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août 4, 2023 +
Rencontres nationales 2022 - 2éme journée - Céline Basset - Association Blue Soil +
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Search +, Maraîchage +, Rencontres Nationales 2022 - Drôme +, Maraîchage Sol Vivant - Videos +, Rencontres Nationales du MSV 2022 +, Structure:Maraîchage Sol Vivant +, Utilisateur:Céline Basset +, Compost +, Financement +, Bactéries +, Champignons +, Permaculture +, Orange +, Blés +, Agroforesterie +, Azote +, Matière organique +, Moutarde +, Brocoli +, Mycorhize +, Bactérie +, Cycle de l'eau +, Vivaces +, BRF +, Bretagne +, Algues +, Phosphore +, Potassium +, Carottes +, Cacao +...
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- Maraîchage Sol Vivant (2023-08 … Vidéos </br> - Maraîchage Sol Vivant (2023-08-04) - User:Céline Basset - Durée : 40 minutes </br> Maraîchage Rencontres Nationales 2022 - Drôme Maraîchage Sol Vivant - Videos Rencontres Nationales du MSV 2022 </br> </br> </br> Deux journées autour du maraîchage sol vivant ont été organisées le 7 et 8 Novembre 2022. A l'issue de ces rencontres, Céline Basset , de l'association Blue Soil qui travaille sur la régénération du microbiote du sol via l'épandage de compost et la mise en place de pratiques en non-travail du sol via un plan alimentaire territoriale.</br> </br> Le site de l'association Blue Soil :</br> https://www.bluesoil.org/?fbclid=IwAR0o-YGzu3wxlnNZtUuI2xWebC7-0LwXee9KTeXVc3-kA8V_8jKkIK9Pepo </br> </br> La page Facebook de l'association :</br> https://www.facebook.com/people/La-FERME-BLUE-SOIL/100057497197472/ </br> </br> Prochaines rencontres Nationales le 4 et 5 Novembre 2023 !</br> Inscrivez vous ici (prix libre, les inscriptions permettent de nous faciliter la logistique) : https://www.helloasso.com/associations/maraichage-sol-vivant/evenements/rencontres-nationales-msv-2023 </br> </br> Pour encore plus de vidéo MSV , n'hésitez pas a participer aux financement des futurs portraits de ferme : https://www.helloasso.com/associations/maraichage-sol-vivant/formulaires/2 </br> </br> Transcriptions </br> Transcriptions </br> </br> on va démarrer </br>donc on a le plaisir d'accueillir Céline </br>Basset qui vient de </br>bluesoil et qui va donc nous parler des </br>microorganismes des taux de compost et </br>le lien entre les micro-organismes et le </br>sol et la santé des plantes et des sols </br>merci </br>merci André et bien bonsoir ou bonjour </br>tout le monde merci d'être autant en</br> </br> </br> Afficher la suite</br> </br> </br> </br> nombre et en biodiversité pour le coup </br>et l'objectif de cet atelier c'est de </br>voir le lien entre la santé en fait du </br>vivant que ça soit l'être vivant humain </br>l'être vivant végétale l'être vivant </br>animal mais aussi l'être vivant </br>microscopique donc c'est pour ça que je </br>vous ai amené en fait </br>le microscope puisque en fait </br>aujourd'hui </br>je suis en quelque sorte le premier </br>laboratoire mobile à me déplacer un peu </br>partout en France pour faire beaucoup de </br>sensibilisation à travers la France et </br>pas que pour justement promouvoir les </br>cinq acteurs du sol et on va regarder </br>justement que ces cinq acteurs du sol </br>ils ont un rôle très important </br>dans la fertilité la régénération du </br>cycle du de l'eau l'auto-fertilité mais </br>pas que aussi dans le système </br>immunitaire des plantes notre système </br>immunitaire mais aussi le système </br>immunitaire des animaux </br>je vous ai fait un petit diapo mais </br>sachant que je sais que on est entre </br>entre soi entre guillemets entre </br>personnes déjà sensibilisée donc </br>l'objectif c'est tout simplement </br>de quand même vite fait me présenter </br>ensuite on va parler des vulnérabilités </br>systémiques très rapidement puisque </br>elles sont en lien avec l'urgence de la </br>régénération du microbiote du sol </br>ensuite on verra concrètement qui sont </br>les acteurs du sol et j'ai fait un petit </br>prélèvement d'ailleurs merci à Hervé </br>coves qui m'a indiqué qu'il y avait une </br>petite rivière à côté avec un sol qui </br>sent bon la forêt pour le coup donc on </br>va analyser ce sol et l'objectif c'est </br>de vous faire rencontrer ce petit peuple </br>du sol qui est invisible mais qui </br>pourtant est si visible en termes de </br>conséquences quand il est présent </br>allez c'est parti on va passer </br>brièvement quand même sur le parcours </br>mais donc je suis tout sauf une </br>ingénieur agronome et la microbiologie </br>n'est pas ma formation initiale à la </br>base j'étais je suis diplômée d'un </br>master recherche dans les sciences </br>humaines et sociales et j'étais </br>spécialisée en psychologie cognitive </br>psychologie neurosciences </br>donc je suis passé en gros du monde du </br>cerveau au monde de la terre mais on va </br>voir qu'il y a beaucoup de parallèles à </br>faire </br>j'ai été pendant mes études </br>réservistes en gendarmerie donc j'ai </br>quelques pas arrêté aussi dans le monde </br>de la sécurité et d'ailleurs il y a un </br>lien entre la sécurité et le microbiote </br>du sol je vais vous le faire très </br>rapidement ensuite tout bêtement je suis </br>revenu au sol parce que j'ai été </br>atteinte d'une maladie du microbiote </br>intestinal donc c'était génial je </br>faisais environ 50 kg je pouvais manger </br>9 fois par jour mais en vrai j'ai été </br>complètement dévitalisé parce que mon </br>régime alimentaire donc à l'époque </br>j'étais aux États-Unis </br>m'a complètement dévitalisé ce </br>microbiote intestinal c'est à dire que </br>l'ensemble de mes bactéries des </br>protozoaires des champignons que j'avais </br>dans mon intestin ont disparu à force de </br>manger de la malbouffe et c'est là qu'il </br>y a eu un déclic j'ai voulu savoir </br>pourquoi est-ce que j'avais eu cette </br>maladie qui mettait en péril mon </br>pronostic vital tout simplement c'était </br>il y a environ 10 ans et donc j'ai </br>regardé ce que je mangeais et j'ai </br>regardé les méthodes culturales et c'est </br>à partir de là où j'ai bifurqué j'ai </br>fait une grosse bifurcation </br>alors après j'ai rencontré l'école du </br>docteur ingam donc c'est cette femme qui </br>est sur la gauche qui depuis 1996 est </br>une pionnière pour faire de la </br>microbiologie appliquée c'est à dire </br>qu'on a la microbiologie avec la </br>taxonomie qu'elle espèce on va avoir des </br>analyses d'ADN c'est très complémentaire </br>moi ce qui m'intéressait ici c'est </br>d'avoir une analyse fonctionnelle c'est </br>à dire les cinq acteurs du sol que </br>font-ils dans le sol et comment est-ce </br>que je peux élever des micro-organismes </br>de manière locale </br>pour rendre les fonctions du sol </br>donc voilà je suis un peu autodidacte je </br>me forme et c'est là que je commence mes </br>premières expériences de régénération </br>à Brooklyn donc j'ai capte d'abord </br>commencé par la permaculture il fallait </br>d'abord que je fasse l'expérimentation </br>puisque je n'avais pas vraiment de </br>diplôme dans ce domaine là à l'époque </br>donc j'ai commencé à Brooklyn avec des </br>méthodologies permacol sur des petites </br>surfaces bien entendu puis au fur et à </br>mesure je passais de Manhattan à au </br>Vietnam et là j'ai eu l'opportunité </br>d'avoir un terrain de jeu beaucoup plus </br>grand et j'avais un sol qui était </br>contaminé à la joue orange enfin voilà </br>tout ce genre de truc là beaucoup de </br>challenges et puis c'est là que j'ai </br>commencé aussi à cultiver dans l'eau </br>donc je me suis inspirée à l'époque de </br>l' aquaponie pour élever des </br>micro-organismes dans l'eau donc voilà </br>j'élève des micro-organismes dans l'eau </br>je lève des micro-organismes pour le sol </br>à travers différentes techniques de </br>compost microbiologique oxygénée </br>lombricompostage oxygénée </br>et mais aussi ce que j'ai intitulé </br>récemment microbioponie donc c'est à </br>dire que là on va utiliser des urines </br>dans de l'eau de pluie enfin bref et on </br>va élever bactéries protozoaire </br>je fais mon chemin je vais en Birmanie </br>on vient me chercher pour régénérer une </br>benne à ordures en gros et là je pouvais </br>pas décemment me faire payer je savais </br>pas si j'allais vraiment réussir donc </br>c'est plutôt là que m'est venue vraiment </br>l'idée de faire toujours de </br>l'expérimentation mon chemin continue en </br>2019 j'arrive en France après à autant </br>d'années à l'étranger et d'ailleurs </br>pardon pour les fautes de français que </br>je peux faire ou des fautes </br>d'orthographe pour le coup et là j'ai </br>ouvert donc une petite entreprise </br>agricole puisque je me suis installée </br>sur les terres de ma mère dans la Drôme </br>provençale et sauf que c'est un petit </br>entreprises agricole ne fait pas de </br>chiffre d'affaires parce que tous les </br>légumes produits servent à être analysés </br>dans les laboratoires comme Eurofins </br>pour faire du contrôle de qualité </br>nutritionnelle en gros c'est là que j'ai </br>développé la ferme du sol même si </br>c'était un peu avant et la ferme le sol </br>c'est une association reconnue d'intérêt </br>général qui fait de la R&D de la </br>recherche et du développement donc je </br>suis techniquement en train de faire </br>l'expérience </br>l'expérience paysanne mais aussi </br>l'expérience microbiologique et </br>l'expérience </br>agricole qui est trois mondes différents </br>mais qui ensemble collaborent </br>donc après avoir fait cette cette </br>association d'intérêt général </br>j'ai continué mon petit bout de chemin </br>j'ai aussi ouvert le laboratoire santé </br>du sol et là très récemment je viens </br>d'être accepté pour un projet de thèse </br>donc je suis doctorante au CNAM au </br>laboratoire justement sécurité défense </br>quel est le rapport et bien l'objectif </br>c'est de mettre le sol en tant quantité </br>vivante au centre des stratégies de </br>retéritorialisation pour les élus pour </br>les communes pour tous ces élus qui nous </br>administrent donc c'est une certaine </br>manière de faire communiquer des mondes </br>qui d'habitude se parlent jamais et moi </br>je veux parler d'agroécologie </br>territorialisée et je veux mettre le sol </br>comme pivot de la civilisation comme </br>pivot de l'eau comme pivot du climat </br>comme pivot de vie vous avez pas de sol </br>pas de bras pas de chocolat c'est aussi </br>simple que ça </br>donc voilà pour cette toute petite </br>présentation ah oui éventuellement j'ai </br>oublié de dire aussi je travaille avec </br>la communauté de communes de </br>bourdes-dieu lefy et j'accompagne le </br>projet alimentaire territorial et donc </br>aujourd'hui maintenant j'ai 7 </br>agriculteurs qui sont dans un protocole </br>expérimental qui tout simplement </br>consiste à faire un état des lieux </br>initial autant zéro élever des </br>micro-organismes endogènes locaux ultra </br>territorialisé puisque le sol il a son </br>empreinte digitale d'une certaine </br>manière et donc on part du maraîchage à </br>l'horticulture aux cultures de plantes </br>aromatiques à la vigne mais aussi on </br>passe par la céréale donc c'est hyper </br>important d'avoir ce protocole sur tout </br>le type de culture qu'on a </br>donc voilà pour la petite présentation </br>au niveau bouquin et désolé j'ai pas </br>ramené de bouquin c'est pas du tout mon </br>délire pour le coup mais il y a une </br>dernière j'ai écrit produire en </br>régénérant donc ça ça raconte plutôt en </br>fait le cheminement et des différents </br>climats mais climats tropicaux </br>subtropicaux mais aussi politique </br>sociale vivent dans un pays communiste </br>ou d'un pays en dictature puis revenir </br>en France c'est quelque chose et on va </br>aussi parler de microbiote social et </br>dans l'autre c'est un peu plus normal on </br>va dire classique et c'est co-écrit donc </br>dedans vous allez aussi retrouver le </br>professeur Atana elle est aussi Marc </br>andressel os qui a contribué à </br>l'écriture de ce bouquin aussi </br>là je voudrais vous présenter les </br>agriculteurs qui en février ont accepté </br>de </br>faire cette expérimentation donc Sabine </br>yannstadt Valérie Martino et Sabine </br>couvent et puis maintenant on a la ferme </br>des blés barbus qui nous rejoint le </br>chardon bleu et encore une autre et </br>pardon je crois que j'ai oublié son </br>prénom mais et puis encore une autre </br>mais ça n'arrête pas donc voilà on va </br>travailler sur des problématiques vous </br>pourrez retrouver le lien de l'étude </br>puisque l'objectif de la ferme boussole </br>c'est aussi de partager avec vous donc </br>j'ai une chaîne YouTube sur lequel je </br>partage tout l'objectif c'est de </br>uploader de la connaissance pour le taux </br>publics de pas uniquement faire des </br>protocoles expérimentaux bien cachés </br>dans son petit labo dont j'aime bien </br>partager la méthodologie mais aussi le </br>partage des résultats des erreurs des </br>échecs qui nous amènent toujours vers </br>des changements et des changements </br>pratiques </br>voilà à peu près à quoi ressemblait </br>l'émission en Birmanie donc à gauche </br>vous avez une benne à ordures enfin une </br>déchetterie à ciel ouverte donc quand je </br>suis arrivée en Birmanie on m'a dit </br>voilà il va falloir régénérer ça vous </br>comprenez pourquoi j'ai fait franchement </br>on va faire ce qu'on peut et on verra et </br>les résultats tout à droite la photo </br>c'est au bout d'un an donc on a </br>travaillé avec des ensemencements </br>microbiens dans le sol donc à l'époque </br>je ne travaillais pas encore avec les </br>techniques du docteur ingam j'avais </br>développé mes propres techniques aussi </br>qui sont très similaires mais je cultive </br>en eau les microorganismes parce que </br>dans les pays tropicaux c'est très </br>facile d'avoir et je pense qu'en vrai </br>sera d'accord avec moi des problèmes de </br>solidremorphe et un aérobie donc l'eau </br>autant cultiver directement les </br>micro-organismes dans l'eau comme ça on </br>a juste à mettre des bulleurs </br>je vais vite fait surpasser pourquoi </br>est-ce que aujourd'hui la microbiologie </br>et le sol et c'est hyper important parce </br>qu'on a on va dézoomer là on va partir </br>de on va dézoomer du microscope pour </br>partir au macroscopique donc bien </br>souvent j'interviens avec mon collègue </br>Stéphane linou qui est d'ailleurs dans </br>la salle ici je crois et on va éviter </br>parler de l'importance de la résilience </br>alimentaire et du microbiote du sol donc </br>tout simplement comme vous le savez on </br>est dans une dépendance notre assiette </br>aujourd'hui non seulement elle peut nous </br>rendre malade ce qui a été le cas pour </br>moi il y a quelques années mais aussi </br>elle vient de loin donc aujourd'hui on a </br>une chaîne alimentaire qui a plein </br>d'intermédiaires et ça augmente le coût </br>ça augmente l'empreinte carbone ça sa </br>paupérise nos paysans locaux et donc le </br>territoire n'est plus musclé comme dit </br>Stéphanie nous et donc on perd les </br>acteurs aussi du territoire parce que </br>dans le territoire il y a aussi cinq </br>acteurs comme dit Stéphane donc il y a </br>les producteurs nous il y a les </br>transformateurs les consommateurs les </br>associations la commande publique et </br>j'en ai peut-être oublié encore un autre </br>mais en gros voilà et ça c'est très </br>important de revenir de la ferme à </br>l'assiette mais moi je dirais même du </br>sol à l'assiette pour augmenter notre </br>autonomie alimentaire donc là pour le </br>coup le sol joue un rôle très important </br>je parle aussi de quand on a des </br>solutions </br>agroécologiques d' agroforesterie mais </br>aussi </br>microbiologique parfois c'est compliqué </br>de pouvoir faire la transition pour des </br>agriculteurs parce que la commande </br>publique n'est peut-être pas là parce </br>que parfois on n'a pas non plus un on va </br>dire un financement qui va aider les </br>agriculteurs à transiter d'un système </br>conventionnel à un système bio puis d'un </br>système bio à un système centropique ou </br>un système agroécologique c'est très </br>compliqué et ça c'est très important de </br>comprendre de l'autre côté de pas être </br>que dans son petit labo mais de faire </br>l'expérience de la paysannerie et aussi </br>de l'agriculture qu'est-ce que c'est </br>aujourd'hui donc pour comprendre les </br>problématiques sur les approprier pour </br>pouvoir mieux y répondre et aujourd'hui </br>je pense qu'on a un petit burn out aussi </br>au niveau agricole donc tous ceux et </br>celles qui arrivent à transiter d'un </br>système à un autre je leur retire </br>vraiment mon chapeau parce que c'est </br>pour l'instant au niveau l'INRA par </br>exemple on en est toujours à mesurer les </br>indicateurs économiques de </br>l'agroécologie donc c'est très important </br>de travailler ensemble avec les </br>différents acteurs et actrices </br>ça c'est la deuxième vulnérabilité </br>systémique un pays sans paysans c'est </br>compliqué donc il va falloir se mettre </br>au taquet je pense et développer ce très </br>beau métier qui consiste à nourrir tout </br>le monde et tout est une civilisation au </br>final </br>quand je suis rentrée d'Asie j'ai vu à </br>gauche donc ça c'est </br>ça c'est ça m'a impressionné de plus </br>voir d'arbres plus de haies donc ça m'a </br>vraiment </br>ça m'a coupé le souffle quand j'ai vu </br>ces écosystèmes à bout de souffle pour </br>le coup pour faire très simple </br>j'apprends rien à personne ici la </br>problématique vient tout d'abord </br>du tassement du sol c'est notre ennemi </br>public numéro 1 le tassement du sol va </br>créer l'effondrement de l'habitat de </br>l'ensemble de ces micro-organismes </br>et quand on va avoir un sol tassé on va </br>sélectionner on va voir des pathogènes </br>plutôt que de sélectionner les </br>microorganismes bénéfiques </br>j'aime bien dire souvent parce que je </br>m'adresse pas uniquement des fois des un </br>public tout public souvent je m'adresse </br>aussi à des personnes de </br>l'agroalimentaire pour planter des </br>graines donc l'aspect économique est </br>important et aussi l'aspect économique </br>est très important quand on quand un </br>paysan ou une agricultrice ou un </br>agriculteur excusez moi peut aussi </br>transiter d'un système à un autre donc </br>ce sont des indicateurs à regarder pour </br>encourager cette transition </br>donc souvent aujourd'hui moi je dis que </br>le sol c'est comme un compte bancaire en </br>fait si vous êtes tout le temps en </br>découvert un moment vous allez être </br>interdit bancaire mais là je pense qu'on </br>est arrivé on est bientôt interdit </br>bancaire si on continue dans cette </br>direction mais bon tout le monde est </br>déjà au courant </br>un autre impensé c'est la temporalité </br>oui si on a un espace on a du temps </br>aussi alors les travaux du docteur ingam </br>ont créé en fait parce qu'on appelle la </br>succession écologique on pouvait </br>vérifier ce même sur Google Scholar il y </br>a pas mal de publications sur ces </br>travaux-là et donc la succession </br>écologique c'est tout simplement le </br>développement des écosystèmes c'est une </br>succession de stade en gros dame nature </br>elle va partir du caillou et pour </br>arriver à la forêt et entre le caillou </br>et la forêt il va se passer peut-être </br>500 ans peut-être 1000 ans il va se </br>passer un certain temps et nous je me </br>rappelle que notre échelle c'est 80 ans </br>90 ans donc il faut bien qu'on puisse </br>manger un moment c'est pour ça que quand </br>vous écoutez des vidéos de Claude et </br> Lydia Bourguignon ou de Marc André selos </br>pour les Français ou du professeur </br>athanall ou d'autres microbiologistes </br>dans le monde il y a une temporalité qui </br>est moi m'a choqué au début qui était on </br>va on peut mettre 5 ans deux ans trois </br>ans six ans 10 ans 20 ans en fait c'est </br>encore une variable inconnue qu'on </br>n'arrive pas à maîtriser et qu'on ne </br>pourra pas maîtriser parce qu'en gros </br>dame nature elle a ses propres délais de </br>cicatrisation si vous vous faites mal au </br>genou et que vous sortez de l'hôpital et </br>que je vais vous chercher et je vais </br>vous dire vous venez on va faire un </br>marathon vous allez me regarder de </br>travers vous allez me dire non mettez </br>bien mignonne mais j'ai besoin de me </br>reposer en fait là j'ai besoin de me </br>réhabiliter la nature c'est pareil sauf </br>qu'elle vit dans un dans une autre </br>temporalité et je tiens aussi à dire que </br>nous sommes la nature il y a les êtres </br>vivants humains les êtres vivants non </br>humains dans les noms humains il y a les </br>animaux les végétaux les </br>micro-organismes donc en fait ça c'est </br>très important de le replacer et tout le </br>monde n'a pas la même temporalité </br>cette succession écologique et ce schéma </br>est très important pour la suite </br>du développement que je vais faire ici </br>et les observations qu'on va faire parce </br>qu'on va faire un petit jeu après qui va </br>être de placer le prélèvement de la </br>rivière sur la succession écologique </br>la succession végétale c'est ce qu'on </br>voit mais là on va plonger en dessous du </br>ver de terre </br>en dessous du ver de terre donc assez </br>cinq groupes et la succession végétale </br>elle est causée selon les travaux du </br>docteur ingam par la succession </br>biologique c'est à dire qu'en fait alors </br>je vais tester le pointeur </br>c'est à dire qu'en fait est-ce que ça </br>marche oui ici vous allez avoir un ratio </br>bactéries champignons ce ratio bactéries </br>champignons va varier en fonction du </br>ratio carbone azote c'est pour ça que je </br>suis un peu tatillon parfois quand on </br>dit oh je vais mettre de la matière </br>organique oui mais laquelle </br>quelle matière organique pour nourrir </br>qui </br>le ratio carbone azote la matière </br>organique c'est le menu du restaurant </br>des micro-organismes </br>si tu mets de la tombe de pelouse tu vas </br>encourager les bactéries donc tu seras </br>dans un système qui sera à dominante </br>bactérienne c'est super pour mes bras si </br>casser c'est super pour mes moutarde </br>c'est un peu moins bien pour mon </br>maraîchage l'autre partie maraîchage </br>parce que je fais une subdivision dans </br>le maraîchage pour les tomates pour les </br>salades et cucurbitacées les autres </br>plantes qui elles ont besoin de micarise </br>le brocoli n'aime pas la mycorhize que </br>les choses soient claires le brocoli il </br>l'aime la bactérie et principalement </br>lactinobactéries donc c'est des petites </br>subtilités comme ça qui viennent se </br>rajouter et compléter les autres </br>approches qui au final ensemble mis </br>ensemble vont pouvoir être organique et </br>fonctionné ensemble et peut-être plus </br>rapidement parce que quand un </br>agriculteur fait le Grand Chelem et le </br>grand pas il faut être là pour </br>l'encadrer et l'aider à rester rentable </br>c'est important </br>pour nous pour bouffer et pour eux </br>donc ça c'est très important dans un </br>système forestier j'aurais bien entendu </br>et la DAF ne me contrera pas je pense il </br>y a une dominante de biomasse fongique </br>on sait bien d'avoir des bactéries mais </br>on veut principalement une biomasse </br>longique donc au fur et à mesure que la </br>succession écologique avance c'est à </br>dire qu'il y a ces successions de stade </br>on va avoir au début un système avec une </br>dominante bactérienne et après tout </br>doucement ça va s'équilibrer à un ratio </br>on va dire équivalent et après on va </br>pouf on va changer la courbe s'inverse </br>ça va être une dominante fongique donc </br>ça c'est plutôt sympa parce qu'au final </br>c'est Dame Nature qui nous donne en fait </br>c'est secret c'est son règlement </br>intérieur à elle </br>pour en revenir donc au macroscopique </br>aujourd'hui on est en train donc de </br>mettre en pratique différentes méthodes </br>régénératives s'intropique tout ce que </br>vous voulez et c'est hyper important je </br>dirais qu'il faudrait ajouter qu'il faut </br>ajouter ça dans une sorte de temporalité </br>là aussi parce que on ne sait pas la </br>variable c'est on va mettre 6 ans 20 ans </br>à bouffer ou être rentable je ne sais </br>pas donc vu des effondrements qu'on a </br>actuellement </br>et vu la joie et la paix qu'on veut </br>maintenir par l'assiette parce que si </br>tout le monde est à manger et ben ça ira </br>bien avec tout le monde </br>je pense qu'il est important d'ajouter </br>la brique microbiologique et de </br>l'élevage de micro-organismes en </br>première étape pour pouvoir faciliter </br>les installations des systèmes de </br>méthodes culturelles régénératives que </br>ce soit l'agroécologie l' agroforesterie </br>quel que soit la méthode régénérative le </br>socle c'est le sol alors moi je me situe </br>vraiment tout au début de la du caillou </br>et en général quand j'installe et que </br>j'aide les agriculteurs qui vont faire </br>des pratiques à conforestière ou à </br>écologique moi je suis dans une démarche </br>diagnostic c'est quoi l'état des lieux </br>c'est quoi le ratio bactéries </br>champignons c'est quoi ta culture ok </br>kaki c'est qu'on va élever et où est-ce </br>qu'on va choper la matière organique </br>locale </br>on va pas faire venir de la paille de 50 </br>km heure de question </br>donc ça ça permet selon les études et </br>les et les différentes retours </br>d'expérience qu'on a dans le monde </br>entier avec l'école seule food web il y </br>a des études qui ont montré que on peut </br>entre en moyenne entre 1 à 3 ans </br>faciliter accéléré remettre le </br>microbiote du sol en place ce qui fait </br>que d'un seul coup on passe d'un système </br>à un autre avec les autres méthodes </br>culturelles de manière plus facile ce </br>qui fait qu'on arrive à quelque chose de </br>plus résilient au lieu d'avoir des </br>plateformes d'approvisionnement on va </br>d'un seul coup avoir une toile </br>alimentaire comme une sorte de mycorhize </br>sociale </br>et c'est là que ça devient intéressant </br>et tout commence par le sol </br>je voudrais aussi dire que lorsqu'il n'y </br>a pas de micro-organismes c'est quoi les </br>pertes financières pour une structure </br>agricole ça c'est très important de </br>comprendre alors par exemple chez une </br>des agriculteurs que j'accompagne elle a </br>des vignes même cette vigne là est plus </br>profonde que ce que j'ai pu avoir j'ai </br>des vignes j'ai des racines de vigne qui </br>sont à 3 4 cm du sol et qui sont là </br>depuis plus de 12 ans en agroécologie </br>donc sur la chaîne Youtube je fais </br>partager mes expériences parce qu'à ma </br>autorisé cet été je faisais des </br>diagnostics donc j'utilise le </br> compactomètre tout d'abord je fais des </br>tests d'infiltration d'eau je vais enfin </br>je vais la totale des tests d'ADN aussi </br>puisqu'on est dans un protocole </br>expérimental et aussi des analyses </br>microbiologiques tels que le fait le </br>docteur ingam et encore d'autres types </br>d'analyses et moi quand je vois un sol </br>comme ça quand je vois une vigne comme </br>ça mais ça me dit tout en fait ça me dit </br>quoi ça me dit qu'ici quand vous suivez </br>mon curseur vous avez plus de 20 bars </br>au-delà de 20 bars de pression il y a </br>aucune racine qui peut pénétrer le sol </br>au-delà de 10 bars </br>les arbres pionniers vont pouvoir </br>pénétrer le sol les certaines plantes </br>peuvent pénétrer le sol en dessous de 10 </br>bars il va falloir c'est plutôt des </br>racines de type maraîchage ou céréales </br>c'est pour ça que bien souvent les </br>racines des céréales sont très courtes </br>donc quand on a créé une couche </br>imperméable sur à l'échelle de la France </br>ou à l'échelle de l'Europe ou à </br>l'échelle des États-Unis on va très </br>facilement comprendre qu'on a un peu </br>déréglé pas mal de choses notamment le </br> cycle de l'eau qui a un effet sur le </br>cycle climatique et sur la non </br>séquestration de carbone aussi </br>donc après on me dit mais si je </br>travaille avec mes adventistes mais </br> vivaces je vais avoir ces lignes de la </br>compétition racinaire Abbay oui moi là </br>si je laisse ma vigne en en herbement </br>dans un sol ocitacé mais bien sûr que </br>oui je vais avoir de la compétition </br>racinaire parce que quand on a un </br>système racinaire qui est fuyant qui </br>fait un angle droit et qui va aller </br>enquiquiner sa voisine </br>vous comprenez que c'est un peu comme si </br>nous tous on allait vivre dans 20m² moi </br>je suis très collaborative mais au bout </br>d'un moment certains diront j'aimerais </br>bien voir mon espace c'est on risque </br>peut-être de se taper dessus pour l'eau </br>et les nutriments </br>c'est la même chose dans le sol on a </br>créé des conditions compétitives </br>de compétition pardon dans la nature </br>même si on a mais pas c'est pas le </br>système qui prévaut </br>donc là effectivement c'est là qui est </br>né la grande folie de du désert belge </br>alors qu'on va voir que les adventistes </br>vont être les plantes qui vont maintenir </br>ce que j'appelle le levain microbien </br>c'est à dire les communautés les </br>colonies microbiennes qui vont rendre </br>des services à nos cultures au final </br>donc ça c'est le premier première </br>problème </br>la couche imperméable du sol qui rend </br>les systèmes compétitifs afin en </br>compétition en compétitive c'est un </br>autre mot mais bon anyway vous avez </br>compris deuxième effet c'est sur le </br>cycle de l'eau donc tout le monde </br>connaît plus ou moins j'invente rien ici </br>donc ça c'est les travaux de Benton </br>James </br>là la première ligne vous avez les peaux </br>qui miment une rivière la deuxième ligne </br>de peau ça va mimer les nappes </br>phréatiques et les petites planches ici </br>vont mimer les différentes méthodes </br>culturales donc là on a conventionnel </br>raisonnée en paillage donc on va pas </br>travailler avec les vivaces et les </br>pérennes mais on va plutôt apporter du </br> BRF et un paillage là on va travailler </br>avec les plantes les vivaces j'attire </br>l'attention sur le protocole ici c'est </br>de verser d'un seul coup 80 mm de pluie </br>pour voir comment se comporte le sol </br>bien sûr en agriculture conventionnelle </br>érosion totale du sol et la souples </br>alchimique full corps dans la rivière </br>donc c'est ce qu'on observe puis la </br>rivière ça va dans les fleuves puis les </br>fleuves vont dans la mer puis la mer va </br>dans l'océan puis on est en Bretagne on </br>a les algues vertes que ce soit de la </br>souplette chimique conventionnelle ou du </br>lisier de porc même problème et donc les </br> algues vertes c'est une sorte de </br>pansement quand il y a une autre </br>utilisation des cours d'eau on va avoir </br>ces algues qui vont un peu réagir pour </br>pouvoir tout de suite absorber le </br>nitrate les phosphore et le potassium </br>enfin tout ce qui ne devrait pas être </br>dans l'eau de manière dans des quantités </br>exorbitantes </br>conventionnel raisonnée ok on a toujours </br>la soupe la chimique qui termine avec du </br>sol dans la rivière le paillage on a </br>déjà donc seul couvert on a quand même </br>déjà beaucoup de choses et faire </br>réussissent c'est-à-dire que on a </br>beaucoup moins ce ruissellement et on a </br>moins d'érosion mais voilà j'attire </br>votre attention sur regarder l'état des </br>nappes phréatiques donc au conventionnel </br>on a une nappe phréatique vide puisque </br>on a toujours cette comme je vous ai </br>expliqué cette croûte imperméable </br>raisonnée pareil en paillage couverture </br>c'est pas mal ça revient dans dans les </br>nappes phréatiques c'est pas mal parce </br>que moi je suis un peu perfectionniste </br>et un peu psychorigide il faut aller </br>encore plus loin et regardez quand on </br>travaille avec les vivaces </br>là on a de l'eau potable claire le sol </br>est structuré l'eau est buvable adieu la </br>chlorine et la chloramine </br>et là en fait ces adventices ces herbes </br>qu'on veut désherber et si justement </br>quand on a un seul compacté je répète </br>quand le sol est compacté oui c'est </br>compliqué de travailler avec un </br>enerbement mais lorsque le sol il est </br>pour eux et qu'on peut le pénétrer là ça </br>devient intéressant là les méthodes </br>agroécologiques sont hyper productives </br>là on a restitué le microbiote du sol </br>pourquoi est-ce que l'eau ici éclaire </br>tout simplement c'est que le sol grâce </br>au micro-organismes c'est un rein le sol </br>il arrive à faire la fonction rénale de </br>la planète en gros </br>donc c'est important si vous on vous </br>enlève un rein et que vous buvez un </br>verre de vin je ne peux faire de votre </br>peau </br>ça a nécessairement aussi un effet sur </br>le cycle de l'eau ah attendez je vais </br>revenir et vous le dire tout de suite </br>pourquoi est-ce qu'ici c'est important </br>en fait alors peut-être qu'il y en a qui </br>le savent dans dans la salle mais tout </br>simplement les plantes que ça soit des </br>vivaces des plantes pérennes </br>le rôle c'est que elles vont entretenir </br>les colonies microbiennes alors tout le </br>monde parle de relation symbiotiques </br>mais aujourd'hui on est dans une dans </br>une optique de démocratiser les choses </br>de les vulgariser de les rendre très </br>compréhensibles pour les personnes qui </br>ne sont pas des experts et des experts </br>c'est qu'en gros la plante c'est une </br>éleveuse de micro-organismes en quelque </br>sorte la plante c'est même une de sucre </br>pour faire très simple on parle d'exdun </br>à racinaires d'exudafoliaire mais là je </br>vais simplifier la chose pour que tout </br>le monde comprenne quand je suis une </br>plante ok ici c'est mon système foliaire </br>je vais faire nécessairement ma </br>photosynthèse je vais nécessairement </br>aussi créer des sucres ces sucres vont </br>être partout et ces sucres vont être </br>aussi dans les racines </br>et ces sucres en général sont libérés au </br>niveau des racines mais aussi au niveau </br>mais quel est l'intérêt que la plante </br>libère des sucres au niveau des racines </br>mais tout simplement c'est que elle est </br>en train de rendre dépendant tout un </br>ensemble de micro-organismes came et au </br>sucre </br>et ces sucres qu'elle crée lors de sa </br>photosynthèse vont être différents </br>peut-être que Jérémie la bactérie </br>préfère un sucre simple alors que Ingrid </br>le champignon préfèrera un cycle plus </br>carboné puis complexe donc le génie </br>végétal est capable de définir qui elle </br>veut à ses pieds pour aller chercher et </br>lui délivrer lui livrer pardon des </br>micro-organismes des nutriments </br>micronutriments justement et </br>macronutriments micronutriments tout ce </br>qui est métaux majoritairement et </br>macronutriments que vous connaissez NPK </br>etc </br>donc cette relation c'est très important </br>ce qui fait que quand on va mettre un </br>engrais qu'est-ce qu'on fait comment je </br>mets un engrais c'est super pour le </br>rendement mais sur la vision long </br>termeiste quand je mets un engrais je </br>vais pas encourager cette relation </br>symbiotique entre la plante et sa </br>colonie d'esclaves de micro-organismes </br>qui va gentiment la servir mais de </br>manière très gentille </br>quand je mets un engrais d'un seul coup </br>je prends le boulot des micro-organismes </br>puis quand on a une plante on est assez </br>intelligent puisque on va on va on va en </br>fait pas du tout se fatiguer à créer ses </br>sucres puisque il y a un humain qui </br>vient être un esclave et remettre des </br>engrais vous comprenez qu'en fait c'est </br>pour ça que la vision de l'engrais pour </br>moi dans mon approche elle est peut-être </br>importante dans une logique court </br>thermiste de rendement mais sur une </br>logique long thermiste de long terme je </br>pense que l'engrais est à éviter donc je </br>viens vraiment de l'école du docteur une </br>gamme pour le coup parce qu'on encourage </br>pas cette relation ce qui fait que quand </br>on arrache nos plantes quand on des </br>herbes nos plantes on enlève au niveau </br>des racines le levain microbien </br>c'est un levain comme ceux qui font du </br>pain vous avez une souche qui peut durer </br>deux ans trois ans 40 ans mais gardez </br>moi vos souches et si vous les voulez </br>pas parce que bien sûr je suis maraîcher </br>j'ai besoin de faire mes semis de </br> carottes les semis de carottes ces </br>petits comme ça et aussi on laisse des </br>arbres comme ça c'est une cata </br>bref </br>il y a différents types de méthodologies </br>donc à innover à changer comme pour le </br>travail en céréales on a des engins à </br>inventer pourquoi ne pas faire de la </br>céréale en culture permanente en </br>rechangeant la taille des tracteurs en </br>rechangeant la taille de beaucoup de </br>choses on a tout à changer on a tout à </br>innover </br>ici ce schéma j'adore le présenter parce </br>qu'il est complètement faux pourquoi </br>est-ce qu'il est faux est-ce qu'il y a </br>quelqu'un dans la salle qui pourrait me </br>dire pourquoi est-ce qu'il est faux </br>oui </br>ouais </br>mais ouais </br>moi quand j'ai vu chez moi j'ai fait mes </br>c'est un truc de fou jusque là on </br>représente pas les racines et ce qu'il y </br>a sous le sol </br>donc ce schéma pour moi il est en partie </br>faux parce que les racines ne sont pas </br>représentées si vous demandez à votre </br>petit enfant </br>de dessiner une fleur ou un arbre </br>regardez ce qui va dessiner si des ciné </br>racine mission accomplie mais bien </br>souvent les enfants quand je leur </br>demande dessiner un arbre ou une feuille </br>ou une fleur et ils vont pas dessiner </br>les racines </br>allez on y va on sensibilise c'est </br>primordial d'avoir ses racines qui vont </br>aller à la verticale et non pas à </br>l'horizontale pour ramener l'eau dans </br>les nappes phréatiques et puis ramener </br>le cycle de l'eau avec </br>dans du sous-sol à l'air alors </br>qu'aujourd'hui on a fait un cycle de </br>l'eau puisqu'on a créé une planche </br>imperméable partout quasiment dans le </br>monde et donc on a créé un cycle de </br>l'eau hors sol </br>super </br>ça c'est une petite illustration de </br>quand je parle à des sociétés ça c'est </br>bénéfique ça ça l'est pas </br>ça c'est pas rentable et ça c'est </br>rentable </br>ça cette couleur là c'est pas rentable </br>ça c'est rentable alors je fais des gros </br>raccourcis mais c'est fait exprès pour </br>qu'on comprenne très vite à droite c'est </br>mon sol à Dieulefit en 2019 j'avais un </br>sol avec une dominante bactérienne même </br>le brocoli voulait pas pousser vous vous </br>souvenez du schéma j'étais au stade du </br>caillou </br>un an et demi plus tard j'ai fait </br>beaucoup dans ce mensonment microbien </br>j'ai aussi bien entendu amender mon </br>champ avec un certain type de matières </br>organiques en veillant au rapcios et </br>Suresnes carbon azote voilà on a un </br>changement de couleur pourtant je suis </br>sur une colline de potier je suis parti </br>avec un pH de 8.8 l'objectif ici c'est </br>que quand on voit cette couleur là c'est </br>de l'acide fulvique c'est un peu </br>caractéristique de la de l'activité </br>bactérienne l'activité bactérienne elle </br>va se caractériser par des glu alcalines </br>ok comme je vous expliquais c'est bien </br>il y avait très peu de sols qui manquent </br>de bactéries on n'a pas besoin de </br>rajouter de bactéries par contre il y a </br>énormément de sols qui manquent de </br>biomasse fongique et des autres acteurs </br>que je vais vous présenter très </br>prochainement donc ici le changement de </br>colère c'est le symptôme visuel que la </br>biomasse fongique fait son boulot je </br>fais de l'acide ulique et de l'acide </br>urique donc j'ai un sol couleur chocolat </br>à 70% couleur cacao </br>dans mon tube à essai je le vois tout de </br>suite quand un seul est structuré avant </br>même que j'ai le je l'ai dilué pouf je </br>vais avoir du mal à diluer les sols très </br>structurés pour eux avec beaucoup de </br>matière organique et beaucoup de </br>micro-organismes et la fonction rénale </br>est opérée puisque l'eau est reste </br>claire tous les sols des agriculteurs </br>que j'ai fait qui travaillent avec des </br>engins assez lourds la mécanisation je </br>suis attention pas contre la </br>mécanisation il va falloir juste la </br>réinventer et l'adapter en fonction du </br>réglement intérieur de Dame Nature donc </br>on a juste à modifier les choses 300 </br>hectares à la main c'est compliqué </br>là en gros vous voyez l'eau tout est </br>mélangé tout donc il y a de l'érosion </br>déjà on le voit dans le tube à essai </br>donc ce règlement intérieur de dame </br>nature non seulement il va changer nos </br>relations entre nous être vivant humain </br>être vivant en images être vivant </br>végétal mais aussi il va changer </br>l'économie parce que il y a pas meilleur </br>je pense économie basée sur le règlement </br>intérieur de Dame Nature là donc il </br>s'agit de produire en régénérant plutôt </br>que de produire en exploitant je pense </br>que vous commencez à saisir toute ma </br>logique de départ donc faire des ponts </br>entre l'économie et l'agriculture </br>régénérative on passe au plus </br>intéressant on va plonger dans le sol </br>donc comme je disais le microbiote du </br>sol </br>et bien c'est lui qui va définir le la </br>qualité du microbiote intestinal et j'en </br>ai fait mes frais puisque j'en ai fait </br>l'expérience en étant très très malade </br>avec cette infection du candidat albican </br>qui m'a gentiment soufflé qu'il fallait </br>peut-être s'intéresser au sol d'une </br>autre manière </br>on y va donc qui sont ces acteurs du sol </br>organisé en chaîne alimentaire </br>bon on verra ça c'est diapo plus tard </br>mais on est présente donc encore une </br>fois cette approche microbiologique elle </br>est fonctionnelle c'est à dire que </br>l'objectif c'est de faire de la </br>microbiologie appliquée aux paysans et </br>aux paysans nos agriculteurs </br>mais aussi auto public l'objectif c'est </br>de rendre les choses simples on a nos </br>chercheurs universitaires nos qui sont </br>là pour faire de la recherche </br>microbiologique taxonomique ici c'est </br>pas ce qui m'intéresse ici ce qui </br>m'intéresse c'est pas de savoir l'espèce </br>ce qui m'intéresse c'est de savoir qui </br>est dans mon sol quelle est sa fonction </br>s une bactérie pathogène ou est-ce une </br>bactérie bénéfique est-ce un champignon </br>pathogène ou est-ce un champignon du </br>type mildiou Fusarium est-ce un </br>protozoaire bénéfique ou est-ce un </br>protozoaire pathogène est-ce une </br>nématode phytophage qui va manger mes </br>racines ou est-ce une copine une </br>nématode bactérievore qui va au </br>contraire m'aider à recycler le cycle de </br>mes nutriments donc relocaliser le cycle </br>les cycles biogéochimiques </br>et puis alors quand on a de la chance on </br>arrive à avoir des micro-arthropodes </br>donc tout là c'est 5 acteurs ils sont </br>situés en dessous du ver de terre quand </br>on va faire du lombricompostage oxygénée </br>c'est très intéressant aussi d'avoir des </br> vers de terre locaux parce qu'il faut </br>savoir c'est que dans son intestin le </br>ver de terre va porter les souches de </br>ces micro-organismes </br>d'où le concept de territorialité qui </br>est très important en microbiologie </br>parce que si je vais prendre un tricot </br>dermatasie qui est un champignon </br>pouvoir le mettre dans un sol trop moins </br>je trouve que c'est une catastrophe et </br>une aberration écosystémique faisons </br>avec le microbiote local pour éviter des </br>problèmes d'invasion ou de des problèmes </br>d'espèces qui n'ont rien à faire là en </br>fait </br>c'est très important </br>donc décomposeur bactéries champignons </br>je vous apprends rien </br>l'objectif donc la bactérie elle est </br>monotache elle va faire une enzyme et </br>elle va manger un truc pour en quelque </br>sorte décoller les nutriments de la </br>roche mère mais aussi digérer la matière </br>organique mais très lentement </br>puisqu'elle a qu'une seule l'enzyme </br>monotache en gros les champignons eux </br>c'est des multitâches ils ont un </br>milliard d'enzymes ils peuvent faire des </br>kilomètres de long </br>et puis ils aiment les structures </br>complexes et ils vont très rapidement </br>faire leur boulot </br>donc ça c'est les décomposeurs mais là </br>on a toujours pas les nutriments </br>biodisponible pour les racines des </br>plantes </br>c'est bien d'avoir des bactéries des </br>champignons moi ça me fait de belles </br>jambes mais on a toujours pas </br>pour moi pour le docteur une gamme pour </br>le professeur athanall pour les </br>biologistes on a toujours pas les choses </br>qui sont en solution ionique comme il le </br>faudrait </br>il faut qu'il y ait l'intervention de </br>ces prédateurs dont on parle que très </br>peu souvent les protozoaires les </br> nématodes mais aussi les </br>micro-arthropodes et ces petits gala ils </br>vont donc manger les bactéries </br>les nématodes ont plutôt mangé les </br>champignons et les microtropodes font un </br>peu les deux faire très simple c'est la </br>déjection de ces protozoaires nématodes </br>et micro-arthropodes donc de ces </br>prédateurs qui là va rendre les </br>nutriments et la matière organique </br>biodisponible chimiquement pour que les </br>plans puissent absorber c'est là qu'on </br>parle d'autofertilité du sol c'est là </br>qu'on parle de relocalisation des cycles </br>biologique c'est là qu'on parle de </br>résilience alimentaire c'est là qu'on </br>parle d'autonomie </br>mais pour ça il faut remettre les cinq </br>acteurs </br>ensemble en nombre en biodiversité et en </br>lien comme nous </br>sur un territoire faut qu'on se remette </br>en nombre en biodiversité et en lien en </br>fait ce qui est infiniment petit se </br>répète à l'infiniment grand </br>ces cinq acteurs ils vont dépendre de </br>deux habitats alors j'aime bien prendre </br>la comparaison du couple en fait </br>quand votre chéri ou votre chéri n'a pas </br>d'oxygène et qui bouffe mal ou elle </br>bouffe mal elle s'en va où il s'en va </br>mais c'est la même chose pour les </br>micro-organismes si on veut garder notre </br>relation symbiotique qui va falloir </br>faire des aménagements pour que ça soit </br>vivable et qui est du mouvement et qu'on </br>mange bien la même chose pour les </br>micro-organismes c'est un peu simplifié </br>mais ça va vous marquer donc quand on a </br>des conditions anaérobies comme ceci </br>c'est à dire des semelles de compaction </br>très vite très très à la surface du sol </br>ça veut dire qu'on a très très peu de </br>d'horizons uniques fonctionnelles donc </br>on a des racines horizontales ça me fait </br>de belles jambes mais le problème c'est </br>que on va avoir on va sélectionner pour </br>des micro-organismes du type pathogène </br>parce que tous ces micro-organismes dès </br>qu'il y a </br>moins de 4 parties par millions </br>d'oxygène par gramme de sol en moyenne </br>en fonction des climats ça change
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