APAD Webinaire de clotûre de projet SOL'iflore octobre 2024

De Triple Performance
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Le projet Ecophyto SOLiflore, qui avait débuté en novembre 2021, et qui visait à étudier le rôle des couverts végétaux d’interculture dans la gestion de l’enherbement en ACS, le tout sans glyphosate.

Highlights

✅ Projet Soliflore lancé en 2021 pour étudier les couverts végétaux.

🌱 Réduction de 7% de la densité d’adventices grâce aux couverts.

🌾 L’avoine s’est révélée très efficace parmi les couverts testés.

🐌 Des défis, comme les limaces, ont été rencontrés durant le projet.

📚 Des plaquettes pédagogiques seront créées pour partager les résultats.

🌍 Une bibliothèque en ligne diffusera les connaissances acquises en agroécologie.

🌿 L’importance de choisir des variétés adaptées pour maximiser l’efficacité.

Points clés

📊 Les couverts végétaux jouent un rôle crucial dans la gestion des adventices, surtout pour limiter les graminées annuelles comme le ray-grass. Cela montre leur potentiel dans les pratiques agricoles durables.

🌾 La diversité des espèces de couverts peut donner des résultats variables selon les conditions. Cela souligne la nécessité d’une sélection variétale adaptée pour chaque contexte agricole.

🚜 Les plateformes de démonstration permettent d’expérimenter et d’identifier les espèces les plus prometteuses, renforçant l’importance de l’expérimentation sur le terrain.

🔍 Une connaissance approfondie des variétés est essentielle pour choisir celles qui répondent aux objectifs de gestion. Les agriculteurs doivent être guidés dans leur sélection pour optimiser l’efficacité.

📖 Les catalogues de semenciers sont utiles, mais il reste des améliorations à faire pour mieux orienter les choix des agriculteurs. Cela implique un besoin de recherche continue.

🌱 Les adaptations variétales en termes de précocité, de sensibilité au gel, et de pouvoir couvrant sont nécessaires pour maximiser l’efficacité des couverts végétaux.

🌍 Le projet souligne l’importance des couverts dans la transition agroécologique, avec des pistes prometteuses pour une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.


Projet réalisé avec le soutien financier de l'OFB.



Transcriptions

Jje suis ravie de vous accueillir je suis directrice de l'APAD donc Sophie Rousseau aujourd'hui on va parler du projet solif flore qui est un projet qui a qui a démarré en en 2021 on va vous en parler tout pendant 2h de 10h à MIDH le webinaire est enregistré vous pourrez le revoir sur notre chaîne YouTube et puis on fera toutes les synthèses du projet l'ensemble des livrables seront consultables sur notre site évidemment à la fin de de de

l'ensemble du travail réalisé aujourd'hui on va dérouler la présentation donc on a différents intervenants qui qui ont participé au projet alors avant de de démarrer je vous demande à tous de bien garder vos caméras coupé vos micros coupés s'il vous plaît pour laisser le flux à ceux qui parlent même si on a tous des très bonnes connexions aujourd'hui c'était ça peut arriver euh donc aujourd'hui on va vous présenter les résultats le projet et puis il y aura des témoignages d'agriculteurs qui ont travaillé sur le

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projet dé chargés de mission alors je vois déjà des mains qui se lèvent je vous propose de poser vos questions dans le chat et vous avez des personnes qui vont vous répondre et puis à la fin du projet on aura une partie questions-réponse on va organiser toutes ces questions pour pouvoir y répondre à la fin du du du webinaire donc aujourd'hui vous allez avoir une présentation qui va se dérouler en plusieurs temps il y a Dianne Mazur qui est présidente de l'association qui va faire un petit mot d'introduction et puis ensuite Alicia

qui a géré le projet avec l'ensemble de l'équipe et les agriculteurs et les partenaires présentera les résultats et l'ensemble du projet la façon c'estés déroul pardon et puis on aura des témoignages d'agriculteurs qui ont participé à ce projet donc Christophe Barois Guillaume Ratz le témoignage de thbao François qui est un de nos chargés de mission sur le projet également et puis Paola ça la d'ine Rae qui va nous parler également de de ce qu'elle a pu apporter au projet dans l'ensemble des actions qu'elles sont menées en tant que

partenaire donc si tout le monde est prêt je pense qu'on peut démarrer euh Diane je te laisse la parole bienvenue à tous et n'hésitez pas à poser vos questions au fur et à mesure bonjour à tous et merci de votre présence on est il a 50 personnes à peu près qui sont en train d'écouter donc c'est chouette donc je suis présidente de la PAD et donc vous savez tous hein bien sûr la PAD c'est l'association pour la promotion d'une agriculture durable c'est une association d'agriculteurs qui euh pratique l'agriculture de conservation

des sols la p c'est une association qui a neuf salariés et les axes d'action de cette association c'est l'animation de groupe sur le terrain la sensibilisation des bénéfices de l'agriculture de conservation des sols la valorisation de l'agriculture de conservation des sols et le perfectionnement technique pour accompagner les agriculteurs dans leur réalité de terrain et c'est sur ce dernier point que nous sommes là aujourd'hui le projet soliflore qui a débuté en novembre 2021 fait suite au projet

solution ACS le le projet solution ACS c'est un projet qui était entre 2019 et 2022 et le thème était le perfectionnement technique pour la gestion de l'enarmement en ACS sans glyphosate et sans travail du sol donc bien sûr tout le monde le sait l'agriculture de conservation des sols c'est trois piliers sur le terrain c'est-à-dire une couverture permanente le non travail du sol et favoriser la diversité des cultures et pour nous agriculteurs il y a des il y a des impasses il y a des problèmes on cherche des améliorations

et donc cette notion de améliorer les techniques sur le terrain est fondamentale et justement cette notion de terrain est très importante donc une des pistes qui résultait du projet solution ACS était le rôle des couurs végétaux dans la gestion de l'enerbement en ACS donc l'objectif était donc de chercher comment trouver améliorer cette question question et c'est un peu ce qui a déclenché le nouveau projet nouveau programme soliflore on va voir les résultats aujourd'hui donc le projet soliflor c'est un travail

d'expérimentation dans des conditions réelles et l'idée c'est de comprendre le rôle découvert dans la gestion de l'enorbement sans glyphosate et avec un minimum voire pas d'herbicide donc vous allez bientôt tout savoir dans quelques instants donc dans ce projet je remercie les ministères de l'Agriculture et de l'écologie dont le référent pour ce projet et Ludovique Bonard qui doit se connecter je sais pas s'il est il est déjà connecté l'ofb représenté aujourd'hui par José cofimiti pour leur soutien financier

mais également nos partenaires lin RA avec l'UMR agronomie et Paola Salazar l'mr agroécologie avec Stéphane cordeau et Bruno chauel novalisterra avec Paul Robert serriance avec édard varegne Rolen SEM avec Denis vantini et Bonel SAS avec Pierre Bonnel et surtout n'oublion pas ça c'est facile de dire surtout hein tous les agriculteurs qui sont engagés au côté de la PAD pour la mise en œuvre de ce beau projet voilà je vais passer maintenant la parole à Alicia Régis chef de projet et qui va nous présenter solif flore et la partie

des résultats qu'on attend tous bonjour à tous merci beaucoup Diane pour ce mot d'introduction également Sophie donc comme vous l'aurez compris je suis Alicia Régis je travaille à la PAD et c'est donc moi qui été en charge de coordonner l'ensemble de ce projet soliflore pour que ce dernier soit mené comme il faut auprès des agriculteurs et mais également avec toute l'équipe de la PAD pour faire ce suivi alors je vais vous présenter en deux mots le projet ses objectifs le contexte du projet et après je passerai très rapidement au

résultats du coup comme l'a dit Diane ce projet est en partenariat avec les entreprises les structures qui sont présenté ici avec les deux équipes de recherche de l'inrae dont Paola Salazar notamment fera une intervention un peu plus tard dans au cours de ce webinaire mais on a également ici présent Stéphane cordau et Bruno Chauvel si vous avez des questions pour eux n'hésitez surtout pas ils seront là pour y répondre et puis après d'autres structures un semencier puisque nous sommes sur un projet sur les couverts

donc c'était important aussi d'avoir ce ce ce type de de partenaire avec nous c'est riance deux agroéquipement entiers Rolen SEM et Bonel également pour prendre en compte la dimension de la gestion et de la destruction des couverts et également un conseiller avec Paul Robert novalisterra par rapport à toute la gestion technique de ces techniques en ACS donc soliflore c'est un projet ecofyo 2 qui est financé par l'ofb et donc les les deux ministères cités il s'inscrit dans l'action 15.3 réussir la

sortie du glyphosate donc on s'inscrit bien dans cette dans ce thème-là dans l'objectif euh de euh dans Demain pouvoir se passer de cette de ces produits avec cette molécule là également en agriculture de conservation des sols du coup la finalité de ce projet c'est bien de comprendre le rôle des couverts végétaux d'interculture dans la gestion des adventistes en ACS les couverts végétaux c'est donc un des pilasss comme la Diane euh il il ils apportent de nombreux services dans la gestion de le des adventies la gestion

d'enerbement et nous euh on est là pour à travers ce projet pouvoir répondre en tout cas essayer de comprendre le rôle sur ce service là de la gestion des adventises et plus précisément on va s'attacher à répondre à la question euh peut-on se passer de glyphosate en ACS grâce au couverts végétaux voilà donc pour ça on va mettre en place on a mis en place pardon des plateformes de démonstration chez les agriculteurs chez des agriculteurs en ACS donc qui veut dit en ACS travaille pas le sol donc ces plateformes ont été

mises en place sans glyphosate dans le but de tester des leviers autour des couverts le choix des espèces la façon de les gérer de les optimiser de les détruire le tout étant adapté à chacun des des objectifs et du contexte de Ch chacun des agriculteurs des plateformes et nos objectifs on va dire un petit peu plus opérationnels c'est bien de les trois qui sont qui sont présentés ici à savoir de produire des références de couvert adapté en ACS adapté à chaque contexte pédoclimatique qui a donc pour

r la limitation du développement des Adventis tester différents modes d'optimisation de ces couverts différents modes de destruction de ces couverts et après le troisème objectif si on prend un petit peu de hauteur et qu'on élargit un petit peu c'est intégrer ces l'étude de ces couvertes dans une dimension donc un peu plus large de mise en avant des bénéfices environnementaux de l'ACS au travers de ces couverts alors Diane l'a dit ce projet il a démarré en novembre 2021 il se termine ce mois-ci donc il a duré 3 ans

et il s'est découpé en trois actions qui sont présentées ici l'action une c'est l'action on va dire qui a qui nous a occupé les 6 premiers mois de l'année où on a lancé le projet identifié les agriculteurs qui voulaient prendre part aux plateformes mais surtout on a coconçu avec l'ensemble des partenaires et des agriculteurs les protocoles qui allaient être mis en œuvre au sein de chacune de ces plateformes c'est une action qui est cogérée par l'inrae l'UMR agronomie et Paola interviendra un peu

plus tard comme je le disais pour présenter ses travaux ensuite un on va dire un gros morceau du projet ça a été bien l'action 2 qui a été la mise en œuvre des plateformes chez les agriculteurs au travers de deux campagnes 2022- 2023 et 2023-2024 et la dernière action du projet euh qui se place à les 6 derniers mois du projet en parallèle de la fin de l'action 2 c'est la valorisation l'action de valorisation et transfert des connaissanceces également cogérer avec inrae euh pour dans le but de d'informer le plus plus grand nombre des

des enseignements qu'on aura tiré de ce projet les cinq plateformes en ACS elles vous sont présentées ici alors on parle de cinq plateformes mais bien de quatre contextes pédoclimatiques différents puisque dans les Haut- de France il y a deux plateformes qui sont géographiquement proches l'une de l'autre néanmoins on se place dans des contexte également on va dire agro pédoclimatique différent puisqu'on va retrouver des culteurs qui sont ou en grande culture ou en polyculture élevage dans quatre régions différentes

euh voilà donc je vais pas forcément les redétailler vous retrouverez le témoignage de certains un peu plus tard dans ce webinaire mais l'idée c'était qu'on puisse avoir euh sur différents territoires français une plateforme d' enfin de démonstration alors je le répète mené en ACS en agriculture de conservation des sols sans travail du sol et sans glyphosate je le précise bien parce que on peut peut-être se reposer la question vous avez sur le schéma ici un exemple de de succession culturale avec le couvert d'interculture

qui a été étudié dans la majorité des cas et nous avons bien donc semé ces couverts sans usage de glyphosate et ensuite nous avons semé euh quand je dis nous les agriculteurs donc on se met sur la plateforme une culture suivante une culture de printemps et à savoir le maïs également sans glyphosate et nous étions en précédent céréal à paille d'automne et bien souvent du blé donc ça c'est la dans la majorité des la succession que l'on a étudié mais on verra qu'il y a des exceptions on se place donc sur deux campagnes cultural

comme je le disais euh donc vous vous doutez bien que pour pouvoir respecter cette interculture longue blé interculture maïs nous avons donc changé de parcelle entre l'année une et l'année de pour pouvoir se retrouver à chaque fois dans la même situation donc à chaque fois chaque agriculteur aura eu deux parcell deux voilà deux parcelles à gérer au cours du projet celle de l'année une et celle de l'année 2 donc pour replacer un petit peu aussi dans dans son contexte on a on est sur des plateformes de démonstration

chez des agriculteurs où on va venir comparer des modalités de couvert et cela sans répétition alors il faut bien le préciser on n'est pas dans des essais factoriels où on va pouvoir venir faire de l'analyse statistique derrière par rapport au résultats que l'on obtient on va bien pouvoir juste tirer des observations et des tendances et pas des conclusions on va dire valider statistiquement et qu'on pourrait potentiellement voilà généraliser là on est bien dans de la dans du suivi de parcelles agriculteur et donc l'ensemble de ces

plateformes nous ont amené à mettre en place 127 modalités de couvert on a observé tout au long du projet plus de 80 espèces même 85 espèces d'adventis au travers de plus de 50 notations différentes donc les notations différentes les voici on va on a suivi la flore adventiste au travers de deux temps fort qui sont l'estimation de la densité au mètre carré donc le nombre de plans au mètre carré au travers d'une notation qu'on appellera la notation T0 voilà plus tard dans le dans la présentation je parlerai de T0 et de T

finale donc T0 c'est la le suivi adventiste qui a été faite à la mise en place et au semi donc du couvert du couvert et le t final c'est à la fin de l'interculture juste avant la le semi de la culture de maïs et durant cette interculture on a fait une estimation de la biomasse sèche grâce à la méthode mercy on est venu peser les biomasse fraîche sur le terrain et on a fait cette estimation de la biomasse sèche avec merci d'autres notations ont également été réalisé dans la culture du maïs on y reviendra après pour faire un petit peu

le suivi de l'évolution de la plateforme au bout de 1 an de de non utilisation du glyphate et voir un petit peu ce qui se passait dans la culture avec notamment un suivi des IFT herbicides euh pour voir l'impact de du retrait de la substitution du glyphosate par ces leviers couverts tous les résultats seront pas présenté euh au cours de ce webinaire parce que ce serait beaucoup trop dense et on a'urait pas le temps en 2h mais bien sûr tous les résultats seront compilés et disponible euh publiquement

sur notre site internet au travers de différents canaux de fusion sur ces cinq plateformes je le disais plus haut il y a forcément des contextes différents à respecter donc le protocole il va respecter des spécificités liées à chaque ferme en fonction des objectifs des agriculteurs euh des contextes aussi agropédoclimatiques dans lesquels ils se trouvent mais on a également conçu les protocoles pour avoir des Gén ce qu'on va appeler des généricités donc des des modalités des variables qui vont être

communes à plusieurs plateformes et ou sur plusieurs enfin sur les deux années de de du du projet alors quelles sont ces généricités ou ces modalités communes elles sont présentées ici donc par rapport au choix découvert on va avoir le Sarasin qui a été mis en place à plusieurs reprises sur plusieurs plusieurs plateformes les graminé en C4 c'est par exemple ça va être du sorgo ou du mois euh également la association gramin C4 plus légumineuse ou crucifè plus légumineuse des modalités à base d'avoine et des mélanges de trois

espèces ou plus tout ceci a été conçu donc au cours de l'action une lors de de notre atelier de nos ateliers de coconception avec l'ensemble des partenaires et des agriculteurs euh pour concevoir les protocoles et également d'autres modalités on va dire de plus d'optimisation de la mise en place des couverts à savoir la fertilisation organique de ces derniers euh et aussi des un autre mode de semi qui est le semi à la volée des couvert avant Moiss son du blé pour voilà pouvoir optimiser cette installation on a également étudié

la la partie destruction découvert je vais pas moi le présenter ce sera plutôt au cours des témoignages que vous retrouverez ces résultats là alors si on rentre un petit peu dans le plus dans les dans les chiffres pour introduire un petit peu ces résultats on va enfin je vais vous donner quelques éléments de caractérisation de la flore que l'on a observer durant ces deux saisons culturales alors effectivement comme pour le projet solution ACS on a constaté qu'il y avait une majorité de graminé annuelle dans dans nos

plateformes qui ont été les problématiques principales avec par exemple du ré du Paturin du vulpain ou des gramiddt type PSD on a également eu des repousses même si c'est pas la majorité de de la flore observée on a eu des repousses de blé ou de sorgot ou de mois par exemple donc quand je parle de repousse même si c'est pas la majorité de la voilà dire de la flore non désirée qu'on a observé il y en a quand même et à considérer et on observait les repousses de la culture précédente dans le couvert ou les repousses de couvert

dans la culture suivante on a mis en place également au sein de ces plateformes des modalités que l'on va appeler modalité témoin où on a fait le choix de ne pas couvrir les sols lors de l'interculture par des couverts ce qui nous permet de voir les effets des couverts enfin de d'un sol couvert en ACS versus un sol non couvert en ACS c'est pas du tout une pratique qui existe dans la réalité bien entendu mais là dans le cadre de cette expérimentation pour voir un petit peu l'effet du couvert dans nos situations

on a mis quelques modalités non couverte et c'est ce graphique va en fait vous représenter voilà cet effet là vous allez retrouver cette fameuse notation T0 et t final donc au début de l'interculture et à la fin de l'interculture et le graphique représente la densité euh adventiste que l'on a estimé grâce à la méthode Baralis donc le nombre de plans tout Adventi confondu au mètre carré que l'on peut observer et donc ce que l'on ce que l'on constate c'est qu'au cours de l'interculture cette densité Adventis

elle diminue voilà tout au long de l'interculture mais la diminution est plus importante pour la les modalités qui vont être couvertes elle est de 7 % supplémentairire alors aujourd'hui c'est un chiffre on peut on peut pas forcément dire si c'est différent pardon statistiquement néanmoins ça vous apporte une première tendance et dans le cadre de notre projet de sur les parcelles que nous avons observé on a bien cette réduction de 7 % des adventistes grâce au à la couverture des sols ensuite on s'est intéressé à l'impact de

la biomasse produite par les couverts végétaux sur cette flore Adventis et notamment je vous disais tout à l'heure queon a euh mesurer estimer la biomasse sèche descouvert lors on va dire à l'automne donc on a pu estimer cette biomasse avec la méthode merci et en fait ce ce que l'on on a également donc mesurer enfin estimer du moins la biomasse sèche des adventistes au cours de cette même notation et ce que l'on constate c'est qu'il n'y a pas de corrélation euh on va dire directe et unique entre la biomasse sèche produite

par les couverts par les espèces des couverts avec la biomasse sèche des adventiss EU vous voyez la courbe elle est elle est très très plate donc il y a absolument pas de de corrélation et c'est également le cas si on regarde le paramètre densité euh euh Adventis donc nombre de plan mèes carrés au cours de l'interculture il y a pas non plus de corrélation il y a pas non plus de corrélation avec le pourcentage d'adventis qui vont être à des stades adulte florison ou grénaison puisquon va on a aussi observé les

stades phénologiques euh des de chacune des adventistes lors de notre suivi et lors de nos notations et on a donc distingué en fait les jeunes plantes des adultes et des adventies en fleurs et en gréison il y a pas non plus de pourcentage il y a pas non plus de corrélation entre cette biomasse euh sèche de l'automne avec et cette ce pourcentage adventiste à adulte florisant et gréison donc j'ai recroisé un petit peu ces ces constat là avec ce qui avait déjà pu être observé dans des études de différents on va dire équipe de

recherche et je vous en ai affiché qui est une étude qui a été produite par l'UMR agroécologie à l'équipe de Stéphane cordeau avec son collègue Guillaume A2 où il faisait un petit peu également ce même constat et en disant que un la bioma la présence d'un couvert et donc la bioma sèche euh pouvait réduire la le développement des adventises mais c'était pas forcément le facteur unique qui pouvait expliquer ça ça pouvait être quelque chose qui était multifactoriel en fonction des mélanges que l'on a des espèces découverts les

adventises les types d'adventies qui sont présentes les ressources en eau en nutriment notamment voilà c'est tout ça qui peut expliquer combiner ensemble qui peut expliquer la réduction des du développement des adventistes et pas forcément que la biomasse euh produite par les couverts hop je défile voilà euh donc ensuite on s'est intéressé sur les mélanges un peu on va dire commun à chacun des plateformes quel pouvaient être les mélanges ou les espèces ou les associations qui pouvaient apporter on

va dire la plus grande efficacité là ce qu'on observe sur ce sur ce graphique là c'est la notation t finale à la fin de l'interculture quelle densité d'adventi donc nombre de plantes au mètre carré on retrouve à la fin sur les différentes les différents couverts que je vous ai présenté un peu plus tôt et ce qu'on ce qu'on constate c'est que les modalités à base d'avoine euh on va dire sont les modalités qui apportent la plus grand ENF qui qui limite le plus fortement le développement des adventistes ou en tout cas le nombre

d'adventistes à la fin d'interculture était le plus bas avec ces modalités avec avoine on peut par exemple citer une modalité chez sur une des plateformes où il y a eu de l'avoine rude à 30 kg à heectare plus de la veste velue à 20 kg à l'hctare qui ont été testé alors je précise c'est souvent enfin c'est même tout le temps des associations la voix de mémoire n'a pas été testé seul dans notre projet donc je parle bien des modalités avec avoine mais il y a pas que ça mais ce qu'on constatait c'est qu'elle avait une belle part dans

le un beau rôle dans cette limitation du développement des adventies et sur le même esprit l'association crucifer plus légumineuse est très très très très proche de ce qu'on peut observer pour la voine également alors on peut par exemple citer des associations moutard d'abissini plus vest deelu ou navette plus vest deelu également voilà donc ça c'est les deux on va dire les les deux modalités les deux types de couvert qui ressortent le plus et on va également noter la les bons résultats obtenus dans certaines situations par

les modalités avec des graminés en C4 comme par exemple du mot du mois ou du sorgo Peiper euh ça a été le cas et Guillaume il reviendra un peu plus tard dans son témoignage dans le sud-ouest de la de la France où on va être sous des climat un peu plus voilà de plus en plus contraignant avec de la sécheresse qui peut s'éterniser ou des températures un peu difficile donc pouvoir mettre pouvoir voilà avoir espérer avoir des espèces qui s'établissent durant cette période là ça peut être compliqué et un

enjeu aujourd'hui pour certains agriculteurs et donc du coup ce qu'on a constaté c'est que les espèces comme le sourgo pipeur qui sont semé en pure sont vraiment des belles réponses pour bien s'établir et bien occuper l'espace et potentiellement faire concurrence aux adventies on a également observver sur la plateforme en vend une association avec ces graminés en C4 plus des légumineuses vous avez l'exemple là moi 30 kg plus velu 40 kg donc c'est des fortes densités l'objectif c'est vraiment la concurrence au Adventis et

donc là dans cette voilà dans cette région là la la graminé en C4 n'aurait pas suffi à elle seul puisqu'il faut passer l'hiver donc du coup la l'association avec de la veste velue a bien fonctionné donc voilà pour les un petit peu pour les couverts différentes les différents couverts je finirai par deux deux résultats trois même mais là c'était par rapport à l'optimisation de l'installation des des couverts euh je vous parlais tout à l'heure de fertilisation organique découvert lors de leur semi ou de semi à la volée qui

viendra juste après donc ce que l'on voit ici par rapport à la fertilisation organique des couverts alors là on regarde plus la biomasse sèche adventiste que l'on a estimé à l'automne grâce à la méthode merci on parle plus de Baralis là sur cette slide là de densité Adventis donc on a la comparaison entre les modalités qui ont été fertilisées et les mod it qui ne sont pas fertilisé par rapport à la biomasse sèche Adventis donc ce que l'on peut constater c'est que cette fertilisation organique elle profite tout autant au couvert

qu'aux Adventis c'est-à-dire qu'il y a une légère production de biomasse supplémentaire de de 7 % supplémentaire pour les modalités qui ont été fertilisées don plus de biomasse sèche produite pour les couvert mais également plus de biomasse sèche produite enfin produite constaté pour les Adventis voilà donc cette fertilisation organique c'est ce qu'on constate et après à la ça c'est pour le l'automne et après à la fin de de l'interculture on a donc regardé via Baralis les densités Adventis et ce que

l'on remarque c'est qu'il y a une légère différence en terme de nombre de plants au mètre carré sait pas trop si c'est on peut considérer que c'est différence mais il y a un léger plus il y a légèrement plus de modalités de pardon de d'adventis pour les modalités fertilisées de l'ordre de 6 plans au mètre Carr voilà donc c'est vraiment tellement léger queon peut considérer que au final à la fin de l'interculture la fertilisation organique n'a pas vraiment d'impact significatif sur les le développement

des adventies même si elle peut en avoir une à l'automne sur les biomasses produites hop voilà je défile et c'est un petit peu le même la même conclusion et le même esprit pour le semi à la volée découvert donc cette ce mode de semi a été testé de années mais uniquement dans une seule plateforme donc là on se on se concentre sur un seul contexte pédoclimatique et ce que l'on a pu observer c'est que le fait de semer à la volée euh s couverts ils ont pu s'installer et plus et pu profiter un peu plus des degrés jours et

on a observé une biomasse sèche découverte produit supérieur c'est pas affiché là sur le graphique mais c'est dans les petites explications à droite on a eu 4,6 tonnes de matière sèche à l'hectare produite par les par les modalités euh semé euh semé à la volée versus les modalités semées on va dire avec un semoir après récolte qui était de l'ordre de 3,4 tonnes de matière sèche à l'hectare et donc au contraire on voit une on voit le contraire sur les biomasses sèches advenst euh avec un peu moins de biomasse sèche Adventi pour les

modalités semées à la volée de l'ordre de 0,8 tonnes de matière sèche par rapport à au à une tonne de matière sèche pour les modalités semées au semoir de manière classique mais comme pour les la fertilisation comme je vous disais ça c'est à l'automne ce qu'on constate et à la fin d'interculture cette différence sur la les adventistes ne se voit plus puisque sur la densité adventies on a plus de différence hop j'arrive pas à défer à chaque fois voilà donc là c'est la dernière stade de ma de mon intervention avant de lasser

la main pour les témoignages euh on s'est également intéressé à ce qui va se passer dans le dans la culture suivante à l'occurrence ici pour nous le maïs euh donc on a fait tout un nombre d'observations de notation Adventi parfois de relevé de rendement euh on a demandé aux agriculteurs de nous remonter leurs leurs applications enfin leurs programme herbicide appliqué sur la plateforme et également sur le le reste de leur parcell qu'on va qualifier de référence agriculteur ce qui nous a permis de calculer les IFT herbicide euh

alors là un petit clin d'œil sur ces photosl donc ça c'est la la plateforme en vender où vous voyez que en fait dans le le choix des espèces et comment les couverts ont été menés on n pas forcément eu de problème sauf pour on on revient à nouveau à nos à nos graminé euh et là le RÉR a été une des problématiques majeur enfin voilà importante dans plusieurs plateformes c'est qu'on est on est face comme vous pouvez voir sur la photo de gauche à des voilà des des touffes de gras qui sont quand même assez développés et entre sur

les rangs de maïs on les voit le maïs est tout petit mais il est bien là donc là à ce stade là que faire je rappelle le maïs a été semé sans glyphosate que faire on a deux options soit on a du travail mécanique on est en ACS donc potentiellement sans travail du sol mais les outils encore aujourd'hui sont peu peu développés ou bien on a l'outil malheureusement encore chimique qui est qui est présent donc là Jérémy l'agriculteur il a passé la tondeuse dans entre les rangs de de son maïs c'est un petit clin d'œil en fait parce

qu'il avait pas d'autrre choix et que il voulait vraiment voilà pour lui ça va lui apparî être la meilleure option mais bien sûr c'est pas du tout quelque chose que qui va pouvoir être généralisé en tout cas avec cet outil là une tondeuse sur tout un sur toute une parcelle voilà donc c'est vraiment pour vous expliquer que on a été confronté à des problèmes peu des inquiétudes en tout cas sur le devenir du maïs et ça c'est rés ça a résulté à un IF herbicide euh de 7 % supérieur au à l'I herbicide de la référence agriculteur

tout autour voilà qui était hors hors plateforme donc ce qui signifie que la substitution enfin le fait de ne pas appliquer de glyphosate a entraîné un alourdissement du programme herbicidees prévu par l'agriculteur ou des applications supplémentaires ou à des doses plus forte toujours dans dans le respect de la réglementation bien sûr donc du coup on a cette réponse là et et potentiellement cette ce warning à avoir d'autant que cela a pu avoir un impact sur le rendement également où on a pu avoir des chutes de rendement dans

certaines parcelles en maïs et se pose également la question ça pas quelque chose c'est pas quelque chose qu'on l'on a suivi euh dans le cadre de ce projet là c'est la culture qui a suivi ensuite le maïs puisqu'on a voilà on voit qu'on peut potentiellement entretenir un certain stock semenci ou voir l'augmenter c'est donc ben en suivant le maïs si c'est une culture je sais pas par exemple de blé ou une céréale derrière ça peut poser problème puisqu'on est face à cette problématique graminée annuelle type régas donc

comment faire ça pose question en tout cas voilà donc j'en arrive à la fin de ma présentation n'hésitez pas comme on le disait à poser des questions on y reviendra à la fin pour des précisions et là je vais enchaîner avec enfin je non on va enchaîner avec des témoignages et je vais laisser la parole à Christophe Barrois qui est un des agriculteurs porte porteurs de plateforme de soliflore à toi Christophe et bien merci Alicia bonjour à tous donc moi je suis Christophe Barou donc je suis agriculteur dans le Nord

tout là-haut euh donc avec un un recul en ACS depuis 7 ans donc je travaille avec deux autres collègues on a mis en commun le matériel sur voilà sur 130 hactares environ à 3 puisqu'on a une double activité enfin voilà on a chacun une autre activité extérieure alors le le système est classique c'est des grandes cultures c'est du colsa c'est du lin textile du maïs grain du blé de l'orge et des févroles essentiellement pour les cou végétaux donc on est comme vous le savez euh très arrosé hein 1000 1200 mm mais

je dirais que l'année 2023 ça a été bien plus que ça hein on est on a borduré dans certaines dans certains secteurs les les 2000 MIM donc c'est des choses un peu inédites qui malheureusement vont certainement on va devoir s'habituer à ce genre de d'événement donc on va devoir s'adapter et je pense que la CS et les couverts sont aussi est là pour pour nous donner quelques solutions enfin en tout cas euh cette année ça nous permet de semer par exemple de manière plus précoce dans certaines parcelles enfin on pourra en parler donc

c'est sur des sols qui sont plutôt limono argileux donc globalement assez facile mais assez hétérogène également des parcelles où vous pouvez avoir deux types de sols dans la même parcelle euh entre le début et la fin de la parcelle alors les potentiels de rendement sont on va dire qu'il sont intér c'est des zones où on régulièrement en céréal on va faire des 100 ou 110 quinau en blé alors voilà si je parle de rendement mais moi je je préfère parler de marge mais au moins avec des rendements comme ça on peut

effectivement aller chercher des choses intéressantes sur le lin on va faire 7 tonnes de pailles par exemple le maïs on on n'est pas très bon parce queon manque d'ensoleillement donc on plafonne un petit peu on est plutôt dans les 110 120 quinau sec on va dire euh enfin voilà un peu pour la situation euh globale de de l'exploitation alors ce qu'on a voulu faire ben effectivement euh moi ça m'a intéressé de de d'aller chercher euh une concurrence euh via les couverts sur les adventistes hein puisqu'on a aussi on

est confronté notamment à des problèmes de graminé regra et vulpin on en a parlé tout à l'heure c'est c'est vraiment très très présent chez nous euh je pense que la CS m'a permis de de débloquer certaines situations on pourra aussi en parler alors ce qu'on a constaté sur les essais donc moi je suis à la 3e année puisque j'ai prolongé en 2024 l'essai soliflor donc il y a des choses qui ressortent quand même qui sont intéressantes on a parlé de laavine tout à l'heure laavine rude est pour moi quelque chose de très

intéressant qui a été testé à à 30 kg alors en mélange avec de la visse en général euh la veste ne s'est pas toujours exprimée alors d'une année sur l'autre enfin c'est on va pas rentrer dans les détails mais globalement il y a une année où ça a bien fonctionné et d'autrre pas en 2024 ça fonctionne très bien donc là on a un couvert qui est très bien implanté et qui est vraiment concurrentiel donc ça c'est à souligner àine vest sur les crucifères également alors on a mis un petit bémol parce que

c'est pas toujours clair c'està-dire que le problème notamment du rad fourragé c'est qu'il qu'il arrive à florison ou à graine relativement rapidement donc ça ça peut être un une gêne euh donc il est toujours également associé donc c'est mitigé sur l'aspect on va dire association avec les crucifères même si j'aime bien moi ce ce type de plante là par contre les les plantes type on va dire qualifiés qui sont pas pour moi pas très adaptés à notre terroir et à notre conditions pédoclimatiqu ce sont toutes

les les céréales d'été type sorgo ou MOA qu'on a qu'on avait testé à 25 ou 50 kg alors ça très bien il y a pas de souci ça ça couvre très bien au début mais en fait on est très vite limité en développement ce qui est apparemment pas vrai sur les autres plateformes donc ça on pourra aussi en discuter alors moi je mettrai un point de vigilance très important en fait dans dans le choix découvert c'est l'aspect Limas on a toutes les conditions qui sont réunies chez nous et puis apparemment ailleurs

pour que on ait des populations de Limas de plus en plus présente avec des générations qui se renouvellent avec parfois trois ou quatre générations dans dans une même année donc ça veut dire qu'on est confronté au Limas à la fois dans les cultures mais aussi à la fois dans les couverts donc on je dirait qu'aujourd'hui dans le choix de ces couverts si on veut vraiment être hyper concurrentiel et ben il faut à la fois réussir les smis mais il faut surtout aussi réussir à les garder donc peut-être faire des choix

délibérés dans les espèces de couvert des choix de d'espèces qui ne sont non appétantes au Limas donc par exemple si vous mettez des fébrol dans un couvercle clairement elles ne seront pas du tout impacté par par une population de Limas même même si elle est très forte par contre si vous mettez des plantes très appétantes des trèflesou des choses comme ça bah là on peut se retrouver avec parfois zéro trèfle j'ai un exemple concret où on a fait un mélange moutarde brune vesse alors on étit surpris par le

fait que la veste soit aussi appétente vis-à-vis des Limas mais c'est la première année que je vois ça et donc il ne reste que de la nous tarde et il y a pas de baisse donc ça c'est quand même embêtant donc il faut faut être vigilant justement dans le choix des espèces par rapport au Limas on peut passer au suivant je pense alors en fait on a voulu tester chez nous chose que je ne fais pas normalement sur l'exploitation mais on voulait aller chercher de la biomasse supplémentaire le problème dans nos

régions c'est qu'on récolte de manière assez tardive he c'està-dire en général c'est fin juillet début août bon même si ça évolue avec le réchau climatique clairement on a gagné depuis 5 6 ans on a gagné au moins une dizaine de jours de au niveau de la date de récolte donc on a voulu tester du semi à la volée mais avec des équipements qui sont pas forcément idéals pour moi il y en a un qui est pas mal c'est ceux qui connaissent le dp12 alors le problème c'est que c'est que 12 m de large donc on va passer dans les céréales avec un

outil qui travaille que sur 12 m alors qu'on est en 24 ou 27 m enfin peu importe mais je c'est qu'aujourd'hui des certains constructeurs ont sorti des solutions en 24 m ou plus pour faire du semi à la volée alors normalement c'est des outils qui sont utilisés pour faire de de l'épendage d'engrais mais ça marche vraiment très très bien pour faire de semi à la volée à côté de ça il y a le de Limbe mais c'est pas forcément très adapté notamment sur certaines graines qui sont trop grosses donc c'est

pas un outil à retenir entre guillemets même si on l' on a pu l'utiliser dans les essais donc on par parler de de choix d'espèces donc qui sont bien adaptés au semi à la volée la voine ça marche très bien le rad la navette on va dire tout ce qui est petitte graines c'est sûr qu'on va pas s'amuser à semer des févoles ou autres à la volée avec ce type avec ce type d'outil donc les petites graines sont très bien adapté on peut aussi envisager de faire des des des boules avec de l'argile et venir coller des petites graines sur ces

boules d'argile qui permettent d'épendre sur des grandes largeurs on doit augmenter la densité de semis quand on fait ses semis à la volée en général autour de 20 % et il faut surtout ça c'est vraiment très très important il faut insister là-dessus les fois où il y a eu un peu des échecs par rapport à des levé du de semi à la volée c'est parce que le délai entre le semi à la volée et en fait la moisson a été beaucoup trop important ça a été le cas par exemple en 2023 où il y a eu 40 jours entre la

enfin entre le semi à la volée pardon et la moisson donc 40 jours c'est beaucoup trop donc vous avez des plantes qui ont germé et mais qui se sont écholé donc vous avez un résultat final qui n'est pas satisfaisant l'idéal c'est étant d'être dans les 15 jours donc ça a été le cas en 2022 et c'est le cas en 2024 où on a vraiment des semis à la volée qui donnent de bons résultats en général enfin ça a été dit également on va on arrive à aller chercher des des quantités de biomasse qui sont supérieures chez nous ça a été mesur mur

autour de 2 tonnes de biomasse supplémentaire avec un semi à la volée même si moi personnellement comme on est équipé d'un semoir àent qui permet de chasser les pailles et de faire des bons semis je reste convaincu que le semoir àan a toute sa place dans dans ces dans ces types d'expérimentation donc voilà pour le le point essentiel après il y a un point aussi qu'on qu'il faut souligner c'est la répartition des pailles puisque on SME à la volé après on moissonné et donc la machine va recouvrir les graines avec la

paille broyée la répartition des pailles a un très un très fort impact sur la levée donc il faut faut être parfait là-dessus sur le broyage et la répartition on n'hésite pas à passer aussi des des saapailles si besoin et on a un problème lorsqu'on passe dans des céréales qui sont presque à maturité c'est qu'on fait tomber comme sur la photo on fait tomber des graines de blé au niveau des passages de rou donc ça ça vient un peu perturber ça nous fait des reposes de blé qui nous gêne finalement on peut passer à la

suivante donc voilà le le alors l'impact des couverts ben vous voyez à gauche le un mélange féol navette donc qui était intéressant avec une bonne couverture et une bonne production de biomasse de l'ordre de 7 tonnes mais euh j' dirais au printemps on se retrouve avec un sol qui finalement est assez nu avec quelques féoles et tout le reste a été euh parce qu'on il faut préciser qu'on a également eu un impact de gel même si il gel très peu chez nous il suffit qu'on ait un gel à - 6 - 7 ne serait-ce qu'une

journée et ça peut arriver parfois même en décembre donc là on a on se retrouve avec au printemps un sol qui est relativement peu couvert où il ne reste quasiment que des des plantes qui sont mortes alors la voine et la visse on l'a dit tout à l'heure donne de bons résultats chez nous avec une très bonne couverture et vous voyez sur la photo c'est quand même relativement propre il y a très peu d'adventis en dessous donc là on a trouvé vraiment un effet concurrentiel très très intéressant mais même problème CGF

donc on peut passer à la suivante je pense CGF donc en fait il faut réfléchir à comment prolonger l'action du couvert pendant la durée c'estàdire en gros sur janvier-février donc l'idée c'est ce qu'on va tester cette année c'est de faire des couverts relais on va venir ressemer à l'intérieur de ces couverts de d'été on va dire des mélanges type veste d'hiver ou féreol d'hiver voilà ce qu'on peut dire et puis euh voilà moi ce que je rejindrai c'est vraiment l'impact intéressant des mélanges type avoine ves

et le radis également qui devient qui enfin qui est une espèce très intéressante aussi dans nos conditions pédoclimatiques donc voilà c'est possible de faire euh des couverts concurrentielles par rapport aux adventistes le constat a été fait également que lorsque parce que on on implante un maïs derrière ce ce type de couvert sans glyphosate en général enfin même à chaque fois quasiment on a dû intervenir de manière avec une un passage supplémentaire d'herbicide dans le maïs donc ça c'est quasiment

incontournable on enlève le glyphosate mais on se retrouve à devoir intervenir une fois supplémentaire avec un herbicide spécifique toujours pour ce problème de graminé essentiellement vu le pain RGR le reste c'est quand même bien géré merci Christophe euh mer à vous je on va passer la parole pour un second témoignage à Guillaume Ratz à toi Guillaume et bonjour Guillaume rat donc dans le sud du Lot euh je suis pculture élevage un élevage laitier en ACS semidirect depuis 2015 donc voilà j'ai une exploitation 90

UGB 65 lestièr plus le troupeau de renouvellement une se de 150 hactares morcelé à cheval sur le lotte et le tarngaron euh donc une pluviométrie bien moindre que dans le nord de la France à peu près 600 mm par an effectivement ces dernières années là l'an dernier et 2023 2024 on passe plutôt sur des piviométries à voisinal les 800 1000 mm dans le sud du département dans le Nord on est quand même déjà un peu plus haut mais bon voilà donc mes types de sol c'est argile au calcaire profond avec une bonne réserve utile en

Nau je fais des méteilles ilage pour les vaches pour la ration MT maïsp donc je fais beaucoup d' ement mteille protéagineuse donc c'està-dire fol pois visse avoine et derrière C débuté semi de maïs un semi direct toujours derrière zéro travail du sol et puis après je fais du soja un peu un peu de céréales du vert dans le potentiel de rendement voilà 80 8 qu en maïs seré à paille sur des potentiels bien moindre on est sur du 50 605au donc il faut calculer euh les frais et limiter le passage pour pour optimiser et essayer

de gagner un peu d'argent donc euh sur la petite photo là on voit les plateformes donc depuis 2 ans voire 3 ans maintenant parce que ça fait on a commencé en 2021 donc on a fait maïs 22 23 24 donc euh on a fait une première année où c'est qu'on a testé divers couverts donc euh avec euh des couvert qu'on a pas renouvelé parce que à chaque fois ça é un échec à chaque fois c'est on n pas le temps de d'étudier de répéter des couvert qui ne marche pas à la première année donc on ait découvert donc derrière le MT cet

qu'on a détruit ENF détruit qu'on a semé dedans à l'automne pour pouvoir faire le maïs au printemps j'espère que j'étais bien clair et après on a essayé de gérer euh l'anerbement en interrant sur le maïs grâce à un partenaire là qui nous appé un outil qui s'appelle lordorbeis de l'entreprise rollingsen qui système ENF on y reviendra sur la diapo suivante et les divers couverts étudiés donc le mois sorgo qui contrairement au nord de la France marche relativement bien chez nous et après on a essayé de faire des

mélanges donc à base de navette colis Sarazin donc on a été relativement déçu de ce couvert là ou parce qu'ils ont été mangés par lesmasses ou ils n'ont pas été développés en fait suffisamment de développement pour concurrencer les adventies et après on a testé aussi euh l'optimisation des couvert par la fertilisation organique visisée de bvin donc apporté euh au moment du semi et donc avec les effets que nous avait faalici tout à l'heure qui la fertilisation a bien favorisé les adentises comme le couvert voilà il y a

pas eu de de différence flagrante on peut passer à la suivante donc voilà les l'orbeis qu'on nous a prêté donc euh la problématique en N un euh sur la photo en haut à droite là donc on peut voir de la picrce fusse viipérine alors ça a été le gros l'adventiste qui nous a vraiment pourri l'année 1 mais pourri pourri à la concurrencé même l'Orb a très bien nettoyé mais elle est repartie derrière et ensuite donc en année 2 ça a été on a réussi à contrtrer la picrce avec un traitement chimique entre

les juste au semi de la avant le semi du couvercle et en année 2 retrouvé donc on a réussi à maîtriser la pitrice et on s'est retrouvé avec du R gras et du chiend d'AM alors l'orbeis on voit quand même sur le photo le travail qu'il a pu faire alors en interage parce que c'est un outil on qui est très très efficace en interrang même en destruction du couvert donc en plein avant semi et après semi et en interrang on arrive avec plusieurs passages vraiment à bien maîtriser la le salissement on peut le voir sur les

photos le problème de cet outil c'est c'est sur le rang et donc c'est qui compréhensible on peut il travaille pas sur le r donc et chimiquement on arrive vraiment bien à maîtriser la revu C année là en 2024 donc l'été là où c'est qu'on arrive à avoir des maïs relativement propres donc je précis sac glyphosate mais avec de la chimie qui pourrait éventuellement piquer localement sur le r si on arrivit à avoir des j directeurs donc à diminuer les doses je pense pu qu'on traiterait que tiers de la surface je pense qu'on arriverait à

vraiment bien diminuer les doses mais j'étais pas équipé donc je suis passé en plein mais mais je c'est vraiment un outil très très intéressant pour cette partie et destruction même des ras et vraiment très très bien voilà et ensuite donc euh les espèces qui nous ont donné sur les couverts végétaux alors c'est vraiment à l'opposé de ce qui s'est produit dans le nord de la France où c'est qu'on a des une région sèche et des cultures enfin des couverts comme le mois et le sorgo donc qui ont été semés à 25 K qui ont donné

de bons résultats en production de biomasse et en concurrence des adventistes ce qu'on peut voir sur les photos quand même des bon il y a quelques rrats il y a quelques piqueries mais on a quand même vraiment de bonnes de bons résultats dessus et on s'est vraiment orienté sur les premières années on était parti un peu partout là et dans tous les couverts et pour finir vraiment sur se concentrer sur ce sorgot et moi qui qui apporte relativement une insatisfaction et ensuite donc la fertilisation organique qui a été

abandonné la dernière année parce que on a vu aucun effet donc je fertilise comme on n' pas fait de différenciation pour par rapport à cette fertilisation parce qu'on a estimé que que ça servait à rien et donc cette dernière année là cet été on a on a on a testé donc le mois moi sorgo Peiper moi sorgo monocoupe sorgo per tout seul et sorgo monocoup tout seul avec vraiment de très de très très agréables surprises et o c'est qu'on arrive vraiment à avoir des parcelles relativement propre voilà ce que j'ai à dire

je pense qu'il y a plus de diapo non c'est bon je on arrive au bout merci beaucoup Guillaume on enchaîne avec le dernier témoignage de thbo François oui bonjour à tous donc THB François je suis chargé de mission à la p depuis 2019 maintenant et donc moi j'étais chargé de suivre la plateforme soliflore dans le 28 donc dans l'urloir chez Pascal Leroi donc c'est une plate forme qui se situe sur une parcelle de grande C enfin sur une exploitation de grande culture euh donc la ferme de Pascal elle est sur des sols plutôt en limon battant

avec un un sous-sol si j'ose dire argilo argilasex donc des sols plutôt avec du potentiel mais assez hydromorphe euh donc sur cette exploitation il y a 120 hectares de grande culture avec blé avoine colsza maïs grain férol tournesol il peut y avoir aussi un peu d'orge un peu de sarrasin euh donc nous on s'est fixé comme objectif de travailler sur cette plateforme sur les couverts entre blé et maïs euh maïs grain euh en ayant pour objectif euh de gérer euh les les graminés qui pouvait s'installer

derrière le blé donc principalement RRA vulpain euh donc l'objectif c'est de garder la parcelle propre entre les deux cultures sans utiliser de glyphosate et puis éviter la fermeture des sols battant puisque c'est la problématique du secteur c'est que sur ces limons battant hydromorp en fait dès qu'ils sont pas couverts ou pas travaillés ils se prennent en masse et la structure devient mauvaise donc pour pratiquer du smediaac c'est plus comp plus compliqué donc l'idée c'était de trouver des variétés de couverts qui allit

concurrencer toutes ces adventises et garder une bonne structure pour le SMI du maïs donc on a choisi de travailler sur les types de les variétés de couverts en partant de d'espèces que Pascal travaillait déjà chez lui donc plutôt des moutardes des avoines euh la Vesse euh voilà globalement du sarrasin aussi on a aussi travaillé sur la précocité de ces variétés donc on verra ensuite mais dans les moutardes on a pris des variétés précoses des variétés tardives pareil pour les avoanes et on a aussi

travaillé la première année sur les mod les modalités de destruction donc soit rouler avec l'aide du rouleau Bonnel le le lesc rouleau je crois que c'est son nom et euh potentiellement aussi on avait comme option le broyage et finalement la mod de destruction qui qui a été le plus utilisée sur cette parcelle c'est le gel puisque il y a eu des années qui ont été assez favorables à ça sur les deux années de travaill donc on n' pas roulé la 2e année puisque les conditions enfin 2023 202 4 c'était humide donc impossible d'aller dans la

parcelle pour rouler les couverts donc ça a pas été utiliser la 2e année je te laisse passer à la slide suivante Alicia donc sur l'année 1 donc 2022 2023 était sec on a se met les couverts derrière une parcelle de blé qui était relativement propre enfin assez propre à part quelques vulpin euh donc on a nos mélanges de couverts le 10 août il a plus ensuite on avait SEP modalités de couvert différentes avec on va dire trois types principaux donc le type crucifè plus légumineuse avec une moutarde blanche précoce une moutarde

blanche tardive et une cameline tout ça associé avec de la Vesse euh on a eu une modalité Sarasin avec pour objectif de faire un couvert relé de fevrol derrière et un type avoine veste donc avec une avoine préco et une avoine tardife toujours et puis une modalité agriculteur où là c'était un mélange si je dis pas de bêtises euh avoan plus moutarde d'avicini donc ça c'était une bande un petit peu à part pour voir la la différence entre les pratiques agriculteures et les essais qu'on mettait en en

euh dans nos résultats globalement en fait bah ce qu'on trouve c'est que la veste elle est quand même assez efficace sur la gestion de l'enerbement de manière générale puisque tout nos toutes nos modalités qui contenaient de la Vesse ont été assez positives euh ensuite ce qui a joué ça a été euh plutôt la au niveau de la satisfaction ça a été la précocité des espèces donc entre les avoine il y avait 15 jours d'écart sur la la précocité ça a pas joué beaucoup mais entre les moutardes entre la précoce et la tardive il y a eu

un énorme écart en fait la précoce elle était en fleur à partir du mois de d'octobre comme on peut voir sur la photo et la tardive on l'a jamais vu en fleur donc ça a eu un impact un peu sur sa destruction tous nos couverts ont gelés au mois de décembre pendant une semaine où il faisit - 7 8 et par-dessus ça on a passé un coup de rouleau Bonnel en travers dans les modalités pour voir si ça avait un impact entre rouler ou pas rouler globalement à part la la digestion plus rapide par le sol découvert il y a pas beaucoup d'impact

euh où on a été plutôt déçu en début de d'essè c'était sur le Sarasin puisquil a gelé très vite et il y a pas eu de développement intéressant donc ça a été vite envahi par des repousses de blé et un petit peu de de graminé on a re des févoles dedans mais elles ont pas poussé très vite euh en revanche par contre au printemps avant le semi du maïs toutes les autres modalité le couvert avait été détruit par le froid et digéré par le sol donc les sol étaient quasiment nuus euh ce qui était pas le cas dans la modalité

Sarasin puisqu'il restait des féroles et des pousces de blé qu'on fait au fil de couvert et qu'on gardait la parcelle propre donc cette annéelà on a été assez satisfait sur la gestion de l'enermement sur les graminés par contre on s'est fait prendre de cours par une dicote euh une dicotinon le le cénesson qui a levé comme on pe voir sur la photo en même temps que le SMI du maïs et qui a bien digéré digéré le dsherbage maïs donc en fait tout tous les rond qui ont été impacté par l'enermement c'était des ronds de saon

comme P voir sur la photo là ça représenta à peu près 15 % de la parcelle sans différenciation particulière entre les modalités c'était hormis la modalité sarrasin où c'était le pous de blé qui prenait toute la place il y a eu un peu des rond un peu dans toutes les modalités donc il y a pas eu de lien directement avec les avec les modalités testé globalement vu qu'on avait bien travaillé sur la partieoncep c'était des couvert qui étaaient déjà assez pertinent et assez efficace dans notre contexte donc ça a conforté notre

idée que c'était des mélanges sur lesquels il fallait travailler euh donc pour passer sur l'année 2 on est reparti sur une partie sur les mêmes couverts donc des moutardes avec des vestes donc là on a essayé la moutarde d'abicini et une moutarde plutôt intermédiaire en terme de précocité puisque l'année d'avant trop précoce ça nous avait pas plu et trop tardif ça nous avait pas plu non plus on est parti sur une M brune un peu intermédiaire une moutarde abicini puisque au niveau développement folier

entre guillemets c'était plus intéressant que des moutarde blanche euh suite aux réunions de concertation dans le projet on s'est dit qu'on allait aussi essayer les graminés d'été puisque ça marche chez les autres donc ça pouvait marcher chez nous donc on a essayé le MOA et l'alpiste euh donc ça ça a été assez décevant puisqueen fait elles ont elles sont pas développé elles ont gelé très vite donc euh après c'est vite ça s vite enherbé avec des repousses avec des des dicotion type chardon lron ou

des vulpins r sur les crucifè plus légumineuses ça a été satisfaisant comme l'année d'avant et euh on afit un essai av voine vest avec uniquement la voine tardive et ça a été satisfaisant aussi ce qu'on a essayé pour euh éviter le problème qu'on a eu l'année dernière avec le ces neçons c'est d'ajouter une espèce un peu plus longue pour couvrir le sol au printemps avant le semi du maïs une fois que le couvert était détruit par le gel mais quelque chose qui durait un peu plus longtemps dans le temps donc on a

essayé le trve de mikelli trve de mikelli parce que c'était un des plus précoces du catalogue c'est-à-dire que notre objectif c'était qu'il arrive à la floraison avant le semi du maïs pour pouvoir le détruire plus facilement donc ce trèfle là il a été en 2020 2024 pardon au 20 juillet euh 20 juillet c'était trop tôt pour le SMI du Trèfle donc en fait s s'est mis à fleurir au mois de novembre octobre novembre on peut voir un petit peu de bouton blanc sur la photo alpist TRF au 10 10 novembre là euh ça a été très décevant parce qu'en

fait une fois qu'il a fleurri il a disparu donc dans aucune des modalitésù on avait essayé le trfle il y en avait à l'arrivée donc là-dessus je pense que ça serait à retravailler avec des trèfles avec des précocités qui correspondent un peu plus donc globalement pas pas d'intérêt du trfle de mikali dans notre dans notre essai où c'est la condition dans laquelle on la se met qui a pas été satisfaisante par contre ça nous a conforté dans nos mélanges avan vest et moutard ves puisque dans toutes ces

modalités là derrière c'était propre comme on peut le voir sur les deux photos de gauche 0 % d'adventi dans les comptages merci et sortie hiver une parcelle même malgré le couvert des truits une par C qui était très propre et et pas de souci d'enarmement derrière je crois qu'il reste une slide avec des voilà des comparaisons au SMI donc là j'ai pris deux photos pour vous illustrer un peu l'intérêt de d'avoir des couverts qui soient performant dans nos couvercles qui étai performant donc c'està-dire la photo de droite ça

c'était la modalité avan V donc là il y a quasiment rien qui ressort après le semi du maïs deux trois taches de lron et peut-être deux trois touffes de rraas mais c'est complètement acceptable contrairement à la photo de gauche qui est là dans la modalité MOA et alpiste où donc là en fait il y avait quasiment pas de couvert et ça s'est enherbé tout au long de l'hiver et malgré différents broyages pour essayer de gérer la l'enherbement B on voit que en fait tout ce qu'on voit globalement c'est plutôt du régras qui

est un peu séché parce que les conditions étaient séchantes mais dans le fond on en voit qui est encore bien vert et puis des dicotes qui peuvent aussi handicaper le maïs donc voilà l'intérêt un peu de réussir son couvert sinon on passe avec et sansphos enfin sans glyphosate on passe d'une parcelle qui peut être propre à une parcelle qui peut être complètement enherbée globalement sur l'année une on est vu que les couvert avaient été assez efficace on a quand même eu une baisse de rendement euh de 75 quin à 90 pour

les parcelles de Pascal hors protocole euh et une augmentation d'ft aussi sur ces parcelles là pour essayer de rattraper un peu la ce notamment sur le con la première année et sur la deuxème année pareil essayer de rattraper toutes ces di cotes qui se promènent dans le maïs ça nous a fait aussi augmenter les if par rapport à la pratique agriculteur mais globalement pour une une parcelle sans glyphosate je trouve qu'on s'en sort pas si mal c'était déjà notre enseignement sur la plateforme solution ACS du Perche puisque en fait

les deux plateforme sont un petit peu lié notre réflexion notre réflexion c'est que dans la plateforme solution à du Perche c'était euh c'était de notre clé de réussite de la gestion de l'innerbement c'était d'avoir des couverts performants et en fait ça a été conforté dans cette dans cet essai soliflore puisque toujours pareil quand les les couverts sont réussis et ben la culture derrière peut l'être sans avoir besoin nécessairement de glyphosate voilà un peu ce que je peux dire sur la plateforme du Perche euh en

tant que que Chargé de mission c'est aussi intéressant de porter des plateformes comme ça puisque c'est des supports d'échange on a été les visiter plusieurs fois avec les agriculteurs ça permet de de mettre un petit peu de jus de cerveau là-dedans et de de voir ce qui est adapté à notre secteur à notre contexte prdoc climatique et je pense que ça a donné des idées dans le secteur comme mélange de couvert à à péréniser quoi voilà un petit peu ce que je peux dire sur la plateforme de la BAT perche merci beaucoup thbo alors là on

va enchaîner avec l'intervention de Paola Salazar on a vu qu'il y avait cinq plateformes aujourd'hui on en voit en détail trois et bien sûr le résultat de complet de toutes les plateformes et des cinq plateformes sera disponible publiquement sur notre site Internet et on fera des communications autour de ça donc pas de panique si vous n'avez pas tout vu n'hésitez pas à poser vos questions aussi si vous en avez para à toi merci beaucoup c'est bon je suis prête tout peut y aller bon bonjour merci beaucoup

pour cette courte présentation Alicia donc je m'appelle Paola Salazar je suis ingénieur d'études à l'R agronomie derae basé sur le plateau de sa clé donc j'ai une formation en agronomie agécologie et mes travaux portent sur le développement et mise au point des méthodes et des outils pour formaliser et capitaliser des connaissances favorisant la conception des systèm agroécologique et c'est à ce titre que j'ai contribue dans certaines actions à la réalisation de certaines actions du projet soliflore avec Alicia et aussi

évidemment avec les collectifs impliqués directement dans les projets donc les agriculteurs porteurs de plateformes et les animateurs qui les sont accompagnés qui ont assuré les suivi au quotidien de ces plateformes tu peux aller à la suivante donc avant de démarrer pour alléger un peu la suite de ma présentation je voudrais vous partager quelques définitions très synthétiques de certains termes que je vais remobiliser à plusieurs reprises doncand quand vous m'entendrez parler des connaissances actionnables cela veut

dire des connaissances qui ont été produites dans l'action issu de l'expérience de l'observation des apprentissages et facilitant leur mise en uvre par d'autres donc ce sont des connaissances pour aider à décider et agir la formalisation des connaissances cela veut dire des connaissances qui ont été non non non pardon la for oui la formalisation des connaissances c'est un processus comprenant plutôt les étapes d'identification de description et de mise en forme et de connaissances pour mieux le valorisé la capitalisation des

connaissances pour sa part concerne l'ensemble d'activités allant de l'explicitation et la formalisation des connaissances donc ce que je viens de vous présenter jusqu'à sa mise en circulation afin d'être valorisé et mobilisé par un public intéressé et pour finir C Lexi une ressource fait référence à tout support pédagogique quel que soit son format écrit audiovisuel qui présente et met en valeur de connaissan donc suivante Alicia donc maintenant je vais vous partager rapidement quelques éléments de

contexte et des travaux de recherche pour comprendre un peu l'intérêt de cette activité de capitalisation de connaissance en agroécologie donc et nos réflexions et nos travaux se placeent dans un contexte de transition agroécologique et notre porte d'entrée pour contribuer à cette transition repose sur une démarche de formalisation et partage de connaissances pour produire des ressources inspirantes et accessible aux acteurs souhaitant transformer leur système agricole mais pourquoi faire parce que dans un

contexte de transition AR écologique l'agriculture fait face à une diversité d'enjux comme réduire l'usage des produits phyosanitaires réduire les émissions de gaz à effet de ser s'adapter au changement climatique elle doit répondre également aux objectifs individuels des agriculteurs comme dégager un revenu mensuel réduire la pénibilité au travail avoir plus de temps libre être plus économe et autonome et enfin les systèm agricolees à imaginer et à mettre en place doivent aussi être adapté aux caractéristiques

particulières de la situation agricole donc les conditions pédoclimatiques et socio-économiques propres à chaque parcelle exploitation voire territoire suivante donc compte tenous de ces défis imposés à l'agriculture nous partons de constat que des acteurs de terrain que ce soit des agricultteurs solul ou en collectif ou des agronomes expérimentateurs conçoivent test et évaluent euh des systèmes prometteurs des pratiques nouvell RAR plus ou moins en rupture et l'analyse de ces innovations permet de produire des

connaissances dans leur contexte tout peut passer aussi des travaux de recherche montrent que favoriser la transition nécologique passe entre autres par la production et le partage de connaissances issous de ces innovations ou pratiques prometteuses et qui peuvent servir des sources d'inspiration à d'autres acteurs qui ont besoin de ces connaissances pour avancer dans leur propre système en les adaptant à leur contexte tout pu aller donc dit de cette façon ça l'air simple mais en fait cette activité de capitalisation et

valorisation de connaissances utiles à l'action des professionnels est un peu plus compliqué parce que ces connaissances sont souvent distribuées entre une diversité d'acteur agriculteur conseillers chercheurs et elles sont parfois voir souvent plus visibles ou plus quantifiables ou considéré comme plus générique donc elles sont difficilement actionnables par d'autres donc cela veut dire qu'il y a un besoin de faire un travail de formalisation de ces connaissances donc il y a un Enjou à les identifier les décrire les mettre en

forme pour pouvoir partager des ressources accessibles à un public intéressé tout pour continuer voilà donc dans la présentation d'Alicia ainsi que dans les les trois témoignages qu'on vient deécouter nous avons entendu parler des plateformes de démonstration mise en place chez les agriculteurs donc ce qui me semble intéressant deajouter ici est que dans soliflore ces plateformes ont été réfléchies et conçu en collectif au démarrage du projet via des ateliers de conception en intégrant les différents partenaires de projet

donc pour la réalisation de ces ateliers je me suis appuyé et inspirée d'un guide qui est paru en 2019 réalisé par les RMT et système de culture innovant en appui avec des chercheurs associés au réseau Idas qui en français vousut dire initiative pour la conception des systèmes agroalimentaires durables donc cette démarche d'atelier conception permet de construire et d'imaginer des nouvelles façons de cultiver de préparer leur mise en uvre en exploitation agricole et de contribuer au développement de

l'innovation dans l'ensemble de l'exploitation voir au-delà aussi cette démarche d'innovation ouverte met les agriculteurs au centre du processus pour concevoir avec eux des protocoles d'expérimentation des itinéraires techniques ou des systèmes qui soient adaptés à leur situation au problématique donc c'est là qui explique le fait que chaque plateforme soliflore est unique donc on est on n pas dans dans ces projet on n'a pas été dans une dynamique de imposer aux agriculteurs un protocole unique et standard avec

s'écouter chez eux mais bien de réfléchir et de tenir compte de leur contexte et des caractéristiques de chaque exploitation agricole donc l'objectif de ces ateliers était de mobiliser l'intelligence collective pour mutualiser des compétences des connaissances des métiers partager des connaissances scientifiques sur les couverts connaître les contextes agropédoclimatiqu des futures plateformes explorer et discuter des leviers des pistes pouvant être étudié et concevoir ainsi des prototypes adaptés à tester et à évaluer sur les

cinq plateformes mises en place ou à disposition par les agriculteurs tout peut y aller Alicia donc après la conception et mise en uvre de ces plateformes avec tous les adaptations qui ont été nécessaires au fur à mesure comptet nous des des différentses contraintes qui ont apparu au cours de projet par exemple la disponibilité des semémences ou encore les conditions météorologiques des sécheriss à l'été ou l'excès d'eau à l'hiver à l'automne donc après tout c adaptation qui ont engendré donc des des

modifications sur les itinéraires qui étaient initialement prévu au consous il y a où donc les suivi les pilotages et les mesures assurées par les animateurs de chaque plateforme donc à partir de toutes ces données informations recueillies tout au long du projet nous travaillons actuellement sur la dernière action qui consiste à l'identification description et mise en forme de connaissan acquis pour les rendre accessibles au public intéressé donc pour conduire cette action je m'app I et je m'inspire des méthodes et des outils

que j'ai développé en partie avec des collègues de mon unité et du réseau Idas mais aussi en partenariat avec d'autres collègues inraé et non inraé tu pe aller à la suivante donc le but dans cette action est de mobiliser l'expertise les savoir-faire du terrain pour répérer et mettre en évidence les espèces dé couverts les plus prometteuses dans chaque plateforme en identifiant les conditions de réussite qui peuvent expliquer Cees succès aussi de décrire et les itinéraires techniques mis en uvre en expliquant les choix qui ont été

faits de manière à comprendre les actions opérées il y a une coquille là désolé et enfin deidentifier et partager les limites les situations d'échec ou d'impasse pour que d'autres acteurs puissent avoir accès à ces points de vigilance et les prendre en compte dans la conception de leur propre couvert continuer Alicia donc la formalisation de ces connaissances dans l'objectif qu'elle soit mieux mieux valorisé et plus accessible repose sur un travail de recueil tri et analyse d'information de nature hétérogène et provenant des

différentes sources donc à partir des traces écrites dans les compterendu de réunion par exemple ou dans les résultats des sateliers de conception dans les rapports intermédiaire du projet aussi à partir d'échang EUR lors des journées techniques avec des visites de plateformes chez les agriculteurs ou des réunions de suivi du projet à partir d'enquête approfondies lors des séances de travail en binô à avec chaque animateur ayant suivi une plateforme et bien entendu à partir des témoignages d'agriculteur pour avoir les ressentis

et les retours d'expérience de chaque agriculteur porteur d'une plateforme notamment lors des tours de plein quand on a fait les journées techniques ou dans des communications auprès de la presse agricole et même lors de ce webinaire avec l'intervention de Guillaume et de Christophe par exemple donc toutes ces activités indispensable à la réalisation de cette action nécessite une alternance entre temps de travail individuel et col ctif en interne avec les personnes directement impliquées dans les projets et en

externe avec des personnes qui peuvent apporter un regard neuf donc dans mon cas c'est l'appui de la plateforme Idas tu peux aller à la dernière slide Alicia voilà donc pour conclure ma présentation il s'agit d'un travail en cours qui donnera lieu à un livrable sous forme d'une plaquette et qui s'est vu plus pédagogique en rapport au défin des projets qui sera adressé principalement nos agriculteurs et conseiller ou accompagnateur d'agricultur intéressé par la thématique elle sera accessible et consultable en

ligne pour un téléchargement gratuit via les sites internet de la PAD et dans ce livrable on souhaite partager les principaux enseignements na qui dans les projets soliflore et là j'attire l'attention sur le fait queon on n'a pas pour ambition de partager ou de donner des des solutions Clément mais bien des pistes prometteuses pour inspirer et inciter d'autres agriculteurs à les sjouter dans leur boîte à outil et enfin la synthèse de chaque plateforme agriculteur sera partagée dans l'outil Geco une bibliothèque en ligne et

gratuite pour capitaliser et mettre à disposition des connaissances en agroécologie donc nous travaillons actuellement sur les contenu de cette plaquette avec les activités que je viens de vous présenter et le travail d'édition et graphisme sera externalisé donc les livrables seront disponibles courant février 2025 voilà pour ma part merci beaucoup merci beaucoup donc je vais reprendre la main pour pour conclure sur l'ensemble de ces résultats qu'on a pu voir ce matin puis je passerai la parole

à Diane pour un mot de de fin et enfin on écoutera vos vos questions pour pouvoir voilà préciser certains points ou voilà élargir un petit peu alors ce qu'il faut retenir de tout ça parce qu'il y a beaucoup de choses et on vous a pas tout montré donc vraiment je vous encourage à aller voir ces prochaines Prain semaines le livrable les rapports voilà dont Paola vient de nous parler d'écouter nos voilà nos nos différentes communications à ce sujet pour pour conclure ce qu'il faut retenir donc ce projet là soliflore

c'est vraiment un projet qui met qui place au centre un des trois piliers de la cess qui est que sont les couverts d'interculture dans le but de comprendre un petit peu leur rôle sur un des ce qui est la limitation ou la gestion de l'ennermement euh donc quand on a posé un peu cette base là ce que l'on comprend dans le casadre de ce projet là c'est qu'on a vraiment rencontré une problématique majeure avec des adventises des adventistes pardon euh de type prégas donc des graminés il y a des vivaces

aussi on a observé mais c'était pas la majorité de ce qu' l'on a pu observer comme problématique non c'est vraiment des graminéses annuels qui peuvent euh se nous poser problèm dans notre situation dans nos situations en ACS euh ce qu'on a conclu au travers de toutes les plateformes on a vu qu'il y avait des des des spécificités pour chacune d'elles mais en tout cas quand on fait quand on prend un peu de hauteur ce qu'on retient c'est vraiment des bons résultats pour certaines pour certaines espèces et certaines associations on le

redit les les modalités à base d'avoine ou les modalités avec de la navette ou de la M tard par exemple ce sont des des voilà des des modalités qui vont donneré des résultats intéressants également pas forcément partout on l'a vu dans le nord de la France c'est pas forcément le cas ou même en heur et Loire mais plus dans les régions un peu plus dans le sud de la France ù les les graminés estival ou les graminés en C4 comme le sorgo ou le mois peuvent bien tirer leur épingle du jeu dans des contextes voilà climatique un peu VO

plus en plus compliqué en tout cas donc c'est ce qu'on retiendra en terme de référence de couvert en ce qui concerne la gestion des couverts que ce soit la fertilisation organique ou le semi à la volée ce sont des techniques qui vont n permettre euh d'accroître on va dire la biomasse sèche des couverts produits à l'automne mais ça va pas forcément en tout cas dans le cadre de notre étude attention ne généralisons pas tout mais c'est dans le cas de notre étude ça n'apporte pas d'avantage on va dire

significat dans la gestion de l'enherbement sur l'ensemble de l'interculture ce qu' l'on a vu également c'est qu'un matériel de désherbage mécanique cavail du sol qui qui est adapté peut se révéler être un très bon outil efficace euh donc ça c'est vraiment un des points que l'on retiendra euh je reviendrai sur les conclusions un peu plus basses là mais un petit passage sur les Bénéfic découvert donc on a vu que sol par rapport à un sol nu il y a quand même le fait de de couvrir un sol ça apporte

déjà en soi un avantage sur sur la gestion des Adventis euh de manière plus large aussi les couverts on produit de la biomasse donc on va avoir de la fertilisation on va dire biologique avec de l'azote de l'azote pardon resué au sol ou du carbone capté et stocké grâce à cette biomasse produite donc faut pas faut élargir un petit peu au bénéfices plus plus large des permis par les couverts mais également on se disait B ça un rôle aussi les c'est couvert dans la réduction des intrins euh dans le cas de notre étude

le fait qu'on soit dans l'étude de de de situation sans glyphosate ça a pas été le cas pour nous on a été amené à utiliser l'outil chimique et le dsherbant de un peu plus donc on a eu des des augmentations d'If herbicides qui ont été noté dans la culture du maïs qui a qui a suivi et donc je fais le lien avec le matériel adapté voilà c'est ça fait partie des outils qui vont se rajouter dans la palette des agriculteurs euh mais c'est toujours un parallèle à ce jour dans l'état de nos on va dire de nos recherches agriculteur

à à mettre en parallèle de l'outil chimique donc c'est bien les couverts vont avoir un rôle dans la gestion des adventistes mais ils peuvent pas se suffir à à eux-mêmes et ce qui est hyper important c'est que une la couverture du sol faut qu'elle faut qu'elle soit maintenue qu'elle soit morte ou vivante euh le plus longtemps possible dans l'Inter dans l'interculture et surtout en sortie hiver donc il faut faire un petit peu la balance jusqu'à quand pour pas qu'il y ait une consommation de ressources au

printemps en eau mais en tout cas on a vu que des sols nus à l'hiver ou sortie hiver c'était pas forcément des situations idéales à la question est-ce que on peut faire s glyphosate grâce au couverts végétaux la P et alors oui et non oui ponctuellement et à court terme à condition je le répète que cette couverture du sol soit réussi et qu'elle se prolonge le plus longtemps possible à la sortie hiver jusqu'à la fin d'interculture il a à condition aussi qu'on puisse avoir encore parce qu'onarrive pas à faire ça des outils

euh chimiques en culture qui soient donc homologué déjà et assez efficace donc non à long terme parce que du coup on a réussi dans le cadre du projet on a des enseignements qui peuvent être positifs mais on n'est pas non plus voilà DUP c'est que on sait que ça va pouvoir avoir potentiellement un impact sur les les les rendements des cultures qui vont suivre ou en tout cas ça va pouvoir potentiellement poser des problèmes sur les cultures qui vont suivre voir déjà si ça pas été trop assez bien géré sur

le maïs qui a suivi donc voilà c'est une réponse un peu mitigée on a des enseignements quand même qui sont très positifs mais sur du long terme on attire encore l'attention sur le fait qu'on a besoin de travailler sur ces questions-là encore euh donc ça me permet de de d'élargir en perspective voilà on a encore besoin de travailler sur ces éléments-l pour pouvoir euh voilà avoir des réponses on va dire ferm et définitive donc une expérimentation sur 2 ans sur quelques plateformes c'est très bien ça nous

apporte beaucoup mais c'est pas du tout suffisant en fait et c'est vraiment un travail qui est à poursuivre pour pouvoir mettre en balance les bénéfices enfin lesqu ilibre entre les bénéfices environnementaux que permettent les couverts et cette cette cet enjeu de réduction de de l'usage des produits phytosanitaires et plus précisément même des herbicides et plus précisément de la question du diphosate en particulier ça c'est une première perspective que l'on peut donner et puis d'autres deux autres perspectives en

lien avec le matériel agricole et en lien avec les semences il y a encore beaucoup de travail à faire de développement de ces deux on va dire secteurs euh voilà il y a beaucoup tout le monde ne fait pas encore ça c'est encore naissant mais il y a des choses à faire probablement dans le matériel de désherbage mécanique sans travail du sol je le précise pour pouvoir venir apporter un outil supplémentaire aux agriculteurs donc il y a de la du développement technique à à poursuivre mais également l'aspect économique à

prendre en compte parce que ça peut être des outils qui peuvent coûter assez cher ça demande aux agriculteurs de se ré équiper et d'adapter leur matériel existant donc ça c'est pas des choses qui sont négligeables versus euh des produits à base de glyphosate qui aujourd'hui reste majoritairement efficace et pas cher également dans les semences euh du travail de développement à faire de manière large sur les semences euh adaptées à la CS que ça soit des semences pardon de culture de vente mais aussi de couvert c'est encore euh c'est

un sujet qui est qui est qui est pris en qui est considéré par les semencies mais peut-être ça mériterait de pousser encore plus euh voilà ces seminces de couvert puisque nous on ACS on a envie de considérer le couvert comme une culture à part entière donc c'est ces seminces adapté à la CS qui apporte divers bénéfices don la limitation du développement aux adventistes ça reste un des éléments majeurs et on trouve que euh voilà le développement sur ces éléments là est pas est encore un peu trop faible notamment un recul variétal

euh et il est hyper important d'inclure également euh les agriculteurs dans cette dans ces travaux de développement euh pour qu'il soit mis dans la boucle et qu'il soit vraiment au courant de tout ce qui va exister qui va être développé qui va être proposé sur le sur le marché donc vraiment c'est des travaux à faire avec les agriculteurs à à les inclure donc je j'en terminerai là euh pour pour les résultats les conclusions les perspectives du projet je vais laisser la parole en mot de fin à Dianne Mazur

euh et puis après on passera à vos questions voilà je vous remercie Diane c'est à toi et bien d'abord je veux féliciter parce que j'ai beaucoup j'ai trouvé que la présentation était très intéressante et remarquable le travail aussi donc bravo à tous normalement je dois dire le bravo à la fin mais je le dis tout de suite parce que c'est ça que je ressens maintenant non euh ce que ce qui est intéressant en agriculture de conservation des sols hein c'est qu'on est des agriculteurs on est maître de

notre manière de cultiver on est en constamment en expérimentation je prendrai les termes conception test évaluer ce qui est tout ce qu'on expérimente et vraiment ce genre de de travail permet de répondre au à nos questions à nos questionnements sur le terrain et bah par exemple aujourd'hui moi j'ai j'ai pris quelques sources d'inspiration oui je vais tester le semi à la volée avant récolte oui je vais tester introduire plus d'avoine ce que j'avais pas dans mes couverts et en fait on est tout le temps dans cette démarche

moi j'appelle ça la la la spirale vertueuse mais d'essayer d'améliorer donc euh c'est vrai que ça a été sur 3 ans euh c'est trop court c'est c'est on a envie de continuer on a envie de d'expérimenter tout ce qui est sorti euh c'est vrai que cinq plateforme c'est déjà beaucoup mais c'est pas assez encore une fois et c'était très bien de d'avoir eu des des itinéraires techniques un peu spécifiques à chaque plateforme ce qui indique vraiment à cette notion de coller au terrain et de coller à la réalité des agriculteurs

mais il y a vraiment cette envie hein de poursuivre le collectivement ce travail qui a été commencé et avec l'ensemble des intervenants qui sont déjà qui ont participer et et puis on bon il y a heureusement aussi la confirmation des des bénéfices de la CS qui qui ont été qui se sont révélés hein bien sûr un beau couvert ça permet euh d'avoir plus de biomasse ça permet d'avoir une meilleure fertilité des sols ça permet un stockage de carbone dans les sols on n pas parlé de tout tout ce qui était la

notion de biodiversité c'est un couvert ça permet aussi d'avoir d'avoir plus de diversité de peut-être diminuer tout ce qui est if herbicide il y a également après toute l'aspect impact par que ce que tu as ce que tu as ce que tu as dit Alicia impact économique sur sur la suite sur les récoltes ce qui est quand même malgré tout le moment où on a des des sous qui rentre dans nos dans nos exploitations donc en tout cas ça ça permet de confirmer un ation des sols est un système de production durable innovant et qui est une des

solutions de la transition agricole face au changement climatique et aux enjeux de la souveraineté alimentaire euh c'est important ce qui a permis de voir aussi he c'est l'importance de faire ce travail avec les agriculteurs avec un collectif d'agriculteurs et j'espère qu'on pourra continuer avec tous les toutes les personnes présentes de de de travailler tous ensemble et de faire reconnaître euh l'agriculture de conservation des sols et son développement voilà donc pour conclure he je remercie à nouveau he le ministère

de l'Agriculture et de l'écologie l'Office français de la biodiversité pour leur soutien les agriculteurs qui ont été engagés dans ce projet et puis particulièrement Alicia qui a géré ce ce projet avec toutes les partenaires merci à tous et bravo merci à tous ben là c'est il est temps de répondre à vos questions donc je vais laisser mes collègues qui ont mod cette partie là pendant notre nos interventions nous indiquer quelles sont vos questions merci Alicia je vais donc animer cette partie avec ma collègue

angélique et je vais commencer avec une première question de Bastien boet d'agrotransfert qui se questionne sur les résultats et l'efficacité du Sarasin en disant voilà le Sarasin il est souvent décrit comme une espèce qui peut présenter des capacités allélopathiques qui pourrai limiter les adventistes du coup il se questionne sur comment est-ce qu'on explique que les modalités sarrasin soit celle qui soit qui qui présente le plus d'adventi au t final il s'interroge sur peut-être le le manque de pied la faible biomasse tiibo

tu lèves la main je c'était toi que j'avais prévu pour répondre à cette question et puis j'apporterai peut-être des compléments parce qu'on a aussi testé le sarrasin dans les haut France et je fais partie de de ceux qui ont suivi ça chez christop parfait alors du coup comme retour ce que je peux faire sur le Sarasin c'est que en effet on était aussi parti parti de ce postulat là que on pouvait compter sur son effet supposément allélopathique pour la gestion des adventisstes mais en fait semé sur notre

plateforme donc dans leurloir au mois d'août et détruit aux premières gelé au mois d'octobre il a il s'est pas développé plus que 10 cm il a jamais couvert vraiment le sol je pense pas qu'il été assez développé pour avir cette effet allélopathique supposé euh je pense que ce côté gestion de l'enerbement par le Sarasin ça peut être quelque chose de très efficace quand il est en culture euh quand il reste 4 5 6 mois en place mais là euh nous dans notre contexte il a il a dépérri beaucoup trop vite pour avoir une

efficacité ni sur la couverture ni sur du coup l'effet alléopathique sur lequel on comptait donc c'est pour ça que ça a été un peu décevant qu'on a pas reconduit derrière euh laisser sur le sarrasin quoi après peut-être qu'en mélange il aurait un intérêt mais en purure comme ça on n pas on n pas été satisfait de de cette cette culture ouais nous on l'avait mélangé avec du sorgo et de la veste et dans dans l' ça n'avait rien donné non plus de la même façon on faisait les mêmes observations ça avait très vite gelé en octobre on

avait semé assez tardivement en 2022 parce qu'il faisait très sec donc voilà en un mois il avait pas fait grand-chose et clairement il avait pas suffi en terme de concurrence pour aller jusqu'au semi du maïs au printemps suivant je crois que Stéphane voulait mettre une une réponse par par écrit je sais pas s'il veut apporter des compléments sur peut-être ces notions d'allélopathie ouais bon je crois que je crois que vous avez donné les les raisons moi je je préfère quand on parle de des espèces de

l'utilisation des espèces euh pour la concurrence adventiste de pas trop se référer au mécanisme surtout quand on les quand on peut pas les vérifier au champ et quand on narrive pas à les quantifier euh il y a on a fait quelqu'un un certain nombre d'écrit si vous cherchez sur sur Internet quelles sont les preuves de l'allélopathie au champ vous trouver des articles et ou des présentations qu'on a fait au congrès de la lutte contre les mauvaises Hermes sur est-il possible de déceler la léopathie au champ où on a analysé la

littérature scientifique sur le sujet et la réponse est non il y a des effets énormément confondants avec les deux autres mécanismes que sont l'immobilisation de l'azote et la compétition pour l'azote qui nous empêche de détecter l'alléopathie au champ donc en fait ce qu'il faut s'intéresser nous là dans un cadre de d'essai terrain c'est de savoir est-ce que le Sarasin a un effet sur les couverts et quels sont les modèles qui fait qu'il a un effet d'interférence sur les couverces que ce soit par

l'alléopathie ou la compétition et les réponses ont été super bien données là par Justine et et Tibo c'est c'est en partie le fait que il produit probablement pas assez de biomasse qui couvre pas assez le sol que sur le temps où il est présent en culture pure il peut avoir un effet mais sur les les les les couverts courts il fait pas d'effet et nous sur Dijon on observe les mêmes choses on narrive pas à installer du Sarasin dans des étés secs n'arrive pas à lui faire couvrir à lui faire concurrencer notamment les repousses de

de céréales et donc du coup derrière à concurrencer les les adventistes donc probablement que en culture c'est une meilleure espèce couvrante que en couvert quoi et je complèterai également euh on l'a également testé dans le sud-ouest avec Guillaume je sais pas si tu vas en dire deux mots mais on a voilà dans dans une situation où une interterculture plus courte et plus pendant l'été on obtient les mêmes conclusions que ce qui vient d'être dit voilà plusur exactement le Saré c'est une culture enfin c'est moi j'en ai eu fait

en culture donc se met très tôt quoi début juin et là effectivement oui il y a ce phénomène aéropathique et des cultures très propres sans des herbas ni rien dès qu'on le sème bien plus tard juillet on obtient pas assez de développement et et même en densité de semi il faudrait monter sur des quantités euh beaucoup plus importantes je pense merci vas-y Justine euh merci à tous pour la réponse ses réponses à cette première question alors la deuxième question a été posée par famille willien de terinovia qui est chargée d'études

sur la gestion intégrée des Adventist et elle se posa la question comment s déroulé les pendages des produits organiques avant ou après le semis du couvert s'ils ont été enfuis et comment ça s'est passé donc il y a une première réponse donnée par Christophe Barouin qui a accueilli la plateforme une des plateformes dans le Nord et qui dit que lui épend le fumier ou autre amendement sur le couverc quand il fait 5 à 10 cm sans travail du sol donc pas d'enfuissement euh j'invite à ceux qui le souhaitent de

compléter cette réponse notamment Guillaume et Michael Guillaume toi tu épends du lisier et Michel épend également du fumé de volaille oui je peux commencer moi j'ai pendu lisier donc pareil touours pas enfoui ça été épendu au semi donc même avant la lever juste après le semi voilà rien pas enfoui c'est très compliqué d'enfouir sans travail du sol j'ai rien de plus à ouais onut compléter en disant que pour nous c'est la meilleure aussi période dépendage si on veut respecter nos sols c'est pour ça

qu'on met les amendements organiques à cette période là sur un couvert donc sur un sol qui porte très fortement et un couvert implanté qui va justement essayer de de digérer ou de d'utiliser le l'amendement le plus tôt possible donc c'est pour nous la meilleure période c'est c'est c'est ça c'est dans un couvert d'été quoi ok merci alors il y a fan qui se demande mais que dit la réglementation par rapport à ça et est-ce que c'est obligatoire ça ça va être propre à chaque région il me semble donc

peut-être laisser les chacun répondre si on a une directive nrate ou pas si on est en zone vulnérable ou pas si on est voilà chaque chaque commune presque a sa réglementation quoi vas-y th oui ce qu'on ce qu'on peut rajouter au-delà de la réglementation qui effectivement comme dit Guillaume il faut la respecter les différentes suivant les suivant les secteurs suivant les si la le on est dans une région en jeu haut ou non au-delà de ça c'est c'est voir quelle est la valorisation agronomique de de l'épendage et et c'est

vrai que le risque quand on le fait sur un couvert d'été c'est que on n pas des conditions adéquates pour une bonne valorisation et qu'on pe on puisse avoir pas mal de volatilisation en particulier ammoniacale donc c'est là toute l'importance de de le faire sous une pluie ou juste avant une pluie suffisante pour que voilà il a il y ait le moindre la moindre volatilisation ce qu'il faut absolument pas faire c'est le faire en plein été quand on a un vent un vent d'est par exemple he qui est très sec et et dans ces cas-là on sait qu'il

y a il y a de la perte donc je pense que ce qui ce qui est important c'est c'est vraiment ces conditions de déépendage et et le le fait de de le faire dans un couvert suffisamment haut ça on diminue aussi le le risque de vent hein puisque le couvert protège et et en général il y a de l'humidité en plus donc voilà c'est c'est c'est c'est toute l'importance de valoriser au maximum ce qu'on apporte et et au-delà également bah parce que c'est c'est un paramètre qui qui qui est très important he c'est c'est l'odeur donc là

il faut travailler avec des des des produits qui soient suffisamment évolués euh et et en particulier qui n'est pas trop fermenté parce qu'on sait que c'est souvent la fermentation qui entraîne l'odeur et là par rapport au citoyens et et au voisins au voisinage voilà ça ça fait partie des de au-delà de la réglementation au-delà de la démarche agronomique c'est aussi penser à ses voisins dans dans dans ses épembages quoi ok merci thry pour ces complément je laisse Justine passer à la question suivante si personne d'autre n'a de

complément poser la question suivante à Alicia de la part de Matthieu Marguerit d'valis sur des questions de de notation qui ont pu être faites avez-vous quantifié les adventistes en terme de densité ou de biomasse dans le maïs suivant tout ça pour comprendre un petit peu les pertes éventuelles de rendement qui pourrait y avoir dans ce maïs alors oui effectivement on a euh quantifié euh toujours avec cette même méthode Baralis où on a dire estimé la densité des adventistes à de temps dans le maïs au lors du semi et

à après toute opération de désherbage donc on va dire c'était aux alentours de juin- juuillet selon les différentes pratiques de des uns et des autres euh donc on a fait ces observations là et au moment du rendement on a également attribué enfin les agriculteurs ont euh attribué une note de désherbage une note de satisfaction globale au dsherbage pardon pour euh pe considérer l'ensemble de la de la culture et de de la saison interculture plus plus culture du maïs voilà donc on n'est pas forcément rentré

dans le détail de cesés enfin voilà dans de Cees résultats là avec le maïs parce que ce serait trop long mais bien sûr on c'est c'est des résultats que l'on a regardé et qui nous seront mis à disposition et on est là pour répondre à toutes vos questions aussi au-delà de ce webinaire on pourra bien sûr n'hésitez pas à nous contacter pour si vous si vous voulez en savoir davantage sur un aspect ou l'autre merci Alicia ok je vais passer à la question suivante donc une question de mathil gros de la

FR Kuma de la région de Laura qui se posait la question comment retrouvez-vous plutôt particulièrement aux agriculteurs comment vous retrouvez-vous financièrement pour ces couverts et quelle est leur valorisation on a une réponse RP de Christophe qui a dit que le couvert est considéré comme une culture et nous investissons entre 40 à 60 € hectar il retourne au sol et réorganise certains éléments minéraux l'absence de des chômages donc de travail du sol compense largement ce coup je me suis un peu précipité dans

les réponses visiblement et donc non mais c'est bien ça apporte des premiers éléments et puis comme ça on complète on complète àor ouais voilà non mais c'est vrai que c'est tout à fait ça ENF c'est un couvert pour nous c'est une culture ça a été dit déjà et euh on compense largement le fait de l'absence de travail du sol nous fait des économie de charge de structure qui sont importantes et on a besoin de ces couverts là pour bah pour faire fonctionner notre sol donc c'est un véritable investissement

euh on compte sur eux hein pour pour restructurer même si il y a des limites dans la restructuration on est bien d'accord mais au moins de d'avoir un une couche une couche qui est très favorable sub après derrière ça donc c'est un investissement mais qu'on à mon avis qu'on retrouve largement dans le temps toute façon c'est incontournable dans notre système c'est un vrai système donc il fait partie du [Musique] système ok merci Christophe est-ce que d'autres veulent compléter les propos de de Christophe je laisse donc Justine vous

passer à la question suivante merci angéque une question donc pour Guillaume et Alicia sur le les passages d'orbee vous parliez tout à l'heure d'une efficacité de 99 % sur les RRAS est-ce que vous pouvez nous préciser combien sur les ras et les chi est-ce que vous pouvez nous préciser combien a eu de passage d'Orbe peut-être dans quel condition à quelle fréquence vas-y par oui vas-y tu es mieux placé que moi pour répondre ouis alors l' sur la plateforme donc il a été passé avant semi on a fait des essa avant semi

post semi et ensuite donc au stade tris feuilles 7 ou feuilles je pense après ce qui s'est passé avec leorb donc nous l' prêté la première année on l'a loué cette année euh ça il manquerait un passage je pense donc grosso modo le passage avant semi je pense qu'on pourrait au vu des résultat on pourrait s'en passer donc il faut un passage en plein poste semi c'est pas mal parce que ça permet aussi un peu de refermer si si parroi il est mal fermé sur le maïs et après en interrant l'idéal ça serait d'arriver

déjà en fonction de la météo de le passer déjà éviter tout ce qui est après la pluie et même c'est sur très sec très chaud pour que lestis Meur une fois qu' so la séé et après l'idéal c'est d'avoir l'outil chez soi et jusqu'au limite passage tracteur mais c'est minimum deux fois deux passages et voire trois l'idéal ça serait je pense trois passages avec un dernier li passage tracteur et là on arriverait à avoir un interrang je suis quasiment sûr nickel sansine Atlantis à 99 % comme comme on l'a déjà

eu rien à rajouter donc si tu on résume un un un passage juste après semi et tr passages minimum de voire tris passages en poste levé min à condition que la météo soit de notre côté ce qui n'a pas forcément été tout le temps le cas chaque année du tout je l'ai eu passer après une de 15 mm parce qu'il fallait rendre l'outil et c'est vraiment pas des conditions idéales et même en travail en fait ça vaut par rien parce qu'il y a une petite efficacité mais si on l'a à disposition enfin dans le Sud-Ouest qu'on a des

météos c'est qu'on peut avoir des périodes très sèches ou c'est que des argiles très dures on fait un travail extraordinaire extraordinaire avec cet outil en interrang je précise bien parce que sur le rang c'est pas inefficace ce qui est logique hein enfin c'est voilà hein le Bouti qui est comme ça mais à l'intérence c'est super franchement c'est c'est c'est voilà bien utilisé c'est c'est vraiment bien ok merci Guillaume pour ces éléments on va passer à la prochaine question qui est posée par zavierbou de de Line RA

qui est directeur de recherche à la direction scientifique agriculture de l'inrae et qui évoquit que avec les témoignages on voit bien que toutes les différentes espèces retenus pour les couverts n'ont pas donné satisfaction dans une logique selon les conditions annuelles et les sites et se poser la question qu'il évoque pour tout le monde voyez-vous des marges d'amélioration qui pourraient se faire par des adaptations variétales à l'intérieur des espèces tés notamment au niveau de la précocité la

sensibilité au gel le pouvoir couvrant la facilité d'installation simplicité modalité de destruction et Christophe avait répondu oui il faut que l'on soit capable de distinguer au SE au sein même d'une espèce des variété adaptée florison tardive non gélive connaissance plus précise avoir une connaissance plus précise des variétés est-ce que des participants souhaitent compléter ce qui vient d'être dit par Christophe peut-êtreib toi qui a eu regard sur dans tes protocoles avec un petit aspect variété est-ce que tu as des éléments

pour compléter ce qu'a dit Christophe à l'écrit bah globalement c'est un peu ça la difficulté c'est que donc nous dans notre essai on a bien vu lesquels en terme de précocité surtout sur les moutardes puisqueen fait sur les avoines il y avait une dizaine de jours de différence à les piaisons donc c'était pas encore trop important mais sur les moutardes où on comptait sur la précocité pour qu'elle soit trite efficacement euh que ça soit mécaniquement ou par euh c'était c'est déjà on a on a regardé

dans le spectre de moutarde laquelle était la plus précoce du catalogue et laquelle était la plus tardive sans savoir vraiment à quoi ça correspondait puisque on n pas de de date de quantité de je sais pas de jours ou de chose comme ça contrairement à des indices maïs par exemple où on est un peu plus facilement fixé sur la la durée de présence de la culture là sur les couverts c'est beaucoup plus aléatoire on sait que celle-là flurito et on sait que celle-là est fluritard mais c'est tout et donc après par rapport à ça on

essaie de s'ajuster sur ce qui ce qu'on pense pertinent mais je pense que le catalogue est pas encore assez fourni et qu' a pas assez de recherche sur vraiment la précocité de toutes ces espèces là pour qu'on soit calé à à choisir quelque chose de d'Optimal pour nos conditions quoi ouais c'est c'est vrai aussi que parce qu'en fait ça peut nous gêner dans justement dans le choix de quand on fait des mélanges d'espèces euh cette année par exemple le radis fourrager il arrive à floraison même même presque à grenaison alors que tout

le reste est et en pleine croissance donc c'est embêtant de se tromper entre guillemets dans le choix d'une variété dans un mélange de couvertes même si aujourd'hui j'aurais tendance à dire avec tout ce qu'on a dit euh c'est c'est bien beau les les Biomax où il y a 10 12 espèces mais c'est peut-être pas forcément la solution je reviendrai plus à des simplifications avec un objectif bien précis si on parle de gestion d'adventi peut-être avec un choix d'espèce limité mais vraiment euh ne pas se tromper sur justement sur ce

choix des espèces et dans la recherche de variété adapté je pense que bah comme on a fonctionné là part tâonnement c'est encore la meilleure option qu'on puisse avoir c'est d'essayer une précocité qui nous semble convenable et essayer d'ajuster après derrière euh sur ce qu'on reprend l'année d'après ou voilà mais aujourd'hui on je pense qu'on a pas assez de bille pour pouvoir euh vraiment évaluer l'impact enfin le l'efficacité par rapport aux variétés oui Stéphane ouais je peux peut-être je peux peut-être compléter bon déjà merci

Christophe pour ton histoire de nombre d'espèces je le dit assez souvent c'est peut-être l'occasion de le redire il y a des tonnes et des tonnes de preuves dans la littérature scientifique et même dans les essais au champ de terrain en France que le nombre augmenté le nombre d'espèces dans un couvert n'apporte pas davantage compétitif pour la régulation des adventistes chercher à faire du multiservice dans toutes les intercultures ne permet pas de rendre toutous les services à toutes les intercultures et donc du coup si on veut

réguler la la les adventistes par compétition notamment il faut limiter le nombre d'espèces aux espèces les plus concurrentielles les plus adaptées à la l'interculture courte ou longue à la situation de production au type de sol et très souvent quand on augmente le nombre d'espèces en voulant occuper toutes les strates euh on produit pas forcément plus de biomasse ou on n' pas forcément plus de défer répressif euh je voulais juste revenir par contre ce pourquoi j'avais levé la main c'était pour cette histoire là de d'espèce

euh ce que tu dis Tibao c'est je je c'est je trouve inquiétant le fait de de de de de dire qu'on a qu'on a pas la connaissance sur le sur la la les espèces et notamment sur la phénologie et notamment sur les moutardes parce que pour avoir fait partie jusqu'à l'année dernière de la cisps la commission inter professionnelle de d'évaluation des plantes de services pour le GVS et le CTPS donc qui évalue les planses de services pour l'allégation demandée par le le semencier alors il y en a pas sur la concurrence de la flore adventiste

mais il y en a sur la production de biomasse il y en a sur l'effet CPAN il y en a sur les effets antinématod des senciers inscrivent des variétés au catalogue officiel dont j'ai mis le lien dans la conversation euh pour ces allégations-là et il y a chaque année énormément d'évaluations de variété qui sont faites sur beaucoup d'espèces et la moutarde est l'espèce la plus travaillée la plus sélectionnée et la phénologie et la biomasse sont les les critères les plus faciles à évaluer et les plus travailler alors la la la l'impact que

ça a sur l'incidence sur la flore adventiste euh n'est pas travaillé parce qu'il faudrait des essais avec et sans Flor adventiste et les protocoles sont pas complètement calés mais mais ça me permet de dire que il y a des espèces dans lesquels il y a vraiment de la variabilité à travailler sur la préo euh la précocité à floraison à montaison à grenaison sur le pouvoir couvrant début de cycle en fin de cycle et cetera et d'autres espèces sur lequel il y a assez peu de variabilité à l'intérieur d'une

espèce il y a rien qui ressemble plus à une facéie qu'une autre faciliie seriance pourrait vous vous en parler et donc du coup je pense qu'il faudrait avoir par contre là où je te rejoins c'est qu'il faudrait avoir une vue de à quel point il faut aller chercher dans le potentiel des variétés d'une espèce ou changer d'espèce parce que en fait dans les trèfles probablement que des fois il faut changer d'espèce si on veut une nouvelle caractéristique plus g Liv plus couvrante en début de cycle et cetera

plutôt que d'aller chercher dans la variabilité génétique de l'espèce mais en tout cas ça vaut le coup de regarder dans dans le catalogue euh il y a certains critères sur lequel enfin on a des infos quand même est-ce que d'un point de vue agriculteur on a ces infosl enfin quand on fait ses commandes de couvert on peut avoir comme tu dis une précocité on a des enfin des indicateurs précoces semi-précoocce semi-tardif c'est je vis pas dire que c'est léger mais ça ça nous donne qu'une enfin qu'un début d'information on n' pas les dates

à les dates à florison par exemple ou les choses comme ça c'est peut-être plus ça qui serait B le réseau d'évaluation il est ce qu'il est effectivement tu peux pas avoir une date à la commune de floraison ou un nombre degrés jour de pour pour fleurir enfin c'est pas forcément tout aussi dé terminé que dans d'autres espèces comme comme Laam ou autre mais je pense que ça permet dans la gamme de variabilité qu'il y a de sélectionner parmi les les espèces qui vont monter vite à grenaison et surtout

ça permet je pense ça a été ton cas pour le TRF de mikelli de réfléchir la date de de semi par rapport à la date de destruction potentielle parce que des fois des espèces même à cycle long en fait ce métau vont avoir tendance à monter vite mais enfin en tout cas je pense que c'est bien que qui fait remonter ce genre de d'info sur le fait qu'on manque de globalement de de de connaissance de ces espèces là et c'est en partie lié au fait c'est ce que j'écrit dans le chat à Xavier que en fait il y a très peu de marché que les

sélectionneurs investissent oui certains mais pas à tous sur la sélection d'espèces avec des caractéristiques particulières parce que derrière il y a pas énormément de marché et donc du coup eu ils recherchent les espèces qui qui tapent et les variétés qui tapent le plus large possible quoi mais c'est vrai que du côté agriculteur on na pas forcément encore vraiment l'habitude d'aller jusqu'à la variété par espèce dans le choix de nos couverts c'est un truc qu'on on fait pas encore de manière systématique c'est pas encore bien

vulgarisé ça oui Dian tu veux ajouter quel moi en tant qu'agricultrice he il a il y a pas de marché et puis il y a aucun intérêt pour les les sélectionneurs on n'est pas dans des on n'est pas dans des cultures de rentabilité on est dans quelque chose qui va offrir un service à la société donc tant qu'il y aura pas une volonté de de financer ces services à la société on on a pas de recherche là-dessus et ensuite il vaut aussi lever le le problème de la disponibilité des semences c'est que quand on a révélé la

semence qui nous plaî celle qui serait parfaite avec la bonne levée parce qu'on en a entendu parler parce que ça était expérimenté ah benah elle est même pas même pas disponible ou bien elle est disponible en euh ça m'était arrivé avec une févrole une févrole noire où elle était disponible qu'en Italie et ensuite je me suis fait contrôler on m'a demandé si j'avais bien tous les papiers italiens il a fallu que j'appelle en Italie on se rend pas compte de cette difficulté d'essayer de faire bien pour faire pour

avoir des beaux couverts la question des couvert est vraiment une question passionnante c'est que on a bien listé toutes vos questions qui n'ont pas été auxquelles on a' pas répondu on est vraiment désolé c'est pas qu'on veut pas y répondre euh mais c'est qu'on va manquer de temps et on voilà ce webinaire va se terminer maintenant on les a bien pris en note et on reviendra euh vers vous avec des réponses à ces questions auxquelles on n pas répondu on va voir soit on répond directement à la personne soit on mettre à disposition

une FAQ euh publique on va dire sur ces questions qui n'ont pas été traités voilà donc je pense qu'on va on va conclure là là-dessus euh merci beaucoup pour votre attention merci à tous pour d'avoir été nombreux à nous suivre ce matin voilà je me permets de faire un petit mot de conclusion parce qu'on sa'est pas dit qui qui parlait mais euh voilà donc on n'hésitez pas à nous contacter euh vous avez tous reçu le lien de connexion avec mon adresse mail euh donc si vous avez besoin de de complément ou de parler de ce projet-là

on est tout à fait euh disponible ou vous pouvez aussi envoyer un mail sur la boîte générique de la PAD euh notre site Internet il est aussi là avec des pages sur les projets dédiés à à chacun des projets donc vous pourourez retrouver toutes les actualités en lien avec soliflore voilà je vous remercie à tous et je vous souhaite une bonne journée


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