Les Systèmes de culture sous Couverture Végétale en zone d'élevage divagant, Oumarou Balarabé

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-02-24) - Oumarou Balarabé - Durée : 25 minutes

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Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque d'hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier.

Pour retrouver la vidéo du colloque dans son entièreté : https://www.youtube.com/watch?v=aXs59o8AoZc

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
donc on va essayer de récapituler plutôt
le process par où on est passé qu'est-ce
qu'on a pu faire facilement qu'est-ce
qu'on a fait avec beaucoup plus de
difficultés et les perspectives c'est un
petit peu ça le sens de notre

Afficher la suite

présentation en hommage à Lucien et à

Hubert qui porte surtout sur le
développement des CV en zone d'élevage
on va vous expliquer pourquoi l'élevage
des wagons a un contexte un petit peu
plus contraignant que les autres
contextes
le il y a une présentation en trois
étapes avec d'abord le contexte mais
aussi
la position entre les innovations
techniques et organisationnelles et dire
dans quelle mesure est-ce qu'on est dans
un contexte un petit peu comme au Laos
ou l'innovation organisationnelle peut
être aussi si non plus important que
l'innovation technique et puis on va on
va se focaliser sur les points
importants à prendre en compte quand on
veut développer des systèmes dans un
contexte d'élevage d'élevage
contraignant en fait c'est la différence
un petit peu avec ce qui va se passer à
Mada c'est que il y a un élevage mais il
a pas le même niveau de contraintes et
c'est ça qu'on va on va développer dans
la suite quels sont les étapes qui ont
conduit vers les SV un petit peu on va
dire en Afrique de l'Ouest et du Centre
c'est-à-dire dans dans cette savane
cotonnière où il y a des systèmes de
culture à la fois basé sur des
et des céréales pluvieuses mais aussi en
rotation avec du coton et d'autres
légumineuses donc les systèmes de
culture sont un petit peu appauvris
sur les zones pluviales sur les zones
cultivées en saison de pluie donc on a
un petit peu un petit peu de céréales ça
va dépendre de la zone mais beaucoup
plus du cotonnier et ce qu'on a la
capitalisation qui a été faite c'est
entre deux parcours systématiquement le
parcours camerounais qui s'est fait
entre 2002 et 2012 et puis l'expérience
béninoise un petit peu été
l'aboutissement conceptuel de tout le
processus et ça va être comme ça que ça
va être ça va être présenté alors c'est
cette photo en fait elle me marque parce
que on a toujours l'impression que en
zone d'élevage ou on a que trois quatre
mois de pluie
ça peut être pas très utile ça peut être
pas très impactant les SV mais en fait
cette photo montre tout ce qu'il faut
tout ce qu'il faut comprendre en premier
plan vous avez un contenu normal avec
sur sol nu avec des buts et avec une
production qui peut être équivalent ou
moins important que à l'arrière-plan sur
une parcelle avec un CV et CV vous avez
un seul couvert un cotonnier encore vert
alors que les pluies se sont arrêtés un
petit peu plus de capsules de cotonie
donc c'est c'est tout ça le le l'impact
des SLV en zone de en zone cotonnière et
surtout sur le coton on agit à la fois
sur le rendement du cotonnier mais pas
tout le temps mais on agit surtout sur
la gestion de la fertilité des sols et
c'est un élément à bien noté c'est quels
sont les composants d'innovation
technique c'est ce qu'on a mis ici dans
tout ce qui est innovation technique
c'est c'est les prototypes de système de
culture créé on peut en avoir de
plusieurs générations donc là on vous
les a un petit peu récapituler en disant
il y a des systèmes de première
génération on garde la rotation
habituellement faite par l'agriculteur
et on introduit une plante de couverture
dans le sens de on essaie de faire jouer
les trois les trois principes généraux
des SV sans faire une grosse
modification donc on a la deuxième on a
la deuxième génération de système créé
où on va aller plus loin en modifiant la
rotation donc vous comprenez quand
modifiant la rotation on se retrouve
dans des dans des des
dynamiques un peu plus complexes et
difficiles à en termes de la population
on peut aller plus loin en s'adaptant à
une contrainte nouvelle de type accès
aux intrants ou bien dispositif
d'encadrement ou qualité de de de des
agents donc ça ça relève de la troisième
étape et en fait c'est comme ça que la
l'innovation technique elle est elle est
conçu donc on part d'abord en
maintenance que les agriculteurs font on
l'habille en CV et puis on va à quelque
chose on va avec quelque chose
d'optimalement
plus rentable c'est à dire soit en
termes de gestion de fertilité de
rendement ou autre puis après on peut on
se limite pas on ouvre toutes les
frontières et on essaye d'aller et de
répondre spécifiquement aux besoins des
exploitations et des contextes c'est
comme ça que l'innovation technique a
été faite alors que l'innovation
organisationnelle elle tourne autour de
l'exploitation du terroir de la joie où
on a des contraintes qui sont
spécifiques à l'échelle du terroir de la
joie on a des contraintes liées à la
divagation des animaux comme on l'a dit
alors qu'à l'échelle de l'exploitation
agricole on a une contrainte spécifique
aux petites agriculture à la petite
agriculture c'est à dire en terme de
accès aux ressources financières pour
l'exploitant accès aux intrants et accès
à et contraintes foncière donc il faut
aborder ces deux niveaux de contraintes
donc les contraintes liées à
l'exploitation les contraintes liées au
territoire en même temps qu'on conçoit
le système si on conçoit le système
avant de revenir sur ces contraintes
organisationnelles on va se retrouver en
train de reprendre le travail à la femme
à la fin de la phase projet alors qu'en
réalité dès le départ il faut il faut
imbriquer les deux niveaux de
composantes pour essayer d'accéder un
petit peu plus vite à la population et
voilà ce que ça nous donne vous allez
voir qu'on va on va vous présenter des
rapidement des photos et ce qu'on va ce
qu'on va mettre en avant c'est le fait
que vous avez les contraintes qui sont
dites climatiques donc les contraintes
de sol de pluie et tout le reste qu'on
ne peut pas faire varier et on voulait
montrer ici en vous disant que sur un an
on peut concevoir des systèmes qui
soient un petit peu plus complexe mais
arrête général dans les savants dans les
savants d'élevage on a plus une rotation
sur deux ans ou sur trois pas plus
compliqué avec une seule culture chaque
année parce que quatre mois de saison
depuis vous ne pouvez que faire mieux
sur les parcelles pluviales c'est-à-dire
qu'on est en agriculture sans irrigation
et on n'est pas sur un bas-fond donc
arrête générale on a une rotation sur
deux ans et ça nous donne une année de
céréales où on essaye d'associer une
plante de couverture le choix de cette
plante de couverture s'adapte sur les
les volontés et les contraintes de
l'exploitation donc vous avez là sur
l'image à gauche une une gramini qui
peut être très contraignante qu'on
choisit d'associer plus à du sorgo qui
est moins exigeant alors qu'à droite on
a une légumineuse c'est le choix qui est
assez souvent recommandé parce que il y
a moins de moins de moins de concurrence
avec avec la avec la culture et puis
après vous pouvez aller à quelque chose
de plus complexe la légumineuse elle
peut être empreinte tout à l'heure vous
avez vu qu'on avait une faute à lèvre
qui était un légumeineuse érigé cette
stratégie facile à contrôler dans le
dans le dans l'assolement alors que là
vous avez une légumineuse rampante qui
peut vous bouffer tout votre céréales si
vous l'avez pas récolté plutôt et quel
que soit la céréale la pente de culture
que vous associez à la céréale vous vous
retrouvez en deuxième année avec une un
cotonnier sur couverture c'est quoi la
couverture c'est les résidus de maïs ou
de sorgho c'est-à-dire la culture la
céréale principale puis les résidus de
la plante de couverture qui couvre le
sol afin de permettre que le contenu
soit soit conduit sur couvert végétal
donc en gros pour résumer c'est que et
pour revenir au principe généraux vous
avez une culture qui permet de qui une
culture qui reçoit plus une
je vais dire une couverture vivante
c'est à dire qu'il reçoit l'impact de
l'association et vous avez un cotonnier
modèle qui profite de cet impact de
cette association la première année pour
essayer de restituer tout ce qui lui a
été tout ce qui a été apporté au sol
l'année d'avant donc rotation de 2 ans
rotation classiques classiques c'est ce
que faisait les agriculteurs les
agriculteurs habituellement donc vous
voyez ce que ça va vous donner donc sur
l'image en haut à droite vous avez un
cotonnier qui est tout une parcelle qui
est tout le temps labouré avec les mêmes
rotations sur deux ans en céréales coton
céréales coton et avec le temps ce que
ça donne c'est que sur la parcelle le
droit que vous avez un sol complètement
érodé à droite en bas alors que à gauche
vous êtes en train de reconstituer ce
sol et donc plus la fertilité elle monte
et plus le rendement du cotonnier en bas
à gauche à gauche aussi il monte plein
d'images comme ça ou on peut le faire
donc ça c'était ce qu'on a appelé la
avec le sien et les séries de première
génération on n'a pas fait un gros
bouleversement des pratiques des
agriculteurs et là on essaie d'arriver à
des choses un peu plus complexes donc là
sur un an et pourquoi sur un an c'est
parce que en deux ans il vous faut faire
une association entre une céréale et une
plante de couverture et réussir à
préserver à l'intérieur saison
coupe la biomasse pour pouvoir faire du
cotonnier Paillet en fait il y a 4 mois
4 à 5 mois de pluie et 7 mois de saison
sèche c'est pas gagné avec un élevage
des vacances donc on a conçu des SCV de
seconde génération avec sur une même
année à la fois de la production de de
couvertures de la production de biomasse
et de la culture donc ça donne un peu
c'est un petit peu ce que vous voyez
donc une céréale installée en dérobée un
peu un petit peu avant la campagne à
partir de première pluie et puis du
cotonnier qui est installé un petit peu
en retard sur les résidus là au sol sur
les résidus du de la céréale qui avait
été installé en dérobé juste pour
produire la biomasse et un cotonnier qui
poursuit son cycle même comme il a eu 30
jours de retard ce qui peut être fatale
normalement un cotonnier mais en raison
de la de la couverture du sol il réussit
à boucler son cycle et à donner un
rendement équivalent à un cotonnier on
va dire conventionnel donc en gros on
est passé à d'autres étapes où on essaie
de contrôler la divagation du bétail en
produisant la même année et la plante de
couverture et le cotonnier et c'est un
des très ajustements techniques de la
création d'un système c'est à dire qu'au
lieu de de faire autre chose
c'est-à-dire de travailler à l'échelle
des terroir on travaille sur le
technique et on essaie de trouver une
solution qui tienne à la parcelle mais
ces solutions que vous l'avez bien
imaginé on peut les appliquer que
lorsqu'on se retrouve dans les contextes
pour la saison des pluies et beaucoup
plus proche de 5 mois de pluie que des
quatre mois au nord des zones de
divagation et et de la même manière on
conçoit notre système on varie en
introduisant des plantes des plantes
fourragères et tout le reste et ça c'est
toute la dimension technique de la
conception des SAV qui a été faite les 5
premières années du projet au nord
Cameroun et ça a été complété on va dire
un petit peu plus récemment au niveau du
projet Tasco parce que quand on a
démarré le projet au Bénin on était
exactement dans le même contexte les
mêmes contraintes climatiques les mêmes
contraintes que de logique donc on a
refait la même chose en rajoutant une
autre dimension c'est la dimension de de
mécanisation parce qu'en réalité la
composante technique c'est pas que la
composante économique mais c'est aussi
la composante de gestion des systèmes
avec la mécanisation parce qu'en réalité
à partir du moment où vous changez les
pratiques c'est parce que les gens vont
vous suivre parce que l'apprentissage
est peut être plus ou moins long et donc
c'est au Bénin qu'on a qu'on a bouclé
comme on va comment je vais dire qu'on a
bouclé la boucle de l'innovation
technique en allant jusqu'au bout de la
conception des de de système en
rajoutant cette dimension mécanisation
qui permettent de semer des plantes que
les agriculteurs ne connaissent pas de
semer à des dates où on n'avait pas
l'habitude de semer et de semer dans des
contextes c'est à dire avec des plans de
couverture où on n'était pas habitués à
semer sinon on allait avoir de très
mauvais résultats donc c'est la
composante mécanisation qui permet à la
fois de mécaniser des systèmes SV mais
aussi de réduire tout l'impact de
l'érosion que que l'on appelle
d'habitude quand on faisait de la
mauvaise mécanisation quand on faisait
de la du labour à tout bas c'est une
mécanisation qui est qui est ciblée sur
l'implantation des cultures sur la
gestion des paysages mais qui nous
permettent de compenser l'absence de
l'amour l'absence de butage et de tout
le reste donc la boucle aura été vous
plaît au Bénin et donc en termes
d'innovation technique ça ça y est donc
on l'avait dit c'est plus les
innovations techniques c'est plus pour
répondre au contrainte climatiques et et
agronomique en prenant en compte les
besoins de et les contraintes de
l'exploitation maintenant qu'est-ce que
tu fais la particularité des systèmes
d'élevage du vagin c'est premièrement on
a des enjeux qui sont complètement
différents enjeux très important c'est
le niveau d'interaction entre l'élevage
et les SV surtout en ce qui concerne la
gestion de la biomasse qu'est-ce qu'on
choisit de produire comme biomasse
quelle quantité va être générée par le
système NCV et comment on arrive à gérer
cette biomasse c'est-à-dire comment on
la répartit entre l'élevage qui a besoin
de biomasse et l'agriculture qui en a
besoin cette question elle peut être un
petit peu complexe parce que il y a des
sous questions ça c'est les travaux de
Krishna qui l'ont montré c'est de
choisir la quantité de biomasse la
quantité de biomasse va dépendre du
choix de la plante de couverture et
finalement de sa gestion est-ce qu'on
l'affectueuse ou pas en réalité ça va
dépendre de quelle est la valeur pour
agir et finalement de qu'est-ce qu'on
peut prélever
tout en maintenant un niveau de
production suffisant un nouvel
couverture suffisant du sol donc on a
des questions comme ça qu'on se pose en
système d'élevage du vagin du coup ça
fait que le choix de la plante de
couverture doit être raisonnée le choix
de la culture doit être raisonné la
logique de la seulement doit être
résonné c'était le premier challenge à
prendre en compte le deuxième le
deuxième challenge c'est il faut pas
introduire les les semis le semis direct
pour avoir un impact négatif des SV et
donc dans le choix de système technique
il faut plus insister sur le un impact
positif de l'élevage et et c'est surtout
en faisant un raisonnement en termes de
biomasse fourragère de gestion et de
retour de des animaux en termes de
furieux de fumier afin que le SV et le
et l'élevage soit compatible parce que
c'est la base si c'est pas compatible on
met le feu dans la savane il vaut mieux
s'assurer qu'on choisit le système qui
se peuvent être le plus compatible même
si on en prend d'autres qui peuvent être
performants donc c'est c'est c'est
l'enjeu numéro 3 c'est comment bonifier
l'élevage et en faire un levier de Sv il
faut que pour que les séries puissent
progresser il faut que l'élevage ne soit
pas négativement impactés et ça il y a
eu beaucoup de travaux qui ont montré
que dans la sélection dans le screening
des des systèmes techniques on raisonne
sur la base de de la de la composition
des exploitations de l'organisation du
terroir pour accompagner tout le monde
s'il y a beaucoup de détails il faut des
zones de pâturage il faut densifier ses
ondes de pâturage s'il y a beaucoup
d'élevage au sein des exploitations il
faut appuyer l'exploitant à produire du
fourrage parce que sinon on va jamais
faire le la transition agroécologique et
ça fait des spécificités et on a sorti
ici les trois enjeux de Sv en zone
d'élevage du matin en gros on a on a on
a des questions de trades qui sont
abordés toujours au niveau de la
biomasse qu'est-ce qu'on exporte et
qu'est-ce qu'on laisse au sol mais ce
qu'on peut retenir c'est que
techniquement il est possible d'intégrer
les SV l'élevage et
économiquement ça peut aussi être
rentable à condition qu'on sache ce
qu'on ce qu'on peut faire il y a pas de
compatibilité il y a un petit peu plus
de réflexion il y a un petit peu plus
d'organisation du travail et un petit
peu plus de dimensionnement des
composants de recherche techniques et
organisationnels mais les deux sont
compatibles au début c'est juste pour
rappeler qu'au début on avait une
première solution qui était celle que
celle d'installer les haies vives afin
de protéger contre l'éleva l'élevage du
vacances c'était pas ce qu'il fallait
faire donc il y a plusieurs et alors
après on s'est rendu compte que non il
faut impliquer les populations les
amener à dire comment ils voient leurs
terroir comment ils voient leur élevage
et comment est-ce qu'il pense que cet
élevage peut progresser donc c'est c'est
les aspects de réflexion de concertation
au sein de terroirs de la joie comme ça
a été développé par par Florent tout à
l'heure avec des entrées qui sont
spécifiques à l'Afrique à l'Afrique de
savane en fait il faut aborder les
questions de feu de brousse parce que la
biomasse en fait on s'est rendu compte
que il y en a 40 ou 50% qu'on perd plus
par les feux il y a les questions de
gespace de gestion de l'espace pour dire
aux animaux où il reste pendant qu'on
veut faire de la couverture il y a des
questions de transfert de fertilité
c'est celle de savoir comment on fait
pour profiter de la présence de
l'élevage et bon les systèmes les
systèmes de culture de la gestion de la
fertilité des sols ça c'est ça c'est une
autre entrée et elle est plus elle est
plus et les préférable aux autres
entrées donc en fait ça part par ça ça
utilise ça mobilise des outils de
cartographie des outils de cartographie
participative avec des éleveurs qui vont
faire une représentation de leur de leur
tiroir les agriculteurs qui vont faire
la même chose afin qu'on arrive à une
autre nouvelle répartition de l'espace à
la définition de nouvelles règles parce
que désormais on va avoir un terroir qui
est compartimenté avec des espaces ou
les animaux ont accès et d'autres ils
n'ont pas accès donc forcément il y a
des changements de pratique c'est pour
ça qu'il faut cette carte graphie là et
et aussi il y a cette perspective de
mobiliser de nouveaux outils des jeux de
rôle pour amener de manière pédagogique
l'ensemble des acteurs du terroir à
comprendre aussi bien les acteurs qui
qui font de l'agriculture ou de
l'élevage que les chefs traditionnels
pour comprendre quel est le nouveau rôle
qu'on attend de est-ce que c'est c'est
pas plus un rôle d'animateur est-ce que
c'est pas un rôle d'arbitre est-ce que
c'est un rôle de sanctionneur donc il y
a des nouveaux outils de je dois qui
n'existait pas qu'on aurait bien voulu
découvrir mais on en parlait déjà avec
Lucien il y a de cela une vingtaine
d'années maintenant ils existent on peut
les mobiliser on peut avancer on peut
faire un transfert de compétence et donc
ça ça nous range dans le dans de
nouvelles dynamiques d'ingénierie de la
concertation et les en Asie du Sud-Est
ils ont démarré avec nous avec avant
nous on a on a pris la la suite de tout
ce qui se fait là-bas et on commence à
développer en rappelant qu'on est dans
un contexte où il y a des contraintes
liées à l'agriculture des contraintes
techniques parce que le niveau de
mécanisation n'est pas le même le niveau
d'innovation technique n'est pas le même
en Asie du Sud-Est et et on a encore un
contexte socio-culturel qui peut être
plus rigide d'ailleurs et donc on essaie
d'avancer petit à petit en se disant que
l'élevage oui c'est les SV en zone
d'élevage ça peut être un changement de
paradigme mais il faut forcément y aller
parce qu'il y a la démographie qui va
venir et puis il y a aussi la fertilité
des sols qu'il faut gérer et nous ce
qu'on a dit c'est un petit peu ce
parcours on a démarré c'est que il faut
avoir une entrée on veut gérer
de la concertation à la c'est à dire que
on a en classe une des innovations
simples la classe de des innovations qui
nécessitent une organisation spécifique
mais spécifique à l'exploitant et puis
une classe 3 qui nécessite une
organisation et une concertation à
l'échelle de terroir de la joie en
considérant l'ensemble des acteurs et ça
nous fait une phase d'apprentissage et
de diffusion progressive où on parle des
trucs sympas à faire accepter aux
agricultures on va des trucs un peu plus
complexes et puis les SV c'est
l'aboutissement c'est la consécration de
l'ensemble de du travail d'innovation
technique et d'innovation
institutionnelle et ça y va
progressivement mais ça y va et ça
réussit certainement donc l'élevage
n'est pas un contrainte élevage plutôt
peut être un levier de développement des
SV et c'est ce que l'expérience des 20
ans développée avec Lucien nous a permis
de de mettre en évidence moi toute ma
toute première mission c'était avec uber
et la dernière que j'ai faite avec le
sien je me rappelle plus car mais toutes
les missions de Lucien c'était et
c'était une expérience formidable
c'était un apprentissage que
Lucien il était parce que c'était le
seul qui arrive à prendre quelque chose
nous agriculteurs c'est c'est par là que
je vais terminer je veux dire merci à
tout le monde merci à toute
l'organisation à toute l'équipe
d'organisation et on est prêt à prendre
quelques questions s'il y a encore du
temps merci
de retard on va prendre quand même le
temps quelques questions peut-être moi
une question d'avoir peut-être que tu
nous précise ton parcours parce que tu
as commencé
avec une position et puis tu es
maintenant dans une autre situation donc
c'est aussi intéressant de voir comment
tu as pu évoluer à ce niveau là
oui oui Olivier en fait moi j'ai
commencé en fait ton cadre de projet
donc j'étais ingénieur de ingénieur de
terrain on travaille sur le terrain et
on essaie de développer les systèmes
tranquillement concevait modifier on
s'amusait avec les agriculteurs et puis
on s'est rendu compte qu'il y a d'autres
qui avaient d'autres contraintes donc du
coup ma carrière en fait reflète un
petit peu le l'ensemble du processus de
Monsieur arrêté sur les questions
agronomiques je suis reparti refaire des
travaux de recherche sur des questions
de concertation de gestion du sol
collectif du sol et tout et puis je suis
revenu plutôt comme chercheur donc en
fait il y a une deuxième phase de mon de
mon parcours où je suis plus chercheur
et je ne suis plus agronome et je
profite un petit peu de mon expérience
agronomie mais je suis plus chercheur en
socio-économie en constatation en
développement
des contextes d'appropriation des SV
donc c'est ça le changement et dans les
deux et dans les deux phases de ma de ma
carrière c'est pareil j'ai toujours eu
Lucien à la fois dans mon apprentissage
un maximum de terrain en tant
qu'ingénieur et puis après dans la phase
de chercheurs
et puis tu as eu la chance aussi au
Cameroun d'avoir l'appui de Lucien et de
Hubert les deux venaient régulièrement
quand on pouvait pas sauter l'autre qui
venait donc c'était
absolument c'était c'était vas-y
c'était l'émission de Lucien et Hubert
en Afrique c'était le dispositif de
suivi évaluation des projets quoi c'est
quand il passait qu'on se rendait compte
que ce qu'on avait fait était bon il
était pas suffisamment bon par rapport à
l'avant dernier on n'avait pas progressé
donc c'était un petit peu les moments
d'évaluation la campagne c'est ça
pourrait être stressant et tout mais
c'était des moments d'apprentissage
formidable
merci bien je vais répondre à un
commentaire de Patrick sécher bonjour
Patrick c'est dommage qu'on parle pas
des expérimentations menées pendant 15
ans sur les hauts d'ouest de la Réunion
la journée déjà bien bien chargée mais
comme je disais
on va pas s'arrêter là et donc on compte
bien faire
une deuxième au moins 2e hommage et et
on intégrera plus de plus de situations
en ce moment-là puis il y a des
questions plus sur le sur le charbon qui
se décompose plus ou moins vite qu'une
litière c'est pas vraiment des voies
qu'on utilise sur sur ces charbons enfin
donc on va on va peut-être passer on
demande si ça se décompose plus vite au
moins vite qu'une litière les biochards
se décomposent beaucoup plus doucement
c'est un moyen de stocker du carbone
stable dans les sols mais pas forcément
très bon niveau au niveau agronomique
par rapport au système qu'on cherche à
construire
voilà
et puis j'ai des questions qui arrivent
là une culture sans clôture au Sahel une
zone ou 80% des agriculteurs sont
éleverses c'est la mort dans le film
assuré non la Grande muraille verte en
elle triste exemple alors je sais pas
on sait justement ça on essaie de lutter
contre ça enfin de ne pas arriver à ce
genre de situation
mais oui oui c'est ça c'est exactement
ce que les gens pensent mais en fait la
clôture elle va pas être forcément une
barrière physique et on met en place des
dispositifs de concertation et donc la
clôture elle va être psychologique elle
va être organisationnelle elle va être
ensemble de règles oui il faut envisager
que en fait les projets et CV de départ
deviennent des projets de de gestion
concerté des ressources en sol et donc
on a des terroirs autour desquels c'est
ça le principe du projet au Bénin c'est
qu'en fait la concertation on fait un
plan d'occupation des sols vous pouvez
avoir des espaces de pâturage des
espaces tampons où on peut avoir de
l'élevage et de l'agriculture et des
espaces agricoles avec conservation
stricto sensuelle oui c'est des clôtures
mais c'est des clôtures virtuelles ça
prend le temps qu'il faut pour expliquer
à chacun mais après tout le monde arrive
à le comprendre parce que on met en
place des sanctions on met en place un
accompagnement c'est plus durable
d'avoir ces
barrières virtuelles que d'avoir des
clôtures dans dans des contextes où les
exploit elles font pas 50 écrans elles
vont faire un hectare et demi deux
hectares et c'est pas la même chose donc
en gros oui le Sahel est en train de se
clôturer mais pas pas avec des barrières
physiques et finalement on peut faire
autre chose pas forcément les SV mais on
arrive à gérer déjà durablement les la
fertilité juste parce que on a fait
cette concertation au préalable et ça
veut dire qu'on a induit à partir de
notre technique on a Inuit une dynamique
positive
un grand merci

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