FRANÇOIS MULET, 600 TONNES DE TOMATES EN SOL VIVANT PAR HECTARE, aux serres de Goulaines

De Triple Performance
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Annexes

Transcriptions

l'équipe de la grand est allé faire

toute une série de reportages sur un an
un an et demi chez des producteurs de
tomates dans la région nantaise
ce travail il a été réalisé en
collaboration avec vers de terre
production et plus précisément avec
françois mulet parce qu'il ya une
nouvelle aventure qui se passe sous ses
serres dans lesquelles a priori tout est

Afficher la suite

contrôlé c'est celle de l'introduction

d'une culture sur seules vivant à
l'opposé de ce qui se passe actuellement
et bien vous allez découvrir des choses
tout à fait étonnante et si ce reportage
nous intéresse je vous invite à vous
abonner pour en découvrir d'autres qui
j'espère seront aussi passionnant
[Applaudissements]
dans les serres de goulaine on peut
affirmer sans mentir que la production
de tomates y est parfaitement maîtrisée
avec en particulier une protection
biologique intégrée
pourquoi donc changer un système qui
fonctionne pour franchir une nouvelle
étape vers davantage de naturalité
alors la prom' la première motivation ça
a été de se dire
aujourd'hui sur la plante on sait qu'on
travaille dans un environnement et
autour de la plante on travaille avec un
environnement du vivant jusqu'à présent
on avait réussi à mettre autour de la
plante sur la partie aérienne
des insectes des champignons tout ce qui
permet aux la partie aérienne de se
développer avec avec un monde naturel ou
autour de la plante on avait souhaité
aller plus loin et a mené cet espace
naturel jusqu'au niveau du système
racinaire puisqu'aujourd'hui on est en
culture hors sol on est
pour ainsi dire sur un substrat qui est
à l'origine in her mais il nous semblait
important d'aller beaucoup plus loin
dans notre réflexion et de pousser notre
expérience jusqu'à remettre les plantes
dans un milieu complètement naturel et
imaginer que ce sol qui est aujourd'hui
et in her puisse devenir vivant
c'est un bouleversement complet j'ai été
assez impressionné que les
les exploitants d'une aussi grande
entreprise aux en fait aller vers des
systèmes de production totalement
différents de ceux dont ils ont
l'habitude de le faire
passer d'une production sur laine de
roche à une production sur sols vivants
ne s'improvise pas après un an
d'expérimentation sur un substrat
naturel avec des vers de terre les
serres de goulaine on recrutait une
jeune ingénieur qui a initié les
recherches j'ai fait des recherches
bibliographiques
pour savoir quels axes de recherche
adopté et je me suis intéressé à la
culture en sol en plein seul et c'est là
que j'ai trouvé le contact est pris
connaissance du travail que faisait vers
de terre production et une fois que nous
avons un avion pris contact avec eux
nous avons
plus clairement compris notre axe de
recherche qui était davantage nourrir un
sol pour nourrir une plante et n'ont pu
nourrir spécifiquement la rencontre avec
françois nous amener à sortir
complètement du hors sol pour revenir
sur notre sol qui est insolent
maraîchers depuis des décennies et ça
nous semblait un sacré défi de revenir à
ce que à ce que nos anciens producteurs
collègues
nous ont transmis c'est à dire un
insolent maraîchers qu'il faut qu'on
fasse revivre
ici on est sur une des cultures les plus
exigeantes qu'on puisse pour avoir en
france c'est une culture très exigeante
à la fois en termes de besoins en
fertilité
en termes de problème sanitaire il ya un
fort besoin de suivi sanitaire
c'est une culture je dirais ou faut
avoir une surveillance permanente pour
réussir à maintenir la production en bon
état en bonne santé et à des bons
niveaux de production tout le défi ici
c'était de réussir à passer de
l'hydroponie avec une nutrition
minérale un système en sol vivant où on
a le même niveau de production n'a pas
d'apparition de problème sanitaire
particulier et on a une qualité de
production similaire voire meilleure
étape après étape les techniciens des
trois entreprises qui participent à
l'aventuré se réunissent pour juger de
l'évolution des productions à
l'expérimentation et mettre au point
avec françois mulet les futures méthodes
de culture dans ce défi là on avait déjà
un premier problème c'est qu'en fait on
était ici dans des sols qui avait pas
vue d'activités biologique réellement
pas de plantes qui poussent pas de
racines à décomposer et pattaya des
composés depuis plus de vingt ans
presque ça à peu près 20 ans et donc on
était sur des sols qui était je dirais
complètement inerte sur le plan
biologique en gros pour faire simple on
avait plus un ver de terre l'hectare et
puis un seul vers de terre donc le défi
ça a été de trouver le moyen de faire
revenir le plus vite possible toute la
biologie des sols tout la nutrition des
sols pour atteindre très rapidement des
systèmes autofertile capable de faire
pousser une des productions les plus
exigeantes qu'on en fait
donc l'idée c'est effectivement c'est
offrir à la plante un monde à travers le
sol un monde complètement différent qui
pourrait lui permettre d'une part de
s'alimenter mais aussi de se protéger et
c'est un peu le démarrage de notre
aventure qui est de se dire aujourd'hui
on ne maîtrise pas ces éléments là alors
qu'a contrario aujourd'hui il semblerait
qu'on soit plus tôt dans une production
complètement maîtrisé c'est d'aller sur
une production où justement on ne
maîtrise partout mais par contre on sait
que la plante va retrouver un
environnement qui devrait normalement la
satisfaire encore plus qu'aujourd'hui
comment on a réussi à relever le défi en
fait il a fallu identifier
quantifier tous les ingrédients d'un
seul lyon quel substrat g quelle
quantité de vers de terre j'ai besoin
qu'elle a zot j'ai besoin s quelle
quantité d'acariens de champignons et
cetera j'ai besoin de créer une recette
qui permettent en fait à la biologie de
se redévelopper très très rapidement
donc en fait qu'est ce qu'on a fait et
on a fabriqué des bacs des bacs avec des
feuilles plastiques dans lequel on a
calculé des volumes de substrats dans
lequel on a mis des inoculum de vers de
terre on a mis un petit peu de vers de
terre on a étudié les dynamiques de
reproduction des populations il a fallu
étudier très finement ce qu'il fallait
donner à manger à la biologie du sol
notamment vers de terre pour qu'ils se
multiplient le plus vite possible
mais les équipes qui étaient ici en
place en fait elle avait aussi une très
bonne maîtrise déjà de la culture
du climat d'irrigation très grosse
maîtrise des souris des outils
d'irrigation et il avait aussi depuis 20
ans fortement développé ce qu'on appelle
la pbi sert la protection biologique
intégrée et donc en alliant tout ça en
fait on arrive aujourd'hui à avoir un
système où on a une très bonne
protection biologique intégrée en aérien
pour continuer à développer et
aujourd'hui on se rend compte qu'avec
des systèmes en sur le vivant on a
résolu fait on n'a aucune apparition de
pathologie à ce stade sur les racines
donc on voit que le sol vivant amène
déjà une protection biologique intégrée
sans qu'on n'ait rien à faire ça arrive
ça
ro
aujourd'hui ce qu'on se rend compte
c'est qu'une fois que le sol est bien
établi que le le vivant à prix s'est
emparé de
l'environnement proche du système
racinaire en fête s'installe
une protection naturelle et au contraire
permet un développement du système
racinaire bien au-delà de ce qu'on
aurait pu faire dans un milieu
artificiel
après deux ans d'expérimentation sur de
petites surfaces la décision est prise
de convertir 6500 mètres carrés de
serres en production sur seulles vivre
le gros défi c'était de quantifier
l'activité biologique du sol et
notamment la population car de terre
puisqu'on est sur un système très
intensif avec une plante très exigeante
il a fallu
faire tout un tas de calcul assez
approximative parce qu'en fait on manque
un peu de données pour quantifier tout
ça
mais en fait au final ça s'est avéré
assez simple direct dans un écosystème
naturel en eau en france on va avoir à
peu près une tonne de vers de terre et
faire de terre c'est un très bon
indicateur de l'activité biologique du
sol ici au global on est dans un
écosystème agro écosystèmes qui va avoir
une intensité de production qui va être
à peu près le triple ou le quadruple
d'un écosystème naturel puisque on est
en milieu chauffer irriguées on va
utiliser tout le potentiel du soleil et
donc on va avoir un agro écosystèmes
qu'un potentiel de production de
biomasse qu'à peu près x 3 x 4 par
rapport à un écosystème naturel il a
fait de la logique elle est assez simple
c'est qu'il faut avoir une activité
biologique dans le sol qui elle même
soit x 3 x 4 de ce qu'on trouve dans un
écosystème nature et donc si on se
focalise sur le ver de terre si on
s'intéressera aux vers de terre et qu'on
se pose la question quelle quantité de
vers de terre je vais avoir besoin pour
nourrir une plante aussi exigeant que la
tomate bat la réponse allait très simple
c'est faux 3 x 4 par rapport à ce qu'on
a dans un écosystème naturel et donc un
défi c'était de réussir à multiplier une
population de vers de terre assez
rapidement ça prenne pas de dix ans à
obtenir cette population assez
importante et aujourd'hui on arrive à le
faire en six mois en fait entre ont la
bonne alimentation on arrive à obtenir
cette population de vers de terre en six
mois bien que dans cet essai là s'est
pris un petit peu plus de temps parce
qu'il a fallu rodez la technique mais on
l'est on pense qu'en six mois c'est
faisable
un des défis aussi de la mise en place
de systèmes c'est donc qu'on n'ait pas
de problème sanitaire qu'on a un bon sur
le vivant guilloteau fertilité mais
c'est cautionner coûts de mise en oeuvre
qui soit réaliste voit qu'en fait ça
coûte pas forcément beaucoup plus cher
qu'un système hors sol surtout qu'on est
encore aujourd'hui des améliorations à
faire et donc on voit que c'est un
système qu'on peut étendre en fait sur
des très gros surface et qui peut se
généraliser
un des derniers défis en fait qu'on veut
relever à la fin nos objectifs c'est
d'avoir donc cette population de vers de
terre qui soit suffisamment développée
et de réussir en fait la nourrir avec le
produit le plus simple possible pour que
ça coûte le moins cher possible et ça
soit je dirais le plus naturel possible
donc notre objectif à la fin c'est de
réussir en fait à nourrir ses bagues ses
seules vivant avec uniquement de la
matière organique fraîche donc de
l'appareil de la branche broyer des
choses très simples par exemple
ce qu'on trouve aujourd'hui le moins
cher et en plus grosse quantité c'est la
branche voyages et du déchet vert donc
notre objectif à la fin c'est d'avoir
donc dans ce sol cette population de
vers de terre suffisamment importante
avec tout le cortège de micro-organismes
qui entoure et de uniquement nourrir
cette activité biologique des matières
organiques brut et que ce cycle de
dégradation matières organiques faire de
terre en fait ça suffise à faire pousser
les plantes et on voit que ça aussi en
fait on y arrive n'iriez via plus besoin
forcément d'engrais chimiques pour
injustes et il ya plus besoin de doses
et le phosphore la potasse je ne sais
pas quoi on n'a des vers de terre on les
nourrit sa fait pousser les plantes et
en fait là on atteint vraiment un
système autofertile
très très proche de ce qu'on peut
observer dans la nature
et
le
pour françois bull est la technique de
production sur sol vivant ouvre de
nouvelles perspectives
celle de créer un nouvel écosystème
totalement autorise on est en train
d'observer d'étudier c'est peut-être ce
sol vivant va favoriser la protection
biologique aériennes notamment en
hébergeant certains prédateurs certaines
certains organismes qui vont réguler les
populations de prédateurs en les
hébergeant les protégeant en amenant
d'autres sources de nourriture
à ces prédateurs qui régule les
ravageurs et donc ça c'est ce qu'on est
en train d'étudier sait comment il peut
y avoir une interaction entre le sol
vivant et la protection biologique
intégrée qu'on a déjà développé ici sur
les partis
ben un exemple très concret c'est que
sur ses tomates aujourd'hui sous serre
on a de temps en temps encore enfin ce
même assez régulier des attaques
d'acariens qu'on n'arrive pas encore
très bien régulé par la santé de la
plante et donc on est obligé de les
réguler en amont des prédateurs 20 des
acariens prédateurs des acariens qui
sont phytophages qui mangent la pente
donc on a même des acariens prédateurs
qui vont manger les autres acariens et
donc la question aujourd'hui c'est ce
que ces acariens prédateurs si ils ont
fini de manger tous les acariens qui
sont parasites de la plante et ce qu'ils
peuvent pas se réfugier dans le sol
manger d'autres acariens qui ne vont pas
manger de la plante mais les champignons
par exemple de matière à nantes et ça ça
pourrait peut-être permettre de faire
survivre les acariens carnivore qui
mangent des autres sacs à main donc on
pourrait maintenir une population très
diverse d'acariens qui en cas de besoin
pourrait ressurgir de sol pour aller
protéger on voit aujourd'hui le seul
vivant potentiellement comme un
réservoir de biodiversité
qui va réguler à la fois le sol mais qui
peut aussi après réguler des
problématiques sanitaires sur la porte
c'est je pense
une étape supplémentaire on va plus loin
aujourd'hui dans la protection
biologique intégrée en rajoutant sol et
on pense que ça va être très très
complémentaires ça va pas du tout et
antagonistes au contraire ça va être
quelque chose de très complémentaires
qui va nous permettre peut-être de se
passer de protection biologique intégrée
à la fin parce qu'en fait elle sera tout
un sujet qu'on est en train tram
en 2021 la production sur sols vivants
des 6500 premiers mètres carrés ayant
donné toute satisfaction les dirigeants
des serres de goulaine ont pris la
décision de basculer une partie
importante de leur production vers le
sol vivant ils font construire une
nouvelle serre de trois hectares sans
doute l' amorce d'un changement radical
des méthodes de production des tomates
de serre

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