10 ans de conservation des sols en terres difficiles en Sologne, retour d'expérience d'Hélène Leduc

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Vidéos - Ver de Terre production (8 mai 2023) - Hélène Leduc - Durée : 26 minutes

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« x » n’est pas un nombre.

Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque d'hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier.

Pour retrouver la vidéo du colloque dans son entièreté : https://www.youtube.com/watch?v=aXs59o8AoZc

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
bonjour à tous donc je vais vous parler
de ma ferme ensoleone
donc cette ferme c'est 120 hectares de
culture sur des terres pauvres sableuses
hydromorphes ou au contraire très
séchante on a trois sites qui sont

Afficher la suite

distants les uns des autres donc ça

facilite pas l'exploitation quand j'ai
repris la gestion la gestion de ces
propriétés forestières
j'y connaissais rien un agriculture
parce que j'avais une formation plutôt
de gestion financière et donc il a fallu
que je me forme
donc on a notre site principal qui est
situé à Salbris donc voilà un petit peu
comment sont les terres
donc là c'est une terre sableuse acide
hydromorphe avec
de l'argile qui est plus ou moins
profond de la mauvaise argile bien sûr
et donc
avant de passer au SCV on l'abouré une
quinzaine d'hectares sur les meilleures
terres et on faisait 10 à 20 quintaux de
d'avoine et triticales et le reste était
en culture à gibier parce que on pouvait
pas mettre les pieds dans les terres
même à pied de fin septembre à fin juin
parfois
donc voilà le deuxième site
est à prélis ou la terre est sableuse et
enfin type sable à lapin avec des
cailloux et le troisième site à Tiji la
terre est un petit peu meilleure mais
plus limoneux et argileuse mais c'est en
pente et le drainage est très très mal
fait donc
je suis passé au SCV en 2008
suite à une visite au NLSD parce que
chercher des solutions pour essayer de
rentabiliser un petit peu le système
parce qu'on perdait vraiment beaucoup
d'argent avec l'agriculture et à la
suite de ça j'ai adhéré à base j'ai
suivi les conférences
suivi les voyages TCS vous avez pu
rencontrer beaucoup de pionniers du SD
qui qui m'ont aidé et je les remercie
beaucoup et en 2013 là j'ai sympathisé
avec Jean-Claude Quillet qui m'a emmené
avec les deux neuvilles voir Lucien au
Brésil
donc ce voyage a tout changé pour moi
on a
enfin Lucien nous a vraiment accueilli
avec Jacqueline avec beaucoup de
générosité il nous a emmené
au Mato Grosso nous montrer toutes les
fermes avec lequel il travaillait nous
montrer ses essais nous montrer comment
il les avait mis en place et
puis nous a montré tout un tas de
plantes très intéressantes et puis après
il nous a enfermé pendant trois trois
quatre jours dans son bureau pour nous
inculquer les grands principes du SCV il
voulait nous montrer que que ces grands
principes étaient valables partout dans
le monde et qu'il suffisait de trouver
les plantes adaptées à notre climat et
et à notre sol pour que ça fonctionne
donc au retour de du Brésil
nous étions devenus amis lucien est
passé à la ferme pour pour me donner des
conseils
la première chose qu'il a fait c'est
d'aller se promener pendant une heure
dans les dans les chemins pour repérer
la
flore locale avant de me donner des
conseils et puis ensuite il m'a il m'a
donné donc les conseils suivants
première chose mettre de la fétuque dans
mes terres inondées de Salbris
donc on a eu un peu de mal mais bon on y
est arrivé on a on les installé sous
féveroles donc l'année d'après la
féverole était installée
et
elle produisait tellement de biomasse
qu'il a fallu au bout de deux ans
enlever le surplus parce que ça
étouffait les semences on avait fait des
contrats de semences pour essayer de
stabiliser un petit peu ces terres donc
on a même récolté du foin sur les
conseils de Lucien
et puis il m'avait dit donc sur cette
fétue que de cultiver des légumineuses
de printemps type soja poids et ensuite
au bout de 4 ou 5 ans
d'alterner avec
des découverts permanents de trèfle et
de lotier et de là de cultiver des des
céréales
rustiques de l'avoine du tritical de
l'épeautre donc voilà donc c'est ce que
c'est ce qu'on a fait donc là par
exemple à la sortie de la fétue qu'on a
implanté du trèfle et du lotier donc
Lucien m'avait conseillé de de on les a
implantés à la volée de les de les
faucher plusieurs fois de manière à ce
que le sol soit vraiment cousu et que il
pue la place pour les mauvaises herbes
donc c'est ce qu'on a fait on a récolté
la graine et ensuite on a semé là par
exemple de Lavoine
dans ces terres donc il y avait eu 58 et
là maintenant c'est du Trèfle on voit
que les terres sont encore bien
mouillées mais bon Lavoine se porte bien
là les photos sont récentes ça date d'il
y a à peu près trois semaines
donc voilà ensuite Lucien m'avait dit de
cultiver des cultures rustiques style
millet et sarrasin parce qu'on est en on
irrigué sur la ferme donc il m'avait dit
ça c'est des cultures qui vont bien
aller dans tes terres et effectivement
je fais pas mal de double culture
d'ailleurs avec aussi bien le millier
que le sarrasin que j'implante juste
après moisson
puis il m'avait dit dans mes surtout
dans ma ferme sèche de faire des enfin
même partout mais bon
là où j'ai pas de couvert permanent
faire des gros couverts avec des plantes
en mélange estivales qui vont faire une
forte biomasse
découvert long avant culture de
printemps
où là c'est pareil on mixe les mélanges
en fonction de ce que l'on veut faire
après au printemps
il m'avait dit également de réduire la
chimie ça je l'avais compris déjà en
passant au SCV en lisant des livres de
fukuaka chamoussou etc donc j'avais moi
dès que je suis passée en SCV j'avais
arrêté les insecticides
j'ai continué un petit peu les
fongicides pendant 4-5 ans en diminuant
progressivement et comme l'avait dit
Lucien l'équilibre s'est installé et
maintenant j'utilise plus du tout je
n'utilise plus que des herbicides à bas
volume
je n'ai jamais mis dans une image j'ai
jamais voulu en mettre
je préfère à la limite trop semer plutôt
que que de mettre de lentillesse
je où je mets des en général j'ai
découvert vert donc les limaces se
repentent dessus et puis si jamais
vraiment j'ai une couverture sèche et
bien à ce moment là je nous sommes du
colza ou une plante qui va pas me gêner
pour la culture en place que je pourrais
soit désherber soit les limaces vont
tout manger et ça permet de détourner
les limaces et puis je ne traite pas les
semences non plus en général je reprends
mes semences de ferme et je les traite
pas donc voilà sur la ferme en cultive
donc du tritical et de l'avoine dans les
termes du seigle de l'orge dans les
terres plus saines du maïs des féveroles
des poids de printemps du colza
on a des contrats de semences de trèfle
incarnate trèfle blanc fétuque et puis
soja
donc voilà Lucien m'avait également dit
de cultiver le plus possible de mélange
alors non seulement dans les couverts
mais également dans les cultures donc ne
mélangez les variétés et de mélanger
aussi les cultures entre elles
donc bah c'est ce qu'on fait c'est ce
qu'on a essayé de faire
donc on a fait des colza en mélange
après lit à Tiji
et puis on fait des mélanges de sec
féveroles d'avoine féverole donc tout ça
ça fonctionne très bien on s'est équipé
d'un trieur avec beaucoup de gris donc
ça nous permet de de bien trier nos
graines on fait des Sarrasins vestes en
mélange dans des robes à l'automne pour
la récolte
on a essayé aussi des mélanges de soja
Millet bon là c'était moins concluant on
s'est aperçu Lucien m'avait dit essaie
de repérer les les plantes qui
s'associent et puis celles qui ont l'air
au contraire de se faire concurrence bon
ben dans le cas du du soja illuminé on
voit que là où il y avait du millier il
y avait pas de soja et inversement
donc voilà tout ça c'est des essais
qu'on avait mis en place
on a fait aussi des des mélanges donc
féveroles vesses ça ça fonctionne bien
c'est d'autant plus intéressant que dans
des terres étaient au rejet vous avez
les féveroles qui vont pousser là où
c'est humide et puis la veste qui va
pousser là où c'est sec donc résultat
des courses on a un rendement bien
meilleur sur la parcelle la parcelle est
bien couverte partout
et puis c'est meilleur pour la
biodiversité
on a fait aussi des mélanges
opportunistes trèfle incarna veste
critiqual alors là c'est parce que
j'avais semé du trèfle incarnat un petit
peu tard et
il a eu du mal à pousser il a pas levé
partout c'était trop tard pour ressemer
donc j'ai dit bon laisse comme ça et
puis finalement le tritical de l'année
d'avant a repoussé enfin les repousses
et puis et puis c'était beau c'était pas
très sale donc on n'a pas désherbé on a
récolté comme ça
avec Lucien l'avait mis en place un
essai dans la fétuque pour se préparer à
la sortie de fœtus que donc on assemé du
soja après la moisson de la fétuque avec
différents modalités avec la paille
enlever la paille non enlevée etc pour
voir ce que ça donnait et Lucien m'avait
dit tu verras ça redonnera de l'azote
à ta fais-tu qu'elle sera plus belle
l'année suivante donc quand il est venu
en septembre on avait regardé il y avait
beaucoup de nos deuxités malgré que le
soja soit pas très développé
alors j'étais partie faire aussi un
autre voyage en Amérique Latine où
j'avais vu
des cultures semées sur des couverts
énormes
qui avaient été couchée par des
tracteurs qui tiraient une chaîne marine
ça m'avait vraiment impressionné donc
j'ai essayé de
faire ses couverts là donc j'avais
implanté un couvert multi espèces juste
après la moisson les plantes ont gelées
ou on finit leur cycle et puis les
autres ont pris le relais et au mois de
mai quand on a semé le soja aligné le
couvert était très développé bon
malheureusement j'avais pas de rouleau
FACA donc ça a été un petit peu
compliqué heureusement on a eu de
l'orage donc le soja est le millier ont
réussi à lever les soja étaient un petit
peu clair mais bon ça ça a compensé et
puis le sarrasin du couvert d'avant a
repoussé dans le millier du coup on a
récolté Millet sarrasin ensemble et puis
le soja bon le soja pas fait un
rendement extraordinaire parce que bon
on est en année reggae mais malgré ça
l'année suivante
j'ai vu vraiment la terre changée suite
à ce gros couvert et c'est là que j'ai
compris le génie végétal dont nous avait
parlé Lucien
le tradical a fait un rendement record
la terre c'est transformé on a vu
devenir grumeleuse enfin vraiment ça ça
fait une grosse différence
donc j'ai réitéré là tous ces essais
dans des dans des grosses couvertures
donc on a fait des essais dans les poids
de printemps dans les couverts de
fétuque alors bah voyez bon c'est
toujours le problème arriver à implanter
ça correctement on est obligé de semer
un petit peu plus épais mais bon ça
reste très propre ça garde l'humidité
là sur des poids comme ça je fais 0,2 de
base à grand pro le challenge et c'est
tout
donc c'est c'est tout à fait correct
dans dans nos terres en Amérique
on a refait la même chose donc des pots
de printemps dans un couvert d'avoine
que j'avais pas voulu garder parce que
parce que il était un petit peu sale en
graminées
donc je voulais vous dire que je garde
moi les couverts vivants au moment où je
sème parce que je trouve que bon moi ce
sont des termes d'abord donc je sais
jamais quand je vais semer j'attends
qu'il pleuve et qu'il fasse chaud pour
que ça sorte bien
et le couvercle vert garde mieux pour
moi l'humidité donc elle aide les grains
germés et puis en même temps elle
détourne les limaces les limaces mangent
ça au lieu de manger ma culture qui est
en train de lever
et alors bon ça dépend de son climat de
son sol chacun doit connaître sa ferme
mais bon moi dans mon système c'est
mieux que de le détruire longtemps à
l'avance
pardon voilà donc on voit les poids il y
avait quelques trous mais ça a compensé
c'est resté propre on a fait la même
chose sur des couverts longs à Salbris
où là on avait fait trois quarts de
céréales un quart de légumineuses sur
les conseils de Lucien et on voit que
les poids étaient très beaux
on a fait alors là oui voilà pourquoi je
garde maintenant mes coups vers c'est
que là j'avais semé du soja donc dans de
la fétu que j'avais détruit trois
semaines avant parce que j'avais peur et
c'était une terre très arileuse j'avais
peur que que ça m'est desséché mon
profil et en fin de compte j'aurais pas
dû parce que la pluie s'est amenée j'ai
eu un mal fou il a fallu que j'attende
le 2 juin pour semer je me suis enlisée
dans la parcelle enfin bon
donc voilà pourquoi maintenant je
préfère les garder vers bon le soja
quand même bien poussé comme il y avait
de l'humidité ça a été mais bon
alors après 13 ans de SCV
je vois vraiment la différence la terre
s'est transformée partout elle est elle
est devenue plus foncée elle est
grumeleuse en bas à gauche là ce sont
c'est la terre de prélis là que je vous
ai montré au départ qui était blanche
caillouteux vous voyez que maintenant
elle est devenue plus foncée on a plus
du tout de problème de cailloux à droite
en bas c'est à Tiji ou là on a tellement
de pellicules qu'il faut que je fasse
attention parce que ça m'enterre mais
mes cultures donc si elle pousse pas
assez vite à l'automne elles sont
enterrées
donc il faut il faut rester vigilant
quand même donc là on avait fait une
implantation de critiques à la volée
parce que quand on
s'aime trop tard ou qu'on a pas implanté
de couvert après moi son ou enfin bref
quand on a fait une bêtise entre
guillemets on le paye tout de suite la
terre se referme et c'est vraiment
dommage et donc en 2020 heureusement on
avait semé à la volée on a vu que
c'était trop tard pour semer donc donc
on a semé à la volée du tritical et ma
foi derrière sarrasin ça s'est très bien
passé
la culture était plus propre le
rendement était meilleur que les terres
que j'avais semé à côté avec le semoir
donc les panneaux fauttaliques
photovoltaïques ont dû mieux mieux
fonctionner donc il faut pas hésiter à
faire ce genre de choses et
malheureusement souvent on a on perd ses
réflexes là cette année la même terre
j'ai voulu l'assumer quand même avec le
semoir alors que c'était pas juste j'ai
hésité mais bon j'avais rempli de ce
mois voilà et ben je vais être bonne
pour ressemer parce que ça pourrit sur
toute une grande partie et je vais avoir
du mal à rattraper ça
alors voilà donc les analyses de terre
que j'ai faites au moment où on est
passé au CV et puis les analyses de
terre donc de l'année dernière donc on
peut là c'est une parcelle qui est de
Salbris qui est représentatif qu'on a
suivi au niveau des analyses donc le
taux de matière organique a augmenté
régulièrement on est passé de de 1% de
matière organique à 2,9 la CEC passait
de 6 à 7 4 et c'était du ça maintenant
ils mettent l'immensableux donc c'est
quand même c'est quand même intéressant
dans sur toute l'ensemble de la ferme on
a à peu près un delta comme ça malgré
toutes les erreurs que j'ai pu faire en
apprenant
donc c'est vraiment
c'est vraiment très encourageant
et puis bah je continue à faire à
rechercher des des rotations qui vont
bien j'ai pas de rotation vraiment
défini mais bon là par exemple je fais
quatre écoles en deux ans
je sème des poids de printemps après les
poids de printemps que j'ai récoltés au
mois de juillet genre sème du trèfle
incarnasse au sarrasin je récolte le
sarrasin à l'automne
et
ensuite le trèfle incarna est installé
pour l'hiver il pousse tout l'hiver
et puis on récolte le train incarnat et
on recèle du milieu immédiatement et on
récolte le millier à l'automne donc ça
c'est des rotations qui vont bien qui me
permettent de bien nettoyer mes terres
voilà donc je voulais remercier
Lucien de pour tout ce qui m'a appris il
m'a appris à observer la nature à aller
dans son sens et non contre elle comme
il nous disait la nature est la plus
forte alors
et puis
Lucien voulait que que son savoir et ses
recherches soient accessibles à tous les
paysans
de la Terre et qui puisse vivre de leur
beau métier que les graines que l'on
produisent soit de qualité
meilleure et que avec tout le carbone
que l'on stocke dans nos sols qu'on
sauve la planète donc j'espère que ça
sera possible et que toutes les
personnes qui ont eu la chance de
travailler avec Lucien vont continuer à
témoigner auprès des des paysans de leur
expérience et je lui dis un grand merci
Lucien il y a Jacqueline aussi qui nous
a accueillis à chaque fois gentiment et
voilà Ciao comme il nous disait tout
toujours
c'est superbe Hélène merci pour cette
belle présentation
la question que je voudrais te poser
c'est
par exemple si tu avais pas rencontré
Lucien
qu'est-ce que c'est qu'est-ce que serait
devenu ta faire mettons en travail du
sol en labour la situation c'est comment
aujourd'hui
c'était même pas la peine de toute façon
moi j'étais passé au SCV avant de de
rencontrer
Lucien mais je pense que j'aurais
poursuivi parce que même sans avoir
rencontré Lucien le passage de SCV était
déjà très très positif dès les premières
années moi j'ai jamais eu le creux que
tout le monde a eu enfin que tout le
monde dit avoir moi je l'ai jamais connu
parce que je partais tellement bas que
on est passé 10-20 bientôt dès les
premières années on était à 40 40 45
voir 50 quintaux en orge ou en seigle et
ça reste comme comme ça donc et quand on
voit vraiment les cailloux qui sont
enterrés la terre qui a changé enfin je
veux dire
mais bon je suis parti tout de suite
dans les gros couverts avant même avant
de connaître Lucien mais Lucien m'a fait
comprendre d'autres choses quoi puis
observer la nature s'en servir
semer sur des grosses couvertures
végétales je travaille toujours
là-dessus et je continue d'essayer de
travailler il m'avait aussi parler des
purins des purins d'orties ou de plantes
donc je continue de travailler sur ça
pour m'affranchir de la chimie et
étendre vers le bio
SCV et
non non
je regrette mais alors rien du tout
on te remercie
on va faire une petite pause
justement je vais chercher
les
maïs se met en direct sans travailler
même de la ligne de semis on pourrait
imaginer que c'est risqué voilà
je vois pas trop bien la
semer des maïs en direct sans travailler
par la même ligne de semis
comment comment commercialiser tu le
millet le millier ben nous on a des
contrats locaux enfin on a des os autour
de chez nous qui en achètent même si on
fait pas des contraintes on arrive
toujours à le vendre et c'est
intéressant surtout en double culture là
en ce moment par exemple il nous
l'acheter 400 euros tonnes donc c'est
intéressant le sarrasin c'est la même
chose
je préfère avoir des petites cultures
comme ça plutôt que des cultures comme
le blé qui dans mes terres
ça demande beaucoup d'intrants et le
tritical va va mieux
je préfère avoir des cultures rustiques
on a des petites surfaces
c'est-à-dire que le milieu est quand
même adapté à
la Pologne avec une goutte d'eau le
minier il survit le sarrasin c'est la
même chose donc Lucien me l'avait dit il
m'avait dit moi le millier c'est la même
chose que lui il en Afrique il m'avait
dit c'est
en système non irrigué c'est impeccable
alors après quand tu sèmes du sarrasin
vs féverolles tritical à quel dos tu
sais mais puis
chaque question
des grosses couvertures et que je suis
pas forcément bien équipée j'ai pas
encore un rouleau FACA qui va bien etc
donc je sème en densité une densité plus
importante
et donc pour un rendement comparé par
rapport à une plante pure simple ça
améliore le mélange améliore les choses
oui le média le mélange améliore les
choses Lucien nous l'avait dit les
panneaux
photovoltaïques fonctionne beaucoup
mieux puisque les plantes artiste dans
l'espace et elle sait en plus les unes
les autres et puis surtout dans mes
terres qui sont hétérogènes des endroits
sont sablés des endroits sont argileux
certains sectes d'autres humides et bien
ça permet à toutes les plantes de
couvrir le sol c'est à dire qu'à un
endroit je vais avoir plus d'une plante
qui va se développer un autre plus d'une
autre et ça permet de récolter sur
l'ensemble de la parcelle alors que si
on fait une monoculture ben voilà si la
terre elle est pas très adaptée à la
plante et bien et bien elle va pas
pousser à cet endroit là et on aura des
trous
donc semer en mélange c'est beaucoup
mieux après c'est vrai que ça demande un
petit peu plus de travail quand on veut
trier mais bon nous on s'est équipé
et tout à l'heure on a tu nous as montré
un gros couvert qui t'a fait changer la
structure de ton salt nous a dit et
quelle était la composition de ce groupe
j'avais mis à peu près toutes les
plantes que je vous ai présenté je parce
que en général je reprends mes propres
semences que je mets dans les couverts
donc j'avais des plantes d'été Ben qui
qui ont soit fait leur cycle soit gelés
comme le sarrasin il avait fait son
cycle c'est pour ça que l'année d'après
j'ai eu des repousses de sarrasin
j'avais mis du millet j'avais mis du
sorgho j'avais mis du soja j'avais mis
des poids des féveroles de la Vesse
enfin et puis et puis toutes les
céréales d'hiver donc et j'avais mis de
la navette donc c'est ça qui montait
très haut et qui m'a un petit peu embêté
pour semer
j'avais mis du Trèfle enfin tout ce que
j'avais sous la main quoi et après ça
s'est débrouillé et justement on voit
bien que comme les terres étaient
hétérogènes j'ai pas la même chose qui
s'est le couvert et des pas le même
partout
mais par contre il était présent partout
et danse partout
c'est parfait
à bientôt et puis donc du coup on va
faire une pause et on reprend tout à
l'heure merci à tout le monde à tout à
l'heure

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