BRF et fertilisation : calculer sa fumure organique - partie 2, Benoit Noël

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher
Vidéos - Ver de Terre production (28 mai 2023) - Benoit Noël - Durée : 51 minutes

Thumbnail youtube tsrjP45t8cU.jpg

« x » n’est pas un nombre.

Formation réalisé à la demande de la Fédération Gardoise des vins IGP - IGP Cévennes – IGP Coteaux du Pont du Gard – IGP Gard

Pour en savoir plus sur le travail de Benoit Noël : https://jardinierdumonde.be/

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
on vient de voir sur le terrain donc là
on a vu la situation réelle c'est
toujours intéressant de voir donc il y a
une situation réelle qui est
un premier problème impactant c'est
l'eau deuxième élément on a une

Afficher la suite

situation où finalement il y a une un

seul
qui malgré une certaine richesse en
matière organique relative mais qui est
quand même
intéressantes à l'air de peu mobiliser
ça au niveau de la vie du sol et donc il
y a quelque chose à faire il y a une
première intention
de mettre une forte dose
en disant on va on va changer
l'univers de production tout de suite et
alors il y a d'autres éléments dans le
tableau
un premier élément c'est peut-être
qu'avec ce taux de matière organique et
une vigueur de cette vigne qui est
importante je pense avoir entendu ça et
que ça peut poser un problème également
c'est assez logique que avec un taux de
météorite comme ça on va peut-être avoir
un relargage de l'ordre de 100 unité
d'azote quand même qui peut expliquer
une certaine vigueur donc il y a ce
paramètre là donc si on vise des taux de
matière organique trop important est-ce
que ça a pas posé un problème de vigueur
peut-être est-ce qu'on peut le régler
c'est des choses qui doivent être
envisagées
on a un élément alors
oui cet aspect là va peut-être amener à
se dire où on va peut-être pas tout de
suite faire des grands apports mais
plutôt viser un apport régulier qui ne
nous amène pas à avoir des systèmes qui
vont relarguer trop d'azote trop vite
donc c'est peut-être des choses à
envisager alors il y a une question de
calendrier d'applications de la matière
organique et de rythme d'application du
BRF et il y a un couvert végétal et le
but du couvert ça va être aussi de
former un mulch renforcer l'effet mulch
avec le BRF ça me semble être une bonne
idée et donc on aurait un apport de BRF
tous les deux ans par exemple où on va
renforcer ce qu'on fait déjà avec un
mulch ça va améliorer de manière
significative
et payante tout de suite la question la
disponibilité de l'eau sur la parcelle
ça marche on le sait et puis ensuite on
incorpore
en fin de saison on va se on incorpore
avant de semer le couvert suivant et
donc on compense éventuellement l'azote
si nécessaire et donc on va avoir
la question de l'azote qui va d'abord se
poser sur le couvert donc on aura un
test tout ce qu'on a fait une sécurité
par rapport à ça et on rentre dans un
cycle qui me semble être tenable sur le
long terme quoi un apport de brève tous
les deux ans une dose raisonnable
la valorisation de l'effet mulch et puis
incorporation et impact sur le couvert
on peut imaginer un système comme ça qui
va rouler manière assez secure quoi et
où on va contrôler en fait le paramètre
azote de manière assez fine ce qui peut
être intéressant aussi de dire voilà
aujourd'hui je veux autant d'unités il y
aura autant d'unités
et on peut calculer ça aussi avec le
couvert
est-ce qu'on met ou pas des légumineuses
dans le couvert
à quel moment
donc on doit on peut imaginer un système
qui va rouler sur du long terme on va se
dire peut-être qu'on va alors on peut
aller plus loin on peut se dire voilà on
va on va à certains moments avoir besoin
effectivement de
d'avoir moins d'azote et donc d'avoir un
couvert qui va peut-être exporter une
partie de l'azote
on peut avoir un autre moment besoin
d'avoir plus d'azote et donc on met une
légumineuse
tout ça est possible quoi donc on va
pouvoir un peu piloter notre système
c'est ça l'intérêt de la méthodologie de
calcul plutôt que de dire on va faire
une recette c'est qu'on peut adapter
quoi on peut se dire voilà
une année n'est pas l'autre je change
quelque chose et je sais comment m'en
sortir quoi c'est ça l'intérêt de cette
méthodologie
des questions
donc c'est de l'avant au goût mais on va
y travailler
alors peut-être aussi sur la question
donc de l'impact sur l'eau il y a les
fameux Chings le fait d'avoir une
interroganique en surface ça limite les
vapes transpiration
ça limite aussi l'impact négatif des
gouttes d'eau sur le sol
alors après une fois qu'on a
incorporation ben on va avoir cette
matière ce bois il va il va permettre
aussi de stocker de l'eau dans le bois
c'est une éponge ensuite on va faire de
la matière organique des sols qui est
aussi est une éponge donc ça va
augmenter la rétention on va augmenter
la porosité du sol sur un seul vivant on
peut aller jusqu'à l'équivalent d'un
tuyau de sang par mètre carré en trou de
ver de terre et donc l'eau va
s'infiltrer plus facilement dans le sol
moins de ruissellement etc moins
d'évaporation aussi puisque si elle
reste en surface elle va s'évaporer plus
facile plus facilement s'il peut
s'infiltrer
peut-être on va faire aussi des économ
Ies d'eau à ce niveau là donc ça va
quand même jouer assez bien sur l'eau
cette histoire de m'inter organique
et donc
quelque part
on a un
on va voir demain plus en détail la
méthodologie l'appliquée à des systèmes
concrets et dire voilà on va parler de
quantité dire voilà qu'est-ce que on
peut faire avec aujourd'hui je vais
continuer le panorama général et donc
voilà je voulais juste aussi présenter
quelques chiffres qui sont un peu
annexes donc sur les fertilisations
organiques et autres donc on a d'autres
apports possibles en bio on peut
utiliser des fumiers des lisiers des
fientes de poules du compost ligneux
et en fait il y a une certaine logique
de de ces matières là par rapport au BRF
et c'est intéressant de le voir donc si
on a si on a ces apports là on a des
chiffres qu'on peut utiliser
mais il y a une certaine équivalent
qu'il faut arriver à comprendre entre
l'azote qui va être libérée
par ces apports et l'humus formé
et globalement on le voit par exemple
avec le fumier de vache mais si on
regarde l'humus formé donc 50 kg par
tonnes de fumier et ben ça fait à peu
près la moitié de l'azote
qui avait présent dans le fumier et donc
qu'est-ce qui se passe quand on prend du
fumier et qu'on le mélange au sol et
bien il y a une partie de l'azote qui
était contenue dans le fumier qui
devient de l'humus et puis en fait la
capacité du fumier à former de l'humus
est trop réduite pour l'autre moitié de
l'azote et donc c'est pas formé plus du
muscle ça et donc l'autre partie de
l'azote elle se libère quoi et c'est ça
qui alimente les plantes
donc si vous voulez quand vous prenez
grosso modo du fumier et que vous le
mélanger dans le sol mais il va former
50 kg par tonne de du musc et dans 50 kg
par tonne il y a deux kilos et demi il y
a 2 kg et demi par tonnes de d'azote qui
va pouvoir être stocké quoi vous aviez
la vie une tonne de fumier
et donc dans ces 50 kg à 5% du Muse vous
avez à peu près
deux points 5
kg de d'azote qui est stockée dans
l'humus quoi d'accord mais il y avait 5
ici
qui de haine
et donc
il y a deux et demi à peu près bon ils
disent 40% bon c'est pareil c'est à peu
près
2 et demi kilos d'azote en trop on sait
pas stocker dans l'humus et qui sont
libérés et c'est ça qui permet de
rentrer dans le cycle de fertilisation
des plantes
donc ce principe là avec le BRF c'est
l'inverse c'est la quantité du muscle je
vais former
et contient deux fois plus quelque part
d'azote que ce qu'il y avait présent au
départ à peu près
et donc c'est le principe inverse
c'est-à-dire que le BRF il va stocker il
va faire plus du musc va faire 75 kg
pour un mètre cube voilà c'est pas une
tonne ici c'est en tonne c'est pas grave
105 kg et dans 75 kg il y a 3 kg de
haine
et donc au départ j'avais pas 5 kilos
j'avais 1,8
et donc il faut
amener
un point 2 kg
d'une autre source donc c'est le
mécanisme inverse et donc évidemment les
deux peuvent être complémentaires on met
une certaine quantité de fumier une
certaine quantité de BRF ensemble et on
va être bouffe quoi
on peut jouer avec les deux
ce mécanisme là il est important à
comprendre donc chaque matière organique
va avoir un coefficient car ils ont
unique spécifique
qui va donc dire qu'il y a une certaine
quantité qui se transforme en humus
et en fonction de cette quantité qui se
transforme en humus mais si c'est une si
ça produit beaucoup du muscle ça va
plutôt libérer peu d'azote voir en
séquestré et par contre si ça produit
peu du musc bah ça va libérer beaucoup
beaucoup d'azote quoi et donc on a
effectivement des oppositions entre les
deux derniers par exemple la fiente de
poulpe ça ça produit quand même moi oui
ça produit un peu du musc parce que
souvent c'est des cieux tout ça mais ça
libère quand même pas mal d'azote parce
qu'on avait énormément au départ et le
compost de ligneux ben ça même si on a
quand même beaucoup de dents l'azote ça
en libère quand même pas beaucoup parce
que
ça produit beaucoup de muscles
donc il y a cette
alternance là qui
est assez importante à comprendre à mon
avis et donc une fois qu'on sait ça on
peut utiliser aussi ça dans les calculs
si on a accès à d'autres sources de
m'interroger voilà on a des coefficients
de conversion qui permettent de savoir
quelle est la zone qui va être
réellement disponible quelle est la
quantité du muscle qu'on va réellement
former et donc contribuer à nos deux
objectifs nourrir les plantes et aussi
augmenter les taux de matière organique
des sols donc on peut le calculer
et effectivement on le voit donc ça
aussi c'est les coefficients qu'à comme
on a dit les couverts végétaux c'est
très peu donc ça veut dire que ça va
l'azote qui va être présent dans les les
couverts végétaux qui va être captés va
être vraiment très vite relargué sur la
culture suivante donc par exemple si on
fertilise si on fait comme ici on a dit
on va incorporer du BRF mettre un
couvert fertiliser l'azote pour que le
couvert pousse l'azote qu'on va donner à
ce couvert
il va il va être largué pour la culture
de la vigne après
c'est le quoi le cas
fait que dès que ce truc va être digéré
il va libérer quoi
et donc
alors on a des cas on pourrait dire que
la paille on se dit c'est très ligneux
etc oui en fait c'est quand même c'est
quand même assez digeste par rapport à
du BFF qui est quand même assez 5 ans
et le pire de tout c'est les compos de
ligneux parce que ça c'est déjà
relativement stabilisé et donc c'est
déjà du carbone relativement stable et

le 15 septembre pour cent donc ça veut
dire que
les à peu près presque les trois quarts
les deux tiers vont
devenir de l'humus quoi mais ça a déjà
été digéré donc c'est une seconde
digestion quand on prend le compost de
déchets verts et qu'on le met dans le
sol c'est une seconde digestion et je
vous ai expliqué que si on partait de la
branche le ratio est pas très bon parce
que c'est 70% là il s'applique ils font
ils se multiplient ou 33% du processus
de compostage
donc voilà ça c'était pour dire qu'on
peut aussi généraliser sur d'autres
apports organiques et que c'est
intéressant de comprendre comment tout
ça fonctionne et pourquoi est-ce que les
chez nous on a désorganismes qui qui
gèrent la question la directive nitrate
qui sont assez pointues ce qu'on est
vraiment dans des zones à risque on a
des quantités d'élevage
colossales donc
il y a beaucoup de problèmes de
pollution nitrates etc donc on est quand
même assez fort suivi là dessus et on a
tous ces indicateurs souvent on ne
comprend pas d'où ça vient c'est ça
c'est la quantité de muscles que vous
allez former et qui va permettre de
stocker de l'azote et ce qui n'est pas
stocké et relargué
alors on a les questions aussi dans les
bilans des légumineuses nous les
légumineuses effectivement il y a toute
une série de légumineuses qui permettent
de de
stocker l'azote de l'air et c'est
souvent comme ça qui rentre dans les
systèmes fertilitaires donc moi par
exemple le système que je développe pour
le moment donc je fais de l'agriculture
j'essaie de développer une agriculture
vegan et dans ce cadre là
mon input d'azote en fait c'est de
l'ensilage de foin que je fais moi-même
et donc on a une prairie qui n'est pas
fertilisée mais avec des légumineuses
bah ça capte et le foie et mon apport de
de fertilisant et c'est assez rapide
d'ailleurs
c'est quand on dit voilà on s'est dit
voilà on couche le couvert au dessus
ouais mais ce qui va se décomposer
est-ce qu'il va relarguer direct moi ce
que j'observe avec le foin c'est quand
même un peu comparable c'est que le
relargage il est très très rapide quoi
donc beaucoup plus rapide que ce que
j'avais imaginé
donc c'est azote là il est facilement
disponible pour la vie du sol le mail
j'ai même brûler des plans tellement que
leur Laga leur largage était rapide et
important
et donc
voilà on est un système à légumineux qui
font
le fondamentaux de nos systèmes de
production traditionnel et ces systèmes
là en fait il ne fonctionne bien que
avec exportation
des parties aériennes quoi
l'essentiel du stockage se retrouve dans
les parties aériennes et c'est l'intérêt
aussi de l'élevage ça a été
historiquement pour valoriser ces
parties aériennes et pour pouvoir
rentrer les matières dans les systèmes
de production donc à l'origine la
première production de lavage c'est le
fumier qui permet de fertiliser les
terres et de faire pousser les plantes
que les humains mangent
au départ c'était ça et donc
on s'imagine parfois que les
légumineuses vont laisser des reliquats
dans le sol
c'est rare enfin pas beaucoup en fait
ici on a une analyse qui montre que
pas terrible quoi les reliquats qu'on va
retrouver même
la meilleure performance c'est le trèfle
incarnat
etc mais c'est parce que
dans l'essai en question je pense que
toute la biomasse de cet essai là a
laissé était laissé sur place
à partir du moment où on a des systèmes
où on exporte la matière
végétale où elle est pas incorporée au
sol
ce qui est produit par la légumineuse
enfin tout ce qui est fixé par la
lumineuse et surtout dans les
exportations et peu dans le sol et dans
les racines etc et les légumineuses en
fait c'est quoi c'est une plante qui a
l'habitude d'avoir son apport personnel
en azote très peu limité avec son
association avec les Rhizobium et donc
c'est une plante qui aime bien l'azote
qui nitrophile qui mange tout l'azote
qui est disponible
et pour qui ça coûte de l'énergie de
d'aller faire travailler ses bactéries
et d'aller fixer l'azote de l'air et
donc la légumineuse si elle peut si vous
mettez une légumineuse dans un seul qui
est riche en azote et que ça va pour la
légumineuse c'est tout les sortes
d'azote il y en a qui flingue les
légumineuses enfin bref mais je vais pas
rentrer là-dedans
ce qui va se passer c'est que la
préférencement la légumineuse va aller
capter l'azote qui est disponible parce
qu'elle est bien l'azote la légumineuse
elle va pas fixer pour le plaisir et
donner à tout le monde et donc c'est
pour ça que la prairie marche bien
l'idée de la prairie c'est associé
légumineuses et une graminée parce que
s'il y a pas une graminée pour pomper la
légumineuse est fainéante faut obliger
la légumineuse à fixer sinon fixe pas
et donc si on veut utiliser des
légumineuses ben de choses l'obliger à
fixer à ben tiens le BRF il va pomper de
l'azote donc c'est combinable on peut
avoir on peut combiner des légumineuses
et du BRF et ça permet de d'augmenter le
la capacité à fixer de l'azote dans le
sol puisque Valberg il est dans le sol
la légumineuse est capable de elle va
compenser la fin d'azote et il va y
avoir un peu qui va être stocké dans le
BF ça c'est une des possibilités ou
alors il faut exporter les les
parties enfin il faut rapporter au sol
en fait les parties aériennes quoi c'est
ce qu'on fait quand même dans un couvert
donc là
effectivement donc c'est l'idée de ici
le trèfle incarnet est blanc là il était
rapporté au sol dans l'essai on voit
qu'effectivement dans la meilleure
performance
et dans les autres cas les parties
rénaux étaient exportées il reste pas
grand chose dans le sol
donc
les légumineuses c'est bien mais il faut
savoir que si on les oblige pas à fixer
ça marche pas et que souvent
historiquement on les exportait on les
passait par élevage pour les ramener au
sol parce que c'est les parties
aériennes qui devait être valorisé et
qui qui pouvait vraiment nous aider
alors
maintenant j'ai un petit peu parlé de la
production de BRF donc l'idée de
produire du BRF
soi-même est une idée plaisante mais qui
sortent à ou volume qui sont souvent
très décevants
en fait dans nos univers de production
bien souvent la terre est relativement
chère pour se dire on va faire des
banques de biomasse et puis la main
d'oeuvre aussi bon si on est dans des
situations que j'ai connu en Afrique
c'est tout à fait différent on a on a
rien les plans poussent très vite la
main de coupe pas cher la terre est pour
rien donc là on peut vraiment cultiver
de la biomasse pour fertiliser les
terres ça a vraiment beaucoup de sens
chez nous c'est plus difficile
d'envisager ça et donc il faut toujours
qu'il y ait une sorte de synergie entre
les systèmes de production de biomasse
et les systèmes de production
alimentaire
alors on voit ça c'est le rendement du
taillis à court rotation c'est le truc
qui produit le plus chez nous c'est
quand même à peu près équivalent à 50
mètres cubes par hectare de taillis et
par an c'est pas énorme mais on peut
imaginer et on en a planté d'ailleurs
des espèces de et productifs quatre ans
qui permettrait aussi d'avoir un effet
brise-vent et qui permettrait d'avoir en
plus de l'effet brise-vent un
effet de production de biomasse et puis
d'autres effets écosystémiques et qui
seraient aussi des systèmes faciles à
récolter donc ça on peut imaginer des
systèmes
ça reste quand même des productions qui
peuvent être relativement anecdotiques à
moins de les planter chez le voisin à
moins de se dire on va produire de la
biomasse chez d'autres et on va vendre
du service de plantation de haies et
d'entretien de haies et ça va nous
alimenter en biomasse pourquoi pas
l'arbre têtard on en parle beaucoup et
effectivement c'est le mode de conduite
de l'art qui va être le plus productif
en termes de biomasse c'est relativement
peu encombrant ça peut être intéressant
l'arbre têtard
150 litres par arbre et par an c'est pas
non plus énorme il faut déjà en avoir un
certain nombre pour produire des mètres
cubes
et donc bah oui il a et ou alors ce
système de multiré que je développais et
que j'appelais linéaire
il est de l'ordre de 1 à 4 mètres cubes
pour 100 m² et en fonction du nombre
d'orange en fait à peu près
donc c'est pas non plus énorme alors
on a l'agroforesterie donc si on a 50
heures par hectare dans des cultures on
peut estimer qu'on va avoir à peu près
un mètre cube par hectare et par an de
taille de de branches broyer quoi donc
ça fait à peu près 7 mètres cubes de
branches qui deviennent un mètre cube de
branche broyée et donc c'est quand même
assez
réduit c'est pas exactement produire du
BRF mais par contre il y a un apport ré
la maturité et donc ça on quand on
regarde les essais historiques donc du
précurseur de l'agroforesterie gelais
c'est assez intéressant parce qu'il a
des parcelles qui sont vraiment très
âgés où on peut observer des taux de
matière organique et on voit qu'il a
plus de 5% de matière organique sur ses
parcelles et donc ce qui a généré ces
taux là c'est ces arbres et donc on peut
estimer mais bon il en mettait quand
même beaucoup dans ses premières
plantations mais on peut estimer que
des arbres par les racines et les
feuilles qui vont amener donc des arbres
associés aux cultures vont pouvoir
apporter entre l'équivalent d'un demi et
un mètre cube de BF
par an
et
par arbre ce qui est suffisant en fait
et qu'on considérable quelque part donc
on pourrait se dire qu'en associant des
arbres une fois que les arbres sont bien
développés on va régler le problème de
la fourniture de carbone au sol avec des
systèmes qui sont sur la parcelle et qui
ne doivent plus être récoltés la récolte
ça va être un mètre cube pour tous
l'hectare
mais qui vont naturellement injecter le
carbone d'une part
les feuilles les brindilles qui tombent
sur la parcelle et d'autre part les
racines qui part en dessous vont
injecter le carbone dans le sol et c'est
à peu près équivalent entre les parties
les apports aériens et les apports
souterrains si vous voyez une certaine
quantité de feuilles au dessus ça
correspond à la quantité de radicelle
qui meurt chaque année et qui alimente
qui injecte le carbone en dessous et
quand on plante les arbres à 25 mètres
mais les racines se touchent donc
les front des ondes vont quand même
assez loin puis avec le vent etc donc
c'est des systèmes
intégrer l'agroforesterie dans dans les
systèmes c'est des systèmes qui
permettent de pérenniser
le milieu de production et de d'aller
vers une certaine simplicité mais ça va
pas marcher tout de suite il faudra au
moins 15 20 ans avant que ça fonctionne
quoi donc en attendant
on Albert
mais la production des quantités qu'on a
dont on a besoin elle est difficile chez
nous parce que la terre est cher la main
d'oeuvre est chère
c'est tout sinon c'est tout à fait
faisable et puis en plus le climat est
froid donc les arbres doucement ou quand
je suis parti au Sénégal
quand je suis arrivé le gars qui était
là avant moi il venait de planter des
arbres mais genre un mois avant donc les
invités comme ça
quand je suis parti 6 mètres de haut ils
étaient comme ça
un an et demi après
et puis avant de partir j'étais sur un
projet
en Belgique et on avait planté des
arbres un an avant puisque des bonsaï et
puis quand je suis revenu donc les 4-5
ans du Grand bonsaï un peu plus grand
que moi donc c'est un comparable
évidemment quand vous êtes dans des
systèmes là bon mais même si ici vous
pouviez irriguer des arbres et
pousserait très vite ça c'est sûr en
tout cas au début si on pouvait irriguer
un peu des arbres pour y produire mais
c'est pas forcément à ça qu'on va
consacrer l'eau et les ressources et
donc on est obligé d'avoir des systèmes
où les arbres produisent de différentes
manières quoi et donc si on veut mettre
des arbres dans dans nos systèmes de
production il faut qu'il rentre d'autres
services qu'il faut en disent peut-être
des fruits qui produisent des des
systèmes des des services écosystémiques
etc donc un effet brise vent peut-être
qui peut intervenir sur la culture donc
voilà
on est un peu
tributaire de ça et donc là on a la le
taillis linéaire qui a un système alors
c'est assez amusant parce que j'ai un
peu imaginé système là en me disant bah
tiens on va pouvoir éventuellement les
récolter même à l'ensilose parce que on
a des têtes adaptées donc on pourrait
développer des systèmes de de et
productif 4 ans avec les écartements du
taillis à court rotation
et ça a fini par être intégré dans la
loi chez nous donc il y a des primes
pour ça c'est pas mal
ici on pourrait avoir un système avec
quatre ans imagine qu'on a un objectif
de brise-vent on va entretenir en
alternance de rang quoi on coupe rat on
recèpe de rang et puis on laisse
repousser et puis on recoupe les deux
autres donc on a une alternance et si on
peut valoriser un effet brise-vent
l'effet brisant c'est estimé entre plus
6 à 20% de rendement ça pourrait
contrebalancer
l'emprise au sol et donc pour avoir un
système qui finalement s'autopie
qui présente si on produit la si
finalement grâce à ça on produisait la
même chose sur la parcelle
en travaillant en moi
ce serait intéressant
donc si voilà c'est des possibilités
pour petit à petit quand même
introduire d'autres types d'arbres dans
les systèmes alors si ces arbres là
effectivement donc on avait parlé de
noisetiers là tout à l'heure qui
présente c'est toi qui parle de ça tu
peux peut-être en dire un mot parce que
noisetier irait très bien là-dedans
ça héberge quelle l'auxiliaire ou au
contraire tel ravageur je me suis fait
un inventaire des essences qui vont
venir
et à tel point que j'avais planté une
vigne je suis dans une vie sur trois
dernières années où j'ai mis des arbres
dangereux
qui correspondent à
positif l'hébergement auxiliaire
il y avait une autre outil
je crois qu'elle est figuier voilà je
révise depuis pas en tête mais
tout à l'heure tenue quand même c'est
qu'il va éviter pour la viticulture
c'est les fruits rouges et puis les
fruits rouges ont les mêmes ravageurs
que la vigne donc autant ne pas donner à
manger aux ravageurs
là où on devait l'accueillir
voilà
peut-être pas et avec le produit
traitement si on devait lutter
chimiquement contre le moral donc oui
dans un pied
les robes champêtre tant que nous aussi
non leur champêtre là il s'est terminé
voilà il y a des essences qui se
j'ai pas emmené mais il n'y a aucun qui
existe sur
la liste
déjà ce que je dis c'est pas mal oui non
c'est déjà bien alors ce serait pas
forcément les mêmes vocations parce que
ah oui
la figue
noisettes c'est des arbres qui sont très
très bien côté en terme d'auxiliaire
effectivement donc ça je suis d'accord
avec ton analyse c'est des refuges qui
sont vraiment bien à côté
oui bon raison
ok mais en tout cas oui ça peut être
intéressant de commencer à réfléchir
comme ça donc ici on aurait
des dispositifs qui ont une emprise
quand même c'est quoi l'écartement
standards chez vous devine
c'est de mettre
ça remplacerait
un truc comme ça
un truc comme ça ça remplacerait de deux
rangs
donc on aurait
on aura entre les rangs
075 mètres et puis un médecin entre
à peu près il y aurait moyen de toute
façon serrer ça de mettre ça sur
l'emplacement entre deux
on supprime de rendre vignes et on
mettra un dispositif comme ça
est-ce qu'il faut le faire est-ce qu'il
faut pas le faire
c'est pas
ça dépendra de ce que vous voulez quoi
donc c'est des choses qui sont possibles
maintenant j'ai pas dit qu'il fallait le
faire
peut-être que ça vaut la peine
ou pas
alors ici on en a planté mais je sais
pas pourquoi il y a problème de poule
les avantages de nos autistes et qui
fleurit tôt
avec le projet il y a un truc toujours
très bien mais là on en a planté en
plein champ
et ça ça effectivement bon ici c'était
sur la céréale mais on a obtenu l'effet
brise-vent donc on l'a vraiment mesuré
donc effectivement elle est fait
brise-vent ça va impacter négativement
au pied du dispositif et mais sur
l'ensemble de la parcelle ça a pas que
positivement et ça compense le le
l'impact au pied quoi manière assez
marquée
et donc effectivement le la question à
un moment ça devient est-ce que on va
intégrer l'arbre dans les parcelles
moi je pense que tôt ou tard d'une
manière ou d'une autre faudrait y penser
mais
en plus
l'association
le temps de travail
budget que ça me coûte de planter
entretenir et tout je suis mentionné à
notre inconscient alors
quand je pouvais considère dans quelques
arbres c'est simplement
la semaine prochaine je plante les
derniers arbres
bah oui mais donc c'est vrai que l'arbre
l'arbre en champ il a beaucoup de
d'intérêt donc ça fait un
super nichoir à auxiliaire donc la
plupart des auxiliaires de culture ont
besoin de passer une partie de leur
cycle hors de la culture et une partie
de leur cycle dans la culture évidemment
mais par contre les pathogènes ils
peuvent passer tout leur cycle dans la
culture et donc en général globalement
l'arbre c'est c'est une zone refuge très
intéressante pour une partie des
auxiliaires et c'est souvent mieux
qu'une bande en herbe en RB c'est plus
facile à implanter
c'est moins pérenne c'est moins gênant
etc mais le le l'arbre souvent c'est
mieux en terme d'oxiliaire alors on a
mais le fait que l'arbre va
participer à l'infiltration de l'eau
dans le profil donc il va réguler les
excès les trucs des épisodes extrêmes
les feuilles vont permettre de faire de
l'ombrage vont permettre de diminuer la
force de frappe des gouttes d'eau sur le
sol etc
il y a le stockage CO2
il y a des productions annexes etc il y
a beaucoup d'éléments qui font que
d'intégrer plus d'arbres dans les
systèmes de culture
et quelque chose qui qui
colle assez bien avec la question du
changement climatique notamment et donc
avec la question du changement
climatique on a des épisodes extrêmes
l'arbre ça protège contre le changement
climatique globalement on a un système
de stockage CO2 et peut-être qu'à un
moment
les réglementations vont obliger à
mettre des des arbres sur les parcelles
parce qu'on a besoin de de stocker du
CO2 massivement
bon ici on est dans la vigne c'est déjà
du Vigneux donc on n'est pas non plus
trop loin de l'arbre mais il y a eu des
essais de d'un gros foresterie avec la
viticulture et ça donne visiblement
quand même des résultats et donc c'est
peut-être quelque chose auquel il faut
penser à un moment maintenant
moi au début j'ai pris
le train avec la biologie des sols et
puis petit à petit ça va amené à l'arbre
et puis petit à petit ça m'a amené à se
raisonnement de dire voilà la méthode la
plus simple pour produire de la biomasse
c'est de la produire sur la parcelle
comme ça je vois pas la transporter la
broyer etc je joue directement planter
les arbres et ce raisonnement là
je le crois assez
assez efficient et assez agricole
quelque part
on n'aime pas de dépendre on n'aime pas
de transporter on n'aime pas de de se
rajouter du travail et l'arbre il fait
alement le job tout seul il fera le job
tout seul à maturité donc ça c'est
quelque chose auquel il faut peut-être
penser dans quelle mesure est-ce que le
le
est-ce que l'arbre en champ dans le
système viticole
va plus ou moins nous ouvrir l'avenir
quoi peut-être
y réfléchir quand même
et
ce qui se passe
concrètement c'est que effectivement il
y a des affinités qui vont se générer
par le travail avec le sol quand on voit
l'impact positif des grands arbroyés
dans le sol ça donne une appréciation
positive de l'arbre et c'est vrai que
voilà on peut y venir comme ça mais en
tout cas moi je pense que il va falloir
augmenter la quantité d'arbres dans les
parcelles partout
non je sais pas comment vous vous êtes
avec ça est-ce que c'est confortable ou
pas est-ce que c'est déjà ce que vous
avez prévu de faire ou alors est-ce que
vous ne voudrez jamais le faire
et ton ami beaucoup ou tous les combien
alors
modalités
et les dernières modalités c'est sirène
de vie
entre les deux il y a une différence
et après j'ai des vergers
et alors tu as dû supprimer des rendus
et alors tu as été conseillé par rapport
à ça ou alors c'est juste tu découvres
alors moi j'avais ça
qui s'appelle agrum qui est sur un mur
le projet la mise en forme du projet
bah oui c'est intéressant alors ce que
je pense aussi c'est que dans les
raisonnements il faut aussi penser
client quoi donc si on a par exemple il
y a un système agroforestier qui chez
nous et typique c'est le pré verger mais
le prévergé aujourd'hui ne fonctionne
plus parce que les gens qui vendent du
lait ou de la viande ils n'ont aucun
débouché pour des pommes en fait et donc
ça reste sur place ils ont pas la main
d'oeuvre non plus parce qu'ils sont
forts mécanisés tout ça donc ça reste
sur place ça fonctionne pas et donc ce
prévergé c'est un système qui est pas si
vieux que ça il n'a 400 ans
aujourd'hui on a changé les systèmes de
production à mon avis il faut mettre les
les vergers dans les systèmes de
production maraîchers parce qu'il y a le
client derrière et donc il faut aussi
avoir ce raisonnement de dire voilà
est-ce que ce que mon client ou les
clients auxquels j'ai accès ils
pourraient qu'est-ce qu'elle produit et
ce qui pourrait avoir envie
d'acheter quoi
je pense que ça ça peut ou alors si
jamais j'ai pas facilement accès aux
clients faut un produit qui se conserve
ou qui ou qui se récolte pas tous les
ans parce que le bois par exemple le
bois d'oeuvre ben voilà ça ça se
vend pas tous les ans donc le problème
ne se pose
pas fréquemment quoi mais il y a
vraiment ce raisonnement aussi client
qu'il faudrait avoir par rapport à notre
système de production
qu'est-ce que mon client il pourrait
acheter en plus quoi
poser des circuits de valeur c'est ça et
donc ça c'est aussi des choses qu'on va
aborder c'est que aujourd'hui si on veut
avoir une agriculture qui est soutenue
par la communauté et ça va devenir de
plus en plus important il faut produire
du sens donc il faut quelque chose qui
qui fasse sens pour nous et qu'on soit
capable d'expliquer aux autres qui
soient visuels et produire du sens c'est
intéressant d'ailleurs on parlait un peu
de la permaculture et de la permaculture
qui fait des jolis dessins donc la
permaculture c'est pas que ça mais dans
ma culture qui fait des jolis dessins et
vendeuse et elle génère aussi un soutien
de la communauté
et donc le fait de d'imaginer un design
de site de production
avec des services écosystémiques avec du
beau avec du bon etc ça peut
effectivement augmenter le soutien au
projet et pas être n'importe quel
producteur perdu dans la campagne mais
être le producteur convient à voir parce
que justement il y a quelque chose et
effectivement le si on vit donc ça on va
aussi en parler mais si on va dans un
monde de plus en plus instable avoir une
seule production c'est très risqué donc
le fait de multiplier les productions ça
augmente la stabilité c'est pas une
mauvaise si on a dit production c'est
pas c'est pas une il y aura pas une
année où les dix ont mal se vendre vont
avoir des problèmes etc on va peut-être
pouvoir quand même se récupérer sur une
autre quoi
donc la
stabilité
qu'on va pouvoir retrouver c'est sur la
diversité à mon avis
ouais on peut faire des tas de trucs des
poules des cochons
des véganes
[Rires]
bon ben voilà je pense que là on a plus
ou moins terminée le programme pour
aujourd'hui
je pense que peut-être vous avez
besoin d'un petit peu digérer tout ça
je sens la fatigue de l'après-midi
mais je suis ouvert aux questions oui
[Applaudissements]
donc les timings de sol les analyses de
sol sont évidemment utiles pour savoir
ce qu'on est en train de faire et donc
pour moi il y a deux paramètres
importants il y a le paramètre carbone
qui va nous permettre d'avoir une idée
de dure largage par minéralisation avec
le K2 et il y a un deuxième paramètre
c'est l'azote
sous forme nitrite ou ammoniacale sur
les horizons de sol donc l'azote que
nous on appelle potentiellement
lessivables et qui va nous donner un
indicateur de ce que les pratiques que
j'ai est-ce que ça fuite de l'azote
est-ce que donc je manque de carbone
quelque part
et donc là on va savoir si j'ai trop de
carbone et
ou pas assez et on va pouvoir réguler ça
c'est
naviguer à vue avec l'indicateur de
l'analyse maintenant si on a les
paramètres de départ le taux de toute
façon de change pas vite normalement les
pertes on va essayer les ramener à zéro
on peut déjà calculer et savoir ce qu'on
va faire l'année prochaine si on a des
analyses c'est un plus ça nous permet de
suivre et de voir si on sait pas gourer
quoi
[Applaudissements]
bien sûr
mais il y a beaucoup de dans les
analyses de sol il y a beaucoup de
paramètres qui sont intéressants mais
pas forcément par rapport à ça le
paramètre qui sont intéressants par
rapport à ça c'est ces deux-là quoi
savoir si ça perce du de l'azote et
savoir qu'est-ce qu'il y a comme carbone
c'est avec ça moi je m'en sors les
autres paramètres sont intéressants
aussi et voilà
mais là ça correspondra plutôt à des
conseils relatifs à la culture alors que
ici on est quand même dans une vision un
peu plus générale sur l'amélioration du
sol
on en regardera demain j'en ai une série
qu'on m'a filé tracasse on va regarder
ça demain ensemble pour la pratique
qui explique
l'espacement dans la ligne c'est plutôt
environ 60 cm donc c'est les dimensions
du Taillat contre passion j'ai rien
inventé et donc c'est l'idée de faire
une haie
super productif quoi et plus ou moins
mécanisable en tout cas où il y a quand
même un peu de place
pour passer mais on n'est pas obligé de
suivre ça exactement on peut adapter à
votre système c'est c'est juste l'idée
d'avoir deux doubles rangs qui sont
serrés entre eux et un peu écartés
donc ça c'est des systèmes qui
permettraient de produire quand même la
biomasse d'avoir des effets
et donc le petit souci
c'est-à-dire qu'à partir du moment où
c'est assez serré le problème c'est 3
rangs
trois rangs c'est chiant parce que il y
a 2 ans accessibles et puis il y a un
truc au milieu qui n'est pas accessible
alors que de rendre à la limite tu
passes par l'autre côté mais sinon
normalement tu mets le premier par terre
et le deuxième par terre ça va assez
vite c'est sinon si tu coupes des
branches dans dans
des triples ronds parfois ça tombe entre
deux rang quoi enfin
ici avec deux rangs je pense qu'on
peut
les refer peu à la hauteur qui nous
convient on peut dire voilà on va faire
des têtards en hauteur de tronçonneuse
ou alors on les recevais pas la base
avec du Noisetière ça va ça partirait
très bien d'une noisetier du charme de
l'érable etc ça repartirait très bien de
la souche donc on rase tout hop tape
tout au broyeur on a droit de remboyer
et puis il restait deux autres il y a
d'autres cultures qui sont
potentiellement intéressants donc il y a
bon il y en a qui par exemple j'ai un
cousin il fait des des bourgeons de
cassis ça ça paye toute sa ferme quoi
ils vont ça très cher

Partager sur :