Paysage : Imaginer les territoires du Bien Être, Paysages in Marciac 2023

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-08-24) - - Durée : 169 minutes

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« x » n’est pas un nombre.

00:00:00 - Introduction, Alain Canet

00:05:50 - Qu'est ce qu'un paysage du bien vivre, Bruno Sirven

00:55:30 - Aménager les territoires du bien-être, Jean-Pierre Thibaud (ancien directeur régionale environnement au ministère de l'environnement, fondateur et président de Paysages de l'après pétrole)

01:19:00 - Chasse, paysage et biodiversité dans un département peu boisé, Rémi Bonneville

01:38:00 - Témoignages de référent paysage de la DREAL et de l'union régionale des CAUE d'Occitanie, Alain Guglielmetti et Philippe Labeaume

02:02:00 Quand ce n'est pas une forêt c'est un désert, Laurent Denise

02:33:10 Définition du paysage, Bruno Sirven

02:39:50 Les vertus du vert, Hervé Covès


Bruno Sirven Envie de paysages pour le bonheur ou pour le pire ?

Association pour la création du PNR Astarac

Fédération de Chasse du Gers

J Pierre Thibaut

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
là dans la salle
formidable formidable les tableaux les
tableaux sont blancs ils vont pas le
rester longtemps Bruno est en pleine
forme le paysage l'agroécologie
l'histoire la préhistoire pardon la

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géographie je me trompe parfois

bienvenue à vous qui êtes sur Youtube
qui est sur la chaîne de ver de terre
production partenaire de longue date qui
disons-le a déjà touché pas mal de monde
et pack des agriculteurs le paysage en
partage en proposition les paysages du
bien-être on l'a vu ce matin disons-le
sans vouloir faire le résumé c'est pas
tout rose il y a encore un peu de boulot
on a des paysages vidés des villages en
survie démembré déserté déstructuré
asséchés compactés et rodé labellisée à
quoi bon parfois banaliser dépassé
exploiter fragiliser
violancé par le climat bétonné asphalté
implanté d'éoliennes mais mais à quoi
bon parfois de publicité d'enseigne
parfois même éclairé des paysages
enlisés dans les lois toujours dépassées
ou seuls la pharmacie est ouverte le
matin à 8 heures
la boulangerie et le bar ont disparu
désolé d'être un peu cru mais c'est
quand même notre quotidien de ses
campagnes qui se vident perpétuellement
on est précisément désolé de le rappeler
vous l'avez évoqué ce matin dans une
civilisation de l'érosion
l'érosion comme le dit si bien Gérard du
cerf c'est le prémisse de la
désertification et on est en plein
dedans et les haines suffiront pas vous
le savez bien même si c'est un élément
majeur civilisation de l'érosion donc de
l'inondation de l'exclusion de
l'indignation de la répression de la
sanction de la fragmentation et de la
réglementation dont on ne sort pas dans
les deux ministères avec lesquels on
discute il y a des milliers des milliers
de lois de règles il en est peu qui
fonctionne disons-le donc de la
précarité tous les côtés de l'hyper
centre à la campagne
la campagne qui est elle
reculait acculée accusé parfois et je
pense à l'élevage peut-être la seule
façon de sauver les campagnes et
l'élevage est totalement décrié encore
aujourd'hui quoi de mieux que de la
prairie dans le bocal pour stocker du
carbone produire de l'eau la
biodiversité des microclimats des
paysages de l'emploi de la vie et de la
nourriture saine
les éleveurs sont complètement décriés
et acculés
accusé d'être des pollueurs peut-être il
ne faudrait pas tout mélanger dans ces
paysages ou je crois dans l'Hexagone et
vous le savez mieux pas la prairie
représente encore 25 pour cent du
territoire
cette proposition de paysage c'est
sûrement une proposition de paysans une
proposition paysanne et pas qu'une
proposition de paysagiste même si on est
un peu tous loin de là je pense que
c'est une proposition du paysan qui vit
dans son territoire du bon sens
ce matin en venant elles sont toutes sur
la dalle du béton ici où on se gare j'ai
fait l'inventaire des plantes qui
poussent dans les champs les plantes
bio-éducatrices qui construisent et
structurent nos paysages
et bizarrement ou pas elles sont toutes
là à 10 mètres d'ici j'ai pas eu le
temps d'aller les chercher et vous les
connaissez sont toutes des plantes elles
sont dans les prairies elles sont dans
les cultures elles sont au bord des
routes elles sont au bord des rivières
je pense à la redouée du Japon qui est
combattu alors que c'est une plante
extraordinaire on la combat on combat
une plante qui répare qui dépollue on
utilise des millions voir des milliards
à lutter contre une plante et vous
l'avez dit ce matin il serait temps de
faire avec la nature en tout cas toutes
ces plantes que j'ai vu ce matin en
venant elles indiquent de la compaction
des sols stériles des sols fragmentés
des sols insolés des sols usés des sols
assoiffés et dans notre construction du
paysage le moi gronomie agroécologie
sont sortis
c'est une politique du mètre carré qui
nous occupe et qui nous préoccupe
d'aucune réforme peut-être celle de la
culture peut-être celle de
l'émancipation
du partage bien évidemment et puis pour
conclure et de donner la parole à notre
géographe préférée
mais pas que enfin préféré je sais pas
finalement ça dépend des jours qui va
surtout la redonner qui va surtout la
redonner la distribuer puisque dans la
salle il y a quelqu'un qui est
extrêmement concerné parce que je veux
dire donc je vais faire un jeu de mots à
la con parce que j'en ai l'habitude et
la spécialité de l'atome
à la tombe il n'y a qu'un chapitre qui
nous sépare celui du grand livre de la
nature cher à Hervé comme est-ce
puisqu'il y a des gens dans la salle qui
passe du nucléaire à la terre et je sais
pas s'il faut les applaudir je sais pas
s'il faut décrier d'un côté comme de
l'autre mais en tout cas de voir ce
transfert c'est l'objet des formations
longues que nous avons mis en place
d'accompagner tous ceux qui voudront
revenir
être à la terre avec une formation
solide en agronomie il y a un appel
d'air aujourd'hui dont on a besoin mais
on a fondamentalement besoin d'un appel
de la terre merci pour votre attention
Bruno à toi d'animer structurer calibrer
cet après-midi
bonjour à tous
bonjour à tous merci d'être venu aussi
nombreux avant de passer la parole avant
de passer la parole à des témoins il y a
des grands témoins qui sont parmi nous
je propose que que l'on fasse un petit
exercice tous ensemble on n'est pas très
nombreux quand même sur ces questions de
paysages et surtout sur l'idée du
paysage du bien vivre qu'est-ce que ça
veut dire on a parlé des paysages du
bien-être on a parlé de paysages en
général ce matin mais ça serait bien que
ensemble on puisse donner la liste des
ingrédients de ce qu'il nous faut
pour pouvoir aménager
gérer des paysages où on puisse se
sentir bien et en bonne santé alors il y
a beaucoup de choses qui ont déjà été
dites ce matin certes mais en général y
compris dans les médias lorsqu'on parle
de paysages on parle aussi d'une autre
dimension du vivant et cet aspect
biologique n'est pas à éluder loin de là
mais je voudrais qu'on fasse ce petit
exercice ensemble avant de vous proposer
et des retours sur l'exercice et aussi
quelques propositions sur alors prenez
la parole quand vous le souhaitez en
nous signalant quels sont les
ingrédients qu'il faut
pour qu'on connaît un paysage du bien
vivre du bien-être voilà pour être bien
pour être en bonne santé en pleine forme
pour que ces paysages soient vivants et
si on considère que effectivement nos
paysages sont en forte érosion entre
guillemets c'est vrai que il y a des
dimensions qu'il faut prendre en compte
et cette érosion du paysage là aussi je
peux faire un petit jeu de mots
il y a le mot de désolation lorsque
toute la dimension humaine
c'est ça la question du paysage c'est le
territoire vu par lui-même quand ça
disparaît c'est un peu la désolation et
dire dans désolation il y a le mot sol
aussi donc l'érosion moyen ça peut faire
quoi tout ça alors je vous propose sans
hiérarchie du tout de proposer des mots
une liste à la prière à la Prévert
pardon que l'on va faire et on va noter
les ingrédients pas de recette quel que
soit leur hiérarchie qu'est-ce qu'il
faut pour avoir un paysage du bien vivre
alors on a bien compris que lorsqu'on
parle de paysage on va au-delà de la
campagne mais paysan ça veut pas dire
que
quelqu'un de bien faire le secrétariat
alors des paysans
ah oui on va faire une liste comme ça
oui mais de quoi parce que là on parle
de d'ingrédients c'est à dire on essaie
d'être un peu concret voilà
alors est-ce que ça suffit le mot est
c'est plutôt les arbres en général de la
végétation en général allez végétation
et arbres parce que c'est quand même des
plantes un peu plus un peu plus
active que les autres voilà
OK
tu concrets du concret ça c'est dans
tous les domaines mais c'est important
mais on peut le noter et on a le droit
de tout noter
tout autour
moi de manière quels sont mes besoins
quels sont mes besoins vitaux et quand
je dis vitaux ça veut pas dire que la
biologie quels sont les besoins vitaux
qu'est-ce que j'ai besoin pour être bien
pour bien vivre
au quotidien alors il y a tous les
éléments d'accord on va les noter
sol vivant sol normalement voilà
normalement un sol ça veut dire ça
pardon
alors beauté de la beauté
bien vivre
oui tout à fait de l'humain c'est ce que
j'ai mal introduit mais c'est le paysage
c'est
la relation vue de l'humain humaine de
ce qui est autour de lui
ah ça veut dire quoi de la lumière
d'accord
comment on pourrait appeler ça
alors attendez
pardon
on le met dans le sol
parce qu'il y a tellement de choses
aussi importantes on va mettre sol
vivant mais on se comprend d'accord
ah alors de l'air
pour le coup plutôt pur mais bon
de l'eau pure
de
l'air ah alors peut-être qu'il faut le
traduire autrement des circulations des
besoins de liberté et de pouvoir
circuler et parcourir le paysage ça
c'est important alors ça va au-delà du
chemin c'est pour ça
diversité oui diversité mais
ah oui
d'accord donc les regards
alors une question intéressante le son
et le bruit
alors les sons est-ce qu'on a pas besoin
de sang alors moi c'est une des
premières choses que je voulais dire
donc je me permets de le puisque je la
parole par exemple pour moi ce qui est
important c'est le son des oiseaux
s'il y a pas ça c'est pas très voilà
pareil c'est pareil voilà le son voilà
le son du vivant les sons du vivant ça
nous rassure qui est du vivant qui voilà
après
pardon excusez-moi
le bruit le bruit c'est autre chose ça
fait partie des choses dont on parle
jamais on parle de qualité de l'air on
parle de qualité de l'eau de qualité de
ceci des paysages etc par contre
la qualité du niveau fin de des
nuisances de l'absence de nuisance
sonore c'est fondamental on en parle
jamais le bruit ça fait quand même parti
très modestement de certains circulaires
d'État pour quand même limiter et
contrôler cela alors j'ai coupé la
parole à pardon
est-ce qu'on a besoin de le signaler
alors peut-être que là on donnera dans
ce tableau là des éléments de définition
pour le paysage parce que quelque part
qui dit paysage dit automatiquement
changement
lorsqu'on dit climat on dit changement
alors on dit pas forcément
bouleversement brutal mais c'est comme
le vivant le vivant ça ne revient jamais
en arrière c'est tout le temps en
changement j'allais dire en évolution
mais là c'est une partie un peu
particulière donc peut-être que
peut-être que c'est même que c'est
peut-être pas signalé mais peut-être si
on fait une un tableau avec les éléments
de définition de définition sur les
paysages
l'idée du changement c'est fondamental
et tant mieux qui est du changement
et on met on met paysage paysage pour
savoir ce que ça veut on n'est plus dans
les ingrédients on est dans les
généralités là on pourrait rajouter ce
qui a déjà été dit diversité
oui il faut y aller tant pis pour les
mots même si des fois je oriente
rugosité alors on va le mettre là parce
que on sera obligé d'en parler tout à
l'heure
rue cosité
est-ce qu'on n'est pas tous acteurs ça
c'est une question fondamentale
vous croyez vous êtes sûr vous n'êtes
que d'empathie que passive
et alors ce que vous consommez ce que
vous parcourez ce que vous rêvez ça fait
pas partie de votre paysage
et on change les choses comme ça même en
revanche d'ailleurs
donc on est tous ça c'est une dimension
fondamentale nous sommes tous
alors si j'ai coupé malheureusement
alors oui le les odeurs ça c'est
fondamental aussi puisque c'est un de
nos sens les plus développés quand on
parle de paysage on parle de de voir de
ce qu'on appelle la pulsion scopique
l'idée que on est si on ne voit pas on
est affolé parce qu'on voit pas ce qui
se passe par contre le sens le plus
développé coloné entre en termes de
capteurs sensoriel c'est l'odorat et ça
c'est fondamental un bon parfum une
bonne ambiance c'est fondamental quelque
chose qui sent mauvais alors la question
du paysage et des nuisances c'est c'est
très clair vous habitez près d'une
station d'épuration vous allez voir que
la dimension olfactive c'est pas du rêve
c'est de la réalité
ou près d'une route où on respire non
seulement de l'air vissé mais aussi qui
sent mauvais donc cette idée là c'est
fondamental
vous verrez combien avec le l'odorat on
enregistre les choses très très précises
et on a des souvenirs très précis qui
peuvent remonter au contact de certains
parfums d'autres alors j'ai coupé la
parole voilà parce qu'il faut
ah ça c'est un mot qui est chouette
parce que nous dans notre univers
d'humain où on veut tout domestiquer
tout apprivoiser et surtout tout
contraindre parfois au tout tout faire
disparaître le sauvage si il y a
un aveu que l'on puisse se faire si je
puis dire aux paysages c'est bien ça
nous faisons partie de ce qu'on appelle
le sauvage et non pas la nature la
nature ça sera notre mot et où ce qu'on
pourrait appeler le vivant et le vivant
il est de fait sauvage il y a du vivant
domestiqué du vivant fabriqué certes
mais la dimension du sauvage c'est
vraiment c'est ce qui nous manque dans
nos aménagements on n'arrive pas à
laisser la place au sauvage
de l'humain
40 000 ans
au moins
on peut le mettre regarde
et il y a un regard esthétique ce regard
esthétique par exemple pour le Gers il
n'est avec un certain Salluste du Bartas
qui écrit une poésie qui s'appelle la
semelle c'est-à-dire la semaine de la
création c'était un hugonauts
qu'il était très très intéressé et il
décrit la Gascogne au fond comme une
merveille du dessin pas du dessin
dessiné du dessin de Dieu du projet le
premier jour le second jour ainsi de
suite et Dieu
dans son poème et présenté comme un
peintre donc le peintre c'est
l'esthétique et ce peintre au fond peint
sa création donc il y a si vous voulez
dans le paysage aussi à ce moment où il
y a une conscience
occidentale qui se
nourrit en quelque sorte de cette
représentation du monde nous avons
l'émergence dès le 16e siècle et donc il
y a cette dimension esthétique que je
voulais évoquer l'esthétique juste une
autre peut-être aussi dimension c'est
cette dimension scientifique au 19e
siècle la campagne oui devient un lieu
d'étude un terrain
un terrain pour les géographes un
terrain pour les sociologues qui font du
type par maniaque le type le plus
approfondi de la viticulture bon là je
renvoie quand même à le plein
il y a aussi un certain Édouard larte
qui utilisent quand même quelque chose
qui va révolutionner la conception qu'on
avait de la de la présence de l'homme
mais surtout des animaux mais c'est dans
le gère c'est à 500 donc on a aussi
cette dimension qui est peut-être à
prendre en compte donc dans le regard
dans les regards dans la représentation
historique
qui change d'ailleurs selon les
individus puisque merci j'ai fini le
paysage change parce que l'humain parce
que l'humain change les lieux changent
mais lui change et la perception change
le paysage c'est changement puissance 2
mais est-ce que on peut passer
interroger sur le fait que cette
conscience et cette considération du
paysage avec le pittoresque la peinture
etc quand même je pense que depuis le
début de l'humain on n'ose pas l'avouer
depuis le début d'une de pratique et
puis d'une conscience d'être au monde
tout simplement pour ce pour subvenir à
ses besoins en attendant
je pense que cette conscience du paysage
on l'a depuis plus longtemps pas avec
cette dimension esthétique mais même si
tu es dimension esthétique je pense que
l'humain a envie de faire des choses
bien et belles pas toujours mais
quelquefois et que ça c'est peut-être
pas adapté c'est une
oui historien donc je suis l'historien à
l'incorbin à l'incorbin situé à peu près
à ce moment-là l'émergence littérature
mais je pense que je vais être bon je
pense que le paysan le moins
cultivé en art et en littérature du
néolithique avec cette instinct et ce
désir de beauté peut-être
on peut absolument alors déjà tout ce
qui est de l'ordre de la peinture
de la peinture et c'est ce qu'on
retrouve d'ailleurs l'histoire du
paysage on peut la commencer là et avec
notamment le chamanisme et qui est avait
que ce soit peinture lait ou pas je
m'excuse du terme cette idée de
représenter avec une vision esthétique
belle ou pas belle mais esthétique voilà
donc c'est
vrai que le dictionnaire quand on voit
paysage il y a deux définitions il y a
celle qui nous occupe cet après-midi
la peinture un paysage c'est une
peinture torresque ça c'est oui le
pittoresque mais mais dans la toponymie
qui remonte alors là dès que l'homme dès
que l'homme a su nommé c'est les espaces
qui l'entouraient on a un nombre
considérable de Beauvallon Bellefontaine
le terme ou à l'inverse mal quelque
chose bon si
bon
alors on continue
alors merci pour toutes ces précisions
on essaie de continuer sur le débriefing
à la Prévert
il y a déjà beaucoup alors
des mots
patrimoine héritage
on peut être c'est peut-être entre deux
mais bon après tout on fait ce qu'on
veut mais c'est vrai que un seul le
paysage c'est quelque chose qui nous est
hérité et qu'est-ce que vous entendez
par héritage
oui
mais pas le mot héritage c'est
uniquement ce que l'on reçoit
et c'est ce qu'on est en charge de
transmettre aussi
donc c'est la notion de patrimoine oui
donc c'est ce qu'on a reçu alors des
fois on a reçu des trucs choix des fois
pas chouettes merci et par contre notre
devoir d'humain ça serait peut-être si
on veut perpétuer notre égoïstement
notre espèce c'est de de transmettre à
notre tour quelque chose de vivable et
là on commence à sortir du
de la thématique on commence à sortir de
la thématique du bien vivre mais il y a
que le mot vivre dedans et déjà pour
bien vivre il faut que ce soit au
minimum vivable
on continue les mots je vois des minces
levées monsieur
si vous trichez
madame
oui parce que c'est une
je sais pas
c'est une une famille je sais pas
comment on pourrait dire
je sais pas je regarde les gens qui
la santé la santé de quoi humaine en
général et du vivant en général ok la
santé bonne santé bonne forme
être bien portant c'est ça que vous
voulez dire tout ça tous ces mots là il
faut les fouiller c'est intéressant
et comme ça tout le monde peut vous avez
le droit de hurler
moi j'essaye bon
il faut y aller là je pense que
strate et ça veut dire
ça veut dire c'est dans les ingrédients
ou
oui c'est peut-être dans un élément de
définition souvent on a donné le mot
strat c'est des plus des concepts que
des mots moi je tendais des mots mais on
va le marquer hein on marque tout on a
dit mais l'idée de choses concrètes des
émotions qu'on ressent quand on a vu
d'un paysage ou quand on est à
l'intérieur d'un paysage qu'est-ce que
vous entendez par émotion
la paix
ça c'est plutôt des sentiments non c'est
une question
c'est plutôt un sentiment mais ça peut
être aussi le choc de la beauté d'un
paysage ou
l'inconnu oui après les émotions c'est
la peur il y a combien 5 émotions je
suis bon je suis pas spécialiste de ce
genre d'accord mais l'émotion c'est
quelque chose c'est quelque chose qui
est qui est souvent d'origine matérielle
c'est une information puis cette
information elle vous traverse
et puis à vous traversant elle a des
conséquences physiques sur vous
cette information se transforme en
énergie et puis en même parfois en
matière je dirais c'est ça qui est
intéressant c'est à dire
si vous pouviez lever la main quand vous
attendez je finis le je finis le l'idée
c'est voilà vous venez d'apprendre que
vous avez gagné au loto
ben ça vous fait quelque chose de
bizarre dans votre corps c'est ça
l'émotion et c'est vrai qu'on est pétri
d'émotions et que peut-être on s'est
coupé de ses émotions par notre
organisation
aujourd'hui dans notre
disons j'allais dire rythme de vie
occidental mais c'est vrai que d'autres
d'autres
civilisations actuelles bien sûr vive
avec beaucoup plus au contact de
l'interaction c'est pour ça que je
utilisais le mot émotion entre ce qui se
passe autour et ce qu'on a en ressent et
là peut-être il faut rajouter un autre
mot qui est
plaisir d'être notre mot c'est les mots
intuition
intuition c'est à dire avoir d'autres
façons de comprendre d'interpréter et de
se comporter dans notre espace alors le
mot plaisir
on a utilisé le mot beauté le mot
plaisir c'est important parce que ça
serait bien qu'on ait plaisir à être là
qu'on est du plaisir qu'on est le droit
là au plaisir est-ce que tout le monde
vit avec plaisir avec joie ou est avec
plaisir avec joie dans un lieu ça c'est
un vrai question parce que quand on
parle du cadre de vie du bien-être et du
du
j'ai pas le mot cadre de vie c'est bon
je retrouverai c'est quand même ça
est-ce que je suis bien là est-ce que
c'est bien d'habiter ici est-ce que mon
cadre de vie est chouette
c'est la vraie question
et ce mot de plaisir
fait écho à un autre mot qui est le mot
joie et en Occident le mot joie lejoy
c'est l'envie en deux mots et en deux
mots l'envie c'est-à-dire la libido mais
très très large pas que au sens sexuel
envie de vivre l'élan de vie et ça ce
serait bien qu'on ait un environnement
se sente bien on n'a pas trop chaud il y
a un peu d'air moi j'ai la chance
je suis content d'être là
et malheureusement on a vu qu'il y avait
des paysages qui étaient alors on a
utilisé plein de mots désolé manche ce
matin on a utilisé un certain nombre de
vocabes qui effectivement montrent cette
approvisionnement
et cette déshumanisation parfois du
paysage malgré tout les moyens qu'on y a
mis et le mot plaisir c'est pour autant
il y a quelque chose qui fasse partie
notre santé on peut considérer que dans
le psychisme au moins
le plaisir fait partie de notre santé et
peut-être même de la santé du vivant
j'ai essayé de traduire
et peut-être l'intuition de cette beauté
de cette joie de ce plaisir ce serait
l'émerveillement
les merveillement l'idée du merveilleux
et des merveillement alors Adam dans la
littérature le mot le mot qui s'accorde
à ça
le mot paysage appelle souvent le mot
enchantement
mais merveillement c'est autre chose
donc je pense qu'il faut noter les deux
voilà l'écho que ça peut faire de la
bonne nourriture saine à déguster alors
l'alimentation déjà
ça ça fait partie comme du bien vivre
du bien vivre
et des couleurs ah les couleurs et
pourquoi alors pourquoi
ça revient sur le champ de l'émotion oui
et ça que ça permet quoi en fait les
couleurs
c'est une question j'ai pas la réponse
tu vois c'était pas non plus mais c'est
vrai que on vivrait sans couleur parce
que je crois qu'il y a des espèces qui
ont un spectre donc d'autres spectres
par contre sensoriel mais pour nous la
couleur on parlait tout à l'heure de la
pulsion scopique ce terme savant de de
la du voir et c'est vrai que c'est
important et c'est vrai que un paysage
où il y a pas de couleur je pense que
c'est ça que tu voulais dire martial
c'est un peu monotone donc il y a l'idée
de couleur et de monotonie
voilà la lumière la lumière la lumière
la lumière ça c'est important
alors la nuit et le ciel alors pour le
coup ça il fallait pas le louper surtout
dans le Gers et un festival en ce moment
qui est
sur le sujet de l'astronomie mais c'est
vrai que les ciels les cieux les cieux
c'est vraiment fondamental bon sauf que
maintenant on est souvent un peu à
l'intérieur mais quand on a une vie un
peu paysanne le soir on aime bien
regarder le ciel alors tout ça je le
mets un peu dans le même paquet on va y
aller on y va le ciel les nuages les
lumières alors les lumières c'est
fondamentales le ciel c'est fondamental
dans le paysage souvent quand les
paysages c'est dans l'espace physique le
ciel ça prend bien soin plus d'un tiers
et cette lumière cette variation les
nuages qui sont tout le temps tout le
temps en train de changer alors là pour
le coup le changement paysager c'est ça
il y a jamais un seul nuage qui
ressemble à un autre c'est considérable
l'ingéniosité la renouvellement
permanent
d'autres mots la bienveillance
bienveillance aux tolérance alors c'est
de l'humain envers qui on parle de
lui-même donc envers qui
est enterré dans les paysages du côté
type
de cet endroit de cette paysage respect
bienveillance par rapport au vivant et
au même rapport au vivant pour par
rapport à la plage ou les paysages
la connexion la connexion avec la nature
la connexion avec le vivant avec le la
vie ça veut dire être là être là et
c'est la connexion avec le plus plus
loin de là c'est la connexion avec tout
ok d'autres mots il y a d'autres pays
pardon
la rosée
autrement la rosée le village un village
c'est intéressant parce que ça fait
appel à une notion de
d'échelle un peu particulière
peut-être on y reviendra moi j'ai un mot
je veux plus le dire moi il y a un mot
qui m'intéresse c'est le mot clocher
c'est bizarre mais
ouais et pas pour des raisons
religieuses mais même si après tout
pourquoi pas moi je voulais dire la
variété
et la vieille pierre aussi
ça compte ça compte parce que parce que
ça vous
ça vous montre un ancrage ça vous
montrer des racines c'est ça c'est vrai
que quand vous êtes un endroit où il y a
il y a pas le témoignage d'habitation
humaine
c'est compliqué la vieille perce c'est
ce que vous voulez dire le témoignages
de d'une d'un établissement humain
pour définir quoi
pour définir dans le grand paysage les
espaces qui sont plats vallonnés
montagnes montagneux qui font l'harmonie
de l'ensemble du pays
des repères
oui parce que tout fait partie de nos
repères
c'est
vrai que quand vous êtes dans un endroit
sans repère
au 200 du terme infiguré est propre
c'est à dire vous pouvez pas vous
repérer
vous pouvez pas vous repérer
physiquement parce que vous n'avez pas
de repère et puis vous n'avez pas de
repère ni culturel non plus parce qu'il
y a rien qui vous indique où vous êtes
situé dans l'idée de repère et de
situation ça c'est important
d'autres mots après on va on va oui
dans la même continuité que s'il vient
d'être dit j'iragé de points d'intérêt
personnel
je sais pas comment le traduire non
seulement mais bon voilà compris oui
on peut aller de l'échange aux collectif
au projet et à la participation
c'est peut-être c'est peut-être
parce que ces mots là ça fait écho
obligatoirement au paysage on disait ce
matin on parlait du réseau paysage je le
redis s'il y a un thème qui vraiment
nécessite d'être en réseau et d'être
dans le croisement de regard c'est bien
le la question du paysage parce que vous
l'avez compris des définitions existent
certaines en tout cas qui permettent de
nous donner à penser ce que le paysage
mais en attendant avec tout ce que l'on
a dit là en vrac avec tous nos regards
différents ça dit un peu la même chose
ça veut dire que le paysage c'est à la
fois
ce qui existe physiquement à côté de
nous concrètement à la fois ce qu'on en
perçoit ce qu'on en reçoit comme émotion
comme un sentiment et c'est aussi ce que
l'on en fait et on a beaucoup parlé
d'aménagement ce matin ça sera encore le
cas cet après-midi parce que l'idée
d'être au monde et l'idée de se garantir
un bien vivre ça veut dire ça veut dire
ne pas forcément contrarier le sauvage
et la nature mais ça veut dire au moins
le guider à notre profit il faut être
clair et c'est à ce compte là que cette
idée de paysage de la manière dont on
perçoit c'est qu'il y a autour de nous
mais obligatoirement ça fait appel à une
question de de projet d'aménagement et
comme on le disait aussi ce matin pour
ceux qui n'était pas là l'idée du
paysage c'est pas ce que l'on constate
ce que l'on voit au sens large du terme
pas que la vue mais c'est aussi ce que
l'on vise et l'objectif vers lequel on
veut tendre
et malheureusement j'entends rarement
enfin je dis je mais on entend rarement
chez nos grands élus ou dans beaucoup de
discours l'idée de dire voilà vers quel
paysage j'ai envie de tendre et que l'on
aille tous ce paysage avec toutes ses
qualités biologiques
psychiques et puis aussi de sécurité au
sens large que cela contient alors
aujourd'hui on en parle de manière un
peu on parle de sécurité alimentaire on
parle de sécurité sociale on parle de
sécurité énergétique mais en fait tout
ça c'est vrai que il y a un lien
ce lien même si c'est un mot fourre-tout
ça c'est quand même la question du
paysage c'est-à-dire la manière dont
sont constitués nos territoires certes
mais aussi comment sont en lien
toutes les composantes et tous les
ingrédients parce que c'est ça le coût
de la recette
moi je vais pas avoir un bon exemple
parce que bon je cuisine plus et mais
c'est pas parce qu'on va additionner des
ingrédients que ça a marché tant que
proportion comment
c'est ça la guide de la recette par
contre la cuisson et puis parce que nos
paysans il faut pas oublier ils sont ils
sont alimentés parce qu'il faut là haut
et c'est ça qu'il faut pas oublier cette
dimension là c'est à dire on a besoin
d'ingrédients de base mais ensuite il va
falloir savoir les les concocter les
cuisiner
ça c'est un mot qui est essentiel
oui
il y a quelque chose de très important
c'est la fragilité des paysages
autour de Marciac allez voir dans le bas
des champs ce que font les orages dans
des champs à perte de vue vous avez des
limons qui sont entraînés et qui comble
les fossés qui se trouvent en bas et la
ce sont des paysages qui ont été dans le
cadre d'une autre agriculture
extrêmement protégé limité quand on
regarde par exemple un parcellaire du
18e siècle comme on peut en voir par
exemple à L'Isle-Jourdain vous avez
micropayage
à échelle le bocal savésien à échelle
à travers aussi tout ce qui est traduit
dans le château dans les fermes dans les
métairies donc il y a la fragilité des
paysages et ça je crois que c'est un
concept vraiment très important alors le
mot fragilité au sens paysage au sens du
vivant au sens c'est vraiment
fondamental parce que souvent c'est ce
qui est le plus fragile qui est
paradoxalement pas toujours mais le plus
important quelquefois dans ces dans ce
cocktail dans cet effet cocktail dans
cette recette qu'elle est le paysage
quelquefois sont les éléments les plus
fragiles qui sont les plus porteurs de
de vie parce que le l'enjeu du paysage
c'est le vivant quand même globalement
et on peut ajouter aussi parce que le
paysage que nous voyons maintenant c'est
un paysage très récent qui s'est
installé dans les années 60 par deux
phénomènes qui sont l'un le roman et
l'autre la grande mécanisation de
l'agriculture donc tout ceci a produit
un parcellaire qui est qui n'est plus à
la limite des enjeux écologiques du
naturel qui était là et qui était quand
même dans un autre système social et
notre phénomène aussi mais là qui est
moins agricole mais qui est dans le
notre terrible dans nos territoires
l'effrisme et l'enforestement qui est
aussi très très nouveau finalement voilà
alors
je voulais voir peut-être quelqu'un qui
peut se réagir sur le fragile je vais
réagir rapidement peut-être Hervé
quelque chose à dire sur la dimension du
fragile je sais qu'on en a parlé
et après je on continuera le tour voilà
oui peut-être juste un tout petit mot
sur la fragilité
comment tu dis
la vulnérabilité
fragilité vulnérabilité qui pour moi
sont des
composants essentiels des êtres vivants
c'est parce que nous sommes fragiles que
nous sommes tenus de faire ensemble
c'est parce que nous nous croyons forts
que nous faisons seul
la fragilité tous les êtres de la nature
sont des êtres éminemment fragiles la
fragilité à mon sens n'est pas quelque
chose qui devrait nous orienter pour
devenir plus fort mais au contraire la
fragilité devrait pour moi être honoré
comme le mode de fonctionnement
essentiel de vivre ensemble et peut-être
que nos écosystèmes justement vivent
bien ensemble parce que plein d'être
fragiles ensemble créer une véritable
symbiose qui fait que les systèmes
fonctionnent bien alors la fragilité
n'est pas une tare qu'il faudrait
qu'il faudrait corriger la fragilité et
l'essence même de la vie alors la loi du
plus fort le lot du fragile mais il n'y
a pas il y a pas à faire de loi le
fragile s'il est là déjà c'est qu'il est
c'est qu'il est arrivé jusque là c'est
pas rien le fragile est arrivé jusqu'à
aujourd'hui après après des millions
d'années de disparition de beaucoup
d'autres choses alors avec le mot
fragile il y a un mot qui me paraît
essentiel aussi et peut-être d'autres
personnes pour interagir c'est le mot du
subtil
parce que là aussi il y a ce qui tape à
l'oeil le paysage c'est ça c'est ce qui
hop c'est là super ça mais il y a tout
ce qui est subtil aussi et qui
quelquefois c'est plus voir on ne sait
pas voir mais qui a aussi un grand
intérêt toujours pareil pour des
questions matérielles biologiques mais
aussi psychique d'autres
interventions là il y avait attendez
j'essaie de faire dans l'ordre ici
pardon excusez-moi oui
alors ce matin on a parlé un peu de
d'éducation de sensibilisation
alors pendant la pause de midi là moi je
me suis demandé
je me pose la question régulièrement
c'est est-ce qu'il faut pas un
pré-requis pour que on puisse réellement
discuter ensemble c'est à dire vers quoi
on s'oriente si on bouge pas c'est qu'on
on va tous griller sur pied quoi donc ce
qu'il faut pas sensibiliser à expliquer
alors moi je pense à spontanément à la
fresque du climat qui présente les
travaux du GIEC
est-ce que ça serait pas un pré requis
une sorte de permis de conduire pour
commencer à discuter sérieusement quoi
alors là il faut voir avec les gens qui
qui décident de l'éducation de
l'enseignement de nos jeunes et de
l'éducation nationale moi je balancerai
pas ça dans les pattes de l'éducation
nationale c'est l'affaire de tous quoi
malheureusement non seulement on est
obligé d'y passer mais c'est ce qui nous
le vivant le découvre très tard en fait
parfois il y a des gens même qui le
découvrent que uniquement quand ils sont
très très malade qui sont biologiques
qui sont des êtres biologiques donc
effectivement ce question là d'apprendre
les lois du vivant de la vie plus que du
vivant de la vie humaine c'est une
question de fond nous on le voit tous
les jours dans nos métiers d'aménageur
les gens qui travaillent sur l'arbre
comme moi par exemple on voit très bien
que les gens ne sont pas éduqués ils
sont pas éveillés je dirais à cette
dépendance que l'on a et à cette à cette
différence que l'on pourrait avoir au
monde végétal tout simplement parce que
parce que parce que tout nous arrive
comme ça et le paysage on en est
complètement déconnecté dématérialisé
même quand on a vos robinet c'est encore
ces matérialisé mais parfois sur le
reste c'est complètement
c'est ce que je voulais dire il faut
d'abord s'éduquer tous et surtout
apéritif
c'est à dire qu'on ce matin il a été
présenté les travaux très intéressants
de la Star Ac sur six ans est-ce que on
s'est assuré que les dernières années
tout le monde avait les prérequis pour
discuter sérieusement quoi et non mais
c'est l'objet de la mission c'est à dire
d'essayer de partager le plus déjà
d'informations possibles et de valeur
souvenez-vous on a évoqué trois choses
des valeurs de la connaissance la
connaissance c'est vraiment notre c'est
à dire ça c'est objectif c'est c'est
comment dire oui c'est objectif c'est
comme ça c'est des faits c'est factuel
voilà c'est factuel
des valeurs ça c'est beaucoup plus
subjectif et des projets les savoirs
mais ça il faut discuter et ça fait
partie et c'est ça qu'on évoquait ce
matin la grande chance d'avoir un dessin
comme comme l'idée d'un PNL la création
d'un PNL mais au moins même si ça
n'aboutissait pas ça aura ça permettrait
et ça permettra j'en suis sûr maintenant
que les gens puissent se discuter et
partager des choses il y a rien pour ça
même comme on le disait ce matin ou dans
d'autres dans d'autres même à l'école on
va pouvoir à l'extérieur de voir comment
ce qui se passe à l'extérieur et comment
les les
la classe
a aperçu chaque élève aperçu tel chemin
dans un bois ou tel rivière ou telle
chose on n'a pas cette communauté de pas
de penser mais de relation au moment où
on se met en face chacun a son regard
certes mais au moins on aura essayé de
partager la même chose je pense que
c'est un des dessins un des projets et
un des
une des possibles une opportunités
extraordinaires de cette de cette
aventure qui est la création d'un parc
donc on parlait de la fragilité des
écosystèmes et des habitants donc
derrière moi ils me viennent la notion
de capacité à héberger ou de la capacité
d'accueil
et pour dans une certaine forme de
résilience et aussi je pense qu'il y a
une chose qui est importante c'est la
capacité à du paysage à générer une
conductivité climatique pour éviter la
déshydratation
ça veut dire qu'il faut comme elle est
comme ingrédients
c'est toujours du végétal du végétal de
la stratification de la rugosité de
l'ombre de la continuité spatiale et
temporelle et ensuite ça c'est un axe de
regard qu'on peut avoir
en prenant l'axe de regard de
l'agroéco climatologie qui est quelque
chose qui peut réunir les fresques de la
biodiversité les fresques du climat et
une troisième qui est la fresque des
sols
ok donc ça c'est la dimension écologique
de l'équilibre et de la ressource
écologique que l'on a besoin en tant
qu'humain oui c'est tout ça
interagit pour que qu'on ait réussi à
être là aujourd'hui et puis qu'on
continue à l'être c'est ce qui découle
de la compréhension que le vivant et le
fruit de 500 millions d'années de R&D et
que petit à petit il a tout fait pour
mettre en oeuvre des stratégies pour
aller contre les équilibres du minéral
même beaucoup plus ça dépend des
biologistes monsieur
qui peut être reconnu comme un pot
si il n'est pas accessible il générera
pas de bien-être ça veut pas dire que
tout doit être accessible peut y avoir
des réserves intégrales ou effectivement
on fait le choix de priver de la liberté
pour préserver un autre intérêt des
autres paysages si on
n'interdit trop que ce soit montagne que
ce soit dans les campagnes etc on aura
pu cette génération de bien-être mais il
faut en même temps de cette liberté la
responsabilité c'était il faut que celui
qui use de sa liberté ne dégrade pas ne
prive pas l'autre de sa propre liberté
il faut que cette liberté donc j'essaie
de de répondre à ce que vous dites elles
soient déjà réelle physique mais qu'elle
soit aussi un sentiment qu'on se sente
libre et ça je pense que tout être
vivant même un arbre à vous de liberté
il a besoin de place pour voilà et ça
c'est être vivant c'est c'est cette
notion de liberté et d'espace entre
guillemets voilà ça rejoint aussi l'idée
de la circulation de pouvoir être
minimum ne pas être interdit contraint
et cloisonné dans certains espaces et ça
fait partie des mots de notre de nos
aménagement là pour le coup on va
utiliser le terme c'est le zoning
c'est-à-dire que tel espace il est
contraint à avoir ce fonction tel autre
à cette autre fonction ainsi de suite
ainsi de suite là pour le coup on se
déplace
après on va continuer mais après on va
commencer à répondre de manière un peu
plus
oui alors il y a les évidemment on a
parlé de la vue des odeurs
des sons et donc tout ça ben
effectivement il y a une composante
essentielle de la sensibilité
donc c'est la sensibilité et il y a un
sens aussi
dans ton avalé qui est le toucher alors
continuez ben le toucher c'est pouvoir
effectivement c'est un rapport sensuel
au paysage c'est pouvoir se coucher dans
l'air ben c'est pouvoir embrasser un
arbre c'est pouvoir caresser une c'est
peut-être beaucoup plus que ça non parce
que parce que on va pas utiliser ce
paysage mais je veux dire on baigne
dedans le toucher c'est notre premier
sens de contact avec notre environnement
on sanctif il fait chaud on sent qu'il
pleut on sent qu'il y a du vent c'est
notre premier sens et tout à l'heure je
n'ai pas dit je disais que le l'appareil
de perception le plus développé c'était
bon c'était le tout tous les tous les
organes
olfactifs mais le notre premier contact
constant on baigne dans le paysage on
baigne dedans et donc c'est le toucher
qui baigne si on doit baigner dedans le
jeu de mots
évoquer d'autres d'autres mots alors oui
liberté c'était important vous voyez à
force à force on arrive à trouver des
trucs vraiment chouettes le toucher
c'est important personne n'aurait dit ça
mais si c'est fondamental
le partage des espaces
partage oui
des espaces on peut pas dire autrement
voilà et c'est important et ça fait
référence à quoi ce que vous dites en
fait quelque chose qui est essentiel en
termes de d'aménagement et de paysage
en fait le mot il est facile à trouver
mais
dans le partage des espaces on peut
mettre énormément de choses c'est quoi
le contraire de si on partage pas les
espaces c'est privatisé c'est la
propriété privée et c'est bien c'est
bien l'écueil sur lequel on se heurte un
jeu collectif utilité publique ou
collective en attendant chacun y va de
sa propre de son propre parfois belle
intention mais de ses propres
agissements
alors lien commun bien commun bien
pardon bien commun
un bien commun mais le paysage oui
on y est tous dedans donc c'est facile
d'essayer de le découper mais bon et
vous avez bien remarqué que quand on
parle de propriété privée on parle de
sol et encore quand on dit sol c'est
foncier c'est pas le sol vivant c'est
uniquement l'inscription il y a que ça
qu'on peut délimiter le reste terminé
oui le cadastre après c'est le cadre
encore c'est fiscal après on est en
train de découvrir que effectivement
tout est mondialisé où tout est
hémisphère vous voyez toutes les
circulations de masse d'air et de
courant plutôt en hémisphère nord
hémisphère au sud on se rend compte que
tout est mondialisé maintenant c'est
depuis toujours que la planète elle est
par définition mondialisée mais notre
monde notre perception donc de la
planète ben elle n'était pas forcément
mondialisée jusque là
avec avec le mot subtilité j'aimerais
rajouter l'invisible qui au final nous
donne la les sensations d'énergie qui ne
sont pas pas de peuples
alors alors dans le paysage qu'est-ce
qui circule beaucoup donc il circule
beaucoup de matière les gaz on parlait
de l'air de l'eau beaucoup mais il
circule la plupart des choses qui
circulent finalement dans le vivant
c'est quoi c'est l'invisible et
l'invisible c'est l'information souvent
elle est invisible sont des molécules
des sons des fréquences des parfums
c'est ça l'information des idées
peut-être de la télépathie on n'en sait
rien en tout cas nous on est bon en
communication invisible avec tous les
toutes les fréquences qu'on diffuse avec
avec tout et l'information et l'énergie
l'énergie on ne la voit pas
on voit pas l'énergie souvent on envoie
une partie
ça renvoie à l'aide l'entraide la
synergie
on est peut-être condamné à être
ensemble qui dit paysage comme comme on
baigne tous dedans on est peut-être un
peu contraint à faire ensemble
moi je veux développer un petit peu la
notion de liberté
parce que à mon avis
la manière dont on perçoit la notion
liberté dans l'hémisphère nord pour
caricaturer et l'hémisphère sud et très
différente quoi
la notion de liberté à mon avis dans
l'hémisphère nord c'est la liberté à
gaspiller comme dirait comme disait René
Dumont c'est ça oui oui et par contre la
liberté est peu existante dans
l'hémisphère sud quoi donc moi ça me
gêne un petit peu de parler de notions
de liberté légèrement comme ça faudrait
mieux définir moi
ce que j'ai appris quand j'étais petit
la liberté des uns s'arrête là où la
liberté des autres commencent moi je
parle je préférerais commencer les
discussions sur ce genre de notion quoi
de liberté des uns là où s'arrête la
liberté des autres c'est trop facile de
parler de parler de liberté droit à la
liberté le mot liberté était pas pris au
sein des droits de l'homme de l'humain
c'était pris au sens biologique un être
vivant il a la liberté de choisir où il
va même un arbre il va choisir il va
choisir où il va il n'est pas prêt
préformaté pour faire un être vivant il
va même même fixe
aucun on est obligé de pouvoir bouger ou
de bouger d'autres manières quand on est
fixe comme comme les végétaux c'est ça
l'idée c'était la notion de plus
biologique que la notion disons vu de
lui-même
il y a des éléments que tu as évoqué
tout à l'heure à travers le fait de
parler des clochers qui sont les
éléments du patrimoine patrimoine
matériel ou patrimoine immatériel et qui
conduisent aussi à penser plutôt à
l'aspect culturel parce que selon la
culture que l'on a on n'aura pas la même
perception des paysages nos sociétés
occidentales ont une perception du
paysage les sociétés d'autres continents
en ont une autre et c'est vrai que le
clocher pour nous ça toute une et moi
j'avais choisi le mot clocher un peu de
manière décalée pour pour ce que ça
représentait sans idéaliser parce que
dans le passé c'était à la fois c'est ce
scandale le temps c'est ce qui scandale
l'espace c'est à dire j'appartenais à
une communauté parce que j'étais à bruit
de clocher
pour aussi simple et puis aussi ça
ridait pas toujours été le cas le le
rythme quotidien n'avait pas de montre
c'était pour dire tiens par le cette
idée de clocher me fait penser à cette
notion d'appartenance et de d'ancrage à
un espace qui est qui est de fait
à une à mon échelle j'attends pas le
clocher de Poitiers là je peux entendre
celui de Marciac
pour revenir excusez-moi donc
oui effectivement cette question de la
liberté enfin je comprends votre
réflexion
du coup moi ça me fait penser à ce que
j'aime dans un paysage c'est voir des
processus à l'oeuvre et du coup
peut-être on pourrait parler davantage
de libération
qui est quelque chose qui est en train
de se faire plutôt que quelque chose qui
est atteint parce que nous humains on
aurait pu être trop contraint certaines
choses et donc de les faire retourner à
une certaine
liberté il y a pas d'autres mots
d'accord la libération et alors c'est
vrai que peut-être j'en parlerai tout à
l'heure mais il y a des on parlait de de
regard différent quand nos homologues là
je parle en termes de de Harvey paysage
de arbres quand nos homologues qui font
du bocage dans le saleté de nous voir
ils comprennent pas ce qu'on fait quand
nous désherbant de de des pauses ou
vraiment il reste rien et si vous êtes
fous vous mais oui mais on contraint on
contrait en contraint et c'est vrai
qu'il faudrait être un peu plus un peu
plus souple avec toutes les conséquences
et on se contraint parce que tout ça ça
ne se fait pas
OK
est-ce qu'on arrête là ce qui veut pas
dire que la parole ne sera plus à la
salle mais est-ce que on fait intervenir
les gens qui sont venus nous donner
partager le regard sur la question et là
je vais inviter Jean-Pierre Thibault
qui est qui a beaucoup travaillé et je
vais laisser te présenter donc je sais
pas comment qualifier toute une carrière
de au ministère de l'Environnement qui a
été directeur régional environnement
mais qui est surtout aujourd'hui je dis
surtout parce que c'est l'actualité
fondateur et président de paysages
un des fondateurs oui mais quand même et
président actuel voilà de de paysages de
la préprole vous voyez comme on anticipe
parce qu'il a encore voilà et qui a sans
doute beaucoup beaucoup de choses à nous
dire parce que toute sa carrière a été
consacrée en filigrane et de manière
très directe à la question du paysage et
il nous a proposé c'était un peu le but
aujourd'hui de sélectionner quelques
images que l'on voulait soumettre à
l'échange
bon après-midi à tous oui en fait
bon comme vous le savez sans doute j'ai
dans ma dernière période de d'activité
commis un bouquin qui essaye de faire
une sorte de synthèse sur les
problématiques contemporaines du paysage
en France quelques références un peu
au-delà des frontières mais pas très
loin et qui
tente à la fois de donner quelques
points de repère sur les pourquoi c'est
intéressant de faire du paysage quels
sont les principaux enjeux et quels sont
les principaux acteurs et comment il
faudrait que tout ça évolue
et donc voilà le bouquin vous est
présenté là
oui le bien-être j'ai eu un peu de mal
avec l'éditeur il a fini par comprendre
que ça pouvait être intéressant
l'aménager c'était parce que c'était le
les éditions du moniteur et pour eux si
on aménage pas on n'existe pas je vous
enfin vous remarquerez peut-être que je
l'ai mis en plus petit que bien-être
voilà c'est les petites batailles qu'on
a comme ça de temps en temps et que
qu'on gagne ou qu'on gagne pas
là ce que je voulais vous dire d'abord
c'est une chose importante dans ce qu'on
vient de voir dans leur précédente c'est
l'histoire des prérequis
vous êtes tous là avec vos arrières
plans personnels historiques
professionnelles de compétences ou pas
vous avez tous été capable de dire
quelque chose sur le paysage ce qui
montre bien que contrairement à
certaines disciplines
nécessaire aujourd'hui à la transition
écologique le paysage lui il ne
nécessite pas de prérequis tout le monde
peut en faire tout le monde peut dire
son mot tout le monde peut regarder un
territoire et dire bah je trouve ça bien
je trouve ça pas bien pourquoi je trouve
ça bien pourquoi je trouve ça pas bien
après sans doute un certain nombre de sa
chambre viendront expliquer
comment et pourquoi vous avez dit tel ou
telle chose néanmoins au départ il y a
aucune
censure
auto-censure sur ce sujet du paysage
tout le monde a son mot à dire et quand
on aura dit tous nos mots sur le paysage
et qu'au finalement on aura tous mis
ensemble nos subjectivités
on créera quelque chose dans lequel
chacun aura eu sa part on aura affaire à
un territoire qu'on aura choisi et pas
simplement subi un territoire qui sera
le projet d'ensemble et pas simplement
l'effet aléatoire de l'application sur
le territoire de discipline ou de
savoir-faire particulier tous juxtaposés
et jamais coordonner ce qui pose
problème à nos paysages aujourd'hui
c'est justement cette ce système en silo
dont on a parlé ce matin c'est-à-dire
que chacun est parfaitement légitime à
faire un quartier d'habitation une voie
rapide et entre les deux murs antibruit
sauf que tout ça ne fait pas quelque
chose de très beau très harmonieux et
très apprécié alors si on poursuit cette
idée de l'appréciation moi j'ai
Bruno m'a demandé de sélectionner
quelques quelques images du bouquin ou
pas du bouquin mais qui avait été
sélectionné pour ce bouquin donc
là l'idée c'est de bien montrer que
cette affaire de paysages s'applique à
tous les types de territoire alors
s'applique s'applique à la campagne qui
est quand même le système dominant que
de nos perceptions aujourd'hui
50% de l'agriculteur 30% de forêt le
reste c'est de l'urbain ou du pas très
urbain ou du presque urbain ou du
périurbain ou du périrural enfin bref de
l'un certains mais la campagne c'est
encore la campagne donc on a
effectivement
le petit matin le ou blanchit la
campagne voyez avec la brume avec quand
même des champs et puis un certain
nombre d'arbres qui restent dans ces
champs et ça bon on peut estimer que
c'est assez harmonieux après le quand le
soleil va se lever peut-être qu'on verra
des choses qui seront un peu moins
jolies
ou est-ce qu'il faut que j'appuie c'est

donc c'est pas que faut pas que j'appuie
voilà alors ça campagne également
campagne c'est un ouais c'est pris
depuis un petit un petit promontoire et
c'est un petit village à côté de dans
les Pyrénées pas très loin d'ici ça
s'appelle AST il y a une espèce de de
bâti en étoile parce que il y avait des
chemins qui arrivaient à cette dans ce
village et puis que le village était un
petit peu contraint parce qu'il fallait
pas
implanter des maisons dans les dans les
dans les terres les meilleurs parce que
les terres plates ou les baignés par
l'Adour c'était quand même un peu mieux
c'était quand même plus fertile les
prêts de fauche qu'on voit un peu plus
au dessus c'était également important
donc on a mis le village là où il
pouvait et comme c'était un croisement
de route et de chemin on a fait ce
parcellaire en étoile qui a plutôt une
je trouve une belle allure maintenant
là-dedans il y a sûrement des choses
dont on pourrait discuter qui serait
intéressant de voir peut-être qu'on va
dire il faut pas que ça empiète sur les
petits champs qui qui sont qui sont au
second plan peut-être pas peut-être
qu'il va falloir effectivement
s'ils une population arrive imaginer
peut-être de construire mais alors où
est-ce qu'on peut construire là
en fermant un peu ce fer à cheval est-ce
que sûrement pas là parce qu'on se rend
bien compte que ici une maison qui
s'implanterait toute seule serait sans
doute une altération des moyens normaux
de culture bon mais tout ceci permet je
pense la discussion donc la campagne
toute seule c'était la précédente diapo
et la campagne avec avec village
qu'est-ce qu'on en fait qu'est-ce qu'on
décide aujourd'hui on trouve que c'est
pas mal comme on peut on faire pour
continuer l'évolution et l'activité
humaine tout en maintenant
l'harmonie de cette image
sachant que il y a dans si on donne des
définitions un peu précises un peu
juridique je suis un peu juriste à la
base
il y a une définition de la préservation
du paysage dans un texte international
qui s'appelle la Convention européenne
du paysage qui donne une définition du
paysage qui va reprendre beaucoup des
thèmes qu'on a vu ensemble là depuis une
heure
et puis il y a l'idée de la préservation
du paysage après la Convention
européenne parle de paysage pour le
préserver le gérer et l'aménager donc
pas simplement pour garder les paysages
emblématiques de la carte postale c'est
très important quand on parle de paysage
très souvent on confond ça avec un côté
conservateur nostalgique les beaux
paysages les éoliennes qui massacre tout
bon et au bout du compte pratiquement le
le paysage national comme il y a des
choses nationales donc il faudrait je
pense
garder présent à l'esprit la défi la
préservation de cette convention
européenne qui est les caractères
la préserver c'est maintenir les
éléments significatifs et
caractéristiques du paysage les éléments
significatifs des caractéristiques donc
la question qu'est-ce qui est
significatif et caractéristique dans
cette image dans ce village dans ses
champs dans cette appropriation d'un
espace par l'être humain depuis pas mal
de générations pas mal de millénaires
on va pas ouvrir le débat maintenant
mais réfléchissez
réfléchir réfléchissez-y un petit peu
et puis à la ville
après la campagne à la ville et la ville
là c'est une là c'est Cahors c'est une
ville là extraordinaire parce que
c'est une ville qui date des Romains
dans un dans une boucle du lot on s'est
installé dans cette boucle du lot on a
fait une grande ville romaine et puis la
ville c'est un peu compactée comme
beaucoup de villes à l'époque médiévale
et
dans les années 50-60 les gens sont
partis de cette ville parce qu'elle
était de cette ville ancienne parce que
elle était
sans lumière on parlait de lumière tout
à l'heure elle était sans
sans confort réel on était un peu les
uns sur les autres donc les gens sont
partis un peu plus loin dans des espaces
campagnards et puis la municipalité a
dit un jour mais quand même cet espace
gaspillé puis ce patrimoine magnifique
de la ville médiévale Renaissance et
siècle des Lumières qui qu'on a là sous
la main comment faire quelque chose donc
ils ont dit on va faire revenir le monde
dans cet espace et pour ça ils ont donné
un peu d'air ils pour créer des petits
jardins contemporains pseudo médiévaux
parfois ils ont démoli un certain nombre
de maisons pour que les appartements et
tous leurs capacités à être accueillants
à des familles et pas simplement à des
petits vieux qui attendaient de laisser
l'héritage ou à des nouveaux arrivés
venus d'outre-mer qui s'installe là
parce qu'ils n'ont pas les moyens de
s'installer ailleurs et que les
marchands de sommeil
précieux leur maigre économies donc
voilà on a fait un on a fait un espace
en plein centre en plein centre
historique dans un secteur sauvegardé
qui
pense à une certaine allure là aussi
puisqu'on a du bâti ancien de la pierre
du bâti médiéval des grandes fenêtres
plus hautes que large et puis des
espaces végétalisés on parle beaucoup de
nature en ville aujourd'hui on parle
beaucoup d'arbres dans les villes on a
tendance à confondre la qualité et la
quantité plus on en met mieux on a mis
on espère être élu c'est pas forcément
ça qu'il faut faire l'effet l'effet
évidemment de de rafraîchissement est
évident est important dès qu'on met des
arbres en ville mais quelquefois les
effets courants d'air les effets de
comment on voit ici je me suis mal placé
parce que là je suis j'ai pu le courant
d'air bon voilà ça c'est la ville et
puis
on a des villes plus grandes
alors ça c'est les boulevards des
Maréchaux à Paris
la partie sud alors ça ça paraît très
très entrepisé les immeubles sont
immenses il y a le clocher de l'église
qu'on voit en arrivant par l'autoroute
du Sud à Paris il y a tout ce qu'il faut
il y a une station-service sur le côté
il y a ce tramway qui paraît un peu un
peu conquérant sauf qu'avant
il veut l'utilité du paysage avant
c'était bah quand j'ai des souvenirs de
gamins quand on partait en vacances par
là on est passé forcément dans ces
boulevard des Maréchaux et c'était noir
et c'était puant et c'était chaud et
c'était des quatre fils de bagnoles plus
4 fils de bagnoles et puis ben un jour
on a dit il faut arrêter ça la voiture
les ingénieurs doivent ils vont dire
mais vous allez faire des embouteillages
les élus locaux ont dit non pas question
nous on décide qu'il faut la faire un
espace de transport collectif en site
propre on n'avait pas encore en tête au
point d'aujourd'hui les problèmes de
changement climatique il n'empêche
qu'aujourd'hui à la place des fumées de
gasoil et des et des poids lourds et des
voitures ont tassé dans un embouteillage
perpétuel on a quand même un espace qui
s'est bien amélioré il y a des espaces
piétons beaucoup plus amples et puis ce
tramway silencieux sur son tapis du
gazon sans tapis de gazon c'est pas plus
mal mais en fait encore une fois tout ça
nécessite de l'appréciation tout ça
nécessite que on en parle qu'on en disc
qu'on regarde et avant même qu'on fasse
ce type d'aménagement qu'est-ce qu'on
voulait faire qu'est-ce qu'on voulait
faire quels étaient les objectifs d'un
tel aménagement pourquoi faire sans
doute pour faciliter la circulation
finalement où est-ce qu'on circule mieux
et plus confortablement entre tramway
que entassés dans une voiture sans
climatisation à l'époque je rappelle
voilà
et puis il y a entre les deux entre les
deux
là on est à Versailles d'un côté c'est
la pleine de Versailles avec ses champs
cultivés l'ancienne chasse royale dont
la protection réglementaire a permis
qu'elle ne soit pas complètement
urbanisée et puis on a l'urbanisation
pavillonnaire qui est dans ce secteur là
comment comment on joint toile les deux
c'est d'un côté on a des pavillons
classique
un peu un peu un peu chic dans cette
région de Paris quand même mais bon on a
des lotissements des petites maisons
individuelles et puis on a on a les
champs et très souvent regardez autour
de vous quand on a aujourd'hui les
lotissements c'est lotissement sont
entourés de merlon de terre
éventuellement végétalisé et parfois
même d'un simple mur de parpaing
la population rurale qui cultive les
champs à côté et la population
pavillonnaire s'ignore mutuellement se
parlent pas savent pas ce que fait de
temps en temps il y a un bruit de temps
il y a un peu de nuages plus ou moins
odorant de choses dont on se dit que
peut-être elles ne sont pas très bonnes
pour notre santé et l'autre côté on a le
citadin néo-rural qui derrière son mur
de parpaing ou derrière son merlan de
terre qui connaît plus ou moins ses
voisins et qui a du mal à fonctionner
dans son petit enclos de thuya bon donc
comment aménager cette interface comment
favoriser par cet aménagement les
capacités de se parler entre cette
partie urbaine et cette partie
campagnarde
autre image alors ça c'est un comment
dire c'est une grande référence des
politiques de paysages on parlait tout à
l'heure de perception et de prise de
conscience qu'il existait quelque chose
qu'on appelle paysage alors là c'est le
tableau dans Mojo Lorenzetti
1338
où on a inventé
l'image d'un paysage harmonieux et
complémentaire entre ville et campagne
puisqu'on a appelé ça le bon
gouvernement
en face cette affiché dans la salle du
Palais municipal de Sienne et juste en
face il y a les effets du mauvais
gouvernement et là c'est le chaos c'est
la guerre etc alors que là on a quelque
chose qui à chaque fois est aménagé
où il y a des activités humaines qui
visiblement cohabitent en harmonie des
activités humaines en ville les
activités humaines à la campagne il y a
un peu de chasse il y a beaucoup de
culture il y a un peu de forêt à
l'arrière-plan et puis entre les deux il
y a un ange qui dit tant que durera ce
beau gouvernement ce bon gouvernement
vous serez protégé du malheur
et ça c'était un des moments de
l'histoire du paysage en Europe qui
était assez marquant parce qu'on s'est
mis à parler de ça on s'est mis à le
nommer on s'est mis à le désigner on
s'est mis à le à le dessiner
ceci est un projet
c'est pas simplement un acte de
propagande pour le pour le Conseil des 9
à siennes c'est un projet c'est un
projet de perpétuer finalement une forme
d'harmonie une forme de complémentarité
mutuellement bénéfique entre ville et
campagnes
alors
là c'est
une photo d'une réunion sur le terrain
dans la vallée de la Bruche dans les
Vosges
la vallée de la Bruche dans les Vosges
c'est une vallée qui mène à Strasbourg
qui est autrefois textile très
industrielle
les industries fermées sont partis
quelque part à Formose ou je sais pas où
et
puis le territoire c'est replié sur
lui-même et c'est refermé dire qu'à la
place des champs champs de pommes de
terre ou des champs vivriers des
ouvriers cultivaient en sortant de
l'usine ben on a eu des plantations des
plantations d'arbres des plantations de
d'épicéales plus souvent et puis c'est à
c'est pas terrible parce que ça d'abord
d'abord avec une seule espèce d'autre
part en dessous il pousse rien et enfin
c'est très compact et les épicés à
planter serrées ça enlève de la lumière
on parlait de lumière tout à l'heure la
vallée a perdu de la lumière les
habitants qui s'y trouvaient un jour on
dit mais il faut qu'on fasse quelque
chose on est en train de vivre dans une
sorte de pénombre perpétuel on ouvre les
volets on voit on voit on voit une
branche à limite on peut même plus
ouvrir nos volets comment faire
et l'intelligence d'abord ça a été de
mettre tout le monde ensemble tous les
gens sont réunis pour savoir ce qu'ils
allaient faire et ils ont décidé de
d'aménager de d'ouvrir la forêt autour
des villages
et de pas simplement d'ouvrir la forêt
ça sert à rien si on se contente de
couper des arbres et après de laisser
les choses en l'état les arbres ça
repousse comme chacun sait ou plutôt la
friche repousse à la place des arbres et
l'obscurité se refait là
ils ont décidé non seulement de couper
les arbres mais de gérer les pâtures
ainsi libérées par des associations
foncières pastorales en mettant là
dedans des vaches qui faisait de bons
produits ils écoulaient parce que la
ville de Strasbourg n'est pas loin avec
une filière de d'écoulement de leurs
produits laitiers sur sur la grande
métropole voisine et tout ça Laura
rapporté alors ça a pris du temps le
paysage c'est de l'affaire de patience
aussi ça a pris une trentaine d'années
et en 30 ans ils ont gagné 48 heures de
soleil par an
bon ça va aller le coup et aujourd'hui
ils ont commencé à défricher aussi le
fond de vallée pour établir des
continuités écologiques ce qu'il aura
valu l'an dernier d'être désigné par un
jury très savant grand prix national de
la biodiversité pour l'année 2022
donc la vallée de la Bruche dans les
Vosges et puis continue ils font ils
sont en train de réhabiliter les
anciennes usines pour en faire des
bâtiments à nouveau productifs et
éventuellement le job pour de nouveaux
habitants et le paysage s'amène à un
développement économique non négligeable
et ça mène surtout ses habitants de la
Bruche un bien-être qui est double
premier bien-être bien être physique
davantage de lumière des paysages plus
avenants ils sont ils sortent de chez
eux ils ont quelque chose qu'ils ont
plaisir à voir mais aussi et c'est ça
qui est très important
ils ont tous pris leur part dans cette
évolution ils sont réunis on a écouté ce
qu'ils avaient à dire
on a compté sur leur avis pour définir
le projet le projet c'est la ça a été
l'affaire de tous et se sentir considéré
et non pas méprisé oublier ou laisser de
côté ça me semble faire partie des
facteurs de bien-être on est considéré
on n'est pas simplement un objet de
communication politique
voilà donc ils ont fait ça à Nantes
aussi sur des petites des petits
territoires de la première couronne
périurbaine la couronne pavillonnaire
des années 1900 ça fonctionne bien et il
multiplie ces petits projets de quartier
où tout le monde travaille avec de
jeunes équipes de paysagistes qui ont le
grand mérite de ne pas trop s'imposer
pas imposer un projet ils écoutent ils
regardent ils transcrivent un peu comme
l'a fait comme l'a fait tout à l'heure
Philippe Labeaume sur le sur le tableau
et après ils en tirent quelque chose
parce que j'ai mis mes petites voilà
autre élément de bien-être le paysage
c'est bon pour la santé
il y a les les
paysagistes anglais du landscap in situ
qui ont publié une petite brochure
difficilement traduisible en français
parce que ils ont indiqué le titre c'est
creating help races qu'est-ce que c'est
qu'une c'est pas un paysage sanitaire
c'est pas un paysage c'est un paysage
bon pour la santé c'est un paysage qui
voilà sans doute qui crée du bien-être
et dernière image ça ça me paraît
vraiment important de terminer là-dessus
parce que ça va peut-être ouvrir un
autre débat et c'est ça l'idée
c'est ce que c'est que le droit aux
paysages c'est l'objet d'un titre et le
titre d'un bouquin publié par l'école du
paysage de Blois qui est paru il y a pas
très longtemps
avec plein de contributions savantes
c'est un peu un écho du droit du travail
du droit au logement
et ça sous-entend surtout à mon sens que
un paysage de qualité n'est pas réservé
à ce qu'on appelle communément
l'expression est redoutable les beaux
quartiers j'en ai parlé ce matin je
redis c'est important ce que la France
moche ne soit pas la France des pauvres
et les beaux quartiers la France des
riches
donc c'est un aspect social du paysage
est extrêmement important à prendre en
compte c'est pas c'est pas quelque chose
anodin quoi donc
le l'auteur là qui est docteur en droit
public dit qu'il faut que c'est un
principe politique chacun doit pouvoir
bénéficier d'un cadre paysager de
qualité voilà je cite Madame Royal mais
en fait je me motocyte je suis désolé
mais il y a des vous savez comme moi que
les ministres
ce qu'on appelle dans les dans les dans
les ministères des éléments de langage
voilà donc voilà si vous voulez on a moi
j'arrête là cette petite présentation
d'image destinée à vous faire un peu
réagir réfléchir et je recède la parole
à notre animateur parce que je me
replace dans une dans un dans un dans un
endroit où il fait mieux vivre
c'est-à-dire merci Jean-Pierre et puis
merci pour cette transition
le droit aux paysages en a parlé est-ce
qu'on a
est-ce que le paysage oui on peut
applaudir bien sûr
[Applaudissements]
est-ce que le paysage ce n'est pas un
droit moi je propose qu'on
recommence à échanger là-dessus si vous
le souhaitez après nous avons nos grands
témoins nous avons nos grands témoins
qui sont là ladreal
Occitanie
les ciao de l'Occitanie et puis ici si
tu t'en mets Rémi je voulais tourner la
parole juste pour
font partie fait partie de ces de ces
grands témoins la Fédération des
Chasseurs étonnant Rémi et déjà parce
que parce que ils ont aussi une action
tout à l'heure on disait que
ce qu'on appelle pudiquement ou de
manière très abstraite les acteurs ce
sont des gens qui agissent et qui font
des choses qui font des opérations pour
la gestion pour l'aménagement qui
participent à l'échange au débat public
qui participe à la planification et puis
surtout on se rend compte que
dans le parmi les gens qui circulent
dans les territoires et qui connaissent
à fond les territoires
en fait il y a plus plus grand monde du
tout
et resterait que nos amis chasseurs
un peu moins parce que ils vont surtout
en bord de l'eau mais c'est vrai que les
randonneurs ifivent toujours un peu les
mêmes les mêmes trames les pêcheurs un
peu aussi voilà donc je voulais que tu
témoignes vont déjà sur tes activités
mais aussi sur cette idée que la
connaissance du territoire il faut leur
tenter et on voit des choses et on
constate et on est en alerte et on
permet aussi on a utilisé le mot la
société civile ou les instances de les
alerter sur certains phénomènes que
personne ne peut observer voilà c'est ça
que je voulais aborder avec toi et puis
avec tout le monde bonjour à tous donc
je suis Rémi Bonneville un des
techniciens de la Fédération des
Chasseurs alors c'est vrai que
c'est des sujets sur lesquels on nous
attend pas nous les chasseurs c'est vrai
que souvent c'est des chasseurs mais que
pourquoi des chasseurs vont venir nous
parler de paysages alors je vais faire
plutôt un zoom sur un élément du paysage
que vous connaissez tous qui sont les
c'est plutôt un
élément que nous on suit de plus
précisément et puis on en parlait
largement ce matin et c'est vrai que je
vous écoutais un petit peu parler à tous
là tout à l'heure et c'est vrai que vous
parlez de cadre de vie de liberté de
paysages de beauté et c'est vrai que
quand souvent on parle avec les gens de
ce qu'est un joli paysage pour eux il y
a un élément qui ressort souvent c'est
celui qui sont constitués par les donc
c'est vrai que moi je vais vous parler
un petit peu de la situation qu'on a
localement et peut-être que vous allez
retrouver au travers des différents
départements parce que je pense qu'il y
a des personnes de tout département donc
nous dans le département du Gers on a un
département qui est relativement peu
boisé puisqu'on a 17% de taux de
boisement
et un maillage de haie qu'on m'a
qualifié de très très moyens on parle
pas de parle pas trop de
maillage mais bon c'est vrai qu'on a on
a linéaire de vie qui est relativement
peu importe suivant les secteurs où on
se trouve et c'est vrai que on parlait
de biodiversité et un des éléments de
biodiversité important dans nos
campagnes et bien ce sont les pourquoi
les zones de couverts zone de nourriture
pour la faune sauvage ce sont aussi des
zones que nous vont nous intéresser
quand on veut se mettre à l'ombre etc et
c'est vrai que nous on travaille
beaucoup on travaille beaucoup sur sur
cet élément là on travaille d'une part
par rapport à tout ce qui est
plantations et bien sûr avec une
association camarade paysage 32 puisque
on a on a des regards qui sont partagés
sur cet élément là et on travaille aussi
sur un autre aspect qui est celui de la
régénération naturelle assistée quand on
parle de eux on parle souvent de
plantation on plante un plan d'ombre
sauf qu'il y a autre chose qui existe
c'est le fait de laisser pousser et ça
on a un peu tendance à l'oublier et donc
c'est vrai que nous on a mené des
travaux avec Harvey paysage sur sur ces
éléments là pourquoi parce que
on a un principe social qui qui est un
peu
ennuyeux on va dire pour nous c'est que
en fait quand vous laissez pousser et
baisser ça là beaucoup de gens vont vous
dire ah mais ne portez route vous les
laissez pousser c'est sale et donc on a
on a on a un gros un jeu à développer
là-dessus pourquoi parce que quand vous
laissez pousser des bordures mais
souvent les élus sont pris à partie ils
disent mais comment c'est avoir de la
ronce et tout ça mais c'est ça c'est pas
normal
et donc voilà et donc en fait mais en
fait comme améliorer son cadre de vie
c'est aussi laisser pousser et avoir des
connaissent pousser un phénomène qu'on a
eu nous dernièrement dans le département
il y a trois quatre ans donc on a
constaté à vie Bruno aussi et ils se
sont des acteurs aussi locaux qui nous
ont interpellé c'est que on a des
opérateurs du bois énergie qui sont
arrivés j'en parlais un petit peu ce
matin à ceux qui étaient présents et
qu'on commençait en fait à dire nos
agriculteurs mais on va entretenir
bourré mais l'entretien était un
arrasement des en fait plus douteux et
tout ça et donc là nous on sait peu un
petit peu ému de de ce constat là et
c'est vrai que en fait le principe qu'on
avait c'est que les agriculteurs qui
faisaient ça partait d'un sentiment ou
pour eux c'était de l'entretien et ils
étaient pris à partir par la population
en disant mais vous faites n'importe
quoi attention c'est pas bien ce que
vous faites et c'est vrai que en partant
de ce constat là nous on s'est dit mais
qu'est-ce qu'on pourrait faire pour
essayer un petit peu de garder le cadre
de vie qu'on a notamment sur le sud du
département qui est qui est la région de
la Star Ac et donc en fait on a amené on
a mené des études et on a travaillé sur
deux aspects que je vais pas
redévelopper cet après-midi qui sont le
grain bocagé et surtout les plans de
gestion durable des pourquoi les plans
de gestion du rabais c'est que en fait
on planait ou on allait se pousser et
c'est vrai que dans beaucoup de cas de
figure mais en fait on laisse et on les
entretient pas et en fait le bon sens
paysan qu'on avait auparavant pour
entretenir ça et pour faire un peu de
bois pour aller faire de la cueillette
de fruits et autres on l'a complètement
perdu et c'est vrai qu'aujourd'hui ben
pourquoi les agriculteurs sont beaucoup
incriminés notamment par rapport à
l'entretien des c'est parce que ce bon
sens paysan a malheureusement disparu et
nous on est rentré dans un pari où on
s'est dit bien en fait plutôt qu'un
incriminer les paysans mais on va
essayer de travailler avec eux on va
essayer de travailler avec eux pour
essayer de voir comment demain
cette I qui est aujourd'hui
une contrainte on peut la rendre utile
et on peut en faire quelque part aussi
un outil de développement des
exploitations agricoles et par cette
intermédiaire essayer de recréer des
paysages ou certaines ont disparu un
réimplanté réimplanté pardon ou en
laisser pousser donc en fait au travers
de ces plantes de gestion durable des
qui sont en fait une recette de cuisine
qui va être réalisée à l'échelle d'une
exploitation on va voir avec
l'agriculteur un petit peu les
potentialités qui peut avoir
au travers de l'entretien qui va me
faire sur ces des potentialités de
production qui va avoir d'une part et
aussi les éléments de biodiversité qui
va pouvoir développer suivant ces
différents critères et en fait pour
chacun de son exploitation l'agriculteur
va avoir un cahier pour entretenir ses
donc les laisser pousser dans la largeur
dans la hauteur et en fait ce dont on se
rend compte c'est que pour que demain on
puisse tirer profit notamment des i
alors je dis pas de tout couper mais en
ayant une gestion durable des et bien en
fait il faut laisser la place à l'arbre
il faut lui laisser de la place et
demain dans certains des exploitations
agricoles et c'est directement lié au
paysage si on laisse de la place aux
arbres et bien en fait on pourra tirer
profit de ces et par cette intermédiaire
faire que les agriculteurs replanteront
ou les seront de la gestion différenciée
dans leur exploitation donc en fait ça
c'est directement lié pourquoi parce que
en fait quand on a fait une étude
bibliographique un petit peu sur
l'ensemble de la France ce principe de
de d'opérateurs du bois énergie qui
m'aide beaucoup de pression et qui font
un petit peu n'importe quoi soit on le
rencontre un petit peu partout en France
et il s'est avéré que on a un
département notamment qui nous disait
que au travers un petit peu du
diagnostic qu'ils avaient fait au
travers d'une part par le vieillissement
de leur et d'autre part par
l'intervention des opérateurs du bois
énergie sur un laps de temps de 10 ans
il verrait disparaître plus de la moitié
de leur maillage de haie donc vous voyez
que ça peut être relativement important
et qui dit disparition du maillage de
vie dit aussi dégradation dégradation de
nos de nos territoires donc nous on a
été un petit peu la sentinelle et au
travail beaucoup avec Harvey paysage 32
sur ces sujets on travaille avec le CAE
et pourquoi je vous dis ça parce que
vous disiez que il fallait qu'il y ait
des acteurs qui participent à la gestion
de nos territoires et vous avez tout à
fait raison qu'est-ce qu'on se rend
compte sur cette thématique des c'est
que demain si on veut avoir du résultat
en matière de paysage en matière de
plantation en matière de laisser pousser
les on ne peut le faire qu'il y a des
synergies d'acteurs du territoire cette
synergie va passer par les associations
de planteurs de haies arbris paysages et
j'aime passer de meilleurs au niveau de
votre département elle va passer par les
techniciens de rivière par la gestion
des risques elle va passer aussi par la
gestion des bordures de route donc avec
les élus elle va passer par les
chasseurs qui connaissent ce territoire
qui peuvent sensibiliser des gens et
cette synergie de gens peut faire que
demain sur des territoires donné on
conserve d'ores et déjà ce qu'on a en
place chose déjà très très importante
mais aussi demain on puisse améliorer le
maillage des sur le sur un des sur un
département voilà et donc en fait
pour en finir sur ce sujet là
un lien qui peut être fait aussi et
c'est un mot que j'ai pas trop entendu
malheureusement dans tout ce que vous
avez pu dire au travers de tout ça aussi
on a une grosse problématique qui va
être liée à l'eau tout ce qui est haut
voilà je crois qu'on va on va en parler
et donc nous c'est aussi un élément
important notamment par rapport à la
faune sauvage et c'est un des éléments
un des petits éléments les qui vont
faire qu'on pourra retenir de l'eau mais
après on va aussi parler de couverture
végétale voilà alors il y a une
dimension il y a une dimension que la
paternel
tu as parlé de maillage alors on va
changer du sujet on va parler des on va
parler de de votre rôle en terme de
maillage c'est vrai que vous faites
partie des rares entre guillemets
acteurs qui soient extrêmement maillé et
présent sur sur le territoire il y a
déjà sur partout vous représentez une
une présence et une connexion pour
utiliser le mot au paysage qui aura
actuellement en particulier par rapport
à tous les autres alors en fait encore
même si la population vieillit ça c'est
un fait est encore très nombreux à alors
il y a un gros sur le département du
Gers on est on est 10000 de chasseurs et
donc
200000 personnes et donc en fait il faut
vous dire que bon c'est vrai que on a
tendance à dire oui les chasseurs qui
sortent dimanche avec leur fusil et qui
reçoit tout ce qui bouge il y a pas que
ça on a on a depuis longtemps et c'est
le c'est mon métier aussi compris que on
a la gestion des des espaces des espèces
à proprement parler des espèces de la
faune sauvage et cette gestion des
espèces et passe aussi par la gestion
des espaces qui est très très important
c'est pour ça que notamment on aussi sur
tout ce qui est couverture
d'intercultures c'est à dire que on aime
plante découverts quand on a des des
laps de temps où on sent sans couverts
sur les sur les zones de culture
voilà j'arrive pas et donc en fait pour
trouver bien sûr du couvert de la
nourriture pour l'ensemble de la France
sauvage on participe aussi donc à des
commissions comme une commission de
préservation des espèces naturelles
agricoles et forestiers qui définit un
petit peu tous les plans d'urbanisme
qu'on va rencontrer dans le département
et c'est aussi une des manières de faire
entendre cet aspect un petit peu vision
de écologique un petit peu de de nos
territoires parce qu'on avait tendance
et on y participer à mes Bruno avoir des
documents d'urbanisme qui étaient très
peu vraiment l'aspect urbanisme et tous
les deux on s'insurgés un petit peu
contre ça de plus en plus dans le
département on a une prise en compte de
ces éléments de de biodiversité qu'on
fait valoir avec plus ou moins de succès
mais on essaie de le faire essayer de
reconsidérer tout ce qui est non urbain
et non agricoles voilà ce que l'urbaine
récolte sont assez représentés alors
vous faites partie parmi ces acteurs
justement des des gens qui sont
relativement écoutés et consulter en
tout cas bon tu parlais de la série de
la commission départementale pour la
préservation des espaces naturels
forestiers d'autres commissions aussi me
faites partie des gens qui sont
consultés entendus parce que vous
représentez aussi une force parce que
cette population qui est maillée sur
tout le territoire ben c'est pas rien
donc les les élus et l'État emprunt bien
considération donc vous êtes parfois
bien écouter vous êtes aussi écouté
parce que vous disposez de votre du fait
de votre présence d'une certaine
connaissance on parle de la connaissance
tout à l'heure ça veut dire que il y a
quand même des gens qui peuvent dire
mais dans ce territoire dans votre
domaine surtout mais au-delà quand même
parce que il se passe telle chose à tel
endroit il y a tel ou tel concentration
de telle espèces à tel endroit il y a
tel dégradation du milieu tel phénomène
d'érosion et c'est vrai que souvent vous
amenez de la connaissance parce que vous
pouvez faire remonter
tout cette tous ces tout ce que vous
voyez tout ce que vous parcourez tout ce
que vous
ressentez dans le territoire alors c'est
vrai que le monde de la chasse est un
monde il y a des agriculteurs il y a des
professions libérales il y a de tout et
donc bien sûr des gens répartis sur
l'ensemble du territoire alors c'est
vrai qu'on est un petit peu des
sentinelles des sentinelles au niveau
des territoires et notamment je pense
par exemple aux espèces invasives ou on
travaille pas mal dessus dès qu'on a les
apparitions des gens qui préviennent
donc c'est vrai que on essaye de faire
valoir au mieux notamment sur des
experts sociales sur des épidémies qu'on
peut rencontrer sur la faune sauvage
aussi il y a un réseau qui s'appelle le
réseau s'agir dans lequel on intervient
et c'est des principes importants
pourquoi parce que c'est vrai que des
fois les gens nous interpellent ils
trouvent des animaux de mort et ça veut
plus trop quoi faire et donc c'est vrai
que par cette intermédiaire là on arrive
on arrive un petit peu à faire à valoir
quand on a des des problèmes sanitaires
sur sur des secteurs ou quand on a des
problèmes qu'on a pu rencontrer avec le
d'énergie ou taux d'autres problèmes
mais c'est vrai qu'on essaye de les
faire remonter au mieux sur nos
territoires
de pouvoir à la alerter sur sur
certaines phénomènes dont on n'a pas
forcément idée et pour finir sur ces
aspects là c'est vrai que nous on
parlait ce matin on a on a mené des
études un petit peu notamment pour en
revenir un petit peu sur la haie qui
nous permettent aussi de définir
qu'est-ce que sont des en bon état et je
veux juste faire un petit un petit point
là-dessus c'est vrai que on a tendance
là on parle de paysage tous ensemble et
dire ouais ça c'est un joli paysage
parce qu'il y a des mais en fait ce qui
est quand même intéressant de regarder
c'est que en fait au travers des des
études qu'on a mené c'est que les bien
sûr peuvent être intéressantes mais il y
a tout un aspect fonctionnel c'est à
dire que si vous avez une immunos
spécifique sera beaucoup moins
intéressante que si vous avez des qui
sont diversifiés et nous on a essayé de
quantifier à partir de quel seuil et on
avait des intérêts par exemple on est
arrivé à démontrer que une nuit
commençait à l'avoir d'intérêt pour la
biodiversité à partir de 2 mètres de
large quand vous voyez ce que moi
j'appelle les Weight Watchers dans la
nature c'est à dire des qui font 50 cm à
mettre de large ça peut paraître joli à
l'oeil sur ce que dont on parle je vous
tous aujourd'hui il y a des il y a il y
a un réseau de c'est très bien mais
forcé de constater que ce n'est pas
fonctionnel une fonctionnelle aussi si
vous avez à sa base une bonne année une
bande en RB on arrive à démontrer qu'il
fallait en gros une largeur d'un mètre
pour qu'elle soit fonctionnelle parce
qu'on pense toujours aux mammifères et
tout ça mais ce qui est important aussi
c'est tout ce qui est enthomophones et
tous ces insectes toutes ces bactéries
qui constituent un petit peu les un
petit peu les et c'est vrai que on
parlait des printemps sans oiseaux
souvenez-vous il y a quelque temps et un
élément un des éléments de base pour
avoir pour avoir des oiseaux et bien ce
sont les sur nos territoires parce
qu'ils fournissent zone de nourrissage
zone de nidification zone de nourriture
d'où l'intérêt qu'on doit y porter un
intérêt pour la conservation un intérêt
aussi pour la replantation et pour la
régénération
les chasseurs c'est qui aujourd'hui
donc ouais ça peut ça pose problème mais
on travaille on travaille avec avait le
milieu agricole après on a toute
profession on a des professions
libérales on a un peu des techniciens on
a un peu un peu tout le monde on a le
plus en plus de dames qui viennent à la
chasse ça c'est un phénomène qui est
quand même relativement relativement
intéressant avec des approches qui sont
de plus en plus des approches de chasse
avec de nombre prélèvements c'est-à-dire
des gens qui vont avoir un intérêt à se
promener avec leur chien à analyser leur
chien et tout ça sans forcément avoir
des prélèvements et après on a aussi des
traditions alors on est dans le
département du Gers c'est une chasse
traditionnelle qui qui je me souviens un
des un des personnels du du CRPF d'antan
disait dans le Gers on a encore certains
bois parce qu'il y a des palombières et
c'est vrai que c'est un des éléments de
préservation de préservation de ces
événements alors on voit que dans le
dans le Gers la chasse locale est
connectée au grand paysage grand grand
puisque la Palom se migrateur c'est tous
les mystères qui qui concernés et qui
voilà merci de ce témoignage avec grand
plaisir merci de votre écoute autre
c'est qu'il fait chaud est-ce que
quelqu'un va intervenir sur ce sujet là
sur la connaissance des territoires sur
la façon de porter un regard dessus
parce que c'est vrai que lorsqu'on est
chasseur on n'a pas forcément le même
regard que le randonneur que
oui
ça serait dommage de l'intervention
sans question l'intervention des
chasseurs
bon je voudrais juste dire merci de leur
merci aux chasseurs de
d'être là quoi
merci
on parlait aussi de la nécessité d'être
un réseau sur ces sujets complexes je
voulais juste demander un témoignage
à toi Philippe de l'Union Régionale de
Ciao d'Occitanie et aussi à l'Institut
le souhaites de la DREAL Occitanie sur
le réseau paysage qui est un réseau un
des premiers qui a été créé de manière
spontanée et qui est copilotée par
l'État et par
les CAE concernant l'architecture
urbanisme et environnement de
l'Occitanie et qui naît d'une idée de
pouvoir rapprocher le monde de la
recherche avec le monde entre guillemets
les acteurs ou la société civile comme
on le disait mais l'idée c'est pas de
raconter cette genèse et de voir ce qui
s'est passé mais de de comprendre cette
nécessité que les gens qui s'intéressent
sur cette question qui est quand même
une grosse nébuleuse bien abstraite même
si on en donnera une définition
d'échanger et notamment des
professionnels paysagistes ou autres ou
des chercheurs qui peuvent témoigner
s'ils le souhaitent aussi sur cette
nécessité d'échanger de se rencontrer
régulièrement avec la grande chance que
nous avons en Occitanie comme on peut
partout en France mais quand même en
Occitanie d'avoir des paysages physiques
diversité diversifiés pardon avec comme
comme on le dit entre r sur la Dour et
Villeneuve-les-Avignon et Avignon
carrément entre entre Perpignan et Mende
il se passe plein de choses et tant
mieux c'est te diversité à cette échelle
là est aussi un gage de de richesse et
justement de richesse culturelles et
professionnelle où on peut échanger
voilà je pense que ça c'est un peu
exceptionnel en France même si
maintenant il y a d'autres réseaux
paysages mais je pense que c'est
intéressant de
d'échanger là-dessus c'est une nécessité
de lien parce que vous vous la vivez
j'allais dire au quotidien bon dans
l'exercice de vos métiers déjà vous
allez vous présenter mais aussi dans
cette échange ces moments privilégiés
des changes qui quand même vous prendre
du temps parce que vous êtes référent au
réseau tous les deux et c'est ça prend
du temps dans votre emploi du temps
professionnel
oui donc je vais peut-être commencer
donc
paysagiste et
référent paysage au sein de la réal donc
ça veut dire que je pilote en fait tout
ce qui concerne le paysage vis-à-vis des
autres collègues et d'autres services et
j'ai en charge effectivement
le pilotage de ce réseau depuis 2019
donc c'est encore relativement récent
sachant que ce réseau existe depuis
presque 30 ans maintenant il faut le
savoir il y a eu nombre de personnes qui
m'ont précédé à ce poste là et d'autres
qui me succéderont j'espère bien et si
vous voulez l'idée de ce réseau c'est
vraiment d'avoir un espace d'échange et
de communication de formation de
sensibilisation aux questions du paysage
donc c'est vrai qu'on se retrouve
souvent entre personnes qui sont déjà un
peu convaincus notre ambition c'est
d'aller plus loin d'aller chercher les
gens qui font de l'aménagement et c'est
pour ça d'ailleurs qu'on essaye de
tisser des partenariats avec d'autres
réseaux notamment des réseaux qui
traitent de la question de l'urbanisme
de l'aménagement du territoire pour
essayer de leur faire comprendre que le
paysage ça les concerne aussi
directement et qu'il peut y avoir un
intérêt aussi pour eux de travailler sur
cette question là donc à travers les
actions que nous menons nous avons
notamment des actions de sensibilisation
sur le terrain donc ce qu'on appelle des
journées thématiques d'échanges dans
lesquels on essaye de développer un
sujet de politique publique lié aux
paysages en 2019 on avait fait
l'exercice ici dans le Gers du côté
doradet sur la question de justement des
nouvelles des nouveaux modes de
l'agriculture je pense que on va
renouveler l'expérience dans le Gers
prochainement on a une prochaine journée
qui est prévue dans en Lozère toujours
sur la question agricole mais aussi avec
le monde associatif qui est prévu donc
le 29 septembre prochain donc tous ces
toutes ces réunions qui sont ouvertes au
grand public mais encore faut-il avoir
connaissance de l'information et qui
sont ouvertes évidemment aux membres du
réseau sachant que les membres sont
libres de venir il n'y a pas de
cotisation c'est c'est pas une
association on a demande pas à montrer
pas de Blanche simplement ce qu'il faut
dire c'est qu'on est intéressé par les
activités donc c'est le premier premier
volet de notre action c'est vraiment
d'avoir ces journées d'information sur
le terrain le deuxième volet ça concerne
surtout l'aspect
compilation d'informations de données on
fait des publications ce sont des
publications qu'on appelle des dossiers
du réseau sur une thématique bien
précise le dernier dossier concerné en
fait toutes les problématiques de
paysages autour de la Garonne numéro 12
et puis aussi donc des brochures
thématiques donc Philippe on parlera
mieux que moi et ainsi qu'un bulletin
trimestriel où on donne une information
à la fois sur les actions du réseau
paysage mais aussi sur tout ce qui se
ferme en matière de paysage sur la
région Occitanie donc c'est un réseau
qui est ouvert à tout le monde j'ai
laissé au niveau de la librairie
quelques exemplaires des plaquettes qui
ont été produites récemment ainsi qu'un
double page qui vous explique un peu en
détail ce qu'est notre réseau
déjà beaucoup de choses qui ont été
dites donc Philippe Labeaume moi je
travaille à l'Union régionale des c.a.e
d'Occitanie donc le salut on a dans
chaque département il y a deux
représentants émérite dans la salle du
cave du Gers il a été cité parce que je
pense qu'il travaille et c'est un des
caillot qui travaille beaucoup avec avec
des acteurs locaux enfin chaque cue en
fonction de son de on va dire de la
typologie de son département de ces
territoires va travailler de façon
différente même s'ils ont tous ces mêmes
missions à savoir le conseil aux
collectivités le conseil aux
particuliers aussi peut-être que vous
avez fait appel au Conseil des CAE en
allant les voir et puis en essayant
d'avoir un peu des informations d'amande
de votre projet et puis aussi une grosse
mission de sensibilisation
sensibilisation à l'architecture
l'urbanisme et l'environnement bien sûr
alors architecture urbanisme
environnement moi j'ai toujours tendance
des fois certains mettent le P pour
paysage à la fin moi je le mets plutôt
au dessus parce que le paysage il se
nourrit d'architecture d'urbanisme et
d'environnement bien évidemment on l'a
dit et j'en profite pour être
impressionné par la richesse de tout ce
qui a été dit j'espère que ce sera
retranscrit et pas perdu parce que même
moi qui travaille sur le paysage depuis
longtemps n'étant pas paysagiste bon il
y a des choses auxquelles j'aurais pas
forcément pensé donc chapeau au travail
collectif donc alors voilà déjà pour
dire que je suis déjà au sein d'un
réseau le réseau des CAE puisque je suis
chargé de de l'animation d'un
coordination des c.u Occitanie vous
savez qu'il y a 13 départements en
Occitanie on a fusionné deux régions sur
un coin de table comme on dit il y a
quelques années et donc on se retrouve à
travailler ensemble sur un territoire
qui est très important
alors le réseau paysage bon j'ai la
chance ou quand même les années passent
et je me dis bah ça fait un petit moment
j'ai vécu depuis le début le réseau
paysage au niveau CMU d'Occitanie
sachant que c'est une aventure
collective c'est à dire que tous les cue
et notamment les paysagistes
s'impliquent dans le réseau paysage
c'est surtout pas un réseau fermé c'est
un réseau ouvert parce que quand on dit
réseau des fois on dit faut être dans le
réseau enfin ça fait un peu donc
j'insiste sur le fait que c'est un
réseau ouvert on a travaillé avec des
des élus bien sûr avec des habitants des
fois
sur une journée sur la concertation
enfin donc c'est très varié puis l'idée
c'est vraiment parce que pour nous le
paysage est important d'y penser en
amont alors en amont d'une démarche de
projet en amont d'une action sur le
territoire en amont d'une action de
gestion donc si on veut travailler en
amont il faut que les acteurs qui vont
mener ces actions il soit ils y pensent
avant et qu'on dise pas le paysage ah
bah tiens qu'est-ce qu'on fait
maintenant c'est pas terrible ce qu'on a
fait est-ce qu'on peut planter de trois
arbres et ça ira donc c'est pour ça
qu'on essaye de d'aborder à travers le
réseau paysage différentes
problématiques à laquelle on accole le
paysage pour faire en sorte des fois
d'avoir des spécialistes des énergies
renouvelables des spécialistes de la
management routier et faire en sorte que
eux-mêmes on arrive à faire
il pense paysage et que vous comprennent
bien que c'est pas seulement un peu de
peinture verte à la fin mais c'est
vraiment quelque chose d'essentiel et
que ça commence par une connaissance et
puis ensuite ça peut être aussi une
démarche de fédérer différents acteurs
et puis ensuite c'est aussi un souci de
qualité du projet quoi donc sur les
autres paysages voilà ce que je peux
dire alors oui on a on a on édite une
collection de plaquettes dont vous avez
des exemplaires à côté à collection
paysages Occitanie puisque quand on a
justement fusionné la région bon moi je
travaillais sur la région Midi-Pyrénées
donc avec les cieux de Midi-Pyrénées lui
département donc maintenant 13
départements et c'est vrai que quand on
a fusionné la région bon il y avait en
plus au niveau régional la région le
concert régional qui a comme compétence
aménagement et territoire commençait à
réfléchir aux grands schémas vous avez
peut-être entendu parler en général des
acronymes incroyables à prononcer donc
l'idée c'était aussi de se dire quelle
lecture des paysages d'Occitanie on peut
amener sur la table pour faire en sorte
que ce soit pris en compte quoi donc on
a fait un premier travail avec tous
l'essai on a aussi associé les DDT de
recollement un petit peu de la
connaissance qu'on avait des paysages
côté Midi-Pyrénées côté
Languedoc-Roussillon avec des méthodes
de fait qui étaient complètement
différentes mais pour donner une
première lecture de ces paysages avec
bien sûr
le vraiment quand on dézoome une région
qui est constituée du massif pyrénéen au
sud de tout le on va dire la diversité
des paysages du Massif Central selon la
géologie qui est diverses et variée et
on a plutôt des paysages on va dire
calcaires avec les causes des paysages
plutôt acides avec on va dire les
montagnes granitiques schisteuses etc et
puis après il y a le seuil de nos routes
qui sépare d'un côté l'ouverture vers le
bassin aquitain avec les vallées et puis
les coteaux qu'on connaît bien notamment
dans le Gers des coteaux parfois issus
de l'érosion des Pyrénées parfois
d'autres des poilusionnaires et puis
bien sûr ce qu'on a appelé la bordure
méditerranéenne dans lequel on a
vraiment le bord de mer avec tout le
système de lagune que vous connaissez
sûrement et puis après bah elle est
plutôt des espaces de Gary et petit à
petit ben on rejoint le Massif Central
quoi donc bon cette lecture qui paraît
toute simple alors après il se décline
parce que de mémoire il y a il y avait
une soixantaine d'entités paysagères
qu'on a déterminé entité paysagère c'est
c'est se dire bon bah tiens sur ce
périmètre là qui a souvent des limites
très floues on retrouve un petit peu les
mêmes caractéristiques on a parlé tout à
l'heure des caractéristiques
à préserver la par la Convention
européenne du paysage donc les
caractéristiques ce qui est signifiant
etc c'est un peu de d'alerter en amont
bon voilà vous êtes dans tel paysage à
telle caractéristique donc au moins dans
votre projet propre prenez-le en compte
quoi
donc voilà ce que je peux dire alors ce
que j'ai proposé c'est de passer un
petit film alors c'est un petit film qui
dure que 11 minutes donc pour resituer
le contexte c'est un appel à projet
national auquel les Cie d'Occitanie ont
répondu alors c'était juste après la
fusion c'est aussi un moyen pour nous de
de d'apprendre à travailler ensemble et
c'était autour du paysage et de la
biodiversité
puisque dans l'essai on est convaincu
que aborder la biodiversité notamment
avec des élus parce qu'on travaille
beaucoup avec des élus c'est pas
forcément évident d'aborder on verra le
dicname crillard ou un écosystème ou des
termes qui sont essentiels à maîtriser
mais pas forcément facile d'une première
approche et on est persuadé que le
paysage peut être un moyen d'y arriver
et qui des paysages dit allez sur le
terrain ensemble
discuter s'engueuler écrire faire un
projet donc vous allez voir ce petit
film alors qui est ce qui est
intéressant c'est que ça permet de de
voir toute sa région puisqu'on a eu un
terrain sur l'Hérault ensuite vous irez
en arrière ensuite vous irez de mémoire
dans le lot ou peut-être avant dans le
Lauragais le Lot et puis on retourne
dans le Gard donc il y a tout un tour et
en plus vous verrez un peu comment
laisser le travail avec souvent une
partie terrain et puis ensuite une
partie en salle collective bon c'est des
choses que le cieux du Gers fait ici de
toute manière donc on peut lancer le
film
face à ces difficultés de pour les élus
et techniciens de sa propriété cette
appréhender la TVB et le et le SRCE les
ce de la région se sont accordés sur
l'idée que le paysage pouvait être un
bon outil un bon médiateur pour
entre biodiversité et aménagement donc
ils ont proposé d'expérimenter sur
plusieurs journées la propriation des
données de la TVB à partir du vécu du
perçu par une immersion dans le paysage
ce que l'on va faire aujourd'hui
tenir compte de cette biodiversité ce
qu'il faut pas le prendre comme une
contrainte il faut se dire que c'est une
chance une opportunité quelque chose qui
va vous permettre de construire
qualitativement votre territoire
aujourd'hui l'idée c'est de se rendre
compte que la biodiversité a besoin de
sortir de ses réserves et elle a besoin
d'aller justement vers l'aménagement du
territoire vers les acteurs vers la
prise en compte dans les dynamiques
socio-économiques et donc le la plupart
des partenariats que nous nous
aujourd'hui ce sont avec les acteurs de
l'aménagement du territoire et les
acteurs du développement économique
quel que soit le milieu qu'on va avoir
on va trouver toujours trouver de la
biodiversité après elle sera plus ou
moins importante elle sera plus ou moins
diversifiée justement cette biodiversité
mais elle sera toujours présente donc
après l'intérêt c'est d'essayer de voir
en amont de pouvoir faire un bon
diagnostic environnemental pour pouvoir
essayer d'aider les élus sur les enjeux
sur lesquels se focaliser pour croiser
avec les enjeux d'urbanisme et de voir
comment on peut arriver à aménager ces
enjeux environnementaux et ses enjeux de
développement
de l'humain
moi je regarde les
paysages et culture l'organisation
je vous prie j'ai du mal à le décrire et
à l'écrire sur un document
mais j'en prends les yeux et plein la
vue
quand on regarde la perte de vue entre
la Montagne Noire et la nationale font
13 on voit bien même là-bas au fond la
plaine vers Revel on a bien cette
identification avec très peu de haies
des très grandes surfaces et et
pratiquement plus d'arbres donc plus de
tram
à la limite ça peut servir de et c'est
obligé d’études c'est pour ça qu'on est
là d'ailleurs ça pourrait servir presque
d'exemple alors après après il faudrait
le voir en termes d'urbanisation quels
sont les choix que chacun de nos
collègues là ici feraient parce que ce
nouveau quartier là est déconnecté par
la route et donc n'est plus en connexion
avec le village de Montferrand alors que
on voit qu'ici en contrebas on avait
véritablement des connexions qui étaient
qui étaient faites avec le avec l'ancien
village et donc les réseaux les toutes
les organisations spatiales et humaines
étaient autrement plus en adéquation
avec ce qu'on attend aujourd'hui que ce
qui s'est fait là-bas mais c'était
l'époque
ce paysage effectivement agricole en
termes de continuité est-ce que c'est un
élément de continuité et pour quel type
d'espèce ou est-ce que c'est un élément
de rupture la réponse n'est pas hyper
simple
quand on parle de continuité écologique
là docteur on parle réservoir zone
relais c'est parce
que de modéliser une espèce d'espèces
moyenne qui se déplacerait dans les
paysages après si tout dépend si on se
place au niveau d'un papillon d'un
criquet qui aurait un déplacement moyen
de 150 200 mètres on va dire que ça peut
être compliqué à traverser
maintenant il y a certaines espèces
comme par exemple le dicname crillard
c'est un
oiseau qu'on trouve aussi dans le cœur
ciblant qui a besoin de grands ensembles
de philosophie au moins 20 hectares de
pelouse d'un seul tenant pour qu'on
puisse être trouvé après il commence à
disparaître
ça arrive de moins en moins qu'on essaie
grandes ensemble de pelouse et ben cet
oiseau il s'est adapté maintenant on va
le retrouver dans les parties cultivées
donc malgré tout c'est un peu une zone
relais mais ça va être une rupture parce
que c'est mieux pour lui qui est ça
plutôt que des zones boisées parce qu'il
a vraiment besoin d'amélior ouvert pas
par rapport à son mode de vie par contre
voilà on va dire une petite espèce alors
a du mal à passer à un cervidé bah
peut-être qu'il va dire bah en fait je
trouve une nouvelle source
d'alimentation ici donc finalement vous
voyez enfin on touche du doigt un pantou
mais c'est les choses elles sont pas si
carrées selon quelle espèce on est on
est dans de l'écologie on est dans du
vivant
de faire de la vie
on a beaucoup parlé de paysages en fait
donc de payer du paysage très ouvert
agricoles qui sert un peu le village sur
un plateau quoi c'est on a parlé des
haies on a parlé de la végétation dans
le village on a parlé de la réplicisme
mais plus en termes de d'éléments de
paysage qui viennent
enrichir le site mais
en parallèle tous ces éléments là ont
des vertus écologiques aussi c'est et
c'est pour pour vraiment le but de la
journée c'était de transmettre comme
message que les éléments de tram vert et
bleu c'est pas que de la biodiversité
c'est aussi de la plus-value paysagère
ou les éléments de paysages dès lors qui
sont végétales ou eau et tout ça c'est
une plus-value en biodiversité en fait
c'est les mêmes c'est les mêmes éléments
qui sont vertueux dans les deux dans les
deux domaines quoi c'est orientation
d'aménagement aujourd'hui c'est quoi
c'est simplement
on peut définir ça comme un zoom sur un
secteur en jeu soit sur un secteur qui
est à aménagé donc à urbaniser soit mais
ça peut être aussi donc sur un secteur
qui qui a mettre en valeur ou qui a
protégé le but de l'exercice c'est de à
partir des éléments que vous allez avoir
donc ils sont
des logements des voiries
nous proposer un aménagement pour pour
la zone a eu qui est identifier on a
fait des maisons en rez-de-chaussée et
il y a deux types de hauteur possible en
gris et c'est la voirie
en jaune c'est les chemins piétons ou
mode doux
ça c'est l'espace public si vous
souhaitez en mettre et ça c'est pour
en bleu c'est pour
le cheminement de l'eau voilà et puis en
vert avec les agrafes c'est les haies
des espaces publics et puis si vous en
avez passé on a encore des cartons
jaunes bleues verts
et du coup je voyais bien plutôt une
zone hyper écologique et mise à
disposition du public l'urbanisme ne
consiste pas uniquement à déclarer que
tel ou telle parcelle et constructible
ce qui est un peu quelquefois
malheureusement un peu le sujet qui
revient qui est mis en avant l'urbanisme
c'est la manière d'habiter les
territoires
d'imaginer les relations entre entre les
gens qui vivent qui exercent une
activité et voilà c'est un vrai projet
d'aménagement durable et à cela le CAE
le partenariat parc et c'est à eux
indéniable quoi on essaie réfléchir aux
autres qui sont qui sont existantes les
gens sont déjà habitués à vivre sur des
secteurs et on va pas venir leur
rajouter leur mettre en verrue en
complément ici surtout que on va jouer
aussi sur la nature du terrain donc on a
décidé de préserver c'est sûr cette zone
qui est un bâtiment exceptionnel une
zone exceptionnelle une zone agricole
ici on sait qu'on est en comble et le
but c'est de mettre une zone habitable
avec qui serait en contrebas d'un point
de
vraiment triangle là parce que là on a
une continuité qui est vraiment réduite
à peau de chagrin et ça va être très
très restreint l'espace qui va rester
aux espèces pour se déplacer et je me
dis que si vous construisez là il y a
des chances que pour les risques incendi
et autres ici ce qu'on là ils sont
entretenus et qu'on garde des milieux
quand même semi-ouverts qui vont bien
raccorder avec les pelouses naturelles
qu'on a ici qui sont quand même vraiment
les minutes de qualité chez vous quoi
donc enfin voilà moi je trouvais ça
intéressant aussi
ne pas exploiter entièrement
d'entretenir pratiquement des milieux
naturels et donc une fois plus on voit
comment tous les enjeux se croisent et
se rendre service des uns les autres
quoi
j'assistais qu'à l'après-midi mais ce
que je trouve intéressant c'est ce que
vous saisissez avec votre outil qui
saisit la dynamique des échanges la
les différents acteurs qui qui se
retrouvent autour d'une table pour moi
c'est vraiment ça le cœur de de l'enjeu
de faire parler les gens entre eux les
gens qui par ailleurs ne fonctionnent de
manière plutôt parfois trop sectorisée
etc donc c'est vraiment
c'est des outils comme ça qui permettent
de le saisir parce que sinon après des
comptes rendus linéaires qu'on trouve ça
reste linéaire et un petit feu figé ce
qui est intéressant c'est la discussion
les points de vue de chacun les échanges
et comment on arrive
à concaténer tout ça et à trouver des
solutions ensemble quoi
merci
dans le documentation tout la totalité
qui peut exister croiser tout ce qui
existe dans les dires des gens et là il
y a entre guillemets l'enquête qui est
importante et puis la manière de de
d'éprouver le terrain mais pour pour
comprendre pour voir ou tout simplement
pour se déplacer le paysage c'est ça
aussi c'est quand on parle du bien-être
et
du bien vivre c'est effectivement être
dans l'exaltation du moment présent je
suis bien ici maintenant et c'est
chouette et c'est aussi parfois une une
recherche c'est une recherche de d'aller
ailleurs d'extase de se dire tiens je
vais faire tel itinéraire ou me rendre à
telle destination pour aller profiter de
ailleurs peut-être plus beau plus
intéressant et plus plus
plus de plaisir mais alors le paysage on
l'a vu c'est tout un contexte et là on
est en train de le de l'éprouver de
notre manière et de le percevoir le
paysage ce qui compte beaucoup c'est le
climat au sens large du terme et aussi
au sens le plus réduit et les questions
d'eau et là je laisse à la parole à
Laurent qui va se présenter et qui nous
propose quelques minutes de ces
réflexions sur la question alors après
la biodiversité une approche un peu plus
disons biologique
bio physique plutôt du paysage bonjour
attends moi je suis Laurent Denis je
suis fils d'agriculteur j'ai commencé
des études agricoles et ensuite je suis
rentré dans l'armée de l'air j'ai fait
23 ans dans le personnel navigant de
l'Armée de l'Air donc j'ai fait
l'acclimatologie météorologie et c'est
en partant du climat que je suis arrivé
au sol couvert et ensuite au sol vivant
vous avez vu vous avez bien chaud là
depuis tout à l'heure on transpire tous
alors regardez sous vos pieds c'est du
béton regardez au dessus c'est du béton
ok avant d'avoir mis du béton il y avait
un arbre on serait tous en forêt on
n'aurait pas à ce ventiler on sait tous
au frais ok donc
c'est ce que j'ai mis là en fait si vous
d'un point de vue climatique donc vue
d'avion vu du dessus si vous n'avez pas
l'équivalent d'une forêt vous tendez
vers le désert et ça c'est pas valable
maintenant depuis des millions d'années
c'est la forêt qui a couvert les
continents en fait vous coupez la forêt
vous arrivez vers le désert donc
maintenant il faut mettre le curseur où
on veut soit une soit vers la forêt soit
vers le désert
alors c'est ce que j'ai mis là dessus en
fait la densité végétale de référence
pour tous les continents c'est la forêt
de feuillus donc des arbres de 30 à 70
mètres de haut en forêt équatoriale et
surtout un système racinaire très
profond plus vous allez baisser la
densité végétale dans l'environnement
dont vous allez baisser le taux de
photosynthèse donc les
vapo-transpiration donc l'évacuation de
la chaleur mais surtout vous allez
baisser la pluviométrie la référence en
termes de pluviométrie c'est une forêt
c'est la forêt qui provoque les pluies
plus vous baissez plus vous arrivez vers
le désert désert 0 biodiversité le taux
de matière organique se casse la gueule
et vous n'avez plus rien et si vous
n'avez pas de photosynthèse l'énergie du
vivant et bien vous avez de moins en
moins de vivant
alors ce qui se passe c'est quand vous
baissez la densité végétale vous avez
des phénomènes qui augmentent de façon
mathématique ce sont les inondations les
sécheresses les canicules et comme tout
a bien sécher et bien chauffé ça finit
par brûler
et en plus nous en ce moment là il fait
très chaud aussi parce que on est en
train de subir une remontée d'air sec du
Sahara donc c'est passé par l'Espagne en
Espagne ça n'a pas le temps de se
recharger donc en fait on va subir la
sécheresse du Sahara qui de temps en
temps remonte quand l'an dernier les
Landes ont brûlé il y a une remontée
Versailles du Sahara qui est arrivé sur
une forêt qui était sèche en fait
c'était impossible que ça ne brûle pas
donc nous on va devoir déjà faire en
sorte de lutter contre le dépérissement
de la végétation la disparition de la
couverture végétale et on va subir
d'autres sécheresses enfin des
sécheresses atmosphériques qui viennent
des autres donc il faut absolument qu'on
ait de quoi lutter contre la sécheresse
pour que la couverture végétale ne
disparaisse pas
et les inondations et sécheresses en
fait sont liées et sont liés vraiment la
disparition de la couverture du tal vous
coupez les forêts vous retrouvez dans le
désert avec ces phénomènes là
alors c'est ce que je mets là dessus en
fait c'est l'absence de couverture
végétale dérègle cycle de l'eau et avec
vraiment des phénomènes inondations et
sécheresses alors ça c'est pas chez nous
c'est en Afrique partout là où l'arbre
disparaît vous retrouvez avec ces
phénomènes là l'arbre en fait la forêt
naturellement retire 70% de l'eau dans
le bassin versant et ne renvoie que 30%
à la mer vous coupez la forêt vous avez
70% qui repart à la mer vous en avez pas
assez et vous avez une sécheresse vous
coupez le cycle de l'eau en fait
alors c'est ce que j'ai mis ici si on
regarde une vue aérienne dans votre
secteur ici ça va c'est encore assez
vert mais quand vous regardez vu d'avion
et ben c'est un peu vert mais pas assez
en fait il y a pas encore assez de vert
de massif ça c'était l'an dernier en
fait il faut verdir encore plus la
densité est pas suffisante et plus vous
aurez des déserts plus vous aurez chaud
plus vous aurez des canicules donc
l'idée c'est de maintenir une couverture
végétale permanente alors dans le
secteur agricole c'est important parce
que c'est ça qui va alimenter tout le
reste et surtout baisser les
températures alors les Landes sont
vertes alors pourquoi les Landes ont
cramé l'an dernier c'est que le conifère
est en fait il a un défaut c'est que lui
transpire pas assez donc vous avez les
conifères c'est un arbre d'altitude vous
le descendez en pleine ça finit par
brûler en Afrique on plante pas de
conifères parce que ça marche pas il
faut du feu u il faut un truc qui
transpire en fait
il faut un arbre qui transpire donc là
dans les Landes on va replanter des un
peu de conifères un tiers pour deux
tiers de feuilles en fait le feuillus
c'est la base du truc et d'ailleurs les
repousses naturelles ce sont les
feuilles
alors c'est vraiment pour résumer
schématiquement le 100% entre guillemets
climat vu du dessus vers c'est la forêt
donc c'est ça qui va vous alimenter les
pluies et la forêt génère toujours plus
de pluie qu'elle n'évapore d'eau en fait
une forêt si on fait le bilan global sur
une année quand elle évapore 2 litres
elle rapporte 3 litres de pluie et
surtout la forêt c'est 70% en fait des
pluies mais c'est surtout 60% de
l'évacuation de la chaleur si vous ne
transpirez pas autant que de forêt vous
allez stocker la chaleur vous allez
provoquer la canicule vous coupez les
arbres vous avez des canicules vous avez
des déserts alors pour moi aussi si vous
voulez le 0% biodiversité 0% climat
c'est la ville quand la pluie tombe en
ville elle repart directement la mer
elle s'infiltre pas dans les nappes donc
si entre 100% 0% il faut qu'on se cale
il faut verdir les villes oui c'est pas
une légende en fait il faut que la ville
devrait être l'équivalent d'une forêt et
c'est faisable en fait on peut verdir
les immeubles on peut il faut apporter
du verre de la photosynthèse pour
climatiser
alors j'ai résumé là-dessus pas de vert
pas de rivière vous coupez les forêts
dans tout un bassin versant votre
rivière va s'arrêter vous remettez de
l'arbre la rivière va couler en fait
l'arbre c'est la meilleure pompe à eau
climatique qu'on est et si vous coupez
l'arbre vous n'avez plus de rivière donc
si votre rivière s'arrête vous regardez
autour de vous et ben il y a plus rien
en fait c'est le désert et bah dans le
désert quand il y a une pluie tout est
ravagé et après il y a plus d'eau
l'arbre permet d'entretenir
régulièrement le cycle de l'eau en
fonction de la température en fait en
Amazonie il y a des arbres ils n'ont pas
de problème d'eau vous coupez les arbres
en Amazonie ça sera un désert parce que
tout va être ravagé
alors si vous regardez la France en 2022
ça c'est l'été et ben il y a des forêts
effectivement mais les forêts sont
entourés de plus en plus de déserts et
nos forêts sont en train de dépérir mais
si vous regardez autour de la forêt
c'est sec et bah là la forêt française
est en train de subir la sécheresse des
champs qui sont pas en agroforesterie
qui sont pas maintenus vers l'été et du
coup c'est la forêt qui est en train de
trinquer donc il faut absolument que
côté forêt côté agricole et côté ville
ont végétalise en masse pour revenir à
ce que vu d'avion on survole un océan de
verdure et pas un désert de sable
alors ça c'est Paris en caméra thermique
tout ce qui est en rouge c'est là où il
y a des canicules il y a pas de canicule
au bord de l'eau il y a pas de canicule
dans les arbres alors maintenant les
caméras thermiques c'est imparable si
vous voulez savoir si une zone est
vivante vont prenez sa température c'est
pas pour les organismes malades on prend
la température pour savoir si on est
malade et ben un seul qui est chaud
c'est qu'il est il commence à sécher il
va mourir et en ville c'est terrible
maintenant les villes ont compris qu'il
fallait absolument végétaliser pour
baisser la température donc pour
climatiser alors on peut pas non plus
verdir complètement la ville parce que
les endroits on pourra pas donc là ce
qui le truc c'est soit on met de l'arbre
et du vert et on l'entretient pour pas
qu'il sèche mais surtout il y a des
brumisateurs alors ça consomme pas
beaucoup d'eau par contre ça évacue
énormément de chaleur les pompiers quand
ils arrosent c'est pour baisser la tempe
arrêter le feu mais surtout c'est
baisser la température quand on vaporise
ça consomme pas beaucoup par contre ça
évacue énormément de chaleur
l'évaporation de l'eau dans une forêt
c'est évacue 60% de la chaleur du soleil
vous coupez l'arbre mais vous êtes comme
ici aujourd'hui en transpire tous quoi
alors faut savoir aussi que les
températures qu'on vous donne à la météo
ce sont les températures en général des
aéroports parce que les bornes de météo
sont dans les aéroports et ben regardez
un aéroport trouvez-moi un arbre il y en
a pas c'est logique avec les avions
c'est pas compatible donc en fait
attention aux températures quand vous
donne souvent c'est en ville ou dans les
aéroports prenez la même température
sous la forêt c'est pas la même donc
l'aéroport sur le maintien vers ce sera
plus faible en température
après le côté agricole et paysage alors
là c'est des images d'agroforesterie
donc là c'est bien on a planté des
arbres des alignements d'arbres par
contre il y a un défaut vous voyez la
photo du haut en gauche
ça a été labouré le champ est sec quand
même donc les arbres ça va dans des
champs verts là il y a du blé entre les
arbres la photo de droite et ce qu'il
faut c'est que après à la moisson on
repart sur une autre culture
c'est-à-dire qu'on va reverdire l'été
après le blé on peut se met un tournesol
un sorgho à maïs peu importe pourvu que
ça repartent en végétation et qu'on soit
au rythme en fait en phase avec les
arbres en phase avec les saisons c'est
être en phase avec les feuilles et voyez
en bas donc là ça s'améliore on a des
arbres mais si vous regardez vu du
dessus c'est pas encore suffisant sévère
ça commence à se verdir de plus en plus
mais c'est pas encore suffisant
l'agroforesterie tel qu'il a pratique au
Québec il y a des vaches déjà il y a des
arbres mais on maintient en vie on
maintient vert c'est-à-dire vous avez
des alignements d'arbres et vous avez
des champs verts alors ça paraît mais
c'est comme ça en fait il faut que ça
soit l'équivalent d'une forêt tout le
temps et en fait c'est pas ça qui va
vous consommer de l'eau c'est ça qui va
vous apporter la pluie en fait c'est un
cycle à ne pas couper si vous faites du
blé le blé il est en opposition par
rapport aux arbres mais après le blé on
ressème pour relancer la machine
reverdir et repartir sur avoir de l'eau
en fait vous n'avez pas de pluie parce
que c'est pas vert là ce soir il prévoit
de la pluie parce qu'en fait c'est comme
dans le Nord moi j'avais déjà du Nord et
dans le Nord quand il fait beau c'est
qu'il va pleuvoir en fait effectivement
quand c'est bien vert ça transpire ça
provoque la pluie et on va se prendre de
la pluie mais en fait on ferait
équatoriale il pleut quasiment tous les
jours et plus il fait chaud plus il va
pleuvoir par contre dans le désert plus
il fait chaud moins vous aurez d'eau
dans ce que je mets là dessus en fait
c'est que la seule façon de faire
reculer le désert c'est de faire avancer
la couverture végétale et là c'est un
choix soit on replante des arbres et ça
prendra du temps parce que là faut le
temps qui pousse mais maintenant il faut
aussi mettre du vert partout c'est à
dire que dans le paysage vous regardez
et vous dites ok avant que les humains
arrivent c'était des forêts partout il
faut que j'ai l'équivalent d'une forêt
sinon je vais me retrouver en plein
désert et la désertification ça va très
vite et la désertification par
définition c'est la disparition de la
couverture végétale donc vue d'avion
faut que ça soit vert alors j'ai résumé
un peu là dessus on parle beaucoup de
wannels la santé unique en a parlé tout
à l'heure
mais en fait si vous résumez tout ce
qu'on fait tout part de la santé des
sols vous laissez mourir sécher votre
sol et ben c'est les plantes qui vont
mourir c'est les animaux qui devaient
manger les plantes qui vont mourir et
nous les humains on aura plus rien à
manger parce que les animaux n'ont plus
allongé ni les plantes mais en plus si
c'est pas vert c'est votre climat qui va
se dérègler et vous retrouver en plein
désert et il y a un facteur aussi
important sur les sols à ne pas laisser
sécher c'est qu'en fait les sols les
bactéries et les champignons des sols
attaquent les polluants qu'on a mis en
surface et là décompose les plantes et
en fait permettent d'alimenter les
nappes phréatiques proprement c'est à
dire que les sols font une filtration
mécanique de l'eau de la pluie qui
s'infiltre mais surtout une filtration
chimique à condition que le sol soit
vivant donc jamais sec donc si vous
voulez avoir des nappes phréatiques
saines il faut des sols sains et après
en fait c'est globalement vous avez fait
le tour du paysage et il faut entretenir
ce système là
voilà si vous avez des questions
[Applaudissements]
voilà une autre vision du paysage les
vertus du vert un paysage vivant on est
obligé d'avoir de la végétation alors on
va distrib bien plus personne pour
distribuer les micro
vous pouvez essayer de parler
en très fort
leur première merci beaucoup pour ces
explications très claires moi je trouve
ça très clair et je voulais revenir en
fait sur le la vidéo précédente et ça
apporte des éléments ce que vous avez
dit
moi j'étais un peu surpris alors soit
j'ai besoin d'explications pour que ça
passe mais il y a un truc qui est pas
passé à la vidéo précédente quand il y a
une intervenante dans la vidéo qui
parlait de oui oui non mais c'est pas
binaire c'est pas
on peut avoir de la biodiversité avec 10
hectares de prairies
ouais ouais mais on peut avoir de la
biodiversité avec du désert alors je
sais pas si je suis très clair dans les
propos si les gens se souviennent de ce
passage mais bon pour moi c'est donner
le flanc aux gens qui disent ouais mais
donc on peut continuer comme on fait à
avoir beaucoup de prairies pas trop de
de haies on aura une biodiversité
c'est pas grave quoi
je sais pas si je suis clair
j'avoue que j'ai pas bien compris l'idée
du désert quand même la caractéristique
du désert c'est un manque de diversité
du vivant ça veut pas dire qu'il y a pas
de biomasse qui a pas de la masse
vivante mais il y a quand même réduction
pour le coup sur nos latitudes de la
prairie une prairie naturelle c'est là
où il y a le plus de biodiversité mais
là aussi de quoi on parle végétal
végétal
mais tous les milieux
ont droit à la à la diversité à la
endroit à exister parce qu'ils ont une
biodiversité qui est importante et qui
est interagit avec celles les autres
milieux pour le coup nous vivre dans un
désert c'est compliqué quoi faire 8
milliards 8 milliards dans un désert
j'ai terminé en fait
excuse-moi si tu veux
en fait la biodiversité si vous prenez
tout est dans les sols nous ce qu'on
voit c'est la partie superficielle le
gros la plus grosse masse de
biodiversité et sous nos pieds si vous
laissez cesser le sol c'est foutu en
fait donc en fait quand on maintient en
vie on arrose nos jardins en matière
notre environnement on maintient en vie
les sols et qui maintiennent tout le
reste donc une prairie c'est très bien
mais une prairie qui est sèche l'été
mais il y a plus rien il y a plus
d'insectes il y a plus rien parce que le
sol est mort et en fait la base des
insectes la base de tout c'est le sol et
c'est le sol qui fait tout et qui
récupère tout après qui décompose et qui
alimente tout le reste donc si vous
voulez sauver un truc sauvez vos sols
alors les boîtiers au départ couvrez une
route typiquement qui peut être
végétalisée c'est ce qui a fait Napoléon
avec les platanes vous bordez la route
avec des arbres et vous avez une route
que vue d'avion n'existe plus c'est une
forêt et vous avez vous climatisez la
route avec de l'arbre mais à part
l'arbre il y a pas grand chose pour que
ça soit vert quoi pour être plus précis
seul plante l'ensemble
si je peux me permettre moi si je peux
me permettre
il y a un équivalent il y a un
équivalent dans chaque région
pédoclimatique un sol ça bouffe vington
de matière sèche par hectare et par an
ça s'appelle la forêt ça s'appelle le
bocage ça s'appelle les doubles les
triples cultures un sol ça bouffe du
carbone a raison de 20 tonnes par
hectare et par an c'est un chiffre moyen
qui veut rien dire mais qui veut tout
dire tant qu'on atteint un passage on
met nos systèmes en précarité qu'on
fasse de la certains appellent ça de la
permaculture que l'on fasse de la grande
culture qu'on fasse de l'élevage que
l'on fasse des prairies il y a des la
prairie qu'en face des cultures
permanentes telles que le verger tel que
la vigne qui est bien connu dans
l'Hexagone il faut que le sol et sa
ration de carbone d'absolu c'est ça qui
détermine le cycle de l'eau la
biodiversité le microclimat le paysage
sa vitalité sa vigueur etc etc donc de
mon point de vue de mon point de vue il
y a une erreur grandiose sur la notion
de biodiversité la biodiversité c'est un
truc qu'on met là où on peut quand on
peut mais on sait pas ce que c'est la
biodiversité c'est le moteur la
productivité en agriculture
et les paléo-écolos babos voudraient
nous la faire mettre dans des coins dans
des recoins dans des trucs il faudrait
la protéger
désolé d'être un peu provoque mais la
biodiversité j'insiste ça ne se protège
pas c'est sur chaque mètre carré de sol
qu'on en a besoin elle est un petit peu
différente on la conjugue on l'amplifie
on la structure mais c'est bien celle
des sols qui nous préoccupe c'est pas
juste celle même si touteon humide toute
zone sèche même si on peut en voir les
limites toutes zone privilégiée etc et
la biodiversité est-ce que
l'environnement est un problème en
agriculture tant qu'on n'a pas travaillé
cette sémantique là il y a encore les
trois quarts des agriculteurs qui
pensent que l'environnement est un
problème c'est la solution la
biodiversité c'est le moteur de la
productivité
donc
j'espère qu'on va parler de biodiversité
qu'on va en parler de plus en plus et
qu'on va en parler correctement parce
que c'est pour l'instant on est en train
on le voit dans les documents
d'urbanisme et dans tous ces trucs là
dans un coin
mais de l'hyper centre j'insiste jusqu'à
la campagne la plus reculée c'est le
moteur de tout et vous parliez des
odeurs vous parliez des couleurs des
senteurs des chants d'oiseaux des
abeilles qui se promènent et tout il
faut arrêter de mettre tout ça dans un
coin c'est ce qui nous flingue tout
c'est ce qu'il y a dans tous les labels
dans toutes les chartes un petit une
pythonce de violer c'était une bande
fleurie là au milieu d'un champ
fait ça n'a presque pas de sens il faut
qu'on de mon point de vue vous l'avez
dit ce matin qu'on sorte des silos
au carbone égal biodiversité égale
microclimat égal paysage etc désolé
d'insister un peu un petit peu
lourdement mais c'est quand même la
quantité de carbone qui fait la quantité
d'eau la quantité d'eau qui fait la
quantité de carbone
et il y a un truc aussi c'est que
si on parle de biomimétisme vous
abandonnez martial que vous revenez 50
ans après vous avez des arbres dans la
rue donc en fait la densité végétale
augmente naturellement et non pas notre
temps à la supprimer en fait et
Tchernobyl c'est ce qui s'est passé
maintenant c'est des grandes forêts et
en fait voilà la nature va le faire il
faut qu'on copie la nature mais en
augmentant la densité végétale
des personnes voulaient intervenir donc
je voudrais qu'elle prenne la parole
est-ce que vous pouvez quantifier un
petit peu la différence des
vapo-transpiration entre feuillus et
résineux et est-ce qu'on peut dire que
pour un feuillus les transpiration et
proportionnelle à sa surface de feuilles
oui carrément c'est qu'en fait c'est
quasiment le double entre un feuillus un
conifère et en fait les conifères c'est
des forêts acides donc le sol décompose
pas c'est sec en dessous vous n'avez pas
d'eau et c'est imparable en fait donc ça
c'est c'est un classique
c'est trop acide pour décomposer ça
reste par terre ça sèche et ça brûle
donc il faut absolument c'est du feu on
peut mettre des conifères mais pas trop
c'est tout
un tiers de tiers un tiers de conifères
deux tiers de feuilles après ça
ça dépend oui en fait l'arbre c'est une
réaction comme nous on transpire pour
supporter la chaleur et en fait si en
fait c'est un peu paradoxal si vous
voulez de l'eau mettez des peupliers
c'est en fait il faut il faut mettre des
pompes à eau vous mettez des peupliers
vous mettez des saules vous mettez du
mûrier platane des platanes par exemple
mais ça ça transpira fond et vous pouvez
pas faire mieux de toute façon donc
allez-y l'arbre pourra toujours mieux
que vous donc allez-y faut en faire quoi
après ça dépend des espèces monsieur
attendez oui moi j'avais une rebondir
sur une remarque de Monsieur Thibault
qui nous a dit que les arbres pouvaient
impacter les courants d'air en ville
la température à certains moments en
tout cas globalement ça favorise la
condensation donc
l'ombre c'est 5 à 10 degrés c'est 750 à
1500 mètres d'altitude donc faire de
l'ombre c'est ce qui peut expliquer
qu'on peut condenser de l'eau et
condenser de la vapeur d'eau un litre de
vapeur d'eau on va l'amener un
millilitre donc on va générer quasiment
un litre de vitesse
génial donc c'est ce qui va permettre de
créer les dépressions les vides c'est ce
qui peut alimenter le climat qui va qui
va faire comprendre comment avec du vert
on peut fabriquer du climat humide et
c'était le réchauffement par contre ce
que je voulais dire c'est attention avec
le mot c'est pas l'ombre c'est la
photosynthèse l'ombre c'est autre chose
et l'ombre et l'ombre c'est intéressant
parce que justement sa climatise le sol
sa climatise et conserve plus l'eau
c'est autre chose c'est la photosynthèse
c'est le phénomène
c'est non mais c'est pas jouer sur les
mots mais c'est
oui et on peut les mots mais c'est
important quand même juste un
prolongement un rappel de ce qui a été
dit à la tribune il y a deux jours par
une agriculteur du Pays Basque il nous
expliquait que justement pour
fortifier énormément la photosynthèse en
période estivale la meilleure culture
d'été pour faire de la pluviométrie
naturelle c'était la culture du maïs
en fait oui voilà il faut augmenter la
densité végétale que ça soit maïs sorgo
tournesol pourvu que ça soit vert et ben
en fait on est par rapport aux arbres on
est ridicule donc oui il faut mettre du
massif quoi
après il faut faire attention avec ces
idées de d'espèces on disait oui mais
qu'est-ce que l'arbre
transpire plus que l'on trouve mais ça
dépend des espèces parce que l'arbre va
arrêter de transpirer vous ne sentez un
moment et là c'est pareil teloculture a
les chouette c'est chouette le maïssen
c'est vrai mais oui mais c'est chouette
dans les terres à maïs j'ai fait exprès
d'utiliser le mot qu'on utilisait
autrefois on utilisait au lieu de
terroir au final on disait mais ça c'est
une thermomixa c'est une terre à vigne
ça c'est une terre à herbe voilà donc
toujours pareil c'est pas l'idée de une
espèce mais c'est aussi l'idée donc une
approche de paysage d'une situation qui
permet ou pas de d'être le plus efficace
et le plus performant dans ces
phénomènes positifs dans ces vertueux de
la vertu du verre voilà alors c'est vrai
que ça il y a des gens qui le
comprennent depuis longtemps nous on
arrive on discuter encore ensemble mais
il y a des gens qui en discute même plus
je vous montre une petite diapo là
dessus qui travaille dans les bocages
sahéliens j'en parlais ce matin j'en
reparlerai si j'ai un peu de temps
eux leur propos c'est ça on va refaire
tourner la machine refaire un turbinet
la fertilité donc ça passe par l'eau ça
passe par le sol bien sûr sur le plante
donc il plante il se débrouille pente
beaucoup et il reconstruisent on verra
une image des débocages et dans lesquels
aujourd'hui il y a de l'agriculture ça
c'est pas nouveau parce que
l'essentiel de la création des bocages
sur depuis un siècle c'est pour
justement gagner des terres sur les
espaces et les plus hostiles en termes
de vente de climat etc ou d'érosion donc
ça c'est pas nouveau leur light motif
c'est un en milieu végétal et de
l'objectif c'est ruissellement 0 c'est
ce qui l'intitulé comme ça et ça nous on
a oublié mais c'est ça le vrai objectif
c'est à dire toute l'eau qui arrive hop
elle est captée évidemment qu'elle va
arriver à la rivière quand même mais en
évitant d'avoir seulement excessif en
tout cas donc ça c'est vraiment un
objectif de base et après sur la
difficulté de verdir les déserts ben on
est aperçu avec des nouveaux moyens de
télé détection qu'on a aujourd'hui que
par exemple au Niger alors j'espère pas
me tromper sur la statistique et
repartir en régénération naturelle avec
des arbres bustes et des arbres
5 millions d'hectares c'est à dire une
dixième de la surface de la France ça a
poussé tout seul très difficile dans le
désert que ça pousse tout seul pas à
cause des conditions du milieu parce que
là aussi on s'est rendu compte que les
ligneux les arbres pouvaient repousser
dans des conditions extrêmes en tout cas
certains espèces mais parce que le
moindre bout de végétal qui pousse et
sujet à la prédation dans le désert mais
là malgré tout malgré ce phénomène là
tout d'un coup atteint les satismes
détecté que c'est pas rien de s'amélior
de régénération naturelle alors quand on
a besoin d'accélérer les choses mais on
plante évidemment où on accompagne la
génération quand elle est possible mais
c'est ça c'est ce que font nos copains
là je vous dis discute plus je veux
mettre du végétale donc je mets un
défend justement de la prédation
potentielle parce que je fais pas pour
rien et surtout surtout ça commence par
les travaux de terrassement on critique
beaucoup les terrassement même si sûr
qu'ici on les faits avec des moyens
considérables et parfois
inefficients mais ils font des petits
bassins ils arrivent à limiter les les
quand vous voyez des images de
ruissellement et je vous conseille de
regarder sur internet vous trouverez ça
à profusion des documents là-dessus
quand vous voyez une douche qui tombe
dans le Sahel comment ça ruisselle ça
n'a rien à voir avec nos champs d'ici
c'est c'est des torrents voilà et c'est
eux ils sont dans des situations
extrêmes
amplifiées par des changements brutaux
et extrême aussi et donc ils ont trouvé
des solutions et ils font tout à la main
pour le coup donc
je rebondir sur le ruissellement 0 et ça
c'est hyper important parce que en ville
le ruissellement c'est plus de 90%. donc
dans les terres c'est un peu mieux en
forêt c'est ce qu'il y a de l'idéal donc
en fait nous on pourra pas tout mettre
des arbres partout tous les hésite ça
ira pas donc il faut quand même qu'on
capte les ruissellement pour éviter
pollution et inondations parce que
lessivage des sols ça pollue les
rivières donc c'est les risques qu'on
appelle les réserves colinaires dès
qu'il y a des bassins de rétention en
ville quand c'est artificialisé mais en
fait c'est l'idée c'est de retenir l'eau
et l'eau va aller quand même à la
rivière vous inquiétez pas mais par la
filtration par les sols donc vous aurez
de l'eau propre dans la rivière et vous
aurez retenu tout ce qui ruisselle et ça
évitera qu'en bas les villes près de la
mer soit trop inondées quand il y a des
gros coups comme Bordeaux par exemple
merci beaucoup là c'est vraiment très
intéressant et moi ce qui m'intéresse là
au jour 4 ou de deux paysages immersial
que
c'est de me rendre compte je m'en rends
pas compte c'est ce que je défends c'est
c'est une autre façon d'intervenir
sur
un intervenir en fait dans le paysage
en agriculture etc et c'est un interval
ça veut pas dire que qu'on ne peut pas
intervenir mais on espère qu'on est
vraiment en train de changer nos
pratiques
de violence et pour les remplacer par
des par des pratiques douces en accord
et avec
tout le vivant dont nous faisons
absolument partie sans lequel nous ne
pourrions pas y vivre
et bien voilà j'en suis très heureuse et
j'espère que on va continuer à
suivre cette pente et aussi
effectivement
intégrer un peu de laisser faire
dans nos pratiques paysagères qu'elles
soient agricoles forestière
architectural etc
merci d'autres réactions pas forcément
des questions ça peut être des réactions
allez je vous propose une conclusion
rapide ce sera pas ça n'aura pas la
prétention de résumer tout ce qu'on a
dit mais je vais juste présenter une
petite chose et je laisserai
son interprétation ils sont sa vision de
ce qui a été échangé aujourd'hui de
réagir moi ce sera très très court si on
y diaporama Jean-Pierre très court aussi
je pense qu'il faut il faut revenir
effectivement à cette idée de comment on
y arrive comme on arrive à planter comme
on arrive à
inverser ces éléments très anxiogène
qu'on vient de voir là cette destinée de
l'humanité qui qui finalement ne nous
fait peur et vis-à-vis de laquelle on
est tenté de de nier tout en bloc va te
faire du Donald Trump mais à l'échelle
planétaire parce que ça fait peur ça
fait tellement peur qu'on a le qu'on a
le la tactique du hérisson devant le
phare de voiture
et précisément il nous semble pas mal
d'entre nous que la méthode par le
paysage est une manière de d'entraîner
le plus possible de monde vers quelque
chose qui nous fera du bien tout de
suite il y a pas simplement pour les
générations futures qui sont très
sympathiques et qu'on adore mais qui
aujourd'hui seront pour nous un élément
agréable le mot de du du philosophe des
lumières du créateur du parc
d'Ermenonville joindre l'agréable à
l'utile on a besoin aujourd'hui de
réagir face aux dangers qui attendent
l'espèce humaine sur la terre
pas le vivant lui vivant il sentira mais
l'espèce humaine pas sûr sauf si tout le
monde s'y met et pour que tout le monde
s'y mette il faut pas trop de
raisonnement mathématiques même si à un
moment donné c'est
indispensable néanmoins pour que tout le
monde comprenne que tout le monde adhère
et que tout le monde se retrousse un peu
les manches mais en même temps se fasse
du bien pour qu'on soit pas en Chine
mais dans les pays de démocratie à peu
près à peu près convenable il faut que
nos concitoyens trouvent que c'est bien
que c'est agréable que c'est sympathique
de changer le modèle que c'est bien de
mettre des arbres de l'ombre en ville
que c'est bien d'avoir une campagne
mosaïque et pas une campagne désertique
que c'est bien d'avoir des forêts pas
simplement des parcelles en timbre poste
qui soit soit complètement en couple
soit l'autre en taillis ou en parenthèse
hard bon Dieu il fait chaud
effectivement
en rémunération
donc tout ça on en revient partout et on
en revient parce que en même temps ça
nous fait plaisir parce que rouler en
vélo c'est plus sympathique pour sortir
de du bureau et
oxygéner le
et puis rester dans une espèce de cocon
qui va nous maintenir au bureau et nous
maintenir la tête dans nos équations
précédentes donc tout ça c'est la
méthode par le paysage tout ça c'est le
paysage et c'est ça qu'il faut faire
comprendre à nos grands dirigeants qui
pour la santé sont dans leur système en
silo dans leur système technique sérieux
propres et qui n'arrive pas à avoir ses
paroles d'artistes que nous revendiquons
ici alors exactement on est pris pour
les artistes et en attendant l'idée de
d'entamer ces transitions et d'avoir des
des défis relevés qui sont assez
compliqués quand même justement ça
devrait être enthousiasmant et on
devrait en les abordant avoir le projet
aussi de se faire plaisir parce qu'après
tout planter des arbres on peut se faire
plaisir c'est parfois un peu difficile
mais être sous les armes on se fait
plaisir c'est on fait pas on peut faire
des efforts mais aussi pour pour de la
satisfaction tout simplement et ça ça
devrait être en enthousiasmant cette
idée de satisfaction et de mais
peut-être qu'on a été plus éduqué à
aller vers la souffrance qu'autre chose
alors en guise de préconclusion juste un
petit résumé que je vais vous proposer
on a beaucoup parlé de paysages beaucoup
beaucoup mais je crois qu'on n'a pas mis
les mots on a été très mystérieux sur la
définition moi je vais vous proposer une
définition
qui n'est pas de moi mais avec une
petite interprétation c'est
celle qui a été donnée on en parlera
demain les trois et des castors qui a
été donné donc par la Convention
européenne de Florence il y a plus de 20
ans vous voyez paysage ça veut dire quoi
mais ça désigne une partie de territoire
déjà il y a le mot territoire territoire
c'est l'espace sur lequel on a des
choses à dire à penser à créer c'est pas
l'espace excusez-moi pour la qualité de
l'image dont le caractère
résulte que quelques secondes encore de
l'action de facteurs naturels et ou
humain
et de leurs interrelations
ça au moins c'est clair
pardon je me suis trompé dans l'autre
mais vous l'avez vu sans doute paysage
désigne une partie de territoire
quelques perçu par les populations
excusez-moi
quelques perçu perception et perçu aussi
au sens de la cognition on a tous les
sens du terme le mot est assez
dans le caractère résulte je le redis
voilà et
on pourrait le résumer de cette manière
là c'est une interprétation que je vous
soumets qui n'est pas c'est les fameux
ce sont les fameux 3R une réalité
objective concrète on peut pas trop
discuter sur ce que c'est que une chaise
on peut l'avoir de différentes formes
couleurs ça s'appellerait plutôt ceci
cela d'accord mais en attendant ça
existe dessus on porte un regard et pas
qu'on regarde observateur ou passif on a
un regard aussi de d'intelligence et de
jugement et de sentiments et d'émotions
tout ce que l'on veut et ça peut aller
très très loin et de projection et
d'imaginaire
et
les fameuses interrogations elle est là
c'est à dire cette interrogation qui a
entre ce qui existe autour de nous
humains et ce que l'on en fait dans
notre tête et ben ça a un effet et ça
reflète de cet effet sur le territoire
voilà une des définitions qui
normalement devrait résumer ce que l'on
a échangé rapidement aujourd'hui
alors qu'est-ce que c'est qu'un paysage
vivant parce que ça aura encore beaucoup
plus compliqué
un paysage vivant des territoires
prospère de la santé on a utilisé plein
de mots être bien portant joyeux etc
on a le choix ça c'était pour reprendre
ce que tu viens de dire Laurent c'est à
dire vers où on va l'idée c'est pas de
dire il faut être ou là ou là
l'idée c'est de dire surtout en langage
paysage je veux aller vers là alors
excusez pour les représentations qui
sont assez candides je dirais mais c'est
quand même ça ou du vert
ou de la désolation avec le petit jeu de
mots que je vous suggérais tout à
l'heure des solations voilà donc à nous
de choisir et sans être binaire et
maniché se dire que entre ces deux
extrêmes et bien il y a toute une gamme
de possibles et surtout d'évolution et
d'étapes à franchir mais en attendant le
guide et le cap le cap paysage de la
vision qu'on doit avoir c'est quand même
à notre profit essayez d'avoir du vert
et les petits principes là pour le coup
c'est pas les ingrédients mais c'est des
principes c'est même pas des recettes
voilà les mots qu'il faut peut-être
retenir pour que nos paysages plutôt
vert d'ailleurs parce que la clé c'est
le végétal de tout ça
soit vivant et viable et vivable d'abord
vivable puisse continuer à y vivre
dedans
il faut que les espaces un peu ce que
représente cette image qui est aussi
choisi
parce qu'elle le représente mais elle
est pas idyllique
l'hétérogénéité des espaces c'est-à-dire
essayer d'avoir de la mosaïque que ça en
a parlé de la rugosité de des surfaces
ça c'est un mot qui a été utilisé tout à
l'heure c'est-à-dire qu'on a beau avoir
de la mosaïque s'il y a rien pour
arrêter l'eau le vivant le climat le
vent tout ce qui se passe et la
biodiversité et bien il se passe rien de
fait voilà et puis on l'a dit avec la
notion du couple sur le plan et puis
aussi d'essayer d'avoir ce qu'on appelle
les substrats c'est à dire quelque chose
qui soit pour eux cette liaison cette
cette
lisière qui a entre entre la terre et le
ciel que ce soit le plus vivant possible
donc la porosité c'est ça c'est dire qui
est du vivant des gaz le sol c'est là où
il y a le plus de biodiversité c'est le
socle la plante c'est le socle de la
chaîne alimentaire etc
ces trois éléments là c'est important
hétérogénéité rugosité porosité et puis
bien sûr diversité ça ça a été dit
connectivité sur mon poste avant mais
comment dire que ben oui il faut que il
y ait un peu de liberté et un peu
d'échange et de mélange ça c'est quand
même une notion importante et en fait
plus on aura un paysage complexe alors
plus c'est une tendance ça veut pas dire
que s'il y a du fouillis partout ça sera
plus riche
pas forcément tout est tout n'est pas
linéaire mais ça veut dire que il faut
tendre vers cette complexité pour
essayer d'assurer ce fonctionnement et
le plus possible de vivant et donc pour
nous humaine de ressources voilà et la
clé je répète c'est il y a quand même le
végétal mais quand on parle de végétal
en fait on parle de sol on parle de tous
les micro-organismes tous l'invisible le
mot qui a été utilisé tout à l'heure qui
est vraiment la condition voilà
deux images et après tu peux déjà venir
parce que peut-être tu pourras réagir
dessus ça c'est la l'an dernier le
paysage de savane qui était qui était
dans le Gers je sais pas si vous voyez
bien
c'est vraiment dommage il y a rien à
voir
beaucoup alors malheureusement
ce qui est en train de ce que vous voyez
là ce sont des spots verts sur un talus
exposé au sud ce sont des repousses de
chaîne en plein mois d'août
c'est les arbres que je disais paysage
savants les arbres étaient les seuls à
être verts les seuls végétaux être vert
et là pour le coup sur un talus séchant
exposé au sud et malgré tout en plein
mois d'août il pousse c'est pour vous
dire la puissance du truc
alors c'est pas des tout jeunes sans
doute qu'ils ont un système racinaire un
peu développé ça fait quelques années
qui se font tendre la barbe mais
c'est pas spectaculaire sur l'ordinateur
c'est un peu plus je suis désolé pour
pour les questions de luminosité donc ça
quand même sur la régénération naturelle
je parlais tout à l'heure du Niger ça
donne à réfléchir et ça juste les
copains du Burkina par exemple il y en a
d'autres d'une ONG qui s'appelle le thé
vert vous voyez terre verte la planète
bleue elle peut devenir plus verte aussi
voilà voilà les bon j'ai déjà parlé donc
je te laisse la parole et peut-être que
ça sera une bonne transition pour toi
Hervé merci beaucoup merci de conclure
merci Bruno merci à
merci à tous les intervenants à la
qualité de des interventions
ce que je voudrais retenir en fait de ce
que nous avons entendu de ce que nous
avons vu de ce que nous avons vécu des
questions qui ont été posées
c'est peut-être d'aller vers une vision
organique du paysage alors ça veut dire
quoi organique moi je suis un être
vivant je suis constitué d'organe qui
sont tous reliés entre eux qui sont tous
interconnectés entre eux vous moquez un
doigt peut-être que je peux survivre
vous mettez un membre le remembrement on
peut couper un membre et peut-être que
je peux survivre mais il y a certains
organes vous mettez le cœur vous moquez
la rate vous mettez l'estomac vous
mettez les reins là il y a plus grand
chose qui peut vivre
une vision organique c'est peut-être
d'envisager qu'un paysage fonctionne
comme un être vivant
global qui a lui-même
une limite une peau plus ou moins porose
comme la expliquée Bruno plus ou moins
rugueuse plus ou moins attrayante une
peau est belle pour attirer à elle tout
les animaux tous les oiseaux toutes les
abeilles toute l'air le soleil la pluie
et donc elle a une apparence elle a
aussi toutes sortes de fonctions et donc
les pots les pots on en a entendu
plusieurs
la peau de la société humaine nos
maisons nos routes nos voies de
circulation en tout genre nos
agglomérations
qui sont doublés de plein d'autres
réseaux électriques au
câbles et ainsi de suite
donc là on a une vision organique de nos
systèmes humains
les
autres trames
bleues qui ont aussi été évoqué on a
peut-être encore trop tendance à les
envisager comme quelque chose qui ne
fait pas partie de notre
âme de vie mais quelque chose de
presque
décoration et de de
nos milieux oui c'est bien qui est
quelques beaux arbres des endroits pour
les petites bêtes des endroits avec des
ronces et des vipères c'est peut-être
bien mais bon mais peut-être pas trop
près de chez moi et pourtant et pourtant
toutes ces trames bleues le long des
cours d'eau quel réseau de circulation
extraordinaire qui était présent bien
avant que nous-mêmes ne soyons présents
dans écosystèmes européens cette âme
verte tous ces endroits où circulent les
animaux les oiseaux les champignons les
insectes la vie du sol toute cette trame
verte qui est susceptible de faire même
tomber la pluie pour alimenter les
trames bleues
et que toutes ces trames là en fait
est-ce que ce sont réellement des
options est-ce que c'est quelque chose
de juste décoratif
ou est-ce que c'est peut-être les
éléments les plus primordiaux de notre
organisme vivant qui est la terre avec
des humains qui la parcourt
Train Bleu tram vert tram brune pour le
sol tous ces éléments que l'on considère
d'aménagement de notre territoire
ne sont-ils pas ces éléments
le corps même de notre territoire sur
lequel ce serait peut-être plutôt à nous
d'apprendre à vivre en coopération en
symbiose en réunion en union en symbiose
oui avec et pas forcément en s'y
opposant en permanence alors bien sûr
comment faire pour y arriver cette
question qu'est-ce qu'il faut est-ce que
le siècle des sciences est-ce que est-ce
que la science est ce que la
beauté quels sont les points qui vont
nous faire avancer vers ça et bien là se
pose vraiment les questions d'échelle
et que des toutes petites échelles
peuvent paraître des échelles trop
cosmétiques pour que nos paysages
puissent bien fonctionner
et que des trop grandes échelles sans
que la petite échelle soit prise en
compte ben la grande échelle risque de
ne pas fonctionner si je commence à
construire arbitrairement une zone
boisée mais que là-dedans c'est toute
clôturée et que des animaux ne puissent
pas circuler à quoi ça va servir pour le
fonctionnement du corps paysage donc en
fait les deux visions du petit et du
grand ne doivent pas s'opposer elles
doivent être perçues comme étant
complémentaire car appartenant à un même
corps et lorsque mon grand corps est
malade ont été facile celle-là parce que
mon grand corps est malade et ben pour
les petits bobos j'ai besoin d'un petit
bisou pour me réconforter quelquefois ça
peut suffire et dès que la blessure est
plus profonde il a besoin d'en prendre
soin
que les blessures de notre terre c'est
bien à nous d'en prendre soin nous de là
où on est il n'y a pas de petites façons
de prendre soin d'un corps malade et
lorsqu'on est à la responsabilité de
d'organisation doit aménagement
d'urbanisme de gestion des écosystèmes
d'aménagement du territoire et bien là
voilà de prendre vraiment la mesure de
se prendre soin de cette terre qui
semble ne plus répondre aux aspirations
de l'humanité
et pourtant et pourtant on l'a vu
partout les gens s'associent ensemble
pour essayer de vivre avec la terre
d'apprendre à vivre avec elle et bien il
y a comme miracle qui se produit quelque
chose qui dans le fait ensemble
dans la propriation des uns et des
autres et de tous les êtres non humains
qui
occupent aussi nos paysages il se passe
quelque chose qui se fait pour le mieux
et pour le bien de toutes les espèces
qui coexistent dans le paysage
et la question fondamentale sur laquelle
je souhaiterais que
vous partiez
c'est une question de curseur
dans ma vie
jusqu'où suis-je prêt
à coopérer avec la nature
jusqu'où je suis prêt à la laisser
s'exprimer en libre évolution
quelquefois
mais la laisser s'exprimer complètement
sans même que j'interfère avec elle
et jusqu'où je peux aller dans ce chemin
avec la nature
car
comme tout organisme
il y a quelque part un cœur
et le cœur de la nature c'est la forêt
une forêt primaire une forêt vierge une
forêt dans laquelle l'humain
n'intervient pas à la façon dont il
intervient aujourd'hui
façon dont il intervient comme nos
ancêtres chasseurs cueilleur intervenait
peut-être
mais que le cœur de la vie
le cœur de la planète ce sont les forêts
les forêts primaires
et que sans que
notre Terre aura du mal à bien vivre
sans être en permanence assistée par
toutes sortes de cataplasmes et de
pansements qui finalement
pourrait dont on pourrait se passer si
on avait de vrai forêt dans nos
territoires
ça fait
un lien
avec quelque chose d'essentiel
mais quelque chose qui pourra tous nous
amener à enfin vivre sur cette terre ce
que l'on aimerait vivre de tout notre
cœur c'est que la vie est belle merci à
tous
alors avant d'aller boire un pot à côté
de ce désaltérer je vous rappelle que à
18h
18h30
18h à 18h voilà le spectacle l'homme qui
plantait des arbres à un quart d'heure à
pied dans la petite chapelle là qui
surplombe martiac et un beau paysage
sous des arbres où il fait très beau
voilà et donc on se retrouve là-bas pour
ce merveilleux ce merveilleux texte et
ce merveilleux spectacle
oui on ira ensemble
voilà

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