Portrait de ferme : Élevage de chèvre et géobiologie, Mickaël Pair

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-06-04) - Mickaël Pair - Durée : 32 minutes

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Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
alors on est situé sur la commune de La
Roche tout près de La Palisse dans le
département de l'Allier on est sur un
sol granitique avec plutôt des sables et
des limons la rochemars c'est du granit
mais on a sur des on est sur un sol

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relativement séchant

plutôt pauvre et relativement séchant
alors on produit
on a deux ateliers un atelier de vache
allaitantes un petit troupeau un
quarantaine de vaches allaitantes et
puis un troupeau de chèvre laitière des
alpines on a une bonne centaine de
chèvres
et donc on produit du lait pour
transformer derrière en fromage alors
les bovins c'est d'une manière c'est
vraiment très simple c'est
principalement de l'enrubannage en
rubanage et foin produit sur
l'exploitation avec le minimum d'un
train en fait on achète un petit peu un
petit peu d'aliments du commerce juste
pendant la période des villages mais
c'est plus pour attirer les animaux pour
les fermer voilà pour les contenir etc
que pour les nourrir vraiment sur les
bovins alors on fait du broutard pour
les mâles et toutes les femelles sont
engraissées mais d'une manière très
extensive donc on vend des génisses qui
ont presque 4 ans on fait des cycles
longs on essaye d'engraisser le plus
possible en profitant de la pousse du
printemps donc on les hivernes une année
supplémentaire au lieu de les vendre à
30 mois comme ce qui se enfin qui se
fait généralement on les hivern un an
plus vu qu'on est extensif on a de la
marchandise et puis on profite de du
printemps pour les engraisser avec très
peu d'aliments quoi et donc les chèvres
elles ont toute l'année du foin de
l'exploitation elle pâture donc le
pâturage chez nous sur cinq hectares
pour une centaine de chèvres c'est plus
en surplus en fait on n'attend pas de
l'herbe pour nourrir les animaux c'est
surtout par rapport au bien-être pour
faire un petit peu plus de lait
supplémentaires
dans le temps mais on n'attend pas de
l'herbe pour nourrir nos animaux
quand même des compléments donc un
granulé donc c'est un aliment du
commerce mais on a un supermarchand
d'aliments en fait qui est super réactif
et qui nous permet de faire nos formules
nos formules et de les modifier
à volonté alors le l'aliment il fait une
20% de protéines voilà mais il est on
fait évoluer vraiment en fonction de la
production d'échelle on fait des mesures
en fait sur sur nos animaux donc depuis
un an fait des mesures bio électroniques
ce qui nous permet donc on analyse les
bouses le sang et les urines et comme ça
on cale notre niveau de protéine de la
ration en fonction de ce qu'on observe
sur l'échelle donc par rapport à
l'alimentation du commerce donc il y a à
peu près à 20% de protéines si je veux
faire une moyenne sur l'année on donne
jusqu'à 1 kg 5 par chèvre et on diminue
progressivement à partir des premières
chaleurs voilà pour arrêter au niveau du
tarisme
les chèvres on a estimé à peu près elles
étaient un peu plus de 2 kg une fois par
jour donc sur toute l'année au début de
l'installation donc on avait des niveaux
de production beaucoup plus élevés on
était au contrôle laitier on faisait du
contrôle de donc du contrôle de
performance on était à capgem aussi et
on était à autour des 1000 litres de
lait par chèvre avec une ration beaucoup
plus compliquée avec des taux de
protéines beaucoup plus élevés et on
avait l'impression d'être dans un
système un peu sur le fil du rasoir ou
tous les matins on stressait un peu en
venant la chèvrerie quoi voilà et donc
pour pour travailler de manière beaucoup
plus détendue on a volontairement
diminué le niveau de production des
animaux on est passé de 1000 litres à
750 litres voilà avec une ration aussi
plus simple qui nous a permis de moins
d'avoir moins de casse sur les animaux
et surtout de garder les chefs plus
longtemps
on a des chèvres qui ont 8 ans 9 ans
alors il y a des avantages et des
inconvénients mais on arrive quand même
à élever des chevrettes qui vont rester
beaucoup plus longtemps sur sur la ferme
alors ici on a les nos chevrettes de
renouvellement donc c'est des chevreuves
qui sont nés au mois de janvier
et on a à peu près 28 chevrettes tous
les ans 28 30 chevrettes pour 120
chèvres donc c'est un taux de
renouvellement qui est relativement
faible mais qui est liée en partie au
fait qu'on essayait de garder les chefs
le plus longtemps possible on est
attaché à nos chèvres et on veut pas
casser des chèvres plutôt jeunes alors
après ça demande de faire attention aux
chèvres qui vieillissante deviennent
fragiles et c'est pas évident c'est une
autre gestion faut savoir si on veut
gérer apporter beaucoup de chevrettes
donc c'est un coup d'élever des
chevrette c'est pas négligeable donc
est-ce qu'on veut élever beaucoup de
chevrettes et donc casser des jeunes
chèvres en gros ou alors nous on est un
élevage plutôt je dirais à la cool en
fait où on a des animaux on s'y attache
et on veut les garder le plus longtemps
possible j'ai 6 ou 7 mamites par an
enfin j'avais en 2020 en 2020 on a
encore eu quelques mammites et souvent
c'est sûr quand même des vieilles
chèvres donc le système de ration il a
évolué déjà on a repris la main par
rapport à notre alimentation parce que
c'est vrai que autrefois on faisait
faire des calculs de ration sur le
papier et on nous vendait un aliment qui
était pour nos animaux et on s'est rendu
compte que cet aliment n'était pas
valorisé chez nous d'une manière
convenable donc j'ai fait un stage en
violet électronique il y a un an et je
me suis mis à faire des mesures sur
l'échelle et on a vu que notre ration
qui était calé sur le papier en fait
correspondait pas aux animaux pour faire
simple on donnait trop d'amidon voilà et
pas suffisamment de sucre donc ça a créé
un déséquilibre sur les sur les chèvres
et déséquilibre qui nous mettait
vraiment en terrain favorable par
rapport au pathogènes aux pathogènes
qu'on retrouve dans les mammites les
staffs les colis depuis le printemps on
fait des mesures régulièrement tous les
trois semaines environ et on regarde
déjà si au niveau des bouses c'était le
premier indicateur si elle digère
convenablement ou pas donc à savoir
est-ce que les bougies les bouses
étaient bien acide acide réduite et
c'était absolument pas le cas on avait
des chèvres qui étaient devenu plus
démodo gastriques que des ruminants on
utilisait plus du tout voilà la panse
avec le côté
fermenté cible on apporte un aliment
pour nourrir des microbes et c'est les
microbes qui vont nourrir indirectement
la chaîne mais là on a porté directement
un aliment pour transformer nos animaux
en monastère donc c'est le matin ça se
fait souvent le matin quand on rentre
les chèvres donc on a nos cannes pipi
donc canapé et nos pots et on ramasse le
matin les bouses et les et les urines
des chèvres donc ça voilà et ensuite sur
ces chèvres là on va faire une prise de
sang après la traite et donc je rentre
tous ces paramètres dans un tableur pour
voir où est-ce qu'on est situé par
rapport aux normes
et ça m'indique d'un point de vue
digestion surtout est-ce qu'on est dans
les bons critères est-ce que on apporte
ce qu'il faut pour que la chèvre soit
réellement un ruminant qui est une bonne
fermentation donc les mesures c'est on
mesure des le pH c'est déjà le premier
indicateur sur les bouses le sang ou
l'urine le pH le redox voilà la
conductivité donc par rapport au boost
par rapport aux urines ou c'est
important pour estimer l'hydratation des
chèvres qui étaient liée avec les taux
de protéines aussi sur le sur les
aliments voilà et je regarde aussi les
glycémies sur le sang vu qu'on a du sang
je fais aussi des glycémies et
j'oubliais sur le sur les urines on fait
des briques donc le taux de sucre des
urines et en mesure les densités
c'est d'ailleurs en commençant de
mesurer le les briques des urines
où on a pris peur on a eu jusque des
brises jusqu'à 8%. donc c'est à dire nos
chèvres on leur donnait une grosse
quantité d'amidon qu'elle ne valorisait
pas dans la dans le rumaine qui se
retrouvait dans les intestins et ce
sucre finissait directement dans les
urines on avait une ration souvent les
rations en chèvre c'est du maïs on pense
aliment chèvre c'est le maïs et c'est
vrai que l'amidon n'est pas si
facilement digestible par la chair
après il y a d'autres facteurs aussi il
y a le fait que on nous donne deux repas
par jour et qu'on arrive à 650 700
grammes d'aliments distribués donc il
faut pas le faire non plus dans des
penses vides
on attache une importance à donner du
foin bien avant de donner les rations
alors non ça vient de d'une formation
que j'ai fait en obsolim donc il y a
quelques années c'est vrai que moi avant
mais j'étais habitué j'arrivais dans ma
bâtiment je prenais le ballet je faisais
un couloir très propre voilà pour donner
mes rations et des fois à 7h du matin
les chefs elles avaient rien dans le
ventre et je donnais mes rations puis on
attendait des fois un petit peu même
pour avoir le foin et à l'époque ça me
choquait absolument pas quoi
ça me choquait absolument pas et
maintenant je trouve que c'est c'est
inadmissible d'avoir fait quelque chose
comme ça faut revenir au fait que la
chèvre c'est quand même un ruminant elle
est là pour manger du fourrage enduire
on distribue le fourrage on arrive on
donne le foin à tout le monde on va
faire d'autres choses retourner les
fromages donner de l'eau au bouc etc et
on revient que 20 minutes après pour
donner les rations les rations qu'on
donne d'ailleurs sur le foin on leur
donne les rations sur le foin comme ça
elle mange quand même elles mettent
beaucoup plus de temps pour manger elle
mange il en faut plus de temps elles
font des bruits bizarres d'ailleurs
parce que elle souffle elle souffle pour
écarter le foin ou les poussières pour
pour prendre les aliments je sais pas si
on pourrait faire ça avec des vaches
mais la chèvre là si on si on enlève le
foin pour regarder il reste absolument
rien derrière quoi
elle retrouve vraiment tout dans le foin
avant nous on était habitués au départ
on faisait de l'insémination et puis on
faisait une série d'insémination et on
mettait un book on a mis jusqu'à un bouc
pour 40 50 chèvres voilà pour rattraper
et puis même pour les autres et on s'est
rendu compte que dans un gros troupeau
juste un book bah c'était pas vraiment
ce qui se passait dans la nature donc on
a demandé à d'autres éleveurs ce qu'il
faisait et donc on nous a dit que il
fallait essayer de mettre plusieurs
boucs alors le problème c'est qu'on perd
en filiation on perd on sait plus qui
est voilà alors on n'a jamais eu de
soucis de reproduction voilà mais par
contre la reproduction les mises bas
s'étalait
sur un mois un mois et demi et
qu'aujourd'hui en fait on met jusqu'à
trois boucs pour 80 chèvres et on voit
en fait qu'on a diminué énormément les
mises bas les mises bah elles se font
sur trois semaines donc pendant trois
semaines on sait ce qu'on fait c'est on
prend pas de rendez-vous on arrive le
matin en reparle le soir voilà mais
c'est génial pour gérer de la fromagerie
ce qu'on peut pas commencer de
transformer un petit vitrage de lait
c'est tout en même temps après voilà il
faut il faut être bon au niveau hygiène
aussi quoi pour quand tu as beaucoup de
naissances à ce moment-là mais c'est
vrai que ça nous convient et d'avoir mis
trois boucs trois boucles comme sur les
sur les 80 chèvres on a l'impression
qu'ils dynamise et c'est un peu ce qui
se passe dans la nature quoi enfin il y
a un peu de compétition les vous qui
sont ils sont en compétition les chefs
qui seraient pas venus en chaleur et
vous qui sont derrière les chèvres ça ça
bouge quoi pendant les reproductions
pendant la reproduction c'est
on décaisonne pas le troupeau c'est à
dire qu'on a vraiment
on tarit les chèvres mi-octobre pour
deux mois voire deux mois et demi facile
de tarissement il y en a vraiment une
période sèche
où on se consacre on va chez allaitantes
sur la gestion d'exploitation c'est
comme ça
alors chez nous les chèvres on attache
une importance à ce qu'elle sorte à
l'extérieur donc j'ai dit que c'était
pas spécialement pour les nourrir en
fait parce qu'elles ont un parcours
assez réduit mais c'est vraiment pour
les laisser libre gambader elles ont un
petit bout de haie pour voir leur
comportement c'est rigolo de voir les
chèvres un certain moment donné se
mettre à manger des haies des végétaux
et puis d'autre part on a laissé une
petite butte pour pour les faire monter
pour les divertir la chèvre
contrairement à la vache elles sont
vraiment très joueuses quoi très
attentives aux nouveautés il faut
qu'elle soit occupée et c'est vrai qu'on
essaye sur l'exploitation de les laisser
libre d'ailleurs le matin on ouvre la
porte du pâturage et on les laisse
libres de rentrer sortir elles font leur
vie elles font un manège pas possible
on fait pas de pâturage tournant non
plus alors c'est vrai qu'on optimise
peut-être pas notre production d'herbe
et des fois on a quelques pertes
mais c'est extra de voir les chèvres
voilà à midi elles sont sous les arbres
elles vont rentrer boire un coup elles
vont faire les folles sur le tas de
terre à gratter
elle rentre elle sorte c'est notre
vision un peu de l'élevage quoi
on est on est quand on s'est installé au
départ on avait une vision très scolaire
de l'élevage l'élevage caprin donc
production
capgems ça nous a apporté quand même
faut pas dire voilà mais c'est vrai que
c'est c'est très professionnel il faut
être bon alors peut-être qu'on n'est pas
super bon voilà mais c'est tellement
plus détendu aujourd'hui avec un niveau
de production plus bas des animaux qu'on
arrive à garder plus longtemps
moins de perte
et globalement économiquement s'y
retrouve aussi économiquement s'y
retrouve déjà sur le sur le fait de
d'élever peu de cheval parce que élever
une chevrette c'est vrai que c'est un
coup alors je saurais pas je saurais pas
dire exactement mais on achète du lait
on réserve le lait des chèvres pour
transformer du pour transformer le lait
en fromage voilà et donc on les nourrit
au lait et c'est vrai que le lait a pris
une
claque phénoménale donc ça coûte très
cher et puis il faut avoir aussi la
place on est monté à presque 50 chèvres
50 chevrettes au départ c'est trop juste
quoi que là une petite trentaine de
chevrettes
on est content d'ailleurs de les voir
peut-être qu'on leur donne un petit peu
plus aussi de ration on est plus
attentif on n'a pas de souci sur
l'élevage de chevreuil
on fait un peu moins quoi pour on a mis
on a diminué on a baissé la barre en
fait
pour être
détendu et aujourd'hui voilà on a
retrouvé une meilleure valorisation
aussi alors au départ oui après c'est
vrai que sur des chèvres qui ont 6-7 ans
il y a peut-être un petit peu de
sentimental aussi mais parce que il y a
un palier après au bout de trois quatre
ans la chèvre c'est surtout je pense la
différence sur le coup des chevrettes et
le fait d'avoir des animaux qui tournent
quoi on a vu sur les chevrettes il y a
des fois il y a eu un peu comme sur les
chiens une période critique à 3-4 ans on
a des animaux qui décrochent mais passer
ce stade là les chèvres on peut les
garder quoi donc elles ont pas de
problème de ma visite de cellule donc là
la valorisation du lait alors c'est le
point le plus peut-être critique de la
ferme donc on transforme tout ce que
tout ce qu'on produit donc ça fait à peu
près 70 ml de lait 80 ml de lait et on
le transforme et on vend un affiner 90%
de notre production donc on fabrique des
fromage frais qui viennent chercher deux
fois par semaine lui il affine et puis
après il vend sur des grossistes sur
Paris et non c'est critique parce qu'on
a une faible valorisation par rapport au
collègues qui font que de la vente
directe on a testé la vente directe dans
le 2006 quand on s'est installé on
faisait pas mal de fois pas mal voilà on
essayait vraiment de bouger pour se
faire connaître aussi et on faisait de
la vente indirecte c'est-à-dire deux
fois par semaine je prenais ma voiture
et j'allais livrer tous les restos du
coin les petites épiceries etc et ça
prenait énormément de temps donc on a
accepté de dire dans diminue un petit
peu la on diminuer la valorisation mais
pour pour avoir du temps pour avoir du
temps pour peut-être travailler un petit
peu mieux s'occuper les enfants et pour
pouvoir partir faire de la géobiologie à
l'extérieur voilà c'était au bout d'une
dizaine d'années d'éleveurs donc avant
c'est vrai qu'à travailler au GDS je
voyais quand même beaucoup de monde
voilà et au bout d'une dizaine d'années
l'éleveur je me suis un petit peu ennuyé
quand même
et depuis que je suis ressorti de la
ferme donc j'ai rencontré des gens je me
suis remis à faire des formations qu'on
faisait plus de formation on avait fait
des formations sur les premières années
de voilà on faisait plus on était
vraiment dans notre dans le guidon et là
je reprends du plaisir à être éleveur
depuis que je suis reparti en fait le
fait de
me sortir de la ferme
ça m'a permis de voir autre chose et
puis de voir ailleurs aussi devoir
ailleurs je crois que quand on a né dans
le guidon même si on part avec des bases
des techniques etc au bout d'un moment
la fatigue fait que voilà on lâche quoi
et puis on fait n'importe quoi
de géobio c'est voilà on a pu libérer du
temps sur la ferme en simplifiant en
valorisant peut-être un petit peu moins
mais ça permet de sortir et de proposer
mes services en tant que géobiopro donc
j'ai suivi des formations à la
Fédération Française de géobiologie et
puis c'est surtout un milieu où on
apprend par le contact avec les
collègues etc et donc je vais chez les
particuliers pour des implantations de
maison pour des harmonisations des lieux
des gens qui peinent à dormir ou qui se
posent des questions savoir si voilà ils
sont souvent fatigués dans la maison
est-ce qu'il y a une explication géobio
ou pas et sur les fermes donc de plus en
plus et pollué par quelques vétérinaires
par quelques techniciens donc je suis
appelé sur les fermes pour essayer de
chercher des choses à porter un nouveau
regard en fait par rapport à
l'environnement donc on intervient
souvent sur des fermes ou ils ont essayé
d'épurer et purée la technique essayer
de trouver des solutions et puis ça
marche pas à un moment donné on se dit
il y a peut-être quelque chose d'autre
et là c'est souvent un problème
d'environnement
dans ma pratique de géobiologie
je sens je sens cette cette pratique du
géobiologie en vraiment
des mesures type de
géobiologie traditionnelle d'autrefois
c'est le Sourcier c'est sur l'implant
sont des lieux c'est sur les veines
d'eau enfin ce que les anciens faisaient
et dans certains coins un peu reculés de
nos campagnes se pratiquer encore il y a
une continuité par rapport à ça et moi
j'apporte ce que j'aime bien c'est le
côté aujourd'hui mesure physique donc on
laisse les pendus et les baguettes qui
peuvent choquer parfois et on arrive
avec nos mesures pour traquer les
courants de fuite les courants vagabond
enfin tout ce qui est honte
d'électro-magnétique qui aujourd'hui on
le sait ça a été démontré perturbe
énormément les amis
les animaux sont beaucoup plus sensibles
que nous à tous cette pollution
électromagnétique et on l'a oublié en
fait on a des bottes on est coupé de la
terre etc et ces animaux qui sont en
plus dans un environnement propice à la
propagation de saison de ses courants de
fuite etc on le voit il y a beaucoup de
métal c'est un lieu humide et de plus en
plus dans les fermes on a du matériel
sophistiqué on a oublié la sobriété
d'autrefois et ces machines à traire
trayers etc alors ça apporte du progrès
mais on sait très bien que quand on
apporte quelque chose il y a forcément
une contrepartie la Reverte de médaille
et cette revers de ménage c'est les
productions les pollutions
électromagnétiques
et c'est très valorisant aussi
d'intervenir dans les élevages de
pouvoir apporter des solutions parce que
le on le contrairement à mes
interventions en humaine où on pourrait
dire ouais il y a peut-être une notion
de d'effet placebo les choses comme ça
là les animaux ils mangent pas quoi j'ai
vu certains cas de chefs qui voulaient
pas rentrer dans des salles de traite ou
même sortir de certaines barrières enfin
on avait vraiment un
problème comportemental on arrive à
résoudre des choses toutes simples des
fois et là on voit directement l'effet
alors dans la salle de traite en fait
c'est vraiment une enquête c'est une
enquête
une enquête minutieuse et il faut être
vraiment très précis et on check chaque
point en fait important on a oublié les
normes actuelles d'électricité en fait
elles sont faites pour les hommes elles
sont pas faites pour les pour les
animaux les animaux qui ont une
résistance beaucoup plus faible que nous
qu'un humain donc qui dit résistance
plus faible dit perturber beaucoup plus
rapidement et dans les salles de traite
là où j'interviens il y a des fois des
choses simples c'est vérifier la mise à
la terre vérifiez voilà qu'il y a pas de
courant de fuite on regarde des choses
toutes simples les néons le champ
magnétique des néons peu induire un
courant électrique il y a des choses il
y a beaucoup de choses toutes simples
qu'on devrait je pense apprendre
avant même de créer une salle de traite
ou c'est des choses que les
installateurs de machines à traire que
les électriciens devrait être sensible à
ces phénomènes là les néons les plus
problématiques c'est les anciens avec
les starters où il y a un gros
transformateur avant donc c'est un
système de bobine et là ça crée un champ
magnétique pas possible voilà et donc ce
champ magnétique il induit du courant
dans les tubulaires alors aujourd'hui on
a des néons LED autrefois il y avait des
starters électromagnétiques où on a plus
champ magnétique
on enlève ce champ magnétique donc il y
a plus d'induction il y a plus de
courant qui circulent dans les
tubulaires lorsque j'interviens dans les
fermes on a un ordre à suivre en fait
d'importance par rapport à ce qui
pourrait poser problème le premier
élément de toute façon c'est la prise de
terre la prise de terre du lieu du
bâtiment je le rappelle donc les
bâtiments agricoles sont des lieux pas
évidents qui vieillissent beaucoup plus
rapidement que qu'une maison qu'une
installation électrique de maison etc et
donc c'est pas parce que vous avez fait
une bonne prise de terre à la
construction que 5 ans 5 ans après vous
avez une bonne prise de terre la prise
de terre
électrique dans un bâtiment c'est ce qui
va drainer tous ces courants électriques
donc c'est la première la première le
premier point on arrive dans un bâtiment
on garde la prise de terre est-ce
qu'elle est là est-ce qu'elle est
présente est-ce que ça va leur est
correcte et avant même d'aller plus loin
et si on n'a pas ce point-là on peut
même pas
au même pas envisagé de continuer le
diagnostic ensuite ce qu'on vérifie
c'est tout le système tubulaire donc on
a vu que les champs électromagnétiques
qui étaient produits souvent
par des néons par des moteurs qui
consomment on a quand même beaucoup une
grosse consommation électrique dans les
dans les bâtiments agricoles
et donc ça crée du courant électrique et
ce courant il est drainé c'est très
facile à drainer du courant électrique
par la prise de terre donc il y a un
point important c'est vrai que le dans
les fermes il y a beaucoup de
consommation électrique plus donc le
fait de consommer beaucoup de
consommation d'avoir de l'électricité
petit passe dans les fils ça crée du
champ magnétique ça c'est une chose
ensuite on a beaucoup de de gros moteurs
etc qui vieillissant peuvent avoir des
défauts d'isolement à un certain moment
et même si le disjoncteur ne saute pas
ils peuvent balancer du enfin si je puis
dire balancer du courant dans tous donc
à la terre ce courant va aller à la
terre voilà si la terre est bonne mais
si on a un défaut de prise de terre et
ben il peut très bien se balader dans
tout ce qui est tubulaire ma toute
première intervention dans une ferme
c'était relativement simple donc c'est
le vétérinaire qui m'avait qui m'avait
appelé et on a tout de suite vu il y
avait un défaut de prise de terre sur la
pompe de forage donc avec le
vieillissement le fil de terre dans la
pompe avec grillé vous avez plus de 8
mailles donc surtout les abreuvoirs donc
là clairement les vaches n'étaient pas
hydratées elles allaient elles se
prenaient elles se prenaient le jus quoi
l'homme nous on n'est pas sensible à 8
maires la vache la vache c'est terminé
quoi et donc là la solution a été très
simple on a pris un morceau de fil en
attendant l'électricien pour faire
vraiment une refaire la prise de terre
de la pompe donc on a mis la cuve en
attendant de retirer la pompe parce que
le défaut était sur la pompe on a mis la
cuve de pression à la terre et on avait
plus rien du tout dans les abreuvoirs
et là l'éleveur a appelé quelques temps
après pour dire je comprends pas les
vaches elles vont boire elle ressortent
de l'abreuvoir ça dégouline la flotte
tellement qu'elle se elle se gavait de
quoi
ça peut être des solutions toutes
simples l'intérêt de la géobiologie
c'est aussi d'amener sur la ferme
quelqu'un avec un œil un regard
différent et à force de voir de voir des
fermes mais c'est vrai qu'on
sélectionne et on va souvent
aux causes de problématiques qu'on
retrouve de ferme en ferme par rapport à
la prise de terre dans le dans le milieu
agricole où on le voit on a énormément
de tubulaires qui sont reliés à la terre
et souvent ce qu'on peut trouver c'est
que la prise de terre n'est pas
suffisante donc elle a pas une
résistance
si basse la vraie prise de terre
électrique et que la masse se fait
directement sur les tubulaires donc les
courants qui devraient être drainés par
la terre
vont ne vont pas dans la terre mais il
reste dans le bâtiment et il reste et
ils vont perturber les perturber les
animaux
et ça c'est quelque chose de nouveau en
fait en élevage et c'est quelque chose
aussi qui est différent dans le milieu
domestique même par rapport à la mesure
de la prise de terre on mesure pas une
prise de terre dans un bâtiment agricole
comme on le fait dans une dans une dans
une habitation
on peut se tromper d'ailleurs ça m'est
arrivé dans mes premières interventions
voilà on prend la mesure de la prise de
terre bonjour monsieur vous avez une
très bonne prise de terre mais
félicitations au revoir et puis on voit
que on a rien solutionné du tout alors
on gratte on appelle les copains et tu
as regardé si c'était pas le voilà donc
là il faut ouvrir la barrette de prise
de terre et on fait deux mesures on
mesure la prise de terre réelle et on
fait une mesure de prise de terre sur
les tubulaires et on voit que les
tubulaires sont bien meilleurs
conducteurs de résistance beaucoup plus
faible que la prise de terre électrique
et donc c'est vrai que si on s'arrête à
ce qu'on apprend à
notre gestion domestique et bien on
passe à côté de ce point là j'ai une
pratique de géobiologue où j'ai mon oeil
éleveur aussi derrière donc il faut pas
oublier aussi d'avoir du bon sens et de
pas crier tout de suite à la prise de
terre etc il faut
l'élevage c'est quand même un lieu où on
a quand on a des problèmes c'est souvent
multifactoriel voilà donc on se focalise
pas sur quelque chose et c'est ce qui
est intéressant c'est qu'il y a un
travail d'équipe c'est le moment où on
met les gens autour de la table on y va
voilà on va regarder ce qui est
important prise de terre etc faire
l'étude mais est-ce que tu as pensé aux
minéraux est-ce que tu as vu avec ton
vétérinaire voilà le plan de profilaxi
est-ce que tu as bossé avec ton
nutritionniste c'est on arrive comme
intervenant un peu nouveau dans les
fermes où on essaye de rassembler moi ce
qui ce qui m'attire dans ce milieu là
c'est on n'arrive pas tout seul en
disant je vais tout solutionner je suis
le meilleur c'est voilà hop on va
essayer de se reposer se remettre autour
de la table et travailler en équipe
parce qu'on a besoin de travailler
c'est un milieu c'est un milieu
tellement tellement varié tellement
énorme l'élevage
une seule personne
ne peut pas on aurait été obligé de se
spécialiser
il y a 30 ans il y avait par ici comme
intervenant le vétérinaire et le
guérisseur qui intervenant dans les
faire aujourd'hui on en est bien loin on
peut avoir 10-15 intervenants et c'est
vrai que ça c'est tellement spécialisé
qu'on a un petit peu cloisonné l'élevage
en fait et on oublie que tout est
interconnecté
la nutrition alors pour en parler avec
ce que j'ai vu en bio électronique on
peut voir que une mauvaise digestion sur
les animaux pouvaient favoriser en fait
une ambiance différente et on peut même
aller plus loin une malabsorption des
minéraux ou si on donne trop de minéraux
à des animaux bah ça va rendre aussi
plus conducteur
les fumiers qui seront en tête plus
conducteur de courant électromagnétiques
donc tout est lié du nutritionniste au
géobiologue aux mesures des ondes au
vétérinaires c'est vraiment un travail
d'équipe alors aujourd'hui donc on s'est
organisé sur la ferme pour pouvoir
répondre à la demande qui est
grandissante ça change aujourd'hui je ne
fais absolument aucune pub et je
travaillais jusque là que qu'avec du
bouche à oreille c'est je suis allé chez
un éleveur je vais chez son voisin qui a
eu un cas similaire ou le vétérinaire a
su que ça serait peut-être bien de voir
la partie géobiologie voilà mais d'un
point de vue pratique donc il faut
toujours me contacter je prends du temps
par téléphone pour écouter les personnes
c'est déjà important et parfois
réorienter les gens sur d'autres
intervenants
et à chaque demande je me fais un
plaisir de faire déjà au moins une étude
à distance au moins une étude de cas où
on va regarder la géologie
l'implantation du bâtiment sans
forcément intervenir chez l'éleveur tout
de suite on va regarder la structure
aujourd'hui on a on a énormément
d'outils avec Internet où on peut aller
voir
les les lignes à haute tension on peut
voir tout l'ambiance électromagnétique
de l'élevage avant d'intervenir les
antennes relais elles sont toutes elles
sont toutes positionnées sur quelques
photographies donc il y a déjà beaucoup
de travail
voilà et d'études
qui peut me permettre l'éleveur de dire
bah ok je peux vous aider ou pas alors
je voudrais pas que ça devienne mon
premier métier non plus ce que je trouve
qu'il y a un équilibre entre l'élevage
et la géobiologie voilà mais je
souhaiterais me consacrer une journée
par semaine à réaliser des études garder
les professionnels en élevage surtout et
les particuliers et donc même si je fais
absolument aucune pub c'est très facile
de me retrouver sur internet vous
recherchez Michael pair vous allez
trouver donc j'ai une page google j'ai
un site et même mon numéro de téléphone
s'affiche s'affiche relativement j'ai
bloqué absolument rien donc vous allez
me retrouver facilement et je me ferai
un plaisir de vous prendre au téléphone
et
de échanger avec vous sur sur cette
activité qui est qui m'apporte
énormément personnellement par contre
voilà je suis quand même éleveur je suis
quand même éleveur donc je pour le
moment je me suis fixé sur trois
départements la Loire l'Allier et la
Saône-et-Loire
voilà sur un secteur
autour d'une heure une heure et demie
autour de la ferme le but c'est ce que
j'aime bien aussi c'est que j'ai
travaillé avec des voisins avec des gens
qui sont pas très loin parce qu'on je
crois ce que je fais on a la confiance
je vais pas aller vendre une
harmonisation à 400 km et puis revoir
les personnes je peux pas faire une
intervention sans prendre de nouvelles
derrière sans garder contact pour savoir
ce qui se passe
c'est pas une activité de vente c'est
vraiment une activité de on crée un lien
avec les personnes

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