Réussir son couvert végétal en interculture, retours d'essais - partie 2, Antonio Pereira

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (23 avr. 2023) - Antonio Pereira - Durée : 141 minutes

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Lors d'une formation organisé par Ver de Terre Production et Pour une Agriculture du Vivant, Antonio Pereira présente une méthodologie pragmatique pour le choix, l'implantation, la fertilisation et la destruction des couverts en grandes cultures.


La première partie de la formation est disponible ici : https://youtu.be/EqcSmV4IkIc

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
va reprendre la présentation donc encore
quelques diapos sur
sur l'importance je vais dire
de ce que peut restituer un couvert
alors en fin de matinée on a commencé
d'aborder les couverts entre guillemets

Afficher la suite

complexes diversifiée là je vous fais un

petit retour sur quelque chose de simple
à la fois en termes de composition
d'implantation et on va regarder la
partie restitution donc je vais vous
faire un retour sur deux expériences sur
l'année 2017 toujours sur mon
département de la Haute-Marne là un
premier couvercle qui était implanté
derrière poiluet c'était la dernière
année où on a fait des points d'hiver
chez nous parce qu'on a été rattrapé par
la bactériose à partir de 2016 donc les
points d'hiver sont
une des cultures rayées de du choix de
culture qu'on a sur nos argiles au
calcaire mais là en 2017 c'est
agriculteur là derrière les poids
d'hiver il a implanté un mélange avec 15
kg de tournesol et 90 kg de férol
mélange binaire légumineuses et composé
ça a été implanté le 3 juillet
pratiquement au lendemain de la récolte
des poids et une interculture courte qui
a été détruite le 22 septembre à la date
où il a implanté son blé
on est sur une période estivale où on a
eu la chance d'avoir un été
particulièrement bien arrosé 2017
autant en a manqué d'eau sur la dernière
partie du printemps autant le début
d'été il y a eu des pluies
salvatrices ce qui a permis d'établir
des records en termes de production de
biomasse 9 tonnes de matière sèche avec
le tournesol quand il est pas mangé par
les limaces vous avez vite fait de faire
des gros tonnages de matières sèches de
biomasse en général
un couvert qui a piégé 177 unités
et une restitution calculée toujours par
la méthode merci à hauteur de 55 unités
40 unités de 60 et 350 unités de potasse
donc derrière a été implanté un blé je
crois que il doit y avoir quelque part
dans la présentation
l'état du blé à l'entrée de l'hiver
deuxième situation toujours sur cet été
2017 on est derrière une récolte de blé
et avant l'implantation de chambre il
serait un peu de chanvre de textile sur
notre département
donc un couvert implanté le 25 juillet
donc
trois semaines voire un mois après
l'expérience précédente et détruit
pareil le
30 octobre détruit vous le devinez ici
avec un rouleau FACA vous voyez le
travail que fait le rouleau FACA
comme son nom l'indique c'est un rouleau
couteau donc il y a grosso modo deux
modèles de entre guillemets l'âme on a
soit des lames entre guillemets
tranchantes ou soit des carrés qui vont
venir écraser la végétation là c'est un
matériel que ces agriculteurs leur
partage en climat départemental donc
c'est un rouleau équipé de lames
tranchant et ça coupe toute la
végétation en petit bout de 17 cm
donc derrière ça facilite le passage de
n'importe quel semoir parce que on a
beau être sur un couvert composé
d'espèces
apports érigé quand vous avez des
tournesols qui font cette taille là vous
venez semer avec un smoradan à l'automne
un blé si l'Adam arrache le tournesol
se met la perpendiculaire des dents ça
finit par faire râteau
donc à des moyens d'arriver à SMIC quel
que soit les l'outil à disposition c'est
éventuellement de gérer ça avec un
rouleau 50 quand on veut se met dans du
couvert vivant à l'automne
donc pareil un niveau de production qui
pour nous fait partie des années records
8 tonnes 4 de matière sèche pratiquement
200 unités
et une restitution
estimée à 78 unités d'azote 12 kg de
tournesol 60 kg de féveroles et 10 kg de
lentilles
c'est une composition qui se trouve
assez facilement son passé par la case
semence acheté
nous on a commencé les couverts on a
commencé
les colza associés avec de la lentille
au début
pour la petite histoire la lentille on
l'a acheté au supermarché du coin
j'ai des photos ou les épouses des
agriculteurs faisaient la queue à la
caisse avec des cadres remplies de
lentilles
le seul problème c'est le
conditionnement c'est des paquets de 500
g
et dans cette commune là on a la chance
d'avoir une grande enseigne
distributrice d'un
cheval et d'un cavalier qui est
au-dessus de la même commune on a un
organisme stocker
de réputation nationale et le prix était
du simple double de la lentille
moins cher
au supermarché
c'est pour la petite histoire
donc on est sur des coups de couvert ici
je veux dire ridicule on n'est pas 70
euros de l'hectare de semence et on est
sur une quelque part une rentabilité si
on regarde que le postazote qui couvre
largement le coup de semence
et puis quand vous êtes à ce niveau-là
de production 8 tonnes 4 de matière
sèche
il y a pas beaucoup de place pour pour
les adventices les ressources en eau en
éléments minéraux en élément fertilisant
seront en très grande partie
consommé par le couvert et c'est autant
d'éléments qui sont pas laissés à
disposition des plantes indésirables
là je vous présente quelques tableaux de
mélange que vous pouvez trouver sur une
grande plateforme de commerce en ligne
ça c'est des mélanges quand on a fait
fabriquer
alors des mélanges
qui peuvent être diversifiées
ici vous avez un mélange avec une
dizaine d'espèces
toujours composé pour les couleurs ça
passe mal mais il y a toujours une
proportion
une très belle proportion de
légumineuses vous voyez la Somme
en quantité en kilos de semences de la
partie crucifère jamais plus d'un kilo
des crucifères qui sont variés moutarde
Abyssinie radis chinois
et puis des autres des autres familles
comme le Niger et la facilie pour se
mélange là
la dose de semis recommandée est le
tarif 2023
et puis ça c'est un mélange qu'on a fait
fabriquer cet été
pareil qui est
issus de travaux d'expérimentation qu'on
a conduit cet été ce mélange là sur la
plateforme où je vous en représenterai
peut-être les résultats tout à l'heure
c'est notre meilleur couvert en termes
de performance de développement de
biomasse la plateforme que j'avais
implantée cet été on est derrière une
parcelle de blé donc c'est conduit en
semis direct
et cet été c'était à couvert spontané de
vrai grand et sous cette modalité là
c'est la modalité qui nous laisse la
parcelle la plus propre en termes de
colonisation de vacances
et puis vous avez deux autres mélanges
qui sont plus réfléchis pour les
situations
les situations plutôt types de sol de
craie ou on a un peu moins d'espèces et
on a une belle large proportion de
fenugrec qui est la légumineuse qui
est particulièrement bien adapté aux
soldes de craie
alors une fois qu'on a déjà dégrossi
notre je vais dire mélange de base
que vous pouvez choisir dans un de ces
tableaux ou comme dans d'autres
retenez plus je veux dire le mode de
réflexion que le la composition kilo
près de ces mélanges là
l'idée c'est de dire en fonction de la
durée d'intercultures en fonction du
positionnement de couvert dans notre
système de culture est-ce qu'on se
satisfait du mélange ou est-ce qu'on
l'enrichit avec certaines espèces ça
c'est des choses qui
se réfléchissent
au niveau du système de culture au
niveau de la parcelle ce qu'il faut
aussi avoir en tête c'est qu'il faut pas
avec les couverts d'intercultures se
créer encore plus entre guillemets de
problèmes que ceux que vous avez déjà
géré au quotidien
le mot idéal ça serait d'avoir un
couvert universel qui soit adapté à tous
les tous les enchaînements qui
remplissent à la fois des des critères
de durée d'intercultures plus ou moins
longue etc mais il y a des situations où
on peut être amené quand même
à enrichir ces mélangeurs comment ça se
réfléchit là je suis parti d'un mélange
qu'on a vu précédemment
s'appelle ici à sedoc vous avez la
composition du mélange
donc mélange qui peut être universel
plutôt quand même orienté
couvert gélif alors le prix tenait pas
compte du prix par rapport au tableau
précédent ça c'est des prix de 2021
je sais pas si vous connaissez ce genre
de présentation
ça a été
ça a été mis au point par Magellan
effectivement ça aussi c'est en accès
libre sur la toile ça s'appelle acacia
c'est un outil qui est
assez intuitif à utiliser et qui vous
permet quand vous êtes en période de
réflexion de composition de vos mélanges
éventuels de caractériser un peu
l'intérêt le bénéfice du mélange que
vous êtes en train de créer on doit
l'hypothèse ou vous avez la main pour
créer votre propre mélange
vous avez diversité de de choix d'espace
vous avez toute une liste entre
guillemets de course et puis vous allez
entre guillemets simuler la proportion
des espèces ça vous donne quelques
indicateurs sur les aspects bénéfiques
du mélange les aspects azote les aspects
production de biomasse
la répartition du choix des espèces si
vous êtes tenu par une contrainte
réglementaire qui vous plafonne un
certain pourcentage de légumineuses vous
avez la réponse ici ce qui est
intéressant aussi c'est d'avoir des
notions de nombre de graines se met au
mètre carré
si vous voulez un couvert qui vous
rendent un tant soit peu un service
entre guillemets herbicides il faut
absolument mettre des graines au mètre
carré
et on considère qu'un couvert est dit
nettoyant quand on s'approche de 300
graines de couverts au mètre carré
pour avoir 300 graines de couvert au
mètre carré
il faut bien sûr que toutes les graines
lèvres mais il faut aussi et surtout
diversifier le couvert parce que 300
graines de mètres carrés avec de la
férole ça fait vite des kilos
alors que 300 graines au mètre carré
avec des légumineuses
Gély ou des petites graines en général
on a vite fait de d'augmenter le nombre
de graines sans forcément aller chercher
des grosses quantités de semences donc
derrière ça une répercussion sur le coup
de votre mélange
quelques notions de caractéristiques du
mélange la pétanque vis-à-vis des
limaces la vitesse de croissance la
sensibilité au gel
pour moi un élément un des éléments
essentiels à prendre en compte comme
nous réfléchissez à la composition d'un
couvert
c'est sa facilité de destruction
hormis les situations de couvert relais
vous avez tout intérêt à aller chercher
des espèces
qui sont entre guillemets assez
sensibles aux gènes pour ne pas avoir de
frais supplémentaires pour la
destruction du couvert
si la nature peut nous aider c'est comme
lazot atmosphérique pour l'instant ça
nous coûte absolument rien du tout donc
il faut saisir le l'opportunité
d'utiliser ce moyen de destruction
on a regardé aussi l'intérêt des
couverts quand on est en interculture
courte quand on sème dans un couvert
vivant quel effet ça peut avoir sur un
ravageur qu'on connaît bien
le puceron ici puceron vert donc ça
c'est une parcelle agriculteur et
l'agriculteur à gérer la destruction du
couvert de façon différente
il a broyé son couvert et il est venu
implanter son blé
en TCS
il a semé son blé et il a broyé le
couvert après le semis du blé et il a
semé son blé dans un couvercle n'a pas
du tout géré est-ce que vous avez les
pourcentages que vous avez c'est les
pieds porteurs de pucerons à trois dates
différentes 24 octobre 31 octobre et 21
novembre
là où le couvert a été broyé là où il a
fait du travail du sol vous voyez qu'on
est très vite au seuil de traitement au
niveau des pucerons
là où il a semé dans un couvert vivant
on a très peu de pieds porteurs de
pucerons par contre on a eu un gros
souci derrière ça en plus comme c'est
fait quand on fait des banques comme ça
on partait l'agriculteur que la bande se
trouve au milieu de la parcelle c'est
une véritablement de refuge on discutait
à midi de culture d'intercultures pour
la chasse alors c'est un véritable abri
accompagneux parce que là les
campagnoles ils sont à l'abri de toute
prédation et il bouffe en premier lieu
ce qu'ils ont à disposition des dents
c'est à dire le blé
et puis là où le couvert a été broyé
après le SMIC du blé donc ça c'est
essentiellement lire une fonction entre
guillemets esthétique parce que ce genre
de pratique il faut aussi pouvoir
supporter
les critiques des voisins des parents
parce que ça ressemble à rien à un blé
qui se met dans un couvert vivant c'est
un aspect tout sauf régulier
donc il faut faut pas sous-estimer ça
parce que ça peut être quand même un
poids difficile à porter mais on est sur
des populations de pucerons qui sont là
aussi inférieur au seuil de traitement
c'est ce qu'on appelle un service entre
guillemets écosystémique apporté par le
couvercle malheureusement il n'y a pas
que des effets bénéfiques je vous citez
tout à l'heure l'exemple du campagnol
dans la bande du milieu là il y a pas eu
de blé à moissonner ça va que c'était
une petite bombe
ou alors mais ça c'était ou alors un peu
comme dans
oui en plus on est dans un dans un
secteur où le désherbage anti-graminé à
cette année-là se faisait encore au
printemps donc le blé n'a pas été
désherbé à l'automne et forcément le
gouvernement
ici au milieu non on se met dedans il y
avait forcément alors la bande n'était
pas large c'était la largeur d'un sport
4 mètres on devine ici le passage de
roue du tracteur
voilà et puis on la voit alors
mais c'est plus entre guillemets pour la
science que aujourd'hui une règle je
veux dire
universel et sans risque c'est très bien
pour les pucerons ça rend beaucoup de
services mais ça a d'autres
inconvénients et essentiellement les
campagnoles et ça peut être aussi dans
certains cas des limaces qui sont
tranquilles là dessous
alors en fonction des de la culture qui
va suivre le couvert toujours dans mon
idée j'ai un couvert de base et je
l'adapte en fonction de l'enchaînement
de culture prenons l'exemple d'une
implantation de culture de printemps ou
d'été exigeante en azote
par exemple le maïs donc on a notre
mélange de base qu'on va
baisser en termes de densité de semis
on va le diminuer à 30% de la densité
initiale et on va le complémenter avec
des espèces de légumineuses en
l'occurrence ici
féverole
j'ai ces vestes communes pour lequel on
augmente la densité forcément on
augmente la densité la semence hectares
on augmente aussi le coût hectare
on augmente le nombre de graines mais on
a quelque chose qui est censé nous
produire plus d'azote qui bénéficiera à
la culture suivante
on peut imaginer aussi un prenons un
corps
différent de celui précédent où on a une
culture qui est moyennement exigeante en
azote donc même chose on joue sur les
densités de semis du couvert de base
par exemple à tournesol par exemple une
enjeu de printemps
ou dans des secteurs à faible potentiel
c'est une culture qui demande peu
d'azote ou si elles en ont trop ça peut
se traduire plus sur le taux de
protéines que sur le rendement donc
retenez l'idée de faire varier cette
notion de couvert de base et de
l'enrichir plus ou moins avec des
légumineuses suivant l'enchaînement de
culture que vous avez imaginé sur les
parcelles
et puis on peut rencontrer ça alors chez
nous
dans le tour de table qu'on a fait ce
matin personne n'est concerné ni par
l'élevage ni par par de la méthanisation
mais ça pourrait être de profiter
de la période d'intercultures ça rejoint
les notions de couvert relais pour
installer
soit notre couvert relais soit notre
culture qui va être récolté au printemps
soit pour nourrir le troupeau soit pour
nourrir une méthanisation c'est ce que
j'appelle ici
un semis pour trois utilisations nourrir
le sol et éventuellement nourrir le
troupeau ou nourrir un méthaniseur donc
ce couvert là il y a implanté en été
vous voyez que dans le couvert on a
introduit
50 kg de seigle fourrager 18 kg de VS
velue ça c'est des espèces susceptibles
de passer l'hiver
s'il était propice au développement de
la biomasse on va avoir une première
gestion du couvert première quinzaine
d'octobre
donc une gestion qui peut s'imaginer
sous différentes formes
soit c'est exporter et pour nourrir ou
complémenter un stock fourrager
si on n'a pas besoin de complémenter un
stock fourrager on aura une gestion
mécanique pour
remettre toute cette biomasse au sol et
permettent de nourrir les habitants du
sol les vers de terre les champignons et
les bactéries et au cours de l'hiver va
se développer nos espèces relais le
seigle et la Vesse velue qui sont
récoltés
au printemps au mois de mai soit avant
de repartir en maïs ou qui peuvent être
conduits jusqu'au stade maturité
récolter en graines
vous voyez qu'on n'est plus du tout dans
les mêmes enjeux en termes de coup de
semence
on est encore une fois c'est les
chiffres 2021 sur un coup de semence de
170 euros
mais on a économisé
un deuxième passage de ce soir quand on
est sur des notions de couvert relais
puisque toutes les espèces ont été
semées le même jour donc un passage de
ce mois
ça chiffre quand même
le matériel la main d'oeuvre le
carburant
on a assuré
un double usage du couvert continuer
d'enrichir le sol la vie biologique du
sol et assurer une implantation pour nos
espèces relais
maintenant on va aborder quelques
quelques notions de j'ai dire d'arbres
de décision on a on a balayé au cours de
cette première partie un peu les
les choix des différentes espèces les
notions de mélange les notions
d'enchaînement de culture vous avez
compris que avec les couverts
d'intercultures on pouvait mettre un
pied
dans le SMIC direct c'est quelque chose
qui qui fonctionne assez bien à
condition au préalable de cette rassuré
d'un certain élément et le premier des
éléments sur lequel il faut prêter la
plus grande attention c'est la présence
de campagnols
le campagnol c'est une petite bête c'est
l'ennemi numéro 1 du monde du SMIC
direct c'est une petite bête qui peut
faire énormément de dégâts
ça pèse entre 80 et 120 g
de poids vif et ça mange une fois son
poids par jour
et à l'âge de maturité ça se reproduit
toutes les trois semaines donc de un
individu d'un couple d'individus on peut
vite être confronté à une surpopulation
ça fertilise aussi parce que et ça mange
aussi alors sur les graminées ça peut
être spectaculaire mais tant que le
plateau de talage n'est pas atteint la
graminée pourrait s'en remettre par
contre un pied de colza qui a mangé ne
repoussera pas derrière
et attention on a connu c'est ce que je
disais pendant le repas l'année 2015 que
tu as une forte année à pression
campagnole chez nous
on a vu des parcelles de blé on a perdu
pratiquement 50% du potentiel parce
qu'il y avait des campagnes
donc ça peut ça peut vite
comme ça
ça démultipline les performances faut
faire attention parce que tu peux avoir
des grosses galeries et puis quand tu
viens récolter le tu pètes des fusées
sur les batteuses attention
dans les champs et comme ça ça aide les
cultures
tout être vivant à son utilité ce qui le
problème c'est quand une espèce domine
les autres et en 2015 ce qui s'est passé
au moins chez nous
on avait une pression campagnoles sur le
début d'année 2015 je veux dire tout à
fait normal il y avait pas de signe
qu'on allait embêter sauf que les
renards cette année-là ils ont attrapé
la gale
vous savez tout ce que c'est qu'un
individu qui est malade quand on est
malade on s'alimente quand même moins
moins facilement que quand on est en
bonne santé donc le début d'une chaîne
qui
seront quelque part des prédateurs
malades donc moins de prédation donc
plus de campagnoles un sol qui n'est
plus travailler
campagnol et pas gêné par les outils de
travail du sol donc il ne peut que se
développer
c'est ce qu'on a ce qu'on a essayé de
regarder en 2015 c'est là qu'on a
découvert
la subtilité du campagnol 2015 on était
aussi sur une année de sécheresse
donc les herbes dans les prés dans les
accotements elles étaient grillées il y
avait absolument aucune verdure
on a semé des couverts certains ont
réussi à pousser beaucoup se sont fait
dévorer par les campagnols les céréales
qu'on a semé sans travail du sol ce sont
aussi fait dévorés par les campagnols et
puis on a cherché comment on pouvait
corriger éradiquer ce problème faute de
prédation entre guillemets naturels
il y a pas 36 solutions c'est le travail
du sol
et en 2015 certains agriculteurs qui
avaient la chance d'avoir des parcelles
qui ont toujours des parcelles
profonds ni moneuses etc ils ont sorti
le tractopelle ils sont mis un endroit
où il y avait des couloirs de
circulation plus on va regarder où se
trouvait la galerie de circulation sous
terre on a trouvé des galeries il y a 80
cm sous terre
campagnol il cherchait le frein descendu
à la cave 80 cm sous terre on n'a pas
d'outil travail du sol qui est capable
de gérer ça
par contre si superficiellement on
efface les couloirs de circulation ou
avec un outil de travail du sol à dents
ou à 10 qu'on va travailler une dizaine
de centimètres on est radique pas 100%,
mais suffisamment pour être sur une
pression modérée de campagnol
donc présence de campagnol
si vous en avez au moment de la moisson
même si vous venez d'investir 180
000 euros dans un semoir de semis direct
faut pas faire de ce midi
vous allez au devant de graves problèmes
Campagnola la moisson ça nécessitera un
sol qui soit travailler
quand on est sur des pressions modérées
de campagnoles vous voyez de temps en
temps une souris qui
détale devant vos chaussures au mois de
juin
un outil très efficace pour gérer les
années à faible pression c'est tout
simplement derrière sa paille
comment comment ça marche comment c'est
possible que l'air sa paille ça est
possible
si vous regardez un peu comment
circule la campagne ou une famille de
campagnoles
c'est comme nous quand on prend la
voiture on ne reste que sur la route
le campagnoli suit toujours le même
circuit c'est pour ça que ça arrive à
faire ce qu'on appelle des couloirs de
circulation
donc si vous arrivez si vous arrivez
avec l'utilisation de RK à effacer ces
couleurs de circulation
le Waze du campagnol il est HS il capte
plus rien du tout le campagnol c'est une
petite bête qui est très dépressive elle
sort de son terrier elle doit plus c'est
plus le chemin qu'elle doit emprunter il
va y avoir une éradication rien que par
les faits dépressif
parce que la nuit
les coffres bon que ce soit la nuit ou
le jour où il y a pas grandes
différences sauf que la nuit la nuit
vous allez peut-être avoir circuler plus
qu'en pleine journée
ils sortent plus facilement la nuque le
jour surtout dans les
pas heureux c'est avant tout
effacer les chemins
mais à la version n'y fait rien les
chemins
on continue de se développer quoi
et c'est seulement après le travail du
sol que vous pourrez venir semer votre
couvert alors quand tu as travaillé seul
et dans l'arbre de décision c'est écrit
ce midi direct mais c'est plus du SMIG
direct puisque le soleil a été travaillé
au préalable mais vous pouvez venir
semer votre outil de semis direct sur un
sol qui a été légèrement travaillé c'est
pas la peine d'aller travailler très
profond comme vous aurez travaillé sur
cinq centimètres vous aurez fait 80 90%
du travail de prédation
s'il y a pas de campagnol là les portes
du semis direct s'ouvrent à vous vous
pouvez venir semer en direct quelques
règles d'usage en fonction de la gestion
de la paille que vous avez eue c'est ce
qu'on disait un peu ce matin
et qu'un semoir à disque si vous lancez
pour la première année dans le SMIC
direct avec un smoradisme si vous voulez
vous mettre toutes les chances de
réussite de votre côté essayez
d'exporter les pailles
si vous avez un smorado les pas ils
peuvent être restitués la réussite est
très souvent au rendez-vous
ça c'est des essais qui ont été conduits
par
Vivescia juste regarder ici
l'écart de production de biomasse en
fonction du Smart qu'on a utilisé
donc couvert identique semi le même jour
ce qu'on appelle toutes choses égales
par ailleurs il y a que le matériel de
semis qui change
un outil de semis direct à dents comparé
à une situation où il y a un travail du
sol superficiel avant le semis le SMIC
direct permet un gagne biomasse de 2
tonnes de matière sèche
un semis direct à dents comparé à un
SMIC direct à 10k le semis direct à
dents permet un gain de biomasse de
pratiquement deux tonnes de matières
sèches
un semi a disque par rapport à une
situation où on travaille le sol
superficiellement un gain de biomasse en
faveur du disque de une demi tonnes de
matière sèche
cette différence de production se
retrouve aussi forcément
dans la restitution azotée permise par
le couvert
alors ensuite
qu'est-ce qu'on fait du couvert une fois
qu'on a réussi à l'implanter
il a fait de la biomasse
comment on gère le couvert même chose au
travers de cet arbre de décision une
règle peut être de différencier la
gestion en fonction à la fois
du niveau de biomasse produit mais aussi
et surtout en fonction de la culture qui
va suivre ce couvert là
prenons le cas
d'un couvert qui a produit au moins de
tonnes 5 de matière sèches donc une
interculturelle et vous envisagez
d'ismez une pomme de terre derrière ce
couvert là
je vous apprends rien que le SMIC direct
en pomme de terre pour l'instant on n'a
pas trouvé de solution
donc là il y aura pas de question à se
poser c'est préparations du sol et une
préparation en fonction du développement
de biomasse qui peut être plus ou moins
profonde
un couvert diversifié qui produit 9
tonnes de matière sèche
ne nécessitera pas un travail du sol
profond un couvert qui ne produit que de
tonnes 5 de matière sèches pour des
cultures exigeantes en termes de
structure de sol faudra quand même
envisager un travail du sol profond donc
les adeptes de la charrue pourront
éventuellement l'utiliser dans ces
conditions là
[Applaudissements]
une culture de printemps qui suit type
betterave maïs ou tournesol
un outil de travail du sol superficiel
suffira
et les autres cultures de printemps
comme en particulier leur jeu de
printemps
si on est un tant soit peu patient on
pourrait tenter de leur jeu de printemps
c'est la seule culture où on peut je
vais dire facilement préconiser du SMIC
direct pour autant assmid direct qui ne
se fait pas systématiquement tous les
ans
toutes ces cultures là sont quand même
assez sensibles à la structure de sol
toutes ces cultures là et surtout les
premières ici en jeu de printemps
betterave et tournesol
préfère être dans un sol chaud que dans
un sol froid qui se réchauffera qu'un
jour ou trois semaines après
la réussite de ces cultures là passe par
la vigueur à la levée moins la graine
passe de temps en terre moins l'exposé
au prédateur les limaces les taupins etc
plus vite elle sort de terre moins sera
exposé à ses ravageurs là donc ça ça
demande un sol qui soit déjà bien
réchauffé or un sol qui n'est pas
travaillé de façon mécanique
tardera à se réchauffer au printemps
donc il y a deux possibilités soit vous
êtes patient vous attendez que le sol
soit chaud pour venir semer soit vous ne
pouvez pas attendre vous ne pouvez pas
vous permettre de décaler la date de
semis parce que ça peut être très
débitoire au niveau de la productivité
auquel cas il faut avoir recours au
travail du sol
ce qui est important de mesurer aussi
d'apprécier
c'est l'état structural de votre sol
le premier outil que vous avez acheté
quand on sera quitté ce soir
c'est une bêche
regardez regardez l'état de votre sol
c'est pas la peine d'aller faire des
profils pédologiques dans toutes les
parcelles si déjà sur la profondeur
d'une bêche ou une détecte pas d'horizon
compactés c'est plutôt assez favorable
pour l'implantation des cultures qu'on
fait dans nos régions
donc on regarde l'état de son sol avant
l'implantation du couvert est-ce qu'il
faut que je décompacte ou pas est-ce
qu'il faut que je mette mon mon couvert
dans de bonnes situations et il faut le
faire en bonne situation pour qu'il se
développe au maximum et une fois que le
couvert a réussi à lever s'il y a des
problèmes de compaction en fonction des
espèces vous pouvez deviner qui il y a
certains endroits de la parcelle si ce
n'est dans toute la parcelle des
problèmes de compaction
donc la végétation aérienne est un
indicateur mais
l'outil qui va vous permettre aussi de
poser définitivement le diagnostic c'est
encore une fois la bêche
ur
l'idéal c'est
un mois avant la moisson
après sur certaines cultures vous allez
aussi le voir s'il y avait quand même de
compaction je pense pas en particulier
aux chambres le chanvre c'est une
plateforme pour révéler des problèmes de
compaction quand c'est compacté il y a
40-50 cm ou alors 80 cm de moins en
végétation que là où c'est pas compacté
il est plus facile de corriger un
problème de compaction en plein été qu'à
l'entrée de l'hiver
et s'il y a besoin de venir fissurer un
sol en plein été
profiter aussi de cette période-là pour
installer votre couvert le couvert les
racines du couvert viendront entretenir
ce que vous avez réussi à créer par le
passage de l'outil mécanique
ou alors ce que vous pouvez lire et que
tout simplement je veux dire un fer de
beige
si vous avez ce genre de
structure de sol le SMIC direct vous
oubliez ne comptez pas sur le radis
chinois pour venir corriger ça
fait appel avec à votre constructeur de
matériel et venez régler le problème par
de la mécanique
quand vous avez un sol qui est bien
structuré vous allez avoir ce type de
structure qu'on appelle une structure
grumeleuse et là le seul moyen de rater
la culture c'est d'oublier de mettre la
France dans le semoir c'est ce qu'on
appelle une fissuration verticale ça
c'est permis par les racines c'est
permis en très grande partie par les
vers de terre bref c'est permis par un
sol qui est couvert le plus longtemps
possible
vers une parenthèse là-dessus ou pas
sur l'irrigation justement
parce que ça a été une grosse réflexion
en pomme de terre avec les concerts de
se dire ils se sont rendus compte qu'il
y avait une baisse d'efficacité
déficience de l'irrigation quand il y a
des compactions horizontales que ça peut
entraîner plus de maladies des maladies
pauvres des maladies feuillage aussi
enfin par rétention d'eau alors que
quand il y a une bonne microporosité et
bah là l'imitation beaucoup plus
efficace donc ça veut pas dire que quand
on a ça on a besoin d'irrégler ça c'est
faux mais par contre que ça permet
d'avoir des bons rendements parce que ça
c'est parti du constat que dans des
bonnes parcelles il y avait de plus en
plus d'eau et pourtant il y a un moment
qui sont en baisse et voilà donc du coup
je pense que dans des systèmes
agriculture d'industrie a été irrigation
c'est
en dehors du fait de se dire est-ce que
je peux réduire d'un passage ça nous
sommes ou pas c'est vraiment hyper
important dans la gestion de l'eau et
même sans irrigation quand vous avez ce
genre de structure parcelle structurée
de cette manière là un orage de 20 mm il
y a très peu d'eau qui s'infilent l'eau
elle court à la surface du sol ou elle
descend au mieux jusqu'au premier
horizon compacté et elle part à
l'horizontale elle ne part pas toute
seule elle emmène des éléments minéraux
et surtout surtout elle emmène de la
terre la meilleure terre qui puisse y
avoir dans le champ c'est celle qui est
partie avec la flotte quand vous avez 20
mm d'eau qui tombe sur une structure
comme celle-ci
ce sol là stockera plus d'eau donc
derrière vous qui êtes
amené à utiliser l'irrigation ça ne
suffit certes ça ne suffira pas on ne
s'en contentera pas par contre ça peut
être source d'économie de quelques
millimètres d'eau que vous serez amené à
emmener par l'irrigation parce que vous
avez un sol qui en stock plus
du coup ils incitent à aller plutôt vers
ce type de structure là et derrière il y
a aussi la puissance de se dire bon bah
maintenant si on dit ça aux agriculteurs
c'est bien mais c'est suffisant il est
vraiment il est gros leviers qui ont été
identifiés c'est à part de matière
organique notamment par des gouverneurs
vraiment le la remettre la place
essentielle de couvert végétal bon en
plus de la rotation
mais franchement moi je pense c'est
plutôt elle est hyper parlante et ça
c'est un moyen
c'est un moyen que je vous invite à
mettre en oeuvre sur sur vos parcelles
sur lequel vous avez fait découvrir
parce que ici que ce soit à
l'implantation du couvert ou même si
vous semez un couvert n'est pas corrigé
la compaction vous n'aurez pas de
couvert de toute façon vous savez très
ridicule donc il faudra recourir au
travail du sol par contre ici si vous
avez réussi à obtenir ça alors attention
Paris c'est pas fait en un jour ça va
pas venir d'une saison à l'autre ce type
de structure mais si vous avez réussi à
obtenir cette structure là posez-vous la
question de la nécessité de recourir au
travail du sol
est-ce qu'il faut que obligatoirement
labourer une structure comme vous avez

j'en suis pas persuadé
par contre
recourir un léger travail du sol qui
peut être plus ou moins profond suivant
la culture que vous allez installer oui
pour le réchauffement du sol mais non
pour corriger un problème de structure
vous ne serez pas faire aussi bien avec
du mécanique ou si vous y arrivez ça
vous aura coûté des heures ça vous aura
coûté des lignes de génère alors que ça
ça vous a coûté
40 50 60 euros de semences
ça travaille 7 jours sur 7 ça fait pas
grève parce que la retraite tous ces
deux ans ça tombe jamais malade ça prend
pas de RTT les racines ça pousse H24
pour nécessiter de service on est
d'accord
ça avance les pommes de terre pour la
qualité et avant les pommes de terre et
je dirais avant toute culture
là où vous avez des photos de sol
qui sont séparés simplement d'un seul
chemin c'est pas des quatre coins de la
France mais vous devinez très bien que
entre le sol que vous avez là et celui
que vous avez là ce n'est pas du tout
travaillé de la même manière
ici c'est que du mécanique et ici c'est
une très grande majorité de biologie
même chose pour la photo du bas quand
vous êtes dans ces situations là vous ne
pouvez pas faire autrement que de
recourir au travail du sol
si vous décidez de vous lancer dans des
couverts d'intercultures dans ce genre
de structure-là une année où on n'a pas
les millimètres de flotte il faut au bon
moment
n'allez pas réussir de couvert donc vous
allez être obligé de revenir au travail
du sol l'année où vous allez réussir une
implantation et un développement de
biomasse vous pouvez très vite arriver à
ce niveau-là de structure alors
attention
ne croyez pas que ça se fait en deux
mois de temps il y a des types de sols
où ça va être beaucoup plus long je
pense à des argiles je pense à des
limous où ça va être la période de
transition va être un peu plus longue
que chez nous en Argi au calcaire
superficielle ça c'est une question que
je vous pose est-ce que vous connaissez
le coup de préparation de vos cultures
tu as une idée
parle pas d'aspect fiscal entre nous pas
l'histoire d'impôts combien ça coûte
pour préparer un hectare de blé
parle pas de la couleur du tracteur de
l'âge du capitaine
de suite on a rajouté 25
c'est déjà 65 balles
et puis la charrue qu'il faut
qu'on a labourré on a encore pas prêt à
moissonner
le SMIC je crois que c'est 80 sur 20
balles peut-être 60 balles
on se retrouve
labourer
voilà un bon indicateur c'est ce que
vous avez là sur la diapo c'est la
consommation de carburant
connaissez combien vous grillez de l'île
de GNR pour produire une tonne de blé
dans un système je veux dire
classique et le travail du sol
je rentre pas en compte je prends pas en
compte l'irrigation
non mais ça consomme ça consomme une
forme d'énergie qui n'est pas forcément
du génère mais
encore une fois c'est des ordres de
grandeur à la louche parce qu'on
pourrait épiloguer pendant des heures
sur combien j'ai de faire sur la charrue
quelle est la couleur du tracteur qui
est devant est-ce que le chauffeur a des
chaussures à bout renforcées il a pu
fort sur la d'accélérateur etc
mais grosso modo pour classifier un peu
ces différents modes de préparation
quand on a un système labour on est
grosso modo à 100 litres de génère par
hectare et par an
en système TCS on est un peu plus
économe 70 à 85 litres en semis direct
en préparation de sol ça se réduit au
simple passage du soir et puis après un
coup de carburant pour le centrifuge
pour le pulvé et le reste du carburant
c'est la batteuse
ayez aussi en tête qu'à chaque fois que
vous allez dépenser un litre de GNR ça
se traduit assez souvent derrière ça
c'est
cabinet comptable qui nous renseigne
là-dessus grosso modo vous avez trois à
quatre euros qui sont liés à des
dépenses d'entretien de réparation ou
d'amortissement du matériel
c'est pour ça qu'on dit que la
consommation de GNR c'est plutôt un bon
indicateur et puis vous avez tous en
mémoire aussi la courbe d'évolution du
prix du génère
un peu la même cinétique que les que les
engrais de synthèse dans ces derniers
mois
après pour les journalistes on voit que
se soulager dans la bourre qui
fonctionne moins par exemple ça peut
parfois
d'être en TCS que d'être en l'amour oui
oui on est d'accord c'est bien pour ça
que j'ai pris la précaution de vous
interroger sur le coup du blé
le blé c'est une culture je veux dire
encore une fois universel qu'on soit en
Haute-Marne ou qu'on soit dans le Loiret
on fait du blé
on peut le faire de différentes manières
par contre vous avez des cultures qui
imposent de toute façon des frais de
mécanisation qui peuvent effectivement
être plus ou moins impactant plus ou
moins cher en fonction de ce que vous
avez fait avant
et puis ça fait une culture aussi qui
nécessite de mettre une spécifique
ne croyez pas que je suis en train
d'essayer de vous vendre
qu'on peut faire de la pomme de terre
qu'on peut faire de la betterave en
semis direct c'est pas du tout mon
propos
tout à l'heure on avait une discussion
sur
la fertilisation
phosphore dans les cultures
le phosphore est un élément qui est très
peu mobile dans le sol un élément qui
peut être bloqué dans certains types de
sol
plus vous avez de calcaire plus vous
avez de chances que le phosphore soit
bloqué par le calcium dans le sol mais
ne sous-estimez pas non plus les faits
structures de sol
encore une fois sur des cultures peu
exigeantes la structure influencera peu
à l'opposé sur des cultures exigeantes
en phosphore
comme la culture de maïs vous voyez ici
sur cet excellent ça doit pas dire 1982
c'est toujours d'actualité aujourd'hui
là vous avez une courbe de réponse à la
fertilisation phosphatée de la parcelle
dans deux situations
mauvaise structure de sol bonnes
structure de sol pour les histogrammes
en verre
quand vous avez un sol
compacté la courbe de réponse au
phosphore
elle est quand même assez importante il
y a pratiquement plus de 24
entre le témoin 0 et la dose 148ités
quand vous avez une structure de sol
tout à fait correcte
il y a pas très peu de différence de
rendement
la structure de sol est un élément au
moins aussi important que l'élément
fertilisant que vous envisagez
d'apporter
le phosphore est encore moins disponible
parce que le racinement de la culture
est moins performant
donc potentiellement une culture qui est
sous-alimentée donc tout ça ça demande
le bon usage des outils ne croyez pas
que le SMIC direct je vais dire c'est la
solution à tous vos problèmes je mets de
côté l'aspect culture industriel le SMIC
direct
ça va très bien fonctionner
je vais dire les deux premières années
et surtout si vous démarrez comme un été
comme on l'a connu
en 2022
peu de problèmes de compaction par la
récolte des cultures d'été une
arrière-saison propice à la biomasse à
la production du Hamas découvert
découet ou vous pouvez faire la Une du
journal local ou du journal agricole
champion du monde toute catégorie en
termes de production de biomasse
j'espère que vous connaîtrez ça et on va
le reconnaître il y a pas de doute par
contre peut très vite arriver
ces phénomènes là donc dans certains
types de sol en particulier des limons
vous avez réussi à faire 8 ou 9 tonnes
de matière sèches la chance du débutant
vous avez gagné vous rejouer vous
regagner vous allez développer
très facilement une activité biologique
peut être soutenue et la troisième année
les couverts sont foirées
donc vous avez installé une vie
biologique très importante au niveau du
sol et cette nuit biologique n'a plus
rien à manger donc le sol et surtout
dans les limons peut très vite se
refermer et vous allez très vite
retrouver ce que vous pouvez connaître
dans un monde où le sol est travaillé
des compactions de surface mais qui se
font très proches de la surface
la profondeur du passage soit de la dent
ou plutôt du disque qui peut se faire
dans les deux premiers centimètres et là
il y a plus du tout d'oxygène donc des
plantes qui sont très peu développés
c'est aussi
important de d'être en capacité
d'apprécier ça comme vous le voyez de
toute façon le mal est fait mais il faut
essayer d'anticiper ça pour corriger via
l'utilisation d'outils mécanique
alors malheureusement il n'y a pas de
recette universelle je ne sais pas parce
que on aura couvert que ça va ça va
rouler et c'est pas parce qu'on aura
travaillé que ça va aller beaucoup mieux
non plus par contre
ce qu'il est je dirais important
d'essayer d'avoir dans ce type de sol
c'est d'essayer d'avoir une couverture
soit pour le coup à l'interculture que
vous avez installé soit par les résidus
de la culture c'est des sols qui se
referment très très vite un élément donc
avec l'irrigation avec la pluie etc vous
pouvez encore accélérer ce phénomène là
des gros facteurs il se referme on passe
à l'intérieur
prend un seul sans matière organique
c'est en quelques semaines tu vois ça va
aller beaucoup mieux organique il y a
beaucoup beaucoup plus beaucoup moins
sensible à plus vous avez quel niveau de
matière organique aujourd'hui nous
parcelles
pour combien d'argile
au moins deux fois plus le génie
je vois qu'une solution faut se remettre
à l'élevage
mais plutôt intensif parce que lui la
surface que vous avez par rapport à la
surface qu'avait vos parents ou
grands-parents qui eux avaient
certainement tous de l'élevage
tout le concert globalement c'est plus
optimisé c'est impressionnant il y a une
bonne indicateur c'est l'odeur sur la
matière organique mais mieux que les
taux parce que parfois ça veut rien dire
dans la voix l'autre vous sentir son sol
c'est des choses qu'on fait plus du tout
mais c'est flagrant c'est compliqué à
dire à l'époque du covid
mais encore un ordre de grandeur on
considère qu'un sol est
capable de supporter une absence de
travail du sol quand vous avez un ratio
argile matière organique de au moins
10%. mais vous connaissez
très loin
vous avez l'irrigation vous encramez
plus que encore dans des systèmes entre
guillemets et travail du sol quand vous
avez découvert entre guillemets mal
réfléchi mal réussi
quand vous n'avez pas d'organique que
vous dépendez de l'achat d'organique
extérieur
des années dans le contexte dans lequel
on est aujourd'hui c'est des denrées qui
sont forcément chers qui sont quand même
plutôt rares à trouver donc on n'achète
pas quand c'est cher si on peut s'en
passer on s'en passe mais malgré tout
vous continuez à entre guillemets cramer
de la matière organique
et encore plus vite avec l'irrigation
alors ça se passe pour l'instant
plutôt bien vous restez encore dans des
niveaux de production
j'ose espérer correcte mais à l'échelle
d'une génération d'agriculteurs
demandez ou regarder si vos parents et
l'habitude d'enregistrer ou
avaient l'habitude de faire des analyses
de terre
vous finirez jamais à zéro
historique d'élevage ici
le diable se cache dans les détails
c'est pas parce que on aura un sol à 6%
de matière organique que c'est de la
matière organique qui nous rend service
la matière organique il y a deux
compartiments la stable et à la bile la
stable c'est ce que vous allez laisser
aux générations futures la la bile c'est
celle qui rémunère votre travail
faut faire attention quand on parle de
matière organique de savoir à quel
compartiment s'adresse
après dans la matière organique exogène
effectivement
on a des on a des produits qui ont plus
une fonction amandante d'autres plus une
fonction fertilisante je pense notamment
aux digestats même dans les digestors
est-ce qu'on est sur du digesteur solide
ou du digestalité on joue pas non plus
dans les mêmes compartiments et
l'organique entre du fumier de cheval et
de la fiente de poule c'est pareil on ne
joue pas dans les mêmes compartiments
alors quand vous êtes acheteurs vous
pouvez entre guillemets diversifier des
sources d'approvisionnement quand vous
êtes producteur
de par votre système d'exploitation de
culture producteur de match organique
dépendez ce que ce que les animaux entre
guillemets escrète donc si c'est de la
firme de poule ça peut être très bien si
c'est du mouton c'est déjà moins bien si
c'est du cheval c'est encore moins bien
ça c'est pour caractériser de façon très
très schématique
les différences qu'on peut observer au
niveau du sol en fonction du système ou
de l'intensité du travail du sol comme
qu'on met en oeuvre la bourre TCS
intensif alors dans le TCS c'est un peu
comme quand on parle
d'agriculture de régénération on
commence à tout mélanger là dedans
comprenez parlate et ses intensif c'est
forcément du travail du sol répété et à
une profondeur qui peut être la même
qu'une profondeur de la bourre
à l'opposé du TCS superficiel qui lui
aussi peut être intensif en terme de
répétition de passage d'outils mais qui
se fera une profondeur d'utilisation
comme selon l'indique léger ou
superficiel et puis la dernière classe
c'est le SMIC direct sous couvert vivant
ou sous couvert mort quelques fonctions
le taux de matière organique
rebondir sur la discussion qu'on vient
d'avoir
moins le travail du sol sera profond et
intensif plus leur a tendance à
augmenter mais encore une fois c'est pas
comme le taux du livret A ça va pas se
passer entre le 31 janvier et le premier
février quelque chose qui se fait sur la
durée c'est du moyen long terme
la vie biologique c'est la même chose
plus vous diminuez l'intensité du
travail du sol plus vous limitez la
profondeur du travail du sol plus elle
va se développer
alors dans la vie biologique pour
l'instant à cette heure-ci on ne regarde
que les aspects bénéfiques
la vie biologique peut être aussi
synonyme
un peu évoqué au cours de la au cours de
la journée de limace peut être aussi
synonyme de Taupin tout ça ça rentre
dans la biologie mais c'est espèces là
ne nous intéresse pas forcément dans
l'activité dans laquelle on est
en gros les fonctions je veux dire
systémique d'un sol moins il est
travaillé plus elles vont être en
augmentation un des sols qui vont être
en capacité de stocker plus d'eau des
sols qui vont être plus résilient face à
l'érosion du sol en lui-même
et puis vous avez ici représenté
un peu les éventuels zones de compaction
le labour qui est un peu créé des
semaines de compaction à la profondeur
ou la charrue à utiliser et moins on
travaille ou plus on travaille
superficiellement plus on peut
remonter ce niveau de compaction voire
définitivement le supprimer dans les
systèmes où la couverture du sol est
maximale et puis moins soleil travailler
plus le sol est couvert et plus le sol
est résilient face à l'érosion c'est
quelque chose qui doit pas qu'on vous
concerner l'érosion vous avez peut-être
déjà eu l'occasion de voir ce genre de
présentation c'est des colonnes
dans lequel on plonge deux modes de
terre on essaye de prendre ça sur des
parcelles assez proches pour ne pas
avoir de bien côté structures et puis on
laisse on laisse agir le temps et puis
on regarde à la fois la couleur de l'eau
et la matière qui se dépose au fond de
la colonne donc c'est exactement la même
durée de
d'immersion dans l'eau et voyez qu'un
sol qui n'est pas travaillé c'est un sol
qui se tient on a une eau qui est
toujours très claire pas forcément
potable mais toujours très clair et
surtout les sédiments qui sont au fond
de la colonne ils sont sans aucune
mesure par rapport à un sol qui est
régulièrement travaillé donc ça si vous
êtes confronté à des problèmes d'érosion
c'est ça que vous voyez dans les fossés
c'est ça que vous voyez arriver à la mer
c'est ça qu'on voit arriver dans les
sous-sols de particuliers et quand on a
des des sols
sensible à l'érosion les gros abados
les phénomènes de d'oboueuse qui qui
coûte à toute la société et à
l'agriculteur en premier puisque ça
c'est du sol qui n'a plus dans sa
parcelle et c'est les meilleurs
particules de sol qui semble les plus
fines alors voilà le graphique que je
vous parlais que je vous parlais ce
matin c'est les travaux qui ont été
conduits en Angleterre mais je pense que
vous avez déjà eu l'occasion de voir ça
alors pour des graminées qu'elles soient
adventices ou qu'elles soient dans des
systèmes avec avec élevage fais-tu ou
pâturin vous avez là la profondeur de
semis et le taux de germination toutes
ces petites graines là elles gèrent à
partir de 1 cm de profondeur quand vous
voulez laisser à la surface du sol voyez
tout de suite le taux de germination qui
diminue alors c'est pas suffisant pour
avoir un sol indemne de ces adventices
là ça veut aussi dire que quand on ne
travaille pas son sol
qu'on laisse les graines qu'on a
malheureusement pas suggéré dans notre
programme herbicide il y a naturellement
vous avez entendu ces notions là ce
qu'on appelle le taux annuel de
décroissance qui vient diminuer ce
stockement ça aussi ça marche très bien
quand on est dans une belle salle comme
aujourd'hui ça marche très bien quand on
lit de la littérature le problème dans
la vraie vie c'est qu'on n'est pas dans
un milieu fermé donc certes il y a un
taux de décroissance qui peut être élevé
pour les graminées
à condition qu'on est absolument
maîtrisé de nouvelles levées des années
d'après parce que si vous laissez
repartir un pied de vulpin
derrière ça ces graines là vont venir
réalimenter le stock grillé
donc il y a deux pour faire très simple
il y a deux possibilités c'est soit on
laisse tout la surface
et on gère et éventuellement avec ça le
meilleur outil pour faire des fausses
mises et celui-là
vous n'irez jamais quel que soit le
tracteur qui est devant la puissance du
tracteur qui est devant vous ne serez
jamais tenté par brasser beaucoup de
terre avec c'est pas des outils qui sont
conçus pour remuer du sol
si vous êtes en présence de parcelles
qui sont fortement contaminées en
graminées adventiste
évoqué le sujet ce matin
le bon outil pour essayer de démarrer
sur des basses saines
vous enterrer toutes les graines au fond
et vous essayez de ne plus les remonter
dans les années qui suivent
un comparatif qu'on a conduit chez nous
sur une parcelle une parcelle
agriculteur un essai pluriannuel qui a
duré
quatre ans
comme système de culture
colza blé orge
où on a comparé l'effet de la
mécanisation pardon
sur le développement et sur la le nombre
de vulpins au mètre carré situation de
semis direct donc on avait deux outils à
ce moment-là un smoradisme
les chiffres que vous avez là c'est le
nombre de vues pas en mètres carrés une
cinquantaine de vulpins quand on est en
présence d'utilisation
d'asmoradon c'est tout à fait entre
guillemets compréhensible le smoradent
bouleversera toujours plus de terre
qu'un soir à disque donc mais en
germination potentiellement plus de
graines
on a regardé ça par rapport à des
situations de travail du sol on va dire
classique chez nous donc une préparation
superficielle précoce après la récolte
et derrière on vient semer soit avec un
smoradens soit avec un smoradisme et là
aussi
les situations on a le moins de vulpin
c'est les situations bouleversent le
moins de sol même si on l'a bien
travaillé bien secouer avant
60 vues et 1500 radisk on est d'accord
que c'est beaucoup trop
mais ma 29 vulpin au mètre carré quand
on est dans des implantations de
céréales on a déjà potentiellement une
perte de productivité de l'ordre de 5%
. mais on aura plus facile à gérer
même avec les moyens qui nous restent à
disposition aujourd'hui gérer
chimiquement une petite entre guillemets
populations de Lupin que de gérer
chimiquement avec les moyens qui nous
restent aujourd'hui des fortes
populations nulle part un programme
herbicide avec 50% d'efficacité quand on
est en face de 100 vues pas en mètres
carrés il en reste encore beaucoup trop
un programme avec 50% d'efficacité quand
on a 30 minutes à gérer ça peut finir
par faire un champ où le vulpin ne soit
pas préjudiciable au rendement
et ça peut aller très vite contrairement
à l'obtention d'une structure grumeleuse
comme on l'a vu en début d'après-midi
l'effet sur le seisme il peut se faire
il y a d'une année sur l'autre
là on est dans la même parcelle
l'agriculteur il a travaillé le tour de
sa parcelle il a eu peur de l'invasion
des campagnoles qui venaient de la cote
man le reste de la parseille il a
souvent direct on est derrière colza
écartement de semi 25 cm donc c'est très
bien ces écartement larges on voit tout
de suite si la parcelle est sale ou pas
l'intérence il est s'il est couvert par
des graminées c'est tout sauf la
graminée qu'on a installée vous voyez
ici dans la partie travaillée la photo a
été prise mi-octobre les lupins sont là
bien l'or au même stade que le but
quasiment dans la partie qui n'est pas
travaillé il y a très peu de lupins et
quand il y en a ils sont moins
développés que le bruit qu'on a installé
réussir à avoir des champs propres dans
ces conditions là chez nous tout du
moins ces missions impossible
on a beaucoup trop de vulpins ils sont
beaucoup trop développés pour ne pas
voir de vulpin au mois de mai ou au mois
de juin dans des situations comme ça on
est beaucoup plus à l'aise
donc effet du travail du sol sur le
salissement
moins on le travaille pour faire très
simple et trop rapide moins on le
travaille plus on a de chance d'avoir
des parcelles propres
encore une fois nuancer avec
l'historique
des façons ou des pratiques culturales
précédentes et le travail du sol a aussi
un impact sur la vie biologique et quand
on parle de vie biologique on pense tout
de suite au regard de terre parce que
c'est l'être vivant le plus
utile qui nous intéresse dans un sol
encore une fois ce n'est pas le seul
mais il est c'est le plus facile à
observer à l'échelle de tout à chacun ça
nécessite pas de travaux de recherche en
laboratoire etc un coup de bêche et on
voit tout de suite s'il y a des vers de
terre ou pas
donc ça c'est une expérimentation
qui commence à dater ça a été publié
dans Le perspective agricole de un des
perspectives agricoles de 2008 et pareil
plusieurs comparaisons de travail du sol
profond pas du travail du sol quasiment
absent et du SMIC direct et puis vous
avez chaque histogramme représente ici
le nombre d'individus donc on part d'une
situation seul labourée on a 25 vers de
terre au mètre carré ce qui est déjà pas
mal
25 vers de terre dans des parcelles qui
sont couramment labourées c'est plutôt
plutôt bien et on monte progressivement
avec la diminution du travail du sol
voir la suppression du travail du sol à
plus de 150 vers le thermomètre carré
c'est exceptionnel c'est pas parce que
vous allez passer au semis direct que
vous allez avoir ce niveau là de
population
retenez juste la progression qui est
facile à comprendre moins au travail
plus on a de chance de voir arriver ou
de voir s'installer des vers de terre
donc ça ça répond parfaitement sur le
nombre d'individus ça répond forcément
de la même manière sur la biomasse le
poids des vers de terre ça répond aussi
sur le nombre de galeries de vers de
terre donc ça c'est un moyen de drainage
aussi tout à fait naturel sans
déclaration préalable auprès de quelques
administration que ce soit
et puis forcément plus on a d'individus
plus il y a de rejets de matière fécales
ça c'est du recyclage de la matière
organique mélange à de la terre c'est
aussi ça contribue aussi à augmenter la
fertilité des sols donc quelque part ça
va jouer aussi sur le taux de matière
organique et sur la disponibilité des
éléments minéraux qu'on a dans nos
parcelles
encore une fois ordre de grandeur pour
caractériser un peu ce qu'on peut
trouver dans ces fameux curricules de
vers de terre qui sont le mélange de ce
que le ver de terre a ingéré et c'est le
résultat du passage dans les différents
tubes digestifs des vers de terre
certains se sont entre guillemets amusés
à analyser les teneurs en éléments
fertilisant contenus dans les turicules
par rapport au sol
environnants cinq fois plus d'azote
assimilable dans les curriculum
7 fois plus de phosphore assimilable on
soit plus de potassium encore une fois
c'est pas de la fabrique en grey c'est
simplement un facilitateur
d'assimilation d'éléments fertilisant
déjà présent dans les sols
par contre ces animaux là
ne supportent pas ou très difficilement
le travail du sol et la compaction là
aussi travaux de laboratoire
vous avez ici représenté en vue 3 3D le
réseau de galeries de ver de terre dans
un sol donné un sol bien structuré vous
voyez un peu le réseau de galeries on
est dans le même volume quel que soit
les situations et ce seul là vient être
bien à être tassé parce que les
chantiers de récolte le nécessitent
parce que les conditions météo au moment
de la récolte font que on ne peut pas
faire autrement que de tasser c'est des
choses qu'on a connu c'est des choses
qu'on connaîtra aussi dans le futur
même si la terre se réchauffe on
connaîtra quand même encore des périodes
humides qui arriveront à des moments où
les outils sont dans les champs donc
forcément il y aura des problèmes de
compaction et ce qu'il faut juste se
retenir c'est que un seul compacté il va
mettre du temps à retrouver son état
initial là où vous avez le sol 24 mois
après la compaction vous voyez que le
réseau de galerie n'est pas revenu à son
état initial
donc la vie biologique c'est bien mais
c'est quelque chose qui s'inscrit dans
du temps long
la coupe action elle peut se faire en un
seul passage
un outil utilisé au mauvais moment
encore une fois vous l'avez pas
forcément fait de façon intentionnelle
et c'est rarement le cas quand même pour
le cas d'une récolte quand il fait bon
récolté il faut y aller mais si vous
compactez à ce moment-là surtout
regardez là aussi vous parler du taux de
matière organique par rapport à la
génération précédente regardez les
points de machines qu'on utilise
aujourd'hui
une intégrale à betterave ça fait
combien
une moissonneuse batteuse
pèse combien aujourd'hui
sur la coupe sans la coupe est très vide
quand vous changez quand il vous arrive
de changer de moissonneuse
et est-ce que vous prenez un modèle plus
petit que celui que vous avez
changé de moissonneuse est-ce que vous
prenez un modèle plus petit que celui
que vous avez
mais en général quand on renouvelle ce
genre de machine on prend soit le modèle
équivalent soit avec x cm de coupe en
plus ou X de très bien plus
facile
on en a deux mais sauf que aujourd'hui
une machine
tout ça ça se trouve une logique une
explication dans vos systèmes je veux
juste dire que la compaction et le bien
aussi du fait que on utilise des
machines de plus en plus lourdes entre
guillemets par nécessité de service
aujourd'hui on a plus la main d'oeuvre
qu'avait nos parents pour conduire nos
travaux dans les fermes
discuter à midi
400 hectares tout seul ça peut se
trouver
il y a 30 ans il y a 30 ans 400 hectares
et combien de personnes dans les fermes
je dis pas qu'il dort bien
c'est beaucoup plus rattrapable que la
raceuse avait grave qui vient le temps
de membres après quand on est dans le 3e
tour d'arrachage effectivement on peut
s'attendre des problèmes de compaction
plus accentuée qu'au premier tour tout à
fait
puis quand c'est notre tour on arrache
quoi
on est d'accord pour dire que tout ça
c'est une histoire de compromis
eurs qui s'arrangent entre eux pour
avoir une machine pour pouvoir avoir la
souplesse qui va être une fois passé par
le lendemain d'une cuisine et il
s'organise un peu sur des embêtements et
l'amitié donc c'est possible et ça reste
des machines qui sont performantes et on
n'a pas plus de main il y a un légère
investissement en plus mais finalement
il n'avait une liberté en travail et
grâce à ça souvent enfin les acteurs qui
fait ça bah ça évite un passage de la
BOURD derrière parce que ils ont pas
assez
ça demande de la réflexion ça demande de
bien s'entendre et que son ou ses
voisins etc
d'avoir des voisins les gens certaines
régions sont un peu seul au monde
autre effet du travail du sol alors là
vous comprenez que je suis dans une
position où je tire à boulet rouge sur
le travail du sol
les effets sur
je voulais évoqué ce matin ou à midi
l'adaptation au changement climatique
des sols labourés ça a été une photo qui
a été pris chez nous quand ils ont
organisé le record du monde
des hectares laboureux en 24 heures
donc vous avez le sol est travaillé
c'est ça qu'il faut retenir des
situations où vous avez naturellement
moins de macro et moins de mésoporosité
du sol donc des sols
qui stockent moins d'eau à l'opposé de
ça vous avez des sols qui ne sont pas
travaillés ça c'est le record
départemental
les parcelles se met en direct le même
jour
quand
c'est dans le même département et
pratiquement au même endroit en plus
on a même le temps de faire des coups on
n'est pas surchargé on va en vacances
une fois en hiver une fois on était en
blague à part juste pour dire que c'est
ça qu'il faut retenir dans cette
présentation là c'est l'économie d'eau
permise par un sol qui n'est plus
travailler ce que vous avez là sur le
graphique un sol travaillé qui n'est pas
couvert
comparé un seul travail et sur lequel on
a laissé les résidus il y a 5 degrés
d'écart un sol qui est nu par rapport à
un sol qui est non travaillé
et qui porte un couvert que ce soit les
résidus de la culture ou le couvert
qu'on a installé on a 6 degrés 5
d'écarts ça peut paraître ridicule sauf
cet après-midi
d'une parcelle à l'époque où on se
trouve c'est quelque chose qui peut
avoir un impact sur la vie biologique du
sol et retenez ça aussi l'évaporation
d'eau en plein été sur une parcelle de
blé
sur un sol qui n'est pas travaillé où on
a laissé des résidus on a une
évaporation estimée à 0,6 mm par jour
multiplié par 7 ou 8 4 mm semaine
une parcelle qui est travaillée
après chaque passage d'outils c'est 4 mm
par jour
qui potentiellement s'évapore
28 mm en une semaine
quand on sait qu'il faut grosso modo de
l'ordre de 25 mm d'eau pour faire une
tonne de matière sèche
déjà l'action qu'on va mettre en oeuvre
avant le semis du couvert peu impacter
la réussite du découvert encore une fois
quand vous êtes à cette période là de
l'année quand vous êtes en mode semi de
couvert prenez beaucoup moins de risques
à essayer de faire du semis direct si
tout ce qu'on a vu en début d'après-midi
tous les voyants sont ouverts pas de
compaction pas de campagnol vous avez le
matériel qu'il faut vous avez géré les
pailles comme il se doit
vous vous tromperez rarement dans le
SMIC à l'opposé de ça dans vos systèmes
de culture pour tout ce qui est
implantation de culture de printemps
vous vous tromperez souvent avec le SMIC
sur la température du sol
la photo elle a été prise le 19 juillet
seul travaillé après récolte 52 degrés
c'est pas parce que ça a été pris en
hautement c'est même pas on augmente ça
a été pris
et un sol sur lequel on a laissé les
résidus on parle pas de couverts
d'interculture réussie on a juste laissé
la paille on est un petit 38 degrés
la petite bactérie qu'elle est là
dessous elle va pas faire grand-chose
cette année on
a des objets
et si
par dessus il a mis à faire
et puis alors là dessus
les bactéries
45 minutes dans une pomme de terre donc
après tu as forcément des manières
et par rapport à la température du sol
mais j'ai vu des pommes de terre comme
on est dans le projet culturel industrie
donc
gros problème de conservation qui fait
triste
ici si elles sont toutes aussi et ça
compte c'est ça et donc du coup c'est
presque un quart des conditions sociaux
et c'est un quart des lots qui sont
touchés au 5 à 10%. et là
tourner en altanien ou ne sais pas des
coûts c'est vraiment que c'est en
culture qu'elles ont pu faire quoi
vous les récolter elles sont mal déjà ou
pas
ça peut venir d'un virus
des citadelles un virus je pense que oui
mais non c'était pas ça j'ai jamais déjà
vu ça mais non c'était pas c'était pas
ça c'est vraiment
beaucoup de phénomènes de liés justement
aux cicadelles qui transmettent des
virus et qui rendent justement des
phénomènes comme ça de pas d'alcool quoi
surtout le long des champs de la langue
il se fait un peu de la vente par chez
vous
mais je vous rassure chez nous il y a
pas de lavandin on a des citadelles
donc au-delà de l'impact que ça peut
avoir sur les pommes de terre ça
forcément un impact
dans certaines parcelles c'était
je termine sur la température ça a
forcément un impact sur sur les
habitants du sol à 60 degrés il y a plus
aucune bactérie qui est capable de
résister à ce niveau-là de température
bactérie du sol bien entendu
et on sait que les bactéries jouent
quand même un rôle important dans la
décomposition de la matière organique il
faut pas les seuls responsables mais
elles y contribuent
ça je vais passer
maintenant on va aborder le chapitre
du colza associé du colza tout le monde
en fait
il y a de culture qu'on arrive assez
facilement à se mettre d'accord c'est le
blé et que
ça ça peut être aussi ce que vous avez à
l'image là photo à double usage
suivant
en langue où on se place non pas pour
prendre la photo mais pour la lecture de
la photo
peut considérer que c'est un couvert
d'intercultures où on peut imaginer que
c'est un colza aussi
une notion abordera un peu plus tard de
colza opportuniste
comment en arriver à ces pratiques-là
chez nous alors j'ai pas la prétention
d'être l'inventeur du colza associé
loin de moi cette idée mais
rappelez-vous les premières diapos que
je vous ai présenté ce matin sur les
sols superficiels 20 quintaux de
rendement colza historiquement des
rotations très courtes donc des
problèmes grandissant de rentabilité de
ses cultures là liées à des problèmes de
désherbage et encore très récemment à
des problèmes de ravageur on a commencé
ça dans les années 2010 tout simplement
on y a été la je vais dire la fleur au
fusil au départ des mélanges binaires
colza plus légumineuses
première légumineuse qu'on a testé la
lentille fourragère on avait des infos
de nos ingénieurs régionaux à l'époque
ça devait encore s'appeler cet homme
qui
voulaient qu'on teste un peu dans
différentes situations dans différentes
régions aux différentes conditions
pédoclimatiques l'intérêt des colza
associés aux légumineuses donc l'anti
fourragère pour commencer 3 kg de colza
30 kg de lentilles on est vraiment
encore une fois on y a été au doigt
mouillé et puis deux doses d'azote sur
sur cette parcelle de colza un témoin 0
et une dose X à 1330 unités on a très
vite vu l'intérêt
d'associer de la légumineuse un intérêt
encore plus marqué quand on est en
absence totale de fertilisation azotée
chose qu'on ne fait pas dans des
systèmes conventionnels mais qui peut
qui peuvent trouver quand même sens dans
les systèmes bio qui n'ont pas accès à
de l'organique
on est en 2010 donc avec un coup de
l'unité d'azote qu'on aimerait bien
retrouver
et malgré tout même dans les situations
où on le fertilise
on arrive à gagner encore trois quintaux
grâce
aux 30 kilos de lentilles toutes choses
égales par ailleurs même itinéraire
technique derrière
donc on est plutôt
interloqué par
par cette différence de rendement
l'année suivante on pousse les
investigations un peu plus loin
dans le choix des espèces
donc là on retrouve
des légumineuses alors là aussi on y a
été un peu au doigt mouillé concernant
les les doses de légumineuses on avait
de la geste des lentilles des pois
fourragés de la féverole et puis un
mélange de diverses légumineuses
alors pour vous dire tout de suite ce
qu'il ne faut pas faire c'est ça
alors tant qu'on est en parcelle
expérimentale entre guillemets on a le
droit à l'erreur par contre je n'ai pas
le droit de vous dire que ça c'est
quelque chose qui est reproductible déjà
70 kg de poids fourragés on a déjà du
mal de mettre ça dans la découverte
d'intercultures mais vous mettez ça dans
des
gèle le poids fourrager imaginé la
biomasse que ça peut faire quelque chose
qui est semé début août et qui gèle au
mois de janvier ça se plaque sur le
colza et le colza il s'en remet pas
chose intéressante qu'on a regardé aussi
c'est ces espèces là qui ne sont pas des
légumineuses donc il y a priori
n'apporte aucun bénéfice au colza
la cameline 10 kg c'est là qu'on a
découvert un peu ça fonctionne à
l'elopathique
laisser vous laver là en photo à
l'arrière-plan on est pour vous planter
le décor sur une parcelle dans lequel on
compte 1000 vues
et c'est cultivé c'est très mal désherbé
et ça produit de moins en moins 1000
vues pas en mètre carré on fait du colza
pour essayer de baisser la pression des
bulpins qui résistent à tous au
glyphosate et à la propyzamide
quand on a associé 10 kg de cameline la
pression vulpin elle est passée du
simple double ou du simple à moitié
moins de 1000 on est passé à 500 c'est
encore de trop mais
un effet quand même qui semble être
intéressant vis-à-vis de cet effet à
l'épopathique
30 kg de sarrasin alors ça c'est pareil
c'est quelque chose qui chez nous peut
s'envisager qui peut s'envisager et
éventuellement dans les secteurs où on
est concerné par le blocage de phosphore
le sarrasin à la Faculté via les exuds
racinaires de rendre assimilable du
phosphore qui peut se trouver bloqué
dans le sol
10 kg de Niger ça c'est le BSV naturel
de la présence de limace comme comme le
tournesol on sème du Niger on n'en voit
pas un pied de vue alors que tout le
reste alevé alerte limace ça n'a aucune
autre fonction que celle-là et puis 10
kg de phacélie c'est aussi pour prendre
des belles photos ça on n'a pas trouvé
d'intérêt à associer la facilité au
colza si ce n'est d'avoir
une production de fleurs à une époque de
l'année où la nature n'en produit pas la
facilite dans les couverts ou dans les
colza associés va rentrer en floraison à
l'automne
et puis vous avez ici donc même principe
que l'essai de l'année précédente deux
doses d'azote différentes
20 unités parce qu'il fallait apporter
du soufre et ça a été apporté sous forme
sulfate d'ammoniac donc c'est pour ça
qu'il y a 28 unités et puis la dose
on retrouve ce regard de la partie
fertilisée
le meilleur rendement dans cette
collection d'espèces d'associations il a
obtenu encore une fois avec 30 kg de
lentilles et on fait le même niveau de
rendement et d'une espèce qui n'est pas
dans la famille des légumineuses
tranquillou de Sarah
l'année d'après on
vulgarise un peu ces
résultats là auprès d'agriculteurs et
puis on passe du mode de micro parcelle
à la gestion parcelle entière ou grande
bande dans une parcelle et je vais
m'arrêter sur deux
situations une première ici ou
l'agriculteur fait du colza associé en
semis direct sans investir un centime
dans du matériel c'est à dire qu'il a
fait que les moyens du bord dans la même
parcelle il a continué à faire les
pratiques dans lequel il a été habitué à
travailler c'est à dire des
implantations antise
particularité colza associé en direct et
ici l'agriculteur entre guillemets c'est
amusé à mélanger l'engrais avec la
France
tout simplement du 18 46 alors attention
si vous venez cette idée là
faites ça dans les 48 heures qui suivent
le SMIC pas plus
si vous mélangez du 18 46 avec une
graine trop en amont par rapport au SMIC
vous pouvez avoir une baisse de la
faculté germinative de vos graines c'est
un engrais qui se mélange pas très en
amont du SMIC
deux apportées d'azote au printemps
exactement la même dose dans les deux
situations vous allez là de total des
charges avec les intrants de l'époque on
est en 2014 et le niveau de rendement
technique de semis direct colza Plan de
Campagne
fait plus de quintaux que la technique
encaissée
qui est déjà quand même malgré tout d'un
bon niveau deuxième situation on est sur
une autre commune une autre comparaison
là l'agriculteur il est dans le SMIC
direct donc dans la même parcelle il
compare un semis direct avec un colza
associé avec des plantes gélives
un colza associé ensuite direct avec
uniquement du sarrasin 40 kg de sarrasin
et l'objectif c'est de faire une
première récolte de sarrasin ou une
deuxième récolte ça dépend comment on se
place dans le curseur de la campagne
culturelle une récolte de sarrasin avant
Noël il a sorti trois quintaux de
sarrasin au premier novembre
l'agriculteur pousse le vice encore un
peu plus loin au printemps il enlève
28ités d'azote sur la partie qui a été
en sarrasin donc on est vraiment dans
des situations où on peut être inquiet
sur la productivité du colza parce que
sortir trois quintaux de sarrasin au
mois de novembre donc ça veut dire un
colza associé à 40 kg de sarrasin le
colza qui est dessous il est quand même
beaucoup moins développé que celui qui
est associé à des mélanges à des espèces
gélives
on pense que la nature nous donne
chez nous
on appelle ça des techniques de deuxième
récolte le sarrasin qu'on sème en plein
été encore une fois sur les conditions
climatiques de l'été soit il fait trop
chaud les fleurs à bord soit il pleut
trop les fleurs cool mais quand on fait
trois quatre quinteaux de sarrasin en
dérobé on est content
en deuxième récolte
nous on n'a pas si ce n'est l'irrigation
naturelle leur corps de sarrasin en
dérobé il a été établi cette année
du record de labo
direct sarrasin se met derrière orgevir
net payable 15 août mais c'est vraiment
un record qu'un taux c'est des
rendements qu'on fait de temps en temps
culture principale de sarrasin
mais on est passé par tous les stades
donc un sarrasin qui a été implanté
fin juin
1er septembre l'agriculteur ou les
mettre le broyeur parce que toutes les
fleurs qui avaient été faites pendant la
période de canicule ça m'a fait
absolument aucune graine
et ça refleurit au retour des pluies et
ses fleurs là ont donné naissance à des
graines et une parcelle qui a été
récoltée au 20 octobre donc on est sur
une interculture et donc à l'arrivée
cette agriculteur là qui a sorti trois
quintaux de sarrasin avant Noël il fait
avec 28 unités au temps moins sur le
colza troc un taux de plus
que son colza associisme en smiley on
est sur une parcelle limoneuse et ça on
l'a vu après avec l'analyse de sol on
est sur des teneurs en phosphore ici
plutôt carencé que bien pourvu donc
après on pousse l'expérience encore un
peu plus loin je vais avancer vite parce
que vous avez un peu compris
la philosophie de la démarche on y a été
je veux dire petit à petit banc micro
parfait
bande en comparaison chez les
agriculteurs et maintenant on passe à
des parcelles entières
ça c'était chez le président de la
chambre de l'époque où il m'appelle le
14 juillet quand il m'appelle un jour
férié pas bon signe
mais il me dit j'essaierai bien du semis
direct de colza on vient de faucher
l'orge d'hiver qu'est-ce que tu en
penses bah je dis on peut essayer mais
prudence me fait dire oui sur trois
quatre hectares et puis il a fini par en
semi-30 hectares et voilà ce que ça
donne donc on est sur des tas de
cailloux on est sur un plateau
géocalcaire très superficiel vous allez
là la composition du mélange de l'époque
le coup de production donc on est en
France de ferme parce que se met à colza
14 juillet on attend pas la dernière
inscription du CTPS on prend les
semences qu'on avait de l'année d'avant
on a mis 40 euros dans l'espace de
couvert de Plan de Campagne 250 euros de
fertilisation essentiellement
exclusivement azote et souffre
124 euros de fongicide donc là sur cette
parcelle là c'est cette agriculteur là
on est passé d'une année sur l'autre à
du TCS à du SMIC direct travail du sol
superficiel répété zéro travail du sol
se met en direct donc en phyto
le colza n'a reçu que un antigraminé
pour gérer les repousses d'orgies verts
que une propyse amie d'un entrée d'hiver
pour gérer les hulpins sur la rotation
et que une petite dose de clopiralid au
printemps pour gérer les vestes qui
étaient présentes involontairement dans
le mélange de Férolles
et puis là vous avez le niveau d'ift de
la parcelle en question
IFT herbicide et là vous avez l'IFT de
la région donc l'ancienne région chez
nous Champagne-Ardenne
voyez l'IFT herbicide qui est souvent
cité comme référence dans tout ce qui
est MAE ou contrat particulier de
production ce type de conduite là
colza associé colza mais on dirait colza
qui n'est plus désherbé avec aucun
antidicote à l'automne c'est quand même
compliqué de généraliser ça l'échelle
d'un bassin de production et on arrive
pile poil au même niveau que l'IFT
régional
par contre au niveau IFT horaire piscine
on diminue assez sensiblement les IFT
pour la simple et bonne raison c'est que
ces colza là dans ces années-là on est
en 2014 ne reçoivent plus d'insecticides
à l'automne ni contre les petites
altises ni contre les champs sans du
bourgeon terminal et à l'époque on ne
savait pas ce que c'était que la grosse
altise
après la récolte du colza on implante un
orge hiver donc toujours en direct vous
avez noté dans la diapo précédentes que
dans le mélange il y avait un kilo 5 de
trèfle blanc vous voyez le trèfle blanc
il a résisté aux affres de l'été
le plan initial c'était d'installer un
couvert entre guillemets permanent de
légumineuses et de proposer la
légumineuse produit à l'interculture à
un éleveur ça c'était sur plan dans la
pratique et tant mieux pour l'éleveur il
a pas eu besoin de la camelote de trèfle
produit pendant l'interculture donc ça
n'a pas été exploité c'est resté au sol
la bonne surprise c'est que d'une
situation où on était très chargé
en vulpin au bout de deux ans de ce midi
direct
et avec la présence de colza donc
l'introduction d'une matière active
encore efficace sur les graminées
en particulier on est passé à une
situation qui est très assainie au
niveau graminé la parcelle d'orge a été
simplement désherbée
sa vie ça vous dit peut-être rien c'est
tout simplement du métier de Furon
qui a été utilisé essentiellement pour
gérer le développement du Trèfle sur la
période automnale
non parce que ça a été
détruit par le médecin mais croyez-moi
il n'y a pas la photo après non
après la récolte du colza le champ est
devenu tout vert de trèfle
encore une fois on a eu la bonne averse
au bon moment très le blanc nain il est
nain tant qu'il est accompagné par une
autre espèce quand il est tout seul il
s'exprime il fait de la biomasse à tel
point qu'il a étouffé les repousses de
colle
ça tasse un peu ça crée sa grille tout
le reste et après il repart c'est
formidable quelqu'un ça c'est le bon
côté de la chose le revers de la
médaille
c'est encore une fois
dans ce type de conduite sous les
feuilles de trèfle même s'il n'a que
trois feuilles il peut y avoir beaucoup
de campagnol
quand on est sur un sol qui est bien
structuré
on peut
implanter du colza en direct
c'est ce que vous avez là l'image on est
derrière un blé la paille a été restitué
vous voyez deviner le la parcelle ici on
est sur une parcelle un peu plus
profonde que ce qu'on a vu jusqu'à
jusqu'à présent des agriculteurs qui
avaient l'habitude de travailler en TCS
d'une année sur l'autre il passe au SMIC
direct pas de problème de compaction pas
de problème de racinement
la rectitude du pivot de colza on ne
fait pas mieux avec du travail du sol
voilà à quoi ressemble nos nos parcelles
de colza aujourd'hui depuis deux ans
seulement parce qu'on a été deux voire
trois années sans pouvoir en faire à
cause du problème de gros saltises vu du
chemin ou vu de la route vous voyez ça
quelques fleurs de tournesol beaucoup de
pieds de féveroles puis si vous arrêtez
pas puis aller voir si en dessous vous
dites c'est un couvert d'intercultures
donc on a bien sûr du colza parce que
c'est ce qu'on espère récolter
pratiquement un an après et puis de
temps en temps on va trouver quelques
espèces de légumineuses pérenne
c'est un mode de culture qui je vais
dire satisfait tout le monde
alors le vendeur de ce smense chez nous
il est pas trop gâté parce que on lui
achète pas de semences de colza
le niveau de production
on se satisfait des la productivité des
lignée par contre on peut lui acheter
les semences de plants de campagne
que ce soit de la féverole que ce soit
les les légumineuses pérennes donc pour
le vendeur
il continue de valider des certificats
d'économie de produits phytosanitaire
s'achète une image quand il vient nous
vendre les plans de campagne ça lui
donne le droit de vendre des Phyto au
hasard qu'il ira voir derrière
jusqu'à le changement de
pack on pouvait chez nous valider des
couverts essieu
on avait fait en sorte que nous la
période de culture découvert et cieux
soit du 20 août au 15 octobre
nous arrangeait bien pour les colza
associés ou pour les couverts puisqu'on
les semait et on les sème toujours
d'ailleurs plutôt début août que fin
août
ça peut être l'occasion de compléter de
complémenter un stock fourrager après la
récolte du colza
ça donne aussi une meilleure image de
notre activité vis-à-vis du reste de la
société puisque c'est par celle-là au
moins sur la phase automnale ne voit
pratiquement plus de pulvérisateurs
dériverains
vous embête un peu moins si vous
fréquentez moins la parcelle et que le
pulvé
et puis ça peut trouver valorisation
auprès de certains opérateurs puisque
c'est des colza qui sont
conduits pratiquement sans travail du
sol des colza qui sont conduits avec
beaucoup moins de Phyto déjà herbicides
et insecticide sur la période automnale
et tenter qu'il soit fertilisé avec un
peu d'organique sur la période estivale
on peut arriver à aller chercher des
crédits des crédits
quand on fait ce genre de pratique je
l'ai un peu évoqué ce matin
il y a l'histoire ne s'arrête pas le
jour où on a récolté le colza quand on
est en semis direct
implanter une céréale d'hiver derrière
du colza
ça c'est pareil jamais on va se tromper
le colza est formidable pour ça
s'il a été implanté dans une parcelle où
il y avait pas de problème de compaction
système racinaire du colza lui il y a un
système racinaire qui est très puissant
très performant une récolte qui se fait
en plein été donc dans les conditions où
normalement l'importance du soleil est
au rendez-vous par contre
si vous êtes avec du colza associé qui
plus avec des légumineuses ou même
du colza et que vous voulez rester en
semis direct pour l'implantation de la
céréale qui suit il y a une étape très
importante à ne pas oublier c'est le
broyage des cannes de colza si vous
passez outre
cette gestion des cannes de colza vous
créez des conditions vous pouvez
développer ou vous pouvez installer des
campagnols c'est ce que vous avez là
représenté sur le graphique entre la
le pourcentage de couverture du sol en
situation broyer et non broyée et
pourcentage de dégâts de mulot pareil
dans les situations broyées ou non
broyées
et derrière un colza quel que soit la
céréale que vous avez l'intention
d'implanter
vous tromperez jamais le colza laisse
très peu de résidus au sol donc ce mot
radisk semoradan dire même combat pour
la réussite
tête de rotation donc qui
restitue aussi bon nombre d'éléments
fertilisants
et puis ces dernières années
certains développent aussi
l'introduction de colza dans les
mélanges de couverts
d'intercultures et sur un malentendu ça
peut éventuellement finir en culture de
colza
mais la réussite n'est pas
systématiquement au rendez-vous
vous avez la deux situations sur la même
année dans le même secteur géographique
où nous sommes au nord du département
ici on est chez un polyculture éleveur
donc lui il valorise systématiquement
ses couverts dans l'alimentation du
troupeau
donc il y a une récolte du couvert à
l'automne dans son couvert il a émis 2
kg de colza donc ça a été fauché ça a
été pressé etc
et comme dans son couvert il a mis de la
Vesse de la férole du colza il y avait
de la voix aussi en graminées
après la récolte il est venu passer du
glyphosate
je précise pour les auditeurs pour les
membres présents dans la salle
c'est pas du colza où j'ai
c'est à couvert
là vous avez un agriculteur qui a semé
un mélange de férols et de vestes et qui
a sa grande surprise
a vu réapparaître des repousses de colza
de 4 ans au préalable
là aussi
c'était un couvert qui était dessiné
avant l'implantation d'un maïs quand on
a vu la répartition du colza quand on a
vu le développement du colza on s'est
dit on va peut-être garder le colza
et on a très bien fait puisque ce colza
là donc on est
récolte 2021 on est en pleine année
grossalise chez nous ce colza fait 25
ans
ce colza là n'a jamais vu la
moissonneuse 20 grosses pression altises
faible développement du colza colza HS
au mois de janvier
c'est juste pour vous dire que ces
techniques-là de colza au portugalistes
comme son nom l'indique c'est de
l'opportunisme
ça peut marcher comme ça peut foirer et
puis aujourd'hui on a ça
donc un mélange
très simple féverole
veste
facilie et colza en guise de crucifère
on sème ces espèces là début août
on met des séances de couverts dans le
semoir
donc on est déjà beaucoup moins stressé
que quand on met du colza associé
puisque c'est un couvert
on s'assure quand même que toutes les
espèces semées
sortent de terre et se développent et
puis il arrive un moment très délicat
dans la vie d'un agriculteur c'est de
choisir
est-ce que
je garde le colza ou est-ce que j'ai un
beau couvert je régule mon couvert je le
détruis je le stoppe et je pars en
culture de printemps
si culture de printemps quel est elle
est-ce que c'est une culture sur lequel
je vais mettre beaucoup d'azote
quel est le prix de l'azote
ou est-ce que je garde le colza parce
que c'est un colza qui m'a coûté jusqu'à
aujourd'hui
uniquement le passage du Smart elle
coûte seulement ce que j'ai mis dans le
semoir ça veut dire qu'il y a eu 0
intervention chimique sur ce couvert
jusqu'à aujourd'hui
colza associé voilà comment on les
pratiques chez nous donc on les
symptômes parce que on investit de
l'argent dans des plans de campagne on
attend un certain service de ces plans
de campagne un service qui va être
atteint avec le développement des points
de campagne
historiquement du colza classique chez
nous ça s'implantait fin août on avance
la date de semis de 3 semaines
on mélange tout dans la même ligne de
SMIC pour bénéficier de la compétition à
la fois du système raciné et à la fois
de la partie aérienne
n'ayez pas peur c'est le colza qui
gagnera la bataille de l'enracinement
comme toute culture qu'on implante en
semis direct on localise de l'engrais
d'analygne un minima de l'azote et du
phosphore et comme on est sur des
présences de légumineuses si on peut on
ajoutera du soufre dans notre engrais
localisé
quelques précautions
on évitera d'utiliser de la nappropamide
avant l'implantation de la culture la
propamine peut aussi être un anti
germinatif
des espèces de plantes campagnes et si
on a besoin de désherber on ira plutôt
sur des techniques de microdoses en
poste levée que de grosses doses en
poste semi
et puis vous avez là le mélange type
qu'on propose chez nous donc un mélange
qui est construit
dans la cour de ferme avec des espèces
gélives donc les féveroles oui la grande
variation terme de quantité de semences
ce qu'il faut retenir c'est que les
févoles pour en tirer le bénéfice pour
lequel on les attend il faut avoir 15
pieds de l'évol au mètre carré donc en
fonction du poids de 1000 grains en
fonction de la faculté germinative
les bonnes années on va être à 30 kg les
mauvaises années on va plutôt être à 80
kilos on a rajouté
au vu des étés très secs qu'on a connu
on a rajouté où on a remplacé les
féveroles par du fenugrec
on s'est aperçu que dans les conditions
peut ou faiblement arroser en été le
fenugrec s'en sortait beaucoup mieux que
les féveroles fenugrec c'est une graine
qui est beaucoup plus petite
beaucoup moins de quantités à utiliser
beaucoup plus facile à mélanger avec le
colza que une graine de févoles
10 kg de lentilles alors attention si
vous avez besoin
d'avoir recours à un herbicidantidicote
à l'automne la première espèce qui va
dégager c'est la lentille donc à
réserver ils ont des situations plutôt
propres
le sarrasin pour les raisons qu'on a
évoqué tout à l'heure donc déjà c'est
une plante qui va pousser très vite qui
a besoin de peu d'eau pour germer qui va
fleurir très vite
et qui va très vite camoufler le colza
le lin donc nous on est sur du lin
oléagineux c'est pour faire un effet
leur vis-à-vis de la petite altise même
si les deux espèces ne sont pas
fréquentées par les mêmes assises quand
le lin est implantant même temps que le
colza si petit Altis se balade petit à
petit il ira plutôt sur le nain que sur
le corps
et puis après vous avez des notions de
doses
pour éventuellement installer un couvert
semi permanent de légumineuses que ce
soit avec du trèfle blanc du trèfle
violet du lotier corniculé ou voir de la
luzerne
et puis on rajoute quelques espèces de
composées soit 500 g de tournesol soit 1
kg de Niger c'est pour prendre de belles
photos et surtout aussi pour savoir si
on est en situation de présence de
limace ou
je vous présente là un essai je vous ai
parlé ce matin d'un essai couvert
d'intercultures
qu'on a implanté cet été
un semis
du 8 août exactement
donc jusqu'à la date d'implantation la
parcelle avait reçu une vingtaine de
millimètres d'eau sur la période juin
juillet
on est en semis direct
et là toutes les graines ont été placées
à 5 cm de profondeur
vous avez là la collection d'espèces
donc l'idée c'était de se dire
on est dans un contexte de coût d'azote
très cher
comme à chaque période de l'année il y a
des bruits qui courent comme quoi la
disponibilité pourrait être compliqué
donc c'était de se dire est-ce qu'on
peut
avec des légumineuses tendre vers une
moindre dépendance à l'azotemale
c'est pour ça qu'on a toute une
collection de légumineuses
avec les densités que vous avez là la
ligne le fil rouge conducteur de la
plateforme c'était de se dire on limite
le coup de semence à 70 euros
et avec 70 euros qu'est-ce qu'on peut se
payer comme quantité soit de trèfle soit
de féverole soit de gestes etc
et sur la plateforme parce que le semoir
le permettait on a fait un demi-smoire
avec de la fertilocalisée et l'autre
demi-smoire sans fertilisation localisée
vous allez là la composition de
l'engrais qui a été localisée
85 kg 18 46 et 20 kg d'être au top de la
ligne dessous
sur les graphiques vous avez le premier
parti d'histogramme qui doit être en
jaune c'est la biomasse du colza
la partie d'histogramme qui est en vert
c'est la biomasse de la légumineuse et
la partie histogramme qui est en rouge
c'est la biomasse des graminées
adventistes
très peu de repousses de blé beaucoup de
ça permet aussi de mesurer quelque part
l'effet étouffement permis par
l'association
conclusion
c'est surtout à cette époque là les
faits
top dans vos passages de pulvérisateur
vous avez la même fonction comme vous le
mettez en terre
surtout dans des conditions de sol sec
le peu d'humidité qu'il y a va être
capté par les psauteurs
on ramène sa attire l'humidité autour de
granuler des PSO et donc la graine en
profite quelque part
et vous voyez le comportement de la
légumineuse sur le colza il varie aussi
en fonction de est-ce que j'ai localisé
de l'engrais ou pas dans la ligne
si on prend le cas de la partie avec
engrais localisé le record de biomasse
donc ça c'est des kilos de matière verte
début novembre 5 kg de colza
8 août avec 21 kilos de VS velue
regardez la Vesse velue sans engrais
dans la ligne
kilo de biomasse
on est à 2 kg 2 kg
sans engrais dans la ligne
là où on a le la plus forte biomasse de
colza c'est avec 39 kilos de
ce qui est intéressant là-dedans c'est
de voir le comportement des différentes
légumineuses à la fertilisation
localisée
si on se projette l'histoire ne le dira
pas puisque c'était une plateforme
naterculture donc aujourd'hui c'est
détruit mais si on se projette sur
la demande en fertilisation azotée au
printemps
pour un objectif de rendement on est sur
un sol profond 38 quintaux donc on fait
tourner
la réglette terre inoviale à régler
azote
et puis on émet des hypothèses de perte
ou non de biomasse
c'est des situations en fonction des
légumineuses
où on pourrait d'après la réglette
terre Inovia
être sur des niveaux de fertilisation
ridicule
en présence de vesses velues avec
engrais dans la vie
à l'inverse avec ici 36 kg de graisse
et en fonction des hypothèses si notre
poids sortie d'hiver
représente 50% du poids en trésivert des
situations on a une belle entre
guillemets perte de biomasse il faudra
quand même aller jusqu'à 180 unités
d'azote pour atteindre le rendement
objectif
vous voyez que le choix de l'espèce de
légumineuse
son développement forcément on va avoir
une incidence sur le développement du
colza et forcément on va avoir une
incidence sur le niveau de fertilisation
azotée du printemps
et puis sans engrais de la ligne ben
c'est pareil ce qu'on a pas mis au
départ et ben on peut être amené à le
rajouter au printemps suivant et encore
une fois toutes les espèces ne sont pas
égales devant la demande de
fertilisation azotée
je passe c'est la même chose et exprimer
différemment
on a même été jusqu'à calculer dire des
niveaux de marge brute sur le colza une
fois qu'on a semé une fois qu'on a mis
l'azote le plus gros décharge il est
engagé
le fonge ici au printemps et
l'insecticide comme métier au printemps
c'est pas ce qui pèse le plus lourd
dans le poste des charges de colza
code couleur pour faciliter la lecture
de ces tableaux là donc toujours avec
biomasse sortie d'hiver inférieure à 50%
de la biomasse entrée hiver
avec et sans fertilisation localisée les
situations où la marge brute est
supérieure au colza seul c'est toutes
les associations qui apparaissent ici
coloriées en verte
et la marge brute inférieure à la marge
du colza seul c'est les situations où
les cellules sont coloriées en rouge
en fonction de la politique qu'on aura
eu au niveau de la fertilisation
localisée pour une même légumineuse on
peut avoir des résultats économiques
assez opposés qui soit tantôt dans le
verre ou tantôt dans le rouge donc là
aussi c'est des choses qu'il faut je
veux dire regarder chacun dans son
contexte chacun dans son système ce qui
fonctionne bien chez nous peut ne pas
bien fonctionner chez nous
mais retenez qu'avec de la féverole avec
du fenugrec avec de la lentille
avec ces trois espèces là où nous nous
tromperez pas dans le choix des espèces
de Plan de Campagne du colza
ça je pense que c'est un message qui
peut tout à fait être entendu chez vous
chaque unité d'azote compte cette année
ça a toujours compté mais ça compte
encore plus cette année compte tenu du
coup d'achat de l'unité d'azote sauf si
vous achetez seulement votre azote
aujourd'hui il a un peu moins cher qu'il
y a de ça quelques mois mais malgré tout
ramener ça en comparaison à de l'azote
que vous achetez il y a 3 ans téléphone
beaucoup plus cher donc chaque unité
compte il est important
si vous n'avez pas encore fait de passer
par la case pesée de biomasse pour
apprécier au plus juste
le niveau de fertilisation azotée
si vous faites des pesées
séparément les plans de campagne du
colza et passer ça dans la méthode
passer le poids des plans de campagne de
la méthode merci pour avoir une idée de
la restitution de la fertilisation
azotée
et puis à l'échelle de la rotation
l'introduction des légumineuses
encore plus qui hier je dirais trouve de
plus en plus son importance le problème
c'est les légumineuses à graines qui
sont pour l'instant assez mal valorisé
par contre ce qui est très bien valorisé
c'est les légumineuses que vous mettez
dans les couverts ou que vous pouvez
mettre dans les colza aussi
et puis si vous avez accès à ces ce
genre de produit les produits d'origine
animale les matières organiques ou ça
peut être des digestos si vous avez ce
genre d'installation chez vous à
proximité c'est aussi des sources
d'azote qu'il faut prendre en
considération
et le colza est une culture qui valorise
assez bien les apports de matière
organique sur la période estivale
quelques mots sur
les légumineuses pérennes qu'on pourrait
installer avec le colzant vu la date de
semis du colza la période se prête aussi
un installation des couverts permanents
ou semi-permanents
depuis 2017 c'était ça peut être
éligible à la prime légumineuse qui vous
est proposée par la politique agricole
commune alors c'est quelque chose qui
est réservé uniquement aux éleveurs ou
aux céréales liés à condition qu'ils
aient un contrat avec un éleveur
au niveau des du choix des espèces
la luzerne peut être un candidat à
l'association attention à la dormance
essayez de trouver des variétés avec une
bonne dormance hivernale de manière à ce
que la luzerne démarre entre guillemets
avec un temps de retard au printemps par
rapport au colza mais rappelez-vous ce
que je vous ai dit ce matin dès que vous
allez être dans des couverts permanents
de luzerne ça veut dire que derrière
vous allez être obligatoirement avec de
la régulation chimique dans toutes les
cultures
autre candidat ou couvert permanent le
trèfle violet donc qui comme la luzerne
va nécessiter une régulation chimique
dans les cultures
l'eau qui est corniculaire c'est chez
nous la légumineuse qui est plébiscité
dans les couverts
ça fait beaucoup moins de biomasse
qu'une luzerne c'est beaucoup moins
exubérant qu'une luzerne et ça demande
très rarement une régulation chimique
dans les cultures
trèfle blanc intermédiaire comme son nom
l'indique en termes de biomasse c'est
quelque chose d'intermédiaire entre du
violet et du nain et c'est quelque chose
qui est beaucoup plus apprécié par les
limaces que toutes les autres espèces
trèfle blanc nain comme son nom
l'indique tant qu'il a associé à une
autre espèce qui restera très discret la
seule régulation qui va nécessiter c'est
plutôt à l'automne au moment de
l'installation de la céréale qui va
suivre un colza parce que comme il y
aura passé l'été avec tout seul dans la
parcelle il leur a fait de la biomasse
et puis comme pour les couverts
interculture
l'idée ça pourrait être de mélanger ces
différentes espèces je vous renvoie
diapo sur les colza sur les plans de
campagne du colza l'idée du mélange
c'est de minimiser les risques de
maximiser les profits quand vous avez un
colza associé avec uniquement 2 kg de
luzerne on va être un peu moins exigeant
sur la régulation chimique de la luzerne
comparé à 8 kg
et puis de temps en temps on a parlé
tout à l'heure rapidement du colza
opportuniste de temps en temps vous
allez avoir une récolte opportuniste
des graines de légumineuses en 10 ans de
temps on a réussi à faire ça deux années
on récolte le colza
tant mieux et 8 10 jours après on
repasse la moissonneuse pour récolter
les graines de trèfle et on met un pied
dans une certaine autonomie en ce moment
la batteuse fait aussi office de broyage
des cannes après la récolte des
légumineuses pérennes on a quelque chose
qui est parfaitement rasé donc une
prédation de campagnol qui peut se faire
très facilement
il faut passer de coups de batteuse
combien coûte un passage de broyeur
combien coûte un passage de batteuse
amorti
là vous avez un outil
chez cette agriculteur là cette mètre 50
de large
quand il s'agit d'avaler des cannes de
colza et des têtes de trèfle qui sont
sèches consommation de GNR n'a rien à
voir entre une batteuse et un broyeur
c'est deux fois la batteuse certes mais
il faut regarder la notion de coût de
charge c'est pas plus cher qu'un broyeur
alors après ça va être une question ça
peut être une question de couleur de
machine ça peut être aussi et surtout
une question de qu'est-ce qu'on est en
train de siège et le volant
mais quand vous êtes en semis direct les
vers de terre il recouvre le caillou
avec les curricules vous n'avez plus de
cailloux dans vos champs
cailloux que vous avez c'est aux quatre
coins du champ
contrairement à nous
non mais effectivement c'est c'est le
risque de monter un caillou après chez
cet agriculteur là en particulier il a
porté une attention à chaque fois qui
passait cette parcelle en ce qui dirait
la grosse opération la dernière
opération
gourmandante et en général
on est obligé de passer par là dans
certaines parcelles chez nous donc on
boit les cailloux et puis après on passe
en semis direct encore une fois le
système de culture fait que on peut y
rester parce que pas de culture
industrielle
et on nous remonte plus de cailloux donc
il y a plus de raison qu'on monte à
cailloux dans la coupe
et puis pour terminer pour ouvrir
la réflexion pour que vous repartiez
avec des nouvelles questions par rapport
à ce que celle que vous aviez en tête ce
matin on pourrait discuter autour de
cette proposition
de succession de culture
vous faites de la betterave vous faites
des pommes de terre c'est des cultures
qui ne se font pas en semis direct donc
travail du sol obligatoire
derrière c'est récolte là suivant les
conditions de récolte de l'année
vous pouvez faire vous faites très
certainement du blé
si les récoltes se sont passées dans de
bonnes conditions
c'est un blé qui peut s'envisager sans
travail du sol au moment du SMIC
c'est pas gagné tous les ans mais ça
peut
donc comment on lit ce genre de
graphique les dessins qui sont très mal
faits comme vous voyez ce genre de
dessin ça veut dire travail du sol quand
vous voyez ce genre de dessin ça veut
dire semi-direct et le chiffre que vous
avez là dans les dans les cercles c'est
le niveau de dose d'azote
derrière le blé on peut
très facilement aussi
s'il est le sol n'est pas compacté
faire du colza associé qu'on implante en
direct
du colza associé qui peut être associé
soit avec des uniquement des espèces
gélives soit uniquement avec des espèces
pérennes soit un mélange des deux auquel
cas après la récolte du colza si on a
une base de légumineuses pérennes
on a un début de couvert qui est déjà
installé qui peut se suffire rallumer
mais qui peut être complémenté par un
couvert gélif après la récolte du colza
or quelque chose que vous n'avez
peut-être pas forcément tous un au
système mais le maïs
peut très bien venir après un colza
associé
le maïs culture de
printemps
difficile à réussir au moins pour les
premières années en semis direct donc on
a recours on peut avoir recours à du
travail soit généralisé soit localisée
je pense au strip-tease
si on réfléchit enchaînement de culture
pour limiter le salissement graminé
adventiste derrière le maïs on fait
suivre une deuxième culture d'été quel
tournesol
là aussi
une culture sur lequel on va tous être
d'accord c'est le tournesol ça ne se
fait pas en semis direct
au printemps ont réussi très bien du
SMIC de tournesol quand le tournesol est
une espèce qui compose un couvert
d'interculture
se met en direct à tournesol au mois de
mars au début avril c'est plus souvent
un échec qu'une réussite
et contrairement
contrairement au blé le tournesol on ne
joue pas entre guillemets de la France
de ferme c'est systématiquement de
l'astance acheté on le sème une première
fois il se fait manger par les limaces
où il se fait manger par les taupins ont
le reset une deuxième fois il s'est
mangé par les corbeaux on le ressève une
troisième fois la marge et les consommer
déjà donc le tournesol soit sonné
derrière le tournesol
on peut refaire du blé derrière le blé
un protège ne leur
faites encore des pots d'hiver
où ça peut être ça peut être des poids
de printemps
ou ça pourrait être
pourquoi pas de la féverole
divers ou de printemps l'idée c'est
d'avoir un protège de nœud qu'on récolte
à graine
si on prenait le cas du poids divers qui
est une culture qui se récolte
assez tôt en début d'été on pourrait
installer une culture dérobée
par exemple du sarrasin ça peut être
aussi de la cameline des cultures qui
peuvent un cycle très court qui peuvent
faire l'objet d'une deuxième récolte de
graines
avant de repartir sur un blé
rappelez-vous l'effet allélopathie du
sarrasin ou de la cameline vous pourriez
installer un blé ici qui soit dans de
bonnes conditions au niveau du
salissement de la parcelle
derrière ce blé là on repart sur une
horde de printemps vous voyez deux
céréales qui suivent une légumineuse et
éventuellement une culture des robes là
aussi un levier supplémentaire pour
gérer la pression graminée adventiste
et vous voyez au niveau des doses
d'azote une rotation
globalement assez peu consommatrice
de fertilisation azotée une rotation où
on mixe par nécessité de service
du travail du sol généralisé du travail
du sol localisé et des situations où le
sol n'est pas travaillé quelque chose
qui d'un point de vue robustesse vous
assure une certaine sérénité une
certaine rentabilité
qu'est-ce que ça vous inspire
encore une fois on est là dans les
je veux dire dans le champ du possible
ça demande à être
d'y réfléchi chacun dans son contexte
chacun et ses notions
je veux dire économique
je pense pas qu'il soit utile
d'avoir chacun dans sa cour de fer un
outil de semis direct c'est quelque
chose qui peut
dire se partager à plusieurs qui peut
être et éventuellement dans une climat
si le réseau Cuma existe dans dans vos
régions tout comme il n'est pas
nécessaire non plus d'avoir un outil de
travail du sol localisé chacun dans sa
cour de ferme c'est quelque chose qui
devrait pouvoir se partager
alors après sur le délai de retour des
pommes de terre et des betteraves on
pourrait effectivement s'interroger
est-ce qu'on les fait pas revenir plus
souvent
soit des oignons ou voilà
de légumes dans la rotation qu'il est
début qui consomme que ça donc des
catégories plutôt donc là effectivement
je n'ai pas précisé mais l'idée c'est
plutôt ici bletendre si c'est du Blas
améliorant forcément
ce le nombre d'unités d'azote ici sera
insuffisant pour du blanc améliorant on
est d'accord
ça ça marche pas
ce midi
vous n'avez jamais réussi à faire du
SMIC de blé derrière des pommes de terre
à partir de 8 août à début septembre de
pommes de terre vous en arrachez si tôt
et ça te demande zéro énergie en plus ta
moutarde elle est très bien avec l'eau
qui reste
les endroits de circulation des plateaux
même dans des conditions de recherche de
mois de septembre
on a tendance à mettre en plus de plus
en plus tôt pour arracher
les couleurs
deux fois 30 minutes d'accord en
fonction des variétés on a tendance à
mettre beaucoup pour que quand
les premiers centimètres c'était un peu
dégoûté mais alors en dessous
mais bon
encore quand ça ça ne soit pas possible
derrière ces précédents là vous voyez
qu'il y a quand même d'autres situations
où on peut on peut limiter le travail du
sol voir le supprimer derrière
la consommation de
alors ça peut s'envisager l'idée du
tournesol c'était justement d'installer
une culture peu exigeante en azote la
maïs parce que derrière maïs
chez vous je pense que c'est
essentiellement du maïs grain donc il
récolte plutôt tardive à une époque où
la végétation un couvercle conviendrait
installer après récolte de maïs mais
quand même pas dans les meilleurs mois
de l'année pour faire de la biomasse
oui tout à fait le maïs pourrait très
bien venir là aussi
mais voilà
l'idée c'était d'installer
si possible une culture
zéro besoin d'azote
si possible une culture on récolte de
bonheur pour si possible ça fait
beaucoup de signes
avoir une deuxième récolte en dérobée
tout ça pour jouer à la fois sur
l'économie d'azote jouer à la fois sur
l'occupation du sol jouer à la fois sur
la découverte de du bienfait du couvert
d'un interculture si c'est une
interculture que vous récoltez que vous
vendez sur le marché ça peut mieux
passer qu'un couvercle que vous allez
semer qui va se faire à moitié mangé par
les limaces et que vous allez être
obligé de broyer ou glyphosate pour
faire une culture souvent et le blé qui
est derrière cette ce type
d'enchaînement là je vous garantis qui
vous coûtera moins cher en herbicide
qu'un blé qui va être par exemple
derrière colza
c'est ça le film conducteur de la
construction de cette rotation
j'en arrive à la fin de la présentation
guidée de tout ça c'est quand même de
bien sûr pérenniser vos entreprises de
continuer à dégager du
revenu de continuer de vous épanouir
dans votre métier
mais c'est aussi et surtout de se mettre
en condition de transmettre un système
qui soit un pérenne et qui soit durable
aux générations qui vont nous suivre et
aujourd'hui vous n'êtes pas sans savoir
que les débats
que nous impose
certaines catégories de la société va
quand même vers
moins d'utilisation de chimie
plus de services entre guillemets
écosystémiques des services qui peuvent
trouver valorisation demain sur un sur
un marché je pense au carbone je pense
au sol couvert pour limiter l'érosion
dans certaines régions donc bref on a
devant nous dire un nouveau contrat que
nous demande la société par rapport à ce
qu'on connu nos parents
il faut avoir ça en tête
et puis vous avez en bas de cette Gapeau
mon adresse mail parce que toutes les
questions peut-être n'ont pas pu être
posée aujourd'hui ou peut-être que cette
nuit vous reviendra de nouvelles
questions
ou dans les jours qui viennent vous
m'envoyez un mail et ça serait que grand
plaisir que je répondrai à vos questions
merci de votre attention

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