Énergie : Le climat et moi ... 12 leviers pour agir à l'échelle individuelle, Paysages In Marciac 2023

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-07-24) - - Durée : 173 minutes

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Ce direct est réalisé à l'occasion de Paysages In Marciac 2023, organisé par Arbre et Paysage 32. Pour en savoir plus :

https://paysages-in-marciac.fr/

https://ap32.fr/


00:12:34 - Début de la conférence

00:19:40 - Énergies Renouvelables et Collectives en Asatarc : exemple de production locale d'énergie solaire

00:30:45 - Les leviers pour l'énergie à l’échelle individuelle, le Shift Project

02:39:50 - Conclusion, Hervé Covès et Alain Canet

Transcriptions

et le fond d'écran il marche pas

je peux faire la parole
mais bon
le reste voilà
c'est parti chers amis bonjour bienvenue
à paysagène Marciac pour cette 15e
édition bien bienvenue Jasmine qui est
en retard mais du coup on avance
bienvenue à vous qui nous suivait sur la
chaîne Youtube de ver de terre merci

Afficher la suite

d'être fidèle merci d'être présent pour

une semaine d'échange une semaine de
débat ce rendez-vous incontournable de
l'agroécologie ce rendez-vous
de fin de mois de juillet
deux tableaux seront à votre disposition
vous pouvez aussi utiliser les les
systèmes de messagerie en ligne pour
ceux qui veulent puisqu'on est en direct
avec une rediffusion perpétuelle de
l'importance de l'importance de sujets
qui bougent le premier sujet dans le
désordre c'est de trouver une plante qui
serait moche
Francis allée offre très beau cadeau
vous connaissez tous Francis allé à
celui qui trouve une plante moche on en
a pas trouvé une plante inutile mais
surtout moche qu'on trouve vraiment
moche puisque son prochain livre c'est
sur la beauté des plantes des plantes
qui elles seules peuvent refroidir le
climat
il va pour transpirer avec beaucoup
d'eau
l'arbre comme modèle dans l'usage de
l'eau vous avez remarqué que toute l'eau
elle part en érosion on la balance dans
les rivières trop vite un peu n'importe
comment l'érosion c'est vraiment un mal
de civilisation
on a commencé à parler un peu d'élevage
qui aurait peut-être mauvaise presse
mais qui est nécessaire on aurait parlé
un peu ce matin de CO2 dans l'atmosphère
dont on est pas sûr qu'il y a un impact
sur le climat
on en a même pas du tout sûr
donc c'est un vaste sujet vous voyez
qu'on va remettre dans le débat avec les
gens du premier rang à 0,002 on est même
pas sûr que c'est un impact on est même
pas sûr on en parle beaucoup mais on en
est même pas sûr c'est pour ça que ce
débat est intéressant parce qu'il est
structurant
en tout cas on manque de plantes
on parle beaucoup d'arrêter d'arrêter on
pourrait multiplier par 3 l'activité
photosynthétique sur les territoires on
pourrait multiplier par trois l'activité
photosynthétique sur les territoires je
dédie un petit peu ce matin et je le
redis en direct on lance ver de
terre-education 52 semaines pour refaire
le monde parce qu'il y a beaucoup
d'idées reçues il y a beaucoup d'idées
préconçues mal ficelé autour de ces
thématiques de l'eau du sol de la
biodiversité du climat des paysages de
la productivité etc etc
et le débat est lancé elle débat est
structurant est important est important
parce que maintenant il faut aller vite
on est entré dans l'air du GIEC n'est
pas Hervé puisqu'ervé a décrypté les
travaux du GIEC et pas que ceux des
castors qui sont fondamentaux
on est en plein dans les chocs
climatiques aujourd'hui
pour le coup et cette difficulté là elle
nous touche tous
fondamentalement
alors du coup ben vous êtes libre de
vous exprimer comme je viens de le faire
quitte à choqué n'est-ce pas mais mais
vous verrez que c'est pas aussi simple
que ça l'idée c'est de c'est détailler
de structurer et de faire une
proposition qui soit cohérente je sais
pas ce que vous allez faire dans l'année
qui vient nous non plus mais paysagin de
Martial c'est ça c'est des idées neuves
des idées vieilles
on entend encore dire qu'il faut pas
manger de viande
vous imaginez il y a l'écho
conditionnalité il y a les causes
citoyenneté puis à l'écho ne rit
mais de quelle viande parle-t-on
qu'il faudrait pas arroser des plantes
l'été mais de quoi parle-t-on
52 semaines à venir on vient de clôturer
paysagiste martial c'est à la fois le
clap de fin d'une saison d'un engagement
de formation de cursus de conférences et
puis le départ et puis le départ d'un
nouveau processus donne d'une nouvelle
année de nouvelle 52 semaines j'insiste
lourdement et on compte sur vous les
tableaux sont à votre disposition 52
semaines pour poser 52 idées simples qui
seront chez ver de terre éducation
la première on la donne parce que c'est
notre sujet c'est notre sujet de
prédilection nous planteur d'arbres
on manque de plantes tout est nu tout
est désertifié et moins il y a d'au
moins il y a d'eau etc etc la première
c'est la régénération naturelle assistée
laissée pousser on passe notre temps à
tendre à tondre à rapper à raser à
nettoyer ronces berceau du chêne etc etc
la première ça sera celle ci parce que
c'est un sujet qui comme dirait Bruno
qui est plus là tout de suite c'est les
coûts négatifs c'est-à-dire ça rapporte
plus que ce que ça coûte de laisser
pousser des plantes en bord de champ en
bord de route en bord de cours d'eau en
bord de ce que vous voulez au coin au
coin de la parcelle au coin du jardin la
régénération naturelle a assisté les
autres
ça sera les vôtres mais avec des formats
courts
un peu incisif un petit peu un petit peu
précis pour remettre quelques pendules à
l'heure dans cette disons-le dans cette
urgence absolue désolé d'être un peu
négatif pour un grand optimiste que je
suis nous venons tous de vivre des
phénomènes d'érosion du jamais vu
l'érosion c'est la civilisation qui
s'effondre
quand on parle d'agriculture parce que
c'est un peu notre sujet
beaucoup de sols ne sont plus aptes à
produire correctement parce qu'ils sont
dans une précarité totale
et que peut-être que seul l'herbe et les
arbres les
réité ronds les remettront en fertilité
voire en fécondité on le sait pas trop
voilà sans plus tarder je donne la
parole pardon à Florine routier notre
directrice puisque vous le savez tous
c'est telle la directrice donc même
l'applaudir d'arbré paysage 32 qui
reprend le flambeau pour animer cet
après-midi à toi
merci Alain merci Alain bonjour à tous
merci d'être venu ici nombreux
donc je vais pas dire en démarre mais on
continue avec une après-midi pleine
d'énergie qui va commencer donc par une
présentation de de la SAS
pardon RK
la présentation de l'association
eras
et donc on continuera pour donner suite
à la matinée avec les shifter sur une
conférence qui nous présentera je veux
dire quelque parce que c'est
certainement pas tous mais quelques
leviers pour agir à l'échelle
individuelle vis-à-vis de l'énergie je
laisse ma place Jasmine
bonjour à tous donc il va y avoir
présentation donc d'une SAS et d'une
association mais c'est tout est lié et
on va faire ça très rapidement c'est en
fait un exemple local de production
d'énergie photovoltaïque donc la SAS
ercast
et en fait c'est à l'origine ce sont des
élus de la commune de commune à Sarah
Carros à en Gascogne qui ont eu cette
idée en disant bon on essaie de faire
des efforts pour manger local
pourquoi ne pas produire aussi
localement de l'énergie solaire
puisqu'ici on a on en manque pas donc la
volonté a été de créer quand même une
société citoyenne donc la SAS est une
société citoyenne avec une personne une
voix malgré
même si vous pouvez si nous n'avons pas
tous le même capital social
donc le cette société a été créée avec
pour premier projet l'installation de
panneaux photovoltaïques sur des
bâtiments communaux puisque comme c'est
à l'initiative d'élus le plus simple
c'était de d'avoir déjà les bâtiments
communaux donc nous avons eu étudier
divers projets jusqu'à décembre à 13
projets donc la SAS commence comme ça
mais donc même c'est très projets sur
mon séparés en deux tranches donc là ça
y est c'est parti pour les 7 premiers
projets il faut vous dire que la sasrk
est écrit en juin 2021 alors ça a été un
petit peu compliqué parce que 2021 on
était encore en période de confinement
pour faire des réunions publiques on a
eu beaucoup de mal donc on a mis un
petit peu de temps à démarrer mais
aujourd'hui ERKA c'est 138 associés
donc 106 citoyen et 32 collectivités
et c'est 42 500 euros de capital donc
les 7 projets qui sont lancés maintenant
c'est tout neuf après je vous
présenterai Cindy qui nous aide à suivre
le projet là
l'installation il y en a une qui est
toute neuve qui en fait et vient d'être
raccordé il y en a une autre qui va
démarrer l'installation va démarrer le
1er août et en suivant jusqu'à la fin de
l'année et donc les sept projets ça va
représenter 270 kg watts
et sur donc
sur ce si
cette commune
voilà donc les projets vont de 9 à 100
kg donc il y a vraiment de tout parce
qu'on a voulu justement faire ça en
commun parce que peut-être qu'en effet
les 9 kg ne se seraient jamais fait mais
là en mutualisant ça permet de faire
tous ces projets et le but c'est
évidemment pas de gagner énormément
d'argent c'est de
garder les revenus sur le territoire et
ensuite
de réinvestir
si si et de continuer du bon alors pour
le moment on est sur le solaire mais
pourquoi pas autre chose un jour
ensuite comme nous avons quand même pu
faire des réunions publiques on s'est
rendu compte que il y avait aussi une
demande des citoyens en tant que
particulier qui nous demandait mais oui
mais moi j'aimerais bien mettre des
panneaux photovoltaïques sur mon toit
donc là c'est pas c'est pas l'objet de
la sasrk donc nous avons créé depuis
quelques mois l'association air
castarack qui elle donc va aider
les particuliers à étudier leurs projets
et donc pour ça je vais vous
présenter edit
et dites qui elle est aussi membre de la
ssrk mais aussi de l'association
qui s'est formée pour pouvoir étudier
les projets sur les toits des
particuliers et ensuite on laissera
aussi un petit un peu la parole à Cindy
qui elle et salarié de la communauté de
communes mais qui est associée de la
ssrk membres de la de l'association et
qui suit tout ça et qui nous aide
beaucoup voilà je laisse la parole à
Edith
bonjour à tous alors donc moi je suis
membre de Derka et du conseil
d'administration d'erka et aussi au
bureau de l'association air castarac
donc là c'est un petit peu différent
donc c'est une association où on essaie
de permettre aux particuliers de faire
émerger leurs projets de
d'autoconsommation individuelle en
photovoltaïque parce que on a eu on a vu
cette demande dans les réunions
publiques d'erka et on s'est rendu
compte que un des freins à cette
consommation c'est que beaucoup de gens
ne savaient pas où s'adresser parce
qu'on reçoit beaucoup de pubs qui vient
de partout on sait pas à qui on a
affaire forcément on sait pas quels sont
les démarches donc notre
objet c'est de d'accompagner les gens
qui souhaitent faire de
l'autoconsommation en leur
en faisant une petite étude de leur
maison pour voir si c'est si c'est
viable de mettre des panneaux déjà
comment on peut les mettre de on a des
relations avec des installateurs locaux
donc on leur propose que ce soit fait
par des installateurs locaux ce qui est
un
élément de confiance parce que beaucoup
de gens disent oui mais on reçoit de la
pub par téléphone par la boîte aux
lettres de gens mais on sait pas qui
c'est là on sait c'est des artisans qui
habitent à 20 30 km de chez eux qui
connaissent donc ils savent qu'ils
peuvent compter sur le
service après-vente donc ça c'est une
forme de confiance et ensuite on va
aussi les accompagner pour faire toutes
les démarches administratives c'est à
dire que
c'est passé et c'est à dire que on va
les aider à faire la demande préalable
de travaux puisque quand on met des
panneaux sur son toit il faut faire une
demande auprès de la mairie de travaux
donc là on dit mais vous inquiétez pas
la demande de travaux
on vous la met en forme on vous la
dépose c'est plus simple donc ça aussi
c'est une forme de confiance et comme on
le fait bénévolement ça apporte aussi de
la confiance parce que Ben à part le
fait qu'on soit convaincu que ça soit
une bonne idée on n'a pas d'intérêt
particulier donc on n'a pas d'intérêt à
les rouler en gros quoi donc ça c'est un
petit peu les on s'est rendu compte en
discutant aussi avec d'autres collectifs
que c'était souvent c'était souvent ça
le problème c'est qu'il savait pas à qui
s'adresser et à qui faire confiance et
là le fait que ce soit une association
bénévole c'est un petit peu c'est un
petit peu le cœur donc voilà donc on
ne démarche pas les gens c'est les gens
qui viennent vers nous puisque on est
une association qu'on n'est pas et on va
les voir on voit on leur demande quels
sont leurs comment est-ce qu'ils voient
leurs projets quels sont leurs idées sur
la question on essaie de répondre à
leurs questions quand on sait pas on
s'adresse à Cindy qui a plus de
compétences que nous
pour leur répondre
voilà on répond à leurs questions on
essaie de voir ce qu'ils ont envie et à
partir de là on a des petits outils
informatiques pour dans certains ont été
faits par Cindy d'ailleurs pour voir
quel est le quel est le potentiel et
quelle est l'intérêt d'avoir un en
fonction de de leur maison de comment
ils consomment de comment ils vivent
est-ce que ça vaut le coup ou pas de
mettre des panneaux et ensuite on si le
projet les intéresse on va les
accompagner pour toutes les démarches
administratives c'est à dire l'ADP le
recardement inédits et après le contrat
de avec EDF pour le rachat parce que
quand on fait l'autoconsommation sur son
toit il y a des moments où on produit
pas assez mais il y a des moments où on
produit trop et quand on produit trop le
ce qui est produit en trop en fait est
renvoyé sur le réseau et facturer à EDF
donc on les aide aussi pour toutes ces
démarches là
et puis bah jusqu'à présent tombé sur
des gens contents donc je vais laisser
un peu la parole à Cindy
qui qui va clôturer voilà
donc
l'association air castara qu'elle est
aussi là dans le but de faire du conseil
donc quand on se déplace chez les gens
on leur dit aussi aussi c'est bien ou
pas de passer directement par
l'autoconsommation ou pas faire de la
rénovation énergétique aussi parce que
quand on va dans des maisons qui sont
pas isolées qui n'ont pas de double
vitrage généralement on leur préconise
d'aller voir renovox titanie de faire
les travaux prémices pour consommer
moins
après ce que je peux vous dire de plus
sur la sasrk c'est que donc les
premières installations ne sont pas les
plus grosses malheureusement mais il
fallait passer quelques parcs par
quelques projets la première neuf kg
nous a permis de travailler avec un
installateur pour le coup qui est local
ça est basée à bécasse et c'est aussi
cette installateur qui nous fera
l'installation de mon Cassin qui est une
installation de 18 kg donc après
viendront les autres
les autres installations donc ce sont
des sur des installations sur tuile en
surimposition et pour d'autres où on
avait des toitures en amiante on a
décidé de
désamianter donc c'est les communes qui
ont déjà misé pour mettre après à
disposition donc on est sur de la
surimposition sur bac acier
voilà ce que je peux dire des
installations si les questions
merci merci beaucoup donc juste pour
vous dire qu'on reste parmi vous là
maintenant on va continuer à suivre
donc la conférence si vous avez des
questions bien sûr il y a pas de souci
mais puisqu'on fera un moment d'échange
plus tard et aussi pour vous dire que la
snrk vous accueille avec plaisir comme
nouvelle actionnaire sachez que une part
c'est 100 euros voilà
merci beaucoup
[Applaudissements]
ça marche bonjour pendant que on
installe la technologie on va en
profiter pour ce présenter donc on est
de l'association les shifters moi je
m'appelle Philippe Labatte et comme vous
pouvez le constater je suis là aussi je
suis bénévole sur le festival donc
j'étais très heureux de participer à
cette conférence et voici Adrien
démarrer et
oui donc bonjour à tous Adrien de marées
je suis aussi bénévole chez les shifter
depuis quelques mois maintenant depuis
début 2023 et donc voilà c'est la
première conférence que j'anime
bénévolement sur ces thématiques à
énergie climat avec Philippe
donc on va d'abord remercier
l'association arbre et paysages de nous
avoir invité cet après-midi et nous
avons un magnifiquement reçu aussi on
est très heureux d'être là moi comme je
vous l'ai dit à double titre parce que
j'adore martiac pour la musique pour
pour tout un tas de choses donc
aujourd'hui on va vous faire un petit un
petit exposé un petit peu long une heure
une heure un quart sur plusieurs sujets
ça tourne autour de l'énergie du climat
c'est une conférence qui s'appelle le
climat et moi et moi parce que au
shifters ont notre but c'est de c'est de
contribuer au débat sur le réchauffement
climatique sur les actions que qui
peuvent le contrecarrer sur la
décarbonation de l'économie en général
c'est une association d'une vingtaine de
milliers de membres sur la France donc
peut-être 5000 actifs et sur la région
des 3 ou 400 et notre travail c'est de
contribuer au débat en soutenant les
travaux d'un cercle de réflexion qui
s'appelle le shift Project qui qui eux
sont des professionnels qui contribuent
à faire des études et des propositions
pour contribuer
à la recherche de solutions en matière
de lutte contre le réchauffement
climatique et de décarbonation donc nous
notre travail c'est de soutenir ces
travaux et de diffuser les idées et de
contribuer au débat et d'être ouvert à
tout alors l'association a des valeurs
qui sont d'abord la rigueur scientifique
le professionnalisme l'ouverture
l'impartialité mais aussi la
convivialité donc on n'est pas là pour
casser le moral à tout le monde pour
être très triste de tout ce qui nous
arrive on est là pour chercher des
solutions si possible joyeusement et
dans la dans la dans la bonne humeur
voilà donc on va on va parler de le
climat et moi et moi ça c'est parce que
c'est le le l'impact un peu individuel
des des actions pour le climat et de
leur limite donc on va essayer de voir
de vous donner les principaux ordres de
grandeur de ces différents phénomènes et
aussi de situer les impacts et les
actions individuelles et leurs limites
et on va faire précéder ce cette partie
là par deux ou trois choses autour de
l'énergie puisque c'était le sujet de la
semaine autour de l'agriculture
puisqu'on est dans quand même dans un
une région agricole et autour du
spectacle vivant puisqu'on est sur un
festival voilà avec le prisme de le
regard sur le sur le l'énergie et le
climat
alors voilà donc
c'est bizarre cette planche je l'avais
jamais vu
où est-ce qu'on est là
voilà alors on va parler d'un truc tout
le monde a entendu parler de l'effet de
serre l'effet de serre on voit ce que
c'est qu'une serre un agriculture c'est
un bâtiment fermé dans laquelle la
lumière du soleil pénètre et puis il
fait plus chaud à l'intérieur que ce qui
devrait quoi ça retire la chaleur on
pourrait parler aussi des faits de
couette c'est un peu comme quand on se
met une couette dans un dans son lit ça
retient la chaleur proche du corps au
lieu qu'elle s'évapore à l'extérieur
dans les découvertes on va regarder
l'atmosphère
bon il est complètement cassé ce il est
pas mal
non ça bon c'est curieux s'il est pas
comme ça d'habitude bon alors voilà ça
c'est bon on peut s'arrêter là donc on a
une terre on a un soleil et le soleil
envoie de la lumière alors il manque la
flèche je sais pas pourquoi elle
s'évaporé et puis revient en arrière
s'il te plaît
ils ont tout cassé là donc la lumière
est éclaire la terre et la terre renvoie
de la chaleur vers l'extérieur de
d'elle-même sous forme d'infrarouge et
si les choses se passaient comme ça
actuellement il ferait moins 18 degrés
en moyenne sur la terre donc il y aurait
peut-être quelques ours polaires mais
c'est même pas sûr donc comme ça se
passe pas comme ça ça se passe autrement
et ça se passe autrement parce qu'autour
de la terre je crois que je reconnais
plus rien du tout là c'est bizarre bon
non c'est tout cassé là
bon je vais essayer de vous le raconter
comme ça pendant que on s'occupe de la
technique autour de la Terre il y a un
certain nombre de choses qui pèlent une
atmosphère et cette atmosphère joue un
rôle de serre ou de coupe parce que la
lumière arrive se réfléchit sur la
surface de la Terre repart dans l'autre
sens mais tout ne repart pas parce
qu'une partie est retenue dans
l'atmosphère une partie sert aussi à
faire s'évaporer une partie de l'eau des
océans une partie sert à alimenter les
mouvements de convection enfin tout ne
repart pas et tout ne repart pas parce
que dans l'atmosphère il y a un certain
nombre de choses qui s'occupe vraiment
des problèmes techniques importants
aujourd'hui
qu'est-ce qui nous manque à une panne de
courant Internet
une alerte incendie et c'est bon
et donc une partie de la une partie de
la chaleur reste sur terre et l'effet de
serre dont on a tendance à regarder
beaucoup d'aspects négatifs actuellement
est une excellente chose parce que s'il
y avait pas d'effet de serre sur la
terre il y aurait tout simplement pas de
vie
donc les gaz à effet de serre qui sont
responsables cette rétention de chaleur
dans l'atmosphère sont ceux qui nous ont
permis d'être en vie ici parce que la
terre actuellement une température
moyenne de moins 15 degrés de 15 degrés
Celsius avec des amplitudes qui vont de
-20 - 30 à plus 50 au lieu de -100 à
plus 100 avec une moyenne à moins 18
donc la vie est possible grâce à l'effet
de serre
il est vraiment tout cassé cet effet de
serre là bon je sais pas ce qui se passe
d'habitude c'est joli mais bon alors je
continue comme ça sans image
la petite question c'est que depuis 200
ans les êtres humains sont devenus de
beaucoup plus nombreux
de 8 milliards maintenant et puis ce
sont développés ils ont créé des usines
des villes des champs des fermes des
routes des autoroutes et ils ont
augmenté la quantité de gaz à effet de
serre présente dans l'atmosphère alors
on parlait tout à l'heure du CO2
sous forme de boutade je suppose on
disait que on ne sait pas si le CO2
réchauffe l'atmosphère ou pas
malheureusement il semblerait qu'on le
sache et que c'est le cas il y a le CO2
le dioxyde de carbone il y a le méthane
vapeur d'eau il y a le
monoxyde d'azote aussi qui vient des
engrais et un centre il y a les CHC le
CFC qui sont utilisés dans les frigos et
les climatiseurs donc il y a un certain
nombre de gaz comme ça qui sont à effet
de serre parce que ils retiennent une
partie de la chaleur dans l'atmosphère
le plus important d'entre eux et le plus
efficace entre guillemets c'est le CO2
il a la méchante particularité de rester
des centaines d'années l'atmosphère lui
il est absorbé en partie par les plantes
mais assez lentement ce qui fait que les
quantités de CO2 qui sont présentes dans
l'atmosphère ils sont pour très
longtemps
et il est donc assez puissant et il
reste longtemps et sa concentration
depuis 200 ans a augmenté d'environ 40%.
elle était stable pendant des milliers
d'années et puis maintenant elle a
augmenté à peu près à plus de 400 en
partie pour millions alors que c'était
environ 280
et donc une grande partie des élévations
de température sont dues à
l'augmentation de CO2 qui est due à
l'activité humaine sur la terre c'est
tout toujours aussi moche
c'est pas grave
ah bon
et donc c'est comme ça que maintenant la
température
augmente tranquillement depuis le début
de leur industriel actuellement on en
est à plus 1,1 degré sur la terre 1,7 en
France en moyenne et après c'est une
histoire de scénario alors vous
connaissez tous le GIEC le rapport de le
groupe d'experts internationaux sur le
climat qui a fait des modèles en
fonction d'un certain nombre
d'hypothèses et puis là ça dépend de ce
que nous allons faire mais de toute
façon on est parti pour une augmentation
qui dans le meilleur des Castres est
limitée à 2 degrés dans le pire des cas
il irait jusqu'à 5
et l'essentiel de ces choses là
maintenant c'est à peu près acquis dans
le consensus scientifique et un effet
dit anthropique c'est-à-dire c'est la
civilisation des hommes qui a provoqué
depuis le début des industriel cette
cette emballement de la hausse des
températures alors la hausse moyenne des
températures c'est
on pourrait se dire que c'est pas très
grave mais ce qui est embêtant c'est que
ça va avec des extrêmes aussi c'est
qu'il y a de plus en plus de valeur
extrêmes des plus 50 qui duraient avant
quelques jours et qui maintenant vont
durer plus longtemps dans des régions
plus étendues et donc c'est
l'augmentation des valeurs extrêmes qui
va nous rendre peut-être la vie
difficile donc on va parler de on va
parler de ça
bon voilà c'est un peu résumé là-dedans
on va voir si ça se gâte après qu'est-ce
qui se passe après alors justement on se
dit bon bah la température augmente bon
et alors quoi
on enlève un pull on ouvre une fenêtre
et puis voilà quoi sauf que c'est pas si
simple que ça
alors quelques degrés en plus qu'est-ce
que ça fait on entend souvent parler de
1 2 3 4 degrés comme comme la dit
Philippe
alors est-ce que ça va marcher
ouais bon normalement vous avez une
planète
il essaie de charger la présentation là
mais
bon c'est pas grave c'est juste un
visuel ce qu'il faut ce qu'il y avait
représenté en fait c'est une planète
où il y a 20 000 ans - 20 000 ans
c'était la dernière le pic de la
dernière ère glaciaire ou vous aviez
trois kilomètres de glace au-dessus de
Berlin vous aviez de la glace surtout à
l'hémisphère nord
et en fait en 20.000 ans donc bon c'est
censé être matérialisé
il y a une augmentation de 5 degrés donc
ça a mis plus de 10000 ans avant
d'atteindre moins 10000 avant
Jésus-Christ et qui a été le début de
l'air qu'on connaît maintenant de
grandes stabilité climatiques
et donc en fait sur 10 000 ans on a
connu une hausse de 5 degrés et qui a
connu enfin qui fait le climat
aujourd'hui qu'on connaît donc on peut
partir en Erasmus dans le nord de
l'Europe si on veut et sans être à faire
du ski sur 3 km de glace
donc ça c'est plus 5 degrés
c'est un peu plus un peu plus visuel
normalement et aujourd'hui là où
oui là où on va c'est sur des
trajectoires de plus 4 degrés si on fait
rien d'ici 2100 donc c'est à dire qu'en
100 ans on va reproduire la même chose
que ce qui a été fait en 10 ans et donc
c'est plus ça vraiment le problème c'est
la rapidité à laquelle ça se passe qui
font que les écosystèmes les sociétés
vont avoir du mal et où n'arriveront pas
à s'adapter à cette vitesse de
changement parce que les espèces mettent
du temps à migrer au fur et à mesure un
arbre c'est quelques mètres à quelques
kilomètres par décennies de déplacement
donc quand on a un réchauffement très
intense et extrêmement fort l'arbre n'a
pas forcément le temps de migrer dans
dans avec les générations
alors un des premiers impacts de de
ces changements et de cette hausse des
températures mais ça va être des
sécheresses et des vagues de chaleur
c'est déjà des thématiques qu'on connaît
aujourd'hui on l'a connu ça a été très
médiatisé l'année dernière sur la
sécheresse cette année aussi vous voyez
ce qui se passe en Grèce avec les
incendies sur l'île de d'Europe donc ça
en fait c'est des risques qui vont
s'amplifier dans le futur
plus la température va augmenter plus
ces risques vont être important et
fréquents
vous avez aussi des risques de baisse de
rendement agricole c'est entre -5 et -
40 % de baisse de rendement agricole
ce qui est assez considérable ici on est
bien sûr des terres agricoles quand vous
perdez 40 % de vos rendements
ça met en péril votre votre exploitation
et par derrière toute la souveraineté
alimentaire des gens qui en dépendent
vous avez aussi des tensions sociales
des risques des ruptures
d'approvisionnement ainsi il y a des
inondations sur les routes les camions
on peut plus circuler quand vous voulez
prendre le train s'il fait trop chaud
les rails se dilatent donc vous pouvez
vous avez des problèmes de circulation
des trains pareil pour les avions pareil
pour le transport en bateau donc ça ça
crée des tensions sur les transports
mondiaux aujourd'hui on a parlé ce matin
de résilience
90% de la nourriture est importée
au niveau d'un bassin d'un bassin
territorial donc en des importations
pour son alimentation
et qui a des problèmes sur le transport
comment on fait pour pour s'alimenter
donc ça ça risque de poser des problèmes
et des problèmes migratoires aussi avec
des régions vous avez plus de c'est bon
vous avez plus de 1 milliard de
personnes ici 2050 qui seront concernés
par des risques de température de
chaleur extrême ou ils pourront juste
pas vivre là où ils sont parce qu'il
fera trop chaud et trop humide et pour
plus transpirer et donc se refroidir et
donc il potentiellement s'il passe trop
de temps dehors pourront mourir
essentiellement les personnes les plus
fragiles donc un milliard de personnes
c'est quand même pas un petit nombre et
donc qu'est-ce qui se passe quand il y a
des gens qui peuvent plus vivre chez eux
soit immigre soit il se révoltent sur
place quand ils peuvent pas
si on continue sur les impacts vous avez
aussi alors vous le voyez plus mais
c'est des impacts sur les
des gels sur les cultures des gels
tardifs
bon ça arrive c'est bon
déjà le tardifs sur les cultures vous
avez aussi des dommages sur les
infrastructures ici il y a des risques
dans le Gers des risques de retraits
gonflement argile assez important donc
c'est les maisons qui vont se fissurer
de plus en plus avec le travail du sol
avec des fortes pluies et des
sécheresses donc le sol va se gonfler se
rétracter et ce qui va endommager vos
maisons
risque d'incendie et dépérissement des
forêts
aujourd'hui on constate une mortalité
assez importante des arbres et
une hausse des incendies donc ça va être
aussi une des conséquences de cette
hausse des températures et les effets
sur la santé j'en ai parlé avec des
chaleurs des chaleurs extrêmes
c'est bon
t'arrives pas à le faire défiler
et pour pour finir un petit peu avec
toute cette liste réjouissante que je
vous ai donné énoncer vous avez aussi le
niveau de la montée des eaux alors là
c'est à plus long terme c'est 2100 on
parle de 2300 mais mais quand même c'est
comment on adapte les pores les
infrastructures à cette montée
inévitable de niveau de la mer il y a
déjà des communes qui sont confrontées
sur la façade atlantique avec un retrait
de côte et donc ils sont obligés de
reculer les les hôtels les maisons qui
sont en bord de côte
des submersions marines aussi qui vont
arriver plus fréquemment parce que quand
le niveau de la mer augmente de quelques
centimètres dès qu'il y a une tempête ça
augmente la vulnérabilité des communes
en bord de littoral
et
voilà tout ça ça fait que les
territoires sont plus fragiles et
vulnérables aux effets du changement
climatique
et je laisse la parole à
donc on va parler d'énergie maintenant
parce que bon l'effet de serre les gaz à
effet de serre on va voir qu'ils
viennent principalement de notre
boulimie d'énergie alors l'énergie de
l'énergie toujours plus d'énergie alors
je vous passez un graphique là je croise
les doigts pour
espérer non celui-là il s'affiche bon
voilà donc d'abord quand on parle
d'énergie
il y a l'énergie primaire
énergie primaire c'est les stocks de
charbon par exemple ou c'est le pétrole
brut ou c'est ce qu'on peut sortir de du
matériau nucléaire dans les centrales
c'est l'énergie à la source on la prend
quoi après il faut transformer cette
énergie pour qu'elle soit utilisable par
nous sous forme de vecteurs d'énergie
par exemple ici vous avez des litres
d'essence de l'hydrogène de
l'électricité ou ou des bûches de bois
etc donc il y a des vecteurs d'énergie
qui sont transformés en énergie finale à
partir de l'énergie primaire et c'est
pas la même chose parce qu'entre les
deux il faut dépenser de l'énergie pour
faire la transformation
par exemple pour fabriquer de
l'hydrogène il faut de l'énergie pour
mettre de l'essence dans une pompe à
essence faut la transporter il faut donc
de l'énergie alors donc on va parler
d'abord d'énergie primaire
alors ça c'est les vecteurs énergétiques
finaux ça c'est ce qu'on connaît nous
quand on consomme l'énergie donc on a
des carburants liquides l'essence le
kérosène le GPL l'électricité qui sort
de la prise de courant la chaleur qui
vient du réseau de chaleur les
carburants gazeux le bois le déchet
solide et l'hydrogène tout ça ce sont
des vecteurs et certains carburants sont
même utilisés pour faire des matières
premières par exemple on utilise du
pétrole pour faire du plastique qui
rentre pas dans circulat donc si on
parle de d'énergie primaire
c'est n'importe quoi ça
c'est tout à l'envers
alors je sais pas quelle est la
présentation là non je peux pas
il manque le graphique je voulais vous
montrer
bon alors un mauvais génie a mis tout en
vrac donc je suis désolé mais c'est pas
voilà je vais demander moi une petite
minute d'interdiction pour essayer de
retrouver la bonne présentation chez
parce que là c'est c'est pas possible
j'avais un graphique canon qui montrait
là la dépense d'énergie depuis 1800 dans
le monde et puis on affiche une poubelle
avec des bananes à l'intérieur donc
c'est tout
casser là
alors
en attendant s'il y a peut-être des
questions à poser
la présentation sujet
pas encore cette photo est-ce que vous
avez des questions oui je
vais avec le micro
j'avais une question par rapport aux
on parlait de la migration des arbres
qui enfin tu as parlé de la migration
des arbres
peu contradictoire entre le fait
d'encourager la la flore locale et les
arbres locaux et le fait de faire migrer
et d'amener les petits graines du Sud
dans nos poches pour pour aider les
plantes à migrer donc est-ce qu'il y a
un consensus là-dessus est-ce que c'est
le cas par cas voilà
après faire migrer les arbres alors
normalement c'est on a je sais même pas
si on a le droit d'importer des autres
espèces sauf autorisation de en tout cas
d'autres pays après le but c'est pas de
faire migrer d'autres espèces c'est là
c'est une question d'adaptation se dit
pour préserver
certaines espèces qui sont menacées
d'extinction et on peut se dire on va
les déplacer mais le but c'est quand
même de promouvoir la résilience si on a
parlé de résidence ce matin de créer des
écosystèmes par exemple éviter de faire
de la monoculture d'une certaine espèce
parce que ça ça s'il y a une maladie
cette monoculture elle va elle va
dépérir alors que si on met on mélange
des arbres en fait tous les arbres ne
vont pas être impactés de la même
manière par des événements climatiques
il y a une une sécheresse par exemple
elle va toucher peut-être certains types
d'arbres mais moins d'autres et une
inondation inversement donc c'est
vraiment comment recréer de la
biodiversité au sein des écosystèmes
c'est plus ça l'idée et de se dire que
certes dans un certain niveau il y a les
arbres et n'importe quelle espèce aura
du mal à s'adapter et donc c'est il y a
la partie atténuation on recrée de la
biodiversité et
la résilience et comment on atténue
aussi nos émissions pour faire en sorte
que on n'arrive pas à un niveau où 50%
de la forêt française
meurent c'est surtout ça en fait
on avait une deuxième main levée on la
prend tout de suite pour la question
oui bonjour
tout à l'heure vous avez parlé du
réchauffement climatique par rapport au
gaz carbonique
mais moi je voudrais bien savoir
par rapport au méthane
j'ai l'impression qu'il va y avoir
beaucoup plus de métal qui va s'évaporer
dans les
réciperies il y a des trous de l'énorme
de
des trous qui se forment à la glace
apparemment c'est une méthane qui
s'évaporer
il va y avoir de plus en plus avec le
réchauffement climatique et les 2% je
crois de carbone qui
ne gaz carbonique qui a l'atmosphère
apparemment c'est ridicule à côté
vraiment j'aimerais bien avoir des
chiffres un peu plus clairs précis
actuellement le gaz le gaz à effet de
serre le plus redoutable c'est le gaz
carbonique parce que il est il est très
présent il a son de la concentration à
quasiment pris 40 ou 50% depuis le début
de leur industriel et il dure très
longtemps le deuxième c'est le méthane
effectivement vous avez raison et les
sources de méthane les plus importantes
c'est il y a du méthane qui vient
d'activité d'industrie chimique mais il
y a le méthane qui est émis par les
animaux les ruminants en particulier et
il y a des sources de méthane que l'on
redoute de voir poindre avec le
réchauffement climatique qui va faire
fondre les sols permanents de Sibérie et
libéré de grandes quantités de méthane
pour l'instant il est pas encore là
celui-là mais si ce président de
l'atmosphère il va aggraver le phénomène
effectivement vous avez raison le
méthane c'est le numéro 2 alors tout est
transformé en
en
équivalent CO2 parce qu'on traduit le
pouvoir réchauffant des autres gaz à
effet de serre la vapeur d'eau le
l'oxyde de de
d'azote et le méthane en équivalent CO2
mais vous avez raison potentiellement il
y a des bombes à méthane présente dans
la dans le dans le solde mais
actuellement le méthane qui était mis il
a été mis principalement par l'industrie
et les animaux
mais il a un effet de serre très
important on le verra tout à l'heure
quand on parlera des
l'alimentation ça va
on pourrait revenir après si vous voulez
à la fin
combien d'autres questions je propose
que vous les notiez quelqu'un
sur le bon on a le bon graphique parce
que peut-être il y aura des réponses à
partir de la présentation donc notez vos
questions et on les prend dans la fin
alors j'ai retrouvé mon graphique il y a
pas de poubelle pas de banane c'est
c'est un graphique qui représente depuis
1800 jusqu'en 2020 la consommation
d'énergie primaire dans le monde c'est à
dire que vous vous souvenez l'énergie
primaire c'est le pétrole brut le
charbon tout ce qui avait à gauche du
schéma c'est pas le c'est pas
l'électricité c'est donc c'est des
sources initiales d'énergie et voyez la
tête que ça quoi déjà la tête que ça
c'est pas beaucoup et assez stable
jusqu'aux années 1900
et puis là ça décolle avec l'air
industrielle et ça part sur une une
courbe quasiment exponentielle ça c'est
la première message de cette courbe le
deuxième message c'est qu'on voit les
différentes sources de l'énergie
primaire en bas c'est la biomasse
traditionnelle au début les gens ils
faisaient brûler du bois quoi voilà
c'est là et puis après vers les années
50 le charbon est apparu et vous voyez
qu'on a empilé le charbon sur le bois
puis ensuite après 1900 1920-1930 puis
le avec le boum dans les années 60 on
voit apparaître le pétrole et on empile
le pétrole par dessus le charbon et puis
le gaz qui est en violet là et on empile
le gaz par dessus le pétrole et puis
ensuite on voit apparaître alors ça
apparaît depuis longtemps il y a le
l'hydro
l'hydroélectricité qui est à peu près
constante tout le temps le nucléaire et
puis les toutes petites morceaux en haut
c'est les nouvelles énergies
renouvelables là
le solaire il y a même pas la place de
de placer les bâtons puisque l'humanité
n'a pas cessé de trouver de nouvelles
sources d'énergie et n'a pas cessé de
les empiler par dessus les autres
donc ça c'est la première chose c'est
que à chaque fois qu'on trouve une
source d'énergie on en consomme encore
plus et le charbon tout le monde dit que
c'est une énergie du passé il représente
quand même une énorme quantité d'énergie
primaire en utilisant le monde voilà
alors dernier enseignement de cette
partie là c'est que tout cette partie là
c'est des énergies fossiles c'est à dire
c'est des énergies que la Terre a mis
des millions d'années à accumuler avec
des milliards de tonnes de biomasse bon
y compris la biomasse traditionnelle
d'ailleurs et tout le reste ici c'est du
nom fossile c'est-à-dire que vous voyez
qu'essentiellement l'humanité elle est
dopée aux énergies fossiles et elle a
une addiction croissante avec le temps
et ça explosé depuis leur industrielle
et donc tout ça ça produit des énormes
quantités de gaz à effet de serre et au
premier titre le CO2 parce que les
hydrocarbures il y a du carbone on le
brûle avec de l'hydrogène c'est plus O2
ça donne CO2 ça va dans l'atmosphère et
ça il reste des centaines d'années et ça
réchauffe voilà premier renseignement de
ça c'est ça alors maintenant l'énergie
donc ça c'est
issus des rapports du GIEC là le groupe
international l'expert sur le climat ils
ont observé depuis 1950 les températures
moyennes observées alors on peut
remonter plus loin on peut remonter même
assez loin avec les carottes glaciaires
et analyser
de concentration en CO2 et déduire des
modèles de température de passer une
certaine stabilité jusqu'en 2000 et puis
après il est scénarios sont de plus en
plus incertains les scénarios d'ici
c'est des hypothèses où on a des faibles
émissions de CO2 comme si on arrêtait de
mettre du CO2 en 2020 tout le monde sait
des c'est déjà pas vrai les courbes au
dessus c'est on continue à augmenter
jusqu'en 2030 et puis après on baisse
mais comme le CO2 reste longtemps dans
l'atmosphère l'inertie du système fait
que la température moyenne va augmenter
de peut-être 3 degrés et les scénarios
extrêmes c'est si on fait quasiment rien
on continue à vivre sur la lancée et là
on part sur des choses qui sont de plus
en plus aléatoires avec des phénomènes
comme vous citiez qui peuvent
s'accélérer parce que peut-être qu'ici
on va s'apercevoir que le le le
pergélisol font et puis des grandes
quantités de méthane aggrave le problème
et qu'on part sur une courbe encore plus
catastrophique donc tous les modèles
extrêmes sont en plus très aléatoire
et nous nous on est à peu près sûr
d'être à peu près là les accords de
Paris c'est on essaie de tout faire pour
rester à 2 degrés on sait déjà que si
les états font ce qu'ils se sont engagés
à faire ça ne marchera pas
donc voilà pour le côté à l'armiste
après on va passer à autre chose c'est à
dire du côté les solutions
quelle est l'urgence alors l'urgence
c'est double contrainte le climat
on en a pour 20 à 30 ans a réagir parce
que on le verra tout à l'heure c'est
comme si on avait un budget et on a 20 à
30 ans pour le dépenser pas plus quoi
au-delà
il faut on est parti pour trop longtemps
et le pétrole lui-même il va finir par
s'épuiser ou devenir de plus en plus
cher à extraire il y a les ressources
diminuent il est de plus en plus
difficile et coûteux de trouver de
nouveaux gisements donc il y a une
contrainte double approvisionnement
pétrole et climat qui est de l'ordre de
20 à 30 ans et de l'autre tous nos
systèmes tous nos modes de vie ont aussi
des inerties parce que les parcs
automobiles par exemple il faut au moins
une quinzaine d'années pour les changer
le mix énergétique là est-ce qu'on
produit de l'énergie avec
du photo de l'hydroélectricité du
nucléaire il faut au moins 20 ans pour
construire tout ça même les éoliennes ça
prend très longtemps l'industrie ça
change pas comme ça en deux trois ans
c'est l'ordre de 30 ans et le mode
d'organisation dans les îles qui est
responsable de nos modes de vie de
transport ça prend 30 à 50 ans aussi
donc on a une urgence et entre les deux
on voit bien que c'est dans la vingtaine
d'années qu'il faut prendre les bonnes
directions voilà donc une double urgence
climatique et fossile et puis des
systèmes qui sont inertes on ne change
pas comme ça un mode de vie à Marciac
tout le monde dit en voiture prochain
festival ça sera certainement à peu près
pareil quoi donc ça change pas très vite
donc alors en France là on zoome
maintenant c'est la France
la France la France maintenant et la
France en énergie finale donc c'est plus
l'énergie initiale c'est l'heure j'ai
finale ça ne marche pas tout à fait
pareil pour le reste du monde en France
on a besoin de 120 millions de tonnes
d'équivalent pétrole à peu près ça fait
enterrawatters ça fait 1392 terwatters
non on a besoin de 1926 terwater et il y
en a 120 c'est-à-dire les deux tiers qui
viennent des solides il y a pas beaucoup
de charbon des liquides essentiellement
l'essence le kérosène le gasoil et du
gaz donc on a des deux tiers de
l'énergie qui vient des fossiles et le
reste c'est de l'électricité et en
France l'électricité les produite à 70%
par le nucléaire et un peu de chaleur
du sol chaleur des pompes etc voilà donc
on est dépendant à deux tiers des
énergies fossiles en France donc il va
falloir se trouver un moyen dans les 20
à 30 ans de remplacer tout ça par autre
chose toute la partie gauche alors tout
ça ça produit beaucoup de gaz à effet de
serre
on émet 450 millions de tonnes de CO2
équivalents je viens d'expliquer qu'on
traduisait tout en CO2 équivalent mais
là dedans il y a du méthane de la vapeur
d'eau il y a tout ça qui est traduit en
CO2 et les émissions viennent
essentiellement de l'utilisation de
l'énergie
et dans l'utilisation de l'énergie ou
souvenez que l'énergie c'est 60% des
fossiles donc c'est normal le reste ça
vient des procédés industriels qui
émettent eux-mêmes des gaz dans les
acidologie par exemple ou les gaz
réfrigérants et de l'agriculture qui
émet directement qui en capte aussi mais
qui a un bilan quand même positif si on
peut dire et les déchets et donc si on
prend cette cette
quantité de CO2 de gaz à effet de serre
est mise ça c'est la répartition entre
les différentes usages que l'on en a
quoi donc ça c'est de frais intérieur la
mobilité longue distance la mobilité
quotidienne donc tout ça c'est la
mobilité donc vous voyez que l'essentiel
c'est la mobilité
l'industrie de l'énergie elle-même elle
produit des gaz à effet de serre
l'industrie 15% l'agriculture et la
forêt directement
dans sa consommation d'énergie mais elle
en produit aussi ailleurs c'est que 2%,
le résidentiel le terrier le tertiaire
16%. donc plus des deux tiers des 450
millions de tonnes de CO2 viennent de
l'utilisation de l'énergie et plus des
deux tiers de l'utilisation de l'énergie
c'est du fossile donc il faut se voila
pourquoi pour des carboner le la société
française il faut se poser la question
du remplacement de ces 60% et là on peut
penser à des solutions miracles il y a
tout un tas de solutions miracles qui
sont annoncées tous les jours
par exemple et ben il y a qu'à faire de
la biomasse
oui ok on peut faire de la biomasse à
condition de ne plus produire aucune
alimentation en France et consacrée la
totalité de la superficielle française
on pourrait tout remplacer par de la
biomasse c'est pas vraiment un choix les
carburantes synthèse les carburantes
synthèse on prend l'électricité on fait
de l'hydrogène et l'hydrogène dans le
mélange a du carbone ou à de l'azote
pour faire des nouveaux carburants et on
arrive même à faire de l'essence
artificielle comme ça
bon oui pourquoi pas mais il faudrait
multiplier par 5 la production
électrique pour arriver à produire
l'hydrogène nécessaire
l'hydrogène qui est le composant de base
et carburant de synthèse alors pourquoi
pas utiliser l'hydrogène directement
tout le monde vous dit les voitures à
hydrogène les avions à hydrogène les
usines à hydrogène oui c'est une partie
de la solution à condition de rien que
pour les carburants routiers si on
voulait faire circuler toutes les
voitures et les camions avec de
l'hydrogène il faudrait 54 réacteurs
nucléaires de plus ou 80 000 éoliennes
rien que pour le routier on parle même
pas de du reste et en plus de ça le
l'hydrogène qui est parfois présenté
comme une solution miracle à un très
beau vérandement parce que on perd
un quart de l'énergie au début et enfin
on part en bonne partie de l'énergie au
début pour le produire une autre partie
pour le transporter et une dernière
partie pour le faire marcher donc ce qui
fait qu'à la à la fin la dame estime
qu'il y a un rendement de 25% je crois
voilà
ouais c'est ça 25% quand on fait on
prend on prend de l'énergie solaire par
exemple on fait de l'hydrogène on
transporte l'hydrogène on le stocke on
le met dans une voiture à la fin on
récupère 25% de ce qu'on a mis au début
en énergie donc l'hydrogène fait partie
de la solution mais n'est certainement
pas la solution miracle donc ça c'est un
peu pour tuer toutes les idées que il y
a qu'à faire ça
donc il y a qu'à faire plein de tas de
choses différentes mais surtout pas une
seule quoi parce que on est dans des
conflits d'usage quoi pour les sols par
exemple ça sert à nourrir les êtres
humains ça sert aussi à produire à
nourrir les animaux ça sert à installer
des champs d'éoliennes et ça sert à
faire des agro-carburants donc il faut
faire des arbitrages dans tout ça donc
on est dans des conflits d'usage qui
nécessitent des arbitrages
donc il y a des solutions mais toutes
les solutions de tous les modèles
impliquent une réduction assez forte de
la consommation d'énergie ça c'est ce
qu'on a actuellement c'est ce qu'on
consomme actuellement en Tera water
en énergie finale et ça c'est différents
scénarios vous connaissez Negawatt
certainement qui est une association qui
milite pour la décarbonation mais qui
veut éviter l'usage de nucléaire l'ADEME
c'est l'association de pour la maîtrise
de l'énergie gouvernementale qui a des
différents scénarios celui-là est très
technologique celui-là est très exigeant
ça le ptes c'est le plan de
transformation de l'économie française
qui a été fait par les shifters par le
chiffre projet et puis la stratégie
nationale bas carbone et RTE qui est
l'opérateur d'électricité français ont
différents scénarios et ça on a collecté
tous les chiffres de cette scénario vous
voyez un peu l'ambiance c'est une
diminution de -20 à -54% de la quantité
d'énergie finale que nous aurons à
disposition en 2050 et encore si on
pousse tous les feux
tous les feux c'est à dire les éoliennes
le photovoltaïques
l'isolation des bâtiments etc voilà
donc ça implique un énorme effort de
sobriété
on pourra produire de l'énergie des
carbonées mais on en aura beaucoup moins
que maintenant peut-être la moitié
peut-être les trois quarts pas plus
simple donc les leviers de décarbonation
il y en a trois il y a
l'efficacité CO2 c'est-à-dire c'est
faire la même chose que maintenant mais
avec de l'énergie décarbonée
donc par exemple une pompe à chaleur ça
chauffe ça émet pas de carbone à
l'utilisation un peu à la fabrication
une voiture électrique l'acide chirurgie
avec de l'hydrogène ça on fait on fait
la même chose mais avec de l'énergie des
carbonée ou alors efficacité énergétique
on fait la même chose mais avec moins
d'énergie par exemple isolation des
logements on a la même température dans
le logement mais ça consomme moins
d'énergie ou agriculture locale on a la
même quantité de nourriture mais on
consomme moins de d'énergie pour aller
la livrer ou bien les produits vrac il y
a moins d'emballage ou bien des
techniques avioniques qui permettent
d'avoir des avions plus plus fluides
dans l'air ils font la même distance et
mon énergie et le dernier levier qui est
probablement le plus important c'est la
sobriété c'est la faire moins
avec moins d'énergie en nous organisant
collectivement tout en faisant en sorte
que ça soit agréable et désirable
par exemple le télétravail
ça permet de limiter les transports la
limitation de l'étalement urbain ça
permet de les mobilité douce la
réparation elle recyclage des appareils
ça permet de moins les fabriquer de
moins composer des transporter d'énergie
pour les transporter etc donc il y a
trois leviers et il n'a pas plus que ça
plus les technologies existantes comme
hydrogène ou des choses comme ça mais
c'est ces trois leviers alors maintenant
on va parler d'agriculture on s'est
permis de mettre un canard puisqu'on est
à Marciac ici
donc en agriculture donc Philippe a déjà
dit l'agriculture c'est le deuxième
poste des missions de gaz à effet de
serre en France et dans le monde aussi
en général donc principalement dû à aux
émissions de méthane donc la
fermentation entérique des ruminants un
petit peu de riziculture et après vous
avez tout ce qui est émission de
protoxyde donc les dans les champs et
une toute petite partie qui est du CO2
qui qui provient des engins agricoles
à l'inverse aussi l'agriculture c'est le
et la forêt c'est ce sont les deux seuls
secteurs enfin le gros secteur qui peut
stocker du carbone dans ses sols
aujourd'hui en fait quand on regarde les
flux de stockage de les flux de carbone
au niveau des sols ce qu'on se rencontre
c'est que la la forêt stocke du carbone
et à l'inverse les terres agricoles
Destock du carbone aujourd'hui les
pratiques agricoles notamment via le
labour ou le retournement des prairies
quand quand on retourne des prix
permanents Destock du carbone parce que
forcément il est sous terre et on vient
le mettre à l'air donc il vient s'oxyder
et devenir des CO2
et quand on regarde en fait le donc là
il y a vraiment un enjeu de travailler
sur des pratiques agricoles pour les
faire devenir
stockeuse de carbone net et donc ça
c'est possible et c'est un changement de
pratique agricole d'accompagner les
agriculteurs pour qu'ils puissent
devenir stocker net et qu'on puisse les
accompagner les valoriser les rémunérer
aussi pour pour ce stockage du carbone
c'est des choses qui sont en train de se
développer
et au niveau de la forêt c'est un peu la
même chose pour l'instant la forêt stock
du carbone mais ce qu'on se rend compte
c'est qu'en fait le puits forestier a
été divisé par deux en disant
et on est passé de 60 millions de tonnes
de CO2 stockés à moins de 30 et
essentiellement dû à des incendies ou de
la mortalité
due à des parasites ou des maladies
tu peux raser des ravageurs aussi la
plante c'est un formidable outil pour
transformer de l'énergie naturellement
on a parlé beaucoup d'énergie fossiles
l'énergie fossile ce qu'il faut savoir
c'est que c'est c'est des plans des
fougères l'air du Carbonifère qui a des
millions d'années ont stocké du carbone
et ce sont des composés lentement
pendant des millions d'années pour
pouvoir donner du pétrole et donc la
plante c'est un outil un outil
formidable qui capte l'énergie du soleil
pour pouvoir produire de l'alimentation
humaine pour pouvoir produire de
l'alimentation pour les animaux pour
faire de l'énergie pour faire de la
chimie des matériaux
stocker du carbone être un réservoir de
biodiversité aussi pour pour les espèces
et offrir aussi des paysages des
paysages par exemple dans le Gers le
bocage du Gers ça aussi un intérêt
culturel et ça a des vertus apaisantes
aussi quand on va se balader en nature
donc tous c'est tout ça
c'est à tout ça que sert la plante aussi
la plante les arbres et donc comme la
dit Philippe la disponibilité en
biomasse elle est pas forcément assurée
parce que tout le monde en veut mais on
n'aura pas tout pour tout le monde donc
c'est quel arbitrages on va faire aussi
dans le futur pour assurer cette
transition
quand on regarde les flux de biomasse
ici vous avez une cartographie des flux
de biomasse donc en fait
portant de la biomasse qui part pour
l'élevage
les prairies les arbres
ça marche pas
1 2 vous m'entendez c'est bon
c'est quand je me retourne
donc via les effluents les effluents
d'élevage et la forêt donc
voilà on voit qu'il y a
là ça permet de modéliser ou valabi
biomasse et en fait quand on regarde
c'est que depuis les années 1960
la part de l'alimentation humaine dans
alors là c'est sur les la consommation
de
léagineux et de céréales est-ce qu'on
voit c'est que
les céréales et les protéagineux à
destination des humains n'ont pas
forcément augmenté par contre il y a une
explosion de cette part pour
l'alimentation animale parce qu'on a
développé énormément énormément
l'élevage
donc voilà
alors en France on n'a pas de pétrole
mais on a du vin
on importe 23% de notre viande 60% des
fruits et légumes enfin 60% des fruits
40% des légumes 90% du soja sous forme
de tourteau pour nos animaux souvent
issus de forme OGM et au niveau de
l'Europe si on regarde on est
importateur net de calories alimentaires
et d'hectares d'hectares alimentaires
donc on importe plus de terre que ce
qu'on peut produire avec et quand on
regarde au niveau des rémunérations vous
avez la rémunération sur sur 100 euros
combien va combien de d'euros vont à
l'agriculteur c'est 7 euros donc quand
vous payez une baguette de pain un euro
il y a seulement 7 centimes qui va à
l'agriculteur donc c'est aussi un
problème de répartition de la valeur sur
toute la chaîne qui a retravaillé
pour l'agriculture en 2050 leur demande
beaucoup de choses on leur demande
d'assurer la souveraineté alimentaire de
la France on leur demande aussi de
stocker plus de carbone de restaurer la
biodiversité
on leur demande aussi de d'arriver à
gérer
la transition et il y a des enjeux de
géopolitique de gestion de l'eau aussi
et tout ça avec de moins en moins
d'agriculteurs puisque 50% des
agriculteurs partiront à la retraite
d'ici 10 ans donc c'est un enjeu
vraiment
massif de renouvellement de générations
de retravaille sur les pratiques
agricoles
et alors on va passer un petit peu là
sur des solutions à l'échelle générale
et après on viendra un peu à l'échelle
individuelle et c'est d'abord
d'accompagner les agriculteurs dans la
transition les accompagner
financièrement les soutenir ce matin on
a parlé aussi de
rediversifier les productions de
retravailler au niveau à l'échelle
locale sur ce qui peut être des AMAP de
remettre des petits producteurs locaux
dans les cantines locales de
retravailler sur de la
retéritorialisation des productions de
les accompagner de la contractualisation
de soutenir des pratiques
agroécologiques aussi de replanter des
replanter des arbres sur les
exploitations
voilà je vais pas faire plus long et je
te laisse parler de la culture
qui est-ce qui habite martial qui ici
ça marche toujours pas si qu'est-ce qui
habite Marciac qui est ce qui est
festivalier enfin qui vient pour le
festival
quelques-uns quand même est-ce qu'il y a
des bénévoles par hasard oui 1 2 3 bon
donc on a fait un petit chose sur le
spectacle avec la dame de Marciac là
pourquoi il faut des carboner la culture
mais la culture c'est je vais essayer
d'appuyer sur le bouton la culture c'est
des artistes qui produisent des œuvres
les œuvres qui peuvent rencontrer un
public bon alors ici les œuvres c'est de
la musique donc déjà les artistes pour
produire ils se déplacent ils se
nourrissent ils utilisent de l'énergie
pour produire leurs œuvres aussi il y a
besoin d'énergie et d'un certain nombre
de matériaux pour faire se rencontrer
tout ça vous avez vu tous les camions
qui circulent ici et le chauffage
l'éclairage etc tout ça ça produit de
l'énergie et puis le public et bah il
vient il va il se nourrit il écoute il y
a des décibels et des kilowatts donc
tout ça on devine qu'un festival c'est
une
usine qui ne marche que parce qu'on a
une énergie pas très chère quoi sinon
imaginez tout ça sans électricité et
donc voilà le bilan carbone en gros d'un
des émissions de carbone d'un festival
de spectacle vivant Horville quoi alors
le message principal ici c'est que c'est
essentiellement
du transport
essentiellement du transport et le
deuxième poste c'est l'alimentation
donc ça dilate le phénomène au niveau
national un festival de de festival
comme celui-ci c'est essentiel du
transport
puisque je suis dans l'équipe des
chauffeurs ici à Marciac
et donc je sais qu'on fait des
kilomètres pour aller chercher parfois
un artiste à Blagnac qui vient d'arriver
en avion et c'est comme ça alors donc le
spectacle vivant s'il veut se décarboner
il y a un certain nombre de mesures qui
peuvent être prises certaines ne me
touchent pas vraiment le l'activité par
exemple manger plus de végétarien ça
diminue un peu la consommation de ventes
de viande donc les transports donc les
émissions de méthane etc mais ça modifie
pas franchement le contenu du festival
il y a des mesures qui ne touchent pas
au cœur d'activité mais qui apportent
des bénéfices par exemple le covoiturage
des transports ou la suppression des
groupes électrogènes il y a des mesures
qui sont plus difficiles mutualiser les
tournées au niveau local repenser les
jauges supprimer les clauses et que tu
les visites il y a des mesures encore
plus offensives réduire le nombre
d'artistes revoir les transports
supprimer les clauses exfoldivisées donc
des choses qui sont de plus en plus
dures quoi et il a été fait par le le
shift project d'une évaluation de ces
différentes mesures donc si on prend un
scénario de référence vous avez
certaines quantité de tonnes de
carbonémies il est possible de le
diviser par deux tiers la moitié ou un
peu moins selon l'ampleur des
différentes mesures donc il est quand
même possible même au niveau d'un
festival de faire des choses
donc c'est c'est aussi
un terrain de d'exercice je sais que le
festival de Marciac appartient à un
groupe qui s'appelle festival en
mouvement où les organisateurs
réfléchissent à ce genre de choses et il
y a déjà ici il y a une équipe de
bénévoles qui sont qui s'appelle la
brigade verte qui s'occupe aussi de
limiter les gaspillages divers et variés
alors on va parler de consommation et ça
c'est toi qui prend la suite puisqu'on
va revenir à notre
voilà Philippe a déjà brossé largement
le trait donc là vous avez une courbe
qui vaut c'est la même tout à l'heure
mais là c'est
vous avez fait taire et notamment la
c'est uniquement du CO2
donc voilà on revoit la même courbe donc
on voit en fait on peut faire le lien
avec les la consommation d'énergie
fossiles tout à l'heure et en fait on
voit que quand on regarde les émissions
de CO2 ça suit la même courbe donc avec
une explosion à partir de de 950
donc notamment à cause de la
consommation de charbon pétrole gaz
et le développement du transport de
l'aéronautique et de plus en plus du
numérique avec un numérique qui se
développe de plus en plus qui pèse 5%
des émissions aujourd'hui mais c'est un
secteur qui qui grossit extrêmement vite
et aujourd'hui en fait depuis 1850 on a
on a émis deux milliards de 2500
milliards de tonnes de CO2 alors c'est
difficile à visualiser mais c'est des
quantités quand même gigantesques
et ça nous a amené à une température de
plus 1,1 degré et donc tout à l'heure
Philippe l'a dit si on continue sur ces
trajectoires c'est c'est des traducteurs
de réchauffement de 2,5 degrés entre 2,5
et 4 degrés si on met en place les
mesures qui ont été annoncées par les
États on arrive sur des trajectoires
entre 2,1 et 3,5 degrés
et si on veut rester sous les deux
degrés de réchauffement donc je vous ai
cité tout à l'heure tous les impacts qui
pouvaient y avoir au dessus de degrés
donc si on veut limiter toute la longue
liste que je vous ai fait au début il
nous reste entre 500 et 1000 milliards
de tonnes de CO2 à émettre et donc ça ça
en tout cas sur 25 ans
et ça ça représente va une descente
assez phénoménale de notre de nos
émissions de gaz à effet de serre c'est
une piste noire en ski
donc c'est des efforts assez importants
quand on regarde par exemple
la production d'un téléphone c'est une
production mondialisée
vous avez besoin de minerai ces minerai
on peut pas s'en servir comme ça donc on
doit les raffiner donc ça part dans
d'autres pays pour être raffiné
essentiellement essentiellement la Chine
donc vous avez du transport en bateau
vous avez
donc transport en bateau de l'appareil
qui est fabriqué avec de l'énergie et
essentiellement de l'électricité qui
fonctionne au charbon
puis ensuite c'est retransporter en
France pour être distribué dans les
entrepôts ensuite dans les magasins et
au consommateur final qui va après le
jeter parce qu'il en a plus besoin et
que il y a le nouvel le nouveau
téléphone nouveau smartphone qui est
sorti un an après
et donc toutes ces phases ça émet des
gaz à effet de serre donc si on regarde
l'ensemble du cycle de vie
et donc ça c'est réplicable
l'empreinte carbone qui est
tout le téléphone et les émissions
territoriales de carbone ce qui est les
émissions territoriales de carbone c'est
juste le petit carré qui est sur la
France là mais l'empreinte carbone qui
est déclenchée par l'achat et l'usage et
le
débarrassage d'un téléphone elle inclut
une chaîne logistique qui couvre le
monde entier et donc notre économie est
responsable des missions de carbone qui
sont pas forcément sur le territoire on
verra les différences tout à l'heure de
grandeur entre les émissions
territoriales et l'empreinte carbone de
nos activités
et donc ça tout ça c'est réplicable pour
tous les produits du quotidien
donc pour son alimentation pour son
logement
et donc est-ce que ça paraît bien ouais
est-ce que quelqu'un alors on en a
l'argent parlé pour voir si vous avez
bien écouté aussi le ou si vous avez
bien compris quel est selon vous le
premier poste des missions de gaz à
effet de serre là dans
sur ce graphique donc on voit pas bien
mais entre la consommation de produits
l'alimentation les services le transport
est-ce que quelqu'un sait quel est le
premier poste de démission
transport
donc ouais c'est pas la consommation
c'est pas le gaspillage c'est le
transport
donc en français en moyenne il est
méditons de CO2 par an là on vient à
l'échelle individuelle donc c'est
essentiellement 27% pour le transport
vous avez 24 % pour l'alimentation et
après vous avez tout ce qui est
consommation bien de consommation
14% pour les services donc c'est quand
vous allez à l'hôpital ou quand vous
avez besoin de la police ou tous les
services de l'État donc ça ça représente
14 % des émissions d'un français et
vous avez une petite partie aussi des
d'énergie et de construction
qui sont dans l'empreinte d'un français
bon tous les ans combien on fait de
kilomètres
par an c'est pareil il y a des gens qui
font rien du tout puis d'autres qui font
des milliers mais hors de grandeur
15000 pas mal bien vu
15500 km par an et par habitant en
moyenne pareil c'est ça si on divise par
les Français mais il y a des gens qui
font 3 km d'autres qui font 200000 donc
ça représente à peu près la distance une
distance entre entre
ici et les
îles
voilà alors pourquoi est-ce qu'on se
transforme donc il y a deux catégories
de transport et qui sont à peu près
équivalentes il y a les transports à
courte distance et en moyenne distance
donc en moins de 20 moins de 80 km ça
c'est la moitié des transports
et l'autre moitié c'est les transports à
longue distance en gros 80 km la
différence entre les deux c'est que les
transports qui sont à gauche c'est les
transports en général obligatoires c'est
à dire que on est malade on est obligé
d'aller chez le médecin on est obligé
d'aller se faire des courses il y a un
peu de loisirs il y a beaucoup de
travail et à droite c'est des transports
qui majoritairement sont choisis c'est
essentiellement les longues distances
quand on prend la voiture pour aller à
plus de 200 km c'est qu'on a envie de le
faire pour aller voir de la famille
partir en vacances et quand on prend
l'avion pour aller ailleurs si c'est
majoritairement choisir évidemment il y
a des voyages d'affaires il y a des
choses comme ça mais en gros en gros de
moitié ce qui veut dire que si on veut
diminuer les transports faut diminuer
les deux parties il suffit pas de
s'attaquer à une des deux sujets
et donc dans les transports
quelle est la bête noire du transport
c'est la voiture 77% des émissions de
gaz à effet de serre c'est la voiture
individuelle
c'est énorme on le sait pas mais c'est
ça la voiture est partout il y a qu'à
voir à Martial c'est plein de voitures
77% des transports c'est ça donc
l'impact sur le climat c'est d'abord
pour les trois quarts la voiture ensuite
vient
le l'avion 16%
et puis les transports en commun et puis
il y a même des transports qui
produisent quasiment pas de carbone
mobilité douce donc voilà les ordres de
grandeur et ces ordres de grandeur
dépendent évidemment des catégories
sociales des des villes à la campagne il
y a beaucoup plus de voitures que
l'avion à Paris c'est un peu l'inverse
voilà mais ça c'est la moyenne sur la
France
et donc là pareil on s'occupe du plus
gros morceau la voiture donc
voilà ça c'est la 403 de mon papa
10 carbone si je fais la même chose en
vélo sur une courte distance je passe à
0
donc le premier arrivé c'est de se
passer de la voiture quand on peut quand
on peut le faire on peut pas toujours
mais des fois on peut quand on prend une
voiture de 2 tonnes pour aller chercher
trois croissants à 600 mètres c'est
facile mais c'est pas très bon pour le
climat deuxième idée prendre les
transports en commun quand il y en a
là on divise par 3 quasiment la pack
carbone ensuite si on prend les voyages
à plus longues distances
la première idée c'est de pas être tout
seul dans la voiture
donc si on est deux bah on passe à 5 au
lieu de passer à 10 surtout quand c'est
du covoiturage urbain parce que les deux
personnes auraient voyagé de toute façon
si c'est le covoiturage intérieur ben
c'est pas évident parce que peut-être
que le covoitureur il aurait pas voyagé
et que l'émission de carbone n'aurait
pas existé non plus
donc covoituré ensuite avoir des
voitures plus petites parce que les
voitures plus petites pèsent moins
lourdes donc elles sont moins plus
faciles à accélérer elles ont moins de
résistance à l'air etc or les voitures
elles ont pris du poids depuis des
années on a fait une conférence il y a
pas longtemps avec Pierre-Louis là qui
est là qu'on a oublié de présenter tout
à l'heure d'ailleurs qui était également
des shifter on a fait une conférence
chez continentale à Toulouse les
voitures elles ont pris elles sont
devenu obèses quoi quand on gagnait de
de l'efficacité des moteurs ont rajouté
les composants ce qui fait qu'elles ont
pris 20 30 40% de poids maintenant c'est
moins une voiture pèse une tonique
et puis la dernière dernière axe sur
lesquels on peut agir c'est la façon de
conduire la façon de conduire quand on
passe de 130 à 110 c'est beaucoup plus
que la proportion de 13510 d'économique
qu'on qu'on économise c'est grossesse le
carré de la vitesse en gros quand on
conduit en souplesse on économise les
accélérations qui consomment beaucoup
d'énergie aussi quand on a des voitures
plus aérodynamiques au lieu d'avoir des
galeries des machins partout on consomme
aussi mon énergie donc on peut passer
facilement de 10 à 8 là avec une
conduite plus souple donc on a des
leviers sur la conduite qui sont
immédiatement accessibles
voilà alors maintenant l'avion alors un
Paris New York à votre avis ça fait
combien de CO2 on va dire vous souvenez
qu'en moyenne en français c'est 10
tonnes donc un pari New York c'est
combien
4 2 ouais c'est plus proche de 2 que 4
c'est
2 tonnes voilà donc ça veut dire que un
pari New York un français il grille en
moyenne 2 à 3 mois de
sa consommation carbone quoi
aller retour aller-retour
sur les disques quoi donc c'est quand
même des des choses assez normes
l'aviation c'est 5%
Adrien l'a dit tout à l'heure du total
mais c'est des gros morceaux à chaque
fois alors Paris Londres c'est pareil
c'est un peu moins
un quart de tonnes enfin chaque fois
qu'on prend l'avion c'est d'un coup un
gros morceau de de gaz à effet de serre
qui a été mis en un seul coup
alors on peut dire que si je prends pas
l'avion l'avion va quand même décoller
donc je le prends c'est sûr mais si moi
de gens prennent l'avion il y aura moins
de l'avion en vol et le rapport entre le
transport aérien le transport routier
même en bus ou en train c'est de 10 à 1
Voir de 10 à même pas 0,1 pour les TGV
donc il y a vraiment un décor énorme
entre le train qui pourtant pour des
raisons dont on pourrait parler plus
cher que l'avion souvent il y a un
énorme écart de de bilan carbone entre
les transports donc on voit tout de
suite une deuxième idée c'est quand on
peut prendre le train prendre le train
quand ça coûte pas trop trop cher et
quand c'est faisable en temps c'est tout
à fait rentable donc si on si on fait un
peu le bilan de ces actions
individuelles sur le le on se souvient
que les transports c'était 27%
sur les 10 tonnes moyennes
la voiture c'est les trois quarts de ça
16% l'avion et 7% le reste si on a trois
solutions immédiatement efficaces quand
elles sont applicables c'est réduire le
plus possible l'utilisation de la
voiture et on a vu différents moyens
voiture plus légère conduite plus
légères etc etc covoiturage deuxièmement
pour les trajets longs privilégiés le
train quand c'est possible quand on peut
se l'offrir quand voilà ou ne pas
prendre l'avion du tout et troisième 3
le top 3 c'est adopté les co-conduite
c'est là conduire plus cool ça c'est des
actions qui sont totalement accessibles
aux individus ou moins en partie et ça
peut peser un tiers du sujet voilà donc
c'est pas mal quand même ça peut peser
un tiers de de l'impact
ça veut dire qu'il reste quand même les
deux tiers qui ne dépendent pas des
actions individuelles c'est quand même
des choses qu'il faut qu'il faut faire
mais le reste dépend de l'organisation
collective donc on va traiter le tous
les sujets l'alimentation le logement un
peu sur cette méthode là quoi quels sont
les gestes simples que chacun peut
éventuellement faire au moins en partie
et avec lesquels vous pouvez partir
d'ici comme première idée et quels sont
leurs limites c'est-à-dire qu'est-ce qui
reste comme action collective qui
dépendent de nos modes d'organisation
collectif voilà donc on va passer un
autre sujet maintenant c'est l'écho
conduite en matière d'alimentation
alors j'ai peut-être le sujet de le plus
sensible dans un territoire agricole et
rural je vais parler d'alimentation et
en partie de l'élevage mais est-ce que
vous savez donc on l'a dit tout à
l'heure mais quelle est l'aliment le
plus émetteur de gaz à effet de serre et
pourquoi
et pourquoi pourquoi
et le méthane qui est 30 fois plus
réchauffant que le CO2 et en fait là
alors là c'est une échelle sur en km
c'est pour essayer de rendre un peu les
choses plus concrètes c'est quand quand
on mange un kilo de de
ruminant donc ça va être du bœuf ou ou
un autre
des ovins ou des caprins on émet on
aimait l'équivalent de 239 km en voiture
et on voit qu'en fait quand on passe sur
sur du port-saint du fromage ou de la
volaille c'est beaucoup moins et encore
moins quand on est sur des végétaux on
peut diviser par 100 l'impact carbone
qu'en végétalisme un peu plus son
assiette
les canards le savaient qu'ils
émettaient un petit peu moins que que
bovins
et en fait bon on l'a dit aujourd'hui on
parle de boeuf jazz
dans un festival de jazz ça désigne
autre chose que la bestiole c'est bon ça
tout le monde le sait ou presque mais
donc au pays du jazz faut quand même
oser supprimer le boeuf quoi mais bon on
a osé
alors le but c'est pas le supprimer mais
en tout cas c'est parce qu'il y a de
nombreux bénéfices à avoir des élevages
de ruminants notamment en élevage en
herbe le but en général c'est de ce
qu'on essaie de dire c'est de diminuer
un petit peu sa consommation de de
viande en général donc ça soit aussi de
la volaille pour diminuer l'impact ça
veut pas dire sans passer non plus parce
qu'il y a des gens aussi qui en vivent
voilà vous avez le processus donc vous
avez tout à l'heure je l'ai dit il y a
une grosse partie des tourteaux qui sont
issus de l'importation donc ça vient
aussi d'Amérique du Sud donc vous
entendez parler aussi de déforestation
donc vous avez une partie de
l'alimentation des animaux qui provient
de la déforestation qui est transformé
en tourteau qui est importé il y a une
partie qu'on cultive nous-même on n'est
pas des des engrais des phytos
dans les champs et puis ensuite vous
avez la transformation l'industrie
agroalimentaire qui vient derrière le
transformer le transport les cartons
l'emballage la distribution donc tout ça
en fait ça émet des gaz à effet de serre
donc sur toutes les étapes et
les principaux postes ça va se passer
essentiellement sur cette phase là de
production agricole et sur cette phase
là de fermentation et les autres postes
CO2 c'est un petit peu moins impactant
et donc ce que je disais tout à l'heure
c'est le but c'est d'essayer de
végétaliser un petit peu plus son
alimentation en consommant des protéines
peut-être des légumineuses qui vont
remplacer en partie
la viande si ça veut passer hop donc
cette consommation de saison ça je vais
le dire après
ça passe
voilà donc je vais le dire là qu'est-ce
qu'on fait maintenant pour pour diminuer
l'impact de son alimentation
en plus de
diminuer sa consommation de produits
carnés ça va être de cuisiner un petit
peu plus
de se réapproprier son alimentation
parce que quand on achète les produits
bruts on va plus facilement savoir
qu'est-ce qu'on met dans son assiette
comment qu'est-ce qu'on cuisine plutôt
que d'acheter un plat préparé où on sait
pas d'où vient les ingrédients qui
viennent de l'autre bout du monde
comment ça a été fait donc c'est
d'essayer de
reprendre du temps pour cuisiner aussi
ça peut être une activité qu'on fait
avec les enfants le week-end aussi des
choses qu'on perd pour créer du lien
aussi ça permet aussi des choses comme
ça en plus de conserver
d'avoir une bonne santé parce que on va
mettre moins de
produits transformés dedans
manger moins et mieux aussi on mange
beaucoup trop de calories que ce qu'on
en a besoin
ça va être on peut faire diminuer la
taille des assiettes pour consommer un
peu moins visuellement si l'assiette est
plus petite on va en mettre un petit peu
moins donc c'est quelque chose de tout
bête mais ça peut aider aussi
gaspiller moi éviter de gaspiller si
l'assiette est plus petite et qu'on en
met moins on va peut-être jeter moins et
cette partie gaspillage c'est 30%
des aliments qui sont produits sur toute
la chaîne qui sont gaspillés ou jetés à
la fin
donc ce qui est ce qui est énorme 30% de
des aliments qui partent à la poubelle
et ça va être aussi d'essayer de
valoriser les produits qui sont pas
forcément beaux on parle des valoriser
les produits moches les légumes
difformes ou autres on peut les cuisiner
sous d'autres façons faire des soupes
et les valoriser autrement donc une fois
qu'on a fait tout ça donc manger moins
de produits et d'origine animale
cuisinés de saison et de local j'en ai
pas forcément parlé oui mais cuisiner de
saison c'est important parce que
ça vaut pas forcément le coup d'acheter
des tomates produits de sous serre en
plein hiver c'est tomates c'est pas fait
pour être consommé en hiver donc on
évite on renonce un petit peu à prendre
des à consommer de la tomate en hiver et
en consomme des légumes de saison
pour pas avoir à consommer de de la
tomate sous serre qui a été faite en
Bretagne au gaz au gaz naturel ou alors
qui vient d'Amérique du Sud pas
d'Amérique du Sud d'Afrique du Sud
pardon ou du Maghreb et ça évite toutes
ces phases de transport
on cuisine aussi on consomme aussi
locale j'en ai parlé tout à l'heure et
on mange moins mieux et on gaspille
moins et tout ça c'est ça permet une
économie de Paris pardon de un tiers
sur le poste de l'alimentation et
maintenant il y a le poste de la des
biens de consommation alors les biens de
consommation c'était le troisième
morceau là comment résonne en empreinte
les biens consommation ils sont produits
soit chez soi chez nous en France soit
ailleurs donc on intègre tout ça et on
va parler des biens de consommation en
général mais on va se focaliser sur les
biens de consommation dans tout le monde
parle maintenant c'est les biens de
consommation numérique donc on va partir
du téléphone des ordinateurs comme
exemple mais ce que je vais dire là
c'est valable aussi pour tous les buts
la plupart des biens de consommation
alors donc là là la solution c'est la
règle des trois r quoi en matière de
bien de consommation vous avez
certainement une idée des trois R
recyclée
réparer et la même plus que trois je
crois
refuser je n'ai pas acheté
réduire voilà donc toutes les basé sur
Dr donc on a choisi trois mais on pourra
en mettre 5 le premier c'est donc
effectivement
de réduire donc pourquoi acheter des
t-shirts qu'on met une fois pour les
jeter pourquoi faut-il absolument
changer de téléphone portable tous les
10 mois et demi etc donc les gaz à effet
de serre qui ne sont pas émis par ce
qu'on a pas acheté c'est sauce la plus
facile de réduction deuxième chose
réutiliser
il y a toute une façon de renvoyer à
quelqu'un qui en a l'usage quelque chose
dont on ne sert pas il y a même un tas
d'applications Internet qui permettent
de donner des objets qui sont inutiles
et la troisième chose c'est recycler
recycler c'est les récupérer les
matières premières à l'intérieur pour
fabriquer les objets sans avoir à
produire de nouvelles matières premières
donc cette règle des trois aires donc on
va regarder ça sur le
la partie des objets de consommation
mais je pourrais parler d'un
lave-vaisselle ou d'une voiture ça
serait un peu pareil le numérique alors
en 2010 ça c'est l'impact du le volume
de données échangées en numérique
et en 2012 en 2013 2016-2017 ça a été
multiplié par je sais pas combien 17 je
crois et la partie rouge qui est en bas
là c'est les données numériques qui sont
échangées à travers des smartphones qui
existaient pas quasiment pas dans les
années 2010 quoi donc une expansion
vertigineuse des données échangées et
une apparition d'un terminal de poche
tout le monde en âge on est un dans la
poche et je suis sûr 90% des gens dans
cette salle ont un téléphone dans leur
poche en train d'échanger des données
avec l'extérieur sans que vous le
sachiez d'ailleurs donc voilà ça a
explosé donc l'empreinte n'est pas si
virtuelle que ça alors on distingue
trois pôles de d'empreintes des
appareils électroniques il y a les
appareils eux-mêmes il y a les ce qu'on
appelle les datacenters là c'est ces
choses on sait pas où c'est c'est dans
des grottes réfrigérées là où il y a les
données et puis il y a les réseaux de
télécommunications qui servent à
échanger les données que les appareils
et les appareils ça peut être des
montres connectés les appareils
connectés des ordinateurs des téléphones
etc et donc
c'est pas le bon dommage
c'est pas grave l'essentiel les chiffres
qui ici sont ont été revus à la hausse
en fait
plus de 80% de l'empreinte carbone vient
des appareils eux-mêmes de leur
fabrication ça c'est d'abord la
fabrication puis l'usage
l'usage consomme de l'énergie utilise
des réseaux consomment de l'énergie de
stockage dans les Data Center mais c'est
essentiellement la fabrication des
appareils donc si on veut réduire
l'empreinte carbone des appareils
électroniques la première chose c'est
s'interroger sur le nombre d'appareils
que l'on a et leur durée de vie c'est la
première chose à faire avant de savoir
si on comment on s'en sert ça veut pas
dire que il faut pas se poser la
question de savoir comment on s'en sert
mais c'est dans un second ordre
donc si voilà là voilà la proportion
utilisateur c'est les appareils ça
l'énergie consommée pour fabriquer les
appareils c'est 64% de l'énergie
complète quoi pour le réseau c'est 21 et
pour les centres aromatiques c'est 15
mais en termes de gaz à effet de serre
comme une grande partie de ces appareils
sont fabriqués dans des pays où
l'énergie n'est pas beaucoup décarbonée
voire pas du tout c'est plus de 80% des
gaz à effet de serre viennent de
du fait qu'on décide d'avoir un appareil
avant même de s'en servir puis les
réseaux et les centres informatiques
et quand on décompose encore un petit
peu donc c'est les appareils voilà les
associations et quand on décompose
encore un petit peu entre fabrication et
usage on s'aperçoit que c'est
essentiellement la fabrication qui est
le gros morceau
j'ai décomposé le chiffre qui était en
bas la somme de ces trois-là fait 41 et
59 ici et 51 + 49 ça fait 100 donc là
dedans on a la centaine le gros morceau
c'est la fabrication des appareils et en
termes de gaz à effet de serre le gros
morceau les trois quarts c'est la
fabrication des appareils
ce qu'on ne sait pas forcément quoi donc
c'est d'abord par le la décision
d'acheter un appareil que je déclenche
une chaîne mondiale de production de gaz
à effet de serre donc ça veut dire que
si on veut agir il faut agir d'abord sur
le les appareils donc leur fabrication
l'empreinte carbone donc est-ce que vous
savez combien on a d'appareils connectés
en moyenne
vous savez combien vous avez d'appareils
connectés dans votre maison ou dans
votre poche
1 2 3 4 5 moi j'ai compté chez moi
j'étais surpris j'en ai 6 il y a des
choses un peu partout maintenant le
nouveau Thermomix par exemple machine là
il y a un truc connecté dessus voilà de
plus en plus les chauffages sont
connectés les montres connectées voilà
donc c'est en train de passer le 5 6 7 8
à une dizaine d'appareils connectés par
personne en Europe quoi et tous ces
machins là coûtent du carbone à
fabriquer et change les données donc la
première chose c'est peut-être d'en
avoir un peu moins ce qu'on a vraiment
besoin de trois ordinateurs de montres
connectés
un smartphone une boîte domotique qui
permet de fermer ses volets à distance
etc etc donc prenons le grand classique
ordinateur et téléphone un ordinateur il
dure en général 4 ans et on le change et
un téléphone la moyenne c'est à peine
deux ans donc les gens changent de
téléphone au bout de deux ans
et c'est pas l'obsolescence programmée
qu'il est fait changer c'est le fait que
ils ont envie d'avoir le nouveau modèle
qui est vachement mieux que l'ancien
donc la première idée c'est de c'est de
le faire durer plus longtemps donc un
téléphone même avec option essence
programmé si tentait que ça existe ça
peut durer quatre ans voir 5 voir 6 un
ordinateur ça peut facilement prendre
deux ou trois ans de plus à chaque fois
qu'on fait durer c'est un appareil de
moins fabriqué et c'est 74% de
l'empreinte carbone en moins donc la
première des choses à faire c'est de
d'acheter peut-être moins d'appareils et
de les faire durer plus longtemps
donc faut acheter des appareils faciles
à réparer dont on peut facilement
changer la batterie
c'est un critère de choix
adapter à nos besoins ce qu'on a
absolument besoin quand on est un gamin
de 12 ans d'avoir le dernier iPhone 18
je sais pas s'il existe mais bon voilà
et puis ensuite de le mettre en mode
avion quand on dort pas parce que ça
consomme moins d'énergie mais ça permet
à la batterie et elle apparaît de durer
plus longtemps ça c'est uniquement sur
la fabrication de du matériel et à la
manière dont on le maintient en vie quoi
voilà et puis limiter aussi les
notifications applications inutiles tout
ce qui fait tourner la machine pour rien
et qui l'use quoi et après il y a
l'usage
l'usage enfin quand on a fini en général
on colle dans un tiroir on l'oublie
alors qu'on pourrait peut-être le donner
à quelqu'un qui en aura besoin et qui va
se l'utiliser quelqu'un de sa famille ou
pas on peut le voilà une fois qu'on l'a
réutiliser
au lieu de le mettre à la poubelle on
peut aussi le recycler pour récupérer
les matériaux il y a de plus en plus de
circuits qui existent chose qu'on ne
fait pas je me suis aperçu j'avais chez
moi deux téléphones qui dormaient dans
les couloirs j'ai trouvé le site recycle
mon téléphone.com ou quelque chose comme
ça je les ai mis dans une enveloppe ils
ont été recyclés tout le monde peut
faire ça
alors maintenant l'usage alors l'usage
les infrastructures c'est la manière
dont on fait avec il nous reste le quart
à peu près de l'empreinte carbone
et les trois quarts de ça est-ce que
vous savez ce que c'est les trois quarts
de l'empreinte carbone de l'usage des
appareils
à votre avis c'est quoi
c'est
streaming exactement c'est la vidéo
c'est la vidéo qui coûte le plus cher en
empreinte carbone de l'usage donc c'est
YouTube Netflix et le reste
et donc l'idée c'est on peut continuer à
regarder de la vidéo mais il faut savoir
que en mode en mode wifi avec une ligne
c'est moins émetteur de gaz à effet de
serre que quand on regarde les vidéos
n'importe où en 4G ou en 5G donc on peut
aussi jouer sur l'usage la définition
des vidéos l'usage des vidéos le lieu où
on le regarde et le réseau donc c'est un
impact moindre puisqu'on ne joue que sur
le quart de l'empreinte carbone la
première chose à faire continue à
regarder des vidéos mais regardez-les
sur un appareil que vous gardez 5 ans
c'est plus efficace que de ne plus le
regarder vidéo mais de changer votre
appareil tous les deux ans si on doit
choisir entre les choses difficiles et à
faire vaut mieux faire ça
voilà donc et puis aussi faire le ménage
quoi toutes ces données qu'on stock
et je sais de petits enfants aussi
c'est exactement
oui
oui
vous avez raison c'est
oui
je suis d'accord
oui mais il faut leur dire quand même
faut leur dire quand même
oui oui
je suis d'accord mais il faut quand même
faire quelque chose au niveau de
l'éducation il y a aussi des systèmes de
de limitation d'usage des téléphones moi
j'ai mon grand fils il a trois enfants
il a un système où il limite l'usage des
téléphones en vidéo en vidéo par un
logiciel à une heure par jour c'est
je sais pas si ça nous échappe moi là je
me demandais si un moment là vous
n'allez parler que de notre de la
possibilité qu'on a individuellement de
alors c'est l'angle d'attaque de cette
présentation et le but c'est de montrer
en négatif ce qui reste et on vous allez
voir qu'il reste les deux tiers qui donc
découlent d'action forcément
d'organisation collective de décision
politique de décision d'aménagement de
voilà tout ça mais le but c'était de à
travers les actions individuelles de
montrer les ordres de grandeur de
phénomène
notre but n'est pas ici de faire une
conférence qui existe aussi sur les les
différents politiques sectorielles ça
vous allez trouver tout ça sur le site
duchesse project sur l'emploi
l'agriculture les transports aériens etc
mais ça c'est très bien non mais c'est
parce que je voulais dire là par exemple
là parfois je suis un peu gêné par le
fait que effectivement vous parlez par
exemple de fabrication d'objets
de se poser la question de ça est-ce que
c'est qui parce que je veux dire on est
quand même dans la effectivement dans le
capitalisme le néonibéralisme tout le
monde est pris dans une
un système qui nous pousse à consommer
donc de toute façon faut pas non plus et
qui ensuite en plus n'arrête pas de nous
culpabiliser de nous responsabiliser
individuellement donc moi je suis pas
d'accord avec ce discours en fait et
j'ai pas envie qu'on parle de
fabrication de me dire que c'est moi qui
l'ai fabrique parce que en fait non il y
a des il y a des entreprises qui
fabrique ça il y a des enfin voilà et
j'aimerais bien qu'on dise un petit peu
le responsabilité là-dedans en fait
voilà après c'est pas la responsabilité
là c'est juste de poser l'effet physique
quoi l'empreinte carbone d'un téléphone
qu'on le veuille ou non c'est 75% de la
fabrication voilà
et et en plus excusez-moi je finis après
je lâche le micro et en plus là aussi en
fait dans ce dont vous parlait de la
fabrication de la consommation si on
parle pas là dedans des ultras riches et
de la proportion c'est pas possible de
parler de ça comme ça
parce que qui qui utilise des transports
extrêmement
énergivores qui achète des dizaines
d'iPhone et les jettent voilà c'est pas
nous je pense qu'ici il y a personne qui
fait ça non je ne pense pas donc dans
cette voilà donc bien sûr ce sont les
Ultra riches qui polluent ça c'est
alors si les Chinois si les chinois sont
communistes je suis je suis le pape mais
je vous propose
attendez attendez monsieur parce que
j'aurais bien aimé terminé je voulais
juste terminer
ah bon mais attendez non mais vous dites
NON excusez-moi je vous je dis tout à
fait la réalité
non non s'il vous plaît s'il vous plaît
s'il vous plaît est-ce que est-ce que on
peut passer on va laisser finir madame
et il y a d'autres réactions derrière
s'il vous plaît
juste pour finir ça on a cette
présentation
n'aborde pas le sujet est énorme qui est
la l'acceptabilité sociale et les
inégalités sociales dans ce monde que
nous vivons
non mais faut arrêter je crois que c'est
bon
j'ai juste un exemple vous avez raison
j'ai parlé de l'avion tout à l'heure bon
40% des gens environ déjà pris l'avion
il y a pas très longtemps en France mais
qui a des jet privé qui
10% des gens 10% des gens voyage en
avion régulièrement la moitié des
trajets en avion sont faits par 1% de
ces 10% là
c'est vrai il y a des choses qui sont
extrêmement concentrées mais il y a des
choses qui sont extrêmement diluées
aussi voilà
et le mode de vie que nous vivons il est
extrêmement dilué et ça touche au-delà
des quelques ultra riches c'est tout un
mode de vie d'une civilisation qui joue
la corde nous est imposée ou nous que
nous subissons notre propos n'est pas de
rentrer dans ces débats c'est de donner
les ordres de grandeur à travers les
différents secteurs quoi après tout se
débala il est il est effectivement tout
à fait pertinent est-ce que c'est une
question de responsabilité individuelle
ou collective est-ce que c'est nous les
autres
bien sûr mais volontairement on a laissé
ça de côté
derrière peut-être avant de reprendre le
pour changer de sujet une autre question
on a vu que notre société consomme
beaucoup d'énergie on en a besoin si on
veut continuer à profiter à jouir de
tout ce qu'on tous les confort qu'on a
aujourd'hui il faudrait trouver une
énergie propre qu'est-ce que vous pensez
de la culture de microalgue en mer du
coup qui ne consomme pas de terre
agricoles enfin c'est un projet de
Counter poli
relayé par un youtubeur qui s'appelle
Idriss Aberkane qu'est-ce que vous
pensez de la culture de microalgue en
mer est-ce que vous avez investigué le
sujet est-ce que c'est une fumisterie ou
est-ce qu'il y a un réel potentiel de de
production d'énergie pour produire du
gaz qui pourrait alimenter un peu tous
nos productions moi je suis pas
compétent sur le sujet donc je vais pas
me lancer dans un débat d'expert
là-dessus je sais juste que c'est une
solution dont on parle beaucoup dans les
milieux aéronautiques j'habite à
Toulouse et Arbus après avoir parié sur
l'avion hydrogène Paris beaucoup sur
l'avion nourri le microalgue ce que ce
qui me pose question là-dedans c'est que
c'est certainement des solutions qui
sont potentiellement intéressantes mais
il est très rare de trouver des ordres
de grandeur quantifier là-dessus
d'accord les micro-algues bon combien de
surfaces de microalgues quel est
l'impact de la culture de ces
microalgues sur les autres milieux
marins aux alentours est-ce que il faut
en mettre quelques kilomètres sur
quelques côtes de France ou est-ce que
c'est la totalité de certains océans
qu'il faut découvrir j'ai jamais trouvé
l'évaluation quantitative de ça donc
c'est certainement des solutions
intéressantes mais
je crains que ce soit aussi une partie
de la solution mais pas la totalité
comme on l'a vu pour l'hydrogène la
biomasse etc j'ai pas encore vu
d'évaluation
chiffrée parce qu'on je sais ce que on
est on est très vite tenté de croire
qu'il existe une solution qui va nous
sortir de là la fusion nucléaire par
exemple les gens qu'on disent la fusion
nucléaire bon sauf que les chercheurs
scientifiques disent il nous faudra 150
ans pour la mettre au point c'est trop
tard quoi
les microalgues peut-être mais quelle
quantité ou quand comment pourquoi pas
oui certainement partie des le shift a
une approche très pratique et de dire on
ne fait aucun Paris sur une technologie
qui n'est pas au-delà du stade du
prototype et je crois que ce soit encore
un peu ça du prototype mais bon pourquoi
pas
bon ben peut-être ça fera partie de la
solution
mais je doute personnellement et au
shift on est là dessus que ce soit la
solution
on vous laisse continuer la présentation
reprendre les échanges après
donc là c'est pareil les actions
individuelles éventuelles c'est pas la
totalité du sujet ça a un impact certain
mais il en reste quasiment les deux
tiers ou les trois quarts qui dépendent
de d'organisation collective de culture
de société de capitalisme de publicité
de tout ça de choses de réduction des
inégalités et voilà je vous l'accorde
bon je vais faire très vite sur les
logements je pense que vous avez compris
un petit peu j'aimerais je vois qu'il y
a des envies de débattre un petit peu
donc on va laisser la place aux échanges
est-ce que vous savez juste quel est le
poste le plus émissive dans le logement
ouais c'est le chauffage donc c'est 77%
hop 77% des émissions qui sont liées à
78 pardon liés au chauffage
bon je vous laisse si vous voulez
regarder pardon je suis passé un peu
vite donc vous avez 6 % sur
l'électricité 4% pour la cuisson 12 %
d'eau chaude et le chauffage donc ce
qu'on voit c'est que si on veut des
carboner notre logement et notre notre
logement ça va être le plus gros levier
ça va être de jouer sur sur notre mode
de chauffage donc en premier lieu ça va
être tout simplement vous en avez on
vous la rabâcher cet hiver donc je vais
aller très vite ça va être de mettre un
pull c'est tout bête mais en fait ça
permet de baisser ou de pas augmenter en
tout cas son chauffage et baisser de 1
degré la température de chauffage ça
permet d'économiser 10% d'énergie
et donc aussi ça vous permet
d'économiser sur votre facture quand les
prix de vos factures augmentent ça
permet aussi de d'économiser je pense
que vous je vous apprends rien en disant
ça
ça va être aussi quand on veut être
locataire de regarder je pense que de
plus en plus le fond de regarder
la diagnostic de performance énergétique
et de choisir des logements qui ont un
bon diagnostic de performance
énergétique pour
pour pouvoir du coup être dans un
logement isolé et moins consommer
d'énergie
et quand on est propriétaire ça va être
de rénover son son logement ou rénover
le logement qu'on a en location en
isolant et pourquoi pas si on a une
chaudière fioul le chaudière à gaz en le
remplaçant par une par exemple une pompe
à chaleur qui qui est électrique et donc
qui bénéficie de l'électricité des
carbonée française voilà je suis passé
très vite sur ça comme ça hop et donc ça
ça permet pareil de pouvoir avoir un cas
un tiers de même deux tiers de réduction
des émissions à l'échelle individuelle
donc on voit qu'une fois qu'on a fait
tout ça bah voilà ce que disait ce que
disait Philippe on a fait un tiers du
chemin il reste deux tiers à faire et
donc ça après c'est c'est des fausses
sociétés tu voulais prendre cette partie
non ben c'est du coup c'est des choix de
société donc il y a pas que les actions
individuelles
oui non mais on a accès à cette
présentation surtout sur les actions
individuelles parce que souvent les gens
nous demandent ok c'est bien beau mais
alors qu'est-ce que nous on peut faire
donc c'est pour ça qu'on a pris ce parti

mais en fait on n'est pas que que
consommateur enfin au quotidien on est
aussi citoyen donc on peut voter on est
aussi on a aussi de l'argent dans nos
banques donc on peut aller voir notre
banquier même si on a une très très
faible impact à l'échelle individuelle
si chacun le fait on peut leur demander
où est-ce qu'ils investissent de votre
argent changer de banque aussi
éventuellement donc vous avez les
leviers institutionnels financiers vous
pouvez vous engager dans des collectifs
je sais que dans la salle il y en a qui
sont venus vers nous en disant on est
engagé dans un ancien engagé on a créé
un groupe au niveau local on est 5 6 10
et on veut mettre en place des actions
dans notre ville dans notre quartier et
donc c'est aussi à l'échelle citoyenne
comment on s'engage nous on est bénévole
tous les deux on est venu sur notre dur
de travail pour venir diffuser aussi des
connaissances pour sensibiliser les gens
donc ça peut être aussi ce type d'action

et ça va être aussi dans votre travail
vous avez tous un travail ou vous
essayez enfin la plupart des gens ont un
travail
et donc c'est comment en influence en
interne son entreprise à travers le CSE
on peut aller voir son CSE sa direction
si on a des postes proches de la
direction et donc on essaye de d'aller
influencer aussi les prises de décision
dans ces entreprises donc ça peut être
fait à différentes échelles
et tu veux faire la conclusion
pour aller plus loin au niveau collectif
de ce petit bouquin là qui a été édité
par le chiffre projet c'est il a été
édité juste avant les élections
présidentielles avec pour but
d'influencer un peu le débat c'est
le titre est ambitieux un plan de
transformation de l'économie française
c'est surtout un ensemble de mesures qui
sont proposés et qui sont chiffrés pour
montrer ce qu'il faudrait faire pour que
la France reste dans le cadre les
accords de Paris c'est ce qui est déjà
assez exigeant et surtout une vision un
peu systémique quoi qui ne se contente
pas d'appliquer des solutions partielles
secteur par secteur mais qui voit les
impacts d'un secteur à un autre par
exemple si un peu plus de voitures
électriques et un peu moins de voitures
thermiques il y aura un peu moins de
salariés dans l'industrie automobile si
on change de modèle agricole il y aura
peut-être plus d'emplois dans
l'agriculture donc on peut faire un
bilan des emplois dans ces deux secteurs
là et voir ce que ça donne l'impact de
si on veut favoriser les mobilité douce
ça nécessite des politiques publiques
d'installation de voirie et de et des
facilités de réparation etc donc tous
les secteurs sont un peu entremêlés donc
c'est une volonté de bâtir quelque chose
qui est une certaine cohérence et qui
alimente le débat par ailleurs il y a un
certain nombre de rapports sur la santé
sur l'administration publique sur la
culture sur l'aviation sur l'automobile
qui ont été qui sont disponibles et qui
prennent cette approche factuelle
chiffrée scientifique et si possible non
partisanes donc c'est volontairement que
cela reste en dehors de de du débat de
transformation de la société parce que
il est très facile de se dire oui mais
on peut rien faire tant que le
capitalisme n'a pas été abattu et que
les chinois sont associés et que les
riches sont pas ceux-là c'est sûr mais
il y a quand même un certain nombre de
réalité physique et économique qui sont
à connaître avant de s'embarquer
donc on vous recommande de tout ça et
nous on pense que ça vaut le coup de
s'embarquer dans des actions même
individuelles dans des petits collectifs
et de faire avancer ce débat là que ça
peut faire avancer les consciences que
ça peut faire avancer les débats que ça
peut même provoquer des choses peut-être
plus importantes donc c'est pour ça
qu'on pense que même si le chemin est
long le plus dur c'est de commencer en
plus en faisant ça on se soigne un peu
soi-même on lutte contre quelque chose
qui s'appelle l'écho anxiété là je ne
sais pas quoi faire je fais rien je râle
contre les autres bah non je m'engage
dans le collectif éco-citoyen du coin ou
dans la coopérative de bois ou chez les
shifters j'agis et en même temps je
rencontre d'autres personnes j'ai voulu
dans ma dans ma réflexion et peut-être
que je déclenche un peu de bien dans ce
monde quoi voilà ça n'empêche pas les
engagements militants associatifs
syndicaux politiques mais c'était pas
notre propos aujourd'hui
on vous remercie pour votre attention et
on va garder un petit peu de temps s'il
y en a encore pour les questions un
petit un petit moment d'échange
on va peut-être demander à RK de venir
nous rejoindre pour s'il y a des
questions
en guise de conclusion vous nous disiez
qu'il nous faut un plan moi je rajoutais
même qui nous faut des plantes c'est
quand même un bon résumé et qu'on a
beaucoup d'actions qui qui sont en fait
qui sont des mesures de bon sens si je
peux faire un peu un résumé de tout ce
qu'on vient de dire
est-ce que est-ce que quelqu'un veut
lancer le débat poser une question
je fais le tour
bonjour donc si je vous écoute demain
mettons on arrête tous les avions toutes
les voitures toutes les vaches en France
et on aura plus de sécheresse
non c'est pas ça
il y a des raccourcis qui sont un peu
trop rapides non non c'est pas ça que
c'est pas ça mais en fait inondation et
sécheresse c'est complètement dynamique
en France la consommation d'eau est à
2,5% des pluies en fait l'agriculture
végétalise produit des pluies en fait et
là vous allez un peu vite des fois dans
les raccourcis ok j'arrête tout les
vaches on est en train de remettre de
l'élevage dans les grandes cultures pour
réhaussement les sols en bactéries en
matière organique donc en fait arrêter
l'élevage pour sauver la planète à
l'échelle de la France ça marche pas en
fait je suis d'accord c'est parce que le
message que l'on a essayé de passer on
n'a jamais dit d'arrêter l'élevage déjà
de premier point j'ai je pense que j'ai
essayé d'insister dessus en disant qu'on
n'arrêtait pas l'élevage c'est c'est on
a parlé de diminution de la consommation
de viande ça peut déjà passer par
arrêter d'importer de la viande déjà
c'est une première étape voilà arrêtez
d'apporter la viande c'est devenu une
première étape après c'est un travail
aussi à faire avec les élevages
aujourd'hui on peut pas se contenter du
statu quo à laisser les éleveurs
acquérir et à fermer donc c'est aussi il
faut un moment repenser aussi le modèle
de l'élevage donc c'est effectivement
vous avez totalement raison de dire
comment on réintroduit aussi des des
ruminants sur les grandes cultures pour
pouvoir et ensemencer rapporter de la
fertilité naturelle dans les champs on
est totalement d'accord après sur la
question de la sécheresse et
l'inondation le point c'est pas dire que
si on arrête l'élevage on va arrêter les
sécheresses les sécheresses et les
inondations elles ont toujours existé
elles existeront toujours et on a
toujours eu le le but enfin le principe
c'est que le changement climatique
l'augmentation des des émissions de gaz
à effet de serre amplifie ces phénomènes
et font que quand il y en avait une tous
les 10 ans et ben on en aura cinq tous
les tous les 10 ans donc le rythme
s'accélère et elles seront de plus en
plus intenses donc en fait c'est surtout
ça en fait c'est si on fait rien c'est
pas qu'il y en aura plus ou moins c'est
que il y en aura plus et plus intense et
si on arrête
d'émettre des gaz à effet de serre c'est
juste qu'on va bloquer au niveau on est
et donc aujourd'hui on a plus 1,1 degré
on sera probablement à 1,5 degrés donc
on aura stoppé les émissions au niveau
où il y aura deux sécheresse tous les 10
ans comme on connaît aujourd'hui je sais
pas si c'est assez clair mais en fait
quand on consomme 2,5% des pluies et la
forêt consomme 70% des pluies il
faudrait couper tous les arbres
et en fait on est en train de remettre
des arbres de revitaliser les villes en
ce moment sont en train de mettre de
l'eau et du végétal vivant pour évacuer
20 degrés c'est-à-dire que quand on
arrose on baisse de 20 degrés donc ça
fait énormément baisse de température
quand on végétalisent oui
échelle c'est qu'on donne l'eau
agriculteurs pour végétaliser on baisse
les températures de 20 degrés sur des
millions d'hectares comme la forêt en
fait mais du coup ça fait énormément
comme impact en fait sur la température
et sur le climat alors aujourd'hui on
donne pas l'eau pour végétaliser on
donne l'eau pour arroser du maïs à 50%
mais sa végétalise ah bah ça végétaliser
les champs mais c'est pas ça qui la
plante qui consomme le plus d'eau au
mètre carré c'est l'arbre c'est la forêt
la référence l'écosystème de référence
et la forêt de feuillus c'est ce qui
consomme 5000 mètres cubes à l'hectare
c'est 500 mm de plus en vrai c'est
énorme mais comment on fait pour
consommer moins alors que la forêt
consomme autant et si on plante des
arbres on va se retrouver avec des
forêts partout et donc on se met trop
d'eau si je comprends votre logique mais
alors je vois pas vous voulez en venir
parce que enfin je sais pas si tu parce
que en fait il y a un truc c'est que la
végétation provoque 70% des pluies quand
vous plantez des arbres c'est pour
transpirer encore plus climatisé encore
plus vous coupez les arbres vous avez ce
qu'on appelle un désert mais on dit pas
de couper les arbres non justement oui
donc en fait l'idée de l'irrigation par
exemple qui pose problème non en
irrigant maintient en vie on maintient
un cycle permanent il faut replanter des
arbres parce que c'est ce qui va
transpirer plus que tout et en autonomie
donc les arbres c'est indispensable
l'élevage est indispensable pour les
bactéries les champignons réhaussement
c'est les sols mais en fait la
différence entre un désert et une forêt
c'est la densité végétale donc ce qu'on
demande aux agriculteurs c'est
d'augmenter la densité végétale de pas
avoir peur d'arroser parce que c'est
comme ça qu'on maintient en vie c'est
comme ça qu'on maintient les cycles et
c'est comme ça que les villes sont en
train de baisser les températures parce
qu'elles arrosent plein pot Paris arrose
les gazons arrosent les rues pour
baisser la température c'est vrai que
quand vous parlait de l'irrigation qui
pose problème mais en fait les villes
sont en train d'arroser Bordeaux a mis
un miroir d'eau ils év aporent des
quantités d'eau énorme et ben c'est
exactement comme une forêt en fait le
taux d'évaporation maximale c'est celui
de la forêt Bordeaux le fait et donc en
fait il faut pas avoir peur d'arroser ça
je veux dire c'est que simplement la
végétalisation est indispensable au
cycle de l'eau oui on est d'accord donc
les sécheresses on utilise lutter contre
les sécheresses on se sert de l'eau des
inondations en fait
moi je suis tout je suis toujours génial
on entend tout le temps bon faut manger
moins une viande tout ça par contre là
vous avez vu bon il y a des stigmates
encore qu'on voit sur les routes sans
les champs les érosion qu'on a eu
partout se printemps
c'est des coteaux il y avait des
élevages avant ou maintenant c'est des
céréales et là vous revenez dans 10 ans
je doute que la plupart des gens qui
soient qui sont cultivés aujourd'hui sur
le soir encore dans 10 ans parce qu'il
n'y aura plus de terre pour cultiver
quoi que ce soit et dans vos dans vos
chiffres tout ça j'ai l'impression qu'on
a mal gamme toujours et alors que pour
moi c'est fondamental fondamental pas la
même chose
que la vache qui est levée à l'herbe et
la vache qui ne l'est pas et on met tout
ça ça émet du méthane ça met du méthane
comme si c'était une voiture dans
laquelle on mettrait du pétrole et qui
et qui qui aimait et puis basta alors
que une vache qui a l'herbe et va
participer à un cycle avec l'herbe elle
va peut-être capter plus de gaz à effet
de serre que elle en aimer et je suis
toujours très gêné c'est pareil vous
mettez
les bilans il y a la vache selon ce
qu'on mange et du fromage le fromage
c'est mieux pourtant il me semble le
fromage il est fait avec le lait de la
vache d'avant c'est ramené au kilo aux
produits donc forcément
tout ça pour moi c'est un faux débat
c'est pas un faux débat c'est des des
chiffres qui sont biaisés justement pour
orienter sur le fait de des idées de
certaines d'arrêter de consommer de la
viande et Machin tout ce qu'on peut
entendre
non mais là où je vous rejoins c'est sur
sur la distinction entre des herbes des
vaches à l'herbe et des vaches au grain
si je peux dire effectivement
s'il y a un seul type d'élevage qu'il
faudrait garder c'est l'élevage en herbe
parce que justement ça permet de
valoriser les prairies comme vous l'avez
dit l'érosion c'est un réel un réel
problème et effectivement les
agriculteurs qui arrêtent l'élevage ils
vont retourner leur prairie et donc
déstocker du carbone pour y mettre des
des grandes cultures voire pas du tout
s'ils arrêtent complètement donc
effectivement à garder ça tous ensemble
de garder de l'élevage en herbe donc
voilà je vous rejoins je pense qu'on
vous rejoint sur ça
voilà
non c'est pas dire justement que les
chiffres ne tiennent pas compte de ça
les chiffres représentés ne tiennent pas
compte de ça les études qui sont faites
là-dessus ne tiennent pas compte de ça
alors là on a le Conseil d'État qui a
mis un temps ni voilà il faut des
supprimer 30% des vaches en France mais
pourquoi parce qu'en fait quand on est
dans le système airbag
les chiffres sont faux donc peut-être
qu'il faut augmenter le nombre de vaches
dans ce cas-là plutôt que de les réduire
et ça jamais je on en trouve une
présentation qui le contient compte de
ça
en fait on n'a pas les chiffres par type
d'élevage là on parle de ces situations
non plus de rentrer là c'était pas une
présentation dédiée sur sur l'élevage
donc on a pris des moyennes
effectivement dans les types d'élevage
d'agriculture elle est plus réelles et
donc chaque exploitation a des sols
différents à des méthodes différentes
donc forcément une variabilité énorme et
donc c'est pour ça on quand on prend des
moyens tout à l'heure il disait même au
niveau des Français c'est des moyennes
donc forcément
c'est dilué et voilà c'est vrai que des
chiffres pour être plus précis et je
pense que après vous si ça vous
intéresse vous pouvez aller un petit peu
creuser mais là le le but c'était de
présenter en général et effectivement
l'élevage bovin on peut pas non plus
nier le fait que c'est plus émissive que
des végétaux tout simple mais c'est vrai
que l'élevage à l'herbe est beaucoup
plus bénéfique pour la biodiversité pour
le stockage que des animaux enfermés
dans des bâtiments ça c'est évident
juste
ne serait-ce que si on
reste
à 30% de l'arrêter de 50 % les élevages
c'est-à-dire que les conséquences les
conséquences de ces raisonnements là
c'est en pointant du doigt les
agriculteurs comme ils l'ont fait en
Hollande le gouvernement hollandais l'a
fait ça ça amène une révolution chez les
agriculteurs ils cassent tout là-bas
parce qu'en fait on nous demande de
faire des efforts absolument
considérables pour réduire effectivement
l'élevage bovin et puis les gars ils
disent ben oui mais écoutez nous on a
toute une organisation industrielle on
est on a des emprunts sur 20 ans et vous
nous demandez d'arrêter de par la loi
dans deux trois ans d'arrêter mais en
fait ces raisonnements là
ils sont ils sont
ce sont des changements de société et en
fait derrière au niveau humain il y a
des conséquences qui sont considérables
pour certaines catégories de la
population il y a 2 % ou je sais pas de
d'agriculteurs en France par rapport à
la population totale et en fait on nous
fait subir des raisonnements
c'est un moment donné c'est la tyrannie
quoi moi je veux dire c'est dans des
endroits comme c'est ici au paysage de
Marcillac qu'on peut en parler parce que
la population française c'est 98% de
non-agriculteurs et 2% d'agriculteurs et
on nous fait peser à nous
un responsabilité qui est absolument
considérable où nous sommes montrés du
doigt comme des individus qui qui
apportons le malheur la société et que
c'est pas possible de continuer comme ça
[Applaudissements]
on a des réactions derrière et je vous
invite pour ceux que ça intéresse ce
soir on a un ciné débat avec deux
agriculteurs qui seront là aussi pour
pour discuter de tout ça on avait des
réactions derrière juste oui moi
j'aurais juste pour avoir donc je suis
c'est qu'on évalue l'impact des
pratiques de l'homme on le résume à
l'impact grâce à effet de serre alors
c'était très bien pour commencer d'aller
regarder les impacts gestes aujourd'hui
il faut passer un bilan d'impact
climatique simplifié où on prend aussi
en compte les pertes des vapo
transpiration parce que sinon ça nous
amène ça nous amène à aller dans des
solutions qui vont à l'inverse et qui
aggravent le problème
je suis pas un expert sur les et vous
êtes à l'interface vous pouvez le faire
remonter auprès des gens du chiffre
project et si s'il faut les payer je
peux le faire je suis pas un expert
alors j'aurais du mal à répondre sur les
flux de vapeur d'eau mais je sais pas
trop quoi répondre
oui
ça marche oui
notre notre présentation des débats axé
uniquement sur les bovins et sur
l'élevage je rappelle que le principal
gaz à effet de serre c'est quand même le
carbone et émis par l'usage des
industries fossiles le pétrole et le gaz
et que le problème numéro 1 c'est celui
là alors les modèles climatiques
peut-être n'intègre pas tout c'est en
général le GIEC il arrête pas
d'améliorer ses modèles il est probable
que le modèle futur intégreront les
vapeaux transpiration les choses comme
ça par contre il est peu probable qu'on
inverse les tendances qui ont déjà été
démontré c'est-à-dire tendance à
l'augmentation des températures et
tendance à la persistance des gaz à
effet de serre dans l'atmosphère du à
l'usage des industries fossiles des
économies
dans les causes naturelles qui qui sont
données pour la France il y a 0,6 degrés
c'est les gars ça fait de serre les
causes naturelles c'est 2,3 degrés donc
dans les causes naturelles il y a aussi
d'autres impacts de l'homme qui sont pas
du tout pris en compte naturel
cause naturelle c'est tout ce qui est
pas gaz effet de serre direct c'est quoi
les causes naturelles
ça peut être disparition des nuages
réduction des pluies fonte des neiges ça
c'est les causes naturelles mais là
dedans on a de l'impact aussi avec en
fonction de l'agriculture
c'est quoi
l'étude du CNR où les reins Aurélien
Ribes 2022
j'ai beaucoup écouté Jean-Marc Jancovici
je l'ai lu et moi ce que j'ai retenu
c'est que on oublie une chose on vit
dans un monde fini
donc dans votre présentation vous
insistez sur les gaz à effet de serre et
le CO2 en premier et ce que retiennent
les gens et la salle j'ai l'impression
c'est que le discours votre discours
tant à culpabiliser en fait en fait
alors que je pense qu'il faudrait
responsabiliser avoir un discours de
responsabilisation c'est à dire amener
les gens vers une sobriété heureuse moi
aujourd'hui je mange beaucoup moins de
viande j'ai plus de voitures
et finalement voilà je me fais des
vacances à Marcillac en prenant du train
et en faisant du vélo quoi mais voilà
donc je pense qu'on peut vivre aussi
bien mais en vivant autrement
et deuxième chose
l'augmentation de température moyenne
sur la planète et pas vraiment une
catastrophe la planète a connu de la vie
avec des températures qui moyennes qui
étaient supérieurs aujourd'hui le
problème c'est l'eau le problème c'est
l'eau et aujourd'hui le premier gaz en
terme de volume à effet de serre dans
l'atmosphère c'est pas le CO2 c'est
l'eau et on a accéléré on a accéléré le
cycle de l'eau c'est à dire que ce qu'il
faut et en salle l'agriculture y
contribue largement où elle devrait
contribuer c'est à ralentir le cycle de
l'eau en stockant de l'eau dans les
végétaux dans les sols avant que voilà
le l'évaporation se fasse voilà c'est ce
que j'avais c'est ce que j'avais à dire
je voudrais juste m'inscrire un petit
peu en contradiction avec le fait que
l'augmentation moyenne de température
sur la terre soit pas une catastrophe
d'abord elle est elle est inédite au
niveau séculaire quoi il y a des
centaines et des milliers d'années que
ça a pas augmenté aussi vite voilà à
cette vitesse là donc les systèmes
biologiques sont incapables de s'y
adapter et un système biologique qui
nous intéresse au premier chef c'est
l'ensemble des 8 milliards d'êtres
humains et on est incapable de s'adapter
à une évolution aussi forte quoi donc
peut-être que la terre quand on dit il
faut sauver la planète je pense que la
planète va s'en sortir très bien le
problème c'est qu'elle s'en sortira
peut-être sans nous
il y a quand même des zones de la
planète qui risquent de devenir
inhabitable à des millions d'habitants
avec l'augmentation de température et
pas l'augmentation de température
moyenne mais les écarts extrêmes que
cela va générer donc je pense que c'est
quand même un petit problème
personnellement mais bon on peut en
discuter
ensuite je suis d'accord avec votre
message sur la sobriété je suis désolé
que ce que vous semblez retenir enfin en
tout cas une partie de la salle c'est un
message de culpabilisation notre propos
n'est pas du tout de culpabiliser je
suis pas sûr que tout le monde reçoit ça
d'ailleurs merci c'est pas pour
culpabiliser c'est pour montrer
simplement le fait que notre mode de vie
subit voulu choisir peu importe notre
mode de vie tel qu'il est il est c'est
la cause d'un certain nombre de
problèmes climatiques quoi et que c'est
en changeant notre mode de vie
volontairement ou de manière subie ou
imposée que ça changera le problème
c'est pas de culpabiliser c'est de
montrer justement quel est notre marge
de responsabilité individuelle et aussi
notre marge de responsabilité collective
selon je répète nous n'avons pas abordé
dans cette présentation le but c'était
pas de culpabiliser c'était pas de vous
dire prenez plus l'avion manger plus de
viande prenez puis votre bagnole
chauffez-vous à 14 degrés je ne sais
quoi d'autre c'est simplement connaître
les choses quoi si j'ai un iPhone dans
ma poche si je le change au bout de 5
ans je suis libre de le faire si je le
change au bout de 7 ans je contribue un
petit peu à ne pas aggraver le problème
mais ça ne suffira pas il faut agir sur
le système qui m'impose d'avoir un
iPhone qui me persuade de m'en servir
qui voilà
mais le but n'était pas de culpabiliser
mais de montrer les ordres de grandeur
et les limites des actions individuelles
justement
et la sobriété est un message principal
du chiffre project oui on parle souvent
de Jean covicie du nucléaire et tout ça
mais on oublie que le message principal
c'est la sobriété frugale choisie
heureuse si possible
il nous reste 10 minutes avant que Hervé
nous fasse une belle conclusion de cet
après-midi il y a eu quelques mains
levées
et je ne sais pas si je suis hors sujet
ou non je voudrais vous remercier pour
la conférence pour me rapprocher le
micro s'il vous plaît je voudrais je
voudrais
remercier pour la conférence et
aller parler un peu de thème de
culpabilité et que on n'a pas le temps
de
se mettre dans des culpabilisation et à
ce moment on a dans le moment des
urgences et un moment d'urgence ou
on est obligé à senser beaucoup
d'éducation des consciences et que
beaucoup de l'amour population n'est pas
prêt à faire et on a besoin
d'accompagnement et je vois autour de
moi et dans les associations où je suis
qu'il y a énormément de personnes
ressources et ici dans cette salle là il
y a aussi énormément de personnes
ressources et c'est à nous aussi non
seulement l'individuellement sinon
collectivement des souvenirs et de créer
des collectifs et on n'a pas besoin de
gouvernement pour les faire on peut les
faire sans aucune institution et on peut
travailler sur beaucoup de différentes
et matières selon nos goûts et nos
vêtements et soit pour un simple pour
moi je suis attirée pour l'économie
circulaire et un peu l'écologie mais ça
quand
elle a un utilité dans ces sociétés les
problèmes est-ce que on ne va pas
chercher et on ne se croit pas capable
on reste dans les discours mais il faut
se mettre dans l'action
j'aurais une question avant
s'il vous plaît
s'il vous plaît
quand vous dites par exemple si on
enlève la voiture il comprend un vélo
on passe de un chiffre à 0 je me
demandais si dans vos dans vos modèles
en fait vous considériez et si vous
aviez en fait le chiffre l'ordre de
grandeur ne serait-ce que par rapport à
un vélo simple ou un vélo électrique
des choses comme ça si on parlait de
l'eau on parle de culture de
végétalisation etc
est-ce que il y a des modèles qui ont
été faits une différence de grandeur
pareil des chiffres entre un champ qui a
été labouré
avec la minéralisation etc et un champ
qui est en semis direct
enfin tous les sujets peuvent être
abordés comme ça en fait c'est pareil
une vache si elle a un système digestif
de monologastrique par l'alimentation
elle va pas ressortir l'échappement la
même chose qu'une vache auprès qui sera
à ruminer
de format aérobi donc toutes ces
subtilités là qui font qu'un système va
être complètement polluant ou au
contraire virtueux est-ce que dans vos
modèles vous avez des ordres de vendeurs
est-ce que vous avez des comment vous le
prenez en compte en fait
alors là on l'a pas forcément présenté
en tout cas si on prend le cas du vélo
l'écart est très minime alors j'ai pas
l'air de grandeur en tête mais juste
c'est quasiment aucune juste pour
préciser ma question de façon orientée
en fait là vous êtes présenté votre
effet toute votre présentation sur le
format particulier
ma question à moi via ces ordres de
grandeur en fait c'est pour orienter le
particulier donc le consommateur sur des
systèmes vertueux ou au contraire
néfastes parce que ça n'a pas été
présenté comme néfaste en fait
si on se dit que prendre sa voiture en
ville pour le moindre petit trajet
néfaste on va dire ça par exemple bon il
est évident que si je vais en général à
4 km je décide de prendre mon vélo c'est
vertueux on est d'accord
au point du carbone
oui alors je prends mon vélo normal quoi
mon vélo que j'ai acheté à 20 ans que
j'ai fait retaper pour 70 euros et la
semaine dernière je fais tout ça en vélo
je consomme un peu plus de nourriture
mais au niveau carbone ça va pas se
sentir bon maintenant je prends un vélo
électrique est-ce que c'est moins
vertueux que le vélo tout court
probablement qu'ici il a fallu fabriquer
la batterie la transporter il faut
l'alimenter en électricité est-ce que
c'est plus vertueux que la même chose en
voiture très certainement parce que le
vélo est beaucoup plus léger une
batterie de vélo c'est quelques
kilowatt-heure ça se recharge très bien
c'est un excellent rendement et
peut-être que je vais le prendre plus
souvent et pour aller plus loin que mon
vélo normal donc je vais moins me servir
de ma voiture donc il faudra intégrer
aussi tout ça quoi alors bon pour
répondre à votre question on maîtrise
pas tous ces détails et certainement que
des gens spécialisés sur la mobilité se
ferait un plaisir de décortiquer tout ça
dans tous les sens mais moi j'ai
tendance à penser que faire du vélo
c'est mieux que que la voiture faire du
vélo électrique c'est mieux que la
voiture et puis entre les deux bah ça
dépend de combien on s'en sert quoi
mais je j'ai pas plus de détails que ça
mais il faudrait regarder effectivement
de très près tous les détails les modes
de culture est-ce que je sème sans
laboués est-ce que c'est mieux que ça
est-ce que si la vache est auprès elle
aimait le moins de méthane certainement
qu'elle est là c'est des grands ordres
de grandeur soit des moyennes et c'est
un peu tailler la serpe c'est sûr
il faudrait regarder de plus près
juste sur le transport vous avez sur le
site de l'ADEM vous avez data gear ou
impact CO2 c'est des vous pouvez rentrer
vos données choisir votre mode de
transport donc à vélo vélo électrique et
vous voyez la différence sur le site de
l'ADEME data Gear
oui
mais ça a été modélisé c'est c'est
tout ça c'est pris en compte dans les
modèles nous on l'a pas présenté on
n'est pas non plus expert sur tous les
détails mais c'est pris en compte dans
tous les tous les rapports si vous allez
sur les scénarios de l'ADN ou sur les
scénarios RTE tous ces détails là sont
pris en compte par les les gens qui ont
fait les projets donc
c'est quand même pris en compte c'est
différent le labour dont la bourre ça a
été traité par l'inrae dans les
scénarios donc oui c'est quand même pris
en compte dans les modèles
on a Conrad Schreiber au fond de la
salle qui a des petites réponses sur ces
questions
oui donc bonjour à tous Pour l'ADEME sur
l'agriculture le modèle est faux donc on
se fait même pas d'illusions ils ont
oublié la capacité des plantes à
récupérer le carbone lors du cycle
biogénique
des plantes donc ça pose problème on a
oublié la biodiversité c'est-à-dire les
vers de terre les oiseaux les bactéries
et en fait tout dépend du point de
départ que vous avez quand vous démarrez
sur les sols réellement un seul en
mauvais état c'est 250 kg de ver de
terre et c'est une tonne d'activités
biologiques au globale
donc ça c'est quand vous le travaillez
bio ou pas c'est le même résultat
quand vous les manager en prairie par
exemple mais en semis direct sous
couvert végétal avec Lucien Seguy on
avait les mêmes résultats vous avez
trois tonnes de vers de terre et donc
vous avez 12 tonnes d'activités
biologiques au total ça veut dire que
quand vous passez de une à 12 vous avez
séquestré du carbone
durablement c'est à dire que une fois
que vous êtes à 12 ce carbone il revient
dans l'atmosphère mais entre 1 et 12
vous en avez séquestré alors c'est vrai
pour les végétaux c'est vrai pour
l'humus du sol c'est vrai pour tout un
tas de paramètres qui ne sont pas
comptabilisés dans les bilans de la dame
donc aujourd'hui on peut s'inscrire en
faux les bilans de l'ADEME pour
l'agriculture sont faux parce qu'on a
appliqué le modèle industriel quasi à
l'agriculture c'est à dire des
le modèle industriel il est sur une
croissance linéaire et donc si vous
émettez des GES vous n'avez pas d'autres
solutions que de les abaisser pour
régler le problème
l'agriculture elle a un capteur et il
s'agit de mettre ce capteur en route et
quand vous mettez la couverture
permanente des sols en route vous avez
la pluie vous avez la biodiversité vous
avez la fin de l'érosion vous avez de
plus en plus de végétaux qui poussent et
comme vous faites beaucoup des vapo
transpiration vous faites du climat tout
simplement et donc ça ça va être le gros
gros pavé pour la société le troisième
volet du GIEC parle de ça tous nos
modèles pour l'agriculture aujourd'hui
s'ils sont abordés de la façon linéaire
sont faux parce que c'est un cycle
justement
alors pour rebondir les sur les analyses
de cycle de vie de l'ADEME effectivement
ils prennent en compte les émissions et
pas forcément le stockage
donc ça c'est le premier point le
deuxième point il y a quand même du
travail sur le stockage du carbone qui
rentre qui commence à rentrer en fin qui
commence à être pris en compte dans les
modèles là le but c'est de surtout de
regarder qu'est-ce qu'on aimait et de
pouvoir le réduire avant de pouvoir
compenser pour s'adapter le premier
lever c'est déjà d'essayer de réduire je
l'ai dit au tout début mais
l'agriculture en général pareil ça va
encore être dégénéréité mais sur le
modèle français ça a aimé plus de CO2
que ce cas en cas parce que ce que les
terres peuvent en capte aujourd'hui
effectivement les couverts végétaux les
couverts d'intercultures c'est le levier
principal pour pouvoir couvrir les sols
arrêter l'érosion
rapportée de la biodiversité stocker du
carbone donc effectivement les couverts
c'est peut-être le levier principal
activé pour les agriculteurs s'ils
veulent restaurer leur sol
si la question des sols vous intéresse
je sais pas si vous vous savez mais il y
a une fresque qui a été lancée par par
l'ADEME au même titre que la phrase du
climat ça part de la sainte à certains
d'entre vous c'est la fresque des sols
donc si cette thématique là elle est
abordée dans cette fresque là donc si
jamais vous avez l'occasion d'en faire
une mais effectivement la régénération
des sols c'est un levier extrêmement
important pour l'agriculture
oui oui
on l'a mais ça suffira pas
oui oui
on fait ça aujourd'hui on est capable on
a les solutions on sait comment il faut
le faire je suis ici à partir d'un
couteau et on le ferait on inciterait
les agriculteurs versa on n'aurait pas
de réchauffement climatique on est
capable de le supprimer complètement
mais il faut le savoir mais bon on n'a
pas envie d'y aller alors ça c'est
qu'une question de d'orientation
politique agricole et comment ça s'est
fait avec la pâte et tout ça les
orientations elles sont faites on nous
amène là où on veut et aujourd'hui oui
ça a été acté pour 2027 mais là vous
parlez je suppose de l'initiative 4 pour
1000 ou vous dit si on augmente de 0 de
4 pour 1000 taux de matière organique
dans le monde on pourrait couvrir les
émissions alors ça c'est des théories et
encore une fois c'est effectivement ça
permet de compenser une partie ça
empêche pas le fait qu'on doit quand
même réduire nos émissions parce que une
forêt qui brûle elle stocke plus de
carbone donc on peut pas tout miser sur
le stockage dans le sol mais
effectivement c'est un gros levier à
activer là je suis d'accord avec vous et
vous avez le label bas carbone au niveau
de l'État français qui permet de
financer alors pour l'instant c'est
c'est pas suffisant c'est 30 euros la
tonne de carbone stockée qui permet à
peine de couvrir le prix des semences
mais voilà c'est c'est des choses qui se
développent et effectivement il va
falloir y aller tu voulais rebondir
peut-être non c'est bon
on va peut-être prendre une dernière
réaction avant laisser parler Hervé il y
avait devant
elle a déjà le micro
alors je tiens à vous remercier pour les
apports en vulgarisation et les apports
en précision et technique et
professionnelle je suis j'avais juste
envie de faire une remarque je suis un
peu étonnée de du thon qui a été pris
surtout au début je suis ravie que ça se
complète maintenant d'une manière un peu
plus apaisée parce que j'ai l'impression
que à la fois les personnes qui font de
la vulgarisation c'est comme ça que je
vous traduis peut-être c'est pas et puis
les personnes qui sont directement
concernés et hyper spécialistes et qui
ont beaucoup de connaissances à partager
une très forte envie de les partager je
suis étonnée qu'il y a une sensation
d'opposition alors que tout le monde va
dans le même sens et si on est tous là
je crois que c'est pas pourquoi mal
faire mais pour bien faire quoi et
et notamment cette cristallisation sur
la consommation de viande moi j'ai pas
j'ai pas entendu que il fallait surtout
arrêter de faire de la viande par contre
j'aimerais bien savoir si on prend sans
festivaliers là dans la rue qui ont
mangé une portion de bœuf dans la
semaine si cette portion est venait
d'une vache à herbe qui si j'ai bien
compris et sur un cercle vertueux ou
dans une production qui est pas du tout
vertueuse et on sait que ça existe tous
faut pas se boucher la vue quoi et qu'on
peut peut-être aller vers ça et faire
des choix qui vont vers ça et j'ai
l'impression qu'on est censé aller tous
dans le même sens voilà donc je suis un
peu étonnée j'ai eu la teneur c'est la
première fois que je participe à
paysanne martial qui est et je suis
étonné de découvrir ça mais j'ai
l'impression que on n'a pas besoin de se
fâcher les uns contre les autres de
s'énerver quand on a tous envie d'aller
vers du mieux voilà
[Applaudissements]
c'est moi qui ai les sources
elle est il a il y a des dépenses d'État
qui sont lancés sur des décisions sur
des décisions avec des modèles qui ne
sont pas toujours vrai
je vais vous donner un exemple pendant
quelques années j'étais le directeur
des études économiques du projet d'union
Turin Lyon Turin c'est un projet à
plusieurs milliards d'euros il se trouve
que quand le projet a été lancé il y a
15 ans le système économique était
construit d'une certaine manière avec
des modèles économiques les modèles
économiques ont changé et bien le projet
il est toujours en il n'a plus aucune
utilité économique et l'argent est
toujours dépensé donc quand le modèle il
est pas bon il faut madame s'interroger
sur le modèle parce que si le modèle est
faux dans une direction sur lequel
ce modèle soit bon donc ce que je veux
dire par là c'est que il faut faire il
faut s'interroger sur la
dictée des modèles parce que quand il y
a que le modèle de label de l'ADEME il
est pas bon voilà l'agriculture ça veut
dire qu'il y a des décisions qui sont
prises qui sont
et dont nous les agriculteurs nous
sommes les conséquences avec les deux
poissons de la population française
j'attire juste votre attention que les
modèles économiques
il faut
tous les modèles
véritable à prévoir parce que nous
sommes soumis à des aléas extrêmement
nombreux et que on nous impose on est
obligé de s'interroger sur ces modèles
voilà il faut il faut s'interroger c'est
bon de s'interroger sur les modèles
parce que il y a des décisions qui nous
moi je retiens ce qui s'est passé avec
les avec les agriculteurs et je reviens
sur ce modèle là les agriculteurs
éleveurs en Hollande c'est à c'est tout
près de chez nous et il y a une décision
gouvernementale qui a été prise de
déliminer 50% des élevages et et les
agriculteurs en les éleveurs
agriculteurs en Hollande ils disent mais
attendez votre modèle votre modèle
est-ce que vous êtes certain de votre
modèle et ben non non il y a en face les
modèles sont pas certains donc nous
emmener sur des décisions
politiques qui engage toute la société
alors que les modèles ne sont pas
certains c'est c'est on est en droit de
se poser des questions voilà et quand il
y a des experts comme Conrad ou moi qui
vous disons preuve à l'appui que les
modèles sont pas bons ben dans une
assemblée comme paysage et de Marcillac
c'est normal qu'il y a des personnes qui
vous disent attendez est-ce que les
modèles sont vraiment bon on nous
entraîne dans des dans on nous entraîne
dans des voies qui sont pas
nécessairement bonnes et quand vous
commencez à lire les livres de grands
experts qui vous disent que non tout
n'est pas tout les données ne sont pas
certaines voilà et à Marcillac ici ben
je suis désolé ça ça il y a certaines
voies dissonantes qui disent que
peut-être que c'est ces modèles là ne
sont pas nécessairement les justes voilà
et on doit se poser des questions et
s'il n'était pas juste
merci
[Applaudissements]
waouh
moi aussi je sais aboyer
[Rires]
qu'on remercie les personnes du chiffre
project parce que leur travail est tout
à fait
exemplaire et remarquable
[Applaudissements]
des carbonées notre civilisation
c'est là l'idée du chiffre project
décarboné notre civilisation
des carbonées et donc on l'a vu
aujourd'hui de plein de façons
différentes
en stockant du biochard dans le sol
en mettant plus de vie en au sol
en arrosant judicieusement nos parcelles
pour qu'il y ait encore l'eau c'est la
vie qui est encore plus de vie
et on va passer six jours ensemble à
explorer toutes sortes de voix qui vont
dans cette direction là
ce que j'aime beaucoup à Martillac c'est
justement
confrontations
quelquefois virulente quelquefois
politique madame le Maire
quelquefois
qui partent du cœur
et faisons quand même un petit peu
attention à quelque chose qui était
nommé d'ailleurs
l'écho anxiété
car dans tous nos aboiements il y a
cette souffrance là de ne pas trop
savoir à quelle température nous allons
griller
moi j'aime bien la viande bleue
saignante ça va aussi
à quelle température nous allons griller
mais ce qu'il faut je pense bien retenir
de tout ça c'est l'espoir qui a derrière
tout ce que l'on vit ensemble cet espoir
en s'écoutant mutuellement en apprenant
les uns des autres quelquefois d'une
façon qui nous révulte quelquefois d'une
façon qui nous enthousiasme mais que
c'est ça la vérité de paysage
immersiaque c'est que en croisant nos
regards en
essayant de prendre le point de vue de
l'autre là on peut peut-être commencer à
refaire civilisation
civilisation que l'on espère décarboner
mais une civilisation dans lequel dans
laquelle on espère il y a plus de liens
entre nous plus d'amour plus de
convivialité plus de joie également
les les débats sont vifs mais les enjeux
que nous avons à
remonter les enjeux qui sont devant nous
sont une complexité extraordinaire
alors face au débat ouais politique
ouais individuel
la politique change mieux quand les
individus changent
donc ne méprisez pas tous ces petits pas
parce que tous ces petits pas fait
ensemble certes c'est que 30 % de la
solution
tous ces petits pas individuels mais si
ces petits pas sont pas faits ceux qui
nous gouvernent risque de se dire oh
bosse alors va encore on va pas trop se
remuer
n'ayez pas peur de faire tous ces petits
pas encourager les célébrer les mêmes
c'est important c'est important de
parler de de ça de cette de ce qu'il y a
dans le cœur de même si c'est un petit
pas
j'aime bien la l'exemple des enfants
on est tous des gamins
n'est-ce pas
on est tous des gamins
un gamin quand il apprend à marcher mais
jamais on l'engueule parce que c'est pas
un marathonien
et nous tous de là où on est à faire
tous des petits pas mais pourquoi est-ce
qu'on va s'engueuler parce qu'on n'est
pas des marathoniens quoi apprenons à
marcher apprenons à marcher ensemble et
c'est là où vous voudrez conclure mon
intervention sur RK c'est ça RK
faire ensemble
pour essayer de trouver une solution
peut-être microscopique par rapport à
l'enjeu planétaire mais une solution qui
fait sens qui fait sens parce que on
prend son destin en main et on agit
ensemble en apprenant chacun de nos
réussites mais aussi de nos erreurs
en le faisant ouvertement pour que tout
le monde sache comment on le fait et
puis prendre conseil
au chiffre project ou auprès de Conrad
mais faire ensemble c'est comme ça qu'on
y arrivera et croyez moi ou me croyez
pas même si ça agace le rang
le plus important de retenir de tout ça
c'est que la vie est belle
[Applaudissements]
Hervé rebelle ou robot ça dépend
et pourquoi pas rebeu puisque
puisqu'il faut se
se coopérer dans les dans les bonnes
nouvelles dans les dans les bonnes
nouvelles il y en a une madame au moins
nous avons pris la sage décision
d'engager une démarche un peu longue
des marches qui se nomment aujourd'hui
arbre et civilisation
et dans cette démarche d'une
organisation nouvelle membre du Centre
national d'agroécologie que nous
représentons massivement ici qui fédère
c'est 26 000 fermes
chercheurs ingénieurs techniciens nous
avons pris une sage décision de créer
une marque et cette marque s'appelle
arbre et civilisation quand vous buvez
un canon que vous mangez un steak bleu
ou saignant une carotte une tomate
vous savez et vous avez la garantie
absolue que ce produit a aggradé le
milieu dans lequel il a été conçu
c'est aussi une corporation de
techniciens quelque chose sur lequel
vous ne trouverez pas de communication
qui est en cours d'élaboration les
fondations sont à peine posées
il était temps de donner des lettres de
noblesse à l'agroécologie on appelle
permaculture en maraîchage on l'appelle
agriculture régénérative ou Atlantique
peu importe
on parlait ce matin avec Gérard Poujade
du Pollet quand vous utilisez vous
consommez un peu lait vous savez qui
vous y pas l'écosystème dans lequel il a
été produit ça c'est la première bonne
nouvelle la seconde
c'est qu'on réfléchit à créer un
ministère de l'agroécologie
ce qu'on se dit qu'on sera jamais mieux
desservie que par soi-même avec deux
mesures phares
pour l'instant dans le monde agricole il
y en a 4800 et dans le monde de
l'environnement il y en a 5000 et on
s'en sort pas
je voulais rappeler pour ceux qui sont
arrivés en retard même si vous n'aviez
pas de mode excuse on vous a pris quand
même qui a deux tableaux
l'autre bonne nouvelle je crois qu'elle
est bonne c'est la création de ver de
terre éducation qui est en cours elle a
aussi de et on attend de vous parce que
c'est pas nous c'est vous c'est nous
c'est eux qu'est-ce qu'on fait dans les
365 jours à venir en attente de vous sur
les tableaux des propositions de sujets
à traiter dans leur vulgarisation dans
leur simplification dans encore une fois
cette culture de la proposition et non
pas de la sanction de la répression
parce que on est dans des civilisations
de la répression de la sanction de la
méfiance où on investit je vais être pas
politiquement correct beaucoup sur la
guerre et pas beaucoup sur l'éducation
donc de se remettre dans une dans une
agriculture de la prévention
voilà pour les bonnes nouvelles il y en
a une autre c'est qu'il y a un
partenaire restaurateur à Marciac qui
s'appelle jeu de braise et qui produit
des menus de l'agroécologie
sachez-le ça peut servir parfois pour se
restaurer j'insiste lourdement avant de
laisser conclure la journée par Florine
et nous annoncer tout ce qui va se
passer ce soir demain après-demain etc
puis comme l'avait vu le programme est
riche une équipe on peut d'ailleurs
applaudir l'équipe d'arbres et paysages
pour l'organisation
je le dis
je le dis d'autant plus librement que
depuis 15 ans j'étais très actif cette
année j'ai pas été actif parce que j'ai
transmis et puis je suis aussi en train
d'écrire un livre donc ça prend Bruno me
l'avait dit que ça consomme beaucoup de
bière et beaucoup d'énergie et
c'est vrai que ça demande beaucoup de
beaucoup de concentration de de
d'essayer de produire ce qu'on a vu
depuis comme vous le savez depuis 32 ans
et c'est vrai qu'on est peut-être un peu
vif parfois parce que depuis 32 ans il y
a toujours autant d'érosion on arrache
toujours autant de haies on est toujours
dans une dans une trappe de difficulté
de difficultés importantes voilà de
rappeler que les tableaux les idées les
mails
sont à votre à votre disposition
puisqu'on compte sur vous nous on sait
pas encore ce qu'on va faire dans les
365 jours à venir mais on a mais bien on
a du boulot par dessus on a du boulot
par-dessus la tête évidemment mais ça
nous ça nous intéresse vraiment ce
paysage in martial il est il est il est
axé comme ça et n'oubliez jamais la
la formule c'est l'art d'apprivoiser le
soleil
et de cultiver de cultiver la pluie la
célèbre phrase d'Hervé et tout ça je
rajouterais puisque c'est important dans
un climat serein merci pour votre
attention merci à tous
[Applaudissements]
bon merci à tous de nous avoir suivis la
journée n'est pas finie pour ceux qui
l'ont vu il y a un ciné débat à 18h donc
avec la projection du film Le Dernier
des laitier
le débattre accompagné de Michel
Nédellec qui est un agriculteur et de
Noémie Calais aussi que vous connaissez
peut-être elles veulent de port noir
et on aura Annie pas avant aussi darway
paysage pour l'animation donc ça démarre
à 18h je vous invite peut-être à
continuer le débat on a une buvette avec
des produits locaux si vous le voulez
sur sol vivant et locaux et je reçois et
on se retrouve aussi demain pour une
grande journée agriculture donc
l'atelier du matin ne sera pas ici c'est
derrière le gymnase à Marciac donc
n'hésitez pas à demander aux personnes
en t-shirt orange ou se situe l'atelier
on sera aux indiquer où se retrouver
voilà et pour les personnes en ligne
YouTube on se retrouve demain à 15h pour
les prochaines conférences merci
[Applaudissements]

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