Parcourir/:L'Homme-20qui-20plantait-20des-20arbres,-20un-20récit-20de-20Jean-20Giono

Parcourir le wiki

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher
L'Homme qui plantait des arbres, un récit de Jean Giono  +
Auteur de la pageCette propriété est une propriété spéciale dans ce wiki.
Créateur de la pageCette propriété est une propriété spéciale dans ce wiki.
Utilisateur:imported>Unknown user
Identifiant de page« Identifiant de page <span style="font-size:small;">(Page ID)</span> » enregistre l’identifiant d’une page. Ceci est fourni par l’extension <a href="https://www.semantic-mediawiki.org/wiki/Extension:Semantic_Extra_Special_Properties" target="_blank" rel="nofollow noreferrer noopener" class="external text">Propriétés sémantiques spéciales complémentaires</a>.
9 491  +
Image alt textsCette propriété est une propriété spéciale dans ce wiki.
Thumbnail youtube Kn7buHCHuQ4.jpg  +
Image de page« Image de page <span style="font-size:small;">(Page Image)</span> » enregistre les images de page (Extension:PageImages) pour une page donnée. Ceci est fourni par l’extension <a href="https://www.semantic-mediawiki.org/wiki/Extension:Semantic_Extra_Special_Properties" target="_blank" rel="nofollow noreferrer noopener" class="external text">Propriétés sémantiques spéciales complémentaires</a>.
Image linksCette propriété est une propriété spéciale dans ce wiki.
Thumbnail_youtube_Kn7buHCHuQ4.jpg  +
Internal linksCette propriété est une propriété spéciale dans ce wiki.
Agroforesterie, haies  +, Agroforesterie  +, Lavande  +, Juin  +, Vent  +, Sécheresse  +, Tabac  +, Pucerons  +, Pois  +, Seigle  +, Fraise  +, Catégorie:Vent  +, Search  +, Brebis  +, Rue  +, Tilleul  +, Prairies  +, Mangue  +  et Structure:Ver de Terre Production  +
Longueur de la page« Longueur de la page <span style="font-size:small;">(Page length)</span> » enregistre la longueur d’une page en octets. Ceci est fourni par l’extension <a href="https://www.semantic-mediawiki.org/wiki/Extension:Semantic_Extra_Special_Properties" target="_blank" rel="nofollow noreferrer noopener" class="external text">Propriétés sémantiques spéciales complémentaires</a>.
22 618  +
Nombre de révisionsCette propriété est une propriété spéciale dans ce wiki.
17  +
Nombre de vues de la pageCette propriété est une propriété spéciale dans ce wiki.
951  +
Parsed textCette propriété est une propriété spéciale dans ce wiki.
Vidéos - Ver de Terre Production (2020-Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2020-03-07) - Durée : 30 minutes - Agroforesterie, haies </br> Agroforesterie </br> </br> </br> Quand la captation du carbone dans nos sols reste un sujet d'actualité, et que l'on sait que l'arbre est à la base de tout, nous vous proposons de prendre un petit moment de poésie en visionnant ce film d'animation sur l'histoire d'un homme, qui plantait des arbres 🌳🍃</br> </br> L'Homme qui plantait des arbres est un film d'animation réalisé par l'illustrateur canadien Frédéric Back pour Radio-Canada en 1987 à partir de la nouvelle du même nom écrite par Jean Giono en 1953. Version narrée par Philippe Noiret.</br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> il y à bien des années je faisais une </br>longue course à pied sur des hauteurs </br>absolument inconnu de touristes dans </br>cette très vieille région des alpes qui </br>pénètre en provence c'était au moment où </br>j'ai entrepris ma longue promenade dans </br>ces déserts des landes nu et monotone </br>vers 1200 ou 1300 mètres d'altitude il </br>n'y pousse et peu de lavande sauvage le </br>traverser ce pays dans sa plus grande</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> largeur et après trois jours de marche </br>je me trouvais dans une désolation sans </br>exemple je campais à côté d'un squelette </br>de villages abandonnés </br>je n'avais plus tôt depuis la veille et </br>il me fallait en trouver ces maisons </br>aggloméré en ruine comme un vieux nid de </br>guêpes le faire quand c'est qu'il avait </br>dû y avoir là dans le temps une fontaine </br>points puis il y avait bien une fontaine </br>mais sèche </br>les cinq à six maisons sans toiture </br>prolongée de 20 et de pluie la petite </br>chapelle au clocher s'est écroulé et est </br>rangé comme le sont les maisons et les </br>chapelles dans les villages vivent mais </br>toute la vie allez du spa </br>c'était un beau jour de juin avec un </br>grand soleil mais sur ses terres sert à </br>green et autres dans le ciel le vent </br>soufflait avec une brutalité sujet </br>ces grondements dans les carcasses des </br>maisons étaient ceux d'un four dérangé </br>dans son repas il me fallut pleuvait </br>à 5 heures de marche de là je n'avais </br>toujours pas trouvé d'eau et rien ne </br>pouvait me donner l'espoir d'en trouver </br>c'était partout à la même sécheresse les </br>mêmes faire de mieux </br>il me semble à apercevoir dans le </br>lointain une petite silhouette noire </br>debout plus a pris pour le tronc d'un </br>arbre solitaire à 3 1 je me dirigeais </br>vers elle </br>c'était un berger une trentaine de </br>moutons couché sur la terre brûlante se </br>reposer près de lui il me fit boire à </br>salzbourg ou un peu plus tard il me </br>conduisit à sa bergerie dans une </br>ondulation du plateau il tirait sont nos </br>excellentes d'un trou naturel très </br>profond au dessus duquel il avait </br>installé un treuil rudimentaire cet </br>homme parlait peu c'est le fait des </br>solitaires mais on le sentait sûr de lui </br>est confiant dans cette assurance </br>c'était insolite dans ce pays </br>dépouillées de tout ils n'habitaient pas </br>une cabane </br>mais il vrai maison en pierre où l'on </br>voyait très bien comment son travail </br>personnel à verres à pied c'est la ruine </br>qu'elle avait trouvé là à son arrivée </br>son toit était solide </br>étanche le vent qui le frappait faisait </br>sur les tuiles le bruit de la mer </br>son ménage était en ordre </br>son parc est balayé son fusil graisser </br>la soupe bouillet sur le feu je </br>remarquai alors qu'il était aussi rasé </br>de frais que tous ces boutons était </br>solidement cousu de ses vêtements </br>étaient reprises et avec le soin </br>minutieux qui rend les reprises </br>invisible il me fit partager sa soupe </br>comme après je lui offrais ma blague à </br> tabac </br>il me dit qu'il ne fumait pas son chien </br>s'il en fut comme lui était bienveillant </br>samba sow </br>il avait été entendu que je passerai la </br>nuit là le village le plus proche étant </br>encore à plus d'une journée et demie de </br>marche </br>je connaissais parfaitement le caractère </br>des rares villages de cette région </br>il y en a quatre ou cinq </br>dispersés loin les uns des autres sur </br>les flancs de ses auteurs dans les </br>taillis de chênes blancs à la toute </br>extrémité des routes carrossables </br>ils sont habités par des pucerons qui </br>font du charbon du poids ce sont des </br>endroits où les vignes les familles </br>serrées les unes contre les autres </br>dans ce climat qui est d'une rudesse </br>excessive aussi bien l'été que l'hiver </br>exaspère leur égoïsme en masse claude </br>l'ambition et résonnait si des mesures </br>dans le désir continuent de s'échapper </br>de cet endroit mes hommes vont porter </br>leur charbon à la ville puis retourne </br>les plus solides qualités craque sous </br>cette perpétuelle touche écossaise </br>les femmes mûres </br>il ya concurrence surtout aussi bien </br>pour la vente et du charbon </br>que pour le pont levis pour les vertus </br>qui ce gros matou d'entre elles pour </br>lévis ce combat </br>les général du vice et des vertus sans </br>rôle </br>su </br>également son repos irrite les nerfs il </br>ya d épidémie de suicides </br>en cas de feu lire presque toujours </br>meurtrières </br>le berger qui ne plaît pas à la chercher </br>un petit sac les déversa sur la table un </br>tas de blanc ils se mettent à les </br>examiner un après l'autre avec beaucoup </br>d'attention séparant les bons des </br>mauvais je fumais ma pipe je proposais </br>de l'aider et me dit que c'était son </br>affaire un effet voyant le soin qu'il </br>mettait à ce travail je n'insiste est </br>pas ce fut toute notre conversation </br>quand il eut du côté des bons un tas de </br>blanc assez gros il est content a par </br>paquets de dix ce faisant ils </br>éliminaient encore les petits fruits ou </br>ceux qui étaient légèrement fendiller </br>car il les examine est de fort très </br>petits lutins ci devant lui semblant </br>parfait il s'arrêta et nous allâmes nous </br>coucher </br>la société de cet homme donnait la paix </br>je lui demandai le lendemain la </br>permission de me reposer tout le jour </br>chez lui il le trouva tout naturel ou </br>plus exactement il me donna l'impression </br>que rien ne pouvait le déranger je repos </br>ne mettait pas absolument obligatoire </br>mais j'étais intrigué et je voulais en </br>savoir plus il fait sortir son troupeau </br>et le mena la peinture avant de partir </br>il trempe à dans un seau d'eau le petit </br>sac où il avait mis les glands </br>soigneusement choisis et compter sur </br>marc et ganguise de bâton il emportait </br>une tringle de faire grosse comme le </br>pouce est longue d'environ un mètre </br>cinquante </br>je fis celui qui se promènent en se </br>reposant et je suis ville route </br>parallèle à la sienne </br>la peinture de ces bêtes étaient dans un </br>fonds de combes </br>il laissa le petit troupeau à la garde </br>du chien et monta vers l'endroit où je </br>me tenais j'ai peur qu'il vint pour me </br>reprocher mon indice pression mais pas </br>du tout c'était sa route et il m'invita </br>à l'accompagner si je n'avais rien de </br>mieux à faire </br>il allait à 200 mètres de là sur la </br>hauteur arrivé à l'endroit où vous </br>désirez table il se mit à planter sa </br>tringle de faire dans la terre il </br>faisait ainsi un trou dans lequel il </br>mettait un clan puis ils redoutent ils </br>plantaient des chefs je lui demandais si </br>la terre lui appartenait il me répondit </br>que non savait-il à qui elle était ils </br>ne savaient pas ils supposaient était </br>une terre communales ou peut être était </br>elle la propriété de gens qui ne s'en </br>souciait pas lui ne se souciait pas de </br>connaître des propriétaires il planta </br>ainsi ces semblants avec un soin extrême </br>après le repas de midi il recommença à </br>trier sa semence je me je crois assez </br>d'insistance dans mes questions </br>puisqu'il est répondit depuis trois ans </br>il plantait des arbres dans cette </br>solitude </br>il en allait planter 100 mire sur les </br>cent mille vingt mille était sorti sur </br>ces vingt mille il comptait encore en </br>perdre la moitié du fait de dérangère ou </br>de tout ce qui lie à d'impossibles à </br>prévoir dans les desseins de la </br>providence rester </br>dix mille jeunes qui allaient pousser </br>dans cet endroit où il n'y avait rien </br>et à ce moment là que je me soucier de </br>l'âge de cet homme il avait visiblement </br>plus de 50 ans 55 me dit il il </br>s'appelait </br>et les airs </br>ouf il </br>il avait possédé une ferme dans les </br>plaines il y avait réalisé sa vie il </br>avait perdu son fils unique </br>lui sa fin </br>il s'était retiré dans la solitude où il </br>prenait plaisir à viraux lentement avec </br>ses brebis et son chien </br>il avait jugé que ce pays mouraient par </br>manque d'armes </br>il ajouta que n'ayant pas d'occupation </br>très importante il avait résolu de </br>remédier à cet état de choses </br>mon jeune âge ne forçait à imaginer </br>l'avenir en fonction de moi même et </br>d'une certaine recherche du bonheur </br>je lui dis que dans 30 ans ces 10000 </br>chaîne serait magnifique </br>il me répondit très simplement que si </br>dieu lui prêter vie dans 30 ans il en </br>aurait planté tellement d'autre que ces </br>dix mines serait comme une goutte d'eau </br>dans la mer </br>l'étudier déjà la reproduction dr et il </br>en avait près de sa maison une pépinière </br>issus des frênes les sujets qu'il avait </br>protégé de ses moutons était de toute </br>beauté </br>il pensait également à des boulons pour </br>les fonds ou me dit il une certaine </br>humilité dormait à quelques mètres de la </br>surface du sol </br>nous nous fait part à mme le lendemain </br>l'année d'après il eu la guerre de 14 </br>dans laquelle je fus engagé pendant cinq </br>ans un soldat d'infanterie ne pouvait </br>guérir réfléchir à dix arbres </br>1 </br>sorti de la guerre </br>je me trouvais à la tête d'une prime de </br>démobilisation minuscule mais avec le </br>grand désir de respirer un peu d'air pur </br>c'est sans idées préconçues sauf celle </br>là que je repris le chemin de ces </br>contrées dr le pays n'avait pas changé </br>toutefois au delà du village morts </br>j'aperçus dans le lointain </br>une sorte de brouillard gris qui </br>recouvrait les auteurs comme un tapis </br>depuis la veille </br>je m'étais remise à penser à ce berger </br>planteurs d'arbres </br>di michele il le disait ge </br>occupe vraiment un très large espace </br>j'avais vu mourir tout le monde pendant </br>cinq ans pour ne pas imaginer facilement </br>la mort d'el biar ou fier d'autant que </br>lorsqu'on en a 20 on considère les </br>hommes de 50 comme des vieillards à qui </br>il ne reste plus qu'à mourir </br>il n'était pas mort il avait changé de </br>métier </br>il ne possédait plus que quatre brebis </br>mais par contre une centaine de rue </br>il s'était débarrassé des moutons qui </br>mettaient en péril ses plantations </br>d'arbres il ne s'était pas du tout </br>soucier de la guerre il avait </br>1 faire sur bab le mans continuer à </br>planter les chaînes de 1910 avait alors </br>10 ans était plus haut que moi et que </br>lui le spectacle était impressionnant </br>j'étais littéralement privé tu parles </br>et comme lui ne parlait pas nous </br>passâmes tous les jours en silence à </br>nous promener dans sa forêt </br>elle avait en trois tronçons 11 km de </br>long et 3 km dans sa plus grande largeur </br>quand on se souvenait que tout était </br>sorti des mains et de l'âme de cet homme </br>sans moyens techniques on comprenait que </br>les hommes pourraient être aussi </br>efficace que dieu dans d'autres domaines </br>que la destruction il avait suivi son </br>idée et les êtres qui m'arrivait aux </br>épaules répandue à perte de vue en </br>témoigner les chaînes étaient dru et </br>avait dépassé l'âge où il était à la </br>merci des rongeurs </br>quant au dessin de la providence </br>elle-même pour détruire l'oeuvre </br>il lui faudrait avoir désormais recours </br>aux stimulants </br>il me montra d'admirables bosquet le </br>boulot qui datait de cinq ans </br>c'est-à-dire de 1915 de l'époque où je </br>combattais à perdre </br>il leur avait fait occuper tous les </br>fonds où il soupçonnait avec juste </br>raison qu'il y avait de l'humidité </br>presque à fleur de terre ils étaient </br>tendres comme des adolescents est très </br>décidée la création avait l'air </br>d'ailleurs de s'offrir en chaîne il ne </br>s'en souciait pas il poursuivait </br>obstinément s'attache très sain mais en </br>redescendant par le village je vis </br>couler de l'eau dans des ruisseaux qui </br>de mémoire d'homme avait toujours été </br>assez </br>c'était la plus formidable opération de </br>réaction qu'il m'ait été donné de voir </br>ces ruisseaux c'est à mais jadis porter </br>de l'eau dans des temps très anciens </br>certains de ces villages triste dont </br>j'ai parlé au début de mon récit s'était </br>construit sur les emplacements d'anciens </br>village gallo romains dont il restait </br>encore des traces dans lesquelles les </br>archéologues avaient fouillé et il avait </br>trouvé des hameçons à des endroits où au </br>20e siècle on était obligés d'avoir </br>recours à des citernes pour avoir un peu </br>tôt le vent aussi dispersé certaines </br>graines en même temps que l'eau réapparu </br>réapparaissait les saules les aubiers </br>les prêts les jardins les fleurs et une </br>certaine façon de dire mais la </br>transformation s'opérait si lentement </br>qu'elle entrait dans l'habitude sans </br>provoquer d'étonnement </br>les chercheurs qui montait dans les </br>solitudes la poursuite de lierre ou </br>incendiés avait bien constater le </br>foisonnement des petits arbres mais il </br>n'avait mis sur le compte des malices </br>naturel de la terre </br>c'est pourquoi personne ne touchez à </br>l'oeuvre de cet homme si on l'avait </br>soupçonné on l'aurait trahi il était </br>insoupçonnable </br>qui aurait pu imaginer </br>dans les villages les administrations </br>obstination dans la générosité la plus </br>magnifique </br>à partir de 1920 je ne suis jamais resté </br>plus d'un an sans rendre visite à </br>elzéard bouffier </br>je ne vais jamais vu fléchir nie tout et </br>les pourtant </br>dieu sait si dieu mais me pousse je n'ai </br>pas fait le compte de ses déboires </br>on imagine bien cependant que pour une </br>réussite semblables il a fallu vaincre </br>l'adversité que pour assurer la victoire </br>d'une telle passion </br>il a fallu lutter avec le désespoir </br>pour avoir une idée à peu près exact de </br>ce caractère exceptionnel il ne faut pas </br>oublier qu'il s'exerçait dans une </br>solitude totale </br>si total que vers la fin de sa vie il </br>avait perdu l'habitude de parler ou </br>peut-être </br>n'envoyez il part </br>nécessité en 1933 il reçu la visite d'un </br>garde forestier et berlin ce </br>fonctionnaire lui intima l'ordre de ne </br>pas faire de feu deux de peur de mettre </br>en danger la croissance de cette forêt </br>naturelle </br>c'était la première fois depuis dix-sept </br>homme naïf qu'on voyait une forêt </br>pousser tout seul en 1935 une véritable </br>délégation administrative 20 examiner la </br>forêt nature il y avait un grand </br>personnage d hôtes et fort être un </br>député </br>des techniciens en prenant sa beaucoup </br>de paroles inutiles on décida de faire </br>quelque chose et heureusement on ne fit </br>rien sinon la seule chose utile m la </br>forêt sous la sauvegarde de l'état et </br>interdire qu'on vienne hicham car il </br>était impossible de n'être face subjugué </br>par la beauté de ces jeunes arbres en </br>pleine santé et elle exerça son pouvoir </br>de séduction sur le député lui </br>j'avais un ami </br>parmi les capitaines forestier </br>qui était de la délégation </br>je lui ai expliqué le ministère un jour </br>de la semaine d'après </br>nous allâmes tous les deux à la </br>recherche d'elle et art bouffier nous le </br>trouvâmes en plein travail à 20 </br>kilomètres de l'endroit où avait eu lieu </br>l'inspection ce capitaine forestier </br>n'était pas mon ami pour rien il </br>connaissait la valeur des choses joe </br>free les quelques jeux que j'avais </br>apportées en présent nous partage âme </br>notre casse-croûte en 3 et quelques </br>heures passèrent dans la contemplation </br>muette du paysage </br>le côté d'où nous venions était couvert </br>d'arbres de six à sept mètres de haut je </br>me souvenais de l'aspect du pays en 1913 </br>le désert </br>le travail paisible et régulier mère </br>vivent des auteurs la frugalité et </br>surtout la sérénité de l'âme </br>avait donné à ce vieillard une santé </br>presque solennelle </br>c'était un athlète de dieu je me </br>demandais combien d'hectares il allait </br>encore couvrir d'arbres avant de partir </br>mon ami fille simplement une brève </br>suggestions à propos de certaines </br>essences auquel le terrain d'ici </br>paraissait devoir convenir il n'assiste </br>à pas pour la bonne raison mais dit-il </br>après que ce bonhomme en sait plus que </br>moi </br>au bout d'une heure de marche l'idée </br>ayant fait son chemin en lui il ajouta </br>il en sait beaucoup plus que tout le </br>monde </br>il a trouvé un fameux moyen d'être </br>heureux c'est grâce à ce capitaine que </br>non seulement la forêt mais le bonheur </br>de sept hommes furent protéger l'oeuvre </br>ne couru un risque grave que pendant la </br>guerre de 1939 des automobiles marchands </br>alors au gazogène on n'avait jamais </br>assez de poids </br>on commence à faire des coupes dans les </br>chaînes de 1910 mais ces quartiers sont </br>si loin de tout réseau routier que </br>l'entreprise se révéla très mauvais </br>au point de vue financier </br>pour la bande d'arbres </br>le berre je n'avais rien vu il était à </br>30 km de là continuant paisiblement sa </br>besogne </br>ignorant la guerre de 39 comme il avait </br>ignoré la guerre de 14 </br>les vues et les arts bouffier pour la </br>dernière fois en juin 1945 </br>il avait alors 87 ans </br>j'avais donc repris la route du désert </br>mais maintenant malgré le délabrement </br>dans lequel la guerre avait laissé ce </br>pays </br>il y avait un quart qui faisait le </br>service entre la vallée de la durance et </br>la montagne </br>je mise sur le compte de ce moyen de </br>transport relativement rapide </br>le fait que je ne reconnaissais plus les </br>lieux de mes premières promenades </br>j'ai besoin d'un nom de village pour </br>conclure que j'étais bien cependant dans </br>cette région jadis en ruine mais désolé </br>car me débarqua à verbaux </br>en 1913 ce rameau de dix à douze maisons </br>avait trois habitants ils étaient </br>sauvages se détestaient vivait de chasse </br>aux pièces </br>leurs conditions étaient sans espoir </br>tout était changé </br>l'air lunel au lieu des bourrasques </br>sèche et brutal qui m'accueillait jadis </br>souffler une brise souple charge et </br>d'odeurs un bruit semblable à celui de </br>l'eau venait d auteur c'était celui du </br>vent dans les forêts enfin chose plus </br>étonnante </br>j'entendis le vrai bruit de l'eau </br>coulant dans un bassin </br>je vis qu'on avait fait une front telle </br>qu'elle était abondante et ce qui me </br>touche le plus on avait planté pas </br>d'elle un tilleul symbole incontestable </br>d'une résurrection </br>par ailleurs vers loin en fait les </br>traces d'un travail pour l'entreprise </br>duquel l'espoir est nécessaire l'espoir </br>était donc revenu on avait déblayé les </br>bruits a battu les pans de murs délabrés </br>les maisons neuves crépy de frais </br>étaient entourées de jardins potagers ou </br>pousser mélanger mais aligner les </br>légumes et les fleurs les shoes et les </br>rosiers des pois roses et les gueules de </br>loup les selleries et les anémones </br>c'était désormais un endroit où l'on </br>avait envie d'habiter à partir de là je </br>fais mon chemin à pied la guerre dont </br>nous sortons à peine n'avait pas permis </br>l'épanouissement complet de la vie mais </br>lazare était hors du tombeau </br>sur les flancs a baissé de la montagne </br>je voyais deux petits champs danger de </br> seigle en herbe au fond d étroite vallée </br>quelques prairies vernissées </br>il a fallu que les huit ans qui nous </br>séparent de cette fois </br>pour que tout le pays resplendissent de </br>santé était sur l'emplacement des ruines </br>que j'avais vu en 1913 s'élève </br>maintenant des fermes propre bien </br>crépitent quitté note une vie heureuse </br>et confortable </br>et bien une source </br>alimenté par les pluies et les neiges </br>que retiennent les forêts se sont remis </br>vous appelez à côté de chaque ferme dans </br>des bosquets d'érable les bassins des </br>fontaines déborde sur des tapis de </br> mangue fraise les villages se sont </br>reconstruits peu à peu une population </br>venue des plaines où la terre se vend </br>cher s'est fixé dans le pays y apportant </br>de la jeunesse du mouvement de l'esprit </br>d' aventure on rencontre dans les </br>chemins des hommes et des femmes bien </br>nourrissent des garçons et définissent </br>un vrai lit et ont repris goût au fait </br>qu'en tanner </br>si on compte l'ancien population </br>méconnaissable depuis qu'elle vit avec </br>douceur et les nouveaux venus </br>plus de dix mille personnes doivent leur </br>bonheur </br>alg armes ou fier quand je pense qu'un </br>homme seul réduit assez simples </br>ressources physiques et morales a suffi </br>pour faire surgir du désert ce pays de </br>canaan </br>je trouve que malgré tout la condition </br>humaine est admirable mais </br>quand je fais le compte de tout ce qu'il </br>a fallu de constance dans la grandeur </br>d'âme </br>et d'acharnement dans la générosité pour </br>obtenir ce résultat </br>je suis pris d'un immense respect pour </br>ce vieux paysan sans culture qui a su </br>mener à bien </br>c'est un veau digne de dieu </br>elzéar bouffi est mort paisiblement en </br>1947 à l'hospice de bannans </br>e </br>en </br>1  
Date de modification« Date de modification <span style="font-size:small;">(Modification date)</span> » est une propriété prédéfinie fournie par <a href="https://www.semantic-mediawiki.org/wiki/Help:Special_properties" target="_blank" rel="nofollow noreferrer noopener" class="external text">MediaWiki Sémantique</a> et qui correspond à la date de la dernière modification d’un sujet.
11:05:22, 18 décembre 2024  +
 
Aucune propriété ne pointe vers cette page.
 

Si cet article vous a plu, n'oubliez pas de l'applaudir en cliquant ci-dessous.
Pour rester informé des évolutions qui lui seront apportées, cliquez sur "Suivre".
si vous voulez partager votre expérience avec la communauté autour de ce sujet, cliquez sur "Je le fais".


 

 

 
Parcourir/:L'Homme-20qui-20plantait-20des-20arbres,-20un-20récit-20de-20Jean-20Giono

 

 

 
Partager sur :