Principaux défis en Agriculture Bio de Conservation - Partie 2, gestion des adventices

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Vidéos - Ver de Terre Production (25 nov. 2022) - Alain Peeters - Durée : 59 minutes
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🧐 Cette vidéo est la deuxième d’une série de 5 vidéos sur l’Agriculture Biologique de Conservation (ABC). On y aborde les bases des aspects les plus importants et on y apporte surtout des solutions très pratiques pour réussir en ABC. Ces vidéos sont intéressantes aussi pour des agriculteurs qui ne sont pas encore en ABC mais qui souhaitent évoluer à partir de systèmes comme l’agriculture conventionnelle , l’agriculture de conservation, les Techniques Culturales Simplifiées et l’agriculture biologique


Vidéo 1 - Principaux défis à gérer en ABC, vie du sol et gestion des maladies

Vidéo 2 - Gestion des adventices

Vidéo 3 - Gestion des ravageurs

Vidéo 4 - Prairies temporaires à base de légumineuses (y compris la méthode de démontage des prairies)

Vidéo 5 - Couverts annuels et pérennes


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👩‍🌾 Alain Peeters : Agronome et un agroécologiste. Il a été formé à l’Université de Louvain en Belgique où il a aussi enseigné pendant plus de 20 ans. Il est détenteur d'une large connaissance théorique et de terrain en agronomie générale mais également en écologie des zones tempérées et tropicales. Il a été pendant 20 ans coordinateur du réseau FAO/CIHEAM des Prairies et des Fourrages pour l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen Orient. Il est directeur du Centre de recherche RHEA, Secrétaire général de l'association européenne pour l'Agroécologie, Agroecology Europe (www.agroecology-europe.org). Depuis 10 ans, il développe des systèmes agroécologiques en fermes en Europe du Nord-Ouest.

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
alors on a écologie on dit il faut
imiter la nature l'agroécologie c'est ça
en fait c'est pas du tout une idéologie
ça consiste à imiter la nature et à
transposer les mécanismes naturels dans
nos systèmes agricults alors c'est très

Afficher la suite

bien de dire ça mais comment est-ce

qu'on fait et la source d'inspiration
est souvent la forêt moi je dis que la
prairie est aussi même plus proche que
celle
des sols cultivés que la forêt mais
aussi bien on ferait qu'en prairie
permanente des sols ne sont pas labourés
sont pas fertilisés avec des engrais de
synthèse il y a pas de pesticides et
pourtant ça produit et ça produit autant
que une culture qui reçoit des engrais
azotés du phosphore du potassium des
herbicides des fongicides
et des insecticides
une forêt
sur un bon sol peut produire
effectivement 10 tonnes de matière
sèches tu les aimes puisque 15 stop
c'est-à-dire l'équivalent d'une culture
de blé très productive
alors ça c'est ça pose quand même des
questions comment est-ce que les forêts
ou les prairies peuvent produire autant
que des seuls labourés fertilisés etc
mais c'est évidemment la réponse trouve
évidemment dans la matière organique et
dans les micro-organismes
mais
je vous compare ici
l'écosystème forestier avec l'écosystème
pré-real pour démontrer à quel point
l'écosystème pluriel est plus proche des
cultures que l'écosystème forestier on
ferait le pH et souvent bas à très bas
donc sont des sols généralement assez
acides sur calcaire mais
généralement beaucoup plus acide qu'en
prairie les teneurs en nutriments
extraits par les chimiques classiques
sont ridicules enfin elles sont très
très faibles alors qu'elles sont
moyennes en prairie
le rapport champignon bactéries qui est
un bon indicateur de la vie du sol est
très élevé en forêt il y a beaucoup plus
de champignons que de bactéries 100 à
1000 fois plus
alors que en prairie permanente il y a
seulement deux à quatre fois plus de
champignons
que de bactéries et en culture il y a
une dominante de bactéries et les
donneurs j'ai oublié de dire mais le pH
est aussi encore plus élevé qu'en
prairie et les teneurs extraites sont
encore plus élevées
en forêt les champignons mycorhiziens
sont surtout hectométoriens des
champignons à chapeau comme les bolets
etc
en prairie ils sont surtout
endomicériens les mêmes que ce qu'on a
en culture l'abondance des vers de terre
est faible en forêt elle est très forte
en prairie et elle est intermédiaire en
culture
la végétation des forêts évidemment
avant tout ligneuse elle est avant tout
herbacée
et l'exportation de biomasse est très
faible ou nul en forêt et les moyennes à
élever en prairie quand on fait du foin
ou du pâturage et
elle est aussi elle est élevée donc très
clairement l'écosystème réel est
beaucoup plus proche de l'écosystème
cultivé
que la forêt et quand on va chercher des
micro-organismes pour faire des têtes
compost dans des sols de bonne qualité
traditionnellement en forêt et mon
opinion c'est que on peut aller en forêt
il y a sûrement des micro-organismes
intéressants en forêt mais il y en a
surtout beaucoup plus en prairie donc
aller chercher des micro-organismes dans
les deux types de milieux pour les
inoculer
dans les seuls agricoles c'est
certainement une bonne idée et si on
doit choisir quel milieu c'est la
prairie mais il faut prendre une vieille
prairie permanente et diversifiée en
espèces c'est la clé donc c'est une
prairie qui n'a pas été intensifiée avec
des engrais solubles parce que de
nouveau c'est dans les prairies qui sont
très diversifiées en espèces qu'on va
avoir une grande diversité de
micro-organisme donc ça c'est bon à
savoir je pense donc la prairie c'est le
mot le bon modèle
qui couvre le sol tout le temps avec des
espèces herbacées
et qui est très favorable à la vie du
alors ce qu'on fait en agriculture
depuis 10 ans plus ou moins fort mais
particulièrement depuis un bon siècle en
agriculture conventionnelle c'est de
faire des labours profonds
faire passer la rotative en profondeur
juste après pour faire éclater les maths
ou passer la fraise en profondeur que ce
soit pour cultiver des légumes ou même
des pommes de terre et ces trois outils
là utilisez de cette façon là ce sont
des armes de destruction massive de la
vie du sol
et ça indiscutable
alors on dit oui ben si on la bourse et
qu'il y a des raisons effectivement
les justifications de la loi un seul
c'est de détruire les amants mon enfouit
les adventices vivantes et leurs graines
et ça résout le problème au moins
temporairement le but c'est aussi de
détruire les vermines que l'on dit c'est
à dire les limaces les taupins et les
campagnoles
et au passage comme en agroécologie on
imite la nature on veut aussi se
réconcilier avec la nature et ne pas
être en lutte contre elle de toute façon
la nature est beaucoup plus forte que
nous donc on évite d'utiliser des termes
péjoratifs pour des organismes vivants
donc vous l'avez remarqué je n'utilise
pas le terme de mauvaises herbes pour
mais j'utilise le terme adventiste et
jamais vermine
et ni de grâce par exemple pour des
adventices je crois que c'est important
aussi d'adapter son vocabulaire de ne
plus parler de lutte même biologique
mais de gestion des ravageurs des
adventices et des maladies
bien sûr des organismes qu'on n'a pas
trop envie de voir dans nos champs ça
c'est une certitude aussi mais il ne
faut pas déclarer la guerre à la nature
il faut les gérer on a vu que la nature
est faite de relations d'équilibre
dynamique et c'est ça qu'il faut viser
plutôt que l'extermination et alors le
justification du Labour c'est aussi
d'améliorer la structure du sol et de
pouvoir semer en période humide en
ramenant du sol plus sec en surface
surtout en automne et c'était le cas par
exemple l'année passée tout à fait on a
eu qu'un tout petit créneau pour
semer des céréales d'hiver au en automne
2020
et donc des gens qui étaient en ont
labour ont pu être tentés de labourer
quand même pour pouvoir semer mais il y
a eu trois quatre cinq jours c'était
possible il fallait semer à ce moment-là
et si on l'avait pas fait voilà c'était
une alternative
aussi pour préparer un lit de
germination et enfouir des matières
organiques alors on peut on peut voir si
c'est justification sont correctes
détruire les adventices et enfouir leur
semence ok ça marche sur certains mais
il y a des adventices réactives comme
les chardons qui repoussent quand même
très bien même en cas de la boue et puis
les semences elles sont enfouis mais
après l'année suivante on va de nouveau
inverser les horizons du sol et on va
ramener des semences qui étaient en
profondeur en surface et laissement ça
durée de vie moyenne longue mais elles
sont pas tuées par le labour elles
reviennent dans surface et elle gère
aussi détruire les vermines entre
guillemets oui mais on détruit aussi
tous les organismes favorables tous ceux
qu'on vient de décrire les champignons
ils sont extrêmement sensibles à tous
ces travaux du sol déjà au labo les vers
de terre aussi les larves de carabes qui
sont d'excellents alliés les cultures
notamment parce qu'elles sont des
prédateurs de limaces sont également
tués
donc ça on s'en soucie pas maintenant on
se rend compte que il y a beaucoup plus
de d'organismes favorables que des
favorable et que les organismes
favorables peuvent gérer ceux qui nous
créent des problèmes et donc on veut
réduire les populations alors améliorer
la structure de sol oui vous l'avouerez
faites passer une aire tentative et une
belle structure bien émiettée mais c'est
un très court terme parce que dès qu'il
pleut tout ça reprend en masse et ça
devient du béton et en fait le labour et
la l'air rotative détruit la structure
du sol et c'est pour ça qu'on s'enfonce
sur les sols labourés maintenant en
hiver circulez sur un seul laboré vous
enfoncez vous ramenez des de la boue
avec vous ce qui colle sur vos potes sur
des sols non labourés ces sols sont
faibles et on ramène pas debout ce qui
était vraiment un bon indicateur on ne
ramène pas tous les
donc on voit bien que le labour détruit
la structure du sol préparez un lit de
germination mais pour ça on n'a pas
besoin de travailler le seul
profondément on peut le faire très
superficiellement et enfouir des
matières organiques c'est toujours une
très mauvaise idée parce que dès que
vous enfouissez des matériaux organiques
elle se décompose en absence d'air et
elle produisent des substances toxiques
pour les radicelles des plantes donc
c'est à ne jamais faire les matières
organiques doivent rester en surface ou
être très légèrement incorporé dans le
sol mais certainement pas comme ça donc
vous voyez qu'il y a beaucoup
d'arguments qui font que
qui mettent en valeur que le labour est
très défavorable pour les sols alors on
dirait oui mais on a toujours labouré et
l'argument de la culture depuis le début
de l'agriculture on l'avoue il y a rien
de plus faux
le labour est une invention relativement
récente
d'abord en Afrique par exemple encore
aujourd'hui la plupart des agriculteurs
de l'amour à leur seule mais travaillent
le seul
et les premiers agriculteurs ont fait la
même chose il y a 10 000 ans il
travaillait à la et puis bien plus tard
on a inventé l'arrière qui est un bout
de bâton protégé par une pièce
métallique et qui fend le sol et qui
n'inverse pas les horizons du sol et
jusque tout à fait récemment on
utilisait l'arrêt
ça c'est une certitude et donc dans
l'histoire de l'agriculture c'est une
invention assez récente et les labours
profonds sont ceux-là dont on parle
aujourd'hui qui vont à plus de 20 30 cm
nécessite une puissance est évident que
c'était pas avec une vache ou même un
mulet qu'on pouvait descendrement et
donc c'est quand on a eu des attelages
de chevaux très importants en 19e siècle
et puis surtout des tracteurs au 20e
siècle qu'on a pu descendre plus bas et
donc les labours qu'on pratique
aujourd'hui c'est quelque chose qui a
environ le siècle voilà et c'est ça
qu'on critique
et ils vont à 20 30 40 45 cm et ça c'est
vraiment la
l'arme de destruction massive qui
détruit la vie
alors vous pouvez dire oui mais ça c'est
très bien ok je vous crois le labour et
la herse rotatif ça détruit la vie du
sol on voit bien avec tout ce qu'on a
dit mais comment on fait est-ce qu'il y
a des solutions notamment pour gérer les
adventistes parce que c'est quand même
la première fonction du l'amour c'est de
gérer les adventices et aussi les
ravageurs et ça montre bien d'ailleurs
que le labour est une arme de
destruction massive de la vie puisque
son objectif c'est de détruire des
plantes et des animaux
alors comment est-ce qu'on gère les
adventistes comment est-ce qu'on gère
les ravageurs si on ne l'avoue pas
bon mais on le fait par l'allongement et
la diversification de la rotation des
cultures par l'utilisation de prairies
temporaire dans la rotation des cultures
annuelles par des mélanges complexes
engrais verts par du molshage de matière
organique morte par des cultures
compétitives voilà quelques solutions
qui permettent de
contrôler les adventices
il y en a d'autres voilà ici une prairie
temporaire on voit bien qu'elle est très
dense voilà ici des Biomax
qui aussi étouffent les adventistes si
c'est un bien Max qui a poussé pendant
trois mois c'est pas une culture de
tournesol c'est un mélange d'une dizaine
d'espèces appartenant à cette famille
botanique pendant sa croissance il est
tous les Allemands
et puis voilà et on après on l'écrase au
sol et on en fait un mulch qui empêche
la germination des adventices aussi
l'utilisation de de plantes très
compétitifs comme le tritical voilà une
plante intéressante en polyculture
élevage pour nourrir les animaux
et le tritical est beaucoup beaucoup
plus agressif vis-à-vis des adventistes
que les variétés de blé moderne qui sont
des passoires adventices ce sont des
nains qui
ne font absolument pas utiliser un ABC
le critical étant un hybride de seigle
et de blé il a aussi certaines qualités
du seigle il émet des substances
allélopatiques qui empêchent la
germination des adventices et puis il
est beaucoup plus haut beaucoup plus
vigoureux que les blés modernes et donc
ils les étouffent aussi donc faut pas
chercher les ennuis il faut chercher des
plantes compétitives et il y a aussi des
blés et des blés planifiables qui ont
ces caractéristiques de compétiteurs
vis-à-vis des adventistes on en parlera
plus tard
donc il faut privilégier les plantes des
plantes qui sont des cultures qui
contrôlent d'autres plantes les
adventices et on va décrire en détail
comment on fait
alors pour ne plus détruire la maison
seule
détruire la vie du sol il faut on bio et
on a baisser on n'utilise plus de
fertilisant solu et ça ça aussi une
grande influence sur la vie du sol qui
est une influence indirecte mais qui
était aussi tout à fait insoupçonné il y
a 30 ans par exemple
on avait bien remarqué que quand on
mettait trop d'azote la plante avait été
plus facilement attaqué par des
champignons pathogènes mais on n'avait
pas bien compris le mécanisme maintenant
on le connaît quand on met des
fertilisants absolus
sur une culture mais la plante n'a plus
besoin d'être nourri par les
micro-organismes symbiotiques on a vu
que la les racines des plantes dans un
seul vivant ne sont pas en contact avec
le sol ce sont les microorganismes qui
nourrissent la porte si on apporte des
engrais solubles la plante peut
directement absorber ses fertilisant
celui et elle ne nourrit plus les
micro-organismes de débuter les gaz
étaient bien gentils mais j'ai plus
besoin de vous comme quand on met de
l'azote sur une luzerne mais les nodules
les sont moins actifs les
les Rhizobium
s'endorment ne travaille plus parce que
la luzerne par exemple ne les nourrit
plus et c'est la même chose avec les
micro-organismes de la rhosphère donc
ces micro-organismes se dispersent
meurent
et
donc il ne protège plus la racine
vis-à-vis des organismes pathogènes et
en mettant des éléments nutritifs
solubles on crée un boulevard pour les
pathogènes qui peuvent s'engouffrer dans
la plante serait se répandre dans toute
la plante et la plante est malade
donc ça on le sait aujourd'hui et donc
le labour qui tue la vie réduit aussi
la symbiose avec les micro-organismes on
ajoute de la zone
accentue le problème donc quand on
labour et on emploie de l'azote et du PK
à celui la plante est malade et il faut
donc nécessairement utiliser des focus
dans en ABC en fait quand on cultive du
blé moi j'ai géré des centaines et des
centaines de parcelles depuis 10 ans les
blés sont jamais malades ils n'ont pas
de maladie de feuilles quoi voilà en
tout cas
un niveau de
de champignons qui est extrêmement
faible et qui ne diminue pas le
rendement de manière significative alors
comment remplacer les fertilisants
solubles il y a les Anglais organiques
évidemment il y a les légumineuses qui
synthétisent de l'azote et qui en laisse
molécules suivantes et les prairies
temporaires à base de légumineuses il y
a les engrais verts il y a aussi pour
augmenter le rendement sur des sols
pauvres les titres compost oxygénée
les préparations d'orties des états
et puis comme alternative au labour à la
Halse rotative et à la fraise il y a
bien sûr des plans compétitifs des
plantes qui détruisent d'autres plantes
des plantes cultivées qui détruisent les
attentes mais on a aussi d'autres outils
comme des Hertz de cœur des chômeuses à
disques qui travaillent très
superficiellement dans l'interculture
entre deux cultures principales il y a
la vieille percétrie en bio bien connue
il y a la rotoétrie qui est plus récente
et qui est plus efficace il y a le
rouleau FACA qui sert à ça aussi
puisqu'il écrase des des Biomax et il
empêche indirectement la croissance des
Atlantis il y a un nouvel outil qu'on
appelle le rolensen qu'on peut parler
plus tard qu'il y a mon avis risque de
créer une révolution voilà des outils on
n'est pas du tout démunis en bio le tout
c'est d'avoir une stratégie cohérente et
c'est ça que je voudrais vous proposer
dans cette formation
voilà ici un cadre avec une herse munie
des lettres qui peut se calmer les
adventices à deux trois centimètres de
profondeur et éliminer des repousses de
céréales des repousses de culture
générale des adventistes annuels
alors ne plus détruire le sol c'est une
chose ne plus détruire chaque année la
maison seule alors que les bactéries et
les champignons chaque année
reconstruit cette maison seule remède
des briques remettre de la colle entre
du ciment entre les briques et pour
reconstruire cette maison et chaque
année on leur détruit leur travail on
comprend évidemment qu'à la longue et
démissionne et qui est des espèces qui
disparaissent donc faut arrêter ça il
faut arrêter de détruire la maison seule
mais il faut aussi remplir le frigo
il faut nourrir la vie du sol et ça se
fait par les deux sources de carbone
qu'on a mentionnées tout à l'heure les
matières organiques mortes les résidus
les engrais verts le figuier le BF etc
et de ce point de vue là on sait que des
apports réguliers sont meilleurs qu'un
gros apport annuel
est un peu comme nous il vaut mieux
avoir trois petits repas qu'un énorme
repas à la fin de la journée ça se
digère moins bien ou un bébé on y donne
pas tous ces biberons le matin
un jeune bébé on lui donne plusieurs
vibrants par jour et bien la vie du sol
aussi il faut la biberonner plutôt que
de lui mettre un gros paquet de matières
organiques
c'est pas toujours facile à faire parce
qu'il y a des périodes qui sont
favorables
les pendage de matériaux organiques
d'autres qui le sont moins mais on peut
au moins avoir ça en tête il vaut mieux
plusieurs apports qu'un seul
et l'autre source ce sont les exudads
des plantes le carbone liquides et c'est
notamment pour ça que la seule doivent
toujours être couverts parce qu'un seul
couvert il y a des plantes vertes en
croissance même en croissance lente que
cette période-ci de l'année
les plantes émettent du carbone liquide
qui nourrit la vie du sol
et en plus
les cette couverture ces plantes de
couverture que ce soit les plantes les
cultures principales ou des découverts
protège le sol vis-à-vis des UV les UV
tuent les bactéries les champignons qui
sont en surface
protègent le sol de la violence des
pluies du vent aussi de la dessiccation
par le vent donc voilà 36 raisons pour
protéger les sols la principale étant
que il faut tout le temps des plantes
pour avoir de la nourriture pour les
micro-organismes
alors c'est couverts banquettes des
cultures principales y compris Henri les
copines ou l'exemple typique c'est un
blé d'hiver ou qu'on ne s'aime pas sur
toute la surface de la parcelle mais on
laisse dépendre non semer et au mois de
mai on y implant à par exemple
dans des climats qui le permettent et
donc quand on récolte le blé mais le
soja continua pousser continue à couvrir
le sol et d'être récolter plus tard donc
ça permet d'allonger la période pendant
laquelle le sol est occupé par des
plantes il y a les Biomax dans
l'interculture ou des mélanges plus
simples dans le grévers dans entre deux
cultures principales
et puis il y a des plantes compagnes des
cultures principales
concerne en sous-étage de la culture
principale c'est le couvert permanent on
va aussi décrire mais même des
adventistes toutes les adventices ne
créent pas des problèmes aux cultures et
tout est une question de taille de
compétitivité de densité par exemple il
y a plein d'adventices qui sont
rampantes et il y en a une qui est
particulièrement abondante et
pas mal comme le mouvement des oiseaux
si vous avez du mouron dans un champ de
céréales et que la céréale est bien
implantée elle commence à passer
au-dessus du mouron c'est pas du tout la
peine de l'éliminer parce que le mouvant
va occuper le sol même en hiver va
absorber des éléments nutritifs puis la
céréale va grandir elle va
ombrager le mouvron et le mouvron va
mourir vers la mi-juin et libérer tous
les éléments nutritifs qu'il a absorbé
et que la jeune céréale n'aurait pas pu
absorber comme des nitrates par exemple
et qui aurait décidé vers la profondeur
du sol et les relâche vers la mi-juin
comme un peu une troisième dose d'azote
en agriculture conventionnelle c'est un
système Super on a pas besoin de
détruire toutes les attentifs certaines
peuvent même avoir un effet très positif
bien sûr être contrôlés voici ici encore
une image d'un Biomax où on voit des
radis chinois du lin de la facilie du
tournesol voilà quelques espèces et il y
avait aussi des légumineuses dans ce
mélange
notre
Biomax avec des radis chinois qui à
cause de la sécheresse avait monté
Antilles avant l'hiver ce qui ne fait
pas généralement et où il y a de la
férole du Trèfle d'Alexandrie des vestes
des pois des
du lin de la facilite du radis chinois
etc et ce Biomax très dense empêche les
adventistes de se développer et les
étouffes pas toujours à 100% c'est vrai
mais
très souvent de manière très efficace et
puis on l'écrase avec un rouleau FACA ce
qui forme ce meule ce que vous voyez là
et on peut semer dans ce meuble ce
meulch empêche de nouveau la croissance
des adventices donc on a un effet du
Biomax sur de nombreux mois pratiquement
6 mois qui contrôle les adventices donc
c'est une des un des outils efficaces
autre exemple c'est le couvert permanent
ici un trèfle blanc nain
qui couvre constamment le sol sur
plusieurs années et chaque année on
injecte une culture dans ce couvert
permanent ici c'est du tritical ça
pourrait être un blé et manifiable et on
voit que le tradical est occupé à monter
au-dessus du trèfle et va
progressivement le dominer
à partir de la mi-juinte on ne verra
pratiquement plus de trèfle et ce trèfle
relâche de la zone disponible pour la
culture il améliore fortement la
structure du sol il est fantastique pour
la vie du sol aussi même si c'est un peu
moins bien que le biais max
et il contrôle en partie les adventices
mais on reviendra sur tous ces détails
par la suite et voir comment calme le
trèfle et comment il faut faire pour
obtenir un mélange comme ça voilà ici
après la mensonge le trèfle revient il
couvre le sol
et fournit donc du carbone liquide
à la vie du sol bactéries et aux
champignons
cette figure compare un seul non couvert
où il y a une seule culture par an mais
le seul peut rester nul pendant 8 mois
sur 12
alors ce qu'on doit faire c'est remplir
les vides avec des couverts ou d'autres
cultures éventuelles
donc comment restaurer la vie du sol
d'abord par la diversité de plantes
c'est le premier outil parce que plus il
y a diversité de plantes plus il y a
cette diversité de micro-organismes plus
il y a une diversité de fonctions
assurée par ces micro-organismes et
meilleurs et la santé des cultures
notamment parce que cette diversité de
micro-organismes émettent des substances
qui renforcent la santé des plantes et
parce que il contrôle les pathogènes et
la diversité de famille botanique est
plus importante que la diversité
d'espèces donc dans les prairies
temporaires on n'a pas beaucoup
d'espèces généralement que deux et deux
familles des légumineuses et des
graminées dans les cultures il y a
qu'une espèce dans les métailles il peut
y avoir quatre cinq six espèces mais
généralement que deux familles
botaniques aussi les graminées céréales
et légumineuses donc ça n'est pas énorme
c'est déjà bien mais ça n'est pas énorme
et donc
si on en veut plus il faut un autre
couvert et
c'est important d'avoir une diversité
d'espèces et de famille botanique a été
montré dans l'expérience d'Iéna dans
l'est de l'Allemagne qui à mon avis est
la seule expérience vraiment
convaincante qui existe au monde
où les gens ont implanté les chercheurs
ont implanté différentes parcelles de
prairie avec des nombres d'espèces
croissants et ils contrôlent le nombre
d'espèces donc quand il y a une espèce
qui arrive dans une parcelle et qui
n'était pas prévu en l'arrache ce qui
fait qu'il maintienne toujours les mêmes
nombre d'espèces dans les dans toutes
les parcelles
et
ça permet de faire des études sur
l'influence des espèces sur la vie du
sol et on voit ici les résultats de
cette expérience diéna avec dans l'axe
horizontal la richesse en espèces de
plantes
le nombre d'espèces de plantes et ici
l'abondance sur la gauche et à droite la
richesse en espèces donc la diversité
des organismes du sol
et on voit qu'à part pour les amis très
vite à peu près à 5 espèces 4-5 espèces
on atteint le maximum
d'abondance des flageller
les microbes du sol on ne sait pas
vraiment le maximum mais on est déjà
très loin dans la courbe
pour les nématodes à cinq espèces on est
au maximum pour les colombes aussi etc
donc cinq espèces c'est déjà pas mal du
tout
et si on regarde ici l'effet sur la
richesse en espèces toujours à cinq
espèces
excepté pour les nématodes surtout pour
les mitoris c'est vraiment bien
pour la microfaune aussi donc voilà
cinq espèces c'est ça reste réaliste et
c'est pas mal et si on regarde les
influence du nombre d'espèces botaniques
sur les processus on est toujours à 5
espèces on voit que le contrôle des
adventices est très très bon ceci c'est
le contrôle des adventistes qui augmente
de façon exponentielle à une deux trois
quatre déjà quatre aspects c'est on
attendait proche du maximum et ici aussi
4-5 espèces on est proche du maximum du
contrôle des
des pathogènes
et on a une très bonne décomposition de
la matière humaine donc on n'a pas ici
l'importance du nombre de familles mais
étant donné la diversité de des familles
d'espèces dans les parcelles 5 espèces
ça correspond à peu près à 4 familles et
donc on peut dire que pour revenir à la
DIA précédente 4 familles botanique
c'est déjà pas mal 6 ou 7 c'est encore
mieux évidemment
quatre familles britanniques dans un
biomaxé surtout des faire passer des
légumineuses des Astéracées comme du
tournesol
avec la facilie et des Brassicacées ou
des crucifères comme le radis chinois la
caméline etc ça sont les familles de
base qu'on doit mettre dans un
Biomax mais on peut ajouter d'autres
familles comme des Linacées la famille
du lin
et d'autres encore
il y a aussi les par exemple sarrasin
qui est une chaîne podiesse
donc plus on a d'espèces de plantes plus
on a d'espèces et moins on a de problème
d'adentiste et de maladies
alors on peut aussi multiplier les
microorganismes pas seulement par les
plantes mais par d'autres techniques
comme l'été de compost
oxygénée en allant chercher du muscle en
prairie et en forêt on en a parlé tout à
l'heure où en achetant au début ces
conseillers du lombricompose de qualité
dans le commerce on peut utiliser des
macérations d'orties et de consoude
aussi de luzerne etc
et des
éventuellement dans certaines conditions
ajouter des micro-organismes efficaces
et je vous ai mis un lien ici de une
vidéo de Stephen Biot qui explique
comment faire des macérations d'orties
et de consoude
et donc vous pouvez après aller voir ça
ça dure 20 minutes donc je vais pas le
faire passer ici mais chez vous comme je
vais vous envoyer la présentation vous
pourrez écouter ça regarder ça à votre
ex donc tout ça sont des moyens d'amener
des micro-organismes dans les sols
cultivés
est-ce que c'est important ça c'est la
bonne question parce que dans tous les
sols il y a toujours une assez grande
diversité de bactéries
l'innera de Rennes a fait une enquête
sur les sols français et qui a montré
que la biodiversité bactérienne est
toujours là en fait mais les populations
par contre de bactéries peuvent être
très faibles et certaines espèces
n'existent plus que sous forme de sport
elles ont plus du tout active dans le
sol et donc la grande priorité l'entend
en jeu c'est de réveiller toutes ces
bactéries
il faut de nouveau les rendre actives on
a déjà en magasin si je puis dire
pratiquement tout ce qu'il faut mais ces
bactéries ne sont plus suffisamment
actives alors comment est-ce qu'on les
réactifs par des Biomax diversifiant
l'espèce et en arrêtant de détruire ces
bactéries par des travaux intensifs du
sol c'est toujours la même chose on
arrête de détruire et on nourrit avec
une diversité d'espèces c'est comme ça
que on doit revitaliser les sols tout ce
qui est ici est déjà très accessoire par
rapport à cette action des Biomax et
d'arrêt du labo mais ça peut être utile
dans certains cas
et moi j'ai pas mal de réserves
vis-à-vis des micro-organismes qu'on
achète dans le commerce je pense qu'il
faut être très prudent
à ce niveau là on a fait tellement
d'erreurs dans le passé en introduisant
des espèces européennes par exemple en
Australie ou en Amérique ou l'inverse on
voit maintenant des tas d'espèces
chinoises qui deviennent des gros
problèmes en Europe on est des apprentis
sorciers et on connaît encore très peu
de choses sur les micro-organismes alors
balancer des micro-organismes comme ça à
l'aveugle franchement je pense que il
faut être prudent mais utiliser certains
micro-organismes de façon intelligente
en sachant ce qu'on fait ça oui on peut
le faire mais pas systématiquement alors
il vaut mieux aller chercher des
micro-organismes dans la même région
dans prairie que d'acheter des
micro-organismes dans le commerce
ça c'est une première chose
et dans certains cas elle était de
compost sont réellement rendre des
services avec des micro-organismes
locaux et donc là il y a beaucoup moins
de risques avec les micro-organismes du
commerce sont souvent des
micro-organismes qui viennent d'autres
continents par exemple systématiquement
les champignons en demi-coréiens
viennent du Canada à Oudin les bactéries
souvent d'ailleurs aussi souvent
d'ailleurs on ne sait pas d'où elles
viennent et si elles sont vraiment
efficaces mais elles peuvent se
multiplier dans le sol et puis parce
qu'elles sont pas indigènes disparaître
quelques années après parce que le sol
le climat leur convient pas et elles
auront détruit la diversité des
micro-organismes indigènes des
micro-organismes locaux comme elles se
sont multipliées de façon très efficace
et puis on se trouvera finalement face à
un sol appauvri c'est exactement le
contraire de ce qu'on veut vivre donc ça
c'est
voilà c'est un message que je voulais
faire passer c'est qu'il faut être
prudent faut pas faire n'importe quoi
avec ces organismes du commerce
par contre est-il qu'on peut se
tigénique fait avec des organismes
indigènes oui ça peut servir pour
enrober les semences favoriser la
germination des
découverts des racines principales des
cultures principales
on peut enrober les racines surtout en
maraîchage culture on peut épandre des
micro-organismes sur les sols et sur le
feuillage des plans et sur le feuillage
ça apporte des micro-organismes dans la
philosphère et donc un TCO peut
contribuer à former un film de
micro-organismes sur les feuilles de la
culture et empêcher donc les pathogènes
de s'attaquer aux feuilles et il y a eu
beaucoup d'études là-dessus sur le
mildiou
de la tomate
et d'autres légumes qui ont montré que
les TCO sont très efficaces et
régulièrement plus efficace que les
fongicides de synthèse et pas seulement
en préventif mais même en
curatifs en curatif il faut les utiliser
prioritairement en préventif
mais ils sont vraiment efficaces sur le
milieu de la pomme de terre aussi
mildieux de la vigne enfin on rentre
dans une autre aire avec cette compost
oxygénée qui vont réellement rendre des
des services pour peut-être enrichir un
peu la biodiversité des sols mais
surtout défendre les plans vis-à-vis des
des parasites des
des pathogènes et enrober les semences
ça permet de tout de suite donner à la
plante des désorganismes dont elle a
besoin un cours se développer ça peut
donner un petit avantage à la culture
par rapport aux attentes par exemple
donc tout ça sont des techniques que
personnellement j'apprécie beaucoup ici
un fermentateur de tête oxygénée je vais
pas vous faire un exposé sur les petites
compose oxygénée vers de terre
production offre des formations
spécialisées là-dessus notamment par
Jean-Charles de billets
mais voilà juste quelques informations
ici c'est un système avec un vortex qui
permet d'aérer le liquide où on met le
compost en fait directement dans le
liquide avec des substances nutritives
qui font multiplier les micro-organismes
dans l'autre système il y a un sac où on
met le compost et il y a un débulleur
dans le fond les deux systèmes sont
valables et ont des avantages et des
inconvénients
et voilà ici par exemple
une façon de faire des titres oxygénés
pour l'enrobage de semences en utilisant
3 5 litres de liquide pour 100 kg de
semence et on prend
un litre de TCO
on ajoute des acides qui fait des algues
liquides des algues en poudre qui
assèche aussi un peu de mélasse
et voilà et on peut ajouter
éventuellement mais en résonant bien ce
qu'on fait des
organismes du commerce des
micro-organismes efficaces comme des
Trichoderma qui peut éliminer des
champignons pathogènes sur la semence
donc s'il y a des champignons pathogènes
sur la Smart on peut en ajouter en
arobase
en enrobage pas d'ailleurs
on peut aussi dépendre en plein sur un
seul pour favoriser la fixation donc ça
ce sont des recettes que Jean-Charles
Devilliers
présents donc je l'ai cité
mais il faut aussi savoir que manipuler
des micro-organismes ça peut être
dangereux pour les plantes parce que dès
que vous avez des zones d'anaérobioses
dans le fermenteur vous pouvez avoir des
multiplications de pathogènes donc il
faut déjà qu'il y ait pas de pathogènes
dans le compost ou dans l'humus de
prairie l'illus forestier on peut le
savoir que par des analyses des analyses
microscopiques peuvent aider
mais il faut savoir un spécialiste qui
peut le faire pas loin de chez nous pour
ça toujours travaillé dans des
conditions un aérobius traquer toutes
les zones d'un aérobio bien nettoyer
tous les accessoires après chaque usage
donc ça demande beaucoup de rigueur
et éliminer les biophiles
surface un peu dur que les bactéries
forment quand elle
s'attendent à avoir des conditions de
croissance défavorables quand on assèche
le milieu par exemple c'est ce qu'elle
forme sur les dents c'est le tartre
dedans c'est un film c'est dur comme du
béton et donc il faut laver
énergiquement pour éliminer ses
biophiles de pathogènes éventuellement
l'application sur les racines et
préférable la pulvérisation sur les
feuilles mais ça l'amplitude
les effets à court terme du thé de
compost sont plus apparents lorsque la
disponibilité des nutriments des plantes
particuliers de l'azote est faible à
modérer
et je vais vous présenter des résultats
d'un seul
dans l'effet d'un titre compost sur un
seul inconventionnel avec très peu de
matériaux organiques donc très peu de
nutriments et comparé à l'effet d'un
titre compost sur un sol qui n'est plus
la boîte depuis des années mais le titre
qu'on peut c'est beaucoup plus efficace
sur un sol en conventionnel parce que
selon conventionnel est beaucoup plus
pauvre en ville qualité du compost est
essentiel et longue brique en poste mais
au moins d'une qualité élevée constante
on sait qu'on amène pas de pathogènes si
on les utilise on les achète dans une
bonne marque
et l'activité biologique pendant le
compostage le plus important que
l'activité biologique dans le thé donc
il faut
compter les matières en retournant
régulièrement
le tas de compost selon un processus
bien maîtrisé pour travailler toujours
en conditions d'aérobiose voilà quelques
règles
qui se
qui sont acceptés par la plupart des
gens alors ici je vous montre un petit
essai que j'avais fait sur des céréales
il y a très très peu d'essais dans le
monde sur les grandes cultures il y a un
essai sur la betterave et un essai sur
le solde donc j'ai fait un dessert
quatre répétitions sur céréales donc sur
un seul
deux types de sol un seul conventionnel
en orange et un seul vivant donc
plus laborée cuit des années où il y a
des teneurs en matière organique
beaucoup plus importante plus de vie
dans le sol et j'ai fait trois doses
donc il y avait un témoin sans tête de
compost c'est le 0 ici puis une dose de
dose et 3 doses sur la céréale
et on voit l'évolution du rendement en %
par rapport au témoins donc le témoin
c'est 100% santé de compost et on voit
qu'à chaque application
chaque application a un effet sur le
rendement final dans les deux cas
d'ailleurs mais sur le sol en
conventionnel qui est donc très pauvre
en matière organique très pauvre en
élément nutritifs les faits atteint
quasiment 20% ce qui est énorme c'est
pas un engrais c'est loin ce sont des
micro-organismes et le rendement
augmente de 20% c'est que le seul
n'attendait pas du tout à ça par contre
sur le sol vivant mais on a une
augmentation d'à peu près 4% parce qu'il
y a déjà beaucoup de mecs
micro-organismes et donc l'effet est
beaucoup plus fait donc ça montre que
dans la période de transition entre le
conventionnel et la BC le thé de compost
peut rendre les services mais après 5 6
7 ans maltée de campeur c'est beaucoup
moins intéressant pour augmenter le
rendement il peut rester intéressant
pour enroberissement et
contrôler des maladies sur des espèces
sensibles comme
donc ça c'est une conclusion très très
importante
voilà
bon je peux m'arrêter un positif c'est
pas si vous avez des questions là on
rentre dans des aspects déjà un peu plus
pratique mais plus tard ça sera encore
beaucoup plus pratique mais si vous avez
des questions
c'est peut-être le moment d'en poser et
on peut encore faire une petite pause
moi j'aimerais bien savoir l'intérêt du
du petit lien est-ce qu'on peut
l'utiliser comme ça
l'intérêt de quoi je n'ai pas bien
compris
lactiques qui en aspersion sur le
feuillage peuvent contribuer à contrôler
les maladies il y a un effet tout à fait
net là dessus
aussi bien sur l'oïdium
assez efficace sur le idiom peut-être
moins efficace que petite compost
oxygénée sur le mildiou mais il y a un
effet sur le milieu aussi d'accord et au
niveau des dosages vous savez un petit
peu ce qu'il faut éviter parce qu'on m'a
dit que ça pouvait être un petit peu
trop acide et que ça pouvait brûler la
feuille il faut diluer mais
il faut certainement diluer 10 fois
d'accord 10 fois OK et en faisant des
applications répétées
pourquoi est-ce que les applications
répétées sont importantes parce que ça
permet de diluer le thé de Campos aussi
on peut le diluer le diluer deux fois
mais lui n'est pas acide donc il y a
rien il y a rien de mauvais là-dedans
mais on peut le diluer pour les raisons
de facilité des vandales mais on peut il
faut se rendre compte qu'on peut tuer
les micro-organismes rien qu'en
pulvérisant aussi la pression dans le
pulvérisateur est trop forte en toutou
donc là aussi c'est important de
prélever un échantillon à la sortie du
pulvérisateur et de faire un examen
microscopique par un labo par vous-même
il y a des microscopes pas chers
maintenant et sans être un spécialiste
on peut déjà voir s'il y a de la vie
donc pulvérisateur c'est important et
puis les conditions dépendales c'est un
peu comme les pesticides traditionnels
il faut pas les étendre en pleine
chaleur en plein soleil les
ultraviolets du soleil tuent les
micro-organismes et pendus à la surface
des feuilles soit du petit lait du thé
de compost oxygéné jamais en plein
soleil tôt le matin ou tôt assez tard le
soir idéalement dans la rosée
donc il y a 36 raisons qui font que une
application de petit lait ou de compost
ne fonctionne pas à cause de mauvaises
conditions d'épandage parce que la
plante n'est pas encore suffisamment en
croissance c'est la température est trop
faible consiste aussi une raison de non
efficacité donc si on fait trois doses
plutôt qu'une mais on augmente ses
chances d'avoir au moins une ou deux
doses faites dans de bonnes conditions
ici apparemment les trois doses en fait
en bonne condition mais je pense que
très régulièrement il y a au moins une
dose qui ne sert pas à grand chose parce
qu'elle a été fait dans la mauvaise
conditions même si on fait attention
il y a ton maîtrise pas toujours tout
donc voilà
c'est important
et donc ça permet de diluer plus aussi
ok moi j'avais une petite question par
rapport à la méthanisation est-ce que le
processus de méthanisation donc qui est
aérobie peut avoir un impact négatif sur
du coup positif sur le développement de
l'histoire pathogène
alors je ne pense pas parce que là je
vais vous décevoir mais
en fait le digestat
est un produit qui est pauvre en carbone
puisque l'essentiel du carbone c'est le
but de la méthanisation a été transformé
en méthane et il est concentré en azote
et sous une forme très solide
et donc quand on applique du digestat un
peu comme du lisier on a très vite de
l'ammonium et du nitrate
disponible pour les plantes et l'effet
et celui d'un nitrate d'ammonium
pratiquement donc ça la plante ne
nourrit plus ces micro-organismes
synthétiques et donc on crée un
boulevard pour les pathogènes alors
c'est bien que le digesteur quand on l'a
obligé quand on l'a il faut en faire
quelque chose
alors une façon de faire cette dépendre
sur des pailles broyer sur le champ qui
ont le droit c'est pas et qu'on a pas
besoin de paille que les broyer et
épandre à ce moment-là
à ce moment là on reconstitue une espèce
de fumée
ou sur découvert pour qu'il y ait des
plantes
et qui sont pas des cultures principales
et qui vont absorber cette cet azote
facilement assimilable
qui vont bien pousser et on s'inquiète
un peu moins de leur santé je dirais
puisque le rendement
ne récolte
et sur les prairies aussi l'impact est
moins fort parce qu'il y a beaucoup plus
de vie il y a beaucoup plus de matières
organiques voilà
mais sinon en soi le digestat comme le
lisier ne sont pas des bonnes matières
organiques pour favoriser la vie du sol
voilà on fait avec ce qu'on a
quand même indigesteur qui est quand
même composé quand même à 85% de défiant
d'élevage donc avec beaucoup de
fumier donc avec un temps de séjour
assez court il y a quand même une partie
de il reste quand même une grosse partie
on voit indépendance qui reste quand
même une grosse partie de la matière qui
est pas dégradée
transmettre largement à l'époque ça
c'est déjà beaucoup mieux que quelque
chose de totalement liquide ou pâteux
mais pendant la digestion on a favorisé
des micro-organismes anaérobique
qui ont pris la place des
micro-organismes du fumier
donc je pense que la plupart des
micro-ondes du fumier sont morts dans le
processus de la digestion et quand on
n'est pas ces micro-organismes anaérobic
sur un sol c'est à ce moment-là eux qui
meurent parce que ils sont à l'oxygène
et donc l'idéal ça serait de les
incorporer un peu dans le sol mais la
plupart sont pas très utiles au sol
parce que les micro-organismes utiles
sont des organismes aérobiciens qui
aiment quand même une certaine teneur
anoxygène
ok merci et alors il y a la matière
organique elle-même qui s'il y a encore
des fibres donc du carbone et de l'azote
les microorganismes du sol ceux qui sont
favorables ou les pas ceux qui sont
symbiotiques mais ceux qui se qui
dégradent des matières organiquement
les noms synthétiques vont transformer
tout ça et c'est quand même un apport
intéressant s'il y a du carbone dedans
c'est par rapport à la restauration d'un
sol à quel moment je vais pouvoir savoir
que le sol va pouvoir
digérer les pailles
qu'on aurait été broyées après la
récolte
vous allez regarder leur disparition et
puis elle est rapide mais du coup est-ce
que mon sol appartient à quel moment je
vais savoir que mon sol va pouvoir
accueillir c'est pas et non pas du coup
les pailles ou pas plutôt être mauvaise
pour le développement de la vie du sol
quoi dès la première année vous broyez
vos pailles et vous sommet ou sursemez
un Biomax dedans
ça va tout de suite bien fonctionner le
premier Biomax que vous allez faire avec
qui va comprendre une bonne proportion
des lumineuses évidemment
il va avoir un peu de mal au début
les années suivantes il va mieux se
développer plus vite mais à partir si
vous le sommet en début
à partir de début septembre certainement
vers le 10 15 septembre il va commencer
à bien fixer de l'azote et la
décomposition des pailles va commencer à
s'accélérer sérieusement et la première
année on voit même le sol qui gonfle
comme une pâte à pain grâce à l'action
des bactéries
symbiotiques et des champignons
symbiotiques du Biomax et puis les
autres qui attaquent la paille grâce
oui j'aimerais revenir en fait sur le
l'enrobage de des graines comment ça se
passe concrètement parce que si on met
du mouillé ça passe plus dans le semoir
quoi
tout ce qu'on peut mettre de liquide
autour
mais ça je vous en parlerai
dans deux séances des aspects très
pratiques les machines qu'on peut
employer pour faire ça évidemment
on asperge en fait les semences idéales
c'est d'avoir un flux continu de
semences sur une sorte de tapis si vous
voulez qu'on arrose et puis on sèche
avec avec un premier d'accord
les unes aux autres et ne sont pas
humides
ok
il y a des graines avec qui des semences
avec lesquels c'est plus facile à faire
les semences très lisses qui absorbent
que l'eau parce que l'idéal c'est que la
graine absorbe l'eau
absorbe le thé de compost
mais des semences comme l'espérance de
maïs ou de soja sont plus imperméables
et donc ça c'est plus difficile
à faire et donc il faut vraiment coller
le titre de compost
ok moi je pensais plus souvent de
luzerne pour le coup de trèfle voilà
parce que on nous parle de d'inoculer
mais est-ce qu'on peut pas inoculer avec
quelque chose avec un T quoi
la première fois qu'on s'aime une
luzerne sur une terre il faut avec du
rizobium
peut-être une deuxième fois puis après
il y en a suffisamment dans le champ
mais dans une simple bétonneuse et avec
un pulvé ado on peut perdre asperger les
semences ou toujours à l'ombre sur une
dalle de béton on peut retourner les
semences asperger retourner les soins
asperger mélanger comme ça façon très
simple OK
et le ce qui est important c'est de ne
pas mettre trop d'eau donc de l'ordre de
3 litres pour 100 kg
d'accord
ça c'est important
pour des gros volumes et des
gros volumes des semences pas trop
fragiles il y en a ils y vont carrément
bol mélanger
en tant qu'elles lever ce qu'on s'assout
la main ça peut être une façon de
cuve qui peut pivoter sur elle-même avec
des bras à l'intérieur quatre bras un
moteur en dessous qui fait tourner les
bras
donc les semences tournent dans cette
cuve et on peut asperger
mais le meilleur système c'est d'avoir
une trémie dans laquelle on déverse les
semences la trémie se vide sur une rampe
ou les semences sont entraînés en finche
et vous pouvez avoir un petit jet de
liquide qui asperge ses semences donc
tout ça est automatisé si vous voulez et
vous n'avez plus besoin d'avoir
pulvérisateur il y a un réservoir de thé
de compost ou produit et
un petit un petit jet qui asperge les
semences à la sortie à l'entrée si vous
voulez de la de la rampe façon à avoir
une bonne répartition du produit sur les
sports il y a des outils qui existent
comme ça il y a des donc je vous en
montrerai d'autres fois ça je crois que
c'est l'outil
oui mais on peut peut-être continuer
parce que s'il y avait encore une ou
deux questions ça serait idéal comme ça
on arriverait à 12h30 sinon je continue
oui moi j'avais une question sur pour
multiplier micro-organismes du sol
ce qui vendu la le nom c'est le tmce
donc un apport de minéral pour orienter
les micro-organismes est-ce que enfin
voilà est-ce que c'est réel est-ce qu'il
y a l'intérêt ou pas
je vous avoue que j'étais très sceptique
parce que moi j'aime pas qu'on vend des
poudres sans savoir ce qu'il y a dedans
c'est ça qui me dérange
mais je comprends qu'il faut aussi un
secret de fabrication quand on a un bon
produit pour ne pas être imité par
d'autres donc j'étais très sceptique et
puis j'ai parlé à plusieurs agriculteurs
qui les utilisaient de très bons
agriculteurs qui étaient tout à fait
enthousiastes et puis ici au centre de
Gembloux Centre de Recherche Agronomique
à Gembloux ils ont fait des essais avec
du tmce et ils ont démontré que ça
marche je suis tout à fait convaincu
maintenant de de leur utilité il y a
bien sûr du calcium qui est remonte le
pH ça fait toujours du bien mais il y a
aussi des oligo-éléments qui stimulent
la vie des micro-organismes
et je crois plus à ce genre de produit
qui a l'introduction de microorganismes
exotiques comme je l'ai dit tout à
l'heure il y a layago qui vend les deux
par exemple je les ai écouté récemment
mais ils vendent donc des stimulateurs
de micro-organismes eux aussi ils disent
pas ce qu'il y a dedans je suppose que
dans le stimulateur il y a pas de
micro-organisme et ce ne sont que des
produits qui stimulent les
micro-organismes donc c'est ça en fait
un prébiotique par rapport aux
probiotiques le probiotique ce sont des
organismes qu'on peut vendre aussi en
nutrition humaine peut avoir des
probiotiques dans les
les prébiotiques se sont des produits
qui favorisent la digestion dans
l'intestin qui stimule l'activité des
bactéries par exemple
l'endive qui est un légume absolument
carencé en tout il y a pratiquement rien
à dire mais il y a des filles libres qui
stimulent la vie microbienne du de
l'intestin donc si on met des produits
qui peuvent être des fibres ou des
oligo-éléments ou d'autres produits
encore qui stimulent la vie microbienne
du sol ça je crois que le principe est
très bon
et
pourquoi pas
alors si ces vidéos vous ont plu pour
aller plus loin vous pouvez consulter le
catalogue de vidéo de verres de terre
production il y a d'autres conférences
sur le même sujet
et en Belgique pour les agriculteurs
belges je voudrais mentionner l'asbl
Terre vivante que j'ai créé récemment
et qui accompagne les agriculteurs dans
leur transition agroécologique notamment
vers l'agriculture biologique de
conservation

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