Paysages comestibles

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Paysage comestible


De nombreuses solutions au changement climatique en agriculture sont prônées par l'agroécologie, notamment les paysages comestibles. Ces derniers ont pour objectif de planter des espèces qui apportent une production alimentaire. Le paysage comestible est une "branche" de la permaculture.

Implanter un paysage comestible

Les paysages comestibles se retrouvent principalement dans les vergers, les haies, dans les jardins et les villes (balcons, terrasse, parc, espaces verts, etc.).


Les paysages comestibles peuvent permettre de créer du lien entre différents acteurs[2] quand ils sont implantés dans des écoles par exemple. Ces endroits permettent de créer des espaces de partage et de rencontre, mais aussi de transfert de connaissances. Ces paysages participent, au travers des interactions entre citadins, à l’établissement de relations de confiance. Ces interactions brisent certains préjugés, notamment culturels et participent au développement d’une cohésion communautaire.[3]

Ils permettent aussi de produire une alimentation plus durable et moins dépendante des énergies fossiles.

Jardin forêt

Les jardins forêts sont des écosystèmes productifs qui valorisent la succession végétale naturelle. Ces forêts comestibles se veulent garantes d’un paysage aux ressources multiples, abondantes et nourricières. C'est la forme la plus poussée du paysage comestible. Elle a pour objectif de créer un écosystème à la fois le plus autonome et le plus productif possible.

Le jardin-forêt associe de multiples plantes afin d’exploiter les différentes strates aériennes (arbres, arbustes, plantes grimpantes, herbacées, couvre-sol) et diversifier les strates souterraines (racines pivotantes, traçantes, bulbes). Cela permet de densifier le taux de plantation et augmenter la diversité des espèces. Les plantes productives et les plantes auxiliaires sont disposées de manière à limiter l’intervention humaine.[1]

Pour créer un jardin forêt, il existe un système basé sur l'observation de la forêt naturelle et qui peut être divisée en 7 niveaux :[4]

  1. Couche canopée, constituée par les arbres fruitiers d'origine
  2. Strate arborée basse : noix et arbres fruitiers sur porte-greffe nain
  3. Strate arbustive : des arbustes fruitiers tels que le cassis et autres baies
  4. Couche herbacée de légumes et d'herbes vivaces
  5. Rhizosphère ou dimension souterraine des plantes cultivées pour leurs racines et tubercules
  6. Couche couvre-sol de plantes comestibles qui se propagent horizontalement
  7. Couche verticale de vignes et autres plantes grimpantes


La plupart des légumes traditionnels cultivés aujourd'hui, tels que les carottes, sont des plantes héliophiles peu adaptées au système de jardin forestier plus ombragé. Il vaut donc mieux privilégier des végétaux vivaces tolérant l'ombre.

Sources

  1. 1,0 et 1,1 Perpétuelle, 2018 : Un paysage comestible, c'est quoi ? https://perpetuelle-paysages-comestibles.com/un-paysage-comestible-cest-quoi/
  2. Hugo Carton, 2016 : Les paysages comestibles sont la clef de voûte de la production alimentaire de demain https://reporterre.net/Les-paysages-comestibles-sont-la-clef-de-voute-de-la-production-alimentaire-de#:~:text=Par%20paysage%20comestible%2C%20on%20entend,les%20haies%20bocag%C3%A8res%20par%20exemple.
  3. Mark Zucchero, 2018 : En quoi repenser la ville par le paysage comestible peut constituer des éléments de réponses aux enjeux urbains modernes ? https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01895295/document
  4. Wikipédia : Jardin-forêt https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin-for%C3%AAt

Annexes


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