Il sème en semis direct depuis 25 ans en tourraine, retour d'expérience de Jean Claude Quillet

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (1 mai 2023) - Jean-Claude Quillet - Durée : 31 minutes

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Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque d'hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier.

Pour retrouver la vidéo du colloque dans son entièreté : https://www.youtube.com/watch?v=aXs59o8AoZc

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
ce que nous avions commencé en 1995
avec Claude Bourguignon c'est notre
conseillé agricole de la Chambre
d'Agriculture on était un groupe de 20 à
20 agriculteurs à chercher à réduire la
mécanisation avec la nouvelle PAC on

Afficher la suite

avait commencé en 91 92 avec les

réductions des phytos des phytos des
engrais de l'optimisation des engrais
aussi tout ça puis des Phyto et puis
après c'était la mécanisation alors
notre but de passer ensuite directe
c'était de réduire les charges de
mécanisation
et toutes les tous les effets
agroécologiques et on les a découvert au
fur et à mesure du temps
au fur et au fur et à mesure des années
alors les premières années bon c'était
des on n'avait pas d'exemple en France
pour pour et puis à l'étranger on avait
soit le les États-Unis
et les États-Unis ils ont pas de
problème
pas de problème de limace comme nous
et de de la faune la faune des mulots
des trucs comme ça on n'a pas ce
problème là
ils ont pas ces problèmes là tandis que
nous on a découvert des problèmes
c'était les premiers c'était les limaces
les limaces les et puis on avec
bourguignon on faisait du couvert
végétal qui était du
seigle voilà ce que le seigle il nous
avait expliqué que ça faisait 400 km de
Racine par pied alors que le blé en
faisait que 200 c'était un pouvoir
racinaire assez important
alors on avait on a fait ça avec deux
ans avec du sel
après on a découvert d'autres choses
avec ce fameux seigle et puis que
c'était pas bon
donc on a comme moi j'ai commencé sur
toute l'exploitation que vous voyez à
l'écran là qui est mais ça c'est venu à
partir de 98
au départ il y avait que la moitié de
cette surface là c'est à dire 350
hectares
et puis
en 95 quand bourguignon nous expliquer
la vie du sol
qu'au mois de mai on fait un profil il
nous fait voir microscope toutes les
bestioles qui avaient dans le sol et
tout ça puis qui n'aura pas tout ça que
fallait pas travailler seul fallait le
laisser vivre
alors ce que j'ai fait moi j'ai avec un
autre collègue deux sur 20 à avoir fait
ça avoir commencé directement
allez on arrête de travailler le sol
même pas le cover Coop pas gratuit rien
que le
alors comment on avait acheté en climat
de ce mois américain
John Deere
et bon on a commencé avec ça et puis
après c'était les deux semoirs de
l'année d'après c'était enfin les autres
et ainsi de suite on était démarré et
puis
ça y aller et puis en 98 j'ai mon fils
qui s'installe avec
qui s'installe chez moi qui rentre dans
le métier qui s'installe avec un copain
qui était avec qui j'avais du matériel
et puis on est parti là sur une surface
plus grande il y avait 650 hectares à
l'époque
et puis après il y a eu l'entreprise
dans l'entreprise qu'on a fait comme ça
on a travaillé jusqu'à un moment donné
jusqu'à plus de 1000 hectares
et puis après bon ça c'est enfin bref la
surface à diminuer mais c'est pas grave
et dans des types de sols vraiment
différents ça soit des sables des
plateaux à deux ou deux à 8% d'argile à
peu près
l'argile argilocalcaire en dessous et
puis celui des pentes
sur le plateau de verette c'était des
Duchère c'était des sols limoneux
humides à drainer et qui était pas
drainé seconde fois
et puis entre les deux la vallée que
vous voyez sur la sur la vidéo là c'est
la photo
et une vallée qui est inondable alors là
argileux et argileuse et sableuse avec
différents
niveaux d'argile c'est-à-dire de 12 12 à
35 40 % d'argile boire 50 avec des zones
marécageuses
que j'ai pu mettre en culture ces zones
marécageuses dans cette vallée que j'ai
pu mettre en culture avec le semis
direct grâce au semis direct
bon là on va passer sur le
l'installation tout ça
donc
ça on a vu on voit ça le sol est un
élément avec des écosystèmes terrestres
et en particulier un gros système et ce
n'est pas une ressource renouvelable
mais un milieu vivant qui peut adhérer
de manière irréversible
par des interventions humaines
inadaptées c'est-à-dire avec le labour
faut que je vous je peux vous dire tout
de suite par rapport au labour
par rapport au Labourse c'est que
j'avais 15 ans j'ai
démolisé des prairies naturelles
qui étaient à 6% de matière organique
séparer naturelle en 95 quand on a
commencé notre semis direct
j'ai fait des j'avais des analyses de
sol j'en faisais assez souvent
et
cette matière organique
elle était descendue à 2%
de en 30 ans en 30 ans de boursin
et il a fallu pour que pour qu'elle
remonte de 2%, il a fallu 20 ans
en 2015 en 2015 elles étaient à 2%
2015-2016
alors faut pas perdre de la matière
organique c'est le sang de la terre
et aussi un risque énorme de perte de
capital de sol dans un changement
climatique toujours
imprévisible et agressif alors moi la
partie
climatique qui me ou c'est que je
perdais du sol c'était des inondations
de cette plaine mais cette vallée
à cette vallée elle était
tout ce que vous voyez là là le Cher il
est à gauche on le voit en bas là à
gauche de la photo et comme ça ilononde
c'est toute la surface qui monte
jusqu'au pied des maisons là à droite
et là c'est entre entre 50 cm et 1m50
d'eau voilà et avec du courant j'ai vu
des j'ai vu des années où ça où je
perdais les endroits l'épaisseur du
Labour les zones de courant fort
alors l'agriculture de conservation
c'est
c'est de l'agriculture sans travail du
sol avec qu'on a amélioré avec Lucien
avec des couverts avec bourguignon
c'était du
c'était du seigle mais Lucien me disait
non faut mieux faire de Lavoine c'est il
y a des effets allélopathiques en plus
et ça fait vraiment une coupure au point
de vue maladie par rapport au seigle
maladie des céréales voilà
et la masse la masse racinaire en fait
la mesuré après avec la Chambre
d'Agriculture la masse racinaire de
l'avoine elle est même supérieure à la
masse racinaire du seigle
et puis ce qu'on a préservé au départ
c'était ce qu'on a vu pulluler au départ
c'était en plus de limaces les vers de
terre
les vers de terre ils ont progressé à
une vitesse grand V
grand V donc ça amélioré aussi la
filtration de l'eau toutes ces galeries
de vers de terre mais aussi les les
couverts végétaux s'améliorer le alors
en fait moi j'ai jamais commencé je suis
direct avec du sol nu l'hiver
c'est-à-dire laisser des chaumes avec
quelques plantes qui poussent dedans ou
des raies gras ou des trucs comme ça
jamais j'ai toujours eu du coup c'est
peut-être pour ça que ça démarrait ça
bien démarré alors après on s'est mis à
améliorer le
améliorer le couvert en y mettant de la
veste en y mettant de des petites poids
dedans et tout ça et puis bon
avec les années froides et les déshivers
froids et tout ça tout ça s'agit il
reste plus que l'avoine quand ça j'ai
pas trop fort parce que quand ça je l'ai
trop fort la voix nager aussi
et puis après plus tard on l'améliorait
en y mettant de la féverole et puis il
est toujours des poids et puis toujours
de la veste aussi
et
là pour mettre comment je vous dirais
pour mettre l'usine l'usini arabe dans
l'usine à engrais dans la parcelle mais
ça c'est ça fait déjà 20 presque 20 ans
qu'on fait qu'on fait comme ça alors
l'effet vous voyez l'effet l'effet sur
les vers de terre avec le labour il y en
a pas il y a pas grand chose le pseudo
labour c'est un peu mieux décompactage
chez pas beaucoup mieux travail
superficiel c'est pareil dès qu'on passe
ensuite direct il a explosion
alors le dans le sol il y a surtout à la
surface
dans les dans les cinq vis pour les
centimètres il y a toute une vie
là-dedans aussi bien microscopique que
macroscopique que la macrophone
qui elle travaille là-dedans se cache là
dessous dans le sol ils font des
galeries
il se cache même que les vers de terre
les limaces l'été descendent dans les
galeries de vers de terre pour se mettre
à l'abri du sec
pour ça que les vers de terre dès qu'il
y a eu de la pluie à l'automne donc il
remonte il remonte
enfin c'est comme ça et
toute cette villa il faut pas leur
casser la cabane c'est comme si nous on
nous cassait la maison les Brésiliens et
le labour c'est comme
l'avion qui a loupé son atterrissage à
son Paolo puis hop qui rentre dans la
ville et puis qui coule tous les
immeubles
c'est arrivé une fois
alors en laissant vivre le sol
tout doucement il évolue la masse
microbienne que j'ai commencé en 95 avec
bourguignon c'était
140 microgrammes par kilo de masse
microbienne
et puis bourguignon m'avait dit
l'objectif ça serait d'être à 500
et puis tous les deux ans 95 97 j'ai
fait envoyer une analyse en 99 j'en ai
fait autant
après en 2001
2001 2003 il m'a demandé de lui envoyer
des échantillons de terre
pour faire une une courbe en fonction
des saisons alors là c'était du
l'échantillon que j'ai envoyé tous les
deux mois quatre échantillons sur deux
sols différents
les sables et puis la plaine et puis ça
permet de Lucien avec ça il a fait des
graphiques et puis qui tourne toujours
et puis le
le
l'évolution de la vie microbienne
montait toujours et puis en 2009 ou 2010
ça fait longtemps que j'avais eu fait le
point après après 2003 là il tient faut
que je fasse le point puis j'ai envoyé
un échantillon à bourguignon les quatre
échantillons toujours pareil
mais Claude m'a jamais donné les
résultats
enfin bref c'est pas grave j'en ai eu
d'autres après en changeant de
laboratoire avec
le laboratoire Célestin
alors toute cette vie qu'on voit là faut
la laisser tranquille alors c'est tout
simple et je vais aller assez vite après
parce que j'ai d'autres choses à vous
parler après
il faut il faut accompagner ça mais il
faut les déjà l'avoir pendant même en
conventionnel faut qu'il est aussi c'est
une très bonne rotation de culture
elle est tous tous ceux qui ont eu des
mauvais qui ont des problèmes de raie
gras de Villepin et tout ça c'est parce
qu'ils font la rotation colza bléors ou
des trucs comme ça à colza béorge que
vous avez orge alors ça c'est la
catastrophe moi j'ai jamais fait
sur les plateaux c'était colza couvert
le couvert c'était les repousses de
colza ou du autre chose que tu es semer
du blé du couvert puis après un sorgho
alors le sorgho le millet ou le
tournesol
ça c'est c'est des cultures de printemps
et là ça permet de faire un nettoyage
profond dans les dans les regrets
et puis les d'autres graminées aussi
qu'on a su les vulpins
et dans le dans la plaine dans la vallée
du Cher pour limiter les risques avec
les inondations je pouvais pas faire de
colza
donc puis c'était irrigué alors dans les
zones sèches il y avait du sorgho aussi
alors c'est des blé maïs blé maïs
et puis aussi que je suis surgo j'ai
refait du maïs après avec les
en élargissant le l'irrigation
et là en faisant une culture d'hiver une
culture de l'été
là vous vous cassez le cycle de durée
gras et on n'a pas de problème de
alors
tu les plateaux si j'avais un plateau
qui était très sec celui que je vous
disais tout à l'heure qui a entre deux
et 8 % l'argile
sur le plateau sec on mettait de l'orge
à la place du blé c'est-à-dire qu'on a
Solé l'orge comme si c'était du blé mais
on faisait pas blé orge
et puis c'est vrai qu'au début quand on
a commencé les agriculteurs les voisins
nous prenaient pour des pour des rigolos
des abrutis
parce qu'on faisait pousser du blé dans
les
champs comme vous voyez là mais bon le
blé c'est bien
il restait toujours les résidus tout ça
c'est peut-être passer honnête on
faisait du travail de cochon
mais à l'arrivée c'était quand même pas
mal
et puis on faisait des blés oui à 70 90
quinteau selon les années
alors
après après moi
après moi
le gros problème c'était de pouvoir
semer dans ses pailles et ses pailles ce
sont des pailles fraîches après boissons
pour sommet des colonnes
alors on passait la herse une herse
Magnum là une
gros grosse une grosse étrille
pour pour égaliser les pailles dans la
dans la parcelle parce qu'à ce moment-là
on avait des moissonneuses batteuses qui
étaient pas qui faisait pas une bonne
répartition de paille
et là ça permettait d'étaler les pailles
les brins de paille étaient trop long
c'est pas assez bien broyé et en fait la
r permet de de trier tout ça et puis de
mettre les brins de paille un peu dans
le sens du SMIC pour des semoir à
disques ce qu'on a commencé on avait on
était quand sommes à risque
je suis resté longtemps mais j'aurais dû
m'équiper d'un semoir à dents beaucoup
plus tôt enfin bref c'est pas grave
t'es comme ça alors ça c'était en 2003
oui c'est ça 2003 on était des années
très sèches mais à l'automne il était
humide c'était humide et puis il y avait
beaucoup de repousses de colza c'est
pour ça qu'on laissait colza en couvert
et on se met sur le couvert de colza en
2003 au mois d'octobre alors c'est vrai
que le colza il a poussé que que fin
septembre
au 15 octobre
il se il crève tout doucement et puis
dessous vous avez des repousses soit de
blé soit de soit d'origine
et là le colza va un avantage il avait
l'inconvénient de favoriser les limaces
dans tout son cycle
mais à la fin de son site quand on se
met une culture dedans et puis qu'on le
laissait vers l'avantage c'est que les
limaces ces éthabituer de manger du
colza et touchaient pas au blé ni alors
ça nous laissait du temps de pour
détruire pour mettre de lentilles
limaces
mais c'est vrai qu'au début on était
argileuse fallait
c'était un problème
et puis
là c'est sur une du sorgho du sorgho
people
là c'est en oui c'est encore en 2003 oui
c'est vrai c'est en 2002 qu'on a
reprises cette ferme à l'entreprise
c'est-à-dire on faisait l'entreprise ça
faisait 11 ans de jachère à retard il y
avait eu dedans et puis il fallait y
faire il fallait la mettre en culture
il fallait la mettre en culture pour
qu'il puisse sinon il perdait ses primes
alors donc il y a mis ça ferme en
culture on s'engueippe le sorgho lui a
permis de faire le parce qu'il nous a
dit ça au mois d'avril pour semer au
moins de au mois de fin mai
alors le nettoyer ça avec un passage du
glyphosate
juste avant de semer pour les quelques
pouces parce que la vieille jachère
comme ça il y a du il y a du monde à
détruire et pas mal de plantes qui sont
assez résistantes
la résistante qui sont pérennes voilà
et puis
dans
cette ferme-là on l'a remis en culture
comme ça et puis là il y avait pas eu de
problème de d'herbe et tout ça
alors ça c'est du
de l'orge qui est faite sur Millet
georgivaire sur millet en direct comme
ça aussi
là c'est les semis de colza
alors avant qu'on en arrive à au semis à
50 SMIC colza monograine à 50 on le
faisait on le faisait au semoir à 10
classique le 750 je veux dire et puis
après on passait un coup d'étrier par
dessus le 750 et puis après quand il
pleuvait les premiers colza qui étaient
dans la dans la fraîcheur
dans la fraîcheur élevée puis quand les
deuxièmes les deuxièmes levées quand il
pleuvait toi mais bon ça ça marchait pas
mal à ce moment là parce que il y avait
ils étaient un peu moins sec moins sec
c'est dix dernières années
et puis là on s'est mis à faire comme on
a acheté un semoir pour faire du
pour renouveler le sumar à maïs
on l'achetait avec un écartement de 50
et puis avec cet écartement de 5 ans on
s'est dit on va faire l'école ça on va
faire les sorgho on va faire les soja en
2004 on a fait du soja avec
les premiers soja qu'on a commencé
et puis là on comment dégager la paille
avec des étoiles qui sont devant les
lignes de semis on s'est dit peut-être
qu'on aura moins de trous par endroits
avec les limaces alors il y a un tuyau
derrière chaque ligne qui mettait de
l'antimat juste la ligne
et c'est vrai qu'on avait des très beaux
colza des derrière on maîtrisait mieux
la lutte la lutte des limaces
et on faisait notre colza accompagné
déjà à cette époque là avec du fenugrec
que l'on voit là et puis des féveroles
et même au début il y avait des
lentilles avec
les lentilles le fenugrec la fleur
blanche
et puis quelques pieds de féveroles là
on les voit à peine
alors on voit plus voilà
or les féveroles dans l'hiver les
lentilles jeunes dans l'hiver le
fenugrec
non parlons pas lui gel de peur et ça
permettait de de supprimer les
insecticides d'automne
aussi bien charançon que enfin que Mali
jet que ne vous altise
et là quand vous voulez les insectes
voissa ils savent pas si c'est un champ
de colza ou donc on n'avait pas trop on
avait on a supprimé les insecticides
d'automne avec ça avec cette technique
en mettant que des légumineuses ça nous
a économiser permis d'économiser 30
unités d'azote dans dans l'ensemble du
bilan à sauter de la culture
là c'était
non 2011 2011 que je suis bête 2011
qu'on a semé en rang comme ça et puis
que on a commencé à accompagner les
plantes le colza c'était en 2009 voilà
et Jean-Claude il va falloir accélérer
très vite parce que on a beaucoup de
questions qui arrivent
certainement
ça va y aller ça va y aller
voilà
là c'est du semis de couvert qu'on
faisait avec les ça c'est un double
couvert qu'on avait fait
dans des terres des termes des terres
très très humide très marécageuses quand
vous faites un trou
dans ces terrains-là la terre est toute
bleue en dessous parce qu'elle est en
permanence dans l'eau
et par dessus ce couvert on la refait de
la féverole pour prolonger le couvert
parce que tout sur goper dans l'hiver
et comme on aime bien avoir de des
plantes vivants dans le couvert la nuit
enfin l'hiver je veux dire c'est la nuit
là c'est un couvert ça c'est une
parcelle c'est notre parcelle de couvert
qu'on récolte
tous les ans on a une vingtaine ou une
trentaine d'hectares que l'on fait comme
ça on récolte tout les petits pois la
veste tout se récolte impeccable
avec la pétrole c'est la féverole qui
sert de tuteur à tout le monde
ça vous donne une idée de
du semis du swing maïs sur couvert de
féveroles au printemps ce qu'on met la
dose pour détruire la
pour détruire le couvert mais la dose
que pour détruire les graminées et ce
qui est un litre et demi à peu près mais
ça détruit pas l'efferoles mais les
féveroles s'il reste vivante au moment
du du maïs c'est pas grave vous voyez de
l'autre côté on mettait pas de féverole
pour faire du soja
et il y avait envoyé pas de féverole de
l'autre côté de l'autre côté ça va être
pour faire du soja
Jean-Claude il faut absolument passer
aux questions
donc
bon oui si vous voulez j'ai une question
sur quels sont tes recommandations pour
réussir à un semis de maïs en suit
direct et mettons qu'elle serait en
rapidement les trois points
indispensables à respecter pour toi
pour le maïs pour le maïs ouais en semi
direct
bon alors la première des choses la
première des choses c'est de faire un
couvert
avec un petit peu d'avoine mais surtout
parce que l'avoine quand elle est à 100%
c'est ça va pour le soja mais pas pour
le maïs le maïs il faut surtout de des
légumineuses dedans pour que ça apporte
de l'azote et ça démarre beaucoup mieux
le maïs il démarre vous voyez là c'est
du maïs sur du couvert de
féverole il démarre très bien maintenant
j'ai des maïs qui démarre aussi bien que
les gens qui sont à la bourre parce que
pour tout à fait mais presque parce que
le couvert empêche de réchauffer le sol
quand même un petit peu
on perd on perd quelques degrés mais
c'est pas c'est pas méchant
vous voyez ça c'est un maïs en culture
en travail du sol du voisin moi le choix
à gauche
vous voyez dans l'herbement enfin bref
ça c'est du maïs aussi une autre année
2019 c'est pas vieux
s'il y a d'autres questions
ouais et donc
au niveau fertilisation azotée est-ce
que le est-ce que tu penses que les SCV
le SMIC direct t'a permis de faire des
économies de d'apport à sauter quoi
d'engrais c'est sûr
là pour faire des maïs à 10 11 tonnes
en fonction de nos reliquats azotés que
l'on fait au mois de bac on va faire
bientôt en janvier février là
février il faut pas qu'on les fasse trop
tôt non plus et
en fonction des reliquats ça va de 120
de 120 à 160 unités maximum
alors alors que les collègues ils sont à
220 voire 250
et sur les blés sur les blés d'hiver
dans les billets on est on monte à 180
et tous les autres c'est 140 150 140
selon les ou 160 selon les types de sols
qui sont très bons mais il y en a pas
beaucoup
et oui une année comme 2022 aura fallu
être à 100 unités seraient mieux mais ça
fallait savoir qu'on allait avoir une
allée aussi sèche
là c'est un autre exemple de semis
direct de
là c'est du sorgho le voisin qui
travaille le sol à côté dans des sables
à 2% d'argile vous voyez la levée
d'herbe à l'arrivée c'est du je l'ai pas
la photo de l'arrivée parce que Anthony
l'a enlevé c'est du
point de vue récolte après parce que le
gars il a désherbé il a fallu qu'il bine
pour pour éliminer un maximum d'herbe et
puis
lèvent dans la paille
il y a l'autre question ouais une
dernière question
Jean-Claude il va falloir arrêter au
niveau au niveau tournesol ton
expérience au niveau tournesol donc
est-ce qu'il y a eu des échecs des
difficultés etc surtout nous présenter
ça rapidement alors les échecs dont le
tournesol je n'ai pas eu les premières
années
les premières années comme
la population de limace à la explosé
tout doucement à la
à la grossi tout doucement
et les deux les deux trois premières
années ça allait mais la troisième année
ça commence déjà avoir des problèmes de
limaces et puis surtout on est obligé
d'arrêter ça à cause des pigeons hein
les pigeons on est dans un milieu
périurbain
l'endroit où c'est que j'avais le la
plus grande surface
au départ c'est dans la vallée du Cher
mais dans la vallée du chien on faisait
pas ce que je faisais du maïs pour pour
l'irrigation tu vois pour rentabiliser
l'irrigation
tournesol de tournesol c'est
principalement les pigeons
sur les plateaux là-haut vous voyez
derrière les bois là
les tournesols
les tournesols au mois de septembre pour
les maths il y avait plus que la moitié
de la récolte toute moitié les les
capitules étaient manger à moitié alors
c'était infernal puis des parcelles sont
trop petites là
Jean-Claude c'est c'est parfait on
remercie pour ta présentation
là maintenant quand on fait un deuxième
une deuxième présentation comme ça dans
le webinaire
je passerai en dernier
comme ça tu pourras finir à minuit
voilà parce que j'avais plein de choses
à vous parler sur les
sur les maladies sur sur tout ça il y a
pas mal de choses que quand on a trouvé
d'améliorer mais t'inquiète pas on va
pas te lâcher comme ça mais non non
on va pas on va passer merci de votre
attention et puis
si vous voulez d'autres enseignements
vous adressez un ver de terre production
il vous donnera les tuyaux les tuyaux
puis les vidéos qui parlent du reste
merci Jean-Claude

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