La Plante en Kit ! Ep2 - La fleur, avec Marc-André Sélosse

De Triple Performance
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On vous propose une série produite avec notre microbiologiste préféré, Marc-André Sélosse ! Une série riche et ludique sur l'un des êtres vivants omniprésent et pourtant souvent oublié : la plante ! Et tout cela, découpée en kit pour mieux comprendre.

Transcriptions

boum

la deuxième structure dont je voudrais
parler c'est la fleur sans doute celle
qui est la plus colorée de la plante
quand on prend une fleur elle est dans
le cas le plus compliqué constitué de
partis stérile à l'extérieur des parties
verte qu'on appelle les sépales puis
deux parties beaucoup plus visible et
colorées qu'on appelle les pétales et

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c'est parti stérile entoure une partie

centrale qui va être lié à la
reproduction
cette partie centrale comprend de plus
ou moins nombreuses étamines qui
produisent des particules très fines des
cellules en fait reproductrices qu'on
appelle le pollen et puis au milieu des
étamines se trouve en général une
structure formée d'un tube allongée et
d'un corps base à l'arrondi alors le
tube
c'est ce qu'on appelle le pistil et ça
va recevoir le pollen par l'extrémité au
niveau de ce qu'on appelle les stigmates
tandis qu'à la base se trouvent les
ovules au sein d'une structure arrondie
qu'on appelle le vert c'est là que se
trouvent les parties femelles et
l'histoire de la flore ses rapaces
rapprocher le pollen des ovaires et a
tout de suite on se rend compte qu'un
paradoxe parce que dans la fleur les
étamines et le pistil donc la partie qui
va recevoir le pollen sont côte à côte
et donc normalement ça devrait marcher
tout seul alors pourquoi y at il besoin
d'une structure aussi complexe décès
qu'en fait la fleur c'est pas seulement
l'organe reproducteur l'organe de la
fécondation c'est ce qui va permettre
une fécondation croisée une fécondation
qui va éviter la consanguinité et qui va
permettre d'amener le pollen d'une fleur
sur le pistil une eau de fleur mais
comment en ce moment le truchement qui
va déplacer le pollen d'une fleur à
l'autre c'est le vent ou des insectes
et puis notons une chose c'est qu'en
général dans une fleur
eh bien les étamines son mur d'abord et
donc les fleurs sont d'abord deux de
pollen puis en général quand le pollen a
disparu à ce moment là le pistil devient
mature et peut recevoir du pollen et
donc la fleur fonctionne d'abord en mal
puis en femelles et si jamais elle n'a
pas pu libérer son pollen et bien ce
sera le pollen de la fleur qui
finalement arrivera à féconder le pistil
et a donné des descendants c'est à dire
que la fleur donne la priorité à
expédier son pollen puis en recevoir
et si ça n'a pas marché elle fait une
auto fécondation de sauvetage alors
maintenant le problème est de savoir qui
transporte le pollen et nous avons deux
options l'option insectes qui correspond
aux fleurs très colorées et souvent très
odorante qui vont attirer les insectes
et puis nous avons l'option vent qui est
celle de fleurs beaucoup plus discrètes
comme par exemple celle des graminées
qui n'ont pas besoin d'un affichage
odorant ou visuel pour attirer des
insectes mais qui ont des étamines que
l'on voit très bien penderie ci qui
libère le pollen qui va circuler d'une
fleur à l'autre par le vent l'intérêt
des insectes c'est qu'ils vont de fleur
en fleur
mais le problème c'est qu'il faut les
attirer il y a un coût à produire une
fleurs colorées et à mettre du nectar
dans cette fleur qui va justifier le
déplacement et la venue de l'insecte
pour butiner le vent lui bah ouais que
les fleurs sont beaucoup moins difficile
à constituer
elles sont beaucoup moins coûteuse pour
la plante mais le pollen s'en va partout
où il s'en va partout il finit par terre
il finit au poumon parfois et c'est le
pollen des fleurs pollinisées par le
vent qui entraîne le rhume des foins et
le rendement de pollinisation est
extrêmement faible il ya beaucoup de
pertes de pollen donc que ce soit des
coûts liée à l'attraction l'insecte ou
des pertes de pollen
les deux méthodes le vent ou les
insectes ont leurs avantages et leurs
inconvénients
revenons un instant sur les fleurs qui
sont pollinisées par des insectes
l'insecte vient chercher du nectar dans
la fleur est il le repère grâce aux
couleurs et aux odeurs de la fleur
cependant pour la fleur la visite de
l'insecte est intéressante que si
l'insecte prend du pollen bien en dépose
ce qui fait que la fleur va très souvent
être construite pour réconcilier les
intérêts qui ne sont pas parfaitement
identiques des deux partenaires et on a
par exemple ici la fleur de sauge au où
les sépales sont soudés en tube
les pétales forme également un tube et
le nectar est au fond du tube quand
l'insecte ici par un petit morceau de
bois représente et se présente dans la
fleur il va devoir rentrer par cette
phase c'est le seul moyen d'acquérir du
nectar est en vente rang il va provoquer
le basculement à cause d'un dispositif
de des étamines qui vont aller
lui polliniser le dos et qui vont
l'obliger à transporter du pollen cette
fleur est jeune elle est mal dans les
fleurs plus âgés qu'en l'insecte se
présente et bien le pistil a poussé et
en atterrissant l'insecte touche le
pistil et dépose le pollen voilà comment
cette fleur est construite d'une façon
qui va faire que le comportement de
prise de nectar de l'insecte oblige à la
pollinisation mais c'est pas donné et il
ya des insectes qui sont capables et
bien d'aller prélever du nectar sont
pollinisées c'est ceux par exemple qui
font des trous latéraux pour aller
chercher le nectar et d'ailleurs il ya
aussi des fleurs qui utilisent les
insectes sans récompenses elles ont
l'air de fleurs colorées odorantes mais
ya pas de lecteur dedans et l'insecte se
retrouvent tartiner de pollen alors même
qu'il n'a pas mangé on représente
souvent la pollinisation comme
mutualisme qui fonctionne bien
en réalité il y as entre les partenaires
de très grosse différence d'intérêts qui
conduisent ce mutualisme a déraillé
parfois vers des formes d'exploitation
de l'un par l'autre
en plus les fleurs sont souvent
comestibles même sur des plantes qui
sont toxiques
encore que pas dans tous les cas mais
assez souvent comme ce sont des organes
passagers les pétales et les sépales ne
sont pas très riches en toxines ne sont
pas protégés parce qu'ils ne vont pas
durer
alors on connaît tous par exemple le
petit goût sucré des fleurs du trèfle on
connaît moins mais c'est très joli dans
les salades
on connaît moins les pétales du pavot il
a un petit goût de noisette aidera dit
un petit peu c'est très joli et on
connaît également plus souvent les
fleurs bleues de la bourrache quand un
goût d'huître et diodes
dans tous ces cas là d'ailleurs
nous sommes typiquement dans la
situation où le mutualisme entre les
animaux et les fleurs est rompu c'est à
dire où l'un exploite l'autre sans lui
rendre le service que l'autre est ce
conte en l'occurrence lorsque nous avons
mangé une fleur il n'y aura pas
pollinisation nous avons profité de son
sucre et les saveurs de ses pétales

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