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Nicolas HALLEGOUET - Pommes de Terre et couverts végétaux - 1/2 +
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Taupin +, Cultivateur +, Araignées +, Utilisateur:Nicolas Hallegouet +, Search +, Couverts permanents en grandes cultures +, Gestion des couverts végétaux en grandes cultures +, Couverture des sols +, Régénération des sols +, Pomme +, Pomme de terre +, Blé +, Cultures +, Chambre d'agriculture +, Janvier +, Couvert végétal +, Octobre +, Août +, Février +, Couverts végétaux +, Céréales +, Biodiversité +, Vers de terre +, Moutardes +, Moutarde +, Soufre +, Sarrasin +, Avoine +, Sorgho +, Trèfle +...
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- Ver de Terre Production (2018- … Vidéos </br> - Ver de Terre Production (2018-03-09) - User:Nicolas Hallegouet - Durée : 45 minutes </br> Ver de Terre Production - Videos Couverts permanents en grandes cultures Gestion des couverts végétaux en grandes cultures Couverture des sols Régénération des sols </br> </br> </br> 1/2 - Nicolas HALLEGOUET - Des Pommes de Terre en Rotation Courte... A 12 Espèces !</br> </br> Aujourd'hui, une interview de Nicolas HALLEGOUET , producteur de pommes de terre à Guipavas (29). Il nous explique ici comment il a réussi à faire de l'agriculture de conservation et de la rotation courte sur pomme de terre.</br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> bonjour nicolas alegoet donc j'ai 46 ans </br>donc je suis agriculteur dans le </br>finistère sur la commune de guipavas </br>c'est une commune en zone péri urbaine </br>de brest </br>donc je suis sur une ferme de 32 </br>hectares donc je me suis installé en </br>1999 </br>donc ça va faire dix neuf ans </br>donc je produis la pomme de terre de</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> consommation que je commercialise auprès </br>d'une cinquantaine de clients sur la </br>région brestoise </br>or notamment des restaurateurs mais </br>également un drive de produits fermiers </br>et puis des magasins fermiers donc je </br>suis le produit 10 hectares et demi de </br>pommes de terre et le reste de la </br>surface est consacrée à du blé d'hiver </br>et du blé de printemps avec </br>l'utilisation de beaucoup de couverts </br>végétaux entre les entre les cultures </br>leurs historiquement mon système </br>donc j'ai commencé par la bourrée comme </br>faisais mon père à l'époque et en 2002 </br>en fait par rapport à un problème </br>d'organisation de travail de temps de </br>travail </br>ce que l'avant direct ça prend beaucoup </br>de temps donc j'ai décidé d'arrêter le </br>labo et pour cela donc j'ai fait une </br>formation à la chambre d'agriculture du </br>finistère et j'ai intégré un groupe qui </br>venait juste de naître qui s'appelle le </br>groupe tcs 29 ans qui m'a permis d'avoir </br>un peu d'appui technique au départ donc </br>ans de 2002 à 2009 </br>j'ai donc j'utilisais </br>un canadien pour gratter la terre en </br>surface et puis je sommet avec un soir </br>classique et en 2009 l'âge et france </br>franchit une étape supplémentaire en </br>investissant dans un semoir de semis </br>sous couvert un semoir qu'une sd 3000 </br>qui m'a permis voilà d'aller au bout de </br>la démarche est la dernière grande étape </br>ça a été l' installation de mon frère le </br>1er janvier 2016 donc ça va faire deux </br>ans qui est en reconversion </br>professionnelle et à plus de 50 ans il </br>est venu voilà sa salle et avec moi donc </br>aujourd'hui on est de 2,8 et h sur une </br>structure de 32 hectares donc en fait on </br>la rotation à l'école est la suivante en </br>fait en tête de rotation à la pomme de </br>terre </br>alors il ya une partie de la pomme de </br>terre ce sont des pommes de terre </br>primeur il ya trois hectares en primeur </br>et 7 hectares et demi en pommes de terre </br>de conservation et ensuite après les </br>pommes de terre </br>quand je peux je mets un couvert végétal </br>notamment après les primeurs on a le </br>temps trois modes de faire un beau </br>couvert et derrière je sème un blé </br>d'hiver </br>courant octobre que je récolte début </br> août et là je remets un couvert encore 2 </br>des mélanges entre des des dicotylédones </br>et des graminées de toutes sortes en </br>fait et pour préparer un blé de </br>printemps qui va être qui est semée </br>courant février que ea presse oblique </br>pointant je remets à couvet pour </br>préparer sur la pomme de terre </br>donc je suis sur une rotation </br>relativement courte puisque je suis sur </br>une rotation de trois ans et ce sont les </br> couverts végétaux qui me permettent de </br>faire cette rupture parasitaires et ce </br>qui me permettent de régénérer le sol </br>notamment au carbone ce que le problème </br>de la pomme de terre c'est comme avec </br>tous les légumes ça laisse très peu de </br>carbone au sol donc c'est important </br>d'avoir ont déjà des céréales à paille </br>où je laisse tout les pailles sur le sol </br>et de faire également de carbone avec </br>les couverts végétaux </br>en fait je pars du principe un système </br>plus et les divers et plus va être </br>résilient et pour l'enrichir ya rien de </br>tel qu'une diversité de plantes quoi </br>parce que chaque plante assez propre </br>micro organismes autour des racines </br>chaque plante à des des chaînes </br>carbonées plus ou moins longue plus ou </br>moins denses donc dit le principe que </br>j'ai c'est plus long mais d'une </br>diversité de plantes dans la dans le </br>couvert et plus on a chance de régénérer </br>aussi les éléments du sol de réorganiser </br>les éléments du sol et de d'accroître au </br>site cette biodiversité microbiologiques </br>parce qu'on c'est vrai qu'on parle </br>beaucoup des vers de terre on parle </br>beaucoup des carabes mais on </br>sous-estiment je pense que celle </br>microbiologie kif qui pèse pour plus de </br>la moitié dans la biomasse en fait de la </br>du sol alors en association de couverts </br>bon je travaille beaucoup avec des </br> moutardes blanche moutarde brune alors </br>la moutarde brune c'est tout simplement </br>par rapport aux autos pain parce qu'il </br>ya les études des études canadiennes qui </br>ont montré calme que ça a un effet </br>intéressant pour </br>pour réguler le taupin alors je </br>travaille également donc les crucifères </br>ce qui est intéressant ça re sic le </br> soufre je mets souvent du sarrasin ça </br>permet d'avoir une plantes mellifères </br>parce que je travaille également avec un </br>apiculteur </br>après je mets aussi des graminées comme </br>de l' avoine blanche qui permet de faire </br>une biomasse conséquente </br>ça m'arrive de mettre du sorgho après je </br>travaille beaucoup les 13 fleurons les </br>traits sont très adaptées à la région </br>ici donc du trèfle incarnat du trèfle </br>alexandrie parfois un peu de très </br>faibles en jeu mais également des radis </br>du chinois ou du radis fourrager </br>delà de la vaysse </br>du tournesol enfin tout ce que je peux </br>trouver tout ce que je peux trouver pour </br>voilà pour rendre le système très très </br>le plus diverses possibles comme la </br>rotation est simple en fait je construis </br>là là le challenge la notion de rotation </br>par cette diversité de couverts en fait </br>je suis dans une zone péri urbaine et le </br>foncier très difficile à trouver entre </br>les zones artisanales et zones </br>industrielles les zones pavillonnaires </br>finalement on est une commune de 4500 </br>hectares mais où la pression foncière </br>est très importante depuis 40 ans quoi </br>est ce qui fait qu étant donné que </br>c'était difficile pour pour nous de </br>trouver du foncier l'agriculture de </br>conservation nous a permis d'augmenter </br>le chiffre d'affaires pour une même </br>surface en raccourcissant la rotation et </br>ça nous a permis d'installer mon frère </br>par la suite après j'essaye de prendre </br>quand même des variétés qui sont </br>produites localement on le finistère </br>c'est le premier département français en </br>production de plants de pommes de terre </br>donc de ce côté là je suis plutôt verni </br>mais ça permet alors en général j'ai </br>trois types de vins fins trois variétés </br>qui correspond à peu aux besoins de mes </br>clients c'est à dire avoir des pommes de </br>terre pour faire de la purée la frite </br>avoir des pommes de terre qui tiennent à </br>l'eau donc ça sera plus de la charlotte </br>et des pommes de terre pour faire un </br>travail à faire au four et là on est </br>plus sur une vérité comme la mona lisa </br>c'est vrai que je pense que c'est </br>important d'avoir quand même des </br>des producteurs de plants qui ont un peu </br>le même type de sol et le même type de </br>climat </br>ça permet quand on les plante de que la </br>le tubercule retrouve un peu le même </br>environnement </br>ce que je pars du principe que ce soit </br>en pommes de terre ou dans toutes les </br>plantes cultivées les graines ont une </br>mémoire c'est toujours mieux de remettre </br>la graine dans un terroir ou où il ya </br>déjà une fin du mois une mémoire qui est </br>ancré dans la graine </br>je pense que l'un fait si le premier </br>investissement c'est avant tout dans la </br>réflexion en fait je vais quand même </br>redéfinir un peu la proche que moi même </br>j'ai eu ni </br>je vais faire deux trois un peu de </br>sémantique sur la notion d'agronomie </br>agronomie ça vient du grec </br>nomos nomos ça veut dire les règles et </br>principes et c'est vrai que depuis </br>soixante ans j'ai le sentiment qu'on </br>fait beaucoup de phytotechnie et qu'on </br>fait très peu d'agronomie </br>donc ça veut dire le l'agronomie ça ça </br>concerne aussi bien le monde animal que </br>le monde végétal et depuis 60 ans on </br>résume l'agronomie a principalement au </br>monde végétal </br>alors que les deux sont liés quoi là la </br>plante nourrit les micro-organismes par </br>la faute par les sucres de la </br>photosynthèse et en contrepartie mal et </br>les microorganismes du sol nourrissent </br>la plante en mettant à disposition les </br>éléments du sol quoi est ce couple là on </br>l'a un peu oublié quoi donc même un </br> cultivateur un producteur de légumes </br>c'est avant tout un éleveur ça il faut </br>je pense qu'il faut jamais oublier cette </br>approche-là est ce qui fait que derrière </br>un agriculteur il n'a pas de fonction à </br>nourrir les hommes comme bien souvent </br>ils le prétendent </br>c'est le sol qui va nourrir les hommes </br>le rôle d'un agriculteur c'est bien de </br>gérer une ressource qui est le sol et de </br>mettre ces deux ressources en mouvement </br>pour que les plantes et les animaux </br>après puisse s'épanouir </br>donc une fois qu'on est parti dans une </br>réflexion comme ça qu'on a un peu </br>d'humilité et qu'on comprend que le rôle </br>d'un culte heures c'est de gérer un sol </br>et non pas de de nourrir une plante avec </br>du ndp échos </br>on rentre dans une approche beaucoup </br>plus globale et n'approche un peu on </br>essaye de de saisir un plus beaucoup </br>plus au feeling en fait on est moins </br>dans des approches techniques mais et </br>donc c'est de réflexion je pense d'eux </br>c'est un cheminement qui est long mais </br>qui est important qu'avant toute chose </br>c'est de voile à d'heureux redonner un </br>peu de sens à ce qu'on fait et après on </br>peut commencer à monter un itinéraire </br>technique </br>donc je pense que la première étape </br>avant de s'occuper du matériel </br>c'est avant tout de remettre en place </br>des couverts végétaux ce que l'idée d'un </br>sol c'est qu'il faut qu'il soit couvert </br>en permanence est ce que un sol nu c'est </br>automatiquement un sol qui qui s'arrête </br>de fonctionner parce que ce couple ce </br>couple plantes micro-organismes ça doit </br>toujours être en action que sa part du </br>moment où il ya plus de plantes sur un </br>sol automatiquement on nourrit pull à la </br>microbiologie du sol et derrière ça très </br>vite le niveau d'activité biologique dix </br>minutes </br>donc l'idée c'est de pouvoir en </br>permanence avoir avoir des couverts </br>végétaux comme comment on peut trouver </br>dans un système de prairies ou d'un </br>système forestier où il ya toujours des </br>mines dynamique et c'est ce que </br>l'agriculture conventionnelle souvent </br>les sols souffrent parce qu'à un moment </br>donné il ya des ruptures dans la dans la </br>main dans l'approvisionnement en sucre </br>en fait du système est derrière après on </br>est obligé de compenser par des apports </br>d'azoté de phosphore de potassium pour </br>pour pallier justement ces ruptures quoi </br>alors que quand on est dans une </br>couverture permanente ça ça permet de </br>l approche est vraiment biologique on a </br>souvent défini l'agronomie avec le volet </br>physique chimique et biologique et je </br>pense qu'il ya que le biologique qui </br>compte puisque c'est le biologique qui </br>va amener aussi insolent en bon état </br>physique </br>c'est le biologique qui va structurer le </br>sol c'est le biologique au site qui va </br>amener la soul dans un bon état chimique </br>puisque c'est la microbiologie qui va </br>mettre à disposition les éléments qui </br>existe déjà dans le sol pour la plante </br>est donc une fois qu'on a fait tout ce </br>cheminement là et que les couverts sont </br>en place </br>après on peut passer à une étape </br>suivante peut être d'essayer de diminuer </br>la mécanisation pour passer aux semis </br>sous couvert mais la première étape je </br>pense et ça peut prendre des années de </br>bien appréhender le sol et le voilà il </br>de le remettre dans une dynamique </br>positive de marchands fatma oui de temps </br>en temps donc on mesure un peu les les </br>niveaux de vers de terre en fête pour </br>notamment les ce qui nous intéresse le </br>plus les années sic donc ceux qui </br>travaillent verticalement </br>donc on fait un comptage régulièrement </br>tous les deux ans la avec jean philip </br>turle inquiets le l'animateur du groupe </br> tcs 29 et qui vient sur la ferme faire </br>des comptages et moi ça me permet de </br>voir aussi l'impact car la production de </br>pommes de terre sur ce niveau de vers de </br>terre tu voyais en fait tous les trois </br>ans quand je remue le sol pour mettre en </br>place mais pommes de terre je perds à </br>peu près une tonne de vers de terre à </br>l'hectare entre </br>bon le fait de remuer le sol mais </br>également d'utiliser davantage de </br>produits chimiques </br>voilà de détruire tous les habitants </br>même si c'est mis dans des conditions </br>relativement sèche souvent au printemps </br>mais malgré tout on détruit une partie </br>on détruit pas tout parce que le constat </br>que je fais c'est à l'automne dans les </br> blés qui suit la pomme de terre on </br>recommence à retrouver une voilà une vie </br>donc ça ça revient assez vite parce que </br>je pars aussi sur des niveaux qui sont </br>corrects je pars avec deux tonnes 5 de </br>vers de terre dont beaucoup de fermes on </br>est à moins de 800 kg est un donc cela </br>permet aussi de de relancer la machine </br>plus rapidement mais après moi je suis </br>quelqu'un de pragmatique est bon </br>aujourd'hui c'est la pomme de terre qui </br>nous permet de vivre sur une petite </br>structure donc voilà je peux pas m'en on </br>peut pas s'en passer et puis il faut </br>faire avec et après ce qui est </br>intéressant si ce que je trouve </br>intéressant et de la levée de les vers </br>de terre c'est que c'est aussi un très </br>bon indicateur de la de la dynamique du </br>sol derrière quoi parce que ça assez peu </br>près un facteur un facteur 4 </br>donc si on a par exemple deux tonnes de </br>5 de vers de terre </br>ha ça veut dire qu'on a à peu près 10 </br>tonnes de biomasse derrière entre les </br> poulets entre les invertébrés et le </br>reste entre les champignons les </br> bactéries donc ça avec dix tonnes il </br>faut assez calmes beaucoup beaucoup de </br>monde à nourrir et ça explique pourquoi </br>il faut vraiment développer ses couverts </br>végétaux et avoir un objectif </br>de carbone derrière pour voilà pour ne </br>pas avoir un facteur limitant facteurs </br>trophy kcal facteurs alimentaires alors </br>le constat c'est que bon il ya plus de </br>régularité je pense dans le dans le pea </br>j'ai arrêté de chauler les sols j'ai </br>arrêté de fait de faire des apports de </br>phosphore et de potassium </br>je pense qu'on est sur des systèmes </br>beaucoup plus fermé ce qui fait qu'on a </br>moins de lixiviation et moins de la de </br>pertes </br>après c'est surtout la matière organique </br>qui fait la différence parce qu on </br>augmente quand même notre taux de </br>matière organique </br>moi j'ai dû progresser d'un point et </br>demi et cela permet la matière organique </br>permet plusieurs choses 1 de mieux gérer </br>l'eau que ce soit les les excès en hiver </br>bon l'eau s'infiltre mieux dans le sol </br>cela permet aussi de gérer les déficits </br>en été puisque la matière organique </br>c'est comme une éponge donc ça c'est </br>beaucoup plus d'eau est derrière nous on </br>a des soldes avec très peu d'argile en </br> bretagne donc ce qui fait de la csc on </br>l'a on la construit ici principalement </br>avec avec de matières organiques </br>puisqu'on n'a pas d'argile </br>donc on a des sols cam qui sont qui sont </br>fragiles et ça puisqu'on a par d'argile </br>donc la matière organique nous permet </br>quand même de pallier à ce faible taux </br>d'argile quoi dans les sols et derrière </br>si une dynamique aussi coin qui dit </br>matières organiques </br>c'est toute la biologie qui en découlent </br>qui qui augmente quoi </br>mais mon même ans c'est vrai qu'on </br>biodiversité l'un au delà des vers de </br>terre mais les carabes les araignées on </br>a fait pas mal de comptage dans le </br>groupe et au delà des quantités ankara </br>mais c'est aussi une diversité qui se </br>met en route et je crois que ça c'est </br>vraiment le la force en fait du système </br>on commence à le comprendre mais c'est </br>comme on augmente cette biodiversité </br>derrière aussi on a globalement moins de </br>pression de champignons ou d' insectes </br>même si les insectes ici on les </br>insecticides on en utilise très peu en </br> bretagne puisque on a un climat qui est </br>assez qui est assez doux donc c'est pas </br>un milieu voilà propice aux insectes aux </br>insectes par contre des champignons </br>c'est vrai qu'avec un peu de chaleur un </br>peu d'humidité ont peut-être parfois </br>confrontés à des des épisodes on va voir </br>des attaques de champignons mais </br>globalement c'est moi mon objectif à </br>terme pour tout ce qui est blessé ne put </br>avoir besoin d'utiliser deux fongicides </br>j'estime que j'en utilise déjà assez </br>pour la culture de pommes de terre par </br>rapport au mildiou </br>donc j'ai pas j'espère assez vite </br>arriver à des voix là ne ment pas c'est </br>pour les blés corps aujourd'hui je me </br>dis plus enfin j'utilise plus grand </br>chose mais à terme j'espère vraiment pas </br>c'est quoi parce que cette voie là cette </br>diversité de champignons au sol je pense </br>une incidence à un moment donné dans la </br>gestion aussi des des champignons </br>pathogènes </br>oui parce que là ça c'est un peu je </br>pense j'ai une approche un peu </br>territoriale et aujourd'hui on a </br>tellement appauvri génétiquement </br>le nombre de variétés qu'on a sur un </br>territoire que quelque part dès qu'un </br>parasite trouve une faille à tout le </br>territoire et contaminé alors que s'il y </br>avait une diversité de variétale </br>beaucoup plus important dans l'échelle </br>d'un territoire on arriverait aussi a </br>beaucoup mieux géré les pathogènes qui </br>ne qui nous qui ne dérange c'est pour ça </br>que moi je travaille avec une variété </br>elle a doublé ses doses man qui ont qui </br>est inscrite au catalogue je crois que </br>c'est en 2007 mon cas plus de dix ans et </br>c'est vrai que c'est une variété qui me </br>convient séniorité tardy ça me permet de </br>semer tôt et ça me permet de voile a de </br>mieux gérer les approches enfin les les </br>attaques de champignons qu'on peut avoir </br>à l'heure actuelle je suis encore dans </br>une approche où j'ai gardé des niveaux </br>d'apports azote important parce que j'ai </br>un objectif de faire du carbone de faire </br>énormément de biomasse dans les couverts </br>végétaux est temps qu'on augmente le </br>taux de matière organique du sol dont on </br>a besoin d'un autre parce que la matière </br>organique mobilise facilement 2000 2500 </br>unités d'azoté par par point de matières </br>organiques donc aujourd'hui la zot reste </br>reste important dans le système et c'est </br>d'autant plus vrai que dans des systèmes </br>fermés où on va très peu oxygénées le </br>sol parce qu'il n'ya pas de travail </br>mécanique automatisme automatiquement la </br>minéralisation aussi beaucoup plus </br>faible et plus longtemps donc notamment </br>dans les cultures de printemps la zot </br>souvent la zone minée par minéralisation </br>naturel est souvent un facteur limitant </br>autant on la sent problème à l'automne </br>parce que les températures du sol sont </br>là l'humidité et la met au printemps on </br>peut souvent manqué d'un autre </br>disponibles pour la plante donc pour ça </br>j'ai toujours </br>je n'ai pas changé pour le moment de </br>voyager pas diminué mais quantité </br>d'azoté parce que j'ai un objectif </br>toujours de encore d'avoir beaucoup de </br>carbone pourra soit encore là la </br>fertilité </br>alors peut-être qu'à terme je vais je </br>pourrais diminué à ces programmes </br>mais parce que même si j'utilise un </br>délit lumineuse dans mes couverts </br>végétaux c'est vrai que les légumineuses </br>elle capte un peu d'azoté mais elles ont </br>aussi un rôle sur la dynamique </br>microbiologiques et s'il ya des choses </br>qu'on n'a pas encore complètement </br>compris mais on se rend compte dans le </br>groupe par rapport aux travaux couvert </br>de trèfle blanc permanent que au delà de </br>la zone il ya des choses qui se passent </br>dans la microbiologie </br>donc je pense que je m'appuie pas trop </br>aujourd'hui sur le peu d'azoté que les </br>lumineuses pourrait pourrait être capté </br>deux dans l'air après sais je sais que </br>c'est jamais perdu mais la zot c'est </br>c'est une c'est une grande roue avec une </br>inertie très très lente donc je je </br>préfère avoir voilà une roue qui se </br>charge en azote et qui veulent à </br>redistribuer au fur et à mesure que je </br>pense que c'est c'est pas perdu c'est ça </br>qui est important </br>l'essentiel c'est de après un moment </br>donné bon si je vois vraiment il ya plus </br>aura possibilité de diminuer je le </br>ferais quoi mais alors pour tout ce qui </br>est fertilisation j'achète du fumier </br>je reçois un peu de lisier de porc d'un </br>voisin et je travaille avec de l'urée </br>autrement </br>ona zone minérale or pourquoi lure est </br>tout simplement parce que cela permet je </br>sais pas si je suis dans le vrai mais </br>c'est pour que le la zot passe sous </br>forme bactérienne puisque le nuage de </br>doit passer sous forme bactérielles pour </br>être disponible après sous forme de no3 </br>à la plante plutôt qu'à mener de </br>l'ammonitrate qui je pense est beaucoup </br>plus quelque peu plus violent pour la </br>microbiologie du sol un c'est un choix </br>que j'ai fait là depuis quelques années </br>après il faut anticiper un peu les </br>efforts mais je pense que derrière on </br>secoue peut-être moins la voilà la micro </br>biologiques parce que ça c'est le </br>problème des apports d'engrais minéraux </br>ça peut facilement déstabiliser un seul </br>qua non c'est bon c'est un peu tout mais </br>c'est quand même beaucoup avec le groupe </br>des 16 29 bon que j'explique </br>l'historique de ce groupe donc c'est né </br>en il est né en 2000 aujourd'hui on est </br>à peu près 250 membres on est une </br>cinquantaine à pratiquer l semis sous </br>couvert et la force du groupe c'est </br>qu'on a affaire à des producteurs qui </br>dans toutes les productions quoi en </br>production en élevage on a des </br>producteurs de porcs de producteurs de </br>volailles des producteurs laitiers </br>on a des producteurs de légumes des </br>producteurs de grandes cultures </br>ça ça a permis voilà des d'échanger sur </br>des problématiques qui sont différentes </br>mais également d'élargir un peu le champ </br>de vision et le spectre un peu de </br>réflexion et d'analysé et donc </br>c'est un groupe on s'organise en général </br>on se retrouve deux à trois fois par an </br>avec avec l'animateur l'a donc en fait </br>une le matin c'est souvent salle où on </br>travaille sur une thématique donnée et </br>puis l'après midi on va visiter </br>voilà une ferme et puis on échange après </br>sur le terrain quoi c'est ça qu'il ya un </br>qui permet de voir qui a permis au </br>groupe de progresser de d'amener de plus </br>en plus de monde vers vers la rupture de </br>conservation après je me suis je me suis </br>un peu aussi ouais la littérature un </br>petit peu pas trop internet parce que </br>j'ai internet </br>il faut faire le tri cycle c'est le </br>problème de tous les réseaux sociaux en </br>général mon lit a tout dit tout et </br>n'importe quoi parfois il ya des idées </br>intéressantes mais parfois aussi des </br>idées plus que ce revenu </br>je pense mais je pense qu'il faut </br>toujours avoir revenir sur les </br>fondamentaux dans cette réflexion quoi </br>c'est à dire la nature elle est faite de </br>diversité et même un système agricole il </br>ne peut-être résilient que si les divers </br>et après une fois qu'on a compris ça et </br>qu'on revient toujours à cette idée là </br>je pense qu'on fait pas trop de pas trop </br>d'un père qu il ya quand même deux trois </br>points fondamentaux c'est le groupe </br>et c est ce qui nous a permis de </br>comprendre les choses c'est </br>au tout début on faisait souvent à </br>copier coller de des pratiques qui se </br>faisait en labourd et notamment pour les </br>semis d'automne on avait tendance à </br>semer nos nobles et beaucoup trop tard </br>et depuis qu'on a avancé les dates de </br>semis de quinze jours trois semaines ça </br>complètement solutionner beaucoup de </br>choses que ce soit l'école au lieu </br>d'être sommet vers le 10 septembre comme </br>c'est la date office ici on est plus </br>vers le 15 20 août et pour les blés au </br>lieu d'être au 1er novembre en veut on </br>est vers le 10 octobre et depuis ça </br>voilà ça a changé la donne est tout </br>simplement parce que on avait un </br>problème on à vis des températures de </br>sol qui était déjà trop faible arrivé </br>fin août début septembre pour du colza </br>ou ou fin octobre début novembre pour du </br>blé et on a commencé donc on a mis des </br>thermomètres dans les sols et on a on a </br>évalué sur un nom un peu là les </br>amplitudes thermiques on se rend compte </br>qu'en semis sous couvert on a des </br>amplitudes thermiques qui sont beaucoup </br>plus faibles donc les sols sont plus </br>froids à l'automne et au printemps et </br>donc ce qui fait qu'à l'automne on </br>décale en avance notable de mise en </br>place et au printemps va plutôt faire le </br>contraire on va les décaler un petit peu </br>pour que le sol est un peu plus de de </br>température opposerait show fait quoi et </br>c'est vrai que ça a été une découverte </br>c'est tout simple mais ça nous a permis </br>d'avoir des cultures qui ont le temps de </br>bien s'installer avant avant l'arrivée </br>du froid après au mois de décembre </br>tout simplement </br>après le groupe c'est vrai que il évolue </br>mais globalement calmes les adf un les </br>adhérents les il aime bien se retrouver </br>et cela permet voilà il ya toujours ils </br>sont dans une phase de progrès de ce </br>qu'il ya toujours des toujours des </br>choses à apprendre et à essayer d'après </br>transposer dans leur dans leur propre </br>ferme </br>on a toujours été aussi dans une </br>approche on n'a pas de recette à donner </br>c'est à chacun après de construire son </br>propre système </br>et voilà une le fructifier coin en </br>fonction des objectifs qu'on se fixe des </br>pins et en fonction de voile à des </br>contraintes de chaque agriculteur je </br>pense qu'il faut élargir il faut élargir </br>les le champ des possibles en fait </br>puisqu'on n'a jamais trop d'informations </br>et de 1 mo ment donné comme je reviens </br>sur le principe que le monde animal et </br>le monde végétal fonctionne de la même </br>façon de toute manière c'est toujours </br>enrichissant même pour un cultivateur de </br>voir aussi comment un éleveur va gérer </br>son son d'élevage c'est le bien-être de </br>ces animaux c'est comme le biais d'une </br>plante un moment donné tout ça ça se </br>recoupent quoi est ce qui est important </br>je pense pour un jeune déjà ces deux si </br>on peut trouver un groupe qui existent </br>localement c'est important de de </br>l'intégrer puisqu'il va éviter tous les </br>écueils qu'on peut faire au départ et il </br>ira beaucoup plus vite dans la </br>compréhension </br>dans la voilà dans la démarche parce </br>qu'aujourd'hui avec 20 ans de recul on a </br>quand même voilà on sait les écueils les </br>erreurs à éviter cela permet aujourd'hui </br>les jeunes ils vont beaucoup plus vite </br>que nous n'étiez un peu pionniers donc </br>mon n'at on a eu beaucoup d'échecs mais </br>aujourd'hui c'est vrai qu'avec la </br>connaissance que l'on a ça permet </br>d'aller beaucoup plus vite après je </br>pense qu'il faut se former </br>il ya plein d'enfants d'associations de </br>structures qui existent il faut pas </br>hésiter à prendre du temps pour ça plus </br>de la vie de toute manière il faut </br>toujours se former parce qu'on a </br>toujours à apprendre quelque chose d </br>autre il faut il faut pas prendre ça </br>comme une perte de temps qu'à un moment </br>donné cela fait partie d'un </br>investissement qu'on compass et cet </br>investissement nous on en a toujours un </br>retour que ça c'est important </br>et une fois qu'on est lancé après c'est </br>pas hésité voilà h échangés a plaidé </br>s'est collé et puis voilà pour si on a </br>des interrogations </br>il faut vraiment le essayer de lever les </br>doutes le plus vite possible et après </br>c'est à chacun si je pense de métropole </br>en place son pôle un peu de recherche </br>dans sa propre ferme puisque chaque </br>ferme a une histoire un contexte </br>pédoclimatiques très particulier donc un </br>moment donné aussi je pense que il faut </br>être curieux et puis c'est à chacun de </br>mettre en place sa propre recherche par </br>des expérimentations et ça ça s'appelle </br>ça permet aussi à la cela donne deux </br>voilà une motivation supplémentaire et </br>puis cela permet d'enrichir </br>les expériences et je pense que là où il </br>ya on n'est pas encore complètement </br>abouti ce au niveau du carbone je crois </br>qu'on on a beau chargé le système en </br>carbone on n'y est jamais encore en </br>étant voilà je pense que là il ya encore </br>des marges de progrès qui sont </br>importantes parce que je pense que plus </br>le système sera chargée en carbone plus </br>la biodiversité et plus la dynamique </br>biologique plus la voilà la structure </br>physique du sol il ira dans le bon sens </br>et plus cela facilitera derrière la mise </br>en place des pommes de terre et donc là </br>il ya encore une démarche importante </br>affaire après je pense que dans la dans </br>le choix des espèces de couverts il ya </br>encore il faut qu'on élargisse encore le </br>chant aujourd'hui on est au travail sur </br>une quinzaine d'espèces mais je pense </br>qu'à un moment donné il faudrait arriver </br>à 25 30 espace quoi c'est la nature on l </br>est comme ça quand elle est vraiment </br>faite voilà de cette diversité ici est </br>ce qu'on a aujourd'hui comme comme outil </br>de com comme espèce à disposition </br>forcément chercher d'autres qu'on a on </br>n'a pas encore assez je pense que </br>puisque chaque plante à des </br>fonctionnalités que qui sont capables de </br>réorganiser des éléments qu'on moi même </br>je ne sais pas mais c'est voilages et là </br>j'ai la conviction après que c'est c'est </br>par là qu'on n'a pas besoin d'avoir une </br>connaissance beaucoup plus important </br>mais en partant de ce principe de cette </br>diversité </br>on arrivera toujours mieux réorganiser </br>les noms les éléments mieux les mettre à </br>disposition après pour les cultures </br>suivantes si dans le couvert on a on a </br>amené cette diversité quoi nous on a </br>rencontré limagrain il </br>trois ans deux seuls groupes tcs l'un et </br>puis dans toute cette démarche en fait </br>on se rend compte les semenciers n'ont </br>pas saisi en fait l'opportunité de ce </br>marché découvert et du et c'est un </br>marché je pense qu'on pourrait parler en </br>milliards d'euros </br>mais c'est un marché où je pense qu'il </br>faut que cela soit aussi acceptable en </br>termes de prix bon on est prêt à mettre </br>un certain prix puisqu'on sait que les </br>coûts les plantes ça remplace le travail </br>mécanique ça remplace les engrais </br>minéraux ça remplace beaucoup de choses </br>mais il faut que ça reste quand même </br>acceptable aujourd'hui on voit bien que </br>les semenciers sont encore plus dans une </br>approche très mercantile et c'est un peu </br>dommage parce que je pense que il </br>pourrait s'ouvrir démarche est bien plus </br>important s'ils vendaient des semences à </br>des prix voilà acceptable pour tout le </br>monde quoi et c'est vrai que ça nous </br>permettrait aussi de la croix de la </br>diversité des espèces mais également des </br>variétés au sein d'une même espèce que </br>parce qu'on se rend compte que dans les </br>trêves par exemple blanc il ya des </br>différences énormes entre les variétés </br>donc nous on a un travail </br>d'expérimentation avait dans le groupe b </br>et c est sous tous les ans on évalue si </br>les variétés et ça nous permet comme ça </br>de ma de choisir les variétés les plus </br>adaptées pour le pour le voilà pour le </br>climat épauler le sol localement en </br>on espèces cultivées en maïs et emblée </br>on le fait depuis 15 ans et en fait ça a </br>été la découverte notamment en maïs en </br>11 rencontres qu'on a des variétés qui </br>sortent toujours première dans l'est </br>dans les systèmes classiques </br>conventionnelle et qui sont souvent </br>complètement à la traîne dans nos </br>systèmes quoi donc on a cela nous a </br>permis voilà de choisir des variétés </br>adaptées en fait à nos à nos systèmes de </br>la plantation parce que c'est vrai qu'il </br>faut bien dire que dans des systèmes </br>comme les nôtres la graine est mis dans </br>des conditions calmes très difficile par </br>rapport à un système conventionnel on </br>aura réchauffer le sol on l'aura voilà </br>il n'y aura pas de mauvaises herbes aux </br>touristes alors que là on le met dans </br>des conditions difficiles avec 2 </br>des pressions avec les limaces avec et </br>il ya des variétés qu'on des </br>comportements qui sont ces </br>extraordinaires quand même temps milieu </br>difficile </br>donc on n'est pas que dans des choix </br>variétaux que pour leur rendement quand </br>je pense qu'on privilégie beaucoup tout </br>ce qui est vigueur de départ tout ce qui </br>est capacité de démarrage des variétés </br>quoi mais la recherche aujourd'hui c'est </br>vrai s'y intéressent peu et c'est </br>dommage parce que je pense que il ya un </br>marché qui est traite qui pourrait être </br>très très important mais je pense que le </br>monde agricole n'a pas encore saisi </br>finalement qu'à couvert végétal ça c'est </br>un outil de travail de sol et c'est </br>aussi un outil de voilà pour pour </br>derrière limiter les intrants et avoir </br>des coûts de production plus beau c'est </br>tout un cheminement de le monde agricole </br>n'a pas eu et qui pourrait reprendre </br>saab permettre d'être beaucoup plus </br>compétitifs derrière notamment sur des </br>marchés internationaux et au delà de ça </br>au niveau de l' approche quantitative on </br>a aussi une approche qualitative </br>c'est à dire un sol qui vivent en </br>général on a une qualité nutritionnelle </br>derrière des produits moi j'ai souvent </br>la réflexion des pommes de terre nicolas </br>elles sont nourrissantes </br>c'est à dire que pour un même volume de </br>pommes de terre il ya vraiment je pense </br>des quantités de d'oligo-éléments de </br>minéraux dans la pomme de terre qu on </br>trouve pas dans une pomme de terre </br>classique puisque puisque c'est la pomme </br>de terre et les nourrit avant tout avec </br>le sol et non pas avec sous perfusion à </br>deux le npk et ça je crois que ça va </br>être une des forces justement par </br>rapport au monde citadin </br>c'est </br>aujourd'hui on prendre beaucoup </br>l'agriculteur un peu hydroponique onfray </br>l'agriculture urbaine sur les toits </br>protégeaient avec photosynthèse à base </br>de led dans des solutions de </br>liquidons npk et quelque part c'est ces </br>produits là ont bien souvent d'une </br>qualité nutritionnelle qui est vraiment </br>très faible </br>et là je pense que c'est tout l'intérêt </br>du monde agricole d'avoir encore un lien </br>au sol et de pouvoir mettre sur le </br>marché des produits d'une qualité </br>nutritionnelle bien supérieur à ce que </br>peut parfois promouvoir la bien pensante </br>des citadins et des urbains pas cette </br>agriculture ultra moderne ultra </br>technologique mais qui au final un </br>résultat au niveau nutritifs qui est qui </br>est bien bien bien fait moi je pense que </br>la première chose c'est d'abord avoir </br>beaucoup plus d'humilité par rapport à </br>la nature est ce que la nature est </br>capable de donner </br>je pense qu'aujourd'hui on a enfin </br>l'homme en général et on a on a perdu un </br>peu ce cette humilité et que finalement </br>la nature elle a une capacité à se </br>régénérer qui est extraordinaire donc ça </br>c'est quand même le côté je pense qu'on </br>peut rester très optimiste c'est que </br>même des sols qui ont été maltraités </br>si on remet dans le bon sens de marche </br>très vite la nature a une capacité à se </br>régénérer </br>donc derrière je pense qu'après c'est </br>aussi une </br>savoir se remettre en cause et essayer </br>de remettre à plat un peu la façon dont </br>on voit aujourd'hui la voilà la </br>production agricole et qu'est ce qu'on </br>veut pour demain que ce soit dans l'acte </br>de production et d'en haut niveau de la </br>qualité après des produits derrière là </br>il ya toute une remise profonde à faire </br>mais je pense qu'il ya moyen encore de </br>de garder des niveaux de production plus </br>que correct et d'avoir même des </br>possibilités de faire de l'exportation </br>s'il ya besoin de faire moi je </br>je pense que la france a un potentiel </br>avec cette diversité de soldes climat d' </br>paysage un potentiel agricole qu'il faut </br>qu'elle valorise bien plus qu'elle ne </br>fait aujourd'hui on est aujourd'hui on </br>est on se retrouve 3e place à l'export </br>en europe alors qu'on devrait avec la </br>surface qu'on a en europe on devrait </br>être de loin les leaders et on a perdu </br>ses deux sauts leadership parce qu'on </br>s'est endormi sur nos lauriers je </br>pensais </br>et c'est le moment je pense je remette </br>en cause un peu tout s'est tu </br>alors c'est à tout le monde de se </br>remettre en cause un pas seulement les </br>agriculteurs mais ont également tout </br>l'entourage autour de 2 dess de </br>l'agrofourniture en amont mais également </br>en aval des filières de transformation </br>parce que je pense quand on a voilà on a </br>beaucoup d'atouts à valoriser qu'on ne </br>fait qu aujourd'hui quoi voilà je sais </br>pas trop qu'est ce que je peux voilà </br>dire d'autre mais cette remise en cause </br>c'est toujours difficile je sais l'être </br>humain souvent du mal à se remettre en </br>cause mais après moi je pars du principe </br>il faut avoir des convictions mais il </br>faut pas avoir de certitude aujourd'hui </br>je suis sur un chemin je suis dans une </br>démarche </br>j'ai des convictions mais j'ai pas de </br>certitude et c'est important de ne pas </br>en avoir puisque le discours que j'ai </br>aujourd'hui il a évolué par rapport à il </br>ya cinq ans il est encore plus évolué </br>par rapport à il ya dix ans et dans cinq </br>ans si vous me renvoyez il y aura encore </br>évolué que je crois que c'est c'est </br>important c'est comme ça aussi qu'on </br>avance et l'innovation pour moi c'est le </br>plus simple possible </br>tout ce qui est simple et souvent très </br>innovant donc ne parte ne nous perdons </br>pas dans la complexité et voilà restons </br>nous mêmes et c'est de faire ce qu'on se </br>con </br>l'on sait faire aussi ne pas chercher à </br>vouloir faire des choses qui nous </br>dépassent et bien les faire voilà
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