Plantes, hétérogénéité du paysage, et éléments clés pour produire de l'eau, Hervé Covès
Cette vidéo a été réalisé dans le cadre du Carrefour des Éleveurs 2023 organisé par La Vache Heureuse : https://www.lvh-france.com/
Transcriptions
Transcriptions
diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
de l'eau et des arbres donc voilà donc
pour ma part donc je travaille avec
plusieurs des personnes qui sont dans
les intervenants là aujourd'hui à arbres
et paysage dans le Gers et ma fonction
c'est c'est
Afficher la suite
bien sûr enfin tout l'aspect formation
tout ça j'ai été ingénieur
d'expérimentation et de recherche
pendant 20 ans j'ai accompagné des
groupes de producteurs pendant 10 ans et
puis maintenant que j'ai un peu de
cheveux blancs que pourra lui dit qu'on
fait dans la parole aux jeunes et tout
ça bon et au moins jeunes et donc pour
moi c'est de témoigner de ce que j'ai
vécu de ce que je vois et puis avec
Alain et puis François irisoulin qui est
aussi là depuis maintenant deux ans on a
repris une station d'expérimentation et
de recherche
dans des terrains agricoles qui sont
tout à fait
captivantes il y a pas de terre c'est
que du caillou et là dedans on veut
cultiver des céréales voilà et ce qu'on
peut cultiver des céréales dans des
cailloux dans des endroits où on a 30 mm
de réserve utile de sol dans lesquels on
a aucune possibilité d'irrigation est-ce
que c'est possible voilà nous on y croit
on y croit et donc c'est ce qu'on essaie
de travailler de montrer
et
pourquoi est-ce qu'on y croit à partir
de quoi on sait on s'est basé c'est un
petit peu ce que je vais essayer
d'introduire sur cette première
intervention sur les différents éléments
qui vont être importants pour mieux
raisonner mieux réfléchir mieux penser
la façon dont on va s'adapter parce
qu'on va s'adapter c'est pas on va pas
subir le réchauffement climatique on va
s'adapter au réchauffement climatique on
va arriver à vivre avec et on verra que
même au travers de ça on a encore des
gains de productivité de qualité de
résilience qui sont encore importants en
face de nous que le monde qu'on nous
promet on peut en faire un monde pourri
mais on peut aussi faire un monde
beaucoup mieux que ce qui est
aujourd'hui voilà
donc première action
le premier truc qui est important c'est
la seule chose importante que j'ai à
vous dire aujourd'hui c'est que la vie
est belle voilà donc je vois que sourit
pas là quand je dis la vie est belle oh
la mais qu'est-ce qui raconte celui-là
tu veux dire par là c'est plein de
choses mais notamment que dans les
processus du vivant de ce qui vit il y a
des tas de choses fantastiques qu'on a
pas trop l'habitude de regarder qu'on a
pas trop l'habitude de voir mais dès
qu'on commence à les voir dès qu'on
commence à essayer de fonctionner avec
tous ces systèmes tout ce qu'il y a dans
la nature qui peut nous aider et ben là
on trouve waouh mais c'est chouette ah
ben j'avais pas vu ça
comment ça comment ça on va on va avoir
un meilleur lait comment ça on va on va
avoir plus de fourrage c'est à toutes
ces questions là
c'est ça existe dans la vie alors là
j'ai mis deux petites bestioles c'est un
peu mes bestioles fétiches ce sont des
des
petits rames mais mais
c'est pas des Rates aux pieds c'est
c'est des petites bestioles qui qui sont
plutôt rares ici
j'arrive plus à retrouver le nom là j'ai
non c'est pas le rade des moissons ça me
revenir et le et eux en fait quand ils
sont là vous avez
c'est à dire que
vous voulez juste montrer c'est que
aujourd'hui
dans nos écosystèmes on produit vos
produits des vaches on produit des tas
de choses mais qu'en fait
il y a plein de choses qui sont
produites en même temps que on produit
nos productions agricoles
produits du ver de terre ce produit du
champignon ce produit des bactéries il
se produit des insectes toutes sortes
d'arthropodes des amis des tas de trucs
dans le sol
ce produit quand on produit je sais pas
une UGB hectares
GB hectares de quelque chose et ben
pendant le même moment il se produit
10GB ha
de vie du sol
et que finalement on est on est
producteur de pas que de ce qu'on est
censé produire on produit beaucoup
beaucoup d'organismes vivants et que ces
organismes vivants ils vont avoir une
grande influence sur notre façon de
produire
il y a des bestioles qu'on va juger
comme des concurrents des râteaux pieds
des trucs comme ça
et puis on a d'autres quand ils sont là
ils prennent la place de nos parasites
de ce qui nous emmerde et prennent la
place
tout en étant pas en n'ayant pas de
répercussions négative sur ce que l'on
fait que dans cette diversité il y a
toute une série de de solutions qui qui
interviennent et qui apparaissent voilà
alors pour revenir au cycle de l'eau
c'est la vie
l'eau c'est la vie mais est-ce que la
vie c'est l'eau
pendant longtemps on m'avait appris et
ça c'est ce qui c'est extrait de d'une
publication de de
l'ONU je crois qui explique ce que c'est
que le cycle de l'eau sur terre c'est ce
qu'on nous apprend à l'école même à
l'école maternelle donc on se connait ça
par cœur il y a l'océan à droite il y a
un pointeur je crois
bon peut-être il y a l'océan à droite ça
s'évapore ça fait des nuages ensuite il
y a du vent qui ramène ça sur la terre
ça pleut on voit que une grosse partie
de ce qu'il pleut ça peut sur l'océan
sur les 502 km³ de flotte qui s'évapore
chaque année de l'océan il y en a
presque 456 ou 558 qui tombent
directement sur la mer il y en a qu'une
petite partie donc un 110
mille kilomètres cubes qui retombe sur
les continents bon le lac tout ce qui
est de l'eau douce ça fait aussi un
petit cycle et puis et puis après une
partie qui peut s'évaporer et puis qui
voilà ça c'est le cycle de l'eau on dit
l'eau c'est la vie et donc ça quand on
voit un cycle comme ça on se dit ben
voilà il faut arroser pour que ça pousse
tout le monde est d'accord avec ça c'est
vrai que ça pousse il faut arroser
et ben non et aujourd'hui on n'a jamais
autant réfléchi sur le climat que depuis
qu'il y a ce fameux truc qui s'appelle
le GIEC qui bosse là dessus quoi mais
aujourd'hui on se rend compte que il y a
plein d'autres phénomènes qui
interviennent et que notamment
c'est que c'est le contraire c'est parce
qu'il y a des arbres qui pleut
c'est parce qu'il y a des plantes qui
pleut mais surtout parce qu'il y a des
arbres qui se met à pleuvoir
et que la quantité d'arbres qu'on a sur
la planète
qui a une proportionnalité entre la
quantité d'arbre et la quantité de pluie
voilà et ça c'est un des enjeux majeurs
face au réchauffement climatique ce qui
va falloir ré arborer la planète
ça veut pas forcément dire qu'il faut
qu'il y ait des forêts des grandes
forêts ça marche bien
ça veut dire nous explique les
spécialistes du GIEC 40 à 81 arbres par
hectare de surface agricole
utile sur l'Europe
40 à 80 arbres hectares intra
parcellaire en plus des haies en plus
des ripicides qui sont deux types
d'aménagement qui vont être aussi très
très important pour faire revenir de
l'eau chez nous
voilà
donc parmi vous qui est prêt à planter
40 à 80 arbres par hectare en intra
parcellaire
allez un pour 40 2 allez il faut s'y
mettre 3 à 4
5 6
7 8 9
non mais c'est ça c'est le gros truc en
fait
tant qu'on remettra pas des arbres déjà
dans notre imaginaire dans notre tête
avant de les mettre dans les parcelles
parce que c'est bien connu il y a rien
qui pousse à côté des arbres quand on
est éleveur on se dit bon il faut quand
même qui est un petit peu d'ombre pour
les vaches donc ça voilà ça ça peut
aider mais quand il y a plus de vache
dans les prés et que c'est que les
tracteurs qui passent on se dit ben ça
ça va ça va tout abîmer quoi
mais l'enjeu en fait l'enjeu peut-être
le plus important par rapport au
réchauffement climatique aujourd'hui
c'est de mettre des arbres alors Alain
reviendra sur ça en détail tout à
l'heure pourquoi comment quel type
d'arbre mettre le bon arbre au bon
endroit mais ça c'est vraiment le gros
pas à faire en avant pour toute
l'agriculture bon
on attend juste que ce que cette
ce que ça ça rentre dans les
conditionnalités de l'impact par exemple
aujourd'hui dès qu'un arbre ça ôte de la
surface c'est toujours compliqué de de
justifier ça donc et que d'amiquement
c'est
un peu tiré par les cheveux de dire
qu'il faut mettre des arbres
mais agronomiquement
c'est indispensable on va voir pourquoi
on va voir pourquoi
alors le cycle de l'eau
qu'est-ce qui fait qu'on passe de d'une
forêt partout à le peu la terre appelle
un arbre les arbres ils poussent tout
seul en fait il faut pas dire que c'est
compliqué de faire pousser des armes
vous abandonnez un terrain très vite ça
redevienne friche il y a des ronces tout
de suite à des arbres qui se mettent
dedans et ça pousse tout seul donc
combien ça coûte de faire pousser un
arbre juste de le laisser pousser déjà
mais comment on passe d'une forêt alors
d'une forêt qui génère son carbone son
azote dont les feuillages des plantes
sont très très riches en nutriments qui
génèrent sa propre eau dans le sol il y
a quelques pathogènes mais surtout des
champignons symbiotiques qu'est-ce qui
fait qu'on passe de ça à une espèce de
désert dans lequel il y a il y a plus
rien les plantes il y a plus de
champignons symbiotiques dans le sol on
a plus que des pathogènes j'ai pas
réussi à l'allumer
voilà et qu'est-ce qui se passe que dans
le sol on a plus de
plus que des pathogènes il y a plus de
symbiotique voilà il y a trois phases de
déclin successives qu'on peut voir à
l'échelle de d'un écosystème comme à
l'échelle d'une parcelle d'ailleurs
ça va venir d'approximité que la
parcelle va avoir avec des arbres
premier truc donc c'est que il y a un
déclin de la végétation des clins de la
végétation ça veut dire qu'on va passer
à moins d'une quinzaine d'espèces
végétales dans un écosystème
et donc dans certains écosystèmes on
pourra avoir 300 350 plantes
dans nos écosystèmes simplifiés moins de
15
et ça ça pourquoi c'est considéré comme
un déclin on va voir que c'est lié à la
à la vie du sol
chaque plante va nourrir
la vie du sol d'une façon spécifique
une légumineuse elle va pas nourrir les
mêmes micro-organismes qu'une câblée on
sait la lumineuse de fait d'azote elle
nourrit des organismes spécifiques qui
font d'azote le blé il va nourrir
d'autres micro-organismes dans son sol
et plus je multiplie le type de plantes
plus je multiplie le type de
micro-organismes qui peut se nourrir
et donc plus j'ai de plantes différentes
plus j'ai de repas différents à donner à
mon sol et plus je peux nourrir une
grande diversité de micro-organismes
et pour peu que des plantes qui sachent
vivre avec des micro-organismes qui
vivent quand il fait un peu plus sec on
peut plus humide un peu plus froid un
peu plus chaud je multiplie les
capacités de mon sol à répondre aux
variations climatiques aux variations
culturales à tous les problèmes qu'on
peut avoir dans nos parcelles donc
premier déclin c'est déclin de la
végétation donc ça veut dire que pour
nous il va falloir à l'inverse réfléchir
à comment remettre plus de diversité
végétales dans nos parcelles et autour
de nos parcelles
deuxième phase du déclin c'est donc le
sol folle donc une espèce d'effondrement
dans le dans la vie du sol qui va se
traduire par un grand abaissement du
carbone et de l'azote par rapport à ce
qu'il y a avant et puis donc par
l'augmentation des pathogènes dans dans
le sol donc ça en fait c'est dès qu'on
est en dessous de
selon les types de sol un virgule 8 à
2,3% de matière organique si on est en
dessous et ben ça veut dire que le sol
fonctionne plus bien
voilà il faut fonctionner mais il va lui
manquer un certain nombre de
fonctionnalités qui qui l'avait quand il
y avait des forêts et ce le fait que ces
fonctionnalités soient plus là ça
s'exprime par le fait qu'il y a de plus
en plus de pathogènes dans le sol plus
en plus de maladies qui viennent du sol
et le dernier effondrement effondrement
systémique qui est qu'il y a plus de
couverture végétale en Sensas que qu'on
rate nous raconte depuis des années
réactions de Maillard va tout le truc le
sol devient caramel toute la vie
s'effondre ça fonctionne plus et puis et
puis donc on a plus que du pathogène
dans le sol double peine pour le
rayonnement solaire c'est que l'albédo
donc le soleil il se réfléchit sur le
sol donc il chauffe deux fois
l'atmosphère donc au lieu de réchauffer
qu'une fois elle m'a tout le rayon qui
n'est pas absorbé par les plantes et ben
il se retrouve une deuxième fois
d'atmosphère ça chauffe beaucoup plus et
dans un monde où tout chauffe et bien ça
amplifie ça amplifie le l'effondrement
et la
le mauvais fonctionnement de nos sols et
puis l'autre conséquence de tout ça
c'est que au niveau de la composition
qualitative du feuillage des plantes et
ben il est plus bon il devient
il devient pas très nutritif en fait
c'est valable pour l'azote comme pour
tous les nutriments qui sont utiles à
l'élevage voilà et donc pour revenir un
système qui va commencer à générer sa
propre eau
on va voir comment ça va revenir ça pro
mais première phase couvert végétaux
deuxième phase commencer à insérer des
plantes pérennes qui vont permettre de
faire vivre de façon pérenne les
champignons et laver du sol troisième
phase de diversifier ces plantes
pérennes
pour que
l'écosystème dans son ampleur devienne
résilient
alors un autre élément qui va être
important
dans un peu des pièces de puzz que je
vous présente et on verra comment tout
ça ça va se regrouper dans la même
histoire
le truc c'est que la photosynthèse la
photosynthèse ça c'est ça ça que nous on
est des animaux on transpire notre
métabolisme il fait du chaud
on brûle des sucres ça fait du chaud et
les plantes elles font exactement le
contraire elle prenne des gaz elles font
du sucre et ben ça ça fait pas du chaud
ça fait du froid
ce qu'ils disent endothermique c'est ce
qui fait que quand on fait des photos
infrarouges donc et ben là je suis à
côté d'une plante et bien moi je rayonne
je suis tout rouge et la plante il y a
des secteurs dans la plante qui sont qui
est juste à côté de moi là qui sont même
bleu foncés c'est à dire qu'ils sont
très froids et que la différence
simplement liée aux propres rayonnement
entre un truc qui chauffe comme un
animal et un truc qui qui fait de la
photosynthèse comme une plante et ben
moi je suis à 37 degrés les plantes dans
les parties qui sont un petit peu jaune
comme ça elles vont être aux alentours
de de alors c'était une photo qui était
prise avant-hier donc elles sont aux
alentours d'une trentaine de degrés et
les parties qui sont bleues
donc l'essentiel de ce que l'on voit là
dessus elles sont douze degrés plus bas
donc j'attends degrés elles étaient à
fait 18 degrés 18 degrés alors que la
température ambiante était plutôt chaude
pas ne croyez pas que c'est un tableau
de Van Gogh c'est un selfie
ouais
je pourrais vous prendre en photo si
vous voulez et puis je voudrais vendre
les selfies à la sortie
c'est juste des caméras thermiques des
caméras infrarouges c'est ce qu'on
utilise
alors ceci elle fait plus voilà les
mêmes mesures plus de trucs encore mais
voilà alors voilà donc l'autre truc donc
toujours nous quand on respire
là c'est un oiseau qui est en train de
chanter
il fait froid dehors et ça fait de la
fumée on connaît tous ça pourquoi ça
fait de la vapeur d'eau comme ça
pourquoi ça fait de la vapeur d'eau
c'est que autour
l'air est froid donc ce qui sort de
l'oiseau c'est chaud l'air froid
contient moins d'eau peut contenir moins
d'eau que l'air chaud et donc ça se
condense simplement parce que c'est plus
froid
et c'est ce qui se passe sur les vitres
dans la chambre quand on dort la nuit
pour quand tu as pas encore de double
vitrage comme à la maison et ben en fait
on a
la nuit à la vapeur d'eau elle se met
sur la partie froide elle se met pas sur
les murs espèce sur la partie froide sur
les vitres à l'endroit le plus froid
et l'eau se condense sur les parties
froides
alors ça ça
un petit graphique il faut que je sais
avec ça comme une journée par exemple ça
s'appelle l'eau se condense on va voir
ce qu'on appelle une courbe de
saturation et quand il y a 100%
d'humidité de courbe de saturation alors
qu'est-ce qui se passe quand il fait 20
degrés dans l'air
fin degrés et qu'on a 50 % d'humidité
dans l'air donc on est ici là où il y a
marqué ambiance donc il suffit qu'il y
ait des surfaces qui soient à 10 degrés
10 degrés pour que l'eau commence à se
condenser dessus
voilà
et dans ma photo tout à l'heure là on
voyait du chaud du froid là
donc il suffirait qui est juste degré
quand il fait très chaud très chaud ici
42 degrés
toujours 50% donc je suis là donc vous
voyez encore comme il fait chaud donc je
peux avoir beaucoup plus d'eau donc 25 g
par kilo par kilo d'air alors que là il
y a que 8 grammes 3 fois plus d'eau
contenu dans l'air
et il suffit que j'arrive ici à une
température de 28 degrés
par là pour que ça commence à se
condenser
alors moi je le ressens pas parce que ma
peau elle a 37 degrés donc ça passe
condenser sur ma peau mais sur une
feuille
une feuille qui est à l'ombre
là on va avoir 28 degrés et donc là
l'eau va se condenser
et cette eau c'est de l'eau qui ne passe
jamais dans le plus vieux maître parce
que elle est dans l'air elle se condense
sur les feuilles alors après ce que
l'eau elle voit pas d'eau sur les
feuilles on était pourquoi
Luna qui utilise des engrais foliaires
parmi vous
quand on pulvérise quelque chose est-ce
que est-ce qu'on voit les gouttelettes
persister longtemps ben non c'est une
petite partie qui peut s'évaporer c'est
vrai mais une grosse partie va pénétrer
dans la plante et les plantes ont des
structures voilà des structures
particulières sur leur épiderme qui leur
permettent de
d'absorber l'eau alors le mécanisme sont
bien connus il y a trois grands
phénomènes donc un truc qui se fait par
de façon un peu osmotique un truc qui va
se faire par tous les poils toutes les
plantes qui ont des poils de toutes les
plantes qui ont dont le
sous la feuille quelquefois c'est un peu
blanc et
les poils s'appellent des tricots c'est
pas les ont la capacité de capter l'eau
atmosphérique et d'absorber ça dans la
plante et puis on a d'autres d'autres
structures là qu'on appelle les
idioblastes donc c'est toutes les
plantes qui contiennent de l'oxalate de
calcium
ça normalement c'est dans des cellules
mais quand il fait chaud ces cellules se
pètent le que ça de calcium c'est un sel
insoluble qui agit comme les trucs
Rubson qu'on met dans les maisons pour
capter l'humidité
c'est capable d'être mono ou d’hydraté
donc de capter l'eau à sa surface et
c'est cristaux qui sont là sont capables
de de capter l'eau et cette eau elle
rentre dans la sève de la plante dans la
sève élaborée et le phénomène est très
efficace c'est-à-dire qu'au fur et à
mesure que l'eau se condense sur les
feuilles elle est directement absorbée
par les plantes il y a que à certains
moments donc optimata ou par les
phénomènes de glutathion là qu'on peut
avoir on peut observer que cette
ce condense parce que il y a un excès
d'humidité à ces moments-là voilà mais
donc on a des systèmes qui permettent de
capter l'eau atmosphérique
alors les plantes qui ont des
idioblastes il y en a pas toutes comme
les plantes qui ont des poils pas toutes
dans les plantes qui sont capables de
bien capter il y a le lien par exemple
toutes ces plantes
qui fonctionnent comme ça c'est beaucoup
de plantes à feuillage persistant
le lierre le thym le laurier est un tout
est laurières
tous ces fusains les troènes toutes ces
plantes qui ont un feuillage persistant
un peu épais et qui ont cette capacité
de capter l'eau atmosphérique
je lève pas mes animaux avec ça mais ça
ça peut se trouver dans les ça peut se
trouver sur les bordures et on peut
imaginer des systèmes de et d'arbres
isolé
entouré d'un certain nombre de plantes
capables de capter le atmosphérique
et qui vont agir comme des condenseurs
de capter de donc de l'eau alors combien
ça peut capter d'eau notre question
est-ce que je vais trop vite on verra
après combien ça peut capter alors
l'autre truc c'est que l'eau donc l'eau
peut se cultiver quand on comprend ça
qu'on peut capter de l'eau ça veut dire
qu'on peut cultiver l'eau on peut créer
des structures des façons de collecter
de l'eau atmosphérique là je vous
apprends pas une danse de la pluie on
apprend comment concrètement capter de
l'eau atmosphérique pour
rentrer un plus un peu plus d'eau dans
nos écosystèmes et donc
là le gros truc c'est que quand on a une
culture homogène ou une parcelle
homogène mais l'eau elle fout l'air fout
le camp dès qu'on a quelque chose
hétérogène il y a des turbulences qui
apparaissent et quand l'air rouge il y a
des turbulences qui apparaissent et ça
fait des petits motifs comme ça des
petits vortex qui vont condenser les
choses
alors ces petits vortex on va les voir
plus précisément donc ce que je comment
il se forme c'est vortex en fait c'est
très simple c'est que vous voyez que
plus il fait chaud l'air s'allège quand
l'air ça sec ça sèche l'air devient plus
léger quand là j'ai 25 g d'eau par kilo
d'air et que que j'arrive à 28 degrés
ben les 25 grammes vont diminuer ça veut
dire que l'air va être plus léger
puisqu'elle va plus avoir l'eau dedans
il y aura de la flotte en moins l'air
léger ça monte c'est plus léger et donc
ça crée un courant d'air qui va faire
venir à l'endroit où c'était froid de
l'air chargé d'eau d'un côté
et ça c'est capable de générer des
petits ventes des petits courants d'air
dans la végétation de l'ordre de 10 km
heure
si ce phénomène il apparaît en fin de
journée généralement à partir de deux
heures avant la tombée du jour quand le
soleil commence à être un petit peu bas
sur le côté qui est à l'ombre quand on a
un arbre une plante un rang
quel que soit l'échelle il y a un côté
au soleil un côté à l'ombre le côté à
l'ombre est plus froid que le côté qui
est au soleil donc comme il est plus
froid il va déshydrater comme il
déshydrate l'air sa Lège donc il y a une
partie de l'air qui va passer qui va
être
chaud et humide va être attiré à
l'intérieur du végétal et l'air froid va
avoir tendance à à le camp du
végétal voilà
l'air froid l'air déshydraté plutôt va
avoir tendance à repartir du végétal et
ça crée un petit courant d'air 10 km
heure c'est rien du tout 10 km/h c'est
une brise toutes légère mais quand sur
un mètre carré vous avez de l'air chaud
et humide qui arrive pendant 5 heures à
10 km heure ça vous fait 50
000 mètres cubes d'eau de d'air qui
passe là dedans et quand sur ces 50000
m3 vous retirez 10 g
15 g d'eau c'est que dalle 10 15 g d'eau
mais ça sur 50 000 mètres cubes et bien
ça vous fait des quantités d'eau qui
peuvent être assez prodigieuses donc ça
c'est de voir les phénomènes comment ça
se passe dans certaines forêts ça ça
donne un tropical
ça c'est pour montrer que en fait la
forme idéale la forme la plus aboutie
pour capter de l'eau par des creux et
des bosses du chaud et du froid c'est le
romanesco
et qu'il nous faudrait des parcelles qui
vu du ciel ressemblent à des choux
romanesco et on est loin de nos trucs
tout homogène
des creux des bosses parce que c'est
entre le chaud et le froid que se crée
un petit dipôle qui va faire le courant
d'air qui va faire venir l'air humide et
qui va permettre de capter l'humidité
voilà donc ça c'est d'autres formes de
forêt et vous voyez donc c'est c'est
ça paraît plus homogène mais vous voyez
il y a des creux il y a des bosses à
plein d'échelles différentes on est dans
la forêt tropicale dans toutes les
forêts qui qui captent le maximum d'eau
elles sont organisées spontanément sous
des formes de chou-fleur quoi vous voyez
et donc ce truc là
ça a été travaillé donc maintenant c'est
des travaux qui sont rentrés dans le
GIEC donc ils sont validés par la
science qui montrent qu'en fait les
petits courants d'air que font les
plantes quand elles captent l'eau toutes
les plantes mises bout à bout quelques
kiottes quelques grammes d'humidité et
bien finalement ça fait des petites
dépressions ces petites dépressions
biboutabout ça fait des grosses
dépressions et ces grosses dépressions
elles expliquent les sept plus gros
vents de la planète uniquement par la
présence de la végétation
c'est à dire que pour nous pour parler
waouh alors en Amazonie donc 70% de de
l'eau qui tombe c'est de l'eau qui vient
justement des plantes en Asie c'est 80%
de l'eau qui tombe en Chine qui vient
qui vient des plantes qui sont avant
et donc ce truc là toute la grande forêt
boréale qui est là et qui est en train
de se de disparaître là et qui est en
train de s'amenuiser de façon dramatique
chez nous fait que
ce cycle là est rompu
et donc et ben donc on a des grandes
grandes grandes périodes de sécheresse
et vous voyez que en ce moment dès qu'il
commence à faire chaud on a plus de
ventes ouest c'est des vents qui
viennent soit du Nord soit de l'Est soit
du Sud et le grand courant d'air qui
faisait que ça partait normalement sur
la planète comme le soleil se lève d'un
côté tous les vents de la planète si
c'est que la rotation de la Terre il
devrait aller dans le sens de la
rotation de la Terre donc aller de l'Est
de il devrait donc la Terre va de les
faire l'Ouest donc les vents de l'ouest
vers l'est tous les vents devraient
aller dans ce sens là et et
non c'est le contraire de l'Est par
l'ouest et si les vents ils viennent par
là dans ce sens-là c'est parce qu'elle a
végétation voilà c'est ça que montre les
gens et quand il y a plus de trucs et
ben on retombe dans le courant d'air
inverse et donc
s'il y a pas d'eau qui tombe à l'est et
ben on va pas se récupérer d'eau d'où
cette nécessité de
reconstituer une un corridor un grand
corridor végétal d'arbre 40 à 80 arbres
par hectare de terre nue de surface
agricole actuellement pour reconstituer
ce cette capacité à refaire les grands
vents
qui vont dans le bon sens pour nous
voilà donc
Anastasia doit venir justement en
Dordogne cet automne on va pouvoir
discuter plus précisément qu'elle nous
explique comment comment elle en a
arrivé à ces conclusions mais voilà on
trouve que c'est des travaux absolument
passionnants
qui recouvre à la fois des notions
complètement planétaires mais pour que
ça fonctionne au niveau planétaire il
faut qu'elle échelle du mètre carré à
l'échelle de la parcelle à toutes les
échelles il y ait justement du chaud du
froid et que toutes nos végétations
toutes nos structures végétales toutes
nos façons de cultiver nos plantes
puissent renouer avec cette capacité à
recapter de l'eau atmosphérique vous
voyez là donc ça c'est une forêt en
France on prend des écosystes
écosystèmes forestiers et vous voyez que
la condensation où est-ce qu'elle
apparaît
dans les creux
elle apparaît pas dans les conifères
il y a un truc bizarre là pourquoi les
conifères ça fait pas de condensation
pourquoi c'est les feuilles
et pourquoi ça apparaît là dedans voilà
il y a des questions de température
j'entends ça mais après il y a un autre
truc qui est troublant très troublant
l'histoire d'avant ça c'est juste pour
vous montrer donc ça c'est c'est juste à
côté de notre station d'expérimentation
30 mm de réserve utile donc là c'est des
mesures qu'on a réalisées donc qu'on a
enfin qu'on a réalisé donc c'est des
sentinelles c'est des mesures
satellitaires qui montrent à l'ouest sur
notre parcelle qui est ici la tac tac
tac on est le 8 septembre 2019 pour
cette photo donc on est dans dans la la
deuxième canicule de l'année 2019 il y a
une première canicule avec de l'eau
humide enfin de l'air humide il faisait
chaud et humide mais il pleuvait pas
très très chaud et celle du mois de au
mois de septembre c'était une canicule
très sèche chez nous les arbres les
chaînes ont perdu leurs feuilles
les chaînes ont perdu leurs feuilles
tellement qui faisait sec et aux
endroits à un endroit où justement on
avait expérimenté justement toutes ces
plantes à idioblaste donc toute sa
partie qui est ici la parcelle
et ben le 8 septembre 2019
ce qui apparaît en bleu c'est de
l'humidité la condensation qui apparaît
donc en début de nuit et qui était même
visible de l'espace et donc on a mesuré
et calculer ensuite par
que c'était 3 mm d'eau concapté tous les
jours entre 2 et 4 mm d'eau tous les
jours en fin de journée sur les 10 jours
de la condensateur de la canicule c'est
30 mm d'eau qui ont été captés
30 mm d'eau comme ça avait eu un bel
orage partout ailleurs les arbres
avaient perdu leur feuille
voilà tout à l'heure on verra ce qu'on a
fait donc juste
dans une situation alors c'est pas tout
à fait sur le même site mais juste là à
côté où on a des structures qui Condens
comme ça
en période sèche
donc un des grands éléments qui fait que
ce système fonctionne c'est qu'il faut
que les arbres et que les plantes soient
mycorisées
qui est des champignons symbiotiques qui
vivent avec elle dans nos cultures en
fait elles sont presque toutes mi
corrisées avec des champignons qu'on
appelle endos mi-corysiens donc là c'est
sur une racine de vigne mais ce serait
pareil pour du Blaise ce serait pareil
pour de quasiment tous les fourrages que
l'on cultive pour tous les fourrages que
l'on cultive sauf peut-être pour
certaines crucifères ou des plantes qui
qui sont naturellement peu ou pas mi
corrisés mais le champignon il est à
l'intérieur de la racine vous voyez donc
là on a la racine là on a au milieu ça
c'est le cylindre central c'est là qu'il
y a le la sève qui circule et autour
donc on a le champignon alors on voit
pas les parties extérieures parce que la
préparation microscopique les
abousillées mais en fait si on a plein
plein de mycélium autour de la racine ce
qui est important dans les champignons
endomiques et qui se mettent juste à la
jonction
entre les réseaux de sève brut et de
sève élaborer
c'est à dire que c'est eux qui vont
piloter la quantité d'eau qu'il y a dans
la plante
donc en temps normal la plante elle
transpire et donc le champignon va
apporter de l'eau dans la racine enfin
on parle racine il y avait un vrai de
l'eau donc dans la plante le champignon
fait ça activement
dans notre
donc quand c'est par contre la plante
qui capte l'eau
donc l'eau se condense à sa surface
l'eau donc va rentrer dans le réseau de
sève élaboré
c'est du sucre et quand on met de l'eau
dans le sirop dans le sucre ou dans le
Ricard et ben ça dilue Ricard vous
comprenez et donc la plante champignon
n'aime pas ça quoi il y a trop d'eau
dans le ricard trop d'eau dans la sève
et donc est-ce que fait le champignon à
ce moment là lui il sort l'eau de la
racine pour que la plante garde sa bonne
concentration en sucre dans sa sève
et donc quand un lierre capte de l'eau
ça va dissoudre sa sève et le champignon
mycorhizien qui est au niveau de ses
racines il va faire ressortir cette eau
dans le milieu
et alors si ce champignon mycorhizien de
l'autre côté était connecté à ma culture
serait disponible pour qui cette
même si mon blé il est pas capable de
capter l'eau certaines légumineuses avec
les feuilles un peu poilues le font très
bien toutes les légumineuses un peu
méditerranéennes les pois chiches c'est
fabuleux la façon dont ils peuvent
capter l'eau en été mais voilà mais
nos herbes toutes les points assez
toutes les principales tous nos blés
notre maïs et tout ça ils sont pas bien
capables de capter l'eau mais si tout
était bien mi corrisé et ben en fait ça
rendrait cette disponible dès le matin
suivant en fait puisque le reste dans le
sol et dès le matin suivant donc certes
Molière il va recapter un petit peu mais
toutes les plantes qui sont autour elles
vont aussi l'avoir à disposition
vous voyez et ça c'est 3 mm d'eau
par jour et plus il fait chaud mieux ça
fonctionne parce que plus il fait chaud
plus l'air peut contenir d'humidité
et ça renverse a proposition que le
problème devient la solution que le
problème du réchauffement climatique
devient une solution pour avoir et capté
un petit peu plus d'eau pour peu que
l'on soit vigilance sur la façon de le
faire et la nature avec la vie est belle
la bonne sœur nous montre une façon de
le faire
mais on a un énorme problème
c'est que
la trame de champignons qui va bien qui
a spontanément
qui capte l'eau en fait c'est la trame
qui est là dessiné en bleu donc c'est
une trame tropicale voilà et que chez
nous et tout est rouge
et donc on est sur une autre trame de
champignons qu'on appelle ectomie
corysien et ces champignons là alors on
les aime bien parce que c'est eux qui
font les cèpes les girolles les
trompettes de la mort tous les
champignons qu'on aime bien manger voilà
donc c'est des champignons sympathiques
mais mais ces champignons c'est pas du
tout les mêmes que ceux qui a sur nos
plantes et donc dans nos écosystèmes
forestiers et bien en fait on n'a pas du
tout les bonnes trames et c'est pour ça
que tout le monde dit ah bah ouais ça
pousse pas à côté d'un arbre ben oui ça
pousse pas à côté d'un arbre parce que
nos arbres sont pas sur les mêmes trames
de champignons que nos cultures
mais est-ce qu'il y a des endroits où
les arbres ont les mêmes trames que les
nôtres
alors premier élément
c'est vous voyez ça c'est un champignon
alors là on va voir un autre type de
champignons c'est des champignons qui
décomposent le bois
il y a des gens qui disent qu'il faut
enterrer du bois dans les parcelles
alors le bois quand il pourrit ça fait
de l'éponge ça retient l'eau et tout ça
mais surtout quand le bois il pourrait
alors qu'on va pas enterré du bois dans
les parcelles on va le faire pousser du
bois dans le sol en plantant des arbres
et ces arbres comment est-ce qu'on va
faire pour que les racines des arbres
meurent et se décomposent et que des
champignons puissent venir s'en nourrir
et ben on va juste soit les couper soit
juste les trogner chaque fois que je
vote une partie du feuillage d'un arbre
et bien en fait il va plus pouvoir
nourrir ses racines et une grande partie
de ces racines vont mourir et vont
mourir et être digéré par des
champignons et vous voyez que les
champignons qui décomposent le bois ils
sont entourés d'une pellicule d'eau
et c'est eux qui vont constituer
l'essentiel de la réserve utile d'un sol
une réserve utile biologique on parle
toujours de réserve utile un peu
physique et là on pourra constituer une
réserve utile biologique qui se met
autour des champignons qui décomposent
le bois et oui chaque fois que je coupe
chaque fois que je vais couper mais ça
vous connaissez ça par cœur chaque fois
qu'on coupe les verbes et bien on voit
que le système racinaire s'adapte à la
hauteur de coupe et si je coupe
fortement une plante et bien elle va
plus pouvoir alimenter ses racines ses
racines vont se décomposer et dans la
décomposition des racines et ben il va y
avoir des champignons qui vont venir les
décomposer
des champignons ou des bactéries ça
dépend de quel écosystème on a est-ce
qu'on en écosystème plutôt forestier ça
c'est des champignons que des composent
est-ce qu'on a un système plutôt
step ouverte là c'est des bactéries qui
décomposent donc si on veut des
champignons qui stockent de l'eau il
faut que soit un écosystème qui soit
proche d'un écosystème forestier et donc
les racines vont servir au printemps et
l'été vous voyez donc toutes les racines
qui crèvent en été si elles sont
décomposées par des champignons et pas
par des bactéries ces racines là vont
servir de réserve utile pas parce que
c'est des racines c'est parce qu'elles
sont bouffées par des champignons et que
les champignons vont avoir de de l'eau
autour d'eux
j'ai des panneaux merci 10 minutes
chaque fois que je coupe un arbre chaque
fois que je fais manger un arbre par des
animaux
il y a des racines qui meurent et ces
racines qui meurent surtout si je fais
manger tout ça en été ces racines qui
meurent vont très vite se redécomposer
en champignon se transformer en
champignon en fait et servir à stocker à
stocker de l'eau donc on a le carbone
c'est de la vise et tous ces champignons
ça profitent tout ce qui meurt dans le
sol se retransforme en vie
ça c'est important important au passage
donc un certain champignons comme les
trames etesses donc des champignons qui
vous connaissez ça sur du bois qui se
décompose tout ça et puis les pleurotes
ou qui font des
glycoshincolipides et de quittosant tout
ça c'est champignons là vont produire
directement dans le sol des substances
qui vont agir dans la prévention des des
maladies fongiques et même les dico
lipides là ce sont même plus que des
éditeurs ce sont des précurseurs de de
soins sur les plantes donc en fait dans
ces bois qui se décomposent vont aussi
apparaître des molécules qui vont
soigner les plantes contre des maladies
des maladies des maladies fongiques
elles peuvent avoir
un exemple de ce qui se passe sous les
tropiques dans des systèmes qu'on
appelle cintre pic
alors c'est quoi vous voyez ils ont mis
là c'est une banane raie on voit pas
beaucoup de bananiers ils sont là tac
tac au dessus il y a des plantes donc là
qui font pour l'instant un petit peu
d'ombre la vocation de ces plantes qui
sont ici c'est d'être coupées et donc
chaque année on les coupe pour remettre
les bananes au soleil le bois se
décompose donc il laisse le bois par
terre où il le bois où il le sorte pour
d'autres usages s'ils ont d'autres
usages et en dessous vous voyez qu'il y
a d'autres plantes là et ça ce sont des
plantes qui captent l'eau
donc on a à la fois une plante qui fait
du bois
dont le bois crève et qui permet de
faire la réserve utile dans des sols qui
sont qui sont des arènes en fait c'est
des sols où il y a que de la matière
minérale dedans c'est des sur les côtés
bousillés par la déforestation et donc
on a à la fois donc une plantation de
banane une plantation bois une
plantation de plantes qui vont capter de
l'eau tout ça mis au même endroit si on
regarde ce qu'on a fait chez nous ben
oui c'est la parcelle que vous direz là
donc on a les structures à côté donc des
arbres troniés coupés qui étaient en
fait des chaînes truffiers au départ
qu'on que l'on coupe pour que les
racines crèvent et donc ça c'est une
photo qui a été prise cette année d'un
seigle qui est pas c'est le forestier
qui est un seigle normal on a choisi un
sec parce qu'il était très bien
mi-courisé et qu'on a voulu montrer en
fait que le système fonctionne et vous
voyez quand on dit que ça pousse pas à
côté des arbres et ben ça pousse quand
même quand on quand on réfléchit à
mettre en connexion des choses les unes
avec les autres et donc si on veut
planter des arbres 40 à 80 arbres à
l'hectare
c'est pas pour avoir des arbres
c'est pour couper des arbres
c'est pour que dans la décomposition des
racines de sésame se crée l'eau
se crée la réserve utile des sols et se
créer donc ce qui va conditionner la
fertilité de nos propres parcelles donc
on veut des arbres pas pour faire du
bois alors même si on peut aller jusque
là et avoir des usages d'autres usages
économiques à partir des arbres qu'on va
mettre mais on veut d'abord des uns pour
des raisons strictement agronomiques qui
sont celles qui vont nous aider à capter
de l'eau et à stocker de l'eau dans nos
sols bon je vais repasser là-dessus j'ai
plus trop de temps donc la réserve utile
oui alors nous on
passe nous on est là vous voyez c'est
l'endroit donc on est à moins de 50 mm
de réserve utile et chez nous on a 30 mm
de réserve utile ici vous voyez donc
vous vous êtes mieux quand même mieux
loti par ici il y a plus d'eau dans le
sol ça vous l'avez dans le dans l'Atlas
du gissol à cette carte et donc ce qui
est important de retenir la danse c'est
que chaque fois que je vais augmenter de
1% mon taux de matière organique le 1%
de l'auton organique c'est quoi est-ce
que c'est la matière organique morte ou
ce que c'est la matière organique totale
y compris tout ce qui vit dans le sol
et donc ce fait je stocke 200 mètres
cubes d'eau supplémentaire à l'hectare 5
% de matière organique 1000 m3
100000 mètres cubes non c'est quoi je
comprends
on arrive très vite à des quantités
énormes qui dépassent de loin ce qu'on
peut stocker dans nos méga bassines
mais ça de créer la porosité du sol de
créer du stockage d'eau dans nos sols
c'est un travail qui va nous demander un
cycle de production d'arbre complet
c'est à dire qu'il faut déjà en remettre
pour qu'il repousse et ensuite les
couper pour que dans le bois qui meurt
vont se créer ces trucs là donc c'est
vraiment un travail à faire sur l'avenir
pour y croire et puis après
toutes les plantes qui vont nous aider à
faire ça qui seront sur les mêmes
réseaux mycoriens Alain il reviendra
tout à l'heure globalement c'est toutes
les plantes à fleurs toutes les tous les
arbres fruitiers qui font des fleurs et
donc ce sont vraiment ces plantes là sur
lesquelles il va falloir se concentrer
pour
avoir un système qui fonctionne bien
donc pas n'importe quel arbre donc des
arbres qui font des fleurs et ensuite
bien sûr tout ce qui est arbres qui
poussent au bord de l'eau
tous les arbres qui poussent au bord de
l'eau dans ce qu'on appelle des
ripicilves sont potentiellement
connectables sur les mêmes
trames de champignons
que que les champignons tropicaux dont
on a besoin pour s'adapter au
réchauffement climatique
donc au bord de l'eau apparaisse les
trains qui vont nous permettre de vivre
mais pour qu'elle apparaisse il faut que
au bord de l'eau ces champignons soient
nourris
donc en fait
le moindre cours d'eau le moindre fossé
le moindre endroit où il y a de l'eau
qu'on évacue actuellement il faudrait
arriver à ce qu'il soit reboisé sur une
largeur
autant qu'on peut
aujourd'hui dans les dans les zones qui
sont pour des cours d'eau on n'a pas
même pas le droit de laisser pousser les
ronds soit il faudrait qu'on laisse
pousser les ronces et des arbres en plus
pour que puisse naître à ces endroits là
les trams de champignons qui vont bien
et cette trame de champignons donc en
fait ensuite elles vont agir sur deux
fois et demi la hauteur des arbres donc
si dans quand on reconstitue des bocages
par exemple ben c'est bocages vont
permettre d'avoir toute une trame qui va
permettre de bocage dans lesquels on a
plein d'arbres fruitiers sauvages ou
cultivés peu importe dans lesquels on va
avoir le moindre fossé le moindre petit
cours d'eau entouré de d'arbres et bien
ça ça va être un outil important qui va
permettre de faire évoluer nos
écosystèmes agricoles en écosystème
capable de restocker et de régénérer de
l'eau voilà alors ça pour conclure
économiquement scientifiquement
techniquement qu'est-ce qu'on peut en
dire donc je voulais juste me référer à
la boîte à outils 5.5.11 du du GIEC
on connaît le GIEC on sait à quelle
température on va cuire un plus un
degrés plus 2 + 3 + 4 ce que vous aimez
votre viande saignante bleu saignante à
points ou très cuite voilà donc le
scénario le tome 1 celui qui fait peur
tout le monde l'a lu tout le monde en a
entendu parler le tome 2 c'est combien
ça va coûter combien ça va coûter donc
secteur d'activité par secteur
d'activité petite région papyte région
c'est c'est en dollars c'est pas en
euros mais en dollars on sait
précisément combien va coûter le
réchauffement climatique sur le scénario
1.5 degré combien ça va coûter pour la
filière laitière région Paris Région
pour la filière 20 pour la filière
céréale pour les filières céréales pour
tout ils savent exactement combien ça va
coûter en
charge supp lémentaire et en diminution
de production et après la boîte à outils
par contre donc c'est c'est
300069 pages sa personne en parle et
dont les 3069 pages et bien il y a un
chapitre la boîte à outils 5.11 qui
parle de toutes nos questions
d'agroécologie et qui explique en fait
en substance que l'agriculture telle
qu'elle est conçue actuellement
elle peut répondre à 5% des enjeux
climatiques
80% de de l'enjeu climatique planétaire
c'est-à-dire qu'on place l'agriculture
dans cette truc où on est tous des gros
connards avec nos vaches qui pètent du
méthane on sait trop quoi et là on
propose un schéma où on apporte des
solutions qui vont bien au-delà de
quelques pets de méthane bien au-delà de
ce qu'on peut faire et on remet on remet
on se remet dans une dans un métier très
positif et et indispensable d'ailleurs
parce que finalement dans tout ce qui a
été évoqué ça fait partie des choses les
plus les plus tout ce qui a été évoqué
par le Gex c'était fait partie des
choses les plus
techniquement scientifiquement
techniquement économiquement les plus
intéressantes pour la pour la pour la
population humaine voilà
après si nous on veut pas le faire donc
ça c'est l'argument ultime que j'annonce
si les les pouvoirs publics ne veulent
pas que financer ça veulent pas que
l'agriculture le fasse et ben il y en a
d'autres qui peuvent le faire à notre
place c'est les castors les castors
qu'est-ce qu'ils font il y a des cours
d'eau donc là c'est un exemple dans la
Drôme il commence à faire des barrages
il coupe les arbres il coupe les arbres
ça fait du bois qui crève ce bois qui
crève ça fait des racines qui crèvent
ces racines qui crèvent ça fait circuler
l'eau dans le sol ça augmente la réserve
utile de ces sols là ça stocke des
quantités invraisemblables de l'eau donc
c'est juste des bandes d'une trentaine
de mètres de large que les agriculteurs
qui sont là-bas donc c'est un
agriculteur qui travaille sur 1200
hectares il est en train de d'assister à
l'arrivée des castors chez lui et donc
sur ces sur le fond de ces cours d'eau
donc ça vous voyez il peut plus faire
grand chose il y met quand même ces
vaches en été quand l'an dernier quand
elle fait très sec comme ça ils ont
quand même accès à des prix un peu
humides et mais après ce qui est très
intéressant c'est que avec le bois que
les castors coupent ça recréer des
trames d'eau qui vont dans dans le sol
et qui vont jusqu'à 150 mètres 150
mètres du cours d'eau et lui toutes les
haies une amie pour cloisonner ses
pâturages on patourage tonodynamique
donc ils ont refait des tas de haies un
petit peu partout et c'est il écoute il
est trogne de façon à ce qui est
toujours du bois qui meurt et que à
partir des zones où il y a plein plein
de barrage au fil de l'eau alors ceux-là
ils sont protégés par la loi c'est les
castors qui défont donc il reste et et
en fait ça irrigue et son maïs son maïs
qui a 100 150 mètres du cours d'eau et
ben l'an dernier pendant la canicule il
était haut comme ça alors que dans la
vallée d'à côté la vallée d'Asie ou
c'était où il y a pas de castor et ben
le maïs son maïs il était haut comme ça
il faisait 15 cm de haut au début
juillet quoi voilà
c'est juste de dire que le modèle que
j'étais tout content en allant voir ces
castors de voir le modèle un modèle qui
correspond en fait à ce que on raconte
depuis des années que on peut voir dans
la nature un truc qui fonctionne à
l'image de ce qu'on a imaginé
aujourd'hui et donc à nos politiques
s'ils veulent pas s'ils veulent pas
soutenir toutes ces formes
d'agroécologie qui laisse au moins les
castors le faire voilà
et donc la vie est belle voilà et et en
fait on a on a plus beau métier du monde
quoi
[Applaudissements]
c'est Nicolas bonjour bonjour Hervé on
s'est déjà vu coucou
l'Alsace tu nous manques en Alsace voilà
j'ai une question pour toi je crois que
c'est important de le préciser bien que
je connaisse la réponse mais je crois
qu'il faut quand même le dire la largeur
d'une haie la largeur d'une piscine
puisque tu disais que c'est les ripicile
qui sont les mots clés du reboisement
donc quelle largeur si agit pas juste
d'un arbre par-ci par là quoi
en fait il faut commencer par un arbre
par-ci par là et ensuite de voir comment
le milieu réagit et comment il interfère
avec ça et au bout d'un moment
je reste toujours très prudent sur la
façon de faire alors c'est vrai que
dans une grande rivière il faudrait
qu'il y ait 15 mètres de part et d'autre
aujourd'hui c'est la préconisation du
GIEC et répétitif de 30 mètres de large
donc 15 mètres de part et d'autre sur
les grands cours d'eau mais voilà
quand on les a bah c'est déjà le cas
comme ce sont des autres qui sont un peu
immonde inondables ou autre un peu
encaissés ou des choses comme ça quand
on les a pas qu'est-ce qu'on fait quoi
et donc c'est d'y aller progressivement
et à partir du moment en fait on
commence à voir que la ripicile va bien
fonctionner avec la parcelle qui est à
côté à partir du moment où comme chez
Brice quand il va voir que ses animaux
en été ils vont trouver une grande
partie de leur fourrage là-dedans et
donc ce sera pas de il faut bien se
mettre dans la tête que on parle de
rugby s'ils vont parle de haie on parle
de mais ce qu'on veut c'est pas que ça
devienne des arbres de 30 mètres de haut
ou 40 mètres de haut ce qu'on veut c'est
que ça devienne des petits arbres qu'on
coupe et que ça repousse en permanence
qui est tout le temps à disposition et
bien des animaux pour le brouter ou à
disposition de de nos machines pour en
faire des des
enfin c'est l'utilisation qu'on va en
faire qui va conditionner la taille la
hauteur la largeur et et donc d'y aller
progressivement au fur et à mesure de ce
que l'on de ce que l'on peut faire mais
après sur tous les cours d'eau vous
savez que les zones de non traitement
les ADN T qui sont prévues donc 5 mètres
de part et d'autre voilà ça je pense que
ça ça pourrait contribuer à ça mais nous
ces zones là il faut qu'on les envisage
comme des zones de production et si ça
nous fait du fourrage et ben tant mieux
quoi et si ça nous fait de la plaquette
et ben tant mieux et on a l'eau à
proximité et cette eau en fait toute
l'eau qui aujourd'hui est évacuée et
accéléré vers l'extérieur et bien toute
cette eau en fait elle va pouvoir être
resté dans le sol re stocker pour un
petit peu plus tard quand on aura besoin
ça augmente la réserve utile et donc ça
augmente la résidence c'est quand on
quand on arrive à des quantités
importantes ça ça peut même permettre de
de
avoir besoin d'irriguer dans certaines
situations et si aujourd'hui certaines
cultures deviennent un petit peu
compliquées à faire je pense que demain
ça peut changer mais mais demain c'est à
dire à échéance de 15 ans 20 ans quand
on aura un arbrement suffisant de nos
parcelles alors moi si c'était moi si
c'était chez moi je laisserai en
régénération naturelle un peu spontanée
de grandes zones autour des ripicides
mais en me gardant la possibilité de les
faire pâturer en fait de les faire
pâturer et donc de réfléchir en fait à
la façon d'interagir comme ça quoi et
un autre aspect qu'on a pouvait pas
évoquer mais dans l'hétérogénéité donc
des creux des bosses même dans la
répétition il faudra quand même qu'il y
ait des grands arbres par endroits il
faudra quand même qu'il y ait des
tout devrait avoir cette vision on peut
en brocoli du haut du bas du petit du
grand et de cet hétérogénéité là c'est
le gage en fait du bon fonctionnement
des choses on l'a vu chez toi avec aussi
tous les oiseaux qui qui arrivent
là-dedans toutes les régulations qui qui
arrivent toute la le fait qu'il y ait
beaucoup d'oiseaux aussi avoir une
grande incidence sur la quantité de
mouches qui peut avoir dans les espaces
même été voir un autre regard en lui qui
qui
revalorise en fait tous les insectes en
élevage ovah beaucoup beaucoup de
bouchons en été le fait d'avoir remis
des ripicides ça va attirer toutes les
mouches dans ces zones plus fraîches qui
vont lui permettre d'avoir donc de
nourrir toute une biodiversité toute
forme d'oiseaux choses comme ça et ce
qui était un problème dans leur maison
d'habitation et dans le petit village où
il y avait trop de nous je suis en train
de devenir en fait plus un problème et
au contraire avec toutes ces mouches ils
deviennent producteurs de biodiversité à
tel point que un peu comme je fais toi
il y a des gens de la LPO qui viennent
maintenant pour venir voir les oiseaux
qui sont qui sont fait et donc d'un truc
ou c'était le gars qui qui obligeait
tout le monde à vivre sous moustiquaire
pendant toute la tous l'été parce qu'il
y avait trop mouche aujourd'hui il y a
des tas de gens qui viennent pour venir
voir les oiseaux et c'est plus c'est
moins un problème beaucoup moins un
problème donc il y a même des des ça
peut aussi être des solutions à d'autres
types de de problématiques auxquelles on
peut être confronté par endroits donc
voilà donc je réponds partiellement à la
réponse beaucoup et mais ce qui est
important c'est d'y aller à la vitesse
on se sent à l'aise pour le faire c'est
pas
on voit les milieux évolués on voit les
cultures évoluées on voit les animaux
qui évoluer là-dedans et quand on voit
que les animaux sont bien quand on voit
que les vaches sont heureuses et ben il
y a plus de soucis on y va
merci beaucoup Hervé je crois que la
réponse est elle est là j'aime bien
avoir des objectifs tu vois et l'idée de
planter 40 à 80 arbres à l'hectare les
gens me disent mais je m'étais pas
obligé de les planter dans planter
autour quoi voilà et quand on parle de
répit c'est aussi bien de se donner un
objectif de taille et de profondeur quoi
c'est important parce qu'on sait pas
trop de quoi on parle sinon merci
moi par exemple j'ai des vaches à
l'étendue de la Charolaise tous les
fumier produit en hiver au mois d'avril
c'est fini la production de fumier
aujourd'hui je sors mon fumier toutes
les six semaines je le mets en andain je
passe le retourneur en général début
mars et on les prend toujours autour de
mi-mars parce qu'il était report c'est
toujours une bonne période pour nous et
cette année il se faisait très humide
les rendements sont les résultats sont
excellents une autre année des fois
c'est un peu sec c'est vrai maintenant
la question se pose aussi à cronate tout
ce féminin s'il le sortait je le traçait
et je l'utiliserai seulement l'automne
ou l'hiver suivant est-ce qu'il aura
encore cette même valeur parce que on
m'a toujours dit que du fumier assez
frais bon c'est vrai il y a du fumer
frais mais de deux trois mois d'âge
cette litière en énergie pour pour
apporter à la plante
alors à l'exercice ce que l'on voit
c'est que toutes ces fumeurs à l'automne
fonctionne beaucoup beaucoup mieux qu'au
printemps et donc plus vous allez mettre
de la biologie plus vous devez respecter
votre cycle biologique et le cycle
biologique c'est la feuille à l'automne
c'est le carbone à l'automne c'est le
renouvellement des racines dans la phase
d'hiver automne-hiver etc donc en fait
vous allez faire décomposer ce carbone
très lentement sur la durée et au
printemps vous êtes prêts et ça part à
toute vitesse c'est à dire que vous
supprimez le travail du printemps parce
qu'au printemps on a souvent bien autre
chose à faire malgré tout puisque on
sort les bêtes etc les clôtures les les
récoltes et compagnies et en fait
partout on met en route ce rythme là la
fumure organique à l'automne avec du
carbone parce que c'est ça l'astuce faut
pas l'envoyer dans l'air faut le mettre
dans les champs les résultats sont très
bons puis je voudrais aussi rajouter
qu'il y a il y a fumier et fumier
il y a fumier est fumier et quand on
justement quand dans ces stabulations
de la paille les vaches de la paille est
beaucoup de bois aussi dedans il va se
passer une digestion froide parce que
les champignons qui décomposent le bois
font une forme de digestion froide à
basse température et donc le
processus de stabilisation des
nutriments et ainsi de suite va avoir
lieu directement dans la litière et et
donc dans un
fumier qui a pas les mêmes qualités du
tout que les fumiers qui ont que de la
paille et qu'on va sentir au printemps
je pense que là aussi la qualité le type
de fumier que l'on peut produire avec ou
sans bois notamment aussi changer assez
assez
radicalement moins fortement la donne et
que le le bois va permettre justement
une souplesse qu'on a peut-être moins
parce que donc on sait que l'ammoniaque
est stockée enfin il y a plein de choses
qui se passent et qui se passent quand
c'est de la litière et d'ailleurs on
sent tout de suite que enfin
chez toi au
à la fin à la fin de l'hiver aucune
odeur d'ammoniale les charolaises comme
si elles étaient à l'herbe tout propre
enfin il y a il y a c'est ce qu'on peut
appeler du fumier est-ce que tu produis
toi est-ce que c'est pas déjà autre
chose est-ce que c'est pas pas déjà
quelque chose qui qui a pas tout à fait
les mêmes qualités ce qu'on disait pour
du fumier est-ce que qu'on aura dit pour
de fumier il faut peut-être revisiter et
c'est ce qu'on va être amené à faire
finalement avec toutes ces nouveaux
ces nouveaux itinéraires de production
vous nous amener à changer de point de
vue sur beaucoup et beaucoup de choses
et c'est important justement
d'expérimenter de de pas être dogmatique
à chaque fois qu'on conduit les choses
il y a des règles générales c'est bien
de savoir où on va d'avoir une idée mais
ensuite il y a toutes ces chemins de
traverse qu'on ouvre et et qu'il faut
aller explorer avec intelligence avec
curiosité avec créativité
il reste une dernière question et après
j'en aurai une pour Brice pour finaliser
il y aura il y aura
et une question ici
petite question pour Hervé moi je
constate chez moi dans mes enfin le long
des haies la problématique qui a pu être
révoquée tout à l'heure avec des
cultures des prairies qui poussent très
peu
est-ce que la seule solution c'est la
gestion de la haie enfin des arbres de
La Haye ou est-ce qu'on a d'autres
alternatives pour faire en sorte que
voilà on
puisse recréer reprovoquer une pousse
régulière le long de ces alors en fait
il y a plein de plein de curseurs qui
sont sur lesquels on peut jouer et c'est
ça qui est intéressant aussi la gestion
le bois mort c'est un des trucs qui va
mettre en relation les légumineuses
aussi dans toutes les les toutes les
plantes ou les arbres la famille des
légumineuses tout ce qui va être
fixateur d'azote l'azote c'est tellement
précieux dans les écosystèmes que
presque tous les champignons vont se
connecter et comme tous les champignons
se connectent dans les légumineuses
finalement ça va répartir et ça va
permettre de faire de faire des liens
entre entre maintenant et après il y a
aussi des plantes qu'on peut rajouter
dans les qui permettent de faire du lien
c'est ce qu'on a découvert notamment sur
la vigne sur le houblon qu'elles ont des
champignons particuliers qui font le
lien entre le milieu forestier et le
milieu après il y a aussi en fait il y a
plein plein de techniques différentes et
dont par rapport aux céréales
aux céréales on va dire moderne c'est
pour ça on parle de céréales anciennes
mais ça sera le ancienne enfin quand on
dit ancienne c'est des années 70 c'est
pas les trucs des pyramides dans les
années 70 toutes céréales étaient bien
mycorhizables et avec le mode de
sélection qu'on a eu aujourd'hui il y en
a plein qui le maïs notamment c'est
devenu cata parce qu'il est plus du tout
mékorisable donc quel que soit ce qu'on
fait ça se connecte pas bien avec
l'extérieur et donc dans les variétés
qui ont été un peu sélectionnées
quelquefois on a perdu cette aptitude à
à bien se mitoriser et à bien se
connecter et ça bon aujourd'hui les
semenciers sont très conscients de ces
choses là et et font marche arrière
justement par rapport à leur schéma de
sélection pour rajouter ces
fonctionnalités là dans le travail
qu'ils font ça va être important voilà
il y a plein plein de leviers différents
alors si les semencieux font ça c'est
une très très bonne nouvelle pour pour
les céréales pour les semences
je fais un lien on revient sur le sujet
de l'eau et c'est une bonne chose
je fais un lien avec le fumier nous on
est dans le nord-est mayennais la
question du fumier va bientôt plus poser
du tout parce que nos vaches ne vont
bientôt quasiment plus sortir
dans la stabulation on est passé de 4
mois à deux mois même par là donc en
fait la production de fumier a vraiment
vraiment diminué donc on se pose plus
les mêmes questions et en fait on
tous nos 85 hectares en fait la dernière
coupe elle reste aux champs à l'automne
en nettoyant et en coupant finalement
donc on laisse du vert dans le champ et
on apporte un peu de fumier mais de
moins en moins parce que on en a de
moins en moins et ça c'est juste un
petit lien avec ce qu'on a discuté
ensemble là mais sur l'eau et tout ce
que vous avez dit ce matin sur ce qui
peut produire de l'eau les productions
enfin les techniques fines là et
naturelles de produire de l'eau
est-ce que vous avez
est-ce que vous êtes allé plus loin dans
la modélisation ou la projection de ce
qui serait possible parce que qu'est-ce
qu'on peut dire à un céréalier
aujourd'hui qui a une parcelle de 300
hectares pour
arriver
à des résultats comme ceux que vous
évoquez qui ressemble à au système de
l'oasis en fait moi je crois que le
modèle c'est l'oasis il y a un désert
autour et l'oasis devient producteur et
puis à quel échéance on peut imaginer si
on s'y mettait arrivé à quelque chose
qui a un effet
on peut trouver des effets assez
rapidement justement par le biais de
l'augmentation de la réserve utile et de
la capacité que nos systèmes vont
pouvoir capter en magasiner stocker plus
d'eau ça ça c'est au travail auquel tout
le monde s'emploie aujourd'hui c'est la
partie la plus facile la plus rapidement
réalisable dès qu'on met du bois dedans
donc là ça amplifie en fait ça amplifie
le système donc le bois qui peut venir
de l'extérieur mais qui à un moment
donné il faut aussi qu'on arrive à
produire nous-mêmes notre bois sur nos
propres nos propres situations
voilà après qu'est-ce qu'on peut dire à
un grand céréalier
je vais juste conclure là dessus donc il
y a quelques mois j'étais à l'Institut
de Jeunet et donc on a une réunion donc
dans le nord de la France qui forme tous
les tous les tous les jeunes céréaliers
en fait on va dire enfin tous beaucoup
et le
soir on a eu une rencontre avec les
maîtres de stage donc avec les
agriculteurs
un peu
investi dans la formation des jeunes
voilà et le et donc il y avait une dame
qui était là très plusieurs
exploitations donc une dans le nord de
la France 200 hectares une en dans la
bosse 600 hectares et une en Roumanie de
5000 hectares
votre histoire de mettre des apps
partout
moi dans le Nord je le fais pas parce
que donc le salarié qu'elle avait dessus
il cassait tellement tellement de
d'acier que
réparations il est passé soigneuse dès
qu'il y a un arbre il y avait un poteau
électrique dans le champ à chaque fois
il se prenait quoi voilà et donc voilà
avec lui c'est même pas c'est même pas
la peine d'y penser voilà
caricatural mais bon c'est ce qu'elle
disait le deuxième truc après dans
la bosse mais je continue à avoir une
vie sociale moi donc si je commence à
mettre des arbres partout ça va un peu
comme tous les pionniers des gens qui
qui
comme les parents même la famille tout
le monde dit ce que vous faites c'est
des conneries enfin voilà donc pour elle
c'était socialement pas acceptable c'est
pas la question économique parce que la
question agronomique c'est en Roumanie
là sur ces 5000 hectares et ben là ils
ont déjà des arbres partout
ils sont rentrés agronomiquement dans
ces situations là parce que c'était
socialement accepté globalement accepté
et puis surtout donc là-bas ils ont des
tracteurs qui sont
pilotage et assistés par par satellite
et qui sont précis à deux centimètres
près ils font du binage dans les
céréales à 2 cm près avec ces tracteur
là et et donc là bonsoir des arbres
enfin
ça touche plus c'est plus un problème
technique en fait c'est plus un problème
culturel et donc ils y vont mais enfin
le gros truc à passer pour les arbres
c'est juste d'accepter d'en mettre c'est
on a passé
depuis la fin de la dernière guerre donc
je vous racontais ça fait que 70 80 ans
maintenant à faire du remembrement à
couper des arbres à couper des arbres à
couper des arbres
mon pote Alain qui agriculteur juste à
côté son père son père c'était un grand
artisan du roman donc voilà couper des
arbres et quand on a commencé vous savez
ce qu'on a mis dans les trucs on a mis
dans les haies on avait mis des
prunelliers tous ces trucs qui font des
épines qui poussent pas des armes et
vous êtes complètement fou alors c'était
de ma faute c'était pas de la faute
d'Alain il m'a engueulait à son père
parce que je faisais faire des conneries
à son fils
qui a le même âge que moi mais mais
voilà et puis après au bout d'un moment
il a quand même vu bon c'est comme il a
pris sur lui et puis il y a un truc
socialement culturellement et dur à
passer et ça il faut aussi comprendre
que c'est dur pour pour beaucoup qui
qu'il faut le faire et qu'il faut
c'est juste ce qu'il faut comprendre
c'est que le temps qui vient c'était pas
le temps d'avant et que quand on dit de
planter des arbres c'est pas pour
refaire comme avant c'est pour faire
mieux pour essayer de rajouter quelque
chose de plus et quelque chose qui va en
plus nous permettre de régler tes
problèmes climatiques monstrueux donc
que derrière il y a un enjeu
environnemental certes et un enjeu
agronomique et c'est sur celui-ci qu'il
faut rester
ou qu'on peut rester crédible justement
quand on voit que ça marche mieux avec
des arbres que sont des arbres mais
après c'est de revoir dans sa tête de
revoir ses idées techniques de revoir la
précision du matériel que l'on fait quoi
voilà et puis après on verra que la vie
est belle pour chacun c'est juste
peut-être quelques fois de commencer à
expérimenter un petit peu marginalement
juste pour voir ce que premier pas vous
soyez les premiers pas le premier pas
bah c'est toujours en premier pas et
même si on peut trouver que c'est trop
faible par moment quand un gamin fait
son premier pas on va pas l'engueuler
parce que c'est pas un marathonien et au
contraire on encourage et ben nous on en
est là aujourd'hui on va faire tous ces
premiers pas et à s'encourager
mutuellement d'avancer ensemble quoi la
vie est belle