Agroforesterie et grandes cultures

Mise en place d'agroforesterie en grandes cultures

Mise en place d'agroforesterie en grandes cultures

1. Agroforesterie
2. Agroforesterie et grandes cultures

La pratique de l’agroforesterie dans un système de cultures est le fait d’associer des cultures, quelles qu’elles soient, aux arbres. Pratiquée autrefois, notamment sous forme de bocage, la présence d’arbres dans ces systèmes de production est aujourd’hui plus rare. Selon l’INRA, la productivité (cultures+bois) peut augmenter jusqu’à 30%  une parcelle conduite en agroforesterie.

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Préconisations

• Allier plusieurs formes d’éléments arborés pour une efficacité optimale.
• Prendre en compte l’orientation : il est souvent évoqué l’orientation de plantation Nord-Sud quand il s’agit de plantations intra-parcellaires, pour tout type de cultures. Il faut surtout prendre garde à ne pas créer de “Nord” artificiel dans certaines situations, c’est à dire une zone ombragée qui pourrait rester trop fraiche ou trop humide.
• Prévoir un écartement suffisant entre les lignes et les arbres permettant le passage des engins ainsi qu’une tournière suffisante pour leur retournement, soit un écartement d’environ 18 à 30 m en moyenne entre les lignes de plantation.
• Installer des perchoirs à rapaces pour limiter les dégats causés par leur poids sur la tête des jeunes arbres.
• Matérialiser les arbres par des piquets hauts et colorés ou des banderolles de couleur les premières années.
• Veiller à tailler les arbres chaque année, à raison de 1 à 2 fois par an. Dans le cas d’alignements intra-parcellaires, c’est un acte primordial pour faire monter l’arbre au maximum et ne pas laisser de branches inférieures à 4,5 m (passage des engins agricoles).
• Les bandes enherbées au pied des arbres peuvent être valorisées, notamment dans le cas d’alignements intra-parcellaires, par des productions supplémentaires (peupliers, cultures maraîchères ou petits fruits) mais aussi par la végétation spontanée utile aux auxiliaires de cultures.

Attention à la communication

• Il n’est pas rare d’observer des conflits entre voisins terriens par rapport aux arbres. Dans le cas d’une réhabilitation d’existant il est important de contraindre les arbres à se développer sur la propriété du porteur de projet quitte à les tailler. Quand il s’agit de plantations, boutures ou semis, il faut respecter les distances réglementaires.
• Sur des grandes cultures il arrive aussi, quand les ouvriers et exploitants ne sont pas suffisament informés ou impliqués, que les arbres soient détruits ou fortement abimés et la bande enherbée rognée lors du passage des engins. Impliquer les ouvriers à l’entretien des arbres et à leur plantation (en plus de la matérialisation des plantations) est conseillée.

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Annexes

Sources

• Le vademecum, 2022, Arbre et paysage 32