Biodiversité à l'échelle de la commune - Marceau Bourdarias - Paysage in Marciac 2020

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Paysage in Marciac 2020


Comme tous les dimanches, un sort une vidéo de Paysage in Marciac édition 2020

Aujourd’hui Marceau Bourdarias nous parle de la production de la biodiversité à l'aide des actions communes.


Bon visionnage !

Annexes

Transcriptions

en tant que conseiller agricole

aujourd'hui puisque j'ai longtemps
travaillé comme tu le dis dans le
paysage puisque lé arboriculture
ornementale c'est le paysage donc
toujours j'ai toujours eu cette
conscience-là de biodiversité liés au
paysage et de d'essayer de comprendre
comment les écosystèmes résonne avec le
paysage est donc ce lien que l'on peut

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avoir avec le la nature et ce lien qu'on

peut avoir avec aussi l'humain et la
nature et la manière dans l'humain voit
la nature à travers ce prisme là du
paysage petit à petit tellement du coup
happé par par ces questions là je me
suis retrouvé à parler aux agriculteurs
et donc à me retrouver à devoir
transmettre des techniques et des
compréhension du vivant des processus du
vivant notamment sur les plantes
ligneuses de comment fonctionnent ces
plantes là qui fabrique du bois comment
elle rentre en relation avec leur
environnement et je me suis retrouvé
petit à petit donc à travailler avec les
agriculteurs sur leur parcelle
le plus difficile pour moi au début ça a
été de me retrouver face à une
monoculture donc face à une culture que
je voyais comme simple et est simpliste
en fait quand marc-andré 2010 est la
diversité génétique dont on peut trouver
très facilement comprendre ça sur la
viticulture et sur la vigne avec cette
plante qui est reproduite à l'infini qui
est même aujourd'hui cloner sur des sur
des sur des porte greffes clown et qui
est planté sur des centaines de milliers
d'hectares est donc là on se pose des
questions sur effectivement 7 6 7
cette monoculture et l'impact que cela
peut avoir sur cette biodiversité
puis petit à petit je rencontre des gens
je rencontre des gens je rentre
entre rencontres à l'incarner je
rencontre conrad gerber qui me font
regarder la plante non plus comme juste
un organisme indépendant mais plus comme
quelque chose qui rentrent en relation
et je me mets à comprendre en fait que
cette idée de monoculture elle est aussi
un prisme qu'on doit pouvoir regarder
les choses sur le mètre carré comme dit
alain et ce mètre carré la plus on
commence à s'y attarder plus on
s'aperçoit que quoi qu'on fasse on
conserve cette idée de biodiversité ont
conser cette idée de diversité de
cultures c'est à dire que la nature et
la naturalité
elle est là comme un espèce de stock
comme une espèce de socke qui doit
s'exprimer qui veut s'exprimer et que on
est on est toujours très
interventionniste mais plus plus
j'avance dans mon expertise sur le
vivant et plus j'avance dans mon
expertise sur l'arboriculture et sur et
sur la viticulture plus je m'aperçois
que en laissant s'exprimer la naturalité
on peut aussi construire un système qui
fonctionne un système qui fonctionne que
l'on a réparé alors peut-être que cette
idée là de réparation avec ses fameux
engrais verts avec avec ses cultures ses
couverts végétaux c'est agroforesterie
c'est aussi une agriculture de
réparation et cette politique là comme
tu dis politique du mètre carré
c'est une politique aussi à la fois de
réparation et de lâcher prise puisque
ces cultures là de plantes ligneuses
sont fantastiques pour ça en fait ce
sont des des plantes qui sont
profondément capable de construire la
biodiversité en fait ce sont le socle de
la construction de la diversité ce sont
des organismes vivants qui arrive à
tirer partie des rayons destructeur du
soleil faire de la photosynthèse et
c'est à partir de cette photo synthèse
là que tout démarre en fait plus ça va
plus je m'aperçois que en ne faisant
rien la diversité est là et la
productivité finissent par s'installer
il suffit simplement de prendre un peu
de recul et d'être moins
interventionniste et ça me fait penser à
un monsieur sartoux qui disait tout à
l'heure que
produire moins en en faisant moins ça
reste quelque chose de rentable et
reproductifs et donc cette biodiversité
c'est aussi donc je pense au niveau
agricole un apprentissage de
l'observation tous les processus sont
déjà en place
la nature sait faire on n'a pas besoin
de faire des essais on a juste besoin de
regarder comment fonctionne la nature et
de l'accompagner dans la dans la mise en
place de cette de cette diversité là bon
il ya gros de boulot un pur pour pour
réparer alors autant moi je suis
d'accord avec ce prisme là de dire qu'on
a beaucoup détruit en tant qu'humain
qu'on a un gros potentiel de destruction
mais on a un fantastique potentiel de
construction et de réparation
ça va avec en fait on peut pas faire
sans si on est capable de détruire c'est
qu'on est capable de construire et ça
c'est ça c'est le message que j'ai envie
de faire passer moi ce matin c'est que
cette biodiversité c'est un nouveau
métier c'est un nouveau métier
c'est-à-dire accueillir la biodiversité
c'est pas simplement la protéger c'est
la construire et et construire la
biodiversité c'est construire des lieux
de vie où on est bien en fait de qui je
bosse il faut pas juste mettre un hôtel
à insectes et un peu de fleurs
mellifères devant le parking
si c'est si ces six états d'âme manière
d'attaquer à comprendre la biodiversité
il faut que tu le fasses parce qu'en
fait c'est un chemin c'est un chemin
vers une compréhension de soi même en
fait et donc tout est bon pour faire
exister la prison et la considération de
l'autre de ceux qui nous nourrit prendre
en considération déjà que nous sommes un
organisme complexe et que nous sommes un
organisme multiples avec notre flore
intestinale notre flore notre j'ai pas
si on peut dire notre rôle au but ont
tant fait notre tout ce qui vit au
dépend de nous tous qui vit avec nous et
grâce à nous en fait c'est la même chose
intérieurs et extérieurs c'est le même
la même profondeur et donc ce jeu-là ce
jeu de la biodiversité c'est un nouveau
jeu c'est un nouveau jeu qui doit
prendre sources et qui doit prendre
comme science ce que l'on appelle
l'écologie
quoi la logique de l'habitat du vivant
une logique globale des interactions des
systèmes l'agriculture le paysage la
chasse le la naturalité même dans
l'habitat voyez la construction tout
doit être basée sur ces fonctionnements
là et ces cycles du vivant qui se
nourrissent et qui nourrissent et donc
ça c'est absolument indispensable
si j'ai un message à lancer aujourd'hui
par rapport à par rapport à une posture
de 2,2 donc de construction de
biodiversité c'est que vous êtes en
capacité de construire cette
biodiversité et donc aujourd'hui dans
les paysages ont cia on s'y attache
fortement à rendre cette vision à
construire une vision pour les
agriculteurs puisque en fait c'est plus
une vision qu'une technique en fait
c'est apprendre à a projeté le fait que
cette biodiversité nous nourrit et c'est
à partir de là que les agriculteurs
change de métier on travaille beaucoup
dans la viticulture en ce moment la
première fois qu'on arrive on les
concepts d'agroforesterie remettent des
arbres dans la ville la complexité de ce
que ça va produire au niveau de l'entrée
des problèmes d'ensoleillement de la
concurrence racinaire tout ça c'est très
complexe à digérer pour le viticulteur
et puis quand on commence la narration
la narration qui va partir de 2 des
fonctionnements de la nature mais aussi
qui va être hyper technique est hyper
précis sur le fonctionnement de la
plante ses systèmes de production de de
floraison de productivité de technique
on balaye tout ça pour construire une
vision cohérente une vision d'ensemble
et petit à petit en un an deux ans trois
ans le viticulteur change de métier et
nous rappelle ou 3 90 ans je change de
métier je me mets à construire la
biodiversité à construire l équilibre et
je me mets à récolter cette partie là
parce que dans la productivité
il faudrait faudrait pas se tromper de
productivité il ya 2 il ya deux types de
productivité mais lui nourrit lot c'est
à dire qu'on peut avoir la productivité
de la culture mais on a aussi la
productivité du système et ceux de
productivité du système doit pas être
coupés et doit pas être dissocié de la
productivité de la culture c'est à dire
que quand on produit moins de blé est ce
qu'on produit autre chose parce qu'en
fait si c'est balance et 120 pour faire
120 ou 150 quintaux d'intrants pour pour
y arriver pu faire que 80 c'est une
mauvaise nouvelle
ça veut dire que les quarante deux
battements ils sont dans la rivière donc
ça c'est une mauvaise idée
ça veut dire que pour arriver à être
efficace et efficient c'est à dire
d'avoir une culture non plus basée sur
les intrants mais base est plutôt sur la
naturalité il faut faire avec ce qu'est
capable de construire l'écosystème et à
nous donner donc cette histoire de
rendement elle est complètement désuète
puisque c'est un rendement in situ en
fonction des intrants et en fonction de
l'énergie qu'on y met et là où c'est
profondément vertueux c'est qu'on
s'aperçoit que en travaillant avec la
naturalité en travaillant à stimuler la
naturalité ont construit sur chaque
mètre carré
une capacité à produire davantage et et
sans intrants
c'est ça qui est fantastique et c'est ça
je dirais l'enjeu et le jeu changer de
métier

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