Agriculture de conservation des sols : quelle contribution pour une agriculture durable ?

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Vidéos - Ver de Terre production (25 juill. 2023) - - Durée : 152 minutes

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Vidéo issue d'une séance de l'Académie d'agriculture de France.

Transcriptions

bien écoutez je vais prendre la cloche

de circonstances
pour ouvrir la séance avec comme vous le
savez toujours les excuses notre
présidente qui malheureusement est très
bien en traitement en ce moment donc va
nous suivre de loin mais on a une pensée
pour elle on a aussi un petit mot de
félicitations pour Daniel
Eric marchand puisque

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Eric Daniel Eric vient d'être distingué

Chevalier dans l'Ordre national du
mérite donc félicitations à Daniel Eric
qui a beaucoup marqué notre
notre Académie notamment sur la vidéo
visuelle et si on est aujourd'hui en
webinaire ou en YouTube on lui doit
beaucoup avec Christine notamment alors
pour aujourd'hui on a une séance que
vous connaissez
puisque j'ai pas que c'est un remake je
parle un mot français
qui est pas toujours agréable pour tous
mais c'est quand même comment
voilà j'arrête ma propre
son mais on sait que cette séance ont eu
les records
d'audience la première séance sur les
cure de conservation c'est on y a plus
de 4100 vues
la seconde a fait plus de 3000 et c'est
dire que ce thème d'un lecteur de
conservation est un thème qui vraiment
préoccupe qui
est un thème qui a été largement
étudié déjà largement mise en oeuvre et
justement comment cette agriculteur de
conservation
contribue réellement à cette agriculture
durable auquel on fait allusion et qui
est l'un des objets quand vous savez des
du pacte et de la loi d'orientation et
d'avenir agricoles qui est actuellement
en préparation donc je vais tout de
suite les données à
confrères Hubert Beaux-Arts qui va tout
de suite vous parler faire
l'introduction et je compte sur eux avec
Jean-Jacques Hervé qui président 2022
qui va préciser cette séance en compte
sur eux pour le minuteur mais on sait
que c'est bien préparé
j'avais un adjoint qui disait que il y
avait il fait ainsi avec une guerre
préparée est une guerre à moitié gagnée
donc à vous de voilà de poursuivre pour
que cette séance soit réussie merci
merci beaucoup bonjour à tous
donc effectivement on va essayer que ce
soit pas un remake puisqu'il y a une
première séance qui faisait un état des
lieux sur l'agriculture de conservation
dans le monde et en France et une
deuxième séance qui était basée sur les
témoignages d'agriculteur et de
praticiens donc là c'est un angle
différent qu'on s'est donné qui est la
contribution de l'agriculture de
conservation des sols à la transition
agroécologique et on s'expliquera dessus
et pour cette troisième séance ce sont
des chercheurs
qui
travaillent sur l'agriculture de
conservation des sols et qui vont faire
les interventions pour essayer de
répondre à cette question
alors
cette diapo je l'avais déjà présenté
lors de la première séance en
introduction mais je pense que c'est
important de le rattraper c'est la
définition de l'agriculture de
conservation des sols par la FAO donc ce
qui est important de voir c'est que le
définit comme la mise en œuvre de moyens
techniques donc pas de travail du sol
couverture organique des sols et
diversification des espèces cultivées ce
qui est important de dire c'est que
c'est une définition extrêmement stricte
puisque lorsqu'on définit la
perturbation mécanique des sols c'est
uniquement le semoir et absolument aucun
outil de travail du sol de même pour la
couverture organique des sols et quel
que soit les conditions climatiques
c'est au moins 30% de résidus végétaux
alors juste
un tout petit flash sur les quelques
enseignements c'est absolument pas
exhaustif des deux premières séances
donc dans le développement dans le monde
l'objectif initial de la CS c'est bien
la lutte contre l'érosion en particulier
tout ce qui était dost boy aux
États-Unis dans les années 1930 et
ensuite le développement du semis direct
faut aussi dire et rappeler parce qu'on
l'oublie toujours que
le rôle important de l'évolution
technologique la mise au point des
semoirs capables de semer dans des
résidus organiques et dans des végétaux
en croissance et puis la partition des
herbicides on le sait qu'au niveau
mondial en particulier le glyphosate a
eu un rôle majeur donc ce qu'on aperçoit
et ce qui avait été dit par Eric Scopel
du Cirad à l'époque c'est que l'adoption
des trois principes est progressive avec
la diversification des espèces qui est
souvent beaucoup plus lente et puis
Eric assistait beaucoup sur
l'apprentissage en particulier dans les
systèmes de culture de petits
producteurs et concluez sur l'enjeu fort
de passer de la CS à l'agroécologie
alors en France
beaucoup moins de d'agriculteurs de
conservation des sols que en Amérique
latine ou en Amérique du Nord des
surfaces limitées mais avec des
agriculteurs qui sont pionniers qui
expérimentent qui innovent et qui
aboutissent à des pratiques diversifiées
rarement ce que je vous ai dit sur les
moyens sont appliqués dans les
conditions
strictes définies par les FAO c'est à
dire qu'on trouve beaucoup de pratiques
diversifiées
troisième point c'est qu'il y a des
impacts variables en termes de charges
globalement des charges un peu plus
faibles
la baisse de la mécanisation mais légère
augmentation des arbicides et ce qu'il
faut dire c'est que en gros les
rendements
tiennent le coup c'est à dire qu'on est
dans l'ordre des rendements des systèmes
conventionnels ce qui est déjà un
résultat en soi et j'ajoute qu'il y a
beaucoup de variabilités que je
m'étendrais pas sur ce point là et puis
on l'a vu lors de les témoignages des AG
teurs l'impression d'une meilleure
résilience des systèmes par les
praticiens
alors l'idée de d'aujourd'hui c'est tout
de même de modifier notre questionnement
j'ai mis changé de paradigme c'est à
dire que très classiquement on considère
la CS comme la mise en oeuvre des trois
principes de façon la plus poussée
possible comme un objectif en soi donc
là on voudrait s'interroger lors de
cette séance sur comment les systèmes en
ACS peuvent s'inscrire dans la
transition agroécologique et pour quel
service écosystémique donc peut-être un
petit peu de rappel sur les définitions
donc lorsqu'on définit la écologie
on pense à des systèmes à la mise en
oeuvre de système s'appuyant sur des
fonctionnalités offertes par les
écosystèmes pour réduire les intrants
c'est par exemple un meilleur contrôle
des bio agresseurs du du à une
régulation biologique
alors on peut pas parler d'agroécologie
sans parler de transition ce qui veut
dire qu'il y a un changement de modèle
agricole à mettre en oeuvre et là j'ai
repris la définition de hasard 2002 2022
dans le dictionnaire de l'agroécologie
mettre en œuvre les principes de
l'agroécologie pour répondre aux crises
que traverse le secteur agricole et on
est bien en situation de crise par
rapport à un certain nombre de
phénomènes comme le changement
climatique et j'ai rajouté des services
écosystémiques parce que bien sûr que
l'agriculture doit répondre en même
temps un certain nombre de services
approvisionnement production régulation
climatique territoire dans l'agriculture
conservation des sols et à la question
de recharge des nappes phréatiques qui
peut être une question un peu clé et
puis bien sûr bon entretien des sols et
biodiversité
alors l'idée de cette séance c'est
comment inscrire l'agriculture de
conservation dans la transition
agroécologique donc non pas en évaluant
les systèmes comme je l'ai dit sur les
objectifs atteints mais sur n'ont pas en
les évaluant sur les objectifs atteints
et non pas sur les moyens à mettre en
œuvre donc cela exige de construire des
savoirs sur les interactions positives
des agrosystèmes quelle fonctionnalités
vont permettre dans les agrosystèmes de
réduire les intrants et puis après de
les mettre en oeuvre ce qui nécessite de
les adapter à chaque territoire et là on
pense à sol en fonction des types de sol
en fonction du climat climat sec climat
humide et aussi filière si vous
produisez des pommes de terre c'est pas
tout à fait la même chose que un système
céréalier donc ça veut dire qu'il y a
une certaine adaptation de ces systèmes
à trouver pour qu'il fonctionne bien
donc j'en viens à cette séance objectif
de la séance faire le point sur les
principales questions agronomiques
posées par l'adoption de la CS
donc on peut pas être exhaustif sur
cette question on a choisi de traiter
quelques points clés gestion de l'eau
fertilité des sols gestion de la flore
adventiste biodiversité et sur chaque
thème on s'interrogera quelles sont les
points forts mais aussi les points
faibles de la CS dans le cadre de la
transition agroécologique qu'elle levier
mettre en oeuvre et comment combiner les
pratiques culturelles pour optimiser les
systèmes de culture quelle souplesse on
se donne et quelles sont les
connaissances déjà acquises et acquérir
donc l'ordre du jour aujourd'hui donc on
aura une première exposée de Lionel
allaito sur gestion de l'eau et de la
fertilité chimique des sols en ACS
lionel est aujourd'hui au jury de
concours oral et ne pourra pas être là
donc nous écoutons sagement sa
présentation vidéo
ensuite un second exposé de Stéphane
cordeau sur flore adventiste en ACS ou
en système de transition
troisième exposé portera et ça nous
semblait important sur l'effet de la CS
sur la biodiversité donc Sophie jouhamel
maître de conférence à gros ParisTech
enfin nous laisserons la conclusion à
Philippe Gat et Christian wig
juste pour dire là parce que dans les
intervenants beaucoup ont travaillé sur
un ouvrage qui va sortir en fin d'année
qui s'appelle l'agriculture de
conservation des sols et donc je voulais
simplement dire que cet ouvrage allait
sortir en fin d'année et que vous verrez
que dans les exposés il y a un certain
nombre de références qui s'appuient sur
cet ouvrage qui fait le point sur la CS
au niveau mondial et sur les différentes
thématiques voilà je vous remercie
[Applaudissements]
donc vous souhaitez donc Lionel allaito
et chercheur à Toulouse et donc à
travailler sur la CS depuis un certain
nombre d'années mais sur notre aspect
c'est en particulier un spécialiste de
la gestion de l'eau dans les systèmes
mais aussi
sur l'aspect carbonazote donc on va
avoir c'est Christine qui va lancer
c'est moi qui lance la vidéo allons-y
bonjour à toutes et tous je suis Lionel
et tout je suis chercheur à inrae à agir
à Toulouse donc agir pour agroécologie
innovation et territoires alors tout
d'abord je vous les remercie les
organisateurs de cette session à
l'Académie d'Agriculture de France
m'avoir proposé d'intervenir autour de
la question de la gestion de l'eau et de
la fertilité chimique des sols dans des
systèmes conduits en agriculture de
conservation
j'aimerais associer plusieurs collègues
à la présentation que je vais faire
aujourd'hui notamment Sixtine QF qui a
été en thèse sur ce sujet précisément
avec moi avec Valérie pot de lui Americo
6 et Jean Nouvel Oberto d'agir également
Vincent bustilleau du 16 bio avec qui je
continue à travailler sur ces questions
à traiter notamment des résultats
obtenus dans le cadre d'un projet dont
je vais dire un mot et Yves coquet
d'AgroParisTech avec qui j'ai pu
récemment rédiger un chapitre dans le
cadre de l'ouvrage ou sur l'agriculture
de conservation des sols qui sortira à
l'automne prochain et donc Hubert a déjà
parlé alors sans plus attendre je vais
rentrer dans le vif du sujet comme
l'intervention est assez courte voilà on
a choisi trois points d'entrée donc en
premier lieu parler de la culture de
conservation et ses effets sur la
fertilité plutôt chimie des sols alors
évidemment on a toujours du mal à
dissocier faire du thé chimique physique
et biologique car elles sont en
interaction étroite l'enfant un petit
focus vraiment sur les aspects plutôt
chimiques puis j'aborderai des éléments
autour du fonctionnement hydrique des
sols et la conséquence de la C sur ce
fonctionnement et je conclurai mon
exposé par quelques perspectives de
recherche sur ces thématiques alors en
premier lieu donc les effets de la C sur
la fertilité chimique des sols donc je
ne rentrerai pas dans les détails de des
piliers je pense que cela était
clairement exposé précédemment mais
voilà l'idée était d'essayer d'évaluer
l'ensemble de façon systémique à
l'ensemble des effets générés par la
combinaison des leviers mobilisés en
agriculture conservation autour de la
couverture maximale des sols la
diversification et la réduction ou la
suppression du travail du sol et
lorsqu'on le regarde ce qui se passe au
niveau de cette fertilité chimique le
premier élément qui vient en tête c'est
l'évolution de la localisation des
matières organiques donc carbone dans le
sol avec une stratification qui s'opère
assez rapidement après la l'arrêt du
travail du sol puisque les résidus et
les restitutions se font à la surface du
sol et sont alors brassées par
l'activité biologique qui se met en
place progressivement
donc l'activité des vers de terre n'est
pas uniquement et finalement cette
stratification vous pourrez faire
l'hypothèse qu'elle conduirait à
différence de minéralisation ce qui
n'est à ce jour pas clairement mis en
évidence
certains auteurs suggérés que la
réduction de travail du sol générée en
ralentissement la minéralisation mais
finalement en regardant soit des études
sur des dispositifs de longue durée tels
que celui de bois une ville ou des
méta-analyses conduites notamment par
Bruno Marie c'est ses équipes sur la
minéralisation ne tente pas à souligner
une différence alors un point important
malgré tout c'est que dans ces études il
y en a encore assez peu qui traitent
spécifiquement de l'agriculture de
conservation avec les trois piliers
combinés donc ce que j'évoquais un angle
plutôt de d'évolution de système
et puis on se pose encore beaucoup de
questions sur les effets sur la
minéralisation de résidus de couverts
végétaux qui seraient détruit très
tardivement voir comme vous voyez sur la
photo avec des implantations en
dans un couvert encore vivant donc on a
encore peu de références et donc il y a
un vrai enjeu de caractérisation de ces
processus avec des questions autour de
probable modification de la dynamique
annuelle si à l'échelle d'une année
complète les bilans minéralisation sont
probablement équivalents il est probable
qu'il y ait des effets qui soient
différés dans le temps des reliage un
peu plus tardifs qui conduirait
d'ailleurs des agriculteurs à observer
des fins d'azote dans ces systèmes-là au
moins en début de cycle et donc voilà ça
demanderait à être un peu mieux
caractérisé si l'on regarde ce qui se
passe pour les autres éléments nutritifs
alors là encore on observe une
stratification de phosphore potassium ou
autre élément dans plusieurs situations
mais elles sont beaucoup entre elles
sont issues système encore avec travail
du sol notamment la bourre avec du coup
ce qui s'opère quand on restitue des
résidus à la surface notamment cette
stratification dépend des niveaux de
fertilisation qui sont opérés dans les
systèmes des propriétés
physico-chimiques des sols concernés
donc un effet type de sol qui est majeur
qui va favoriser ou non la
biodisponibilité des éléments pour les
plantes et puis la gestion de ces
résidus de culture je viens de le dire à
savoir lorsqu'ils sont restitués ou
légèrement enfouis dans ces systèmes
donc là encore on manque de
connaissances sur l'alimentation et les
effets de cette stratification sur
l'alimentation minérale des plantes donc
il y a encore peu d'études
spécifiquement conduites en ACS et
aujourd'hui de nombreuses questions sur
les évolutions de l'interactions plantes
micro-organismes qui va conditionner la
biodisponibilité de certains éléments
nutritifs je pense aux phosphore et aux
mycorhiz par exemple il y aura une
intervention spécifique à ce sujet enfin
en tout cas sur la biologie des sols
dans un instant mais voilà il y a encore
un gros travail à réaliser pour pour
bien comprendre ce qui se passe
si j'en viens maintenant au deuxième
volet de mon intervention qui concerne
plus particulièrement les effets de
l'agriculture conservation sur le
fonctionnement hydrique des sols donc je
vous ai remis ici un schéma simple qui
reprend les principaux processus
régissant le fonctionnement et le trajet
de l'eau dans un sol donc on n'est plus
ou des irrigations c'est important
d'avoir en tête vont arriver sur une
parcelle avec une topographie qui va
varier effectivement une fonction de la
localisation et qui va pouvoir générer
soit une infiltration soit un
ruissellement en fonction des propriétés
de partition entre ruissellement et
filtration notamment des propriétés de
conductivité hydrauliques des milieux
concernés de ce ruissellement on va
pouvoir avoir des problématiques
associées type arrachement de particules
de terre donc érosion je rappelle que
l'agriculture de conservation des sols a
d'abord été conçue et pensée pour lutter
contre les phénomènes érosifs et au lien
et ou hydrique et donc très clairement
dans ce que l'on va pouvoir observer
dans la littérature
on a une réduction très forte de ces
phénomènes de ruissellement et d'érosion
qui sont assez généralement mis en
évidence quel que soit les situations
agropédoclimatiques ensuite donc une
part de cette eau va s'infiltrer va
pouvoir réalimenter les nappes dans
certaines conditions notamment de
drainage maison d'une circulation d'eau
gravitaire s'opère et sinon une partie
va être retenue par le sol et va plus ou
moins être disponible par les plantes
partie étant très fortement liée au sol
et la partie disponible constituant ce
que l'on appelle le réservoir utilisable
des sols et va pouvoir être absorbé puis
donc transpiré par les plantes ce que
l'on peut dire en termes d'effet
principaux donc j'en ai évoqué un c'est
que déjà l'agriculture de conservation
va agir sur deux leviers majeurs à
savoir la réduction forte très forte
même de l'énergie cinétique des pluies
quand on a un matelas de couverts
végétaux comme on le voit sur la photo
ou un mulch de résidus on comprend bien
que
l'énergie cinétique de la goutte d'eau
ne sera pas du tout la même et
en contact avec le sol ce qui va générer
une réduction très forte des risques de
d'érosion et en parallèle l'accumulation
du carbone à la surface du sol
tant le plus souvent à améliorer la
stabilité des agrégats de sol évidemment
c'est un interaction étroite avec la
texture du sol donc là encore on aura
pas les mêmes effets en fonction des
situations pédagogiques mais cet effet
de stabilisation est quand même
aujourd'hui communément admis de façon
moins communément admise on voit que
l'agriculture de conservation peut être
à l'origine d'une plus grande rétention
d'eau dans les sols avec des questions
qui se posent autour de l'importance
relative du carbone pour cette rétention
d'eau là encore les études sont
contrastées avec des auteurs qui
soulignent que oui augmenter la matière
organique augmente significativement la
rétention d'eau puis d'autres auteurs
qui disent que bah non c'est pas aussi
simple que ça il faut aller regarder du
côté de la porosité des sols et donc
aujourd'hui il y a des travaux qui qui
commencent à éclairer plus précisément
le rôle de la connectivité du réseauoral
macroporal méso pourra pour ceux qui
font la et microporale et avec déjà des
techniques analytiques d'investigation
de cette porosité qui évolue évidemment
mais on se rend compte que voilà il y a
probablement à creuser
si je peux dire pour utiliser un terme
de travail du sol mais en tout cas
regardez dans ce sens-là notre point
important qui fait encore des basses et
l'amélioration des capacités
d'infiltration en eau des sols donc là
on a des effets contrastés mais beaucoup
d'études portent plutôt sur la
comparaison de système de travail du sol
sans regarder encore une fois de façon
systémique la combinaison des leviers et
notamment l'introduction de couverts et
le maintien quasiment permanent d'une
plante ou d'un mulch à la surface d'un
sol qui va pouvoir jouer sur ses
propriétés d'infiltration et puis
comparaison parfois sur des situations
de pédagogie un peu un peu contrastées
donc qui limitait les comparaisons
réelles et le dernier levier que je
souhaiterais aborder assez rapidement
mais qui fera une petite transition avec
le la présentation autour de la biologie
des sols c'est la valorisation de son
réservoir utilisables et notamment par
les interactions plantes
micro-organismes donc j'ai cité les
mycories et puis la prospection
racinaire dans ces systèmes qui peut
être modifié par les propriétés
physiques des sols donc pour répondre à
en tout cas apporter des éléments de
réponse
à ces questions on a mené un projet
pendant un peu plus de 5 ans sur le
territoire à nous-garonne donc avec un
cofinancement agence de l'eau et la
région Occitanie donc le projet bagages
comme vous voyez était vraiment un
projet multi acteur avec plusieurs
unités de recherche inrae ou d'autres
partenaires c'est bio rlsv ainsi
technique organisme de conseils et
développement agricole organise
économique et donc ce projet avait pour
ambition d'évaluer certains nombre de
pratiques autour de l'agriculture de
conservation principalement quelques
situations d'agroforesterie sur le cycle
de l'eau et dans l'évaluer les effets en
termes de quantité d'eau stocker
d'infiltration de transfert polluants
alors je n'aurais pas le temps
aujourd'hui dans dire un mot mais s'il y
a des questions j'y répondrai volontiers
par par mail et puis on a dans le cadre
de ce projet on appréhendait plusieurs
échelles de travail donc je me suis
principalement intéressé à l'échelle de
la parcelle c'est mon terrain de jeu
habituel mais des collègues ont
travaillé à l'échelle d'exploitation
notamment pour des évaluations
techniques ou économiques ces systèmes
et puis d'autres collègues ont
appréhendé par de la modélisation
notamment de ce qui pouvait se passer à
l'échelle de petits bassin versant dès
lors qu'on mettait en place un certain
nombre de ces pratiques agricoles
mobiliser dans le cadre de l'agriculture
de conservation
avec en fil rouge de tout cela
évidemment quelle vulnérabilité face au
changement climatique donc on a aussi pu
travailler un certain nombre de
simulations à partir des données
acquises
j'insiste sur un point parce que les
questions sont souvent adressées on a
été sur des sites qui étaient
différenciés dans le cadre du programme
bagage c'est à dire qu'on est allé voir
des agriculteurs qui mettaient en œuvre
alors pour le plus jeune si je peux dire
depuis 8 ans l'agriculture conservation
en moyenne était plutôt autour de 15 à
20 années avec une situation à 30 ans
même assez et donc on n'a pas vraiment
de période
d'informations captées sur la période
dite de transition de ses propriétés on
est vraiment allé sur des situations où
on considérait par retour d'expérience
des conseillers qui suivent les
agriculteurs qu'ils étaient en situation
dite stabilisée
alors au niveau de des propriétés
hydriques j'ai fait le choix de vous
présenter ce qu'on a surtout fait sur
cette sites donc il y en a eu plus
d'étudiants que de bagages mais sur
cette sites en particulier on a mis
vraiment mille paquet sur la
caractérisation des propriétés physiques
et en lien avec le fonctionnement
hydrique des sols donc par des mesures
d'infiltration à différents
potentialités des mesures de courbe de
rétention des mesures importantes de
densité apparente des observations de
colonisation racinaire par les mitorises
de développement racinaire voilà je
pense que l'essentiel évidemment de
caractérisation physico-chimiques des
milieux donc on a travaillé pour cela
sur des parcelles dites couples comme
vous pouvez le voir sur la photographie
avec vraiment deux voisins avec qui on a
pu travailler un système conventionnel
avec le travail du sol notamment la
bourre très régulier annuel ou tous les
deux ans et des systèmes agricults de
conservation depuis plusieurs années
comme vous avez pu le voir 8 ans pour la
plus jeune jusqu'à 30 ans certains sites
étaient parcelles uniquement avec les
autres conservation là encore de évoluer
mais c'est intéressant pour nous pour
les capter des types de sol que l'on
avait pas forcément en parcelle couple
alors ce qui ressort je n'aurais pas le
temps de détailler tous les résultats
évidemment mais c'est de capter les
principaux
en termes déjà d'évolution de fertilité
chimique parce que on fait un lien fort
le cycle du carbone et le cycle de l'eau
sont intimement couplés par la stabilité
des propriétés physiques cela opère par
rétention d'eau éventuelle associée ce
que l'on peut voir c'est que sur des
sols qui étaient initialement pauvres en
carbone en matière organique comme le
cas du gr6i ou cette situation dans le
Tarn sur des côtes argilocalcaires où on
est autour de 50 à 60 tonnes de carbone
dans le système labouré ce qui nous sert
de référence le système en acier ont
permis d'accumuler significativement de
la matière organique alors là on est sur
560 cm d'épaisseur donc c'est arrêté là
pour avoir une comparaison homogène
entre équipe de sol certains sols sont
un petit peu plus profond donc on a
l'information en dessous notamment pour
celui des
Pyrénées-Atlantiques ou se suicident
dans le Tarn qui était qui dépassait les
1 m de profondeur mais ce qu'on peut
voir c'est que voilà on a un
accumulation
significative dans ces sols là c'est moi
le cas dans des sols qui sont
initialement riches ici on est sur des
terres noires véracrisol donc de de des
Pyrénées-Atlantiques et là on voit que
on est vraiment dans l'épaisseur du
trait si je peux dire le l'effet positif
c'est que là on a un système qui est de
la monoculture de maïs grin non irrigué
on est en pluvial donc c'est un système
de culture qui restitue beaucoup de
carbone tous les ans à la monoculture
maïs grimpe en plus conduit sans
irrigation on va dire agronomique il y a
quand même un intérêt fort dans ce
système là l'agriculteur a pu
diversifier introduire du soja notamment
introduire des métayes avec du coup des
restitutions qui sont plus faibles et
qui aurait probablement généré
perte progressive de matières organiques
si le travail du sol avait été maintenu
sans couverture sans utilisation des
plantes de service donc ce qu'on peut
voir dans tous ces systèmes qui
fonctionnent bien ou qui ont permis
d'accumuler du carbone c'est que les
levier est couvert végétaux fonctionne
bien et sur ce système tarné où on voit
qu'on a pas de différence en creusant un
petit peu c'est un agriculteur qui est
encore en phase d'apprentissage sur
l'utilisation de ces couverts végétaux
avec des couverts végétaux qui peinent à
dépasser les 1 tonnes de biomasse en
matière sèche par hectare et c'est
visiblement insuffisant pour commencer à
avoir des effets en termes de stockage
de carbone il faut peut-être des
plafonner tout cela c'est d'ailleurs ce
qui ressort de
l'étude expertise inrae 2019 le levier
principal notamment dans le système
céréalier ce sont les couverts pour
remettre de la matière organique dans
les sols le non travail du sol venant
organiser ce carbone de façon stratifiée
mais n'agit pas véritablement ça c'est
clairement mis en évidence par les
travaux de Bruno marine notamment ne
permet pas d'accumuler plus de garde
alors maintenant si on regarde ce qui se
passe en termes de rétention d'eau dans
ces sols donc moi je vais surtout vous
parler de cette partie là ce qu'on
appelle réservoir utilisable c'est à
dire la quantité d'eau qui est stockée à
partir du moment où l'eau gravitaire
s'est écoulée au travers notamment de la
macro porosité et à partir du point donc
qu'on appelle la capacité aux champs à
partir duquel le sol exerce une certaine
succion donc il va dépendre de la
texture du sol si vous avez des
théoriques qui illustrent cela et de la
porosité de ce sol alors principalement
de la microporosité puisque toute la
gamme macropore est plutôt ici mais nous
contribue pas à stocker de l'eau alors
que là on est dans une fraction de
micropore jusqu'à un certain point qui
est le point de flétrissement permanent
parce que vous connaissez tous ce terme
point au-delà duquel les plantes ne
peuvent plus extraire l'eau donc
finalement ce qui nous intéresse c'est
augmenter cette quantité là j'insiste
sur un point quand on voit les
variations on se rend moins compte qu'on
n'est pas non plus dans des très grosses
quantités d'eau et je dis cela parce que
quand on a commencé le programme on
disait mon système permet de doubler la
taille du réservoir utilisable des sols
on voit que c'est toute façon pas
possible sauf à avoir parasol qui était
extrêmement dégradé en termes de
porosité mais on en a absolument pas
identifié donc on va avoir des
augmentations en tout cas on peut
envisager des augmentations mais qui
seront pas de l'ordre du doublement de
la taille de ce verrue alors nous on a
utilisé la méthode je peux dire
traditionnelle de d'évaluation de ce
réservoir utilisable qui la méthode sur
les presses de Richards donc on a
réalisé pratiquement un millier un
millier d'expérimentations sur des
anneaux non remaniés prélevés sur les
différentes situations que vous avez pu
voir précédemment
quand on avait des sols plus ou moins
épais ben on reconstituer évidemment la
taille du réservoir utilisable total en
allant évaluer les différentes
contributions des différents horizons à
ce réservoir utilisable et que l'on
confronté ensuite à une observation du
développement racinaire pour pouvoir si
tout le réservoir était valorisable par
les plantes donc il n'y avait pas de
discontinuité physique ou de limite
barrières physiques au développement
racinaire qui pouvait générer qu'une
partie de la valorisation de ce
réservoir utilisable
voilà alors les travaux ont permis de
mettre en évidence un certain nombre de
résultats je vous présente les majeurs
sinon regarde l'aspect vraiment
rétention on voit qu'on a dans les sols
limoneux une augmentation dans les
systèmes en acier que vous avez ici
conservation ici à chaque fois qu'on
sait les sites couples donc la partie
avant c'est la partie conservation et
suivantes jusqu'ici sont des sites
couples et la suivante c'est le système
labouré donc on voit que
systématiquement on a une augmentation
qui est pas énorme de 5 à 10% en
fonction des types de sol jusqu'à 24%
sur un sol archi localcaire j'apporte
juste une nuance c'est que sur le
système en labour n'a pas pu réaliser un
très grand nombre de de prélèvements on
a été assez limité sur des donc là le N
= 25 c'est le nombre de réservoirs
utilisateurs de sol qui ont été mesurés
l'intégralité des horizons mais bon
comparativement aux autres situations on
est un peu plus faible statistiquement
simplement parce que l'agriculteur n'a
pas souhaité contribué à participer au
projet donc voilà je mets une petite
parenthèse sur ce résultat mais ça va
quand même dans le même sens savoir
qu'on a un effet
d'augmentation de la taille du l'effet
du sol et dominant simplement les ordres
de grandeur vous voyez sont pas du tout
du long du doublement comme cela pu être
évoqué mais une augmentation de 5 à 10%
ce qui est déjà bien c'est l'évolution
faut savoir qu'on fait évoluer la
microporosité dans ces sols donc c'est
déjà bien de voir qu'on peut l'augmenter
de gamme de mesure autre point
intéressant on est dans le cas des
travaux de la tête de Sixtine c'est
qu'on s'est rendu compte que les
fonctions d'agroupe et de transfert
attends transfert utiliser pour estimer
les le réservoir utilisable des sols
était inadapté pour des sols en acier
donc on a pour cela utiliser une base de
données d'un autre projet un projet
casdar conduit quelques années
auparavant mais qui avait une grande
situation une grande diversité de
situations de sol sur lequel on avait
fait des mesures de réservoir
utilisables on a utilisé les fonctions
de P2 transfert en interaction avec le
projet rudes et sol porté par une rallys
et ce qu'on s'est rendu compte ce qui a
été publié c'est que
probablement il fallait développer des
référentiels et des fonctions adaptées
ou des systèmes en acier c'est notamment
du compte que la masse volumique
apparente d'un site apparente des sols
ne permettait pas de bien rendre compte
de la rétention d'eau hors la dans cet
apparente souvent dans les fonctions
pédotransfers de mémoire c'est
90% des fonctions de pied de transfert
qui intègrent dans cet apparente pour
comme proxy de réservoir utilisé donc là
il y a un travail à faire pour
développer des référentiels propres et
des fonctions adaptées à ces sols
ensuite un point je souhaitais aborder
c'est l'accroissement des capacités
d'infiltration ici vous avez une
illustration visuelle de ce qui se passe
dans des sols labourés entre le travail
du sol primaire donc le labour et
le semis du maïs est levé du maïs là on
est au stade 4 feuilles du maïs à peu
près donc on est début juin fin mai
début juin et on voit que l'état de
surface a fortement évolué alors c'est
évidemment des évolutions qui dépendent
des types de sol ce sera un peu moins
marqué dans les sols argileux à
stabilité structurelle plus forte mais
surtout ce qui est sol limono on peut
avoir ce type d'évolution et ce qui nous
conduit à observer des densifications
importantes dans ces soldats alors
principalement sur les horizons de
surface je tiens à le dire en profondeur
c'est moins marqué sauf tassement là on
est vraiment dans une densification
naturelle et qui conduit en parallèle à
une effondrement des capacités
d'infiltration alors là pour le coup
très marquée en surface un petit peu
moins également en profondeur ça c'est
important à prendre en compte parce que
très souvent déjà quand on dispose d'un
jeu de données sur une parcelle de
densité ou de conductivité on est riche
mais on se rend bien compte que c'est
insuffisant notamment pour prédire le
mouvement de l'eau éventuellement de
polluants associés dans tes sols et
quand on regarde ce qui se passe en ACS
en fait on se rend compte que
globalement il y a une fluctuation
beaucoup plus faible de ses propriétés
la densité de sol est souvent plus
élevée dans les systèmes en acacés et en
particulier quand on regarde les postes
travail du sol un système travail mais
cette densité de stable dans le temps et
la conductivité hydraulique bien que
cette densité soit relativement élevée
reste très élevé c'est un paradoxe
puisque du coup on a une porosité totale
qui est plus faible dans les sols en
acier mais qui conduit malgré tout mieux
l’eau alors ça on a pu le vérifier par
là encore une très grande quantité de
mesure qui ont été réalisées je tiens
une nouvelle fois à remercier toutes les
équipes et les stagiaires et doctorants
qui ont travaillé sur ces sur ces
mesures tout au long de des cinq années
du projet et donc je pense que c'est pas
forcément lisible mais je tiendrai la
publication à disposition on a pu suivre
différents moments au cours des années
culturales voire d'une même saison
culturelle les évolutions de ses
capacités
conductivité hydraulique à saturation et
il y a d'autres potentiel et on s'est
rendu compte que dans les systèmes
labourés globalement on était entre deux
et trois fois plus faible en terme de
conductivité hydraulique moyenne
j'insiste on n'a pas pu faire de moyenne
pondérés par la durée de la période
puisqu'on n'avait pas assez de points de
mesure au même au sein d'une même saison
culturel donc ça demanderait à être
affiné prudence mais à titre personnel
je pense qu'on sous-estimant encore les
écarts je pense que on a on surestimé un
petit peu la conductivité en labour en
prenant une valeur post travail du sol
qui est relativement élevé alors que
finalement je pense que cette valeur
décroît assez rapidement mais ça demande
à être travaillé
quoi qu'il en soit on améliore la
stabilité temporelle au cours d'une
saison culturelle en agriculture de
conservation et là on a clairement
clairement bien évidente
alors une illustration également donc
sur une parcelle conduite en AC versus
labour on a pu observer pas une
différence en termes de fonctionnement
hydrique alors c'est très visuel et
évidemment la étayé par des mesures
accompagnées mais ici vous voyez dans le
système labouré apparition d'eau libre à
5 cm donc la limite du Labour il y a pas
de semelle je précise sur ce système on
est vraiment dans une dans un sol qui
est là vous voyez mais dans de bonnes
conditions mais simplement la rupture de
discontinuité de continuité capillaire
génère un écoulement de subst surface
qui est qui est connu mais qui pour le
coup a pu être nous bien documenté et
alors qu'en surface on ne voit pas de
ruissellement alors que dans le système
on a vu le conservation on a un sol qui
est frais mais qui conduit l'eau sans
qu'il y ait d'eau libre générée alors ça
c'est important parce que de l'eau libre
va emporter les polluants voir des
matières en suspension dissoute matière
dissoute pardon dans dans cet eau qui va
receler en écoulement alors on utilise
le thermipodermique on dit maintenant de
subst surface
donc là on a un papier qui va venir
notamment sur colonne de sol où on voit
clairement la porosité et la différence
de porosité à la limite de travail du
sol dans dans des travaux de test de
Sixtine
voilà donc pour synthétiser ce que je
viens de dire on voit que sur la densité
est fait interaction site dont type de
sol par système est important et l'effet
système aussi alors que pour
l'infiltration c'est vraiment l'effet
système qui qui domine donc entre
agricultes conservation versus ce
système travaillé on a on a on a
l'intérêt en augmentant la capacité
d'infiltration quel que soit le type de
sol sur les erreurs utilisables c'est
vraiment le type de sol qui gouverne
d'abord la taille du RU on a un effet
système et on a une interaction si par
système donc on peut augmenter malgré
tout ce ru mais vous l'avez vu retenez
les ordres de grandeur 10% dans les
situations où on a réussi à l'augmenter
de façon importante
tout ceci est confirmé aujourd'hui par
les travaux assez récents de
connectivité du réseau proral qui
explique pourquoi finalement malgré une
porosité totale plus faible on peut
avoir des conductivités plus forts plus
fortes c'est notamment parce que le
réseau pourra les mieux connecté quand
c'était Bioport probablement le fait de
revêtir la paroi des macropores et
mesopords de
parti organique voire même des
micro-ports on se pose beaucoup la
question sur les les filaments mycéliens
des mycorhistes qui en mourant reste
finalement présents et contribue à
augmenter la micro porosité donc on a
une stabilité qui est meilleure de ce de
ces bioports tapissés de mucus organique
et qui vous probablement dans la
conductivité hydraulique et la rétention
d'eau
donc on a également mis en évidence
qu'il était nécessaire de développer du
coup des référentiels propres en AC en
tout cas de tenir compte du fait que tu
viens sur les travailler où vont
travailler une même valeur de densité
apparente n'aura pas le même sens d'un
point de vue hydrologique donc il faut
qu'on soit en capacité d'éclairer ça
un tout petit mot pour conclure et faire
transition avec l'intervention sur la
biologie des sols mais il y a une thèse
d'Arthur Metz monnaie par le rlsv
notamment Guillaume Becquart et Nathalie
c'est jalon Delmas comme encadrant sur
les mycorhize dans l'alimentation hydro
minérale des plantes donc il la regarde
notamment regarder Arthur les CMA donc
les champignons mycorhiziens arbusters
vous avez ici une illustration qui
peuvent augmenter significativement la
le volume de sol prospecté par les
racines avec des ordres de grandeur qui
sont non stabilisés mais on entend 10000
à 100000 fois plus que la racine seul
vous voyez qu'on a encore besoin
d'éclairer ça également mais tout ça
pour dire qu'il a regardé la diversité
de CMA et le taux de mycoralisation
alors il avait pris le maïs comme plante
modèle puisqu'on le retrouvait dans
quasiment tous nos systèmes et ce qui
constatait c'est systématiquement dans
les systèmes en agriculture de
conservation bien contrastées donc
depuis plusieurs années on avait une
augmentation et du taux de
mycoralisation du maïs et également de
la présence des mycorhiz dans le sol et
de leur diversité
toute la difficulté c'est de faire le
lien entre cette diversité cette
mycoralisation et le fonctionnement de
la plante mais c'est l'étape d'après
puisqu'il est très intéressant j'ai
moi-même particulièrement bluffé par ces
résultats c'est que pour notre système
en tarné rappelez-vous ou agriculteur
maîtrise pas encore complètement lassé
mais on voit qu'il y a une évolution
mais qui est pas significative à une
tendance la biologie répond mais il y a
encore un gap pour arriver à avoir des
différences aussi marquées sur que sur
des sols où il y a plus de 20 ans
d'agriculture de conservation
on la teste à disposition donc bon je
pense que j'ai j'ai repris l'essentiel
des ces résultats à savoir que
globalement sur le fonctionnement
hydrique des sols n'a plutôt des effets
positifs liés à la mise en oeuvre de des
pratiques autour de lacets je parle de
gestion quantitative de l'eau attention
le point le plus négatif serait
éventuellement autour de la du maintien
tardif des couverts végétaux qui peuvent
générer un assèchement de du réservoir
utilisable du sol et donc des
contraintes sur la culture de rente qui
va suivre contrainte qui est souvent
levée dans les systèmes irrigués mais
qui pose quand même question dans le
cadre d'une transition et notamment une
adaptation des systèmes au changement
climatique pour autant sur l'ensemble
des autres processus on a des effets
positifs et favorables voilà donc
il y a quand même évidemment nombreuses
perspectives de recherche que je tenais
à souligner donc évidemment on a besoin
d'améliorer vous l'avez compris nos
connaissances sur les dynamiques
temporelles des processus de
minéralisation des matières organiques
et des éléments nutritifs libérés de
rétention d'eau et d'infiltration avec
des approches qui me sembleraient
importantes de caractériser à des
chalets un peu fines au niveau temporel
à l'échelle vraiment de la saison
évidemment intercédons culturelle pour
pouvoir mieux intégrer toutes ces
connaissances dans nos formalisme de
modélisation nos modèles sont encore
assez pauvres pour décrire précisément
ce qui se passe dans ces systèmes là
développer des référentiels adaptés au
système en ACS en tenant compte
notamment de cette connectivité du
réseau pour elle donc là il y a un gros
enjeux de recherche pour encore
améliorer nos capacités d'observation de
ces réseaux pour eux et les modéliser
évidemment il y a une question
importante c'est quelle dynamique de
restauration de propriété un sol en ACS
qui aurait subi un travail du sol parce
que on veut gérer de la flore adventiste
sans utilisation de produits herbicides
notamment qui sont encore le talon
d'Achille de ces systèmes donc toute la
question c'est voilà quand on a fait 20
ans de semis direct qu'est-ce qui se
passe il y a un travail du sol
occasionnel il y a probablement une
dégradation de certaines propriétés
physiques notamment vous l'avez pu voir
la connectivité du réseau pour elle mais
à quelle dynamique se remet en place
c'est une vraie grosse question pour
lequel on a ce jour pas de réponse
et puis bah petite personnelle et au
niveau de notre équipe de recherche on
souhaite poursuivre des travaux sur des
systèmes en très fort structure autour
de l'agriculture de conservation des
sols qui sont des systèmes d'ACS qui
tendent enfin qui sont sans pesticides
donc ils tentent vers la CS qu'on
appelle les systèmes en agriculture
biologique de conservation donc c'est
les systèmes qui intègrent généralement
un travail du sol à un moment donné donc
tout l'enjeu c'est de voir quelles
conséquences et qu'elle compromis on est
prêt à faire dans ces systèmes là et ça
sera un des axes de travail du programme
bagage 2 donc j'espère avoir le plaisir
de vous présenter des résultats dans
quelques années je vous remercie pour
votre attention et pour répondre à vos
questions je tiens mon adresse mail à
disposition sinon Hubert Boisard me fera
passer des questions qui remonteront
bonne fin de session à toutes et tous
merci
non on va je pense que comme il est pas
là je pense qu'on pourrait continuer les
exposer avec là pour le coup des
questions de connaissances et on finira
sur la discussion générale et si vous
voulez poser des questions à Lionel il
faut le faire à travers le mail de
Lionel ou le mien on répercutera allez-y
dans des profils de sols
question portait sur l'utilité des lames
minces monsieur Perrier que je vois
quelque part connaît un peu ça qui
renseigne énormément sur la dynamique
des porosités et des effets structuraux
et peut-être permettre de construire des
compartiments pour la modélisation
dynamique des circulations de fluides
dans les sols pas seulement de l'eau
mais de tous les fluides puisque ce qui
est intéressant c'est d'avoir la
perméabilité pour l'eau pour l'eau
chargée en sel qui n'est pas forcément
la même n'est-ce pas et pour essayer de
comprendre par conséquent les dynamiques
fines dans des morceaux de dans des
morceaux de profil
je peux essayer de répondre parce que
j'ai contribué à la partie dans
l'ouvrage assez à la partie porosité et
structure du sol effectivement il y a
une partie de microporosité alors je me
souviens plus exactement à quelle taille
mais qui est modifiée par par les
végétaux en fait le maintien des
végétaux et d'ailleurs différemment
suivant que c'est des plantes pivotantes
ou des plantes fasciculées et donc ça
pourrait effectivement jouer dans ce
sens là au chouïa que ça va jouer sur 5
10%, ce que ce qu'a dit Lionel moi je
peux pas en dire plus et vous pouvez
poser la question à Lionel et la masse
bien sûr que c'est intéressant
je propose de passer à l'exposition
suivante donc Stéphane cordeau qui est
chercheur à l'Inra de Dijon qui est
depuis très longtemps impliqué dans la
thématique de la gestion des adventistes
avec un très beau dispositif à Dijon et
donc je laisse se présenter et parler
merci beaucoup déjà à l'Académie de me
donner la possibilité de faire un petit
éclairage sur
la flore adventiste en ACS à travers une
expertise d'agronome agroécologue de la
flore adventiste à Grenoble system et
agronome de terrain
où on travaille cette question là déjà
en France et à l'international depuis
pas mal de temps à inrail
très fort comme le désherbage chimique
et puis après repositionner ça dans le
cadre de la transition agroécologique et
c'est de démontrer en quoi les systèmes
ACS d'un point de vue de la gestion de
la flore peuvent être des très grands
moteurs de cette transition
agroécologique mais peuvent être encore
beaucoup plus agroécologiques qui ne le
sont aujourd'hui et du coup pointer en
conclusion sur des opportunités menaces
qui pourraient prendre dans une gestion
de la flore adventiste en ACS
alors déjà si vous devriez si vous
deviez nous quitter maintenant ce qui
serait très dommage partez au moins avec
quelques messages le premier c'est que
ces systèmes là pour la gestion de la
flore adventiste vont essayer au maximum
de mobiliser la couverture végétale qui
va être un levier très fort de la
concurrence de la flore adventiste
mais que
par les leviers qui sont mobilisés comme
la présenter Hubert en introduction ils
vont tendre à de moins en moins
surprendre les adventices puisqu'ils
vont se priver d'un certain nombre de
leviers majeurs sur la gestion de la
flore adventiste et que pour que cette
gestion soit durable de la flore
adventiste il faut que les systèmes ACS
seraient inventent en continuant de
surprendre les adventices avec une
diversité de levier
et notamment en essayant de revisionner
la CS non plus par la mobilisation des
moyens mais par les objectifs qu'on
l'aurait qu'on lui aurait assigné ce qui
réouvre le champ des moyens mobilisables
et qui permet d'assurer une pérennité de
la gestion de la florale dentiste et
vous verrez que dans mes éléments
conclusifs on a des éléments de menace
sur la pérennité de la gestion de la
flore adventiste dans certains de ces
systèmes
alors quelques éléments
de diversité de biologie taxonomie avec
ici un certain nombre d'exemples de
plantes qu'on peut assez facilement
retrouver un système SS et d'autres
beaucoup moins vous avez du regrets et
du vulpin en haut et puis un certain
nombre de plantes missicoles en bas déjà
juste rappeler que la florale d'anti
c'est un ensemble d'espèces on a 6 7000
espèces dans la flore en France mais
dont 1200 sont 1200 1300 caractérisés
dans les champs cultivés avec une très
grande majorité d'espèces annuelles
c'est-à-dire des espèces qui sont
obligées dans leur cycle un moment donné
de produire des graines pour réhausser
le stock semencier et assurer leur
pérennité un certain nombre d'espèces
vivaces et l'intermédiaire que sont les
espèces pure et annuels qui peuvent
avoir des cycles vivaces mais qui vont
devoir passer par un stade graine à un
moment donné pour assurer leur pérennité
donc cette très grande prédominance des
espèces annuelles dans les milieux
cultivés de l'ordre de 80% fait que du
coup dans les champs cultivés on estime
que globalement la flore adventiste que
on voit chaque année ne représente que
10% du potentiel de la flore adventiste
d'un champ la majeure partie étant du
coup dans le stock semencier avec une
quantité qui surprend souvent les
agriculteurs quand on leur en parle
c'est-à-dire qu'un stock se mentiait dit
faible c'est de l'ordre de moins de 1000
graines par mètre carré alors qu'un
semencier dit très élevé c'est de
l'ordre de plus de 20 000 à 100000
graines par mètre carré donc il peut y
avoir sur un hectare et qui va
l'équivalent de la population française
en termes de graines adventiste avec une
très grande diversité de forme de taille
etc et qui vont du coup réagir de
manière très très différente aux
variations de sol
et aux pratiques agricoles pour
s'enterrer pour un certain nombre
d'entèle très facilement même sans
travail du sol
ces graines là sont présentes dans le
sol elles ont des caractéristiques qui
leur permettent de persister plus ou
moins longtemps et les systèmes en a 16
vont sélectionner majoritairement les
espèces qui persistent très très peu
dans les systèmes donc les premières
espèces que vous voyez sur ce graphique
là avec des stocks très épais mais très
peu persistants et donc des graminées
principalement automnales qui lèvent à
l'automne et les espèces qui persistent
très longtemps dans les systèmes sont
des espèces qui persistent parce que
avec des avec du travail du sol on est
en capacité de les enfouir et du coup de
les faire persister au cours du temps
donc ça va re questionner le non travail
du sol va re questionner les périodes
d'émergence préférentielle des espèces
d'autant plus que la majeure partie des
espèces ne lève que si elles émergent
dans les premiers centimètres du sol à
part quelques exemples comme ici la Fola
one qui parmi les plus grosses graines
de floraglantis qui peuvent en germant
en profondeur arriver à lever malgré
tous les obstacles qu'il y a au-dessus
d'elle la majeure partie des adventistes
ne lève que quand elles sont dans les
horizons de surface or le non travail du
sol va concentrer tout ce stock
semencier dans l'horizon de surface et
donc donner à lever chaque année la
quasi-totalité du stock sémantique
et une fois que les adventices lèvent
les adventices lèvent et se partagent
des ressources avec la culture notamment
ou les couverts d'intercultures et ces
ressources-là bien c'est la lumière les
ressources du sol et donc les espèces
vont rentrer en compétition et vont
gagner les espèces qui ont une capacité
prérective
plus importante de ces ressources là je
prends ici l'exemple de la capacité
appréhenter les ressources du sol
notamment l'azote on parle souvent avec
les agriculteurs du radiant de
nitrophilie qui est ce gradient qui
décrit les espèces par rapport à
l'habitat dans lequel elle pousse les
espèces nitrophiles étant des espèces
que l'on retrouve beaucoup sur les
milieux très riches en azote et on a pu
caractériser dans le labo par des études
d'écosysiologie que des espèces qui sont
dites nitrophiles qui poussent sur des
milieux riches en azote sont en fait des
espèces qui font très très peu de
racines par rapport à leur biomasse
total mais avec ce très peu de racines
sont en capacité de préemptés énormément
d'azote dans le sol
avoir une réponse en termes de surface
folie exacerbée par rapport aux espèces
qui ne répondent pas à l'azote dans le
sol qu'on appelle les espèces
oligotrophes et qui parce qu'elles ont
un développement aérien exacerbé vont
pouvoir concurrencer leurs voisines pour
la lumière donc il y a une imbrication
très très forte pour la compétition pour
l'ensemble des ressources et qui va être
d'autant plus re questionné comme la
montrer Lionel tout à l'heure lié au
fait que la dynamique de ces éléments va
varier dans des systèmes où on va avoir
plus de couverture végétale et moins de
travail du sol au cours du temps
puis ces plantes là se développent et
vont à un moment donné notamment les
annuels produire des graines et ce qu'il
faut garder en tête c'est que la
production grainière de toutes les
adventices et globalement celui
globalement une relation avec sa
biomasse par individu et on va chercher
dans les systèmes ACS bien entendu comme
dans tous les systèmes à avoir le moins
de biomasse à dentiste total puisque
c'est cette biomasse qui est responsable
des pertes de rendement mais
potentiellement aussi à avoir des
petites espèces sur des petits individus
qui du coup produisent beaucoup moins de
graines et donc il peut y avoir un
certain nombre de stratégies qui vise
non pas à limiter la densité mais à
limiter la quantité de biomasse que
produisent ces différents individus par
exemple avec de la couverture permanente
des sols
alors qu'est-ce que change finalement
d'un point de vue de ses
caractéristiques majeures de la Flora
dentiste la mise en oeuvre de la CS et
on a globalement un certain nombre de
résultats qui proviennent soit des
selles long terme système menés sur des
stations expérimentales soit sur des
réseaux de parcelles d'agriculteurs je
vais principalement vous présenter ça
aujourd'hui soit à partir de simulation
via des modèles de culture ou alors par
des essais analytiques en condition très
contrôlées qui permettent un petit peu
de décorer les effets pour comprendre
les mécanismes
un des premiers travaux que l'on a mené
dans les années 2010
sur la CS c'est sur la Flora dentiste ça
a été de démontrer par un
échantillonnage assez exhaustif de blé
tendre en région Bourgogne Franche-Comté
de démontrer qu'elle était le rôle du
temps qui passe de la transition à la CS
sur les communautés adventices que l'on
observe et donc vous avez ici un
graphique ou en bas vous avez un
gradient d'âge de transition suit direct
de 1 à 13 ans et vous avez sur le
graphique l'ensemble des espèces
adventistes que l'on a rencontrés avec
les espèces qui sont très inféodés à des
milieux très anciens en ACS versus très
inféodé à des parcelles très très jeunes
en acier est-ce que je veux illustrer
avec ce graphique là c'est que
contrairement à ce qu'on a l'hypothèse
que l'on avait on retrouve dans les
parcelles en ACS et même très ancienne
encore une très très grande diversité
d'espèces adventistes annuelles on
entend beaucoup parler que les systèmes
A16 vont sélectionner les espèces
vivaces parce qu'on va moins travailler
le sol on se rend compte que parmi les
espèces qui posent encore le plus de
problèmes aux agriculteurs aujourd'hui
ce sont des espèces et ça ça veut en
partie dire qu'il y a dans ces systèmes
là encore suffisamment de perturbations
du sol et peut-être d'ailleurs le semoir
pour enfouir des graines depuis la
surface jusqu'à l'horizon 0,5 ou 1 cm
qui est suffisant pour une adventice
pour bien s'établir bien germer et bien
lever chose que l'on a démontré
expérimentalement puisque pour une
graine adventiste sélectionnée par 10
000 ans d'agriculture dans lequel il y a
toujours eu des perturbations du sol
c'est pas complètement inné de germer
quand on est à la surface du sol il y a
un très mauvais contact tergrès et très
peu de d'espèces adventices ont une
meilleure capacité à germer en surface
qu'enfouie la majeure partie des
adventices se comporte comme sur le
graphique que vous pouvez voir là bas ou
il y a une meilleure germination élevée
quand les graines sont légèrement
enfouies plutôt que quand elles sont en
surface et vous voyez sur la photo juste
à côté des levées de géranium disséqués
sur la ligne de semis créée par le
semoir et que ce soit un disque ou une
dent on prétend que les disques
perturbent beaucoup moins le sol mais il
pertur suffisamment le sol pour générer
des levées on a démontré du coup de
manière expérimentale que le fait que
les graines soient posées à la surface
réduit leur germination le fait qu'elle
soit soumise à un stress hydrique qui
est d'autant plus vraiment surface
réduit aussi leur germination de l'ordre
de 25 % et la présence d'un couvert
alors même qu'il n'éteint pas
complètement la lumière comme on peut
l'entendre très souvent mais il modifie
la qualité de la lumière qui arrive au
sol va réduire les germinations de
l'ordre de 17% et quand vous combinez
ces différents effets couverture
végétale graine en surface
stressante potentiel on peut avoir des
très fortes diminutions des levées et
donc avec des semences qui restent à la
surface et qui sont soumises notamment à
la prédation par d'autres organismes
on a cherché à essayer de comprendre
dans des réseaux un peu plus étendus de
réseau de partiels d'agriculteurs à
travers la thèse de Damien des rouges
qui s'est soutenu récemment dans dans
notre laboratoire à Dijon on lui a mer
agroécologie qu'elle pouvait être le
rôle de l'ensemble des pratiques
agricoles au-delà de la Somme transition
à l'agriculture de conservation sur la
sur la flore adventiste et on a pu
démontrer que globalement à travers les
agriculteurs qui étaient sur un gradient
d'âge ou à transition agriculture
conservation des sols on n'avait pas
vraiment d'effet de l'âge à la
transition sur la diversité des espèces
sur la quantité d'individus c'est-à-dire
l'abondance totale mais par contre une
augmentation progressive du nombre
d'espèces en capacité de s'exprimer dans
les parcelles les parcelles en ACS sont
connues pour avoir beaucoup plus
d'espèces beaucoup plus de diversité
spécifique que les parcelles en
conventionnel de l'ordre de deux fois
plus
pourtant alors même qu'elles ont
beaucoup plus d'espèces la flore
adventiste homogénéise au cours du temps
c'est à dire qu'on a dans des parcelles
agricoles jeunes en ACS encore une très
grande diversité liée à la diversité des
pratiques et au stockementier qui
tamponne encore les effets des nouvelles
pratiques par contre au cours du temps
cette diversité taxonomique et
fonctionnelle va somogénéiser au point
que les parcelles se ressemblent de plus
en plus et au point qu'on puisse dire
quand on quand on va dans une parcelle
qu'on est dans une flore typique d'ACS
avec beaucoup d'astersacés des pissés en
ligne des pays qui d'épices des
crépissent certaines vivaces et ça ça
peut un certain nombre de questions et
de soucis cette homogénéisation parce
que c'est souvent des espèces qui
parlent la suite vont poser des
problèmes à l'agriculteurs qui vont du
coup dominer et persister dans ces
systèmes là et aujourd'hui quand on
parle dans des réseaux ACS les
agriculteurs ont beaucoup à la bouche le
mode raie gras réglera des espèces qu'on
a vraiment du mal à gérer et on pourra
expliquer par la suite pourquoi
quand on regarde maintenant les
caractéristiques de ces espèces qui sont
sélectionnées au cours du temps c'est
pas complètement aléatoire on a une
augmentation des vivaces dans ces
systèmes là peut marquer mais qui existe
quand même puisque le travail du sol
dans les autres systèmes reste quand
même à levier de gestion de ces espèces
vivaces
la gestion des vivaces dans ces
systèmes-là principalement assurés par
le désherbage chimique une augmentation
des espèces printanières estivales mais
que très tardivement après une dizaine
d'années souvent par le fait que les
agriculteurs dans les premières phases
de leur succession de leur transition à
la CS se concentre sur des cultures
faciles à mener en ACS puis rediver les
systèmes de culture avec des cultures
d'été par la suite et puis une
diminution des espèces qui aiment la
lumière ou dit inversement une
augmentation des espèces qui ont une
capacité à tolérer l'ombrage dans ces
systèmes là les systèmes ACS sont quand
même des systèmes qui se ferment en
termes d'environnement lumineux et les
espèces adentissent classiques des
milieux cultivés sont quand même des
espèces de lumière des espèces qui
aiment les milieux ouverts
et donc on a un changement très très
rapide de la flore adventiste qui peut
s'opérer dès les trois quatre premières
années de transition à la CS avec des
nouvelles problématiques qui émergent et
ces nouvelles problématiques adventistes
qui émergent vont du coup par la suite
modifier les pratiques de gestion des
agriculteurs qui du coup voyant arriver
ces nouvelles communautés adventistes
vont se poser la question de des leviers
à mettre en œuvre pour les gérer sachant
que par ailleurs ils ont décidé pour un
certain nombre d'objectifs de se priver
d'un certain nombre de ses leviers donc
encore une fois j'ai principalement
présenté cet aspect là plutôt sous
l'aspect des réseaux d'agriculteurs que
l'on a suivi même si on a aussi de
l'expertise sur les essais long terme
mener en station expérimentale
alors dans la thèse de Damien derouche a
toujours sur ce réseau d'agriculteur on
a regardé par enquête auprès de 400 415
agriculteurs quels étaient les
évolutions de pratiques agricoles entre
la phase avant l'adoption des principes
de la CS des trois principes dans la
phase précoce de poste adoption et puis
dans la phase long terme d'agriculteurs
qui se considérait comme étant
expérimenté sachant que le nombre
d'agriculteurs au cours du temps enfin
dans ces trois phases là varient puisque
peu d'agriculteurs considèrent
aujourd'hui maîtriser complètement leur
système mais globalement de manière très
schématique la majeure partie des
agriculteurs qui transitionnent à la CS
utilisaient le levier travail du sol
avant pour un certain nombre d'entre eux
le labour mais beaucoup d'entre eux ont
passé la phase réduction de travail du
sol en passant par une phase technique
culturelle simplifiée ils utilisaient
beaucoup le l'ensemble des périodes de
désherbage est lié le liée au passage
agriculture de conservation des sols ont
arrêté les pratiques de désherbage
prélevées ou post soumis prélevé en
ayant du coup un désherbage qui est
plutôt centré vraiment en culture une
fois que la culture est levée ça c'est
principalement lié au fait que les
matières actives enfin les produits
racinaires ont du mal à être efficace
puisqu'ils il s'adère à la matière
organique et du coup ont du mal à
véhiculer vers la vers les plantes
cultivées puis après dans la phase
d'adoption il y a une augmentation de
l'utilisation du levier de la couverture
d'intercultures parfois plan de pérenne
parfois avec les techniques de
désherbage qui vont avec parce que quand
on est sur des couverts permanents ça
peut amener à une stratégie de
désherbage pour calmer ce couvert
permanent alors même qu'il est mis en
oeuvre pour tout un tas d'autres
services et pas que la gestion de la
flore optimisation des dates de semis et
après dans une phase beaucoup plus long
terme maîtrise des couverts végétaux
optimisation des rotations donc je vous
disais avec réintroduction de culture
d'été ou des cultures qui avaient des
difficultés à s'installer dans les
parcelles
on a du coup par la suite dans ce
travail sur la CS tenté de mener une
évaluation
multicritaire mais plutôt centrée sur
des sur des aspects technicaux
économiques de l'agriculture de
conservation des sols sur cet aspect là
il faut dire que alors même que la CS
est montante en ACS quand on a des
agriculteurs qui sont pionniers et des
réseaux qui sont existants ça reste
quand même relativement difficile
d'accéder à des bases de données sur le
long terme avec l'ensemble des pratiques
agricoles sur le long terme pour évaluer
des systèmes en ACS et donc on a décidé
dans ce travail là de se centrer sur un
jeu de données que l'on manipule
beaucoup qui est le jeu de données du
réseau défi ferme en France qui sont des
agriculteurs qui sont engagés en 2010
vers la réduction de l'usage des
produits phytosanitaires et donc on a eu
la possibilité d'identifier dans cette
base de données de 1000 agriculteurs en
polyculture éleveur 36 systèmes que l'on
a caractérisé d'agriculture de
conservation des sols
donc des agriculteurs qui ne travaillent
pas le sol depuis une période de 3 à 5
ans et on a par la suite plus
caractérisé que ces agriculteurs là
mettaient plus de diversité cultivées et
plus de couverture végétale que leurs
agriculteurs voisins donc était vraiment
dans une logique d'ACS et on les a
comparé à leurs agriculteurs voisins ces
recruteurs voisins étant dans des
systèmes avec la bourre ou en technique
culturelle superficielle du sol dans la
même situation de production on compare
pas des systèmes qui ne sont pas dans la
même situation au sens géographique au
sens du type de sol au sens de du lien à
l'élevage donc si un agriculteur assez
assez en lien l'élevage il est comparé
des agriculteurs qui sont aussi en lien
l'élevage etc etc et j'en en parlerai
pas aujourd'hui mais dans cette
publication on a aussi considéré ce
qu'on a appelé des pseudosacs c'est à
dire des agriculteurs qui sur la période
considérés et étudier avait mobilisé au
moins un travail du sol superficiel donc
ce qu'on appelle SS sont vraiment des
systèmes dans lequel il y a aucun
travail du sol
du coup on a pu démontrer avec ce jeu de
données là donc où il y a quand même un
nombre de systèmes conséquents à 185
systèmes labourés 90 TCS comparé à 36
ACS paré dans leur situation de
production encore une fois on a pu
démontrer un certain nombre de on dit
qu'on avait depuis longtemps et qui
permettent d'être chiffré en terme de
réduction réduction du temps de traction
réduction des charges de mécanisation
dans les systèmes ACS baisse de la
consommation de fuel dans cette étude la
baisse de la productivité principalement
liée au fait qu'un certain nombre de
cultures ne peuvent pas être conduits en
ACS et donc par exemple dans un système
de production betteravier si on peut pas
produire de la betterave en ACS du coup
on a une baisse de productivité brute du
système mais pour autant une maintien de
la rentabilité que ce soit une
rentabilité évaluée par la marge
cheminette ou par leur de travail et ça
déjà c'est d'un point de vue de
l'agriculteur transitionner vers un
système qui assure ça son maintien de sa
rentabilité c'est déjà positif et dans
un deuxième temps on a évalué les
indicateurs
autour de la gestion des biogresseurs
et on a démontré globalement que le
système ACS comparé à leur système
voisin dans la même situation de
production
maintenez l'IFT total fongicide et
insecticide fin concrètement il y a une
baisse légère des de l'usage
d'insecticide mais qu'on peut pas
démontrer statistiquement une
augmentation de des IFT Toto dont enfin
il faisait Toto calculer avec l'IFT
glyphosate par contre un maintien des
IFT sans glyphosate donc des IFT en
culture quand on compare la CS à des
systèmes travail du sol
on sait pas complètement étonnant de
voir que les systèmes en ACS ont une
augmentation enfin utilisent un peu plus
des herbicides que leur système voisin
avec du travail et du sol
notamment parce que du coup on a ce
levier là en moins et on a une
couverture végétale potentiellement à
détruire et surtout on a des adventices
dans cette couverture végétale mais
aussi parce que on sait très bien que
quand on veut tendre à réduire
l'utilisation des des pesticides en
général ce sont les herbicides dont on a
le plus de mal à réduire vous avez ici
l'analyse du réseau défi au lancement
dans la phase 2010 du réseau défi qui
démontre que globalement sur le gradient
d'usage des IFT auto quand l'IFT baisse
la proportion des herbicides dans cet
IFT augmente donc les agriculteurs qui
veulent réduire l'usage des imbécis donc
des pesticides ont du mal à réduire
l'usage des herbicides
et on sait par analyse d'un grand nombre
de d'enquêtes de pratiques agricoles
qu'il y a souvent un très fort
antagoniste entre vouloir réduire
l'utilisation du travail du sol et
réduire l'utilisation des herbicides
vous avez ici les systèmes 395 systèmes
qui ont été enquêtés puissimulés avec le
modèle Flor 6 que l'on a développé dans
le labo et qui démontre que nous n'avons
sur ces 395 à l'échelle de la France
aucun système qui sont dans le rond
rouge en bas où il y a aucun travail du
sol et aucun aucun
IFT herbicide sur le long terme cette
stratégie là et encore très compliqué à
mettre en oeuvre et si on veut tenter de
réduire l'utilisation des herbes si dans
ces systèmes là il faut faire un certain
nombre de compromis à l'échelle système
sans quoi vous voyez sur le graphique en
bas l'augmentation des pertes de
rendement générées par la flore
adventiste peut être fois deux si on
retire simplement le travail du sol d'un
système conventionnel ou si on retire
simplement les herbicides d'un système
conventionnel sans aucune changement
sans aucun changement de pratique
agricole par ailleurs donc l'approche
systémique est vraiment au cœur de la
transition de ces systèmes là pour faire
des systèmes ACS beaucoup plus
agroécologiques
bon pour autant pour être complètement
honnête ça c'est possible de à minima
maintenir l'usage des herbicides vous
avez ici un essai système mené pendant
17 ans sur le domaine expérimental de la
ferme de Dijon à Bretonnière qui a
montré que on pouvait mener des systèmes
en ACS le système S2 sur le graphique là
qui a du coup un IFT total similaire à
au système conventionnel bon qui est
composé pour 50% de FT glyphosate
puisque c'est la molécule principale qui
était utilisée en désherbage à cette
période là et vous voyez sur le
graphique sur le côté que l'IFT
glyphosate augmente quand on est passé
en 2007 dans la volonté de passer ce
système là de TCS assis direct mais
qu'on a réussi sur le au cours du temps
à baisser cette IFT glyphosate non pas
en se passant du glyphosate certaines
années mais en diminuant les doses
utilisées au cours du temps
et puis pour revenir à mon exemple avant
oui à l'échelle du réseau les
agriculteurs utilisent plus d'herbicides
et pour autant dans certaines situations
de production si vous regardez tous les
points qui sont en dessous le zéro là
donc dans la différence entre ACS et les
autres et négatives il existe des
situations dans des situations de
production particulière où on peut avoir
moins d'herbicides et ou de glyphosate
et wood di FT herbicides sans glyphosate
que les agriculteurs voisins il faut
aller creuser ces situations
particulières pour comprendre les
déterminants de l'usage et vérifier si
ce sont vraiment des déterminants
techniques ou si ce sont déterminants
autour de la perception de la flore
du coup j'en viens à la partie qui porte
sur qu'est-ce que c'est que la gestion
agroécologique de la foire adventiste
c'est en quoi la CS peut être soit un
moteur ou être encore beaucoup plus
agroécologique la gestion agroécologique
d'un phare adventiste c'est tout
l'inverse de ce que vous voyez sur cette
photo où il y a une personne qui est
très interventioniste en termes de
volonté de gestion la gestion
agroécologique ça va être d'identifier
les processus biologiques qui sont
responsables de la régulation de la
flore adentis il en existe mais de les
mettre en oeuvre via des leviers des
pratiques agricoles qui vont mobiliser
ces processus là tenter de les optimiser
faire en sorte que quand on sème un
couvert par exemple on optimise la
régulation biologique de ce couvert là
et de veiller par la suite à ce qu'un
certain nombre de pratiques mises en
oeuvre dans le système ne viennent pas
contrecarrer les effets de ce levier
biologique que l'on cherche à favoriser
donc on va lister les processus
biologiques vérifiés les connaissances
que l'on a sur chacun levier sur lequel
on a le plus de billes c'est la
compétition compétition pour le
ressources la lumière l'eau etc
mobiliser le processus de compétition
c'est relativement facile avec une très
grande diversité de levier les couverts
végétaux les couverts permanents les
cultures associées les variétés
couvrantes etc le reliecrooping etc
la prédation par des organismes la
modification du microclimat par des
effets mulchs qui vont venir étouffer
adventices et puis des choses sur
lesquelles on a beaucoup moins
d'éléments de preuve aux champs soit le
parasitisme il y a des champignons qui
sont responsables de fonte de semis des
grenades et qui peut être favorisés dans
des systèmes où on travaille pas le seul
et les lopathie je pour en dire un mot
dans la discussion si vous le souhaitez
sur les preuves aux champs que l'on a de
la géopathie
du coup on va mettre en oeuvre tout un
tas de leviers qui vont favoriser
la mobilisation de ces processus
biologiques découvert végétaux des
plantes compagnes raisonner la fertilité
augmenter la densité de semis je tire
des cultures ou des variétés couvrantes
on va essayer de préserver nos
organismes pour qu'ils de la prédation
faire du semi direct peut-être essayer
de limiter l'usage des insecticides
tenter de laisser des résidus à la
surface du sol
et par la suite on va tenter d'optimiser
ses pratiques pour augmenter la
régulation biologique et donc à titre
d'exemple j'en donne 2
qui est souvent une énorme discussion
que l'on a avec les agriculteurs il faut
absolument pour viser une un effet
répressif de la flore adventiste limiter
le nombre d'espèces que l'on sème dans
les couverts végétaux les agriculteurs
sont très très adeptes dans ces
systèmes-là de système de couvert très
diversifié j'ai 15 j'ai découvert à 15
espèces j'en mets le plus possible ce
sont les couverts souvent les plus
simples qui sont le gage de de
concurrence très importante
et dans un deuxième temps
potentiellement augmenter les densités
de semis en faisant attention aux
proportions relatives des espèces
puisqu'on a pu démontrer qu'on pouvait
largement optimiser les biomasse
produites en essayant de composer les
mélanges avec des parts relatifs
d'espèces qui soient orientées sur leur
capacités compétitrices et ça c'est
d'autant plus compliqué que les mélanges
sont très complexes
puis enfin on va essayer de veiller à
mettre en oeuvre des leviers qui vont
pas annuler les effets des pratiques
agricoles
les effets de la régulation biologique
et à titre là je donne deux exemples
alors soit résoudre des antagonismes on
a démontré sur des essais de très long
terme que la mise en œuvre de gouverne
d’interculture à toutes les
intercultures alors même qu'on répète
partout et qu'on entend partout que la
hauteur la nature Aurore du vide et que
mettre des couvert sa concurrence la
flore adventiste si c'est couverts
végétaux sont détruits par du travail du
sol ou par de l'usage d'herbicides ce de
manière répétée et intensif on voit sur
le long terme aucun effet de la présence
découverte sauf sur les quelques petites
espèces qui sont en capacité de lever et
de grainer dans le couvert et pour ça
ces espèces là il y en a très très peu
des pâturains des capsules etc mais on
peut rendre les pratiques synergétiques
c'est l'exemple qu'on utilise beaucoup
pour la gestion des vivaces la mise en
place d'un couvert conduit avec de la
fauche où on va complémenter la
concurrence du couvert la croissance
post fausse a de la fauche qui va être
exportée limiter les ressources qui
retournent au sol c'est ce qu'on
pratique notamment pour la gestion du
Chardon soit avec l'implantation de
luzerne ou de couverts permanent dans
des systèmes
donc finalement vous voyez que les
systèmes ACS par les piliers qui
mobilisent ou par les objectifs que les
agriculteurs veulent leur assigner sont
en pleine lignes de ce qu'on peut
appeler une transition agro-écologique
déjà parce qu'ils ont ne serait-ce que
dans leur définition par les piliers des
leviers qui mobilisent les régulations
biologiques des couverts végétaux une
réduction du travail du sol une
diversité de culture dans la rotation il
prône une approche systèmes donc une
combinaison des leviers et ça c'est très
essentiel pour la régulation de la
floraltys
ils augmentent l'observation au champ on
a besoin d'observer l'évolution des des
parcelles et il re questionne et je
pense que c'est intéressant dans les
deux sens les fondamentaux de la
malherbologie les dynamiques de levée
l'effet des pratiques agricoles etc par
contre évidemment ils peuvent être
largement plus agroécologiques
puisqu'ils sont encore très dépendants
l'utilisation d'un certain nombre
d'intrants notamment les pesticides les
herbicides et notamment le glyphosate
aujourd'hui
le levier de la diversification et des
rotations est souvent peu abordé dans
les disques alors qu'il est essentiel et
souvent peu abordé parce que contraint
par plein d'autres choses dans les
territoires et on peut largement plus le
mobiliser pour lutter contre la flore
ralentis
et donc je finis sur ces petites diapos
sur les opportunités et menaces qui
laissent pointent que laisse pointer la
gestion la flore adventiste en disant
que ça sous-entend ces opportunités
menaces que
la CS peut jouer sur la pérennité de
l'efficacité de certains leviers et ça
c'est sans discuter de la pérennité de
l'existence de certains leviers
notamment le retrait du glyphosate mais
peut aussi jouer sur la conséquence
d'une évolution dégradée de la flore la
flore peut se dégrader somogénéiser et
et on peut perdre
la pérennité de la gestion et enfin du
coup généré par la suite des pertes de
rendement et donc avoir une stabilité de
la performance des systèmes qui est
complètement requestionné par la mise en
oeuvre de leviers très curatifs et très
très bouleversant
le premier point d'alerte et de menace
c'est la sélection de résistance vous
savez que les résistances apparaissent
dans les populations par mutation et pas
par l'application d'herbicides mais sont
sélectionnés par l'application des
herbicides et on a depuis peu quantifié
de manière cette fois-ci officielle ce
qu'on prétendait depuis quelques temps
c'est qu'il existe sur le regra de la
résistance au glyphosate en grande
culture elle était connue en vigne en
France mais elle est connue depuis peu
sur le regra et depuis moins de deux
semaines elle est connue aussi sur le
vulpin et c'est non pas une première
française c'est une première européenne
et une première mondiale la levule pain
résistant au glyphosate en grande
culture vient d'être caractérisé il y a
moins de deux semaines par des collègues
de notre labo
[Applaudissements]
merci Stéphane pour cette exposé très
riche
on a pas beaucoup de temps pour les
questions
un peu déborder donc je laisse tout de
même deux questions de connaissance oui
au fond
de et on arrête parce que
merci
je regarde faut mettre devant le ici ou
là ou même là allez je vais mettre près
et moi perdus voilà ça me permet de le
remercier parce que c'était vraiment un
exposé extrêmement didactique et plein
de nouvelles il y a pas que le scoop de
la fin moi j'ai vu plein de scoop voilà
mon nom est fille vient de l'Université
de Louvain travaille pas spécialement
agriculture si ce n'est qu'on est en
train de s'intéresser à diversité des
systèmes d'agriculture de conservation
donc ma question va poser la portée
là-dessus
faites là on même si on voyait qu'il y
avait une diversité dans les pratiques
on a l'impression que avec un seul
système d'agriculture de conservation
qui était étudié
sauf bien sûr la nuance a baissée et
donc est-ce que dans les systèmes que
vous avez étudié vous a observez une un
fort différent modèle d'agriculture de
conservation et alors une question
subsidiaire sur la question des
rotations puisque ce pilier ce troisième
pilier de l'agriculture de conservation
a diversification et notamment les
rotations vous l'avez pas beaucoup
évoqué faute de temps je suppose
j'ai peut-être une remarque
complémentaire avant la réponse dans les
différents points qu'on a vu là sur le
l'en herbement en particulier et ce qui
a beaucoup de situations finalement qui
ont été analysées pour lesquels il y a
des couverts permanents dont d'autres
couvertures je vais dire est très dense
entre le premier janvier et le 31
décembre
donc oui il y a une très grande
diversité de d'approches au semis direct
et qui est pas que dicté par les
volontés de des agriculteurs de vouloir
transitionner à un certain
vers un certain état
notamment le fait que structurellement
dans l'affaire il y a déjà du lien
l'élevage ou pas il y a la possibilité
de le faire dans le territoire ou pas il
y a le recours à l'irrigation ou pas et
ça s'offre des possibilités
diversification qui sont pas exactement
les mêmes et puis
si la ferme est déjà orientée vers la
production de culture industrielle
betterave pomme de terre l'un
légumes de plein champ etc et là du coup
il y a des choix qui sont opérés avec
des visions des visions j'ouvre le
guillemets pour reprendre les mots
pragmatique qui vise du coup et je pense
que par chez vous vous avez des systèmes
de standard là qui vise à se dire qu'on
peut faire des phases de semis direct en
tête préserver le sol quitte à pouvoir
mobiliser le travail du sol pour
implanter un certain nombre de cultures
qui assure une rentabilité aussi de
l'exploitation
mais que ces systèmes là parce qu'ils
ont des phases de semis direct à assez
enfin plus ou moins longues 3 4 5 ans
vont être en capacité de mieux tamponner
les perturbations générées par la mise
en de ces cultures industrielles
vers des agriculteurs qui ont décidé
concrètement de pour des questions
d'autonomie de mise en œuvre de chantier
de d'abandonner ses cultures-là et donc
on voit très bien dans la réflexion des
agriculteurs que sur les choix
rotationnels oui c'est contre un par ce
qui se passe dans le territoire par
l'évolution climatique etc il y a des
opportunités qui se représentent avec la
remise de bergers inhérents ou
d'éleveurs dans certains dans certains
territoires de pâturages et notamment
sur la régulation des couverts
permanents des systèmes en couvert
permanent qui sont ces systèmes là par
contre très contraints quand la réserve
hydrique est très restreinte et
notamment quand on a des cultures d'été
très dominantes dans les systèmes
puisque c'est couvert la pompe
énormément d'eau donc ils sont très
adaptés à des rotations très hivernales
quoi mais pas trop à des systèmes avec
culture d'été mais ça existe quand même
et donc il y a quand même une
de diversité de système qui existe et
qui est d'ailleurs assez difficile à
appréhender
notamment la rotation parce qu'on voit
que en fait c'est pas tout le temps le
désherbage qui dicte de la rotation
c'est des opportunités aussi de marcher
et
de valorisation qui qui dicte ça on
pourrait vouloir faire des cultures très
intéressantes agronomiquement mais qui
est sur lequel il y a peu de vélo dans
le territoire donc il y a quand même une
diversité de de stratégie et qui qui
gêne la comparaison des fois entre ce
qu'on appelle les systèmes qui sont dans
une même situation de production
merci pour la question est la réponse je
propose qu'on passe à l'exposé suivant
et on aura la discussion générale pour
prolonger ce débat
Sophie
donc Sophie et maître de soi-même de
conférence à gros ParisTech
elle est en particulier
dans l'ouvrage SS ou elle
la partie biodiversité donc on lui a
demandé de faire un point
bonjour à tous alors aujourd'hui on est
fait ce que je vais vous présenter
provient principalement de la synthèse
bibliographique qu'on a fait avec Claire
Chenu pour l'ouvrage dont vous a parlé
ainsi que je vous présenterai quelques
données qui viennent d'une thèse de
Juliette Chassin qui a soutenu très
récemment et que je cours encadré avec
leurs vieux blé donc on va parler de
biodiversité des sols
alors pourquoi est-ce que je vous parle
de biodiversité des sols aujourd'hui
d'abord c'est pour leur valeur
intrinsèque on a tendance un peu à
l'oublier des fois mais la biodiversité
des sols c'est 25% des espèces
terrestres qu'on va habituellement
classer en différents groupes je vous
les présente déjà là comme ça vous les
aurez en tête on va en discuter un peu
tout au long de cette présentation on va
s'intéresser à tout ce qui est
microflore avec les bactéries et les
champignons ensuite on va aller voir la
microfaune et notamment les nématodes et
puis après on va passer à des organismes
qu'on peut voir tout ce qui était avant
c'était invisible à l'oeil nu on va
passer à la mésophone et notamment à
tout ce qui est columbole ou acariens
et puis ensuite nous parlerons de
macrophones et ce qui nous intéressera
notamment aujourd'hui c'est tout ce qui
a trait au vert de terre et au came
ainsi que d'autres groupes de la MAC et
puis il y a un autre groupe qui fait
partie de la faune du sol la mégaphone
en fait du sol
qui dans lequel on va retrouver
notamment tous les micro mammifères
alors cette biodiversité des sols on s'y
intéresse pas seulement pour cette
diversité d'organismes ou son abondance
tout à l'heure on parlait du fait qu'il
y avait énormément de graines dans les
sols les organismes du sol c'est un peu
pareil quand vous marchez sur un sol
c'est juste que vous marchez sur autant
d'habitants qui a en Suisse on diminue
un peu notre référentiel et puis on
s'intéresse aussi parce que ils rendent
tout un tas de services ce pourquoi ça
nous intéresse aussi en milieu agricole
puisqu'ils ont un rôle sur la biomasse
alimentaire le recyclage des nutriments
ou encore les bioagresseurs on en parle
de plus en plus vous avez sans doute
entendu parler fréquemment dernièrement
de biodiversité des sols anciens en lien
avec les milieux agricoles il y a de
plus en plus de projets de recherche qui
sont mis en place mais il y a aussi de
plus en plus des questionnements de la
part des agriculteurs autour de la
biodiversité des sols notamment dans le
cadre de la transition agroécologique et
puis il y a un certain nombre de
questions sur comment on favorise cette
biodiversité des sols dans un contexte
en fait d'extinction de la biodiversité
y compris de la Biod iversité des sols
on sait notamment que dans les sols
agricoles il y a un certain nombre de
pratiques qui vont influencer la
biodiversité des sols on sait par
exemple en agriculture de conservation
des sols on suppose en tout cas que le
fait qu'on ait une couverture permanente
le fait qu'on va diversifier les
rotations ou encore diminuer le travail
du sol ça va avoir des effets directs
sur les organismes voire indirects en
modifiant les habitats on l'a vu
notamment sa modifie tout ce qui est
fertilité chimique donc ça peut jouer
aussi de manière indirecte sur les
organismes alors on sait ça on sait
qu'il y a des effets couverture
permanente sur les organismes du sol on
sait qu'à ses effets réduction du
travail du sol sur les organismes du sol
mais en fait c'est pratique elles vont
aussi avoir des compensations au sein de
ces systèmes sauf que la majorité des
études qui vous parlent de l'effet de
l'agriculture de conservation du sol sur
les organismes des sols en fait n'étudie
pas vraiment l'effet de ces systèmes sur
les organismes du sol mais étudient en
fait juste l'effet du nom labour sur les
organismes du sol et ne prennent pas en
compte en fait les différentes
compensations des pratiques qui peuvent
exister au sein de ces systèmes là en
réalité quand on essaye de faire une
synthèse bibliographique de ces travaux
il y en a très peu
je vous montre un travail qui a été fait
par un auteur qui est une méthode
analyse pour essayer de synthétiser en
fait les références alors comment on
lise graphique en fait ça recense les
différentes publications et les effets
de des systèmes en agriculture
conservation des sols comparativement à
l'agriculture conventionnelle quand vous
êtes au centre du cercle rouge c'est que
vous avez des effets négatifs de
l'agriculture de conservation des sols
pour différents groupes de faune du sol
donc les micro-organismes les vers de
terre des macroarthropodes tout ce qui
est microarthropodes avec les colomboles
ou encore les nématodes
en rouge vous êtes sur des densités des
abondances qui vont être similaires et
puis en
sur le l'extérieur de votre cercle c'est
que vous avez fait plutôt un effet
positif de l'agriculture de conservation
des sols
deux choses qu'on peut voir sur cette
figure et qu'on va aller un petit peu
plus loin après c'est que on a quand
même un certain nombre de points sur des
effets positifs quelques effets aussi
négatifs donc il y a quand même une
certaine variabilité et surtout ce qu'on
peut voir c'est qu'il y a au final très
très peu de publication
ils ont essayé de séparer en trabondance
diversité et fonction et vous pouvez
voir par exemple que sur certaines
catégories vous allez avoir juste des
connaissances sur l'abondance mais pas
sur la diversité et il y a même des
catégories où vous aurez quasiment
aucune connaissance comme par exemple
chez les colomboles
alors je pourrais m'arrêter là et vous
dire on sait pas grand chose bon ça
serait un peu dommage
donc ce que je vais vous présenter c'est
un petit peu quelques résultats à
travers ces quelques études et puis je
vais aussi m'inspirer de ce qui a été
fait sur l'effet des pratiques sol en
fait sur les organismes du sol
ce qu'on peut savoir sur déjà sur les
micro-organismes quand on va comparer
agriculture conservation des sols et
conventionnelles c'est qu'on va avoir
souvent une augmentation de la biomasse
microbienne donc l'agriculture de
conservation des sols va généralement
avoir plus de biomasse microbienne
c'est pas toujours le cas des fois il
n'y a pas de d'augmentation par contre
ce qu'on voit régulièrement c'est un
gradient en fait de biomasse microbienne
avec une diminution de cette biomasse
microbienne vers la profondeur des sols
ce que vous avez pas habituellement en
système conventionnel tout simplement et
on en revient à la première présentation
sur la fertilité chimique c'est qu'on a
un gradient de teneur en carbone et en
fait la biomasse microbienne va
simplement suivre ce gradient de teneur
en carbone
les effets du passage du système en fait
en agriculture de conservation des sols
ont tendance à être en tout cas pour les
organismes du sol très rapide on va
souvent avoir des effets assez
rapidement sur les micro-organismes et
sur quelques études qui ont étudié sur
le long terme en tout cas on voit qu'il
y a un effet qui va perdurer dans le
temps avec juste à plus de 94% de
biomasse microbienne après 25 années de
différenciation vous voyez qu'il peut y
avoir jusqu'à une grande augmentation
alors champignons et bactéries qui
forment les micro-organismes vont pas
réagir de la même manière souvent on va
avoir plus de champignons que de
bactéries
là il y a pas forcément de consensus
c'est ce qui est dit fréquemment il y a
cette augmentation du ratio en
agriculture conservation des sols après
quand on regarde plus dans le détail il
y a des papiers qui disent dans un sens
et des papiers qui disent dans l'autre
sens
et puis en termes de diversité on peut
augmenter la diversité bactérienne et la
diversité de champignons en agriculture
conservation des sols même si on ne voit
pas d'effet avec une augmentation on
voit systématiquement des communautés
qui vont être différentes
ce sera pas les mêmes communautés de
bactéries les mêmes communautés de
champignons dans une parcelle en
agriculture de conservation des sols que
dans une parcelle en conventionnelle à
côté
les principaux facteurs qui vont donc
modifier ces micro-organismes sont
surtout liés en fait à la disponibilité
la qualité ou encore la teneur en
matière organique dans les systèmes en
écriture de conservation des sols
alors ces résultats comme vous pouvez
voir je vous ai beaucoup dit c'est ils
disent oui ils disent non en fait c'est
quand même des résultats très variables
on prend un peu de hauteur on va aller
chez les nématodes
et ça va être le cas pour le reste de la
faune du sol il y a pas ce type de
gradient comme on peut le voir chez les
micro-organismes on va la plupart du
temps tout simplement étudier les
premiers centimètres les 10 à 20
premiers centimètres des parcelles et on
va noter une augmentation de la
diversité et de l'abondance des
nématodes en agriculture de conservation
des sols vous avez un exemple ici sur le
la densité
de nématodes on voit tout de suite une
augmentation quand on est dans un
système en agriculture de conservation
des sols
toutefois on peut avoir aussi de la
variabilité selon les groupes trophiques
les nématodes ils ont pas un seul régime
trophique à une diversité de groupes
trophiques
en fait de manière générale
l'agriculture conservation des sols a pu
être démontré en fait dans un certain
nombre de papiers que ça avait une
tendance à augmenter les nématodes
phytophages donc l'ensemble des nomades
mais aussi fortement les nématodes
phytophages donc ça pose des questions
on en rediscutera derrière en terme de
fonction et notamment de régulation
biologique
on monte encore un peu d'un étage et on
va aller dans la maison faune
alors si on commence par discuter en
abondance toujours
en mise au four vous allez augmenter
l'abondance des colombols et aussi d'un
autre groupe qui est parti de la mise au
fond qui sont les enquêteries
donc quand vous passez en agriculture de
conservation des sols c'est démontré
dans quelques publications je vous
montre ici les travaux donc qui sont
dans le cadre de la thèse de Juliette
Chassin l'agriculture de conservation
des sols c'est ce qui est en orange et
donc vous voyez qu'on a une une densité
de colombol qui est supérieure en fait
au système conventionnel qui est en
rouge et même au système en agriculture
biologique et en vert vous avez aussi on
a aussi intégré tout ce qui était
transition quand vous passez du
conventionnel vers l'agriculture de
conservation et on voit que quand on est
sur des systèmes qui sont plus stables
ce qui est noté en acier c'est des
systèmes qui sont en place déjà depuis
un certain nombre d'années et bien on va
avoir bien plus de colomboles que dans
des systèmes en transition ça c'est les
résultats 2021
mais comme rien n'est simple en écologie
c'est les résultats en 2020
et en 2020 on voit pas du tout cet effet
sur l'agriculture de conservation des
sols
donc globalement j'augmente l'abondance
de mes colombol la littérature est
d'accord avec moi mais de temps en temps
bah c'est pas le cas et pourtant c'est
les mêmes parcelles c'est juste une
année donc en fonction de l'année dans
lequel vous allez faire vos mesures vous
direz ça un effet ou bien vous direz ça
n'a pas d'effet
en termes de diversité on va aussi avoir
tendance à augmenter la diversité des
colombol alors pas tous surtout les
col-en-bol qui vivent en surface c'est
principalement ses columboles là qu'on
va favoriser par le passage en
agriculture de conservation des sols
ceux qu'on appelle notamment les
épisodes d'Afrique
on va aussi avoir un effet sur la taille
donc c'est ce que je vous montre ici je
vais vous passer les détails mais sachez
que Juliette Chassin a mesuré en fait
tous les colombols trouvés dans des
parcelles agricoles pour mesurer en fait
et savoir si ça va un effet sur la
taille
elle a passé pas mal de temps et en fait
on s'aperçoit qu'il y a un effet quand
on va passer en agriculture de
conservation des sols on va favoriser en
fait les colombols qui vont être de plus
grande taille
alors les facteurs qui vont faire varier
en fait ces organismes c'est
principalement donc le fait travail du
sol va jouer beaucoup sur ses colomboles
le couvert végétal va aussi jouer mais
il n'y a pas toujours un consensus sur
l'effet que peuvent avoir réellement ces
pratiques et notamment sur des
compensations qui peuvent exister entre
les deux
l'âge des systèmes est aussi souvent une
cause fréquente de variabilité dans les
résultats que vous pouvez voir le fait
qu'on vous dit parfois ça favorise les
col-en-bol parfois ça ne favorise pas
les colombol c'est souvent lié à l'âge
des systèmes plus votre système est
jaune moins vous verrez peut-être des
faits plus votre système est âgé plus
potentiellement vous verrez des effets
la problématique étant que sur la
transition que va durer ce passage de
conventionnel vers l'agriculture de
conservation des sols c'est pas une
norme c'est pas comme l'agriculture
biologique on vous dit au bout de trois
ans vous êtes en agriculture biologique
si on prend le cas ici chez dans les
organismes du sol et notamment chez les
colomboles il n'y a aucun consensus dans
la littérature vous trouverez que au
bout de deux ans vous avez des systèmes
stables pour les colomboles et à
l'inverse d'autres études vous diront
qu'il faut attendre au moins 7 ans avoir
d'un système suffisamment stable pour
accueillir plus de biodiversité en
colombole donc il y a toujours cette
problématique de consensus et puis si
vous vous rappelez la méta-analyse dans
les microartropodes il y avait 0 point
donc il y a vraiment très très peu
d'études
là où il y a beaucoup plus d'études
c'est sur la macrofondre
les effets sont souvent aussi plus
marqués c'est des plus gros organismes
ils ont tendance à être plus sensibles
notamment au labour et donc de ce fait
de le fait de passer en agriculture
conservation des sols va avoir une
tendance à favoriser la macrophones
toutefois ces résultats
je suis désolé j'ai une extinction de
voix toutefois ces résultats sont à
nuancer selon les groupes les vers de
terre qui sont les plus étudiés
on a noté comme ça des densités qu'elle
est augmentée en agriculture de
conservation des sols de 2,3 à 3,7 fois
la densité des vers de terre en
agriculture de conservation des sols
comparativement aux conventionnel
si on s'intéresse à la diversité donc au
nombre d'espèces à la richesse
spécifique merci
donc si on s'intéresse à la diversité il
y a rarement des études qui vous
montreront qu'il y a un effet positif
sur la diversité vous allez en trouver
mais de manière générale c'est plutôt
des effets on voit assez peu d'effets
entre la diversité voyez un exemple ici
sur le nombre d'espèces de ver de terre
dans différents sites il n'y a pas
d'effet en fait sur la diversité alors
sur le nombre d'espèces parce que si on
s'intéresse au type d'espèces qu'on a on
va le fait d'être en agriculture de
conservation des sols on va avoir
tendance à favoriser les espèces qu'on
dit à Nécy ou épigé ceux qui vont avoir
une tendance à vivre plus fréquemment
surface au nom est favoriser par le fait
de passer en agriculture de conservation
des sols
ça veut dire aussi qu'il faut faire
attention quand on travaille sur
certains indicateurs certains paramètres
si on s'intéresse uniquement à un nombre
d'espèces on voit pas des faits on peut
conclure sur 0 effet mais si on
s'intéresse vraiment à l'identité de ces
espèces c'est là qu'on va commencer à
voir des effets or ces espèces ils n'ont
pas le même rôle fonctionnel c'est
valable pour les vers de terre c'est
valable pour les colomboles dont je vous
parlais aussi c'est valable pour les
bactéries champignons quand on favorise
certains groupes plutôt que d'autres et
bien on va modifier aussi les rôles
qu'ils vont remplir dans ces sols
alors les facteurs qui sont généralement
mis en avant pour expliquer un ses
effets en agriculture de conservation
des sols c'est principalement le travail
du sol puisque contrairement à la
légende populaire quand on coupe un
verre de terre ça ne fait pas deux
verres de terre mais ça fait vraiment
zéro vers de terre
donc le travail du sol un effet assez
fort
c'est toutefois des résultats qui
restent très variables avec toujours
cette question de la transition de la
durée de la transition pour voir des
effets sur les vers de terre où là
encore il y a pas de consensus
alors les vers de terre c'est pas les
sols organismes qui appartiennent à la
macrophoose
ici vous avez un exemple donc tiré des
travaux de Ludovic hénron qui a
travaillé notamment sur le sur les
données de la cage et laisser
expérimental de l'inrate Versailles vous
avez ici les valeurs de densité des vers
de terre qui sont mis en ratio donc
entre l'agriculture de conservation des
sols et le conventionnel quand vous êtes
sur la partie à droite c'est que vous
avez un effet positif de l'agriculture
de conservation des sols sur la densité
de ces groupes quand vous êtes dans le
rouge c'est que vous avez un effet
négatif quasiment tous mes petits points
sont verts le vert c'est qu'on a plutôt
en effet positif sur la macrophones dont
les vers de terre les cables les
gastéropodes les araignées et les
mille-pattes
là c'est sur une étude en fait ce qu'on
va noter c'est que cet effet sur les
gastéropodes notamment les limaces et
les escargots on va le retrouver très
très fréquemment dans la littérature là
encore vous allez me dire c'est un effet
positif mais ça dépend pour qui
quand vous discutez avec des
agriculteurs en agriculture conservation
des sols ce qui revient fréquemment
c'est la question des limaces nos chers
amis les limaces et c'est vrai que en
agriculture de conservation des sols
elles vont tendance à être favorisées à
l'inverse c'est pas toujours vrai qu'on
a plus de prédateurs c'est moins
consensuel de dire que l'agriculture de
conservation des sols va augmenter le
nombre de carabes ou d'araignées
ce qui est dommage puisque en règle
générale c'est eux qui vont consommer
les limaces et vous auriez tendance à
vouloir favoriser ces carabes pour
justement réguler les limaces
en fait c'est très contexte dépendant
ces résultats on va avoir des effets qui
vont dépendre du système de finir même
du territoire dans lequel vous vous
retrouvez ça rejoint en fait des
questionnements à l'heure actuelle sur
le fait de vouloir travailler non plus
sur l'échelle de la parcelle mais de
faire des études aussi sur l'échelle du
territoire pour prendre en compte en
fait d'autres effets qui potentiellement
vont moduler en fait l'arrivée des
limaces ou au contraire l'arrivée des
carottes et araignées
et ces différences de réponses qui
peuvent exister aussi entre les carabes
et vers de terre dépendent aussi de la
mobilité de ces organismes vos verres de
terre même si ils peuvent quand même se
déplacer il reste quand même très
inféodé à la parcelle dans lequel il se
trouve au départ c'est moins le cas des
organismes qui vont avoir une mobilité
beaucoup plus forte comme par exemple
les carabes et donc potentiellement vont
être plus sensibles à ce que vous avez
autour de la parcelle que aux pratiques
qui sont faites directement sur la
parcelle
alors si je vous résume tout ce qu'on a
dit
donc on reprend un petit peu nos
différents groupes donc là c'est
toujours des travaux donc qui prennent
en compte au milieu c'est que vous
n'avez pas d'effet entre deux systèmes
que vous comparez donc le système qui
compare agriculture de conservation et
conventionnel c'est le petit triangle
orange
et pour différents types de groupes donc
ça c'est les travaux de Juliette Chassin
qui a travaillé donc sur les
micro-organismes la mésophénaie
globalement il y a des groupes qui vont
plus ou moins répondre comme on l'a déjà
dit mais au global c'est ce que vous
avez sur la gauche on a un effet positif
du passage dans des systèmes alternatifs
que soit le biologique ou ce qui nous
intéresse ici l'agriculture de
conservation des sols on a cet effet
positif de l'agriculture de conservation
des sols sur la biodiversité
tout ça ça va avoir du coup des
conséquences sur le fonctionnement des
sols alors on pourrait prendre tout un
tas de fonctions ou de services en lien
avec la décomposition de la matière
organique avec la stabilité de la
structure ou la régulation biologique si
on s'attarde d'abord un premier temps
sur la régulation biologique le fait que
en agriculture de conservation des sols
vous allez favoriser en fait la
biodiversité des sols vous allez donc
favoriser à la fois les ravageurs de
culture mais aussi potentiellement les
prédateurs et c'est ce qui fait dire en
fait dans certaines littératures qu'au
final vous avez beau avoir une
augmentation des nématodes phytophages
une augmentation des limaces vous n'avez
pas d'effet sur le rendement puisque
vous avez les prédateurs qui vont à leur
tour consommer c'est ces ravageurs de
culture
à nuancer aussi c'est que dans ce
système il n'y a pas juste le ravageur
de culture et le prédateur il y a aussi
les proies alternatives et notamment les
colombols qui sont consommés par à peu
près tous les autres organismes du sol
vont offrir des proies parfois beaucoup
plus simple pour les carats que les
limaces ou que les escargots et donc du
coup il y a cette question de savoir si
je favorise les proies alternatives
plutôt que plus de pro alternatifs
potentiellement ma prédation va se
reporter sur les proies alternatives et
pas sur les ravageurs de culture donc il
y a une meilleure compréhension en fait
de ce cette régulation biologique avec
les liens directs et les liens indirects
il faut qu'on comprenne qu'on essaye de
voir quelle pratique favorise en fait
les prédateurs et surtout qu'elle
pratique favorisent la prédation pas
seulement le groupe mais vraiment la
prédation
sur la stabilité de la structure pour
vous montrer quelques résultats ici
c'est une étude qui est fait sur la
stabilité de la structure par le biais
de la stabilité des agrégats qui sont
présents sur les 0 de 10 cm je vous
montre pas les résultats sur 10 20 mais
globalement vous voyez un effet de
l'augmentation en fait de
du diamètre de vos agrégats en
agriculture de conservation des sols
avec une augmentation de la stabilité de
ces agrégats et qui est grâce à des
analyses statistiques dont je vais vous
passer le détail fortement corrélés en
fait à la matière organique et à la
biomasse microbienne du sol donc quand
je modifie mes organismes je modifie
aussi les fonctions qui sont associées
alors tout ça ce que je vous ai présenté
c'était microorganismes microphone mais
au fonds
et bien la mégaphone elle est aussi
améliorée par l'agriculture de
conservation des sols en tout cas dans
le sens où j'ai plus de campagnol dans
les champs qui sont en agriculture de
conservation des sols
c'est bien ou c'est pas bien selon la
vision dans lequel vous vous positionnez
là on a noté assez fréquemment des
incidences sur les cultures autant quand
on augmente les nématodes phytophages ou
les limaces on n'a pas toujours un effet
sur les rendements autant ce qui est
montré dans la littérature actuelle
c'est que tout de même vous avez une
tendance à favoriser des campagnols qui
ont une relation directe sur votre
rendement
ce que propose certains auteurs qui
travaillent sur ces micromanifères c'est
de d'intégrer du Labour
occasionnel pour gérer ses populations
de micromammifères ce qui peut rejoindre
aussi certaines propositions pour gérer
les adventices des cultures mais se pose
la question du coup de des effets que ça
va avoir sur les autres groupes si je
régule en fait mes micro à mammifères
est-ce que je vais diminuer du coup mes
vers de terre mes colle en bol et donc
risquer d'avoir moins d'effets sur les
fonctions que je recherchais justement
en favorisant ces organismes donc il y a
vraiment cette grande question sur
l'intégration de ce labour occasionnel
qui est à se poser
l'autre chose que on peut voir c'est
qu'il y a une grande variabilité des
pratiques en agriculture de conservation
des sols et puis il y a une grande
valorabilité des résultats que je vous
ai montré des fois on a des effets des
fois on n'a pas d'effet tout simplement
parce que au sein même d'un système en
agriculture de conservation des sols
vous avez de la variabilité des
pratiques et donc dans ce cadre là
notamment dans le cadre de la tête de
Juliette sagein on s'est intéressé à
comparer la proche par système et une
approche par indicateur qui va nous
permettre en fait d'évaluer non pas
uniquement l'effet du système a priori
mais l'effet de chacun de ces
indicateurs
et quand on revoit ici donc on revoit la
figure que je vous ai présenté sur les
colombols à gauche et je vous intègre
l'approche par les indicateurs donc ça
prend en compte tous les travaux du sol
pas seulement la bourre mais tous les
travaux du sol qui ont été faits sur un
pas de temps donné avant chaque
prélèvement et vous voyez des effets
significatifs du travail du sol il y a
des effets qui ont aussi été montrés sur
les pesticides la fertilisation
organique mais les effets en fonction
des groupes sont plus ou moins variables
mais ça permet en fait ce type
d'indicateur qui habituellement utilisé
plutôt par les agronomes mais pas par
les écologues permet en fait dans le
cadre ici de l'écologie de mieux
comprendre en fait l'effet des pratiques
et d'essayer de comprendre les relations
ou comment améliorer en fait ces
pratiques
pour conclure
la biodiversité des sols elle est donc
globalement favorisée par l'agriculture
de conservation des sols avec des effets
sur l'abondance sur la diversité des
différenciations en termes des
communautés on a des modifications en
termes de distribution verticale vous
l'avez vu par exemple pour les
micro-organismes
on a toutefois une forte variabilité
dans les réponses des organismes du sol
qui dépend notamment de la taille de ces
organismes et ça va avoir des effets sur
les fonctions qui sont associées
cette variabilité elle est aussi
contexte dépend il y a des effets qui
vont dépendre des caractéristiques du
sol des systèmes de l'âge du système
il y a beaucoup de moments où je vous ai
dit on a peu de connaissances donc on a
tout un pan de connaissances à
développer autour de la dynamique
temporelle d'économies vous avez vu
qu'il y avait des variations entre les
années quid des variations entre les
saisons il y a des facteurs qui vont
moduler le climat le type du sol et puis
il y a des groupes d'organismes qui sont
moins étudiés comme par exemple la
mésophone au hasard vu que je suis
spécialiste des colomboles
et puis il y a une grande question
autour de la diversité des pratiques en
agriculture de conservation des sols
qu'il faut vraiment se poser sur est-ce
qu'on peut est-ce qu'on doit intégrer un
labour équationnel et puis on en revient
aussi à des questions sur ces couverts
végétaux la durée la nature le type
nombre d'espèces qui vont être présents
dans les couverts végétaux ça pose des
questions sur les relations avec la
biodiversité des sols tout ça dans le
but de mieux comprendre ces pratiques et
d'essayer de d'améliorer en fait les
systèmes par rapport à la transition
agro-écologique merci de votre attention
[Applaudissements]
merci Sophie pour cette exposé très
riche et je sens que tous nos orateurs
sont des jeunes chercheurs passionnés et
du coup il y a forcément plein de
questions donc peut-être une ou deux
questions de connaissance par rapport à
l'exposé de Sophie et après on a eu 25
minutes pour
aborder la conclusion voilà
je suis
émerveillé et un petit peu épouvanté par
la masse de données que tous ces études
sont en train de produire
alors ceci m'amène à pratiquement une
recommandation
l'évolution du traitement des données
c'est en pleine révolution
et est-ce que vous mettez à
contribution
des jeunes
data science
sur ces questions
alors oui alors il y a des collègues
actuellement il y a notamment Jonathan
bofonti qui a fait un post-dog sur ces
questions des effets des pratiques en
milieu agricole il y a beaucoup de
travail et je vous en ai présenté déjà
pas mal c'est tous les travaux sur les
méta-analyse en fait c'est méta-analyses
elles prennent des données de différents
études pour essayer de dresser des
conclusions qui soient qui dépassent en
fait l'étude de cas la problématique
étant dans les travaux sur ces études
sur ces méta-analyses c'est que parfois
on n'a pas les données suffisantes dans
les publications simplement elles sont
pas accessibles on n'a pas toujours les
informations sur comment elles ont été
acquises ne serait-ce que le nombre de
centimètres auquel ont été faits les
prélèvements à quelle période même quand
on travaille sur l'agriculture
conservation des sols et que on veut
l'étude dit j'étudie l'agriculture
l'effet de l'agriculture conservation
des sols sur les organismes du sol mais
derrière on a aucune information sur les
rotations le couvert végétal ou la
profondeur potentielle dans la bourre
superficiel
on peut passer aux questions générales
Jean-François oui actuellement enfin
Jean-François Colomer actuellement on
parle beaucoup de en matière de
macrophones des oiseaux est-ce que vous
vous faites rentrer dans votre analyse
cette problématique parce qu'ils font
partie de la biomasse globale on s'est
posé la question au départ je l'avais
mis une petite diapo là dessus en fait
il y a une deux éléments la première
c'est que on n'est pas sur les mêmes
échelles d'études là tout ce que je vous
ai présenté c'est des études à des
échelles vraiment sur la parcelle il y a
quelques études sur des échelles
territoriales mais elles sont quand même
assez rares sur la biodiversité des sols
surtout ce qui est oiseau chauve-souris
qui peuvent être étudiés dans ces
systèmes c'est souvent sur des approches
très territoriales et on va pas relier
directement agriculture de conservation
des sols à
la biodiversité aérienne mais c'est
plutôt modification de l'agriculture
par contre ce qu'on a quand même il y a
quelques études il y a quand même une
étude qu'à montrer que ça avait une
tendance à augmenter le nombre d'oiseaux
en tout cas ça augmente surtout certains
types d'oiseaux et notamment les
granivores c'est eux qui vont être
surtout favorisés en agriculture
conservation des sols mais là encore
assez peu d'études
ok Christian
bonjour à toutes et tous Christian
Rousseau je suis agriculteur depuis 25
ans en ACS enfin sur la boue on va dire
en commençant par des techniques
simplifiées et qui se sont terminées par
de l'agriculture conservation avec des
couverts beaucoup de couverts
seulement céréalier avec pratiquement le
retour du blé tous les deux ans donc un
blind tel seulement et ma question ou
mon témoignage ça reste plutôt à
Stéphane Cordou concernant notamment les
adventices j'observe de plus en plus de
présence d'adventices grégrain vulpin
dans mes céréales que je n'arrive plus à
maîtriser en particulier des parcelles
qui sont en pente dans lesquelles on ne
peut pas faire autre chose que des
céréales ou du colza d'ailleurs quand on
peut mettre de la luzerne de la
betterave des cures de printemps on
arrive encore à régler les problèmes
encore que et donc maintenant on se
tourne vers un système méthanisation
avec donc des récoltes de cives au mois
de mai et avec la présence de regras qui
sont plus ou moins bien coupés par les
ensileuses et qui repartent dans les
cuves seconde culture installées
vous avez parlé de résistance au
glyphosate je ne suis pas sûr de ne pas
en avoir je commence à avoir des vulpins
et des plutôt diagra chez nous qui reste
bien vert après une application
glyphosate un des doses qui sont quand
même des doses normales de l'ordre de
700 g de glyphosate par hectare donc ma
question elle est autour des rotations
parce que vous avez assez peu parlé les
rotations est-ce que les rotations enfin
je vous pose la question mais je connais
un peu la réponse
ne joue pas un rôle important justement
dans la régulation de ces adultes
il y a une raison simple c'est la
deuxième fois que vous parlez de ça je
vais y répondre de manière un peu plus
claire sur cette histoire de rotation
c'est que c'est un levier qui est
intrinsèque à la gestion de la flore
adventiste mais qui est relativement
contraint par plein de choses et
notamment dans la phase de transition à
la CS par la possibilité d'installer des
cultures dans les premières années de
transition la CS avec des cultures qui
s'installe très mal des tournesols des
maïs des orges de printemps ou des assos
orge de printemps pas de printemps qui
sont relativement faibles à
l'installation et donc la gamme de la
diversité peut se restreindre des
premières années et se rediver par la
suite mais dans ce temps là des
problématiques peuvent apparaître et
donc oui l'opportunité de différents
débouchés comme l'élevage on le disait
tout à l'heure ou la méta peut apporter
des opportunités mais pas sur toutes les
espèces et particulièrement pas toujours
sur le regga ce qui est très différent
pour le vulpin parce que quoi qu'on en
dise et qu'on en entend de beaucoup
parler parler oui les périodes de
germination et de floraison des
adventistes changent un peu sous l'effet
du changement climatique et sous l'effet
des pratiques visualiser que le vulpin
c'est globalement plutôt une adventiste
qui gère Malonne avec un pic
potentiellement au printemps sauf qu'à
force de bien gérer des réglages automne
et à force d'avoir des diverses qui sont
doux on a de plus en plus de vulpins qui
gère Malonne au printemps ce qui fait
que les agriculteurs ont l'impression de
voir des vulpins qui lèvent toute
l'année des vupins qui lèvent dans les
maïs et les tournesols et de penser que
le levier rotation n'est plus un levier
de gestion sauf que les vulpins qu'il ne
voient pas sont les vulpins qu'ils ont
géré ou qu'ils n'ont pas fait lever et
donc du coup il faut pas imaginer ce
presse qu'on voit quelques levées à des
périodes un peu différentes de ce qu'on
voyait avant que du coup le levier
rotation n'est pas efficace mais ce
raisonnement là effectivement pour le
regrett tient beaucoup moins puisque
c'est une espèce très indifférencier qui
lève et qui graine un peu tout le temps
et elle a beaucoup de qualité cet
adventiste là qui est d'ailleurs au
passage un énorme complexe hybridé de
plein de types d'adventices nous quand
on fait des re on noterait gras on dit
pas grand glaire et gras Italie fin il y
a des différences très claires
botaniquement mais un énorme complexe et
c'est une espèce et une super adventiste
et une espèce très enfin fourragère très
ni trophées avec une capacité de
croissance importante qui lève et qui
graine un peu tout le temps elle a un
défaut et c'est sa qualité pour les
systèmes ACS c'est qu'à un stock ce
mois-ci relativement peu persistant sauf
que pour arriver à le mobiliser ce
levier là il faut mobiliser
ponctuellement du travail du sol d'où la
stratégie
testée je vais pas dire gagnante mais
parce qu'elle est pas complètement
validée sur un certain nombre d'aspects
large de ce qui s'appelle aux États-Unis
le rotosionnel nautill c'est à dire
l'enchaînement de rotation de de
séquences de semis direct avec la mise
en oeuvre de travail du sol ponctuel ce
travail du sol étend du Labour puisque
travailler nous on a démontré le papier
cité dans ma présentation démontrer que
si on veut travailler ponctuellement le
sol le pire des travails du sol c'est le
de le travailler superficiellement
il vaut mieux enfouir et mobiliser la
capacité de décroissance du stock
sémancié bon par contre ça pose ça c'est
pour la gestion de la Florian dentiste
ça pose des questions qui sont soulevées
par la suite donc la rotation elle est
essentielle comme levier je pense
qu'elle est assez peu réfléchie et que
les schémas rotationnels enfin moi je
préfère parler de séquence culturales
plutôt que de vrais rotations
les séquences elles sont vraiment à re
questionner dans les systèmes ACS
et ça je trouve qu'on a assez peu c'est
assez hallucinant de le dire mais on a
assez peu de résultats dans la
littérature qui vise à apporter des
réponses sur est-ce qu'il faut que je
fasse une rotation avec 20% de culture
d'été enchaîner de culture d'été par
rapport à faire blé tous les deux ans
est-ce qu'il faudrait pencher une deux
cultures d'été ça paraît une bonne idée
il y a très très peu de résultats qui le
démontent parce que expérimentalement
expérimenter des rotations c'est très
très compliqué le faire à partir de
modèles oui mais à partir de rotation
merci Stéphane il y a Daniel qui voulait
Daniel Tessier qui voulait poser une
question
oui bon je vous ai écouté tout cela et
je me suis posé un certain nombre de
questions et surtout le fait que il
était peu envisagé les interactions
entre le physique le chimique et
biologique je vais donner un exemple
quand on a étudié les les dispositifs de
points de ville on a vu que sur le semis
direct et bien on pouvait avoir des
péages de 4 en surface au bout d'une
vingtaine d'années
et en même temps quand on regarde la
garniture catholique des constituants du
sol
premièrement la matière organique à
totalement perdue sa capacité de
rétention des cations puisque elle perd
ses charges et deuxièmement en ce qui
concerne les argiles on a présence
d'aluminium c'est-à-dire qu'on a dissout
une partie du réseau cristallin des
argiles et qu'on a perdu en particulier
le calcium le potassium le magnésium etc
et en plus on constate qu'on a du
manganèse toxique
alors je me dis bon si on a des sols
calcaires pas de problème mais si on a
des sols qui sont des sols
attendant saidifiantes il y a un
impératif c'est de Cholet parce que
c'est le moyen à long terme en fait de
conserver la potentialité de rétention
des cations en particulier du sol
après bien entendu si on va du côté
physique d'accord qu'est-ce qu'on a on
marque en fait en milieu faiblement
chargé en charge négative on a un
comportement hydrophobe du sol
c'est-à-dire qu'en fait la relation avec
l'eau elle est plus tout à fait la même
alors je me dis que faire un travail en
examinant l'ensemble de ces facteurs y
compris avec la biologie pour par
exemple rapport champignons sur
bactéries etc etc alors moi je suis il y
a 16 ans que je suis à la retraite je
suis un peu probablement dépassé mais
mais je dis que c'est certainement ça
qu'il faut faire si on veut progresser
dans tous ces domaines voilà merci
Daniel ton intervention et je
j'ajouterai un mot par rapport à ce que
tu as dit c'est le long terme
c'est à dire que dans tous ces travaux
que ce soit l'effet de mettre toute la
fertilisation en surface ou le pH que tu
connais bien ou la capacité d'échange il
faut vraiment qu'il y ait des travaux à
long terme et que toutes les références
factuelles quasiment au niveau mondial
sont sûrs du court terme en tout cas ils
sont pas sur 100 ans
notre animateur veut intervenir et après
j'avais une question les soins pour
Sophie ou alors pour Stéphane ça peut
être les deux d'ailleurs on a évoqué le
les limaces avec une vision un peu
pessimiste en fait on peut penser que
les limaces vont arriver à un moment où
les couverts sont trop sont trop
développés et auquel cas ils ont une
action naturelle de régulation donc ça
pourrait j'allais dire être en
substitution à un herbicide voilà c'est
ça c'est si vous pouvez prolonger un
petit peu cette réflexion
en fait
juste sur le c'est limace en fait c'est
vraiment la question de la période à
laquelle on les étudie et la plupart du
temps quand on va étudier les organismes
du sol c'est au printemps c'est
quasiment que là c'est la période où on
le fait ce qu'il faudrait c'est qu'on
ait un meilleur suivi en fait sur une
année pour voir vraiment les variations
au niveau des populations parce que
certainement des variations qui
devraient prendre en compte le système
de fin comment les cultures qui sont
mises en place pour voir ce que ça donne
concrètement et ça c'est pas encore en
tout cas en assiège je l'ai pas vu
c'est surtout que ces interactions là
déjà préexistent dans les dans les
territoires enfin je veux dire dans les
territoires il y a des campagnols il y a
des Caraïbes il y a des oiseaux qui
prédatent et leur rôle il est constant
donc démontrer le rôle de la prédation
il faut les exclure ces organismes là
mais en fait sinon ils sont tout le
temps là et du coup ces organismes là
jusqu'à preuve du contraire on peut
d'action de régulation sur les
adventices etc sont beaucoup moins
appétentes que les cultures qu'on leur
apporte et et juste un point de de
discussion sur les couverts les couverts
oui quand ils sont très couvrant et
abondants apportent des problématiques
limaces mais ils sont souvent pas assez
couvrants pour les services qu'on
voudrait en attendre stockage du carbone
régulation des adventices etc etc et
quand ils le sont et les années humides
peuvent apporter des problématiques de
limaces mais
merci je crois que c'est qui voulait
intervenir
se précipite
alors donc je vais faire ça je vais me
tourner vers Christine donc c'est en
fait c'est une question qu'on a abordé
tout à l'heure avec Philippe la question
en fait c'est parce que je regardais le
menu de la séance qui est très très
intéressant mais dans le titre il y a
passé une agriculture de moyens
techniques à une agriculture d'objectifs
et ce que je me demandais avec ce que je
posais la question à Philippe c'est ce
que vraiment on a des moyens techniques
adéquats à un prix raisonnable est-ce
que est-ce qu'on peut avoir un petit
aperçu là-dessus
sur les moyens dont on dispose pour pour
réaliser les objectifs que vous vous
proposez
la question était posée
je pense y répondre au moins
partiellement dans dans ma conclusion il
y a peut-être un mot qu'on a mis de côté
dans les interventions c'est tout ce qui
est lié aux agro-équipements qui peuvent
rendre des services levés des verrous
agronomiques donc moi je pense en
particulier au Summer de précision à
tout ce qui est balisage RK etc mais
aussi être en capacité de réguler
mécaniquement des des couverts qui
seraient trop développés par des par des
machines spécifiques qui sont
aujourd'hui en cours de test et puis en
termes de moyens il y a peut-être aussi
quelque chose qu'on a un peu sous-estimé
c'est la partie génétique c'est-à-dire
qu'aujourd'hui on n'a pas forcément des
génétiques adaptées finalement à ce à ce
mode de production et là je reviendrai
un petit peu après mais tu as raison
quand on dit quand on met en avant la
technologie bah il faut qu'effectivement
il soit complètement adapté à ces à ces
nouvelles techniques
merci Philippe il y a Guilhem Bourrier
qui voulait poser une question et après
on passera oui bonjour donc c'est une
question je regarde la caméra
est-ce que un peu rejoindre
l'allusion faite à la léopathie est-ce
qu'on a des combinaisons entre
l'agriculture de conservation des sols
et des systèmes pushpoul on encadre la
culture d'intérêt et de musculature qui
attire les ravageurs et l'autre qui est
allé repousse
on se levier ce levier là c'est une un
levier complètement intégrant à une
forme d'agriculture d'agriculture
conservation de sol mais qui peut être
d'ailleurs mobilisé dans d'autres formes
d'agriculture mais en tout cas qui peut
être largement mobilisé l'utilisation de
navettes autour de colza l'utilisation
de mélange de variétés de colza avec des
différences de floraison une variété qui
qu'on contient 5% du mélange qui fleurit
plutôt qui capte la pression biotique
pour les c95% du mélange indemne de
mille get ou alors ce qui est très très
utilisé des stratégies de plan de
campagne pour masquer le colza à
l'automne pour éviter des attaques de
ravageurs donc cette stratégie
d'utilisation de la diversité comme
plante de services
plantes potentiellement non récoltées
elle est complètement au coeur des
stratégies SS mais elle est très
largement au cœur de plein de stratégies
qui mobilisent la diversité cultivée ça
peut être en bio ou en conventionnel
j'ai deux questions de notre conscience
marie-emmanuel saint Maccari qui
remercie les présentations qui sont très
claires mais quel serait l'apport de
l'alopathie sur les adventices et
potentiellement les ravageurs ça c'est
une première question sur l'éventuelle
apport de l'olympathie la deuxième
question
est-ce qu'on peut imaginer que des
exsudats racinaires puissent améliorer
la culture de conservation dans un
avenir proche ce sujet est très proche
est très peu appréhendé apparemment dans
la culture enfin les exsudas racinaires
donc moi je vais je peux apporter un
éclairage sur la flore adventiste pas
sur les maladies ou les ravageurs ce qui
m'intéresse vis-à-vis de l'opopathie en
tant que chercheur c'est qu'il y a plus
de questions que de certitudes et ça
offre des perspectives de boulot de
maintien du métier on a fait une revue
systématique de la littérature pour
équiper dans dans l'agriculture
française qui démontre l'épreuve de
l'existence de ce mécanisme là aux
champs dans la régulation des adventices
quand on sort tous les papiers sur
l'alléopathie la régulation de la flore
adventiste on tombe sur 8 ou 900 papiers
quand on descend et qu'on enlève tous
les papiers qui sont faits au
laboratoire ou en boîte de pré-tri on
descend à plus de 200 papiers et quand
on arrive à
identifier les papiers qui excluent les
facteurs de confusion entre
l'allélopathie et les autres mécanismes
de confusion notamment les deux qui sont
responsables de confusion que sont la
compétition pour l'azote puisque la
lopathie se passe par l'échange de
molécules dans la solution du sol mais
l'azote aussi donc on sait pas s'il
adventiste est réduit parce qu'il y a
compétition pour l'azote ou parce qu'il
y a sécrétion de molécules et l'autre
c'est l'IM utilisation de l'azote par la
matière organique la fin d'azote qui
fait que l'adventice pousse moins et
parce que l'azote immobilisée quand on
enlève ces deux facteurs là on tombe sur
8 études qui ont réussi à tester et à
tenter de décorer les leopathie des deux
autres effets dont ces mêmes études
disent eux-mêmes qui peuvent
complètement vérifier qu'ils étaient pas
en situation limitante et tout ça et
dont une d'un point de vue purement
expérimental démontre un effet positif
de la myopathie c'est ce qui fait que
les plus grands spécialistes de cette
thématique là en Europe sont en Suisse
je dis de vues en première et présente à
chaque couple à l'olympathie toujours
entre guillemets parce que c'est un
mécanisme qui est connu qui existe mais
dont on n'arrive pas à le mobiliser aux
champs il y a très peu de variétés de
plantes de couvert ou de plantes de
service qui sont vendus avec cet élagage
là on sait pas l'évaluer dans les
réseaux du CTPS ou du GVS pour les
évaluer aux champs il y a un riz à
l'hépatite qui est vendu ensuite avec
cette en Chine avec cette alléluia cette
allégation là sans la démonstration de
la preuve de son effet
je pourrais prendre des choses sur les
exsudas racinaires il y a au moins deux
projets qui sont en cours il y en a un
qui cible plutôt le l'amélioration de
l'alimentation minérale il y en a un
deuxième qui vise plutôt le la
protection vis-à-vis des maladies donc
c'est des projets qui sont récents qui
ont été lancés dans le cadre de l'appel
d'offres protégée
autrement c'est un projet qui est à
Rennes et l'autre et du côté d'Angers
donc c'est assez récent il y a notamment
deux tests qui sont en cours sur ce
sujet là mais il y a déjà des preuves de
j'allais dire de concept des résultats
et dans le cas de l'allélopathie il y a
quand même une démonstration sur le
terrain moi je pense à au références de
Nicolas de labbay à groscope je pense
que tu fais référence à cet auteur bon
qui a quand même démontré que ça
existait aux champs mais également ce
qu'on pourrait souligner c'est que il y
a une perte de cette propriété notamment
chez les végétaux au travers de la
sélection c'est-à-dire que dans les
ressources génétiques en particulier
chez les orges ça a été démontré que le
propriétaire elle existe mais elle était
quelque part éliminée ou réduite par le
processus de sélection
alors j'ai mais là c'est pas une
question c'était notre aussi confère
bien assogié il le faisait par rapport
au premier intervenant c'était les
pertes d'eau par l'interception de la
culture ou du murge sont-elles prises en
compte pour évaluer le gain en eau du
sol dans les académie dans la culture de
conservation
moi j'ai la réponse et je pourrais en
faire état lors de ma conclusion parce
que finalement Lionel en a parlé avec le
fait de augmenter la capacité du
réservoir hydrique grâce effectivement à
la CS mais avec une une contribution
relativement relative mais il y a
également d'autres leviers qu'on peut
également combiner d'accord et puis j'ai
une demande mais ça c'est pour dire à
Monsieur guenou que on peut voir la
liste des publications il voudrait la
voir et lui dire que aussi que sur le
site internet vos diaporamas la vidéo
ils seront c'est qu'on peut retrouver
tous les éléments que vous avez présenté
en vous remerciant
je voulais poser une question et après
bref est-ce que pour toutes ces
questions de dynamique de population
vous avez vous pouvez avoir recours à
des modélisations numériques
vas-y Sophie allez
la modélisation
pour faire de la modélisation en tout
cas pour les organismes du sol faut déjà
bien connaître la biologie de ces
organismes-là ce qui est pas toujours le
cas
peut-être que des collègues arriveront à
faire ce type de modélisation j'avoue
que j'ai pas assez de connaissances sur
cette littérature pour vous dire à
l'heure actuelle ce qu'il en est je sais
que la modélisation se développe sur
tout ce qui est plutôt paramètres
physico-chimiques y compris la dynamique
des paramètres physico-chimiques il y a
des nouveaux recrutés au sein de l'INRA
qui travaillent uniquement sur ces
questions là mais de la modélisation sur
les organismes du sol sur les plantes je
ne sais pas
sur la flore adventiste c'est assez
adapté puisqu'on a besoin de cette
dynamique long terme des effets
cumulatifs des pratiques etc par contre
la CS sous laver une question c'est le
domaine de validité des modèles
représente représente-t-il bien
l'agroécosystème tel qu'il est dans dans
les parcelles avec des stocks seulement
si en surface la dynamique de l'eau dans
la surface la capacité des semences à
lever de la dormance quand elles sont en
surface etc et donc est-ce que le
système ACS est dans le cas dans le
domaine de validité où faut-il faire des
adaptations conceptuelles ou paramétré
du modèle mais c'est clairement un
levier qu'on mobilise beaucoup
je pense qu'on va laisser maintenant
Philippe nous faire une conclusion pas
facile parce que il y a beaucoup de
choses je l'avais un petit peu préparé
et puis finalement j'ai trouvé les
interventions particulièrement
inspirantes
voilà donc j'ai trouvé les effectivement
les interventions particulièrement
inspirantes dont j'essaierai de
valoriser un petit peu au fil au fil de
l'eau donc cette conclusion elle met un
petit peu en exergue on va dire les
fesses saillants donc à la fois les
atouts les limites et puis les et puis
les voies de progrès alors peut-être que
j'aimerais rappeler dans un premier
temps et ça avait été également
mentionné lors des deux séances
précédentes c'est que il y a des effets
qui sont génériques et qui sont
bénéfiques et qui sont issus de ce type
de mode de culture donc à la fois des
effets long terme et puis des effets
positifs qu'on voit dès les premières
années donc on a parlé d'érosion de
portance des sols de matières organiques
de biomasse microbienne de stockage du
carbone donc moi j'ai par exemple en
référence plutôt du 15 pour 1000 que du
4 pour 1000 dans certains systèmes donc
on voit qu'on peut monter très
rapidement au niveau du carbone
il y a des effets positifs à court terme
et qui sont directement bénéfiques pour
le producteur c'est tout ce qui concerne
le temps de travail et la protéine la
productivité du travail et tout ce qui
est lié à la consommation d'énergie et
puis ce que j'aimerais aussi souligner
c'est que contrairement à d'autres modes
de culture finalement il y a pas
incompatibilité entre ce voilà ce mode
agroécologique et puis l'obtention de
rendement par hectare qui sont qui sont
élevés et qui peut parfois aussi être
accompagné par une baisse d'un tronc
donc je regarderai un petit peu après
donc clairement donc le cette cet
agroécologie de multi-performance elle
ne s'inscrit pas dans la décroissance et
enfin peut-être souligner et ça a été
dit redit au cours des différentes
interventions que cette cette ce mode ce
mode de culture ce mode de production et
bien finalement ce singularise il t'a
accompagné par une très forte
variabilité donc une très forte
diversité des solutions mais également
une très forte variabilité des résultats
tel qu'on peut les obtenir du Daniel
autre alors tout ça c'est lié au fait
que les leviers sont à mobiliser
localement soit à paramétrer également
localement et puis on a une gestion
dynamique d'un système qui est très
complexe et qui est parfois très
difficile et puis en complément on
assiste aussi à un déficit d'innovation
à une nécessité de d'avoir des
recherches sur certaines thématiques je
vais y revenir très rapidement donc le
premier point c'est assez productions
par hectare compatibles donc les
agriculteurs qui maîtrisent la technique
depuis de très nombreuses années et bien
font parfois aussi bien voire mieux
qu'en conventionnel donc vous avez sur
la droite des parcelles d'agriculteurs
sont des courbes de réponses à l'azote
avec couvert permanent et puis sans
couverts donc on voit qu'on peut obtenir
des rendements qui sont équivalents
voire supérieurs avec une meilleure
efficience de l'azote c'est assez un
effet effectivement direct des des
couverts à base de légumineuses
et puis si on prend le
l'analyse de l'évolution du rendement
des grandes cultures on s'aperçoit
qu'effectivement les conditions
préjudiciables au-delà de la canicule et
de la sécheresse et Ben sont quand même
très liés aux exos et ça c'est en
particulier c'est très vrai pour les
espèces qui sont semés à l'automne donc
je rappelle qu'en 2016 on a un rendement
de 45 un taux on perd 50% en orloire et
en fait cette baisse elle est beaucoup
plus modérée dans ces systèmes avec
couvert permanent et puis en 2020 on a
six à des inondations au moment des
semis et auquel cas on n'a pas pu se met
500000 hectares de blé tendre quand même
donc c'est quand même record et puis il
y a eu plus de 50% des blés durs qui
n'ont pu être semés qu'après le 1er
janvier donc ça c'est vrai sans couvert
et dès lors qu'on a un couvert et ben
finalement on peut semer quand on veut
grâce justement à cette portance des
sols au fait que l'eau ruisselle
davantage donc c'est un point qui me
semble important surtout si on si on met
ça en lien avec le futur du dérèglement
climatique
donc ACS et adaptation au changement
climatique ça va être une question qui
avait été posée donc là on a
certainement des éléments de réponse
donc il y a ce que j'ai dit un petit peu
auparavant c'est une meilleure
résilience par rapport aux exos avec une
meilleure agilité en termes
d'intervention culturelle donc ça veut
dire que l'agriculture bah il est il est
plus réactif il peut intervenir vite car
il peut se met un maïs très tôt mais il
peut aussi semer une céréale d'automne
plus tard par exemple pour pour éviter
certains stress parasitaires donc ça
c'est un point qui me semble très
positif adaptation à la sécheresse je
pense que c'est un point qui est plus
qui est plus compliqué qui est plus
problématique il y a des effets positifs
mais aussi des effets négatifs donc ça
souligne le fait qu'il va falloir
paramétrer ça à une échelle davantage
locale avec un point qui me semble
important c'est est-ce qu'on a oui ou
non un accès à l'eau
donc il y a un effet positif donc de la
fertilité biologique sur le réservoir on
peut mettre ça en pourcentage ou en mm
moi je considère qu'à la louche c'est
environ 15 mm de plus donc sur une
réserve qui en ferait environ 150 donc
c'est pas négligeable mais ça reste
relatif si on compare ça à d'autres
lieux d'autres leviers pardon et puis il
y a des voies de progrès possibles en
particulier on a vu au travers
d'intervention Lionel qui a un effet sur
la profondeur de d'enracinement
notamment dans le cas du maïs avec une
capacité à explorer un volume supérieur
et aussi une mitorisation plus
importante dans ces systèmes donc ça
c'est vraiment j'allais lire approfondir
et puis à valoriser mais par rapport à
ça bah si un couvert pousse trop et si
on le détruit trop tard par exemple on
sait que ça met en jeu environ 30 mm
donc c'est 30 mm qui sont perdus au
regard des 15 qui sont gagnés donc si
c'est un point qui me semblait important
d'être souligner
et puis donc effectivement c'est
pratique et bien elles sont à concevoir
en fonction de oui ou non on a un accès
à l'eau qui est quand même le il y a un
élément clé pour le pour la
diversification de ces deux de ces
systèmes et pour leur déploiement et
puis combiné avec d'autres leviers
le mulch ça a été mentionné dans une
question par Bernard soulier ça a été
démontré par ARVALIS c'est environ + 30
mm en terme de en terme de gains la
génétique qui n'a pas été mentionné
quand on dit bridouite améliore le blé
de 50 par hectare ben 50 par hectare ça
met en jeu 35 mm donc tout ça c'est
combinable à l'échelle de l'exploitation
ACS et alimentation minérale donc
un point qui me semble important d'être
dit c'est que on peut aussi accéder à
une teneur en protéines supérieure et ça
c'est un c'est un effet qui est issu
directement de la migration tardive de
l'azote au profit de la plante qu'on va
récolter donc là dans le cas présent
c'est plus 1,5 points de teneur en
protéines B ce résultat-là ne concerne
qu'une minorité j'allais dire de
l'agriculteur à ceux qui maîtrisent bien
cette technique et c'est très lié au
pouvoir concurrentiel finalement du
couvert qui est qui est mis en place
donc je reviendrai un petit peu un petit
peu après parce que au contraire et bien
la plante peut se trouver en carence
azotée parce que justement l'azote a été
a été pompé par le par le par le couvert
également mentionner le fait que on a
une meilleure stabilité en termes
d'absorption par rapport à des systèmes
classiques ou finalement on se repose
énormément sur les enquêtes synthèse
qu'il a son 13 en lien avec le la
possibilité du fait qu'il y a une pluie
ou non post-aport on sait qu'il faut
cumuler environ 15 mm pour que la porte
soit pleinement valorisée et on s'est
fait partie de la manque le nombre de
jours pour atteindre cette valeur seuil
va augmenter sous l'effet du Diagon
climatique avec ces systèmes là on a une
gestion spatio-temporelle qui n'est pas
du tout la même et donc c'est beaucoup
plus stable en terme d'absorption
le phosphore il est il est disponible
mais il est pas biodisponible et là je
pense que il y a quelques résultats et
puis il y a des projets en cours en
particulier Lionel a fait mention d'un
projet bagage 2 qui vise effectivement
avoir en quoi le rôle des mycories et
puis les échanges racinaires entre les
espèces peuvent effectivement accroître
cette biodisponibilité sur cet élément
là vous avez un petit schéma qui monte
clairement qu'on a des on a des
expérimentations dans des rideau boxe
qui montre qu'on a des des échanges
entre racines qui sont liés aux espèces
mais aussi aux variétés de ces espèces
qui vont modifier le les pH donc au
niveau racinaire et qui vont se traduire
par voilà un effet bénéfique sur la mise
à disposition du phosphore via ces
échanges racinaires et puis enfin ça n'a
pas été mentionné mais il y a des
références qui montrent que on a on a
aussi des effets sur la qualité
nutritionnelle donc ça fait démontré sur
la sur la patate douce en Chine et c'est
mis en avant par certains producteurs et
y compris par certains meuniers qui vont
plutôt aller chercher des blés des blés
planifiables par exemple qui sont issus
de ces de ces systèmes mais là on a des
besoins de référence pour effectivement
avoir un avis plus objectif sur ce type
de questions
génétique donc c'est un élément qui a
été relativement peu mis en avant et de
mon point de vue c'est un c'est un champ
exploratoire qui nous semble essentiel
avec des traits qui sont à la fois
nouveau et qui sont spécifiques à aller
chercher donc là on a mis ça un petit
peu en deux catégories il y a une
première catégorie c'est réussir la
petite rue de mariage parce que
finalement le couvert il est plus réel
donc on va s'installer pour des années
relativement importante donc on sait que
cette aptitude elle existe ça a été
démontré en particulier chez les grandes
cultures on la connaissait dans le cadre
des plantes fourragère et ça t'est
démontré dans le cas des grandes
cultures et on a aussi des acquis par
rapport à ça grâce aux expérimentations
qui ont pu être menées on a en
particulier des connaissances sur la
dynamique de croissance et des
indicateurs agronomiques cibles
c'est-à-dire la biomasse du couvert elle
doit pas surpasser un certain seuil en
fonction de certains stats clés de la
culture donc on a effectivement des
cibles en termes de en train en termes
de trait et puis ce qui est en cours
pour accélérer un petit peu cette cette
sélection c'est le fait qu'on
aujourd'hui on mobilise des capteurs de
phénotypage qui ont été financés dans le
cas des projets grand emprunt je pense
pas en particulier au projet au projet
phénomes et on a aussi à disposition des
modèles dynamiques aujourd'hui sont
capables de prendre en compte finalement
des espèces qui sont en association
également donc des ressources génétiques
qui sont à mobiliser
donc il faut aussi donc dans ce cadre
valoriser les dialogues entre les
plantes et ça a été mentionné dans le
cadre des questions alors plutôt
peut-être vis-à-vis de la gestion des
débuts agresseurs et de la biodiversité
donc on a mentionné et c'est Stéphane
qui l'a mentionné cette notion de
paysage olfactif donc quelque part on
est dans l'écologie chimique on est dans
des espèces qui vont émettre des COV qui
sont soit répulsifs ou attractifs donc
c'est comment on sélectionne finalement
ces variétés de ces espèces et comment
on les organise dans l'espace ça me
semble important et puis tout ce qui est
lien entre interaction entre génome donc
comment on met à profit finalement des
interactions entre le vietnome des
plantes et puis ceux des
micro-organismes et puis au contraire au
delà de réussir l'aptitude de mariage il
faut aussi renforcer au contraire
l'attitude à concurrencer et ça c'est
plutôt spécifique à la gestion des
adventices et on a mentionné les effets
d'ombrage mais également le bon les
effets d'aléopathie dont on a parlé un
petit peu précédemment
alors de mon point de vue la CS elle
ouvre aussi des réflexions elle
interroge sur la façon d'envisager
l'organisation spatiale et temporelle
des espèces qu'on peut associer mon
globalement ce qu'on pourrait dire c'est
que la CS finalement s'il y a un tapis
végétal sur lequel on s'aime et
là-dedans il y a un gradient très fort
c'est le c'est du couvert mort au
couvert permanent ou je dirais plutôt
plus annuel parce que un couvert
permanent de mon point de vue ça existe
peu donc il est plutôt pris annuel et
aujourd'hui à l'échelle de la France y
compris dans les régions du sud on a
plutôt une tendance finalement à
augmenter le couvert permanent chez
l'agriculteur parce que derrière ça il y
a une moindre sensibilité au changement
climatique quand on sème un couvert
quand il fait ça qui poussent pas donc
si on fait tous les ans bah voilà donc
après ben faut le détruire donc il faut
du glypho etc et puis on n'a pas aussi
les les effets bénéfiques attendus de
tout aussi système donc il y a quand
même une tendance qui tend vers ses
effets de couverts pluriannuels mais
dans ce cas là il y a aussi une
nécessité d'être en capacité de gérer ce
qu'on peut appeler les 10 services
c'est-à-dire que par exemple quand on a
une luzerne qui est présente trop
longtemps on va voir des nématodes on va
avoir des maladies etc donc on a parlé
de chardon donc il faut aussi savoir
gérer tout ça donc c'est combien
d'années qu'on met en place une luzerne
on peut ensuite la substituer par quelle
espèce etc il y a également toutes ces
questions qui vont se qui vont qui vont
se poser
alors il y a également d'autres façons
de gérer finalement les couverts plus
réelles sans je veux dire c'est 10
services c'est ce que j'appellerais les
les semis décalées donc on fait des
speed décalés et puis par exemple on
sème de la luzerne entre entre des rangs
d'un blé d'un tournesol ou voilà et dans
ce cas là donc on y a été mis au point
une un agrootiquement spécifique en
particulier je pense à ecobulch qui
permet un broyage de précision
finalement du couvert intercalé dès lors
qu'il est trop concurrentiel par rapport
à la plante qu'on va combattre cultiver
donc là l'intérêt l'atout principal
c'est aussi que la CS devient
incompatible avec l'agriculture de
l'Égypte
et enfin il y a des mosaïques paysagères
d'espèces homogènes hétérogènes pardon
donc avec des tailles inférieures à 3,5
hectares tous les mentionnez ça parce
que il y a un article emblématique je
pense sur ce sujet là et qui montre
clairement que dès lors qu'on a ce type
de taille alors c'est peu compatible
effectivement avec aujourd'hui avec
l'agroquipements actuel et on pourrait
le concevoir un petit peu dans le futur
on a des effets bénéfiques
importants qui sont sur la boule
diversité avec un maintien des
assolements actuels donc on perturbe pas
j'allais dire les filières entre
guillemets mais bien entendu on n'a pas
les effets bénéfiques des couverts
je voulais mentionner quelques outils
quelques projets qui sont en cours et
qui sont spécifiques à la CS donc il y a
loi des choix découverts et notamment le
choix découvert permanents donc là on
est complètement dans le dans le sujet
il y a le fait qu'on mobilise aussi des
capteurs à haut débit sur des
plateformes où on a effectivement des
couverts permanents avec différentes
espèces différentes variétés qui sont
qui sont implantées et puis on pourrait
aussi mentionner le projet agroécosole
qui qui est basé sur une analyse du sol
et en particulier sur les composantes de
la fertilité avec des comment dirais-je
des recommandations en termes de en
termes de pratiques et puis il y a des
projets de recherche bon le projet Graal
agro-équipement irrégulation des
couverts sans herbicides le projet
pulsar sur la gestion des adventices le
phosphore un projet qui me plaît bien en
particulier avec son nom ses projets
bébé bébé socool
qui était un projet de phénotypage et de
génotypage du blé et du luzerne sur des
sur des plateformes où on est vraiment
dans le dans la vraie vie donc on a
différents types de
variétés ou de lignées de blé dur qui
sont implantés sur des couverts
permanents entre guillemets différents
de luzerne et puis il y a des
co-constructions avec des agriculteurs
et je pense que là on est tous d'accord
pour que pour dire que c'est qu'il y a
de nombreux projets régionaux et qu'ils
ont de plus en plus de plus en plus
nombreux je pense en particulier aux
réseaux aussi près avec tout ce dont
tous au réseau de d'agriculteurs il y a
également une association qui s'appelle
pas les décomplexée mais les dépactés de
la BC donc la BC c'est l'agriculture
biologique de conservation
pour information c'est un scoop
et puis
voilà pour conclure quelques mots clés
qui sont plutôt des mots de synthèse
donc je pense qu'il y a il y a un point
qui me semble important c'est comment
comment gérer dynamiquement finalement
ces équilibres pour garantir la
multination la multi-performance pardon
donc là je reviens sur cette notion de
de variabilité et de diversité des
solutions donc de notre point de vue ça
nécessite et ça oblige à voir à la fois
inapproche territoriale
filière et transilière or filière c'est
pour rassurer des débouchés qui sont
rentables et qui sont durables et
transiliennes c'est aussi pour permettre
une approche systémique la position
s'intéresse à une seule filière on va
pas voir des leviers qui sont liés aux a
seulement ou qui sont liés aux rotation
là bon tout ça pour assurer localement
les débouchés économiques et envisager
un paramètre adapté des solutions avec
les agriculteurs qui sont à la fois
producteurs mais également acteurs de la
recherche
et puis introduire de la souplesse c'est
quelque chose qui a été un petit peu dit
revendiqué par les intervenants donc le
travail du sol occasionnel le fauchage
le faux semi etc pour gérer plus
efficacement certaines problématiques
qui sont qui sont importantes mais être
aussi en capacité d'en déduire les
effets sur un certain nombre
d'indicateurs pour avoir cette
évaluation multi critères et puis enfin
au-delà de ça c'est imaginer des
systèmes de pilotage c'est à dire des
nouveaux eaux ad qui permettraient de
piloter dynamiquement de tel système et
puis comme on l'a souligné et comme je
viens de le souligner à l'instant c'est
mobiliser les fonds de recherche qui
sont porteurs d'innovation merci
[Applaudissements]

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