Muscardin N (cépage)

Grappes moyennes, cylindriques, très compactes, parfois ailées, pédoncules de grosseur et de longueur moyennes avec dans la plupart des cas une partie lignifiée; baies moyennes elliptiques courtes, peau d'une belle couleur noir bleuté recouverte d'une pruine abondante peu résistante, chair pulpeuse. Son feuillage rougit partiellement à l'automne.

Photographies prises à Châteauneuf du Pape (Vaucluse).

Identification

Très certainement provençale et plus précisément du département de Vaucluse. A noter que nous n'avons jamais rencontrer ce cépage autre que dans sa région viticole d'origine. Aujourd'hui, il est très peu multiplié voire complètement oublié, inscrit toutefois au Catalogue officiel des variétés de vigne de raisins de cuve liste A1. Des analyses génétiques publiées ont permis de découvrir qu'il est parent avec le calitor, pour plus de précisions cliquez ici !

Aptitudes de production

Débourrement tardif, une huitaine de jours après le chasselas.

Rustique, sa production est moyenne. Assez vigoureux, port étalé et rameaux longs, à conduire avec un palissage suffisant. Sa résistance à la pourriture grise n'est pas très forte et craint l'esca. Maturité 2ème époque moyenne quasiment comme la syrah.

Clones

Un seul, le 1 101. Autres cépages et autres clones agréés, cliquez ici !

Utilisation

Fait partie de l'encépagement des appellations Châteauneuf du Pape, Côtes du Rhône, Côtes du Rhône-Villages, Gigondas, Vacqueyras, ... .

Donne un vin peu coloré moyennement alcoolique avec généralement une très bonne acidité. Il s'oxyde toutefois assez rapidement. Son bouquet est souvent floral avec une étonnante fraîcheur sapide. Le Muscardin n'est jamais vinifié seul mais est un élément d'assemblage particulièrement intéressant avec d'autres cépages tels que le grenache noir, la syrah, le mourvèdre.