Adapter les systèmes et les pratiques en fonction du niveau de restauration des sols, Olivier Husson

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Vidéos - Ver de Terre production (11 juill. 2023) - Olivier Husson - Durée : 62 minutes

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Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
je voulais vous parler de l'importance
d'adapter les systèmes et les pratiques
en fonction du niveau de restauration
dégradation des sols
on rencontre de plus en plus souvent des
agriculteurs qui se forment beaucoup qui

Afficher la suite

se posent beaucoup de questions et à qui

on fait des recommandations et qui
peuvent parfois paraître divergentes
donc ils sont un peu perdus
et pour moi la principale raison à ça
c'est que c'est recommandations sont
souvent pas assez contextualisées elles
sont pas assez bien adaptées aux fermes
aux questions en particulier au niveau
de restauration de dégradation des sols
donc si on se positionne sur sur une
figure de restauration de dégradation
des sols en fait c'est pas linéaire
comme processus sont des courbes en S
des sigmoïdes donc si on place un
indicateur de santé du sol ça peut être
la structure l'activité biologique ou
tout simplement la production de la
parcelle
on va avoir dans un cas une agriculture
de régénération ou on va améliorer le
milieu le temps va s'écouler dans ce
sens là à l'inverse si on est dans une
agriculture minière on est en
dégradation le temps va aller vers la
gauche et la santé du sol va se dégrader
donc c'est important de se positionner
de savoir si on est plutôt en bas de la
courbe plutôt au milieu la l'endroit où
l'évolution est rapide ou ça montre
on améliore facilement le sol rapidement
le sol ou si on est en haut ou sa
plafonne parce que forcément au bout
d'un moment la production elle est pas
illimitée il va y avoir un plafonnement
donc
on peut avoir des cours plus ou moins
aplaties ou plus ou moins élevés en
particulier en fonction du climat en
climat favorable on va pouvoir monter
plus haut en production descendra moins
bas
quand on est en dégradé et en climat
contraignant et ben c'est beaucoup plus
difficile de monter plus haut les
trajectoires sont plus lentes les pentes
sont sont moins fortes donc si on est
sur des climats contraignants on sera
plutôt sur ce de pointe mais c'est
important de savoir si on est en bas au
milieu ou en haut au milieu ça évolue
très vite en bas ça c'est lent à bouger
en haut on est stable alors un moyen
simple d'estimer ce niveau de chanter du
sol cette structure c'est le test baisse
le test d'évaluation visuelle de la
santé des sols avec un indice qui est de
qualité du sol 1 à 5 avec le 5 le plus
bas de de ces indicateurs
de 1 à 3 en fait quand on se dégrade on
perd du carbone et on perd de la
porosité et puis après il y a un seuil
et on a un effondrement de la structure
qui peut être très rapide et qui est
difficile à récupérer l'objectif pour
nous c'est bien de régénérer les sols
donc de remonter sur ses pentes
et de reconstituer un sol sur lequel on
pourra cultiver favorablement un autre
moyen d'évaluer très facilement
ce niveau de dégradation ou de
régénération c'est un ratio qui est la
matière organique divisée par les
argiles enfin pourcentage c'est les
travaux de Pascal boisvin et de son
équipe ensuite qui montre qu'il y a
différents seuils au dessus de 24% on a
un seuil à 17% et puis 12%. donc il se
placera à peu près ici en dessous de 12%
on est vraiment sur des sols très
dégradés où on a eu un effondrement de
la structure 17% c'est un peu le seuil
critique auquel du dessous en dessous
duquel il faut pas passer
alors si on se situe ben en fait en bas
à gauche donc sur un milieu dégradé
c'est des systèmes qui sont peu
productifs qui sont pas durables qui
sont qui produisent des produits de
faible qualité en général
on a en particulier une faible
couverture des sols en général sur ces
systèmes là alors qu'en haut on va avoir
une très forte couverture
parce que la photosynthèse efficace en
particulier on retrouve ça dans les
forêts on a une photosynthèse active de
la plupart du temps et très performante
là on aura aussi des systèmes qui sont
très productus très productifs et avec
des produits de qualité donc là je pense
c'est important de signaler on oppose
souvent la productivité la durabilité
des systèmes
là on va avoir
des systèmes durables et en fait la
durabilité elle repose sur la forte
productivité toute l'énergie du système
elle vient de la photosynthèse pour être
durable pour avoir suffisamment
d'énergie il faut avoir une forte
productivité donc ça c'est assez
fondamental de comprendre ça
effectivement quand on est sur des
soldes dégradés qu'on force les systèmes
on est peu durable
et productivité et
durabilité vont son opposition
si on est en bas de ces systèmes de ces
niveaux de régénération on a une des
fortes fluctuations des conditions de
milieu que ça soit l'eau la température
les conditions de pH rédox conductivité
l'activité biologique tout ces
paramètres alors que quand on est sur
des milieux régénérés on a un fort effet
tampon sur les conditions de milieu
c'est-à-dire qu'ils vont fluctuer peu on
aura de l'eau des températures
équilibrées on aura d'un équilibre pH
fredox conductivité on aura une activité
biologique forte et et
soutenu dans le temps donc
on va être beaucoup moins soumis aux
aléas du climat en particulier on sera
beaucoup moins sensible
alors ensuite quand on est en bas de ces
milieux
ben le travail du sol est nécessaire on
faut arrêter le travail du sol le
travail du sol et détruit c'est vrai
beaucoup de situations par contre quand
on est sur un sol complètement des
dégradé on est bien obligé de refaire un
minimum de travail du sol ne serait-ce
que pour pouvoir implanter des couverts
végétaux ou des cultures
sinon rien ne démarre donc il faut
refaire redonner un minimum de
macroporosité c'est l'effet de ce
travail du sol même s'il est temporaire
c'est nécessaire pour relancer les
systèmes en haut de au contraire le
travail du sol est nuisible on est en
train de détruire tout ce qu'on a
construit toute l'activité biologique
les mycorhize toute une série de choses
donc il faut absolument éviter le
travail du sol quand on est sur des
milieux régénérés
c'est la même chose pour la
fertilisation quand on est en bas sur
des milieux très dégradés et bah si on
veut arriver à ce que nos plantes
poussent y compris les couverts végétaux
ont bien été obligé de les fertiliser un
minimum sinon ça démarre pas on
n'arrivera pas à lancer le système la
fertilisation minérale quand on est en
haut elle est nuisible parce que
elle peut être nuisible
c'est à dire que si vous mettez de
l'azote les plantes vont pas les
légumineuses vont pas fonctionner comme
il faut si vous mettez du phosphore les
plantes vont pas nourrir des mycorhistes
qui vont le chercher pour elle parce que
elles l'ont disponible gratuitement ou à
très faible coût donc
il faut éviter une fertilisation
minérale quand on est sur des sols
régénérés
la même manière en bas les pesticides
sont nécessaires parce qu'il faut
protéger les plantes minimum parce
qu'elles sont sensibles elles sont dans
des conditions difficiles donc manque
d'énergie donc il faut les protéger en
haut les pesticides sont nuisibles ils
vont impacter fortement les populations
de micro-organismes du sol pour les
fongicides pour pas mal ils ont bloquer
des éléments pour certains herbicides
enfin il y a toute une série toute une
série d'effets nuisibles donc il faut
les éviter
autant que possible parce que on fait un
pas en arrière quand on quand on les met
et ils sont pas forcément nécessaires
souvent ils sont pas nécessaires
en bas la protection des cultures elle
va être onéreuse elle va avoir un fort
ou environnemental parce qu'on est bien
obligé de d'avoir une approche de tuer
tous les tous les bio agresseurs qui
viennent outrer en compétition avec les
cultures ou les couverts alors qu'en
gros les plantes sont naturellement
saines bien nourris équilibrées on va
pouvoir avoir une protection
agroécologique des cultures et en faible
coût pour cela
quand on est en bas de ces niveaux de
dégradation ben on a une forte
sensibilité à l'érosion au passage de
l'engin on en va avoir une tendance à la
compaction alors qu'on aura beaucoup
moins ça fait cette tendance à la
compaction sur un sol régénéré avec des
systèmes racinaires actifs dessus on
sera beaucoup moins sensible à l'érosion
le sol sera couvert on aurait une voilà
une tolérance au passage d'engins qui
nous donnera une souplesse dans les dans
les opérations culturales
et puis en bref on a un risque important
de retour économique faible
vu qu'il faut mettre beaucoup d'intrants
et qu'il y a un gros risque parce que
les conditions sont peu tamponner alors
qu'en gros le risque est limité les
conditions sont beaucoup plus tamponnées
il y a moins de des systèmes moins
coûteux à mettre en place voilà donc
j'avais passé une heure à faire cette
cette diapositive et puis j'ai pensé à
une phrase d'Albert Einstein qui disait
si j'avais une heure pour résoudre un
problème et que ma vie en dépendait je
passerai 55 minutes à déterminer quelle
est la bonne question à me poser parce
qu'une fois que je connais la bonne
question je peux résoudre le problème en
5 minutes
voilà donc je me suis dit alors quelle
est la bonne question
pour moi la bonne question c'est quel
est le vrai problème à être dans cette
zone
donc qu'est-ce que c'est de la
compaction de pesticides nécessaires de
les maladies de la fertilisation
quel est le vrai problème à être dans
cette zone
où l'essentiel de la recherche travail
pardon
alors ça peut être avec la fertilisation
la structure oui
donc après je me suis j'ai pensé à un
autre truc de Einstein c'est que un gros
problème c'est un petit problème qu'on
regarde de trop près
donc le problème à être dans cette zone
en fait c'est qu'on n'est pas dans
celle-là
voilà
comment
on peut le mettre aussi si on veut mais
aujourd'hui moi j'avais pas le droit de
dire redox
c'était un deal
[Rires]
mais donc en gros il est là le problème
c'est que toute la recherche
essentiellement et puis souvent les
pratiques on est à essayer de résoudre
les problèmes on a une agriculture qui
nous a amené en bas là et on est resté
essayer de résoudre les problèmes alors
que la seule solution pour sortir de ces
problèmes là c'est de sortir cette zone
là et donc il faut changer les systèmes
il faut faire des systèmes qui nous
permettent de remonter tant qu'on
tournera dans la zone en bas on aura des
des
adventices résistantes on aura de plus
en plus d'énergie à mettre pour des
compacter on aura enfin on tournera en
rond dans le au mieux ton si on part pas
vers le désert complet donc voilà donc
la question c'est qu'il y a des seuils à
passer c'est surtout comment la vraie
bonne question c'est comment on sort de
ce merdier
oui Cédric
je refais ou pas alors il existe un
raccourci
ce raccourci il est d'utiliser
directement le potentiel de la
photosynthèse et de l'injecter dans le
sol donc ce potentiel pour une plante en
C3 c'est de 4% le rendement par rapport
à l'eau pour une plante en C4 il est de
8%. donc qu'est-ce que ça signifie ça
veut dire que vous avez 100 mm d'eau au
mètre carré ça fait 100 kg d'eau donc
avec une plante en C4 on peut
transformer 8 kg d'eau et le lier à un
sucre
donc ça si on fait le calcul on obtient
que la photosynthèse capable de faire
195 tonnes de sucre à l'hectare après si
vous cherchez à faire pousser des
plantes vous allez payer des agios parce
qu'il faut fabriquer des protéines de la
cellulose machin et tout par contre vous
prenez la plante ou lui faites injecter
dans le sol il y a même pas de problème
de porosité etc elle a déjà les racines
de sous elle met le sucre dessous direct
dans le sol donc c'est comme ça qu'il y
a des mecs qui disent qu'ils arrivent à
mettre 50 tonnes de matière organique de
CO2 ou de ouais de CO2 50 tonnes à
l'hectare par an c'est je pense que
c'est ça c'est qu'on déverrouille le
système on passe plus par les voies
normales en injecte direct dans le sol
c'est tout voilà mais pour produire ça
il faut déjà être plutôt en haut à
droite la question c'est comment on
arrive à lancer cette photosynthèse
effectivement les C4 les C3 on peut on
peut y arriver quoi sur gate Brown ou
Alan Williams qui est quelqu'un qui
anime des pâtures sur les principes de
Game Brown il a noté 5-6 exemples au
niveau on sait maigre mais il a 5 6 pour
la 5c ferme tout climat toute latitude
donc indépendant de la minéralisation du
climat et tout
y compris jusqu'au rat de la Floride
c'est pas forcément que des trucs qui
sont au nord des États-Unis comme Gail
Brown ils ont les mêmes cinétiques de
stockage qui sont de 0,45 % des mots par
an sur des profondeurs importantes
indépendamment du taux de matière
organique initiale y compris on peut
descendre avec taux de matières
organiques de 1 et demi Johnson
professeur David Johnson qui invente un
compost
par lui du désert du Sahara pas du
Sahara du Texas il a des teneurs en
matière organique beaucoup plus faible
et en fait les deux systèmes s'alignent
ils sont parfaitement linéaires
l'augmentation et de 0,45% aussi
indépendamment de la biomasse produite
donc ce que je suis en train de réaliser
maintenant c'est que le facteur limitant
c'est le nombre de micro-organismes
qu'on peut nourrir ou autre mais le
système est capable de fixer 40 tonnes
de CO2 par an par hectare c'est à partir
du moment on a pu mettre en marche la
machine de la photosynthèse
voilà on n'est pas en bas là le problème
c'est comment on monte comment on passe
ses seuils justement il y a un seuil qui
va nous permettre de décoller d'arriver
après à cette eau là il faut faire il
faut appeler quelqu'un qui a trop et on
demande il donne un peu voilà il va
et comme tout le monde sait mais on va
l'avoir gratuite mais
non le voilà le problème c'est de passer
ses seuil il y a des seuils on va
décoller effectivement après le problème
est réglé il faut passer ses seuil mais
tant qu'on n'a pas réussi à lancer la
photosynthèse quand on est sur des sols
complètement dégradés il faut de
l'irrigation parce que on a aucune
capacité tampon sur le réservant non il
va falloir mettre de la fertilisation
foliaire parce qu'il y a des blocages
qui sont souvent des carences induites
il va falloir lancer la machine et
passer ses seuil une fois qu'on a passé
ses seuil ça décolle c'est ça la c'est
ça le vrai problème c'est où sont ces
seuils et comment on les passe il y a un
représentant de la dynastie coûtant qui
qui pratique ça depuis depuis 40 ans qui
qui voudrait intervenir là tout de suite
parce que c'est quand même non mais
c'est important les pratico pratiques
les c'est les gens c'est les gens du cru
du coin des des grandes pratiquants
qu'est-ce que ça t'inspire tous merdier
ça m'inspire moi je suis toujours très
mal à l'aise quand on parle du carbone
par rapport à l'équilibre matière et
qu'est-ce qu'on oublie à chaque fois
c'est facile d'isoler un élément et de
lui faire dire tout et son contraire
mais si on tient jamais compte de moi
j'ai pas fait beaucoup de chimie mais le
peu que j'avais après à l'école c'est
que c'est ho elle ça marchait très bien
c'était la matière et que c'était
indissociable les uns des autres alors
isoler un élément à lui faire dire tout
et son contraire c'est très bien mais si
on tient pas compte de toutes les
interactions des trois autres éléments
et bien on peut en parler pendant 100
ans on avance à rien ça je vais en
parler justement samedi sur la
photosynthèse
mais effectivement tout à fait d'accord
on dit carbone mais c'est un gros
raccourci le carbone c'est ce qui c'est
la matrice qui permette de tenir sur
tout l'hydrogène l'oxygène l'azote quoi
et surtout l'hydrogène qui fait
l'énergie mais bon donc effectivement
c'est ça mais pour pour en revenir sur
ces sociétés comment comment on passe
les seuil comment on grimpe rapidement
donc
qu'est-ce qu'il faut aux plantes pour
leur croissance qu'est-ce qu'il faut
assumer au minimum à suivre au minimum
un minimum de structure du sol pour
qu'elle puisse s'enraciner aller
chercher de l'eau au minimum une
nutrition
y compris en eau et puis une protection
contre les
contre les pas les biogresseurs de
manière générale on va dire
la structure elle est très liée au
carbone et on est d'accord dans le
carbone il y a de l'hydrogène il y a de
l'azote il y a de l'oxygène enfin c'est
un raccourci la structure elle est très
très liée à l'activité biologique que ça
soit les racines des plantes la
macropole la microflore compagnie et
cette activité biologique elle est
nourrie par ses sucres du sol
l'activité biologique elle va largement
aider à la nutrition et puis à la
protection parce que ça c'est bactéries
elles vont faire des antibiotiques
naturels enfin il y a toute une série
desliciteurs de molécules riches en
énergie en général qui vont aider à
protéger en gros tout ça c'est de
l'énergie
donc il nous faut de l'énergie pour
maintenir la structure pour nourrir les
plantes pour enfin pour nourrir
l'activité biologique globalement donc
c'est de l'énergie pour la construction
de la structure pour le maintien de la
structure et puis pour le fonctionnement
du système globalement et toute cette
énergie elle vient de la photosynthèse
donc là ça je défie qui que ce soit de
me prouver le contraire toute l'énergie
de ce système vient de la photosynthèse
alors
cette énergie cette photosynthèse ça va
nourrir toute cette activité biologique
ça va faire cette structure ça va faire
qu'on est dans des systèmes qui peuvent
fonctionner
quand on est en bas où il y a pas cette
photosynthèse on a des systèmes qui
manquent d'énergie donc la structure se
compacte ça s'écroule et donc qu'est-ce
qu'on fait on est obligé de remettre de
l'énergie dedans pour refaire la
structure c'est du gasoil des tracteurs
et du travail du sol on est obligé de
remettre de la nutrition c'est de
l'énergie ça vient du pétrole c'est
essentiellement c'est des engrais enfin
il y en a il y en a des cas où c'est du
transport il faut de l'énergie même les
engrais naturels il faut les transporter
et puis malade donc il faut remettre de
l'énergie pour les aider donc ça va être
des pesticides tout ça ça vient
essentiellement du pétrole
et puis tout ça ben ça émet des gaz à
effet de serre donc on est en pleine
crise climatique donc ça l'augmente de
l'autre côté la photosynthèse elle capte
des gaz à effet de serre
ces ressources cette énergie fossile en
fait c'est en train de s'épuiser donc ça
devient pas durable de l'autre côté
c'est une épuisable et puis la ressource
en haut à droite elle est immédiate on
la récolte tout de suite là il y a
quelques centaines de millions d'années
mais toute cette énergie là elle vient
de la photosynthèse c'est la
photosynthèse des plantes il y a
quelques millions d'années c'est
quelques dizaines ou centaines de
millions d'années donc dans tous les cas
toute l'énergie du système vient de la
photosynthèse et dans un cas et ben ce
qu'on a fait c'est qu'on peut l'avoir
gratuitement le problème c'est que de
l'autre côté on avait de l'énergie
fossile pas cher
pas assez cher du tout c'est on avait
j'ai dit
et puis qu'on considérait inépuisable on
n'est plus dans cette situation là et
donc il faut absolument qu'on rebranche
notre système qu'on reprenne l'énergie
de la photosynthèse directement donc il
faut régénérer les sols sinon on voit
pas comment on va s'en sortir on épuise
les ressources on en a plus c'est de
plus en plus cher voilà donc plus il y a
de plantes en activité photosynthétique
plus il y a d'énergie dans le système
partir de ça les solutions pour sortir
de la zone c'est comment on met des
plantes en activité phosphère
photosynthétique le maximum du temps le
maximum de surface et le maximum
d'efficacité de la photosynthèse on peut
parler plante C3 C4 il y a des
différences d'efficacité sur le sur la
photosynthèse aussi donc ça on peut on
peut jouer là dessus
voilà mais en tout cas là on manque
d'énergie parce qu'on a pas suffisamment
et que oui
abordant alors
ça va pas être c'est des modes de
photosynthèse alors je j'en parlerai
même pas samedi sur la photosynthèse
mais il y a différents types de plantes
en fait il y a des plantes qui font un
cycle du carbone avec enfin si dans la
fabrication des sucs ça passe par
d'abord trois chaînes de carbone le
sucre il y en a 6 donc on attache deux
fois trois c'est les plantes en ces
trois le blé par exemple le riz qui qui
en gros sont bien adaptés pour les
climats tempérés et puis il y a les
plantes en C4 qui ont un autre type de
photosynthèse ça passe d'abord par un
carbone une chaîne de 4 carbone pour
fabriquer le
le glucose c'est les plantes type maïs
c'est souvent des plantes d'origine
tropicale qui sont très adaptées à des
climats plus chaud plus plus humide avec
des croissances plus rapides souvent
mais avec des qualités peut-être
nutritionnelles différentes c'est aussi
quelque chose à réfléchir je pense que
Pierre sera d'accord pour dire qu'entre
un maïs et
et du foin c'est pas pas forcément
pareil au niveau de la nutrition des
animaux donc voilà c'est deux types de
photosynthèse différentes dans les
grandes classes de plantes mais c'est
le principe c'est le même c'est de
l'énergie qui est captée la différence
c'est sur le rendement photosynthétique
sur l'adaptation aux forces chaleurs les
plantes en C4 se maintiennent mieux
pendant les forces chaleurs puis il y a
les taux de CO2 aussi dans l'air qui qui
peuvent varient voilà mais donc de toute
façon il va falloir mettre des plantes
et passer ses seuils donc ces seuil
c'est quoi ça correspond à en passe d'un
cercle vicieux un cercle vertueux donc
si vous avez peut-être déjà vu mais ça
le problème de ces services vicieux
c'est qu'on peut le retrouver au niveau
des effets physiques quand on a un seul
compacté les plantes sont racines mal et
le pousse mal le sol il n'y a pas
d'énergie ça se déstructures ça se
compare de plus en plus c'est sensible à
l'érosion donc ça se déstructures de
plus en plus c'est sensible aux
ruissellement il y a une faible réserve
utile en eau et donc il y a une faible
croissance donc ça se dégrade et on est
sur ces escaliers qui descendent en
permanence c'est pareil au niveau
chimique il y a des carences détoxicités
parce qu'il y a des déséquilibres
chimiques donc il y a une mauvaise
croissance des plantes qui sont mal
alimentées donc ça se déstructure il y a
quand ça rentre en anoxie ou quand il
pleut ça se met à floculer ça se
déstructures encore plus il y a des
réactions chimiques qui oxydent
fortement ça c'est assez surprenant mais
quand le sol ça se fixe ça oxyde très
fortement et on perd du carbone
et puis donc c'est une faible croissance
des plantes et c'est ainsi de suite et
on est sur ces escaliers sans fin puis
au niveau biologique c'est pareil peu
d'activité biologique donc peu de
structures peu de
nutrition déséquilibrée peu de
croissance ça se déstructure peu
d'activité biologiques les plantes
sensibles qui sont malades peu de
croissance on est dans ces sens là
quand on passe ses seuils ou ça commence
à tourner autrement on va pouvoir
grimper rapidement et ben on a une
structure correcte les plantes poussent
ça permet par les racines de
restructurer de
d'alimenter de la macrophone qui
restructure de nourrir au niveau des
racines et micro-organismes qui vont
améliorer la structure et puis ça va se
développer ça va améliorer les
conditions les équilibres chimiques ça
va améliorer la nutrition des plantes
qui vont pousser qui vont nourrir tous
ces micro-organismes et cette macropole
il y aura peu de maladies les plantes
sont équilibrées on est sur un escalier
qui grimpe tout le temps donc une fois
qu'on a passé les seuils ça devient
facile le problème c'est comment on
passe les seuil
donc
ça a plein d'applications pratiques
d'être juste sur ces courbes là la
première implication pratique c'est que
il y a un principe fondamental le
premier principe de l'agriculture
conservation ou de régénération c'est
pas l'arrêt du travail du sol ou le
couvercle c'est
les rotations de culture des
associations des plantes c'est de la
photosynthèse au maximum des plantes en
activité photosynthétique autant qu'on
peut tout le temps donc on utilise tout
le temps tout l'espace disponible pour
augmenter la production photosynthétique
c'est ce qui va nous permettre de sortir
alors quand on part d'en bas et ben en
fait vu les conditions de milieu
dégradées on n'a pas un gros choix sur
les cultures et les couverts végétaux
possible parce qu'il faut quand même
arriver à ce que ça démarre quoi il faut
quelque chose qui pousse dans ces
conditions là
quand on a restauré les sols il y a
beaucoup beaucoup plus de plantes qu'on
peut utiliser on a une bien plus grande
diversité dans les choix qu'on peut
faire ça nous ouvre plein de
possibilités
la deuxième implication c'est que les
systèmes donc les rotations les espèces
et même les variétés doivent évoluer
avec l'état de restauration des sols si
on applique si on dit tel système il
marche bien allez je rentre en rotation
luzerne sur un blessure luzerne après du
colza
si on est déjà sur un milieu qui peut
l'accepter ça va démarrer très bien si
on est trop dégradé en bas ça va pas ça
la mayonnaise va pas prendre on va pas
décoller
par exemple le nombre de problèmes qu'on
peut avoir il peut y en avoir un paquet
il va alors l'explosion des adventices à
la limite on peut se dire c'est de la
photosynthèse
donc voilà au niveau économique pour
l'exploitant ça va être enfin pour le
fermier parce que c'est justement on
veut plus être exploitant c'est ça ça
peut poser problème mais en tout cas
voilà c'est une explosion des adventices
c'est pas le pire des problèmes c'est
que c'est en train de nous aider à
remonter alors économiquement c'est pas
c'est pas forcément le meilleur plan
mais en tout cas on peut avoir plein de
problèmes différents les plantes peuvent
simplement pas bien pousser parce
qu'elles sont pas adaptées à ces
conditions
ou qui a une année climatique
particulière qui nous plante un peu plus
il va falloir surtout commencer par des
mélanges au maximum quoi on va voir ça
que c'est les mélanges qui vont être les
plus efficaces mais effectivement on va
pas mettre les mêmes en fonction des et
puis il y a des types de plantes qui
travaillent différemment il y en a qui
garde tout pour elle qui sont pleines
d'énergie mais qui refont pas beaucoup
le sol qui font du ceux surrénées donc à
long terme ça peut aller il y a des
plantes qui au contraire font tourner
beaucoup nourrissent beaucoup les les
micro-organismes la Fétude garde tout
pour elle le dactyl fait tourner à fond
donc au niveau de la restauration du
carbone stable du carbone la bile ça
sera pas la même chose et on a on a
besoin des deux justement
en bas on a une difficulté
d'implantation des couverts souvent je
sais pas François il est pas là François
Dargelos il doit être par là voilà
François et ben il va nous dire qu'ils
ont découvert on peut pas les implanter
directement sans travail du sol au moins
pendant une bonne période de temps il
faut il faut arriver
si on plante sur du béton ça pousse pas
il faut mettre la graine de couverts
végétale dans des conditions qui lui
permettent de germer au minimum et de
démarrer des d'enclencher la
photosynthèse donc
après tu connais mon système Olivier
donc du coup tu
répètes ce que je vis oui effectivement
quand on démarre de en bas de l'échelle
effectivement ben ouais l'exemple il est
bon on demande en bas de l'échelle avant
de monter à l'échelle il va falloir que
je prenne un savoir lever le pied avoir
un peu de muscle etc du coup oui on
pourrait prendre ces images là où
c'est initié l'un c'est le système voilà
on va reprendre les mots d'hervés amener
de la fécondité pour avoir de la
fertilité voilà on revient toujours à la
même boucle initier les choses après et
j'ai une phrase aussi ce qui a été tassé
par le métal à court terme c'est
difficile de le détasser par la biologie
et le végétal donc c'est vrai que ça
peut être une porte d'entrée qui peut
être intéressante c'est aussi voilà il y
a des situations il faut décompacter au
départ quoi parce que sinon il faudra il
faudra si on voyait on laisse 10 ans 20
ans ça va reprendre mais en général on
n'a pas ça devant nous tu parles des
cerveaux des compacter parce que ça fait
longtemps je sais qu'on évolue souvent
en milieu et recharger les batteries
j'ai pas bien compris que tu m'as dit
qu'il fallait recharger les batteries
il faut recharger les batteries on va on
va y venir recharger les batteries après
parce que de toute façon la
photosynthèse c'est quoi c'est
c'est une pile à hydrogène on le verra
samedi surtout mais c'est je recharge
pile à hydrogène voilà je fabrique une
batterie par le carbone et je la
recharge avec de l'hydrogène mais on
verra ça samedi surtout si tu mélanges
tout ce matin
si vous revenez et normalement je
devrais être tranquille voilà quand on
est à droite l'installation des couverts
elle est relativement facile parce que
on a des conditions de milieu on peut
faire des semis à la volée parfois il y
a certaines graines qui vont jamais
enfin on a recréé des conditions de
milieu qui permettent en redémarrage
bien plus facile donc ça ouvre des
possibilités bien plus fortes
la troisième implication c'est que les
pratiques elles doivent évaluer évoluer
avec l'état de restauration des sols
voilà quand on est à gauche et ben il
faut arriver à implanter ses couverts
c'est ses cultures il faut les nourrir
il va falloir mettre de la nutrition
foliaire enfin il y a plein de choses en
bas à gauche en particulier il va
falloir privilégier les couverts qui
sont pérennes et en particulier en
particulier plus le climat est
contraignant plus il va falloir passer
par des pérennes c'est à dire que
charpentier disait dans le Berry il y a
10 ans il ratait pas un couvert d'été
parce que il avait déjà refait pas mal
ces sols mais surtout bah il avait des
pluies qui lui permettait de redémarrer
et puis il y a quelques depuis deux ans
il disait maintenant non on peut le
rater fréquemment vu les conditions
climatiques on risque de leur rater il y
a pas de pluie du tout là cette année
vous essayez de mettre un couvert d'été
je sais pas dans quel endroit de la
France ça va passer mais voilà ce qui
tient encore un petit peu c'est de la
luzerne du saint-fouin découvert pérenne
quoi je sais même pas où ils en sont
voilà donc le plus climat contraignant
plus les plantes pérennes vont vont être
adaptés et puis il va falloir passer par
ça mais elles ont d'autres contraintes
pas forcément facile à contrôler enfin
il y a d'autres choses donc en gros on a
beaucoup moins de degrés de liberté de
facilité quand on est sur ces sols
dégradés plus on aura plus on retape les
sols plus ça devient facile et plus on
s'amuse et la vie est belle quoi voilà
les pratiques qui doivent évaluer avec
le restauration des sols la question clé
c'est à quel moment on peut on doit
réduire les différents apports d'énergie
extérieurs quand on est sur ces
trajectoires de restauration quand
est-ce qu'on coupe les apports
extérieurs donc je sais pas il y a un
peu les problèmes donc ce que je disais
en bas il y a peu d'impact négatif sur
un sol très dégradé d'un travail du sol
et nécessaire pour l'implantation des
cultures donc on va le faire au début
plus seul est généré plus le travail du
sol abîme donc voilà il faut il va
falloir couper et ben il faut couper le
travail du sol dès qu'on peut obtenir
une bonne implantation des couverts des
cultures
ou au moins on travaille minimum du
striptease ou des choses comme ça mais
le critère pour moi c'est on arrive à
implanter le couvert ou la culture sur
au départ mais surtout sur des
conditions de semis correct on arrête le
travail du sol et qu'on peut quand
est-ce qu'on arrête qu'on réduit les
pesticides et ben c'est des fois un peu
plus long il faut un peu plus de temps
pour que ça se restaure par contre on a
un impact très négatif qui ralentit la
transition donc plus on les garde
longtemps plus on est maintenu en bas à
gauche là et on a du mal à décoller donc
c'est là la question quand est-ce que je
saute le pas quand est-ce que je réduis
fortement les les pesticides mais une
des voix en agroécologie c'est de faire
de la substitution dans un premier temps
c'est à dire qu'au lieu de prendre des
pesticides chimiques on prend des des
choses qu'on pense moins nocives et puis
on a d'autres voilà on remplace des des
produits un peu violents par des
produits qui ont qui peuvent faire le
boulot mais qui qui sont moins toxiques
à long terme
et puis la fertilisation ben les apports
et les formes d'apport ça va ça va
dépendre aussi d'où on est en bas il va
falloir apporter y compris en minéral ça
va être nécessaire mais c'est pas
forcément suffisant si c'est il va
falloir en mettre mais on n'est pas sûr
que ça suffise à droite on est sur une
alimentation qu'on essaie d'avoir
essentiellement organique et donc là les
engrais minéraux et ben si on en met il
remplace ils prennent la place et on n'a
pas les mycorhize on n'a pas les
fixatrices d'azote on remplace une
fonction et on est en train de ralentir
le système alors qu'il a décollé il faut
absolument les réduire voir les arrêter
donc c'est
inutile voir nuisible
et puis à gauche on a souvent des
carences induites qui sont induites par
des déséquilibres liés aux conditions de
sol et donc là si vous apportez de
l'engrais sur le sol ça changera rien la
donne c'est des formes le sol les rend
pas solubles c'est en particulier sur le
fer sur le sur le manganèse on va avoir
des des choses comme ça qui bloquent et
donc il va falloir le mettre sous forme
foliaire et en même temps avec ce que
disait Jean-Pierre tout à l'heure quand
on va mettre ces éléments sous forme
foliaire qui vont nourrir les plantes et
ben on va les retrouver sur le sol pour
l'humification derrière donc ça va
vraiment aider à décoller ça va être dur
de décoller
mais surtout quand la plante après on la
remet sur le sol ça se décompose et il y
a les éléments pour le pour
l'humification
voilà
donc il y a ces carences fréquentes en
oligo-éléments dans ces zones là et là
il faut il faut débloquer le système il
va falloir apporter ces oligo-éléments
sinon décollera pas et on décollera pas
ni en production de biomasse ni en
transformation de la biomasse en humus
et puis donc ça ça veut dire quoi ça
veut dire qu'il faut pas hésiter à
fertiliser les couverts végétaux le
principe du couvert végétal c'est qui
peut produire plus que la culture
principale en biomasse pour pour donner
la ration au sol et l'augmenter au
maximum donc si le couvert végétal on
lui donne rien à manger là
il va pas il va pas être mirobolant et
on va perdre beaucoup en production de
biomasse alors que de le fertiliser là y
compris en foliaire et avec des
oligo-éléments ça va booster le système
ça va permettre de décoller rapidement
j'en étais où les amendements organiques
bien sûr plus on va pouvoir en mettre là
plus ça va remonter
voilà et donc quatrième application
c'est que plus le sol est dégradé plus
les mailles contraignant plus il va
falloir combiner des leviers pour passer
des seuils qui permettent la production
de biomasse c'est-à-dire qu'on va à
gauche
je sais pas vous apporter des mycores
inoculus ça fera rien vous mettez juste
de l'engrais chimique ça frappe pas
grand chose on gagnera un tout petit peu
mais ça fera pas décoller et au niveau
économique on y arrivera pas donc il va
falloir
combiner les leviers mettre tout à la
fois refaire de la structure au sol avec
un coût mécanique même si
c'est pas la meilleure ma manière mais
ça permet de relancer fertiliser et puis
lever en fait tous les facteurs
contraignant à la fois si vous levez la
moitié des facteurs à coups de d'engrais
d'argent et de travail et que vous le
veuillez pas l'autre moitié des facteurs
l'amélioration elle est marginale et
vous gagnez pas vous décollez pas donc
ça veut dire ça aussi que la rentabilité
des différentes interventions elle n'est
pas elle dépend de l'état de
restauration des sols plus on est en bas
à gauche moins c'est rentable
d'où la nécessité de faire les analyses
après de savoir où on en est mais plus
on est en bas à gauche là et puis le
climat continue moins c'est rentable et
plus c'est risqué donc c'est peu
rentable à court terme à la limite dans
des politiques de restauration il faut
il faudrait voir ça comme comme des
investissements dans des infrastructures
on nous paye des barrages
on pourrait très bien dire on finance en
investissement sur du la moyenne durée
des prêts à 5 ans à 10 ans pour
recréer un outil de production qui soit
qui soit vivable mais en tout cas c'est
pas avec des crédits campagnes qu'on
relance l'affaire ici voilà
alors après ça c'est une autre question
mais on va pouvoir se poser la question
au rythme on en est mais c'est une bonne
question est-ce qu'on se met sur ceux
qui sont au bord de la mort ou est-ce
qu'on se met sur ce ou ça peut on est
dans la partie où on va vite vite
décoller et puis après on s'occupera des
autres
pour moi il faut se mettre dans la
partie où ça décolle fort
voilà donc c'est une des voilà au milieu
là on va les les
investissements enfin les intrants vont
être très rentables à court terme s'ils
sont bien adaptés c'est voilà et puis en
haut et ben souvent c'est peu rentable
parce qu'il y en a pas besoin
vous allez mettre des oligo les mains
sur un sol où il y a toute la biologie
qui les sort naturellement ou de la zone
bon
c'est ça le problème c'est qu'ils sont
on sait pas juste un point d'inflexion
qui débloque tout c'est plusieurs petits
points d'inflexion et puis en fonction
des conditions climatiques de l'année on
sait pas trop on en est non plus donc il
va falloir se repérer à peu près et puis
c'est c'est à la grande question c'est
quand est-ce qu'on prend le risque de
sauter un pas de plus
éventuellement voilà on peut on peut
faire sur des choses comme ça mais c'est
c'est une vraie question ce qui est
important aussi c'est plus le seul est
dégradé et plus le climat est
contraignant et ben moi la rentabilité
économique elle est possible à court
terme donc là ça sera même des
subventions qu'il faudra
et puis
plus le seul et dégradé le climat
contraignant puis il va falloir apporter
de l'énergie de l'extérieur
ok donc ça on en a plus
et plus la restauration est lente et
elle est
on va perdre du temps donc c'est ça la
question où est-ce qu'on qu'est-ce qu'on
reprend en premier quoi où est-ce qu'on
consente les efforts
c'est à la limite là quand on est en bas
là on va plus beaucoup se dégrader
il y en a qui ont pas le choix oui ça
c'est sûr mais
le truc aussi c'est que voilà on est en
bas on a une régénération lente là on a
une régénération rapide possible donc
même à l'échelle d'une ferme peut-être
commencer par celle où on est le moins
le moins dégommer quoi parce que c'est
autant se mettre là où la pente est la
plus raide et puis et puis remonter
rapidement mais surtout là derrière
c'est que plus la transition puis on
retarde la transition plus elle sera
difficile plus elle sera coûteuse et
d'autant plus qu'en parallèle le climat
il se dégrade rapidement
c'est ça l'idée c'est de relancer la
production de biomasse et de contre en
fait il concentre la biomasse les
systèmes zaï au Burkina c'est il
rassemble toute l'eau ils font une 2008
il rassemble toute l'eau sur un mètre
carré ils ont un pot un point gros comme
ça où ils mettent toute la matière
organique qu'ils ont ils mettent une
graine de maïs une graine de haricots et
là localement ils ont passé le seuil
donc c'est à dire sur un mètre carré ils
ont passé le seuil sur ça mais là ils
peuvent grimper vite si on saupoudre le
pot de matière organique elle peut donc
qu'on a il y a rien qui arrive au bout
et on
remonte pas et donc ça c'est valable à
l'échelle d'une parcelle d'un mètre
carré d'un pied mais aussi à l'échelle
d'une région où il va falloir concentrer
les arbres pour refaire des pluies pour
refaire
oui il y en a il y en a heureusement il
y en a mais ça reste compliqué il faut
qu'il faut qu'il pousse les arbres
et voilà
c'est on revient toujours à l'eau mais
il faut pailler il faut arroser donc il
faut avoir de la biomasse quelque part
au départ et c'est voilà
qu'est-ce que je voulais dire donc ce
qui est important c'est de savoir de
pouvoir situer aussi si on est de là et
qu'on est en train d'aller vers là c'est
pas la c'est pas le bon le bon truc
voilà plus on attend si on est là qu'on
attend on va passer là et pendant ce
temps le climat il va nous amener là
donc on voit vite que ben là on a le feu
aux fesses c'est il y a pas d'autres
mots voilà alors l'idée c'est comment on
va remonter là haut là haut c'est par
celle qui sont déjà pas mal si le climat
change
on tire on peut y arriver mais le
problème c'est que les climat il en
change il est en train de changer plus
vite qu'on arrive à restaurer les sols
donc il va falloir je pense concentrer
aussi au niveau des régions quoi il va
falloir faire des choix voilà
l'autre implication c'est que la
transition elle doit être plus rapide
possible il faut passer le seuil le plus
vite possible parce que quand on est en
dessous de ses seuil on est tout le
temps avec cet escalier qui descend
et ben on rame quand on est à
contre-courant tout le temps quoi on
pagaille contre le courant et on n'y
arrive pas donc il faut sortir passer
ses seuil le plus rapidement possible
donc là il faut mettre des gros apports
de matière organique quand on en a donc
c'est pareil il va falloir concentrer ce
qu'on a au niveau d'une région
découverte végétaux des autant qu'on
peut pour passer les seuils rapidement
donc ça va être des apports exogènes
pour redémarrer donc ça en maraîchage
c'est possible on compte culture ça ça
se complique
et puis il faut concentrer la biomasse
c'est ce qu'on disait les systèmes zig
faire du
rabattre la biomasse un rang sur deux
sur du maïs pour tout concentrer c'est
ce qu'on sait à Madagascar oui Cédric
voilà c'est sur sa concentre la biomasse
sur à peu près la moitié de la parcelle
enfin sur des sur des lignes sur la
moitié de la parcelle ça ça marchera
bien pour le maïs on concentre on met le
problème c'est que l'année d'après voilà
on fait ses endans avec le maïs combien
relancé l'année d'après on met du blé le
blé il fait comme ça
il faut le gérer mais bon au moins on a
repris la moitié on va pouvoir s'étendre
on est on a passé les seuils voilà et
puis aussi le truc il faut que ça soit
aussi rapide que faut que ça soit le
plus rapide possible la transition mais
pas plus rapide que possible c'est à
dire que si vous mettez 100 tonnes de
compost quand vous êtes là en bas vous
allez tout bloquer parce qu'il y a pas
la capacité à digérer
donc quand on est en bas il va falloir
relancer la capacité de digestion du sol
un peu progressivement le plus vite
possible et pas trop vite non plus il
faut pas lui faire une indigestion quoi
voilà où est-ce qu'on en était voilà des
apports modérés fréquents bas à gauche
des apports importants irréguliers
ensuite on est sur la production in situ
par les plantes là on peut y aller ça
commence à cracher puis en haut on est
tranquille
autre implication masse les mélanges il
nous permettent d'augmenter la
production biomasse et puis pour moi
c'est une assurance c'est une assurance
contre le risque de pas prendre la bonne
espèce bien adapté parce que où est-ce
qu'on est exactement la question tout à
l'heure où est-ce qu'on est exactement
quel sera le meilleur espèce ici on a
des bons risques de se planter donc un
mélange d'espèces déjà au niveau
écologique ça va produire plus parce
qu'elle Boivin il dit il plante 12
espèces tous les ans il y en a quatre ou
cinq qui poussent c'est jamais les mêmes
mais au moins ils ont leur production ça
crache et il démarre donc les mélanges
ça permet de s'assurer qu'on tape pas
sur les sur les mauvaises espèces qu'on
va avoir des espèces adaptées et puis
voilà où est-ce qu'on est exactement
voilà ça nous permet d'être sûr qu'on
sera qu'on sera dans la bonne zone et
puis c'est une assurance climat aussi
parce qu'on n'est pas à l'abri d'une
année ou
ou bien si on n'a pas des espèces un peu
plus adaptées au sec on le système il
repart en arrière là voilà donc c'est
une assurance clim en gros on va
retrouver souvent les Shadoks je vous ai
mis des prix Nobels je vous mets des
Shadoks ils disent il faut mieux pomper
même si ce passe rien que risquer qui se
passe quelque chose de pire si on ne
peut pas voilà donc pour la photo
synthèse c'est ça c'est la photosynthèse
qui pompe et il faut mieux risquer de
pomper même si ça sert à rien là quand
on est en haut
que de risquer qui se passe sur quelque
chose de pire
voilà
alors c'est comme le fût du canon en
fait
[Rires]
si alors en France on est quand même pas
complètement en bas à gauche là voilà là
c'est en Afrique il y a pas mal de coins
en Afrique des on va être en bas à
gauche on est quand même enfin on est
quand même pas si loin de la ligne des
12% on est quand même assez souvent en
dessous mais on est un peu sur le côté
ouais
quand 5 ans 5 ans il nous dit
après ça dépend des moyens qu'on met en
maraîchage on peut le refaire en 6 mois
voilà on apporte des grosses quantités
on travaille et on attend que ça passe
on peut le refaire en 6 mois mais c'est
parce que c'est des apports extérieurs
sur des petites surfaces avec avec des
marges à l'hectare très rentable sur des
grandes cultures sur de la vigne voilà
c'est ça dépend ce qu'on fait aussi si
ça démarre comme il faut voilà mais si
on met si on met les ingrédients ça peut
aller vite on peut mettre moins de 5 ans
il y a une autre chose que tu mets pas
en évidence sur ton schéma c'est que si
on passait tous en agriculture
régénérative en France le climat il
s'inverse oui oui je peux
y aller vite mais
tout à fait d'accord
ouais n'empêche que moi j'ai une sacrée
expérience tropicale et que vous allez
courir après dans pas longtemps
mais on espère bien c'est c'est la
meilleure chose
en fait j'ai travaillé 5 ans en Afrique
de l'Ouest disant au Vietnam et disant à
Madagascar donc je connais pas la France
en fait
je me demande est-ce qu'il y aurait pas
enfin ce qui ferait pas commencer à
faire un travail de entre guillemets de
cartographies d'état des lieux enfin de
tous les mais quel couvert végétal bah
moi j'ai laissé pousser les kenopodes et
ils sont très bien il faut mettre 50 bah
voilà ils sont adaptés
oui mais sur ton terrain est-ce que
c'est peut-être mieux
on arrête pas de le dire on a l'âge de
faire de Dieu de bordel on a
l'âge de faire et voilà édition 14e
édition
qu'on saute plus parce qu'on a mal aux
pieds non mais moi j'en suis à la
cinquième et et et vivement et vivement
même si c'est pas parfait ok juste après
Laurent et vivement même si c'est
parfait
vivement une véritable pack une
politique agricole du carbone
alors je vais rebondir ce que dit
Monsieur tout à l'heure si on s'y met
tous le climat s'inverse et il a raison
c'est qu'en fait la période idéale de la
photosynthèse la peur la plus longue
c'est l'été si on a des sols verts
vivants avec des couverts vivants l'été
on a 20 degrés de moins et on va recréer
le cycle de l'eau le cycle des pluies à
l'image des forêts mais la raison c'est
que si on s'y met tous à cultiver l'été
la période idéale on réinverse le climat
c'est aussi le rôle des pérennes c'est à
dire que
on séquestre beaucoup de carbone on
grimpe vite quand on produit beaucoup de
biomasse quand en même temps on en
minéralise peu c'est à dire pendant
l'été ou le sol est sec en haut on
minéralise peu en haut donc si on va
chercher de l'eau en profondeur qu'on
produit au dessus là on gagne beaucoup
si on irrigue pour avoir une grosse
production on va gagner moins on va
gagner mais moins du coup je te coupe
pardon et du coup Olivier on en a
beaucoup parlé tous les deux de cette
période de transition sauf que si moi je
couvre mes vignes l'été avec un couvert
vert bah je vais pas récolter là
actuellement dans la situation à
l'instant T mais je sais très bien que
si je fais du couvert vert bah oui je
vais créer de l'eau de la pluie et au
final si elles sont couvert l'été et
qu'il pleut un peu l'été ça va moins me
gêner sauf qu'on allait sur la période
qu'est-ce que je fais pour à la fois
vivre de mon métier et à la fois sauver
le climat
les grosses questions on voit il y a les
moyens enfin on n'est pas obligé d'être
au maximum de la production ça va être
des compromis comme il faut que tu vives
de tes trucs donc le truc c'est le con
le seul compromis en cas de en dessous
duquel il faut pas passer c'est je
continue à déstocker du carbone il faut
gagner sachant que si on là il faut
gagner vite pour passer le seuil ici on
gagne un peu ça va vite se débloquer
donc
si on est des limites comme ça on va
gagner un peu un peu un peu la
transition leur prendre 10 ans au lieu
de 5 mais le critère c'est ce que je
suis en train de
d'améliorer mes sols ou est-ce que je
suis en train de déstocker
en plus il y aura des années vous allez
déstocker un peu l'année d'après
regagner beaucoup voilà c'est la
tendance sur quelques années qui va
compter mais c'est oui on est sur un
seuil ça va être des compromis de toute
façon le il n'y a pas de solution
miracle où on va on va dire on arrête
tous de bouffer pendant deux ans on fait
cracher on nourrit les sols pendant deux
ans et voilà c'est c'est une politique
agricole du carbone quand on a passé les
seuils on se retrouve avec une
production qui est très supérieure à la
ration nécessaire au sol
la carte de la ça fait on va Laurent un
petit commentaire et puis après une
question je rappelle que ça fait aussi
14 ans qu'on dit puisque tu insistes il
y a
4600 mesures à gros environnementales il
en faudrait une
pour nous aider et pour progresser pour
mettre il y en a 4600 plus personne de
toute façon n'y comprend Laurent en deux
mots
les villes sont en train de comprendre
qu'il fallait végétaliser pour baisser
les températures de 20 degrés donc
toutes les villes maintenant
végétalisées et en fait nous on a fait
l'inverse dans les champs il faut le
faire il faut re-végétaliser quoi comme
disait Coluche c'est pas 20 degrés c'est
de force là
voilà donc au moins ça fait ça fait
débattre c'est
vous venez de loin
non c'est pas une question c'est une
remarque pour passer à l'âge de faire
les gars il va falloir faire tourner un
peu de semence parce que mélanger les
couverts faire des coutures associées
couvrir constamment nos sols on peut le
faire à quel prix aujourd'hui 1 kg de
semences de petites graines on est
autour de 8 10 euros le kilo pour la pas
trop cher et puis et c'est des semences
qui ne nous appartiennent pas qu'on ne
sait pas encore multiplié qu'on sait pas
s'approprier et donc se rendre autonome
sur nos fermes par rapport à cette
production il va falloir qu'on se fasse
tourner les semences qu'on se qu'on se
serve aussi de façon qu'on appelle la
société civile à venir nous aider à
planter des arbres constamment et à les
entretenir tout ça c'est aussi du
travail collectif ça fait partie de tous
les outils qu'il va falloir mettre en
route très rapidement quoi il faut
s'allier aux réseaux suivants auquel on
adhère déjà tous mais effectivement
travailler sur la petite graine qui
aujourd'hui n'est plus accessible parce
qu'elle est pratiquement uniquement
produite dans les pays de l'est
aujourd'hui il va falloir
tourner de la semence
quand on est en bras là c'est qu'il y a
moins besoin de semences
et puis les arbres clairement mais les
premières années
le coup de chair mais c'est là j'en
profite pour rappeler l'initiative
la bascule elle va bientôt se faire
j'en profite pour rappeler l'initiative
des enfants et les arbres vous l'avez
peut-être entendu parler des enfants des
arbres que chaque gosse scolarisé puisse
aller chez un agriculteur avec les
enseignants avec l'équipe éducative ses
parents les gens de la commune etc ça a
une opération qui marche terriblement
bien qui a démarré il y a deux ans pour
que chaque Ghost c'est à dire 4 millions
de gosses je crois à peu près scolarisé
puisse aller chez un agriculteur pendant
qu'il en reste d'ailleurs entre
parenthèses planter un arbre parce que
c'est peut-être comme ça qu'on fait les
citoyens les éco-citoyens on s'en fout
un peu ce qu'on veut c'est des citoyens
qui qui comprennent qui voient qui
agissent qui traduisent un gosse qui
plant un arbre quand il a 12 ans il s'en
souvient toute sa vie et je pense que là
on fait quelqu'un qui derrière va
prendre les bonnes résolutions et manger
du mouton à gros forestier
il y a aussi le parrainage des arbres
dans le Berry il y a quelqu'un qui a
planté des truffiers qu'à te proposer à
n'importe qui tout un chacun et ben
d'investir un petit peu dans ces armes
évidemment il y a quelque chose à
laquelle un échange mais ça fait il a pu
planter je ne sais combien d'arbres
truffiers grâce au public là il va
falloir combiner tous les leviers
possibles c'est par la société donc il y
a des solutions toutes les échelles
sont avec beaucoup d'activités
photosynthétiques il nous reste deux
minutes pour une ou deux questions et
comment faire une suggestion j'ai pas
fini
à la recherche qui devrait faire un
commentaire ou une question de Monsieur
23 minutes justement le débat arrive sur
ce sujet là c'est elarbes dans tout ça
donc en gros dans votre schéma
de manière rapide comment l'art peut
contribuer à aider à accélérer et à quel
moment vous conseiller de l'implanter
pour que ce soit le plus efficace
possible
non c'est le plus vite possible
le principe de base c'est maximiser la
photosynthèse un arbre surface foliaire
c'est ce qu'il y a de ce qu'il y a de
plus élevé alors après il y a c'est
toujours des compromis aussi si on veut
vraiment maximiser la photosynthèse
c'est c'est
les résines qui qui ont le maximum de
photosynthèse qui ont le maximum de
surface folières mais les résineux au
niveau de la flotte c'est pas une bonne
idée voilà donc il va falloir planter le
plus tôt possible des arbres qui
produisent le plus longtemps possible
dans la dans l'année et puis c'est voilà
c'est ce qui au niveau indice de surface
foliaire et le plus élevé donc il y a
toute une architecture qui est déjà en
place comme ça redémarre donc on a on a
beaucoup plus de panneaux solaires qui
sont qui sont ouverts tout de suite donc
les arbres c'est indispensable dans dans
le paysage
voilà donc pour la recherche quand même
un petit peu des implications cette
affaire parce que voilà je suis à l'abri
derrière mon bureau il va falloir quand
même qu'on s'y colle-t-il l'essentiel de
la recherche il se fait dans cette zone
tous les modèles dont on parlait tout à
l'heure ils se font dans cette zone
voilà
la recherche elle doit élargir son
cendre son champ de recherche on doit
commencer à travailler pour cette zone
là pour sortir de la zone
il faut pas il faut pas qu'il faut
arrêter d'extrapoler il faut interpeller
tous les dispositifs qu'on avait avec
Lucien Seguy Hubert charpentier en
Afrique on partait sur une grande gamme
de climats Madagascar on était sur tous
les climats des endroits où il pleuvait
deux mois par an à des endroits où il
pleuvait ils pouvaient s'y mettre par an
il y avait une saison de pluie une
saison pluieuse quoi ça n'arrêtait
jamais
on était dans chaque saute chaque zone
sur les sols les plus pauvres les seuls
moyens les sols les plus riches et on
pouvait interpeller nos résultats voir
quelle plante passer à quel moment donc
la recherche a tendance à travailler le
nez dans le guidon voilà en regardant un
gros problème parce qu'ils sont trop
près un petit problème de prêt on va
dire qui devient gros et il faut pas
interpeller et il faut pas linéariser
parce que si on lit arrive qu'on étudie
le problème ici qu'on linéarise la
tendance bah on arrive là et après quand
on dit ça marche pas chez les paysans
c'est parce que c'est des processus
palinéaires et puis si on se décale un
tout petit peu de sur la zone où on cale
notre modèle on a un résultat
complètement différent donc il faut
comprendre les choses de manière
dynamique complètement c'est il faut
voir des processus de transition de
manière dynamique donc il faut avoir la
vision de la variabilité spatiale et
temporelle sinon on n'y arrivera pas
la sélection variétale et ben elle doit
être adaptée aux différentes situations
pour l'instant la sélection variétale
elle se fait dans cette zone et la
question c'est comment je limite les
symptômes c'est comment je fais des
plantes qui supportent mieux
des conditions
où ça marche pas
pour cette zone là on peut se dire qu'on
va essayer de sélectionner des plantes
qui vont nous aider à sortir de cette
zone c'est pas la c'est pas la même
sélection et puis surtout on va
sélectionner des plantes pour quand on
est en haut parce que là aussi c'est pas
la même génétique qui va être la plus
efficace donc il y a tous les programmes
de sélection qui sont à remettre en
place
et puis la recherche mais les instituts
techniques aussi ils doivent mieux
contextualiser les résultats et les
recommandations voilà si on fait une
recommandation en disant bah il faut
planter tel voilà on a tel système ça
démarre peut-être qu'il va démarrer en
haut là mais qui démarrera pas en bas ou
l'inverse donc il faut contextualiser
savoir où on en est c'est pas les mêmes
systèmes qu'on doit proposer aux
différents endroits et que ça en
fonction des climats aussi donc il faut
pouvoir se situer et puis pour ça il
faut pouvoir se positionner et puis il
faut pouvoir évaluer les tendances et
c'est on en revient assez indicateurs
est-ce qu'on est en train ou est-ce
qu'on est en bas qu'on est en train de
grimper et que ça va ou est-ce qu'on est
en train de partir en plus en arrière
c'est la catastrophe donc c'est des
tendances parce que sinon ça coûte cher
de mesurer de manière précise donc on va
on va faire un compromis on va chercher
à avoir des tendances quand on est au
milieu parce qu'on évolue comme ça où on
est ce que voulu comme ça et ça va être
toujours des grandes tendances mais
pouvoir savoir c'est ce qu'on est dans
le bon sens ou pas
puis pour ça il faut développer des
indicateurs qui soient simples on a
parlé le test de bêche le matière
organique sur argile il y a l'indice de
régénération avec padv qui donne une
tendance est-ce qu'on est ce qu'on a des
chances d'évoluer dans la bonne
direction alors ça délimite mais au
moins c'est facile à avoir et ça donne
une information
les plantes biodicatrices ça va évoluer
enfin il y a toute une série
d'indicateurs qui va falloir développer
donc les conclusions c'est qu'il y a pas
d'autres solutions que de regénérer les
sols et que toute l'énergie de façon
elle vient des plantes ça il y a un truc
où on peut être sûr c'est ça donc il va
falloir reconcevoir les systèmes il faut
optimiser la photosynthèse donc ça veut
dire
maximiser les panneaux solaires les
surfaces de panneaux solaires et puis
aussi donc ça c'est mettre des couvert
toute l'année maximum et puis aussi
optimiser l'efficacité des panneaux
solaires parce que si on a plein de
panneaux solaires qui qui marchent pas
ça pas donc ça c'est beaucoup par les
oligo-éléments pour qu'on va arriver à
débloquer la photosynthèse au départ
donc voilà il faut adapter les systèmes
aux pratiques aux conditions de milieu
il faut contextualiser à chaque fois les
résultats il faut se mettre sur ces
trajectoires de restauration et puis
s'adapter au climat en même temps voilà
maintenant j'espère que vous allez me
contredire
alors qui veut du changement
pas mal qui veut changer
vous me contredisez ça fait plaisir
qui veut piloter le changement
c'est bien vous m'avez contredit donc je
peux pas finir sans en hommage
à Lucien Seguy Hubert charpentier eux
ils nous ont vers la voie
c'était un gros coup c'était des amis
moi j'ai eu la chance de bosser 30 ans
avec eux
ils avaient une passion du boulot
c'était des
ingénieurs d'or des agrojinny ils
avaient une capacité de travail
phénoménale et un sens de l'humour
décapant ce qui me permet d'affirmer que
j'oublierai jamais la philanthropie de
l'agronome charpentier
voilà et puis n'oubliez pas
la vie est belle
ça c'est pour les toulousain quoi
[Applaudissements]

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