Viticulture : Outils et Techniques d'Amélioration de la Résilience - M. BOURDARIAS
Biodynamie/Homéopathie
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Outils et Techniques d’Amélioration de la Résilience en Viticulture
par Marceau BOURDARIAS
Transcriptions
Transcriptions
en ce qui concerne la viticulture j'ai
choisi d'être assez focus sur un point
particulier la viticulture et de et de
parler des plantes et le parler de la
résilience des plantes c'est à dire de
leur capacité à à retomber dans une
structure et une fonction telle qu'elle
était avant une problématique c'est à
dire que on a toujours tendance à
oublier la plante et oublier le bois
Afficher la suite
dans la plante
le bois c'est pas simplement un
conducteur vasculaire de deux sèvres
c'est aussi un endroit très importante
pour stocker les réserves donc 1
par exemple si on regarde une plante
il faut penser qu'une plante ligneuse
c'est une plante étanche à tout prix
ernst parlé tout à l'heure de cette peau
qui recouvre les arbres il ya exactement
la même chose sur vraiment sur les
causes des arbres et sur les corses des
plantes là sur la vigne en fait on
pourrait concevoir la choses de cette
manière là une vigne d'un an
l'année d'après elle est intégralement
est complètement recouverte d'une couche
intégralement de bois tous les ans
chaque bourgeon va s'allonger
on a le mérite ce thème primaires c'est
l'accroissement en longueur et ses
méristème primaires vont développer des
feuilles qui vont fabriquer de la
photosynthèse
cette photo synthèse va nourrir en
descendant le métis thème secondaire
avec des sucres qui vont faire grossir
la plante en diamètre ont grossi donc à
la fois en diamètre et en longueur tous
les ans l'allongement et le
grossissement en diamètre c'est ciné qua
none pour la santé des plantes à partir
du moment où on intervient sur les
plantes où on taille où on fait des
plaies on intervient dans ce système là
qui est un système hydraulique
c'est un système hydraulique qui
fonctionne grâce aux feuilles et à
l'évapotranspiration des feuilles
alors c'est fait aussi un des phénomènes
extrêmement complexe et sans doute que
gerald plaque nous expliquera
demain que c'est encore plus complexe
que ce que l'on pense mais c'est bien
les feuilles par évapotranspiration et
par un phénomène qui s'appelle la
tension cohésion qui font monter l'eau
dans les plantes
ça veut dire quoi ça veut dire que les
feuilles sont indispensables au
fonctionnement de la circulation de la
sève
on a toujours tendance à penser les
phénomènes de pousser racinaire ou des
phénomènes osmotique dans les racines
mais ça c'est simplement pour le début
de la croissance des plantes pour tout
ce qui suit ensuite dès que les feuilles
sont installés dès que les feuilles sont
en place ce sont les feuilles qui sont
le moteur de la circulation de la sève
brute cette sève brute qui se transforme
donc grâce aux feuilles et à la
photosynthèse ans avait labouré et qui
vient nourrir
en redescendant ces fameux méristème
secondaire qui permettent à la plante de
grossir en épaisseur sans parler de tous
les avantages des exide à racinaire donc
cette sève qui est relâché dans le sol
et qui permet à la plante de se
connecter au sol chez lavigne qui est
plutôt de mauvais élèves on voit des
vaisseaux à l'oeil nu chez la vigne on
voit à l'oeil nu les vaisseaux de la
sève brute dans ce dilemme la vie elle
est capable de monter à des tensions
extrêmement forte de 20 bars essayez
d'imaginer 20 bars de tension ce que ça
représente 20 kg centimètres carrés en
plein mois d'août vous gratter le sol
vous gratter le sol vous avez du sec du
siècle vous craquez encore encore sec
sec jusqu'à 50 60 cm et votre vie est là
encore vivante qu'est ce qui se passe
elle est capable de presser l'eponge du
sol à 20 bars vous imaginez ça veut dire
20 bars ça fait un moment que vous voyez
plus d'eau dans les pages ce à un coût
tout ça ça lui coûte extrêmement cher
bon si cette étanchéité elle est
inéluctable et sinéquanone il faut bien
comprendre que il faut qu'elle a un
système pour la recréer cette étanchéité
il ya un américain qui s'appelle alex
frigo qui dans les années 80 70 80 à
découper des milliers d'arbres pour
essayer de comprendre comment les
plantes se protègent de la dégradation
de leurs matières par les champignons sa
profiter des champignons saprophytes
c'est les champignons qui sont
spécialisés dans la décomposition des
bois morts alors ouais j'ai pas le droit
je vais faire comme ça spécialisé dans
des compositions des bois morts donc ce
monsieur a découpé des milliers d'arbres
et essayer de comprendre comment le bois
dans sa structure permettait de ralentir
la dégradation de la lignine et de la
cellulose par des champignons
il s'est aperçu que la manière dont se
constitue ce bois permet de ralentir
cette cette dégradation
ici aussi aperçu que une étanchéité
construite par le clan billom au moment
des plaies permettait de compartimenter
de fermer complètement de protéger le
bois formé après la plaie du bois
potentiellement dégradée par les
champignons
imaginez donc ce sont des vaisseaux qui
sont continue peut-être d'une certaine
longueur les premières années mais qui
deviennent de plus en plus continu des
racines jusqu'aux feuilles
à partir du moment où on intervient sur
ses sources et coupe la sueur sur une
coupe sur ces vaisseaux là là forcément
la plante pour pouvoir continuer à
aspirer à mettre 20 bars dans ces
vaisseaux elle a besoin de recréer une
étanchéité
elle fait ce que l'on appelle un mur une
paroi la paroisse numéro 4 cette
paroisse numéro 4 que vous ne voyez pas
là est absolument indispensable donc
pour l'étanchéité
elle est fabriquée avec des tanins c'est
à dire que la plante utilise la sève
élaboré et puis la transforme et
fabrique petit à petit des tanins qui
lui permettre de construire son système
immunitaire son système de défense
c'est un à l utilise non seulement pour
recréer cette étanchéité
c'est là où je mets mes jeux je me
permets
d'émettre une hypothèse en disant que
alex taiwo qui avait fait une recherche
sur la compartimentation ddd pourriture
dans les arbres qu'il appelait le coded
compartimentation of decay inches pour
moi ce serait plus un maintien de
l'étanchéité qui auraient un rôle
simplement d'étanchéité pour la plante
pour lui permettre de faire fonctionner
son système vasculaire et ben le hasard
faisant bien les choses
ça permettrait aussi de limiter l'impact
et la vitesse de dégradation du bois par
ces champignons lignivores en passant
ces champignons livres c'est les mêmes
qui décompose le brf
donc si j'ai une plante parties
rappelant de l'année dernière l'année
d'après j'ai une nouvelle pousse partout
la pause l'année dernière et c'est
toujours les bourgeons avait calé celle
des bourgeons des feuilles qui font
circuler la sève dans la plante
j'ai donc des bourgeons systématiquement
alterne lâcher la vigne et si je décide
de limiter l'allongement chez la vigne
de me dire j'ai mon fils de palissage
qui est ici je limite l'allongement donc
je coupe le bourgeon d'ubs le plus haut
pour repartir sur des bourgeons latéraux
je me mets rouvrir des tubes que sont
les vaisseaux qui a alimenté les
bourgeons du goût les tubes cas ici
devraient pouvoir rester fonctionnel
seulement c'est les mêmes qui alimente
la plante et la partie haute de la
plante
donc quand on va faire c'est tout plat
la plante va je peux avoir une autre
couleur la plante va faire ce que l'on
appelait une compartimentation c'est à
dire que au niveau des blessures que qui
sont quasi nez sur le camp guillaume qui
est la seule partie réellement vivant de
la plante qui est la partie qui fabrique
la plante on a une paroisse de
protection qui se créent sur les corses
au moment de la plaie la plante donc va
recréer son étanchéité la croissance des
sarments de l'année suivante vont
fabriquer une nouvelle couche qui sera
protégé par cette écorce chimiques
interne et ses années après années que
de nouveaux on aura une croissance
serment après serment qui va grossir en
diamètre la plante tout l'intérieur sera
donc abandonnée et la mortalité du bois
ici le rang il rend non fonctionnel sera
en fête ce bois non fonctionnel sera
digérée par les champignons ça profite
souvent on a tendance à penser que ces
champignons saprophytes peuvent poser
des problèmes dans la viticulture on
parle d'une maladie une espèce de
maladies fantastique qui kiffe vraiment
que pose d'aix d'extrêmement gros
problème qui peut faire bruire 2% des
ses parents que l'on appelle lesca et
c'était ce cas là c'est souvent relié à
des champions ça profite et moi
aujourd'hui après avoir fait comme alex
chago disséquer des centaines et des
centaines de pieds de vigne je me résous
à penser que c'est n'est pas les
champignons qui pose problème mais
plutôt notre manière de comprendre la
manière dont se construit l'étanchéité
du système vasculaire de la plante pour
comprendre aussi l'importance de ça
c'est pas simplement vasculaire
l'importance c'est que le bois c'est
aussi chez la plante dans ce que l'on
appelle les rayons médullaire voyez le
bois c'est des cercles concentriques et
puis j'ai décrit vous le bois ce sont
des cercles concentriques qui représente
les années c'est en fait finalement un
trait c'est une année je vais pas
détailler plus que ça et puis on a des
rayons ses rayons là ils sont à la fois
connecté au bois et à la fois connecté
au parti vivante dont le cambium qu'il
usine à fabriquer du bois et puis les le
libère qui et les vaisseaux conducteur
de la sève élaborer ses rayons là qui
sont connectés au cambium ce sont le
siège de stockage des réserves dans la
plante la plante elle peut pas stocker
des sucres sinon ils ferment très l
objet de les stocker sous forme d'amidon
et elle peut le réutiliser
quand elle en a besoin que ce soit pour
des problèmes de parasitisme de maladie
que ce soit pour relancer son activité
au printemps où que ce soit pour faire
mûrir ses raisins s'il n'y a pas assez
de feuilles
c'est à dire que sur une année une
plante elle a toute une période de son
année donc six mois où elle ne produit
pas de photosynthèse et six mois où on
va commencer à produire la photosynthèse
de plus en plus cette photosynthèse
elle va attaquer assez tard quand les
feuilles seront complètement et allait
avancer d'autres processus internes qui
font circuler la scène à l'intérieur
mais c'est des très faibles pressions
puis à partir du printemps
on va avoir la sortie des feuilles et
quand les feuilles commencent à se
développer
le démarrage de la circulation de la
sève par évapotranspiration tout ça ça
va demander pas mal d'énergie à la
plante et toute cette sortie mais que mû
par et que construite par l'utilisation
des réserves
un peu plus tard la plante va se mettre
à fabriquer du bois au mois de juillet
va c'est ce que l'on appelle là où tu
mens en même temps elle va faire aussi
un début de maturation sur le raisin
c'est ce qu'on appelle la véraison et à
partir de ce moment-là attaque une
espèce de concurrence dans la plante
entre la maturation des raisins et la
construction des réserves
si vous voulez la plante passe dans un
état végétatif un état ligneux et elle a
besoin fabriquer des tanins et les
phénols pour faire pour fabriquer son
bois la période de fructification
c'est une période critique puisque la
plante va utiliser davantage d'énergie
pour son raisin qui est un organe puits
principal pour la plante que pour mettre
des réserves pour l'année d'après en
fait ça c'est ce qui peut expliquer le
phénomène dit d'alternance qui fait
qu'une année de très grosses productions
et souvent alterné par des années avec
des productions plus faibles vous dire
simplement que par rapport à par rapport
à cet état de chose le fait que les
rayons médullaire stocks les réserves
on a une vraie problématique à partir du
moment où on remet en question
l'étanchéité de la plante
si on remet en question l'étanchéité de
la plante on remet en question
l'utilisation de bois fonctionnel pour
stocker les réserves
c'est à dire que non seulement quand on
fait la plaie laplante utilise
énormément d'énergie pour faire cette
paroisse protection mais en plus de ça
elle ne peut pas génial c'est la merde
c'est un pdf
alors c'est tout animé les voir avant ce
qui est oui ça c'était la
compartimentation je dois voir un petit
petite flèche là en fait je montre ce
cep la compartimentation c'est ce que
l'on voit derrière merci avec chico de
m'avoir induit effet comprendre comment
ça fonctionne dans la plante
regardez ici cette plante là c'est une
plante qui est monté en plusieurs
formats une première pousse et on a une
première coupe qui est ici cette
première coupe a généré une mortalité à
l'intérieur tout ce qui est noir c'est
du bois non fonctionnel qui petit à
petit sera dégradée par la plante par
les champignons dans la plante
on a aussi une autre coupe ici voyez
cette coupe là se déshydrate jusqu'à sa
base mais en fait si on suit regards
défiants suis ici tout doucement le
trait qui a ici toulon on s'aperçoit que
chaque coupe que l'on fait et qui réduit
la longueur de la plante va déshydraté
la plante jusqu'à sa base
c'est un système bascule rcd tuyau elle
a pas le choix la plante est la seul
endroit où elle peut le faire
cessons cambium c'est à dire que le
plombier homme qui se retrouve là juste
sous les corses ici et jusque là si je
fais une plaie en réduisant la longueur
ma plante ici la plante sera obligée de
se priver de l'utilisation de tous on
boit fonctionnel qui est là en clair
elle sera obligée de l'abandonner
ça c'est quelque chose qu'on va pas voir
tout de suite cette paroisse là que l'on
voit ici
cette petite paroisse la finale qui va
se retrouver dans l'ensemble de la
plante
quelque chose que l'on va voir
progressivement puisque ça demande une
oxydation ses tanins pour ce soit
visible donc souvent quand on ouvre on
n'arrive pas à lire on n'arrive pas à
comprendre où elle en est parce que
c'est progressif et parce que le bois se
je dirai ce déshydrate progressivement
les séances des hydratants qui changent
de couleur en fait ce que je cherche à
montrer là c'est des plantes qui sont
construites de manière un peu plus
j'irai logique ça signifie que pour une
plante et pour la vigne notamment
c'est primordial d'accepter toujours un
minimum d'allongement quand je pense aux
trognes je pense à ça aussi je pense à
toi là quand je pense aux trognes pas
parce que tu es une vieille tron mais
parce que parce que parce que
l'allongement c'est quelque chose de
primordial pour la plante et qu'on ne
peut pas se permettre de de refuser cet
allongement de revenir en arrière sans
que cela ait un impact direct dans le
bois suivez moi j'ai absolument rien
contre les trognes et le fait que le
bois pourri ça l'intérieur et qu'on est
des cons et des phénomènes de
compartimentation plus de dégradations
de cette matière c'est extrêmement
favorable pour la biodiversité pour le
logement d'insectes de deux d'animaux et
puis et puis aussi pour le sol forcément
par contre pour produire des planches là
j'ai plus de doute parce que forcément
ce bois-là sera de mauvaise qualité
après construire un cèpe vivant avec un
bois fonctionnel c'est pas rien ça
signifie comprendre le système
vasculaire ça signifie arrivé à accepter
un minimum d'allongement tous les
vignerons qui sont dans la salle
comprendront que accepter l'allongement
c'est pas rien je vais vous dire un
autre autre chose encore pire ça veut
dire qu'il faut qu'à chaque fois le bois
que l'on choisit pour prolonger soit au
bout de la plante ça veut dire que le
course on doit être systématiquement
après la baguette
si on veut construire du bois saint et
d'une plante donc qui cumule ses
réserves
il faut absolument que le bois de
l'année qui réduit soit après le système
de production
le bois de l'année qui va nous
construire le futur système de
production
on est obligé toujours d'anticiper et de
constituer un stock de réserve de plus
en plus important
si on compte aussi on commence à
constituer un stock de réserve plus
important va avoir des plantes plus
résiliente
on arrive face à des problématiques très
forte de modification du climat avec des
températures très importante avec des
fois des années de gel précoce avec de
la grêle avec des maladies que la plante
n'arrive pas à gérer le mildiou ou
l'oïdium tout un tas de maladies
régulatrice qui sont liées à la
monoculture d'une plante d'une plante
qui est une plante
j'irai souvent clown est greffée sur un
clown sur des milliers d'hectares
donc c'est ces maladies de régulation là
ont un impact très fort sur la plante
est le seul salut de la plante c'est
d'arriver à stocker suffisamment
d'énergie pour pouvoir elle même arriver
à se défendre contre ces ces agressions
là ça signifie donc voilà ça c'était
tout animé en fait non c'est un
regardable désolé ça signifie je vais
remettre sa lettre est plus joli ça
signifie que ça signifie simplement que
il va faire il va falloir modifier un
peu notre viticulture j'en avant une
dernière voilà ça comme ça c'est un peu
moins les donc ça veut dire qu'il va
falloir adapter nos modes de taille à la
physiologie des plantes
mais que ce soit pour la viticulture que
ce soit pour l'arboriculture c'est à
dire qu'il faut comprendre la plante
comme un système étanche et comme un
système où on doit maintenir
l'étanchéité le plus longtemps possible
donc ça veut dire accompagner la plante
non pas en adaptant la planta un
palissage une plante vivante un
palissage morts non mais on attend un
palissage et en faisant en sorte que le
palissage soit évolutif durant la durée
de vie de la plante comprendre aussi
donc ce stockage des réserves comme une
clé pour une victime d'une viticulture
vivante et rentable si on met les arbres
et si les arrêts si la vigne pousse
aussi bien dans les arbres et si les
treilles sont souvent moins malade c'est
parce qu'elles ont plus de bois vivant
et qu elles ont aussi plus de feuilles
plus des espaces plus de photosynthèse
et c'est donc bien les feuilles qui
fabrique les racines et pas les racines
qui fabrique les feuilles
merci
[Applaudissements]