La ferme de l'ELDORADIS : 2 000 m² cultivés en MSV, 45 000€ CA dès la 3ème année !

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-04-09) - - Durée : 128 minutes

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Pour plus de vidéo "portrait de ferme" de ce type :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/maraichage-sol-vivant-portraits2023/tabs/backers


En périphérie de Bruxelle, Adrien et Brigitta ont un terrain de 40 ares. Leur organisation particulière avec leurs amapiens, la proximité de la ville, leur efficacité technique et leurs choix stratégiques leur permettent de sortir déjà 45 000€ de CA en 3 ans, pour seulement 40 000€ d'investissements.

Bonne visite de ferme virtuelle a vous !


Contenu

Matinée : entretien

00:00 – présentation des maraîchers

2:15 – Contexte géographique

2:51 – Antécédant

4:20 – Les sols

8:00 – accès aux MO en ville

13:08 – Mécanisation

14:20 – Petites surfaces et intensifications des cultures

15:20 – Gestion des bâches

19:01 – Filets

23:07 – Planification

29:45 – Irrigation et économie de l’eau

37:40 – La Pépinière

43:43 – Systèmes de vente – achat revente

48:15 – Evolution du CA

52:43 – Commercialisation / communication

58:40 – La semaine Type

1:07:50 – Objectifs et résultats économiques

1:17:08 – Autocueillette

1:19:45 – Investissements

1:25:07 – Pôles de charges

1:28:28 – Achat de terres en belgiques


Apres midi : tour des parcelles

Serres 1

1:32:27 – Essais ferti, contre plantations

1:32:44 – Tomates

1:34:02 – couvert de pourpier

1:34:50 – Le sols Serre 1

1:35:51 – Apports de MO

1:38:37 – Focus miscanthus

Serre 2

1:39:52 – Le sol

1:42:23 – Contre plantations

Jardins extérieur

1:46:52 - Limaces

1:48:29 – Essais Aubergine

1:51:42 – ITK Poireaux

1:53:20 – ITK Carottes Myscanthus

1:54:07 – Prégermination carotte

1:57:36 – Démarrage prairie

1:58:07 – ITK Aillet

1:59:49 – Sols post myscanthus

2:00:41 – Ventes grossiste

2:01:16 – Choux de bruxell


https://terre-en-vue.be/les-projets/bruxelles/l-eldoradis/

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre-production s'engage pour la
transition agro-écologique
Bienvenue à la ferme l'île de rallye moi
c'est Brigitte je me suis retrouvée au
maraîchage depuis 6 ans
avant j'étudie les sciences politiques
j'ai eu un parcours plutôt dans les
social et un peu par hasard je me suis

Afficher la suite

retrouvée à suivre en formation en

maraîchage qui a duré huit mois suite à
laquelle j'ai été employée dans un
projet de maraîchage en tant qu'ouvrir
agricole où j'ai rencontré Adrien
2018
du coup moi c'est Adrien je suis
maraîcher depuis quatre ans ici à l'île
de radis avant ça j'avais fait une
formation universitaire en sociologie et
puis
file en aiguille j'ai travaillé dans le
social et je me suis redirigé vers le
maraîchage pour une question de sens et
d'envie de faire autre chose du coup
j'ai fait une formation de six mois ici
à Bruxelles et j'ai été testé ma volonté
de faire du maraîchage mon métier au
Canada chez Jean-Martin Fortier iront un
mois et ça m'a convaincu de faire ce
boulot donc ensuite je me suis fait
engager sur le même projet que brigital
ou ça c'est pas hyper bien passé mais au
moins on s'est rencontré et on a décidé
de monter un projet commun
donc on a pas mal chercher
un terrain ou un projet on était un peu
perdu après
la fin du contrat
au terme ici et on a eu cette
opportunité parce qu'on connaissait les
maraîchers qui habitaient qui habitaient
qui cultivaient ici avant et donc qui
quitter les terrains et qui nous a
proposé de l'occuper
donc la situation on est à Linkebeek
juste en périphérie de Bruxelles on
occupe un grand arrière jardin de 4000
mètres carrés
, on est sur une surface cultivée de
1500 mètres carrés donc juste de légumes
plus 300 mètres carrés sous abris et on
a également un autre terrain de 500 m²
pour les courges qu'on cherche chaque
année parce que justement ici on est
réduit en espace et donc chaque année on
cherche un nouveau terrain via les
contacts facebook les voisins ou les
connaissances pour pouvoir planter nos
courges
OK et du coup vous vous êtes installé
après un fin sur la parcelle avant
c'était du maraîchage
vous êtes installé en quelle année
on s'est installé en 2019 ici donc un
bon tiers du terrain était déjà cultivé
par des maraîchers depuis trois ans ils
avaient amené pas mal de compost de
matériaux organiques et fait tout le
travail de défrichage et donc déjà
tracer les planches donc on s'est
installé sur un terrain un peu clé en
main on va dire niveau sol en tout cas
et nous on a installé après petit à
petit les infrastructures donc la
première serre la première année et les
autres par la suite l'abri
et donc
on continue à s'installer après 4 ans
finalement on voit la fin mais chaque
année on a grandi on met d'autres
infrastructures et petit à petit on
s'équipe de mieux en mieux et là on
commence à être au maximum des capacités
niveau espace
quand vous êtes arrivés il y avait pas
de bâtir rien là aujourd'hui il y a 300
mètres carrés sous abri plus
un abri au vent en bois et une chambre
froide qui font quelle surface 40 mètres
carrés
sous le vent et la chambre froide la
chambre froide
mais on a notre cuisine sous l'abri
qu'on utilise chaque midi pour faire des
bons petits plats on s'est mis
confortablement on va dire
OK
et ben on peut attaquer tout ce qui est
sol peut-être si vous pouvez me dire
qu'est-ce que vous avez comme type de
sol comment c'était quand vous êtes
arrivés et qu'est-ce que vous avez fait
pour le pour commencer à le cultiver
donc ici comme toute la région de
périphérie
donc on a 10% d'argile les premières
analyses de sol qu'on a fait montrer un
taux de matière organique entre 4 et 5%
en fonction des zones
les sols étaient déjà bien travaillés
mais c'était une méthode Jean-Martin
Fortier grelinette compost en grès donc
on avait déjà un sol qui était vraiment
pas si mal à l'arrivée
la première année on a continué à
travailler de cette méthode-ci donc faut
maraîchage classique pas de couvert ou
peu de couverts quand même un léger
travail du sol toujours manuel et
ajoutons Grey
la deuxième année je je me souviens pas
on se souvient pas de quelle façon on
est arrivé à découvrir il va richesse
survivants un trou de mémoire
mais on s'est intéressé à cette question
donc on a commencé à
creuser les sujets on n'a pas commencé
tout de suite à travailler de cette
façon on continue à creuser le sujet
donc on n'est pas encore en continu à se
former parce que parce qu'on vient déjà
pas dans on n'a pas fait des études
d'agronomie donc on a on a besoin de se
former et on cherche à comprendre aussi
toute une série de
l'itinéraire technique pour pouvoir
aller vers cette méthode ou 100%
et donc à partir de cette année on fait
des accords des matières organiques
vraiment
plus juste avant avant
disons qu'on plaisait pas les quantités
qu'on allait mettre donc on faisait ça
un peu à l'oeil
c'était pas c'était pas très structuré
c'est qu'on cherche de faire cette année
du coup on a un peu tâtonné on s'est dit
on passe au sol vivant donc on arrête de
travailler le sol on l'utilise plus
d'engrais et on couvre
l'erreur parce que nos sols étaient pas
suffisamment fertile on n'est pas amené
suffisamment de matériaux organiques et
du coup les plantes poussaient très mal
donc on a refait des analyses de sol et
on s'est rendu compte qu'on avait perdu
des points de matière organique c'est
toujours un peu ennuyeux quand le but
est d'en gagner et là on en a perdu on a
un peu dégradé nos sols en fait en
ne couvrant pas suffisamment quand on
couvrait les sols sont vraiment pas
mauvais mais juste voilà c'était pas
suffisant la ration du sol était pas
suffisante donc là on apprend toujours
plus on en sait moins on en sait donc
c'est hyper perturbant mais là on a au
moins compris que
il faut mettre une quantité X de matière
pour que le sol continue à bien se
nourrir et augmenter en fertilité et
donc on travaille beaucoup là-dessus on
a aussi beaucoup observé nos sols on
sent des tests de beige partout en
regardant la porosité on a vu qu'il y
avait des sols qui étaient tassés à se
fixer donc là on retravaille les sols on
n'a plus peur de se dire tiens bah là il
faut faire un travail de sol donc on va
le faire pour redonner de l'air dans le
sol donc voilà on est sur tâtonne encore
mais on a compris les grands principes
ce qui leur aurait fallu faire pour les
zones qu'on a démarré directement sur
prairie bah c'était faire un apport
massif attendre un an mais vu la surface
réduite on pouvait pas se permettre de
faire ça donc on a tout de suite dû
sortir des légumes et donc on a dû
trouver des systèmes qui faisaient qu'on
pouvait les sortir tout de suite
sans trop travailler le sol mais en
ayant une productivité quand même
tu parles de la surface réduite de
l'envie potentiellement de faire des
informatiques en termes d'accès ici vous
êtes en pleine ville au milieu d'un
voisinage je suis arrivé par un petit
chemin creux à la ferme comment est-ce
que
comment est-ce que vous pouvez accéder
au terrain avec des engins si demain
vous voulez faire des apports
en fait les gros problèmes etc disons
les principales c'est justement l'accès
et donc
c'est quand on utilise c'est surtout ce
qui est facile d'accès donc on achète de
la paille la paille un peu facilement la
faire arriver avec son petit remorque la
descendre d'en haut
même chose pour par exemple des petites
remorques de des jardiniers des
élagueurs qui peuvent nous ramener les
broyats et tout ce qui est BRF
on fait de temps en temps aussi des
allers-retours avec vraiment que pour du
compost mais c'est clair que voilà ça
prend du temps logistiquement c'est plus
compliqué qu'avoir un bel accès et un
grand terrain sur lequel tu peux
directement au début d'année
sur plusieurs étapes donc on achète 40
Bolos de paille deux fois sur l'année on
a du miscanthus donc c'est des gros
ballots aussi qui on peut se faire
livrer
et qu'on peut utiliser aussi comme
couvert ça coûte assez cher les mises
campus c'est la paille c'est quand même
un enfant qui coûte cher
par contre on a des contacts avec des
élagueurs des jardiniers qui nous
emmènent facilement combien de mètres
cubes par an je pense de broyat et vu
qu'on a une petite surface les quantités
nécessaires pour faire des apports sont
pas non plus énormes mais c'est sûr
qu'on a dû adapter nos méthodes
culturales en fonction là on aimerait
bien faire des semis sur compost ça
serait beaucoup plus facile on peut pas
se faire livrer 20 m3 de compost ou
alors on pourrait mais sécher un
collègue on va chercher avec des
brouettes et des trucs c'est pénible
quoi pour ramener 4 mètres cubes il nous
faut 4 heures donc c'est c'est pas
rationnel donc on a adapté notre méthode
mais c'est sûr que c'est en facteur
ultra limitant si vous voulez faire des
informations c'est vraiment compliqué en
fait mais on peut pas utiliser
on n'a jamais réussi à en avoir
facilement sur cette disponibilité ou
sur les désagréments voisinage odeur la
façon de le trimballer jusqu'ici on
pourrait se faire livrer un peu de
fumier là-haut mais c'est faire des
allers-retours en brouette c'est l'ours
ce serait pas rationnel
40 ballons
je sais plus j'ai pris des notes ça
correspond à
celui qui sont presque une tonne de
paille par an
plus mis 30 mètres cubes de brouillard
plus ou moins et miscanthus on est sur
trois ballots de 400 kg je pense ok donc
faudrait tout calculer mais en tout cas
en ayant fait tous les calculs cette
année
c'est pas suffisant
donc on va augmenter les couverts mais
on a une grosse réflexion aussi
là-dessus je pense qu'il faudra qu'on
augmente les quantités de broyac reçus
parce que c'est gratuit parce que c'est
pas trop dur à étaler mais ça implique
des itinéraires techniques qui permet de
planter dans le broyat qui
voilà qui crée pas de fond d'azote ce
qu'il faut faire voilà le broyat du coup
c'est celui des jardiniers
on prend du broyade feuillus uniquement
pour les planches broyettes résineuses
pour les chemins ou les sous la briller
etc
donc ça c'est une bonne matière il faut
qu'on bosse un peu plus sur le
les arrivées ce qu'il y a beaucoup
d'élagueurs dans le coin vraiment donc
c'est très facile de se faire livrer ça
et c'est pas trop pénible de descendre
une remorque ici donc et les apports de
broyage vont mettre moins pour avoir la
même quantité d'apport par rapport à la
paille donc voilà c'est après il y a des
périodes aussi pour
avoir du broyeur donc c'est
là maintenant c'est pas les moments
d'élaguer donc c'est moins facile
d'avoir
cette matière en plein été par exemple
et vous avez nulle part
s par-ci par là c'est pas c'est pas
tellement gênant normalement on les
décharge directement sur la parcelle
qu'on veut
couper avec
ce qu'on veut utiliser mon ami deux
parcelles complètes embroyal à eau 5 cm
de broyeur sur 100 mètres carrés
ça fait un bel apport et on va voir
comment ça se dégrade aussi mais
en surface ouais je pense que là où on a
planté des haricots on aurait pu
l'incorporer faire pousser les haricot
dedans
on n'a pas de machine pour les
incorporer tout faire à la main le
griffer dedans c'est pénible et le sol
est déjà
je pense quand même assez vivant là-haut
donc il va le dégrader calmement mais on
a fait des apports pour deux ans de la
route
j'allais venir du coup vous n'êtes pas
mécanisé du tout parce que pas d'accès
dont vous faites tout à la brouette au
Smara et
de nouveau c'est une petite surface donc
même si il faut donner un coup de
grelinette sur la zone où il y avait les
poireaux c'était 100 mètres carrés c'est
pas non plus c'est pas la mort
once pas forcément on n'a pas de besoin
d'être mécanisé en fait réellement même
laissez-moi
on les a achetés tout de suite la
première année en réalité les utilise
pas tellement non plus on fait beaucoup
de répitage donc pas tellement de semis
direct
à la main vu que la surface est petite
c'est réalisable et le semoir est on a
acheté les semoirs fortiers type la
première année le yang c'est quand même
on maîtrise pas de ouf et le Siran
sur un sol vivant couvert c'est mort
donc parfois on dégage et on s'aime 12
ans quand même ça arrive mais voilà
c'est quoi de plus en plus on va écarter
ses outils ainsi que les binettes ou
tous plus du tout voilà les outils dont
on s'est complètement
séparés ce qui est chouette
surface on travaille beaucoup en
repiquage parce qu'on gagne tous les
temps de en fait pendant que les plantes
sont pépinières
on a des plantes sur la planche donc on
gagne ce temps ce petit mois de
temps pour
occuper toujours au max l'espace comme
tu l'as vu dans les serres par exemple
on contrepla tout le temps
c'est pas forcément par plaisir c'est
juste qu'on est vraiment limité en
l'espace donc là il y a eu les oignons
qu'on a planté en février dans les
oignons on a implanté les tomates au
pied des tomates on a mis des salades ça
marche on continuera à utiliser le
système même si on a une plus grande
surface un jour mais c'est quand même un
facteur un peu limitant et dans
l'organisation et dans l'itinéraire
technique parce que quand les tomates
seront encore belles et grandes en
septembre on devrait implanter les
cultures diverses ou cerfs et donc on
devra le faire au pied des tomates sans
détruire la tomate tout de suite voilà
c'est une question d'organisation petit
à petit d'année en année on prend le pli
voilà après ça fait des jolies serres et
ça fait beaucoup de productivité sur une
petite surface au final
ouais alors on a d'années en année
acheter de plus en plus de bâches parce
qu'on s'est rendu compte que c'était un
outil de gestion de l'enerbement assez
fondamental même si c'est petit ici on a
vraiment pas envie de passer du temps
des Herber c'est pénible autre chose à
faire et donc souvent la gestion des
bâches on cultive pas la
si on attaque une nouvelle parcelle on
va poser une bâche sur la prairie
existante cultiver sur cette bâche cette
année-là ensuite débâcher on a les deux
cultivés sans bâche laisser les cultures
se réuniraient un peu et rebâcher
derrière toujours en rajoutant de la
matière organique
ça c'est un peu notre gestion maintenant
et voilà on fait tourner nos bâche on
devrait avoir une gestion un peu plus
rigoureuse de ça aussi en pensant
vraiment la rotation des bâches
après voilà c'est pas
particulièrement énervé on s'est dit on
va les noter sur le plan de culture on
fera
on cherche là à des cultiver sur bâche
l'année d'après pour pouvoir un peu à
tuer en moins les annuels
sachant que vous votre problématique
c'est des sols limoneux et
une pluviométrie assez intense et donc
cette année on a eu la mauvaise surprise
de découvrir qu'après un an de bachage
sur un engrais vert donc on avait fait
un engrais vert qu'on a bâché on a
planté dedans des choux en débâchant au
printemps cette année le sol était
complètement fixé complètement le sol
était à se fixé un peu bleu et puait
donc à mon avis c'est la basse qui a dû
tasser avec toute la pluie qui a eu et
empêcher le sol complètement de respirer
non bâche tissé
donc c'est un peu étonnant après on a eu
la même problématique de tassement sur
une zone où il y a pas eu de bâche mais
où il y a eu 10 cm de compost et 20 cm
de feuilles
ça aussi fait une plaque quoi parce que
beaucoup de pluie aussi je pense c'est
une année aussi particulière mais voilà
c'est peut-être le prof d'un sol
limoneux ou peut-être le sol aurait dû
être travaillé avant je sais pas trop
mais mais l'engrais vert comment te
l'avait expliqué à super bien poussé sur
cette zone donc le sol était pas si
dégueu donc c'est des questionnements
qu'on a donc maintenant systématiquement
avant de planter une culture on fait le
test de beige on regarde si le sol est
OUI ou NON asphyxié et s'il est ben
maintenant on travaille
ici ce sera la Grenette dans les plus
grandes cultures ça pourrait passer un
coup de dedans je sais pas mais en tout
cas on ouvre le sol pour qu'il puisse
respirer
une vigilance au niveau des bachages
longs parce que vous devez gérer des
vivaces façon particulièrement intense
on a quelques vivaces mais ça nous pose
pas non plus des problèmes fondamentaux
les boutons d'or qui sont quand même un
peu pénibles
il y a du rumex mais c'est pas exagéré
le sol dans la zone qui était asphyxiée
on a des liserons qui sont apparues
on en avait pas donc ça fait un peu
chier c'est là où on a mis des carottes
en plus donc ça va être génial et bah
voilà
c'est quoi votre maximum de potentiel de
bâchage
le maximum serait 100% mais on a aussi
envie que l'endroit reste beau et
sympathique donc on est sur un tiers de
surface bâché je pense
au niveau des filets donc on utilise des
filets anti-insectes faut savoir que
nous c'est un truc qu'on déteste
installer vraiment je trouve ça pénible
ça s'envole c'est laborieux donc ce
qu'on a fait première année on bossait
avec des petits filets une planche à My
fine qui sont un peu rigides c'est
vraiment pas pratiqué à installer je
trouve là on est passé sur un filet
unique qu'on utilise tant comme
filet P30 que comme filet anti piéride
et anti-mouche mon avis des moins moins
efficace mais il fonctionne et on l'a
découpé à chaque fois dans la taille des
jardins on en a un unique filet et ça
recouvre tout d'un coup on met des
arceaux une planche sur deux et on
trouve tout d'un coup on fait pareil
dans les serres quand il y a un petit
coup de froid annoncé dans les serres on
met ce filet qui fait la taille de la
serre à deux ça prend cinq minutes à
poser vous descendez jusqu'à combien en
hiver les petits coups de froid dans les
cerf c'est quoi
cet hiver c'était moins 5
vraiment le minimum l'année passée
faisait plus froid en hiver donc on est
descendu beaucoup plus et du coup au
printemps les froids que que vous gérez
un filet ça suffit
je pense qu'un double serait mieux mais
je me demande s'il y a pas des zones on
avait mis P17 et dessus le grand filet
je sais plus et donc on peut avoir des
gels relativement tardif là il a neigé
en avril
voilà ça c'est quand même un peu chaud à
gérer on pourrait pas implanter nos
tomates un mois plus tôt par plaisir et
les couvrir je pense ce serait vraiment
risqué
à l'extérieur
début mars bien sûr des légumes
résistants mais bon il a quand même GB
ils sont pas morts mais les limasso
arrivaient tout de suite après et donc
en réalité on a perdu j'espère combien
de culture on a su aux formations
toujours l'année passée
c'était un maraîcher qui fait ses
boulots depuis 10 ans
qui nous a dit ça change rien planter
début mars au début avril les résultats
et pareil
à l'extérieur
que qui cherchait de vite
jardin
donc voilà cette année on n'a pas pris
des risques et on a bien fait parce que
effectivement il a des nouveaux neige
début avril donc et donc vous ici à
Bruxelles vos dates un peu
phares ça va être par exemple sous le
cerf et en plein champ ok bah sous serre
on plante début février ensuite début
mars pour les cultures hors Solanacées
les seules on va les planter mi-avril
sous serre
et en pleinchant on démarre notre saison
du coup début avril
et m'y met pour les légumes fragiles en
courgettes courges aubergines à
l'extérieur c'est minée après on a pas
mal de culture qui reste de l'année
précédente on sert
qui vont repousser pendant l'hiver et
qui résiste bien la grosse les gros
soucis c'est que c'est des cultures
normalement qui fleurissent très tôt
donc dès que il commence à faire un
petit peu chaud même en février
ça peut être de la salade asiatique ça
peut être de la Roquette ça monte vite
en fleurs donc
c'est encore à nous de comprendre quel
légume passe bien l'hiver et récoltables
jusqu'en avril disons
si la culture a été implantée déjà
l'année précédente elle sera quand même
assez réconcera à pousser en février
déjà donc on gagnerait un peu de temps
par rapport à en culture qu'on va
implanter cette en février mais il y a
ces soucis de montaison qui est un peu
compliqué à gérer quoi
au niveau de la planification vu qu'on a
une petite surface on essaie de tout
planifier
assez précisément donc on se pose
souvent sur la planif fin de l'année fin
novembre début décembre et on essaie
d'avoir bouclé complètement notre
planning et notre commande de graines
pour la 24 décembre ça on est tranquille
et donc on travaille sur le logiciel
crop pour la planification et un peu dur
à prendre en main au début il faut un
peu tout programmer mais une fois que
c'est fait d'année en année c'est hyper
facile de réutiliser
et ça nous permet d'avoir une sorte
chaque semaine les tâches qu'on doit
accomplir et le nombre de semis qu'on
doit faire le nombre de transplant donc
c'est assez pratique
c'est ça nous soulage énormément de
planif hyper bien fait parce que après
en saison tu as vraiment pas le temps de
d'y penser après c'est toujours voilà on
change toujours un petit peu la planif
qu'on avait pensé en décembre parce que
après il y a toujours des aléas qui font
que
tu es obligé de changer certaines
cultures mais
je pense que c'est indispensable pour
pour ne pas perdre du temps à réfléchir
chaque fois où tu vas planter tes
cultures et notre planning est corrélé
directement à notre modèle de
commercialisation on va l'aborder plus
tard mais vu qu'on travaille en panier
on peut savoir exactement ce qu'on doit
sortir par semaine et donc on sait ce
qu'on doit implanter donc si il nous
faut sans les tubes par semaine voilà on
va planter 120 et on sait que chaque
semaine on doit tirer 120 admettons ça
se passe pas exactement comme ça qu'on
procède mais c'est la théorie marche
comme ça quoi donc le système est
uniquement basé là dessus on fait les
quantités en fonction de ce dont on a
besoin et la planif peut être un peu
perturbé chamboulé c'est là que la
petite surface est pénible ici un retard
de croissance en certaines cultures mais
qu'on avait planifié et donc planté
enfin sommet en pépinière et qu'on a les
plans près mais que la culture est qu'on
doit remplacer pas fini là le bas blesse
un peu parce qu'on n'a pas d'autres
zones on peut se dire tant pis je vais
la mettre dans un autre jardin et tant
pis donc là on est un peu
la portion galère un peu quoi
alors dans le plan de culture on essaye
maintenant de penser implanter des
couverts non pas parce qu'on pense que
ça suffit à nourrir notre sol mais ça le
couvre ça met des racines dans le sol ça
complet aussi pleut trop c'est beau ça
nourrit la biodiversité et je pense que
c'est comme super intéressant à
maîtriser sa structure le sol c'est une
façon positive donc cette année on va
essayer après chaque culture
d'été et jusqu'en octobre dès qu'on
enlève la culture on sait ma couvert
systématiquement avoir un peu de
qu'est-ce qu'on va semer je crois que
c'est surtout du seigle qu'on a pris
seigle une légumineuse on teste un peu
là on a testé un couvert de printemps
dans une zone qu'on n'allait pas occupée
avant juin
ça fonctionne je pense ça fait pas
beaucoup de biomasse mais c'est c'est
joli et ça occupe le sol au moins
mais voilà c'est un truc qu'on va
essayer de mettre en place step by step
seigle légumineuses
est-ce que vous arrivez à vous de
prévenir facilement et en termes de
densité
quand on fait la commande
des graines en fin d'année en commande
aussi des engins pour pour la fin de la
saison pour les parcours le printemps
donc c'est assez facile à trouver
au niveau de la densité je crois que
Fortier disait de semer plus que ce qui
était conseillé pour avoir une grosse
densité et j'ai aussi entendu je sais
plus qui disait ça je crois mulet ou que
c'est intéressant presque de fertiliser
l'engrais vert en fait pour avoir des
mégas ça demande pas beaucoup de
fertilisation et ça fait un super beau
verre après donc je pense qu'on pourrait
le faire
l'arroser certainement
arrosé celui-là et on aurait pu plus
l'arroser mais le but c'est quand même
faire de la masse donc
donc il sert un peu attention voir
jusque quand on peut le semer aussi
jusque quand ça fonctionne bien sûr
qu'on avait sommet
mi-septembre début octobre il était
magnifique jusqu'au printemps donc c'est
jouable après malheureusement vu que la
surface est limitée il y a très peu de
surface qu'on peut mettre en engrais
vert donc c'est toujours un peu un peu
compliqué après il y a certaines zones
où on peut les faire et je pense qu'en
réfléchira de plus en plus à comment
pouvoir après une culture installée
aussi à l'engrais vert mais clairement
ça va pas être possible partout donc ça
va pas être possible de faire des
rotations peut-être par rapport à ça
aussi
aujourd'hui c'est quoi c'est un dixième
en qui passe en couvert
pour l'instant encore aléatoire mais
l'idéal c'est d'augmenter la surface au
max mais voilà ça va aussi dépendre de
quand la culture est prête quand la
dernière culture est prête on va essayer
un peu de jauger mais parfois si on a
récolté la moitié de la surface qui
reste l'autre moitié on peut passer la
moitié de la surface en engrais vert on
peut essayer de faire une gestion
intelligente de ça
après on utilise quand même toutes les
cultures toutes les Fabacées donc
haricots pois fèves comme couvert pour
la culture suivante
dans les haricots mais pour le poids et
pour les fèves on va implanter on laisse
en fait les couverts des ancienne
culture et on replante par la suite par
exemple des choux dans ce cas vous
fauchez vous coucher vous pourriez on
essaye toutes les
méthodes on a fauché la preuve les
premières qu'on a fait on l'a faucher
avec de l'ensilage et puis on a mis une
bâche tissée on a planté dedans ça a pas
repris donc ça a bien marché
je pense que là on va peut-être les
casser avec une planche ou essayer
d'écraser c'est des petites surfaces de
nouveau on a pas 10 000 m² à écraser
donc on peut on peut passer une
demi-heure à marcher dessus ça va pas
nous tuer et on va mettre en bas après
donc voilà ça limite quand même la
réponse
combien de temps la bâche l'idéal ce
serait je pense deux semaines de bâche
d'ensilage et ensuite passer sur le
bâche qui c'est en plein été ça l'écran
dans mon avis ça l'empêche sinon
je crois que c'est ça
avant de passer sur tout ce qui est
économie peut-être un point sur
l'irrigation
donc ici on a pas de pluie on est
justement dans un arrière jardin donc
voilà c'est un tout petit jardin
on a visé à récupérer au max la louve de
pluie parce que on est connecté au
réseau de ville donc on peut très très
cher à look le mètre cube c'est 9 euros
le mètre cube donc ça c'est clairement
trop
et donc on a installé aussi terne
dernièrement des 40 mètres cubes à
l'arrière du potager qui est connecté
en deux c'est deux serres la faire à
pépinière les labris ça fait 300 m² de
toiture je pense en tout en plus on a
des citernes tout en haut qui sont
connectés au toit du professeur et donc
on a on a plus on a 10 m3
et les 40 mètres cubes on avait calculé
avec un de nos clients ingénieur que ça
pouvait couvrir je pense
670% des besoins en eau de nos serres et
des cultures en bas donc c'est selon les
taux de pluviométriques des 10 années
précédentes donc c'est super pertinent
je pense et on a donc installé des
grosses gouttières bien robuste sur
toutes nos serres on fera peut-être un
focus là dessus
et voilà depuis qu'on installe la
citerne il ne peut plus mais
à terme en tout cas je pense que c'est
très pertinent de faire ça parce qu'on a
aussi remarqué que pour avoir des beaux
légumes il faut beaucoup les arroser on
était toujours sur une gestion atteint
non vu qu'on paye l'eau on essaie de pas
trop en abuser mais je crois que c'est
plus intelligent de payer l'eau et
d'avoir un bon rendement
sur votre consommation en eau du coup vu
que vous êtes au réseau est-ce que vous
avez
les cubages que vous avez consommé alors
l'année dernière était particulière mais
l'année d'avant par exemple
c'est pas hyper précis non
on doit être sur
un bon sang de mètre cube par an
probablement
ce qui est pas énorme même parce que
la surface est pas énorme mais elle est
quand même assez grande et donc on
devrait arroser plus mais voilà c'est
souvent les serres qu'on irrigue
beaucoup et l'extérieur on essaye de
jouer avec le temps mais là il a fait
sec pendant deux mois donc on a
forcément du beaucoup irrigué et j'ai
pas envie de regarder le compteur pour
l'instant
après notre terrain est assez ombragé
aussi donc peut-être que ça permet
d'arroser un peu moins que sur un
vraiment un champ plein de soleil
donc ça peut aider énormément
que je pense que la réserve utile est
quand même pas mal il est rarement
vraiment super sec quoi
mais voilà vous arrosez comment du coup
goutte à goutte à ce perceur
on a plusieurs systèmes d'arrosage donc
les gouttes à gouttes en serre pour les
cultures d'été
et on utilise simplement un arrosoir
aussi en GARDENA vu que nos jardins sont
petits ça arrose toute la surface d'un
coup c'est super simple à programmer ça
coûte pas cher et c'est Vincent
Levavasseur qu'utilisait ça et je pense
que c'est le meilleur système en
extérieur pour en tout cas des petites
zones comme chez nous mais parce que les
asperceurs rotatifs on a déjà essayé
mais si tu les positionne pas droit ça
fait de la merde si tu déculses butes ça
rose trop un endroit ce truc à rose
comme ça et ça fonctionne très bien et
en hiver donc quand on enlève les
cultures d'été dans les serres on arrose
énormément vraiment beaucoup beaucoup
peut-être un jour entier pour charger le
sol en eau et on voit que trois semaines
après tu fais tuericules partout les
vers de terre reviennent parce que le
goutte-à-goutte c'est bien pour les
légumes d'été mais c'est super localisé
donc le sol est quand même bien sec à
certains endroits c'est pas terrible
comme système et c'est très difficile à
à gérer tu sais jamais vraiment si tu as
assez arrosé tu sais pas s'il y a des
trucs qui sont bouchés et donc il y a
des zones qui sont pas forcément bien
arrosées donc
c'est pas cher mais
qu'on peut utiliser je veux vous êtes en
système souple il y en a un tous les 5
cm c'est ça donc c'est du ticket pour
mettre quatre
lignes par planche de 80 cm
donc c'est pas mal et je crois que
l'arrosage c'est dans tous les sens tous
les 10 les trous
voilà on aimerait bien travailler sur un
système avec un ami de capteurs
d'hygrométrie du sol donc il est
ingénieur et ça l'amuse de trafic au
Tessa donc on va faire un petit système
nourriture self avec des sondes dans la
serre qui nous indiquent le niveau
d'hygrométrie et donc le moment où il
faut arroser et si on arrive à avoir un
système comme ça ça pourrait être
productible c'est pas cher du tout et
c'est vraiment
utile de savoir en fait nous mettons
doigt dedans tu te dis ouais c'est pas
mal mais en fait on pensait rien quoi
peut-être à 30 cm c'est sec peut-être on
sait pas trop donc
avec les tensiomètres et c'est un
tensiomètre mais électronique avec un
petit boîtier on va pouvoir se connecter
en bluetooth mais ça coûte 15 balles
donc
si ça pourrait être système plancher
dessus ça l'étape projet je pense ça
pourrait vraiment nous aiguiller pour
savoir ok on a arrosé une fois on a mis
un mètre cube dans la serre il y a une
semaine et là c'est toujours bien donc
voilà en fonction de la température
extérieure on pourra aussi savoir
comment ça va arriver mais ça reste
toujours
c'est pas carré comme système c'est
vraiment du feeling pour l'instant donc
on aimerait mettre en place quelque
chose un peu plus
en fonction du sol et pas de la plante
tire la gueule on arrose que le sol est
pas assez arrosé mais pour avoir le sol
bien vivant je pense qu'il faudrait
beaucoup plus d'eau et on le voit quand
on arrose pendant une journée en hiver
le sol il explose après donc faudrait
pouvoir faire ça là mais il y a des
tomates
effrayé par le milieu donc c'est pas par
aspersion les tomates on pourrait mais
bof
donc voilà
du coup j'ai vu deux trois petits
astuces de récupération d'eau entre la
station de lavage la pépinière est-ce
que vous pouvez en dire deux mots
on récupère l'autre ville avec laquelle
on
lave les légumes donc on est en station
de lavage qui réinjecte l'eau dans les
gouttières d'une serre et donc on peut
la récupérer on a des bidons d'eau sous
chaque table à marée dans lequel on peut
réutiliser aussi un petit peu l'eau
clairement il y a les plantes qui
boivent vont partie mais au moins on
jette pas complètement après l'eau de la
table on a remarqué que c'est plus
simple en pépinière d'arroser par en
dessous mais ça boit beaucoup mieux donc
les tables mares c'est le truc à acheter
je trouve et ensuite il y a ce système
avec une petite pompe d'aquarium à 10
euros dans un bidon qui fait monter
l'eau dans la table et quand on a fini
on ouvre la table ça redescend par la
pompe c'est fini donc on gaspille 0 o et
franchement c'est super pertinent comme
système
voilà ça c'est on bosse toujours sur
cette récupération d'eau parce qu'on
paye l'eau et parce que c'est pas
rationnel de la même si on a payé pas
cher ça serait pas rationnel de
l'acheter de l'acheter par terre donc
voilà
ça marche super bien
alors la pépinière
on fait la majeure partie de nos plans
nous-même mais en début de saison
on commande chez un pépiniériste parce
qu'on n'est pas forcément équipé pour
produire des légumes vous produire des
plans de légumes en décembre janvier ça
demanderait de chauffer ça demanderait
une attention particulière quand nous on
n'est pas tellement présents ici et donc
qu'on se focalise à faire les légumes
qui coûtent aussi assez cher à l'achat
style les solenacées qui sont vite à un
rôle plan ça on les fait il y a pas de
problème ça va c'est bien et en saison
on sait par exemple que les laitues on
va avoir du mal à gérer en été parce
qu'il fait trop chaud pour que ça germe
et c'est assez compliqué le persil on
fait pas fenouil on fait pas tous ces
trucs qui sont un peu trop longs et
touchent à maîtriser on va les acheter
c'est du temps au moins et de l'énergie
en moins on a un système assez chouette
pour démarrer nos solenasser en janvier
quand il fait froid on transforme la
chambre froide en chambre chaude donc on
a un système le système de
refroidissement fait aussi chauffage
donc on chauffe la pièce et on installe
des lampes et on démarre tout sous l'eau
ça permet de maîtriser à 100% le la
pousse on leur met 18 heures de lumière
par jour comme ça ça peut super vite et
une fois qu'ils ont une bonne taille on
les transfère en pépinière sur des
tables chauffantes avec des câbles et
tout ça ça coûte de nouveau c'est des
systèmes de It Yourself qui coûte
vraiment pas cher et qui te permettent
d'utiliser ta chambre froide 100% du
temps
et d'avoir des très beaux plans assez
vite aussi
on a un déshumidificateur pour la
chambre froide parce que avec les lampes
plus l'humidité ça fait vite
à 100% d'humidité la première année on
avait 100% du militaire on a eu 100% de
champignons et du coup on avait foiré
nos plans la deuxième année là on a
parfaitement maîtrisé on avait des
tomates qui étaient gigantesques en mars
donc c'était
au top
la pépie vous êtes sur quelle surface
fait 40 mètres carrés je crois si on
devait choisir en tout cas si on a un
jour un terrain plus grand ou même si on
avait la possibilité de choisir je
prendrai le double facilement genre une
grande serre comme on a ici en
uniquement en pépinière pour avoir
l'espace pour tranquille pour avoir
trois tables à marée de plus peuvent au
printemps c'est cette blindé quoi
de tous les côtés on en met même dehors
sur d'autres tables sur des palettes
c'est 100 mètres carrés pour 2000 mètres
carrés de culture je pense que 80 mètres
carrés
facilement voilà on ira faire un tour
sur l'ergonomie qu'on a mis en place
aussi sur les tables
donc on a une table où on remplit les
alvéoles de terreau qui est basse et
puis on a fait une table haute pour le
semis casser le dos donc on pense un peu
à tous ces trucs et franchement c'est un
confort de travail qui coûte pas plus
cher à installer et qui qui s'est
libérée
tout rentable à marée certaines tables
sont chauffées
on utilise en début de saison on chauffe
les trois tables à marais donc on met
une couche d'isolant un câble chauffant
un tapis d'irrigation
et puis on pose les plaques dessus
et puis on a mis des arceaux et on met
une bâche une deuxième bâche et s'il
faut au filet plus deuxième match si
c'est vraiment froid mais avec le câble
chauffant on maintient une température
ça chauffe pas de ouf donc une
température cette nuit degrés la nuit
on est bien quoi cette année on a
l'année passée on
va prendre la moitié des aubergines chez
les pépiniéristes
parce que
parce que leurs aubergines sont les
doubles c'est les nôtres
non c'est pas des greffés mais c'est
simplement qu'ils sont équipés et je
pense qu'ils connaissent leur sujet et
on s'est rendu compte qu'en fait niveau
prix
niveau qualité je pense l'année
prochaine on va prendre 100% des
aubergines chez eux simplement parce que
là ça revient moins cher que de s'en
occuper pendant trois mois ici de
chauffer on paye quand même
l'électricité chauffer terreau graine
attention temps
au final le live vont je crois 80
centimes le pied d'aubergine qui est
comme ça au début du printemps tu peux
pas être et vu que la saison la belle
saison en Belgique du très longtemps
tu as intérêt à avoir des beaux plans
quoi
on achètera jamais mais effectivement
les aubergines et les poivrons c'est
autre chose ça me prend vraiment
beaucoup de temps à
faire des fruits donc et vu que on est
limité en espace comme on dit toujours
bah on est obligé à un moment donné de
les remplacer donc on peut pas attendre
jusqu'à en novembre pour récolter des
aubergines et poivrons donc
un temps limité et donc avoir des plans
très développés au début ça va
clairement nous faire gagner du temps et
on aura un peu plus de fruits à mettre
dans les paniers aussi donc c'est comme
tout quand on commence à s'installer on
a envie de tout maîtriser de tout faire
de se lancer dans tout faire tout notre
plan avec des graines pas possible etc
et pareil dehors on va faire toutes les
cultures possibles des variétés pas
possibles et en fait d'année en année on
devient de plus en plus rationnel on
peut pas tout maîtriser en pépinière
c'est un boulot d'être pépiniéristes ça
prend beaucoup de temps quand même c'est
vraiment touchy donc maintenant on se
concentre sur les légumes qu'on arrive à
produire nous-mêmes bien et ce qu'on
sait pas bien faire ou à moitié bien
faire on achète ça coûte pas tellement
cher c'est un gain de temps de ouf et
pareil dehors il y a des cultures qu'on
a décidé de dégager parce qu'on les
maîtrisait pas parce que
genre les radis les navets on n'aime pas
trop je crois que les navets vont passer
à la trappe l'année prochaine vous
faites pas de radis ah non c'est pas de
radis
on a testé
comme ça on a testé tant qu'on pouvait
beaucoup d'acharnement pour pas grand
chose et
on va comme ça tranquillement passer sur
le système de vente mais il y a des
cultures qu'on fait pas qu'on a décidé
de pas faire et qu'on fera plus jamais
et donc pour ça on bosse avec d'autres
maraîchers pour remplir nos paniers
alors stratégiquement quel légumes
est-ce que vous avez décidé d'arrêter de
faire
alors on n'a jamais fait des pommes de
terre clairement
on n'a pas l'espace et ça c'est con ça
coûte rien à ça
les carottes ont fait un espace limité
parce que c'est chouette d'avoir de la
carotte qui vient une deux trois fois
mais on va pas s'exciter en faire des
carottes primeurs et Machin parce que
les producteurs qui font bien les
carottes en fait tout ce qui est légumes
des conservation on peut pas le faire on
peut pas le faire on n'a pas l'espace
pour les stocker en hiver on n'a pas la
surface tout mettre dans les paniers des
fées donc tout ce qui est légumes des
conservation des gros navets des grosses
betteraves
on bosse avec quelqu'un d'autre qui le
fait très bien et
ça nous permet clairement de
certaines variété dans les paniers en
début en fin de saison
nous on continue avec tout ce qui est un
peu feuille on fait aussi des poireaux
c'est quand même des cultures des choux
d'hiver on fait des choux d'hiver mais
on sait que si
genre des choux cabus on en fait pas
on n'a pas une grande surface suffisante
qui couvrira tous nos besoins nos
paniers on joue donc on va en faire une
partie parce qu'on a envie de maîtriser
aussi l'itinéraire technique des choux
et puis c'est quand même assez chouette
de mettre des chevaux qui sont de chez
nous et voilà on bosse aussi avec une
qui est productrice de chou-fleur
c'est son métier elle fait sa magnifique
ses choux-fleurs sont énormes ils sont
super beaux voilà ça fait plaisir aussi
de travailler en réseau avec des pros
qui font du beau boulot sur des cultures
qui maîtrisent nous ça nous permet de
remplir nos paniers donc voilà et ça
enlève la Charente c'est
ultra pertinent parce que tu as ce
travail en réseau avec d'autres gens ça
crée aussi des synergies et c'est tout
ce qu'on produit pas on n'a pas passé de
temps on va certes l'acheter mais c'est
du temps qu'on a gagné ailleurs pour
maîtriser d'autres cultures et au final
faire de la charbon tu es toujours
gagnant donc on vend un peu plus cher
que ce qu'on achète on gagne toujours
quelque chose donc
dans l'autre moi je trouve c'est hyper
hyper pertinent de faire ça surtout
quand on démarre donc surtout quand on
n'est pas
à tout maîtriser sa destresse énormément
parce que tu t'es dit pire des cas si je
vais pouvoir complètement ma culture je
sais que en fait je peux fidéliser
disons un peu les abonnés parce que on
leur proposera toujours un peu des
paniers garnis c'est vrai que ça nous
c'est nous qui allons acheter les
chroniques donc c'est ça impacte un peu
sur notre chiffre d'affaires aussi donc
si on foire tout clairement c'est qu'on
va tout acheter c'est pas intelligent
mais
ça soulage aussi énormément dans notre
côté donc et déjà à la fin de l'année
passée on s'est dit avec le producteur
avec lesquels on travaille on s'est dit
bah peut-être que l'année passée l'année
prochaine on fera un plan de culture
ensemble en fait comme ça on sait que
on
te garanti détacheter tout ton séries
des produits en début en fin de saison
et nous et tu sais que on t'achètera
jamais je sais pas des tomates
et avec lui comme il disait ce travail
en réseau c'est qu'à 3 4 producteurs on
produit tout donc font du blé aussi et
les patates il y a les tous les légumes
donc à 3,4 on a une gamme complète de
produits et c'est super chouette en fait
de bosser comme ça chacun c'est sa
spécialité on peut se concentrer sur des
produits lisons à forte valeur ajoutée
tomates aubergine le mesclin des trucs
un peu plus totchi des petites feuilles
ce qu'on maîtrise ça ça va ça prend pas
trop d'espace et voilà pour certaines
cultures on se réfère à eux la première
année on était un peu genre c'est quand
même un peu nul de pas mettre 100 % de
nos légumes dans les paniers mais on est
parti du principe qu'on n'avait pas de
pénaliser nos clients en leur disant ah
bah tout s'est fait bouffer il y aura
rien cette semaine bah non en fait nous
voilà on part du principe qu'il faut
fidéliser les gens et donc ils ont pas
dit bien garni chaque semaine il peut y
avoir des petits bugs mais franchement
hyper rare donc quand on foire une
culture ou quand il y a un bug on
commande et on a budgétisé tout ça et
maintenant on maîtrise assez bien cette
proportion achat revente qui pénalise
pas du tout le le chiffre d'affaires
quoi donc

20 fait 20% d'achat revente
c'était en bas de l'année ensoleillé et
tout sur un chiffre d'affaires on peut
peut-être embrayer là-dessus
donc c'était la deuxième année en
réalité la première année c'était un peu
une année test 2019 parce qu'on a trouvé
ces terrains en février donc t'imagines
il faut faire un plan de culture en
février commander tes graines
donc on a creusé en tranché pour faire
arriver l'eau donc on a dû vraiment
démarrer à la dernière minute donc on a
démarré avec 25 paniers on est passé à
50 en fin d'année donc c'était un
chiffre d'affaires vraiment très bas on
avait toujours un complément de chômage
la première année qui nous a permis de
aussi avoir la tête hors de l'eau quand
même tremplin indépendance
petit à petit pour savoir qu'on avait un
chômage
cette année-là de 15000 euros
mon avis dans ces quasi même pas payé
avec ça on a vu ça a dû passer dans les
c'est du passé dans les infrastructures
et la première année on a fait aussi
un pied ici en linkebee
qui a pas du tout fonctionné
un peu parce que les marchés en soi
c'était
mal géré il y avait pas beaucoup de
producteurs c'était trop petit les gens
connaissaient pas forcément non plus et
de l'autre côté nous on est des vendeurs
horrible on est vraiment nul niveau
parler d'argent c'est pas du tout notre
truc vendre des produits c'est pas du
tout notre truc donc je pense que quand
on réfléchit modèle commercial il faut
savoir de quoi on est aussi capable et
de vendeur au marché c'est un boulot
c'est voilà on mangeait pas à vendre des
navets parce que j'aime pas les navets
donc je l'ai donné presque on est nul
donc on est parti sur ce modèle de
panier parce que les paniers tu parles
d'argent en début de saison donc on fait
des paniers sur abonnement
pendant 38 semaines de mi-mars à
mi-décembre les gens s'abonnent restent
l'entièreté de la saison et paye par
trimestre donc on parle d'argent trois
fois dans l'année globalement il y a pas
d'échange monétaires donc quand les gens
viennent récupérer le panier on peut
leur parler de la pluie du beau temps
des légumes mais on parle pas d'argent
on n'a pas de gêne à devoir échanger des
sous finalement le prix du panier ils y
pensent plus trop je pense une fois
qu'ils ont payé leur abonnement donc à
moins cette angoisse de dire merde ça
vaut pas exactement le prix
on a deux types de paniers donc un grand
panier un petit panier je pense plus
simple serait d'avoir une seule un seul
type de panier mais on s'est rendu
compte que d'année en année bah il y a
des gens qui sont tout seuls qui mangent
peu de légumes où il y a des familles
qui sont un peu plus nombreuses qui
veulent plus de légumes et au final sur
nos centaines d'abonnés on a vu que
c'était à chaque fois 50% 50% de petits
50% de grands donc on continue sur ce
système là
un petit panier c'est combien de
personnes un grand panier c'est une
personne
c'est très compliqué à dire il y a des
grands familles qui mangent un petit
panier ça dépend vraiment de tes
habitudes alimentaires
c'est environ 4 5 légumes différents
genre je sais pas un bottes des navets
des patates et une laitue et peut-être
un aromaton plus
et le grand panier c'est 6 7 légumes
différents donc il faut savoir qu'on
début fin de saison les paniers sont
moins garnis en plein été
et que on part un peu du principe que
voilà quand on récolte des tomates on va
diviser le kilo de tomates récolté par
le nombre de gens qu'on doit nourrir et
c'est comme ça donc s'il y a des bonnes
récoltes auront un bon bon paquet si à
moins ils auront un peu moins donc on
cherche un peu de se caler sur des prix
mais en même temps on sait que en début
de saison peut-être les paniers vaut un
peu moins que 11 ou 16 euros mais ça
sera rattrapé quand il y aura des fois
mange tout quand il y aura des
légumes à Fort va le rajouter comme les
tomates ou emmener des kilos de tomates
et c'est les paniers vous probablement
plus que les petites bases donc et ça on
les dit aussi aux abonnés on est
toujours très clair par rapport à ça et
par rapport au fait aussi qu'on fait de
l'achat avant donc ils savent on envoie
au newsletter chaque semaine avec la
composition du panier et des nouvelles
du potager
et on marque les légumes qui viennent
pas de chez nous et on indique le
producteur de chez qui ils viennent
comme ça ils ont une traçabilité peuvent
se renseigner sur qui produit ça et
globalement je pense qu'ils sont faute
non non vraiment je pensais personne
nous a demandé je pense donc ils ont un
peu à manger leurs légumes qui savent
que c'est bio le reste ça leur importe
assez peu donc certains je pense
certains regardent mais je suis même pas
sûr quoi
comment est-ce que vous
qui crée votre communauté de
consommateurs
alors
comment on a créé notre communauté
[Rires]
comment est-ce que vous la maintenez en
terme de communication est-ce que c'est
une grosse partie ce que c'est une
grosse part de votre temps ok
on se rend compte que il faut démarrer
disons la pub pour la saison suivante
mais plutôt possible donc dès que notre
saison en décembre termine on relance
déjà à nos abonnés pour les faire
inscrire tout de suite pour la saison
suivante et on commence déjà à faire des
la pub sur Facebook sur les journalsbé
que dans les petits groupes facebook du
coin donc
différentes communes qui sont ici autour
et dans les points de dépôts on a en
ville
on fait surtout de la pub Facebook des
affiches de flyers
on se rend compte que plus ou moins on a
les 40% qui arrête d'une année sur
l'autre
ça c'est quand même assez critique comme
point parce que ça veut dire que chaque
année on doit relancer
une grosse opération comme pour
retrouver la clientèle
ça nous met du stress on n'aime pas du
tout faire ça
on ne maîtrise pas trop les canaux donc
c'est il y a pas 36000 c'est Facebook ou
se mettre des flyers dans des boîtes aux
lettres mais ça on l'a fait une année
pas sûr que ça fonctionne donc c'est un
peu totchi après l'avantage qu'on a
c'est qu'on est en situation périurbaine
côté de la capitale
de la demande potentiellement on en a
quoi c'est pas comme ça on était dans un
petit village même ici à Linkebeek on a
la moitié de nos clients qui viennent
d'ici il y a 4000 habitants
voilà donc c'est pas trop dur c'est pas
un village de 300 habitants on n'a pas
trop de mal à trouver la clientèle après
voilà système panier quand même
contraignant donc tu vises vraiment une
certaine niche
et
clairement ça ça convient pas tout le
monde donc c'est pour ça aussi qu'on a
un gros échange d'année en année c'est
parce que il y a des gens qui se
rencontrent que c'est un système qui
leur convient pas en fait pas seulement
parce que
on cherche on cherche de varier la en
fait on cherche de faire choisir
certains légumes de plus en plus donc il
y a quand même du choix
entre de légumes entre deux trois
légumes
mais ça reste un panier imposé de fait
donc imposer avec un horaire de
dépôt imposé
on a un seul créneau par des pots donc
c'est clairement un peu contraignant ils
sont plus venir à telle heure chercher
leur légume qui est imposé à Bruxelles
il y a une explosion de l'offre de
magasin bio
donc les gens peuvent être tentés
d'aller faire leurs courses en magasin
bio et de choisir leurs légumes qui vont
pas être fondamentalement plus cher chez
nous donc voilà c'est réellement du
soutien à l'agriculteur et on essaie de
bosser sur cette affect un peu voilà de
producteur local avec qui on a une
communication donc c'est nous qui sont
les dépôts de légumes on échange
toujours avec eux on envoie une
newsletter chaque semaine avec la
composition du panier des nouvelles du
potager des petites astuces sur le monde
agricole
ça prend du temps
c'est indispensable pour garder ce lien
avec la clientèle c'est le lien avec les
gens je pense qu'ils les font rester
aussi donc le fait qu'ils nous
rencontrent qui ça vous ça pousse qu'on
peut leur faire un tour des jardins qui
fait que ils vont donner en année un peu
nous soutenir et rester là
l'année passée on a fait en fin de
saison un peu en
fait soirée de fin de saison où on a
aussi montré notre business plan on a
vraiment été transparent par rapport à
nos chiffres d'affaires aux problèmes
qu'on a eu
au problématiques en général qui tourne
autour de l'agriculture et donc je pense
que c'est vraiment un sensibilisant
quand on peut
garder de plus en plus nos abonnés parce
que sinon effectivement
tu fais pas la différence entre acheter
ici acheter dans un magasin bio tu vois
pas exactement en quoi c'est différent
quoi je crois que de la sensibilisation
créée devient l'engagement aussi donc
quand ils sont conscients en tout cas
les personnes qui étaient venues à cette
soirée ont été conscients de nos
problématiques de nos salaires de
difficultés et ben ils sont un peu plus
impliqués dans le projet
la question c'est comment toucher tout
le monde tous nos clients pour que tout
le monde soit vraiment au courant on
essaye on touchera jamais tout le monde
mais une soirée par semaine
donc au niveau au niveau contrainte de
faire cette comme ça prend du temps
c'est quand même contraignant on envoie
la newsletter le dimanche ça fait un
truc en plus à faire mais je pense que
c'est plus que nécessaire
une semaine
type donc on démarre au niveau des
horaires on est sur du 9 17
/817 ça dépend un peu de la période si
c'est très chaud on va dire plutôt le
matin mais voilà globalement c'est 9-17
voir 8 17 quand on a plus de taf on
essaie de pas excéder ses horaires parce
que ce qu'on a une vie aussi en fait on
fait d'autres choses à côté étonnamment
et donc on veut pas
éclater les horaires et éclater le
salaire horaire non plus qu'on a pas un
salaire mirobolant il faut aussi être un
peu rationnel dans les heures que tu
fais donc une semaine type le lundi
c'est nos journées bénévoles
donc on a des bénévoles qui viennent
nous aider d'année en année c'est le
même un petit groupe d'amis qui tourne
un peu autour du projet
et donc on peut attaquer les gros
chantiers à ce moment-là donc
typiquement foncer les piquets pour
mettre les grillages pour les haricots
faire des montages de serre les trucs
comme ça des gros désherbages et grosses
plantations on attaque ça avec eux le
lundi
ça dépend un peu de la période il y a
des périodes de liens beaucoup de
bénévoles d'autres périodes clairement
en hiver tu as moins de gens qui qui
sont champs
on fidélise aussi nos bénévoles en
faisant des grosses boucles le lundi
midi on se marre bien on va parfois au
bar le lundi soir après c'est très
marrant et nous ça nous permet de
planter parfois 2000 plans en que dalle
de temps donc ça avance vraiment vite
on a on a des gens qui nous tondent
à lui qui viennent tondre et tailler les
haies les chaque semaine un jour semaine
faire cet entretien là donc ça ressemble
à un terrain de golf ici donc c'est
super clean il n'y a pas de mauvaises
herbes et sont taillés si on devait le
faire nous-même on serait clairement
ce serait moins clean quoi et ça nous
prendrait du temps pour rien donc on a
cet aspect là qui fait que voilà du
temps de travail en moins pour nous
donc ça aide beaucoup
le mardi c'est le jour des dépôts de
paniers sur le champ donc on arrive ici
pareil 9h on attaque les récoltes
et conditionnement et conditionnement
des légumes qu'on reçoit aussi de
l'autre maraîchère et puis préparation
et l'après-midi en général on est dispo
pour
vaquer à d'autres travaux tout est prêt
le matin tac en chambre froide et on le
sort juste au moment du dépôt à 17h et
là on reste jusqu'à 18h30 19h ça fait
une journée de 10 heures le mardi
mercredi c'était horrible mon autre jour
off on essaie de
mon travail on travaille à 4/5
donc le mercredi mais bon ça dépend le
mercredi c'est théoriquement en théorie
sur papier notre jour off mais en
pratique c'est le jour où on va faire la
compta les courses
l'admin les contacts les mails donc pour
l'instant en pratique on n'a pas eu
vraiment de mercredi
pas mal de
des choses qui s'ajoutent en plus que
simplement les travailleurs au chant et
donc on reviendra là dessus aussi
peut-être après sur les autres trucs
qu'on fait à côté mais donc le mercredi
on essaie de se le réserver pour faire
11 le réserve pour faire de la mine en
gros c'est notre journée administrative
on fait des to do listes et en fonction
de l'urgence soit on peut prendre notre
mercredi soit on doit attaquer ça soit
on fait notre truc et après l'autre
demi-journée on n'est pas au champ quoi
on passe ouvrir les serres arroser s'il
faut mais globalement on reste pas quoi
jeudi c'est une journée de travail aux
champs uniquement on est à deux on est
juste à deux c'est la seule journée de
la semaine où on est à deux
parce que
c'est à la vision je trouve quand tu as
des gens des autres jours
sur des tâches sur
sur ton focus voilà il y a des trucs
qu'on aime bien gérer à deux qu'il faut
qu'on se mette d'accord pour que mon on
va attaquer telle culture machin et
qu'on ne fasse pas dans le bruit ou dans
le dans le stress de devoir gérer des
bénévoles quoi
on a des stagiaires depuis cette année
c'est pour ça qu'on est seul seulement
les les jeudis c'est parce qu'on a des
stagiaires donc trois stagiaires qui
viennent les pas tous mais disons le
lundi mardi et vendredi on a chaque fois
de stagiaires en première année
en plus la moitié de l'année
c'est quoi ces DVD
d'écoles de maraîchage d'accord en gros
qui doit faire un stage obligatoire dans
leur formation et c'est la première
année où on en a où on a et là on a
trois d'un coup c'est hyper cool c'est
vraiment hyper stimulant mais ça demande
du temps pour encadrer pour former pour
transmettre
mais après ça crée une super chouette
dynamique mais voilà nous on essaye
aussi de garder notre espace juste à
deux parce que c'est notre projet et que
se concentrer quand même du coup d'être
dans le silence et à deux et pas de voir
encadrer au coachez mais moi c'est en
tout cas un truc que j'aime beaucoup
faire le silence
quand je respire et donc le vendredi
c'est la
deuxième journée de récolte de la
semaine donc on a mis deux jours de
récolte parce que c'est pertinent au
niveau de la repousse des légumes
faites-moi les courgettes tu lèves à les
récolter deux fois voir toi mais surtout
deux fois par semaine tomate pareil tu
récoltes le mardi bah le vendredi tu en
as d'autres qui sont prêtes et c'est un
peu pour tous les légumes donc on a
cadencé nos ventes comme ça
et donc le vendredi c'est les ventes sur
Bruxelles donc là on fait les récoltes
le matin et on démarre vers
15h on charge la camionnette et on a
deux points de dépôt où on se split pour
faire les déports donc on a un qui sait
le dépôt à un endroit l'autre à l'autre
endroit parfois c'est des clients qui
font les dépôts à notre place mais
globalement pour l'instant c'est encore
nous on essaie de passer sur un mode
plus collaboratif et modèle à map où
c'est vraiment les clients qui prennent
en charge leur légume mais pour
l'instant c'est encore nous qui faisons
les dépôts
et donc c'est une longue journée les
vendredis aussi cette journée de 10
heures donc globalement on avait calculé
que sur une semaine type on bosse 40
heures semaine
voilà il y a des pics en été et des
trous en hiver
en comptant la journée off du mercredi
et on bosse de
on prend un mois off en janvier
et aussi au final
décembre la période de Noël Nouvel An
peut-être qu'on fait des petites choses
parce que on doit terminer de faire je
sais pas la compta ou quelque chose mais
on bosse pas 8h par jour
aussi vu qu'on est deux ça permet un qui
garde le champ et l'autre qui partent en
vacances même en pleine saison en pleine
saison c'est un peu le rush pour
certains certains moments mais l'espace
est pas tellement grand on essaie de
partir un moment où c'est pas non plus
horrible niveau travail on entend partir
en mai mais ça permet aussi des longs
week-end à l'aise il y en a un qui gère
et l'autre qui peut partir un peu
tranquille on essaie de garder ça aussi
donc on se prend deux semaines de
vacances en septembre en général plus
des vendredis ou des petits jours par-ci
par-là
au feeling mais on se permet ça
surcharge pas je trouve
les serres regarder
ça dépend si il faut arroser s'il faut
ouvrir toutes les serres arroser checker
un peu les trucs moi j'aime beaucoup
j'aime encore bien passé tout seul ici
vraiment il y a un souci nous on peut
pas passer
on a pas envie on est en fait on a
démarré notre
idée de projet en partant sur nos
besoins économiques et sur nos envies
aussi au niveau personnel donc ce qu'on
voulait pas c'était travailler le
week-end parce qu'on veut faire d'autres
trucs
et pas bosser pas excéder le nombre
d'heures pour un salaire qu'on souhaite
un peu descendre quand même donc c'était
aussi c'est comme ça qu'on a construit
le projet sur nos volontaires
ce serait pas mon truc quoi s'il faut
absolument faire des plantations bien
sûr on va les faire on fait des portes
ouvertes on fait des trucs mobilisation
de week-end c'est pas c'est pas un
problème ça doit juste pas être
récurrent quoi parce que voilà on veut
notre vie aussi et ça nous fait une méga
transition sur
c'était quoi l'installation vos
objectifs économiques aujourd'hui vous
arrivez à vous sortir quel salaire
c'était quoi les chiffres d'affaires des
années précédentes
alors je pense qu'il faut commencer par
dire qu'on a été quand même accompagné
au tout début de notre projet par une
ASBL qui s'occupe des lancers des petits
projets liés au développement durable on
avait un coach qui nous suivait pour
tous ceux qui étaient business plan
et qui nous faisait un peu réfléchir
aussi à tout ce qui est tu démarches
ça a été quand même très utile parce que
parce que nous on n'a jamais fait de
business plan de notre vie donc on
aurait eu beaucoup plus de difficultés
si on était tout seul et là où
on voit qu'il y a pas mal de projets qui
se cassent la gueule c'est parce que ça
a pas été pensé forcément en amont et en
fait
il faut déjà avoir vendu les légumes que
tu as pas produit avant de démarrer ton
activité donc le plus difficile dans ce
boulot c'est pas de sortir des légumes
c'est de les vendre il y a tellement de
gens qui se disent on va faire plein de
légumes mais après ça se retrouve avec
plein de légumes ils ne savent pas les
vendre nous on a démarré notre activité
on a pris le temps et on a un peu galéré
là-dessus faire un plan financier une
projection toujours des projections mais
des idées de combien il va falloir qu'on
sorte tu ne peux pas comme ça qu'on met
une faute de panier pour faire deux
salaires quoi et donc si tu fais pas ça
avant de démarrer tu casses la gueule
donc je trouve aussi dans le stress de
ce que je vais m'en sortir afin de
l'année quoi donc pour s'en sortir
vraiment financièrement et avoir un truc
et c'est pour ça que ce modèle si
fonctionne
c'est parce que tout a été bien
mis en boîte et prévu notre plan
financier on le revoit après deux fois
par an pour avoir un truc qui est suivi
qui est réaliste parce que le plan
financer c'est des projections mais là
on les met en parallèle de tout ce qu'on
a dépensé donc on se rend compte qu'une
année comme l'année passée où il a plu
tout le temps on a dépensé plus et donc
ça nous a mis ça des amis des coups
qu'on n'avait pas pensé donc après on
calcule en fonction de ça et si on fait
pas ça je pense c'est pas possible de
vivre décemment ton métier
au tout début on n'avait pas en vision
claire sur certaines choses et petit à
petit on se rend compte que
effectivement il y a cette pôles qui
nous prend je sais pas
qui qui est très chargé et donc voilà
c'est tu auras pas un business plan
parfait la première année c'est vraiment
un truc à affiner c'est un outil je
trouve un outil primordial à avoir en
fait business plan et planification des
cultures et avec ça on peut commencer à
démarrer une activité et donc notre
souhait quand on a démarré nos
projections on a pas réellement fait des
projections de besoins financiers on
voulait d'office se payer je pense 1000
euros chacun va voir ce que on doit
aussi loyer à payer
qu'on n'est pas propriétaire que voilà
on a des on a des frais c'est pas
beaucoup mieux c'était la base je
pensais la base qu'on s'est donné on l'a
clairement pas atteint la première voir
la deuxième année parce que un projet
met du temps à se mettre en route mais
là on l'a on l'a atteint
et normalement cette année si tout va
bien parce que voilà
ça devrait être plus que 1000 euros
cette année c'est la troisième ou
quatrième année la quatrième année la
vraie 3e année de production totale quoi
on peut
Embry sur les chiffres d'affaires et le
nombre de paniers qu'on a fait donc
d'année en année
du coup en 2019 l'année test entre 25 50
paniers on a fait un chiffre d'affaires
de 15000 euros donc voilà
on a fait panier marcher donc du coup
cette année-là mais les marchés à pas
très bien fonctionné en 2020 on est
monté à 90
[Rires]
90.000 euros dans lequel il y a les 20%
d'achat revente et on avait lancé un
crowdfunding pour financer l'achat d'une
deuxième serre et de quelques
installations et on a eu 6800 euros en
plus
2021 donc l'année passée c'était l'année
catastrophe parce que il a plu tout le
temps tout le temps là il aime les yeux
les pires des choses les 7 plaies
d'Égypte on les a appelés
super
on a fait toutes les erreurs possibles
heureusement qu'on a les subsides on a
répondu un appel à projet de la Région
bruxelloise qui nous a donné 19 500
euros en plus
acheter un camionnette on a acheté au
troisième serre les systèmes
d'irrigation la citerne qui a coûté très
cher pour récupérer l'eau mais on a
passé là dessus 300 euros par mois
chacun en salaire
donc ça peut nous amener un salaire de
15000 euros chacun par an sur une année
noire donc cool enfin cool non pas cool
mais ça coule c'est 1300 euros par mois
c'est pas non plus la panacée mais voilà
ensuite cette année on vise 120 paniers
on est pour l'instant on peut bloquer à
100 donc il y a eu je pense le l'arrêt
du covid
qui a enlevé cet engouement d'aller chez
le producteur et peut-être les gens ont
moins de temps de venir chercher leur
panier etc donc on est un peu on tâtonne
un peu autour de 100 paniers ce qui est
pas mal
on vise un chiffre d'affaires de 62000
euros et on a toujours eu cet appel à
projet auquel on a proposé qui nous
donne 15000 euros cette année donc on
pourrait arriver si on fait tout bien à
75000 euros mais voilà c'est des
projections et un truc hyper important
je trouve qu'il devrait être produit
c'est ce qu'on a mis en place un prix
fourchette cette année donc on a proposé
à nos clients et à toute personne qui
s'abonnent donc il y a un prix de base
pour les paniers de légumes qui est 11
euros et 16 euros mais en fonction de
leur
envie de nous soutenir et de leurs
moyens ils peuvent prendre des formules
supérieures donc le grand panier peut
aller jusqu'à 19 euros le petit jusque
14
et on a vu que ce prix fourchette
fonctionne hyper bien genre 80% des gens
je pense prennent un panier plus cher
que ce que nous on a mis comme palier de
base et ce qu'on a vu en projection
c'est pas encore hyper précis mais c'est
que on a gagné 7 à 8000 euros en plus
sur son panier en 120 heures de plus
juste en conscientisant les gens en
écrivant assez bien pourquoi on fait ça
et que représente ce prix fourchette et
donc en communiquant suffisamment mais
autour de ça bah les gens sont conscient
leur mettre un euro de plus par panier
par semaine c'est rien mais s'il y a 100
personnes qui le font pendant 38
semaines ça fait beaucoup de sous
parfois il tombe vraiment les nuages et
nous on est entre ceux qui s'en sort
aussi un peu mieux donc
s'il savait qu'il y a des agriculteurs
qui se payaient 500 euros par mois
il mettrait je pense tout de suite la
plupart des gens s'ils ont les moyens
clairement plus d'argent pour pour
acheter des légumes mais je pense que
même si t'as pas forcément les moyens
c'est pas cher 10 euros de légumes par
semaine c'est pas un budget dans le
budget d'une famille c'est pas un coût
vraiment élevé quoi s'il mange la viande
un repas pour 4 personnes tu as explosé
déjà dopamine donc sur votre population
à Bruxelles
sur notre population à Bruxelles et ici
en périphérie bruxelloise ou c'est
plutôt une commune assez cossue avec des
gens qui part de la ville pour
s'installer ici en campagne avec leurs
familles c'est plutôt des budgets
clairement moyen supérieur quoi
ces gens des projets atteints vraiment
riche c'est vraiment une population qui
nous on a des gens qui ont pris de la
formule la plus haute c'est toujours pas
de revenus forcément quoi c'est des gens
convaincus politiquement peu engagés
soutenant les vrais riches pasteur mais
ils vont pas prendre des paniers de
légumes donc il faut pas s'éclaire que
c'est des gens qui ont des salaires
qui leur permet de d'avoir de pas avoir
des soucis mais c'est pas non plus des
salaires je veux dire c'est entre 1006
et 2000 euros donc c'est pas des gens
forcément c'est juste des gens soutenant
et donc voilà dans nos 100 personnes on
peut vraiment faire une moyenne comme ça
on n'a pas tellement de gens avec des
traits au salaire je pense
mais je pense pas forcément que ce soit
le fait qu'on soit dans cette communauté
qui fonctionne particulièrement il y a
d'autres projets ici à côté dont un
projet en auto cueillette qui marche
hyper bien il a 100 personnes en liste
d'attente et déjà 100 personnes qui
cueille depuis 5 ans et ça je pense
c'est le contexte clairement
géographique aussi qui joue très très
fort
en fait c'est un collègue qui habite qui
habite qui cultive et habite aussi à 5
minutes en voiture d'ici même pas
qui s'est lancé dans l'auto cueillette
il y a 4 ans
et qui effectivement en liste d'attente
des 100 personnes
le tokyote hyper intéressante comme
modèle après c'est un modèle qui est
finalement
un truc de niche
il faut peut-être être dans justement
dans une zone assez habité pour qu'il
fonctionne en pleine campagne je sais
pas si ça fonctionnerait
à côté de la ville les gens ont envie de
se rapprocher de la nature avoir un
potager et ça ça permet clairement de
aux gens d'aller se promener dans les
champs de récolter leurs légumes ça
enlève complètement le temps de récolte
des lavages
conditionnement
dépôt donc nous notre emploi du temps
c'est quand même deux journées des 10
euros des 10 heures
qui lui fait sauter complètement donc
lui boss 3 4 jours semaine ce sera un
salaire
plus que correct quoi qu'il est à 1500
euros il veut monter à 1007 il gère
super bien ses cultures vu qu'il a du
temps pour s'en occuper
il a aussi des stagiaires et des
bénévoles qui viennent d'aider mais
voilà il a le temps de s'occuper de ses
cultures bêtement quoi il bosse aussi en
sol vivant il est vraiment intéressant
et son modèle est
quand même pertinent parce qu'il
s'enlève toutes les charges de travail
compliquées et pénible donc c'est pas le
plus excitant de laver des légumes donc
il a plus de cercles que nous elles sont
plus grandes où il a une belle surface
où c'est après voilà là c'est un modèle
qui est aussi très soutenant parce que
en hiver
il y a pas énormément de choses à
accueillir donc les gens sont aussi très
conscientisés c'est un public qui
consentis aussi et qui savent que les
trois quatre mois d'hiver ils vont pas
manger grand-chose quoi donc voilà c'est
un modèle à réfléchir je pense aussi
peut-être continuer la Charente sur un
modèle comme ça faire un truc un peu
un peu plus un peu plus ouvert peut-être
pour fournir aux gens plus de plus de
légumes que juste l'autocoyote mais en
tout cas ici dans la région ici je pense
ça fonctionnera très bien les gros pôles
d'investissement comment vous avez fait
savoir
à la banque donc on a démarré avec on a
mis peut-être 2000 euros chacun pour
démarrer pour acheter vraiment les tout
premier matériel c'est moi binette
on avait déjà quelques filets que le
maraîcher d'avant nous avait laissé donc
on n'a pas tout de suite acheter des
filets et on a la possibilité de
répondre chaque année un appel à projet
de Bruxelles
de la Région bruxelloise
la première année
c'était un gros budget la deuxième année
c'était un peu plus petit parce que on
était déjà lancé disons
donc en tout là on aperçu
37000 euros via cet appel à projet donc
c'est un appel à projet qui est destiné
aux agriculteurs de Bruxelles donc
agriculture urbaine donc c'est pour
vraiment soutenir l'installation à
l'agriculture
alimentaire autour des Bruxelles et dans
Bruxelles
ça nous permet quand même clairement ça
nous a permis de nous installer
confortablement sans faire d'emprunt
avec de l'argent public en fait donc
cet argent a permis découvrir
pratiquement tous nos investissements et
une partie de nos salaires aussi
est-ce que vous avez l'équivalent de la
DGA dotation jeunes agriculteurs
je crois d'accord
comme chez vous en fait je pense
donc au niveau des investissements
totaux je pense qu'on tourne autour de
40000 euros tout le matériel depuis 4
ans depuis 4 ans
comprenant la voiture il nous faut une
camionnette on ne voulait pas forcément
une camionnette quand on est ma richesse
quand même assez pratique pour aller
chercher des plans et livrer les légumes
chambre froide le gros pôle
d'investissement c'était quand même
l'irrigation ça coûte toujours beaucoup
plus cher que ce qu'on pense et c'est un
point d'attention qu'il faut avoir c'est
particulièrement là qu'il faut se
concentrer je pense ça on est autour
d'eux
6-7000 euros je pense donc de
récupération des pompes des tables
marées des systèmes goutte-à-goutte tous
ces trucs ça coûte vite très cher
j'aurais jamais dit que c'était si cher
donc
c'est quand même à prendre en
considération aussi à l'installation
maintenant ainsi que le bois pour la
Brie tout ce matin
c'est clairement c'est clair que
30% de plus je crois facilement après on
bosse pas mal en récup pour en tout cas
j'en laisse la station de lavage on a
tout fait on récupération on essaie
toujours de trouver les systèmes de Wit
yourself qui pourrait exister dans le
commerce mais qu'on a moyen de
transformer un truc pas cher et jusqu'à
présent ça fonctionne assez bien
on se rend compte que c'est vrai que ça
coûte moins cher trouver un second main
ça te coûte en temps de travail pour
customiser découper des tubes et on a
fait la pépinière nous-mêmes et à
choisir je le redère acheter neuf en
fait
ce qu'on a galéré à fabriquer des portes
et ma chance c'est très cool mais plus
jamais quoi
tu es sur ton travail il y a derrière
par exemple
on devait creuser une
trou pour la citerne pour récupérer
l'eau
tu oui bien on aurait pu le faire à la
main avec nos bénévoles et les fatiguer
jusqu'à
dépasser des journées à creuser quand on
a payé 250 euros une pelleteuse qui est
venue faire en trois heures donc
malheureusement ça reste toujours
l'argent même si on a des au final des
bons subis l'argent reste toujours en
limite donc
on fait des petites économies sur des
choses ou après on regrette de les avoir
fait donc
il faut en fait je pense de nouveaux
budgétiser et te dire voilà cette
citerne cette citerne toujours penser
plus cher que ce que tu penses que ça va
coûter d'office voilà cette citerne va
récupérer de l'eau pendant
potentiellement 10 ans est-ce que c'est
pertinent que je passe trois jours à
creuser pour l'installer où je paye 250
euros et ça va dans l'économie d'eau que
tu vas faire ça rentre dans le calcul et
c'est super logique de faire ça comme ça
évidemment ça fait chier de lâcher 250
euros pour une pelleteuse en pratique on
s'économise aussi nous et on essaye
particulièrement de faire attention à
nous à notre forme à notre corps à notre
mental donc voilà tout ce qu'on peut
tout ce qu'on peut s'épargner comme truc
pénible on le fait en fait
on veut pas désherber on veut pas
travailler le sol et ben franchement
depuis qu'on le fait moi j'ai moins mal
au dos je m'en crevais on est plus gros
voilà
ok vos gros pôles de charges parce que
déjà est-ce que vous payez un loyer je
vois que vous avez plein de très jolies
piquets en bois des filets en fer tout
ça
en termes de les plans aussi l'achat
revente ce que vous arrivez à
dimensionner un peu vos charges au
niveau des gros pôles de charge dans
premièrement c'est le salaire quand même
d'office ensuite c'est nos cotisations
sociales donc on le charge sociale qu'on
doit payer c'est qu'il voit quand même
3000 euros par personne
au niveau des coûts ici
revente
à 30% du chiffre d'affaires donc si on
gagne 45000 euros l'année passée c'était
15000 euros d'achat revente mais on a
revendu ce qu'on a acheté donc on n'a
pas perdu 15000 euros on a on a fait un
peu d'argent sur les 15000 euros mais
voilà
ouais donc voilà ça c'est un gros pôle
ensuite il y a l'eau ici qu'on est
connecté au réseau d'eau potable et que
on a de plus en plus de sécheresse il
faut arroser donc c'est un gros pôle
qu'on a budgétisé je pense à 2000 euros
par an
sinon au niveau du matos tu parlais des
grillages ça pour moi c'est pas un gros
pôle c'est un achat qu'on a fait qui va
durer potentiellement bien 5 ans 10 ans
probablement pour le grillage pareil
c'est c'est des je trouve ça
anecdotiques dans les dépenses les
filets oui ça coûte très cher
effectivement la charge mais il y a
moyen de les garder aussi assez
longtemps on sent bien gaffe sûrement
ses plans
on a budgétisé
je pense justement on est sur du 800 à
1000 euros de semences pour l'année et
les plans on doit être à 1000 1500 euros
max ça dépend si on foire des trucs
qu'on doit reprendre des plans
est pas mal de des plantations du
coronavirus acheter des plans
et des graines l'année passée on était
plus ou moins de 3008 pour les deux
et donc c'est légèrement moins réalité
donc c'est clairement
pour la prendre en compte dans les
charges et en termes de terreau
vite cher aussi et de plus en plus cher
c'était 800 euros peut-être devoir en
racheter et alors on l'utilise un peu
d'engrais organiques vraiment c'est une
gestion hyper raisonnée par rapport à ce
que le vendeur d'engrais conseils je
pense qu'on doit mettre 10 fois moins
que ce qu'il demande ça fonctionne très
bien comme ça on a calculé un peu
intelligemment en fonction des analyses
de sol aussi donc mon avis on sera
peut-être je sais pas 300 balles max sur
les
engrais ce qui est pas énorme mais voilà
c'est à prendre en compte au niveau du
loyer on a la chance de pas payer de
loyer donc on a un accord avec le
propriétaire du terrain qui se sert en
légumes et nous au final on entretient
quand même sa zone qui serait une énorme
friche si c'est pas de maraîcher ici on
taille les ondes la pelouse
voilà on fait une bonne gestion du
cohérence et sa volonté c'est que le sol
augmente en fertilité
l'année en année c'est intéressant aussi
il nous soutient énormément dans le
projet donc voilà on a cette chance là
après la location de terres agricole est
c'est pas cher quoi ici c'est 300 ou 400
euros l'hectare en périphérie
bruxelloise donc ça reste raisonnable
par an donc est-ce que vous voulez
comparer avec l'achat et puis peut-être
dire deux mots sur votre potentiel
projet
alors on a eu la chance cette année de
tomber sur un agriculteur qui nous livre
la paille qui part à la retraite qui est
propriétaire terrien
à qui on a demandé si on pouvait visiter
cette terre qu'il allait vendre vu qu'il
a pas de repreneur pas d'enfants qui
font de l'agriculture donc on a été
visité plusieurs terrains et on tombait
sur une prairie d'un hectare 6 en
prairie depuis 30 ans
pas loin d'ici ou on est tombé amoureux
du terrain
mais voilà on est en région bruxelloise
donc il faut savoir que les terres
agricoles ici sont entre
75 et
8000090000 euros l'hectare ça peut
arriver même à 100000 euros ici autour
donc c'est clairement hors budget même
si on faisait un emprunt on aurait
jamais au bout d'une vie de maraîchage
de la capacité à emprunter donc on a
contacté l'équivalent belge de Terre de
Liens
terre en vue qui est une coopérative qui
achète les terres agricoles pour les
remettre dans le bien commun donc
arrêtez la spéculation leur
particularité c'est qu'ils achètent ces
terres agricoles avec de l'argent
des prises de part de coopérateur de
particuliers
donc c'est vraiment la terre qui devient
un peu le bien commun vu que c'est des
personnes qui ont acheté des parts pour
pouvoir acheter cette terre et ensuite
elle sera mise à notre disposition
à vie donc là on est sur la procédure
d'achat et de récolte de part
et ensuite on est surtout sur le
brainstorming de qu'est-ce qu'on va
faire d'un terrain si grand ça demande
de nouveau beaucoup d'énergie beaucoup
d'investissements mais fort de notre
expérience ici je pense qu'on peut
démarrer en sol extrêmement vivant
bosser sur les infrastructures un peu
mieux tout bien pensé mais voilà on est
sur la phase de brainstorm et ce projet
verra potentiellement le jour en deux
trois quatre ans
petit à petit déjà l'année prochaine on
voudra cultiver
tous les légumes quand déjà on produit
pas ici donc les courges et certains
certains légumes comme les choux qu'on a
sur notre petit parcelle
on a la chance d'avoir cette activité
qui fonctionne ici et donc de pouvoir
voir dans le temps long et donc
s'installer vraiment cool là-bas
bosser sur les infrastructures
tranquillement bosser sur le sol
tranquillement donc voilà on n'a pas
cette pression mais c'est un potentiel
d'ouverture super chouette et on
voudrait aussi pas faire que du
maraîchage on voudrait planter des
arbres fruitiers aussi des petits fruits
parce que les terrains est un peu
entente donc il y a des zones qui sont
plus plates où on pourrait faire des
cultiver des légumes mais dans les zones
plus 100 pentes on voudrait planter un
verger et
il se référer à mettre un poulailler
mobile faire un projet un peu plus total
une ferme mais voilà donc c'est des
beaux rêves mais c'est chouette de
pouvoir rêver et qu'on ait eu la chance
que tu es en vue suivre notre projet
aussi voilà mais en lien de la vidéo du
coup la vidéo que vous avez tourné pour
c'est quoi ça les récoltes de part c'est
pour la récolte le projet
alors ça c'est notre première serre
qu'on a installé ici en 2019 à notre
arrivée
c'est la première série où on a
particulièrement couvert nos cultures
style toutes les cultures
du coup le sol est particulièrement
meuble après on peut voir ici qu'on a
fait des tests
avec engrais et pas d'engrais donc on
utilise de nouveau de manière raisonner
de l'engrais à la plantation et on voit
que ça patine quand même au niveau de
l'azote on voit même le long des tests
les oignons qui sont moins verts que
les autres que les autres où on a mis de
l'engrais aux tomates donc je trouve ça
assez notable et les tomates on voit
clairement bien le la différence de
pouce
c'est c'est quand même bien bien
étonnant donc on a un gros taux de
matière organique ici je pense autour de
5 probablement
ça a toujours été couvert on peut se
dire que le sol a l'air suffisamment
vivant quand on l'arrose bien en hiver
c'est rempli de vers de terre mais ça a
l'air de patiner au niveau de l'azote
donc on va quand même une conserver ce
test pour voir si ça rattrape après s'il
va se réactiver au bout d'un moment
peut-être qu'il faut plus d'eau pour
qu'ils s'active j'ai pas trop mais en
tout cas c'est hyper flagrant
donc on voit aussi
les contre plantations qu'on fait donc
les oignons qui étaient là qu'on avait
pensé en plantant deux lignes d'office
et on est venu planter des tomates au
milieu et on va remettre des laitues
encore au pied voilà on optimise à fond
l'espace ici
les pensées sont venues un peu toutes
seules et on les met parfois dans le
masque les fleurs c'est joli
et on continue à planter des laitues
donc on a déjà coupé pas mal de laitue
qui était dans la première planche là et
ici et en arrêt piqué par la suite
d'autres laitue
qui vont pas gêner la pousse des tomates
donc c'est quand même assez agréable
là-bas c'est plantation de betterave au
pied des tomates
voilà on essaye toujours de gérer
l'espace ça c'est une association qui
marche pas mal
ça a été planté plus ou moins en même
temps en France quasiment
on fait des tomates en deux têtes à part
celle qui sont dans les bords en gardant
ce tête donc là on les a pas encore
rattaché mais ensuite on fait venir donc
il y a deux câbles au dessus et on les
fait venir en deux têtes toujours on
voit que là je pense que la productivité
est pas impactée
et qu'on a toujours fait comme ça ça
marche très très bien
au mètre carré
on a fait plus rapprocher les années
passées mais après on s'est dit que
peut-être on prend trop les risques
d'attraper du mildiou qui on a pas on
voudrait garder l'espacement Fortier
disons mais on n'a pas les mêmes moyens
en terme de tous les 33 en deux têtes
mais il a des aérations entre chaque
rangée qui souffre de l'air et qui
ventil donc faut pas s'amuser Fortier
c'est très bien de suivre ces
recommandations mais il faut se rendre
compte qu'il est équipé différemment
aussi et donc nous faisons l'expérience
je pense que 50 60 c'est bien on
pourrait peut-être espacer plus faire
plus de tête là on fait ce système là
parce qu'on sait le faire
c'est pas mal ça fait bac à tête au
mètre carré quoi donc c'est pas mal on
peut peut-être faire un petit
test du sol
on a souvent du pourpier qui se
récemment
on va jamais s'en occuper donc on a il
était là
on l'a planté la première année en plan
ensuite il a fleuri
qu'on a fait notre culture sur bâche
derrière et quand on débache il ressort
tout seul on a une planche parfaitement
se met super dense et pour pied ça fait
trois ans ça on a investi une fois
qu'on va utiliser du coup elle sort
vraiment vu que c'est bâché juste sur
cette taille là ça sort juste la taille
de la planche c'est recouvert de
pompiers
c'est franchement ça c'est magique
donc ici on voit que le sol est plus que
plus que correct
un petit verre
et on est sous serre donc c'est quand
même un
espace mais je pense qu'il y a
l'avantage que ce soit pas battu par la
pluie donc il y a pas de tassement mais
c'est aussi moins rosé que dehors et
donc on voit quand même que l'humidité
est bien là même au goutte-à-goutte
c'est assez uniforme
à la main on touche on a pu travailler
depuis 3 ans ici donc plus jamais
planter franchement sans même sans pelle
ça marche très bien et du coup on voit
que ce soit l'air il est incroyable mais
ils sont quand même
comme ça quoi
on plante des étiquettes
en pensant que la vérité marquée sur
l'étiquette ça mais on voit quand même
qu'il y a il crache pas beaucoup d'azote
quoi apparemment ou alors c'est parce
qu'on lui en demande beaucoup beaucoup
trop
couverts aussi
qui fait son boulot
il est bien gros bon ça ce n'est pas ce
pied l'idée de quand même couvrir les
passe-pieds c'est à mon avis ça garde
aussi bien l'eau et je crois que c'est
la fertilité parce qu'on marche mais
s'il y a de la fertilité dans le
passe-pied elle peut être capté aussi
par les plantes et l'idée aussi c'est
peut-être le jour où on veut arrêter
comme dans les parcelles extérieures de
faire des chemins
style on aimerait bien tout bâcher
mettre des laitues partout bah on peut
le faire quoi donc on bosse aussi
esthétiquement c'est pas mal
soit en deux mots ici en termes de
quantité de matériaux qui ont apporté
cette année là on a plus de vente très
compliqué à évaluer c'est toujours en
surface mais ça a toujours été couvert
depuis 3 ans après je pense qu'en terme
de quantité c'est pas suffisant de
nouveau donc cette année on a comme on
t'a dit avant on bosse sur on sait un
peu dégueulasse quoi
la quantité à apporter on essaie de
faire des calculs style sur le
miscanthus on sait que la quantité de 20
tonnes ou 30 tonnes de matière sèches
par étape par an bah c'est trois
brouettes par petit plongée 7 mètres et
demi trois boîtes rases et ça fait 15 cm
de mise en US donc avant que ce soit
bouffé ça met du temps mais ouais non
c'est pas assez précis les notes qu'on a
là dessus
je pense pas que ça fasse ramer la
culture en surface parce qu'il y a pas
de fin d'azote vu que c'est pas intégré
on la met souvent après avoir planté
sinon c'est super galère de planter
dedans ça tombe dans les trous et là ça
peut te créer une fanazaire avec la
paille c'est mieux la paille c'est mieux
de la mettre avant
de planter souvent les muscatus
clairement ça tombe toujours dans les
trous et nous on sait toujours un peu
que
qui est en fin d'azote du coup ça dépend
souvent l'itinéraire technique de ce
qu'on va mettre et de ce qu'on peut
laisser la même grosse couche de
miscanthus pour les tomates machin il y
a pas de problème quand on va enlever
les tomates qu'on va devoir implanter
peut-être des laitues ou autre chose ça
va nous emmerder quoi office donc
parfois on dépays carrément quand c'est
de la paille on enlève la paille on fait
un semis alors on a enlevé la matière
organique et donc pendant le semis il y
a pas de matière organique le sol est
couvert par les végétaux mais il y a pas
de matériaux organiques donc il faut
c'est très dur de réfléchir est-ce qu'on
a mis suffisamment ou pas là c'est
vraiment au feeling et je pense que
d'expérience c'est pas suffisant donc
il y a de la tombe beaucoup on mettait
la tombe dans les dans les serres
extérieur
il faudrait
on fait pour les carottes on va pas
mettre 15 cm on passera tout à l'heure
on a mis une pellicule dessus pour que
le sol soit pas complètement à nu mais
de nouveau les carottes voilà ça va
appauvrir le sol cette histoire donc
à part si on mettait 10 cm de compost ou
là ça va encore mais là ça va d'office
appauvril le sol donc faudra ça un
couvert après la culture de carotte si
c'est un time ça soit bien œuvré sur
organic après
ce qui est souvent décrié sur que
parfois alors moins sous serre parce que
on gère l'aviation ça fait une croûte
non aussi parce que probablement on
mettait jamais des grosses couches
donc
cette serre a été installé un an après
l'autre on a démarré sur
prairie
donc de 1 an quasi on a cultivé sur
bâche je pense avec de l'engrais dans
les trous et ensuite à l'automne moi je
crois que c'est à l'automne on a débâché
et on a fait un peu nos planches un peu
travailler le sol quand même pour
donner un peu du volume et faire tracer
les planches grelinette ensuite même
système que l'autre grosse couverture
solenaçait un an sur deux on fait les
tomates ici et aubergines concombre de
l'autre côté et le sol est pas du tout
pareil
il a clairement un an de couvert en
moins
il est il est il est pas si mal
un peu moins grumeleux
un peu moins poreux
des semaines ça c'est notre fameuse
planche magique de
et là pour pied on l'a tondu on l'a
arraché tondu et on le laisse en couvert
ici on va mettre une bâche et on va
planter des concombres
mais c'est pas le même pas la même
gueule
parce qu'il y a eu un an d'apport en
moins déjà
on n'a jamais intégré si on avait plus
le faire maintenant que je sais qu'il
faut faire comme ça j'intégrerai mais
alors ça te bloque pendant six mois
c'est vraiment pas pareil bon là tu vois
qu'il a déjà noté
ça commence à s'intégrer quand même
et les couleurs de matière organique ici
les vers de terre font le boulot on le
voit bien ils viennent quand même manger
la matière organique au dessus et la
redescendre de nouveau même problème
d'irrigation
que ici on pourrait carrément
au moins un bon coup tant qu'ils sont
petits on pourrait balancer de l'eau par
dessus je crois que ça poserait pas trop
de problèmes
je crois que le concombre il a pas de
problème à être à se percer un peu
donc à méditer
c'est un peu plus
pas toujours contre plantation ici il y
avait de la
purple free ensuite donc une planche se
met en 12 rondes purple frites on
syncroche plus ensuite on a planté les
concombres dans la purplefried ça purple
free ça fleurit on l'a arraché on a mis
des laitues au milieu pas au pied et
voilà
on exploite un max la serre mais ici
pareil le on va pas compter sur
l'auto-fertilité du sol dans une salle
comme ça parce qu'elle est clairement
pas et de nouveau on a fait un test
d'engrais
là on voit que les aubergines
elles sont toutes jaunes elles patinent
les garder mais sont moins de plans
de ferme pour faire la teste
on voit que ça va déconner ici il y a
encore moins de chance que de l'autre
côté que ça s'active tout seul donc
on viendra mettre un petit complément
probablement
les arceaux donc sont mis ici pour
pouvoir mettre les filets
en hiver au printemps
on ira voir dehors mais c'est des
fameuses arceaux avec la petite boucle

qui permettent d'intelligemment coincer
la bâche ou enfin le filet en dessous et
donc du passé des sacs de sable qui sont
quand même très chiants à trimballer et
ça marche tout seul on ira voir dehors
comment ça fonctionne et les arceaux les
mets sur deux rang parce que ça me fait
deux fois moins
elles aubergines ont bel allure là ici
de nouveau utilisation des années
d'engrais à la plantation
nous les appelons
et alors c'est laquelle ici on peut
parler de la gestion des pucerons
parce que c'est laquelle
toujours des pucerons au printemps
toujours l'impression ça se voit très
clairement ici et on va très clairement
aussi que en agissant pas sur les
pucerons et coccinelles viennent pondre
là et on voit les larves de coccinelles
ici la coccinelle là elles vont nettoyer
tous les pucerons en deux semaines c'est
fini elles arrivent toujours plus tard
que qu'elle pousseront donc faut
peut-être pas stresser bon c'est
vraiment un problème qu'on n'a jamais eu
peut-être qu'ils font un peu patiner la
plante au début mais au moins on fait
venir les auxiliaires et après les
coccinelles sont installés pour la suite
on n'a plus jamais depuis
je suis intégré du truc et si le
l'espace est suffisamment
avec suffisamment de biodiversité ça
arrive tout seul quoi donc les pucerons
c'est jamais été un problème on stresse
un peu parfois parce que les plans qui
sont recouverts mais là ça va justement
donner de la bouffe au coccinelle
alors cette petite micro parcelle si on
l'a démarré pareil bâche sur gazon
plantation dans la bâche je pense qu'on
a planté quoi des laitues l'année
dernière c'est un jardin de l'étude
ensuite on a débâché c'était clean on a
mis beaucoup de matière organique
en grosse quantité toujours pas intégré
au sol donc juste de poser ensuite on a
posé la bâche percée en vue de planter
les aubergines et dessus on a mis une
bâche ensilage tout l'hiver
donc c'est un petit test pour voir si ça
pousse mieux dans la paille mieux dans
le broyat comment ça marche et surtout
on essaie de faire des aubergines en
Belgique à l'extérieur et ça c'est
peut-être le plus gros des challenges
c'est un
ravageur
qui nous derrière le sol mais nous fait
des gros dégâts avec les grosses graines
on va le sol c'était pas un mauvais sol
vu que c'est un sol de jardin prairie à
5% de matière organique de base
ça va calmement s'intégrer et ça va
rester on voit notre pire ennemi qui se
balade sur la bâche ici
je pense aussi parce qu'il y a rien
quoi
le problème la grosse problématique
qu'on a
qu'on a en sol vivant c'est quand même
les limaces c'est récurrent chez tout le
monde je crois
et le fait de leur donner
la logique et le couvert
on les installe en fait et la population
je pense que les logements quand tu
travailles plus ton sol tu les déranges
plus tu leur donnes à bouffer de la
paille et tu leur mets une bâche sur la
tête pour qu'elles aient chaud en hiver
donc c'est clairement l'enfer et c'est
une énorme problématique chez nous du
coup on peut pas se passer du
du luxe donc on met des grains bleus
mais voilà on essaie de faire
de laitue au printemps on s'est dit
qu'on ferait plus jamais de l'étude
dehors au printemps
donc on fera ça sous-abri
ouais les aubergines je sais qu'elles
sont friandes des aubergines tant des
frics des feuilles donc c'est quand même
vraiment chiant on voudrait trouver un
business pour les masses j'espère des
cosmétiques
les compléments alimentaires
ce qui marche le mieux à ma connaissance
et les canards quand même canard coureur
il faut gérer les canards mais ils
bouffe de la limace en conséquence dans
un pays d'endroit comme ça là on est en
train d'essayer de d'accueillir des
canards on en avait mais ils sont fait
manger le risque bon c'est des bestioles
à gérer en plus donc
c'est un peu c'est compliqué mais ça
fonctionne très bien ça bouffe pas les
plantes donc la limace à manger donc
papillon est incroyable
différent donc on a fait la moitié des
plombs nous-mêmes donc ici c'est que les
plans qu'on a fait et on pépinière il y
avait les plombs qu'on a acheté
on les aubergines c'est
les variétés c'est pour le style et le
truc c'est quand même globalement elles
vont finir frites dans de l'huile de
friture donc
pour voir si ça marche mieux le reste
tout vient du catalogue à Grosso mange
on fournit
à quasi tout sur la grossement parce que
on a juste pris l'habitude de le faire
après ils sont situés dans le sud de la
France donc c'est pas forcément le même
terroir on devrait peut-être viser
ailleurs mais leur catalogue est bien
fait les prix sont très corrects et on
va juste que l'habitude de faire ça
chaque année là-dessus parce que les
autres catalogues
je trouve que
là on a pris plein d'aubergines parce
que c'est c'est beau dans l'assiette oui
on a pris des formes différentes des
couleurs différentes parce que ce gay de
mettre ça dans le panier en charge
toujours des variétés à peu précoce on
va pas prendre des trucs qui qui
fructifie trop tard et ici dehors ça va
nous permettre de tester aussi quelle
variété fonctionne dehors on a peut-être
une qui va se démarquer par rapport aux
autres sachant que son nom les mêmes
conditions voilà c'est une qui patine
moins celle qu'on adaptera dehors
avoir été il y a Dourga ronde de Valence
sarconity violette de Toulouse
j'arrive pas à lire c'est violette de
Florence quoi et Black Beauty
et à gauche j'ai planté des piments
parce que j'ai ça me fait marrer de
cultiver des piments
sympas pour les paniers je crois
bah si
on avait justement fait les qui étaient
montés très très haut et qu'on avait
fauché par la suite
on a bâché on a planté des choux qui
sont restés ben jusqu'à cette année et
cette année quand on a débâchés on a vu
que les sols étaient très tassés sentait
mauvais et donc on a décidé de passer à
la grelinette pour pouvoir l'aérer donc
on a passé dans les deux sens pour
l'ouvrir vraiment un peu bien sans le
retourner néanmoins j'ai l'impression
qu'il est pas mauvais le sol ici juste
il fallait le donner un coup d'air on
peut essayer un petit test de beige pour
voir mais bon il y a pas de porosité il
est il est clairement
il y a clairement un boulot à faire sur
ça va encore
dès qu'il a plu il est quand même déjà
plus correct mais bon c'est pas le même
que l'autre côté
je sens pas bon quand même
donc là ça va être un peu délicat on a
planté les carottes on reviendra son
itinéraire technique après mais ici on
va implanter des poireaux donc l'idée
c'est de nouveau de mettre un petit
basse d'engrais perforer le sol mettre
le poireau dans le sol et là on va venir
mettre énormément de pailles quand le
poireau sera un peu redressé pour
justement un peu à mon des sols et
essayer de lui donner un peu à manger
mais le réactiver mais voilà
c'est tout à la main ouais le poireau
c'est le gros chantier après on essaie
d'être un peu nombreux pour les planter
on va en mettre 3000 ici c'est pas
encore gigantesque par rapport à
certains autres maraîchers jusqu'à mon
pénible quoi un par un dans le trou de
plantation c'est c'est pénible mais bon
on va faire des on va perforer l'idéal
serait peut-être perforé dans la paille
mais tu vois pas le trou donc on va
mettre la paille après on va perforer
avec un outil que je suis en train de
faire faire chez un pote mais on le
faisait la grelinette mais moi j'ai
remarqué que je crois que l'espacement
est pas suffisant et la largeur de la
pointe est pas suffisante aussi donc un
gros truc qui fait des gros trous tu le
mets dans mon avis il s'installera mieux
et voilà donc
je crois que c'est
le même outil que la ferme de canyon
c'est tous les 20 cm et dans l'autre
sens ça va être tous les peut-être les
15 je crois 15 ou 20 ou 2020 on va voir
son diviser ça c'est il y a 100 m² ici
globalement donc on va mettre 3000
c'est 30 par mètre carré
non non la calculer la commande de
poireaux en fonction de
l'espacement qu'on avait pensé on va
voir mais bon voilà de nouveau niveau
fertilité du sol ici ça vient de pouvoir
taper un gros engrais vert ou
disons quand on aura l'autre surface
l'autre terrain on pourra peut-être ici
faire des gros informations
pas le cultiver pendant un an juste pour
le rendre vraiment super vivant quoi
mais si
c'est pas
terminer de mettre du biscuit en plus
donc on a semé des carottes en ligne pas
à la volée parce que on a eu un problème
des liserons vu qu'on a passé on est
passé à la Galinette ici aussi et on a
travaillé les sols
donc les carottes ont tâtonne un peu les
itinéraires là on est passé on avait
fait sur une dizaine de centimètres de
compost se met à la volée en ayant fait
préserver les graines
comme ça
on sait qu'on les saumons le lendemain
le germe donc on doit pas passer notre
temps arroser dessus à veiller à ça donc
ça ça marche quand même très très bien
c'est facile à faire
très germination on fait de l'eau donc
un premier lotesse avec quelques graines
qu'on
humidifie dans un torchon un jour avant
le deuxième lot ou deux jours avant
quand le premier loger tu sais que tu as
deux jours avant que le deuxième loger
et donc ce truc là c'est bien pour se
met à la volée ou à la main je sais pas
si ça passe en ce moment des graines qui
sont humides je pense que ce serait plus
galère
ok ça ça peut être attesté l'année
prochaine du coup les carottes c'est de
nouveau il y a 100 m² de carottes pour
faire 100 paniers c'est clairement pas
suffisant on veut en mettre plus mais
c'est sympa d'avoir des carottes bottes
c'est beau c'est bon on fait quatre
variétés c'est quand même chouette et on
a envie de réussir des carottes donc
cette année le gros truc ça va être le
sur lequel on a semé à la volée et à
côté à notre test où on a travaillé les
sols et on a fait un faux semi
travailler en surface
on a préparé à l'élite et on a fait en
fonction donc
on a bâché les résultats c'était que au
final il y avait moins de mauvaises
herbes dans les compost mais de l'autre
côté c'était pas horrible les
désherbages étaient pas
c'est pas fou quoi
ça fait des petites surfaces mais même
on a pas je pense même pas qu'on a
désherbé et se met à la volée ça fait
l'énorme densité c'est très chiant parce
qu'on fait pas de chemin donc on a sonné
100 m² de carottes
moi j'ai calculé ici c'était 20 mille
graines sur 100 m² donc ça fait deux
millions à l'hectare
c'est beaucoup je crois c'est une belle
densité et on marchait dessus pour
récolter les carottes ça pénalisait pas
là où on avait marché je crois marcher
jamais au même endroit un peu bourrin
comme système ici on a plus fait on a
fait 18 rangs
avec un petit chemin à chaque fois en se
disant que
après se met à la main c'est un peu
chiant et de nouveau tous ces
itinéraires sont pensés parce qu'on n'a
pas d'accès sinon je pouvais se faire
livrer 20 mètres cubes de compost on se
poserait pas la question on mettrait 10
centimètres de compost sur toute la zone
et on s'aimerait là à la voler et puis
il serait terminée là on l'a pensé comme
ça on ne teste un peu des trucs voilà en
fonction de toujours en fonction de ce
qu'on a et de lieu où on se trouve
non absolument
top et puis il s'est fait dégommer par
les limaces et on a recommencé mais
voilà de jour en jour on voyait nos
belles carottes qui se clairement et
puis dans les limaces sont passées de
nouveau parce qu'on avait laissé la zone
en faussemie avec la bâche juste à côté
en fait vous allez dormir sur la bâche
et je pense qu'il faisait des
expéditions nocturnes pour nous dégommer
les carottes déjà semées donc voilà tous
les abord
S c'est
pour ça qu'elle bouffe les limaces dans
les abords là et ici on prend on va le
voir dans les autres jardins on tombe
quand même super bien les abats tout le
temps pour éviter que les limaces se
foutent dedans
donc c'est il y a une gestion des
gestion des côtés qui est très
compliqué
ici on est sur du céleri vert itinéraire
technique typique de
comment on attaque une parcelle c'est
parcelle en prairie on a bâché je pense
l'hiver passé un truc de genre laisser
bâcher fait les trous dans la bâche mis
une petite pincée d'engrais blanc
enlever la bâche mis plein de paille
une petite pincée d'engrais dans les
troupes plantes et des céleri et basta
et là il y a assez de paille pour faire
les 20 tonnes de matière sèches par
hectare par an la yes c'est culture
vraiment simple on implante en novembre
les caillots on a fait un espacement
très serré je me suis même pas dire
combien peut-être 8 rangs
les petits caillots on a tapé des
feuilles mortes par dessus du miscanthus
en grosse quantité ça traverse son
problème
c'est une culture qui est prête assez
vite au printemps quand même donc on en
met dans les paniers en bottes on fait
pas du gros ail parce qu'on est en
Belgique que ça risque de pourrir que ça
chauffe la mouche du coup c'est
peut-être un peu
un peu compliqué à gérer donc on fait
tout en Allier bottes et ça marche très
bien c'est super bon je sais pas si les
gens n'ont pas marre d'en avoir depuis
six semaines dans leur panier mais bon
c'est comme ça moi
et ciboulette et ciboule
le plomb ici ce serait de d'attendre
encore un peu pour les récolter de plus
en plus gros d'avoir une sorte d'High
frais donc déjà en presque en goutte
on va voir mais j'ai l'impression qu'il
se dégrade un peu après il a fait super
sec donc peut-être qu'il a eu soif il
est vachement serré donc une grosse
concurrence pour la flotte et l'écraser
par son filet
mais il a pas encore chopé la mouche
dessus il faudrait mettre des arceaux
pour qu'ils touchent pas parce que je
pense que la mouche elle veut pondre
elle pond mais
apparemment font-ils
culture qui se défoncer par les limaces
on peut peut-être faire un test bêche
ici parce que il est pas mal
donc là on a mis quand même belle
quantité de miscanthus et une grosse
quantité de feuilles mortes par dessus
et avant ça c'était
des carottes ouais et c'est très
intéressant parce que ici et là aussi il
y avait des carottes et ici les sols pas
rester en nuit parce qu'il y en a planté
tout de suite après l'Allier par contre
là on a simplement couvert avec des
feuilles pareil qu'ici et là ça c'est
assez énormement et ici les sols par
contre ici il y a eu les racines qui ont
pompé l'eau en fait je pense et il sait
pas se fixer du tout quoi le sol est
super joli
en fait il faut toujours mettre des
racines je crois surtout dans les parce
qu'on a des hivers
même si tu couvre vraiment beaucoup
et pas suffisant en fait surtout une
année où il a plu quand jamais quoi
parce que financièrement c'est pas
intéressant parce que doivent prendre
leur marge donc on doit vendre pas cher
mais qui parfois peuvent nous dépanner
sur les cultures comme ça qu'est-ce
qu'on a vendu bah de l'ail des ours au
printemps on a de l'ail des ours qui
poussent en masse chez moi qu'on met
dans les paniers les gens de la ville
aiment beaucoup les gens d'ici en ont
leur jardin aussi mais on en met c'est
notre premier légume entre guillemets
qu'on
commercialise sans rien faire pour le
planter donc ça commence à tip top
on va découvrir ici peut-être
on est sur des choux de Bruxelles donc
c'était dans la zone des carottes
plantées sur compost on a mis les fameux
20 cm de feuilles mortes et le sol c'est
complètement tassé donc
on a grelinette dans les deux sens de
nouveau ce qui peut paraître débile mais
en fait ça super bien
je Bruxelles sont un peu fait manger
mais pas trop là on voit par exemple la
gestion des limaces il y a beaucoup
moins il y avait pas de il y avait pas
de bâches il y avait pas tellement de
couverts parce que les feuilles mortes
se sont bien fait digérer
du coup il y avait pas de limace
moi mais à côté
mais pas beaucoup et donc on a pas eu
trop de limaces là ce qu'on va faire
ensuite c'est peut-être faire un léger
désherbage à la main

en grosse quantité de paille et

planté dans la paille des laitues entre
chaque chou je crois comme ça on
densifie un max le truc et puis voilà
quoi les choux de Bruxelles c'est un bon
test les choux Bruxelles se plante super
tôt on a mis trois ans pour le
comprendre que les choses plantaient tôt
Bruxelles on n'a jamais vraiment testé
on a planté il y a un mois trois
semaines
en densité c'est tous les 50 ici je
crois 60 même donc ici on a les oignons
plantés sur bâche parce que c'était en
HD
donc c'est des oignons en plans qu'on a
implanté dans de la paille donc c'était
déjà bâché l'hiver on a des bâchés mis
de la paille mis un peu d'engrais comme
il a bâche planté dans la paille et il
se développe plutôt pas mal il y en a
une tonne si on peut s'écraser par la
pluie
mais il va y en avoir beaucoup et on va
les récolter en oignons
avec le bulbe déjà fait mais pas sec
donc c'est les fameux filets anti plutôt
antipérine mais qu'on utilise comme
filet anti-mouche ici je pense ça fait
un peu le taf et donc pour l'accrocher
simplement tu tends ton filet une boucle
autour de l'ARCE et voilà et là ça bouge
plus et donc on a pas besoin de
s'emmerder avec des sacs de pierre
non surtout long en fait là aussi le bas
les tours
c'est juste en dessous
ça n'a pas l'air d'abîmer le filet et
vous avez dit vous travaillez avec des
grands filets qui font la taille d'un
jardin parce que c'est très c'est très
sinon énergivore des maîtres des petits
filets chaque fois il faut beaucoup plus
de ça les accrocher beaucoup plus donc
on déteste ça donc c'est beaucoup plus
facile
là c'était je crois 300 € les 100 mètres
de large je crois
un truc du genre peut-être un peu plus
peut-être 400 balles c'est quand même
cher après je pense
on s'organise
sur un tableau avec deux semaines donc
comme ça on a une vision claire sur les
deux prochaines semaines on fait un tour
du potager avec les stagiaires cette
année parce qu'on a des stagiaires les
mardis et on note sur un petit tableau
toutes les choses qu'il faut faire pour
chaque jardin et par la suite en
fonction de priorité en les dispose sur
sur les tableaux
ça nous permet de d'avoir les idées
beaucoup plus claires sur ce qu'on va
faire pendant la semaine les déstresser
parce que on sait que on peut gérer
disons parce que quand tu vois tous les
trucs à faire dans les jardins et qui
fait ton tour et qui note sur ton
tableau tu as une tonne de trucs à faire
moi je commence à angoisser et puis une
fois qu'on l'a mis dans le dans le
tableau général bah voilà je dis que ça
va il y a ça à faire certes on doit le
faire si on le fait pas en décale mais
au moins
ça clarifie vraiment l'esprit et ça
augmente laisse tranquille il y a j'ai
vu des gens qui bossaient sans tableau
je sais pas comment ils font pour
s'organiser quoi tu sais que tu as des
tâches à accomplir mais si tu n'es pas
dans l'ordre tu patines quoi tu
réfléchis 10 fois ce que tu dois faire
oui tu sais peut-être pas voir les
priorités aussi parce que l'effet que
des supposer un moment et se dire ok
c'est quoi qu'est-ce qu'on doit faire
d'abord ça permet aussi de pas être par
faire des erreurs et pas être dépassées
aussi
ça permet d'être bien efficace
c'est la composition des paniers chaque
semaine on met le nombre de paniers
peut-il nombre de grands et les légumes
à récolter du coup après on calcule
comme il nous faut de laitue
un truc pour s'organiser c'est tout bête
ouais c'est l'étage ouais parfois on met
tous les tout doux à droite et puis on
les repique petit à petit quand il y a
trop de trucs mais là
on a pas l'air d'être trop noyé après

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