Modélisation et satellites, une approche innovante pour les bilans carbone, Eric Ceschia

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Vidéos - Ver de Terre production (2023-02-28) - Eric Ceschia - Durée : 60 minutes

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« x » n’est pas un nombre.

Nataïs et le Centre National de l’agroécologie s’associent pour organiser la 1ère édition du rendez-vous national de l'agroécologie "Le carbone, c'est la vie !" le 10 février 2023 à Samatan, de 9h à 17h.


Parce que le carbone traduit efficacement les évolutions positives en matière de climat, de biodiversité ou de qualité de l’eau, il s’agit d’un indicateur simple et évident pour mesurer notre impact et piloter nos agricultures vers des systèmes diversifiés, productifs, durables et résilients. C’est pourquoi cette journée rassemble les meilleurs spécialistes de la question du carbone pour expliquer sa qualification et sa quantification au grand-public. L’objectif est également de présenter en avant-première une méthode de mesure par satellite du stockage dynamique du carbone à la parcelle.



Programme détaillé :


- Introduction par Michael Ehmann et Alain Canet.

- Le carbone, cœur du vivant - Hervé Covès

- La fertilité de nos sols – Konrad Schreiber

- Carbone et Eau, l’un ne va pas sans l’autre - Laurent Denise

- Remettre le « capital-sol » au centre du système de production - Sylvain Hypolite

- Modélisation et satellites, une approche innovante pour la cartographie des bilans carbone - Eric Ceschia

- La démarche carbone de Nataïs – Jonah Ehmann et Anne-Marie Joliet

- Table ronde – Un casting de choix pour faire germer le champ des possibles (Grands témoins des filières élevages, grandes cultures, vignes)

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
pour bien avancer il faut mesurer pour
un pour avancer il faut donc pour
vraiment avoir dans les objectifs et
pour
optimiser il faut mesurer et donc il y a
quelques années on a on a eu le

Afficher la suite

privilège j'ai commencé à travailler

avec les 16 bio donc
eric va les présenter avec
Eric pour mettre un bilan carbone en
place et on a fait des choses très
intéressantes ensemble et c'est vraiment
chouette travailler avec les 16 bio et
avec
Eric en tant que directeur et donc il va
nous présenter maintenant les travail
qu'il a fait qui est assez
extraordinaire et donc accrochez-vous là
c'est assez costaud mais c'est très
intéressant et après on aura à la pause
et la possibilité de discuter ensemble
merci beaucoup Mickaël alors je vais
essayer de vulgariser vraiment mes
propos ça peut avoir l'air très
technique mais je pense que ce sera
suffisamment illustré pour pour que vous
compreniez avant de commencer donc voilà
je travaille au csbow depuis quelques
dizaines d'années maintenant mais je
suis directeur de recherche inray dans
ce laboratoire c'est un laboratoire
pluridisciplinaire
très centré sur l'utilisation des images
satellites mais moi je suis un écologue
de formation et donc
spécialisé dans les stratégies de
l'atténuation de changement climatique
du changement climatique pardon donc je
travaille pas que sur le carbone et
c'est pour ça ce matin j'étais très
content d'entendre parler d'albédo
d'entendre parler de des 20% de flux de
chaleur parce qu'en fait une atténuation
du changement climatique pour y arriver
pour être efficace il faut en fait avoir
une vision intégrée de tout ça et un
autre point que j'ai beaucoup aimé dans
les différentes interventions ce matin
c'est que on avait des discours qui sont
voilà très volontariste très engagés et
qui nous montre vers où il faut aller et
puis et puis aussi comme l'a expliqué
Sylvain il y avait une situation de
transition à gérer et justement cette
situation de transition
c'est ce qu'on va essayer de
d'accompagner à partir des travaux qu'on
développe qui vont essayer d'objectiver
de regarder mesurer précisément ce qui
se passe en réalité dans les champs et
ça peut aider à la fois à gérer cette
transition apporter de l'information et
quantifier aussi l'impact de ces
pratiques alors
un bilan carbone
comment qu'est-ce que c'est et comment
on le mesure ça peut sembler être
quelque chose de trivial mais déjà faut
bien définir voilà ce que c'est un bilan
carbone un bilan carbone ça représente
un gain ou une perte de matière
organique dans un sol
et ça le mesure entre deux dates donc
entre le début la fin d'une année entre
le début la fin d'une rotation culturale
sur une période de 10 ans on définit ça
cette
fenêtre temporelle comme on veut et il y
a grosso modo de façon de mesurer un
bilan carbone
premièrement en allant directement dans
le champ en faisant de des trous dans le
sol avec des tarrières on prend le vent
du sol et on analysant qu'elle est la
quantité de matière organique et de
carbone organique dans le sol ça
nécessite donc de faire un assez grand
nombre de prélèvements
d'échantillonnages entre deux dates et
c'est relativement coûteux ça nécessite
pas mal de travail aussi et
j'ai mis cette cette figure là qui donne
une idée
du nombre d'échantillons qui vont
prélever sur un hectare pour arriver à
mesurer une variation de stocks de
carbone dans le sol donc pour simplifier
si on prend voilà un stockage moyen
annuel de 0,3 tonnes de carbone par
hectare et par an en gros ce qu'on peut
arriver à obtenir avec un beau couvert
intermédiaire
par rapport à une situation présente on
aurait eu un seul nu entre entre deux
cultures
ça veut dire qu'il faut selon la voilà
la précision la variabilité de la
matière organique dans le sol ça veut
dire qu'il faut il faut prélever à peu
près
entre 25 et 60 échantillons par hectare
et par an sur une exploitation ça fait
beaucoup d'échantillons et encore on va
avoir une incertitude qui peut être
relativement élevé sur sur cette mesure
là qui peut être un petit peu réduite
quand on va en amont les cartographiers
les propriétés de sol alors il y a
différentes approches pour faire ça et
des
instruments qu'on peut embarquer à
l'arrière des tracteurs et qui vont
cartographier la matière organique en
superficie il y a des images satellites
qui peuvent être utilisées pour faire ça
aussi ça ne vous donne en aucun cas une
mesure de stock de carbone sur
l'ensemble du sol c'est juste une
information sur en surface la
variabilité de ce carbone
et donc quoi qu'il en soit même en
utilisant ces méthodes là qui permettent
de cartographier le sol en surface il
reste qu'à beaucoup d'échantillons après
les et c'est très coûteux et en plus ça
donne pas une vision vraiment dynamique
de ce qui se passe
ah pardon
et donc nous on a on a essayé d'aborder
les choses de manière un peu différente
en utilisant une approche vérifie ouais
ce qu'on appelle une approche entrée
sortie
pour calculer le bilan carbone alors
donc le bilan carbone je rappelle c'est
bien cette évolution de la matière
organique du sol qu'on cherche à
quantifier entre deux dates et donc nous
on a abordé ça de comme si c'était un
compte en banque en fait
vous avez une certaine somme d'argent
sur votre compte sur votre compte au
début de l'année et à la fin de l'année
vous voulez calculer quel est le bilan
est-ce que vous avez gagné ou perdu de
l'argent ben là on va apprendre des
choses de la même manière et pour
pouvoir le faire faut analyser ce qui
rentrait comme argent sur votre compte
pendant l'année et ce que vous avez
dépensé donc ce qu'on va regarder c'est
les entrées de carbone dans le système
et les sorties la première entrée c'est
sous forme de gaz carbonique c'est la
photosynthèse de la plante
il y a une partie de ce carbone qui
rentrait par faute qui va être respirée
par la plante c'est un organisme vivant
donc qui respire mais la différence
entre ce qui rendrait ce qui est sorti
ça lui a permis de fabriquer de la
biomasse de la biomasseurienne la
biomasse racinaire
il y a une partie de cette biomasse qui
va être récolté donc physiquement on a
du carbone qui va sortir de la parcelle
au moment de la récolte mais il y en a
une partie aussi qui va être restituer
au sol et qui va venir alimenter ce pool
de matière organique qui se décompose
petit à petit ou tous les jours et qui
renvoie aussi du CO2 de lamosphère donc
on a un truc qu'on appelle le flux net
de CO2 qui en fait le bilan des échanges
des entrées sorties de CO2 de la
parcelle entrée sous forme de
photosynthèse sortie sous forme de
respiration de la plante et de
respiration des microorganismes du sol
on peut aussi avoir des entrées
physiques sur la parcelle sous forme
d'amendement organique et donc si on
veut calculer un bilan de carbone d'une
parcelle on peut le faire en
comptabilisant toutes ces entrées
sorties
une façon de mesurer ce flux net
directement si on installeant des
stations de mesure alors c'est des
outils qui sont assez coûteux assez
complexes à utiliser il y a un petit il
y a un réseau international de station
de ce type là c'est des mesures qu'on
appelle par fluctuation de turbulences
mais qui sont très intéressants parce
qu'ils permettent de mesurer 20 fois par
seconde la quantité de CO2 ou d'eau
d'ailleurs ou de chaleur qui échangée
entre la parcelle l'atmosphère donc ça
avec une un système de ce type là on
peut sur quelques parcelles
instrumentées expérimentales avoir une
vision très dynamique des des échanges
de CO2 entre la parcelle et l'atmosphère
et si on connaît ensuite grâce à
l'agriculteur ce qui a été récolté et
les amendements organiques quand tu en
as eu on calcule un bilan carbone et on
peut le faire un pas de temps annuel
donc pas de temps de la rotation etc
nous on s'est appuyé sur ce genre
d'approche là pour valider les méthodes
que je vais vous présenter par la suite
et là en l'occurrence c'était sur la
parcelle un agriculteur qui qui est
situé à Pibrac qui fait du maïs pop-corn
précédé de couverts végétaux
juste une petite précision parfois c'est
pas très clair différence entre bilan
carbone bilan gaz à effet de serre d'une
parcelle agricole si on veut
comptabiliser le bilan gaz à effet de
serre il faut ajouter à la boîte verte
qui est le bilan carbone les émissions
de protoxyde d'azote de donc de N2O qui
sont liés à la dégradation des engrais
minéraux ou organiques et puis toutes
les émissions liées aux opérations
techniques moi ce dont je vais vous
parler aujourd'hui c'est la boîte verte
je me limite aux aspects carbone
strictement
alors
les approches entre les sorties elles
ont aussi parfois des limites et elles
sont actuellement de plus en plus
utilisées pour notamment dans le cas
dans le cadre du label bacarbone ou dans
le marché volontaire du carbone
et donc ça correspond donc bien à cette
approche là et souvent elles sont très
axées ou peut-être un peu trop axé sur
le fonctionnement du sol donc là je
représenté de manière un peu schématique
comment on va simuler avec des modèles
l'évolution de la matière organique des
sols donc
ça ressemble beaucoup à un modèle qui
est très utilisé justement pour le label
bas carbone qui est le modèle AMG il
fonctionne sur ce principe là il faut
lui donner des informations concernant
les apports de matière organique
fraîches donc tout ce qui est paille
tout ce qui est amendement organique il
y a le modèle va simuler
ce qu'on appelle l'humification c'est à
dire la informations de cette matière
organique fraîche en carbone organique
qui est actif dans le sol il y en a une
partie tous les ans qui va se
minéraliser qui va être stabilisé sur du
long terme et à chaque fois on émet du
CO2 quand on passe d'une ampoule de
matière organique à un autre le problème
de ces approches là c'est que donc ça
nécessite des dans les lantrées
concernant les pratiques évidemment
est-ce qu'il y a eu des amendements
organiques un travail du sol mais il
faut aussi bien lui donner des
informations relatives à la biomasse qui
a été produite sur la parcelle aux
données météorologiques ou climatiques
et puis il faut lui donner en entrée des
informations sur les propriétés du sol
la texture la teneur en matière
organique
le souci c'est que
ces informations là biomasse de la
culture et la part de biomasse restitué
au sol après la récolte sur les couverts
les biomasses de couverts végétaux et
puis les propriétés de sol aussi elles
sont très hétérogènes spatialement elle
varie très vite d'un endroit à un autre
et y compris au sein d'une parcelle et
juste pour l'illustrer ça j'ai repris
une figure que qui m'a été transmise par
Anne-Marie giulier de Nathalie et qui
montre dont au sein du réseau des des
producteurs de maïs popcorn à Thaïs la
variabilité qu'on peut observer sur des
biomasses de couverts intermédiaires on
va
de moins de 1 à pas loin de 9 et
quelques tonnes de matière sèche par
hectares qui est produit donc c'est
extrêmement variable spatialement et
donc on peut pas prendre une statistique
régionale sur les biomasses de couverts
intermédiaires pour estimer sur une
parcelle donnée qu'elle a été la
quantité de biomasse qui rentrait dans
le sol
et donc nous ce qu'on développe depuis
quelques années c'est des approches qui
vont viser un quantifier la variabilité
au sein des parcelles et d'une parcelle
à l'autre en termes de biomasse pour les
cultures et pour les couverts végétaux
et pour ça on utilise des images
satellites à haute résolution
notamment celle de l'Agence spatiale
européenne et les sentinelles 2 et on a
commencé aussi à travailler il y a
certains qui sont plus en points que
nous sur ces sujets là mais à
cartographier les propriétés de sol par
satellite notamment les propriétés
superficielles du sol et j'en reparlerai
tout à fait à la fin de mon exposé
alors c'est quoi ces nouveaux satellites
qui permettent de faire ça et pourquoi
on peut le faire maintenant et pourquoi
on le faisait pas avant mais parce que
en 2017 il y a une constellation de
satellites d'observation de la Terre les
sentinelles sentinelles 2 pour être
précis qui ont été
lancés par l'agence pafiale européenne
donc et qui permettent de de mesurer
tout le globe en continu ça repasse tous
les cinq jours à l'endroit où vous êtes
c'est à 10 mètres de résolution ce sont
des données gratuites ça mesure dans
différentes gammes de longueur d'onde ce
qui est très utile parce que ça permet
justement de distinguer des différents
types de sols différents types de
végétation
et et c'est de donner qui sont gratuites
accessibles à tous facilement
téléchargeable et utilisable de plus en
plus facilement utilisable par des mêmes
par des non experts notamment grâce à au
CNES on a un représentant qui est là qui
qui aide à la au prétraitement de ces
données là et à leur mise à disposition
et donc ça veut dire que l'utilisation
c'est donner satellites vont permettre
de développer un certain nombre de
méthodes de services notamment des
services opérationnels pour
l'agriculture pour le pilotage de
l'irrigation de la fertilisation et on
va le voir donc pour pouvoir calculer
des bilans carbone
donc j'ai montré la quelques petits
exemples de ce qu'on peut faire avec ces
images satellites en particulier sur les
couverts végétaux et donc ça c'est un
résultat du projet bagage qui s'est
terminé il y a 3 ans où on voit on
voyait toutes les parcelles en marron là
ce sont des parcelles qui sont en
solubles pendant l'interculture on est
autour de Gimont et ici près d'air sur
l'Adour voyez qu'il y a des parcelles
qui sont en vert clair ou en vert foncé
ou en jaune et donc ce sont des
parcelles où il y avait des couverts
intermédiaires avec des développements
plus ou moins importants et avec ces
images là on peut non seulement donc
quantifier la durée de couverture du sol
et où la durée des périodes
d'intercultures sans végétation mais on
peut aussi donc quantifier commencer à
quantifier avoir des indicateurs sur la
quantité qui est produite et on peut
plus récemment là établir des
cartographies des types d'intercultures
à l'échelle nationale et ça ça va être
possible de le faire de manière op
professionnels et donc de pouvoir dire à
tel endroit si on avait sur tel parcelle
si on avait une interculture longue
courte s'il y avait eu un couvert
végétal pendant deux trois mois ou plus
long que ça sur ces sur ce sur ces
parcelles là sur une année donnée c'est
juste une illustration et mais surtout
ça va nous permettre de voir
à partir de ces images donc ça c'est
avant que les sentinelles de arrivent
c'était avec des données satellite Spot
On avait commencé déjà à s'intéresser un
petit peu à la question on va pouvoir
analyser au sein d'une parcelle le
développement du couvert intermédiaire
et s'apercevoir que parfois même si
l'agriculteur a bien travaillé et il a
soigné son semis et bien ça va pas se
développer partout
et donc sur cet exemple là les tout ce
qui est bleu ici c'est du sol nu et les
zones roses ou rouges ça correspond
seulement à l'endroit où le couvercle
s'est développé et donc il a eu beau
semer partout l'agriculteur faire ça du
mieux qu'il pouvait et ben ça réussit
pas systématiquement et nous notre
travail ça va être de
quantifier ça d'objectiver vraiment la
là où ça s'est développé et la quantité
de biomasse qui a été qui a été produite
et donc pour ça on utilise des images
satellites qui sont acquises à
différentes dates tout au long de
l'année culturelle et tout au long de
l'année
et juste pour finir là dessus il y a
aucun modèle agronomique qui pourrait
vous prédire une hétérogénéité pareille
au sein d'une parcelle il y a que le
satellite qui permet de quantifier ça de
le mesurer et de l'objectif
alors
ça a l'air compliqué ça va être très
simple
on a développé un petit outil il y a
quelques il y a une dizaine d'années on
a commencé un modèle
agronomique en fait qui est assez simple
et
toute l'idée c'est qu'en fait à la
différence de des modèles agronomiques
classiques qui sont très gourmands en
information il faut leur dire à quelle
date on a semé quelle quantité d'engrais
on a on a apporté à quel moment est-ce
qu'on avait travaillé le sol etc nous on
va essayer de s'affranchir de toutes ces
informations
nécessaires normalement un modèle
agronomique en utilisant les images
satellites pour obliger le modèle en
fait à reproduire le développement de la
végétation donc de la culture ou du
couvain interméable qui qui se produit
réellement à un endroit donné et à un
moment donné
et donc comment ça fonctionne
le
principe donc c'est qu'on a en entrée
une carte des cultures des données
climatiques jusque là rien de très
nouveau quand on veut avec ce modèle là
simulé aussi de du bilan d'eau ou de
l'évapore transpiration on lui donne en
entrée des informations sur les cartes
de propriété de sol
et donc on fait tourner ce modèle en
aveugle avec juste l'information de
quelle culture et à quel endroit et
quels sont les données climatiques et on
va se rendre compte qu'en fait ce modèle
il va nous estimer une surface de
feuilles mais qui va pas être bonne et
on va comparer cette surface de feuilles
du modèle qui tourne en aveugle avec ce
que voit le satellite en termes de
cartographie des surfaces de feuilles et
en comparant en comparant parce que
prédit le modèle en aveugle avec ce que
voit le satellite on va obliger le
modèle à coller aux observations
satellites et donc les observations
satellites c'est les points rouges que
vous voyez là au début le modèle il va
nous donner les courbes bleues ici qui
sont pas réalistes en termes de
développement de la végétation et petit
à petit on va le contraindre à
reproduire la courbe bleue foncée qui
colle avec les observations satellites
et ce qui va nous permettre d'estimer
correctement des flux de CO2
des vaporances de la biomasse et du
rendement et chacun des termes
que simule le modèle donc biomasse flux
de CO2 etc on va les valider
indépendamment avec différents outils de
mesure pour tout ce qui est flux de CO2
flux d'eau mais on a les stations comme
celles que je vous ai montré tout à
l'heure qui sont automatiques et qui
mesurent en continu ces échanges avec
l'atmosphère pour ce qui est biomasse
rendement on s'appuie soit sur de la
donnée agriculteur soit on fait des
campagnes nous-mêmes on va prélever de
la biomasse peser au champ
on peut aussi travailler avec des cartes
de rendement maintenant pour valider en
fait les simulent le modèle à un endroit
donné une à donner sur une culture
donnée et ce modèle donc va estimer des
flux de CO2 mais aussi des biomasses et
en combinant ça avec les données
littérale technique de l'agriculteur
seulement deux informations on a besoin
est-ce qu'il y a eu des amendements
gagnés si oui de quel type est en quelle
quantité première information deuxième
information est-ce que les pailles ont
été exportées ou est-ce qu'elles ont été
enfouies et s'il est pas ont été
exportés on a besoin de voir en quelle
quantité et juste avec ces deux
informations que nous donne
l'agriculteur on peut aller jusqu'au
calcul de bilan carbone produire des
cartes annuelles et pouvoir on a la
possibilité ensuite de valider à partir
de prélèvement sol les prédictions qui
avaient été faites par le modèle alors
cette approche là
elle était dans un premier temps assez
simpliste elle avait deux défauts enfin
un défaut principe de défaut principaux
ouais c'est que on n'avait pas vraiment
avec ce modèle là de simulation des
différents poules de matière organique
dans le sol on avait une approche qui
était volontairement très simple pour
une simple et bonne raison c'est que
quand vous travaillez sur des grands
territoires avec des images satellites
vous n'avez pas d'informations précises
suffisamment précise sur les propriétés
de sol sur telle et telle parcelle à
telle et tel endroit de la parcelle et
on s'est rendu compte que si on
rajoutait dans ce modèle là un modèle
sol à ce moment là et bien on donnait
trop de bruit en entrée du modèle parce
que les informations sur le sol étaient
trop inc ertaine et on sortait trop
d'incertitudes en fait on avait aucun
bénéfice à le faire
et donc on était resté sur une approche
très simple au niveau de ce qui se
passait dans le sol
mais ça permettait
grâce à ces stations de mesure et ben
dont vous avez des mesures ici qui sont
en rouge est-ce que le modèle simule en
bleu c'est ici c'est la photosynthèse en
haut la respiration du sol et de la
plante et
la somme de ces deux termes là c'est le
flux net de CO2 et on voit que le modèle
avec très peu d'informations sur les
pratiques même aucune il est capable de
simuler précisément la faute synthèse de
la plante la respiration de la plante et
du sol et le flux net de CO2 qui qui
résulte de ces deux termes-là je vais
pas vous bassiner sur les statistiques
mais elles sont très bien donc on était
assez content
et donc ça ça nous ouvrait la porte à
pouvoir calculer des bilans carbone
annuels mais moyen à l'échelle du
parcelle parce que l'autre défaut de
l'approche que vous n'êtes pas précisé
c'est que on avait des méthodes de
calcul qui étaient assez longues
processus de calibration du modèle qui
était qui était pas très pas très
optimiste et donc on a dû retravailler
ça par la suite je vous en parler juste
après
j'hésite vraiment à vous commenter cette
diapola pour pas vous endormir
allez on va essayer de le faire simple
on a la première barre à chaque fois que
vous voyez ici c'est la mesure et la
deuxième ça correspond à ce que le
modèle
estimé
et donc on a le flux de CO2 c'est les
deux premiers termes ça c'est
l'information donnée par l'agriculteur
sur les amendements organiques et ça
c'est ce que ce qu'on aime ce qui a été
récolté par l'agriculteur parce que le
modèle a prédit et le bar vertes que
vous voyez là c'est le bilan carbone de
l'année mesurée et simulé pour le modèle
et c'est pour
huit années de blé sur une ferme
céréalière sur la ligne du haut et sur
une ferme de production laitière sur la
ligne du bas et ce qu'on voit grosso
modo c'est que avec très peu
d'informations le modèle
généralement capable d'assez bien
reproduire quand même les flux de CO2
alors c'est pas toujours parfait
et pareil pour les pour ce qui est de ce
qui est exporté au moment de la récolte
et
oui voilà c'est des observations les
simulations et mais globalement on a
donc des bilans carbone qui sont assez
réalistes et c'est très difficile en
fait d'y arriver parce que comme vous le
voyez vous avez des termes en fait qui
vont dans les sens opposés vous avez
tout ce qui est entrée de carbone sur la
parcelle c'est en négatif ici c'est à
dire qu'on enlève du carbone à
l'atmosphère et à l'inverse vous avez le
carbone qui est exporté de la parcelle
ils sont en termes en valeur positive
parce qu'on le renvoie dans l'atmosphère
et donc vous avez deux gros termes ici
on le voit très bien qui sont de sens
opposés et si vous faites une toute
petite erreur sur l'un de ces termes-là
l'erreur finale sur le bilan carbone va
être peut être assez importante mais ce
qu'on voit aussi c'est que il y a des
incertitudes ici qui sont parfois assez
importantes parfois assez réduite et on
s'est rendu compte qu'une grosse partie
de l'incertitude sur nos calculs elle
venait du fait que et les deux raisons
c'est que en fait quand on se comparait
avec les données agriculteurs on
utilisait des valeurs de rendement moyen
là à l'exploitation alors que sur la
parcelle on peut avoir assez des choses
assez différentes
ce qui expliquait une partie de l'écart
entre ce qu'on estimait en termes de
bilan carbone et de ce qu'il y avait
réellement ce qui s'était réellement
passé sur la parcelle et l'autre raison
c'est qu'on travaille en moyenne à
l'échelle parcellaire et on prenait pas
en compte l'effet de la variabilité
intra parcellaire et notre station de
mesure elle mesure une grande surface de
la parcelle mais pas la totalité alors
qu'avec le cette approche atelière là on
simulé l'intégralité de la partie et
donc il y avait une incohérence spatiale
entre ce que mesurer la station et ce
qu'on simulé et donc on a voulu essayer
d'améliorer ça
et avant donc on a pu quand même
produire voilà quelques cartes dont je
vous ai montré voilà quelques exemples
de ce qu'on pouvait
générer comme information là c'est pas
très loin d'ici c'est c'est le bassin
vous avez ici la Save et par là il y a
le bassin versant doradé
et donc ce qu'on voit ici c'est pour des
années culturales on avait du tournesol
les flux de CO2 sur l'année entière et
on voit que en vert c'est les parcelles
qui fixent du CO2 en rouge c'est celle
qui en est mat et on voit que c'est très
variable d'une parcelle à l'autre on
voit que aussi en termes de d'export à
la récolte il y a une variabilité assez
importante et puis le bilan carbone du
coup qui est la résultante de ces deux
termes-là puisqu'il n'y a pas
d'amendement organique sur ces parcelles
et très variable aussi d'une parcelle à
l'autre et qu'est-ce qui explique cette
variabilité le fait qu'il y a certaines
parcelles qui fixent du CO2 sur l'année
et d'autres en émette c'est lié à la
réussite de l'implantation du tournesol
les choix variétés la durée de
couverture du sol et c'est en partie lié
au fait que sur certaines de ces
parcelles il y avait des des couverts
végétaux ou des repousses spontanés de
la culture précédente qui ont permis de
fixer du CO2 sur la sur la parcelle et
ça il y a qu'avec leurs satellite qu'on
peut percevoir
c'est c'est végétation d'interculture
qui parfois se fait de manière spontanée
qui a pas été choisi mais qui a un
impact en fait qui peut être assez
significatif en termes de fixation de
carbone et qui peut impacter le bilan
annuel
donc on avait pour résumer deux limites
à cette approche pas de simulation de
l'évolution des poules de matière unique
dans les sols donc ça veut dire que
c'est typiquement une approche qui
n'était pas éligible au label bacarbone
ou au marché volontaire du carbone qui
impose des approches de modélisation qui
simulent les l'évolution des différentes
poules de matières organiques dans le
sol mais c'était volontaire puisqu'on
avait voilà une pas une information
seule suffisamment précise pour que ça
vaille le coup de de coupler ce couplet
avec un modèle sol et puis une méthode
de calibration du modèle qui était très
lente et qui nous limiter à un travail
uniquement en moyenne à la parcelle
donc pas satisfaisant pour nous d'un
point de vue variable vu que ça prenait
pas en compte la variabilité spatiale
file des développements de végétation au
sein des parcelles donc on a retravaillé
ça
on l'a couplé aussi cette approche là
donc d'abord un modèle seul qui a mg je
passe un peu vite sur ça et on a
développé une technologie vraiment très
innovante qui va vous permettre
d'utiliser de la donnée satellite
vraiment à 10 mètres de résolution
de pouvoir l'appliquer sur des très
larges territoires donc c'est ce qu'on
appelle une langage mathématique une
méthode d'assimilation de données qu'on
a appelé basalte qu'on a couplé avec
notre modèle qu'on avait agronomique
qu'on avait déjà développé qui s'appelle
Saphis CO2 et
ça ça nous a ouvert la possibilité à
faire des simulations sur des très
larges territoires et à haute résolution
et donc c'est vraiment on a une équipe
qui est vraiment pluridisciplinaire pour
pouvoir arriver à ça il y a des
physiciens il y a des mathématiciens il
y a il y a des agronomes il y en a qui
est là dans la salle Jean-François et
donc c'est vraiment on a des compétences
on a dû assembler des compétences très
diverses pour pouvoir arriver à ça et
donc on a une chaîne de traitement je
vais pas tout détailler mais la logique
générale c'est on a automatisé tous les
processus de collecte de données en
entrée les images satellites les images
les données météorologiques les données
seules
ensuite on a un modèle qui permet de
convertir ce que voit le satellite dans
les différentes longueurs d'onde et
d'estimer ça en termes de surface
foliaire et c'est cette surface foliaire
avec une incertitude associée qui va
rentrer ici dans le modèle s'affi CO2
pour l'obliger à reproduire correctement
les biomasses les rendements et les flux
CO2 et d'eau qu'on peut mesurer sur le
terrain avec avec différents approches
et en sortie et ben ça produit
directement des cartes des jolies cartes
de bilan carbone de biomasse de flux de
CO2 de avec les incertitudes qui sont
associés et ça c'est très important
parce que quand on fait de la science
mais aussi quand on veut financer des
pratiques faut être transparent sur la
façon de faire les choses et dire mais
voilà on est capable de quantifier ça un
endroit donné mais avec un certain
niveau de précision ou d'incertitude
donc voilà le genre de choses qu'on
arrive à produire aujourd'hui
là c'est une carte ben voilà on a
Toulouse ici donc on est quelque part
dans ce coin c'est une carte sur une
année en 2017 pour l'ensemble des
parcelles en céréales à la paille pas
que les blés des flûtes CO2 entrées
sorties sur l'année donc faute synthèse
et respiration de la plante et du sol à
10 mètres de résolution sur une zone qui
fait 110 par 110 km ce qui correspond à
une image du satellite Sentinel 2 et on
voit on fait un petit zoom là on voit la
variabilité ici entre les parcelles au
sein des parcelles de ces flux de CO2 à
droite vous avez l'incertitude qui est
associé à ces cartes là qu'on produit
systématiquement et si on prend quelques
petits points comme ça intéressant au
sein de cette image et qu'on regarde
comment la végétation s'est développée
donc c'est les points verts que vous
voyez là on voit que
sur ces deux graphiques là en fait ils
sont pris sur la même parcelle
mais on voit que la végétation a eu des
dynamiques qui étaient pas les mêmes au
sein de cette parcelle là et les traits
rouges que vous voyez c'est les
différentes solutions qu'à trouver le
modèle pour reproduire cette dynamique
là et on voit que le modèle est arrivé à
reproduire
cette dynamique où il y a un
développement ici beaucoup plus long de
la végétation quand ce point cette autre
point-là de la parcelle on voit que sur
une autre parcelle on a une bonne
dynamique et juste à côté on a un souci
l'approche pas parfaite parce que quand
il y a des nuages qui ont pas été
détectés par les méthodes de correction
des images satellites et bien ça pose un
problème au modèle et il est pas en
capacité à reproduire la le cycle de la
végétation donc il y a encore des
améliorations à apporter à ce niveau là
et puis il y a des choses plus rigolotes
comme celle-là ou ben là c'était déclaré
comme un couvert de blé mais
typiquement quand on regarde la
dynamique de la végétation ça peut pas
être emblé donc alors ça peut être une
fausse déclaration mais souvent plutôt
c'est il y a eu un problème sur la sur
la levée c'est arrivé on l'a vu
plusieurs années en 2018 notamment où en
fait l'agriculteur a dû retravailler son
sol recevez derrière un tournesol parce
que il y avait un problème à la levée et
donc sauf que ça a pas été forcément mis
à jour dans la déclaration pack voilà
et donc
et donc là on a montré voilà dans le
cadre du projet naturellement popcorn
avec nathalys on a commencé à faire des
exercices parce que l'objectif c'était
de pouvoir quantifier l'impact des
couverts intermédiaires en termes de
stockage carbone et donc là vous avez on
a fait deux exercices de stimulation ici
en prenant sur les parcelles du réseau
de producteurs nathaïs vous voyez
ça c'est la simulation de ce qui s'est
réellement passé où on voit envers là ce
sont toutes les parcelles de maïs pop
qui sont précédés d'un couvert
intermédiaire et sur la simulation de
droite on a on a ignoré
la présence de couverts c'est-à-dire
qu'on avait des images satellites qui
permettaient de le voir mais on a fait
comme si il y avait pas de végétation
c'était développé il y avait pas eu de
couverts intermédiaire pendant la phase
d'intercultures
et on analysait du coup
comme ça visuellement déjà l'impact
d'avoir un couvert intermédiaire par
rapport à ne pas en avoir sur les flux
de CO2 et on voit que c'est plus vert
évidemment donc ça fixe plus de CO2
quand on a pris en compte le couvert
intermédiaire par rapport à si on ne le
fait pas et comprend quand une
uniquement le cycle du maïs et on peut
calculer la différence entre ces deux
simulations et donc là c'est le nombre
de pixels donc c'est à 10 mètres de
résolution ça c'est la différence entre
les deux simulations et on voit que
ce que ça reproduit cette courbe là en
fait c'est l'impact en termes de flux de
CO2 lié à la présence découverte on voit
que les couverts intermédiaires
la majeure majorité
entraîne une différence moyenne de 200 g
de carbone de matière chaise matière
sèche par hectare et par an
soit environ 03 tonnes de carbone stocké
par hectare et par an j'ai mis le
chiffre aussi en équivalent CO2 et donc
ça permet vraiment d'avoir une vision
objective de ce qui a été produit en
biomasse et de ce qui a été fixé stocké
en termes de CO2
un autre petit exemple là où on voit des
simulations sur des parcelles avec des
couverts de féveroles
ici de maïspop
et puis les incertitudes qui sont qui
sont associés à ces estimations faites
par le modèle et donc on voit
alors peut-être que là il y a pas eu de
semis de féverole sur cette parcelle là
mais sur celle-là en tout cas c'était
vraiment le cas et on voit qu'il y a des
hétérogénitiens en intra-port c'est à
dire qui sont très élevés
et donc cette approche permet de le voir
de le quantifier ça
et d'analyser l'impact que ça en termes
de stockage carbone et donc tout ça pour
en arriver donc on a une chaîne de
traitement qu'on appelle agric carboneo
combien de développer et qu'on commence
à transférer à certaines entreprises qui
veulent utiliser l'imagerie statite pour
faire du bilan carbone qui nous permet
d'estimer les biomasses de culture de
couverts intermédiaires et laisser
l'incertitudes associés en combinant ça
donc avec les données d'itinéaire
technique que je mentionnais un monde
organique export ou non des pailles et
le modèle sol AMG ben on a pu produire
pour la première fois une carte de bilan
de carbone à 10 mètres de résolution sur
la ferme de Villeneuve donc qui
appartient à Mickaël et ce qu'on voit
donc ça c'était pour l'année 2019 si je
dis pas de bêtises oui on voit donc des
parcelles qui sont en vert c'est celle
qui stocke du carbone et des parcelles
qui sont plutôt dans les jaunes
et orangées qui sont proches de la
neutralité ou qui des stockent mais ce
qu'on voit aussi c'est que je prends
l'exemple de cette parcelle là
donc celles qui sont en verre ce que
j'ai pas dit oui c'était des parcelles
en miles pop précédent couvert et celles
qui sont qui apparaissent tout en jaune
là c'était un blé
donc ce qu'on voit c'est que les maïs
précédaient d'un couverts en moyenne ils
stocke du carbone mais au sein d'une
même parcelle vous pouvez avoir des
endroits qui stockent beaucoup parce
qu'il y a eu beaucoup de biomasse
produite
et des endroits sur lesquels vous avez
perdu du carbone
et et donc ça c'est intéressant parce
que
quand on veut réfléchir après boire pour
pouvoir vérifier ces estimations là à
partir de mesure de prélèvement de sol
pour valider vraiment la proche ben ça
vous donne une idée de du fait que il
faut réfléchir un petit peu à quel
endroit à quel endroit vous allez aller
prélever
donc ça peut paraître être du luxe de
travailler à ces résolutions de 10
mètres pour pouvoir calculer des bilans
carbone en fait ça n'est pas du tout
d'une part ça va permettre donc
d'analyser l'impact de l'hétérogénéité
des sols des maladies sur la production
de biomasse qui était restituée donc sur
les bilans carbone mais ça permet aussi
du coup de nourrir des analyses
agronomiques sur qu'elles peuvent être
les leviers d'amélioration
donc ça alimente quelque part les choses
qui sont faites en agriculture de
précision
ça peut être utilisé pour pour aussi
produire des cartes de biomasse de
rendement et d'autres variables comme
les vapo transpiration
mais dans si on reste dans une logique
spécifiquement carbone là où ces cartes
peuvent être utiles c'est pour définir
en amont des projets de stockage carbone
comme le label bakarbone ou aller faire
les prélèvements de sol initiaux parce
que quand vous entrez dans une démarche
label back carbone ou dans le marché
volontaire du carbone vous allez devoir
en début de projet prélever un certain
nombre d'échantillons de sol sur votre
exploitation pour donner une information
de quel est l'état de départ quoi de vos
sols et quand on regarde une carte comme
celle-là oui alors il y a eu un gros bug
là les points bleus ce sont décalés donc
cela il devrait être sur cette parcelle
mais c'est bon c'est pas très grave en
gros le fait d'avoir avant de vous
lancer dans le projet de carbone farming
ou de la belle ba carbone quand vous
avez une vision de cette carte là vous
pouvez dire si je veux avoir une
représentation
réaliste de mes dynamiques de carbone à
l'échelle de l'exploitation et Ben et en
moyenne quelque chose qui représentatif
et bien il faut que j'aille prélever à
tel endroit tel endroit tel endroit tel
endroit et donc ça permet en ayant un
nombre d'échantillons assez limités
d'avoir une représentation
réaliste et objectif de l'état de vos
sols au démarrage du projet de stockage
carbone dans les sols par les pratiques
agroécologiques
et ça permet aussi et ça c'est très
important pour nous de valider
correctement vos bilans carbone
parce que
je prends l'exemple là avec des données
de rendement si vous faites un
échantillonnage sur l'ensemble de votre
parcelle de votre exploitation pardon
avec des dizaines de milliers de points
et que vous faites la moyenne de
du carbone au départ et à la fin ce que
vous allez avoir c'est un chiffre moyen
si vous faites la moyenne sur chacune
des parcelles vous allez avoir une
petite variabilité dans ce qui s'est
passé au sein de votre exploitation donc
là c'est pour des rendements on avait
simulé avec notre modèle des rendements
et ça c'est les valeurs de rendement
moyen qui a été fournie par les
agriculteurs c'est pour illustrer le
propos on voit que si on utilise des
valeurs moyennes à l'échelle de d'une
parcelle ou d'une exploitation on va
avoir une gamme de variabilité qui est
très faible sauf que le modèle lui il va
estimer que la variabilité
elle est plus importante
et si vous vous faites correspondre
l'échelle de mesure avec l'échelle
enfin avec l'échelle de modélisation
et ben là vous rendez compte que sur le
terrain il y a une véritable variabilité
vous en prenez compte et ça vous donne
la possibilité vraiment d'évaluer votre
modèle et de faire passer une relation
entre les données observées est-ce que
predn modèle sur toute la gamme de ce
que vous observez et donc de faire une
vraie validation de l'approche voilà
donc on a des perspectives d'évolution
de ces approches d'abord
il y a des limites aussi à ce qu'on fait
pour le moment dans ton travail
notre modèle on l'a travaillé pour un
nombre limité de culture le blé le maïs
le tournesol de colza quelques types de
couverts végétaux mais il y a encore un
gros travail à faire pour pouvoir
étendre cette approche là à l'ensemble
enfin à la majorité des grandes cultures
qu'on rencontre en France sur vous soja
etc donc il y a tout un travail qui
reste à faire et qu'on a initié pour
étendre cette approche à d'autres
cultures et d'autres types de couverts
intermédiaires et pour ça donc il y a
des travaux de test qui commence il y a
deux étudiants de thèse là dans la salle
qui vont qui vont travailler sur ça
en s'appuyant sur un réseau européen de
station de flux comme celle que je vous
ai montré qui vont nous permettre
d'avoir un large gradient de climat
pédologique mais aussi de pratique et
une grande varia une variété de type de
culture et donc on va pouvoir rendre ce
modèle là beaucoup plus
on va lui donner la capacité à simuler
un plus grand nombre de rotations de
culture plus diversifiées
l'autre perspective d'amélioration c'est
de travailler sur l'utilisation d'autres
données radar d'autres données
satellites pardon les statistes qu'on
utilise qui a présent c'est des
statistiques ils sont super ils passent
sous les 5 jours sauf que quand vous
avez un nuage ou quand vous avez un mois
de nuage et ben vous voyez pas ce qui se
passe en dessous et donc ça rend notre
modèle inopérant ou en tout cas moins
précis et donc il y a un autre type de
d'image satellites radar le signal passe
à travers les nuages et ça permet
d'avoir une autre information plus liée
au contenu en eau et à la biomasse de la
végétation et donc on va commencer à
intégrer ça dans nos en entrée de notre
modèle pour le contrat le contraire et
le piloter même quand il y a pas
d'observation satellite optique qui sont
au nuages
et donc là aussi il y a une tête qui
commence en collaboration avec
l'entreprise net carbone
sur ça et enfin il y a l'idée d'utiliser
les cartes de propriété de sol à haute
résolution qui sont issus soit des
outils embarqués soit qui sont produits
à partir des images satellites à haute
résolution pour avoir une meilleure
précision dans les données d'entrée
qu'on va mettre à notre modèle pour
voilà tenir compte non seulement de la
variabilité spatiale de la de la
production biomasse des cultures
découverts intermédiaires mais aussi des
propriétés de sol
donc en conclusion voilà il y avait on a
on a vu qu'il y avait une nécessité à
mettre en oeuvre une approche
cohérente entre ce qu'on simule et ce
qu'on peut valider en termes de bilan
carbone
qui puisse tenir compte de la
variabilité spatiale à la fois de la
production de biomasse de la biomasse
qui restitue au sol et des propriétés de
sol et on a vu que une approche basée
sur l’échantillonnage de sol c'est c'est
à grande échelle c'est pas jouable quoi
donc on a développé voilà une approche
de mobilisation entrée-sortie pilotée
par l'imagerie satellite pour avoir une
vision objective de ce qui se passe et
de l'impact des pratiques notamment des
couverts intermédiaires sur le stockage
carbone et donc c'est ce qu'on a voilà
développé et qu'on est en train
d'adapter spécifiquement
dans le contexte myspop corn avec une
paramétralisation spécifique qui
permettra au sein du réseau des
agriculteurs d'anataïs
des producteurs
qui travaille avec nathalys pardon
d'avoir une permette 500 spécifique pour
leur couverts et les types de maïs qui
sur lesquels ils travaillent
et cette approche donc va permettre
d'avoir une meilleure prise en compte de
l'effet de ces restitutions de biomasse
sur les bilans carbone on a une approche
qu'on a rendu la plus de plus en plus
automatiqueable à grande échelle
et à haute résolution ce qui veut dire
que concrètement c'est une méthode qui
permet de calculer des bilans carbone à
très bas coût ce qu'on fait un grand
territoire en très peu de temps je vous
ai pas dit tout à l'heure pour l'image
que vous voyez la 110 par 110 km ça
prend 4 heures de temps de calcul
maintenant avant avec la version
initiale du modèle ça aurait pris des
années pour pouvoir faire quelque chose
comme ça de temps de calcul et donc ça
aurait consommé beaucoup d'énergie et
émis beaucoup de CO2 c'était pas le but
et
donc
ça c'est le dernier point sur lequel je
voudrais je voudrais conclure c'est que
nous ça nous semble essentiel c'est que
ces outils de mesure de bilan carbone il
fut il faut qu'il puisse être adapté à
des contextes très différents qu'est-ce
que j'appelle par contexte il faut qu'il
puisse être utilisé dans un contexte
marché volontaire du carbone la belle ba
carbone politique agricole commune et
qu'on puisse s'appuyer sur les mêmes
méthodologies dans ces différents
contextes là parce que sinon on va se
retrouver avec des outils qui dans un
dans un contexte c'est la belle ba
carbone vont dire vous allez stocker
tant et si vous utilisez un autre outil
dans un contexte politique agricole
commune ils vont vous dire non en
réalité vous avez stocker tant et c'est
quoi la réalité en fait pourquoi il y a
des divergences entre les deux c'est
problématique et l'autre raison pour
laquelle on pense que c'est
indispensable c'est que d'avoir une
approche méthodologique commune quelle
que soit le contexte d'application c'est
que
on parle de plus en plus du marché
volontaire du carbone et du financement
des pratiques des agriculteurs
par le marché volontaire du carbone la
belle ba carbone donc ça veut dire que
ça va être un financement sur la base du
carbone qui est réellement stocké et
donc ces outils permettent de d'estimer
ça mais
le risque là il est vraiment du côté de
l'agriculteur parce que s'il fait tout
bien
mais qui sont couvert n'a pas levé il va
concrètement avoir mis de l'énergie
dépenser de l'argent pour produire un
couvercle qui a produit peu de carbone
et donc le marché volontaire ne va pas
le rémunérer ou très peu et donc tout le
risque financier sur le côté de
l'agriculteur et nous ce qu'on pense
c'est que il faut probablement qu'il y
ait un type de financement un peu
hybride basé peut-être sur la politique
agricole commune qui va aider
l'agriculteur ou le financer sur la base
des moyens qu'il a mis en oeuvre et puis
une part de financement qui puisse se
faire sur la base de ce qui a réellement
été stocké en termes de carbone mais
pour ça on a besoin d'avoir une
méthodologie qui soit compatible avec
ces deux dispositifs de paiement ou
d'aide et qui soit qui reste objectif et
donc on milite pour que voilà ce genre
d'outil là puisse être applicable dans
différents contextes voilà je vous
remercie
[Applaudissements]
donc merci beaucoup
Eric
donc j'aimerais donc
remercier Stéphane Lefol qui vient
d'arriver le saluer et peut-être on peut
lui applaudir rapidement
[Applaudissements]
voilà
donc merci de venir dans le GR ça
m'attend
moi je propose on va quand même faire
quelques questions-réponses et après on
va demander Stéphane de dire quelques
mots et il ira il va participer cet
après-midi aussi à la table ronde sera
avec nous pour le repas à midi
oui
Eric Sylvain et
une question pour Eric
et je vous demande de faire des
questions courtes si vous avez des
questions qui sont un peu plus
importantes il y a possibilité de
discuter tête à tête tout à l'heure très
court et très concret
Eric sur le label bas carbone en annexe
neuf
c'est clairement écrit que on peut pas
se baser sur l'analyse de sol puisque
effectivement c'est il y a trop
d'incertitudes est-ce que ce que vous
dites là ça veut dire que ça va changer
et que cette annexe va disparaître et
que et que et si oui quand
ça fonctionne ce que je dis c'est que
dans tous les cas on pourra pas
s'appuyer uniquement sur les années seul
ce serait trop enfin trop d'échantillons
trop couteux etc par contre on a besoin
de ces analyses sol en entrée de projet
en fin de projet pour fournir une
information au modèle pour qu'il puisse
faire son calcul mais aussi pour pouvoir
valider à la fin que ce que le modèle a
simulé et vérifier par
les mesures solles mais ça ça nécessite
vraiment d'avoir des protocoles
d'échantillages sol qui sont spécifiques
tout comme on le fait pour la végétation
en tout cas pour notre approche c'est
que il faut aller mesurer un point donné
et revenir 5 ans 10 ans après exactement
au même point et en fait ce qu'on
cherche à faire c'est pas uniquement une
mesure d'ailleurs sur un carottage c'est
sur une zone de 10 mètres on fait un
ensemble de points de prélèvement pour
avoir une mesure représentative
autant initial juste carbone voilà qui
était présent et cinq ans plus tard
disons plus tard au même endroit avec la
même procédure qui permettent de
quantifier vraiment le delta de stockage
ou de déstockage à cet endroit là et de
confronter ça avec ce que le modèle aura
assimilé sur le même pixel sur la même
zone de 10 mètres par 10 m et le dernier
petit truc c'est que j'ai peut-être pas
assez été clair là-dessus c'est que
cette approche là quand on voit la
variabilité à partir de ce que prédile
le modèle ça nous donne une idée de du
fait qu'il faut aller prélever dans des
endroits où on stocke beaucoup et où on
Destock et où on est proche de la
neutralité pour bien couvrir le spectre
de ce qui se passerait réellement sur le
terrain de manière à vérifier que le
modèle est capable de reproduire tout ce
spectre là
une autre question pour Eric s'il vous
plaît est-ce que à partir de cet outil
là il serait envisageable ou est-ce que
vous envisagez de l'élargir à un bilan
gaz à effet de serre plutôt en coupant
avec quelques pratiques agriculteurs
fertilisation des choses comme ça et
auquel cas que ce soit un outil MRV
compatible soit avec le label bacarbone
soit avec d'autres standards plus
internationaux
tout à fait
il y a alors on a une thèse qui commence
pour essayer d'intégrer du N2O dans le
modèle ça sera complexe ça va pas se
faire en un claquement de doigts et
au-delà de ce que nous faisons au 16 bio
on travaille dans le cadre de projet
européen le projet heure Casa il y a la
coordinatrice de ce projet qui est
suzaninders qui est de Mireille qui est
ici un autre projet qui vient de qui va
démarrer cette année qui s'appelle
marvik qui vise à intégrer les autres
gaz à effet de serre dans cette dans
cette approche là et qui vise aussi à
quelque part définir le stand
méthodologique au niveau international à
mettre en oeuvre pour ces différents
contextes d'applications politiques
agricole commune marché volontaire les
marchés filières la compensation ancien
des filières et donc adapter aux
différents contextes mais avec un cadre
méthodologique commun au niveau
international qui définissent un peu les
règles du jeu et qui permettent d'avoir
voilà un suivi objectif pour les aspects
carbone et aussi à terme pour les
aspects N2O et pas que sur l'agriculture
ou les grandes cultures d'ailleurs et
progressivement aussi des tendres ça aux
prairies aux forêts on a entendu
beaucoup parler des des polémiques qui a
eu sur le marché du carbone
forestiers ces dernières semaines des
articles dans le Guardian dans le monde
etc parce que et une des conclusions à
chaque fois de ces articles c'est tant
qu'on n'aura pas d'observation satellite
pour objectif de ce qui est réellement a
eu lieu en termes de production de
biomasse et stockage de carbone on
pourra nous vendre du rêve
j'ai une question assez combien coûte un
hectare la surveillance globale tout le
système de surveillance
satellites ordinateur fonctionnement à
l'hectare combien ça coûte
alors c'est très très difficile les
données satellites elles sont gratuites
non mais le satellite il est il est payé
par l'état français on impose ça coûte
combien quoi alors elles sont gratuites
à l'utilisation
c'est satellites là ils sont construits
pas uniquement pour cette application là
ils sont construits pour une multitude
d'applications en lien avec le
scénographie en lien avec
le travail sur l'urbain en lien avec
aussi l'agriculture pour une voilà une
petite application sur les travaux sur
l'atmosphère etc donc
un satellite comme sentinelle 2 je dis
un ordre de grandeur tu me corriges
Thierry c'est quelques centaines de
millions d'euros
ça c'est
c'est un service c'est une histoire
globalement l'enveloppe ça coûte combien
quoi c'est ça le c'est quelques centimes
à l'hectare
ça coûte rien
ce qui est le plus coûteux enfin tu le
sais ce qui est le plus coûteux pour
faire du calcul de bilan de carbone ou
de bilan geste c'est le temps qu'on
passe à collecter la donnée agriculteur
voilà
c'est ça à l'heure actuelle le coût
des services qui font du du calcul pour
le label bas carbone le l'essentiel du
coup c'est il vient de là donc le coup
de vos services à l'hectare vous l'avez
pas rapporter avec ça combien coûte ce
service là de calcul de label bac
carbone hectare voulait pas calculer
complètement
et je me permets de toi même dans ta
présentation tout à l'heure tu as
utilisé du sentinelle 2 qui est la même
source de satellite et donc du coup
est-ce que toi aussi tu aurais dû payer
en fait c'est là où le coup du service
il est dilué sur l'ensemble des usages
et vu que les usages s'inventent encore
de ces images là aujourd'hui on a des
agriculteurs qui modulent de l'azote
grâce à ces mêmes données la donnée en
entrée elle nous est en effet gratuite
elle est pas gratuite rien n'est jamais
gratuit mais le nombre d'usages
augmentant le numérateur il est
impossible aujourd'hui à avoir
dénominateur
oui bonjour moi j'avais une question un
peu plus globale et aussi par rapport
aux deux premiers intervenants à travers
toutes vos présentations on voit que
vous demandez en fait beaucoup au niveau
des agriculteurs en leur demandant de
changer leur pratique en leur disant
couvrez les sols arrêter les intrants
arrêter le labour
donc en fait ça demande du changement
quand même au niveau des agriculteurs et
cette transition elle se fait pas du
jour au lendemain surtout que les
agriculteurs faut pas oublier quand même
que ils ont répondu à une demande qui
était au niveau des consommateurs aussi
au niveau des industriels par rapport à
la mondialisation par rapport à tout ça
et en fait aujourd'hui
comment est-ce que dans vos différentes
fonctions vous allez aussi voir les
acteurs de Laval
les transformateurs pour Ben leur dire
accompagner les agriculteurs dans cette
transition et dans ce changement parce
que ça va pas se faire du jour au
lendemain et si ces acteurs là ne sont
pas présents bah ça marchera pas alors
je sais que Nathalie je pense que
j'anticipe peut-être l'après-midi parce
que vous allez présenter votre démarche
mais vous êtes un acteur parmi les
centaines voire milliers d'acteurs
agroalimentaires et si ces acteurs là se
manifestent pas à un moment les
agriculteurs on veut pas tout leur
demander non plus quoi
peut-être un premier niveau je suis tout
à fait d'accord avec toi c'est c'est
voilà j'ai essayé de le rappeler moi
dans ma présentation les nous les les
adhérents qui pratiquent ces systèmes là
personne n'aura mis le couteau sur la
gorge pour le faire au contraire il y a
quand même un intérêt direct pour
l'agriculteur sur la maîtrise de
l'érosion la meilleure version de la
fertilité des sols à moyen long terme on
a même des agriculteurs aujourd'hui je
le cite c'est important qui disent moi
je veux pas forcément qu'on m'aide à
faire ça
financièrement ça ça s'entend tout à
fait je le fais de moi-même par contre
j'ai besoin d'avoir un accompagnement
peut-être technique des échanges et ça
c'est hyper important après évidemment
si on parle là c'est plus mon rôle mais
après de politique globale pour faire
changer les choses ça rejoint peut-être
davantage que ce que tu dis les filières
la politique mais les agriculteurs
certains le font de même ça c'est
important donc je pensais une question
très importante je propose d'en voir
l'exemple des Nathalie cet après-midi et
après il y a peut-être un espace de
discussions cet après-midi sur ce sujet
là mais c'est sujet très vaste et très
important
donc je propose on prend une dernière
question
et après je passe la parole Stéphane Le
Foll oui bonjour Jean-Claude de la chose
donc agriculteur en retraite mais élu
donc au niveau du
sm-galt un syndicat de rivière et
délégué donc à la clé du sage Garonne
donc qualité de l'eau
quantitative de
et qualitatifs donc on a parlé tout à
l'heure de la Garonne dans c'est un
fleuve qui est en grande difficulté
il y a des problèmes de de pollution et
il y a un point noir qu'on a découvert
et que je suis en train de mettre en
avant au niveau du latex du sage c'est
le bouchon vaseux de Bordeaux de
l'estuaire à Bordeaux et là c'est du de
ces érosion de nos sols c'est tout notre
dire qui sont partis là-bas
donc l'idée de travailler là-dessus donc
je suis en charge de ce dossier
c'est un dossier très lourd où il va
falloir travailler alors je vous rassure
il n'y a pas que le monde réel qui
pollue l'eau des stations d'épuration
elle est en bon état on y met un point
fou et on arrive pas dans le maîtriser
l'eau des villes ça je l'ai découvert
donc au travers du association de la
ville de Toulouse l'eau des villes qui
tombent sur une qui arrive sur les sols
et le repart dans la Garonne polluée
dont il n'y a pas que le monde agricole
quoi voilà donc c'est un gros travail
qui démarre et je pense qu'on aura
besoin de vous pour
arriver à
un bus enfin à mettre en place une
solution qui soit crédible pour le pour
les 20 ans qui viennent c'est pas pour
les dans l'année qui vient mais en fait
un bassin versant ça se gère en amont et
pas en aval quand la vase est arrivée en
aval c'est qu'en amont n'a pas fait le
boulot tout à fait mais c'est la
filtration par les sols en fait il faut
reprendre les bases au début

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