Peloursin N (cépage)
Grappes moyennes à grandes, cylindro-coniques, ailées, compactes, ressemblant de beaucoup à celles du durif, pédoncules assez longs et de force moyenne; baies sur-moyennes irrégulières, globuleuses, souvent déprimées latéralement par suite de tassement, peau assez mince peu résistante d'un beau noir bleuté foncé - existe également en gris mais très rare - recouverte d'une pruine abondante non persistante, chair molle bien juteuse un peu sucrée peu relevée à saveur simple. Feuilles quasiment glabres. Si l'automne est long et doux, la défeuillaison est tardive.
Clichés réalisés dans le Conservatoire/cépages du Vinnopôle sud-ouest à Peyrole (Tarn).
Identification
Vieux cépage dauphinois de la Vallée du Grésivaudan en région de Grenoble. Il était souvent associé au persan lui amenant la qualité. A noter qu'il a été très souvent confondu avec le durif dont il est le père. D'après des analyses génétiques effectuées à Montpellier (Hérault), le Peloursin est le père du joubertin issu d'un croisement intraspécifique naturel. Aujourd'hui, le Peloursin n'est pratiquement plus multiplié et de ce fait en nette voie de disparition, inscrit toutefois au Catalogue officiel des variétés de raisins de cuve liste A.
Aptitudes de production
Débourrement tardif. Maturité 2ème époque.
Port plus ou moins couché, rustique, très productif et très vigoureux ce qui donne au bout de quelques années des souches volumineuses. Sensible à la pourriture grise et au black-rot.
Annexes
Sources
- Infos et photos tirées de http://lescepages.fr/peloursin.html
- PlantGrape : https://plantgrape.plantnet-project.org/fr/cepage/Peloursin
- Page wikipedia du cépageProduction