Semis direct, bio et conventionnel : 14 ans de comparaison sur la vie du sol, L Henneron de l'INRAE

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-10-08) - Ludovic Henneron - Durée : 95 minutes

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Merci à Ludovic Henneron et à l'INRAE pour cet entretien.

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Chapitres :

00:00 Introduction et présentation

03:26 Importance de la biodiversité pour le fonctionnement des sols

22:57 Performances agronomiques et biodiversité du sol

35:15 Impact des pratiques conventionnelles sur la biodiversité des sols

55:08 Impact des systèmes de cultures alternatives sur la biodiversité des sols

1:25:00 Conclusions et perspectives

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Transcriptions

et donc on voit que quand des vers de

terre sont présents et bien ça augmente
les rendements des cultures de 25%
. diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre-production s'engage pour la
transition agroécologique
et bah bonjour Ludovic bonjour
On t'accueille ici sur la chaîne de ver
de terre production pour parler d'un

Afficher la suite

sujet très intéressant et qui nous tient

beaucoup à cœur c'est à dire qu'on
travaille beaucoup sur les systèmes avec
des baisses du travail du sol et des
baisses de d'un trente type
mais on a quand même assez peu de recul
sur qu'est-ce que ça fait sur le long
terme d'un point de vue de la vie du sol
et
microbiologique bien sûr on a des
tendances on voit des choses dans les
champs bien sûr on fait des tests bêche
on fait des analyses de laboratoire
ponctuelles et donc on voit des vraies
tendances qui qui se dégagent mais
évidemment le mieux c'est de d'avoir des
expérimentations long terme répéter et
avec un très bon niveau de technicité
scientifique et c'est ce que tu vas nous
présenter aujourd'hui c'est de m'abuse
donc bonjour à tout le monde donc je me
présente rapidement moi je suis écologue
du sol
enseignant chercheur à l'Université de
Rouen ou j'enseigne donc l'écologie en
général mais principalement l'écologie
du sol je m'intéresse principalement aux
interactions entre les plantes et le sol
et comment la
biodiversité des plantes affectent le
sol et la biodiversité du sol respectent
aussi les plantes en retour et donc oui
je vais présenter aujourd'hui
une étude que j'ai menée quand j'étais
en
étudiant en Master 2 donc ça c'est
inscrivait dans le cas d'un projet et
puis l'idée c'était de comparer
effectivement des systèmes agronomiques
mentionnels et puis des systèmes
alternatifs
conservation et bio pour pour le dire
rapidement mais je présenterai tout ça
après et donc on a regardé différents
organismes du sol donc ce que je vous
propose c'est peut-être de d'élargir
légèrement le sujet
donc je vais vous présenter d'abord
quels sont les organismes du sol et puis
surtout qu'elle sont leur importance
pour le fonctionnement du sol en terme
de fertilité et puis plus généralement
le fonctionnement du sol qui qui a fait
notre environnement
ensuite je présenterai comment cette
biodiversité peut être exploité entre
guillemets enfin mis à profit dans une
perspective agroécologique
je présenterai quelques quelques
résultats scientifiques un petit peu de
voilà de la littérature scientifique sur
le l'effet des pratiques
agricoles conventionnelles sur la
biodiversité voir voilà classiquement
conventionnelle où on en est en termes
de biodiversité et puis ensuite on
présentera donc l'étude qui compare les
systèmes de culture alternative
qu'est-ce qui qu'est-ce qui se passe
qu'on convertit un champ conventionnel
en agriculture de conservation ou
biologique
donc je commence sur la biodiversité
donc peut-être les gens sont un peu
familiers avec la thématique mais
peut-être pas et puis des rappels sont
jamais inutiles donc bon les organismes
du sol c'est les organismes qui vivent
toute leur vie ou une partie de leur vie
en tout cas dans le sol et on en trouve
de vraiment toutes les tailles ça va des
organismes vraiment très petits donc des
micro-organismes bactéries champignons
qui sont les
principaux organismes du sol c'est
vraiment eux qui dominent en termes de
biomasse le milieu le sol en fait
et c'est les principaux ingénieurs
chimiques donc c'est eux qui vont
activer toutes les réactions chimiques
de recyclage de la matière organique par
exemple etc
ensuite donc on parle de
micro-organismes ou de microflore
ensuite vous avez aussi des organismes
microscopiques mais qui sont de la faune
pour le coup
donc vous avez par exemple les nématodes
on envoie un ici
des tout petits vers
qui vivent dans l'eau du sol des
protozoaires donc
des petits animaux et ni cellulaires
ensuite on a des organismes un peu plus
gros bon des différents groupes
d'arthropodes des colomboles des
acariens etc
et puis des organismes vraiment plus
gros donc intermédiaire c'est mes offres
et puis donc les gros organismes qui
voient à l'anus c'est la macrophones
donc on a par exemple le ver de terre
les cloportes etc etc
alors pour comprendre peut-être le rôle
de des organismes du sol pour leur
fonctionnement c'est bien de regarder
qu'est-ce qu'il mange en fait parce que
ça va beaucoup affecter les fonctions en
fait
donc ici vous avez un petit schéma d'un
ce qu'on appelle un réseau trophique
donc c'est
chaque flèche désigne un lien trophée
donc c'est une proie qui est consommée
par un prédateur
et donc
voyez sur le schéma qui a plein de
flèches qui se croisent un petit peu
donc on a des organismes qui sont qui
forment un réseau d'interaction par ces
liens tropiques
et donc sa forme ce qu'on appelle une
centrophique vous avez enfin il y a
différentes chaînes trophiques mais donc
une seule tropique c'est finalement vous
avez des organismes qui sont autonomes
dans leur production de biomasse parce
qu'ils font de la photosynthèse donc
brosser les plantes
donc ils sont au premier niveau
trophique et puis ces plantes elles
peuvent mourir donc elles forment de la
litière et donc les plantes vivantes et
les organismes morts la litière vont
former les deux ressources qui sont à la
base des réseaux trophiques du sol
ensuite vous avez des consommateurs
primaires donc nos bactéries et nos
champignons qui vont consommer des
matières organiques
les nématodes par exemple qui ont
consommé des des racines vivantes donc
des plantes on a aussi des champignons
mycorhiziens qui font des associations
avec avec les racines qui se nourrissent
directement à partir de ressources
données par la plante vivante
au niveau trophique au dessus vous avez
des prédateurs de bactéries et de
champignons
vous avez les vers de terre qui en
mangeant la litière
aussi consommer les bactéries les
champignons qui la contiennent des
prédateurs plus en haut etc etc et tout
ça ça forme donc un réseau de config qui
va
qui va affecter beaucoup de fonctions
qu'on va voir juste après
donc on peut classer les
organismes du sol par qui mange qui mais
il y a même au sein d'un groupe qui va
manger plus ou moins les mêmes
ressources on peut les classer par par
groupe écologique au sein d'un groupe
taxonomique donc par exemple les vers de
terre qui sont saxonomiques souvent on
les range par catégorie écologique et
ces catégories écologiques elles sont
basées sur
l'habitat ou vivent ces organismes et
puis
ce qu'on appelle des traits donc des
caractéristiques si vous voulez les
caractères des organismes leur taille
leur couleur leur morphologie etc etc et
donc ça je pense que tout le monde
connaît plus ou moins mais enfin bon
c'est un exemple les vers de terre on
peut les classer en trois groupes vous
avez les épigés qui vont vivre en
surface plutôt dans dans la litière et
qui vont donc consommer cette litière
les endogers qui vont vivre plutôt dans
la profondeur du sol
ils vont manger notamment des racines
mortes de la matière organique du sol
favorisant une sorte de digestion par
les micros organismes qui vont faire le
travail enzymatique de digestion de la
matière organique en fait
et donc ils font des galeries plutôt
horizontales
et puis vous avez les années cycles
qui eux
peuvent vivre en profondeur mais ils
vont aller se nourrir en surface donc
ils vont aller consommer de la litière
en surface ils vont l'enfouir en
profondeur et puis ils vont aussi
consommer du sol au passage
donc uniforme des galeries verticales
pour
et
il y a une sorte de gradient d'habitat
là on a vers la droite c'est des
organismes qui vivent plus en profondeur
et ça correspond aussi à des stratégies
démographiques les épigées étant plus
rapide à se reproduire et à reconstituer
la population que les années si par
exemple
alors
si on généralise un petit peu au groupe
fonctionnel dont j'ai dit les le
principal groupe d'organismes du sol
c'est quand même les microorganismes qui
sont les ingénieurs chimiques mais la
faune peut aussi très importante de par
ces interactions avec les
micro-organismes et donc on dans la
littérature en écologie du sol on
distingue souvent trois grands groupes
d'organismes
de la forme du sol
sont définis par leurs liens avec la les
micro-organismes justement et leur
capacité à créer des biosures
donc vous avez les micro prédateurs donc
c'est les consommateurs de
micro-organismes en gros donc vous avez
principalement les nématodes et puis les
protozoaires
et donc eux ils créent pas de bio
structure ils vivent vraiment dans c'est
des petits organismes qui vont vivre
dans l'eau du sol généralement et puis
ils vont avoir une importance parce que
en consommant des micro-organismes ils
vont infecter les populations ils vont
renouveler un petit peu le le bah les
populations justement et puis ils vont
stimuler la minéralisation des
nutriments aussi
donc ils sont importants en termes de
fertilité
ensuite vous allez des organismes plus
gros qui sont donc les transformateurs
de litière eux ils vont consommer les
résidus de culture les feuilles mortes
les racines etc et ils vont en faire des
ils vont les digérer et les excréter
donc ça va former des boulettes fécales
et du coup ça va créer cette petite
structure ces petites pattes et dans ces
petites crottes passent plein de choses
il y a une meilleure humidité il y a des
fois les organismes ils émettent aussi
des substances qui vont nourrir les
micro-organismes et donc ça va accélérer
la décomposition dans pas des litières
dans cette pelote fécale
et donc ça va créer aussi une structure
vraiment à la surface potentiellement
et dernière catégorie vous avez les
ingénieurs du sol eux ils font à peu
près la même chose mais avec vraiment la
terre c'est à dire qu'ils vont consommer
la terre former des biostructures pour
les vers de terre par exemple
ils vont creuser des galeries et puis
ils vont activer aussi les processus de
décomposition de la matière organique au
sein de leur curricules pendant le
passage dans leur tube digestif
et donc là on retrouve les vers de terre
les termites etc et donc partons pardon
les transformateurs de litière bah là on
s'est plutôt
Ballé vert et pigé et puis des les
diplopodes les cloportes les colles en
bas les oreilles tous ceux qui vont
manger des petites filles
alors du coup le on peut essayer de
faire un rapprochement entre ces grandes
catégories de d'organismes de faux en
tout cas et puis le réseau trophique
donc ça c'est une représentation du
réseau trophique des détritus bon je
veux pas tout détailler mais ce qu'on
voit c'est que on a des liens tropiques
on a par exemple la litière au centre
qui va être consommé par des bactéries
de champignons eux-mêmes vont être
consommés par des consommateurs de
bactéries d'ozoaires ou les méthodes et
des consommateurs de champignons donc
les méthodes ou des petits des petits
arthropodes qu'on l'emballe ou acariens
et donc il y a des prédateurs tout au
dessus et tout ça ça a formé ce qu'on
appelle le
micro-résotrophique du sol donc qui
comprend les micro-organismes
les matières organiques éventuellement
les plans vivants même et puis donc nos
fameux micro prédateurs et les
prédateurs encore au dessus et tout ça
ça va avoir une importance
pour le recyclage des de la matière
organique le recyclage des nutriments
leur remise à disposition sous une forme
disponible pour les plantes et ce qui va
affecter donc la fertilité
l'industrie des plantes
ensuite vous retrouvez nos ingénieurs de
la litière eux ils vont consommer des
sous-ensemble en consommant les litières
souvent ils vont consommer
vraiment la matière organique de la
litière plus les micro-organismes
contenus dans cette litière
et dernière catégorie vous avez nos
ingénieurs du sol qui sont aussi parfois
appelés ingénieurs de l'écosystème je
pense que on peut restreindre au
compartiment sol ils vont manger des
ensembles encore plus gros puisque
ils vont manger du sol avec
ou des litières éventuellement combinées
mais donc avec
les microorganismes les petits
prédateurs et même des petits la petite
faune oui les petites prédateurs et puis
des organites de faune potentiellement
donc voilà différentes manières de
présenter les organismes du sol donc
maintenant qu'est-ce qu'ils font et on
pourra voir le lien d'ailleurs
donc les organes du sol ils aurent
quatre grandes fonctions
les deux premières elles sont liées au
recyclage de la matière organique c'est
ce sont donc les la transformation du
carbone
donc
ça minéralisation sous forme de CO2 ou
éventuellement la formation de matière
organique et sa stabilisation donc
l'unification ça revient à peu près au
même
et donc recyclage des nutriments donc à
la fois minéralisation ou en tout cas
solubilisation
des
nutriments éventuellement leur
immobilisation donc le fait qu'ils en
prélèvent dans leur environnement pour
en mettre dans leur biomasse
et puis différents
transformations chimiques par exemple la
transformation des de lamonium un hk+ en
nitrate on parle de nitrification ça
sert un groupe spécifique de
micro-organismes qui a aussi été
important
donc voilà ça c'est ce qui est lié
plutôt
à la décomposition des
détritus organiques
et à côté de ça vous avez une troisième
fonction qui sont qui est donc la
maintenance de la structure du sol donc
là ça va être notamment notre
transformateur de litière et surtout
ingénieur du sol qui vont être impliqués
et qui vont former
la structure du sol voilà les turicules
c'est ça qui va faire la structure
grumeleuse par exemple des on trouve
dans la plupart des champs cultivés qui
est des vers de terre en abondance et
qu'on crée pas de la structure
d'autres biais travail du sol
puis ça va participer aussi à la
création de galerie le fonctionnement
hydrique du lot
le fonctionnement Hydra du sol pardon
sa capacité de retenir l'eau à laisser
passer aussi les pluies
l'infiltration qui empêche le
ruissellement et l'érosion
et puis quatrième rôle qui est donc la
régulation des populations
voilà tous nos organismes ils sont pris
dans des liens trophiques donc dans un
grand réseau trophique et donc
éventuels pathogènes ou ravageurs de
culture peuvent avoir des prédateurs qui
vont contrôler ces bio agresseurs et
potentiellement réduire leur impact
par rapport à une situation où il y
avait peu de biocontrôle par des
organismes
donc du coup on retrouve sur ce schéma
je vais essayer de remettre nos quatre
grandes fonctions qu'on
et essayer de voir comment elle se
fabrique avec les interactions entre les
plantes et le sol donc vous avez sur le
schéma de gauche
une plante au milieu
elle plonge ses racines dans le sol et
puis vous avez deux
schéma est coupé en deux donc à droite
vous avez tout ce qui va être
résoudre du sol donc
recyclage des litières de la matière
organique du sol etc
donc c'est un mode d'interaction
indirect avec les plantes
parce que
les organismes agissent plutôt sur les
litières ça va remettre à disposition
des nutriments et qui pourront être
élevés tout un circuit production de
litière recyclage par les organismes
remise à disposition et puis
et donc ce réseau trophique des études
va être impliqué bien sûr dans le
recyclage des nutriments les
transformations du carbone la dynamique
de la matière organique et puis aussi la
maintenance de la structure du sol en
tout cas
c'est pas que la faune ça peut être
aussi
des micro-organismes qui vont participer
à la structure les bactéries par exemple
créant un gel qui peut servir de colle
entre des particules de sol ou les
champignons en créant par leurs if un
réseau qui va à une sorte de filet qui
maintient la structure aussi
et donc la deuxième voie d'interaction
c'est les
la voie directe à la fois par les
pathogènes ou les ravageurs de culture
qui vont donc interagir directement avec
les racines
et puis les mycorhize donc qui vont
être des champignons
symbiotiques qui font des symbiose avec
les racines et donc
il reçoivent du carbone en tout cas des
ressources trophiques de la plante
et en échange il lui offre des
nutriments et de l'eau
et donc
ça va participer bien sûr à au recyclage
des nutriments
prélèvements dans le sol et
potentiellement à la transformation
et donc toutes ces fonctions on a vu
elles sont en lien ici je vais pas
détailler non plus mais elles sont en
lien avec
différents services agronomiques et
environnementaux ici vous avez le
service agronomique de production de
produits agricoles
et donc ça ça va être forcément en lien
avec notamment le recyclage des
nutriments il y a différents aspects qui
sont importants cette production qui
sont en lien avec les fonctions qu'on a
vu mais les quatre grandes fonctions
sont impliquées là dedans
et après vous avez différents services
plutôt d'ordre environnemental par
exemple des services de régulation
de l'érosion ou de la qualité des eaux
etc ça va être par exemple pour
l'érosion ça va être beaucoup lié à la
maintenance de la structure la qualité
des eaux recyclage des nutriments et
puis la signature potentiellement etc
etc régalation du climat via la
dynamique du carbone etc donc je le fais
pas tous mais pour voilà c'était juste
un schéma pour vous montrer le lien
entre les services et puis les fonctions
assurées par les organismes
dans les milieux ACS on parle des vers
de terre et on commence de plus en plus
à parler des enquitraïdes
en disant que ça serait plutôt
responsable d'une d'une plus ou moins
micro porosité donc des ports de taille
inférieure à ce des vers de terre et
donc des ports intéressants pour la
rétention d'eau dans les sols est-ce que
tu as un avis là-dessus personnellement
moi j'y connais rien je ne connais rien
aux enquêterez donc peut-être que tu as
quelques données nous partager là-dessus
ou un avis je suis pas sur la question
mais oui effectivement les gens qui
traitent donc c'est des c'est un groupe
différent des vers de terre mais c'est
quand même des petits vers blancs qui
créent une structure un peu plus fine
effectivement c'est des organismes qui
vont plutôt vivre un peu plus en surface
même si elle est vers de terre qui vont
surface
et effectivement ils peuvent créer une
structure intéressante alors j'ai pas
moi je sais pas connaissance de travaux
très fort sur
le lien entre présence d'entreprises et
maintenant de la structure des sols dans
les sols agricoles dans les sols
forestiers c'est c'est bien connu enfin
c'est important parce que en fait ce
qu'il faut voir c'est que les
entreprises ils sont en compétition avec
les vers de terre et donc ça ça a été
bien montré en tout cas en forêt et puis
je pense que ça doit être valide aussi
en agriculture mais ça demanderait
vérification mais plus vous avez de vers
de terre moins il y a de place
écologiquement parlant pour les gens qui
traînent
du coup
si vous avez créé les conditions pour
qu'il y ait beaucoup de vers de terre
vous en quitteriez ils vont pas être
très abondants donc pas avoir un gros
impact
bon après ça demanderait de creuser moi
je suis pas je suis pas expert là-dessus
mais en forêt ouais dans les forêts on a
laissé les sols au forestiers au
forestiers les soldes les moins fertiles
donc les plus acides et du coup les les
amputeries tolèrent mieux l'acidité que
les vers de terre donc du coup on le
retrouve beaucoup en forêt ça dépend un
peu des stations mais globalement plus
souvent quand on grandit de culture ou
en même en prairie
ok donc ouais c'est peut-être un
peut-être une piste à creuser pour nous
en développement agricole
et les enquitteries
sur les emplitrides et leur impact sur
la structure des sols il doit y en avoir
mais
beaucoup moins que pour les vers de
terre je pense
ok ça marche
alors je vous propose de passer à voilà
toute cette biodiversité des sols
comment on peut l'exploiter en
agriculture et notamment en agroécologie
alors du coup juste pour rappeler ou
présenter ce que c'est
l'idée de l'agroécologie donc la
groécologie bon c'est c'est juste
l'étude de écologique des champs donc
c'est l'écologie appliquée aux champs
cultivés
puis ça regroupe plein de réalité mais
là je vais en parler plutôt comme une
façon de concevoir des systèmes de
production qui s'appuient sur les
fonctionnalités offertes par les
écosystèmes et donc ça peut aussi être
l'étude de
comment on peut concevoir ces systèmes
de production pour optimiser le les
fonctionnalités
donc ça rejoint le concept qui a été
proposé par michel Griffon
d'agriculture écologiquement intensif
ou
on essaye de maintenir la production
ou en tout cas pas trop la dégradé par
rapport à ce qu'on peut trouver en
conventionnel mais
on se repose plus sur la régulation
interne des agronomes et donc ce qu'on
fait en agriculture conventionnelle
finalement c'est que on apporte beaucoup
d'intrants on crée toutes les conditions
pour que les plantes poussent bien on
travaille le sol on met de l'engrais on
enlève ses ennemis en mettant des
pesticides etc donc il y a une grande
niveau de régulation par des intrants
matériels
et donc l'idée de l'agroécologie
ou de la garriculture écologiquement
intensive que vous voulez c'est de
substituer ces intrants matériels par
une meilleure gestion des processus
écologiques donc
substituer les intrants par des
processus naturels et donc la question
c'est comment optimiser ces processus
naturels tout en maintenant quand même
des objectifs de production c'est pas
juste un c'est pas juste on remet des
conditions naturelles parce que là on
n'est pas sûr d'exploiter une production
et donc l'idée
pour les sols ça va être de combiner le
meilleur des deux parce que je vous
parlais donc des systèmes naturels si
vous avez par exemple un système
extensif par exemple une prairie
non fertilisée peu pâturé
finalement vous avez peu d'un train donc
la petite flèche jaune en haut là et
donc peu de sorties aussi faible
productivité mais il y a un grand niveau
de régulation interne qui permet de
maintenir les fonctions
et tout ça
à l'opposé vous avez le l'agriculture
conventionnelle enfin les systèmes
intensifs qui vont porter énormément
d'un train il y aura beaucoup de sorties
à la fois en termes de récolte mais
aussi en termes de perte par lessivage
des nutriments par exemple dans la
circulation de l'eau dans le sol et un
faible niveau de régulation
biologique donc c'est la flèche qui
tourne sur elle
et donc l'idée de la fin de voilà d'un
système soutenable
agroécologique ou écologiquement
intensif ça va être de d'optimiser
ses régulations biologiques
dans l'idéal de faire même encore mieux
que
système naturel tout en réduisant les
intrants
et donc en optimisant en ayant à la fois
une bonne production un bon niveau de
régulation et peu de perte et donc ça
une des conditions
en tout cas on le suppose c'est d'avoir
un bon niveau de
biodiversité du sol
donc maintenant je vais vous présenter
une étude qui a justement essayé de des
résultats expérimentaux d'une étude qui
a essayé de voir oui est-ce que si on a
une meilleure biodiversité du sol on va
optimiser toutes ces fonctionnalités
naturelles et optimiser les performances
agronomiques et environnementales donc
en gros ils ont stérilisé du sol
et puis l'ont réinoculé donc c'est à
dire qu'ils ont réintroduit des
organismes mais dans une modalité donc
en rouge le la vie du sol appauvri ils
ont apporté essentiellement des
micro-organismes ils ont filtré par un
tamis de taille petite donc on avait
quelques bactéries des champignons mais
assez peu de faune pas de mycorhize
et à contrario dans dans la mentalité
verte là vit du sol enrichit ils ont
rénoculé avec quelque chose avec toute
la biodiversité qui pouvait y avoir dans
le sol
donc ici microbienne et aussi
biodiversité macro quoi donc s'il est
bien compris OK et donc ils avaient des
grands lizymettes qui permettaient de
regarder les
oui les pertes par lessivages et puis
ils ont fait pousser du maïs et ils ont
gardé les rendements et les prélèvements
en nutriments et donc si je résume en
deux mots la modalité rouge ça serait on
aurait une que des micro-organismes et
en vert on réinoccupe des
microorganismes et aussi des bestioles
type vers de terre et compagnie et la
spécificité enfin c'est aussi que dans
la modalité rouge il y avait il y a pas
eu de il y avait peu de mycorhize en
tout cas les racines étaient très peu
mécorisées alors que dans l'unité verte
là il y avait une microalisation
mais oui oui sinon c'est ça
du coup vous avez un graphique à gauche
qui est plutôt sur l'azote et puis
l'autre à droite sur le phosphore mais
les résultats sont un peu près on les
mêmes tendances mais donc sur l'azote on
voit bien que vous avez en gris foncé
les prélèvements d'azote par les plantes
et donc on voit que les prélèvements
sont plus importants et bien quand on a
une vie du sol riche
et à contrario si on regarde les
d'ailleurs c'est un peu le pendant
l'inverse
le lessivage des traces de l'azote en
tout cas probablement sous forme de
nitrates il est plus important
quand on a une vie du sol appauvri donc
il est réduit quand vous avez une bonne
diversité du sol
on retrouve là à peu près la même chose
enfin les résultats sont plus forts pour
le prélèvement de phosphore
et ça ça peut sans doute s'expliquer par
le fait que dans la moléité rouge il y
avait pas de mycorhize
dans les racines les mycorhistes sont
importants pour le prélèvement de
phosphore dans les sols en tout cas les
pour les plantes cultivées
et puis le lessivage était très faible
pour le phosphore mais ça le phosphore
c'est un élément qui est très peu mobile
dans les sols donc quand on fait une
expérience qui dure quelques mois
à très peu de lessivage de
donc pour résumer quand on a une bonne
fin c'était une montre que quand on a
une bonne biodiversité du sol
probablement il y a une meilleure
recyclage des nutriments et donc les
plantes ont plus de
nutriments disponibles pour pour leur
prélèvement donc ça améliore leur
nutrition et puis à contrario tout ce
qui est absorbé par les plantes et
éventuellement le micro-organismes du
sol n'est pas lessivé et du coup ça
avoir une bonne biodiversité du sol ça
réduit aussi les pertes
mais ce que je vois avec cette étude
notamment c'est qu'on parle beaucoup de
vie du sol pour dire voilà votre
phosphore il est en grande partie
insoluble et donc la fille du sol va les
va participer à aller vous le
solubiliser ce phosphore insoluble et on
manque d'ordre de grandeur bon là
évidemment on n'est pas dans un champ
donc c'est des litres des des énormes
pots de fleurs en quelque sorte mais on
a quand même une première idée des
ordres de grandeur de phosphore que la
vie du sol pourraient aller nous
débloquer dans notre sol quoi avec
toutes les pincettes et toutes les
précautions à prendre bien sûr mais on
voit que c'est non négligeable c'est une
étude voilà qui est pas totalement
naturel enfin on a stérilisé le sol et
puis on la réinoculait jamais ce qui se
passe dans la vraie vie
mais bon oui ça donne les tendances mais
c'est sûr que oui le le fait qu'il y a
oui une bonne mycoralisation ça va être
très important pour certaines plantes
qui sont sécurisées en tout cas en
termes d'acquisition de phosphore
mais le phosphore est très peu mobile
dans les sols effectivement et alors les
mythory sont importants pour le
récupérer mais aussi potentiellement
bactéries champignons quand vous avez
une bonne grosse fleur en général ça
peut aider
et dernière
étude que je voulais présenter sur
cette thématique de en quoi les
organismes du sol participent à des
bonnes
performances agronomiques pardon vous
avez ici
une étude qui a fait qui a pris toutes
les études publiées sur l'effet des vers
de terre sur les rendements et la
production végétale de manière générale
donc c'est ce qu'on appelle une
méta-analyse analyse c'est une étude qui
analyse x études publiées sur le sujet
donc ça donne des tendances assez
globales quoi sur notre état de
connaissances à un momenté en tout cas
et donc ce qu'on voit sur ce graphique
vous avez l'effet vers de terre qui est
donc le pourcentage d'augmentation du
paramètre en question
en présence de faire de terre par
rapport à en comparaison quand il y en a
pas et donc on voit que quand des vers
de terre sont présents et bien ça
augmente les rendements des cultures de
25%. ce qui est pas négligeable alors
après pareil c'est des études en
conditions contrôlées souvent en pot pas
conditions terrain mais on voit quand
même des choses intéressantes et est-ce
que pour aller plus loin est-ce que tu
as une piste d'explications sur pourquoi
les vers de terre
s'améliorent la biomasse produit et
pourquoi les vers de terre
pourrait permettre d'améliorer dans
certains cas le rendement
il y a deux enfin ça revient un peu à ce
qu'on disait tout à l'heure
les grandes fonctions des organismes
alors bon là à mon avis ça va être à la
fois
le fait d'avoir une bonne structure du
sol qui va favoriser une bonne rétention
de l'eau
une bonne circulation de l'eau aussi
parce que tu vois les nutriments ils
circulent via le via la circulation de
l'eau finalement dans le sol donc avoir
cette bonne structure c'est sans doute
une des voies importantes et puis
l'autre c'est le fait que
par exemple les endogènes ou même les
années cycles quand ils mangent du sol
ils vont déposer un mucus qui va et puis
ils vont mélanger
la terre et puis des substances plus
organiques et donc ils vont favoriser
une accélération assez forte de la
minéralisation de des matières
organiques et du coup ça va dans les
turricules localement il y aura une
grande abondance de
nutriments que les racines pourront
prélever ça fera un point chaud un oasis
de nutriments dans le sol
donc à la fois oui c'est ça ils
améliorent la disponibilité des
nutriments et ils améliore aussi la
structure donc la disponibilité et à mon
avis c'est ça les deux grands
mécanismes qui expliquent cet effet
améliorant des vers de terre et donc je
pense que c'est très intéressant le ce
que tu as soulevé c'est que les vers de
terre ils sont là c'est pas que des
tunneliers est très intéressante mais
c'est aussi
une forte biomasse qui mange et donc
entre guillemets qui fait caca et donc
ces excréments profitent aux plantes et
donc c'est vraiment des accélérateurs de
minéralisation ce qui est très
intéressant de système où on travaille
peu le sol et donc comment travailler
pour le sol il y a moins de
minéralisation et les vers de terre sont
là pour compenser cet effet en partie
du coup avant qu'on passe à
l'étude que je vais présenter peut-être
de manière principale je voulais parce
que ça peut intéresser nos auditeurs et
puis expliquer aussi un peu des parties
des résultats d'après je vais présenter
l'état des connaissances sur l'effet des
pratiques agricoles conventionnelles sur
la biodiversité du sol alors je vais pas
pouvoir tout présenter ce qui existe
dans la littérature donc j'ai fait une
sélection notamment sur le travail du
sol mais
mais voilà donc alors déjà juste une
étude particulière ici qui
est intéressant parce qu'ils ont
vraiment
comparé peut-être juste avant est-ce que
tu peux rappeler ce que tu entends par
agriculture conventionnelle donc c'est
travail du sol et usage de Phyto c'est
ça
travail du sol avec retournement même si
c'est pas obligatoire il peut y avoir de
la gratitude inconditionnelle du TCS là
on est presque dans l'agriculture de
conservation
mais souvent c'est il y a donc un labour
et en tout cas il y a une
des pesticides et des fertilisants
minérales et éventuellement organique
mais pas toujours parce que généralement
quand on prend dans le minéral c'est
plus facile que l'organisme
ok très clair
et donc ils ont là ils ont fait une
étude où ils ont gardé des prairies donc
qui est en gros un champ en tout cas si
vous laissez en jachère
la relativement court terme il va faire
une
après il peut faire une forêt mais enfin
ça c'est un autre monde mais donc le
système en prairie c'est le système plus
ou moins naturel bon même si la plupart
des prix ils sont gérés mais c'est le
système semi-naturel qui est le plus
proche de du champ cultivé
donc ça faisait un bon contrôle pour
voir quand on retourne cette prairie et
qu'on y fait de l'agriculture
conventionnelle quel est l'impact et
donc ils ont regardé cet impact à la
fois l'année d'après donc un court terme
donc c'est tout ce qui est à droite et
puis l'impact à long terme je crois que
c'était dix ans après pour voir des
effets de
plus durable et donc ce qu'on a envie
ils ont regardé ici je présente
l'abondance de différents groupes
d'organismes donc ici
la ligne pointillée là représente le
100% donc ce qui avait au départ et si
vous êtes à 60 ça veut dire que il y a
40% de labondance qui a été enfin
l'abondance a été réduite 40%
voilà donc du coup on voit que tout est
en dessous de la barre forcément enfin
la plupart des organismes sont impactés
négativement enfin il y en a moins et
l'effet surtout fort à court terme sur
la faune en fait donc les vers de terre
il y en a plus grand chose par rapport à
la prairie de départ c'est tout en haut
grille à gauche
mais les autres organismes qui traînent
par exemple
pour leur bol acariens des matos sont
aussi impactés négativement
les micro-organismes sont aussi impactés
négativement mais un petit peu moins
fort par contre si on regarde les
tendances de long terme c'est
intéressant parce que les effets sur les
micro-organismes deviennent plus fort
et puis la faune elle se reconstitue
plus ou moins alors pas tous les vers de
terre n'arrivent pas à reconstituer leur
population il reste très bas mais les
autres il reste impacts négatif bon mais
un peu moins que à court terme
la plus grande colonne là ce sont des
nématodes c'est souvent des colomboles
la colonne assez peu impactée sur le
long terme
forcément mais qui sont plus ou moins
adaptés à des perturbations physiques
mais donc qu'est-ce qu'on peut tirer
tout ça alors déjà à court terme en fait
l'effet physique de voilà déjà il y a
plein d'organismes présents le
retournement écrase finalement la
porosité du sol localement en tout cas
enfin il y a un effet d'écrasement des
organismes
donc c'est un effet très fort sur le
court terme en tout cas pour la faune et
du coup à plus long terme les
micro-organismes sont plus impactés
parce que bah en fait on perd la matière
organique aussi quand on retourne une
prairie ça met du temps ça dynamique on
voit quand même des effets importants
seulement au moins 5 et même plutôt 10
ans mais il y a une décroissance
importante de la matière organique et
donc
la matière organique c'est vraiment la
base de l'aliment de base pour les
composants du sol
le pourcentage de de la biomasse
microbienne par rapport à la matière
organique c'est quelque chose qui est
assez constant dans les sols c'est un
peu près 5% 5% de la matière organique
c'est des micro-organismes donc si vous
réduisez la matière organique
mécaniquement plus ou moins vous
réduisez le l'abondance des
micro-organismes
donc voilà pour avoir des idées un petit
peu sur quand on retourne un champ
qu'est-ce que ça fait
alors bon bah il peut y avoir plein de
choses qui sont impliquées là-dedans
mais
là je vais parler beaucoup du travail et
du sol parce que c'est ce qui ressort
peut-être un petit peu plus fort pour
les organismes
les pesticides c'est beaucoup plus
compliqué parce que chaque produit est
spécifique et faire des généralités sur
les pesticides c'est assez compliqué
mais donc pour le travail du sol la boue
ou pas la bourre déjà on peut faire des
comparaisons donc là c'est pareil une
étude de
canaliser toutes les données de la
littérature qui a comparé les parcelles
en ont la bourre et puis en labo
et donc qui a calculé un indice pour
voir si l'abondance des organismes était
augmentée ou baissée voilà on voit que
donc c'est ce qu'il y a ici l'indice V
là et donc on voit que donc chaque point
ce sont des organismes différents et
donc on voit qu'ils sont tous à moins
quelque chose donc ils sont impactés
négativement
et ça confirme un peu ce qu'on avait
avant donc l'impact sur les
micro-organismes et modéré par contre
l'impact sur la faune qui est de taille
plus grosse là c'est ce qu'on retrouve
plus à droite et ben il est beaucoup
plus fort de manière générale en fait
les organismes
la faune en tout cas la maison et la
macrophonophones la faune relativement
grosse elle vit dans dans l'atmosphère
du sol pendant la porosité où il y a de
l'air
du coup
je fais écraser quand vous
perturber physiquement le sol
les organismes enfin les
micro-organismes et puis la microphone
eux ils vivent plutôt dans dans l'eau du
sol et puis ils sont beaucoup plus petit
du coup ils sont moins impactés par cet
effet mécanique en fait sauf
éventuellement sur le long terme si vous
ça s'accompagne
d'un oui d'une baisse de la matière
organique comme je disais tout à l'heure
ensuite ici ça je voulais montrer bon
c'est une étude un peu particulière mais
qui est intéressante pour des
agriculteurs je pense faut bien voir que
la matière organique le travail du sol
ça impacte les microorganismes
globalement mais ça va aussi beaucoup
affecter le la redistribution de la
matière organique et donc des
micro-organismes dans le sol donc ça
c'est un essai
ont été menés par des collègues
à une étude qui a été menée sur un essai
sur le travail du sol par des collègues
de Lisa à Lyon
et donc ils ont gardé ils ont comparé
donc la Bour conventionnelle qui est à
gauche la bourre agronomique en haut à
droite donc c'est juste un labour un peu
moins profond et sans rasette donc sans
enfouissement des résidus de culture
ensuite vous avez travaillé donc un
cultivateur enfin des chômeurs comme ça
je me suis un peu exactement et le
travail superficiel en bas à droite donc
là c'était vraiment des petits disques
qui passaient en surface
vous avez pas réussi à faire du juste
sur la ligne de semis
très superficiellement sur les premiers
centimètres
et donc
vous avez différentes zones qui sont
délimitées et plus la couleur est sombre
plus il y a beaucoup de organismes alors
qu'est-ce qu'on voit c'est intéressant
il y a plus de micro-organismes en
profondeur
parce que c'est un peu plus sombre
et ça ça tient beaucoup à
l'enfouissement des résidus en fait
si vous comparez au labour agronomique à
droite et bien vu qu'il y a pas
d'enfouissement des résidus il reste
plus ou moins en surface un petit peu
enfoui mais mais superficiellement et
donc vous allez retrouver vos
micro-organismes qui sont nourrissent
relativement en surface
et puis plus vous réduisez le travail du
sol plus vraiment la microorganismes ils
vont se concentrer en surface parce que
c'est là que
concentré les racines la biomasse
racinaire et puis surtout les résidus
qui vont être déposés au sol parce qu'il
y avait pas de d'exportation des résidus
donc on voit qu'il y a un effet il peut
y avoir un effet global sur la biomasse
mais il y a aussi un effet sur la
répartition spatiale en fait suivant le
travail du sol
alors là c'est à nouveau donc sur le
travail du sol l'effet sur le les vers
de terre spécifiquement et donc là c'est
à nouveau une
maternaliste donc une analyse globale de
la littérature qui a comparé donc leur
contrôle c'était de l'amour classique
conventionnel avec enfouissement tout ça
et assez profond 30 cm
et donc il comparait à d'autres
modalités alternatives de travail du sol
plus ou moins intensif donc par exemple
RT là qui est tout en bas c'est un
labour agronomique donc on voit qu'il y
a un petit effet positif mais pas énorme
sur la l'abondance des vers de terre
DSL donc vous avez le rail du sol sans
retournement mais qui reste profond donc
par exemple oui un décompacteurs ou ce
genre de choses quoi donc pareil un
petit effet positif mais pas énorme et
puis quand vous commencez à travailler
superficiellement ça commence à de venir
mieux donc
SLC le travail du sol superficiel enfin
cultivateur fidèle ou un truc
de cette équipe enfin dans cette idée
quoi
là on est un peu plus de 50%
d'augmentation donc c'est pas
négligeable et puis quand vous commencez
à être dans le nom labour avec ou sans
couvercle ca c'est non l'amour
pas de travail du sol sauf sur la ligne
de signes et couvert et puis l'autre
c'est il y avait un peu plus de données
avec couvert ou pas mais donc on voit
qu'on a des augmentations de
125 sans moyenne de vers de terre donc
le travail du sol a des effets très
important sur la biomasse des vers de
terre même si je pense que tout le monde
est convaincu plus ou moins dans les
gens qui nous écoutent si en tout cas
s'ils sont adeptes de l'agriculture de
conservation
alors peut-être
un petit
nuance ils ont regardé aussi dans cette
étude comment les vers de terre sont
impactés suivant leur groupe écologique
en fait
et donc ce qu'on voit ici c'est que les
ceux qui étaient le plus stimulé par un
travail du sol plus réduit voire pas de
travail du sol du tout
c'était notamment les épigés et les
années ci en fait qui sont très impactés
positivement très fortement alors que
les endogènes qui vivent plus en
profondeur sont un peu moins
stimulés par l'arrêt du labour
et donc ça ça peut c'est assez logique
parce qu'en fait à la fois les épigées
et les années 6 qu'ils ont besoin de
culture en surface
c'est de ça dont il se nourrissent et
donc quand vous retournez le sol vous le
labourez vous enfouissez tout en
profondeur et du coup les épigées ils
perdent leur habitat et leur nourriture
et puis les investis que
aussi parce que finalement leur galerie
ont été détruits leur nourriture a été
enfouie ils peuvent éventuellement la
récupérer mais c'est plus compliqué
je savais pas forcément où aller la
chercher alors que les objets ils sont
leur galerie puis ils sont impactés
voilà dans la perturbation mais ça leur
apporte des résidus de culture qui sont
enfouis et qui peuvent manger donc qui
sont un peu moins infectés par la
ce que je trouve très intéressant ce que
ta présenté c'est que voilà on peut dire
je baisse le travail du sol j'ai plus de
ver de terre et l'argument qu'on peut y
rétorquer c'est dire oui mais tu as un
contexte particulier là ce que tu as
montré c'est comme une compilation
d'analyse une compilation d'études et
donc des résultats très très robustes
parce que c'est vraiment des tendances
lourdes qui se dégagent quoi c'est pas
quelque chose qu'on a vu une fois c'est
vraiment une compilation de résultats
scientifiques
des barres d'erreurs qui donnent
l'incertitude
et donc oui il y a des cas où la
stimulation va être faible voir savoir
des effets négatifs mais c'est
anecdotique par rapport à la grande
tendance qui est plutôt
une forte stimulation parfois très très
forte parfois un peu moins mais en
moyenne c'est effectivement de l'ordre
double un peu double un peu plus qu'on
double effectivement quand on fait de
l'agriculture de conservation
pour ce qui est de l'abondance des vers
de terre donc voilà pour le travail du
sol et on va quand même parler parce que
il y a pas que le travail du sol qui qui
dégrade la biodiversité du sol
inconsciente vous pouvez aussi avoir
les pesticides éventuellement et puis
surtout la fertilisation
donc là c'est une étude qui
a comparé des systèmes
conventionnels avec ou sans
fertilisation organique donc
si vous voulez par du fumier
et puis ils ont comparé aussi ça à deux
systèmes en biologiques en agriculture
biologique un peu classique et puis en
agriculture biodynamique avec
pratique un petit peu exotique mais
peuvent avoir des effets
concrets quand même sur le milieu quoi
alors là les résultats sont présentés en
araignée vous avez le système en rouge
là qui est le pensionnel avec fumier qui
est sur une base 100 le jaune c'est le
conventionnel mais sans
sans le fumier
et donc on voit déjà que par exemple la
biomasse microbienne elle est quand même
fortement réduite pour les mycorhistes
sont peu impactés et donc à droite
plutôt la faune en tout cas pour les
vers de terre ils sont aussi
impactés négativement donc le fait
d'apporter des matières organiques
même si par ailleurs on met des
pesticides etc déjà c'est un effet
relativement fort
mais ceci dit si on regarde les systèmes
en biologiques donc qui ont arrêté de
mettre des pesticides et puis on peut
être aussi fait différemment parce que
il pouvait pas mettre
d'engrais minéral donc notre
potentiellement plus de fumier mais
aussi d'autres du compost etc
en agriculture
les pratiques particulières qui peuvent
avoir des effets aussi mais en gros
les deux sont plus ou moins dans la même
gamme et donc ça stimule quand même par
rapport au conventionnel donc les
pesticides peuvent aussi avoir un petit
impact même si comme je disais c'est
assez compliqué de faire des généralités
il y a des pesticides qui vont avoir peu
d'impact sur les organismes du sol par
exemple
à ma connaissance en tout cas la plupart
des herbicides ont peu d'effets sur les
organismes du sol bon pour les
insecticides forcément il faut les
impacts quand même enfin ceux qui vivent
en surface en tout cas les
potentiellement ceux qui vivent dans le
sol aussi parce qu'il peut y avoir une
certaine rétention
oui pareil les fongicides sur les
champignons c'est sûr que
ça cible ses organismes donc il peut y
avoir des effets toxiques qui existent
pour ces organismes là
après le pire ça reste la bouillie
bordelaise
qui est autorisé en
peut-être tu peux développer en quoi en
quoi la bouillie bordelaise n'est pas un
extraordinaire pour la vie du sol
alors la bouillie bordelaise c'est du
sulfate de cuivre et donc
le c'est vraiment le cuivre qui
notamment qui qui va
avoir des effets négatifs sur sur le
métabolisme des champignons et qui va
pour réduire leur abondance donc le
cliff c'est un métal lourd bon on en a
besoin les plantes et nous tant
qu'oligo-éléments on a besoin de très
petites quantités mais quand il y a des
effets enfin des quantités importantes
ça devient très toxique et le problème
c'est que comme c'est un métal lourd en
tout cas c'est pas un produit organique
ça ça a tendance à s'accumuler dans les
sols à moins qu'il soit lessivés mais en
fait il est bien retenu par les
particules de sol donc le alors que les
peut-être des pesticides organiques
potentiellement toxiques mais qui
peuvent se dégrader par sa peut servir
de nourriture aux organes du sol ils
vont avoir tendance à disparaître avec
le temps
ou en tout cas il y aura une sorte
d'équilibre entre les entrées et les
sorties par des compositions le cuivre
lui il va faire que son abondance doit
faire que s'accumuler à faire à me dire
qu'on l'utilise quoi et donc quand on
utilise depuis très très longtemps et
puis dans ce massif comme en viticulture
bio par exemple ou pas pendant bio
d'ailleurs et bien
la toxicité elle demeure
elle est là pour longtemps et puis elle
peut être très importante effectivement
après ça reste une solution je dis pas
que c'est forcément mal de mettre de la
douille bordelaise c'est des fois il y a
pas beaucoup d'alternatives notamment en
bio mais faut savoir que ça des impacts
quand même important et qu'il faut
essayer au maximum son usage quoi
voilà en gros sur voilà des choses un
peu plus largement sur la littérature
mais en fait ce qu'on voit dans tout il
y a pas mal d'études qui analysait
l'effet d'une pratique particulière ou
peut-être de système de culture mais sur
un nombre relativement réduit de
d'organismes par exemple cette étude
pour le coup elle est intéressante parce
que
celle que je présente là sur cette diapo
beaucoup elle regardait beaucoup
d'organismes différents et puis des
systèmes de culture bien ciblés mais
donc on manquait un petit peu malgré
tout de choses vous voyez par exemple
dans cette étude il y a pas de
l'agriculture de conservation donc ça
manquait de d'études qui regardaient sur
plusieurs organismes du sol quel est
l'impact de bio versus conservation
quand on quand on quitte l'agriculture
de conventionnelle
et donc c'est ça qu'on a fait dans cette
étude qui s'est basée donc sur un essai
agronomique qui s'appelle la cage qui
est située au centre inrae de Versailles
je sais pas s'il est toujours en cours
d'ailleurs je crois que oui mais donc
quand on a mené l'étude Lester
mené depuis 14 ans
donc on a des tendances enfin un effet
de long terme parce que ça fait 14 ans
que l'essai est en place et donc
l'objectif de laisser c'était de
de comparer des systèmes de culture
représentatif de choix qu'on peut faire
dans le contexte de l'agriculture du
bassin parisien donc avec une
céréaliculture intensif et une présence
historiquement faible d'élevage dans la
région donc peu de fumier à valoriser
pour
amender les sols en fait
et donc bon laissez un peu plus large il
y a un quatrième système que je vais pas
présenter mais
brièvement mais donc on a comparé nous
en tout cas trois systèmes de culture
ce qui nous sert de contrôle qui est le
système dominant historiquement alors
après ça a changé maintenant mais
donc qui était l'agriculture
conventionnelle classique
mais vraiment productiviste pour le coup
après conventionnel pendant de devenir
moins intensif mais donc là on avait
l'idée c'était de maximiser optimiser la
production le rendement en tout cas
en hésitant pas intensifier l'usage des
intrants donc il y avait un labour et
puis un travail du sol important une
usage assez importante aussi d'engrais
et de pesticides et donc c'était le
système dominant de la région et donc la
rotation c'est les poids les colza
ensuite donc un des autres systèmes
testés qui est notre première système
alternatif c'est donc l'agriculture
biologique
classiquement respect du cahier des
charges de du label AB et donc l'idée
c'est de d'exclure tous les intrants de
synthèse
donc là il y avait un travail du sol
important peut-être encore plus parce
que faut gérer les adventices c'est bien
connu et
dans le cas particulier ici il y avait
pas de matière organique à valoriser
tellement donc du coup pour assurer la
nutrition azotée des plantes parce qu'on
peut pas mettre d'engrais minérale
des légumineuses étaient régulièrement à
introduites en tête de rotation donc il
y avait des fois deux années de luzerne
puis la rotation qui est la même que
pour le conventionnel blé quoi
et troisième système testé donc
l'agriculture de conservation donc basée
sur une perturbation minimale du sol
donc il y avait un semis direct on
travaillait juste la ligne de semis
il y avait maintien d'une couverture
végétale permanente
qui posait d'ailleurs des soucis parce
que ça n'est concurrencé en fait la
culture
en place ils avaient un petit peu de mal
à gérer le couvert ils avaient mis de la
fête du Cruz qui était un petit peu
difficile à éliminer par les moyens
chimiques là on pouvait pas travailler
le sol donc et donc
alors les herbicides ça ils en mettaient
pas mal mais pour ce qui est des
pesticides autres et les engrais il y
avait quand même un usage plutôt réduit
je présenterai des résultats après et
donc là c'est la rotation à peu près la
même c'est blé poire blé maïs
en fait on avait trois systèmes donc les
deux premiers qui avaient un travail du
sol important donc une perturbation
physique importante à ce titre
ça permet de voir qu'est-ce qui est le
plus important
alors ici je présente les instits
linéaires techniques
qui ont précédé en tout cas
l'échantillonnage des organismes du sol
alors peut-être précision importante
avant de commencer à présenter les
organismes ont été échantillonnés sur
0,10 cm donc voilà si vraiment en
surface
donc ici vous avez nos trois systèmes en
haut le conservation le bio au milieu et
puis en bas le conventionnel il y avait
un bill lait qui poussait sur chacun des
trois systèmes donc c'était pas mal
parce que ça permettait au moins de
d'enlever ce facteur qui pouvait
l'identité finalement de la plante
cultivée qui peut avoir un effet sur les
organes du sol on était toutes choses
égales par ailleurs de ce point de vue
là par contre les précédents étaient
différents
donc il y avait un poids en
conventionnel en précédent précédent
encore d'un blé pour la luzerne il y
avait
on sortait de notre tête de rotation
donc les deux années précédentes c'était
de la luzerne
et donc ça ça a sans doute tu des effets
assez fort
et pour le l'agriculture observation on
a eu de la luzerne puis un blessure bleu
et donc ici je présente en marron les
perturbations enfin le travail du sol
donc bah en conservation
on en a pas enfin sauf sur la ligne de
semis mais donc
en bio il y a juste eu un labour
précédent l'implantation du blé
et puis en conventionnel on a eu un
labour ou toi l'année précédente mais il
y a eu pas mal de travail du sol par des
chômeurs etc
notamment l'année en cours
voilà pour le travail du sol et donc
j'ai mis aussi des petites flèches qui
indiquent les épisodes de fertilisation
ou d'usage de phytosanitaire
et donc ça nous permet de voir que
et bien bon en bio il y en a peu enfin
il y a un petit épisode de fertilisation
par des minerais phosphatées je crois
mais c'est tout mais globalement c'est
un petit peu plus intensif l'usage en
tant que
en conservation par rapport aux
conventionnel mais c'était les épisodes
étaient un petit peu plus proche en
conventionnel
avant de présenter les résultats
vraiment sur la biodiversité du sol je
vous présente quelques indicateurs parce
que c'est un essai donc qui a été amené
sur le long terme que pas mal de
résultats agronomiques et autres
environnemental
mais donc c'est bien de voir aussi quels
étaient les performances de ces trois
systèmes
avoir une base aussi pour les comparer
sur un autre plan
et donc en moyenne vous voyez que pour
le blé d'hiver
bah forcément le système en pensionnel
était le plus performant on était proche
des 114 alors vous voyez ici qu'il y a
un système intégré mais qui est donc un
système
conventionnel mais avec un usage plus
raisonné des
intrants
bon je vais pas trop en parler parce
qu'on va pas
c'était juste pour la compréhension je
vais présenter plutôt nos deux autres
systèmes donc vous voyez en bio les
rendements ils étaient de
diminuer de moitié on tombait à 50
mais bon ça c'est des choses classiques
et puis
en système
l'agriculture de conservation SCV enfin
semi sous couvert vivant on était à 76
donc il y avait une perte de rendement
mais moins importante qu'en bio
d'autant que
oui le comme je disais ils ont eu du mal
à gérer le couvert donc il y avait pas
mal de concurrence notamment pour l'eau
et potentiellement pour les nutriments
qui a sans doute qui explique en partie
cette perte de rendement au-delà de
peut-être des choses liées vraiment au
travail du sol et autres
on peut peut-être aussi regarder le les
temps moyens de travaux donc
7h06 minutes pour le concessionnel 6h13
pour le bio donc un peu réduit et encore
plus réduit à 5 heures pour le
l'agriculture de conservation
et pour ce qui est des indices de
fréquence de traitement et bien pour le
bio c'est zéro alors que 75 pour le
conditionnel et voyez on est à 25 pour
le
l'agriculture de conservation donc
effectivement il y a un usage plus
raisonné et réduit en tout cas de
phytosanitaire
et dernière chose la consommation
d'énergie pour le coup c'était le
concessionnel
le SCV sa baissait un peu enfin le
conservation s'abaissait un peu mais pas
énorme mais ça baissait quand même bien
80 points le bio voilà donc ça c'est des
données issues des agronomes qui ont
travaillé sur cet essai et qui l'ont mis
en place en fait et puis qui qu'ils ont
comparé donc les performances
agonomiques sur le long terme
alors nous par ailleurs on a regardé un
peu qu'elles étaient les quelques
paramètres du sol je vais juste en
présenter son importance avant de passer
au résultat sur les organismes du sol
donc on voit ici le taux de matière
organique le carbone organique
et donc on voit que on est autour de
oui 1%
qui disent pour 1000 si vous voulez de
carbone organique pour le bio et le
conventionnel donc il y avait pas
d'effet forcément améliorant pour la
matière organique du bio par contre en
agriculture de conservation on a
beaucoup plus de matières organiques
à peu près plus 40% en surface alors si
on prend toute la profondeur
l'augmentation est un peu moins mais il
y a quand même des effets de cet ordre
là enfin un peu moins forte en magnitude
mais quand même plus élevé pour le
conservation
donc voilà sachant qu'on était 14 ans
après mise en place de l'essai donc au
bout de 14 ans on voit quand même déjà
des effets intéressants
et le pH bon
ça sera paramètre plus dynamique et puis
mais bon vous voyez qu'on est toujours
autour de 6 7 il y a des différences
mais pas énorme
l'agriculture de conservation a quand
même eu tendance à assidifier même s'il
faudrait voir les épisodes de chômage
pour chacun des trois systèmes pour se
faire une idée un peu plus mais en tout
cas localement quand on a échantillonné
c'était à ce niveau là on s'arrête de pH
corrects
c'est pas des conditions très acides
même assise
et donc nous ce qu'on a fait c'est on
s'est dit bon ben voilà on compare ces
trois systèmes et donc quel est oui la
transition
de l'agriculture de conventionnelle vert
des systèmes alternatifs
de conservation est-ce que ça affecte
positivement la biodiversité du sol
c'est à dire l'abondance de différents
groupes d'organismes du sol et donc on a
regardé ça sous un angle un peu
fonctionnel avec des groupes trophiques
notamment je le présenterai au fur et à
mesure
et oui donc ça a été voilà c'est une
petite scientifique donc il y a
bénéficié de
financement public pour être mené donc
ça a été mené dans le cadre du projet
ANR pépites donc
processus écologique et processus
d'innovation technique et sociale en
agriculture de conservation qui a eu
plein de travaux divers et autres qui
ont tourné autour de l'agriculture de
conservation dans ce projet donc ça doit
pouvoir se trouver sur internet il doit
y avoir
ça doit pouvoir se trouver un pdf de
qui présente globalement les résultats
de ce projet pour ceux que ça intéresse
sinon vous pouvez contacter les gens qui
ont déjà ce projet donc c'est Stéphane
de tourdonner et puis pour cette étude
c'est plutôt Éric Blanchard qui était en
charge voilà
à ce stade j'ai une petite question sur
le management de des agroécosystèmes
notamment sur la partie conservation des
sols
je suis quand même assez étonné du choix
de la fête rouge qui est une graminée
donc qui a été conservée comme couvert
permanent en plan de campagne de la
céréale c'est ça OK
est-ce que c'est un bon choix
en tout cas ils avaient l'air de le
regretter quand je leur ai parlé les
agronomes voilà effectivement je sais
pas si c'est le plus optimum en termes
de comme je disais ça a créé de la
concurrence qui a un peu paninialisé les
rendements donc c'est probablement que
c'était pas optimum mais comme c'est un
essai comme ça avait été mis en place et
puis ils se sont aperçus c'était pas le
bon choix assez tard ils ont pas fait le
shift
mais ils essayaient de l'éliminer avec
du glyphosate
régulièrement mais
juste pour préciser pour les gens qui
vont nous regarder habituellement
conservation des sols en natation avec
des céréales on pratique plutôt les
couverts permanents à base de
légumineuses donc luzerne l'eau tiède
trèfle qui se régula c'est bien donc
réguler des 10 codes dans une graminée
et à l'inverse des couleurs permanente
graminées personnellement j'en ai jamais
vu en France mais je sais que ça se fait
au Brésil ou on peut se met en direct
des soja dans des couleurs permanentes
graminées qu'on réduit qu'on contrôlera
avec des
avec des antigraminées je sais que ça se
fait au Brésil vous pouvez trouver les
dernières techniques sur internet mais
par contre je n'ai jamais vu voilà
actuellement de soja se met en direct
dans un couvercle permanent de graminées
que l'on laisse voilà c'était le petit à
petit aparté
pour effectivement prendre des pincettes
en termes d'interprétation de
c'est relativement atypique
effectivement par rapport à ce qui se
pratique
concrètement sur le terrain pour les
agriculteurs qui font de la culture de
conservation
mais ceci dit on a une couverture avec
peu de travail du sol donc je commence à
présenter des résultats sur nos
organismes du sol je vais d'abord
commencer par les plus petits les
micro-organismes
alors ici vous avez deux graphes alors
en bleu c'est le pensionnel tout à
gauche au milieu en jaune vous avez le
l'agriculture biologique et puis envers
à droite le l'agriculture de
conservation
et donc le graphique de gauche c'est les
bactéries et puis le graphique de droite
c'est les champignons
et donc ce qu'on voit c'est que par
rapport aux conventions conventionnel
les deux systèmes améliorent l'abondance
des
micro-organismes alors en tout cas pour
l'agriculture de conservation c'était
vrai à la fois pour les bactéries et les
champignons donc c'était vraiment le
système le plus améliorant on le
agriculteur biologique il y avait des
effets positifs sur le les bactéries
pour les champignons c'était beaucoup
moins vrai il y avait pas de l'effet
très fort
et donc c'est micro-organismes ils sont
mangés par
des micros prédateurs que je présentais
au départ donc ici on n'a pas étudié les
protozoaires mais on a étudié les
nématodes qui sont intéressants parce
qu'ils ont une grande diversité de
régime Trophy ils ont des pièces
buccales très distinctes entre
space et ça sont associés des régimes
tropiques donc vous en avez qui mangez
bactéries d'autres qui mangent des
champignons d'autres
des méthodes et qui sont prédateurs etc
donc si on regarde d'abord par exemple
les consommateurs de bactéries
et bien ce qu'on voit c'est que on
retrouve un peu près les mêmes tendances
que pour
les bactéries donc les différentes
centres système se retrouvent au niveau
trophique au dessus mais de manière
amplifiée parce que vous voyez on a une
augmentation par exemple quand on passe
du conventionnel ou à l'agriculture de
conservation on a on passe de 10 à 18
donc on a une augmentation de 80% à peu
près de l'abondance des
des bactéries mais ouais ça ça quadruple
pour pour les bactéries bords donc les
différences sont
les tendances sont les mêmes mais avec
des résultats des contrastes encore plus
forts au niveau trophique au dessus en
fait
c'est vrai pour les bactéries d'or et
pour les fongivort donc ils se
consomment des champignons donc à la
fois ici il y a uniquement l'agriculture
de conservation qui a eu des effets
positifs pour le bio on retrouve pas cet
effet
et donc au niveau trophique encore au
dessus vous avez donc des prédateurs qui
mangent d'autres nématodes et puis des
omnivores qui mangent à la fois des
méthodes et aussi des bactéries et puis
d'autres petites choses enfin ils sont
omnivores
et donc là on avait notamment des effets
positifs pour le l'agriculture de
conservation
par contre
on a aussi des nématodes qui mangent
des racines
qui vont aller percer le la paroi des
racines qui vont qui vont se nourrir de
de du contenu des cellules racinaires
donc on a des alors il y en a qui sont
relativement inoffensifs il y en a qui
sont des vrais
ravageurs de culture mais donc ce qu'on
veut là c'est tout groupe confondu mais
on voit que donc eux aussi sont stimulés
mais c'est logique parce que par exemple
on a une rupture de conservation on a
après le fait qu'on a une ouverture
permanente du sol probablement de sa
participe au fait qui est plus de
des matières qui mangent des racines
donc pas très étonnant mais ça peut
peut-être être un peu inquiétant après
comme vous avez une régulation par les
prédateurs
en tout cas je crois pas que j'avais des
gros soucis de maladies sur le blé
voilà pour le micro-entre autres du sol
maintenant je passe à la plus grosse
faune qui va être ingénieur du sol ou
transformateur de litière
donc j'ai classé enfin on a classé les
organismes en deux catégories donc les
géophages ça va être ceux qui vont
manger de la terre
donc notamment les balisons et puis les
années cycles vers de terre endognitique
et puis les diatriculteurs donc tous
ceux qui vont manger des litières
donc je commence par
geophage ou les ingénieurs de du sol si
vous voulez donc on voit que
globalement
donc à gauche
les œufs deux systèmes ont des effets
positifs
c'est peut-être un peu les effets sont
peut-être encore plus forts de
stimulation pour le l'agriculture bio
que pour le conventionnel et donc après
si on détaille par groupe de ver de
terre on voit que donc on a les années
cycles qui vraiment il y en a quasiment
pas pensionnel et puis il y en a
beaucoup plus en bio et en agriculture
de conservation
et puis les endogènes eux ils sont
stimulés dans notre étude uniquement en
bio
mais ça il est probable que ça tienne à
l'enfouissement des résidus de culture
de luzerne
ça fait un gros regarde manger à
l'intérieur du sol et donc ça sans doute
fortement stimulé la croissance des
endogs à l'intérieur du sol donc même si
on avait un travail du sol comme on a un
fruit plein de nourriture intéressante
les endogers ils ont été favorisés
peut-être avant qu'on
continue sur les détritivores faut
savoir qu'il y a là on a échantillé une
année particulière mais il y a eu
d'autres études qui ont porté sur plus
d'années qui ont couvert plus de moments
dans la rotation sur cet essai pour ce
qui est des vers de terre et ils ont
montré donc
l'agriculture de conservation avait des
effets très positifs par rapport au
conventionnels mais c'était pas vraiment
beaucoup le cas en bio
sur trois années différentes il
retrouvait peu d'effets positifs en bio
mais nous comme on avait l'enfouissement
de la luzerne on avait quand même des
effets intéressants de du bio sur les
vers de terre pour cette année-là parce
que il y avait cette tête de rotation
qui a déjà sans doute beaucoup favorisé
l'abondance des vers de terre pendant le
temps qu'ils étaient en place et puis
après quand ça a été repris ça fait
combien de manger
mais il est probable que
l'année d'après ou celle d'encore après
on trouve peu d'effets positifs
du bio par rapport aux conditionnel sur
cet essai
je passe maintenant à ceux qui à la fois
qui mangent des litières donc on a à la
fois des vers de terre épigées donc qui
vivent en surface j'ai mis un exemple
en bas là et donc eux pareil ils sont
très fortement stimulés par à la fois
par le bio et par le l'agriculture de
conservation
on en retrouve quasiment pas en fait en
conventionnel parce que le sol est
beaucoup matraqué et il y a peu de
résidus en surface oui il y a aussi j'ai
pas je présente pas le détail mais
sachez que dans les détritivores là
qu'on a à gauche il y a les résultats
des vers de terre et pigé et d'autres
organismes dont vous avez par exemple
les diplônes les mille-pattes
détritivores et puis des cloportes ou
isopodes qui sont aussi des
consommateurs des métiers et donc là on
a regroupé les trois groupes donc ça
c'est une tendance générale pour ces
trois groupes
donc des détritiveurs qui sont aussi
bien plus abondants notamment en
agriculture
ensuite je passe à la faune qui mange
des plantes
et les prédateurs au dessus alors les
prédateurs ils mangent tout le monde
mais aussi ceux qui mangent des plantes
donc les phytophages donc les ravages
enfin ceux qui mangent des plantes alors
ils peuvent manger
la plante cultivée ou d'autres mais ils
ont pas forcément toujours un gros effet
sur les rendements mais ça peut être le
cas
donc on retrouve notamment des limaces
des larves d'insectes et puis par
exemple c'est insecte donc des charges
je fais des exemples ça d'autres
organismes
mais donc on voit que
c'est notamment un agriculture de
conservation que on va avoir au on va
retrouver fortement ses cette faune
herbivore finalement
notamment des limaces en fait qui sont
un problème classique en agriculture de
conservation
donc généralement ce ressort au bout de
quelques années je crois pas que vous
avez des gros problèmes d'implantation
des cultures à cause de limaces
même si on a retrouvé quand même
beaucoup dans dans ce système mais ça
posait pas des gros problèmes de
rendement d'implantation lors du semis
des organismes qui vont manger des
graines
et qui peuvent potentiellement du coup
participer à la régulation des
adventices
en consommant les graines de ces
adventices
donc il y avait par exemple quelques
groupes notamment des carabes ici j'ai
mis une espèce qui est qui mange des
graines et donc on voit que pareil ils
sont fortement stimulés notamment en
agriculture de conservation dans leur
abondance
donc potentiellement une meilleure
régulation
de des graines d'adventices par
ces granives
ensuite maintenant je focalise sur les
prédateurs
donc comme je disais ils vont manger
tous les autres animaux du sol enfin qui
sont à leur portée peut-être ceux qui
sont trop petits ou trop gros il y a des
critères mais ils vont manger un petit
peu mon j'ai d'autres d'autres animaux
mais notamment potentiellement des
ravageurs
des cultures
donc il y a par exemple dans ce groupe
des prédateurs vous avez de nouveau des
carabes mais d'autres
des staphylins ici en haut et puis des
araignées en bas à droite
et donc on voit que c'est prédateur
pareil sont
stimulés de manière modérée en bio et
puis de manière importante en
agriculture de conservation
voilà donc potentiellement
un biocontrôle des ravageurs plus
importants par ces prédateurs
alors ici c'est un graphique qui fait la
synthèse bon il est un petit peu chargé
et un peu compliqué mais on va passer un
petit peu le temps dessus je parle il
est quand même intéressant parce que on
peut voir un petit peu toutes les
tendances en même temps et voir un peu
par groupe mais voyez j'ai fait alors
c'est c'est un indice ou donc on regarde
une augmentation ou une baisse quand on
passe d'un contrôle
un traitement par rapport à un contrôle
ici donc nos notre contrôle c'est le
l'agriculture de conventionnelle donc
c'est le la ligne de basse si vous
voulez et puis quand on passe à soit bio
soit conservation est-ce que ça
l'abondance augmente ou diminue
donc voyez en jaune c'est quand on passe
du pensionnaire au bio l'effet et en
vert donc ce qu'on passe du
conventionnel à la nourriture de
conservation et donc j'ai mis des
tendances pour nos trois groupes trois
grands groupes d'organismes les
micro-organismes tout en haut donc ça
forme la première
catégorie de ligne là les nématodes en
dessous
et puis la macrofone encore en dessous
et donc on voit des choses qu'on avait
retrouvé un petit peu avant c'est à dire
que par exemple on a des effets positifs
sur le micro-organismes mais
de manière quand même bien moins moindre
par rapport aux effets positifs qu'on
retrouve sur pour les nématodes et
encore plus pour la main profonde
plus la taille de la faune est
importante plus les effets positifs
globalement étaient étaient importants
et sur le sujet des micro-organismes il
y a un sujet qui revient souvent
conservation des sols et ça peut être
intéressant d'en parler ici on dit
souvent que bah si je travaille moi mon
sol
je vais avoir un race champignon
bactéries qui va changer je vais avoir
plus de champignons et moins de
bactéries à la conservation des sols et
on voit que dans cette étude c'est pas
le cas en fait on a plus de champignons
et plus de bactéries mais le ratio en
soi échange très peu ouais j'ai pas
présenté de spécifiquement le ratio
parce qu'on peut le calculer et puis
regarder les faits mais effectivement on
n'a pas trouvé de différence en
l'occurrence dans cette étude et de
manière générale dans la littérature
c'est vrai que c'est quelque chose qui a
été beaucoup mis en avant mais il y a
pas mal d'études qui montrent que ça se
retrouve pas
pas très souvent en fait cet effet
alors après
ça dépend un peu où on échantillonne
parce que quand vous arrêtez de
travailler le sol
les résidus de culture ils vont pas t'en
surface et en surface c'est vrai que
c'est des conditions plus propices aux
champignons donc admettons si on avait
alors nous on n'a pas intégré
pas ce que je veux dire c'est que en
surface dans la litière probablement
quand on conservation il y a plus de
champignons bon il y a pas de ce style
de litière ou alors aller ensuite dans
le sol mais même la litière qui a été
construit dans le sol elle est
probablement plus colonisée par des
bactéries en il y a la bourre et puis la
paille qui reste en surface elle est
plus colonisée par des champignons en
conservation mais après si on prend
globalement dans le sol puis on la terre
et les résidus de culture globalement on
n'a pas des effets très fort voire par
des faits du tout
on stimule à la fois des champignons et
des bactéries
alors
recyclage des nutriments on va se dire
du coup ça va
rendre le sol moins fertile mais en fait
pas vraiment ça
quoi dire d'autre bah globalement les
effets étaient quand même plus souvent
plus fort plus positif en tout cas pour
le l'agriculture de conservation dans ce
système par rapport à l'agriculture
biologique
ça se retrouve pas surtout les groupes
mais
sur pas mal de d'organismes quand même
et donc voilà j'ai fini de présenter les
résultats donc quelques éléments de
voilà de les grandes tendances qu'on
peut tirer tout ça donc nos systèmes
étudiés
en agriculture de conservation et
biologique permettent
d'améliorer la vie du sol en gros parce
qu'on augmente la densité l'abondance et
puis aussi la biomasse des organismes du
sol en campagne en comparaison avec le
conditionnel donc convertit des effets
positifs alors dans notre
contexte d'études les effets
bénéfiques étaient donc plus forts pour
l'agriculture de conservation par
rapport à l'agriculture biologique alors
est-ce que c'est
un effet local ou est-ce que c'est
généralisable la plupart des systèmes
bio et conventionnels ça c'est une
grande question bon ce qu'il faut voir
c'est que il y a une grande diversité de
pratique qu'on peut avoir au sein de
chacun des systèmes donc à mon avis il
faut être prudent il y a bio et bio il y
a conservation et conservation donc
ça pourrait être des éléments qu'on
discute après si tu veux
mais donc la question se pose
par rapport à cette étude deuxième point
l'effet était variable suivant les
organismes considérés leur taille et
leur groupe émotionnel
mais globalement plus
les résultats étaient plus les plus
positifs c'était retrouver pour la
macrophophone et puis les moins positifs
pour la microorganismes et donc on a un
gardien de taille plus les organismes
étaient grands plus étaient fortement
impactés
et donc comme je disais la macrophophone
elle est plus ensemble plus sensible aux
perturbations physiques par le travail
du sol alors que les micro-organismes
ils sont plus sensibles aux apports de
matières organiques donc ça c'est pas
forcément nos résultats en eux-mêmes qui
le disent c'est plus des
choses qu'on sait par ailleurs dans la
littérature mais ça colle bien avec ce
qu'on a retrouvé
et donc
et bien comme j'ai présenté au début la
biodiversité du sol elle peut être elle
est fortement liée à plein de fonctions
dans les sols et donc elle peut apporter
des services
et donc quels sont les répercussions de
tous les changements qu'on a vu de
biodiversité du sol en terme de
fonctionnement du sol
on n'a pas eu l'occasion de d'aller
creuser jusqu'au
mesurer le fonctionnement du sol
dans ces systèmes mais ce sera
intéressant de de voir le lien et
comment du coup cette augmentation de
biodiversité elle se traduit en termes
de services agronomique et
environnementaux
voilà donc
j'en ai fini pour info pour ceux que ça
intéresse donc cette étude elle est
parue dans une revue qui s'appelle
agronomyphe ce style développement et
donc si vous voulez
aller un peu plus loin retrouver les
résultats et voir comment ils sont
discutés je vous invite à retrouver la
publication
je sais pas si elle est forcément
Open Access ceci dit
je pense que vous pouvez quand même la
trouver sur des sources
où elle est en téléchargement gratuit
mais au pire vous pouvez me contacter
sans problème j'avais quelques questions
mais je pense que tu as répondu à tout à
la fin avec ma question c'était est-ce
que cette différenciation en termes de
vie du sol c'est retrouver d'un point de
vue gestion sanitaire des cultures tu
disais que je crois que ton dernier
point tu disais que c'était quelque
chose qui restait encore à étudier qui
avait pas été trop développé non
tu veux dire en termes de santé des
plans
corrélation
meilleur santé est-ce que j'ai besoin de
mettre
seulement un T1 et pas ou seulement un
T2 et pas intérêt un T3 qu'en termes de
fongicide sur un blé par exemple
pas très spécialiste de la santé des
plantes
à distance aux maladies mais de manière
générale une plante qui
voilà qui peut pousser dans des bonnes
conditions elle est plus à même de se
défendre mais dans ce contexte il
mettait trois fois moins de pesticides
que quand on conditionnel et c'est quand
même c'est qu'il y avait moins de
problèmes donc
après comme ils essayaient pas forcément
d'optimiser à tout prix la production
peut-être ils ont réduit aussi de ce
fait là mais peut-être aussi il y avait
moins de problèmes
de santé des plantes
dans le système en conservation est-ce
que c'est lié à l'augmentation de la
biodiversité peut-être un peu
indirectement ou pas mais je sais pas
après les conclusions générales je peux
pas trop le dire parce que c'est pas
trop spécialité
et une autre question est-ce que les
systèmes de culture que tu nous as
montré en début de présentation de
l'étude où tu dis bah voilà et le bio et
la rotation est comme ça le
conventionnel c'est comme ça le SD c'est
comme ça est-ce que ces systèmes de
culture ils ont évolué au cours des 14
ans c'est-à-dire vous avez enlevé à
acheter des cultures
parcours si ou rallonger la luzernière
dans sa en termes de durée dans le la
partie bio sur des choses non pas à ma
connaissance et ce qui a été enfin ils
ont fait ce choix de maintenir pour pas
pour avoir vraiment des effets de long
terme stables et empêcher notamment de
changer de plan de couverture alors
qu'il s'était enfin ils ont fait un
choix qu'ils ont
dit pas le plus optimum avec nous mais
ça les
comme c'était un essai contrôlé et qui
voulait garder les paramètres constants
ils n'ont pas ils ont fait le choix de
garder cette fétuque
alors que peut-être d'autres couverts
vont être auraient été plus intéressants
en termes de gestion
est-ce que tu peux revenir sur la diapo
tu présentais le plan aérien tu vois tu
avais fait une photo aérienne à un
moment dans une diapositive on
dispositif XP ouais
est-ce qu'on a une idée à peu près
quelle surface ça faisait parce que je
vois qu'il y a des arbres et des est-ce
qu'il y a eu un effet un effet bordure
ce qu'on dit que les abrite des
auxiliaires est-ce que ces auxiliaires
doivent peut-être pas nourri toutes les
toutes les modalités
ouais alors faudrait voir alors nous on
a échantillonné on a essayé de préserver
une distance par rapport au bord des
parcelles pour un paquet avoir d'effet
de bordure comme ça c'est comme ça qu'on
les appelle
statistique la taille des parcelles je
me rappelle plus exactement mais c'était
les parcelles faisaient un quart
d'hectares
OK
et donc oui c'était aussi
un des points positifs de l'étude c'est
que ça il y a beaucoup d'études
étudiés les faits des pratiques sur les
organismes du sol qui se faisait sur des
petites parcelles de quelques mètres
carrés en fait
10 peu importe ça dépend des études mais
là pour le coup c'est des vrais
parcelles agronomiques
donc on voit des effets on est sur des
conditions plus réelles par rapport à
un champ cultivé dans l'agriculteur quel
groupe et en plus vous aviez des
répétitions plus précisées qui avaient
pas il y a pas une seule bande ACS
mettons il y en a il y en a plusieurs
successives quoi
vous avez des répétitions de bloc non
ouais alors on a que deux blocs
mentir nous on a fait le choix de
puisque dans chacun des blocs on a fait
quatre points de prélèvement pour chaque
système donc en fait on a répétition
mais on va
que deux vraies répétitions mais après
dans notre étude on a comme les points
de prélèvement étaient relativement
éloignés les uns des autres
ils étaient plus plus ou moins
indépendant après ils étaient quand même
ensemble
mais donc nous on a fait le choix parce
qu'en fait avec deux pas faire de stats
mais donc ça nous a oui ça a été
une des contraintes qu'on a eu quand on
a voulu publier dans les publices
scientifiques qui veulent des résultats
robustes avec un bon niveau de
réplication et là c'était uniquement
deux donc après comme par ailleurs
c'était des grandes parcelles il y avait
pas forcément possibilité de en fait il
fallait faire un choix c'est soit on
fait plein de blocs mais plus petites
parcelles soit on regarde des grandes
parcelles plus pentatives d'un point de
vue mais
à Espace enfin voilà parce que quand ils
avaient un espace donné il pouvait pas
l'étendre donc ils ont ils ont fait le
choix de garder juste de blocs
c'est très clair
et ben moi j'ai fait le tour de mes
questions bah Ludovic merci beaucoup
pour pour ton temps et nous a présenté
cette étude
et ben merci merci vraiment pour
l'invitation c'est toujours un plaisir
de partager le travail qu'on fait et
effectivement je pense que ça peut
intéresser les agriculteurs donc
pas très content de d'avoir fait cette
vidéo avec
super et à bientôt merci

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