Le décorçage : observer et contempler le bois vivant !

De Triple Performance
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Le décorçage consiste à retirer les anciennes couches de "rythidome" que constitue l'écorce.


Il s'agit par la suite de nettoyer scrupuleusement les résidus de liège présent sur "l'assise-subérogène", et d’exhumer ainsi tous les détails et les subtilités du bois vivant.



Pour nourrir l'inspiration, exercer l'œil à discerner le bois mort, et s'émerveiller devant l'incroyable persistance du vivant !


Pour en savoir plus sur la construction de la résilience de la vigne : https://architecteduvivant.fr/

Transcriptions

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diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo verre de
terre Production s'engage pour la
transition
agroécologique salut c'est David
lapanchac on va faire une petite
présentation aujourd'hui de la technique
du décorçage sur la vinir j'ai mis ça
point il y a à peu près 3 ans depuis 2
ans je le mets sur poster ça me permet

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de proposer du contenu
pédagogique à l'équipe de ver de ver de
terre production et des architectes du
vivant euh en en quoi consiste le
décorage bah tout simplement à révélé
les parties mortes les parties vivantes
par rapport aux parties mortes sur la
plante ce qui n'est pas forcément
évident à à distinguer du premier coup
d'œil sur sur un C de vigne le CP de
vigne en produit une écorse qui est un
un millefeuille de ritidum le ritidum
étant la pellicule extérieure rejeté par
la plante chaque année c'est l'ancienne
assise subérogène qui qui devient le
rtidom mort donc externe le le le
som000feuille extérieure peut être
retiré sans aucun souci pour la plante
il suffit de d'atteindre la dernière
couche vivante donc le suber on le voit
ici après décorçag il a il a un aspect
très brut un aspect très liégeux et pour
le rendre encore plus éclatant il y a
une technique très simple c'est tout
simplement d'utiliser de l'eau euh de le
nettoyer avec une brosse à Don très fine
de le rincer et de le rendre luisant et
c'est la couleur parfaitement naturel du
de l'assise
superoget ici c'est sur un Gamet de
Savoie donc c'est chez Corentin
Ouillon un cordon de gamé qui a 40 ans
euh donc ça c'est une conversion de
taille physiologique ça fait déjà 2 ans
de 2 an de ça on peut euh donc bah
distinguer les l'historique de coupe
l'historique des des des PL de taille
pas pas forcément toujours très heureuse
ici bon c'est à peu près dans la moyenne
sur sur des cordons de 40 ans donc il y
a eu quelques réductions un peu un peu
malheureuses mais globalement c'est à
peu près c'est à peu près satisfaisant
et surtout récupérable ce CP n'est pas
du tout mort ce CP a toutes les chances
de de de de bien repartir et faire sa
vie à partir du moment où on le on le
comprend bien dans la même série la même
parcelle ici c'est pareil j'essaie de
montrer un peu le détail pour pour pour
expliquer tout simplement la technique
euh ici sur cette photo encore une fois
même si on peut essayer de distinguer
par exemple des ce qu'on ce qu'on aurait
pu appeler des cones de dessèchement
anciennement des bois morts en apparence
mais de savoir jusqu'où ils vont en
terme de de mortalité dans la plante là
le décorçage nous en amè nous en apprend
beaucoup plus on voit vraiment des
longueurs entières dans la plante qui
qui ont été abandonné c'est des abandons
cellulaires encore une fois dû à des à
des coupes donc occydantes
et cette couleur cette couleur qui
souvent est surprenante au premier abord
et c'est c'est un peu l'équivalent d'une
paille de blé la paille de blé
naturellement luisante
et est propre elle n'est pas oxydée elle
n'a jamais vu le soleil euh c'est il y a
pas de trucage contrairement à ce que ce
que beaucoup pensent souvent en les
voyant l'avantage du décorage c'est
qu'il permet de montrer beaucoup de
choses ici on est sur un sur un Guyot
bon ça c'est en Alsace j'aime bien
l'Alsace on est sur des ha sur des des
pieds assez haut donc quand on a fait
des erreurs à à ce
niveau-là on a des conséquences
profondes et on a des quantités de bois
morts très apparents donc l'alsa c'est
formidable pour montrer les erreurs euh
ici on est vraiment complètement dans la
moyenne je dirais de la région mais
que les Alsaciens ne se sentent pas
visés c'est à peu près la même chose
partout l'obsession de rester sous le
fil l'obsession de ne pas laisser monter
la vigne à chaque fois de la rabaisser
ce qui correspond à des gestes de
Coupe d'année en année pour la réduire
qui vont faire mourir des pans entiers
de la plante ici on peut voir le détail
alors c'est jamais aussi facile sur un
plan deux dimensions de de de distinguer
mais par exemple ici on a une coupe on a
une coupe de bois que l'on peut suivre
et on peut suivre sa dessication même
ici sur sur sur la partie basse de la
plante et ici la dernière coupe de 3 ans
qui doit correspondre qui est juste
derrière ici on peut la suivre là et la
mortalité est en cours et à chaque fois
c'est la même chose chaque année une PL
faite ici ça descend une PL faite ici ça
descend ça se ça se suit et au final on
se retrouve avec un se qui n'a pas plus
de 25 ans qui a quelque chose entre les
2 tiers et les tr/4 de de sa masse de
non fonctionnel je ne les invente pas
c'est sur
parcel vous avez ce genre de de de
pratique voilà de réduction de réduction
très franche là c'est là c'est du Guyot
c'est du Guyot où on
utilise une baguette et l'année d'après
on repart sur la même baguette pour
ensuite réduire et on reprend un
gourmand qu'on qu'on réutilisera encore
l'année d'après en baguette ce qui fait
que tous les 2 ans on réduit un bois de
4 ans ici c'est la PL de 4 ans d'il y a
2 ans et ça c'est la PL de 4 ans prise
très peu de temps à voir la photo on
peut voir la la quantité de bois mort
mort dans les deux années précédentes on
peut le suivre ici et là on peut deviner
déjà par avance ce qui va mourir on
change un peu de région là on est dans
le bejolet bejolet c'est
les c'est les les gobelets donc alors là
on voit pas tout le CP c'est une seule
chandelle de gobelet
euh c'est assez satisfaisant en terme de
de bois vivant on a des traumatismes on
a des des des chicanes des endroits pas
forcément faciles à à passer pour le
cambium mais on a quand même une une
relative acceptation de l'allongement
ici c'est plutôt alors c'est pas facile
à montrer dans la photo mais croyez-moi
sur parole ça c'est pas facile à faire
parce qu'il y a une extrêmement faible
épaisseur justement de de de de rtidum
expulsé de l'année précédente c'est très
peu vigoureux tout simplement parce que
là on voit pas la partie haute de la
photo mais il y a très très peu de
feuilles là c'est un manque de surface
folière ce qui ne donne pas le dynamisme
cambial suffisant pour
pour pour pour gagner en masse chaque
année suffisamment mais c'est c'est
c'est toujours vivant et et malgré des
défauts un historique chargé il y a
toujours moyen bien sûr de de de
corriger de faire mieux on retourne en
Alsace ça c'est ça c'est une photo que
j'aime beaucoup c'est une petite
mascotte sur par
parcelle c'est une parcelle que
personnellement je taille depuis 2 ans
mais je l'ai récupéré dans cet état-là
euh c'est vraiment la moyenne pondérée
de la parcelle elle a 30 ans elle a été
planté en 92 c'est un pinoocerrois
et alors j'ai envie de dire vous prenez
vous prenez la première photo ça
correspond exactement au standard que
l'on attend de d'un pied alsacien c'est
c'est la tête de sa bien ronde on
revient dessus chaque année il y a même
pas vraiment de réduction franche on on
n pas R on n pas réduit la plante on a
juste fait cette taille en tête de
sa sauf que là au décorçage même chose
le constat vous n'avez que un/4 de la
masse qui est réellement fonctionnelle
dans la
plante en gros plan c'est c'est assez
saisissant vous n'avait d'ailleurs plus
vraiment de moyens de redescendre au
bout d'un moment je n'aurais jamais
réussi à retrouver des coursons
ici je vous rassure ce set n'a plus n'a
plus du tout eu de PL de 2 ans donc
l'année où je l'ai taillé et aujourd'hui
les repas par euh comme on garante le
cambium c'est réellement l'enjeu de la
taille conserver le cambium conserver du
bois vivant de la masse et des capacités
de progresser de de de d'emmagaziner de
la réserve d'une année sur l'autre le
cambium c'est des cellules c'est des
vaisseau c'est de la construction
vasculaire alors là on est sur un se
particulièrement vigoureux je l'ai je
l'ai cherché pour ça ça c'est le gros
plan de ça et ça c'est le gros plan de
ça il y a il y a beaucoup de nuances
quand je parle du vivant c'est pas euh
le vivant parfaitement égal et homogène
ici par exemple on est on est
extrêmement vigour avec une épaisseur
cambiale très importante avec des
vaisseaux parfaitement aligné droit là
on est dans des zones c'est un peu la
frontière ici du mort et du vivant là
c'est des zones on voit des vaisseaux
très très circonvolué on voit pas
vraiment de dominance de dominance de
flux
et j'ai pris cette photo parce que je
pense
que je pense que c'est important de SMER
merveiller un peu de tout simplement de
ce que c'est que le vivant
c'est on doit souvent sur les photos on
fait la même réflexion mais qu'est-ce
qu'il y a comme bois mort qu'est-ce que
le bois mort c'est de la maladie c'est
enfin c'est potentiellement peut-être
dangereux pathogène moi j'ai envie de
dire quand je regarde mes photos à moi
ou les CP n'importe quel CP mais je me
dis en fait il est vivant et c'est pas
la mort le problème c'est c'est mais
c'est par contre c'est c'est le vivant
la solution et c'est de ça qu'il faut
qu'il faut s'émerveiller qu'il faut qu'
faut vrai et je pense que esthétiser le
sujet est
important c'est du c'est du vasculaire
c'est du c'est du cellulaire et c'est
alimenté par les feuilles c'est alimenté
par l'énergie solaire par les sucres par
par le produit de la
photosynthèse ce qui est bien dans cette
dans dans dans ce genre de s alors on
peut le voir un
peu un peu parfois c'est ça fait partie
de nos concept euh qu' qu'on essaie
d'enseigner dans le dans dans l'approche
physiologique c'est la réorientation
vasculaire on peut voir le cambium très
actif donc sur certaines zones parce que
en fait quand par rapport à
l'architecture de la plante ce sont des
zones conductrices au débouché où on a
donc la baguette le Courson ici donc là
il y a beaucoup de feuilles qui va
alimenter cette cette partie en
redescendant sauf que par exemple ici ça
c'est un CP où on avait fait la baguette
là l'année précédente plus baguette sur
baguette donc on avait beaucoup
accentuer cette cette extrémité
vasculaire par contre on avait une
deuxième extrémité en dessous qui
commençait à faire une différenciation
entre la partie basse ici la partie
haute et quand je remonte dans en aval
dans la plante j'ai fait un gros plan
sur cette zone on voit ça et là on peut
voir les vaisseaux ici connectés à la
partie basse avec le Courson et les
vaisseaux connectés par ici en arrière à
la baguette et là on peut constater que
ce qui était connecté à la baguette est
sensiblement plus vigoureux plus
dynamique et mieux reçu en et mieux
distribué en énergie que la partie cour
c'est ce qu'on appelle la réorientation
vasculaire et la différenciation
vasculaire dans la plante je reviens à
des fondamentaux tout à fait classiques
parce que en réalité c'est surtout ce
genre de choses que l'on trouve sur
parcel quand on décorse c'est des cepes
qui ont
entre 20 et 30 ans rarement au-delà de
40 ans
euh parce qu'on ne on on ne les conserve
pas on préfère les arracher souvent
parce qu'il ils dépérissent mais
réellement ils dépérissent parce que les
conséquences de la taille sont parfois
terribles on a ici encore une fois tr/4
de bois de de bois mort
euh par réduction
successive mais je tiens à être
optimiste ça c'est rattrapable et tant
que le bois n'exprime pas de maladie
tant que je n'ai pas d'apoplexie visible
sur les feuille pendant une saison
poussante ça c'est parfaitement
rattrapable et je tiens à être positif
il n'y a il a pas de coincement
vasculaire il n'y a pas de strangulation
le bois peut parfaitement reprendre du
diamètre reprendre de la masse
et à condition bien sûr de supprimer les
gestes qu'on a accumulé pendant ici plus
de 20 ans un peti historique parfois sur
des viges qui ont un tout petit peu plus
d'âge alors ici ça c'est une
parcelle c'est un pinocerrois planté en
76 alors il a connu le gel de
85 qu' a été planté ici on voit la
marque de son premier receppage donc là
ça date de il y a 40 ans la structure du
bois était
celle-ci et il a été entre-temps réduit
dans les années milieu 90 plus une
nouvelle fois dans le milieu des années
2000 et c'est ce qu'on voit ici sur la
partie
descsé beaucoup de beaucoup de gens
pensent que c'est un reppage à la photo
que c'est reparti du bas et que du coup
ça ça enserre un peu le l'ancien pied en
fait non c'est reparti du haut
la plante avait à peu près cette
disposition là elle poussait plus haut
elle était réduite et on estarti d'un
Courson plus bas or seul les vaisseaux
qui étaient connectés à ce Courson
survécu tout le reste est
mort coupé là on a laissé une distance
en se disant allez ça va dessécher
cicatriser la plante ne cicatrise pas ça
n'existe pas elle ne sait que dessécher
si vous coupez des vaisseaux conducteur
jusqu'à la
base on me demande souvent si le
décorage tue les plantes
j'ai eu quelques appréhensions début je
ne savais pas exactement je pensais que
ça allait peut-être avoir une influence
peut-être sur le débourement parce que
l'isolation thermique n'est pas la même
je n'ai rien constaté ça veut pas dire
qu'il s'est rien passé par contre je ne
constate absolument rien sur parcelle ce
C je l'ai décorsé l'année dernière avant
après et ça c'est ce que j'ai retrouvé
l'année suivante d'ailleurs le ritidum
que vous voyez là c'était exactement
l'assise l'assise subérogène de l'année
précédente qui a été expulsée je la
retire encore une fois je retrouve la
nouvelle assise aucune différence et ce
s est parfaitement en bonne santé il a
donné les kilos sans aucun problème ça
c'est une photo que j'aime bien qui
corrobore ce que j'expliquéis sur la
réorientation et surtout sur la
dominance vasculaire
parfois on a toute une zone vivante mais
qui commence à se diviser en
deux parce que ça ici c'est la partie
qu'on voit là qui était connecté à
l'ancienne baguette de ce côté or à
l'arrière du C il y a ici une autre
partie vivante aussi qui connecté à la
partie haute alors on voit pas très bien
la partie le haut de la plante l'année
dernière il y avait une baguette ici de
ce côté et une autre baguette à l'opposé
avec un Courson d'
ici en réalité comme on a supprimé ce
supprimé cette extrémité il n a plus
d'alimentation duion de ce côtél très
probablement que l'année prochaine je
reviens pour redécorcer tout ça c'est
mort ça
parce que le Courson de l'année dernière
a servi à faire les deux nouvelles
baguettes de ce côté vasculaire de la
plante un côté entier a été abordonné je
parle pas de latéralité je parle bien de
construction du bois telle que la plante
a été construite les années
précédentes ça c'est exactement l'image
de ce qui se passe tous les ans
quasiment on a le meilleur de la plante
mais on ne veut pas le garder parce
qu'il est trop haut donc on choisit
systématiquement d'abandonner le
meilleur au profit du moins bien parce
qu'il est plus bas obsession géométrique
euh non sens physiologique après on peut
aussi bien faire du
travail là on est en Poussard je dirais
même on est dans le neck plus ultra du
Poussard le Poussard plus plus où on a
accepté un allongement depuis je crois
que c'est un 12 ou 14 ans c'est un Pino
blanc on est en Alsace alors je pense
que c'est le plus haut niveau
atteignable en Poussard ça veut dire un
Poussard où bon ça c'est c'est les vieux
côes de dessèchement mais depuis ici 3
ans on est passé à la méthode deséméris
on avait les Chico de
dessication faisant une fois et demi le
diamètre de donc de le du enfin une fois
et demi la longueur du diamètre de coupe
et depuis déjà maintenant 3 ans on est
passé à la méthode des émérriis où on
coupe au-dessus de l'insertion du bois
conservant conservant justement une
bonne partie du C des réserves évitant
les dessications immédiates
oxydatif pour le pour les cellules c'est
mieux mais ça ne résout pas tout et
surtout ici on a compris un autre
potentiel de la plante qui est la
rotation
philotaxique onavance pas sur le premier
œil du bas on avance sur le deuxème œil
du bas ce qui fait qu'on avance droit
d'année en année et que le SEP ne
partant pas sur le côté on n'est pas
contraint de le réduire donc on peut
avancer alors ça plaît pas forcément au
viticulteur parce que le SEP s'élargi
mais moi ça me fait plaisir
physiologiquement ça ça marche j'essaie
d't un peu honnête c'est le meilleur cas
que j'ai trouvé dans le sujet si on veut
aller
au-delà physiologiquement il faut
renoncer à couper les extrémités tout
simplement mais dans la méthode Poussard
c'est le c'est le c'est le meilleur
rendu qu'on peut trouver on reprend les
bonnes viees habitudes de ce qu'on
trouve réellement sur parcel ça c'était
des exceptions tout à
l'heure ce pied il est un peu
particulier c'est un c'est un haut de
tige c'està-d une une partie américaine
avec un bourlet beaucoup plus haut que
le sol et ce pied est intéressant parce
que on peut distinguer que les gestes de
coupe mutilant très facile à voir cette
coupe là qui doit avoir à peu près 5 6
ans on conduit tout le bois mort interne
qui est ici et on peut suivre ça descend
même jusqu'en bas cette coupe là ici la
partie externe l'autre derrière la même
chose à l'opposé mais on voit pas sur la
photo et ici ce qui ce qui m'intrigue
c'est que souvent souvent le bourlet de
greffe est une protection tout de même
est une protection pour isoler les
dessications en parties aériennes des
des parties souterraines mais pas à
n'importe quel prix il y a souvent des
connexions directes lorsque le bois est
formé et et
ici distinguant bien le bourlet de
greffe de la séparation folire racinaire
ce bourlet de greffe n'est plus opérant
ou très très peu à retenir des
dessications de geste de coupe mutilant
ici
euh jusqu' jusqu'à la
racine ici on a réellement des colonnes
de bois de plusieurs mètres si si les
racines si les racines prospectent à
plusieurs mètres on a des mètres entiers
de bois non fonctionnel on a les
meilleures viges de France parfois par
hasard nous sommes en Champagne euh en
Champagne on a des on a des vignes
conduites sur une taille dit ici la
chabelie bon ça c'est entre le cordon
champenois et la chabelie mais c'est
extrêmement inspirant quand on quand on
veut comprendre la physiologie profonde
de la plante là c'est une ironie pure
Pinon noir de 60 ans vieille parcelle
beaucoup de manquant ici trois manquant
dans le
rang et ce pied prenant la place de
quatre pieds se porte merveilleusement
bien à une excellente expression folière
à une réserve gigantesque par rapport à
tous ces congénères
euh alors que c'est celui sur lequel on
n pas réussi à appliquer la technique
scolaire qu'on a qu'on apprend dans la
région mais c'est pareil dans n'importe
quelle région je laisse un
CP sans réduction j'accepte son
allongement son accumulation perpétuelle
j'augmente sa sa zone de prospection
folière et je réduis ces traumas par par
ailleurs j'ai quelque chose
d'exceptionnellement
d'exceptionnellement vigoureux et plus
vigoureux que quatre SEP taillés
normalement
parfois le bien est un peu un
sous-produit du mal ah on va finir par
le meilleur bien entendu donc là nous
sommes en Suisse chez Marie- Thérèse
Chapas dans le
valet qui pratique une taille ancestrale
Suisse qui est la taille en tirebouchon
ce sont des gobelets exactement comme
des gobelets du sud de la France ou du
beaujolet avec des cornes sauf que là ce
pas sont pas des cornes qui montent
droite ce sont des cornes où a accepté
de tourner avec la plante les bonjons
tournent les bonjons se décalent d'une
année sur l'autre et on peut décider de
les contrarier d'année en année pour
qu'ils avancent droit on peut aussi se
dire qu'on va pas se battre voilà et
qu'on va tourner avec et c'est ce qui a
été choisi ici alors tout n'est pas
absolument parfait sur cette sur ces
photos là il y a quand même des coupes
de 2
ans mais étant donné qu'on que l'on
tourne avec la plante l'allongement
l'allongement de de de chaque année est
au 2 tiers sur le côté et et non pas et
non pas verticalement ça permet de
maîtriser un allongement perpétuel quasi
perpétuel pendant pendant des décennies
et des décennies voir plusieurs
générations sur Marsane la rotation on
peut le voir ici est à peu près de 60°r
chaque année
60 il faut 7 années pour faire
360°gr donc vous pouvez compter à chaque
fois vous voz une rotation complète
c'est 7 ans de travail Marie Thérèse a à
peu près toute sa carrière de vigneron
ici en photo ça fait à peu près 25
cm c'est quelque chose de de d'inspirant
je ne dis pas de faire comme ça mais
c'est il faut être au courant que c'est
possible c'est pas parce que ça doit
s'allonger et que ça tourne que c'est
ingérable géométriquement autre gros
plan du Vallet Suisse exactement la même
chose sur Marsan euh une génération
entière de viniron sur ce sur ce ce
porteur c'est un porteur d'unpte en
comportant 3 euh Courson à deux yeux
Brillon ici à ma gauche
premier œil ici deuxième œil là la
technique consiste à comprendre que le
premier œil par rapport au premier œil
de l'année précédente qui était là le
cours l'an dernier allait jusqu'ici et
son deuxième œil allit par là donc
premier œil par ici premier œil par là
et premier œil de l'année prochaine par
là tout simplement dans le même sens
dans le même sens dans le même sens
premier œil est toujours proc cyclique
par rapport au premier œil de l'année
précédent
si j'étais allé sur le deè je changeais
de direction son premier il l'année
prochaine aura été par là et son deuxème
il par là ça veut
dire si je prenais 2è sur 2e sur 2e sur
2è j'iraai droit par contre si je prends
premier sur premier sur premier je
tourne sur moi-même et si je fais deuxè
et ensuite premier premier premier je
tourne sur moi-même dans l'autre
direction voilà vous avez tout compris
on pe extrêmement loin avec cette
technique tellement loin et c'est encore
de la géométrie si on si on est long on
peut parfaitement même carrément revenir
sur soi-même en tout cas quand on est
long on est flexible c'est pas le cas
d'un CP qui prend de la masse et avance
très peu au même endroit ça c'est
inamovible un SEP qui s'allonge
perpétuellement à du bras de levier
mécaniquement et euh bon ironiquement
j'ai trouvé celui qui m'amusait le plus
parce que lui carrément il il revient
sur la base de son échala on est presque
obligé de le reformer à partir à partir
d'un serment ici on est sur pareil sur
une Marsane qui est planté en 1924
98 ans c'est une parcelle qui
est qui a vécu quelques allé à politique
et climatique et des changements de de
génération mais 98 ans à l'âge à l'âge
de la photo c'est exceptionnel sur une
technique qui je pense a fait ses
preuves même si elle n'est pas parfaite
j'en trouve des défauts elle a au moins
cet avantage de préserver le bois vivant
sur le long terme peut-être la plus
belle de la
parcelle une accumulation de rotation
sur au moins trois générations j'ai dit
tout à l'heure que une rotation égale 7
ans sur la sur la Marsane ici on trouve
10 rotations je vous laisse faire le
calcul c'est quelque chose qui est quasi
éternel on peut encore travailler un
siècle comme ça il y a aucun souci ce ce
CP fait en
réalité à peu près l' hauteur de mon
genou je 55 C euh pour quasiment 100 ans
de travail aujourd'hui c'est une
parcelle absolument merveilleuse je vous
la conseille c'est tout petit c'est des
petits nid d'aigles perché à Fulie donc
à Fulie dans le vet euh et ces
CP on le mérite de ne jamais avoir été
mécanisé quand la main de l'homme
comprend comprend la vigne et c'est
utiliser à son avantage surtout ses
propriétés et notamment ses rotations on
peut la maintenir extrêmement longtemps
et c'est pas pour autant qu'elle va
dépérir c'est pas par l'allongement
c'est pas par la longueur qu'elle
dépérira parce qu'elle conserve un stock
de bois très très conséquent on peut
s'amuser on peut s'amuser sur autre
chose que des gobelets euh ici on a
presque l'antithèse finalement de des
Guyau teles qu'on les pratique
d'habitude les Guyau qui doivent avancer
droit dans le rang euh on peut
parfaitement les faire
tourner ça c'est un c'est un ancien
Guyot qui n'est plus en Guy il est en
cordon aujourd'hui mais on mais on
retrouve la structure originale de ce
SEP c'est un Merlot pareil de chez
toujours de chez Marie TER chap où
d'ailleurs on voit que l'angle de
rotation n'est pas le même sur Marsan ça
tourne plus serré sur Merlot ça tourne
un peu plus
large mais c'est le même principe vous
avancez premier œil sur premier œil sur
premier œil vous tournez si vous vouliez
avancer droit il fallait avancer 2uxè
sur deè sur deè un petit dernier pour la
route j'aime beaucoup ce CP il m'a
demandé pas mal de
travail mais c'est un ancien gobelet
c'est un ancien gobelet à trois porteurs
euh pareil qui a 99 ans formidable et il
est juste à côté d'un promontoire juste
à côté d'une d'un petit muret et bah
pour optimiser l'espace on utilise bah
les les les ses en place pour pour les
pour les amener en Traille contre le mur
et même à rebord de de de mur alors il
était pas forcément à cet endroit à la
base il était plus donc en retrait par
rapport à la façade euh et on l'a tout
simplement couché voilà sur le côté avec
avec avec avec donc ces spirales et ici
sur cette photo là on voit bien ça c'est
l'ancienne spirale d'il a entre il a été
planté il y a 99 ans donc cette partie
là à peu près entre 99 et 65 ans et ça
c'est ce qui a poussé donc trois fois
voilà donc à peu près 30 un peu moins de
30 ans enfin bref 25
ans euh ça c'était entre il y a 35 ans
et il y a 60 ans ça c'était la la
spirale tel qu'elle était il y a à peu
près 35 ans on a converti ce simple ce
simple gobelet en double cordon on a été
tiré deux bois sur sur les côtés un à
gauche un à droite là pour amener CIN
porteurs de plus à gauche CIN porteurs
de plus à
droite autrement dit on avait deux
rameau amenant de l'énergie au cambium
d'un côté deux rameau de l'autre là on a
10 d'un côté 10 de l'autre on augmente
par 5 la surface folière donc on
augmente par 5 la réserve et la prise de
masse de
bois vous pouvez voir la différence
entre les 35 dernières années de
rotation qui font C cette masse sur ce
porteur et les 35
années de de récupération de 5 fois un
porteur sur l'ancien porteur qui avait
que de ramau il a pris une masse
considérable c'est pas de la magie c'est
c'est uniquement les lois de la physique
je capte je capte du soleil je le stock
je prends masse je redébourre plus fort
je crée du racinaire et j'ai une
résilience formidable ce CP a connu
plein de tracas un historique chargé
mais on a coché la plus grosse case de
ces lois de ces lois de fonctionnement
ça
réserve




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