous avez par exemple 30 cm
de sol vous avez trois mille plus de sol
à l'hectare
mais si vous avez deux mètres de sol
explorable par les racines vous avez 20
000 m3 de sol et ça ça change beaucoup
de choses aussi pour l'absorption du
potassium qui souvent migrants
profondeur en dessous de la semaine de
la bourre et en dessous dans le sous-sol
il y a peu de façons mais il y en a
aussi
même si la concentration est plus faible
que dans les 30 premiers centimètres
comme les racines peuvent explorer deux
mètres de sol elle trouve du phosphore
aussi
donc c'est vraiment intéressant cette
action dévait sur la destruction de la
semelle de la bourre dès que vous
arrêtez de tuer les verres il rentre ce
service là
et donc il est souvent
inutile d'utiliser une sous-solleuse
pour détruire cette semaine de la bourre
en deux trois ans les choses
s'améliorent très vite dès que on adopte
des pratiques de la BC
alors le dernier type d'acteur ce sont
les plantes évidemment ce sont elles qui
envoient tous carbone dans le sol et qui
permettent la vie des autres et s'il y a
une plus grande diversité ici à une
espèce ici il y en a plusieurs on voit
aussi que les racines des plantes
explorent le sol de manière différente
et contribue aussi à améliorer la
structure par la pénétration des racines
certains plantes ont certaines espèces
ont des racines pivotantes qui vont très
profondément d'autres comme les
graminées ont des racines fasciculées
qui vont peut-être moins profondément
mais qui explorent plus systématiquement
le volume de sol et le fragment donc
c'est bien d'avoir cette diversité
botanique