Semis direct et transformation en huile de lin, Ludovic Joiris - Journée Séguy 2024

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Dans cette vidéo, Ludovic Joiris, un agriculteur dans l'Essone engagé dans l’agriculture de conservation des sols (ACS) depuis 2002, partage son parcours vers la transformation de l’huile de lin. Il explique comment la réduction du travail du sol lui a permis de dégager du temps pour se consacrer à cette transformation, qui génère une valeur ajoutée significative par rapport à la simple production de matières premières. Ludovic évoque les défis et réussites de son exploitation céréalière familiale, située entre Étampes et Rambouillet, et détaille ses pratiques agricoles, notamment l’importance des rotations de cultures et des couverts végétaux. Au fil de son témoignage, il aborde également les aspects économiques de son activité, la commercialisation de ses huiles, et les difficultés rencontrées dans un marché volatile. Sa volonté de valoriser ses produits et de s’adapter aux besoins du marché, tout en préservant l’environnement, reflète une approche moderne et durable de l’agriculture.


Highlights

  • 🌱 Ludovic Joiris pratique l’agriculture de conservation des sols depuis 2002, réduisant ainsi le travail du sol.
  • 🛠️ La transformation de l’huile de lin permet de générer une valeur ajoutée significative par rapport à la simple production.
  • 🌍 Ludovic travaille sur 288 hectares, intégrant des rotations de cultures variées pour améliorer la santé des sols.
  • 💧 L’utilisation de couverts végétaux contribue à la porosité et à l’infiltration de l’eau dans le sol.
  • 📈 L’huile de lin est commercialisée à des fins techniques et alimentaires, avec une attention particulière à la qualité.
  • 🤝 Malgré des défis de marché, Ludovic trouve des débouchés grâce à une demande croissante pour des produits locaux et durables.
  • ⚖️ Ludovic souligne l’importance de trouver un équilibre entre transformation et gestion de l’exploitation agricole.


Key Insights

  • 🌾 Importance de la réduction du travail du sol : Ludovic a constaté que la réduction du travail du sol a non seulement amélioré la santé de ses terres, mais lui a également permis de dégager du temps pour d’autres activités. Cette approche favorise la biodiversité des sols et augmente leur capacité à retenir l’eau, ce qui est crucial dans un contexte de changement climatique où les sécheresses deviennent plus fréquentes.
  • 🥇 Valeur ajoutée par la transformation : La décision de se lancer dans la transformation de l’huile de lin a été motivée par la nécessité d’augmenter la rentabilité de l’exploitation. En transformant ses produits, Ludovic a pu créer des marges plus élevées et diversifier ses sources de revenus, prouvant que la transformation peut être une voie stratégique pour les agriculteurs.
  • 🔄 Rotations de cultures et couverts végétaux : Ludovic met en avant l’importance des rotations de cultures et des couverts végétaux pour maintenir la fertilité du sol et lutter contre les parasites. Ces pratiques non seulement améliorent la santé du sol, mais réduisent également la nécessité d’intrants chimiques, ce qui est bénéfique pour l’environnement.
  • 🚜 Mécanisation et adaptation : L’intégration de nouvelles technologies et de mécanismes de culture adaptés a permis à Ludovic de mieux gérer ses parcelles, tout en répondant à des défis comme les nuisibles. La flexibilité dans l’utilisation des équipements est essentielle pour maximiser l’efficacité de la production.
  • 🌐 Évolution du marché et demande locale : L’intérêt croissant pour des produits locaux et durables est une opportunité pour Ludovic. En s’alignant sur les tendances de consommation, il parvient à élargir ses débouchés, favorisant ainsi une économie circulaire locale. Ce changement de paradigme dans la consommation est crucial pour le développement des exploitations agricoles durables.
  • 📉 Défis de la commercialisation : Ludovic souligne que malgré la demande croissante pour des produits durables, la commercialisation reste un défi. Les fluctuations de prix et la concurrence sont des obstacles à la rentabilité. Cela met en lumière la nécessité d’une stratégie marketing efficace pour sensibiliser les consommateurs et valoriser les produits locaux.
  • 🌳 Vision à long terme pour la biodiversité : Ludovic envisage d’intégrer des pratiques agroécologiques, telles que l’agroforesterie, pour diversifier encore plus ses productions. En intégrant des arbres fruitiers et d’autres cultures pérennes, il espère non seulement augmenter la biodiversité de son exploitation, mais aussi offrir des alternatives durables face aux défis climatiques.

L’approche de Ludovic Joiris illustre comment une agriculture moderne et durable peut s’inscrire dans une logique de rentabilité, tout en respectant l’environnement et en répondant aux besoins d’une société en quête de produits de qualité et durables. Son témoignage est un exemple inspirant de la façon dont les agriculteurs peuvent innover et s’adapter pour surmonter les défis contemporains.


Cette vidéo a été créée dans le cadre des projets CONSERWA avec le financement de l’Union Européenne, de la confédération suisse et du Royaume-Uni. Par ici pour plus d'info : https://conserwa.eu/

et dans le cadre du projet SOL Couvert financé par l'OFB / ECOPHYTO II+




Transcriptions

salut tout le monde pendant la journée technique luciens Segi on a eu l'occasion de rencontrer Ludovic Joiris qui a fait une intervention pour raconter un peu son évolution vers la CS et vers la transformation en huile de lin donc lui il est en agriculture de conservation des sols depuis 2002 et il va vous raconter donc comment il a s'est dégagé du temps notamment grâce à la réduction du travail du sol pour permettre le développement de cet atelier de transfo

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allez je vous laisse avec la vidéo c'est la CS qui m'a qui a permis de me dégager du temps pour faire la transformation j'avais conscience qu'il fallait que pour augmenter les produits bah faut faaire de la valeur ajoutée la valeur ajoutée c'est pas dans la production de matières premières je me disais faut trouver quelque chose à faire avec nos matières premières la majeur part majeure partie de de ce que je produis en huile c'est de l'huile technique qui part auprès d'entreprise comme matière première la partie transformation c'est quand même là où on fait beaucoup plus de valeur ajoutée je serais bien plus rentable à racheter que des extérieur et à transformer quoi ça fait du à peu près du 35 l de carburant à l'hectare ça fait environ 1 heure et dem de main d'œure à l'hectare 110 à 220 ver de terre au m Carr taux de matière organique qui passe de 1,7 % à 2 et dem 3 on est dans une zone où il y a pas d'élevage il y a rien du tout bon et bien bonjour euh je vais intervenir plus sous forme de témoignage sur comment je suis pas passer de faire de passer en ACS et après de laacs à faire la transformation parce que tout ça est également un peuf pas complètement complètement lié en fait faud pas hésiter à me poser des questions parce que c'est pas mon métier premier de faire ce genre de d'intervention voilà moi je suis Ludovic Joiris je suis agriculteur dans les sones euh donc entre étamp et Rambouillet vous prenez le pH de saint-arnou su juste à côté euh h c'est une exploitation céréalière familiale sur 288 hectares c'est des terres plutôt limon battant limon argileux euh donc assez profonde quoi en fait c'est c'est un peu le début de la B c'est la fin du repoid début de la bosse euh historiquement parlant c'est mon père qui a arrêté le labour en 1992 à cause de la de la réforme de la PAC euh donc des craintes sur sur les subventions qui allaient remplacer les prix enfin les subventions intégrées et euh aussi pour des problèmes de manœuvre donc on est il est passé en TCS pendant 9 ans sur donc de 92 à 2002 euh avec un travail sur 5 cm à peu près quoi sans changement des pratiques c'est-à-dire rotation plutôt courte bléorge colza des fois des poids et sans un sans couverts végétaux moi je me suis installé en 1999 à mi-temps donc on a continué ce type de pratique jusque donc de 99 à 2002 où dans les hivers 2001 2002 il y a eu pas mal de pluie on avait créé une semelle de travail du sol l'eau s'infiltrait plus les Smith blé ont pourri il a fallu semer plusieurs fois enfin bon on connaît un peu la la musique de genre de de problème et donc l'interrogation c'était est-ce que on revient au travail du sol avec la Bour où est-ce qu'on enlève tout travail du sol et on imp planant découvert à la place comme on était déjà équipé d'un somoir de semidirect on est passé en donc en ACS avec intégration de de couverts végétaux et de donc aucun travail du sol couvert végétaux et chercher à augmenter la rotation le nombre de cultur et de plantes présentes tout au long de l'année donc actuellement quo comme un 750 en 3 M qui servait en TCS quoi en fait actuellement alors je sais pas si on va en un seulement je fais du du blé du colza du lin hiver ou printemps donc lin oléagineux des févoles des pois trèfle multiplication de semence Luserne multiplication de semence avoine facell tout ça c'est pour les semences de couvert par contre avoine et facell et le la rotation c'est plutôt l'in cols blé une légumineuse et un blé euh je vais revenir un peu plus dans le détail après pourquoi le colza après le lin et cetera je vous fais grâce du tableau sur les trois piliers de l'agriculture de conservation des sols et des avantages vous connaissez je pense vous maîtrisez le sujet euh voilà donc je reviendrai après sur la partie huilerie là je je reste plus focalisé sur la partie exploitation agricole puis après après j'en oublie donc fa voilà faut pas hésiter à partir en discussion euh rotation donc l'in colza avec sans couverts végétaux alors pourquoi cols après l'in parce que pour les pour éviter les problèmes de Limas le lin est pas appétant Limas euh ça laisse un sol plutôt sec et il y a très peu de résidus donc en général le cols euh se développe bien et n'a pas besoin de Limas d'antiimas euh il devient assez fort quand les limaces reviennent quoi et il y a pas de fin d'azote non plus c'est l'intérêt il y a pas de de de de paille qui bouffe l'azote pour le colsa ensuite entre un cols en blé c'est des colsas associés donc avec un mélange donc qu'est-ce que je mets trèfle blanc nain fevrol tournesol il a l'air pouce de de l' il y a du colza quand même le blé ite ensuite une légumineuse entre les deux un couvert la base c'est c'est c'est fevrol poids facellie tournesol avec avoine rude ou saigle entre la légumineuse et le blé c'est le la même base et je remplace laavine rude ou le segèigle par une navette et du blé au lin avant un lin de de printemps c'est la même chose c'est du segle à la place de la navette et avant un lin d'hiver je je fais pas de couvert parce que il y a que un mois donc je laisse comme ça entre col il y a pas de couvert entre col blé bah c'est l' repousse de oui j'ai pas précisé repousse de colza et le trèfle blanc nain en fait bon trfle blanc col pardon le trèfle blanc il est se en même temps que le SM colza ou il se met à la volée pendant l'hiver non il est se met en même temps au départ je se mets tout ensemble le cols tous les rangs enfin tout ensemble tous les rangs je me suis rendu compte que le cols est tout fait vite le trèfle blanc donc j'ai fait un rang sur de un un rang où je mets colza F grec et un rang où je mets bah le reste c'estàd avoine tournesol et trèfle blanc ça c'est ça marchait bien jusqu'à les deux dernières années où j'ai des soucis dans la récolte du lin et où les Smith cols sont trop tardifs et où ça va moins bien parce que je suis passé en lundiver et comme c'est un entrepreneur qui vient moissonné on tente de récolter l'un quand il est déjà un peu sur sur et ça va beaucoup moins bien voilà ça fait de la filace alors qu'il faudrait le faire vraiment juste quand quand il est mû c'est ça euh bon les résultats cet hiver voilà sur l'infiltration de l'eau ça c'est sur une route j'ai plusieurs parcelles qui se suivent et puis le reste en travail du sol donc on peut dire que ça fonctionne plutôt bien le le sol a retrouvé toute sa porosité verticale euh pas de problème d'eau ça veut pas dire que ça se passe bien au SMI quand même il y a eu des difficultés mais bon en global tout a pu être semé à peu près en temps et en heure sauf des on découvre des nouvelles choses quand même à chaque fois qu'il y a des trucs comme ça c'est pour ça qu'il faut qu'on s'adapteement vous êtes resté avec le 750 parti sur autre chose après alors j'ai alors j'ai toujours un 750a c'est plus le même CEN est un en 6 m euh je semis couvert végétaux avec un semoir à engrais à rampe où je passais juste avant récolte je passais en 24 m euh ça marchait bien sauf que j'avais des problèmes de campagnoolle et donc j'ai voulu tester le Milo parce que les campagnoles ça pouvait manger jusqu'à 30 % de la surface de blé donc gros gros problème je suis dans une région où il y a pas un arbre à l'horizon enfin sur une partie et de l'autre partie c'est la sortie de forêt donc là ça va mieux mais sur la partie pleine pleine alors là pas un arbre à l'horizon pour les bus et bah il y en a mais comme elles peuvent pas se percher elles restent pas forcément dans ce coin-là quoi elles sont de passage seulement et donc je voulais tester le méilo comme couvert végétal pour euh la partie en fait euh racine qui contient des anticoagulants pour les contre les campagnoles donc pour ça comme la semance est cher je me suis dit je vais plutôt semer avec un semoir pour assurer la la levée et euh donc j'ai trouvé un amazone primera donc ce Moir àent pour semer le les couverts végétaux enfin pour se MRE dans la paille maintenant il me sert un peu d'autres choses aussi et en fait c'est pas tellement le méilo qui a joué contre les campagnoles c'est le passage de la dent mais à très peu creux c'est juste pour casser les passages préférentiels en surface et ça rien que ça ça les perturbe suffisamment pour que j'ai beaucoup moins de problème et le broyage des cannes de colsa donc au final je garde le primera pour seer mes couverts dans la paille pour seer les cultures dans la paille jusqu'au mois de octobre et après tout est fait au 750 comme les couverts dans le dans les PO ou dans les fevol je l'ai fait au 750 aussi voilà donc c'est bien de jongler avec avec les deux quand on peut vous essay non j'ai jamais fait après bon maintenant j'avais pas envie d'investir là-dedans j'ai peur comme c'est j'ai 75 % de limon de faire trop de terfine en surface c'est un peu le problème qu'on peut avoir chez nous après la a Sapa pourrait me servir pour égaliser des pailles des fois% limon paou Mo de problème de Limas beaucoup moins de problème de campagn de Limas ouais ouais ça je veux bien croire même campagn ah oui campagnol je veux bien croire aussiou mais dans ce cas-là tu le passes quand au moment de avant de Sem les couverts quoi une fois deux fois avant ah oui mais donc tu perds quelques jours par rapport au SM couvert oui oui non non non mais VO efficace bah disons qu'avec le primera je trouve que c'est assez efficace contre les campagnoles pas les Limas et après après je oui oui d'accord oui oui oui donc là couvert avec le primerra quand c'est qu ouais je fais pu à la volée avant ouis d'accord et j'ai revendu le semoir mais je le regrette un peu parce qu'avec les les différentes années avec les étés secs ça aurait pu être une alternative de se met avant récolte de revenir à SEM avant récolte bon pour l'instant on est moins concerné par les années sèches donc au contraire donc bon on verra à suivre ça peut être intéressant quand même d'avoir un semoir à la volée à parce que ça permet d'avoir quelque chose de bien régulier euh donc c'est des semmirs d'occasion avec le cherche à voir les plus bas coups d'implantation avec un vieux coucou qui a 44 ans de roue motrice tire ça et ça va bien qui a coûté 4000 € donc voilà je cherche vraiment à réduire les les coûts ça fait le boulot donc des ver de terre et je fais partie du label je suis labellisé au cœur des sols aussi et c'est là aussi c'est un truc que j'essaie de de valoriser avec l'huilerie euh donc ça c'est en train d'évoluer euh donc le le le c'est le passage en ACS qui a fait aussi que je suis parti sur la partie sur la transformation je voulais réduire les charges avec la CS et aussi jouer sur l'agronomie après j'avais conscience qu'il fallait que pour augmenter les produits parce que c'est un peu la base réduire les charges augmenter les produits c'est ce qu'on cherche tous à faire euh bah faut faire de la valeur ajoutée la valeur ajoutée c'est pas dans la production de matière première donc c'est pour ça que j'avais enfin je me disais fallait faut trouver quelque chose à faire avec nos matières premières et donc en cherchant les différentes cultures qui passaient bien dans un système qui avait pas son sol qui avait pas encore la la structure verticale naturel euh parce que chez moi ça a mis 10 ans à peu près pour pour retrouver vraiment la structure verticale euh donc j'ai testé pas mal de cultures du lupin des bah les févroles de printemps les euh bah le lin enfin voilà diverses cultures le lin était celui qui s'en sortait le mieux au départ euh le souci c'est que bon au débouché c'était il y avait rien d'extraordinaire non plus c'était l'époque 2007- 200008 où il y avait la mode de l'huile de l'huile de colsa carburant donc on avait acheté une presse à huile en commun on avait on vous a de l'huile de cols mes collègues pour les tracteurs mais moi à faire du SMI direct ça tirait pas assez donc ça encrassait les moteurs de passer l'huile de colza je la vendais auprès des particuliers et c'est là aussi où c'était assez marrant comme anecdote sur le comportement des des consommateurs la première année il y avait 50 centimes de différence avec le le gasoil j'en ai vendu 10000 l dans les commentaires c'était c'est super c'est directement du producteur au consommateur il y a pas de euh c'est écolo et tout mais jamais question de prix l'année suivante il y avait plus que 25 centimes de différence j'en ai vendu 800 l voilà comme quoi c'est quand même le prix en premier qui compte de toute façon et ça n'a pas changé malheureusement euh donc donc j'avais on avait une presse en commun et les premières graines de lin que j'ai récolté je les ai mis dans la presse pour voir ce que ça pouvait donner l'odeur m'a tout de suite plu et dans la littérature c'est la deuxième huile végétale la plus utilisée en industrie donc plein de choses à faire euh avec ça et puis bah on commence à mettre le doigt dans l'engrenage de la transformation de c'est très prenant c'est très motivant donc d'abord commercialiser l'huile de l'in technique pour traiter les bois les carrelage très vite j'ai voulu retransformer l'huile parce que là ça fait une deuxième valeur ajoutée en savon noir ménager ou là par contre en terme de marge c'est beaucoup mieux parce que il y a beaucoup d'eau de pluie notamment et après on a lancé une gamme de d'huile rich en oméga 3 avec huile de lin chanvre caméline colsa bon et tournesol bon pour compléter voilà mais c'est plus anecdotique le le la la majeure part majeure partie de de ce que je produis en huile c'est de l'huile technique qui part auprès d'entreprise comme matière première quoi et euh donc voilà ça se développe depuis 2009 première année de commercialisation là je suis en train de construire un bâtiment pour justement transférer toute la partie vilerie pour être plus productif et depuis quelques années on voit que les les entreprises cherchent à relocaliser leur four le le leur fournisseur de matières premières relocaliser ça veut dire déjà acheter français et donc là j'ai pu trouver des débouchés supplémentaires grâce à ça et maintenant ça évolue certaines entreprises source des produits qui sont pas forcément en bio mais justement en ACS j'ai une entreprise qui m payer pour utiliser ce logo sur leur produit donc c'est en train qui qui vraiment c'est le la démarche agriculture de conservation des sols qui qui leur plaît donc petit à petit on va arriver à enfin j'espère à faire avancer le le chemil B mais faut voilà c'est long en Surace deort moi je fais 50 hectar de là sur 288 en pourcentage c'est comme le cols je pu pour centage exa ah bah alors non parce qu'il veut plus me faire le bah il était là tout à l'heure il est avec moi et non le l' il veut plus Maine commentir sa machine bah alors j'en ai une machine mais c'est surtout que effectivement comme je le coupe pas l'in au bon moment c'est une lection en plus hybride ça aime pas du tout du tout du tout du tout simple B soit ça même une axiale ça passe axiale de ça passe mais c'est quand même la coupe pour éviter de passer des de la paille quoi pour ça que je voudrais bien trouver un striperer quoi à voir comment la paille de oh je la laisse au sol puis c'est surtout moi j'ai remarqué la paille de l'in au bryeur ça fait des même chemour disque ça arrive à passer dessus quoi c'est tellement ch oui tout à fait mais c'est pas grave même au pire s'il y a un paquet comme ça qui est passé le colza après ça va aller pas un souci mais c'est vraiment le passage moissonneuse qui est compliqué alors si on moissonnait en temps et en heure dès le départ ça irait mieux aussi et donc l'année prochaine si je trouve pas de stri je vais faire avec ma vieille ma vieille bécane je vais essayer quoi juste au fait que un entrepreneur ça soit trop tard oui parce que je l'attends pour faire ça çaélior condition ça va tout améliorer ça va améliorer les conditions de récolte du L et ça orer les conditions de semi du colsa la paille de l pas pour le ah non non non aucun souci ah non beaucoup moins que le blé justement c'est pour ça le le colza derrière alin n'a aucune fin d'azote il est tout le temps poussant tout le temps vert j'ai jamais eu un colza qui était rouge après après de comment pose pas de problème particulièrement et au niveau diicot c'est plus propre aussi après on peut pas jouer sur le sur le le lesgaminé on peut pas mettre de kerbe sur le sur le lin quoi malheureusement mais ça serait voilà ça serait intéressant quand même mais voilà ça ça passe pas euh par contre non c'est intéressant bon sauf depuis 2 ans où là bon souci technique bon c'est bien c'est bien repéré mais ça fait mal au portefeuille quand même euh après le un autre souci c'est la CS qui m'a qui a permis de me dégager du temps pour faire la transformation quand on lance un truc comme ça on est très motivé on cherche les débouchés c'est notre bébé donc on passe beaucoup plus de temps là-dessus et on arrive à négliger la ferme et faut retrouver un équilibre donc j'espère qu'avec mon bâtiment qui va me permettre d'être plus efficace retrouver un peu plus de temps sur la partie ferme parce que là c tempsci c'est moins la joie quand même faut avouer c'est c'est compliqué c'est un équilibre à trouver c'est super mais on voit aussi que la partie transformation c'est quand même là où on fait beaucoup plus de valeur ajoutée je Seris bien plus rentable à racheter que des graines extérieures et à transformer quoi sortir des marges c'est vachement facile oui oui et puis on maîtrise notre prix enfin voilà l'agricole le coup de revient on le sait qu'après quand tout est fait donc en gros après là moi je suis je triture environ 250 300 tonnes de lin ça fait à peu près 100 tonnes d'huile en première pression à froid moi j'en produis enfin je peux en produire 75 C tonn à peu près donc j'en rachète à l'extérieur pour compléter et après bon on pourrait chercher d'autres débouché ça sera à voir quoi mais il y a tellement d'utilisation possible de l'uile non non de des graines des graines ou et les touraux vous valoris aussi ah ça c'est le plus simple à vendre alors ça j'en ai des camions de réservé aucun problème non non ça ça va ça va bien pour les déboucher l'uile du coup vous disiez il y a les industriels alors il y a bah ça sert donc pour traiter les beaucoup d'apiculteurs qui s'en serent pour traiter les ruches pour les instruments de musique en bois pour faire de la peinture à mouton par exemple Nour complément alimentair pour chevaux enfin qu'est-ce qu' peut y avoir donc maintenant les cosmétiques aussi l'alimentaire enfin voilà il y a il y a un panel voilà vraiment intéressant on n'est pas obligé de faire que de la grosse quantité et et et faire du volume c'est ça qui qui est intéressant et donc voilà ça ça bouge mais par par contre la partie consommateur euh finaux je fais des marchés de producteur et là c'est quand même beaucoup plus compliqué il y avait une une pente ascendante avant le covid bon pendant le covid il y a eu tout le monde qui allait voir les boutiques parce que c'était le moment de sortir mais depuis c'est une catastrophe quoi c'est redescendu ça remonte légèrement mais voilà c'est franchement franchement compliqué c'est le prix qui compte c'est malgré tout ce qu'on entend non non faut faut avoir tout le panel faut diversifier ouis ouais tout à faitble c'est l'ensemble qui fonctionne inter ouais bah le marché c'est plus non alors quand on voit le chiffre d'affaires vu le temps passé c'est une catastrophe c'est plus pour l'image et pareil le salon de l'agriculture c'est pour l'image quoi d'cord ouais alors avant avant covid justement la région proposait des stands sur les 9 jours pas chers ouais la région î-defance depuis le covid multiplié par 3 donc là c'est mort ça faisait de la pub gratos quoi en gros avec ce qu'on vendait parce qu'on vend pas forcément énormément et depuis le covid donc 4500 balles les les 6 m Carr pour 9 jours c'est bon c'est mort non voilà ça ça reste ça reste vraiment euh anecdotique quoi çavoir que présenter un ou 2 % de mon chiffre d'affaires quoi seulement le reste c'est vraiment le le B2B quoi euh après je fais aussi de l'ancustique à l'huile de lin ça c'est plus anecdotique aussi on est parti à faire du pain aussi parce que dans l'idée de de valoriser le blé parce que sinon dans dans ce que je produis les seules choses qui sont vraiment valorisé et transformé ça va être le lin donc la totalité une petite partie du toute petite partie du BL après ça part desessemciers pour le les poids les févoles le trfle et la Luserne et après oui coopérative négociant classique quoi du coup vous avez trouvé un boulanger ou c'est ma sœur qui est revenue sur l'exploitation pour ça justement justement suite au covid et tout ça fait pas mal de chambardement dans dans tout ça quoi et dans son boulot aussi donc elle est passé à mi-temps sur son boulot elle est à mi-temps sur à faire du pain en fait donc on voudrait aussi développer ça bon voilà c'est chaque chose en son temps c'est beaucoup de temps de démarchage c'est ça qui prend le plus de temps la commercialisation de toute façon euh mais je pense que c'est intéressant de faire après faudrait on arrive sur vraiment les les les sur les corrélations avec le climat avec le tout ce qu'on parlait sur les systèmes globaux faudrait arriver à produire d'autres choses euh avec des cultures plus pérennes je pense à des arbres fruitiers faire de la gros foresterie avec arbres fruitiers ça peut vraiment être intéressant ça c'est un truc que je voudrais faire pour proposer d'autres produits faire d'autres transformations pour la biodiversité enfin voilà essayer d'allier tout sauf qu'après voilà c'est d'autres complications c'est mais voilà c'est des choses à à réfléchir coup une presse à huile un mou euh trois presses à huile un moulin après les ateliers savonnerie filtration euh conditionnement de l'huile alimentaire préparation de commande ensuite tout ce qui est tourto et ensuite préparation d'autres choses on fait aussi des compléments alimentaires pour chevaux pour quelqu'un voilà on fait on fait une sorte une sorte de pseudo prestation avec nos produits quoi donc voilà on a il y a il y a pas mal de choses à faire quand même ça reste de la niche hein de toute façon mais il y a pas mal de choses à faire et ça permet voilà de de se dire qu'il y a un truc qui marche quand l'autre ne marche pas parce que voilà avec le climat qu'on a actuellement et le contexte global c'est pesant quand même niveau politique écologique et compagnie c'est pas simple ouais non j'ai à peu près tout dit sur la partie mécanisation l'idée c'est aussi de réduire au maximum là on peut pas faire moins après sinon revenir au chevaux jeis pas si c'est plus économique euh voilà ça fait du à peu près du 35 l de carburant à l'hectare ça fait environ 1 heure et demi de main d'œuvre à l'hctare ça fait environ euh qu'est-ce que j'avais non c'était surtout ça 110 à 220 ver de terre au Mt carré quand je fais des comptages je crois que la moyenne en grande culture en France c'est 25 donc voilà on arrive à avir des choses c'est ça qui permet de de se dire que ouais on est bien les taux de matière organique qui de 1,7% à 2 dem 3 on est dans une zone où il y a pas d'élevage rien du tout donc et encore on a découvert depuis quelques années qui sont moins luxuriant qu'on a eu y a 15 ans quoi donc on perd en efficacité quand même maisà ça bouge quand même niveau pH la dynamique c'est stnationation j'ai réduit pas mal je pense que je vais réintensifier un peu notamment au niveau des herbages je suis assez tolérant au mauvais herbes et peut-être trop donc ce qui fait que ça peut poser problème arriver à un moment après sur les sur le le la partie herbicide non je suis dans la moyenne de la région sur la partie par contre h herbicide on est c'est facile de réduire 60 % des mélanges de variété des plants de compagne tout ça c'est très efficace pour réduire les fongicides euh les insecticides pas de régulateur de croissance enfin voilà vraiment il y a moyen de réduire les phyos même sur le l ah bah sur le lin je met pas grand-chose he non je paris en régulateur alors je mettais pas de régulateur et là cette année j'en ai mis et je vais continuer à mettre sur le lindhiv seulement le Lind de printemps non c'est pas gênant c'est pas printemps fa de la fibre aussi c'est que non non c'est que laingraine après l'an de printemps c'est plus sur des variétés jaunes qui ont une huile qui a pas le même goût que le lin donc ça permet de proposer de gammes différentes pour ceux qui parce que l'huile de lin c'est a un goût spécifique quand même les gens bon certaines personnes vont paspp à rotation c'est vraiment pourir Saur différente sinon je fais passer tout en l'in d'hiver parce que ça leur plaît pas le lin jaune d'hiver ils aiment moins le goût donc qui est le plus difficile à faire préè ouais parce que bah disons qu'au départ j'étais que en lin de printemps j'avais les premières années j'avais je faisais 18 quinteau de moyenne sans fongicide sans rien vraiment le le en restant très light et bah après des problèmes d'altise et là c'est descendu jusqu'à C de tris quinau même donc je suis passé en l'iver où là c'est beaucoup mieux au niveau rendement et même le goût de l'huile je trouve que c'est presque moins fort que l'imbrin de printemps c'est assez curieux et mais voilà après c'est ça va être un problème de désherbage sur les graminés et ça va être la récolte à résoudre mais sinon le l'brin d'hiver ouais quand même mieux en rendement tout en restant light en produit aussi comment on est entre 20 22 quintau sur du lin en général tout est contractualisé parce que c'est quand même des marchés un peu spécifiques le marché du lin et alors après non j'ai des collèues j'ai deux collègues pas loin qui m'en qui m'en qui me fournissent et un collègue en Vendé et après euh selon les années je dois compléter en fin de saison soit vialin 2000 soit quand il y en as dispo aussi c'est pareil c'est voilà c'est c'est des marchés vraiment spécifiques soit à l'étranger quoi de toute façon mais c'est vraiment en fin de saison un camion ou deux si nécessaire mais dans ce cas-là après euh ça c'est le genre de truc faut le dire quoi faut être transparent dans dans tout ce qu'on fait sinon ça se stop bien comme du ah c'est comme le reste ou ou on surveille la température on souffle si nécessaire enfin ouis ça ça va bien et il faut stocker en grain plutôt qu'en huile parce que l'huile s'oxyde alors si c'est pour l'huile technique c'est pas gênant mais si c'est pour de l'huile alimentaire ça c'est mort ah là ça puis toute façon on aurait pas le droit on n pas le droit de toute façon l'huile de lin c'est 250 ml flacon opaque inertazote alimentaire on peut pas le commercialiser autrement et donc faut que l'huile soit fraîche faut qu'elle sorte de presse quoi c'est vraiment un truc ouais un petit marché de niche quoi mais c'est la plus riche en OMA 3 donc très bonne pour la santé quand vous en fin de saison c'est du coup c'est sur une période assz courte vous faites toute votre transformation tout çaanné fin de saison avant la récolte avant la nouvelle récolte je dire donc c'est là où sur mai juin c'est compliqué de trouver du lat en France quoi l'indisponible c'est il y en a plus du tout si vous envez pas beaucoup c'est que la saison est pas trop bonne tous les autres ont peut-être fait des mauvaises mauvais rendement dire c'est peut-être général ouais mais bon c'est surtout que c'est contractualisé dès le départ qu'il y a pas de dispo quoi c'est surtout ça c'est tout est carré ce qui est produit all les des bouché en face vous savez à l'avance s'il va vous en manquer ou pas non çapend un peu les les débouchés les c'est en fonction des débouchés s'il y en a un client qui m'en prend un peu plus un peu moins là non je peux vraiment pas il y a pas de régularité dans la commercialisation on a des grandes lignes on va dire mais c'est tout quoi donc des fois il peut nous manquer oui 20 30 tonnes de graines ça arrive et dans ce caslà faut les trouver parce que faut fournir faut pas perdre ses March faut pas perdre ses marché c'est ça exactement après j'ai la chance d'avoir des clients quand même qui reviennent parce que l'année dernière par exemple exemple j'ai pas pu fournir un client parce que j'avais pas de graine de Lain jaune donc ils ont trouvé d'autres fournisseurs mais ils sont revenus cette année ça c'est intéressant aussi mais parce que euh il cherchaent aussi voilà le le la proximité le local et tout ils veulent rester dans cette démarche là quand même au moins une partie j'imagine qu'il y a une partie marketing derrière pour ça mais bon si ça peut bénéficier ça peut me bénéficier moi ça me va quoi c'est ça à quelle densité des gros volumes de oui alors moi je fais 70 kg voilà je cherche pas non non parce que en su direct on a de la perte alors j'ai puis avec les Altis donc pour pas prendre de risque 70 kg mais voilà le lin de printemps c'est plus enfin non c'est les deux ont des avantages des inconvénients quoi le lin de printemps fait aussi cols plus tard ouais en général deuxè quinzaine d'oût donc voilà si ça peut bien se passer après mais c'est plus sûr quand on arrive à se met les colza avant sur début août quoi mais ça après si on vous jamais à la vol avant avant le lin non avant du blé j'ai déjà testé oui et bah ça pas le temps de sortir parce que c'est bouffé par les Limas quoi c'est pour ça que j'ai arrêté comme précédentblé ça ça faisait mettre trop d'antilimas c'était une catastrophe parce que toute façon il y en a toujours donc pas besoin de faire des pièges au moins ça simplifie le travail mais bah cette année par exemple c'était gratiné même derrière là il y a eu j'ai dû Remer du cols au mois de septembreon pour se lancer comme ça c'est alors c'est super motivant faut vraiment avoir envie de de de de reconstruire encore autre chose mais par contre bon courage parce que c'est très prenant aussi faut vraiment faut aussi le soutien de toute la famille parce que ça veut dire des heures passeres parce que déjà la ferme passe des heures plus ça faut que tout le monde accepte quoi mais mais voilà non non après c'est super motivant on adore ce qu'on fait quoi donc faut pas hésiter mais après faut pas négliger le temps lié à la commercialisation la production c'est facile