Le riz pluvial : amélioration génétique et système de culture, Serge Bouzinac

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Vidéos - Ver de Terre production (2023-09-24) - Serge Bouzinac - Durée : 33 minutes

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Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
je m'appelle Serge Bouzinac et j'ai
travaillé pendant 40 ans avec Lucien
Seguy
au CIRAD
a un peu en Afrique au début puis le
reste de ma carrière au Brésil et c'est

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là que j'ai connu

le riz pluvial et surtout moi surtout le
riz pluvial
je l'ai connu au tout début
au Cameroun
avec Lucien qui qui le plantait dans des
plaines plein des mots et plein de dope
avec des mécanisés ou en manuel et
qui faisait aussi de l'amélioration
variétale
il fabriquait de nouvelles variétés
de riz et donc c'est là que je me suis
intéressé au riz dans la partie disons
d'amélioration et dans la partie
système de culture pour le riz parce que
le riz est une plante
assez délicate
et surtout que nous travaillons
travailler en priorité sur du riz plus
Vial c'est-à-dire du riz comme disent
les Anglais nourris à la pluie
sans c'était pas des rizières la
majorité de notre travail a été fait en
condition du riz comme du blé finalement
en français et
on a commencé en Afrique et avec Lucien
on a été au Brésil était un gros
producteur aussi de riz pluvial
de irriguer aussi d'ailleurs mais un
gros producteur de riz pluvial et notre
institut d'ailleurs le l'Irak à l'époque
qui s'appelle l'Irak était connu pour
être avoir une spécialité importante en
républiale tant au niveau des variétés
qu'au niveau des systèmes pratiqués la
génétique du riz
Lucien l'aborder très tôt il a il a il a
commencé à travailler d'ailleurs avec un
grand généticien riz qui était de l'INRA
monsieur Marie qui travaillait en
Camargue et qui était qui crée des des
variétés par
je sais pas comment ça s'appelle c'est à
dire il faisait des radiations tu sais
et il modifiait il voulait rabaisser les
les tailles des riz parce que un des
problèmes de riz pluvial c'est que les
riz étaient de haute taille et ils
versaient donc quand un reverses tu
perds en quantité de récolte et en
qualité de récolte parce que c'est sur
le sol s'il continue à pleuvoir ça se
dégrade et tu as quelque chose de un
rythme très mauvaise qualité donc il
travaillait sur des riz traditionnels
qui étaient hauts et les irradié c'était
un truc d'irradiation
il faisait ça je crois qu'adara il ira
dit les riz pour avoir des mêmes
qualités en termes de grève mais
réduire la taille quoi pour ne plus
avoir ce problème de verse il a fait de
nombreux riz qui avait des qualités très
intéressantes parce qu'ils étaient très
rustiques et
ils arrivaient à une bonne productivité
parce que
initialement les riz pluviaux dans le
monde produisent très peu il produisent
1500 kg à l'hectare
bon les bonnes années ils arrivent à
mille à 2000 mais les mauvaises ils sont
en 1200 donc c'est des potentiels de
production qui sont quand même bas quand
on compare
qui eux en général en dessous de 4
tonnes c'était à l'époque c'était faible
maintenant irrigué ils arrivent à 7 8 9
10 tonnes quoi donc et nous on repuvial
on est arrivé à 5 tonnes dans les
conditions climatiques favorables bien
sûr on peut pas planter du riz on peut
pas planter du riz dans au sel par
exemple ou uniquement dans les bas-fonds
où il y a de l'eau qui reste pendant
longtemps mais sur en pluvial strict on
peut pas le faire là si on peut du riz
de nappe quoi mais
en général d'ailleurs quand on va du des
gens de saéliennes sèches vers la forêt
il y a un gradient pour disons disons
ISO yet et de pluviométrie qui qui fait
que on passe du son du 1000 d'abord au
sorgho quand on augmente la quantité de
pluie du sorgho
au maïs et du maïs au riz le riz on
disait le meilleur riz dans des
conditions un peu sèches c'est du maïs
comme le meilleur maïs en ni conscient
aussi sèche pour lui ça va être du
sorgho donc on est obligé d'aller vers
des
pluviométries au moins de 800 à 1000 mm
pendant la saison des pluies pour
pouvoir planter du riz donc c'est des
zones déjà plutôt des zones forestières
d'ailleurs donc
on a travaillé dans des dans des régions
qui étaient des régions favorables à la
à la à la culture du riz il pleut et où
les températures sont chauds et plus
vieux on peut pas le riz n'est pas fait
pour pour aller des régions froides ça y
est arrivé dans Henri pour les riz qui
sont Népal parce qu'il arrive à monter
un peu en altitude donc qui tolère un
peu plus la les la fraîcheur et enfin
mon riz passe pas le gel quoi donc de
toute façon quel qu'il soit
donc on a commencé à travailler sur ces
sur séries
disons
de zones dans les zones favorables et en
culture générale culture principale est
comme et Lucien avait travaillé pas mal
la génétique et essayer d'améliorer
en faisant des études aussi sur
l'enracinement et bon comparant
l'enracinement parlant des riz irrigués
et des rides pluviaux qui sont très
différents essayez de voir s'il y avait
pas possibilité de trouver un peu
d'intermédiaire quoi
donc par les croisements il a il a il a
réussi à améliorer les qualités de
série là déjà au Cameroun et il a
continué
notre première étape au Brésil qui était
au maranium là on a continué à faire du
à faire de l'amélioration variétale moi
je les dis mais c'était lui le
chef quoi
le meneur quoi et
on a eu des des bons résultats
d'ailleurs au Brésil quand on a été dans
le maranium on est reparti dans le
centre ouest avec on était sur une avec
une recherche de l'État duranian
c'est-à-dire une petite recherche et si
la recherche fédérale qui est venue nous
chercher mais en grande partie parce
qu'ils étaient préoccupés parce qu'on
travaillait justement sur l'amélioration
variétale qui voulait conserver la le
monopole un peu des créations de
nouvelles cultive de nouveaux cultiva au
Brésil quoi donc on est venu et quand on
est arrivé à goyagna au centre du riz et
haricots avec le ciel et bien ils nous
ont interdit de toucher à la à
l'amélioration variétale on est on y
allait uniquement pour les systèmes de
culture
travail a été d'amélioration variétale
et même on a eu l'aide il faut le citer
d'un
collègue du Cirad James taibois qui
était lui spécialiste des hybrides de
riz alors je vous parlerai pas des
hybrides ça c'est pas mon
c'est pas un truc où je suis à l'aise
mais lui il était très très pointu et il
était à la pointe réellement des des
comment s'appelle des hybrides quoi au
Brésil il les a celui qui les a
introduit mais il a aussi travaillé en
Inde pour introduire alors que les riz
hybrides au départ étaient plutôt
chinois quoi et avec des nouvelles
technologies et en même temps on a
travaillé avec lui parce que il
regardait ce qu'on faisait en varier en
variétale quoi pour voir s'il pouvait
pas prendre du matériel qui lui
servirait de parents pour faire ses
hybrides donc c'était ça a été une
collaboration intéressante et qui a
donné le nom des des riz d'ailleurs
qu'on appelle les riz c'est Botta Séguy
businac taiwa pour les trois les trois
participants et on avait un catalogue de
riz qui était très très intéressant quoi
et ça a été continué en fait derrière
par l'agro Nord qui est après en privé à
donner votre nom mais a pris tout tout
ce matériel il a développé ils ont
continué le travail d'amélioration et
ils ont ils ont fait du très bon boulot
pour le pour les variétés de riz dans la
dans les Serrado et l'après Amazonie
brésilienne
alors les caractéristiques de sélection
ce qu'elles étaient les objectifs de
sélection
en général bon le premier j'ai déjà
parlé c'est-à-dire c'est des des
pluviaux étaient normalement de grande
taille c'est des riz assez rustiques
donc il fallait il fallait diminuer
diminuer la taille mais il fallait qu'il
continue à être
adapté aux conditions pluviales et
j'avais sans irrigation
évidemment et
les autres
sélections qu'on faisait en dehors de la
taille c'était
les maladies parce que comme des
maladies très sérieuses sur le riz la
principale et la piricularieuse donc il
fallait que il fallait qu'il y ait une
bonne résistance à la péricarieuse et
Lucien avait fait pas mal d'études qui
montrait aussi l'effet des systèmes sur
sur le contrôle des cette truculariose
ensuite
en dernier au Brésil on a vraiment
focalisé la qualité de grève parce que
la qualité de grains permettait il
fallait faire une graine long fin un peu
comme l'encolbens qu'on voit
dans les publicités il est ce grain long
fait permettait d'avoir un meilleur prix
de vente pour le producteur donc ça a
été pendant longtemps
succession on a même fait des riz plus
vieux qui étaient en fait des rues
parfumées parfum basmatiques en faisant
des croisements avec avec des
ribazmatiques et des certaines nourrit
plus vieux donc on a eu on a eu des
comment s'appelle des belles des belles
réussites on les a on les a plantés chez
certains producteurs chez tafarel que
vous avez peut-être vu dans dans une des
comment ça s'appelle des vidéos de ver
de terre chez tafarel on a lui et il ne
mangeait que Dieu on l'a on la vicié on
dirait au ribazmati il ne mangeait que
du riz basmatiques il produisait pour
lui et puis pour nous un peu parce que
on prenait notre taxe quoi pour 5 kilos
de riz par par trimestre disons ce n'est
pas des gros bouffeurs mais eux ils en
avaient toute l'année et au Brésil le
riz il rentre dans pratiquement tous les
repas
c'est ça remplace le pain quoi c'est du
riz et du haricot et puis après autour
on met des légumes et et des viandes
quoi ou du poulet ou du poisson mais il
y a pas de peine dans les repas en
général c'est le riz qui sert de donc le
Brésilien est un bon consommateur de riz
c'est pas les plus grands consommateurs
c'est un bon
consommateur de riz
donc bon
je veux aussi revenir sur un un truc de
Lucien c'est que Lucien il a ses
variétés de riz qu'on a créé il les a
diffusés dans le monde entier sur tout
le réseau les réseaux où il travaillait
et en particulier dans un pays qui est
le pays du riz alors vraiment le gros
consommateur de riz c'est Madagascar
c'est Madagascar le riz c'est vraiment
la base de la base de la base il y a pas
grand chose à côté quoi c'est surtout du
riz du riz du riz et donc il a il a eu
pas mal de comment s'appelle de
là on voit de matériel qui venait du
Brésil qui l'a testé là-bas surtout du
matériel d'ailleurs en pluvial c'était
c'était notre notre force principale
en fait bon Lucien a laissé aussi
avec des jeunes chercheurs de l'imbrapa
sur la fin de sa carrière il y a eu des
jeunes chercheurs qui qui nous ont
approchés et qui ont qui s'intéressait
sur sur les riz
comment dire les riz très spéciaux bon
il y avait les riz parfumées bien sûr
comme les bases Mathilde les tailles
mais il y avait aussi les riz colorés il
y avait aussi les riz pour paella ou
pour risotto qui sont des riz différents
qui sont des rides donc il y a eu un
collègue
José colombardi qui était
qui a été longtemps en contact avec nous
au moment où on sortait du Brésil et qui
a continué
ses risques spéciaux qu'ils appelaient
qui sont des rives vraiment de niche qui
sont pas c'est pas le riz tout-venant
quoi et il a beaucoup travaillé fait des
améliorations variétales et on a suivi
un peu qui faisait mais là
en l'appuyant un petit peu mais par
amitié quoi voilà je peux pas trop
parler de ce qui a été fait en Asie même
Madagascar moi j'ai jamais été j'ai je
sais pas quel a été la diffusion de ces
variétés au niveau des variétés je suis
pas sûr que ça ça émue l'ampleur que ça
a eu au Brésil au Brésil j'en suis sûr
d'ailleurs là je peux affirmer que
nourri ont été un moment on était des
des rides très très importants pour les
régions on essaierado du Brésil par
contre dans les autres pays africains
asiatiques je sais pas quel a été leur
pénétration réellement là je peux pas je
peux pas je peux pas dire je sais que
notre collègue James taillesbois
spécialiste des hybrides lui a eu des
succès aussi ailleurs qu'au Brésil quoi
il en a eu au Brésil mais c'est James
c'est pas nous
par contre ce qu'on a certainement amené
ce que
le voyageur de commerce c'était lui le
c'est pas un voyageur de commerce parce
que c'était plutôt un prêcheur c'était
plutôt il faisait du prosélytisme pour
les systèmes et pour le riz et donc
c'est lui qui a diffusé mondialement
les variétés et les variétés c'est Botta
et autres d'ailleurs avant que ça
s'appelle ces motards il le faisait déjà
et les systèmes qu'il fallait utiliser
pour les riz mais aussi pour d'autres
cultures il avait c'était un comment
s'appelle un monsieur qui touchait à
tout quoi et qui avait qui avait une
vision très très large quoi donc les
systèmes aussi sont été très importants
justement pour
récupérer les rides dans les systèmes
parce que quand on est arrivé au centre
de goyagna c'était le Centre Fédéral
c'est à dire pour tout le Brésil
du riz et du haricot c'est à dire il
était compétent pour tous les riz et
tous les haricots qui étaient plantés en
dans le Brésil il faisait la recherche
pour toutes les stations locales de
chaque état de recherche quoi et donc
nous on n'a pas participé à ça à la
création variétale au départ
on était là pour regarder les systèmes
de culture et c'est là qu'en fait le riz
était vraiment en grande perte de
vitesse parce que le riz le riz pluvial
principalement je parle pas du irrigué
qui lui a toujours été constant puisque
c'est des zones les gens travaillaient
des dizaines d'années toujours en
presque à monoculture des fois avec une
petite jachère ou une petite culture
disant intermédiaire mais en général
c'était des zones irriguées c'est des
zones qui étaient en riz
préférentiellement mais le riz pluviales
lui non le riz pluvial c'est que c'était
un riz qui voyageait dans le dans le
paysage
les gens qui ont essayé de faire du riz
à monoculture en général au bout de
trois ans il était obligé d'abandonner
parce qu'il y avait des maladies il y
avait la productivité décroissée
fortement et il avait un tas de
problèmes qui arrivait donc
le riz était obligé RIP pluvial était
obligé de se combiner avec d'autres
cultures et dans les cirados il y avait
une culture idéale qui était arrivée ça
a été le soja et le soja c'était en fait
le soja c'était la locomotive du Serrado
le le riz c'était pour l'ouverture des
serrados et des et des forêts parce que
c'est une culture très rustique et qui
peut supporter des sols très acides
aucun problème en dessous de pH4 le riz
il fonctionne et en plus même si c'est
mal défricher s'il y a encore des des
trucs c'est pas comme le soja vous vous
êtes obligé d'avoir un
pour réintroduire le riz dans les
systèmes de culture qui qui se sont mis
en place où les gars ils voulaient plus
les producteurs les agriculteurs du
Brésil central leur priorité c'était le
soja et avec que le soja qui les
intéressait c'était la culture de
rends-toi c'est la culture qui donnait
qui donnait
le système tout moi je parlais en
portugais un peu du portugaise
et
disons que ce
la réintroduction du riz
elle n'était pas très difficile
d'ailleurs la première les premières
choses qu'on a fait avec Lucien c'est un
diagnostic du Serrado et dans ce
diagnostic du Serrado évidemment il y
avait deux problèmes un problème de
travail du sol qui était faite à base de
disquage lourds et légers
qui étaient des à disques de 50 cm ou
plus ou 60 et qui travaillent encore
plus profond mais
ce travail était un travail qui était
qui était comment dire négatif pour le
sol et bon il perturbait énormément le
sol et en général il crée une semelle
sous sous le travail du sol une semelle
on pourrait dire et cette semaine était
était mal traversé pour pas traversé par
les par les par le riz même par le soja
d'ailleurs le soja est un peu plus
tolérant il a il a moins besoin de d'eau
quoi alors que le riz si vous lui
laissez que 10 cm si vous avez une
semaine de sécheresse bon vous commencez
à perdre et à perdre à perdre si ça dure
un peu plus et puis vous perdez
pratiquement toute la productivité quoi
donc la première nécessité c'était de
décompacter les sols c'est à dire faire
un labour un Gisèle faire quelque chose
qui enlève cette cette compaction à 12
15 cm quoi et la deuxième chose c'est
c'était de d'enlever la la monoculture
de soja d'essayer de de faire des
rotations avec du avec du riz pour
justement remettre de la paille ça on
l'a vu avec nos essais à la phase zen
progresse on a vu que réellement
la comment s'appelle la monoculture de
soja était
délétère pour le pour le sol parce que
les paysans avaient l'impression que le
soja
enrichissait le sol puisqu'il y avait le
Rhizobium qui fixait une fixation
de l'azote de l'air mais le problème
c'est que l'exportation des grains de
soja c'était que il y avait que ça
l'exploitation des graines de soja ils
arrivent à des productivités déjà de ton
ennemi à trois tonnes qui étaient quand
même important l'exportation
d'azote par les grains est énorme et
bien supérieur à ce que peut fixer le
les Rhizobium donc le résultat des
courses c'est une une comment s'appelle
on retire le soja retire du sol retire
de la matière organique l'azote et
d'autres et d'autres nutriments et donc
baisse de baisse
on est passé de un point 5
1,5,6% de matières organiques à moins
d'un pourcent c'est à dire que on
arrivait
à l'os il y avait plus de matières
organiques qui étaient utiles pour les
plantes qui suivaient et en fait on
arrivait
un appauvrissement du sol à
je dirais pas une stérilisation mais si
on avait continué longtemps et le
premier remède ça a été de faire des
cultures de succession derrière le soja
puisqu'ils il pleut beaucoup on avait la
facilité de mettre maïs derrière de
mettre un son rôle on avait commencé
avec du sorgho et et du mil mais après
le maïs était bon la culture qui qui
pouvait rendre parce que le sorgho et le
mille
sont pas très valorisés pour le grain
quoi mais ils avaient ils avaient
d'autres avantages le sorgho a un effet
herbicide
et le mille
le sorgho aussi laisse une paille
importante et cette paille c'est la
matière organique on remet dans le sol
et là là on perd plus on perd plus la
matière organique on l'a stabilise et
quand on rentre dans le semis direct on
l'augmente et nous on est sorti du
Labour on a vu les méfaits du Labour
l'abaissement de la matière organique
surtout à monoculture mais même avec de
rotation ça ça baissait et on est rentré
dans les cultures
soja et succession et des rotations
encore un peu plus complexes où on
augmente le volume de paille qui était
qui était redonné au sol et essayer de
toucher le moins possible et même depuis
le toucher du tout et là là on a eu un
problème donc pour le riz parce qu'on
n'arrivait plus à faire du riz en semis
direct dans ces conditions là avec avec
une succession simple de soja maïs le
sol était
le riz le riz et le comment s'appelle le
coton qu'on a travaillé ensuite
n'était pas fait en semis direct même
dans les zones où les mecs ont créé le
semis direct au Brésil c'est-à-dire les
zones du Parana sont à Catarina et
riverdun a été
l'endroit où c'est formé le semis direct
sur sur couverture de paille au Brésil
et nous on l'a adapté
aux régions centrales du Brésil qui sont
plus chaudes parce que là c'est des
régions on peut intermédiaires c'est pas
il y a même des régions d'altitude avec
des gelés donc c'est différent les
conditions et tropicales vraiment
tropicale pur quelquefois équatorial
même qu'on avait donc on a eu on a eu un
tas de problèmes pour
remettre le riz dans ces systèmes sans
travail du sol parce que le riz aime une
macroporosité aime une bonne préparation
donc en fait il fallait y arriver par la
biologie
et la solution nous est venue par nos
amis tafaren tafarel qui nous a qui nous
a donné la solution en fait ils disent
que c'est quelquefois que c'est grâce au
docteur Seghir docteur CCI mais il y a
une il y a une très bonne osmose entre
entre nous et la famille taharen et même
le défrichement moins destructeur entre
guillemets même des fraîchements
destructeurs c'était en fait au départ
une idée qui avait eu
le père Pharrell va le dire tafarel et
qu'il a mis en place et qu'on a un peu
qu'on a un peu appuyé et puis surtout
fait connaître et pour le riz en fait la
solution elle passait par introduire un
pâturage dans la culture de succession
de maïs
qui permettait de retravailler le sol
voilà et cette cette
ce pâturage s'appelait brachyaria et une
espèce de brachiard parce que les bras
qui a il y en a de diverti il y en a
beaucoup qui servent uniquement
à l'élevage quoi il y en a un qui qui
s'est bien adapté au semis direct c'est
là-bas qui arrive
parce que elle nécessite moins de Random
pour la pour le tuer parce qu'il faut la
tuer à un moment si on c'est quand même
une plante pérenne très costaud donc un
moment on peut passer que par que par
destruction chimique on parle on n'a pas
trouvé d'autres solutions pour l'instant
donc mais on le fait sur une grosse
biomasse c'est à dire et puis ça ça sera
décomposé aussi par toute la la
vie biologique puisqu'on va laisser tout
sur sur le au sol et on plantera en
direct derrière et là on peut faire du
riz parce que le sol dessous et et
reparré et on a eu aussi d'autres
d'autres plantes qui qui étaient
idéales pour faire du riz ça a été par
exemple les Leines karakana qui est une
plante qui est merveilleuse pour
restructurer les sols enfin tout la
plupart des pâturages on peut le faire
alors le problème des pâturages c'est
combien ça coûte pour les détruire et
les
détruit-on bien ça c'est dur à dire
c'est ils sont difficiles à détruire les
les pâturages donc il faut essayer de
trouver ceux qui ont les plus il y avait
même une espèce de bras qui arrive
on l'a jamais fait ça mais l'idée l'idée
était on l'a vu même j'avais vu en même
temps que Lucien c'est rare c'était une
brassière qui est en fait une mauvaise
herbe
qui est que les Brésiliens appellent pas
point
et qui est qui est une je me rappelle
plus exactement l'espèce de Braque rien
mais c'est une brassière qui arrive aux
premières pluies en général au Brésil et
qui couvre tout le sol
mais par contre qui se détruit avec très
très peu de glyphosate un ministre des
glyphosate ça suffit et donc c'est on
aurait voulu c'est braquer Aria
plantaginéa voilà c'est ça le nom de
cette matière cette bras qui arrive
aurait été idéale pour pour faire en
fait un tapis à l'entrée des pluies dans
les régions on était du cirado
c'est-à-dire entre septembre et aller
fin octobre quoi parce que elle poussait
très vite elle couvrait tout le sol et
puis après elle était facile à tuer donc
c'était ça aurait été finalement un
tapis avant ça pouvait se faire à
certainement avant le riz avant le soja
avant notre culture
au Brésil les dans les cirados et après
Amazonie d'aller Goya smato Grosso et
même il y a beaucoup d'autres États qui
sont dans ce cas on est dans dans une
dans
qui sont favorables à
la double culture annuelle c'est-à-dire
la culture principale qui reste le soja
c'est la culture de rente réellement et
la culture de succession qui est devenu
d'ailleurs dans certains endroits une
culture de rente et dans cette culture
de succession on pouvait inclure
certains Bioservices à travers des de
nouvelles espèces qu'on mélange avec le
le maïs et qu'il ne soit pas trop
pénalisante pour le maïs mais bien sûr
il y avait quand même toujours une
concurrence pour l'eau puisque surtout
on arrive à la fin de à la fin des
pluies quoi donc
la tendance actuelle est justement de ne
faire que du que du maïs pour
disons
augmenter au maximum les productivités
et la lucrativité du système donc mais à
terme c'est sûr que ça va poser des
problèmes de manque de diversité de
plein de biodiversité de plantes et de
manque de
complément par exemple de déco service
que pouvait fournir certaines plantes
comme les leysines qui en même temps
pouvaient fixer du de l'azote pouvait
aussi extraire un petit peu de de
phosphore ou d'autres plantes des
plantes qui avaient un effet herbicides
comme les le sarrasin qui qui marche
très bien et qui concurrence finalement
assez peu le
maïs mais la volonté de faire un max de
maïs risque d'être à la longue
pénalisante pour ces systèmes il faudra
repenser très certainement la la comment
s'appelle
les mélanges de culture de ces cultures
de succession
c'est sa fringues


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