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FRANÇOIS MULET, 600 TONNES DE TOMATES EN SOL VIVANT PAR HECTARE, aux serres de Goulaines  +
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Vidéos - Ver de Terre Production (2021-Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2021-10-09) - User:François Mulet - Durée : 16 minutes - Sol et fertilisation </br> Ver de Terre Production - Videos </br> </br> </br> Annexes </br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> l'équipe de la grand est allé faire </br>toute une série de reportages sur un an </br>un an et demi chez des producteurs de </br>tomates dans la région nantaise </br>ce travail il a été réalisé en </br>collaboration avec vers de terre </br>production et plus précisément avec </br> françois mulet parce qu'il ya une </br>nouvelle aventure qui se passe sous ses </br>serres dans lesquelles a priori tout est</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> contrôlé c'est celle de l'introduction </br>d'une culture sur seules vivant à </br>l'opposé de ce qui se passe actuellement </br>et bien vous allez découvrir des choses </br>tout à fait étonnante et si ce reportage </br>nous intéresse je vous invite à vous </br>abonner pour en découvrir d'autres qui </br>j'espère seront aussi passionnant </br>[Applaudissements] </br>dans les serres de goulaine on peut </br>affirmer sans mentir que la production </br>de tomates y est parfaitement maîtrisée </br>avec en particulier une protection </br>biologique intégrée </br>pourquoi donc changer un système qui </br>fonctionne pour franchir une nouvelle </br>étape vers davantage de naturalité </br>alors la prom' la première motivation ça </br>a été de se dire </br>aujourd'hui sur la plante on sait qu'on </br>travaille dans un environnement et </br>autour de la plante on travaille avec un </br>environnement du vivant jusqu'à présent </br>on avait réussi à mettre autour de la </br>plante sur la partie aérienne </br>des insectes des champignons tout ce qui </br>permet aux la partie aérienne de se </br>développer avec avec un monde naturel ou </br>autour de la plante on avait souhaité </br>aller plus loin et a mené cet espace </br>naturel jusqu'au niveau du système </br>racinaire puisqu'aujourd'hui on est en </br>culture hors sol on est </br>pour ainsi dire sur un substrat qui est </br>à l'origine in her mais il nous semblait </br>important d'aller beaucoup plus loin </br>dans notre réflexion et de pousser notre </br>expérience jusqu'à remettre les plantes </br>dans un milieu complètement naturel et </br>imaginer que ce sol qui est aujourd'hui </br>et in her puisse devenir vivant </br>c'est un bouleversement complet j'ai été </br>assez impressionné que les </br>les exploitants d'une aussi grande </br>entreprise aux en fait aller vers des </br>systèmes de production totalement </br>différents de ceux dont ils ont </br>l'habitude de le faire </br>passer d'une production sur laine de </br>roche à une production sur sols vivants </br>ne s'improvise pas après un an </br>d'expérimentation sur un substrat </br>naturel avec des vers de terre les </br>serres de goulaine on recrutait une </br>jeune ingénieur qui a initié les </br>recherches j'ai fait des recherches </br>bibliographiques </br>pour savoir quels axes de recherche </br>adopté et je me suis intéressé à la </br>culture en sol en plein seul et c'est là </br>que j'ai trouvé le contact est pris </br>connaissance du travail que faisait vers </br>de terre production et une fois que nous </br>avons un avion pris contact avec eux </br>nous avons </br>plus clairement compris notre axe de </br>recherche qui était davantage nourrir un </br>sol pour nourrir une plante et n'ont pu </br>nourrir spécifiquement la rencontre avec </br>françois nous amener à sortir </br>complètement du hors sol pour revenir </br>sur notre sol qui est insolent </br>maraîchers depuis des décennies et ça </br>nous semblait un sacré défi de revenir à </br>ce que à ce que nos anciens producteurs </br>collègues </br>nous ont transmis c'est à dire un </br>insolent maraîchers qu'il faut qu'on </br>fasse revivre </br>ici on est sur une des cultures les plus </br>exigeantes qu'on puisse pour avoir en </br>france c'est une culture très exigeante </br>à la fois en termes de besoins en </br>fertilité </br>en termes de problème sanitaire il ya un </br>fort besoin de suivi sanitaire </br>c'est une culture je dirais ou faut </br>avoir une surveillance permanente pour </br>réussir à maintenir la production en bon </br>état en bonne santé et à des bons </br>niveaux de production tout le défi ici </br>c'était de réussir à passer de </br>l' hydroponie avec une nutrition </br>minérale un système en sol vivant où on </br>a le même niveau de production n'a pas </br>d'apparition de problème sanitaire </br>particulier et on a une qualité de </br>production similaire voire meilleure </br>étape après étape les techniciens des </br>trois entreprises qui participent à </br>l'aventuré se réunissent pour juger de </br>l'évolution des productions à </br>l'expérimentation et mettre au point </br>avec françois mulet les futures méthodes </br>de culture dans ce défi là on avait déjà </br>un premier problème c'est qu'en fait on </br>était ici dans des sols qui avait pas </br>vue d'activités biologique réellement </br>pas de plantes qui poussent pas de </br>racines à décomposer et pattaya des </br>composés depuis plus de vingt ans </br>presque ça à peu près 20 ans et donc on </br>était sur des sols qui était je dirais </br>complètement inerte sur le plan </br>biologique en gros pour faire simple on </br>avait plus un ver de terre l'hectare et </br>puis un seul vers de terre donc le défi </br>ça a été de trouver le moyen de faire </br>revenir le plus vite possible toute la </br>biologie des sols tout la nutrition des </br>sols pour atteindre très rapidement des </br>systèmes autofertile capable de faire </br>pousser une des productions les plus </br>exigeantes qu'on en fait </br>donc l'idée c'est effectivement c'est </br>offrir à la plante un monde à travers le </br>sol un monde complètement différent qui </br>pourrait lui permettre d'une part de </br>s'alimenter mais aussi de se protéger et </br>c'est un peu le démarrage de notre </br>aventure qui est de se dire aujourd'hui </br>on ne maîtrise pas ces éléments là alors </br>qu'a contrario aujourd'hui il semblerait </br>qu'on soit plus tôt dans une production </br>complètement maîtrisé c'est d'aller sur </br>une production où justement on ne </br>maîtrise partout mais par contre on sait </br>que la plante va retrouver un </br>environnement qui devrait normalement la </br>satisfaire encore plus qu'aujourd'hui </br>comment on a réussi à relever le défi en </br>fait il a fallu identifier </br>quantifier tous les ingrédients d'un </br>seul lyon quel substrat g quelle </br>quantité de vers de terre j'ai besoin </br>qu'elle a zot j'ai besoin s quelle </br>quantité d'acariens de champignons et </br>cetera j'ai besoin de créer une recette </br>qui permettent en fait à la biologie de </br>se redévelopper très très rapidement </br>donc en fait qu'est ce qu'on a fait et </br>on a fabriqué des bacs des bacs avec des </br>feuilles plastiques dans lequel on a </br>calculé des volumes de substrats dans </br>lequel on a mis des inoculum de vers de </br>terre on a mis un petit peu de vers de </br>terre on a étudié les dynamiques de </br>reproduction des populations il a fallu </br>étudier très finement ce qu'il fallait </br>donner à manger à la biologie du sol </br>notamment vers de terre pour qu'ils se </br>multiplient le plus vite possible </br>mais les équipes qui étaient ici en </br>place en fait elle avait aussi une très </br>bonne maîtrise déjà de la culture </br>du climat d' irrigation très grosse </br>maîtrise des souris des outils </br>d'irrigation et il avait aussi depuis 20 </br>ans fortement développé ce qu'on appelle </br>la pbi sert la protection biologique </br>intégrée et donc en alliant tout ça en </br>fait on arrive aujourd'hui à avoir un </br>système où on a une très bonne </br>protection biologique intégrée en aérien </br>pour continuer à développer et </br>aujourd'hui on se rend compte qu'avec </br>des systèmes en sur le vivant on a </br>résolu fait on n'a aucune apparition de </br>pathologie à ce stade sur les racines </br>donc on voit que le sol vivant amène </br>déjà une protection biologique intégrée </br>sans qu'on n'ait rien à faire ça arrive </br>ça </br>ro </br>aujourd'hui ce qu'on se rend compte </br>c'est qu'une fois que le sol est bien </br>établi que le le vivant à prix s'est </br>emparé de </br>l'environnement proche du système </br>racinaire en fête s'installe </br>une protection naturelle et au contraire </br>permet un développement du système </br>racinaire bien au-delà de ce qu'on </br>aurait pu faire dans un milieu </br>artificiel </br>après deux ans d'expérimentation sur de </br>petites surfaces la décision est prise </br>de convertir 6500 mètres carrés de </br>serres en production sur seulles vivre </br>le gros défi c'était de quantifier </br>l'activité biologique du sol et </br>notamment la population car de terre </br>puisqu'on est sur un système très </br>intensif avec une plante très exigeante </br>il a fallu </br>faire tout un tas de calcul assez </br>approximative parce qu'en fait on manque </br>un peu de données pour quantifier tout </br>ça </br>mais en fait au final ça s'est avéré </br>assez simple direct dans un écosystème </br>naturel en eau en france on va avoir à </br>peu près une tonne de vers de terre et </br>faire de terre c'est un très bon </br>indicateur de l'activité biologique du </br>sol ici au global on est dans un </br>écosystème agro écosystèmes qui va avoir </br>une intensité de production qui va être </br>à peu près le triple ou le quadruple </br>d'un écosystème naturel puisque on est </br>en milieu chauffer irriguées on va </br>utiliser tout le potentiel du soleil et </br>donc on va avoir un agro écosystèmes </br>qu'un potentiel de production de </br>biomasse qu'à peu près x 3 x 4 par </br>rapport à un écosystème naturel il a </br>fait de la logique elle est assez simple </br>c'est qu'il faut avoir une activité </br>biologique dans le sol qui elle même </br>soit x 3 x 4 de ce qu'on trouve dans un </br>écosystème nature et donc si on se </br>focalise sur le ver de terre si on </br>s'intéressera aux vers de terre et qu'on </br>se pose la question quelle quantité de </br>vers de terre je vais avoir besoin pour </br>nourrir une plante aussi exigeant que la </br> tomate bat la réponse allait très simple </br>c'est faux 3 x 4 par rapport à ce qu'on </br>a dans un écosystème naturel et donc un </br>défi c'était de réussir à multiplier une </br>population de vers de terre assez </br>rapidement ça prenne pas de dix ans à </br>obtenir cette population assez </br>importante et aujourd'hui on arrive à le </br>faire en six mois en fait entre ont la </br>bonne alimentation on arrive à obtenir </br>cette population de vers de terre en six </br>mois bien que dans cet essai là s'est </br>pris un petit peu plus de temps parce </br>qu'il a fallu rodez la technique mais on </br>l'est on pense qu'en six mois c'est </br>faisable </br>un des défis aussi de la mise en place </br>de systèmes c'est donc qu'on n'ait pas </br>de problème sanitaire qu'on a un bon sur </br>le vivant guilloteau fertilité mais </br>c'est cautionner coûts de mise en oeuvre </br>qui soit réaliste voit qu'en fait ça </br>coûte pas forcément beaucoup plus cher </br>qu'un système hors sol surtout qu'on est </br>encore aujourd'hui des améliorations à </br>faire et donc on voit que c'est un </br>système qu'on peut étendre en fait sur </br>des très gros surface et qui peut se </br>généraliser </br>un des derniers défis en fait qu'on veut </br>relever à la fin nos objectifs c'est </br>d'avoir donc cette population de vers de </br>terre qui soit suffisamment développée </br>et de réussir en fait la nourrir avec le </br>produit le plus simple possible pour que </br>ça coûte le moins cher possible et ça </br>soit je dirais le plus naturel possible </br>donc notre objectif à la fin c'est de </br>réussir en fait à nourrir ses bagues ses </br>seules vivant avec uniquement de la </br> matière organique fraîche donc de </br>l'appareil de la branche broyer des </br>choses très simples par exemple </br>ce qu'on trouve aujourd'hui le moins </br>cher et en plus grosse quantité c'est la </br>branche voyages et du déchet vert donc </br>notre objectif à la fin c'est d'avoir </br>donc dans ce sol cette population de </br>vers de terre suffisamment importante </br>avec tout le cortège de micro-organismes </br>qui entoure et de uniquement nourrir </br>cette activité biologique des matières </br>organiques brut et que ce cycle de </br>dégradation matières organiques faire de </br>terre en fait ça suffise à faire pousser </br>les plantes et on voit que ça aussi en </br>fait on y arrive n'iriez via plus besoin </br>forcément d'engrais chimiques pour </br>injustes et il ya plus besoin de doses </br>et le phosphore la potasse je ne sais </br>pas quoi on n'a des vers de terre on les </br>nourrit sa fait pousser les plantes et </br>en fait là on atteint vraiment un </br>système autofertile </br>très très proche de ce qu'on peut </br>observer dans la nature </br>et </br>le </br>pour françois bull est la technique de </br>production sur sol vivant ouvre de </br>nouvelles perspectives </br>celle de créer un nouvel écosystème </br>totalement autorise on est en train </br>d'observer d'étudier c'est peut-être ce </br>sol vivant va favoriser la protection </br>biologique aériennes notamment en </br>hébergeant certains prédateurs certaines </br>certains organismes qui vont réguler les </br>populations de prédateurs en les </br>hébergeant les protégeant en amenant </br>d'autres sources de nourriture </br>à ces prédateurs qui régule les </br>ravageurs et donc ça c'est ce qu'on est </br>en train d'étudier sait comment il peut </br>y avoir une interaction entre le sol </br>vivant et la protection biologique </br>intégrée qu'on a déjà développé ici sur </br>les partis </br>ben un exemple très concret c'est que </br>sur ses tomates aujourd'hui sous serre </br>on a de temps en temps encore enfin ce </br>même assez régulier des attaques </br>d'acariens qu'on n'arrive pas encore </br>très bien régulé par la santé de la </br>plante et donc on est obligé de les </br>réguler en amont des prédateurs 20 des </br> acariens prédateurs des acariens qui </br>sont phytophages qui mangent la pente </br>donc on a même des acariens prédateurs </br>qui vont manger les autres acariens et </br>donc la question aujourd'hui c'est ce </br>que ces acariens prédateurs si ils ont </br>fini de manger tous les acariens qui </br>sont parasites de la plante et ce qu'ils </br>peuvent pas se réfugier dans le sol </br>manger d'autres acariens qui ne vont pas </br>manger de la plante mais les champignons </br>par exemple de matière à nantes et ça ça </br>pourrait peut-être permettre de faire </br>survivre les acariens carnivore qui </br>mangent des autres sacs à main donc on </br>pourrait maintenir une population très </br>diverse d'acariens qui en cas de besoin </br>pourrait ressurgir de sol pour aller </br>protéger on voit aujourd'hui le seul </br>vivant potentiellement comme un </br>réservoir de biodiversité </br>qui va réguler à la fois le sol mais qui </br>peut aussi après réguler des </br>problématiques sanitaires sur la porte </br>c'est je pense </br>une étape supplémentaire on va plus loin </br>aujourd'hui dans la protection </br>biologique intégrée en rajoutant sol et </br>on pense que ça va être très très </br>complémentaires ça va pas du tout et </br>antagonistes au contraire ça va être </br>quelque chose de très complémentaires </br>qui va nous permettre peut-être de se </br>passer de protection biologique intégrée </br>à la fin parce qu'en fait elle sera tout </br>un sujet qu'on est en train tram </br>en 2021 la production sur sols vivants </br>des 6500 premiers mètres carrés ayant </br>donné toute satisfaction les dirigeants </br>des serres de goulaine ont pris la </br>décision de basculer une partie </br>importante de leur production vers le </br>sol vivant ils font construire une </br>nouvelle serre de trois hectares sans </br>doute l' amorce d'un changement radical </br>des méthodes de production des tomates </br>de serre  
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