Réussir son couvert végétal en interculture, retours d'essais - partie 1, Antonio Pereira

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (23 avr. 2023) - Antonio Pereira - Durée : 205 minutes

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Lors d'une formation organisé par Ver de Terre Production et Pour une Agriculture du Vivant, Antonio Pereira présente une méthodologie pragmatique pour le choix, l'implantation, la fertilisation et la destruction des couverts en grandes cultures.


La deuxième partie de la formation est disponible ici : https://youtu.be/eqMvfuVOunQ

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
et bien bonjour à tous merci de
m'accueillir aujourd'hui dans un dans
votre beau département dans votre belle
région
donc je vais commencer par me présenter
Anthony Opera je suis conseiller

Afficher la suite

production végétale à la Chambre

d'Agriculture de Haute-Marne et j'ai une
spécialisation sur tout ce qui concerne
l'agriculture de conservation des sols
et c'est à ce titre que je suis
aujourd'hui avec vous pour parler de
deux thèmes essentiels on va la journée
va porter pour une grosse partie du
temps sur
la culture
découverte d'intercultures et puis dans
un second temps j'aborderai quelques
aspects sur le travail du sol et puis
pour finir pour ouvrir un peu la
discussion pour peut-être aussi susciter
future questionnement chez vous parlez
d'aspect d'aspect un peu rotation
comment on peut intégrer l'agriculture
de conservation des sols dans des
systèmes de production avec des cultures
industrielles des pommes de terre ou des
betteraves ou autres
alors si vous avez des questions
n'hésitez pas à m'interrompre
je suis pas là pour faire un monologue
c'est pas du tout mon trip je préfère
que ça se fasse dans dans l'échange vous
avez peut-être boire des choses qui qui
vous choquent qui vous interpelle donc
n'hésitez pas à m'interrompre à demander
des précisions ou
autre alors avant d'attaquer le vif du
sujet je voudrais quand même commencer
par préciser le contexte dans lequel je
travaille au quotidien donc moi je viens
de la Haute-Marne département de l'Est
de la France
un département qui fait partie de ce
qu'on appelle la zone intermédiaire donc
ce grand croissant qui démarre ainsi
dire des Ardennes et qui va jusqu'à La
Rochelle avec comme particularité
d'avoir des des sols superficiels parce
qu'on appelle des terres à cailloux
vous avez leurs trois exemples de
terrakayou qu'on a sur notre département
donc on les a classifiés en fonction de
leur tenage de terre fine donc pour
faire très simple quand on parle de
groupe 1 ou de G1 c'est des sols où on
rencontre 1200 tonnes de terfine vous
enlevez les deux zéros de la fin et vous
avez grosso modo l'épaisseur de sol sur
lequel on fait des productions vous
comprenez bien que à ce niveau là de
terre on ne peut pas faire ce qu'on veut
en termes de production chez nous le
système de culture majoritaire c'est des
cultures d'hiver colza blé orge d'hiver
vous avez pour chaque groupe de
potentiel le niveau de rendement des
différentes cultures ça plante tout de
suite le décor sur les terres les plus
superficielles par exemple si on prend
une culture qu'on connaît partout en
France le blé tendre d'hiver
le groupe G1 a un potentiel de 45 un
taux de blé
il nous faut deux hectares pour faire
l'équivalent d'un hectar chez vous et
sur des sols plus profonds les G3 donc
30 cm de terre on dépasse les 74
la principale tête de rotation chez nous
c'était jusqu'à il y a peu le colza
d'hiver je dis c'était jusqu'à il y a
plus parce qu'on est confronté chez nous
au problème de gros saltises un ravageur
d'automne qui nous a ravagé pendant
trois ans
tous les colza
on a été obligé d'arrêter cette culture
là parce que on n'arrivait pas à venir à
bout de cet insecte là
potentiel de rendement de 22 à 35 un
taux voire plus sur les sols les plus
profonds deuxième céréale qu'on
rencontre dans nos systèmes c'est divers
avec la aussi des niveaux de rendement
qui flucturent en fonction du la
profondeur de sol et puis on diversifie
un peu nos rotations avec de leurs jeux
de printemps c'est ce qui passe je veux
dire partout y compris sur les sols
superficiels et pour tout ce qui est
culture d'été c'est des cultures qui
sont beaucoup plus compliquées chez nous
on n'a pas accès à l'irrigation et on
n'a pas suffisamment de réserve utile
pour valoriser des rendements corrects
il se faisait un peu jusqu'à il y a 20
ans des luzeres déshydratées c'est
quelque chose qui a disparu notre
département parce qu'on a pu d'usine de
transformation locale et puis on a aussi
des niveaux de production qui sont
plutôt d'un faible niveau
les luzeres désirs rencontrent ça plutôt
dans les départements limitrophes que
sont l'aube ou la Marne ou en une coupe
ils font le rendement que nous on fait
en une année
donc on est restreint par les
potentialités des sols on est forcément
restreint par la diversité de culture
et ça ne marche plus
quelques données économiques des
systèmes grandes cultures chez nous vous
avez sur ce graphique représenter
l'ensemble des charges donc comprenez
que quand on est sur des systèmes un
potentiel limités on a obligation de
comprimer au maximum toutes les charges
alors côté charge à
opérationnel
on a fait le tour du sujet on
choisit des variétés tolérant aux
maladies si je prends le cas du blé par
exemple
le poste sur lequel on ne réduit
absolument pas c'est le poste désherbage
puisque rotation courte majoritaire
culture divers sol à faible profondeur
donc on est très confronté à des
problèmes de graminées adventiste et
pour couronner le tout c'est graminer là
résiste aujourd'hui à la majorité des
herbicides qu'on a à disposition je
pense au FOP Oden et au sulfo et on
commence à voir quelques subst
suspicions de résistance aussi au
glyphosate concernant le regga
donc côté charge opérationnel le tour de
la question a été fait il restait un
point à explorer et à investiguer avec
les agriculteurs c'est le poste charge
de mécanisation qui lui par contre reste
d'un niveau assez élevé donc il nous est
venu l'idée avec quelques agriculteurs
du département d'investiguer ce poste-là
d'essayer de le comprimer le diminuer
l'objectif quand certains agriculteurs
sur le département c'est de passer à
moins de 200 euros de charges de
localisation hectare alors on n'a pas de
on n'a pas de culture industrielle on
n'a pas de culture qui nécessite des
frais de mécanisation spécifiques mais
quand même on se doit de travailler ce
poste là pour essayer de maintenir un
revenu encore correct et maintenir une
activité sur les territoires
voilà pour le contexte dans lequel
j'évolue
maintenant on va rentrer dans le dans le
vif du sujet et la journée va
s'articuler comme je l'ai dit tout à
l'heure autour de trois principaux
thèmes les couverts les couverts
d'intercultures qui j'espère quand on se
quittera ce soir deviendront dans vos
esprits nouvelle culture
je parlerai aussi de cultures associées
et essentiellement de colza associés je
pense que parmi vous le colza c'est
quelque chose qui est pratiqué
et puis en terminera par quelques
notions sur les quelques idées sur les
rotations
alors quand on parle d'agriculture de
conservation des sols vous excuserez là
la qualité de la diapo mais vous avez ça
sur les documents que je vous ai remis
l'agriculture de conservation des sols
elle repose sur trois grands piliers
le premier alors on peut les classer
dans l'ordre qu'on veut à ce stade ça
n'a pas beaucoup d'importance
le premier c'est la réduction voire
l'abandon du travail du sol alors ça
dans des systèmes comme les nôtres dans
des régions comme les nôtres ça peut
facilement s'entendre dans vos régions
dans vos systèmes ça va être déjà être
beaucoup plus compliqué parce que vous
avez des cultures qui par obligation
nécessite du travail du sol soit pour
l'implantation soit pour la récolte mais
avant de parler de ces cultures là
pendant
la période où vous faites d'autres
cultures il y aura certainement des
occasions où vous pourrez diminuer
l'intensité du travail du sol
et tout de suite je vous fais la
précision suivante c'est que il y aura
aussi des périodes où vous serez obligé
de recourir à du travail du sol si vous
êtes confronté à des problèmes de
structure de sol il y a des cultures qui
ne supportent pas des sols compactés et
ça il faut en avoir conscience pour
corriger le problème un problème de
compaction ça se corrige très rapidement
de façon mécanique c'est beaucoup plus
long à corriger de façon biologique avec
des racines
et aujourd'hui le temps compte
deuxième pilier
ça peut ne pas suffire et suivant
j'aborderai ce point-là un peu plus tard
suivant le délai qu'on a entre la
récolte et l'implantation de la culture
suivante on a peut-être suffisamment de
temps pour produire autre chose et puis
enfin le dernier pilier c'est une
rotation diversifiée mais je pense que
sur ce point-là vous êtes déjà
correctement au fait du sujet
l'agriculture de conservation des sols
ça pourrait se résumer à cette photo là
si j'étais pressé si vous aviez des
travaux urgents en voyant cette photo
vous avez tout compris
on récolte et on s'aime
le couvert
au plus vite le gouverne interculture
après la récolte ça c'est ce qu'on
disait facilement encore jusqu'à il y a
trois ans depuis qu'on connaît des
sécheresses à répétition des canicules à
répétition
ce temps là n'est plus forcément la
règle numéro 1
on verra dans le détail
ce qu'on préconise aujourd'hui
ouvrons si vous le voulez bien le
chapitre des couverts
les couverts est-ce que c'est quelque
chose qui est pratiqué chez vous
un peu c'est le début
est-ce que vous êtes en zone vulnérable
directive nitrate d'accord
donc les couverts déjà réglementairement
parlant c'est quelque chose auquel vous
êtes tenu
et aujourd'hui les couverts ils sont
composés de quoi donc au système
est-ce qu'il y a des éleveurs parmi vous
alors
on va balayer ensemble
ce que j'appelle cette nouvelle culture
c'est une contrainte réglementaire et
j'ai pour habitude de dire que dans
notre métier on doit essayer à chaque
fois que c'est possible de transformer
une contrainte en un atout et le couvert
est un véritable atout s'il est bien
réfléchi s'il est bien conduit vous
allez en tirer très rapidement des
bénéfices par contre je voudrais tout de
suite vous prévenir un bon couvert ce
n'est pas un couvert mono espèce et
c'est tout sauf de la moutarde
l'idée c'est de remplacer
l'acier par les racines c'est ce que dit
c'est ce que dit Frédéric Thomas
c'est pas parce que vous allez
temporairement abandonner le travail du
sol que le sol ne sera plus travaillé
simplement il va être travaillé
différemment il va être travaillé par
dans un premier temps les racines et si
vous installez dans un système où le
travail du sol est réduit voire
supprimer si la rotation permet vous
allez très très vite voir arriver
des vers de terre tout un tas
d'habitants du sol qu'on ne soupçonne
même pas aujourd'hui et c'est cette
biologie qui va contribuer au travail du
sol
a couvert ça se réfléchit aussi en
fonction du temps d'intercultures donc
le temps entre la récolte de la culture
précédente et l'implantation de la
culture suivante
ce que vous avez là sur le tableau ça
illustre un peu les différents scénarios
qu'on peut qu'on peut avoir dans nos
systèmes de culture alors les dates sont
adaptées à votre contexte ça c'est des
dates qui sont
particulièrement
fréquentés et rencontrées dans nos
régions chez vous ça va être je pense
certainement différent mais pour vous
donner un peu la clé de lecture
vous avez sur la ligne
date d'implantation de la culture
suivante et en colonne vous avez les
dates de récolte de la culture
je vais prendre un exemple pour qu'on se
comprenne bien on récolte les orges
d'hiver ou historiquement anciennement
des poids divers c'est la première
culture qu'on récolte chez nous ça se
récolte les premiers jours de juillet et
en fonction de la culture qu'on va
implanter derrière si on prend le cas
d'un colza qui était implanté
historiquement autour du 25 août vous
voyez qu'on a 50 jours de délai
d'intercultures donc là c'est pas la
peine d'envisager un couvert on n'a pas
suffisamment de délai par contre en
train poids divers et une céréale
d'hiver on peut avoir 80 jours
d'interculture là on va s'interroger
qu'est-ce qu'on pourrait implanter dans
ce temps entre guillemets courts pour
couvrir le sol
et puis pour des importations plus
tardives vous avez le cas ici de poids
divers ou de févoles d'hiver on a déjà
plus de 100 jours d'intercultures donc
là on a un temps beaucoup plus long qui
potentiellement peut valoriser
substantiellement un gouverne
interculture et puis pour les
implantations de culture de printemps la
question de se pose pas on est obligé
d'implanter des couverts au titre de la
directive nitrate et voyez qu'en
fonction de la culture qu'on va
implanter on peut avoir un temps
d'intercultures qui est très long donc à
chaque durée d'intercule peut
correspondre un couvert qui lui est
spécifique
toutes les cases en rouge on est sur des
temps d'intercultures de moins de 60
jours donc là la question elle est vite
répondue en dessous de 60 jours on ne
cherche pas à couvrir les sols
et puis vous avez les notions de
couvercle c'est ce que vous avez ici en
vert clair à chaque durée d'intercule va
correspondre une composition de couvert
qui peut être différenciée vous avez des
durées d'intercultures on va implanter
des couverts beaucoup plus longs et des
durées d'intercultures très longues ou
pourrait se poser la question de double
couvert
je veux pas vous mettre tout de suite la
pression les doubles couverts on en
parle on verra dans la présentation
comment ça peut s'envisager entre
guillemets à moindre frais parce que qui
dit double couvert pourrait tout de
suite dire dans la tête de beaucoup
double opération de semis double coup de
semence etc
c'est ça
moi aujourd'hui entre guillemets ma
philosophie quand on est sur des notions
de couverts relais
j'aborderai ça un peu plus dans le
détail tout à l'heure
cette d'anticiper le semis du deuxième
couvert c'est à dire qu'on mélange le
couvert au lait avec le couvert 10 gélif
et puis on viendra gérer ce couvert là
grosso modo première quinzaine d'octobre
soit par broyage soit par fauche
exportations si on a l'utilité de
valoriser un couvert pendant cette
période là et on laisse repartir les
espèces relais qui viendront
occuper le sol pendant la phase
hivernale
vous imaginez aussi que en fonction de
la période où on a besoin d'avoir de la
végétation par les couverts culture le
choix des espèces va être aussi
spécifique
la durée de couverture par les
interculture avant comme j'étais et
enfin là où on a eu pas mal de retour
d'expérience dans le projet et surtout
pas les techniciens pommes de terre
c'est le nombre de journaux nécessaires
sont couvertures des sols avant pomme de
terre enfin ce qui est observé dans des
salles plutôt lumineux mais ça peut être
intéressant de partager aussi
ça fera partie de ce que j'appelle
l'itinéraire technique du couvert il y a
l'implantation il y a déjà le choix des
espèces des techniques d'implantation
il peut se poser la question de
l'entretien aussi de cette interculture
pour qu'une pour qu'on ait de la
biomasse il faut bien sûr mettre une
graine en terre il faut de l'humidité
pour que la graine germe mais ensuite il
faut que la plante trouve les éléments
minéraux à son nécessaire à son
développement donc quelque part des
notions de fertilisation et pourquoi pas
pourquoi pas aussi se poser la question
de l'entretien du couvert
est-ce que
on a besoin de le désherber est-ce qu'il
faut le désherber c'est une question
et puis il finit
la destruction quel outil quelle date en
fonction de la culture qui suit
alors je vais m'appuyer pour la
présentation le reste de la présentation
qui vient sur des travaux qui ont été
conduits par Nicolas courtois je pense
que peut-être que certains d'entre vous
le connaissent un conseiller qui
travaille à grignonnais ensuite c'est
considère dans le monde de l'agriculture
de conservation des sols que c'est Dieu
découvert il a la chance
d'évoluer en Suisse la Suisse un pays
merveilleux
il pleuvait régulièrement 80 100 mm tous
les mois donc s'il y a bien un endroit
où les couverts peuvent pousser c'est
bien celui-là et c'est dans ces milieux
là aussi qu'on peut
travailler sur le choix des espèces
la composition des mélanges etc alors
bien sûr tout ça ça demande à être
adapté dans notre contexte c'est pour ça
que je m'appuie sur sur ces travaux et
je l'illustrerai mes propos par quelques
expériences locales
prenons l'exemple d'une rotation qu'on a
ici ici à l'écran rotation simple un blé
or je dis vert colza
subit d'un blé et d'une culture de
printemps pour l'instant la culture de
printemps quelle qu'elle soit
donc réglement parlant on est tenu
d'implanter un couvert d'intercultures
avant la culture de printemps ça c'est
ce que nous impose la réglementation
actuelle
dans un système qui tend aller vers de
l'agriculture de conservation des sols
voilà une succession de culture qu'on
pourrait imaginer bien sûr on continue à
faire du blé parce que je le dis
aisément c'est avec le blé qu'on se fait
du blé au moins chez nous chez nous la
tête de rotation liée par le faible
tonnage de terfine c'est du colza donc
on continue à faire du colza si les
petites bêtes nous laissent tranquille
de l'orge d'hiver pour diversifier les
cultures et puis si le sol le permet des
cultures d'été comme le soja par exemple
ou imaginez chez vous
betterave ou pomme de terre
on réintroduit derrière une nouvelle
tête de rotation humblée et on repart
pourquoi pas avec un protège
vous voyez déjà qu'on a allongé la
rotation par rapport à la situation
initiale mais on allonge aussi la
période on se crée des périodes où on va
pouvoir venir installer des couverts
interculture à plusieurs niveaux
entre une céréale d'hiver et un
protéagineux qui s'implante relativement
tard au printemps on a un temps
d'intercultures déjà suffisamment long
pour réfléchir à un mélange de couverts
entre un blé et une implantation de
culture de printemps plutôt précoce en
sortie du verre on a aussi une période
on va pouvoir venir installer un couvert
et puis on peut aussi pousser la
réflexion à couvrir les sols sur une
période d'intercule beaucoup plus courte
c'est ce que vous avez ici entre un blé
et un colza on a un temps qui est très
court qui peut être trop court il y a
des régions où on récolte le blé fin
juillet voir début août si on se
rapproche de la bordure maritime et là
on n'a pas nos 60 jours d'intercultures
donc l'idée c'est d'installer le couvert
avec le colza dans le colza c'est ce
qu'on appelle la technique des colza
aussi
on pourrait aussi imaginer
notre façon d'avoir des sols couverts
c'est la notion de couvert
semi-permanent ou couvert à durée
indéterminée avec des légumineuses
pérennes
j'en aborderai quelques aspects au cours
de la journée mais pour vous rassurer
c'est pas la chose ou sur lequel il faut
s'investir tout de suite c'est quand
même des techniques qui sont entre
guillemets assez compliqués à mettre en
oeuvre
il se pose des questions de choix de
programmes herbicides
de durée d'allongement de la rotation de
succession de culture
c'est une possibilité
qui mérite d'être exploré mais c'est pas
la première à essayer de mettre en
oeuvre sur vos exploitations
dans des systèmes d'élevage peut aussi
profiter du couvert pour complémenter un
stocké mais encore une fois dans un
système d'élevage basé son stock
fourrager sur une éventuelle récolte de
couvert c'est quand même quelque chose
de risqué compte tenu
des changements climatiques qui se font
de plus en plus prégnants c'est des
récoltes que j'appelle d'opportunités
mais c'est loin d'être des récoltes
systématique alors je dis fourrage mais
on pourrait aussi tout à fait transposer
ça des systèmes avec méthanisation
quand on est dans des systèmes mettant
on ne parle plus de couvert on parle
de sive culture
à vocation énergétique mais qui est tout
à fait similaire à ce qu'on pourrait
imaginer dans un système d'élevage et là
aussi dans des systèmes mettant
on ne base pas l'alimentation de son
méthaniseur avec dessive ou des
intercultures dites courtes c'est
beaucoup trop risqué encore une fois
avec les changements climatiques
ça va pour l'instant
maintenant on va rentrer un peu dans le
screening des espèces
un couvert idéal
doit être diversifié
on fait des cultures vous ne cultive on
essaye de cultiver qu'une seule espèce
la culture pour lequel on espère vendre
la graine donc là il vaut mieux que ce
soit en culture en culture pure les
associations de culture c'est assez
compliqué à conduire ça peut être très
dibitoire au niveau
rémunération au niveau facilité de la
vente ça nécessite quand on fait des
mélanges de culture d'être en capacité
de trier la récolte quand on fait vous
verrez tout à l'heure aussi des mélanges
éventuellement de blés féveroles si on
n'est pas équipé à la ferme pour séparer
les deux produits quand on livre ça à sa
coopérative ou son organisme stocker
faut s'attendre avoir des freins parce
que grain de férol ça pèse lourd en
terme d'impureté et ça demande un vrai
travail derrière
couvert diversifié dans un monde idéal
avec une base de graminées mais là tout
de suite je voudrais freiner les
quelques ardeurs qui pourraient naître
quand vous démarrez dans un système
d'agriculture de conservation des sols
quand vous démarrez dans des couverts
d'intercultures
les graminées vous en avez peut-être
déjà assez naturellement déjà les
repousses de la culture précédente et
malheureusement des graminées
indésirables que pourrait être des
vulpins ou des grands
donc dans un premier temps dans ce qu'on
appelle la phase de transition il faut y
aller par étape commencer avec des
couverts 100g
de manière à pouvoir éventuellement
gérer des repousses de graminées ou
d'élever de graminées adventices dans
des couverts
et puis au fil des années peut-être
qu'on introduira des graminées dans nos
couverts
tout à fait alors
c'est un peu mon propos quand je dis
dans un premier temps pas de graminées
dans les couverts sauf et éventuellement
dans des couverts relais où là dans ce
cas là les graminées sont très
intéressantes puisque c'est des espèces
qui en général peuvent passer l'hiver et
dans certains types de sol on a besoin
de ces espèces là pour continuer à
coloniser le sol via les systèmes
racinaires
du côté des crucifères on a toute une
panoplie de crucifères vous avez tous
certainement commencé les couverts quand
ils sont quand ils sont arrivés les
premières obligations
réglementaires par tout simplement de la
moutarde
il existe d'autres crucifères qu'on peut
intégrer dans des dans des mélanges de
couverts vous avez ici trois espèces qui
sont cités leur a dit fourrager leur a
dit chinois
parlent beaucoup de la Chine en ce
moment le radis chinois qui peut
s'appeler aussi radis structural
faut savoir que ça ne ça ne restructure
un sol qui n'est pas compacté ne comptez
pas sur du radis chinois pour aller
corriger un problème de compaction le
radis chinois je sais pas s'il y en a
qui on sort dans leur couvert
c'est effectivement très apprécié par
les limaces c'est très apprécié par les
campagnols
ça gêne assez facilement
tout à fait
si vous êtes dans des régions où le gel
n'est pas suffisamment prégnant vous
pouvez y avoir effectivement les
dès que le déclaration va rencontrer une
zone de compaction la racine va plutôt
pousser hors sol et puis génétiquement
dès que le diamètre de la racine atteint
plus de 4 cm c'est pareil il pousse
plutôt hors sol que
dans le sol
et puis dans des systèmes où vous seriez
en semis direct pour l'inflation de la
culture donc sans travail du sol entre
l'interculture et le semis de la culture
suivante si vous avez des radis chinois
en forte proportion dans vos mélanges
chaque
présence de radis chinois qui peuvent
faire des gamètes presque comme des
betteraves quand l'arrière saison est
propice bah ça c'est un trou derrière et
là la graine que vous allez semer alors
je printemps ou des poids de printemps
elle se retrouve chez les Chinois d'où
son nom radis chinois
alors tout ça toutes ces crucifères là
forcément
c'est pas des espèces qu'on cultive chez
nous entre guillemets à grande échelle
donc vous passez par la case seulement
s'acheter c'est des choses qui peuvent
coûter cher suivant les suivant les
années il y a une crucifère qui n'est
pas dans le tableau et qui est produite
un peu plus facilement entre guillemets
à grande échelle c'est tout simplement
le colza
avec cette espèce là vous n'aurez pas de
souci
de monter à graines de la plante avant
l'hiver à cause de ça ça ne fleurit
jamais avant le mois de décembre
alors que les autres espèces si vous
trompez dans la précocité de la variété
il faut aller jusqu'au détail de la
variété je pense notamment au cas des
moutarde vous pouvez avoir des espèces
qui montent à graines très vite
à l'époque on implante ces espèces là
on a la chaleur ne manque pas on peut
avoir par chance de l'humidité de la
pluie et si vous êtes sur des sols à
faible reliquat d'azote post récolte les
moutardes ont très vite monter à graines
les crucisseurs dans les couverts
c'était on le voit quand au mois de
novembre souvent c'est quand même le
réserve de pucerons
de d'héberger des pucerons les couverts
pour la suite ces problématique si
encore une fois vous êtes sur des
couverts mono espèce
quand vous avez quelques quelques pieds
crucifères dans un mélange diversifié
certes vous allez avoir des pucerons
préférentiellement sur les crucifères
mais les autres espèces ont peut-être
aussi attiré des auxiliaires et tout ça
ça va finir par créer un équilibre qui
fait que les pucerons vous pouvez
imaginer comme qui sont des ennemis des
cultures en culture pure peuvent être
source d'alimentation pour la
biodiversité
S
je vais je vais aborder ces
problématiques là
c'est quelque chose qui a effectivement
été
entre guillemets survendu encore une
fois avec les aspects réglementaires
certains ont mis un peu de peur dans la
plaine en disant faites attention avec
les couvert ou à la catastrophe vous
allez installer tantôt des maladies
tantôt des ravageurs etc
ce qu'on a appris justement c'est ce sur
quoi j'ai insisté au début c'est cette
notion de culture de couvert
certes vous prenez un risque quand vous
êtes en mono espèce mais ce risque va
être fortement atténué dès lors que vous
allez être sur une diversité d'espèces
mais tout ça voilà ça demande de la
connaissance ça demande aussi mise chez
vous entre guillemets en expérimentation
si vous êtes dans un système où vous
travaillez le sol régulièrement pour X
raisons ou faites un couvert purement
réglementaire aller dans ce qu'on va
voir aujourd'hui ça va nécessiter de
votre part un certain apprentissage
et il est très dangereux de sortir entre
guillemets de sa zone de confort un
système dans lequel vous êtes
relativement bien aujourd'hui que vous
maîtrisez allez vers un système que vous
ne connaissez pas il faut y aller avec
modération commencer déjà par une partie
de parcelle ou par une parcelle si on
parle du cas de d'abandon de travail du
sol de manière à pouvoir toujours avoir
un point de comparaison avec votre
système actuel
il y a des choses qui fonctionnent
relativement
très vite très bien il y a des choses
qui peuvent vous emmener à la
catastrophe
et la catastrophe aujourd'hui c'est
interdit n'a pas les moyens entre
guillemets de déçu un échec c'est
beaucoup trop dangereux financièrement
parlant
l'autre famille sur lequel on va
assez insister c'est les légumineuses
les légumineuses en culture principale
c'est malheureusement des cultures sur
lequel au moins dans nos régions on
dégage de moins en moins de marge par
contre d'un point de vue agronomique
c'est des espèces qui sont très
intéressantes d'autant plus dans le
contexte dans lequel on est aujourd'hui
je pense au coût de l'azote
je vous apprends rien en vous disant que
ces familles botaniques là sont capables
de fixer de l'azote atmosphérique
l'azote atmosphérique pour l'instant
personne n'a imaginé ils mettent de
taxes
quoi qu'il se passe en Ukraine l'azote
atmosphérique pour l'instant les
gratuites
on est à la bride côté décision
jusqu'au 10 janvier à 62 ans on était en
retraite depuis le 10 janvier il faut
faire deux ans de plus
et dans cette famille là on a pléthore
de choix d'espèces que ce soit des
espèces gélives que ce soit des espèces
pérennes des espèces qu'on peut imaginer
éventuellement récolter en fourrage des
espèces qui seront laissées au sol
et comme pour toutes les autres espèces
il faut une attention toute particulière
au choix de l'espèce et là on commence à
parler de matériel attention
si vous voulez installer un couvert
d'intercultures courtes et vouloir
espérer venir semer dans un couvert
vivant à l'automne en fonction du
matériel que vous avez dans la cour de
faire sa conditionnera le choix de
l'espèce de légumineuse qu'on va venir
installer
pour faire simple la famille des vestes
des poids
si aujourd'hui vous avez un smoirant
ça ne s'imagine pas en interculture
courte
ça va être très compliqué de venir semer
qu'un smoradent dans un couvert vivant
de vesse ou de poids fourragés votre
semoir il va vite se transformer en
râteau vous allez faire grosso modo la
longueur de sa largeur et vous serez
obligé de descendre pour dégager les
éléments semeur
par contre en interculturelle
là où vous avez toute liberté de choisir
les espèces de légumineuses que vous
voulez en général
le gel viendra nous régler le problème
d'éventuelles développement aérien
sinon ça peut être le broyage ça peut
être le fauchage ça peut être le
pâturage mais sur des implantations de
culture de printemps c'est beaucoup
moins c'est un point ou sur lequel il
faut porter beaucoup moins d'attention
que sur des intercultures courtes et
quand on veut venir semer dans un
couvert Lyon
et puis vous avez les autres familles
donc ça qui nous intéresse pour rebondir
sur les aspects on va apporter tout un
tas de virus ou de maladies dans nos
parcelles vous avez des espèces qui ne
sont pas cultivées ou très peu dans nos
systèmes de culture je pense en
particulier à la facilité
et que cette espèce là où vous ne vous
tromperez jamais
il y a aucune maladie qui peut se
transmettre à ce qu'on cultive chez nous
le seul point négatif de la phacélie
c'est son prix parce que comme c'est une
espèce que beaucoup de monde préconisent
dans les couverts toutes ces espèces là
en général sont très peu multipliées
chez nous ça vient des pays plus à l'est
et la phacélie pour vous donner un peu
une variation de prix suivant l'année ça
varie du simple triple on a connu
quelques rares années on pouvait acheter
de la face Élie il y a trois quatre
euros le kilo on connaît de plus en plus
d'années on achète la facilie à 9 ou 10
euros le kilo
tout à fait
on verra ces aspects ces aspects d'eau
dans les mélanges mais effectivement la
facilie
beaucoup lui prêtent la dénomination de
plantes bougent trop c'est une espèce
qu'il faut avoir dans un mélange de
couvert mais c'est pas la peine d'en
mettre 10 kg avec un kilo 1 kg de
faciles dans un mélange de couverts vous
avez déjà
bouché pas mal de trous dans les
parcelles
il y a des espèces par contre qu'on peut
rencontrer dans la rotation je pense
notamment aux tournesol alors première
règle aussi tout de suite quand on
réfléchit à la composition de mélange
d'intercultures on ne met jamais dans le
mélange une espèce qui va être cultivée
l'année d'après si vous faites un
couvert avant tournesol par exemple on
met pas de tournesol dans le couvert ça
pour des questions entre guillemets
sanitaires
le sarrasin
attention avec le sarrasin
ça convient très bien chez nous dans nos
systèmes ARJO calcaire dans des systèmes
culture industriels attention parce que
le sarrasin que vous allez semer en été
il fera de la graine avant l'hiver
la graine ou la retrouver elle relève au
mois de mai de l'année suivante
donc vous retrouvez si on prend le cas
de de betterave de maïs ou de tournesol
si vous avez mis du sarrasin en
interculture
vous allez vous retrouver une relevée de
sarrasin dans la culture au printemps
suivant et une époque où le désherbage
peut déjà être
passé ou à une époque où on ne peut plus
réserver la culture installée
au niveau faculté germinative de mots
là-dessus aussi concernant
concernant la Vesse venue attention
c'est des c'est une graine qui est très
dure
donc les graines que vous semez ne
germent pas en totalité la première
année
j'espère si vous en avez dans vos
couverts que forcément vous avez une
part de baisse qui a réussi à lever mais
attendez-vous à voir revoir de la veste
velue n + 2 N + 3
donc là aussi en fonction de la
succession de culture une espèce tout à
fait intéressante dans un couvert
d'intercultures peut se traduire par une
adventice quelques années plus tard
les moutarde ne sont pas cités ici c'est
pareil je pense notamment au cas de la
moutarde blanche je vous disais tout à
l'heure qu'une moutarde implantée dans
un couvert où il y a peu de reliquat
d'azote va très vite monter à graines
une graine de moutarde capacité de vie
dans le sol ces deux siècles
vous pouvez laisser monter une moutarde
à graines
c'est pas vous quand vous verrez les
fruits
mais est-ce que dans deux siècles on
saura gérer des repousses de moutarde on
ne sera plus là pour le voir
ça ça fait partie aussi des choses
qu'on a appris avec ces étés
caniculaires à répétition pour réussir
un couvert de la veste alors
pour regarder les aspects variétés donc
ça c'est très bien à cette époxy on a le
temps de se poser peut vous présenter
des résultats des césariétés de vestes
vous voyez suivant la variété il y a des
développements c'est comme les moutarde
les variétés de moutarde qui fleurissent
très vite d'autres qui fleurissent très
tard et dans la famille des vesses on a
aussi cette diversité de précocité cette
diversité de développement de biomasse
sauf que dans trois mois quand vous
allez réfléchir à l'achat de vos séances
de couverts vous allez demander à votre
fournisseur préféré je veux de la veste
commune ou de la veste lue de telles
variétés oui oui j'en ai puis quand la
palette est livrée c'est pas forcément
la réalité que vous avez demandé
il se pose aussi il peut se poser aussi
dans certains cas un des problèmes de
rémanence de produits phytosanitaires là
par contre les légumineuses ils sont
très sensibles
donc ça aussi on abordera ça dans la
journée
ça je vais pas m'y attarder c'est pour
ceux qui
voudraient profiter découvrir
l'interculture pour compléter un stock
fouragé juste vous dire deux mots sur la
signification du du petit point
d'attention sur le sorgho fourrager
attention c'est une espèce qui est
très favorable au développement des
fusariaux
le sorgho fourrager en culture pure
pourquoi pas en mélange l'interculture
dans des systèmes fourragés ou dans des
systèmes avec méta oui dans toutes les
autres situations c'est plutôt non
ne cherchons pas avec les couverts
interculture à nous créer plus de
problèmes que ce qu'on a géré on a déjà
bien suffisamment géré comme ça
alors
maintenant regardons espèce par respect
tout d'abord son adaptabilité autant
d'intercultures vous avez ici
avec le Niger une espèce le Niger vous
savez ce que c'est
grosso modo le cousin du tournesol
une espèce qui est très appréciée par
les limaces si vous avez du Niger ou du
tournesol dans un mélange de couvert
que toutes les autres espèces lèvent
sauf le tournesol ça c'est un premier
point d'alerte c'est le premier BSV
naturel qui doit vous dire attention je
suis en présence de limace
le Niger est très intéressant
c'est une plante qui gèle de peur dès
que le mercure frôle le zéro degré s'en
est fini pour le Niger donc au niveau
destruction ça ne nécessite aucun moyen
particulier
une espèce qui est particulièrement
adaptée pour des intercultures courtes
qui peut être adapté pour des
intercultures longues mais au premier
Freeman hiver elle va disparaître
et puis vous avez en bout de tableau
quelques préconisations de densité de
semis et pour toutes les espèces ça sera
la même chose vous avez ici une dose
pour un mélange qu'on qualifie
d'agronomique
si l'espèce le permet une dose de semis
pour un mélange à vocation fourragère
et puis la dernière ligne c'est la dose
préconisée dans un mélange d'espèces
donc le Niger c'est comme la phacélie
dans un mélange multi-espèces
on intégrera cette espèce là hauteur de
1 à 2 kg
je dirais c'est le même créneau
d'utilisation entre guillemets que le
que le Niger avec une dose dans des
mélanges qui peut s'établir entre 500
grammes et 2 kg retenez pour la phacélie
1 Kg 1 kg maximum c'est la bonne
proportion
le lin peut être intéressant dans
certains systèmes et là aussi au niveau
densité de semis c'est quelque chose
qu'on va mettre dans des couverts
à hauteur de 3 à 4 kg
donc toutes ces espèces là déjà rien que
ces trois-là
bon le Niger chez vous vous arriverez
peut-être à le voir fleurir chez nous en
général les premières gelées blancs de
septembre lui signifie son arrêt de mort
mais sinon la phacélie elle va faire des
fleurs le lin quand il se met en plein
été là aussi son cycle de culture va
être raccourci donc vous allez voir des
fleurs donc comprenez par là qu'avec ces
deux espèces là déjà vous êtes des vrais
peintres de la nature
Picasso il a commencé comme ça et puis
si dans votre entourage aussi dans votre
système vous avez des apiculteurs où
vous avez quelques ruches comme vous
avez des parcelles qui sont semés et que
ces espèces là c'est des parcelles ou
qui sont très régulièrement visités par
des abeilles très régulièrement visitées
par des bourdons et quelque part ça
contribue aussi à un certain maintien
d'une biodiversité sur un territoire ça
peut permettre aussi
de
d'apaiser je vais dire le dialogue entre
entre céréaliers et apiculteurs qui
accuse l'autre de créer un véritable
génocide etc
ça n'aime pas les sols compacts
effectivement par contre
il y a que ça c'est
sensible ça se voit très vite
dans un couvert diversifié que qui a une
espèce qui soit gênée parce que elle
n'est pas dans son milieu de sol
favorable c'est regrettable mais c'est à
côté de ça on a des espèces qui sont
mieux adaptées on finira de toute façon
par avoir quelque chose de tout à fait
correct en terme de biomasse aérienne et
aussi et surtout de biomasse souterraine
composé de Niger qu'on va battre les
records de productivité de biomasse on
est là dans
un passage en revue des différentes
espèces qu'on peut intégrer dans un
mélange mais je répète ce que je vous ai
dit tout à l'heure un couvert d'un
interculture doit être diversifié
j'ai mis un
désolé
[Applaudissements]
oui oui
ça peut être problématique encore une
fois aussi on est dans un dans le cas de
vouloir semer dans un couvert vivant
dans un couvert long c'est pour ça que
oui mais il y a pas que du lin dans
votre couvert donc le passage d'outil
sera pas très impacté
le sarrasin c'est comme le Niger un sa
gel de peur ça peut s'intégrer dans un
dans un mélange ça peut s'intégrer on le
verra aussi plutôt dans l'après-midi
éventuellement comme une plante campagne
de colza c'est une plante qui est
très mellifère la majorité des variétés
de sarrasin ou des floraisons
indéterminées donc tant qu'une gèle pas
ça fait de la fleur ça fait de la graine
une plante qui est très appréciée
également par les insectes butineurs par
contre j'insiste là dessus attention
attention à la présence de sarrasin en
fonction de votre système de culture un
sarrasin dans un couvert c'est une
espèce qui fera de la graine qui
relèvera au mois de mai de la mission
quelque chose qui peut s'imaginer
éventuellement
peut-être des opportunités à saisir en
deuxième récolte
nous c'est quelque chose qu'on
fait assez régulièrement en implante du
sarrasin
pratiquement dans l'ordre d'hiver trois
semaines à voir un mois avant la moisson
et on récolte des graines de sarrasin au
mois d'octobre
alors attention
c'est pas la culture miracle qui va vous
permettre de dégager une très bonne
marge brute à l'hectare le sarrasin la
graine de sarrasin pareil au niveau
débouché c'est quelque chose de très
cyclique quand il y en a pas en France
ou de l'argent
quand ça vaut de l'argent l'année
d'après beaucoup en s'aiment et là le
marché est très vite saturé le prix se
casse la gueule
donc attention pour sa faculté à
produire de la graine et puis le
tournesol pareil quelque chose qui est
parfaitement adapté pour des
intercultures courtes si vous voulez
semer dans un couvert vivant avec du
tournesol
si on a modéré sa quantité dans le
mélange je vais dire quel que soit le
type de Smart que vous avez vous allez
assez facilement réussir à se mettre
dans un couvert vivant
si on s'attarde de 2 secondes sur les
notions de couvert relais je vous ai dit
tout à l'heure que suivant le temps d'un
interculture c'était quelque chose qui
devait se réfléchir bon par contre là au
niveau choix des espèces on est tout de
suite beaucoup plus limité les plantes
qui sont capables
de rester vivant pendant l'hiver on
rencontre ça essentiellement de la
famille des céréales alors ici vous avez
deux espèces qui sont citées mais ça
peut se faire tout simplement avec du
blé
ça peut se faire avec du seigle quand on
est dans des systèmes encore une fois
plutôt orienté élevage ou métaux ça peut
se faire aussi avec du triticale
il y en a qui sont dans des systèmes
métaux
S
j'irai tendance à dire même n'importe
quel graminée un Tangoo la broyer avant
que les faits sont dépit elle va
repartir
vous dire deux mots quand même sur le
choix des espèces là j'ouvre une petite
parenthèse pour pour les systèmes méta
ou même pour les notions de de culture
relais dans un couvert d'intercultures
le seigle il a un très gros défaut il a
qu'un très gros défaut c'est son
appétence vis-à-vis des limaces
c'est quelque chose qu'on peut se mettre
très tôt début juillet par contre s'il y
a de la limace c'est la première espèce
après le tournesol qui va dégager
à chaque inconvénient on lui trouve son
avantage le gros avantage du seigle
c'est qu'il n'est pas sensible à la
jaunisse même s'il y a des pucerons
des pucerons l'impacteront pas la
biomasse du seigle contrairement à
d'autres espèces comme le tritical ou
comme l'orge d'hiver là pour des
systèmes je veux dire métaux où on
cherche
à faire une interculture longue et qui
pousse très vite au printemps certains
préconisent et éventuellement de faire
ça avec de l'orge nous on est plus parti
sur du sec pour justement cette moindre
voire absence de sensibilité vis-à-vis
de la jaunisse parce que un escourgeon
vous allez semer de bonheur
va très vite être contaminé par par des
pucerons et une plante d'orge viros et
elle ne fait pas de biomasse en sortie
d'hiver
le seigle si on a pris soin de de
l'épargner des limaces il pousse H24 7
jours sur 7
donc le sorgho j'en ai déjà dit deux
mots tout à l'heure à réserver de mon
point de vue pour les systèmes
uniquement fourrages ou mettant le mot a
une autre graminée qu'on pourrait
imaginer dans les couverts
attention c'est une graminée qui peut
faire de la graine également à l'automne
et cette graine là va relever l'année
voir les années
ultérieures donc d'une espèce choisie on
peut mettre le pied dans une espèce
indésirable quelques années plus tard
oui
je vous le site entre guillemets juste
pour pour la connaissance je suis pas en
train de dire que il faut intégrer cette
espèce là dans les mélanges
mais là quand je vous dis très
rapidement pas grand intérêt c'est que
vous avez des espèces
alors graminées crucifère les espèces ou
a priori il y a exclusivement du carbone
il n'y a pas d'azote donc derrière si
vous gérez mal ce type de couvert là
c'est double peine vous pouvez avoir une
production de semences qui va devenir
qui deviendront des adventices les
années futures mais vous allez aussi
peut-être créer des situations de fin
d'azote pour la culture qui suit ça
aussi ça fait partie des des règles de
l'itinéraire technique de savoir quand
est-ce qu'on se sépare d'un couvert
il faut en tirer le maximum d'avantages
et le minimum d'inconvénients
et puis autre graminées qui est ici cité
Lavoine brésilienne
on fait le tour du monde aujourd'hui on
a parlé du radis chinois tout à l'heure
maintenant la One brésilienne l'avantage
par Lavoine française c'est pas une
histoire de poils
c'est juste que ce type d'avoine là et
moins sensible au rouille
les arômes sont poilues après il est dit
que les Brésiliennes seraient plus
poilus que les autres mais
personnellement j'ai pas vérifié
donc une espèce bien adaptée dans les
intercultures plutôt courtes une espèce
qui est quand même sensible au gel quand
on la sème très tôt en été
gros avantage c'est que comme c'est pas
sensible rouille ça n'arrête pas de
pousser non plus ça fait de la biomasse
qui peut être qui peut intéresser tantôt
des éleveurs ou tantôt des métalliseurs
et puis le seigle ou le tritical plutôt
désespèces qu'on va privilégier dans des
dans des systèmes avec entre guillemets
nécessité d'avoir découvert relais mais
voyez tout de suite que pour avoir
l'intérêt de ces espèces là dans des
systèmes relais il faut quand même
mettre la dose sur la quantité de
graines qu'on s'aime
parce que à couvert relais le titre est
enthousiasmant si on tirer un bénéfice
d'un couvert relais il faut quand même
qu'on ait une bonne densité de pieds au
mètre carré
oui mais c'est pas normalement quelque
chose qui est ou dans très rare
situation quelque chose qui est amené à
être récolté dans des systèmes où il y a
pas d'élevage où il y a pas de méta on
fait de la biomasse qui est laissé au
sol de toute façon il finira par terre
par contre attention effectivement dans
des systèmes où on envisage une récolte
attention à la densité de semis du côté
des crucifères là mon conseil il est
relativement simple quel que soit la
crucifère dans un couvert
dans un couvert diversifié il faut
mettre une limite à la quantité de
semences dans la composition du couvert
ça sera un kilo à 1 kg maximum de
crucifères dans un mélange
toute crucifère confondue donc si vous
avez trois crucifères dans le mélange
c'est un kilo divisé par 3 c'est pas
trois fois un kilo
petit exception on abordera ça également
un peu plus tard
on pourrait se servir du couvert
pour éventuellement installer un colza
associé dans ce cas là la crucifère ça
sera pas de la moutarde ça sera du colza
et si on veut se créer ce que j'appelle
un plan B
la dose de colza sera la même que une
dose de colza qu'on imagine cultivée ou
implanté un mois ou un mois et demi
après c'est à dire 30 40 50 g au mètre
carré donc en kilo suivant le PMG entre
1 kg ou un kilo 5 et 2 kg 2 kg de colza
mais sortie du colza dans un couvert
quand vous êtes sur des eaux de
crucifères pour moi ça c'est une règle
très importante c'est jamais plus d'un
kilo un kilo 5 au maximum
les crucifères sont très intéressantes
dans un coerc c'est des véritables
pièges à nitrates c'est pour ça qu'on
les premiers hectares de couverts qui
ont été imposés par la directive
nitrates
c'est quelque chose de par son système
racinaire qui descend très vite donc qui
capte très rapidement les reliquats
d'azote posteraient par contre ça a
d'autres inconvénients j'ai déjà parlé
de la moutarde blanche qui fleurissait
très vite
on est passé à la moutarde brune ou la
moutarde verte qui contrairement à ce
son nom l'indique elle peut finir par
fleurir là aussi c'est une histoire de
variété
et puis aujourd'hui quand on parle de
moutarde dans les couverts on parle
beaucoup de moutarde d'Abyssinie parce
que Nicolas appelle ce qui s'appelle en
Chine en Suisse pardon le chou de Chine
ou la navette ça c'est des crucifères
qui sont très tardives à floraison du
côté des légumineuses
à chaque chaque espèce forcément
correspond un temps d'intercultures et
forcément correspondra aussi une densité
de semis qui va être diversifié
plus il y aura d'espèces dans un mélange
moins on aura besoin
de kilos de semences à l'hectare moins
il y a d'espèces c'est l'inverse plus il
faudra densifier la quantité de semence
alors dans les espèces que vous avez là
très d'Alexandrie
non remontant ou remontant le trèfle
d'Alexandrie il est très intéressant
dans un dans un mélange de couverts
parce que
hormis le fait qu'il peut qui peut être
montant donc dans ce cas là s'il y avait
exploitation du couvert à l'automne le
traite d'Alexandrie peut repartir mais
la très grande majorité des cas c'est
des trèfles qui sont assez sensibles au
gel
donc qui normalement
vont être détruits naturellement sans
que ça nous coûte un centime
contrairement au trèfle incarnat qui lui
passe assez facilement l'hiver y compris
dans notre région qui est beaucoup plus
froide que la vôtre très fin Carnot ça a
une durée de cycle de 18 mois
le fenugrec qui est ici cité pareil
c'est une espèce qu'on cultive
pratiquement pas dans nos en culture en
culture pure
intéressant dans les couverts
intéressants également dans les colza
associés c'est une une espèce je veux
dire qui est pratiquement adaptée à tous
les types de sols que ce soit des
argilocalcaires que ce soit de l'argile
que ce soit des limons argileux que ce
soit de la craie quelque chose que vous
n'avez pas chez vous mais vous
rencontrez ça dans nos régions
quelque chose qui se sème
entre deux et cinq kilos dans un mélange
une espèce qui est aussi gélive
donc qui coûte rien pour sa destruction
une petite graine donc qui est capable
de germer avec très peu d'eau
contrairement à une autre espèce de
légumineuse qui a été cité tout à
l'heure comme la féverole par exemple un
fédrol qui est une très grosse graine
donc qui a besoin de beaucoup plus d'eau
pour germer le fenugrec on a découvert
ça également avec les été caniculaires
quand on parle de colza social des
légumineuses on a longtemps venté
l'association colza férol mais des été
sans flottent la férolle elle fait pas
grand chose alors que le fenugrec fera
toujours plus de biomasse plus
rapidement qu'une féverole
les pois les pois fourragés
intéressants dans des intercultures
courtes mais encore une fois attention
au semoir que vous allez dans la cour de
ferme ça peut être compliqué de venir
semer dans un couvert dans lequel il y a
eu des poids fourragés par contre c'est
quelque chose de très intéressant quand
on est dans des systèmes où on cherche à
capter un maximum d'azote le poids
fourrager une croissance indéterminée
tant qu'il a un tuteur pour s'accrocher
il fera de la biomasse
contrairement au poids protéagineux
du côté des vesses donc
même précautions que pour les poids
fourragés oui sans problème pour des
intercultures longues oui avec
précaution dans des intercultures
courtes et vous voyez que tout de suite
les quantités nécessaires pour avoir des
couverts je veux dire performant c'est
quand même des quantités assez assez
importantes donc ça peut vite venir
enchérir le coût d'un mélange
oui
par la suite
la veste velue je vous rappelle la
précaution attention à la dureté de sa
graine
en général les vestes
dans un mélange quand on regarde le
développement de la biomasse du couvert
entre la fin d'été et le début d'automne
les vesses font plutôt de la biomasse
sur la deuxième période de vie du
couvercle sur la période octobre il y a
une ou deux variétés de vesses velues
qui viennent contrecarrer ça je pense
que vous avez peut-être entendu parler
de la Vesse Massa
c'est une veste velue qui est la vigueur
d'une veste commune elle fera très
rapidement de la biomasse
et puis vous avez d'autres espèces de
légumineuses comme les gesses pareil une
espèce de légumineuse qui je dirais pas
partout au niveau type de sol l'EFF
féveroles que ce soit de printemps ou
d'hiver
quand on s'aime ça dans un couvert d'été
le cycle de développement est
strictement le même
vous semez une féverole au mois de
juillet au mois d'août que ce soit dans
un couvert ou dans un colza elle sera
fleurie pour Noël même si ça ne fait
drôle d'hiver vous se met une férol de
printemps au mois d'octobre
dans un éventuel couvert relais il
passera l'hiver
grosse graine donc ça veut dire aussi
quantité de semences à adapter en
fonction
et puis le trèfle incarnant
contrairement au trèfle d'Alexandrie qui
est plutôt à réserver dans des
situations de couverts
des situations où on cherche à avoir des
légumineuses aussi pendant la période
hivernale
des espèces à introduire avant des
cultures
je pense en particulier au maïs voilà ce
que peut donner des
découverts des couverts relais je veux
dire simple et pas cher ça c'est une
exploitation dans l'Aube ou ici on a
déjà installé un premier couvert gélif
fin juillet
ce couvert là a été broyé début octobre
et l'agriculteur est venue ressemer 100
kg de férol de printemps
alors ce que je vous montre là vient
peut-être
dire couper les ardeurs de beaucoup vous
avez peut-être vu des vidéos circuler
sur le net où on voit des soirs
monogènes mois d'avril dans des couverts
de févoles on n'arrive même plus à lire
la marque du tracteur malheureusement
chez nous c'est pas ça on a quand même
même si c'est de moins en moins marqué
une période où la végétation pousse peu
la période hivernale malgré tout vous
voyez l'évolution
l'évolution de la parcelle à trois dates
différentes 14 janvier on voit les
lignes de févoles 14 mars avec le
réchauffement on voit déjà un
développement de biomasse et puis là on
est à la veille du SMIC maïs une
féverole qui mesure 15 cm de haut
qu'est-ce que ça donne une féverole qui
fait 15 cm de haut cette année-là c'est
une féverole qui produit qui a produit
une tonne de matière sèche qui vient se
rajouter aux trois tonnes de matière
sèche produites par le premier couvert
une espèce qui a quand même piégé 45
unités d'azote une espèce qui va
relarguer
petite trentaine d'unités d'azote pour
le maïs qui va suivre
de l'azote pratiquement pratiquement
gratuite
et voyez au niveau
au niveau structure de sol on est sur
une parcelle
lis-moi argileuse
des parcelles qui en pleine période
hivernale quand elles sont nues
et par celles qui peuvent très vite se
compacter se prendre en masse là avec la
notion de double couvert on entretenu
une certaine
porosité permise par les racines du
couvert précédent et entretenu par la
racine vivante de féverole
ce que vous voyez là c'est l'urée
localisée pour le maïs les deuxosités et
au niveau structure de sol voyez qu'on a
quelque chose qui est quand même qui
tend
à se dire qu'on pourrait se passer de
travail du sol pour implanter la culture
qui suit
j'ai pas trop de difficultés à dire que
ça se tente pour du maïs
par contre c'est interdit pour du
tournesol et c'est très risqué pour de
la betterave
des cultures qu'on implante plutôt
je veux dire dans l'année culturelle des
cultures qui comme toutes graines ont
besoin d'un sol bien structuré et bien
réchauffé et ces espèces là je pense en
particulier autour de sol mais la
betterave s'inscrit dans la même dans la
même philosophie des espèces qu'on va
installer
mars ou tout début avril pour le
tournesol on a besoin d'un sol réchauffé
donc un sol qui n'est pas travaillé et
un sol qui va tarder à se réchauffer
donc si on est entre guillemets
enfermé dans du semis direct et qu'on a
du tournesol ou de la betterave à
installer il va falloir être patient
pour implanter ces espèces là
faudra accepter de voir ses voisins
semer et nous pas sorti dans la cour
be mais il est équipé aussi
bizarrement et l'idée c'est d'éclater
moi elle puisse mourir noircir pour
réchauffer le sol et ensuite ils
puissent venir passer son style abîmer
dans les rangs où il y avait la pétrole
profiter de la zone du sol réchauffer
mais quand même préparer le sol et tout
ça
c'est il a pas été gêné par un film rock
était développé à peu près pareil mais
c'est quand même plus compliqué il a pas
eu en plus d'effet de réchauffement
comme il attendait mais voilà après il a
pas été trop pénalisé mais c'était une
année avec des comptines et compliquées
mais il a pas eu vraiment d'effet de
bénéfique de la fièvre et surtout une
implantation qui a été très compliquée
très hétérogène donc il a dit
l'implantation de la fibre là c'était
trop compliqué par rapport à la
technique
c'est quelque chose qui peut s'imaginer
on parle là de
striptyle végétal alors attention quand
même à ne pas trop survendre l'aspect
réchauffement du sol parce que une
féverole quand elle gèle certaines
noircit la biomasse aérienne noirci mais
ça ne réchauffe pas les 10 premiers
centimètres de sol ça va
améliorer le réchauffement vraiment à la
surface du sol quoi
parce que
ça réchauffe quand même un petit peu
mais c'est pas le même souci ici
végétales là je ne sais plus compliqué
donc faire plusieurs choses
tu as pas eu en tout cas un effet ce
côté sur
même on va dire la structure du sol j'ai
pas eu l'effet quoi c'est vraiment
susceptible c'est tout fait évident avec
dans ce type de sol
dans ce type de sol là
le mécanique reste quand même
une très grande utilité la question qui
se pose c'est ces dernières années
c'est de savoir quelle espèce
sont les plus adaptées
au changement climatique
parce que malheureusement vous aurez
beau avoir réfléchi la meilleure
composition du couvert vous aurez beau
avoir mis tout l'argent nécessaire dans
les dans les semences pour avoir un
niveau de développement espéré comme je
disais en début de l'intervention on
travaille dans un milieu ouvert dans un
milieu vivant on ne maîtrise pas la
température en excès à cette période de
l'année et on ne maîtrise pas ou plus
difficilement dans beaucoup de secteurs
la pluviométrie
et puis quand on a la chance d'avoir de
l'irrigation peut se poser la question
aussi de
d'avoir besoin d'irriguer un couvert
est-ce que c'est de l'eau qui est bien
employée est-ce que on aura encore le
droit de d'arroser des choses qui ne
sont pas vouées à être récoltées en
graines ou en fourrage pour l'instant
c'est plus d'interrogation que de
réponse c'est quelque chose qui même si
le débat encore pas posé
peut malgré tout se poser dans les
années qui viennent parce que
l'eau peut être est un bien commun est
un bien aussi à partager entre
l'agriculture et le reste de la société
donc
c'est des enseignements qu'on a tiré
bien malgré nous suite à ces années de
canicule à répétition et c'est ce que
vous avez représenté de façon imagée et
synthétique sur ce graphique
un certain nombre d'espèces qui ont été
classés en fonction de leur capacité à
germer
en fonction de la température
et en fonction du niveau hydrique du sol
ce qu'il faut comprendre dans ce
graphique là c'est quand vous regardez
les espèces qui sont en haut et à droite
du graphique vous avez des espèces qui
sont capables de germer
par entre guillemets fortes températures
et dans des conditions où la réserve
utile est pratiquement vidée et voyez
qu'on trouve
le sarrasin le tournesol de Niger le
mois pour les graminées
cameline qui est une crucifère la
facilité si on veut chercher des
légumineuses qui soient capables de
germer de pousser un tant soit peu dans
des saules plutôt secs vous allez
trouver les trèfles Alexandrie ou
incarnat
les vesses velues ou communes
dans des sols secs elles seront en très
grande difficulté
alors le sol sec on espère que ça ne
durera pas pendant des semaines ou des
mois mais malgré tout on a connu des
années où on sème de la Vesse j'ai un
exemple en tête chez un de mes
agriculteurs il a semé de la messe velue
au mois de juillet c'était en 2019
n'a jamais vu pousser une veste pendant
la période d'intercule il est revenu
semer des poids de printemps au mois de
février au mois de juillet on avait un
mélange veste plus poids de printemps
à c’était très compliqué à récolter
se pose aujourd'hui la véritable
question de réussir ses couverts en
conditions limitantes limitantes aux
côtés d'un point de vue
pluviométrique limitante parce que le
sol est beaucoup trop chaud
il y a d'autres facteurs qui peuvent
intervenir dans la réussite ou la non
réussite d'un couvert d'intercultures et
ça ça peut être quelque chose qui est
qui peut être sous-estimé la rémanence
du programme herbicide que vous avez
fait sur la culture que vous venez de
récolter
pour faire simple attention si vous
utilisez encore dans vos programmes
herbicides je pense au blé en
particulier des sulfos anti-graminées ou
antidicote attention c'est quelque chose
qui peut être rédhibitoire sur la levée
de certaines espèces dans les couverts
les crucifères mais aussi et surtout des
légumineuses
les repousses du précédent peuvent aussi
être facteurs entre guillemets de
moindre réussite d'un couvert
d'intercultures
les résidus du précédent que vous
laissez au sol la gestion des résidus de
paille que vous laissez au sol est-ce
que vous exportez la paille
si vous n'êtes pas éleveur en principe
ça doit pas trop se rencontrer
si vous restituez la paille est-ce que
la paille est bien répartie est-ce que
la paille est bien broyée ça c'est des
conditions qui peuvent gêner le
développement ou gêner la germination
des couverts et rentre un deuxième
critère en ligne de compte dans les
situations où la paille est restitué
hormis la couleur de la moissonneuse
c'est le type de Smart que vous avez à
disposition
en situation de paille restituer si vous
avez un semoir à disque
au fil des années ça peut être compliqué
d'avoir un très bon contact tergrès
parce que le disque finira par s'user
finira par être beaucoup moins tranchant
donc pliera de plus en plus de paille
dans la ligne de semis et donc là
contact terre graine très mauvais sillon
qui peuvent avoir du mal à se refermer
donc derrière risque limace accrue et
accentuée
on rencontre ça de plus en plus
fréquemment l'assèchement du lait de
semence alors ça c'est dans des systèmes
où on a la nécessité où on a l'habitude
avant de
déplier un instrument dans une parcelle
d'avoir passé un outil au préalable pour
travailler le sol
chaque outil que vous passez en plein
été quel que soit l'outil quel que soit
sa couleur c'est en gros retenez ça
comme principe à chaque passage d'outils
c'est 4 mm d'eau que vous évaporez
par jour
les millimètres à cette époque-là de
l'année sont précieux et compter
ce qu'on a appris aussi avec ses
canicules là pour assurer j'y reviendrai
tout à l'heure avec quelques photos
pour assurer une réussite de levée d'un
couvert
n'hésitez pas à enterrer les graines
profondément dans le sol
même des toutes petites graines qui on a
eu l'habitude de dire moi la graine est
grosse moins en l'enterre dans des semis
d'intercultures une graine de trèfle que
vous allez placer à 3 cm 4 ou 5 cm
elle sortira
si elle est dans un mélange d'espèces
si elle est pure ça peut être compliqué
mais si elle est dans un mélange
diversifié elle finira par sortir
donc il faut être en capacité sur des
situations
de semis sur un sol sec en plein été
d'avoir un organe de semis capable
d'aller placer ses graines assez
profondeurs là dans des situations où il
y a pas de travail du sol
ça peut être compliqué quand on n'a pas
d'outils de semis direct qu'on veut
faire du
gouverne interculture avec le matériel
qu'on a à disposition ça peut être
compliqué avec des outils à disques
notamment
d'aller enterrer une graine à 4 cm en
plein été
une fois que le couvert a réussi à
germer qu'il a fait ses premiers cotisés
donc ces premières feuilles on peut être
confronté à des situations de fin
d'azote
parce que on a fait un très bon
rendement avec la culture qu'on vient de
récolter
on avait calé notre dose d'azote pile
poil au rendement qu'on a fait donc on
se retrouve avec des reliquats d'azote
postes récoltes qui peuvent être
limitants
alors attention
la fonction réglementaire d'un couvert
c'est de piéger de l'azote mais donc ça
la réglementation peut
l'affaire est faite et l'affaire est
résumé
si vous avez la chance d'avoir de
l'organique
profitez du couvert pour mettre de
l'organique le couvert valorisera
l'azote minéralisée par le l'angle
organique que vous avez apporté par
contre pour l'instant on n'a pas le
droit de fertiliser de l'azote minérale
des couverts
alors attention sur les pendages de
l'organique l'été est certes une période
favorable
à ce type de travaux on a pourtant du
sol et les au rendez-vous par contre on
a des conditions qui en termes de
volatilisation sont pratiquement au
maximum on a de la chaleur
quand on connaît un orage on peut avoir
de la volatilisation qu'on peut avoir de
l'azote qui partent plus facilement dans
l'air que ce qui ne soit absorbé par les
espèces qu'on a implantées en terre
indépandage organique
devrait se faire sur le sur un sol qui
est occupé par une végétation vivante
vous épandez défiance ou n'importe quel
engrais organique du digestat sur des
chaumes une véritable catastrophe en
termes d'évaporation sur un couvert
vivant vous limitez l'évaporation vous
limitez la volatilisation
non une fois que le couvert élevé de
toute façon on parlera plus
d'enfouissement alors ça c'est pour les
épandages entre guillemets de plein été
si vous êtes sur des épandages
d'arrière-saison une époque où le
couvert aura rendu les services pour
lequel on l'attend là s'il y a besoin de
travailler le sol pour un restructurer
une parcelle ou pour favoriser
l'implantation de la culture qui suit
les pandage d'influence sera suit
travail du sol mais en plein été sur un
couvert levé forcément il y a pas de
travail du sol c'est pour ça que je dis
bien que les pandas doit se faire sur un
couvert levé pas en termes
et puis donc le dernier le dernier
critère pour tendre vers la réussite
d'un couvert c'est le choix des espèces
je vous renvoie la diapo précédente avec
les situations de facultés à germer dans
un sol chaud et dans un sol sec
voilà un exemple de couverts
on est sur l'année 2020 on est dans
l'Yonne vous reconnaissez le jalon ici
présent à l'époque on était covidés donc
masque obligatoire c'est pour ça que je
demande si vous reconnaissez déjà long
avec et sans masque des fois ça peut
changer
on est dans l'Yonne on est sur un
argilocalcaire superficiel et vous avez
là sur ce tableau là la pluviométrie
reçue sur la commune avec la
pluviométrie entre guillemets normales
et la plus géométrie de l'automne 2020
vous voyez que sur les mois d'été
35 mm sur juillet-août
l'agriculteur a quand même semé un
couvert et
on est au 20 novembre ça c'est un
couvert qui
pèse pas loin de 5 tonnes de matière
sèche
c'est pas parce que on s'aime à une
période où malheureusement
il y a peu de précipitations pour faire
germer pour assurer un développement de
couvert force de constater au moins chez
nous que sur le début d'automne on
retrouve des conditions de
pluviométriques
proche voir supérieur à la normale et
c'est à ce moment là que ce fait le
développement de la biomasse
c'est une des raisons pour lequel on est
revenu à dire le couvert doit
s'implanter tout de suite derrière la
moissonneuse batteuse dans nos secteurs
dans nos types de sol c'est plus
forcément une règle immuable
qu'on sème un couvert le 5 juillet un
escourgeon ou le 5 août derrière un blé
quand tout le mois de juillet n'a pas vu
une goutte d'eau et a connu des
températures à 35-40 degrés et 20 degrés
la nuit il va pas se passer grand chose
en termes de germination et de
développement de biomasse ce qu'il faut
savoir mis une graine en terre donc là
des notions d'organisation de chantier
une époque où l'activité sur les
exploitations ne manquent pas mais quand
on aura mis une graine en terre quand on
aura mis une graine à la bonne
profondeur ça finira par faire un
couvert
la question c'est ce qu'on est tous les
ans une podium de la plus forte
productivité de biomasse
la deuxième question c'est est-ce qu'il
faut chercher à être sur ce podium là
par contre l'obligation c'est d'avoir un
sol
couvert d'avoir une diversité
d'espèces qui composent le couvert une
diversité pour occuper tous les espaces
aériens dans des sols chez nous on a
souvent des sols des types de sols très
hétérogènes on peut avoir de la
plaquette avec 5 cm de terre et dans la
même parcelle une veine de Limoux ou une
veine d'argile qu'on a des espèces qui
vont se plaire dans peu de terre et qui
se plairont moins dans la bonne terre et
vice-versa
encore un autre intérêt d'avoir un
mélange diversifié c'est qu'on aura on a
plus de chance d'avoir une parcelle
couverte d'un bout à l'autre que si on a
fait le choix d'un mono espèce qui n'est
pas adapté au type de sol
alors la couverture du sol peut aussi
s'envisager tout simplement
avec les résidus de la culture
précédente
ça dans des systèmes purement céréaliers
ça peut ça peut s'entendre quand je dis
ça devant une assemblée d'éleveur
sortent des fusillés et ils tir dessus
ou est-ce qu'on va chercher la paille
ça peut être aussi dans la culture ça
c'est ce qu'on abordera plus tard dans
les notions de essentiellement de colza
associés voire peut-être aussi pourquoi
pas dans certaines situations de
céréales associées on verra on verra de
quoi il en retourne
et puis on va maintenant aborder
ce que Nicolas courtois appelle les 11
commandements c'est pour ça que je dis
que c'est le dieu découvert parce que il
a écrit les 11 commandements pour
réussir les couverts d'intercultures
la première chose à faire et non des
moindres c'est la gestion de la paille
les ennuis commencent le jour où vous
récoltez
alors vous ne voyez pas très bien à
l'écran mais je pense que sur vos
documents papier c'est beaucoup plus net
vous avez là sur une parcelle
expérimentale différents modes de
gestion de la paille en haut de la diapo
la paille a été exportée était fauché
comme d'habitude entre guillemets à 10
cm de haut et sur le bas de la diapo la
paille a été restituée exportée
tous les 6 M
qui n'a pas été exporté par la presse et
ça c'est un véritable frein
à l'homogénéité des couverts à l'endroit
des andains de menus paille vous avez
forcément une concentration soit de
petites graines que vous n'avez pas su
monter dans la trémie soit de graines
adventiste mais aussi et surtout de menu
paille donc des lieux où il se consomme
énormément d'azote des lieux où les
limaces ou les campagnols peuvent être
en développement très important parce
qu'ils ont ce qu'on appelle le JT le
couvert
ils sont protégés par l'unupa et ils ont
encore des graines à se mettre sous la
dent et donc quand ils auront mangé des
graines il viendront manger les espèces
qu'on a implantées dans les couverts
ça fait partie effectivement
tout à l'heure je vous présenterai
quelques arbres arbres de décision pour
savoir quand est-ce qu'on peut
facilement rester sans travail du sol et
à l'inverse quand est-ce qu'on doit
recourir au travail du sol et une des
règles c'est la présence des campagnols
du campagnol c'est la bête noire des
gens qui pratiquent le SMIG
quand il y a campagnoles il doit y avoir
une gestion mécanique du problème la
gestion des pailles peut être aussi un
frein à la réussite du cuir en fonction
du Smart que vous avez à disposition
encore une fois la question encore pas
été posée mais j'anticipe des gens
quel est le soir idéal pour réussir un
couvert
je dirais c'est le soir que vous avez
sur le sur l'exploitation
après en fonction du Smart que vous
allez sur l'exploitation il faudra
peut-être adopter une conduite
différenciée
de la hauteur de fauche
en gros si vous avez un smoradisk
privilégié plutôt si possible une fausse
haute pour avoir moins de paille au sol
mais
l'histoire n'est pas aussi belle que ça
qui dit fauche haute dit aussi
conditions favorable à la présence de
campagnols
parce que les campagnols vont être
grosso modo quelque part à l'abri de la
prédation naturelle je pense notamment
à la sortie d'une récolte de colza quand
vous laissez des cannes qui font 40 à 50
cm en plus avec les variétés
d'aujourd'hui c'est des cannes qui sont
de moins en moins sèches donc pour les
buses ou n'importe quel autre impasse
chaque canne égale une baïonnette
pas chasser dans des champs de colza
dans lequel on a des chaumes de 40 cm
donc il faudra adapter une gestion
préventive
après la moisson gérer ses cadenas par
du broyage on avait l'habitude de dire
aussi
pour réussir un couvert quand on a un
soir à 10
vaut mieux exporter la paille
c'est pas totalement faux ce n'est plus
malheureusement totalement vrai non plus
encore une fois
fort de l'expérience des étés
caniculaires qu'on connaît maintenant de
plus en plus souvent
illustration ici sur une parcelle d'un
même agriculteur avec deux gestion de
paille différenciées partie de la
parcelle où la paille a été exportée ils
vendent la paille à un voisin éleveur en
échange avec du fumier et l'autre partie
de la restituer la paille on est sur
l'été 2019 une été une de plus
caniculaire chez nous
le couvert a été semé qu'un semoir Adam
c'est exactement la même composition
dans la parcelle c'est un mélange
d'espèces
et au 14 septembre vous voyez le
développement du couvert
qui est beaucoup plus homogène beaucoup
plus développé là où la paille a été
restituée la paille a eu une fonction
entre guillemets
isolante ça limitait l'évaporation
d'humidité du sol
et ça a maintenu aussi la surface du sol
à une température un peu moins élevée
que là où la paille a été exporté
on est au 14 septembre la pluie arrivant
fin septembre début octobre ça finit par
somogénéiser le choix des espèces en
fonction de l'interculture et de la
disponibilité en azote encore une fois
j'insiste
sur la présence des crucifères dans les
mélanges il en faut mais avec parcimonie
vous voyez là quelques exemples encore
pour illustrer l'importance du choix des
espèces on est sur des parcelles
expérimentales on est chez Nicolas en
Suisse le témoin qui est composé des
repousses de la culture précédente du
salissement de l'automne
un gouverne mono espèce avec de la
facélie qui a produit une tonne 5 de
matière sèche au 15 décembre un couvert
mono espèce avec de la Vesse
pratiquement 5 tonnes
et un couvert multi-espèces qui produit
6 tonnes
vous voyez rien que le choix des espèces
la variabilité de biomasse que vous
arrivez à produire
il y a pour l'instant à ce stade là je
vais dire aucun mauvais couvert si
l'objectif numéro 1 c'est d'avoir un
seul couvert il est rempli dans tous les
cas
si on cherche encore une fois à
transformer une contrainte en un atout
agronomique on a tout intérêt quand même
à aller chercher de la productivité de
biomasse avec des espèces correctement
choisies avec un couvert dans lequel il
y a une proportion je vais dire à ce
stade assez important de voir très
importantes de légumineuses ou de
protéagineux
je vous renvoie votre arrêté directive
nitrate on a certaines régions qui ont
eu la bonne idée de limiter la
proportion de légumineuses découverts
j'espère que dans le septième programme
les gens qui nous écrivent ces textes-là
prendront conscience de l'importance
des légumineuses pendant la période
d'intercultures derrière c'est de
l'azote minérale que vous allez
économiser c'est du protoxyde d'azote en
moins qu'on va rejeter dans l'atmosphère
et ce qui est intéressant de voir c'est
l'état du sol à la sortie d'hiver là on
est au 15 mars
vous voyez que dans la partie témoin
repousse il reste encore des repousses
il y a eu aucune intervention
chimique ni mécanique on a laissé faire
la nature
quand nous avez un couvert avec
pratiquement 5 tonnes de vs
quand la vaisselle
ça fait un véritable paillage à la
surface du sol
ça c'est du glyphosate naturel
vous aurez les éléments nécessaires pour
réussir ça si vous restez jusqu'à 20h ce
soir vous saurez tout
même cette année
on arrive à avoir des choses
intéressantes mais
alors pourquoi
je parle pas je parle pas de laver sans
culture la veste en interculture
pourquoi on n'arrivait pas faire de la
biomasse avec de la veste
alors déjà effectivement attention et là
pour l'instant on est sur des
comparaisons
là on a entre guillemets un duel face
mono espèce on est d'accord
alors il y a peut-être
rappelez-vous la diapo ou en présentait
les limites pour la réussite découverte
peut-être des notions de résidu
d'herbicides
attention aussi au choix variétal
si vous êtes sur de la veste commune
vous avez assez facilement de chance
d'avoir un développement entre
guillemets intéressants si vous êtes sur
de la VS velue il y a des vestes velues
de la très grande majorité des variétés
c'est long à s'installer ça ferait ça
fera de la biomasse à partir du mois
d'octobre donc il y a des notions de
variétés qui rentrent en ligne de compte
ici
mais pour réussir un couvert de baisse
alors attention ne me faites pas un
procès dans un an parce que vous aurez
semé de la VS et vous n'aurez pas fait 4
tonnes 6 de matières sèches comme c'est
écrit ici sur la diapo
mais retenez quand même l'idée de la
profondeur de semis
retenez l'idée quand même
pour avoir un couvert
le minimum à faire c'est de mettre une
graine en terre
plutôt profond que superficiellement
attention rappelez-vous l'itinéraire
technique surtout au niveau des arbages
que vous avez fait dans la culture
précédente si vous êtes amené à faire un
antidicode pour gérer
du Gaillet dans un blé par exemple vous
utilisez une hormone
ça va être compliqué pour avoir un
développement de biomasse correcte du
couvert derrière si vous avez encore la
chance de pouvoir désherber du bulletin
ou du regret avec des sulfos au
printemps suivant la sulfocus utilisez
ça peut être aussi compliqué d'avoir un
bon couvert derrière
la priorité c'est de continuer si vous
avez encore cette chance là d'avoir des
champs propres
si par nécessité de service vous êtes
amené à des Herber tardivement une
céréale
oublier
l'été suivant découvert à six tonnes de
matières sèches
de la soucis mais il avait été semé à la
volée avant l'arrivée quelques jours
avant le tennis des jours ou des fèves
c'est impressionnant on a essayé de
faire un prélèvement c'est compliqué
après lui
on sait plus on sait pas où est le où
est le pied
et puis quand vous avez un mélange
diversifié
vous pouvez retrouver les mêmes notions
entre guillemets de couverts qui
désherbe plus vous ferez de biomasse
avec un couvert si possible diversifié
plus vous allez vous créer des chances
où vous allez maintenir un capital
propreté de vos parcelles
c'est effectivement attention attention
je n'ai je suis pas en train de vous
rendre découvert comme étant du
glyphosate utilisable en agriculture
biologique mais pour avoir des champs
propres il faut bien sûr
hériter d'un passé plutôt propre c'est
beaucoup plus facile malheureusement se
passer l'homme j'ai tendance à dire il
n'existe plus que dans les livres
on a de plus en plus de parcelles où on
connaît des situations de résistance je
pense aux vulpin ou même aurait grand
chez vous devez être plus concerné par
durée gras que du vulpin on a une offre
phytosanitaire actuellement quand même
assez limité et je crains que pour les
années qui viennent on soit toujours à
ce même niveau là
l'autre facteur qui va venir aussi
impacter le salissement c'est une notion
de travail du sol
le TCS technique culturel salissante
vous remuez peut-être sur une faible
profondeur donc vous maintenez en
permanence
une faculté à germer de toutes les
graines indésirables à l'opposé de ça
vous avez le labour qui par définition
va retourner la terre sur une profondeur
plus importante que le TCS
mais on peut s'interroger sur
l'efficacité d'un labour depuis le temps
qu'il y a des parcelles labourées si le
labour était vraiment efficace elle ne
devrait plus être désherbée
le labour est intéressant le labour peut
être un bon moyen pour mettre un pied
entre guillemets dans le TCS ou dans le
SMIC direct si vous êtes sur une
parcelle très savante graminées
première des choses à faire c'est de la
labourer
vous enfouissez les graines
au fond de l'arête de la bourre donc un
labour correctement mené comme les JO
sable faire dans les concours
départementaux nationaux de la bourre
par contre une fois que vous avez fait
ça
mettez la charrue au fond du hangar
mettez des pots de fleurs dessus ne
revenez pas labourer l'année d'après ne
remontez pas les graines que vous avez
enfouies aide
sinon c'est pas une perdue vous êtes
pris dans la spirale ou vous allez
recourir en permanence au travail du sol
je crois que je vous ai mis une diapo
aussi sur la faculté germinative des
graines quand elles sont laissées la
surface du sol
on verra ça tout à l'heure
et vous voyez ici sur cette finir sur
cette expérience là
la quantité de pluie reçue sur la
période du couvert
ensuite ils ont la chance ils avaient
parce qu'il commence à connaître aussi
une baisse de la pluviométrie pendant la
période mais 126 mm au mois de juillet
ça aide énormément
30 mm au mois d'août ça entretient et
puis après septembre octobre on revient
sur des mois parfaitement correctement
bien arrosé
là vous avez une orge d'hiver qui a été
implantée dans un couvert vivant donc
sans travail du sol
la partie gauche le couvert précédent
c'était tout simplement du Niger on est
encore pour l'instant dans les couverts
mono espèces la partie de droite c'est
une orge qui a été implantée après veste
photo prise à la même date
couvert se met à la même date
toutes choses égales par ailleurs
le développement de leur Givet
21 2011 pardon
derrière Niger de Tal par pied derrière
veste cital par pied
c'est aussi une des raisons qui nous
conduisent à dire aujourd'hui que dans
les couverts ils doivent être
diversifiés dans les couverts il doit y
avoir quand même une part
assez importante de légumineuses ça
c'est de l'azote gratuite que vous allez
restituer au sol et dont on va
bénéficier la culture qui va suivre le
couvert
donc mélangez maintenant je pense que
vous commencez dans en être convaincu
mélangez autant d'espèces que possible
alors ça c'est facile à dire aujourd'hui
facile à dire quand on n'a pas de chèque
à faire au bout de la commande
malgré tout il y a une quand même une
limite je veux dire à tout la limite
vous allez à trouver naturellement c'est
dans le coup de semence
mettez combien aujourd'hui d'euros dans
une semence de couvert
S
pour faire ça mais c'est vrai que quand
on reporte ou manque à gagner
c'est encore une des raisons de plus
pour aller sur des mélanges diversifiés
plus le mélange sera diversifié plus on
va baisser la quantité de ce morceau de
l'espèce considérée
non pas hormis hormis la féverole hormis
les pois fourrager
le fait du grec vous ferez jamais 5
tonnes de biomasse avec du fenugrec
diversifier
ou alors c'est la dernière espèce qui
sera mangé par année par les limaces
et ça on le verra quand on parlera des
colza associés
on n'a pas besoin d'adapter le matériel
au couvert quel que soit le semoir on
s'aimera dans un couvert de féverole qui
soit vivant ou mort mais en gros vous ne
mettez pas plus d'argent dans les sens
de couvert que ce que vous mettez de
l'argent dans les ce que vous cultivez
la limite elle est là
aujourd'hui quand vous mettez
45 ans dans un couvert
je pense que c'est le niveau maxi
unités au prix des unités actuelles
voilà ça va pas le PC mais oui par
rapport à ce qu'on a acheté l'année
dernière
on essaye de tenir un coup de un coup de
semence d'une cinquantaine d'euros
on y arrive
donc
après dans des systèmes dans des
systèmes métaux où on cherche
pas forcément attention effectivement
autant
pour encore une fois pour aller je
dirais à la conclusion le semis direct
sur des cultures des implantations d'été
ou d'automne entre guillemets
c'est assez facile d'envisager le SMIC
direct pour des implantations de culture
de printemps ou de culture d'été c'est
très compliqué à réussir
quelque chose qu'on pourra faire quand
on aura passé cette fameuse période
délicate qui est la période de
transition quelque chose qui va être
très long à obtenir en fonction du type
de sol
les limons par exemple ou les terres
fortement argileuses dans ces soldats la
période de transition elle peut être
très longue et d'autant plus longue si
vous êtes dans des systèmes et culturels
industriels parce que l'année où vous
serez en pomme de terre ou en betterave
la mécanisation va vous faire reculer
dans la période de transition vous
pouvez être en permanence dans la
période de transition avec ce type de
culture je suis pas en train de vous
dire qu'il faut arrêter les cultures
industrielle mais dire que le vouloir et
c'est ça qu'il faut bien avoir en tête
vouloir aller dans du semis direct
intégral
c'est de mon point de vue dans vos
systèmes de culture
impossible
et puis pour sécuriser la productivité
des cultures de printemps ou d'été vous
privez pas d'un minimum de travail du
sol
mais c'est pas gênant pour
c'est ce qu'on souhaite c'est pas des
intérêts en fait parce qu'il y aurait
trop de
contreparties même écologiquement c'est
moins bien pour des questions
gasoil c'est
mais si on enlève l'intérêt de la
fertilité du sol du couvert
c'est sûr pour moi l'économie de temps
et de travail du sol etc c'est pas vrai
on passera moins de temps à faire
l'amour divers et son maïs ça peut me
tairement pas plus de temps et on prend
moins de risques
l'économie de carburant parce que au
printemps
et puis en plus cette difficulté ma
conférencé c'est que la charge de
travail elle se déplace beaucoup au
printemps qui est une période où les
jeunettes mettaient sont trop justes
donc du coup ça fait un stress et une
intensité de travail beaucoup plus
importante à un moment plus crucial que
leur bolivière n'avait pas une
cinématique donc ça on l'entend et c'est
pour ça que on était il faut voir
qu'elles sont les bénéfices dans nos
systèmes la fertilité des sols ça en
fait partie et on pourra faire un point
peut-être faire aussi au plus tard non
la recherche de de maintien de rendement
ou qui a été pomme de terre vont rentrer
dans les caractéristiques c'est pas
pareil mais
en début d'après-midi je fais une
parenthèse sur mon année avec les
filières et notamment des sujets qui
sont levés par les techniciens pommes de
terre je pense que c'est intéressant
un peu opposé en se disant bon j'ai le
choix j'ai plus de moyens je peux encore
avoir un petit peu quelque chose sur les
cultures maintenant comment est-ce que
plutôt j'ai pris une liste donc c'est
pas du tout dans cet objectif de
réduction des coûts
on part pas du même même entre
guillemets point de départ
nous on était obligé d'y passer
tous les agriculteurs du département de
Haute-Marne ne font pas du SMIC direct
de la très grande majorité sont sont
antessaies c'est parce que quand on a 10
cm de terre la bourré des cailloux alors
pas grand intérêt on ne met pas de
facultés germinative
des Follavoine et puis quand on remonte
des cailloux à la surface derrière c'est
d'autres travaux beaucoup plus coûteux
en temps en fioul etc
donc le système TCS est très vite arrivé
je dirais que les premières réformes de
la PAC les primes à l'hectare ou
tous les paysans aller faire faillite
etc aujourd'hui c'est qu'on manifeste à
Paris ils sont contents d'avoir connu
une première réforme de la PAC quand on
avait du colza
5000 francs de l'État
certains ont fait monocultures de colza
pendant 2 ans
on en paye aujourd'hui les fruits mais à
cette époque là le choix était était
justifié et ceux qui l'ont fait entre
guillemets en ont tiré les marrons du
feu
mais voilà
pour en revenir à la question du Labour
est-ce qu'il faut aujourd'hui
systématiquement maintenir un labour
d'hiver
à première vue je dis oui
maintenant si et malheureusement ça sera
pas le cas tous les ans mais l'année où
on a réussi à faire un très bon couvert
diversifié étant sur la partie aérienne
que souterraine ne sous-estimez pas le
travail permis par les racines
je suis pas en train de dire qu'il faut
se passer de totalement du travail du
sol question que je veux soulever devant
vous aujourd'hui c'est est-ce qu'on a la
nécessité de recourir au labour
il y a les notions de strip-tease
en profondeur et après on met le couvert
il fait ce qui fait ce qu'il veut mais
s'il est un peu moyen on a quelque chose
parce que si on n'a rien fait
la première chose à faire
c'est rédhibitoire
de l'année tout à fait si je sais que si
j'ai galéré en même temps il faut pas on
a l'exemple je vais dire tout à fait
récent ou même les moins de 20 ans sans
rappel
regardons les conditions de récolte 2021
et les conditions de récolte 2022
conditions diamétralement opposées 2021
on a été gêné par la flotte pour les
récoltes d'été c'était une année où
effectivement la compaction du sol elle
a eu lieu alors c'est la chance qu'on a
chez nous quand on n'a pas de terre
qu'on a des cailloux compaction c'est
pas trop ce que c'est dans des régions
comme les vôtres ou compacter un sol
pendant l'été
si vous allez semer un couvert là où
c'est compacté le couvert poussera pas
le couvert ne corrigera pas le problème
de compaction si vous restez dans une
phase où vous voulez pas recouvrir au
travail du sol la culture que vous allez
mettre derrière sera aussi impacté par
la compaction
pour autant corriger des problèmes de
compaction en 2021 c'était compliqué
parce que on a eu des saules qui étaient
très humide et on sait que restructurer
un solde de façon mécanique quand il est
très humide on sait qu'on bouffe du
fioul on corrige très peu le problème
dans ces conditions là la charrue à son
intérêt
dans ces conditions-là la charrue a tout
son intérêt
si les conditions permettent
effectivement
2022 donc récolte d'été en conditions
sèches voire très sèche problème de
compaction il est inexistant
on a semé des couverts
qui ont on le sait maintenant fait
beaucoup de biomasse merci la météo du
mois d'octobre aujourd'hui on a des sols
quand ils ont été occupés par des
couverts diversifiés qui sont très bien
structurés parce que pas compactés
l'année d'avant parce que couvert bien
développé
c'est cela ne mérite pas d'être labouré
un passage d'outils plus ou moins
profond suivant la culture qu'on va
installer au printemps suffira
c'est pour ça que je dis la charrue oui
à utiliser quand il le faut le semis
direct oui à mettre en oeuvre quand
c'est possible mais les deux peuvent
cohabiter et dans certains systèmes de
culture j'aurais tendance à dire que les
deux sont nécessaires
par contre c'est pas parce qu'on a une
charrue qu'on va systématiquement à
partir du 15 novembre labourer nos
parcelles avant l'implantation d'une
culture de printemps ou d'été si le
couvert a fait son job on a déjà
potentiellement économiser une partie
des charges mécanisation
alors un mélange d'espèces
il faut apprendre à le regarder
parce qu'au début on se fait peur on
sème un mélange diversifié vous avez ici
la composition du mélange
tout un tas d'espèces pour chaque espèce
vous allez la quantité de semences qui a
été employée dans le mélange
et ça ça fait partie des choses que je
veux dire vous devez acquérir c'est pour
ça que je disais au début quand vous
démarrez dans un nouveau système aussi
prometteur soit-il aussi bien vendu
vous l'avez entendu
apprenez à observer donc allez-y avec
modération mais surtout le temps que
vous avez économisé par le non travail
du sol avant le semis du couvert doit
être consacré à de l'observation
c'est ces éléments là qui vous feront
qui vous aideront
à développer ou non cette nouvelle cette
nouvelle démarche cette nouvelle
technique là on est 30 jours après le
semis
60 jours après le semis
ça peut être un couvert
je veux dire qui désherbe parce que 60
jours après le semis dire le vulpin qui
aurait l'idée de venir lever là dedans
déjà il est concurrencé de la
Ressourcerie qu'il est concurrencé
vis-à-vis des ressources alimentaires et
il est aussi concurrencé vis-à-vis des
ressources lumineuses donc là on a un
sol qui est couvert par des espèces
qu'on a choisi et non des espèces qu'on
subit
90 jours après le semis vous voyez quand
le couvert continue d'évoluer et c'est
l'intérêt d'avoir une diversification
diversité dans le couvert c'est qu'une
espèce qui a fini son cycle peut être
remplacé par une autre espèce à
développement plus tardif
alors semer le plus tôt possible moi
aujourd'hui
je suis moins exigeant sur le plus tôt
possible par contre semer oui
si on veut un couvert il faut déjà
commencer par le sommet donc ça quel que
soit je vais dire les décisions
politiques locales
si dans votre département certains
obtenus une dérogation pour ne pas se
mettre couvert qu'on voulait être dans
ces pratiques je veux dire de bénéfices
agronomique de bénéfices économiques se
met à couvert
et puis de toute façon dans la nouvelle
PAC on sera obligé même si on n'est pas
en zone vulnérable d'avoir un couvert
avant les implantations de culture de
printemps
donc ça par contre
à la pêche pas
ça c'est typique des je veux dire de la
croissance en période sèche
une graine qui a réussi à passer le
stade cotylédon qui a réussi à installer
ces premières feuilles c'est pas vrai
pour toutes les espèces mais quand même
majorité des cas s'il rentre dans une
période entre guillemets de stress
hydrique le développement de la biomasse
il est plus souterrain que aérien et une
fois qu'on reconnaît la période pluieuse
parce qu'il y a rien elle explose mais
ce qui nous intéresse
dans des systèmes où on essaye d'aller
vers une simplification du travail du
sol c'est de jouer sur les deux tableaux
développement de la biomasse aérienne et
aussi développement de la biomasse
souterraine
est-ce que l'hiver
à tout peu s'arrêter si on reconnaît des
hivers dignes de ce nom
même si on voit pas un étage foyer tous
les mois la racine continue de descendre
et là on rentre dans une période où ça
va changer
et puis jusqu'à maintenant on a eu un
hiver dire pas très rigoureux on a connu
la première décade de décembre une
période de juillet dernière décape de
janvier avec déjeuner mais entre-temps
les températures très douces avec
une période bien arrosée de la chaleur
donc minéralisation de la matière
organique potentiellement développement
de biomasse
et dans une période dans cette période
là de l'année quand on est encore sur
des durées du jour qui diminuent la
biomasse aérienne se développe moins
également c'est là à partir de
maintenant on va voir évoluer
favorablement la biomasse aérienne
encore un exemple qui illustre
la nécessité de semer et de semer même
dans un sol sec même s'il est prévisions
météo ne nous annoncent pas de retour
depuis significative là vous avez
exactement le même couvert la même
composition
à droite
ça se met au 15 juillet
Parti de gauche elle se met au 15 août
un mois d'écart
même précédent cultural
production de matière sèche
l'éveil de Noël ça va du simple double
pour un mois d'écart
on investit de l'argent dans des
semences vous avez investi du temps à la
réflexion
faut tout mettre en oeuvre pour que ça
fonctionne
et là vous avez la quantité d'eau qui
est tombée
sur la plateforme
sur le mois de juillet le mois d'août
vous voyez la pluviométrie
du mois de juillet
c'est pas ce qui a assuré
le niveau de biomasse la deuxième date
de semis un mois plus tard a reçu
beaucoup plus d'eau plus près du SMIC
que le SMIC du 15 juillet un exemple
cette année
cet été plus précisément sur nos terres
à cailloux là on est sur une
interculture courte
on est derrière une orge de printemps et
l'agriculteur à se met un mélange
l'irassé simple férol et colza donc
semer le 3 août et 1 kg de facilitres
que j'ai oublié vous voyez qu'on n'est
pas sur quelque chose de très diversifié
entre guillemets on fait que les moyens
à disposition nous on produit pas la
féverole on l'achète à ceux qui savent
la produire le colza on arrive en de
nouveau en produire donc il suffit de
garder quelques sacs d'une année sur
l'autre on a vite fait de semer des
hectares de couverts quand on met deux
ou trois kilos de colza la facilie on
l'achète
vous avez là la quantité d'eau tombée
entre le semis du couvert et
l'implantation de la culture qui suit
même constat
au début on a pris 17 mm
beaucoup n'ont pas osé semer de couverts
compte tenu de la sécheresse
subie depuis pas mal de mois au
précédent
l'arrière saison a été correctement
arrosée et heureusement
au cumulent on finit à 180 mm d'eau
c'est ce qui nous a permis d'avoir des
couverts avec des biomasses très bien
développés sur la fin du mois d'octobre
là on sème le blé dans un couvercle qui
mesure 58 cm de haut
quelque chose qui il n'est pas
n'est pas exubérant en terme de de
développement en termes de biomasse
mais regardez quand vous passez ça je
sais pas si vous connaissez la méthode
merci
mesure d'estimation de restitution des
couverts d'intercultures quelque chose
que vous trouvez en accès libre sur la
toile
je vous recommande
d'utiliser ce petit applicatif ça vous
permet quand même d'avoir une idée entre
guillemets de la rentabilité de l'argent
que vous avez investi dans l'espace de
couvert
un couvert qui a produit pratiquement 5
tonnes de matière sèche
58 cm de haut
couvert qui a piégé
ou qui a évité d'envoyer 140 unités
d'azote dans la nappe phréatique
couvert qui va restituer une trentaine
d'unités d'azote et dire immédiatement
pour la culture qui suit
parler tout à l'heure de notions
c'est pas possible mais après
alors je rappelle à votre bon souvenir
les conditions
d'été d'automne des voire même divers
on est effectivement sur des niveaux de
reliquat d'azote enfin de reliquat
d'azote piégé qui peuvent paraître
élevés
c'est pas de l'azote qu'on a gaspillé
sur la culture précédente c'est de
l'azote qui est en partie était
minéralisée par la matière organique
un sol très chaud
quand il est arrosé
à dire correctement on brûle de la
matière organique donc derrière
minéralisation de la matière organique
il y aurait pas eu de couvert on aurait
été sur des systèmes classiques
TCS sur le travail
régulièrement à chaque levée
d'adventices etc la miration de
l'organisme la minéralisation de la
matière organique aurait été au moins
aussi équivalent de voir plus parce
qu'elle peut être augmentée par l'action
du travail du sol par contre ces unités
d'azote là
l'agriculteur il les voit pas c'est de
l'azote qui potentiellement et
lessivable
en face des unités vous mettez vous
faites la multiplication par le coût à
l'unité
140 piégés 30 restitués 30 fois 2 euros
pour faire simple déjà 60 euros
entre guillemets de marge brute rajouter
à sa la remobilisation de la partie
Pékin
on reconsidère autrement le coût des
couverts
derrière
on les retrouve pas et c'est
là toute
façon
il y a un delta effectivement entre le
chiffre qui va être annoncé pardon dans
la méthode merci et la valeur que vous
allez mesurer dans le reliquat et cette
année j'aurais tendance à dire on va
peut-être découvrir des choses qu'on
n'avait pas l'habitude de voir
sous-entendu qu'on peut avoir
effectivement un niveau d'azote largable
pour la culture qui suit de ce niveau-là
et un reliquateur de sortie d'hiver qui
soit supérieur encore une fois lié à la
minéralisation de la matière organique
la grande difficulté c'est le pilotage
de cet azote
140 c'est 140 c'est ce que vous allez
présenter à l'agence de l'eau pour dire
moi je suis le bon agriculteur du coin
je vous ai évité d'avoir à traiter 140
unités dans la nappe
ce qui vous intéresse vous en tant que
chef d'entreprise c'est ça c'est
les potentiels 30 unités que vous
pourrez économiser sur le blé derrière
sauf que cet azote là il est pas
forcément
il est pas forcément dans le sol pour
l'instant à l'époque on fait leur
licorne elle peut être encore dans les
résidus du couvert à la surface du sol
j'ai bien blé derrière
effectivement j'avais un reliquat qui
était
incroyable
110 unités
mais la difficulté c'est ça c'est quand
est-ce que ces unités là vont être
disponibles pour la culture
ça peut être là mais ça va pas faire
comme du minéral en aucun cas ça ne sera
disponible pour l'apport qu'on a
l'habitude de faire au stade talage on
est sur de l'azote organique donc qui
sera valorisé quand les conditions
d'absorption seront en rendez-vous
donc moi je considère que ces unités là
peuvent être
retranchés de l'apport qualité qu'on a
l'habitude de faire sur les blés
voilà normalement quand on arrive au
mois de mai la chaleur on doit l'avoir
l'humidité pas forcément mais la chaleur
on l'a
ça veut dire aussi
qui devient compliqué on parle du blé
parce que c'est là la céréale qui nous
intéresse dans ce cas de figure là mais
à la place du blé on met de l'orge
brassicole
ces unités là peuvent concourir à nous
déclasser notre orge brassicole parce
que si elles sont absorbées tardivement
ça va se traduire plus rapidement dans
le taux de protéines que dans les
quintaux
oui mais l'interculture courte ça veut
dire qu'il y a quand même destruction à
l'automne vous pouvez
en l'occurrence dans ce cas de figure là
la destruction
l'intervient nécessairement par le
désherbage qu'on va appliquer sur le blé
à l'automne qui va déjà en mettre un
sérieux coup développement du couvert et
le deuxième coup de saumon ça va être le
gel hivernal
c'est à peu près ça
dépend ça dépend des espèces ça dépend
du développement de l'espèce au moment
de la destruction ça dépend du mode de
destruction il y a beaucoup de
paramètres qui rentrent en ligne de
compte
est-ce que les résidus sont laissés au
sol est-ce que c'est meulcher en
interculture courte c'est rarement le
corps mais c'est des paramètres qui vont
influencer la période où l'azote va être
larguée pour la culture
vous êtes sur un couvert relais donc
derrière ça sous-entend implantation de
culture d'été donc ça va être libéré je
dirais pas instantanément mais dans le
mois qui suit
contrairement à des
inter ou alors là on est vraiment dans
le dans le bon timing entre
libéralisation de l'azote captée par le
couvert et besoin de la culture qui suit
là où on a un gros Delta c'est des
intercultures je vais dire courtes avant
l'implantation d'orge de printemps ou de
tournesol parce qu'on est sur une
destruction qui part entre guillemets
nécessité de service peut intervenir
quand même relativement tôt soit enfin
d'automne sont des univers on a laissé
des moutardes montées à graines il est
temps de se débarrasser du couvert et
puis leur jeu de printemps on espérait
l'aspect aucun février on l'assait au 25
mars
donc là cette période de l'année la
meilleure façon de la matière organique
en principe elle est pas forcément au
rendez-vous ça va minéraliser ce mois
d'avril mai
comptez sur même si on a fait un couvert
à 5 tonnes de matière sèche comptez sur
30 40 ou 50 unités
d'azotem est en moins sur leur jeu de
printemps
alors je de printemps on n'a pas le même
temps de fertilisation qu'un blé
on met de l'azote avant le semis au jour
du SMIC et on en remet à trois feuilles
et après ça s'arrête
un blé on peut commencer à talage on
peut finir à la dernière feuille étalée
voir et piaison alors je printemps la
période de fertile est beaucoup plus
courte et c'est azote l'organique elle
va se libérer quand les conditions clip
pédoclimatiques le permettront
donc c'est souvent
souvent des situations où on peut avoir
des mauvaises surprises sur le taux de
protéines
en fait
le couvert il est bien développé
ils ont fait un prélèvement dans un
couvert développé
le premier couvert parfaitement joué son
rôle il a pompé le maximum de reliquats
disponibles après la récolte le couvert
d'avoine qui aujourd'hui est vivant la
minéralisation de la matière organique
qui est faite ces derniers temps elle
profite à la One donc on est sur des
stocks d'azote dans le sol
de faire un reliquat au printemps ah oui
prélèvement de terre on fait ça
trop tôt en plus parce que le vert il
aura pas encore
minéralisé on sera pas capable de faire
est-ce que c'est du reliquat ou est-ce
que c'est de la livraison de l'azote de
la matière organique les reliquats en
général ça se fait plutôt en période
froide
et leur jeu de printemps ou la se met
quand
attention avec les couverts
les couverts relais à base d'avoine
Lavoine a un effet aller au très
important
c'est
effectivement une culture sur lequel on
sait jamais comment piloter la zone
parce que
faites une bande de double densité
et faites piloter ça que soit jubile
soit une testeur
non mais on saura
sur Orge que ce soit printemps ou hiver
en faisant une bande double densité on
anticipe une éventuelle fin d'azote donc
on est assez bien je veux dire calé sur
la dose à apporter
ait en soi en revenant à des semis de
délire de printemps
oui on va perdre en rendement mais
l'assurance qualité et elle est au
rendez-vous en blé dur d'ailleurs des
gros couverts
donc je reviens
on viendrait
plus tard possible en décembre bonne
condition j'y vais à la charrue je dois
acheter on a les mêmes relages que
pour pouvoir calmer plutôt possible au
lieu de la Rio de décembre faire du TCS
ou du SD tu vas avoir un gage mais plus
tard ouais mais justement c'est bien
après c'est sûr
le relargage il va se faire encore une
fois quand on aura de la chaleur et
d'humidité au niveau du sol
donc labourer avant l'hiver entre
guillemets vous prenez pas grand risque
par contre on serait sur du blayeur de
printemps et vous labourez peu de temps
avant le semis avec le labour vous
pouvez peut-être potentiellement déjà
perdre une partie de l'azote qui aura
été captée par le couvert et
potentiellement relargable mais laboué
une période où il se passe
habituellement pas grand chose en terme
de minéralisation c'est effectivement
plutôt là qu'il faut le faire
je reviens sur le couvert d'avoir
lait pourquoi pas mais attention à son
effet allélopathique
quand vous semez dans un couvert vivant
d'avoine quand la One n'a pas fini son
cycle vous avez un effet allé
l'opopathique très important donc les
faits homéopathiques ça se traduit
certes ça limite ça empêche la
germination des graminades mais ça
limite et ça empêche aussi la
germination des graines qui sont
dessinées et très collectées
à couvert avec de Lavoine doit être
détruit deux mois avant l'implantation
de la culture qui suit
c'est aussi une des raisons pour
lesquelles je suis pas fan non plus de
graminer dans les couverts et encore
moins d'avoine pour cette raison là
prudent sur toutes les cultures
faire un couvert avec de la One avant
les légumes pourquoi pas mais attention
la date de destruction ça me fera pas un
légume dans une avoine entre guillemets
fraîchement glyphosate
vous avez ça avec Lavoine vous avez ça
avec le sarrasin alors le sarrasin c'est
plutôt une
ce que je qualifierais d'une
allélopathie positive ça limite
la germination des vulpins et des grands
les graminées qu'on cultivent
elles sont un peu freinées dans leur
premier stade donc on vient contrecarrer
ça par de la fertilisation localisée
mais c'est une culture qui est plutôt
assez nettoyante vis-à-vis des graminées
adventistes et vous avez aussi ce même
type d'effet que la cameline
qui a une crucifère qui a aussi un effet
allopathique sur les graminées
adventices
choix des espèces on peut aussi avoir
un effet entre guillemets herbicides ça
ne remplace pas un glyphosate mais ça
peut limiter quand même la pression en
herbement dans les parcelles et puis
autre commandement qui apparaît dans la
table se met n'hésitez pas n'hésitez pas
à semer profond en plein été
à couvert multi-espèces n'hésitez pas à
enterrer les graines la preuve en image
on est toujours dans l'Yonne donc c'est
les conditions de semis de cet été à
couvert multi espèces qui a été semé au
5 juillet pas ira situé
semer 24 heures après la récolte donc
comme sur la photo on s'aime au plus
près de la récolte
ce mot radisk et là dans le couvert
alors que le mélange en était composé on
a aucune espèce de petite graine qui est
sorti
même parcelle mais agriculteur
même composition de couvert
sauf que ça a été semé
après une situation où la paille a été
retirée et l'agriculteur a passé
deux coups de herse à paille
et il a semé un centimètre de plus que
la situation précédente
ça joue à peu de choses
et là on voit
les espèces de légumineuses qui sont
sortis
alors que sur le bouquin si vous
rappelez les cours les cours d'agronomie
ou si vous avez des interventions sur la
culture des trèfles porte-graisse etc
profondeur de semis c'est loin d'être 5
cm et il faut surtout pas
attention je pose bien le cadre on est
sur des semis de couverts
multi-espèces en plein été
en culture pur je n'aurais pas ce
discours là
cette photo là elle ouvre effectivement
au débat maintenant
le temps de présentation mettant compté
et le nombre de feuilles à imprimés
aussi je vous rassure
l'effet primordial c'est la profondeur
de ce
c'est aller chercher le frère condition
qu'il y en a encore
juillet 2022 c'était compliqué de
trouver du frais mais c'est surtout mais
une graine suffisamment profonde pour
éviter qu'elle gère avec les 5 mm du 14
juillet
5 mm au 14 juillet suivi de 8 jours à 40
degrés la graine germe elle va faire ses
deux côtés
par le soleil quand nous la mettait à 5
cm de profondeur 5 mm d'eau ne suffisent
pas à réunifier ses 5 cm la graine ne
germera que quand on aura pris un bon
orage
et qui dit bon orage dit quand même
plutôt assurance de développement
végétatif que simplement 5 mm suivi par
une grosse canicule derrière
c'est ça l'idée du semi profond c'est
d'éviter que la graine germe avec très
peu d'eau
et puis plus effectivement on est entre
guillemets sur du Smith tardif là par
exemple fort de l'expérience de
l'automne dernier on aurait semé des
couverts aucun septembre on aurait
réussi des beaucoup aussi
et puis dans les pierres
donc je dis bien semi profond pour les
semis de plein été du mois de juillet
si vous implantez des couverts fin août
début septembre remonter la profondeur
on est normalement à la veille de
à la fois d'avoir moins chaud et d'avoir
plus d'eau
l'autre point d'attention c'est là que
on déroule petit à petit l'itinéraire
technique de cette nouvelle culture quel
interculture si vous êtes sur des
historiques climates le couvert ne va
rien arranger
ça va même plutôt amplifier le problème
vous allez mettre 50 60 70 euros de
semences dans des couverts ça serait
quand même dommage que ça soit mangé par
des limaces
si vous êtes sur un historique limace
rajoutez de l'antidimaces à vos mélanges
de couverts
la limace noire ça ne se gère pas en
curatif
c'est loin effectivement de suffire des
années compliquées comme 2021 mais 2021
celui qui avait pas mis dans la ligne
il a pas eu de couvert et quand c'est
dans des couverts ça fait mal mais quand
c'est dans du colza associé
on le verra cet après-midi dans lequel
on a mis 500 g de tournesol ou quand
c'est des couverts mélange féveroles
tournesol plus autre espèce et que trois
semaines un mois après le semis il reste
plus que la féverole c'est pas un
problème de résidu d'herbicides
c'est un problème de limace
or quand on voit les dégâts et surtout
en colza associé mais il est trop tard
pour corriger le problème
on s'aperçoit des la présence de limace
ça c'est une carence sévère en faculté
d'observation
quand un mois et demi après le semis on
voit que il reste plus que de la fièvre
dans du colza associé
dommage
c'est le problème c'est le entre
guillemets le problème des couverts
multi espèces c'est le problème des cols
associés
c'est le problème de l'agriculture de
conservation des sols
c'est qu'on arrive à économiser
du temps de travail des heures de
tracteur par contre il y a un secteur
sur lequel il faut investir plus que
dans des systèmes classiques c'est
l'observation
vous rentrez dans un nouveau monde vous
n'avez pas de repère dans ce nouveau
monde
mise en place des essais de la fatigue
aussi parfois certains salariés
c'est moins systématique plus que du
temps de base c'est de l'observation
c'est de c'est de l'apprentissage c'est
entre guillemets de la recherche et
développement que n'importe quel
industriel fait sur son site mais que
les agriculteurs ont complètement
délégué à d'autres organismes
la recherche et développement
payer tous pour les instituts de
recherche et développement mais
sur vos propres exploitations est-ce que
vous consacrez
un largeur une largeur de pulvé ou une
parcelle à un nouvel itinéraire
technique à un nouveau mode de
production
rien ne vaut l'expérience qui est vécue
dans son système dans ces conditions
pédoclimatiques
c'est un investissement et c'est aussi
pour ça que j'insiste encore une fois
sur le fait
qu'il faut être modeste dans ce type
d'investissement
petite parcelle petite surface pour
commencer est en capacité de mesurer les
bénéfices et le risque plutôt que de
partir à grande échelle et d'aller
malheureusement à l'échec
autre exemple d'importance du semi de la
profondeur de semis là on est en
Haute-Marne on est toujours sur les
conditions climatiques de 2022 on est
derrière une récolte d'orge d'hiver j'ai
fait implanter à l'agriculteur de la
cameline en vue de faire une deuxième
récolte
donc cette année nous les orgivaires on
les a récoltés au 20-25 juin la cameline
étant une crucifère potentiellement un
cycle court on s'est dit on va profiter
de la récolte précoce pour essayer de
faire une deuxième récolte
cameline toute petite graine moins d'un
gramme de poids de grain
qui dit petite graine dit normalement
faible besoin de terrasse donc il sème
il y a encore pas un outil de semis
direct plus raid dur il a un semoir de
TCS un rapide de chez Vader pour pas
citer la marque
et puis quand il m'interroge sur quelle
profondeur de Smic doit mettre la graine
cabine c'est une culture qu'on découvre
un peu chez nous moi je dis petite
graine
mais ça dans le premier centimètre de
terre
on est au 20 ou 25 juin
fin juin on a pris dans ce secteur là
encore 20 ou 30 mm j'ai dit c'est bon
c'est gagné
et puis à côté comme c'est un
agriculteur qui aime bien aussi
expérimenter et qui se fit pas forcément
là la parole de son de son conseiller il
est il a eu la bonne idée de se met à 3
cm
heureusement qu'il a eu cette bonne idée
là parce que là où ça se met un
centimètre vous voyez il y a deux
pauvres pieds de cameline ici là où ça
se met à 3 cm on devine les rangs
et là on n'est pas sur du couvert
multi-espèces on est mono espèce très
petite graine
conditions de semis en plein cagnard
fin juin début juillet
autre situation dans un département
voisin l'aube
vous avez là un pied de tournesol
deux profondeurs de semis également dans
la couvert multi espèce mais
l'agriculteur il s'est focalisé sur le
développement du tournesol voyez un
tournesol se met le même jour
d'un côté à 3 cm de l'autre côté à 5 cm
vous voyez le développement végétatif de
la plante
alors ce qui est important dans le SMIC
couvert
même si j'ai dit vous avez vous avez
tous une charrue et que vous l'utilisez
tous au moment opportun par contre se
lancer dans du SMIC avec des couverts
d'intercultures c'est la culture sur
lequel vous allez entre guillemets
prendre le moindre risque
plus vous mettrez de travail du sol
entre la récolte et le semis du couvert
plus vous allez assécher le sol plus
vous potentiellement vous allez mettre
en germination soit des repousses de la
culture précédente soit les premières
levées de
et la première espèce qui a réussi à
s'implanter elle va concurrencer les
espèces que vous allez venir semer
ultérieurement
comme tout semi en plus de mettre de une
graine au contact de la terre il faut un
semis qui soit bien appuyé n'hésitez pas
à rouler derrière le moi si vous n'avez
pas le meilleur semoir qui puisse
exister avec le meilleur appui de la
ligne de semis qui puisse exister semer
et rouler faire remonter l'humidité à la
surface du sol limiter aussi le
développement des limaces
ça pareil c'est des choses qu'on
acquiert au travers de l'expérimentation
semi d'une parcelle de couvert on est
toujours chez Nicolas en Suisse donc le
passage du semoir plus les graines
300 repousses au mètre carré
repousse de la culture précédente
aucun passage donc pas de semis de
couvert non plus seulement 135 repousses
au mètre carré c'est beaucoup trop dans
les deux cas c'est juste pour illustrer
qu'à chaque action mécanique que vous
allez mettre en œuvre que ce soit par le
travail du sol ou par le simple passage
de ce mois vous allez mettre en
condition que germination tout le stock
ou une bonne partie du stock ce mois-ci
qui a dans vos parcelles
uniquement le passage du soin
alors attention
ça dépend effectivement de ce qui est
entre le volant et le siège de la
moissonneuse ça dépend de la graine
qu'on récolte de l'heure à laquelle on
récolte la graine du réglage de la
batteuse et puis du
ça c'est pour illustrer le fait que plus
vous allez mettre en oeuvre du travail
du sol avant le semis du couvert plus
potentiellement vous allez mettre en
germination d'autres espèces que celles
que vous avez semées et là aussi c'est
des choses qu'on a observé ces dernières
années
conditions estivale très chaude et très
sèche
les couverts qu'on a réussi c'est sans
le vouloir c'était les couverts qui
étaient composés de kenopodes et de
Mercurial
des très bonnes espèces le seul problème
en ce qui concerne les chénopodes c'est
comme les moutarde blanche en plein été
ça incite le qui est très raccourci ça
produit très rapidement de la graine
mais sinon au niveau structuration du
sol une racine de kénopause c'est
merveilleux
mais chez les autres
bon par contre la chose sur lequel il
faut essayer d'être je veux dire
intransigeant
c'est la propreté des parcelles dans la
culture et aussi dans l'interculture
si vous avez un problème d'adventices à
gérer
si vous n'avez pas réussi à le gérer
dans la culture la première chose à
mettre en œuvre c'est la gestion
de ce problème là pendant la période
d'intercultures
soit on ne s'aime pas de couvert et on
règle le problème du salissement de
façon mécanique ou de façon chimique
soit en règle de façon chimique le
problème des adventices avant de semer
le couvert
parce que une fois qu'on a semé le
couvert c'est réglementairement parlant
très compliqué de venir gérer un
problème d'ado hantise dans un couvert
on a que quelques matières actives qui
sont homologuées pendant la période
d'intercultures et c'est des matières
actives qui ont plutôt une efficacité
totale que selective je pense au
glyphosate en particulier
attention aux Antilles limaces aussi
bizarre que ça puisse paraître même des
semis de plein été peuvent être gênés
par des limaces en tant qu'il fait sec
il y a pas de problème quand on
reconnaît le retour des pluies s'il y
avait des limaces dans la parcelle
contrairement à nous surtout moi salarié
en été elles vont pas partir en vacances
descendants elles se mettent au frais et
attendent les conditions propices pour
remonter à la surface
encore une fois la preuve en images
toujours en parcelle d'expérimentation
c'est comme ça qu'on découvre des choses
parce que à grande échelle vous êtes
souvent sur je veux dire une étude
monofactorielle c'est soit je mets de
l'anti-limaces soit j'en mets pas là en
micro parcelle donc on sème des
plateformes de couvert d'intercultures
et puis de temps en temps il nous prend
l'idée
devenir répandent de l'anti-dimas
derrière le soir
alors bien sûr on a mis les gants le
masque et tout le cinéma on s'aperçoit
que même en plein été
vous voyez là avec anti limace on a du
couvert sans anti-limaces
on a de la paille
alors c'est pas
c'est pas systématique c'est pas tous
les ans
alors après dans l'anti limace il y a
des produits un peu plus soft que
d'autres mais encore une fois vous avez
pris la décision la bonne décision oui
ça a un coût mais ça ça
coûte et ça rapporte rien
et faire des faire découvrir réussir des
couverts c'est aussi réussir l'élevage
de limace
dans un premier temps après on peut vous
vanter les mérites de la biodiversité
etc mais la nature est tellement bien
faite que au début on a embêté par
l'ennemi des cultures avant d'avoir
l'ennemi des ennemis des cultures tant
que l'équilibre des prédateurs
s'installe dans une parcelle il va
s'écouler plusieurs mois voire plusieurs
années
du coup on gère le faire à quoi est-ce
qu'on favorise quand même l'arrivée des
auxiliaires
auxiliaires des limaces c'est le Carabe
le Carabe ne supporte aucun travail du
sol
le Carabe ne supporte aucun traitement
insecticide
des limaces
donc il y a une question d'équilibre
entre phonoxilaire et prédateur une
notion aussi de
c'est pour ça qu'on insiste
on insiste là sur l'effet du l'effet du
roulage un semis bien rappuyé et un
semis qui sera moins sujet au problème
de limace ça veut pas pour autant dire
qu'en règle définitivement le problème
on le repousse
la question c'est effectivement
on veut travailler à moindre coût on met
pas dans tilloise dans les couverts au
risque de ne pas avoir de couvert par
contre dans la culture vous allez mettre
de l'anti limace de toute façon vous
aurez recours à l'antigimas est-ce que
le mettre dans les couverts ne permet
pas de régler le problème dans la
culture qui suit
on a vu ça
moi j'ai connu ça c'est automne avec des
céréales et on sortait de pratiquement 4
mois de canicule au mois d'octobre il y
a des parcelles de céréales qui ont
nécessité un Russe mi l'agriculteur
avait totalement occulté le risque
limace c'est du fait trop chaud pour
qu'il y ait de l'allumage je sais mon
blé mais le blé ne sortait pas de terre
il était bouffé l'image
beaucoup de
chômage la rppa il y a aussi ses
vocations-là avec une agressivité
forcément moindre qu'un outil de
déchaumage qui soit à disques ou Adam
mais ça fait partie effectivement de la
panoplie de levier que vous avez à
disposition et qu'il faut savoir
utiliser quand le besoin s'en fait
sentir
il finit par s'équilibrer tout à fait il
y arrive il y a une période quand même
délicate
il s'alimente en particulier les limaces
en partie avec les graines d'adventisme
mais pas que
c'est pour ça que moi je suis je suis
plutôt adepte quand on parle de
l'agriculture de conservation et surtout
quand on parle de semis direct
on met une graine dans la tribu du soir
on met de l'engrais dans la deuxième
tribune du mois et on met dans tes
limaces dans la troisième trémie du mois
c'est des dépenses nécessaires pour
assurer la réussite de ce que vous
mettez en œuvre
certaines années l'anti limaces
inutile mais d'autres années il sera
fort utile
et encore une fois face à des problèmes
de limace noire si on n'a pas anticipé
le problème on a perdu on a perdu la
bataille
les limaces grises avec de l'observation
il y a moyen d'éteindre le feu un dégât
de Lima store quand vous voyez les
dégâts
il est trop tard pour corriger le truc
passer par la case rosmy quand on voit
les œufs
ils peuvent être en partie manger par
des prédateurs mais si vous voyez des
œufs aujourd'hui ça doit vous alerter
sur
l'attention que vous devez porter à la
protection de la culture qui va suivre
un des moyens de savoir si vous allez
être embêté avec les limaces
mais le bon moment aussi pour observer
son entre guillemets sans le vouloir je
sais pas si vous faites des traitements
anti-fusa dans gobelets
traitement que vous faites au moment de
moments de les pièces ont floraison
normalement vous traitez quand il y a
des bonnes conditions d'hygrométrie etc
donc plutôt le matin
de bonheur de bonne humeur quand vous
revenez la cour de ferme et que vous
avez des limaces plein de porte
ça veut dire que pour les couverts ou
pour le colza qui va suivre
ça peut être compliqué
et puis si vous avez la possibilité de
le faire si la réglementation le permet
si vous avez accès
à des engrais organiques
le couvert c'est une culture aussi qui
peut avoir besoin de fertilisation
fertiliser pour assurer le développement
de la biomasse fertiliser pour retarder
le développement de certaines espèces je
pense aux crucifères en particulier
l'engrais que vous allez mettre sur le
couvert de toute façon
il est capté par le couvert
il est remobilisable pour la culture qui
suit
vous aurez un meilleur bénéfice à
fertiliser un couvert levé que dépendre
de l'engrais organique en plein été sur
un sol qui est nu
ou nu et travailler
encore une fois
toujours en expérimentation vous avez là
des zones où il y a pas eu d'engrais
donc on est en expérimentation donc on
se permet entre guillemets d'aller
au-delà des contraintes réglementaires
donc là il y a eu un témoin sans azote
et de chaque côté du point qui est rouge
38 unités d'azote qui ont été apportées
en couverture
ça se ressent au niveau du développement
de la biomasse
quel que soit les espèces on a plus de
biomasse quand on a de l'azote
là où vous avez vous avez du sarrasin
alors faut surtout pas mettre d'azote
sur du sarrasin en culture mais l'idée
c'est ça sur les couverts un couvercle
bien alimenté un couvercle bien
développé un couvert qui est bien
développé un couvert qui concurrencera
les adventices
et pour appuyer ce que je vous disais en
début de matinée Si organique doit être
répandu
préférée quand même les pendre sur un
couvert levé plutôt que avant la levée
du couvercle
donc ça c'est pour les épandages de
plein été sinon ça peut être aussi des
épandages la veille de destruction du
couvert et ça la directive nitrate
chez nous elle est plutôt plutôt
favorable puisque quand on a un sol qui
est couvert avant une culture de
printemps on a un calendrier d'épandage
de l'organique qui est allongé par
rapport à un sol qui est dû
on voit pas où on est passé même
sortinet le verra pas
à ce stade là au stade que vous avez là
sur l'image il est temps de se
préoccuper de la destruction
c'est l'exemple des choses qu'il faut
éviter de faire
alors là vous avez du radis fourrager
qui arrivait à floraison mais dans cette
parcelle là il y a pas que du radis
fouragés dessous il y a tout un paquet
de légumineuses mais c'est des stades ou
alors sur le calendrier ça doit vous
permettre de cocher la case il faut que
je détruise mon couvert
ça c'est pareil ça fait partie des
règles quasi universel de quand est-ce
que mon couvert
doit terminer sa vie
c'est au stade floraison
après passer ce stade là dans toutes les
espèces
vous avez le rapport carbone sur azote
qui va augmenter plus vous avez de
carbone plus il faudra d'azote pour
transformer ça en humus
plus vous êtes carbone plus il faudra
d'azote plus potentiellement vous
risquez des fins d'azote sur la culture
qui suit parce que l'azote que vous
allez apporter les 180 unités que vous
allez mettre sur leur jeu de printemps
derrière un gros couvert de moutarde qui
nous a vidé le reliquat d'azote sur les
180 unités d'azote nous en avez une
bonne partie qui va être pompé par le
couvert précédent pour sa décomposition
voilà le stade de fin de vie du couvert
de fin de présence du couvert dans les
parcelles
pour faire très simple c'est le stade
floraison alors si c'est un couvert
multi espèces uniquement avec des
légumineuses
vous permettre d'attendre si c'est un
couvert dans lequel vous avez eu
malencontreusement la main un peu trop
lourde sur les crucifères
crucifer fleuri couvert détruit
alors après sur la destruction
dire tous les cas de figure peuvent être
envisagés il y a pas d'éleveur dans la
salle donc on parle pas de destruction
par exportation ni par pâturage
plusieurs moyens de détruire des
couverts de façon mécanique si on peut
essayer de
limiter notre dépendance aux produits
phytosanitaires ce n'est que mieux pour
tout le monde vous pour le porte-monnaie
pour la qualité de l'air pour le bien de
la société en général de la qualité de
l'eau en particulier
des choses toutes simples pour détruire
un couvert
et l'outil normalement vous l'avez tous
dans la cour de ferme c'est tout
simplement le passage d'un rouleau alors
il existe sur le marché des rouleaux
spécifiques qui sont réservés à cet
usage ce qu'on appelle les rouleaux FACA
ou rouleaux couteau des outils qui
peuvent être intéressants si vous êtes
dans des cycles d'intercultures courtes
que vous voulez semer dans un couvert
vivant que vous avez un couvert avec des
vesses ou des pois fourragés et que vous
avez un soin radin
pour réussir l'implantation d'un blé
dans un tel couvert avec un smoradent
faut soit broyer soit découper le
couvert voilà ça c'est juste pour
illustrer l'évolution du rapport carbone
sur azote c'est une loi immuable quel
que soit le végétal passer le stade
floraison les plantes se chargent en
carbone
en terme de date
grosso modo c'est quelque chose qui
arrive sur la période novembre voire
décembre pour les premiers couverts les
couverts gélifs
et puis un moyen très simple de détruire
un couvert sans avoir recours à la
chimie sans avoir recours à l'équipement
spécifique
c'est de se tenir prêt
à sortir le rouleau que vous allez dans
l'exploitation c'est souvent ces
dernières années du travail de nuit et
de rouler la végétation par temps de gel
là vous avez un couvert
multi espèce on est chez un éleveur
normalement il a pour habitude de faire
pâturer ses couverts mais c'est un élan
il avait plus de couverts que les
animaux en avaient besoin un couvert qui
est bien chargé en avoine brésilienne
donc il a roulé ça le 22 décembre
vous voyez le débit de chantier
alors c'est pas la couleur du tracteur
qui fait qui permet ça ne me fait pas
dire ce que je ne vous ai pas dit
et là vous avez l'état du couvert le 15
janvier
blessé un végétal par le gel c'est du
efficacité proche du glyphosate
vous roulez par le gel vous faites du
glyphosate l'après-midi quand les
températures sont positives vous avez
une destruction totale du couvert et des
éventuels adventices qui seraient
dessous
sans être obligé d'aller sur des grosses
doses de glyphosate
le problème le problème des du
salissement de couvert que nous faites
des entre guillemets des gros couverts à
5 ou 6 tonnes de biomasse
malheureusement vous avez de temps en
temps un pied très grand un pied de
Lupin qui est sous ce couvert là
vous allez écraser le couvert
5 tonnes de matière sèches ça fait un
paquet de tonnage de matière verte ça
fait un paquet de paillage à la surface
du sol
le glypho que vous allez faire pensant
aller
vous régler le problème des premiers
vulpins qui sont levés et totalement
inefficaces parce que le vulpin ou le
réglant il est protégé par la biomasse
faut attendre que le couvert fonde et
que le vulpin aurait grand revoit la
couleur du jour pour appliquer du
glyphos à ce moment là
ça veut aussi dire
que utiliser du glyphosate pour détruire
un couvert
c'est pas forcément la bonne solution
aujourd'hui on a plus trop le droit à
l'utilisation répétée de glyphosate donc
le glyphosate il faut le réserver pour
nettoyer les graminées adventistes qui
nous gênent
la destruction du couvert elle doit
s'envisager autrement qu'avec le
glyphosate
et puis il y a un petit éclairage très
rapide sur les couverts de légumineuses
pérennes certains pourraient tentés par
cette aventure là
attention on demande à ce type de
couvert beaucoup d'exigences la première
c'est de produire de la biomasse en
interculture donc les légumineuses
pérennes ne font pas toutes jeux égal
dans la capacité à faire de la biomasse
pendant la période interculture
un couvercle qui soit peu concurrentiel
de la culture attention aussi il y a des
espèces de légumineuses pérennes qui
nécessitent obligatoirement une
régulation chimique dans les cultures
des couvercles étouffent les adventices
là aussi il faut pas se tromper dans la
famille des légumineuses pérennes
qui rendent des services écosystémiques
sur l'azote sur la matière organique et
sur bien d'autres et qui soit peu
impacté par les herbicides qu'on utilise
quand on fait la somme de tout ça quand
on fait les plus et les moins c'est
quelque chose qui est pas facile à
trouver
c'est quelque chose qui techniquement
est très compliqué à mettre en œuvre
malgré tout c'est des choses qui peuvent
s'envisager vous avez là un tournesol
qui a été associé avec 8 kg de trèfle
violet tournesol se met au monogènes et
très peu violet se met au dp12 la veille
d'une bonne pluie au mois d'avril
ça n'a pas gêné le développement du
tournesol c'est du trèfle violet qui
était destiné à être en porte graine
donc on a été semé à 8 kg et pas plus
vous voyez la couverture l'intérêt c'est
d'avoir un Interrent qui soit occupé par
un quelque chose qu'on a choisi et pas
subi
malgré tout il y a quelques pieds de
matricaire qui ont réussi à percer
une expérience tout à fait récente pas
plus tard que cette année 2022 on est
dans un secteur ici où la culture du
tournesol on évite d'en faire parce que
on est haut en altitude on est à 400
mètres d'altitude on est sur des saules
très superficielles alors géo calcaire
vous voyez les cailloux et on est sur
une exploitation qui depuis deux ans a
arrêté la culture du colza faut par
nécessité liée au dégâts de gros
saltises donc il a fallu trouver essayer
de trouver une tête de rotation pour ne
pas avoir à faire exclusivement du blé
sur blé la conjoncture économique nous a
aidé aussi à faire ce choix là
tournesol récolte 22 était quand même
une graine qui était très bien valorisée
sur le marché donc on a accepté de faire
du tournesol dans un secteur ou
agronomiquement parlant la productivité
et donc la rentabilité n'était pas en
rendez-vous
et on en a profité pour associer au
tournesol
3 kg de luzerne 10 kg de fenugrec ça a
été désert avec le produit que vous avez
là qui est sélectif des légumineuses
cités
au niveau productivité on est sur un
rendement de tournesol tout à fait
honorable pour l'année les conditions
pédoclimatiques de l'année et en prime
on a sorti 200 kg de fées du grec on va
garder sous le coude pour nos couverts
N+1 ou nos colzailles plus
ça a été semé
au mois d'avril un tournesol qui a levé
sur un mois et demi au gré des des
petites pluies qu'on a pu avoir le
printemps dernier
le fenugrec
légumineuse qui a été bonne à récolté
trois semaines un mois avant la récolte
du tournesol
c'est une légumes de sport guidables
les graines les gousses ne se sont pas
éclatées il a attendu sagement qu'on
vienne moissonner le tournesol la
luzerne à 3 kg
n'a pas du tout gêné la récolte du
tournesol elle était en partie fleurie
mais bien en dessous des capitules et
derrière c'est un blé qu'on a semé
en direct et c'est une parcelle qui n'a
pas reçu de glyphosate
alors attention
ce n'est pas quelque chose qui va
fonctionner tous les ans
récolte 2021 le même genre d'association
sauf que niveau plusométrie c'était le
total opposé de ce qu'on a connu en
20002 le fenugrec qui est installé dans
le tournesol en 2021 il a pourri il a
rien récolter du tout
ce qu'on essaye aussi avec le tournesol
on est plus forcément dans le cas des
des légumineuses pérennes mais c'est de
trouver des associations qui nous
rendent plusieurs services
occuper l'intervent et améliorer le
statut de
précédent du tournesol sur la céréale
qui suit en particulier le blé parce
qu'on sait que derrière les blés de
tournesols c'est rarement les blés les
plus entre guillemets productifs ça
c'est lié à la
restitution du tournesol en très grande
partie donc là des expériences ou
on est venu sursemé à la volée après
celui du tournesol tout simplement 10 kg
de lentilles
l'objectif c'était pas d'aller chercher
une double récolte c'était d'occuper
l'intervent avec une légumineuse pour
favoriser derrière la culture du blé ça
a été des arbres
classiquement en petite dose après le
semis du tournesol et quelque chose qui
était plutôt satisfaisant au niveau
maintien ou limitation de l'enerbement
vous avez une lentille qui a
complètement fini son cycle avant que le
tournesol soit récolté
même si la lentille relève dans le blé
elle ne résistera pas au désherbage du
blé elle ne résistera pas non plus
à l'hiver au marais
voilà une autre association
notre année en association tournesol
fenugrec on n'a pas l'habitude de voir
ses cultures sous cette forme là
ça c'est juste pour illustrer le fait
que quand on associe légumineuse
avec du tournesol on favorise l'activité
biologique des sols je sais pas si vous
avez entendu parler du test du slip en
terre un slip
une petite dizaine de centimètres dans
le sol pendant 8 semaines et puis on
regarde au bout de 8 semaines comment il
est décomposé ici vous avez le tournesol
pur et ici le tournesol associé au
fenugrec
plus d'activités biologiques alors c'est
très bien si on était rémunéré pour ça
je sais pas si je vous ai mis la peau
non ce qu'il faut savoir c'est que dans
ce secteur là en 2021 l'association avec
le fenugrec a fait manger 8 un taux de
rendement tournesol donc attention
légumineuse pérenne dans les céréales
ici vous avez un
légumineuse pérenne conduite avec de la
luzerne et je vous disais tout à l'heure
qui a certaines espèces qui nécessitent
obligatoirement une régulation en
l'occurrence chimique la luzerne fait
partie de ces espèces là
la luzerne en couvert permanent tous les
ans il faudra la réguler dans les
cultures sous peine d'avoir des
conditions de récolte qui soit très
compliquées
2022 ça allait très bien abattre
attention parce que dans la trémie on
monte
peut monter quelques feuilles de luzerne
ou peut monter quelques tortillons de
luzerne donc derrière attention
à la surveillance du tas de blé ou
d'orge que vous rentrez en cellule
et pour la réguler alors c'est pas
forcément l'utilisation de produits
spécifiques les antidicodes confus qu'on
peut utiliser sur ces réelles divers
peuvent jouer l'office de régulation
simplement il faut pas se tromper ni
dans le produit
ni dans la dose
ici vous avez de la l'oxyphène avec du
fluoroxipir qui a été utilisé à 0 litre
15 on a une bonne régulation qui peut
suffire
en période plutôt sèche
oui
ça dépend de la dose ici 0,15 quand ce
produit là il est homologué à 0,5
0,15 vous avez une régulation qui peut
suffire mais si derrière on reconnaît
des périodes un retour des pluies
cette luzerne là peut malgré tout
repartir zéroli 3 vous êtes tranquille à
une dose qui n'est pas homologuée vous
avez une destruction totale
attention malgré tout c'est pas quelque
chose sur lequel on en sort gagnant
systématiquement si on s'est fait
déborder par l'absence de régulation ou
des conditions de fin de cycle plutôt
humide la luzerne peut repasser au
dessus de la céréale ici vous avez donc
l'escourgeons
régulation ici début avril 21
la partie témoin
c'est pour ça aussi que je dis il faut y
aller et que parcimonie dans ces
techniques là
là où c'est pas régulé c'est 15 taux de
rendement au moins
donc un antilicone qu'on fait au
printemps avec une large plage
d'utilisation
le pinoxe
après pour réguler les légumineuses
effectivement aller chercher du côté des
antilicotent
l'Allier a une efficacité beaucoup moins
rapide que les hormones de contact que
semblent la l'oxyphène et le fluoxipir
l'inconvénient de l'Allier s'il est
utilisée entre guillemets tard dans le
cycle c'est que ça peut avoir une
rémanence quand même sur le
développement
il est fait au mois d'avril
mais vous pouvez utiliser ce produit là
jusqu'à dernière feuille étalée de la
céréale
surtout pas quand les pieds visibles ça
peut engendrer quelques baisses de
rendement
et au premier août vous voyez
les étés particulièrement peu arrosés
les seules couverts qui sont où les
seuls parcelles qui sont qui sont vertes
et qu'un niveau de biomasse
plus ou moins développés sur le choix de
l'espèce elle est quand même les
parcelles qui portent des légumineuses
pérennes la question c'est voilà est-ce
qu'on a été en capacité de gérer
correctement
l'itinéraire technique pendant la
période d'association et puis qu'est-ce
qu'on fait
de ce couvert là qui est présent pendant
l'interculture
c'est des situations aussi où vous allez
développer plus qu'ailleurs
la présence de campagnols parce que sous
les pieds de luzerne ils sont à l'ombre
ils sont à l'abri de la prédation
naturelle
suivant le choix d'espèces de
légumineuses je pense en particulier au
trèfle vous allez créer des situations
où les campagnols et les limaces vont
s'y plaire
et puis attention
attention à la restitution azotée
permise par les légumineuses pérennes
déjà on est sur des quantités de
semences qui n'ont rien à voir avec des
quantités de légumineuses en pure
la luzerne on est sur des densités à 6
ou 8 kg les trèfles on est entre 1 et 3
kg donc c'est pas avec ça qu'on va
ramener sans unité d'azote dans le
système et les légumineuses ne sont pas
toutes égales non plus à la fois d'un
fixation symbiotique et dans le
relargage d'azote c'est ce que vous avez
là sur cette diapo la comparaison trèfle
blanc et luzerne donc déjà le
développement de biomasse c'est le jour
et la nuit entre les deux espèces
on a une fixation
symbiotique de l'azote plutôt moyenne
pour le trèfle trèfle blanc qui se
développe essentiellement par les
stolons et à biomasse aérienne plutôt
rampante à la surface du sol par contre
une légumineuse qui fait son cycle
très rapidement donc le relargage
d'azote ne se fait que quand les
végétaux sont morts soit de morts
naturels soit de mort prématuré par
traitement herbicide et il est admis ça
c'est des travaux qui nous viennent de
la recherche qu'à trèfle blanc va
relarguer une cinquantaine de % de
l'azote atmosphérique captée
contrairement à une luzerne qui fera
plus de biomasse aérienne qui a une plus
forte capacité à fixer de l'azote
atmosphérique par contre une faible
décroissance saisonnière
une luzerne qu'on a couvert permanent
qu'on laisse faire son cycle jusqu'au
bout une fois qu'elle a atteint sa
taille critique
elle ne va pas plus haut les armes ne
montent pas au ciel et c'est un peu
comme les féveroles ce qui retombe au
sol c'est les feuilles de luzerne la
tige de luzerne même morte reste plutôt
vertical debout que de plaquer au sol
faible perte de pieds entre entre les
saisons
système racinaire
très puissant
qui peut potentiellement être très
développé mais avec un cessuret de la
racine qui est très élevé donc la
décomposition des vieilles racines ne
relargue pas autant d'azote qu'une
décomposition de racine de trèfle ce qui
nous amène
à une dizaine de pour cent d'azote
relargables par la luzerne et attention
c'est les travaux de la recherche
qui sont conduits sur des légumineuses
en pure encore une fois ramenez ça à la
densité de biomasse qu'on pourrait
intégrer dans des couverts permanents
comment on peut installer ce type de
couvert ça peut se mélanger avec les
couverts d'espèces gélifs on le verra
cet après-midi ça peut aussi s'intégrer
dans des plans de campagne quand on est
en colza colza associés où ça peut aussi
éventuellement
s'épendre sur semis dans des cultures
encore une fois attention au programme
herbicide que vous avez mis en oeuvre
dans vos céréales si vous êtes sur des
programmes comme celles cachez nous très
grammé sur des produits racinaires
d'automne avec des rémanences au
printemps qui peuvent
s'étaler sur plusieurs mois c'est des
choses qu'il faut absolument éviter de
faire
sur semis de légumineuses dans ces
conditions là il est pratiquement avoué
à l'échec
par contre envisager ça
entre guillemets l'éveil de la moisson
pourquoi pas
là vous avez un exemple d'installation
des
semoirs anti-dimases qui sont fixés sur
une rampe dépendeur de pulvérisateur
pardon
donc ça permet de pouvoir passer
très tard en saison et surtout d'être
opportuniste par rapport à l'épisode
plus vieux annoncé
ou sinon comment savoir ces techniques
là qui se qui se développent sur le
marché c'est le semis par drone
pareil dans les cultures installées
alors toutes les espèces ne sont pas
capables d'être projetées à 36 mètres
on sait que la Vesse par exemple la
Vesse elle y va
la féverole et le Valois mais c'est une
grosse graine donc quand vous êtes en
semis trois semaines avant moisson vous
avez déjà du grain sur les épis et
projeter de la férolle au centrifuge sur
un épi de blé ou d'orge c'est entre
guillemets faire une arnaque à votre
assurance grecque
il peut y avoir aussi des dégâts
collatéraux
et puis trois mois après le semis le
grêlon il est encore présent sur le sol
donc le contrôleur il peut pas contester
ok il y a un problème de grêle
mais
dans les rôles
non c'est quelque chose qui
s'essaye
c'est bien résumé
ça marche encore une fois très bien en
bordure
il faut trouver le bon je vais dire le
bon délai entre je sais mais
suffisamment tard pour ne pas
avoir de problèmes du couvert qui
montraient dans la culture avant qu'elle
soit récoltées je sème suffisamment tôt
pour que le couvert puisse s'installer
dans des situations où la paille est
restitué quand vous faites 10 tonnes de
blé ou broyez 10 tonnes de paille pas le
couvert qui a réussi à lever avant la
récolte il peut vite être couvert par la
paille
quand même
je suis déçu
dans le 45 ça va être des gens ils vont
parler que de sans qu'un taux de blé ah
non
je m'avancerai pas mais sur le blé
tendre le blé tendre le rendement pas
égal le rendement grain
pareil
la différence la différence c'est entre
la paille produite et la paille récoltée
à l'état
c'est du récolter mais toi tu as toutes
tes choses le chaume qui n'est pas qui
n'est pas coupé la menu paille qui est
tombé au sol les feuilles qui ont été
produites
c'est du tonnage de paille qui n'est pas
exporté de la parcelle
retenez encore une fois ça comme ordre
de grandeur en blé tendre une tonne de
grains égale une tonne de paille
produite maintenant valoriser c'est
autre chose mais produite c'est sûr
et encore une fois de grandeur
pour dégrader une tonne de paille
pour que la paille se transforme en
humus
il faut 10 unités d'azote pour dégrader
un kilo de carbone
et puis
des champignons c'est le minimum quand
il y a des champignons il faut de la
lignée que les champignons puissent se
développer se reproduire il faut que ait
de la paille et un milieu qui leur soit
favorable ça veut dire aussi que quand
vous êtes sur des situations de paille
restituées
sans travail du sol vous laissez la
paille à la surface du sol vous allez
faire un couvert encore une des raisons
de plus qui nous poussent à vous dire
que le couvert doit être très chargé en
légumineuses parce que amener l'azote
nécessaire pour la dégradation de cette
paella
réglementaire en parlant on n'a pas le
droit de le faire
aujourd'hui économiquement parlant c'est
irréalisable si ce n'est que par
l'introduction des légumes dans les
couilles
ça va pas demander deux ans non plus ça
va être et encore une fois plus vous
aurez entre guillemets je veux dire
d'historique dans la limitation du
travail du sol plus la dégradation de la
paille au fil des années va se faire
rapidement
le sol ou la culture associée tant que
la ligne
on a encore un peu de temps on allait
manger ou pas
cinq minutes bon je termine sur les
associations
légumineuses des céréales donc là on
n'est plus sur du couvert permanent on
est sur des associations
féveroles blé quelque chose qu'on
rencontre
dire assez couramment chez nous dans des
systèmes bio quelque chose qu'on peut
imaginer aussi dans des systèmes
conventionnels à ce détail près c'est ce
que je vous disais aussi ce matin ce
genre de pratique ça ne s'envisage que
si on est en capacité de trier derrière
le produit récolté
techniquement c'est assez facile à faire
en désherbage aujourd'hui on a des
produits qui sont
pour désherber des licotes qu'est-ce qui
reste
et l'alcoolifène
le challenge qui n'est pas homologué sur
blé qui ne s'appelle pas challenge quand
on l'utilise sur céréales qui s'appelle
Mathéo par exemple
ça peut être postmide prélevé ou de la
Poste élevée ce qu'il y a de formidable
avec la féverole on l'a découvert avec
le colza et on le découvre aussi dans
les associations extérieures dans des
systèmes conventionnels
entre guillemets ça a la peau très dur
on n'a pas forcément pléthore de
produits homologués sur la culture de
féverolles par contre on a des produits
homologués sur céréales quand on a des
repousses de féverolles dans un champ de
céréales
il peut être compliqué de se débarrasser
de la férole ça résiste parfaitement
bien au prosu focard ça résiste
parfaitement bien au flux d'Asset au DFF
ça marche du coup
si vous faites si vous faites un maténo
par exemple là vous avez
des nikones de printemps de printemps
général bah en fait on évite français
c'est tout à fait c'est bien pour ça que
je le cite je le cite simplement à titre
d'exemple c'est beaucoup plus facile à
mettre en oeuvre dans les systèmes bio
parce que ils n'ont pas cette
préoccupation de la chimie sélective en
système conventionnel c'est pas quelque
chose qui est envisageable dans partout
et dans toutes les situations
non mais on peut le voir aussi
différemment ça peut être ça peut être
l'occasion dans des secteurs comme les
nôtres secteur entre guillemets
compliqué pour faire de la férolle en
pure ça peut être l'occasion de
multiplier de la férole
sans trop de prise de risque
au niveau de la parcelle parce que même
ce n'est pas sur des gros rendements de
férole on a quand même sécurisé la
productivité avec le blé qu'on a associé
à la férole on le fait de temps en temps
avec le blé c'est pas systématique on le
fait de plus en plus souvent malgré nous
avec le colza quand on verra le colza
associé la féverole fait partie des
plans de campagne du colza
dans les situations on n'a pas recours
au traitement antidicote au printemps
avec les hivers de moins en moins
rigoureux qu'on a aujourd'hui on a de
plus en plus de situations on récolte
colza et férol ça nous permet voilà de
mettre un pied dans l'autonomie de
semences entre guillemets
on était à la densité de férol d'hiver
quasiment 40 ou 40 grammes carrés
ça peut être trompeur une photo c'est
pour ça que vous pouvez voir des belles
vidéos des belles photos si vous n'avez
pas l'explication complète
si j'avais des févoles j'ai laissé 100
mètres et en fait je me suis rendu
compte que les février
ça fait ça fait de la biomasse mais pas
de graines
mais on aurait fait je vous demande de
croire sur Paola on aurait fait danser
dans ce secteur là dans cette parcelle
là de la féverole de printemps
on n'a pas de terre on a des périodes au
moment de la floraison soit trop
pluvieux soit trop chaude ce qui fait
qu'on a peu de goût c'est au final peu
de grains
alors attention parce que ça c'est
pareil c'est les joies de la photo
on est sur un blé qui est semé à 25
d'écartement
on est sur un blé qui implanté derrière
chambre donc pour nous un Smith tardif
c'est des semis de
on va dire fin octobre début novembre
pour nous c'est tardif quand même on est
sur du concours
mais le rendement blé
pour nous c'est un rendement tout à fait
correct qui soit avec ou sans férol dans
ces parcelles là le rendement de 6
tonnes nous va très bien c'est plutôt
des bonnes années
quand
nous le problème c'est que les les huit
tonnes ou les dix quintaux
Hector c'est une fois dans la carrière
ces deux années sur 10
faut bien c'est pour ça que j'insiste
dans le début de ma présentation à bien
repréciser le contexte dans lequel je
suis rappelez-vous les premières diapos
sur les terres les plus superficielles
c'est 45 un tout blé
s
de concurrence que dans des terres à
Bruxelles dans les terres très bon
potentiel
pour faire que du blé avec la vente de
blé on s'achète des ferroles
encore une fois c'est c'est une
expérience une association qui
l'objectif de départ c'était de se dire
comment je fais pour avoir de la semence
de féverole produite sur place
parce que nous le rayon d'achat de la
férole d'année il s’élargit maintenant
on en vient à chercher de la féverole en
Seine-Maritime ça fait ça coûte un peu
de un peu de temps un peu de carburant
etc si on peut en avoir quelques kilos
localement c'est ce qu'on essaye c'est
ce que cette agriculteur là essayait de
faire

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