Principaux défis en Agriculture Bio de Conservation - Partie 4, prairies temporaires et démontage

Vidéos - Ver de Terre production (2022-12-23) - - Durée : 45 minutes

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🧐 Cette vidéo est la quatrième d’une série de 5 vidéos sur l’Agriculture Biologique de Conservation (ABC). On y aborde les bases des aspects les plus importants et on y apporte surtout des solutions très pratiques pour réussir en ABC. Ces vidéos sont intéressantes aussi pour des agriculteurs qui ne sont pas encore en ABC mais qui souhaitent évoluer à partir de systèmes comme l’agriculture conventionnelle , l’agriculture de conservation, les Techniques Culturales Simplifiées et l’agriculture biologique

Vidéo 1 a et b - Principaux défis à gérer en ABC, vie du sol et gestion des maladies

Vidéo 2 - Gestion des adventices

Vidéo 3 - Gestion des ravageurs

Vidéo 4 - Prairies temporaires à base de légumineuses (y compris la méthode de démontage des prairies)

Vidéo 5 - Couverts annuels et pérennes

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👩‍🌾 Alain Peeters : Agronome et un agroécologiste. Il a été formé à l’Université de Louvain en Belgique où il a aussi enseigné pendant plus de 20 ans. Il est détenteur d'une large connaissance théorique et de terrain en agronomie générale mais également en écologie des zones tempérées et tropicales. Il a été pendant 20 ans coordinateur du réseau FAO/CIHEAM des Prairies et des Fourrages pour l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen Orient. Il est directeur du Centre de recherche RHEA, Secrétaire général de l'association européenne pour l'Agroécologie, Agroecology Europe (www.agroecology-europe.org). Depuis 10 ans, il développe des systèmes agroécologiques en fermes en Europe du Nord-Ouest.

Il y a deux ans, il a lancé l'ASBL Terres Vivantes, qui accompagne les agriculteurs de Wallonie (et même quelques uns du nord de la France) dans la transition agroécologiques en leur proposant un diagnostic gratuit de leur ferme sur base de l'outil OASIS, qui intègre de nombreux indicateurs agroécologiques, ainsi qu'un accompagnement individuel par une équipe d'agronomes de terrain, et le partage de connaissances entre agriculteurs sous la forme de tours de plaines et groupes de travail.

Pour en savoir plus : https://www.terres-vivantes.net/fr_BE/qui-sommes-nous

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
voilà dans cette série de 5 vidéos
qui correspondent à des webinaires qui
ont été organisés par verre de terre
production en 2021 et 2022
on va parler des principaux défis qui se
posent en agriculture et notamment la

Afficher la suite

gestion des maladies la deuxième vidéo

sera à propos de la gestion des
adventices la troisième portera sur la
gestion des ravageurs la quatrième sur
les prairies temporaires à base de
légumineuses qui jouent un rôle
particulièrement important en
agriculture bio et en agriculture bio de
conservation
et la dernière porte sur les couverts
annuels et permanents en fait ces vidéos
ont été présentées dans le cadre d'une
formation sur l'agriculture
biothervation mais elle concerne en fait
tous les systèmes depuis le
conventionnel l'agriculture de
conservation l'agriculture raisonnée ou
l'agriculture biologique
voilà la quatrième vidéo parte porte sur
les prairies temporaires qui rentrent
dans les rotations et qui sont à base de
légumineuses et qui fixent par exemple
gratuitement de grandes quantités
d'azote qui peuvent être disponibles
pour les cultures suivantes et puis pour
la croissance de la prairie temporaire
elle-même bien entendu mais les prairies
rend toute une série d'autres services
qu'on passera en revue et puis on
parlera du démontage de ces prairies
comment démonter mécaniquement ces
prairies sans labour et sans pesticides
c'est un grand défi mais c'est possible
on vous en parle
un peu dans la gestion des prairies
temporaires on a vu leur intérêt on a vu
tout ça maintenant comment on fait
comment est-ce qu'on implante cette
prairie comment légère d'abord il y a
deux périodes de semis pour les prairies
une période
enfin max jusqu'à
fin avril avec une période optimale vers
le 15 avril mais dans ce cas-là on a
souvent un salissement important par du
kenopode blanc et d'autres espèces très
gênantes
et puis surtout quand on importe une
prairie au printemps la première année
le rendement est très faible donc il
vaut bien mieux implanter une prairie en
fin
début septembre
ce qui permet à la prairie de
s'implanter en automne et pas d'hiver et
puis elle a un rendement normal donc
l'année qui suit le semis qui est
évidemment un gros avantage et il y a
moyen alors le choix des espèces de
graminées est essentiel pas de régran
anglais hybride et italiens parce que
ces espèces se comportent comme des
adventistes dans les cultures il faut
oublier ça même si ce sont de très
bonnes graminées fourragées
malheureusement on ne peut pas les
employer elles sont d'ailleurs très peu
résistantes à la sécheresse surtout
l'anglais
donc on oublie et les deux espèces qui
sont intéressantes c'est le dactyle et
la fétuque élevée qui sont d'ailleurs
aussi très productives plus que l'heure
est grave anglais par exemple
de qualité moyenne surtout la Fétude
c'est bonne tactile surtout avec les
nouvelles variétés de dectiles il y a eu
aussi beaucoup de progrès génétiques
dans en fait qu'ils levée
mais la fée du Christ quand même
beaucoup moins digeste et moins pété au
pâturage
les deux espèces résistent très bien à
la sécheresse et la fétue que forte
chaleur sont pas envahissantes donc ce
sont des espèces intéressantes pour
faire des stocks de fourrage pour
l'hiver et ils peuvent être pâturés
aussi le dactyl en plus cet avantage de
ne produire des tiges qu'au printemps et
puis les repousses sont feuillus ce qui
est évidemment super pour la qualité et
pour la pétanque au pâturage
donc pour les
graminées c'est très clair et vous avez
la quelques
variétés que je vous recommande alors
pour les légumineuses
il y a la luzaine le trèfle violet sont
les deux espèces clés on peut ajouter
aussi du trèfle blanc dans certaines
circonstances
la luzerne d'un établissement
établissement très lent au début donc
elle se salit assez facilement c'est
donc important de l'associer aussi à une
graminée à préférence de tactile sa
croissance est assez lente au printemps
on a besoin de chaleur son enracitement
est profond ça c'est très bien
résistance à la sécheresse très élevé
légendaire je dirais même et le rapport
carbone azote de son système racinaire
est élevé et c'est donc une plante qui a
le potentiel de séquestrer du carbone
dans les sols et de relever le taux du
muscle
qui fait une grosse production à la
teinte très facilement qu'un Stone de
matière sèche par hectare et par an 3 4
couples elle a une faible résistance au
pâturage mais elle peut assurer dans de
bonnes conditions résistance excellente
on peut la garder plus de trois ans et
c'est une culture très nettoyante
à peu près la même chose mais son
établissement est plus rapide
la croissance est plus rapide au
printemps l'enracinement est moins
profond la résistance à la sécheresse
est quand même très bonne
lors des années de canicules qu'on a eu
mais j'étais surpris de voir que le
trèfle violet se comportait aussi bien
que la luzerne
son rapport c'est sur elle n'est plus
faible et c'est donc une plante qui
libère plus facilement l'azote après la
démontage la prairie ce qui peut être
aussi très intéressant
d'un point de vue non plus de
séquestration du carbone mais de
fertilisation de la culture qui suit la
prairie production assez équivalente à
celle de la luzerne résistance à la
pâture un peu meilleur que la luzerne
résistance faible il y a deux familles
de cultiva les Suisses parlent de
cultiver à coeur clé pour ceux qui
persistent seulement deux ans et
maternité pour ceux qui pèse 3 ans
donc voilà
en fonction de la durée de vie de la
vérité temporaire choisissez plutôt des
maths clés si vous gardez la prairie 3
ans culture très nettoyante aussi si le
couvert reste danse mais si c'est
claircit ce qui peut être le cas avec
les cultivates à
il favorise le rumex et donc moi j'aime
bien avoir dans une ferme les deux types
de mélange une luzerne lactine et un
trèfle violet tactile
parce que les deux mélangent se
complètent alors si le mélange est
régulièrement pâturé c'est intéressant
de mettre du trèfle blanc dans le
mélange avec le trèfle violet surtout on
peut aussi le mettre avec la visière il
faut un peu réduire les doses de semis
alors du trèfle violet de la luzerne
l'établissement est là aussi la
croissance assez lente au printemps le
racisme superficiel
mais la résistance à la peinture est
très bonne et puis c'est une plante qui
colonise les vitres du couvert
et donc c'est une une garantie vous
savez qu'il y a trois types de trèfle de
trèfle nains dit sauvage faut pas les
mettre dans ces mélanges-ci il y a les
cultivars olandicum qu'on appelle aussi
intermédiaire et puis les types ladinaux
ou géants
donc ce sont les deux catégories alors
dit comme elle a dit nous qui sont
intéressants si on peut très bien mettre
des handicum très agressif et il y a pas
mal de variétés sur le marché qui sont
tout à fait excellentes pour ça
donc c'est surtout dans les mélanges qui
sont pâturés et le trèflement à son sang
alors le trèfle incarnable peut être
aussi mélangé au trèfle violet parce que
le trèfle incarnat étant une plante
quasiment annuelle ou mise annuelle
s'implante très vite
et la première année il donne un très
bon rendement surtout à la première
coupe quand la prairie n'est pas encore
tout à fait installée et puis disparaît
il laisse la place au trèfle violet donc
on peut en mettre un peu dans les
mélanges cette hybride se justifie
uniquement dans les sols gorgées de
l'hiver parce que la luzerne n'aime pas
du tout et le trèfle violet pas trop non
plus
le Lothier que vous voyez en bas là est
une plante surtout intéressante dans les
prairies résistent à la sécheresse mais
elle est très peu productive elle fixe
peu d'azote donc dans ces mélanges de
prairies temporaires destiné à la
fourche surtout
de l'argent que de mettre du Loti
pourtant je suis tout à fait en faveur
de la biodiversité vous en doutez bien
mais ces mélanges très flevés sont
tellement productifs qu'ils étouffent le
reste
et alors moi j'aime atteindre 80% de
légumineuses dans ces couverts pour
qu'il fournissent l'essentiel de leur
service mais il faut quand même des
graminées
la gestion de la fauche une chose très
importante c'est de semer à 10 cm de
hauteur au moins
parce que on a trop tendance à faucher
le plus bas possible on a l'impression
que si on laisse de la matière sur le
sol on perd du forage et en fait quand
on laisse
le bas des tiges de la luzerne et des
gaines de graminées
la plante mobilise ses réserve dans les
tiges et pas dans les racines si on
coupera les la plante doit mobiliser ses
réserves dans les racines pour relancer
sa croissance et la masse racinaire est
réduite d'un grand coup ça ce qui la
rend beaucoup plus vulnérable à la
sécheresse et retarde après la
croissance donc en laissant 10 cm de
hauteur on a une croissance rapide et en
fait la production est plus importante
sur l'année mais déjà à la coupe
suivante
quand on dit 10 cm les gens coupent à 7
donc je dis 10 cm au moins
et il faut viser dans ces mélanges
productifs sur des bons sols quatre
défauts
par an soit quatre fourches ou trois
fois chez un pâturage ou un déprimage de
printemps trois fois et un pâturage
derrière saison alors c'est quand même
très bien de d'utiliser une barre des
farouchements devant la faucheuse pour
essayer de ne pas tuer trop d'animaux et
notamment des oiseaux des lièvres etc
et commencer à faucher le cœur de la
parcelle est terminée par les bords
voilà ces barres des farouchements
simplement une barre métallique avec des
chaînes qui pendent on peut facilement
bricoler ça soi-même et c'est très
important pour la foi alors comment on
passe souvent sur les prairies le sol
est assez
il faut essayer de réduire ça en roulant
sur le sol par temps sec seulement
toujours possible et sol portant et
utiliser des tracteurs légers des vieux
tracteurs puisque on n'a pas besoin de
puissance au moins pour la fourche le
fanage et l'andainage il faut essayer de
d'utiliser ces tracteurs légers
parce que après il temporaire le seul
est vraiment passé ça c'est un peu la le
point faible de cette périd temporaires
et puis on les démonte en début donc la
dernière coupe est sacrifiée mais si la
luzerne est conservée trois ans par
exemple ça fait trois fois
avec des castons quoi donc
la dernière coupe produit à peu près 3
tonnes sur les 15 tonnes de cette
année-là donc au total on aura produit
45 tonnes sur les trois ans et donc 3 x
100 pour l'extruction sur 45 ça fait 7 %
de pairs que 7 % de la production de la
prairie
ce qui vaut vraiment la peine
et alors on la fraise à 2-3 cm de
profondeur on avançant à 2 3 km à
l'heure seulement c'est le seul la seule
opération mécanique qui reste encore
intensive en ABC et qui prend du temps
mais c'est la seule technique qui
fonctionne j'ai comparé plusieurs
techniques qui est ça n'est que la
fraise et une bonne fête qui permet de
faire ça il faut couper juste sous le
collet de la luzerne ou du plateau de
talage des graminées voilà ici une
prairie à base de trèfle violet en
pleine croissance mais on la démonte
avec une fraise sans rouleau arrière ça
c'est très important mais avec des roues
et sans panneau arrière qui rabat la
masse vers le sol et mélange les parties
aériennes des plantes avec de la terre
ça c'est vraiment la catastrophe et il
faut des dents à angle droit la plupart
des fraises ont des dents incurvées ce
qui fait que
on crée une tôle ondulée certaines
plantes sont coupées trop bas et
d'autres et donc ça ça donne un travail
mal fait donc c'est qu'on doit viser une
éjection séparée des plantes et de la
terre la terre doit tomber d'abord et
les plans doivent être projetés plus
loin un mélange des deux pas de appuyage
des plantes coupées dans la terre avec
un rouleau
et une section horizontale du sol et des
plantes par les dents à angle droit
et puis pas hésiter à régler vérifier la
qualité de travail avant de faire des
surfaces faut démarrer la fraise
éliminer tout ce qui a été fraisé du sol
bien vérifier qu'on est on a coupé à la
bonne hauteur refaire un test sur 50
mètres si nécessaire et ça n'est que
quand on est sûr que beaucoup vraiment
la bonne hauteur qu'on peut faire de la
surface
alors après fraisage si malgré tout
malgré les réglages précis qu'on a fait
un deuxième passage est nécessaire on
peut utiliser une fraise ou une herse
rotative mais toujours superficiellement
d'ailleurs rotative au deuxième passage
secoue mieux les touffes de plantes et
fait tomber la terre des racines donc
c'est pas mal même si j'aime pas ce
outil là mais ici on l'utilise toujours
très superficiellement et alors si on a
bien fraisé mais qui a un épisode plus
vieux que les plantes commencent à
reprendre les plantes qu'on a scalpé
notamment les graminées
reprennent à cause des pluies un ou deux
R5 rapide environ 10 12 km/h
doit être envisagée pour secouer les
plantes faire tomber la terre et sécher
les plantes avec une triple rangée de
peine ça existe dans Terrano FG de HORSE
ou dans une airs à paille qui peut avoir
encore plus de rangées
et puis après le démontage il faut
prévoir le semis d'une culture
principale ou d'une culture de
couverture au plus tard mi-sept ans pour
protéger le sol et absorber l'azote
nitrite qui est minéralisée sinon on
perd et voilà une mauvaise fraise et pas
mauvaise dans l'absolu mais les
mauvaises pour la baisser elle a rabat
un panneau qui rabat la tout ce qui a
été fraisé et qui fait un mélange intime
de terre et de plantes et puis il y a un
rouleau qui réappuie tout ça dans le sol
donc à la première pluie de
même chose ici bonne fraise mais qui
convient pas à la baisser ce qui
convient bien c'est ce type de fraise
type Chili il y a un panneau arrière
aussi on devine un peu ici mais on peut
lever tellement que le matériel peut
être vraiment éjecté projeté à l'arrière
avec avec force
et donc le seul retombe à proximité de
la fraise et les plantes plus loin et
elles sont déposées donc à la surface du
sol et très vite elle me remarquez aussi
que les les dents de la fraise sont en
angle droit donc ça permet de faire un
scalpage très régulier et il n'y a pas
de rouleau la hauteur de couple est
régulée non pas par le
le rouleau met par les roues donc ça ce
sont les critères qui sont nécessaires
pour réussir un fraisage de prairie et
alors voilà on est sûr de réussir alors
le Royal type de r ça paye
ici il y a 5 rangées de peigne qui sont
capables de secouer les modes si
nécessaire
une fois que les plantes ont été
escalées et que la pluie les faire
partir l'autre exemple de hersapiza qui
était développé au Canada et apporter en
France et ici avec le flash grub le
Terrano FG on a des dents à l'avant
mais on a une rangée de peigne à
l'arrière donc on peut gratter très
légèrement le sol après des montages de
la prairie avec des dents et comme les
peignes se coulent les notes après ça
fait du bon travail aussi
à quoi ça ressemble la prairie a été ici
à droite coupée mais alors là on la
coupe le plus rapide la troisième coupe
et à gauche c'est fraisé donc une vue
rapprochée
et
voilà
comment on pratique je vais quand même
passer une vidéo
ensuite
une vidéo qui vous montre le
gyrobroyage avec la technique
du match
donc dans lequel on passe cet outil qui
est un rotovateur un peu un peu amélioré
sur ce retour on a changé la pignonnerie
du rotateur on est sur une pénurie qui
fait tourner la fraise plus vite que la
normale puisqu'on est à 380 tours
minutes deuxième modification il a été
mis sur quatre roues
pour pouvoir avoir un suivi de terrain
le plus régulier possible et troisième
modification on a des pales qui sont de
part et d'autre de la flasque pour avoir
un bon recoupant au niveau des palers et
donc ça l'objectif c'est d'être sûr que
lorsqu'on travaille le rotateur va
travailler à faible profondeur qui
viennent bien frapper la totalité de la
surface l'idée agronomique pour nous
c'est plusieurs objectifs sur ce sur
de moins de chance de survie puisque les
systèmes racinaires se retrouvent sur le
match et non pas collé à la terre prêt à
après à refaire du système racinaire ce
qui me plaît là c'est que je vois bien
mes regrets qui sont coupés à l'endroit
où je veux on est vraiment quand on
regarde les grains voilà ils sont ils
sont ils ont très très peu de racines
pour survivre ils sont ils ont été
frappés au bon endroit donc ça ça me ça
me laisse présager le fait qu'ils vont
pas résister dans les jours qui viennent
s'il y a un peu de soleil aujourd'hui
pour faire de destruction de dégâts
à moindre coût en bio c'est ce qu'on a
trouvé de plus efficace pour nous le
deuxième objectif c'est de faire ce
travail de moche ce meuf là il a il a
tendance à
disparaître assez rapidement quand j'ai
assez rapidement on observe plutôt trois
semaines à moins c'est bien et
l'ambiance cette année comme on est en
retard il y aura pas les trois semaines
à moi donc on verra dans les étoiles
suivantes comment ça va se comporter ce
qui est confirmé contrairement à ce
qu'on pense c'est que plus il y a de
végétation
et plus le résultat est probant plus on
va se retrouver avec des débris végétaux
qui sont par dessus et plus ça étouffe
et donc on a un résultat qui est encore
meilleur
voilà je pense que c'est une vidéo
intéressante qui montre bien la
technique il y a des petites différences
avec ce que j'ai dit lui utilise un
grand anglais donc ça je vous le
déconseille formellement je sais pas
comment il gère ça par la suite
et c'est pour ça que il fraise
uniquement un centimètre de profondeur
parce que c'est c'est plus facile ça
suffit pour un régler mais ça ne suffit
pas pour du tactile la fille qui élevée
de la luzer donc mais voilà il parle
aussi de 2-3 cm à la fin en tout cas
pour l'essentiel on est d'accord j'ai
développé cette technique là il y a à
peu près 10 ans en comparant différents
outils et c'est la fraise qui ressortait
très fort puis ça fait plaisir que
d'autres personnes arrivent au même
conclusion et puis c'est rassurant y
compris pour vous que par exemple Julien
Guéno utilise la même technique un peu
de choses près il y a une dizaine
d'années j'ai testé une série d'outils
et en commençant par les pattes d'oie
les cœurs est-ce qu'elles peuvent ce que
l'on veut et en fait ça un chantier pas
possible ça ça fait un champ de bataille
des monticules etc
et donc on l'a abandonné alors c'est
vrai que
pour la fraise c'est un travail qui est
assez lent
mais qui garantit quand c'est bien fait
avec le bon outil une destruction totale
découverte ce qui était pas du tout le
cas avec l'escale
il n'a pas du tout la même précision non
plus mais il faut avoir la bonne fraise
ça c'est essentiel alors ça c'est un des
travaux qui prend encore du temps mais
dans le système ABC on réduit énormément
le travail
et donc ici il y en a un peu plus mais
bon rien n'est parfait c'est un travail
aussi assez intensif du sol mais très
superficiel et qu'on réalise en été
quand les vers de terre sont en
profondeur à cause de la sécheresse donc
on l'impact sur la vie du sol malgré
cette intensité du travail et quand même
relativement réduite certainement sur
les vers de terre sur les bactéries
aussi et il est un peu plus fort
évidemment inévitablement sur les
champignons mycose
dans les prairies permanentes on a une
diversité d'espèces on peut avoir des
pâturains des agressistes sont des
plantes qui ont détruit très facilement
effectivement avec des une des chemises
à disques
et le démontage n'est pas mal du tout
les plans sèches maintenant toutes les
plantes à racine profonde comme le
pissenlit le l'oseille un rhumé que ça
c'est auxili reprennent après et
puisqu'on n'a pas coupé sous le soleil
donc la fraise reste meilleure mais à
défaut de fraises oui on peut utiliser
la
herse rotative ou des passages croisés
de déchaumeuses à disques mais même la
déchaumeuse à disque va pas vraiment
fort impacter les pissenlits et
l'oseille par exemple et certainement
pas les gros rumex qui vont reprendre et
qui vont repousser dans la céréale mais
si on a une faible opportion de ces
espèces là à tout dépend de la
végétation qu'on a en fait on peut avoir
des résultats plus ou moins
satisfaisants avec ce genre de
choses à disques ou resentatives
mais pour le moment je ne vois que deux
outils dans ce que j'ai testé encore une
fois je ne connais pas celui-là donc je
ne vais pas me prononcer donc on n'a pas
utilisé c'est toujours délicat d'avoir
un avis mais c'est la fraise qu'on vient
de moi et cette airstatique avec des
dents à angle droit qui se calme aussi
de façon horizontale et à la hauteur
et qui coûte
certainement moins cher qu'une fête
je pense que c'est la marque Morini qui
commercialise ce type de rotative dans
perpendiculaire
je vois dans le chat
une question pour la destruction de
couverts pour les cultures de printemps
la méthode serait la même oui on peut
détruire des couverts annuels très très
facilement avec ses fraises d'ailleurs
Julien Guenot en parle il dit que
démonter un raie grâce est plus
difficile que démonter des couverts
annuels pouvaient annuel ça va tout seul
puisque le système racinaire est bon et
voilà un exemple ici d'une prairie à
base de trèfle violet sur la photo
j'avoue que c'est duré gratuit dans le
mélange
il faut désactiver et en priorité du
tactique
et donc après la destruction de cette
prairie
en nous et moi je me donne tout le mois
d'août pour sécher cette prairie parce
qu'il peut y avoir des pluies aussi au
mois d'août
donc quand on a des canicules comme en
2020 2019-2018 mais les plantes meurent
très très vite il y a pas besoin de les
secouer
très vite réglé
quand on démonte dans l'année plus vieux
ce que en 2021 et il y a une repousse
quand même des plantes ce qui pleut tout
le temps et il faut secouer les maths
alors là on passe avec des Hertz
dans le Terrano FG et il faut un minimum
de trois rangées de peine pour être
efficaces dans la SAPI que je vous ai
montré là il y avait il y a cinq rangés
de paye donc ça c'est encore mieux mais
le minimum c'est C3 une seule rangée ne
suffit pas qu'il faut vraiment secouer
et là au contraire il faut rouler très
vite
environ 12 km/h pour bien secouer toutes
les notes et on peut être amené à faire
ça deux fois en année très pluvieuse
voilà alors après ça mais on s'aime très
tôt en septembre
autour du 15 septembre
même s'il fait sec faut pas s'occuper de
l'état du sol parce que la pluie
reviendra de toute façon
et par exemple en 2020
certains ont eu des gros problèmes parce
que début septembre le sol était très
sec ils n'ont pas ils n'ont pas semé
ils ont attendu le 15 20 septembre et
puis il n'a plus arrêté de pleuvoir et
ils n'ont pas pu semer avant et ça c'est
beaucoup trop tard après la destruction
d'une prairie temporaire parce que dès
que les pluies arrivent
toute cette matière organique qui se
trouve dans le sol
la base des tiges de légumineuses les
coller des graminées toutes les racines
qui sont dans le sol commence à
minéraliser à relâcher du nitrate il
faut des plantes plus rapidement
possible pour capter ce Nitrat sinon on
perd une grande partie de la fertilité
qui était engendrée par la paix donc si
l'on sème 15 octobre pire en novembre là
on perd l'essentiel de
des bénéfices de la planète
et au niveau de l'azote en tout cas et
donc ça c'est très dommage il faut
sommet
dès qu'on peut début septembre
et
voilà donc les plantes alors dès qu'il
pleut démarre
et se développe très vite très fort
avant l'hiver après une priorité
temporaire on a généralement très peu ou
pas du tout d'Atlantis et donc ça c'est
un gros avantage et commençant tôt mais
la culture qui vient se développe très
vite il fait chaud au cœur il y a encore
beaucoup de lumière
il y a de la zone dans le sol et donc
les plantes poussent très vite recouvre
le sol et c'est aussi un gros avantage
pour éviter toute tout développement
d'adventices il faut pas avoir peur de
se métaux
on peut craindre évidemment que des
plantes bien développées puissent en
partie geler l'hiver c'est pas un
problème il faut prendre une génétique
de blé si on s'aime du blé très hiver
évidemment
mais
il y a pas de problème de gel d'ailleurs
hygiène de moins en moins des hivers et
remarqué mais même s'il y a du gel il y
a quelques feuilles qui vont mourir et
puis la plante va reprendre sans aucun
problème
le gel est surtout un problème que vous
le savez un peu après la germination
quand le système racinaire secondaire ne
s'est pas mis en place et que il y a une
première feuille qui sort qui est reliée
à la graine par ce qu'on appelle le
rhizome c'est pas une vraie racine et là
si le seul gonfle à cause du gel
l'horizon peut-être sectionné la plante
n'a pas encore de vrais racines et donc
elle meurt mais une fois que la plante a
atteint le stade tallage et les
résistante au gel et le stade à l'âge
est
atteint quand on s'aime au 15 septembre
bien avant novembre la période où il y a
des gels intens
donc aucun problème on peut craindre
aussi
le développement de pucerons
personnellement je n'ai jamais vu depuis
serons sur les céréales en ABC et donc
pas de problème de jaunisse
et puis on peut craindre aussi les
vulpates en bio et après prairie
temporaire on a généralement pas de
vulpin et donc moi j'en ai jamais eu
d'ailleurs
après prairie temporaire sur des sols où
après une autre céréale il y a des
risques de vue humain après prairie
temporaire sur la même terre il y en a
et donc il faut pas hésiter à se mettre
et c'est aussi une des clés de la
réussite ici il y a tritical qui a été
semé après prairie temporaire au 15 mars
vous le voyez ici au 15 le voyez ici
l'année suivante au 21 mars il est
propre on ne voit pas adventiste en
avril xD est en plein de croissance
pas d'adventice et à la moisson on ne
voit pas d'adventice non plus le 9
juillet on avait récolté quelques jours
après on avait récolté très tôt cette
année-là je dois aussi vous dire que
avant de semer la
céréale ou 15 septembre je mets quand
même un petit starter de fumier
légèrement composté et un tout petit peu
de fiente pour démarrer la croissance
parce que la minéralisation de la
prairie n'est pas immédiate évidemment
en septembre il faut un certain délai
donc si on a un petit peu d'engrais
starter c'est un avantage et on a de
très bons rendements puisque sur l'année
on a une bonne minéralisation de la
prairie et on a cet angle starter donc
on a une bonne population de Tal de
beaux épis comme on le voit ici des
épis-respectables on n'atte pas la
densité des pies qu'on a en
conventionnelle mais ici le rendement
était de l'ordre de catholique
et on peut monter jusqu'à 70 cadeaux de
grains après prairie temporaire
ça veut dire quoi un peu de fumier à
aucuns
donc en tout cas pas plus de 40 unités
d'azote sous forme de film
et dans le cas de blé anciens évidemment
on ne met pas de fertilisation
additionnelle
aucune fertilisation additionnelle
à cause des risques de Verseau
donc voilà pour les prairies temporaires
maintenant on va parler des couverts et
comme en commençant par les Biomax avec
un exemple de l'itinéraire technique
donc en année un on a vers le 15
septembre le semis d'une prairie
temporaire très pluvielle et tactile
mi-avril on a un état éventuel
on avait déjà décrit à cette cette
itinéraire pour des prairies temporaire
mi-mai la première coupe mi-juin
deuxième coupe fin juillet 3e Coupe
novembre décembre
on peut avoir un pâturage derrière
saison sinon on prend encore une coupe
fin septembre début octobre pour faire
de l'ensilage année 3 des privatges
éventuelles pour
sortir les animaux plus tôt avant le
démarrage des prairies
permanentes quoi que sur les
péripémables on a intérêt aussi à
commencer à pâturer vers la mi-mars
suivant les régions vous êtes évidemment
pour faire un des primage avant de
lancer le vrai pâturage à partir du 15
avril mais on peut faire les deux on
peut faire un
et aussi en passant sur les prairies
temporaires qui démarre plus vite leur
croissance que les prairies permanents
mi-mai première coupe mi-juin deuxième
coupe fin juillet 3e couple
et ici on est dans le cadre du
transition décidément ce matin je suis
en route
et on garde la prairie que deux ans vous
avez expliqué pourquoi parce que au
début de la transition
on a un gros problème de fertilité des
sols il faut que les prairies passent
sur les terres le plus rapidement
possible partout donc on garde les
prairies que deux ans
on fait un fraisage en nous
mi-septembre fertilisation organique
éventuelle fissuration du sol et semi
d'une céréale planifiable oui c'est
important aussi de fissurer le sol parce
que les différentes opérations de fauche
de fanage d'ordinage et de récolte des
fourrages
nécessitait le passage d'engins qui ont
assez les sols donc c'est important
d'avoir des tracteurs les plus légers
possible quitte à utiliser des vieux
tracteurs pour ça
mais de toute façon le sol est très
souvent passé donc c'est important de le
fissurer
on s'aime donc la céréale et on ne fait
rien d'autre toujours le principe on
s'aime et on récolte qui est tout à fait
possible ici aucun désherbage aucune
fertilisation au printemps il y a
beaucoup d'azote dans le système et fin
juillet au moissonne la céréales
planifiable on peut broyer les pailles
par exemple ou les récolter bon ici j'ai
pris l'option de les broyer
une fertilisation organique même niveau
que ce qu'on a cité après prairie
fissuration du sol celui du Biomax
le plus rapidement possible
mi-octobre écrasement de ce Biomax et
semis directement donc ici on a même en
période de transition la possibilité
d'avoir deux céréales qui se suivent
pour autant que la deuxième céréale soit
mélangée et légumineuse pour avoir
suffisamment d'azote et le Biomax
apporte aussi de l'azote ayant encore un
arrière effet de la minéralisation de la
prairie mais qui est quand même assez
faible
donc fin juillet moisson du
comme on a semé dans un bon golf de
Biomax si c'est le cas on n'a pas de
désherbage et de nouveau on s'est un
mauricult extrêmement simple donc c'est
vrai que on passe un peu de temps au
fraisage pour démonter la prairie mais
là pendant deux ans on a plus grand
chose à faire donc ça vaut le coup et
en nous
éventuellement passage une déchaumeuse à
disque ou d'une avec cœur s'il y a après
la moisson du Métay des adventices
gênantes
ou trop de repousse de céréales un petit
peu c'est vraiment pas un problème
et donc début septembre
on peut refissurer
je suis partisan de fissurer chaque
année
au moins une fois enfin dans une seule
fois
sauf dans les prairies évidemment mais
fissuré une fois parce que on a encore
de population suffisante de vers de
terre qui aère le sol la structure de
sol n'est pas encore fantastique non
plus et donc faut faire un diagnostic
quand même évidemment si vous estimez
que c'est une belle structure déjà un
seul grumeleuse plus la peine de
fissurer mais au départ c'est souvent
pas le cas donc
je recommande de fissurer pendant au
moins trois ans
et puis après faire le point et si on a
suffisamment de ver de terre on arrête
la fissuration sauf si
de temps en temps on peut avoir un
problème de tassement et je pense que de
toute façon après périt temporaire à la
fissuration reste nécessaire
même plus tard
donc on sème la vérité en vrai et on est
reparti
des sols très sableux jusqu'à des sols
très argileux et caillouteux en passant
par des soldes libaneux mais
effectivement en moyenne montagne il
serait un peu l'équivalent à l'Ardenne
en Belgique les seuls sont très riches
en matière organique souvent
parce que il y a de la matière organique
qui s'est accumulée très longtemps
depuis des siècles et la minéralisation
est plus lente à moyenne montagne parce
que le climat est plus froid et donc si
vous avez une situation comparable à
l'Ardenne effectivement les sols assez
légers organiques la fissuration
ça indique beaucoup moins pas du tout
même merci
vous avez bien fait de soulever la
question parce que c'est vrai que je
devrais apporter cette nuance là dans
des exposés derrière mais en général les
agriculteurs qui suivent ces formations
travail plutôt en pleine
c'est pas tous la preuve
alors autre variante après le Métay
on peut plutôt que de ressemer une
prairie temporaire on peut de nouveau
fissurer le sol se met à Biomax écrasé
le
Biomax et se met en direct une féverole
d'hiver ou un mélange tritical férol par
exemple et ça on fait ça en fin octobre
début novembre donc pas trop tôt pour
que la féverole ne gèle pas
donc ça permet d'avoir un très beau
Biomax puisque d'habitude on écrase le
Biomax vers la mi-octobre pour semer des
céréales ici avec une féverole en scène
15 jours plus tard environ
et
même chose
Mew école de la féverole sans désherbage
en principe ici on a pu en début
être obligé de passer comme dans la
variante 1 avec une des choses à disques
ou des cœurs en cas de présence
adventiste gênante ou de de repousse
mais des repousses de céréales divers
avoir mes tailles ou avant de céréales
fourragères je veux dire ou avant
féverole qui est mélangé à des une
céréale fourragère aussi comme
nutriticale mais ça pose pas de problème
quand même
donc voilà
et récolte férol et de nouveau semis
d'un Biomax écrasement du Biomax en
novembre
parce que avant une gelée une période de
gel s'il y a pas de gel comme cette
année on laisse le couvert continue à
pousser ce matin je voyais encore des
découverts en traversant les champs dans
ma région qui sont encore en croissance
lente évidemment mais en croissance ils
sont encore bien verts et des zones un
peu plus jaunes mais ils sont encore
bien verts donc ils poussent
donc il y a pas de risque de gêne on les
écrase pas avant une culture de
printemps mais c'est un risque de gel
assez fort en novembre on les écrase
juste avant le gel de façon à ce que on
nourrisse la vie du sol sinon le Biomax
gèle surprise dessèche sur pied et on
nourrit pas aussi bien la vie du cercle
et alors dans ce cas-ci avant une un
semis de charges c'est toujours un
exemple on passe une herse avec cœur par
exemple ou une déchaumeuse à disque
de façon à éliminer les repousses et les
pousses d'adventices qui sont développés
dans le courant d'hiver dans ce Biomax
écrasé où je l'ai
et
oui éventuellement et donc là un travail
superficiel toujours d'environ 3 cm de
profondeur et très très souvent
nécessaire toujours nécessaire pour
semer des cultures de printemps comme
des céréales de printemps plutôt à ce
moment-là en février mars
ou des légumineuses de printemps
ou ici dans le cas du champ
récolte en nous du champ
voilà quelques exemples d'utilisation de
Biomax ici j'ai voulu montrer
l'association de prairies temporaires et
de Biomax dans des rotations
alors si c'est vidéo vous ont plu pour
aller plus loin vous pouvez consulter le
catalogue de vidéo de vers de terre
production il y a d'autres conférences
sur le même sujet
et en Belgique pour les agriculteurs
belges je voudrais mentionner l'asbl
Terre vivante que j'ai créé récemment
et qui accompagne les agriculteurs dans
leur transition agroécologique notamment
vers l'agriculture biologique de
conservation