Eau : Grand voyage sur l'eau, Paysages In Marciac 2023

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-07-28) - - Durée : 208 minutes

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Ce direct est réalisé à l'occasion de Paysages In Marciac 2023, organisé par Arbre et Paysage 32. Pour en savoir plus :

https://paysages-in-marciac.fr/

https://ap32.fr/


00:16:50 - Début de la conférence

00:19:25 - Sol nu : climat foutu, Laurent Denise

00:38:30 - Les propriétés exceptionnelles de l'eau, François Hirissou

00:58:30 - La vie est belle, Hervé Covès

01:19:20 - Castor : amant·e de rivière, Suzanne Husky

01:43:45 - Entre terre et eau : les zones humides, Coteaux Gascon

02:05:50 - Concilier production de biomasse et protection des cours d'eau, Syndicat Mixte Adour Amont

02:26:25 - Préserver la ressource en eau : l'outil PTGE, Institution Adour

02:47:30 - Table ronde et réponse au public

Transcriptions

bonjour bonjour bienvenue

pour cette après-midi les pieds dans
l'eau
0 paysage in Marciac bienvenue chers
amis bonjour
salut Suzanne salut ça va ouais merci
d'être avec nous pour animer cet
après-midi belle matinée sur l'eau dans
les milieux matinées partagées d'échange
de perspectives bienvenue à ceux qui

Afficher la suite

sont avec nous sur la chaîne Youtube de

ver de terre comme d'hab dans la salle
ici à paysage et de Martial pour les
esprits sont déjà un petit peu chaud une
après-midi pour poursuivre continuer
étayer programmer 15e édition de ce
paysage in Marciac des questions encore
des questions de civilisation des
questions d'érosion
des questions de gestion des gestion des
questions bien évidemment d'accord de
désaccords de proposition de qualité de
quantité de vision
allons-nous continuer à avoir une vision
purement hydraulique de l'eau ou
allons-nous rentrer dans le génie dans
le génie écologique peut-être dans le
génie animal je ne sais pas trop
un film à 17h au cinéma et puis de
l'importance de dire l'homme qui
plantait des arbres par Martin gardaient
de sauce ici dans cette même salle
à 18h
le temps est venu à ce que Suzanne se
présente ils prennent la parole et anime
cette belle après-midi qui risque d'être
riche en couleur merci Suzanne alors je
suis votre Alain Cannet de la vraie midi
on va commencer tout de suite les
présentations mais si je pense qu'il
faut commencer parce qu'on est déjà en
retard excusez-moi on a on a 7
interventions qui vont être à peu près
de 15 minutes chacune et ensuite on
ouvrira les les conversations on décide
de faire ce format parce que nous dans
nos présentations on répondra
certainement
on répondra certainement à des questions
les questions les présentations
suivantes répondront peut-être aux
questions qui émergeront mais s'il y en
a des très importantes n'hésitez pas
n'hésitez pas à
vous montrer où vous et communiquer
extrêmement important il y a Olivier
Husson dans la salle ça c'est le truc le
plus important et il a même le droit de
prendre la parole quand il voudra
et donc on commence par Laurent de Nice
[Applaudissements]
OK
bonjour donc il va falloir résumer le
climat en 12 minutes donc je vais poser
quelques bases essentielles et on en
reparlera après
donc je vais commencer franchement seul
nu climat foutu c'est quoi un soldus
c'est un désert l'opposé du désert c'est
la forêt donc quand vous n'avez pas
l'équivalent d'une forêt de feuillus
vous avez l'équivalent d'un désert alors
puisque chez moi c'est la guerre de
l'eau j'ai un des Deux-Sèvres ce que
j'espère c'est que la paix de l'eau
passera par une mise au vert et
clairement c'est par la végétalisation
qu'on va récupérer de l'eau c'est l'idée
alors si vous regardez la forêt ici
comme martial c'est quand même assez
vert il y a des arbres mais si vous
regardez en vue satellite il y a quand
même pas assez d'arbres c'est que vu du
sol on a l'impression que c'est bien
boisé si vous regardez vu d'avion c'est
pas assez la forêt des Landes elle est
verte mais c'est verte avec des sapins
et les conifères c'est un problème c'est
ce qui brûle en ce moment je vais
expliquer pourquoi après donc en fait la
question à se poser quand on se promène
dans le paysage c'est où est la forêt on
devrait avoir des grands arbres partout
de 30 à 50 ans et en fait on en a pas
assez il y en a c'est déjà bien mais
c'est pas encore suffisant
et si vous voulez de l'eau il faut des
arbres
alors dans le cycle de l'eau en fait
l'absence de couvertures végétale c'est
ça qui va dérégler le cycle de l'eau et
la le ce qui dérègle enfin le symptôme
du dérèglement du cycle de l'eau c'est
deux phénomènes essentiels c'est
inondation et ensuite sécheresse
inondation l'eau repart trop vite à la
mer sécheresse elle est reparti trop
vite et comme vous avez une sécheresse
vous avez une canicule canicule et
température monte et tout ce qui a pu
survivre jusque là finit par sécher et
ensuite finit par brûler donc vous avez
un feu et quand le feu et s'est installé
la prochaine pluie va tout raviner tout
va repartir et ça c'est les symptômes
classiques de la déforestation alors je
suis parti de ce qui avait écrit l'INRA
en 2019 à l'époque c'était l'iresté
c'est la nouvelle représentation du
cycle de l'eau alors j'insiste c'est
bien la nouvelle représentation parce
qu'ils ont admis en fait qu'on avait
fait une erreur on avait fait des
dessins avec la pluie qui venait de la
mer qui tombait sur les terres et qui
repartait à la mer en fait c'était une
erreur parce que si vous avez réellement
30% d'évaporation sur les mers il y a
70% des vaporation sur les terres résumé
vous avez 100 litres de pluie il y a 70
litres de pluie qui vient de chez vous
et 30 litres seulement qui viennent de
la mer donc vous devez garder quand vous
avez 100 litres de pluie en garder 70
pour alimenter le cycle et n'en rejeter
que 30 litres à la mer et nous notre
souci alors ça c'est ce que fait la
forêt depuis des millions d'années les
Romains savaient déjà qu'on ne renvoyait
pas plus de 30% de l'eau et nous en fait
on a le souci c'est qu'on en renvoie
trop donc on va pas fabriquer d'eau on
va juste en jeter moins dans la mer
et un un élément de base c'est que
l'évaporation va chercher la pluie en
fait l'évaporation va chercher
l'humidité de la mer pour la faire
tomber l'évaporation des plantes et la
plante qui fait ça le mieux c'est
l'arbre donc si je n'ai pas
d'évaporation je n'ai pas de pluie et
c'est pour ça qu'il pleut pas dans les
déserts donc si vous coupez la
couverture végétale vous n'aurez pas de
pluie et ça va s'amplifier est-ce que
dit le GIEC depuis 30 maintenant 30 ans
c'est qu'en fait il y aura pas moins
d'eau mais une dégradation dans la
répartition annuelle des pluies vous
avez la même quantité mais d'un seul
coup et après plus rien ou quelques
années plus tard plus rien et c'est le
symptôme du désert et ça c'est pas local
c'est mondial c'est comme ça sur tous
les continents
alors je les résumé comme ça on va pas
très bien
en fait il y a une forêt et une rivière
la rivière coule parce que sévère vous
retirez la forêt équatoriale parce que
il faut équatoriale la rivière s'arrête
ça va être un oued ça va être ravagé une
fois de temps en temps donc c'est parce
que c'est vert qui a des rivières vous
coupez tout ça c'est fini vous coupez le
système en fait
alors l'évaporation c'est la base du
cycle de l'eau sur les terres pour aller
chercher l'eau de la mer en fait alors
les vapo transpiration donc la partie
végétale peu importe à la rigueur ça
provoque 70% des pluies essayent surtout
ça évacue 60% de la chaleur c'est qu'en
ville on est en train de végétaliser
parce que c'est 20 à 40 degrés de moins
par rapport à une surface en béton mais
du végétal vivant pas du végétal en
plastique et la plante qui au mètre
carré transpire le plus l'été donc la
plus grosse consommation d'eau entre
guillemets c'est le feuillu l'arbre qui
est déjà en place un adulte c'est 5000
mètres cubes à l'hectare et par an c'est
énorme alors ce qu'il faut comprendre
c'est qu'un arbre va vous évaporer 500
mm de pluie mais il en reçoit 750 ce qui
fait que le fait d'évaporer 2 litres
d'eau je récupère 3 litres de pluie
et ça c'est un système à bilan positif
plus j'en évapore plus j'en ai mais
l'inverse c'est que moi j'en ai vapeur
moins j'en ai donc on peut faire des
économies d'eau partout mais jamais dans
l'environnement sinon vous coupez la
pompe et la pompe plus vous l'alimentez
plus elle vous donnera en fait et c'est
pour ça que je mets 1 + 1 = 3 j'évapore
de Lead je récupère 3 et la nature est
un bilan positif et c'est ça qu'il faut
comprendre c'est que on alimente une
pompe mais si on diminue le débit de la
pompe et ben on a moins d'eau en fait
alors il y a sur les sites Agricole vous
trouvez le TP les vapo transpiration
potentielles ça c'est la quantité d'eau
maximale évaporable c'est que vous ne
pouvez pas évaporer plus d'eau que le TP
l'arbre lui il est naturellement à l'ETP
parce qu'il a une surface foliaire
énorme donc il transpire énormément et
une fois qu'il a saturé l'air en eau ben
c'est fini en fait après vous allez
provoquer la pluie et condensé provoquer
des nuages baisser le rayonnement
solaire mais cette quantité là le TP
c'est la maximale mais c'est aussi la
minimale à donner pour le climat c'est
que c'est la part d'eau qu'il faut
donner au climat pour entretenir la
pompe si vous faites pas ça vous n'allez
pas évacuer la chaleur vous allez couper
le cycle de l'eau et vous retrouvez donc
en sécheresse donc en canicule c'est ce
qui se passe en ville les températures
montent et tout ça
et la photosynthèse c'est ce que
j'appelle une pompe à eau climatique
c'est qu'en fait c'est la base c'est le
départ de tout si vous faites pas de
photosynthèse vous avez un désert et là
tout s'enchaîne en fait et c'est aussi
l'énergie du vivant fonctionne tous à la
photosynthèse alors j'ai mis ça pour les
pins des Landes qui ont brûlé l'an
dernier c'est si tu plantes des
conifères achètent des Canadairs
pourquoi ça brûle parce que globalement
le conifère transpire deux fois moins
que le feuillu donc vous avez des forêts
qui n'évacuent pas la chaleur elles sont
chaudes et en plus elles sont chaises
sèches parce qu'elles provoque moins de
pluie donc en fait c'est impossible que
ça brûle pas alors il y a un autre
phénomène va tout à l'heure c'est qu'en
fait si en plus vous avez de l'air sec
qui remonte des déserts et ben c'est ce
qui s'est passé l'an dernier et l'an
dernier c'était impossible que ça ne
brûle pas c'était c'était trop enfin
vous avez un tas de paille vous mettez
des une lampe infrarouge dessus mais ça
va brûler et ben c'est le cas
et une nature sèche c'est une nature
morte qui chauffe et qui brûle en fait
notre hantise ça serait de laisser
mourir la nature parce qu'on sait
qu'elle va chauffer et brûler
et si vous faites le bilan de ce que
coûte les incendies par an incendies
inondations les phénomènes climatiques
en fait ça coûte une fortune en
assurance et en finale c'est nous qui
payons mais en fait ça coûte moins cher
de maintenir en vie que de lutter contre
les incendies et bien c'est ça qu'il
faut prendre en compte c'est que
j'entretiens ça me coûtera moins cher
que tout réparer après surtout pour les
sols alors je l'ai mis là en fonction
des saisons le taux d'évaporation des
forêts de feuillus et bien c'est l'été
que la forêt transpire le plus elle
transpire au taux maximum et en fait
c'est l'été où il y a le plus d'énergie
solaire donc c'est l'été où la nature va
chercher l'énergie pour la stocker dans
les sols pour ensuite repartir l'année
d'après donc il faut aller chercher
l'énergie et l'arbre nous on est des
rigolos à côté des arbres en termes de
photosynthèse d'énergie captée en fait
et surtout c'est une énergie globale qui
va climatiser alors le problème c'est
que moi je viens de nouvelle Aquitaine
on a favorisé les cultures sèches c'est
à dire une culture de blé et après on
met rien en disant bah comme ça je vais
économiser l'eau et si vous regardez le
taux d'évaporation donc des blés au
printemps ils évaporent et au fur et à
mesure de la saison se rapproche l'été
ils finissent par en plein été ne plus
transpirer effectivement ils sont secs
et après ça repart on resserre en fin
d'été et on repart et ben si vous
regardez des deux courbes d'évaporation
on est à l'opposé des saisons donc à
l'opposé des arbres en fait c'est
exactement ce qu'il faut pas faire et la
plus vieux métrie dépend de la
couverture végétale donc quand vous
faites ça vous n'avez plus d'eau donc au
lieu d'économiser l'eau on a épuisé la
ressource on a coupé la pompe en fait
alors l'irrigation on va pas se mettre à
irriguer tous les champs pour faire ça
parce que ça coûte cher en plus il faut
faire des réserves donc l'idée c'est de
d'assurer une continuité végétale de
manière à végétaliser plus qu'il n'y ait
pas de coupure pour irriguer moins c'est
qu'en fait on va entretenir cette pompe
et plus elle sera forte moins on aura
besoin d'irrigué parce que ça coûte cher
et en fait on va réactiver le cycle
naturel de la forêt
alors là ça va pas bien se voir alors ça
c'est le taux de vapeur d'eau dans
l'atmosphère sur le site suisse
AccuWeather que vous retrouvez sur
internet il y a le lien en bas
alors ce qui s'est passé
hier comme il a fait très chaud par
exemple en fait on a au dessus des
déserts de l'air qui est très sec donc
quand l'air est très sec on reçoit 50%
de radiation solaire en plus parce qu'il
y a plus le filtre et en fait en bas il
y a la
barrière verte équatoriale enfin avec la
en Afrique où il a il pleut et ça
circule vers l'ouest ensuite ça remonte
ça va c'est un peu sur la mer et ça
revient par chez nous hier on a subi une
vague d'air sec qui est remontée il
faisait très chaud l'après-midi si on
suffoquait et après c'est bien pleuvoir
et en fait nous ici on va subir l'air
sec du Sahara donc il faut absolument
qu'on ait de l'eau du végétal et de quoi
subir le désert des autres parce que
tant que le Sahara on l'aura pas
végétalisé on aura ses poches d'air
sèches vous avez vu ce qui s'est passé
en Grèce récemment oui mais la Grèce
était en zone rouge c'est à dire une
zone où ça double les radiations
solaires donc si c'est déjà des buissons
c'est sec ben ça ne demande qu'à brûlé
donc en France on va subir encore ça
donc tant que l'Espagne ce végét tout le
monde se végétalise il faut qu'on
prévoit la sécheresse des autres en
ayant de l'eau de manière à ne pas
couper ce cycle là mais là c'est un
c'est pas notre faute en fait ça vient
de l'extérieur alors à propos des
radiations solaires le soleil c'est un
réacteur nucléaire et en fait on stocke
les déchets nucléaires dans des piscines
avec de l'eau là la personne qui est là
n'a pas de masse n'a pas de protection
parce qu'avec trois à quatre mètres
d'eau on bloque les radiations on est
tranquille et en fait quand vous n'avez
pas d'eau dans l'atmosphère vous avez
une grosse partie 50% des radiations
solaires qui arrivent en plus et là vous
brûlez et en fait l'eau c'est notre
meilleur protection donc il faut en
mettre et c'est ce que fait l'arbre la
forêt depuis des millions d'années toute
seule elle transpire à l'évacue de la
chaleur elle s'autoprotège parce qu'elle
met de l'eau elle alimente la pompe et
ça marche très bien si vous descendez en
dessous de la densité végétale d'une
forêt et là vous êtes bombardé de
radiation c'est ce qui se passe dans le
désert ou ça brûle oui c'est normal
c'est normal il y a plus d'eau
alors je l'ai mis un peu comme ça c'est
qu'en fait la vapeur d'eau et l'eau et
les nuages c'est notre meilleur isolant
par rapport au Soleil et sans eau notre
soleil c'est notre ennemi avec de l'eau
c'est notre ami en fait on fait de la
photosynthèse et en fait c'est une
couche d'isolant une maison plus vous
l'isolez plus vous retrouvez avec ni
trop chaud ni trop froid ces tempéré
dans les déserts les zones sèches vous
trouvez il fait très froid le matin très
chaud la journée oui parce que votre
couche d'isolant a diminué en fait
l'idée c'est de remettre de l'isolant et
notre meilleur isolant thermique c'est
la vapeur d'eau donc faut pas avoir peur
d'arroser quand il fait chaud parce que
un on fait baisser la température de on
se protège
alors je les résumé comme ça vous faites
tous de la cuisine vous mettez une
casserole avec un couvercle bien fermé
et un fond d'eau vous faites chauffer
tant qu'il y a de l'eau dans la
casserole ça peut chauffer pendant deux
ans vous allez créer en fait des pluies
il va pleuvoir dans votre casserole mais
tant qu'il y a de l'eau ça ne brûle pas
vous laisser s'échapper l'eau du système
vous ouvrez le couvercle l'eau s'évapore
sort du système et là ça brûle et ben ça
ça s'appelle des cellules de convection
il y a ça partout autour de la Terre et
là où ça brûle c'est là où il y a pas
d'eau là où il y a pas d'évaporation
alors ce qu'on a en fait depuis qu'on a
commencé à penser au climat il y a des
dizaines d'années on a enregistré tous
les mouvements d'air autour de la Terre
donc on sait globalement comment ça
comment ça bouge mais on n'avait pas
fait le lien entre les mouvements d'air
et la nature des sols c'est la nature de
la couverture végétale c'est foret ou
désert on faisait pas la différence on
enregistrait les données et là on
commence à comprendre que ben en fait le
végétal a une importance énorme sur le
climat c'est-à-dire s'il y a pas le
végétal on coupe le cycle les
températures montent et ça perturbe
alors une surface qui exposait au soleil
va évacuer la chaleur c'est un résumé
rapide
une surface qui a exposée au soleil va
évacuer la chaleur de trois façons 20%
c'est le rayonnement infrarouge donc
c'est ce qui va amplifier l'effet de
serre contact entre les masses d'air
c'est 20% et l'évaporation et vapo
transpiration c'est soit 60%. donc en
fait c'est énorme 60% ce qui fait que
quand vous n'avez pas d'eau sur la
surface qui expose au soleil vous allez
amplifier l'effet de serre parce que
vous augmentez les rayonnements
infrarouges et surtout vous allez
augmenter les accidents climatiques
parce que vous allez créer des des
réchauffements de masse d'air par
rapport à la mer avec des contrastes
importants et là vous allez amplifier
les accidents climatiques
alors maintenant le mesure par drone en
fait la température des sols exposée au
soleil voyez un sol nu donc c'est un
champ de blé qui a été déchaommé ou rien
fait après la moisson pas semer une
luzerne fauchée 33 30 rue degrés à
couvert végétal plus épais 29 degrés
sous les arbres 25 degrés quand la
densité végétale augmente les
températures baissent et c'est ce qu'ils
ont compris en ville maintenant ils vont
arroser et végétaliser vivant
alors ça c'est chez moi à Niort été 2022
c'était sec et chaud tout ce qui est
rouge ça brûle enfin c'est chaud et 2021
on avait de l'eau et ça s'est entretenu
les champs bleus ce sont les champs
froids quand c'est vert c'est froid sa
climatise
alors j'ai schématisé comme ça l'élément
de base pour nous depuis des millions
d'années c'est la forêt de feuillus mais
surtout ce qu'on voit nous c'est
l'extérieur mais il y a toute la partie
racinaire dans les sols et ça c'est
énorme et plus large va chercher l'eau
en profondeur mieux et l'alimente le
cycle si vous diminuez la densité
végétale vous avez un taux de
photosynthèse qui diminue vous diminuez
des vapo transpiration et vous allez
diminuer la pluviométrie et en fait tout
se casse la gueule jusqu'au jusqu'au
désert en fait là où il y a plus de vie
et la matière organique disparaît tout
disparaît et quand vous diminuez comme
ça vous retrouvez avec des phénomènes
climatiques qui sont inondations
sécheresse canicule feu et après le feu
on repart sur inondation et là on est
dans la spirale infernale de la
désertification donc vous abandonnez
martiac Marciac enfin la nature va
repartir dans l'autre sens elle va
remettre augmenter la densité végétale
d'un né en année nous le biomimétisme
c'est de copier la nature d'augmenter
pour revenir à l'équivalent d'une forêt
je l’ai mis là dessus si on réseau nos
bassin versant comme on a vu ce matin ah
bah ces versions c'est une réserve d'eau
la partie végétale la partie vaporation
c'est ce qui alimente la réserve d'eau
la seule fuite d'eau d'ambassade versant
c'est sa rivière enfin celle qui faut
regarder c'est la rivière et nous en
France moi j'ai regardé chez moi la
Garonne est à plus de 50 % de rejet en
mer la Garonne la sève northèse on est à
plus de 75%. c'est à dire qu'on devrait
garder 70% et en en jette 75%. donc
forcément on a plus d'eau ça part trop
vite beaucoup trop vite et globalement
sur la France on a accéléré le retour à
la mer et la seule façon de perdre de
l'eau douce des terres c'est de
l'ajouter dans la mer alors c'est pas un
problème il faut qu'il y a un débit mais
pas trop et nous on est au double de ce
que fait la forêt et la forêt c'est la
base
alors ça c'est la Garonne sur le site
vigicru.gouv.fr
le 19 janvier il y a eu des pluies
c'était les premières pluies 500
millions de mètres cubes en 5 jours
d'accord il y a eu trois épisodes comme
ça donc en trois fois on évacué
l'équivalent de la consommation totale
de la région nouvelle Aquitaine
je reprendrai après peut-être encore
deux minutes c'est pas désolé en fait
l'eau c'est un bien commun mais il faut
le prendre pas à partir de la pluie en
fait et c'est un bien commun qu'on
disait jamais en rivière jeter l'eau ça
veut dire la jeter en rivière donc
ensuite la mer si vous la passe par les
sols à l'IRA par la rivière et la mer
mais doucement et donc l'idée c'est je
ne jette pas l'eau donc je la recycle
dans les sols le recyclage dans l'eau en
France est à 0,8 % et on a plus d'eau
évidemment l'article pas on est les plus
mauvaises élèves en fait et les rivières
c'est un trait bleu sur les quartiers GN
tout ce qui est en dehors de la rivière
ne doit jamais aller directement la
rivière donc on fait des bassins de
rétention on fait des bassins enfin on
retient l'eau dans les terres parce que
fait naturellement la forêt mais on a
coupé les arbres
et cela c'est la réserve colinéaire en
fait c'est la meilleure méthode tant
qu'on n'a pas mis d'arbres de retenir
l'eau parce que c'est moins cher ça
régule les inondations les sécheresses
ça recharge des nappes c'est écologique
parce que tout le monde a préféré en
profite ça permet de verdir nourrir la
population et il y a un principe simple
que disait les anciens l'eau appelle
l'eau et ben effectivement mais
attention c'est que le sec appelle le
sec
et voilà ça c'est ce qui s'est fait dans
d'autres pays s'il y a pas d'arbres vous
pouvez retenir l'eau comme ça c'est la
même chose sauf que l'arbre le fait tout
seul
je vais arrêter là parce qu'on reprendra
tout à l'heure alors
[Applaudissements]
peut-être que s'installe est-ce que
quelqu'un a une question
[Rires]
non
attendez on va est-ce que les réserves
colinéaires doivent être perméables ou
imperméables
vous cassez pas la tête non on fait une
réserve Collière pour ralentir le flux
en fait on a un souci c'est que l'eau
descend trop vite parce qu'on pompe très
profond de plus en profond dans les
nappes le jour on arrêtera de pomper
parce qu'on gérera les autres surfaces
vous faites de simples réserves
colinéaires qui vont alimenter doucement
les nappes et vous n'aurez pas de souci
en fait une nappe phréatique devrait
jamais baisser elle baise parce qu'on
prend et qu'on jette en mer l'arbre il
prend beaucoup mais lui il alimente le
cycle et nous on a coupé le cycle vers
la mer donc les réserves culinaires vous
faites le plus simple possible à petit
échelle grande échelle que vous voulez
le plus simple le moins cher possible
est-ce que tu peux donner ton micro à
prendre soit
un quart d'heure tu as 15 minutes 15
minutes ok bah c'est super de passer
derrière Laurent parce que il nous a il
nous a exprimé le fait que l'eau était
extrêmement importantes pour le climat
et pour le refroidissement et moi je
vais essayer de de vous montrer pourquoi
ces propriétés les propriétés
exceptionnelles de l'eau permettent de
faire des arbres déclimateurs et donc ça
part très simplement de de notions un
peu physique vous savez que l'oxygène
l'eau c'est donc H2O et l'oxygène c'est
un élément très attractif pour les
électrons c'est le fameux oxydant cher à
Olivier Husson et qui attire très
fortement les deux les électrons des
deux atomes d'hydrogène qui sont
accrochés à l'eau donc ça fait que l'eau
c'est un petit élément de c'est un petit
aimant électrique c'est un petit aimant
électrique et cette dissymétrie
électrique fait que ça lui confère des
pouvoirs énormes et entre autres à la
fameuse aux atomes d'hydrogène ça ça
confère des pouvoirs exceptionnels et on
va comprendre pourquoi c'est pouvoir là
et bien interviennent dans toutes les
problématiques qu'on
attribue à la Halo
parce que justement ces deux ces deux
atomes d'hydrogène vont comme ils sont
électro positifs vont être attirés par
l'atome d'oxygène qui lui est
électronégatif et du coup ça va donner à
l'eau ce caractère à la fois liquide ou
de vapeur ou de glace c'est le seul
c'est le seul matériau terrestre qui a
les trois états à des températures
ambiantes et donc cette liaison
hydrogène elle est exceptionnelle
pourquoi et bien parce que donc il y a
ce différent entre oxygène et hydrogène
ça fait un doublement électrique qui qui
sont qui qui fournit des éléments
d'attraction très important et qui font
que la liaison hydrogène que l'on a ici
relie entre les petites molécules d'eau
qui font de l'eau liquide
et là je voulais représenter donc là où
est-ce que je vous ai montré là c'est la
Dordogne puisque moi je suis de Dordogne
et cet élément là pour nous est
exceptionnel je suis content d'habiter à
côté de la Dordogne parce que c'est si
tu le rivière qui nous tient frais
pourquoi pourquoi parce que justement la
liaison hydrogène à la base de la vie
sur Terre parce que justement elle
permet des interactions intermédiaires à
la base de la vie pourquoi parce que
elle est assez stable pour maintenir les
molécules entre elles donc on sort un
peu de la molécule d'eau mais la
molécule d'ADN tous les protéines toutes
les tous les corps du vivant sont reliés
par ces liaisons hydrogènes entre
l'oxygène et l'hydrogène et donc ça fait
que elle est assez stable mais elle est
assez souple également pour faire que en
sorte tous ces corps-là puissent avoir
des propriétés plastiques qui leur
permettent et bien de fonctionner
ensemble et sans hydrogène par exemple
pas de protéines ni d'ADN et on va voir
que pour l'eau c'est encore plus
important ou c'est au moins aussi
important donc la liaison hydrogène est
à la base de l'eau liquide alors
pourquoi c'est si important que ça et
pourquoi justement je disais que Laurent
annonçait très bien les choses par
rapport à ce que je vous montre c'est
que ces propriétés qui sont quasiment
anormales on va voir pourquoi font que
l'eau fait de la résistance à l'énergie
thermique du soleil et ça c'est vraiment
quand on a compris ça on se donne
vraiment les moyens de retrouver de
l'eau n'importe où autour de chez soi et
moi j'ai des arbres autour de la maison
et ben je peux vous assurer que le champ
qui est nu à côté j'ai quand même moins
chaud pourquoi j'ai moins chaud
parce que l'eau à ce qu'on appelle une
capacité thermique très élevée c'est la
plus élevée de décors physiques de la
terre par l'ammoniac et pourquoi et
quelle est cette capacité physique c'est
que pour
couper cette fameuse liaison hydrogène
qui tient les molécules d'eau serrées
entre elles pour faire de l'eau liquide
il faut énormément d'énergie alors
l'unité de base de l'énergie vous le
savez c'est le Joule peut-être vous
savez pas le jeu ça équivaut à un de vos
battements de cœur un battement de cœur
par exemple c'est un joule et bien pour
scinder une molécule d'eau d'une autre
il faut
4180 joules ça vous paraît peu mais
c'est énorme c'est énorme à cette
échelle là c'est à dire que pour élever
de 1 degré
la température de l'eau c'est comme ça
qu'on mesure les capacités thermiques il
faut
4180 joules voilà retenez ce chiffre
pour du sable quand vous avez du soleil
qui tape sur le sable ce sable chauffe
beaucoup plus vite que l'eau vous avez
dû vous en rendre compte quand vous êtes
pieds nus sur une station de plage vous
avez beaucoup plus chaud à la plante des
pieds que quand vous êtes dans une
flaque d'eau qui chauffe et donc là il
faut un peu moins d'énergie donc ça
consomme moins d'énergie thermique et le
pire ce qui arrive c'est les métaux les
métaux sont des sont des corps qui ont
des capacités thermiques très faibles
c'est à dire qu'il faut très peu
d'énergie thermique pour les faire lever
en température et donc vous allez voir
que ça c'est important
parce que justement ça explique toutes
ces capacités de ses qualités
exceptionnelles de l'eau donc la
capacité thermique d'un corps c'est la
quantité d'énergie thermique à fournir
pour élever sa température
et l'eau à la plus forte capacité et moi
j'aime bien les images qui permettent de
situer les choses et vous allez voir que
cette capacité elle est exceptionnelle
puisque pour augmenter d'un degré
Celsius la température d'un litre d'eau
c'est comme si vous deviez soulever de
10 mètres un poids de 100 kg
donc si ça vous parle ça moi ça me parle
ça veut dire que l'énergie que fournit
n'importe quel source de chaleur et bien
va buter va buter contre l'inertie
thermique de l'eau et cette énergie
thermique elle est tellement importante
c'est la plus importante de tous les
corps
qu'est-ce que ça va être la seule qui va
nous permettre de rafraîchir
l'atmosphère parce qu'il faut énormément
d'énergie pour pourquoi faire et bien
pour casser ces fameuses liaisons
hydrogène ça veut dire que quand vous
avez une source de chaleur quantité de
chaleur donc vous savez qu'il y a deux
formes d'énergie il y a les travail qui
est une énergie dirigée et la chaleur
qui est une énergie qui n'est pas
dirigée ok c'est donc quand vous avez
une source de chaleur qui arrive sur de
l'eau avant de monter la température
c'est à dire en vent de chauffer elle va
devoir détruire ces 4180 joules de
liaison hydrogène et du coup cette
énergie thermique cette énergie de
chaleur qui n'est pas de la température
c'est il faut faire un peu ça ne va pas
se transformer en chaleur ça va pas se
transformer en chaleur ça va casser les
liaisons hydrogène pour faire de l'eau
liquide de l'eau vapeur et vous
comprenez bien que quand on a une
surface à nos qui reçoit énormément de
quantités de chaleur du soleil par
rapport à une surface de sol ou de métal
et bien vous allez chauffer beaucoup
moins dans l'eau parce que le la chaleur
du soleil va s'exprimer à libérer les
eaux hydrogène sans augmenter la
température c'est ce qu'on appelle la
chaleur latente ce que disait Laurent
tout à l'heure et du coup l'air qui est
chauffé
agite beaucoup ces molécules et donc on
le ressent on le ressentez par contre
l'eau qui est chauffée n'agit pas de
molécules ne chauffe pas ou chauffe
beaucoup moins vite et ça ça nous fait
toute la différence entre un corps qui
n'est pas hydraté et un corps qui est
hydraté quand vous suez vous casser des
liaisons hydrogènes et vous faites en
sorte de baisser votre température
corporelle ça c'est vraiment très
important très intéressant et moi je
pense qu'il faut avoir cette explication
physique j’imagine que beaucoup d'entre
vous la connaissez mais je pense qu'il
faut il insister là-dessus pour donner
toute cette puissance à la à la à
l'élément haut comme vaporique comme
comme élément qui va permettre de
baisser les températures donc voilà
l'évaporation comme voilà comme on l'a
vu tout à l'heure l'évaporation c'est du
refroidissement donc l'évaporation c'est
des refroidissements pourquoi parce que
et bien justement l'énergie thermique
est utilisée pour libérer ces molécules
d'eau en vapeur d'eau et donc en même
temps ça ne va pas faire de la chaleur
mais ça va faire de la chaleur latente
et par exemple la chaleur de
vaporisation de l'eau qui traduit la
résistance des lésions hydrogène c'est
équivalent c'est une autre image pour un
litre d'eau un camion de 10 tonnes lancé
à 80 km/h c'est l'énergie qu'il faut
pour vaporiser un litre d'eau c'est
c'est équivalent en ça donc vous voyez
que l'eau c'est quand même exceptionnel
par rapport à ces qualités là et on
arrive petit à petit à nos conclusions
pour rafraîchir pour rafraîchir une
salle comme on a ici il suffit de
quelques litres d'eau à température
beaucoup plus basse qui en s'évaporant
vont capter l'énergie thermique et
baisser la température de l'air en
augmentant la température de l'eau et on
l'a calculé que par exemple pour une
volume 32 mètres cube d'eau il suffit de
8 litres d'eau 8 litres d'eau pour
baisser la température
et bien ça si on l'applique voilà donc
notre métabolisme de pour pour supporter
les grosses températures il est basé sur
ça les animaux quand ils allaient être C
également c'est autour de ça je regarde
combien j'ai voilà c'est bon donc voilà
donc l'eau et l'air et bien ils sont en
concurrence et je suis content que
Laurent est pris l'exemple de tout à
l'heure entre la mer et puis les terres
sèches puisque et bien sûr la mer vous
avez de l'évaporation permanente et vous
avez des écarts de température qui sont
très très faibles parce que la
température enfin l'énergie thermique
est utilisée pour briser ces liaisons
hydrogènes et donc qui ne font pas
monter la température qui évaporent
l'eau du coup l'eau c'est l'eau vapeur
c'est vraiment un corps très très
énergétique très énergies parce que
cette énergie là il faut bien la
retrouver et donc c'est pour ça qu'il y
a il y a ces orages extrêmement violents
c'est que plus vous avez des vaporation
plus vous avez d'énergie qui est EMM
agasinée parce que l'eau quand elle va
redevenir liquide ben elle va
redistribuer cette énergie là vous voyez
donc c'est ce qui explique la force des
des
orages de voilà qui ceux qui sont dus à
ces problématiques là
et les saisons n'auraient pas c'est on
s'accline on s'acclimaterait beaucoup
moins en saison si on n'avait pas des
sols riches anneaux malheureusement
c'est de moins en moins parce que plus
vous avez d'eau plus vous avez des
écarts qui sont limités dans le dans
l'impact de la dans l'impact des
réchauffements climatiques
et pour en arriver à l'arbre donc toutes
ces propriétés là font faire que
l'évaporation et bien ça va être de la
transformation d'éléments liquide en
éléments vapeur et donc on va
transformer une énergie qui pourrait
devenir de la chaleur mais qui devient
de la chaleur latente c'est à dire qu'on
ne sent pas on ne sent pas cette chaleur
parce qu'elle fait changer l'eau d'État
on passe des taliquides à l'état de
vapeur et l'arbre là dedans évidemment
et l'élément central pour opérer ce
genre de de
réaction puisque l'arbre équivalent en
gros on dit un arbre qui vaut à 10
climatiseurs vous avez compris
maintenant pourquoi c'est parce que
l'eau à ses qualités de grâce aux
liaison hydrogène
donc plus on augmente la densité
végétale moi plus on ado et moins on a
chaud ça c'est la c'est la deuxième des
choses que qu'on peut dire que tu avais
déjà souligné évidemment tout à l'heure
donc la dernière des choses que je
voudrais vous montrer et ça c'est
vraiment très intéressant parce que ça
c'est la terminologie elle vient de
Hervé directement et vous la connaissez
cultivez-le grâce aux végétaux froid
donc vous avez peut-être vu des vidéos
de qui vous explique ça c'est que cette
vapeur d'eau et bien elle va se
condenser dans l'air et vous savez qu'à
un moment donné les gaz quand ils sont
trop condensés et bien ils redeviennent
sous d'autres formes
quand on les compresses et donc la
vapeur d'eau pluviada et plus il fait
froid plus elle se compresse et quand
elle est très compressée elle redevient
de l'eau liquide
et donc pour produire de l'eau liquide
il faut beaucoup de vapeur d'eau et il
faut des éléments qui sont froids et
vous avez ici ce qu'on appelle des
diagrammes qui montrent que pour chaque
quantité de vapeur d'eau dans l'air 20%
ici 30 % 40 %, 50 60 70 %, vous avez une
température à partir de laquelle et bien
on arrive à 100% d'évaporation et 100%
d'évaporation c'est de l'eau liquide et
donc dans nos processus de plantation
d'arbres de favorisation végétale on va
favoriser la photosynthèse parce que
bien ça fait utiliser l'eau mais
également l'utilisation de plantes à
feuilles plus ou moins froides
qui vont avec cette vapeur d'eau
permettre d'avoir ce qu'on appelle les
points de rosée qui vont recréer la
circulation de l'eau et ces points de
rosée à partir de ce qu'on montre là
mais sont fondés sur de l'eau dans les
sols qui est stocké qui s'évapore qui se
refroidit sur une surface froide et qui
à partir d'un moment va créer de l'eau
et ça je vous engage alors moi je me
suis reconnaissé ces appareils là qui
sont des appareils qui mesurent
l'humidité de l'air avec la température
et vous pouvez chez vous constater qu'il
y a certains végétaux qui vont à partir
d'un certain taux de vapeur ici 84% et
de température que vous pouvez lire et
en cédant de ces diagrammes qui vont
condenser l'eau et refaire de l'eau
liquide et c'est là que c'est vraiment
intéressant comme Hervé le souligne de
sélectionner les végétaux qui vont avoir
ba baie des feuilles froides et il en
existe le lierre
que moi et du coup en sélectionnant ces
végétaux
en impliquant le retour de l'eau dans
ses sols grâce au sol vivant et bien on
peut revenir à la création d'eau liquide
sous ses arbres là et ça je pense que
c'est une des propriétés exceptionnelles
de la liaison hydrogène et je voudrais
dire que cette cycle de l'eau au niveau
global il se peut s'expliciter au niveau
micro
microscopique avec ces liaisons
exceptionnelles
et donc la transpiration des végétaux je
l'ai pris directement sur une diaporama
de
Laurent donc seul végétalisé stockage
d'eau vapeur d'eau précipitation donc je
reprends tes chiffres 500 5000 m3 par
hectare et par an les forêts de
conifères le canadair ça je les a sorti
et ça ça fait son effet mais dites-vous
aussi que le maïs la luzerne donc moi je
suis à l'ancien de chambre d'agriculture
les couvertures végétales qu'on met en
place dans nos agro écosystèmes sont
aussi des pour voyeurs d'eau et aussi
pour voir à la à ce fameux cycle ce
fameux cycle de l'eau et donc voilà donc
c'est j'arrive à ma conclusion c'est
fini tu vois j'ai peut-être plus
longtemps donc la couverture végétale va
rafraîchir l'atmosphère et va en même
temps refaire de la circulation liquide
au dos voilà j'ai fini
[Applaudissements]
merci François pendant que Hervé se
prépare on voulait que Olivier Husson
dise quelques mots si vous les rebondir
sur ce qui avait été présenté et sinon
on a une question ici
en t'écoute
répondre à mieux que moi mais la vapeur
d'eau c'est beaucoup plus que le gaz
carbonique c'est sûr en fait c'est comme
j'ai expliqué le soleil c'est un
réacteur nucléaire alors effectivement
c'est un gaz à effet de serre mais
surtout un effet parasol en fait c'est
que ça te baigne une couverture de
protection entre toi et le soleil il
faut de l'eau entre toi et le soleil en
fait et en fait c'est que ça intercepte
le rayonnement si tu veux avant que ça
t'arrive à toi et tu vois dans pas dès
qu'il pleut en fait tu vois ça baisse
les températures il y a des nuages qui
intercèdent le rayon lumineux
l'infrarouge passe pas à travers l'eau
par exemple les avions se cachent dans
les nuages on peut pas les capter avec
des missiles infrarouges et en fait dès
qu'il y a de l'eau c'est galère pour
l'infrarouge et c'est ce qui chauffe le
plus donc en fait plus tu mets d'eau
plus tu te protèges en dessous et c'est
ce qui se passe comme ça alors en fait
faut pas faut prendre en compte
l'interception qui vient de du truc et
là le système c'est tous les endroits en
fait où il y a beaucoup d'eau dans
l'atmosphère au dessus des mers par
exemple ces endroits les mieux
climatisés c'est le climat tempéré en
fait c'est là où il y a de l'eau
continentale c'est là où il y a pas
d'eau et là ça brûle effectivement
voilà olivier est un peu d'être envie
d'intervenir quand on commençait à
parler de ces lésons hydrogène non non
j'avais pas envie mais voilà non mais je
veux toujours quelque chose on va pas
rentrer dans des choses trop trop
compliquées non plus l'idée c'est
aujourd'hui c'est de sortir les grandes
idées parce que il faut il faut voir les
grands cycles il faut voir de manière
dynamique il faut voir effectivement la
chimie la physique qu'il y a derrière
mais ne serait-ce que ces histoires de
condensation en fait de l'eau qui
s'évapore va demander beaucoup d'énergie
mais de l'eau qui se condensent va
absorber beaucoup d'énergie la question
c'est où est-ce qu'on évapore où est-ce
qu'on qu'on danse si on évapore qu'on
condense au même endroit ça pose un
problème si on évapore en bas on
refroidit en bas
et ça monte dans l'atmosphère et on
condense en haut et là on peut
réchauffer l'atmosphère c'est froid donc
c'est ça qu'il faut voir de toujours
c'est de manière dynamique et puis ce
que ce que disait François aussi c'est
que c'est la photosynthèse c'est
l'évaporation et la photosynthèse qui
vont être les clés du système les arbres
sont les plus performants enfin ça
dépend des arbres il faut mieux un gros
maïs avec ou de la luzerne que que des
conifères
et puis il va falloir gérer des
compromis de toute façon on va pas
manger que des produits des arbres donc
on a besoin d'agriculture la question
c'est un arbre il prend il va produire
quasiment toute l'année enfin pour
certaines espèces le problème c'est
quand les cultures on cultive même pas
la moitié de l'année et que le reste du
temps les sols sont nus et voilà on
réchauffe et on commence à voir des
c'est toute une série de cercle vicieux
qui se mettent en boucle et
et que ça soit autour de l'eau autour de
la photosynthèse autour du carbone et
l'énergie qui mettent dans les sols
si on passe au dessus de certains seuils
c'est un peu du capitalisme en fait
c'est un peu les seules choses qui
marchent comme l'argent plus on a
d'argent plus on en a on vend plus plus
on peut en avoir et moi on en a moi on
en aura et ben le carbone lequel dans
les sols c'est la même chose et l'eau
pour notre climat c'est la même chose
plus il y en a plus on pourra en avoir
moins il y en a moins on en aura donc il
faut il faut arriver à passer au dessus
des seuils le plus rapidement possible
merci merci beaucoup Olivier
[Applaudissements]
vous connaissez cette musique là depuis
le début c'est celui de Save The Soul il
faut sauver les sols voilà et donc
sauver les sols parce que la vie est
belle et on va essayer de faire le lien
entre ce qu'a dit Olivier ce qu'a dit
Laurent ce qu'a dit François on a
compris que les arbres sont un élément
majeur de l'évolution de nos systèmes
les arbres une forêt qui génère de la
pluie qui est riche qui a une vie du sol
tout à fait exemplaire lorsqu'elle se
dégrade cette forêt se dégrade d'abord
parce qu'il y a de moins en moins de
végétation elle commence à perdre la vie
de son sol et comment ça perdre sa
matière organique la végétation devient
deux ans plus rare de plus en plus
petite de plus en plus inflammable de
plus en plus difficile à maintenir en
vie les pathogènes du sol n'arrêtent pas
d'augmenter jusqu'à finir par tuer les
plantes pourquoi est-ce qu'un système
tue directement ses plantes c'est
simplement que dans les cadavres des
plantes qui se reposent sur le sol peut
évoluer un nouveau cycle que c'est
quelque chose meurt c'est pour laisser
sa place à quelque chose d'autre c'est
pour nous nourrir la trame qui va se
mettre en place par la suite toute mort
de végétal devrait être honorée et
servir aussi donc à la vie qui suit
les cycles éternels du vivant voilà donc
revenir sur cette vie du sol les
champignons mycoriens on a vu qu'il y a
plein de types d'arbres certains arbres
ne captent pas bien l'eau d'autres La
Capte beaucoup plus efficacement et il
se trouve que dans ceux qui sont
capables de capter efficacement l'eau
ils sont connectés à des champignons
qu'on appelle
endomicériens on a une petite racine de
vigne on a un champignon qui est coloré
qui est directement connecté sur le
cylindre central donc sur la partie où
il y a la sève élaborée qui descend et
le champignon est capable certes
d'enrichir la plante de l'eau qui peut
capter à l'extérieur
mille fois plus de réseau mycorisiens
que de résoudre racine donc ça veut dire
que ça augmente parmi la capacité des
plantes à capter de l'eau mais
inversement lorsque par la magie des
condensations des températures de la
liaison hydrogène à la surface des
plantes les plantes se mettent à
condenser de l'eau et à l'absorber dans
leur sève ça va diluer la sève et ses
champignons là sont capables de faire
ressortir l'eau dans le système et à
irriguer le sol il y a toute une partie
de l'eau que l'on ne voit juin mais dans
les plus vieux mètres qui est capable de
rentrer directement dans le sol voilà
grâce à ces champignons
ce champignon donc je passe assez vite
sont liés sur un grand nombre de plantes
et toutes nos plantes à fleurs le
Cormier en particulier puisque on a la
chance d'avoir avec nous le spécialiste
intergalactique des Cormiers le Cormier
est un arbre endomicryzien qui est
capable de capter l'eau d'une efficacité
extraordinaire que c'est quand bien
arrivent à vivre dans les civilisations
les plus arides comme la situation les
plus mouillées adaptées à des contextes
hétérogènes des contextes climatiques
variables changeants et quelquefois
difficile toutes les plantes d'infleurs
tous les arbres à fleurs font partie de
cette grande guilde de champignons
capables de capter l'eau si tu plantes
des conifères
achète des Canadairs
si tu plantes des feuillus
pour certains c'est foutu le être le
chêne quelquefois sont en difficulté
mais si tu mets des fleurs
il n'y aura que du bonheur
voilà des champignons pourquoi c'est
foutu pour certains feuillus pourquoi
c'est foutu pour les conifères c'est
parce qu'ils vivent avec un autre type
de champignon qu'on appelle ectomie
corrisien ou le champignon se trouve à
l'extérieur en robe l'extérieur de la
racine et donc c'est ce qu'on va en
couple sur une racine de chêne ou le
champignon coloré en verre et à
l'extérieur il n'est pas en lien direct
avec les vaisseaux conducteurs de
l'arbre il n'est pas capable de piloter
l'hydro la quantité d'eau contenue dans
l'arbre
les champignons ectomiques sont une
adaptation du monde mycorhizien au froid
ce sont des des reliefs tous ces
champignons hectomiques corysiens qui
sont cartographiés en rouge dans les
zones boréales sont des champignons donc
ils sont adaptés qui peuvent vivre en
hiver parce que la plante veut pas qui
rentre dedans parce qu'en hiver c'est
champignon vont généralement digérer les
racines qui sont colonisées à
l'extérieur ils deviennent ça prof donc
mais ça a permis aux plantes d'arriver
aux arbres du moins d'arriver dans le
Nord dans les zones tropicales en bleu
ce sont tous ces champignons
endomicryiens toutes ces trames qui sont
adaptées au réchauffement climatique et
lorsqu'on se regarde quand ce qu'on voit
ce qui se passe en Asie et ce qui se
passe en Amérique on voit que les trams
sont dessinés en colorier en jaune
jeunes 50 fifty-fifty autant de lin que
de l'autre alors que chez nous on a pris
du retard pour plein de raisons parce
que depuis la fin de la dernière
classification ces champignons n'ont pas
pu arriver jusqu'à nous il a fallu qu'il
franchissent un Sahara une mer
Méditerranée alors que là ça va plus du
nord au sud là c'est peut-être plus
facile à voyager mais aussi parce que
depuis 12000 ans nous avons inventé une
forme d'agriculture qui exclut la forêt
qui exclut l'arbre qui n'aime pas les
armes sous mode d'un jardin d'un jardin
d'Eden clos séparé de cette forêt
connaissait pas sa Parker le petit
chaperon rouge avec le Grand Loup et qui
mange les qui est le grand méchant loup
les ronces et les épines les briquants
voilà l'autre élément important et
indispensable pour que notre système
fonctionne correctement que nos forêts
que nos champs que nos cultures puissent
devenir des lieux qui récoltent pour de
bons la pluie c'est qu'il y ait un
réseau qui fasse circuler l'eau dans le
sol ce réseau il est lié à l'arbre mais
à l'arbre mort
à l'arbre mort chaque fois que je coupe
un arbre chaque fois que je Trogue un
arbre comme ton de cette merveilleuse
rangée de trogne il y a autant de
biomasse de racine dans le sol qui
s'effondre que la biomasse que j'ai ôté
et comme elle s'effondrent elle reste en
place le bois se décompose et vous le
savez que ces bois qui se décomposent va
être envahies de toutes sortes de
mycélium de champignons dont certains
sont c'est très intéressant à manger les
pleurotes on a Alain producteur de
fitake là qui qui produit justement sur
des
en mode ça profitique des champignons et
est-ce que ces champignons donc
décompose le bois mais pour décomposer
le bois de champignons a besoin
d'hydrater le bois la digestion
nécessite que ce soit humide et ses
champignons ont la capacité et vous le
voyez là sur cette ce champignon un
gagne notamment enfin peu importe il est
entouré d'une pellicule d'eau et cette
pellicule d'eau c'est ce qui va faire
qu'il va faire tranquille il va
transporter l'eau de là où elle est
présente en profondeur dans une
réplicile dans une mare dans une rivière
et et ou alors dans près des plantes qui
captent l'eau atmosphérique
toutes ces plantes de ce bois qui sont
capables de capter l'atmosphérique et
qui va le redistribuer dans le milieu
voilà cette trame d'hyperfluidité sont
celles qui vont permettre de stocker
l'eau
500 mètres cubes d'eau par hectare 500
tonnes d'eau par hectare et de la faire
circuler des endroits les plus secs vers
les endroits les plus humides vers les
endroits les plus secs voilà alors
quelle forme ça peut prendre des arbres
ecto mycoriens on les connaît ça saute
chez nous mais en demi-curien ben voilà
par exemple un arganier à Casablanca et
on voit que sous l'arganier c'est
beaucoup plus vert que l'herbe pousse
mieux simplement parce que
l'azote l'eau plutôt la décomposition
des arbres qui sont régulièrement coupés
manger par des chèvres et le bois qui se
décompose dans le sol les champignons
qui se font circuler l'eau des grandes
profondeurs jusqu'à la surface et une
connexion correcte entre ces arbres et
le milieu extérieur qui sont ces arbres
sur le même réseau mycorhizien
endomiérien ce que les les plantes qui
sont à côté d'autres systèmes des forêts
donc ça c'est bien de chez nous vous
voyez une forêt de conifères autour une
forêt de feuillus dans la forêt de
feuillus les condensations ces
phénomènes de refroidissement
interviennent et on voit les petits
nuages qui apparaissent dans la forêt de
feuillus alors qu'il n'apparaissent pas
du tout dans la forêt de conifères les
arbres sont capables de faire tomber la
pluie et de condenser enfin de créer de
l'humidité à l'intérieur cette âme ces
fameux strabes on les voit aussi
apparaître le long des ripicilves et là
on voit cette rivière et vous voyez que
la forêt qui borde cette rivière n'a pas
tout à fait la même couleur que la forêt
qui est plus éloignée dans cette
épilecif sont en train de naître toute
cette âme qui n'existe pas encore chez
nous on a bien compris c'est on a encore
tout en rouge chez nous mais dans les
réplicides elles sont en train de naître
et donc d'appuyer nos systèmes de
culture sur de véritables difficiles
composées d'arbres de forêt et de
champignons de bois et de personnes et
peut-être de castor qui vont les couper
mais on sent castor de humains qui vont
débiter le bois autour pour que la
racine puisse mourir et que cette opus
circuler de part et d'autre on a pu
mesurer qu'à partir d'une ripicile l'eau
pouvait circuler sur 150 mètres de part
et d'autre et pouvait même remonter les
coteaux jusqu'à 50 mètres voilà c'est
tout à fait prodigieux
dans l'autre lieu où apparaissent ces
femmes
asomicryzienne c'est sur les zones les
plus sèches et là on a une crête qui a
été plantée de toute une série d'arbres
endomicoriciens et on voit que sur la
partie de droite qui en fait la partie
la plus aride de cette montagne
les plantes ont commencé à déborder à
aller à côté et composer des forêts qui
sur le côté droite le côté le plus aride
en fait sont en train de se mélanger
ecto et en dos et à permettre à des
productions même de conifères d'arriver
à vivre parce que ces plantes ces arbres
vivent ensemble vivre ensemble pour
mieux s'adapter et mieux ce
mieux vivre un autre exemple de près de
Lyon et ben pareil
je sais pas si vous voyez bien sur la
photo tout est plat normalement mais la
végétation est devenue tellement
importante dans la partie centrale
autour du vieux chêne du milieu du vieux
chêne ou à la fois quelque chose
d'hectaué dans domit qui se développe on
a l'impression qu'il y a plus de
végétation au milieu que sur le Tour et
ben effectivement il y en a plus ça
multiplie jusqu'à 30%, le potentiel
photosynthétique de ces endroits là
parce que justement il y a plus d'eau il
y a plus de vie l'eau c'est la vie au
Japon on voit pareil ce même jour de
forêt qui apparaissent ou viennent se
mélanger des zones de de cerisier en
demi-corizia de cerisiers la fleur
sacrée du Japon autour de ces conifères
et les deux ensemble le réseau
mycorhizien intervient jusqu'à deux fois
et demi la hauteur des arbres et bien
pour peu qu'on ait des arbres des
paysages en mosaïque comme ça ou des
arbres de 20 mètres de haut et ben la
trame de circulation de l'eau de
circulation des mickeries pourra aller
jusqu'à 50 mètres autour de ces zones où
l'eau est capable d'être capté et vous
voyez ça peut faire des forêts très
belles très fleuries très joyeuse un
autre exemple au Canada on a vu le
Canada là
même l'attitude que nous USA Canada un
ou on a de l'épinette là en bas conifère
en haut du feuillu du chêne rouge
d'Amérique et au milieu ce mélange
conifère des épinettes les les chaînes
et des érables et l'érable fait partie
de ces arbres endomiques et l'appareil
c'est tout plein mais on a l'impression
que ça vient vers nous il y a plus de
biomasse plus de végétation une
meilleure productivité en l'occurrence
ici de la forêt
en Chine en Chine la Chine investit
actuellement énormément dans
l'agroécologie la Chine forme chaque
année plus d'agroécologues que tout le
reste de la planète réuni là on est à
l'est du désert de Gobi vous voyez au
fond c'est encore le désert ils ont
commencé à entreprendre des plantations
d'arbres en ligne qu'il aille qui line
on a des experts donc qu'il a une de
l'hydrologie régénérative mettre en
oeuvre tous les moyens nécessaires et
suffisants pour pouvoir arriver à
stocker la moindre goutte d'eau qui
voudrait s'écouler la retenir dans la
paysage et la faire capter par toute une
série d'arbres d'arbres endomicryziens
bien sûr capable de s'adapter à la
sécheresse capable de faire de la
biomasse vu d'en bas le même paysage oui
on voit plus les lignes on voit quelque
chose ou c'est quand même relativement
un rides encore et où la les arbres
commencent à réimplanter le lieu à
recréer de la vie à recréer du sol un
sol vivant il faut bien un seul vivant
pour arriver à le faire
vu de l'espace ça c'est juste une photo
du secteur qu'on a vu tout à l'heure
sous sous Google Earth où on voit toutes
ces lignes qui qui ponctuent qui qui qui
qui qui remplissent le paysage ils ont
fait ça sur une surface équivalente à la
Belgique à la Belgique voilà et donc
notre vue vous voyez le désert en face
c'est des cultures non irriguées
non ni Riguet voilà en replantant des
plantes au bout d'un moment on peut
commencer à remettre des plantes plus
pionnière des plantes qui aiment plus
l'eau parce que l'arbre appelle de l'eau
et là paf des peupliers qui commencent à
pousser c'est pas tout à fait le même
peuplier que chez nous mais des
peupliers quand même et quand le
peuplier là ça veut dire que le sol va
commencer à avoir une structure de plus
en plus maraîchère et voyez d'une qui va
être juste plantée dans couvert végétal
culture sous couvert végétal
à là vous voyez et puis au milieu de ces
zones d'arbres et ben tout doucement il
commence à réimplanter des cultures
l'image duo a juste 25 ans 25 ans pour
passer de ça à ça est-ce que vous voyez
sur le front pionnier entre la zone euro
de vie et le désert c'est qu'aujourd'hui
cette zone pionnière est devenue
tellement puissante et tellement forte
que toute seule elle pénètre dans le
désert pour remplacer le désert par de
la vie la vie à une puissance tout à
fait prodigieuse et tout à fait
étonnante on aurait beaucoup à faire à
les instruire chez nos amis chinois
en Europe ça prend des tournures
différentes voilà donc des systèmes qui
sont enkiline on retient l'eau on met
des cultures ça fait des paysages d'une
esthétique qui est très différent de
celle qu'on a des nôtres mais des
paysages qui fonctionnent là on peut
voir exactement pareil ou le long des
cours d'eau des Bessières qui ont retenu
l'eau à la façon d'offrir des castors
retenu l'eau et ben on va en dessous la
prairie devient verte et ici on a un des
exemples par exemple ou on a une petite
frange là où ça ne pousse pas et que là
ça pousse et ben la différence entre ces
deux zones donc une ou l'herbe est pas
verte est là où sévère je vous mets dans
le mille c'est que d'un côté ce sont des
arbres ectomiquesurisiens de l'ordre ce
sont des arbres endomicoïsiens la forêt
actuelle n'aime pas nos cultures la
forêt de demain aime nos cultures notre
ère de céréales nos maïs nos vignes nos
fruits et tout ça d'autres types de
paysages vous voyez c'est étonnant c'est
beau c'est verdoyant ça va nécessiter
des prises en charge différentes
d'autres formes de mécanisation là on
est pour le sud de l'Espagne c'était ça
il m'apparaît ça c'est pourtant des
chaînes ectomiques horizon mais
tellement taillé tellement trogné ouais
tous les arbres ont juste deux cornes et
le fait qu'il y ait beaucoup de bois qui
se décomposent va permettre de compenser
l'absence de champignons endomiques
voilà mais on peut arriver à faire des
choses extraordinaires des choses belles
oui c'est pareil un autre paysage de DSA
mon laïque dont la Drôme va les sèche
sur un site donc là ils ont pour
l'instant aménagé uniquement une
quarantaine d'hectares 1100 hectares en
projet voilà où on est en train de
transformer ils sont en train à tous ces
jeunes là-bas de transformer une zone
d'une aridité
prodigieuse en une zone de plus en plus
verte et sur lesquels il espère arriver
à augmenter le nombre du GB par hectare
parce que parce que parce que la vie
revient tout simplement bon je vais
passer il faudrait qu'on fasse une
session exclusivement sur eux tellement
que c'est beau et là j'en arrive à
l'élément essentiel de ce schéma là
c'est le castor pourquoi l'élément
essentiel c'est des castors parce que
déjà le castor fait des barrages et il
retient l'eau et que partout où il
retient l'eau la vie revient le castor
amplifie la vie amplifie le vivant voilà
ça ce sont les casteurs de mon laïque où
on voit juste à côté des légumineuses
qui commencent à repousser et d'une
finesse elle est en train de se
transformer en Valais humide d'une
vallée où nous pouvait élever que 1 à 2
moutons par hectare et même quelques
fois moins là on peut commencer à élever
des vaches de commencer à élever des
vaches et avoir une productivité en
herbe
en animaux tout à fait prodigieuse voilà
et ça c'est un paysage qui a été
construit par les castors on dirait que
c'est un marécage pourtant il s'agit
bien d'une vallée sèche de la Drôme
voilà vous cherchiez des preuves
d'épreuves pour expliquer que est-ce que
c'est possible est-ce que tous ces
systèmes d'agriculture régénérative
d'hydrologie régénérative gros
foresterie d'agroécologie est-ce que ça
marche et bien en fait on a un modèle
qui existe depuis 8 millions d'années
que maintenant Suzanne va nous expliquer
nous montrer et nous faire aimer en
attendant que Suzanne vienne ici voilà
je remets juste ça en photo finale
voilà voilà
la vie est belle
[Applaudissements]
alors il y a peut-être une ou deux
questions
j'ai pas mes lunettes tu vois pas
oui
en fait c'était pas vraiment une
question mais c'est parce qu'on en a
parlé tout à l'heure
Hervé on m'avait dit qu'on ferait ça on
compris ça en début en fait je voulais
juste rendre hommage à deux jeunes
femmes castors
en tout cas qui ont fait ce pari fou qui
ont fait ce pari un peu fou de partir le
17 juillet
en kayak
depuis ben la rose qui est notre rivière
dans les Hautes-Pyrénées pour rejoindre
l'Adour et elles sont arrivées hier à
l'océan et j'aimerais vraiment qu'on les
applaudisse parce que ça a été quand
même un merveilleux voyage de témoigner
ainsi du parcours de l'eau du parcours
d'une goutte d'eau pour ta témoigner
effectivement de l'importance de l'eau
du parcours de l'eau elles ont nettoyé
la rivière elles ont fait des tas de
choses et c'était vraiment une très
belle initiative allez Eric une dernière
question pour un pour ensuite passer la
parole bien sûr
est-ce que tu peux nous dire si il y a
des arbres qui sont à la fois ecto et
endomicroïdiens ça m'intéresserait ça de
savoir ça alors il y a plein d'arbres
dans nos écosystèmes qui ont la capacité
d'être les deux il se trouve que lorsque
les trams biologiques qui sont chez nous
sont ectomiquesurisiennes et dès que je
mets un poidsier dans une forêt il
devient tout de suite ectomiqueurien
si ce même Poirier je le mets dans une
lisière très fleurie où il y a beaucoup
d'arbres beaucoup de ronces beaucoup de
ou si je le mets dans une ripicile où il
y a déjà cette trame là il reste
endomicérien voilà donc ils ont le choix
mais ils vont aller vers là où ils
savent aller aujourd'hui ce qu'on
appelle un climax le type de végétation
qui apparaît dans un milieu ben ça va
dans cette voie là or les climax pour
nous donc les forestables de demain ne
seront plus les mêmes que celles qu'on
connaît aujourd'hui et c'est vraiment
tout ça qu'il faut accompagner un 12 7
au site nécessité d'avoir des ça c'était
la session d'hier d'avoir des forêts des
forêts en libres évolution dans
lesquelles les nouvelles forêts
climatiques puissent se mettre en place
chez nous pour servir de modèle à la
végétation autour pour aller dans une
nouvelle direction voilà c'est un
travail de 500 ans à faire c'est un
travail qu'il faut commencer assidûment
des aujourd'hui
je parle et c'est Aurélie qui passera
après je te préviens Aurélie
qui passera après
ok je vais
juste une minuscule parenthèse le ce que
Hervé vient de nous montrer les voisins
de cet agronome à monde la huque les
voisins l'appellent en lisant tu es en
train de perdre du terrain et lui il
répond non je suis en train de gagner un
mois de pâturage et c'est un appel qui
reçoit souvent tu vas tu es en train de
perdre des sous de la PAC et en fait non
il gagne un mois de pâturage en Drôme
dans une partie qui est vraiment très
aride
alors
le titre c'est le titre de mon projet de
ma prochaine expo comment ça avance
alors pour commencer je voudrais vous
demander d'imaginer un cours d'eau en
bonne santé
vous voyez de l'eau qui circule bien des
roches c'est beau
et
en fait je donc moi je suis artiste je
suis formée ici avec apprenti du vivant
et passage à la et je suis aussi formée
en paysagiste morticole avant et
du coup
cette question de qu'est-ce que c'est
une rivière en bonne santé elle est liée
à une question artistique notre regard
de la sur la rivière il est complètement
lié à une production en masse d'image
d'abord la peinture la peinture qui a
représenté le cours d'eau bien sinueux
qui qui coule bien et ensuite
elle a 1850 il y a des peintres qui sont
commandités pour faire des peintures
avec le cours d'eau parce que il y a
toute une spéculation immobilière
derrière je vous explique
dans tout le Pacifique Nord-Ouest des
États-Unis on fait peindre ces grandes
peintures avec des rivières parce que on
a mettre ses peintures à New York et on
va les billets de train qui coûte très
très cher à l'époque en photo on peut
tuer des Indiens par la fenêtre etc etc
les bisons tout ça et on vend des terres
qui vous très cher et cette ces
peintures elles ont commencé à être
reproduites et reproduite et reproduite
si bien que mis dessus et ça a perpétué
cette espèce de images en masse de d'une
rivière de ce que peut être une jolie
rivière une rivière qui va bien
voilà juste pour mettre ça au départ ici
on a fait une petite courbe donc pour
contextualiser chez une artiste mais en
ce moment on travaille sur un livre qui
va sortir en février avec le philosophe
baptisme Rizzo un livre sur les castors
mais pas seulement la rivière La comment
soigner une rivière qu'est-ce que c'est
une rivière en bonne santé etc donc ça
c'est un dessin qu'on a pensé ensemble
et qui représente le temps
du de la rivière donc
au départ quand l'eau apparaît pendant
très longtemps elle est sur du minéral
elle coule sur du minéral sans entrave
il y a 800 millions d'années il y a le
végétal qui apparaît donc les arbres
commencent à tomber dans l'eau et
à être entravé à retenir de sédiments et
à faire tout ce qu'on peut imaginer de
cette
de ces arbres qui n'ont pas qu'ils ne
sont pas retirés du groupe ensuite il y
a 8 millions d'années il y a le castor
qui qui arrive et donc lui il met encore
plus d'arbres dans l'eau parce qu'il a
besoin de créer son son espace où il est
protégé ses étangs donc lui il augmente
encore parce que donc ça ça correspond à
une courbe et donc là il y a encore plus
de bois dans le cours d'eau
ensuite il y a un temps
qui manque c'est le temps de d'une
coexistence donc les castors ils sont
que dans l'hémisphère nord et nous nos
primates on arrive de les mettre de
l'hémisphère sud mais il y a un temps de
il y a un temps où on vit autour de ces
marécages parce que autour de ces
marécages en fait la plupart des espèces
ont des interactions avec les rivières
la plupart des espèces viennent boire à
côté des rivières enfin elles ont une
interaction avec le cours d'eau donc
c'est là où il y a une abondance
végétale animale etc
et on commence à aller là les exterminer
et on commence à à couper les arbres et
on a besoin de on fait du flotage pour
descendre les arbres des rivières donc
on peut plus avoir d'entrave donc on
commence on a besoin de navigation et on
voilà on
assaini on draine on a toute une culture
de retrait dans Black dans bacle où on
enlève le bois de la rivière pour faire
du chauffage etc et on est nos cours
d'eau qui pendant des millions et des
millions d'années ont complètement pu
naviguer d'une d'une
la pleine alluviale ben on se retrouve
avec avec des trucs qui vont tout droit
et on est revenu dans certains endroits
à l'ère minérale ou on a tellement
incisé nos cours d'eau qu'on est
redescendu à la au minéral
mais on a des solutions et je vais en
parler
donc ça c'est une illustration donc le
par exemple dans une dans une plaine
comme ça un cours d'eau il va se il va
avec des castors il va se déplacer comme
ça dans le temps ensuite on a eu ce
temps de coexistence et ensuite sur ces
marécages on est venu mettre notre
maraîchage
alors le 16 c'est pour parler du travail
des archéologues donc qui ont prouvé
cette coexistence ces habitations
humaines dans
dans les zones humides et ça c'est
important parce que ce travail
d'archéologue en Angleterre il a permis
la réintroduction qui a eu lieu je sais
pas il y a à peu près 20 ans et
maintenant il y a à nouveau du castor en
Angleterre la même chose en Grèce il
vient de réintroduire 132 castors à
castoria avec un cas
architecte de Paris archéologues qui ont
prouvé son indécité et comme il fait
chaud
voilà donc ça c'est des lacs qui ont été
créés par les castors donc j'en parlais
un petit peu ce matin donc c'est pareil
les archéologues qui ont pu faire des
carottes aux endroits où les lacs
sortent et ils comprennent que ben non
c'est pas des lacs qui sont naturels
mais on a oublié qu'il les a fait c'est
le castor ça c'est des îles castor donc
dans la mythologie
d'Amérique du Nord le castor il est
parfois en bas du totem c'est lui qui
tient le monde et c'est lui qui
c'est lui qui amène l'eau c'est lui qui
amène la vie chez nous où est-ce qu'il
est
alors ça c'est une tangente mais j'y
vais parce que voilà ça c'est une
représentation de TERA
donc la Déesse Mère donc on est au 10e
siècle maintenant chez nous parce que
nous en fait on a un seul compte castor
alors que il était partout et comment ça
se fait qu'il est disparu comme ça de
notre mythologie et donc dans cette
voûte je suis complètement tangente mais
dans cette voûte il y a donc Tera qui
allaitent qui allaitent les espèces qui
allaitent les notamment la vache qui est
tellement importante pour nous et en
face de Terra il y a à quoi et à quoi là
elle est représentée avec des poissons
mais c'est aussi la sirène l'allaite
elle donne la vie en fait
et
en fait les sirènes quand vous y pensez
elles sont souvent représentées en train
de se baigner elles sont souvent à
gauche dans l'église elles sont
représentent le mal etc elles
représentent les naufrages les bateaux
elle représente la féminité aussi mais
en fait il y a une espèce qui a un
peigne dans la main c'est castor
donc moi je suspecte que comme c'est une
espèce qui est enfin comme c'est un
animal qui est en chimie qui est une
espèce de d'hybride comme ça qui peut
vivre dans l'eau dans la peut-être que
c'est la sirène qui a pris le peut-être
que c'est du côté de la mythologie de la
sirène que que le castor et je sais pas
la loutre aussi se peigne
donc quand on a exterminé le castor donc
le castor est à peu près 1840 il y en a
presque plus et ça je veux ça c'est
quasiment toutes les mystère Nord et on
enchaîne sur ses assets assèchements
donc on ça c'est ça c'est la Louisiane
je sais plus je me sens que c'est la
Louisiane avant
avant les grandes
assainissement donc rien que le mot
assainissement il est porteur de tout ce
qu'on associe à une zone humide donc on
commence à drainer bon ça c'est les
Landes moi je suis du sujet donc ça me
tient à cœur donc et on fait on va tout
droit on va bien droit et on va de plus
en plus droite c'est une représentation
de retrait dans bac on va bien droit ici
c'est une représentation de la vitesse
de l'eau donc la vitesse de l'eau sur 2
km 6 sans obstruction
on est à 3 ou 4 heures et avec une
famille de castor sur la même distance
on est sur 20 jours
et à l'échelle de tout un bassin versant
on peut imaginer non seulement la
vitesse de l'eau mais
les volumes d'eau qui sont stockés quand
on a des complexes de famille de castor
qui sont en place
donc ça c'est
ce qu'on appelle ce qu'on est en train
d'appeler la médecine castor et donc ça
c'est quelque chose qui s'est mis en
place qui s'est mis en place aux
États-Unis depuis à peu près 20 ans où
on imite et ça c'est un outil qui est
très important justement pour pour les
techniciens de rivière à la base et on
imite le castor
dans les endroits où lui ne peut plus
revenir par exemple là il y a plus de
saule il y a plus rien à manger pour lui
parce que il y a des là on est en
élevage de haute altitude
il a rien à manger donc il peut pas
revenir donc on imite son son travail
pour faire remonter la nappe phréatique
on plante des saules et il va pouvoir
progressivement revenir il y a des
endroits où il y a des feux énormes donc
il y a vraiment plus rien à manger pour
lui et voilà donc ça c'est voilà donc je
vais vite parce qu'il y a beaucoup de et
on se sert de la même manière que le
castor donc on sort pas les pelles
mécanique etc
c'est justement c'est c'est l'opposé on
travaille sur les processus naturels ça
veut dire qu'on se sert que des végétaux
locaux et on
amorce on amorce un ralentissement le
dépôt de sédiments il se fait derrière
et c'est une cycle vertueuse en fait
mais je vais montrer à une autre image
voilà donc ça c'est un exemple donc
aux États-Unis le souci c'est les
mégafeu c'est pour ça que le castor est
mentionné dans le rapport du GIEC de
l'année dernière contre comme un outil
face au feu là tout a brûlé qu'est-ce
qui reste la zone humide de castor qui
est aussi la zone où peuvent se réfugier
d'une part les animaux et les oiseaux et
tout ça mais aussi et aussi les végétaux
les graines qui peuvent ensuite repartir
et remonter voilà quand le castor
revient donc ça c'est un exemple par
exemple d'un endroit où il y a eu un
barrage castor mimétique qui a été
construit c'est aussi un endroit voilà
c'est un éleveur il arrête de tuer le
castor il a il y a eu un barrage castor
mimétique qui était ici donc là il se
servent là il se servait de piquer comme
dans les photos d'avant mais c'est pas
systématique on peut aussi faire ça à la
main le castor a mangé les piquets il a
mis les barrages ailleurs et ça c'est la
taille du cours d'eau avant
avant que le casseur arrive
en français on a une expression qui est
petit à petit rue grand Bièvre donc
petit roux un petit ruisseau grand
Bièvre donc on n'a pas besoin d'une
grande rivière pour avoir un castor donc
voilà et vu de haut ça c'est le cours
d'eau avant et ça c'est le cours d'eau
après et il est allé complètement
jusqu'à sa possibilité en fait après le
les terres elle remonte donc il peut
plus il peut plus aller plus loin donc
il a créé un immense
jardin voilà donc ça a bien excédé les
attentes de l'éleveur ils avaient mis
les barrages pour protéger les travaux
le temps de la construction ça c'est une
carte des hydronymes en France c'est
c'est partiellement il y en a beaucoup
plus en France on a des centaines de
cours d'eau qui ont des noms de Casta et
c'est Bièvre Beuvron
Beauvois
des dérivés de ce mot ancien de Bébert
Bever et voilà et vers chez nous on a le
buzz
qui est ensuite Gironde
en France grâce à Baptiste et la
gentille
et vers dans son coin
avec les équipes de techniciens de
rivière là-bas dans la dans la rivière
une rivière qui s'appelle la lierne on a
créé le premier
barrage castor mimétique
et je vais vous montrer donc ça c'est
des images parce que comme vous pouvez
imaginer en France c'est très compliqué
d'intervenir dans un cours d'eau donc ça
le cours d'eau c'est le l'endroit où
c'est voilà où c'est un pointillé ça
c'est comment c'était avant et ce qu'on
est arrivé à faire donc là on a mis deux
structures que qui sont des mangeurs de
berges qui accélère l'eau d'une manière
voilà on dirait on dirige toute l'eau
dans un pointe pour pour le faire manger
de la de la berge là aussi
et là on met un barrage
l'objectif c'était de faire monter la
nappe
dans cette zone et de et de la remettre
en eau alors et c'est ce qu'on a fait on
a fait on a fait deux barrages pour
retenir le sédiments qu'on péter là-haut
et ici
on a laissé une passe à poisson et en
fait on re donc on a travaillé sur sur
deux jours et
le lendemain du Candy quand on est venu
donc toute cette zone elle s'était
réhydratée et en fait toute la nappe
d'accompagnement d'ici elle s'était
comme une éponge c'était complètement
hydraté et elle ressortait de de partout
quoi et le lendemain et un autre site
que Baptiste a vu et pas moi mais que
j'avais que j'avais vu avant donc là en
ce moment donc c'est aussi dans la Drôme
donc c'est en arrivant donc on monte on
monte et là elle arrive petit le petit
ru le il y a tout le complexe castor et
au-dessus du complexe castor il y a pas
d'eau qui arrive donc ils ont retenu
tellement de dos dans leur complexe avec
des bassins qui ressemblaient à ce que
tu as montré tout à l'heure des bassins
assez larges comme ça sur des prairies à
côté de vignes il a juste mis un petit
fil électrique autour de sa vigne et il
le ruisseau continue à couler alors que
on est au mois de juillet
alors ici on a observé quelque chose de
absolument incroyable qu'on voit très
mal sur la photo mais on comprend
pourquoi c'est une cycle de restauration
qui est naturel en fait là il y a eu il
y a eu un orage qui a embarqué une
partie de qui il y a tout un complexe
castor au dessus mais ça c'était le
barrage le plus bas et il s'est fait
embarquer et en fait ce qu'on voit dans
la coupe du barrage on voit que ce cas
construit le castor et bien c'est
minuscule c'est ici le castor il a
construit ça
une petite zone le sédiment il est venu
le castor il est revenu empiler des
trucs un peu après plus de sédiments et
donc en fait la rivière elle a travaillé
toute seule donc c'est une boucle de
restauration de rivière qui se fait la
rivière l'eau elle répond très vite en
fait si on arrive si on peut amorcer son
travail et dans le cours d'eau où on a
intervenu avant en fait on est on est
descendu à au rock on est devenu on est
descendu à la partie la plus dure du
cours d'eau tellement il est incisé
encore plus incidé que ce qu'on a vu ce
matin je pense qu'on est à 6 ou 8 mètres
d'incision et
c'est tellement dur que le castor il
peut pas planter il peut pas planter il
peut pas revenir en fait dans ce cours
d'eau à moins de l'aider à moins de lui
donner un petit coup de pouce mais on
peut le faire en fait
voilà donc
pour enfin voilà ça c'est les complexes
castor parce que j'ai essayé de
visualiser comment les circulations en
fait ce qui se passe c'est que
quand l'eau ne va pas tout droit comme
vous pouvez imaginer elle va et elle
goûte plein de plantes différentes elle
crée plein de vitesses d'eau différentes
et à chaque vitesse d'eau correspond à
un habitat en fait il y a une grenouille
qui a besoin que l'eau elle aille très
très lentement et un bébé poisson qui a
besoin que l'eau elle aille exactement
comme ça à côté de telles plantes donc
ça complexifie c'est pour ça que c'est
une espèce clé de voûte parce que parce
que il complexifie les vitesses de l'eau
les profondeurs de l'eau etc etc
je vais vite
alors ça c'est un exemple en Isère donc
faut savoir que nous la nouvelle
Aquitaine on est la seule région de
France qui n'a pas de castor et enfin et
on les a même pas dans notre imaginaire
alors qu'ils y étaient on a les
hydronymes pour le prouver là c'est un
exemple en Isère et alors nous on sait
que la tourbière c'est la tourbière qui
reprenait feu pour parce qu'on parlez
des Canadairs tout ça
les tourbières elles reprenait feu dans
les Landes en Isère ça c'est un endroit
ils ont aussi eu des drainages
napoléoniens et je sais pas si on le
voit bien le drainage mais bon il y a le
cours d'eau qui est là et comme tout est
drainé tout va bien droit le castor il a
fait un barrage de 2 mètres et comme
c'est plats et comme c'est drainé de 2
mètres de large même pas 50 cm de haut
il a remis en eau 20 hectares donc ça va
très vite parce que parce que il a un
peu plus d'années d'expérience que que
nous
ouais voilà là on voit le drainage
napoléonien le point c'est là où est le
barrage voilà 20 hectares et en fait
c'est un agriculteur bon d'une part ils
ont des moyens mis en place pour
dédommager les agriculteurs qui perdent
une terre à une zone humide numéro 1 et
numéro 2 lui il est passé en carex et il
est hyper content parce qu'en fait je
crois qu'il y a une pénurie de fois où
je sais pas quoi donc il peut faire du
foin avec son carex et tout va bien
sachant que lui il est il est assez
intensif il je crois qu'il a 300
hectares et donc il est
donc ça c'est notre saison des barrages
de Marco et ce matin de l'avoir parce
que ce matin quelqu'un parlait de la
restauration de cours d'eau en se basant
sur la forme on fait refait mais André
les rivières qui met André plus et ça
c'est une des interventions qu'on voit
beaucoup
malheureusement bon sachant que là c'est
c'est la différence c'est que là ils
sont c'est limités sur une certaine
espace
mais quand on s'autorise à collaborer
avec une autre espèce
en fait on peut vraiment complexifier là
on comprend qu'on complexifie vraiment
la circulation de l'eau et vraiment les
rapports aux différents végétaux et
aussi à la différence des moulins et
parce que quelqu'un le mentionnait
plutôt c'est des cours d'eau qui sont
tout le temps en train de se déplacer et
les barrages castor mimétiques aussi ils
ont pas une objective de durée pour
toujours au contraire ils ont des durées
de vie maximum de 10 ans l'objectif
c'est c'est que
il se brise et ils vont se déposer là où
la rivière a vraiment besoin de
sédiments et il y a toujours cette
transformation et cette ce changement de
des passages de l'eau
voilà donc c'est une espèce clé de voûte
et bon nous on est un peu à la traîne en
France parce qu'on n'avait pas en fait
le castor le lien castor et climat il
est fait il a fait la couverture de tous
les médias c'est pour ça que l'été
dernier avec Hervé on a traduit le
Manifeste des scientifiques qui ont
écrit sur des écoles
chercheurs qui ont écrit sur le lien
castor et climat
il est en ligne
voilà
bon alors comme peut-être qu'il y a des
choses que j'ai pas dites donc pour
ralentir les inondations c'est prouver
pour améliorer la qualité de l'eau au
nord de New York les restaurants ont été
réintroduits pour filtrer l'eau pour la
ville de New York pour retenir les
sédiments pour stocker les carbonnes
bloquer les feux reconnecter les plaines
à l'uviales le cours d'eau qu'on a vu ce
matin typiquement et il est tellement
descendu qu'il ne peut pas irriguer les
la plaine dans laquelle il est le castor
c'est ce qui fait voilà les cycles
vertueux du végétal etc de retour des
chauves-souris qui ont besoin des
moustiques qui vivent dans les zones
humides voilà les oiseaux migrateurs qui
ont un endroit pour se poser et
voilà et ça je l'ai mis juste pour finir
la beauté doit changer de camp donc
c'est cette imaginaire qui a été
construit par l'imagerie de masse et qui
nous a fait faire une erreur de masse en
fait il faut qu'on la redirige vers ce à
quoi ressemble à un cours d'eau en bonne
santé mais la plupart d'entre nous n'ont
pas vu un cours d'eau qui sur lequel le
castor une famille de castors s'est
installé donc je vous invite à aller
voir ces lieux parce que ces
bouleversant et surtout enfin surtout
qu'on s'intéresse à l'agriculture je
crois parce que parce que lui cultive
aussi plein de choses voilà
[Applaudissements]
Aurélie est-ce que aurélie est là
peut-être quelques questions pour
Suzanne
ouais merci pour l'exposé mais on parle
du castor mais est-ce qu'il y a un
cortège de faune qui vit aussi avec le
castor je suppose qu'il y a pas que lui
dans son habitat quoi
oui il y avait une image avec avec
toutes les espèces au dessus de lui donc
c'est une espèce clé de voûte
duquel dépendent plein d'autres espèces
comme comme je disais les chauves-souris
il y a plein d'herbivores
les prédateurs des herbivores
les libellules les
poissons donc il y a une
expression des aida aux États-Unis qui
dit que le castor a appris au saumon à
sauter et juste pour contextualiser donc
moi je suis franco-étatsunienne et je
vis un peu là-bas
pour contextualiser ceux qui
collaborent et mettent en place ces
barrages castors mimétiques c'est la
sylviculture industrielle c'est des
éleveurs et c'est la pisciculture de
saumon parce que donc le castor a appris
au sommet c'est
il y a des mégafeux et on sait pas aussi
bien faire quoi en fait
oui on peut applaudir
[Applaudissements]
on va revenir
c'était très bien merci Suzanne parce
que ta présentation va me permettre de
faire le lien avec ce que moi je vais
présenter parce que tu as parlé zones
humides et tu as parlé agriculture donc
le thème là cet après-midi c'était le
grand voyage de l'eau entre deux eaux du
coup moi je vais l'appelais entre terre
et eau en fait puisqu'on va on va
essayer de parler ensemble zone humide
je sais pas si le pointeur fonctionne
mais on va faire ça à l'ancienne du coup
nous justement une association et on est
à cheval comme on est entre terre et eau
et on est à cheval entre agriculture et
environnement dans le Gers et on va
essayer de vous présenter ce qu'on fait
depuis maintenant plus de 50 ans
et pour commencer on est tous un peu
fatigué donc on va se détendre quelques
minutes avec un film de l'Agence de
l'Eau Rhône Méditerranée Corse alors on
a parlé là voilà on a tous des petites
expressions et comme on dit aussi d'un
collègue et une expression qui est le
travail déjà fait ne me fait pas peur et
donc il y a un travail qui a été fait
qui est plutôt intéressant donc on va
pas forcément toujours réinventer les
choses mais bien aussi valoriser ce que
font les autres structures
[Applaudissements]
[Applaudissements]
[Applaudissements]
ça fait beaucoup de bruit c'est très
fort voilà
c'est à dire c'est une c'est une
synthèse en fait on a déjà évoqué
plusieurs de ces points là dans
l'après-midi voilà il y a pas mal de
choses qui ont été mises en lumière dans
ce petit document qu'on va retrouver au
travers du castor ou autre et donc là on
a on a un peu voyagé un petit peu aux
quatre coins du monde avec les
présentations jusqu'à voilà qui ont
jusqu'à maintenant et on va revenir un
peu plus près de chez nous un peu dans
le Gers c'est pour faire un petit
éclairage sur cette question de zone
humide et d'élevage voir un petit peu
qu'est-ce qui se fait et comment ça se
passe dans notre département alors je
vois qu'il y a plusieurs personnes avec
les éventails donc on va essayer de
s'apporter un peu de fraîcheur avec
quelques photos donc des différents
types de milieu que l'on peut avoir sur
le département des prairies humides des
prairies inondables démarre on aimerait
bien aller y mettre les pieds c'est que
ce matin il y en a qui ont mis les pieds
dans la rivière et on peut aussi mettre
ses pieds dans les mains
et on a tout un cortège de téléphone et
de flore qui sont dans ces milieux là et
donc je trouve que c'est intéressant ce
que tu as remarques sur le regard que
l'on apporte et c'est vrai que là on a
mis plutôt des choses on va dire jolie
que nous être humain on aime bien avec
des fleurs avec des couleurs un peu
vives des des
tortues etc donc des choses qui sont on
va dire avec des connotations positives
mais il y a aussi on parlait des
moustiques etc qui font partie de aussi
de ce de ce cycle là et tout le monde
n'est pas aimé obligé d'aimer les
espèces de petits crapauds qu'on a
là-bas mais voilà c'est cette fraîcheur
et un peu de hauteur donc un peu de
hauteur on le voit là sur les différents
éléments
voilà tout ce maillage bocagé de
prairies alors les marres on les voit
pas bien sur les photos aériennes ça
c'est un grand classique mais si vous
avez un peu d'imagination en fait hop
alors je vais passer devant évidemment
hop là il y a un petit truc qui sera
enfonce ben là il y a une mare
hop le long un petit peu plus haut en
amont une petite une petite interruption
il y a une mare donc on les a dans ces
milieux là si on prend un pôle plus de
hauteur bon là il y a les routes qui
marquent bien mais on a des cultures du
bois des prairies on a tous ce
cheminement là et tout c'est un brique
alors bon un peu de fierté gerceau
versoise on n'est pas le département le
plus réputé pour sa biodiversité tu
parlais de la Drôme la Drôme voilà avec
la montagne il y a quand même une image
importante par rapport à ça mais au
final par rapport à toute cette trame de
milieux humide de prairies associées et
de bocage
au niveau national alors je vais juste
déplacer un peu pourquoi pas ici là mais
là ça c'est l'axe des milliers ouverts
c'est la chaise
c'est important l'axe bocagé merci
qui font que on est un des maillons un
des barreaux qui sont quand même
important pour pour tout ce qui est
continuité écologique si on si on enlève
ce petit bout là mais quand on veut se
déplacer si on a un papillon ou une
espèce de
végétal c'est un petit peu plus
compliqué donc on a on a tout ça et donc
tout ces milieux là ça c'est un brique
et en fait ils sont gérés directement
par une activité d'élevage alors j'ai
mis le Qui mange quoi aujourd'hui en
fait parce que
au niveau français les chiffres donnent
que les éleveurs enfin l'élevage
valorise 55 millions de tonnes de
matière sèches donc matière sèche mes
matières humides aussi parce qu'on a on
va la manger ben là on voit tout un tas
d'animaux de troupeaux en train de
pâturer ou alors sous forme de foin
on parlait voilà le côté élevage alors
on parle beaucoup de vaches mais on a
aussi des moutons des chèvres de chevaux
des ânes il y a eu quelques lamas aussi
dans le département il y en a encore
quelques-uns donc c'est vrai que c'est
la valorisation de ces milieux là et
cela gestion extensive de ces prairies
est vraiment liée à cet élevage
traditionnel à l'herbe je vais dire là
on voit chaque troupeau qui est séparé
mais traditionnellement dans les fermes
il y avait un petit peu tout le monde
qui se mélangeait et donc il y a des
animaux qui pâturent qui broutent mais
on a besoin d'eau aussi donc on boit
quoi et on boit où est-ce qu'on boit
directement dans une descente aménagée
dans la mare ou est-ce qu'on met en
place des systèmes du plus moderne avec
la pompe avec un système solaire jusqu'à
la bonne vieille et traditionnelle
baignoire qui n'a pas complètement
encore disparu de nos pâturages
celle-là elle est pas mal puisqu'on a un
système en cascade et on vient pomper à
proximité
voilà différents systèmes pour les
animaux donc voilà qui pâturent de
l'élevage mais du coup on n'a pas
forcément toujours des milieux en bon
état tout à l'heure dans la petite vidéo
vous avez vu qu'il y avait la
disparition d'un certain nombre de
surfaces de zone humide de prairies
humide de milieu humide de au siècle
dernier alors au 20e siècle
c'est parce qu'on est quand même moins
21e donc il y en a la moitié qui a
disparu mais sur la moitié qui reste
elles sont pas forcément en bon état
donc vous imaginez on prend la salle en
deux loft on a un garde qu'une moitié et
sur la moitié qui est restante je suis
désolé pour vous mesdames et messieurs
mais vous n'êtes pas forcément en bon
état vous êtes vous êtes pas toujours en
bonne forme donc vous allez pas par
exemple d'avoir des difficultés à vous
déplacer bon ben là on a notre mare avec
tout l'abord qui est abîmé la terre on
voit qu'il vient descendre dans l'eau
donc avec des problèmes de qualité de
l'eau
et les milieux humides et inondables
associés ben on a le coteau il y a
peut-être quelques sources mais là on a
quelques petits reliquats mais très très
ponctuellement donc là
ce milieu là n'est pas n'est pas en bon
état
il se pose aussi en termes d'élevage la
question du devenir alors il peut y
avoir des questions philosophiques liées
à l'élevage le pourquoi le comment les
gaz à effet de serre etc on va pas y
rentrer c'est pas l'objet aujourd'hui
elle s'est milieu là ils sont ils sont
liés à cette activité-là et si on
regarde pour le département du Gers en
fait
il y a déjà la perte d'un quart du
cheptel allaitant entre 2010 et 2020
donc ça ce sont les chiffres du
recensement général agricole national et
on a une population agricole qui est
vieillissante alors malgré les vérités
de réforme et de faire qu'on va tous
travailler un petit peu plus tard
bon il y a déjà des agriculteurs et des
agricultrices des éleveurs et des
éleveuses qui travaillent un petit peu
plus tard parce que vous voyez la part
des 60 ans et plus entre 2010 et 2020
sur ce sur ce diagramme là qui a
fortement augmenté donc ce sont des
personnes homme ou femme éleveurs
éleveuses qui vont partir à la retraite
prochainement donc avec ces prairies ces
milieux humides et la question qui va se
poser c'est qu'est-ce qui va devenir
après donc le devenir est-ce qu'on va
rester sur ce qu'on a vu sur la diapo
précédente donc on continue la même
chose à urbaniser un rectifier ou est-ce
que on fait autre chose et on à partir
de ces de ces questions là
on essaie d'agir
on ne peut agir mais qu'est-ce qu'on va
faire d'abord il faut mieux connaître
parce qu'on a des connaissances à
différents niveaux mais parfois on va
manquer de communes essence fine et de
connaissances adaptée à son territoire
alors ce que tu disais Suzanne que toi
tu étais originaire plus de la partie
Aquitaine toi aussi il y a des choses
qui peuvent être vraies chez les hommes
et pas forcément chez les autres et donc
c'est d'arriver à bien connaître son
territoire donc là on a deux cartes en
fait on est sur un secteur
de l'armagnac et donc d'arriver à
repérer précisément où sont ces zones
humides élémentaires donc de mieux
connaître précisément la localisation
donc bah là ça demande à la fois de
croiser des outils et de la technologie
moderne mais on passe aussi forcément
par des campagnes de vérification sur le
terrain parce que les photos aériennes
et l'intelligence artificielle ne peut
pas tout pour nous il y a quand même
besoin d'être humain sur sur place donc
ça ça permet après de voir concrètement
et de rencontrer les gens et de voir
qu'est-ce qu'on peut faire
et côté prairie inondable par exemple
d'avoir des infos sur la qualité du foin
donc on peut avoir on a beaucoup de
choses sur tout ce qui est pré-rit
temporaire des choses très quand on
calibre les choses c'est beaucoup plus
facile mais des fois sur ces végétations
de prairie à flore naturelle à Flore
varier qui sont en place depuis 50 60 70
ans l'expression typique des
agriculteurs c'est de dire où là mais de
mémoire d'hommes moi je l'ai jamais vu
mon père l'a jamais vu cultiver mon
grand-père ne l'a jamais vu cultiver et
de connaître quelles sont les
spécificités de ces milieux donc par
exemple là c'est analyse de foin sur les
prairies inondables
de la gymone donc plus côté est-ce du
département montre la présence de
calcium alors beaucoup plus que sur des
foins partout ailleurs en France dans le
même type de prairie non dames donc
pourquoi et donc et quel est l'impact
après sur les animaux la biodiversité
etc donc ça permet de toujours avancer
dans la dans cette connaissance pour
savoir une fois qu'on connaît on sait
mieux aussi appréhender les choses et
prendre des décisions en termes de
gestion
on a parlé des morts donc Marc point
d'eau essentiel pour l'élevage mais
point d'eau essentiels on l'a vu aussi
pour la biodiversité autre ben c'est
aussi de les restaurer donc on a des
endroits mais voilà qui était alors ça
se voit pas très bien je vais encore me
déplacer
là il y a un petit peu d'eau et quelque
part par là mais il y a une mare avec
une source donc il faut commencer par un
peu dégager et mais utiliser parfois des
moyens qui sont quand on les voit comme
ça on se dit ouh là c'est pas génial on
est avec une grosse pelle mécanique on
détruit tout
mais voilà c'est on va dire
temporairement on prend cette décision
là parce que après
à long terme on sait que voilà ça va
peut-être prendre deux trois quatre ans
de d'avoir une mare de nouveau
fonctionnelle qui existe et de mettre en
place après des outils avec le
propriétaire ou l'agriculteur pour
éviter qu'on reparte sur un endroit qui
va être complètement
qui va perdre ses différentes
fonctionnalités
on peut restaurer aussi les prairies
alors restaurer alors moi je suis désolé
c'est très clair
on a des prairies qui sont qui se sont
on va dire enrichi au fur et à mesure du
temps alors bon on a souvent des gros
tas de broussailles etc et donc là c'est
de décider mais qu'est-ce qu'on garde
comme broussailles comme zone de refuge
et qu'est-ce qu'on réouvre pour avoir de
la ressource fourragère de la ressource
fourragère de qualité et des milieux
ouverts on parlait tout à l'heure
papillon là on a vu tout à l'heure le
cuivré des marais le cuivré des marais
lui c'est un papillon il faut qu'il y
ait du rumex donc pas une plante
fantastiquement adorée par les éleveurs
et les éleveuses mais voilà donc du coup
c'est de se dire comment en quel
équilibre on retrouve en débroussaille
par endroits on laisse de la place par
ailleurs et on va peut-être reniveler
cette prairie qui va s'inonder
régulièrement parce que ça va permettre
qu'elle soit fauchée et que le travail
de la personne qui va faucher ça soit
plus agréable parce que si vous êtes sur
quelque chose qui caote quand vous devez
faucher 1 2 3 hectares c'est votre dos
qui est moins confortable et ça vous
permet aussi après de mettre vos animaux
et d'avoir des animaux qui puissent
facilement accéder à ces parcelles
en restaure on recrée avec du local donc
ça c'est des techniques qui sont
utilisées plutôt en montagne et qui sont
développées maintenant en pleine avec à
la fois un côté
agronomique et un côté écologique donc
de récolter du foin vert sur une
parcelle à côté et on vient épandre le
foin directement sur la parcelle comme
ça les graines tombent le foin fait une
protection du sol et il ne reste plus
qu'à attendre que ça pousse en fait là
l'objectif c'est de donner un petit coup
de pouce pour plus rapidement avoir
récupéré ses prairies avec ses fleurs
ses fleurs variées
on essaie aussi d'assurer le devenir et
la gestion donc avec différents
outils et puis différents débouchés des
clauses environnementales et il y a
aussi tout un tas d'autres choses de la
communication de la participation comme
comme aujourd'hui et on me fait signe
que j'ai déjà dépassé merci
[Applaudissements]
merci beaucoup
y a-t-il les y a-t-il une question
vitale indispensable juste de prévenir
Ludovic il est le suivant
il a fait du 15
merci en tout cas pour cette exposé pour
ces exposés pour cet après-midi on
s'ennuie pas vraiment
à paysagiste martial quand c'est jamais
ennuyé s'il y a pas de question moi
j'avais quelque chose d'important à vous
dire
la vie est belle rappelez pour ceux qui
n'étaient pas tout à fait là à l'heure
pour des raisons diverses et variées
qu'à 18h dans cette salle nous proirons
l'homme qui plantait des arbres par
Martin Gardet de sauce en chair et en os
donc on le reproduira il était hier à la
chapelle tout le monde n'a pas pu
participer même s'il y avait beaucoup de
monde moi je voulais vous dire que
dans ce plaidoyer pour la prairie la
prairie permanente
l'animal l'herbivore en particulier
on a deux restaurants partenaires à
martiac que je vais nommer si vous
voulez vous restaurer et je le dis
d'autant plus librement que tu m'as dit
qu'il y a longtemps que tu avais pas
mangé n'est-ce pas Suzanne oui je te
raconte ta vie tu avais pas et oui quand
on boit sur sol vivant à la santé unique
en bois on mange on se restaure sur sol
vivant ça sera vraiment des sujets des
sujets d'actualité
quel produit mange-t-on le gigot pour le
niveau le nommer et le jeu de braise
font des menus avec des produits de la
Croix écologie sur sol vivant
à bon entendeur sachez d'ailleurs et
j'en profite pour le caser maintenant
que nous sommes en fin et à la fois en
début de réflexion par rapport à ces
questions qui sont fondamentales en fin
en début de réflexion et peut-être que
certains d'entre vous seront partis
prenantes de la création d'une nouvelle
entité on en a déjà un certain nombre la
vacheuse vers des terresproduction la
belle vigne arbré paysage la FAF et
plein d'autres aujourd'hui nous venons
de créer de finaliser arbres et
civilisations
arbres et civilisations est né d'une
volonté
d'estampillée de marquer dans les 64
labels existants d'en faire un de plus
qui n'est pas un label qui est une
marque participative et collective avec
un comité de paysans de techniciens qui
crée une corporation de gens qui font
des produits
des produits des projets en agroécologie
et qu'il est tamponne en disant moi je
garantis que ça ça va marcher parce que
les castors vont revenir l'espace ce
génie animal que l'on aime tant des
produits pardon des projets des
personnes des personnes estampillées je
crois qu'il y avait candidat et il sera
peut-être même accepté dans le dans le
pool de départ et en l'occurrence des
produits
un bon canon un bon steak bonne carotte
un kilo de pâtes des produits seront et
sont déjà certains ont commencé à
travailler ce produit là il a grade le
sol sur lequel il est conçu oui
Jean-Pierre bon pour l'eau bon pour le
sol bon pour le carbone bombe la
biodiversité bon pour les écosystèmes
bon pour le bide bon pour la jovialité
c'est donc le projet de l'agriculture
des bons vivants sur sol vivant ça te va
comme formulation en termes
d'introduction à toi mon gars
[Applaudissements]
voilà donc c'est bon vous m'entendez là
on te voit pas et on t'entend pas mais
on va faire avec
voilà donc
là on a eu c'est vrai qu'on a une
approche complète de la gestion de l'eau
avec beaucoup de perspectives et moi je
trouve ça très intéressant parce que ça
donne
ça permet d'ouvrir l'esprit
là aujourd'hui je vais
je vais simplement
m'attarder en quelques minutes sur
sur un cas concret alors pour ceux qui
étaient là en visite ce matin on a été
sur le ruisseau dont il est question
c'est un cas concret qui essaye de je
pars de la possibilité des cours d'eau
d'être aussi producteur
producteur de biomasse mais là on est au
bout du au bout du dispositif mais avant
de parler de production c'est la
question de l'arbre la question de la
bonne gestion sur les bassins versants
donc moi je suis technicien rivière sur
un syndicat le syndicat mix adorama
alors je vais pas le faire dans le
détail mais c'est ça part depuis les
sources depuis les Pyrénées jusqu'aux
limites du département des Landes donc
c'est l'Adour et les affluents
on est donc voilà sur à peu près 400
communes un territoire qui qui est assez
assez important sur 3000 km²
qui à cheval donc sur quatre
départements
un réseau hydrographique important et ça
je voulais simplement le préciser on a
1400 km de cours d'eau défini par la
directive cadre sur l'eau mais 3800 km
de chevelu voilà donc c'est voilà la
force de ce réseau hydrographique toutes
les
toutes les régions sont pas drainées en
surface comme comme nous on est sur le
territoire
un syndicat avec plusieurs soubassins
versants et donc moi je suis sur le sous
bassin de la Rose qui est sur la droite
voilà donc une équipe message je vais
pas le détailler c'est pas l'objet de la
journée
oui
là c'est mieux là
le cœur du sujet d'aujourd'hui alors on
a vu des belles rivières dont je
remercie ils vont suzanne a montré de
très belles photos ce matin on était
donc sur le lit ce qui est un voilà qui
est un ruisseau qui est dans un certain
temps par contre la réalité de notre
territoire enfin je vais parler juste
pour notre territoire c'est que 50%
du territoire c'est ce que vous avez là
sur ces photos
on n'est pas sur des fossés on est bien
sur des ruisseaux et j'insiste sur le
petit chevelu le petit chevelu c'est
tous les réseaux secondaires et ceux qui
apparaissent en très pointillés sur
hygiène et qui des fois n'apparaissent
même pas sur l'hygiène
là-dessus on va jusqu'à sur certains
bassins pardon il faut que je me le
colle voilà jusqu'à 80% on a parce qu'on
a on a essayé on a fait un inventaire
complet dans notre territoire et on a
certains ruisseaux qui sont à 80%
dépourvu de végétation
voilà donc ce que vous avez sous les
yeux ce sont des ruisseaux très
entretenus et qui sont et qui
constituent la majeure partie de notre
territoire
alors évidemment
quelle solution ça paraissait simple
j'ai pas de végétation j'ai du
surentretien mais je laisse pousser donc
on parle de RNA de régénération
naturelle assistée c'est quoi c'est
simplement je laisse pousser les arbres
qui poussent naturellement
alors là vous avez plusieurs types de
formation
ici une formation de 2 ans là au bout de
10 ans mais là ce que vous pouvez
observer et ce qui est important parce
que moi je vais accès là-dessus
on a une une donc la végétation
s'installe mais ce que l'on observe
c'est du salissement
alors je suis désolé de le dire comme ça
c'est pas ce que je moi ce que je vois
quand je quand j'observe ce type de
végétation je vois de la régénération
mais il faut comprendre que dans la
société ça c'est pas de la régénération
c'est du salissement
alors du salissement mais par contre ce
que l'on observe à l'intérieur et je
reviens donc là vous pouvez voir on a un
ruisseau c'est pas le lys
c'est donc c'est le l'arté c'est un
autre ruisseau que l'on a sur le
territoire et là dessus on observe que
le cours d'eau qui était recalibré comme
le lit c'est à dire qui a été mis de
manière rectiligne on voit qu'on a un
début de là ça fait 15 ans que les
arbres reviennent sur ce territoire et
on peut observer qu'on a un début alors
c'est faible on n'est pas dans les dans
tous les méandres et les possibilités
qui peut y avoir sur un territoire mais
on voit qu'on a on a un tracé qui est
plus qui est plus le même on voit que
les arbres commencent à remplir un
certain rôle
alors juste le même ruisseau un secteur
sur la gauche donc sur cette partie de
gauche qui est entretenue c'est à dire
qui est bien géré qui correspond pendant
des années les règles de la Pâques est
fixées et la l'entretien des bananes RB
donc et le même ruisseau quelques
centaines de mètres plus en aval qui
n'est pas entretenu depuis 20 ans
donc je vous laisse juste observer d'un
côté l'entretien de l'autre côté le non
entretien
à tout moment si s'il y a des questions
faut pas hésiter
je on l'a on est sur toujours pareil
pour ceux qui ont fait la visite on est
sur le lys avant intervention
je l'ai dit tout à l'heure donc au bout
de 35 ans de végétation donc là la photo
mais c'est là où on était ce matin
c'était pas on avait du tournesol ce
matin là c'était du blé fin du récolter
sur l'intérieur donc je on a pu
l'observer les arbres qui ont pris leur
place qui ont re-déterminé leur place en
refaçonner le fond du lit on recrée une
certaine
une certaine diversité dans les
écoulements donc vous le voyez il y a
tous les systèmes racinaires que l'on
voit que l'on voit depuis l'intérieur
avec des arbres qui ont atteint une
maturité une maturité importante
mais la question qui se posait c'est
alors je suis désolé c'est des images
qui peuvent choquer au premier abord
la question que je me suis posée c'est
en fait le végétal est revenu sur un
secteur qui était pas entre tenu mais on
commençait à voir des signes de
dépérissement de certains arbres parce
qu'on arrivait à maturité pour certaines
essences comme lol ne glutineux le sol
blanc au bout de 40 45 ans ils arrivent
au bout alors en soi c'est pas un
problème mais sur nos territoires il
faut aussi concilier les activités
humaines les
usages les traditions les habitudes et
là on commençait à avoir des arbres qui
lors de ventent d'inondations et qui
commençaient à basculer que ça soit dans
les parcelles dans le cours d'eau
donc la base de réflexion c'était se
dire peut-être que c'est le moment de
faire un petit peu d'intervention de
faire un peu de prélèvement et le
valoriser intelligemment et peut-être
que ça peut permettre d'accompagner
d'amener d'autres territoires où il y a
pas de végétation à laisser justement à
ce que les propriétaires acceptent de
laisser pousser les arbres pour avoir
des rivières en meilleure état ça c'est
une réflexion c'était sur le moment sur
ce cas précis c'est pas forcément une
vérité et c'est d'ailleurs moi j'accepte
volontiers que ça soit mis au débat
voilà donc
peut-on castor toi si mais globalement
c'est ça on parlait du castor on ne l'a
pas donc on s'est dit on va se
substituer pendant quelques années voilà
c'est le sauf qu'il mettrait le bois
dans le dans l'eau donc le bois fait
nous voir tes dents voilà
donc les dents vous pouvez les voir donc
là les dents c'est Fred voilà sur la
gauche donc avec une tronçonneuse on a
fait aussi quelques essais au grappin
Cooper c'est une tronçonneuse sur bras
alors tout ça je rentre pas dans la
technique mais c'est l'idée c'était de
faire des trou et de régénération donc
vous avez vu encore une fois pour ceux
qui ont fait la visite au bout de trois
ans les repousses voilà donc là on a des
troué en coupe rase sur quelques mètres
on a des fois des prélèvements d'arbres
isolés
voilà
donc la mise en dépôt en bord de berges
donc là vous voyez sur le lit avec les
ici les dépôts de bois qui sont tout le
long
voilà donc on les a partout et
successives
ensuite le broyage donc ce bois-là il a
été récupéré il a été broyé bon on voit
qu'on utilise aussi on peut utiliser ça
ça peut choquer comme ça c'est pareil
quand on a du gros matériel on se dit de
suite qu'on va on va tous saccager on va
en fait ce qui compte c'est surtout
c'est pas le matériel qui pose problème
c'est vraiment ce qu'on en fait
voilà donc le bois était broyé
transporté donc on voit qu'elle est les
semis là de 90 m3
je suis désolé et par contre l'usage
après derrière c'est la substitution du
paillage bovin
donc voilà donc là c'est chez
l'expérimentation chez deux agriculteurs
dont un qui était présent mardi je crois
c'est Clément des délai je pense qu'il
était présent voilà donc qui lui un
troupeau de jerse qui voilà qui paille
et au lieu d'acheter la paille qui a
préféré faire avec du bois
alors pourquoi je fais un focus sur
cette expérimentation c'est parce que
quand on fait le bilan et il est pas que
économique mais je voulais qu'il soit
économique c'est que l'agriculteur lui
il a économisé 8000 euros d'entretien
par le fait de ne pas intervenir en
entretien régulier
attention ce sont des chiffres à prendre
pour la situation pour cette situation
précise la vente de 200 tonnes de bois
sur pied ça lui a permis de gagner 2000
euros voilà donc ça fait 10000 euros
pour les entreprises parce que c'est un
travail qui a été externalisé c'est
10000 euros entre la coupe le débardage
le broyage et le transport
pour les levures c'est un produit de
paillage qui est à la limite aussi bon
voire meilleur que le que la paille qui
revient à peu près à 60 à 70 euros
tonnes c'est à dire qu'une fois que
toutes les entreprises ont été
payées et ils ont été facturés ils ont
facturé à l'heure ils ont pas facturé à
la tonne donc on est un produit qui est
quand même très compétitif par rapport à
la par rapport à la paille
pour le syndicat de rivière dont moi je
pour lequel je travaille c'est on va
dire que c'est quasiment c'est pas
d'entretien pour le syndicat puisque il
y a un système de
d'entretien pour la biodiversité malgré
et ça je le cache pas il y a une
perturbation temporaire on va créer dans
un milieu une ouverture donc on va
couper des arbres on va on va supprimer
quelques habitats temporairement
mais on a quand même un milieu qui
diversifié qui se régénère aussi on a
même des fois après les coupes beaucoup
plus de capacités de régénération et de
production que l'on avait avant le fait
de couper augmente la productivité donc
ça c'est quelque chose qu'on a observé
aussi
et pour la rivière même si c'est pas
c'est pas abouti mais par rapport aux
images aux premières images que je vous
ai montré en fait c'est on part de très
loin sur nos territoires donc comme on
part de très loin on se fixe aussi des
objectifs et si on arrivait dans une
échéance proche à généraliser et c'est
d'ailleurs nous on est en train d'écrire
le prochain programme de notre syndicat
sur les rivières et moi c'est un des
gros axes de travail sur lequel on va
amener les élus et de dire voilà toutes
les rivières clairement on veut un
minimum arriver à ça et l'action du
syndicat elle se fera que dans ce dans
ce cadre là
et le la petite parenthèse pour les sols
fumure organique à dégradation lente
mais ça c'est en fait le retour carbone
que l'on fait en fond de valet qu'on
ramène après par la litière et
l'épandage en sol mais ça c'est c'est
propre à cette expérimentation là ça
n'est pas c'est pas toujours parce que
le copeau il peut aussi bien servir à
alimenter une chaudière les 200 tonnes
de bois que l'on voit là on peut
alimenter par exemple une maison de
retraite pendant une année voilà donc
c'est un substitution d'une énergie
fossile on peut aussi bien on peut aussi
bien le faire ce qui est important par
contre
vous voyez j'ai mis dans le bois c'est
le prélèvement du capital
donc je crois que c'est Olivier qui a
parlé de capital et d'intérêt tout à
l'heure là c'est un peu pareil on va
chercher à capitaliser dire recréer de
la surface beaucoup plus peut-être qu'il
y a aujourd'hui et et dans le capital en
fait ce qu'on va essayer de faire c'est
de prélever que les intérêts c'est à
dire ne pas déstructurer la ne pas
déstructurer le bord du ruisseau faire
des perturbations temporaires mais qui
sont des régénérations et utiliser et
utiliser pour les activités humaines
pour le paysage bon voilà c'est assez je
laisse ce livre à chacun de juger
c'est-à-dire que avant et après
intervention
même aujourd'hui si je vous avais
demandé si je vous avais rien dit à ce
que est-ce qu'il y en a beaucoup qui
aurait observé comme ça de loin que
qu'on aurait fait une intervention de ce
type là je sais pas je pense qu'en
général si on se pose à 100 mètres du
bord du ruisseau on ne voit pas trois
ans après la perturbation
voilà donc sur cet exemple là ce qui me
paraît fondamental c'est on a surtout
besoin une collectivité enfin tous les
usagers autour de l'eau
c'est je l'ai dit c'est de changer le
regard à présent moi je sais pas
aujourd'hui je suis un petit peu alors
je suis pas des festivistes je suis
optimiste mais je me pose beaucoup de
questions parce que ce qui nous coince
aujourd'hui c'est le c'est vraiment ça
c'est à dire ce qu'on a vu là ce qu'on
peut observer
il y a encore une bonne partie de
bonne partie que ça soit des
agriculteurs ou de la Société Générale
qui ne le qui ne le perçoit pas
parce qu'en fait
pour faire très très simple et il suffit
d'un peu d'espace dédié
c'est-à-dire l'espace dédié en fait
c'est de donner au bord de rivière
simplement un peu d'espace les 5 6 alors
les normalement les largeurs nécessaires
indispensables ce serait plutôt en
moyenne la largeur du lit de la rivière
de part et d'autre du cours d'eau à
minimum c'est sûr que si on peut avoir
des bandes de 20 30 50 mètres avec un
lit beaucoup plus beaucoup plus ouvert
c'est intéressant mais aujourd'hui on
fonctionne avec les 5 mètres de bandes
végétalisées que l'on a au bord voilà
donc
ouais de part et d'autre
et surtout une gestion détendue alors la
détente Aurélie en a parlé aussi
et pourquoi détendu c'est parce que la
relation à la gestion de l'arbre et à
l'arbre en général elle est souvent
conflictuelle
pour beaucoup moi de d'agriculteurs que
je que je côtoie et souvent les arbres
c'est compliqué à gérer c'est ça pousse
vite je sais pas quoi en faire je et
donc c'est des vraies questions de fond
on peut parler de l'arbre on peut parler
des intérêts multiples et je pense
qu'ici tout le monde est convaincu mais
il faut aussi être en capacité d'amener
des solutions simples qui permettent
d'intégrer l'arbre de ne plus avoir
cette complexité administrative qui nous
aujourd'hui qui nous étouffent
c'est-à-dire je parlais de la pacte tout
à l'heure je parlais des diverses
réglementations que ça soit au niveau
des documents d'urbanisme qui des fois
crée l'inverse de ce qu'elle serait
censée amener c'est à dire que la
il y a beaucoup d'agriculteurs et je
pense qu'il y en a qui peuvent en
témoigner ici on en a déjà discuté ils
se disent mais non mais c'est trop
compliqué d'avoir des arbres sur donc je
les coupe
je les coupe parce que voilà on ne sait
pas si je peux les tailler à quel moment
s'il va être voilà si je serai autorisé
donc on a cette relation là qui est
voilà que je trouve qui nous fait qui
nous pose beaucoup de soucis et qui est
la clé je pense que c'est la clé de
voûte c'est la c'est une des clés qui
nous permettra de d'amorcer un
changement un changement radical sur la
gestion de l'arbre
voilà j'en ai fini s'il y a des
questions particulières je merci
formidable juste
avant de redonner la parole à Suzanne
puisque je lui ai ôté
de choses on aura le temps des questions
de dire que peut-être que la biomasse va
sauver l'arbre
je le dis comme ça c'est enregistré et
c'est avis sur Youtube le paradoxe
élémentaire c'est quand même que l'an
dernier puis l'année précédente les
ripicides ont été massacrés dans le
secteur par ici prélever et entièrement
prélevé pour faire du pellet qui est
soi-disant vertueux local et tout ce que
vous voulez on a défoncé une grosse
coopérative j'ai oublié le nom mais les
bien connue avec plein d'intermédiaires
on peut le dire donc de l'importance du
de la quantification du calibrage de la
gestion de la modération sur ces
systèmes là on est encore peut-être
parce qu'on dit que la Ron c'est le
berceau du frêne et du chêne et du reste
on est encore peut-être dans la
civilisation du propre on verra ça tout
à l'heure
oui tu peux dire un mot est-ce qu'on est
encore dans la est-ce que disons-le tu
parlais de cette réglementation dans les
arrêtés dans les arrêtés la ronce
n'est pas accepter la ronce et notez
comme une plante nuisible aujourd'hui
voilà alors ça c'est c'est en train de
bouger un petit peu
c'est un vrai problème c'est à dire
qu'aujourd'hui notamment sur les
sur la l'agence de service au paiement
qui contrôle donc les qui au contrôle de
la pacte de la politique agricole
commune
comme le disait Alain la ronce qui est
le début la première strate pour faire
venir de la végétation ligneuse elle est
considérée comme du salissement donc
souvent en fait on nettoie on arrive à
zéro pour ne pas avoir le risque du
contrôle du mauvais contrôle et de la
pénalité financière puisque c'est bien
ça le problème donc là il est d'ailleurs
prévu il y avait une visio qui devait se
dérouler au mois de juin en deux fois
avec la SP justement pour clarifier pour
essayer de de changer ça en fait et la
conclusion même c'est de d'expliquer à
la Pâque et au contrôleur que presque le
bord de rivière il faut peut-être qu'il
s'en occupe pas
donc ça c'est voilà de manière justement
à pouvoir redonner un petit peu de champ
libre pas de champ libre pour tout faire
mais pour pouvoir faire de manière je
répète d'étendue parce que enlever en
fait cette complexité qui n'y est pas
parce qu'avec les arbres on l'a vu ce
matin ce qu'on a vu ça a poussé tout
seul faire de la sélection de danse ça
demande pas non plus une matière grise
incroyable donc c'est et le reste on
peut y arriver sans se prendre la tête
mais ça n'est la preuve formelle et que
ça demande pas une matière grise
incroyable exactement j'en suis
l'exemple concret
je crois je crois qu'on a pas le temps
des questions Jean-Claude Sophie
à toi le micro en nous on nous
reprochait dans un mauvais chat sur un
mauvais réseau social qui avait pas
assez de femmes à la tribune alors qu'il
y en a plein aujourd'hui donc comme quoi
il y a des gens qui parlent un peu trop
vite du coup c'est à moi il semblerait
donc on l'a vu tout au long de l'après
qui me dit l'eau c'est important l'eau
c'est la vie malheureusement elle part
de plus en plus dans la mer on a du mal
à la garder donc pour ça on l'a vu aussi
cet après-midi il y a plein de solutions
qui existent il y a les castors il y a
remettre des arbres voilà il y a tout un
tas de solutions qui peuvent être mises
en place la question c'est sur nos
territoires comment on les met en place
ces solutions lesquelles on met en place
qui va les financer qui va les mettre en
place et toutes ces questions et bah
pour y répondre et pour pour avoir une
bonne préservation de cette eau et une
bonne gestion de cette eau et ben il y a
un outil qui a été créé qui est l'outil
ptgu je vais vous présenter cet
après-midi donc avant de commencer
rapidement une petite présentation moi
je viens de l'institution à Dour
l'institution à Dour c'est une
collectivité inter départementale qui
travaille sur tout le bassin de l'Adour
donc c'est le périmètre que vous voyez
au milieu là
donc on est sur les quatre départements
de ce bassin donc les Landes le gère les
Hautes-Pyrénées les Pyrénées-Atlantiques
et on va avoir plein de missions autour
de l'eau sur la gestion des
aquatique et de la biodiversité sur la
gestion qualitative de l'eau et sur la
gestion quantitative aussi notamment qui
qui va nous intéresser ici donc le ptge
je vous l'ai dit c'est un outil pour
aider à la préservation de l'eau et à sa
gestion mais concrètement qu'est-ce que
c'est donc déjà péter jeux c'est un
sigle ce sigle ça signifie projet de
territoire pour la gestion de l'eau et
un ptge c'est une démarche en fait de
concertation c'est à dire que on va
rassembler tous les usagers de l'eau
d'un territoire donc ça va de tous les
usages de l'usage agricoles à l'usage
pour l'eau potable pour la pour la pêche
pour la pisciculture pour l'énergie
l'industrie enfin voilà tous les tous
les usagers de l'eau on va les
rassembler on va les faire discuter et
l'objectif ça va être de
d'aboutir à un plan d'action c'est à
dire que on va chercher à trouver des
actions des objectifs une stratégie pour
atteindre dans la durée sur ce
territoire un équilibre entre les
besoins en eau de ce territoire et la
ressource qui est disponible sur ce
territoire
donc ce qui est important ici dans cette
dans ce dans ce petit paragraphe c'est
le terme durable parce que l'idée c'est
pas juste de répondre à un instant T à
un besoin en eau c'est aussi de prendre
en compte tout ce qui est changement
climatique et d'aller vers des solutions
qui vont durer dans le temps c'est pas
juste voilà de répondre à un problème à
un instant T
un PDG ça va être sur une échelle qui
est l'échelle du bassin versant donc le
territoire qu'on va traiter ça va être
un bassin versant donc pour rappel un
bassin versant c'est en gros un
périmètre dans lequel toute l'eau qui va
tomber toute l'eau qui va y être va
appartenir en fait pas une même masse
d'eau Eva va finir au même endroit donc
c'est une définition un peu simpliste
mais voilà dans l'idée c'est ça et donc
le bassin de l'Adour sur lequel
l'institution Adour par exemple
intervient c'est un bassin versant donc
c'est un grand bassin versant les petits
jeux vont pas être sur des bassins
versants aussi larges on va revenir à
une échelle un peu plus taille humaine
mais dans l'idée ça va être une échelle
de bassin versant
après un PTG ça va pas être porté par
n'importe qui il y a quelques petites
conditions alors qu'ils sont pas
vraiment définies dans dans
l'instruction qui a donné naissance à
cptge faut savoir que les pcge c'est
assez récent ça a moins de 10 ans ça a
été créé en 2015 donc c'est un outil qui
est tout nouveau et qui est assez
flexible et du coup les porteurs ça va
être plutôt des acteurs publics pour
l'instant en tout cas qui sont des actes
qui vont être concernés par la question
de l'eau et sa gestion et dont le
périmètre d'action va inclure le
territoire dans lequel sur lequel on
veut porter ce petit jeu cet outil
donc les acteurs qui peuvent porter un
PTG il y en a plein il y a les EPTB donc
l'institution Adour c'est un EPTB un
établissement public territorial de
bassin on peut avoir des communautés de
communes on peut avoir des départements
on peut avoir aussi par exemple des
chambres d'agriculture ou tout autre
tracteur du territoire sur le territoire
concerné qui pourrait prétendre apporter
ses projets et donc comme je vous le
disais donc le territoire ça va être
donc à l'échelle du bassin versant mais
pas n'importe quel bassin versant non
plus faut que ce bassin versant il est
identifié comme ayant un enjeu
quantitatif l'entrée des PTG c'est
vraiment cette entrée quantitative même
si derrière dans le projet on va pouvoir
traiter d'autres questions comme la
quantité d'eau comme la préservation des
milieux aquatiques etc mais l'entrée
c'est vraiment ce quantitatif et donc
faut qu'on ait un bassin qui soit en
déséquilibre qui est vraiment un
problème de déséquilibre donc là sur la
carte par exemple ce que j'ai représenté
les petits périmètres en couleur c'est
trois projets de territoire qui sont
portés par l'institution Adour sur le
Bassin de l'Adour donc
martiac est ici pour information j'ai
mis la petite représentation de Marciac
pour qu'on puisse se repérer et donc moi
par exemple j'anime un projet de
territoire qui est celui-ci qui est le
bassin versant du Mido donc vous voyez
si on est sur une échelle qui est quand
même beaucoup plus petite beaucoup plus
taille humaine et on adapte en fonction
en fait du territoire et des besoins
donc pour récapituler un peu le principe
de l'outil un PTG donc c'est un outil
qui va rassembler tous les acteurs les
usagers d'un territoire on va les
rassembler autour d'une table on va leur
présenter un diagnostic de leur
territoire pour qu'ils aient
connaissance égale sur le territoire et
qui puisse être se mettre d'accord et
changer armes égales on va dire puisque
chacun chacune âgé va avoir ses propres
sa propre vision de l'eau sa propre
vision du bassin donc on va essayer de
remettre tout ça à plat et à partir de
tout ça on va les faire discuter
stratégie objective et qu'est-ce qu'ils
veulent en fait pour leur territoire
quel est le qu'est-ce qu'ils veulent
mettre en place quelles solutions leur
correspondrait eux parce que des
solutions on l'a déjà dit il y en a
plein il y en a plein plein et donc faut
choisir lesquels on veut mettre où
est-ce qu'on veut les mettre qui veulent
porter et une fois qu'on a qu'on a
abouti à ce plan d'action à ce programme
d'action une fois qu'il sera validé par
tous les acteurs ils vont le mettre en
oeuvre et donc c'est un projet qui est
fait par les acteurs pour les acteurs
pour leur territoire et qui est mis en
place par eux-mêmes
donc c'est ce que représente un peu mon
petit schéma c'est que derrière l'idée
ça va être de créer en fait une
dynamique territoriale tous les acteurs
se seront mis d'accord pour agir sur ce
plan d'action et donc vont mettre en
place les actions qu'ils auront décidé
en partenariat ce qui va permettre de
créer une vraie émulsion et au lieu
d'avoir des petites actions qui vont
être mises en place de manière un peu
distillée et qui au final vont avoir un
faible impact sur le bassin on va
vraiment avoir des actions un peu de
grande ampleur qui le but derrière c'est
d'avoir vraiment un impact fort sur le
bassin et de donc de faire une
différence et de retrouver notre
équilibre qui était à la base de la base
de tout ça
donc on a beaucoup parlé de la rivière
de comment remettre la rivière en bon
état etc moi je voulais maxer un peu
plus sur l'aspect agricole parce que
dans les péteux l'agriculture a vraiment
une place prépondérante sur les
territoires l'agriculture elle les
façonne quand même on est ils ont
vraiment un rôle prépondérant sur le
cycle de l'eau ça dynamique et nos
paysages et donc pour appuyer un peu ce
propos je voulais parler un peu du
bassin du Mido qui est celui donc sur
lequel je travaille donc pour refaire
rapidement un portrait du bassin du Mido
donc c'est tout le périmètre que vous
voyez ici qui va de Mont-de-Marsan à
moeco tout en bas et donc on est sur un
bassin qui est vraiment très rural ce
que vous voyez ici alors je sais pas si
vous voyez très bien avec la lumière
mais en gros on a des petites taches
rouges qui correspondent aux zones
urbanisées et ce qu'on peut voir c'est
qu'il y en a vraiment très très peu on
est à moins de 1% de zones urbanisés sur
ce sur ce territoire et le reste du coup
ça va être soit de la forêt soit des
terres agricoles donc on est vraiment
sur Amazon très rural donc de
l'agriculture est vraiment très très
importante sur ce territoire et au
niveau des types d'exploitation on a une
petite variété on est à 50% en gros de
polyculturellevage 30% de grande culture
avec une culture qui va être vraiment
très très pondérante sur ce territoire
qui est la culture du maïs
qui va représenter alors j'ai pu le
chiffre en tête mais on est sur presque
30% des grandes cultures
cultivées sur ce bassin
et au-delà du maïs on est surtout sur
beaucoup de culture d'été donc ils vont
avoir des besoins en eau très fort en
plein été là où justement l'eau est là
et la moins présente où on a le on a le
moins d'eau dans les dans les cours
d'eau et dans les nappes et
donc pour finir sur les types
d'exploitation on a aussi de la
viticulture et donc du coup comme on est
sur des je le disais donc des des
grandes cultures plutôt estivales on va
avoir beaucoup de d'irrigation sur ce
territoire on est à 42% alors ça c'était
les chiffres de 2019 on était à 42%
d'exploitation
donc ça représentait à l'époque à peu
près 350 exploitations sur tout le
bassin pour un bassin à peu près de on
était dans les 850 exploitations et ce
qu'on peut voir au niveau des
prélèvements d'eau c'est que l'eau
potable sur les prélèvements au niveau
du bassin c'est seulement 20%
l'agriculture et notamment l'irrigation
on est à 80 % des prélèvements donc il y
a vraiment un rôle très important de
l'agriculture sur ce territoire et ce
qu'on a pu constater avec l'état des
lieux c'est qu'on était sur un déficit
estimé à l'horizon 2050 on a fait des
scénarios on a fait des modélisations et
en 2050 si on ne fait rien on aura un
déséquilibre de 10 millions de mètres
cubes ce qui est quand même énorme et
donc pour résorber ce déséquilibre on a
mis plein de on a proposé donc plein de
solutions et notamment la moitié des
solutions c'était des solutions du coup
dirigé sur l'agriculture donc il y avait
deux grands volets de solutions qui a
été envisagées les économies d'eau liées
au matériel d'irrigation puisque
l'irrigation est présente on va pas la
supprimer comme ça il y en a un besoin
et donc on va essayer de gérer au mieux
cette irrigation pour perdre moins d'eau
donc avoir un matériel qui qui est plus
hydroéconome qui va pas goûter n'importe
comment qui va être beaucoup plus
étanche et qui va vraiment être plus
efficace dans la dans la dispersion de
l'eau aux plantes et gérer aussi mieux
avec plus de précisions donc utiliser
des outils d'aide à la décision pour
avoir vraiment une irrigation très
précise au bon moment et perdre moins
d'eau via ce biais là et un gros volet
bien sûr sur l'optimisation des besoins
agricoles c'est à dire faire en sorte en
gros que l'agriculture est moins besoin
d'eau et donc sur ce volet là ça va
passer par tout ce qu'on a dit
précédemment redonner la vie au sol
remettre des arbres des et changer de
pratique tout simplement passer à une
transition la transition agroécologique
de l'agriculture si je puis dire
et donc toutes ces solutions elles sont
très importantes mais le problème c'est
que l'agriculture c'est très difficile
de la faire changer il y a énormément de
freins alors qui ont déjà été évoqué
pour certains l'un des premiers freins
qu'on a rencontrés pour mettre en place
ces ces
comment dire ces actions parce que ce
que j'ai pas précisé effectivement c'est
que donc le ptge Midour donc je vous
parle depuis quelques diapos il a été
validé en 2020 aujourd'hui on est en
2023 donc ça fait trois ans qu'on met en
oeuvre ce projet et on a énormément de
mal à mettre les actions en place pour
différentes raisons notamment parce
qu'il y a eu pendant quelques années un
manque d'animation parce que il y a eu
des changements bon les aléas du monde
du travail mais il y a d'autres
problématiques plus concrètes et plus
liées au territoire notamment donc au
niveau du monde agricole la connaissance
du projet parce que quand on a fait le
projet donc on a dit on a rassemblé les
acteurs du territoire autour d'une table
mais on a on a rassemblé les
représentants et le problème c'est que
la majorité par exemple des agriculteurs
territoire n'ont pas connaissance du
projet sauf qu'ils sont au cœur de
celui-ci donc pour agir et mettre en
place ces actions faut qu'on se fasse
connaître et c'est pas si évident que ça
malgré l'aide de nos tous nos
partenaires agricoles c'est quelque
chose qui est assez compliqué
au-delà de ça un des gros freins pareil
qui a déjà et peu été évoqué c'est ce
que j'ai appelé les risques c'est à dire
que les solutions qu'on a évoqué il y en
a plein le changement de pratique
agricole etc c'est bien mais pour
l'agriculteur ça implique des risques
parce que
les sols ont été beaucoup dégradés par
exemple et changer de pratique toutes
les nouvelles pratiques en fait s'appuie
sur l'idée d'un sol vivant bien portant
qui va du coup apporter de l'eau etc le
problème c'est qu'aujourd'hui les sols
ils sont pas dans cet état là et que il
faut le temps qu'il se reconstruisent et
donc il y a toute une phase de
transition en fait dans les pratiques
qui va
poser un risque pour l'agriculteur et ce
risque qu'il est pas assuré pour
l'agriculteur donc ça fait partie des
freins un peu à ce projet c'est que il y
a aujourd'hui une grosse prise de risque
de la part des agriculteurs et les gros
investissements à faire qui sont pas
toujours financés qui sont pas toujours
aidés malgré tout ce qu'on peut faire et
également on est sur une population qui
est vieillissante on l'a montré tout à
l'heure avec la présentation d'Aurélie
et le problème c'est que ces
agriculteurs du coup ils vont pas se
lancer dans une grosse démarche de
changement dans de gros investissements
pour être endetté
jusqu'à leur retraite et jusqu'à leur
mort donc il y a pas d'intérêt pour eux
à aller dans ces pratiques là
actuellement donc on compte sur les
jeunes générations mais le
renouvellement est assez difficile on a
de moins en moins d'agriculteurs les
jeunes peines à s'installer donc il y a
vraiment des gros freins qui existent
dans cette dans cette transition
agricole mais quand même pour un peu de
positif il y a des leviers qui existent
il y a des changements qui commencent à
se faire avec la création répéter je
notamment l'Agence de l'eau à revu un
peu ses positions par exemple et aide
aujourd'hui à des taux bonifiés
certaines actions notamment tout ce qui
est accompagnement des agriculteurs tout
ce qui est conseil certains
investissements des expérimentations
enfin voilà il y a plein de choses qui
commencent à être financées plein de
progrès qui sont faits il y a récemment
eu par exemple un appel à projet qui est
sorti pour financer du matériel qui
jusqu'ici n'était pas financé comme le
goutte-à-goutte par exemple qui était
très peu financé ou à des taux pas
suffisants donc où les agriculteurs
pouvaient pas y aller aujourd'hui il y a
un appel à projet qui existe et qui est
fait pour ça et qui permet on l'espère
qui fait qui permettra on l'espère de
financer ses actions on peut nous en
tant que ptge aussi bien sûr enfin en
tant que
avec un projet territoire donc
accompagné ces agriculteurs sur le
territoire avoir un conseil vraiment
pointu spécialisé pour les aider dans
cette démarche et
on peut faire tout ça bien sûr avec la
pluie de tous nos partenaires agricoles
donc j'ai mis quelques logos là sur la
diapo j'ai pas mis tous les logos on
retrouve pour une raison esthétique et
parce que j'avais pas tout on en a donc
on a plein d'acteurs qui nous aident et
un petit point sur lequel je voulais
aussi
mettre dans ses leviers c'est le levier
consommateur parce que
c'est quand même un point fondamental
c'est que les agriculteurs et produisent
mais derrière ce sont les consommateurs
qui consomment qui achètent ces produits
et si les consommateurs consomment pas
les produits qui sont locaux qui sont
faits avec des bonnes pratiques etc tous
les efforts si tous les efforts en fait
voilà que font les agriculteurs ne sont
pas valorisés ne sont pas récompensés ça
marchera pas c'est toute la notion un
peu de filière et pareil une pratique
qui ce qui est intéressante et qui est
dans le PTG c'est la diversification des
cultures mais pour qui est cette
diversification il faut qu'il y ait une
filière derrière faut qu'il y ait des
débouchés et ça bah ça passe notamment
par les consommateurs pour tout ce qui
est alimentaire
pour conclure ce que je vois que le
temps tourne donc je vais aller un peu
plus vite
je voulais vous présenter quelques
actions du ptge donc comme je disais on
a on a pris un peu de retard sur
l'animation donc la plupart de ces
actions sont en démarrage mais j'espère
qu'on va réussir à prendre de la vitesse
dans les années à venir et qu'on va on
va réussir à mettre tout ça bien en
place avec de plus en plus d'actions
mais donc je vous en parlais on a
notamment le développement du goutte
avec la paix qui vient de sortir AP
c'est pour appel à projet c'est vrai que
j'ai pas précisé ça permet d'avoir des
financements là dessus on a on propose
et on est en train de mettre en place
tout un accompagnement spécialisé pour
les agriculteurs sur le territoire on va
aussi bientôt mettre en place un site
pilote sur tout ce qui est solution
fondée sur la nature sur le territoire
donc qui permettra de faire un peu un
exemple et on l'espère de répondre ces
pratiques auprès des agriculteurs parce
que pour les convaincre rien de mieux
que de leur montrer que ça fonctionne et
on est également par exemple sur le
développement d'une filière donc entre
autres par exemple la filière chambre
qui a été lancée par un de nos
collaborateurs et qu'on espère soutenir
dans ce projet si ça intéresse des gens
qui sont par exemple sur le territoire
du Midour et qui veulent en savoir plus
j'ai mis mon contact donc n'hésitez pas
à nous contacter on se prend un plaisir
de vous répondre
je vous remercie merci beaucoup
[Applaudissements]
tu as du coup tu peux tu peux rester on
va ouvrir le grand le grand débat donc
vous allez pouvoir tous revenir sur la
tribune on va ouvrir le grand débat
avant d'ouvrir le grand débat
Aurélie venez venez venez le grand débat
en a le temps du grand débat je vais
donner la parole à Jean-Pierre Sartoux
qui va nous dire un mot sur un projet en
cours de en cours de montage on va dire
un projet innovant comme toujours avec
Jean-Pierre
merci allez je parle d'ici donc oui oui
pour vous parler d'un projet qui est en
cours de d'élaboration mais depuis en
réalité les discussions démarré il y a
plusieurs années peut-être trois quatre
cinq ans ça dépend quand est-ce qu'on
décide du démarrage de ces discussions
un projet qui consiste à restaurer les
sols agricoles donc c'est en plein dans
les thématiques qui viennent d'être
abordées maintenant dans lesquels
interviennent plusieurs établissements
d'enseignement supérieur et de recherche
comme l'INRA le CNRS l'INP Toulouse
l'INSA Purpan
un projet de recherche mais se déroulant
chez des agriculteurs ce projet
s'appelle solnovo pour la régénération
des sols agricoles du Sud-Ouest financer
côté recherche par l'Agence de l'eau par
les deux régions
Occitanie et nouvelle-aquitaine
et ça c'est pour en tout cas il était
question que c'est ces institutions
soutiennent la partie recherche et pour
la partie
coût de la transition chez les
agriculteurs je n'ai pas dit mais ça
c'est un projet qui devrait embarquer
plus de 160 agriculteurs dans la
transition agroécologique pour parler
clair c'est la mise en place des
techniques des principes de
l'agriculture de conservation des sols
et bien le financement de cette partie
devait être devait être assuré par du
financement participatif
via la plateforme mimosa et ça a été un
échec retentissant en tout cas on en a
pas entendu parler mais un échec cuisant
en tout cas
tentez si bien que alors ce projet était
piloté on peut dire et toujours piloter
par le pôle agris d'ouest innovation et
en fait il a été décidé la semaine
dernière de mettre ce projet sur pause
pour une durée indéterminée puisque on
n'a pas réussi à trouver de l'argent
pour financer la transition
agroécologique et assurer la prise de
risque par les agriculteurs mais aussi
nécessité d'acheter du matériel nouveau
etc il a été décidé de le mettre sur
pause jusqu'à ce que au moins les trois
premières années de fonctionnement de ce
projet qui est censé durer 5 ans jusqu'à
ce que les financement pour les trois
premières années au moins soit trouvées
donc voilà donc c'est un petit c'est un
petit peu dommage mais j'espère que
cette recule pour mieux sauter par la
suite parce que potentiellement avec
tout ce que nous prévoyons de faire côté
recherche pour suivre ce qui se passe
chez les agriculteurs y compris d'un
point de vue économique j'en ai pas
parlé mais un partenaire qui étudierait
les bénéfices ou en tout cas les
résultats économiques après la
transition agroécologique de ces 160 et
quelques agriculteurs bon j'espère qu'on
arrivera à le mettre en place parce que
ça pourrait être un projet vraiment
tout à fait fait intéressant et inédit
de par son ampleur sur cette pour
documenter la transition agroécologique
Jean-Pierre tu peux nous rappeler de
quel montant tu as besoin pour ces trois
premières années
espérer ne pas pouvoir parler de mon
temps parce que j'ai pas révisé ah bon
d'accord
de milliers d'euros c'est clair et je
crois qu'au total quand on fait le la
Somme entre le coût de la recherche et
le cou
de la transition chez les agriculteurs
achats de matériel formation prise
assurance prise de risque etc on dépasse
bon j'espère que je ne dis pas une trop
grosse bêtise bêtise mais il me semble
que c'est entre deux et trois millions
d'euros 2 à 3 millions d'euros pour un
Canadair c'est 30 millions d'euros le
projet agroécologique du secteur vaut
bien plus l'imagine que simplement deux
ou trois millions d'euros tu auras un
projet d'une telle qualité alors ben
voilà nous sommes toujours à la
recherche des bonnes volontés pour nous
aider à nous soutenir et de façon à ce
que nous nous puissions soutenir les
agriculteurs pour cette transition
agroécologique des systèmes de
production agricole dans tout le monde a
besoin
Jean-Pierre n'abandonne pas non non non
avec plaisir et du coup moi je vais
promener le micro donc
c'est parti
il y a ce qu'il y a des questions dans
le public
oui ce matin la visite des rivières de
du ruisseau que l'on a fait bon c'est
une belle visite mais il y a une
question quand même qui est importante
tu joues à la poser je sais pas du tout
pensé elle me vient maintenant
il y a des agriculteurs propriétaires
des
et des propriétaires qui ne veulent pas
que l'on touche dans les bordures de
ruisseau
et je sais pas si vous voyez la fibre
qui se mette en place actuellement des
fils qui passent dans les branches
personne ne veut aller couper les
branches parce que c'est du domaine
privé
alors là il faut convaincre donc
l'agriculteur le propriétaire et tout
l'ensemble donc pour que le sujet puisse
arriver parce que vous pouvez vous
retrouver vous faites mettant un
kilomètre de rivières et vous allez
avoir 200 m mais le propriétaire il va
vous dire non on y touche pas
et ça c'est une question fondamentale on
va la retrouver tous les jours dans moi
je suis dans le sage Garonne là on est
en train de mettre en place une un
projet de qualité et de l'eau et érosion
par rapport au bouchons vaseux de de
Bordeaux
alors sur le financement pour venir ce
que disait Sartoux de tu parler de du
prix d'un Canadien 85 milliards de
fordies fiscales tous les ans en France
oui c'est vrai que le budget serait
facilement trouvé est-ce que quelqu'un
ferait un vire sur la question de
sur le reste c'est sûr qu'évidemment il
y a des fois des schémas un peu
compliqué propriétaire fermiers donc ça
c'est c'est une complexité mais c'est
pas vraiment un frein majeur sur les
réseaux il faut être très clair avec ça
il y a une réflexion à avoir aussi sur
l'implantation des réseaux ça à la base
parce que des fois on peut décider un
certain cheminement et puis on peut se
rendre compte on peut aussi dévoyer un
petit peu pour pas être en plein dans
les arbres aussi quand ça peut être fait
autrement et par contre quand on peut
pas faire autrement des traversées de
ligne la ce matin on en a traversé une
quand on a des réseaux ben là on se
permet de ne pas laisser de ligneux sous
les réseaux moi je vois aujourd'hui
plutôt que de mal entretenir
des arbres de les tailler n'importe
comment sous les lignes électriques ou
il vaut mieux à ces endroits là ça peut
être ciblés à ces endroits là on dit on
enlève on supprime les arbres à cet
endroit là donc c'est pas un problème il
faut les arbres on peut les avoir mais
quand on a les passages de réseaux de
route de il faut être en capacité de
voilà de trouver les bonnes
compatibilités il faut pas se créer des
problèmes parce que souvent
ça peut être sinon l'argument qui dit
ouais mais non c'est comme un Border
route on a eu des tempêtes successives
là nous ces derniers temps j'ai un maire
l'autre jour qui m'a dit c'est fini moi
sur la commune je veux plus un arbre
parce que la dernière fois l'autre il
m'engueulait parce que le courant il a
été coupé pendant deux jours là j'ai eu
le peuplier qui est tombé sur donc il
était affolé il dit on se calme
il y a une tempête il y en a deux là il
y a quelques arbres qui sont tombés ça
va aller donc
dans mon expérience
le principe de réalité qui est toujours
plus important que l'idée qu'on peut se
faire des choses et elle avait la
réalité c'est que souvent compliqué à
mettre en place mais les endroits où
j'ai vu des choses avancer le plus
significativement c'est lorsque j'ai vu
un maire ou un conseil municipal prendre
son bâton de pèlerin et d'aller faire du
porte à porte pour expliquer les projets
et là comme ça ça peut se mettre mais
faut que les gens décident de le faire
ensemble et qui mieux qu'un élu et là
pour que les gens arrivent à faire
ensemble aussi juste je crois que je
l'ai pas mentionné mais les zones
humides elles disparaitre trois fois
plus vite que les forêts donc c'est un
intérêt collectif en fait c'est il va
falloir choisir l'intérêt collectif ou
l'intérêt privé
mais
qui veut intervenir
notre question là-bas monsieur
oui j'ai encore une question autour de
du ruisseau d'Ulysse j'ai trouvé ça ce
matin vraiment vraiment très très très
intéressant en attendant que le castor
arrive
donc
les coupes les coupons été faites il y a
3 ans
qu'elle va être le rythme que vous avez
choisi de coupe et d'entretien et voilà
dans tous ces berges et donc quel est
quel est le devenir de devenir sur le
moyen long terme quels sont les projets
d'accompagnement parce que là on est à
une étape une étape quels sont les
projets donc à moyen long terme et comme
en ayant direct sur Internet j'en
profite pour saluer Lionel à Strasbourg
qui n'a pas pu être ici avec nous à
Marcillac et qui nous regarde voilà
bonjour à Lionel on t'embrasionnel alors
je veux pas tomber dans le ce que vous
avez vu ce matin ça peut sur un acte
notarié s'arrêter de suite c'est à dire
que là la parcelle elle appartiennent
donc à un propriétaire qui est en train
je l'ai précisé qui est en train de il
prend la retraite il est en train de
vendre alors il y a quelques mesures
pour protéger l'existant
mais qui sont compliqués à mettre en
œuvre donc ce qu'on a vu en place ça
peut ne plus être là l'année prochaine
ça c'est possible si un autre
propriétaire achète il groupe et là
dessus on n'a pas de prise excepté le
futur peut-être potentiel projet
d'arrêter préfectoral qui limitera un
petit peu les couperase et sur la
gestion en fait on n'a pas la main donc
on est assez dépourvu c'est pour ça que
on a besoin de consolider ça après sinon
si c'était pas cette question là la
gestion faite là-dessus il y a rien de
préétabli ça peut se faire mais il faut
pas non plus rentrer dans le schéma de
se dire tous les deux tous les saints
tous les 10 tous les 15 c'est vraiment
quelque chose alors ça peut se planifier
on peut le faire
moi ce que je vois sur une rivière comme
ça c'est une intervention en moyenne
tous les 10 ans c'est à dire que tous
les 10 ans on fait un certain
prélèvement et pendant 10 ans excepté un
événement climatique quelque chose une
perturbation
une intervention ponctuelle sinon tous
les 10 mais si c'est pas dit c'est 12 si
c'est pas 12 c'est 8 c'est 15 je veux
dire il y a cette il y a cette souplesse
qui peut paraître un peu légère mais qui
est cette souplesse un peu la voir avec
les armes il n'y a pas de problème par
contre je plutôt ne pas non plus
attendre 30 ou 40 ans
dire voilà être dans le l'observation le
suivi et voilà moi c'est un petit peu
comme ça que je vois la gestion sur ce
type de ressources mais après
ça peut
ça peut être modifié je veux dire mais
c'est voilà c'est comme ça que je
l'imagine peut-être je vais prendre la
parole après Ludovic pour les outils
dans le cadre de vente il peut y avoir
la mise en place de clauses
environnementale et donc sur ces c'est
quelque chose que j'ai juste évoqué dans
la présentation il y a quelques outils
qui existent maintenant au niveau du
foncier donc des clauses
environnementales ou des obligations
réelles environnementales donc c'est de
la type de contrat qui sont passés
devant le notaire ce sont des outils qui
sont qui existent depuis plus ou moins
longtemps il y a un panel et donc ce
sont des choses qui peuvent être
éventuellement mobilisés mais ça demande
du temps et il y a un aspect sur lequel
on a qu'on a vaguement évoqué mais qu'il
faut peut-être mettre aussi sur la table
on est sur des relations humaines au
moins j'étais pas là ce matin à la à la
à la sortie mais on est tous dans des
contextes humains il y a des choses qui
peuvent avancer vite tu voilà ce qui
était dit allez voir un maire aller voir
des conseillers de terrain mais il faut
que le contexte s'y prête on peut avoir
tout un panel d'outils mais si l'humain
qui gère qui doit intervenir n'est pas
prêt on va se retrouver démunis donc
voilà il y a des choses qui existent
mais il faut que ça soit on va dire
humainement faisable
moi j'avais une question sur les castors
est-ce que
l'administration a un problème avec les
castors ou est-ce que vous avez un
problème avec l'administration quand
vous gérez des castors
en fait
on a des castors il y a des castors dans
le Rhône vallée du Rhône Loire les
Préalpes et tout ça
non c'est la première espèce protégée de
France c'est totalement interdit de
détruire des barrages
néanmoins certaines personnes détruisent
des barrages parce que ils font remonter
l'eau ils peuvent faire remonter l'eau
très vite mais on n'est pas démuni par
rapport à ça parce que d'une part
vu que on a le il y a plein de pays qui
savent faire descendre le niveau d'eau
donc on peut très bien avoir une
population de castor et maintenir le
niveau d'eau à une hauteur qui convient
aux agricultures qui sont à côté tu vois
par exemple et il y a même un plan de
gestion castor enfin les Suisses ils ont
un plan de gestion castor nous on a un
plan on a un prototype de plan de
gestion castor qui existe dans Les
Balcons du dauphinois en Isère ils sont
prêts à nous le er pour d'autres régions
quand il arrive donc
les problèmes sont ponctuels mais par
contre les médias sont très doués pour
amplifier le moindre petit problème avec
les castors
alors du coup j'ai une deuxième question
comme vous êtes en train de faire des
barrages avec des castors globalement et
que on étale la rivière qu'est-ce que
vous pensez de la politique est
appliquée sur la continuité
écologique des cours d'eau ou on casse
finalement toutes nos retenues tous nos
micros barrages pour accélérer
finalement la vidange du bassin versant
qu'est-ce que vous pensez de ça ouais
alors ça c'est ça c'est
très
alors il faut faire vraiment la
différence entre un ouvrage de castor et
ses ouvrages castor mimétiques qui ont
des des vies courtes parce que c'est
vrai non mais ça c'est c'est une vraie
question en France parce qu'en France il
y a un espèce de discours
monochenal de continuité écologique on
est en train de de
déconstruire les moulins et il y a
hydroxoa un collectif de d'associations
de Moulins qui se bat vraiment qui
disent nous on est comme les castors
sauf que c'est pas vrai quoi enfin c'est
pas vrai dans le sens où un moulin il
est fixe il bouge pas il l'a retenu le
castor même si elle fait un peu
peut-être de soutien des tirages comme
le ferai un bassin castor ça bouge pas
et la continuité écologique elle est
très souvent pas toujours parce que il y
a souvent le quand le castor revient il
se met les moulins qui sont trop vieux
l'eau elle circule enfin c'est vraiment
ça dépend des cas mais ce discours de
continuité écologique malheureusement
j'ai l'impression que il
comme on veut accélérer nos eaux on est
en train de déconstruire les moulins on
peut pas se retourner et dire ben on va
faire des ouvrages de castor
même si le castor a coévolué avec toutes
les espaces de rivière etc donc là il y
a un petit blocage mais je pense que
c'est pas grand chose non plus à
débloquer mais c'est vrai qu'il y a
quelque chose à cet endroit là de à
cause de ce discours mono monochonald's
je suis entièrement d'accord avec toi
Suzanne et pour compléter la réponse à
pour cora et puis pour toutes les
personnes qui souhaiteraient
instrumentaliser le castor je pense
qu'on a beaucoup plus à apprendre que de
le réduire à un simple instrument qui
nous permet d'être très d'orienter la
politique d'une façon ou d'une autre le
sujet est bien ailleurs il s'agit
vraiment d'apprendre à vivre ensemble
d'apprendre du castor de la façon dont
il vit de façon dont il construit des
écosystèmes de la façon dont ça peut
nous aider à vivre et à mieux vivre
peut-être demain et
l'instrumentalisation est peut-être ce
qui pourrait le plus sûrement le
condamné à brève échéance
la pub le disait chez Casto il y a tout
ce qu'il faut outils et matériaux ne
l'oublions jamais je voudrais faire un
juste un rappel sur un billet de calcul
en fait on dit que l'agriculture c'est
46% de l'eau en fait c'est 46 % des
prélèvements d'eau donc la somme des
prélèvements en nouvelle-aquitaine on
prélève 1,5 milliards de mètres cubes
quand il en tombe 58 milliards donc en
fait on utilise nous les humains avec
l'irrigation 2,5% des pluies l'arbre
utilise 70% des pluies alors c'est un
biais de calcul qui est assez embêtant
parce que l'irrigation c'est 46% mais
c'est donc 2 % de ce qui tombe en fait
donc on a l'eau et comme je disais tout
à l'heure plus vous allez chercher à
économiser l'eau dans l'environnement
moins vous aurez de pluie après en fait
si vous faites du goutte à goutte par
exemple vous allez arroser la plante en
fait sol vivant on arrose le sol si vous
arrosez la plante tous les champignons
tous les réseaux vont disparaître parce
que vous êtes une goutte en plein désert
alors c'est c'est bien un bilan hydrique
c'est la somme des pluies et on est à
1,52,5 % de la pluie qui tombe et le
plus gros consommateur d'eau c'est
l'arbre donc c'est là où c'est pas très
cohérent donc faut couper les arbres non
faut en mettre parce que c'est la
meilleure pompe à eau en fait c'est ça
que je voulais rappeler
qui voulait intervenir je crois qu'il y
avait
non personne bon
bonjour merci pour toutes ces belles
paroles je réside dans le bassin du midi
et je voulais relever sur ce que Hervé a
dit aussi qu'il fallait prendre son
bâton de pèlerin que les conseils
municipaux le maire pouvait faire
quelque chose
quand le maire est agriculteur que
l'intégralité du conseil municipal est
agriculteurs qui sont allergiques aux
arbres que tout le bassin du middour est
quand même à dominante agricole et le
maire souvent agriculteurs je comprends
pourquoi c'est compliqué de lancer un
Mido
pour un vécu la chose
je pense je sais pas de légiférer
peut-être permettrait de faire
malheureusement avancer les choses
faites une question courte et des
réponses courtes s'il vous plaît
y a-t-il c'est plutôt pour Laurent et
François y a-t-il un début de prise en
compte de la continuité hydrologique des
cycles de l'eau dans les politiques
publiques ou des frémissements de ce
côté-là
on a il y a le projet c'est détruire 80
000 ouvrages on a fait 10 % il y a déjà
plus d'eau donc voilà je vais résumé
c'est qu'en fait dans les Vosges moi
j'étais dans les Vosges j'avais un
barrage tous les kilomètres les rivières
étaient en bonne santé on est en train
de tout casser il y a plus d'eau et
l'hiver ça inonde donc voilà maintenant
on a compris je pense qu'il fallait on
va
arrêter de tout casser déjà voir comment
ça marche faire des retenus plus hauts
des réserves colinés en fait maintenant
notre souci notre risque numéro 1 en
France c'est l'inondation donc les
excédents seulement on gère tellement
mal les excès qu'on finit par en manquer
l'été mais en fait c'est génial c'est
qu'en fait on a juste à en jeter moins
c'est ça l'idée c'est que si je remarque
c'est que j'en ai jeté trop et quand on
voit ce que jette une ville plus la
pollution que ça génère il faut
peut-être aller chercher du côté du
béton parce qu'il y a pas pire que le
béton
ok merci ne bougez pas tu voulais dire
quelque chose
pour ajouter quelque chose de très
rapide est-ce que oui il y a pas pire
que le béton mais les terres agricoles
certaines partiels agricoles aujourd'hui
ils sont se rapproche des performances
en termes de de très faible
infiltrabilité se rapproche de ce que
fait le béton parce que justement il
faut aujourd'hui apprendre à gérer les
sols agricoles différemment pour
améliorer leur infiltrabilité de l'eau
qui en plus tombe de plus en plus
violemment donc voilà
ce que je voulais juste rajouter là
c'est par rapport à la fiction que se
fait l'administration sur la continuité
écologique parce que moi je suis
idiologue de formation sur la continuité
écologique c'est-à-dire que les poissons
migrateurs puissent remonter tout le
cours d'eau c'est un peu de ça qui est
en jeu or il se trouve que des poissons
migrateurs il y en a de moins en moins
et puis il y a beaucoup d'autres
facteurs qui impactent sur la remontée
de ses poissons là que les barrages au
fil de l'eau et les échelles à poissons
je passais pour savoir parce qu'on a
bosser dessus ça existe aussi et c'est
maintenant très performant pour
permettre à d'éventuelles migration de
remonter d'un étage inférieur à un étage
supérieur et du coup voilà on est face à
cette cette idée là idéal d'un cours
d'eau qui laisserait remonter mais les
saumon comme dans le Pacifique ou les
truites fario mais c'est quand même une
idée qui est qui a un peu vécu
malheureusement pour ça il vaut mieux
laisser des barrages coraux au fil de
l'eau pour maintenir de la flotte que
tout libéré pour pour voir moi j'ai des
images de la Dordogne il y a
90 ans avant les barrages et bien à
brivesac vous avez un filet d'eau un
filet d'eau alors effectivement c'était
bien parce que à l'époque il y avait de
l'eau dans les sols et tout ça mais pour
la pour les poissons enfin moi je suis
péché aussi pour les perches les cendres
et compagnie c'était pas ceux qui
avaient de meilleurs quoi c'est pour ça
qu'aux États-Unis quand il
déconstruisent des barrages qui viennent
de faire en Oregon et il s'empresse à
relocaliser des castors pour qu'il y ait
quand même c'est barrage c'est ça
la première continuité écologique c'est
avoir un débit d'eau toute l'année et à
force d'avoir cassé on a plus d'eau
l'été donc là les poissons en Californie
ils l'ont fait il remonte les poissons
en camion donc enfin c'est ridicule là
il faut d'abord une continuité de débit
d'eau et chez moi la Séverine orthèse
descend à 1 mètre cube seconde l'été et
si on régule de façon globale avec les
30% sur l'année on pourrait à 8 mètres
cubes seconde en plein été en fait donc
c'est juste de la régulation c'est pas
privé quoi que ce soit on en jette trop
et trop rapidement et les phénomènes
climatiques vont arriver vont
s'amplifier de cette façon là donc il
faut absolument c'est à retenir par tous
les moyens possibles et ce que fait mon
cousin en Afrique avec l'OMG terre verte
c'est 0 ruissellement et ça commence
c'est les arbres impérativement c'est
tout ce qu'on peut faire les castors
tout ce qu'on peut retenir
oui moi je voudrais pas qu'on
par rapport aux agriculteurs
ils ne sont pas majoritaires et fais-moi
je le vois dans ma commune c'est ce sont
des gens en retraite et des agriculteurs
on a quasiment plus par contre par
contre il existe des problèmes dans des
zones rurales chez nous dans le cadre
d'une commune je peux la citer c'est la
Bastille de Pomès il y a l'érosion des
sols c'est de passer inversant de 600
hectares le sol rentre dans les maisons
dans les oranges il a le maire il a le
conseil municipal a une part de
responsabilité pour aller discuter avec
l'agriculteur pour faire en sorte que
l'eau
c'est normal mais la terre non c'est pas
c'est pas ça c'est pas normal et on se
retrouve dans une commune où on peut
arriver à commencer à discuter avec les
agriculteurs ça vient tout doucement
mais attention l'affront pas à
l'affrontement avec les agriculteurs
dans les conseils municipaux ils sont
pas nombreux et il y en aura de moins en
moins je pense effectivement la solution
elle est pas dans l'affrontement elle
est à écouter un peu les uns et les
autres et les positions et donc je
reviens sur la diapositive qui a été
présentée par Sophie
l'aspect humain l'aspect économique on a
été jusqu'à présent dans une certaine
dans un certain mode de développement
mais il y a des choses qui évoluent il y
a des agriculteurs qui se sont quand
même emparés de ces questions là Sophie
l'a montré dans sa diapositive où il y a
des choses qui se font vous vous citer
d'autres exemples monsieur Sartoux nous
on travaille aussi au quotidien que ça
soit avec des agriculteurs ou des
collectivités parce qu'effectivement
dans les collectivités il y a des
agriculteurs actifs il y a des anciens
agriculteurs et puis il y a des gens qui
sont pas du tout du agricole et
l'intérêt c'est de pouvoir
discuter et échanger et comprendre c'est
vraiment ce qui a été vraiment j'ai
participé au ptgmi Dour pour des petits
pour des petits bouts et ce qui était
intéressant dans ce processus là c'est
que on est tous arrivé avec ce qu'on est
ce qu'on porte au travers de des
structures dans lesquelles on travaille
et on a pu s'écouter et être d'accord
sur nos points de divergence également
de être d'accord aussi sur un certain
nombre de points de convergence c'est
toujours de rester sur cet aspect
positif et de se dire mais voilà on a
nos points de divergence on est d'accord
sur ça mais on a aussi nos points de
convergence et qui nous vont qui vont
nous permettre d'avancer ensemble et
c'est vraiment cet objectif là aussi
collectivement de pouvoir avancer
ensemble sur ces questions que ça soit
dos de continuité écologique alors moi
je parle celle des milieux agropastoraux
parce
on parlait des zones humides elles font
partie et c'est cette continuité là
aussi qui est importante et de la
continuité de notre activité et de nos
activités humaines quelles qu'elles
soient qu'on soit présent là aujourd'hui
on tout à l'heure ça a été cité on
consomme on mange on se déplace donc on
a tous notre part à prendre dans ces
questions là merci beaucoup le temps et
venu de donner la parole merci mesdames
merci messieurs nous allons vous libérer
le temps est venu de donner la parole à
Olivier Husson
Olivier Husson qui qui est dans dans le
classement du classement mondial des
gens de l'agroécologie de l'écu de
l'équipe Seghi
Jean-Pierre il revenait disons-le quand
même Dijon disons-le quand même je me
souviens quand on était jeune tous les
deux qu'on était au collège tu avais
mesuré mesuré avec avec des ficelles
avec des bouts de chandelles le niveau
d'érosion qu'on trouvait notamment sur
ta ferme c'est dix fois pire aujourd'hui
c'est absolument catastrophique la perte
de productivité des sols agricoles
sous nos latitudes et autres c'est
absolument consternant il y a une
urgence totale on a on a perdu
probablement sur les coteaux du Gers 40%
de la productivité qu'on ne retrouvera
pas
il est des coteaux pour lequel il pousse
quelques lavandes il faut il faut pas
mettre l'érosion comme oh il y a
eu un gros événement il a beaucoup plu
rappelons que la Garonne fait tous les
ans 10 km de large à Marmande
c'est nos territoires qui se vident
comme des chasseurs littéralement dans
les estuaires on peut réparer de l'Adour
on pourrait parler de la Garonne peu
importe on est on est vraiment dedans et
c'est cette notion de l'érosion qui
donne souvent l'inondation elle est
encore un peu trop niée de mon point de
vue c'est gravissime et c'est
parfaitement consternant et ce temps de
on a été enquêté là par un grand groupe
coopératif qui fait faire des études par
l'autre bout du monde qu'est-ce qu'il
faut faire mais l'agroécologie c'est
dans la loi cadre d'orientation c'est
clair net et sans bavure ça fédère
désolé de le dire toutes les
agricultures et toutes les formes
d'agriculture Olivier merci tu te doutes
bien ce que je veux dire cool de source
je vois que tu as mis une belle chemise
et ça c'est quand même pour rester
positif
voilà donc merci je voulais dire que
cette journée elle fait beaucoup de bien
beaucoup beaucoup de bien parce que
dans bravo à vous bravo merci voilà on a
bien on a bien besoin se faire du bien
on est dans un monde où les infos à la
télé c'est inondation sécheresse
canicule incendie on arrive à faire
brûler les dépôts de munitions de
l'Armée de l'Air grec hier c'est pas mal
on arrive à
irriguer des sols qu'on a drainé et à
retrouver l'eau de dérivation dans les
drains si on met si on y arrive un peu
trop voilà donc on marche un peu sur la
tête et là aujourd'hui ben on a repris
de l'espoir on a vu qu'il y avait des
solutions
et ces solutions elles reposent sur
trois grands trois grandes choses
elles reposent sur une compréhension des
processus des cycles à diverses échelles
diverses divers pas de temps diverses
échelles dans l'espace elle repose sur
l'indispensable régulation de ces flux
en particulier des flux d'eau et puis
tout ça ça repose sur la diversité alors
la diversité des approches pour
comprendre ça on a vu qu'il fallait
comprendre les propriétés
physico-chimiques de l'eau pour voir
l'importance qu'elle a dans la
régulation du climat de la température
on a besoin de comprendre bien la
photosynthèse pour voir toute le rôle
fondamental toute l'énergie du système
vient de la photosynthèse une énorme
part de la régulation du climat vient de
la photosynthèse donc
on a besoin de l'aspect photosynthèse on
a besoin de comprendre la vie des
castors donc on a besoin de d'avoir une
diversité de
regard sur sur tout ça pour pouvoir
avancer
on a compris qu'on pouvait plus
continuer à évacuer les excès d'eau qui
nous tombent subitement sur la tête
parce que le climat se dérègle
en enlevant les barrages en faisant des
des évacuations de plus en plus grosses
de plus en plus ingérable qui qui vont
casser dès que ça dépasse les crues
centenaires qui deviennent des crues
qu'est-ce qu'une cru centenaire c'est
c'est des moyennes mobiles la crue
centenaire elle augmente chaque année
quoi je pense le niveau donc il va
falloir mettre des éponges de partout
quand on a compris les processus mais
quand on comprend que si on couvre un
sol on baisse le ruissellement donc on a
plus de temps pour infiltrer de l'eau et
ben on a compris c'est le même processus
quand on met des castors il faut un
barrage il ralentissent la vitesse de
d'évacuation de l'eau ils permettent de
recharger
c'est des processus assez similaires
mais ça a des échelles différentes et
tout ça ça nous permet de gagner de la
régulation on a vu que les zones humides
c'était des éponges des sols vivants
refait avec de la matière organique
c'est des éponges on a eu qu'il fallait
mettre des arbres en haut on a vu qui on
avait besoin d'une diversité dans les
solutions il y a pas de solution miracle
il faut plus plus climat des règles plus
il va falloir combiner des actions
différentes des solutions différentes
des castors en bas qui vont faire
remonter la nappe qui vont permettre aux
cultures au bord de ne plus avoir besoin
d'irrigation mais aussi de remettre de
la matière organique dans les sols
au-dessus parce que sinon on n'aura pas
les éponges qui vont réguler les flux et
quand il y aura une grosse pluie on va
accuser les castors
d'avoir ralenti d'avoir fait des
barrages et d'avoir fait monter les
inondations il va falloir mettre des
arbres en haut des arbres au milieu
pas que des arbres parce qu'il faut bien
manger c'est des compromis donc des
plantes des systèmes de culture plus de
sols nus c'est pas la peine de le redire
et puis la dernière diversité sa
diversité des acteurs il va falloir
comme on l'a dit que tout le monde
discute qu'on est des points de vue
différents il y a pas une seule jambe il
faut contextualiser les solutions
des solutions adaptées à un endroit ne
seront pas forcément un autre adapter un
moment de seront pas forcément un autre
donc il faut avoir la capacité de
comprendre comment on
identifie les meilleures solutions et
comment le choix après se fait à partir
de compromis donc comment on articule
aussi une diversité d'acteurs les
agriculteurs les
de toutes la société civile les
associations les Chambres d'agriculture
il faudra mettre les banques il faudrait
mettre pour les financements il y a des
choses on pourrait proposer que comme il
y a des des primes vraiment trois ans on
couvre le risque en agriculteur qui
passe en bio on pourrait proposer qu'il
y ait des primes pendant 3 ans pour
qu'un agriculteur plante des arbres
installe des couverts végétaux remettre
de la matière organique dans ses sols
qui permettent de des obligations de
résultats c'est-à-dire il faut que son
taux de matière organique remonte pour
les avoir et ça ça nous remettra des
éponges partout ça nous redonnera de la
capacité à tamponner les excès les flux
et ça nous permettra de vivre dans un
monde plus serein voilà merci beaucoup
[Applaudissements]
merci Olivier
merci merci d'être resté jusqu'au bout
de repréciser de l'importance si vous le
souhaitez mais de ce magnifique
spectacle à 18h de l'homme qui plantait
des arbres émouvant inspirant pertinent
percutant presque presque autant que le
castor finalement on n'est pas loin on
est vraiment dans des choses très fines
est-ce que dans l'hypothèse dans
l'hypothèse
demain journée viticulture ça sera la
clôture de ce paysage de ce 15e paysage
in martial
2023 avec de la viticulture le matin
l'après-midi à midi le soir
l'apéritif est-ce que dans une hypothèse
où on crée un ministère de
l'agroécologie
Jean-Pierre tu écoutes
pour une fois et dans l'hypothèse dans
l'hypothèse où on créerait un ministère
de l'agroécologie on sortirait toute
cette toute cette belle merde est-ce
qu'il y a des gens qui s'y opposeraient
un monsieur s'y opposerait est-ce qu'il
y a des gens qui s'abstiendraient qui
serait plutôt contre et lever la main
qui serait plutôt pour pardon créer un
ministère d'agroécologie est-ce qu'il y
a des gens que ça intéresse quand qu'on
réfléchisse à la c'est intéressant
si mais vous avez le droit d'être contre
bien évidemment et
un petit ministère géré sur le terrain
merci Aurélie en tout état de cause dans
les 4700 dans les 4700 mesures qui
existent aujourd'hui on voit bien que on
est un petit peu dans la panade
Suzanne vient me voir avec ton micro
puisque fondamentalement c'est toi qui
dois avoir le mot de la fin
on va laisser la salle pour que se
prépare le spectacle qu'on va
enregistrer d'ailleurs donc on a bien
noté qu'on crée le ministère
agroécologie mais avec des
fonctionnements un peu plus souple
qu'est-ce qui fait que tu es tombé dans
le castor comment on tombe dans le
castor Suzanne dis-nous tout alors je
voulais dire autre chose dit autre chose
alors
en fait je trouve ça absolument génial
qu'on qu'on ait une journée haut et
qu'on remette le cours d'eau et qu'on
est des techniciens rivières qu'on
remette remettre le cours d'eau en lien
avec le reste de l'agriculture parce que
j'ai l'impression que c'est la première
fois qu'il se fait c'est qu'elle se fait
cette journée haut avec
presque on devait commencer à amorcer et
approcher la chose avec les castors bien
évidemment on monte toujours d'un cran
c'est le principe même de paysager de
Martial
les deux et de penser la santé du cours
d'eau en lien avec l'agriculture moi je
suis hyper contente moi je mon rêve
c'est que ce soit enseigné dans les dans
les lycées agricoles quoi voilà je finis
là-dessus j'ai super du coup tu réponds
pas à ma question la question comment
les castors
il y en a qui tombent dans la mobylette
donc dans le motocross d'autres dans le
la gastronomie je bossais avec notamment
Hervé sur des comptes les comptes
qu'est-ce qu'il y a qu'est-ce qui se
passe pour de vrai dans les contes et
donc Hervé il nous raconte cette
histoire des oiseaux migrateurs et c'est
la cigogne qui amène la vie c'est que
les corridors mais corridiens les
corridors de vie de de graines tout ça
que Caroline nous raconte et donc
on épluché un peu des comptes pour
savoir ce qui se passait pour de vrai et
puis je tombe sur le castor et dans les
comptes Amérindiens le castor il fait
des îles il fait des lacs il est il y en
a un qui est génial je peux le raconter
et minuscule alors autrefois les animaux
ils étaient très grands et
Nana Bozo le créateur il les a c’était
le bazar s'ils étaient trop grands donc
il les caressé un peu comme ça et les
réduisait et il y en a un qui est resté
en colère d'avoir été réduit c'est le
castor sachant qu'il y a eu un castor
géant il y a eu un castor qui était plus
grand que le l'ours qui a disparu il y a
10 000 ans très longtemps et donc le
casseur il est resté en colère il est il
était en colère et du coup il a continué
à faire des ouvrages énormes bon et donc
il y a des pleins de comptes Amérindiens
sur le castor et en France on a qu'un
compte sur le castor
je veux pas le raconter parce que voilà
et donc la question c'était nos ancêtres
ils ont dû savoir l'importance du castor
aussi bien que que les peuples
amérindiens et donc en cherchant en
cherchant bon il y avait les hydronymes
partout en France bon donc il était
important on avait une déesse castor on
avait bibrac
voilà aussi une montagne dans la Vesta
ça s'est bâtisse qui a trouvé ça dans la
Vesta donc le texte de des auréastres un
texte qui a 3000 ans Perse il lui
Baptiste il a trouvé que le tuer un
castor c'était c'était un crime très
grave pourquoi parce que là-bas aussi
comme il pleuvait pas le castor est
retenait l'eau et donc il était très
important et la déesse castor anaïta
était vêtu de 300 fourrures de castor
tout un programme
d'irrigation penser à tous au système
qui a collapsé au bout d'un moment mais
ils ont aussi tué leur castor et le et
le castor n'est pas leur mémoire c'est
surprenant de savoir que le castor était
en Grèce et que maintenant il est
réintroduit en Grèce enfin voilà moi je
cherche les Canadiens
on devait parler un petit peu on est un
peu à la bourre on n'est jamais à la
bourre on devait parler un petit peu des
formations auxquelles tu as assidûment
participé de formation longue et
notamment les apprentis du vivant si ma
mémoire est bonne puisque avec ver de
terre et un certain nombre de
partenaires ne produisons aujourd'hui
des formations longues courtes pour des
gens qui viennent qui reviennent vers
ces métiers de l'agriculture au sens
large ça s'appelle le passage à l'arbre
pour l'agroforesterie ça s'appelle les
apprentis du vivant pour l'entrée en
matière dans l'agroécologie une nouvelle
qui s'appelle viticulteur grandeur
nature pour les pratiques agro
écologiques de la viticulture et puis
une autre encore dont on fait peu la
promotion et on en parle quand même qui
est celle de devenir pépiniériste parce
qu'il y a beaucoup beaucoup de demandes
elle était à peine ouverte qu'elle était
qu'elle était complète déjà par nous je
sais pas peut-être des apprentis du
vivant
c'était tellement bien ouais c'est vrai
puisqu'on doit en parler on n'arrête pas
de nous solliciter Paul qui me surveille
du coin de la porte parce que c'est Paul
le responsable des formations qui va les
animer les structurer les faire vivre au
long cours faire toutes les journées
techniques faire en sorte qu'on se
rencontre etc ouais alors c'était bien
oui c'était extraordinaire c'était
extraordinaire de pouvoir
ça dynamise ça donne énormément d'espoir
ça donne des outils de solution c'est je
pourrais le refaire j'apprendrai autant
de choses tellement j'ai tout oublié
mais c'était extraordinaire
tu fais pour ça en tout cas en tout cas
nous on est ravi et merci de ce
témoignage on est ravi aussi de voir
Hervé Hervé en premier lieu en premier
chef puisque je pense que c'est le plus
assidu des 35 formateurs que nous avons
mobilisés qu'on aura au deuxième rang et
les autres c'est aussi François etc etc
c'est aussi dire de l'importance que
vous vous connectez que vous vous
reconnectez vous vous quittez plus on va
tourner ces groupes WhatsApp ces
discussions ces retours sur le terrain
et puis finalement c'est ces projets
gigantesques comme vous le avez proposé
aujourd'hui c'est salutaire de remettre
tout ça au cœur au cœur de nos
préoccupations du débat merci Suzanne
bravo on te félicite parce que
parce que tu es à l'origine de tout ça
de cette journée de cette journée en
particulier que tu as brillamment avec
ton équipe orchestrée cadencé et mis en
perspective on vous dit à tout à l'heure
à demain pour la journée viticulture sur
Youtube salut portez-vous bien ici dans
la salle salut portez-vous bien
rafraîchissez vous bien dans un quart
d'heure à peu près pour l'homme qui
plantait des arbres en direct live dans
cette salle ici à paysagiste Marciac à
des chats à toutes et à des chats à toi
salut salut

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