Nourrir Paris, par Fabien Franey
Nous vous proposons ce documentaire ce soir, afin de montrer la complexité des défis à relever pour nourrir les grandes villes, où arrêter le travail du sol n'est pas la seule clé de réussite de la transition agroécologique.
Merci à Fabien Franey pour l'accord de diffusion.
Réalisation : Fabien Franey
Productions : Regards Productions Multimédia, Demain !
Montage : Stéphanie Chelli
Musique originale : Gilles Clément
Année de sortie : 2019
Transcriptions
on
oh
propos
en
on
ile de france compte 12 millions
d'habitants et à ses 12 millions
d'habitants si on veut compter le nombre
de mangeurs en ile de france il faut
dire 9 millions de tonnes de nourriture
par an à fournir on est obligé
d'importer évidemment puisque ce qu'on
produit en ile de france ne couvre que
moins de 10% de nos besoins en fruits et
légumes et -2 5% nos besoins en lait et
en viande 2025 elle les deux tiers des
habitants seront urbain donc voilà
comment nourrir nos villes demain avec
toujours moins de terres fertiles moins
d'eau et puis de plus en plus
d'habitants
en ville il ya plusieurs conditions pour
être en capacité de nourrir une
population croissante déjà en
ile-de-france et puis aussi dans les
autres régions et puis dans le monde
aussi un des leviers c'est de garder un
maximum de terres dédiées à
l'agriculture
le deuxième enjeu si on veut continuer à
nourrir tout le monde c'est avoir des
systèmes agricoles qui sont moins
sensibles aux à-coups du climat et le
troisième levier qui est indispensable
c'est de manger autrement et c'est avec
ces trois conditions qu'on arrivera à
nourrir on arrive à mener des calculs
sans tomber dans les extrêmes à nourrir
une population croissante en france en
europe et dans le monde
les jours avec lesquels on se nourrit
c'est des surfaces de blé d'orge de
lentilles 95% de notre alimentation ne
provient pas des surfaces marie cher
donc on se nourrit beaucoup de céréales
l'île de france est une grande région
céréalière 60% de la surface de la saq
la surface agricole utile francilienne
est couverte par les céréales céréales à
paille ensuite on a d'autres types de
céréales type maïs et puis les
oléoprotéagineux ils viennent compléter
la surface cette production céréalière
elle nourrit déjà paris elle alimente
les moulins et les meuniers qui se
trouvent en ile de france pour une bonne
moitié de la production
c'est toute une filière locale l'autre
moitié par hors de france notamment dans
les pays du nord de l'europe belgique
hollande mais aussi algérie maroc voire
egypte c'est les terres les plus
fertiles et mon insu le coeur du bassin
parisien
on a des épaisseurs de l'immo qu'on
trouve rarement ailleurs dans le monde
donc elles ont une valeur agronomique
très importante
le principal sujet pour les années à
venir en ile de france c'est le foncier
c'est préserver les espaces agricoles
on a une offre une urbanisation qui
s'accroît de plus en plus on bouffe je
crois mille hectares par an en
ile-de-france mille hectares de mil
terrain de foot chaque année
disparaissent de la production agricole
les terres agricoles sur le monde c'est
quelque chose de limiter et on approche
de plus en plus de la limite est une
terre qui part à l'urbanisation ne
revient jamais à l'agriculture
non
voici euro disney s'est construit sur
les terres les plus fertiles du monde
si on continue sur ce rythme là en
france à l'horizon 2050 on va perdre 2
millions d'hectares sur 30 millions
d'hectares agricoles ça commence à faire
quelque chose si on continue à manger
ces terres là on va avoir un problème
c'est qu'il y aura plus assez de terres
pour nourrir
donc ça c'est un enjeu le deuxième enjeu
si on veut continuer à nourrir tout le
monde c'est avoir des systèmes agricoles
qui sont moins sensibles aux à-coups du
climat éviter ce qui s'est passé en 2016
par exemple que tout le nord-est de la
france jusqu'à jusqu'aux plaines de la
bri là le rendement du blé sont divisés
par deux ça c'est plus possible comme
les à coups de cette ampleur le cas
extrême si on est en monoculture avec
deux ou trois plantes et puis souvent
une ou deux génétique par plante si cela
va arrêter et pas adapté au climat de
l'année l'addition va être salée
cette agriculture est fragile elle est
productive opole l'en-v saml de plus en
plus fragile
on
la première réponse pour qu'on propose
sur le changement climatique c'est de
pas mettre tout simplement pas mettre
tous ses oeufs dans le même panier
donc ça la rituelle biologique et par
principe plus résiliente parce que pour
des raisons économiques la rotation sont
plus longue donc la résilience pour
l'agriculture
l'ile-de-france est faire basculer 50%
de la surface 1 victoire un but logique
grandes cultures
j'ai 100 hectares qui sont répartis en
cinq grandes parcelles et j'y fais donc
de la céréale et du légumes de plein
champ notamment de la carotte donc tout
en bio
on est sur des rotations entre ci
s'étend aujourd'hui sur les carottes sur
les légumes
on va faire deux années de luzerne faire
une céréales à paille on faire un blé
par exemple que la même parcelle de la
carotte elle va la voir passer tous les
6/7 ans ça fait baisser la pression d'un
sec d'insectes ravageurs et maladies
surtout en un griot belgique c'est
beaucoup de désherbage qu'une
problématique
la problématique majeure à mon sens
c'est pas les maladies ou les où les
insectes sur les plantes c'est c'est le
désherbage
on n'a pas de traitement chimique donc
en fait on a du désherbage mécanique
il taperait sur le rang on passe à la
main eh ben ça reste voilà ça reste un
combat de tous les instants
c'est ça qui est vraiment bien du
problème on le voit sur les choux si on
les laisse comme ça dans mon sort pas du
tout dans le mois qui vient quoi moi
aujourd'hui j'ai j'ai douze salariés sur
la ferme donc dix saisonniers qui
viennent pour le désherbage
on a besoin de main d'oeuvre plus
important qu'en conventionnel
donc ça demande des machines seulement
des bras aussi pour le faire quoi ce qui
explique aussi un peu en partie le
surcoût corps présente à produits bio
quand on est sur des terres bio à fort
potentiel on est sur une base on va dire
de 50% du volume du conventionnel c'est
à dire que quand on va faire humble et
30-40 on va faire 110 à 80 conventionnel
par contre on est sur des petites terres
on s'aperçoit que là on est sur des
rendements qui peuvent être divisée par
trois par rapport au conventionnel
itunes biologique dans les plaines sert
à lire si on passe à 50 % la surface
agricole
il n'y a plus assez de matière organique
libre va dire ou commercialisable pour
pour atteindre des rendements suffisants
et les plantes ont besoin des autres
pour grandir qui soit organique ou
minérales la zone c'est une question clé
du rendement sans azote pas de rendement
on peut imaginer dans l'actuelle
biologique très faiblement pourvu en en
azote
lorsqu'à les rendements sont beaucoup
plus bas et dans ce cas là pour nourrir
une population il faut trouver d'autres
équation donc on est resté sur une
équation très très grande culture
par contre une grande culture beaucoup
plus vertueuse en termes d'environnement
et l'ergonomie donc 50% de la surface en
bio 50% la surface en production
intégrée qu'une version va dire très
très très très améliorée des ruptures
conventionnelles qui divise par deux ce
etc
ces produits phytosanitaires qui
respecte les sols avec des rotations
avec des leviers agronomique un peu
comme la culture biologique mais qui va
pas jusqu'au bout de transformation si
on veut répondre à tous les enjeux de
l'agriculture avec une population qui
augmente donc il faut qu'on produise au
moins autant si ce n'est plus et de deux
façons plus en plus sobre ça c'est
évident il faut veiller à nourrir son
sol à entretenir son seul à nourrir son
sol de façon à ce que la fertilité du
sol ne se dégradent pas une céréale
derrière une céréale va avoir un
potentiel de rendement moindre qu'une qu
une céréale derrière une pomme de terre
ou derrière une betterave ou il ya un
champ vos derrière alain par exemple
donc après il ya des pratiques qui sont
plus ou moins résiliente sur lequel il
ya des prises de conscience qui se font
il faut surtout pas rentrer dans le le
simply six mêlées et il ya qu'à faut
qu'on y'a qu'à gauche tous passer en bio
et puis comme ça on sera content ben non
on quand on fait le calcul on voit pas
le calcul économique un calcul global on
voit que ça passe pas sur un éclat en
bio ont fait deux fois moins de
production que sur un hectare en
conventionnel
ça pose des vraies questions pour
produire la même quantité en bio il faut
donc deux fois plus de surface où est ce
qu'on va les trouver ces deux fois plus
de surface on sait qu'il ya des laits
certains certains systèmes de production
qui sont qui peuvent dégager
probablement des pentes à celle plus
important d'une surface donnée on entend
beaucoup parler de permaculture c'est
des choses qui sont intéressantes la
symbiose des systèmes des cultures
excitant mais qui sont très intensifs en
main d'oeuvre donc ces systèmes la très
intensifs en main d'oeuvre il trouve
difficilement leur place dans notre
économie ouverte puisque les céréales
notamment
mais c'est vrai pour les autres cultures
sont cotés sur un marché mondial le prix
de la valorisation de nos produits ne
dépend pas du travail qu'on a fait
finalement
le marché commence et d'aujourd'hui
devient très compliqué en culture et en
céréales où on ne tient plus du tout les
prix fin août c'est on est sur le marché
mondial et non c'est comme ça que ça
complique énormément les choses
les prix peuvent varier du simple au
double de mai sur l'autre abbas qui est
sûr parce que je peux dire c'est que si
je m'étais installé en agriculture
conventionnelle avec ce que j'ai fait là
juste région aurait déjà dit je serais
déjà disparu je vois pas pu tenir la
structure c'est pas possible - c'est le
bio qui m'a permis d'avoir des prix plus
rémunérateurs qui m'a permis de tenir
aujourd'hui en bio on a la chance que ce
soit en céréales comment légumes d'avoir
des prix stables ce qui permet d'avoir
une visibilité sur le mois le moyen long
terme d'envisager malgré les difficultés
du quotidien d'envisager de pérenniser
d'exploitation pour les années à venir
je suis agriculteur sur une ferme de 192
hectares j'ai décidé voilà pour nous
passer en bio pour essayer de valoriser
ma production différemment on aura prend
tout le métier il faut apprendre à déjà
à produire sans utiliser de produits
phyto enfin de produits chimiques le bio
le fait qu'on a des prix un peu
supérieure enfin même très supérieurs
notamment sur du blé on peut se
permettre d'avoir un rendement qui va
faire dans les 30 40 quintaux voire même
20 quintaux
alors qu'en conventionnel si on fait pas
nos 60 70 quintaux
c'est quand même très compliqué pour
vivre comme il faut derrière aujourd'hui
si on reste on a lecture conventionnelle
on est dépendant du marché mondial donc
il faut faire du rendement pour pouvoir
rentabiliser sa ferme
mon objectif c'est de faire de la
production ce qu'on appelle locavore de
produire sur place et de commercialiser
vraiment sur 15 km autour s'est
transformé ce qu'on va produire donc les
céréales on va faire de la farine pour
faire du pain tout ce qui va être lié à
gino on va faire deux huiles donc les
huiles de tournesol colza de cameline du
lin on va essayer de faire du quinoa
faire des lentilles faire des pois
chiches pour pouvoir vendre directement
aux consommateurs ont réduit les
intermédiaires l'avantagé que
l'agriculteur récupère la marge qui
était fait avant par les transformateurs
on al'avantage d'avoir paris à cote et
demain de faire de la production bio il
ya de la demande
autant fournir le marché marché local
c'est vrai que là il ya une vague
impressionnante en essonne de conversion
depuis deux ans alors après que donnera
le marché bio si tout le monde passe en
bio demain les prix vont sûrement
baisser est ce qu'on sera toujours aussi
rentable ça va être compliqué tout ça va
être ça sera pas simple moi d'où on idée
de transformer c'est que la
transformation va me permettre de
compenser peut-être demain
potentiellement sais pas cela
en conventionnel
pour vous tient à la gorge et on vous
sert de plus en plus car ce que ça aille
plus c'est pour ça qu'ils épuisent en
plus d'agriculteurs qui arrêtent pour ça
que j'ai de moins en moins de paysans en
conventionnel c'est toujours moins qu a
toujours payé moins nourrir le plus
gratuitement possible je suis passé en
bio parce que voilà la ferme
je commence à devenir je commençais à
être de trop sur la ferme et donc
fallait je trouve un peu autre chose
j'étais aussi tenter parce que à cause
de monsanto quoi glyphosate et voilà
comment se poser beaucoup de questions
et ben c'est raté l'occasion quoi voilà
et puis le marché est porteur nous ça
nous a permis de monter la meunerie de
monter la boulangerie et maintenant
voilà j'ai mes enfants qui sont mes deux
enfants aînés qui sont il y en a qui
travaillent avec nous là sur la
boulangerie puis après le deuxième il a
monté une boutique à paris et puis
il va en bio 100% du pain et puis des
viennoiseries des
une partie traiteur mois de qui était
bientôt de trop maintenant on est
on est 3 4 5 6 sur 17 à plein temps quoi
en bio on n'a pas du tout la même
démarche quoi on l'a on a un contact
avec l'alcool consommateurs on a des
amas pendant tout ça n'a vraiment des
gens qui sont intéressés
manger une manière saine pour les
consommateurs reviennent
l'âge carrefour et compagnie pour venir
manger un peu dans les campagnes
produire bio c'est mettre en oeuvre un
système global sur la ferme qui fait qu'
on cultive des fruits des légumes où on
élève des animaux en bonne santé
on n'a pas à utiliser les produits de
traitement pour soigner les plantes on
apprend à faire fonctionner notre notre
terre avec très peu d'intrants
finalement avec ce que nous offre la
nature si on sait travailler avec elle
ça passe par une plantation de haies là
bas ça passe par des rotations avec dhr
et des fleurs sauvages
là il ya de la vie commune avec un
mélange céréalier au niveau des insectes
chez nous ça se passe quand même pas
trop mal on n'a pas de par exemple les
pucerons pratiquement vous connais pas
même au niveau du sol les limaces face à
s'équilibrer avec tous les prédateurs
qui a dans les sols des fantastic parce
qu'on se rend compte que la gêne que la
nature est généreuse
et puis quand je regarde derrière mes
cultures qui pousse bien
les bons produits qu'on arrive à sortir
la reconnaissance de nos clients sur nos
ventes à la ferme
j'entretiens ma passion et ça me donne
pas envie de partir à la retraite
notre production est écoulée la et le
reste essentiellement maintenant par là
notre coopérative de producteurs bio qui
clivent des magasins parisiens et de la
restauration collective aussi ont bien
on a la chance que les gens sont qui
sont en bio sont aussi sensibles aux
circuits courts et donc on peut choisir
de s'orienter au moins pour une partie
de sa production comme nous on a fait en
circuit courteau
et là ça permet d'avoir une meilleure
valorisation de ces produits on
travaille beaucoup mais on arrive à se
verser un salaire que pour le cas de
tous les agriculteurs
si les consommateurs sont en empare pas
et ils sont pas prêts à faire l'effort
d'aller dans des boutiques bio d'aller
acheter jeu directement sur des
producteurs à s'intéresser un peu à ce
qu'ils consomment
ça passe ça va pas forcément changé
grand chose pour ça que je suis venu ici
en fait pour agir à mon échelle sur les
problèmes d'écologie et d'environnement
de distribution et là j'ai rencontré des
gens qui pensaient comme moi et cavell 7
cette inquiétude je pense sauf à vous
qui voulez agir à leur niveau pour pour
consommer autrement pour que les choses
soient produites autrement et pour
défendre une agriculture locale et écolo
quoi c'est pour ça que j'agis d'ailleurs
c'est parce qu'il ya une inquiétude que
j'agis mon inquiétude aller sur la
fertilité des sols principalement celles
à l'utilisation de produits chimiques
pour moi la problématique c'est un
problème c'est là c'est monsanto c'est
la privatisation des semences
c'est la privatisation du vivant ça
c'est une catastrophe
faut vraiment faire quelque chose il
suffirait que les
et consommateurs changent de mode de
consommation pour cogner plus cette
demande que ça ne devienne plus rentable
tant que tant que ce sera rentable tant
qu'il y aura de la demande
à ce moment là on ira vers un système
industriel
la première fois où j'ai acheter des
légumes ici c'était des carottes et
j'avais l'impression de manger un gâteau
quoi c'était j'ai retrouvé le goût de
l'aliment le vrai goût de l'aliment bien
produit quoi bien avec ma façon
respecter les terres voilà comme on est
en circuit court
il n'y a pas d'intermédiaire sait on
paye les producteurs alors juste prix
pour des produits de qualité
on pratique des marges dérisoire
puisqu'il n'ya pas de salariés dans la
boutique on fait tout nous mêmes donc ça
évite d'avoir une charge salariale trop
importante et du coup les produits sont
vendus avec des marges très faibles
on essaie d'avoir des producteurs qui
sont dans la région parisienne où le
moins loin de la région parisienne par
exemple les produits frais qu'on utilise
les légumes
ils viennent de d'ile-de-france soit par
une coopérative agricole soit un
producteur unique qui fait un certain
nombre de productions sur les fruits
c'est parfois plus compliqué et là on
fait venir les produits d'un petit peu
plus loin ouais c'est c'est vrai qu'il
ya eu une disparition du local mais sur
les légumes on arrive encore à s'en
sortir
en amap c'est un système très très
intéressant pour démarrer parce que on
vendre sa production finalement avant
même de l'avoir produite et une grosse
pression pour réussir à faire les
produits parce que parce que les
consommateurs nous ont fait confiance
donc on aurait fait confiance mais mais
au moins on est sûr de vendre tout ce
qu'on fait et donc financièrement c'est
quand même intéressant
les produits sont savoureux c'est
surtout ça et puis sont écologiques et
bio et il y a une une production qui est
local et de la deux saisons on est à peu
près 25 km de paris et ça nous permet
d'avoir une agriculture autour de chez
nous de préserver des champs de
préserver de la biodiversité en ayant en
plus une alimentation saine et
équilibrée
alors partons plus tard il faut aussi un
petit peu se mettre à cuisiner et puis
ça permet aussi de découvrir parfois des
légumes qu'on a oublié qu'on ne
connaissait pas
pour 17 euros on a un panier de légumes
alors il est plus ou moins complets en
fonction de la saison il ya des fois on
a beaucoup de choses alors évidemment là
maintenant nos printemps on a beaucoup
de légumes feuilles mais c'est tout
aussi bon voilà il ya des pommes de
terre de l'oignon de l'ail et puis en
hiver on peut faire des soupes
délicieuse on est tous pensent plus ou
moins inquiet sur le monde paysan que ce
soit autour de paris ou même dans nos
dans nos différentes régions il ya moins
en moins de paysans et ce qui est
dommage c'est que nos prévisions devrait
pouvoir vivre de travail et c'est pas
toujours le cas
on a la chance d'être en ile de france
donc on a de plus en plus de producteurs
qui qui font de la vente directe qui
font ce genre de choses et ça ouvre un
peu les perspectives nouvelles je
connais plus on sent que les
consommateurs sur la recherche de ça
tous les légumes globalement parts sur
les chaînes de magasins
bio on vend aussi maintenant de plus en
plus à un autre domaine de l'entreprise
restera sur l'entreprise où il ya une
demande de plus en plus forte en légumes
en légumes bio et légumes locaux et puis
on vend également dans tout ce qui est
cantine scolaire au travers de notre
légumerie qui me permet de fournir du
légume préparer la carotte râpée la
carotte cube la carotte rondelle dans
ces structures de cantine scolaire
je pense qu'on est parti un peu trop
loin dans un schéma de près de produits
pour tout préparer
déjà on avait juste ouvrir les
barquettes pour les mettre à chauffer ou
pas et on sent quand même un retour en
arrière avec des cuisiniers qui est
vraiment cherche à retrouver leur
travail et le produit est donc je pense
que c'est bénéfique parce que ça peut
leur permettre aux élèves aux enfants de
les raccrocher des choses simples et est
bonne l'éducation au goût fait partie du
lien à la terre de liens avec le monde
agricole qui se perd de plus en plus ça
puisqu'on a de plus en plus de citadins
le fait d'avoir ce lien via les cantines
peut être intéressant pour pour les
enfants et poser les cultures si bien
sûr on a appris un métier si on essaie
de faire des choses comme il faut et
puis surtout faire plaisir aux élèves
quoi emporter des bons produits frais
importants là on allait les fraises pour
demain on a acheté des navets n'avait
frais et carottes
ça va faire partie de la poêle et est en
dessous on a même des pommes de terre
les pommes de terre qu'on va cuire au
four
alors c'est de la pomme de terre qui est
un peu plus grosse on va de l'emballer
dans d'aluminium a promis que ça au jour
dont cuisson au four et puis après la
sortie du four on les coupe on les coupe
en croit comme ça on les pinces et après
l'élève il va se servir il va se mettre
lui-même du fromage blanc qui sera bien
allier avec du persil du sel du poids et
éventuellement un peu d'huile d'olive
aussi il faut quand même qu'on se
continue à faire ce qu'on doit faire
c'est à dire alors près pareil comme des
produits de qualité ça c'est important
elle le fait de de faire beaucoup de
frais d'éviter d'acheter des plats qui
sont tous préparés
le produit final quand même il est quand
même il est quand même meilleur alors
comme ça les gamins sont ravis quoi ici
en bio on a quand même bon la sueur n'a
le pain là tout le pain bio on a tous
les grande partie des produits laitiers
les pâtes le riz
toutes les huiles tout les noms tire les
légumes secs on achète grande partie des
légumes et des fruits qui sont le
commandant bio 100% bio là on sera un
petit peu mais on sera un petit peu
embêté quand même parce que c'est quand
même même si on nous donne des
subventions importantes vous êtes quand
même très très vigilant quoi faut pas ce
faux pas s'égarer quand vous faire
attention
l'élève peut se servir se resservir
partir ne s'est pas gaspiller y'a pas de
soucis mais si l'envol ils reviennent
toutes façons il n'y a pas de problème
je me passe que les enfants gaspille
faut sensibiliser les jeunes pour ce à
quoi de si on n'aime pas ou si on en
veut moins c'est pas la peine de prendre
une assiette qui est déjà qui est déjà
plein et le problème c'est qu'après ben
ça finit dans la poubelle quoi ça c'est
un petit peu dommage
aujourd'hui sur consommation d'aliments
qui fait à peu près 900 kg par habitant
en brut il ya à peu près 200 kg qui sont
gaspillées donc là il ya une marge
qu'on peut gagner donc 200 kilos qu'on
veut x par 112 millions d'habitants ça
fait un sacré paquet de choses à ne pas
produire
il est impensable de manger la même
chose qu'aujourd'hui avec une population
croissante des terres qui sont
grignotées et des à-coups climatique qui
de toute façon arrivants ça c'est
absolument certain
donc il ya pas de choix d'autre choix
que de changer son régime alimentaire
qui en gros 10 par deux la consommation
de lait de viande et remplace les les
protéines animales par des protéines
végétales
donc au lieu de au lieu de manger pour
caricaturer aztèque le midi à ce tacle
soir on n'y a plus qu'un steak de par
jour aujourd'hui un français sur trois a
d'ores et déjà réduit sa consommation de
viande
il ya une envie de reprendre en main son
alimentation il ya une envie de
comprendre et d'agir sur ce système
alimentaire donc ça c'est le
développement des circuits courts de
l'agriculture de proximité avec une
implication de plus en plus forte à la
fois des consommateurs même des
consom'acteurs les villes développe de
plus en plus l'agriculture urbaine avec
entre autres comme objectif
d'approvisionner les urbains des projets
de la mairie de paris c'est d'avoir 30
hectares d'agriculture urbaine à
l'horizon 2020
même si on arrivait à cultiver toute
cette surface ça ne fournirai avec des
rendements au maximum optimum que qu
environ 3% de des besoins alimentaires
en légumes des parisiens tout ce qui est
produit ici est emmené au restaurant
après c'est pas une énorme production
parce qu'on n'a pas une très bonne
exposition niveau du soleil on va quand
même faire des tomates on va quand même
des courgettes on va quand même faire
des courges j'essaye justement de dire
aux gens que non on ne peut pas nourrir
paris avec l'agriculture européenne
avant on pouvait avant mais avant il n'y
avait pas autant de constructions autour
de paris est donc finalement oui la
ville de paris et est autonome il avait
pas autant de population aussi là on est
énormément donc c'est pas avec des
piscicultures sur les toits qu'on va
fournir suffisamment de nourriture pour
les parisiens
végétaliser les toits et en faire
produire du miel extra c'est de toute
façon ça va dans le bon sens mais miser
tous là dessus comme un comme un support
d'alimentation pour aller vers
l'autonomie
c'est pour moi c'est une utopie après
les fruits et légumes en dédiant une
petite partie de la surface agricole
aujourd'hui en céréales au maraîchage on
pourrait facilement progresser nettement
sur la voie de l'autonomie
donc là les l'équation elle est plutôt
vers quelle est la capacité l'île de
france a libéré des terres en périurbain
pour installer des maraîchers
2
de toute façon avec une surface agricole
relativement réduite par rapport à
d'autres régions et une population aussi
importante le taux n'est mêlé mentaires
et est une pure utopie ile-de-france
pourrait être autonome en blé mais elle
importe la moitié puis on exporte la
moitié donc il ya peut-être des flux
qu'on peut améliorer
par contre on a fait des calculs des
calculs intéressantes à dire si on
voulait que la population d'île de
france soit autonome en lait produit sur
la région c'est pas compliqué il faut
toute la surface agricole utile soit
dédiée à la production de lait donc la
nsa l'équation marche pas donc nous on
est plutôt partie sur les régions
céréalières garde lors leur profil
céréaliers les bovins qui sont
majoritairement dans les zones où il
faut maintenir des prix naturel
[Applaudissements]
dans les seuls nous sommes trois
dans l'idée d'une pente il disait non le
val d'oise le temps et en seine-et-marne
une quarantaine et c'est tout 35les si
les tables avec des vaches à la fin des
années 80 on équipe les sous sols alors
on à 22h à la traite
on a deux vaches taries et autant de
génisses de reprendre ou de
renouvellement
on en avait marre de race et dans le
conventionnel nos animaux et de
l'ensilage
donc on est passé la méthode tout point
et tout céréales produits sur
l'exploitation
et puis aussi pour améliorer nos revenus
on a décidé de passer au bio course j'ai
fait un bac stg gestion finance après je
suis parti dans une fac fac commerce
mais j'ai arrêté tout simple et zepa et
je suis venu travailler que mon père en
tant qu'être famille en travaillant au
fur et à mesure sur la ferme
j'ai dit que ça pourrait être bien de
reprendre après pouvoir par la suite si
je peux trouver du monde avec moi pour
travailler parce que si j'ai apprécié
agit d une seule personne sur les vaches
à publico tu sors tu tu fais plus rien
tu es tout le temps la ferme et ça je
pourrais pas me suis dit que je pourrais
pas faire la même chose que lui quoi
quand on était plus jeunes ne pouvaient
pas partir avec ses sa vie là-dedans du
coup pas pouvoir profiter des vacances
un de partir en vacances avec mes
enfants je pourrai pas tout ça quoi même
si tu es passionné c'est un forces tu
craques je pense cet âge 24 sept jours
sur sept douze mois sur douze mois
c'est impossible comment
je fais agriculteurs depuis trois
générations maintenant
moi j'aimerais continuer là la ferme
mais faut que ça dégage quand même un
revenu derrière qua non conventionnelles
les prix sont pas sont pas très bons
donc ça va être lésés dans les années à
venir ça va pas être très facile ça va
être difficile de faire vivre les
agriculteurs sait pas trop où on va quoi
le réchauffement climatique tout ça ça
va être un problème au niveau de l'eau
il faut quand même de l'eau pour pouvoir
faire pousser les plantes
moi j'ai 19 ans il ya une dizaine
d'années jamais envoyé ça en ce moment
c'est comme ça et puis des températures
avant on voyait pas ça quand même
beaucoup d'agriculteurs qui se pose la
question de savoir s'ils vont passer en
bio parce que les consommateurs mais
maintenant on consomme beaucoup de
produits bio donc c'est là c'est la
tendance quoi bein si quand même ça ça
ne laisse pas on y réfléchit mais faut
que faut que les prix soient là quand
même quoi on se pose des questions à
savoir est ce que ça vaut vraiment le
coup dé reprendre demain à
l'exploitation familiale ou pas est-ce
qu'on arrivera ou pas ce qu'on est dans
une ère de temps où ça change ça change
vite et on sait pas où on va
tout devient compliqué une reprise ça
nous emmène pour 25 ans à quel prix
aussi à quelques prix est ce qu'on peut
ce qu'on peut l'encaissé pas obligé de
grossir la ferme ou de la voir une
diversification qui nous permette de
pouvoir vivre à deux états est la grosse
question est ce que les exploitations
comme nouveau familiale elles seront
encore là pas sûr on viendra des
prestataires de services sera plus
vraiment notre ferme
on fera on cultivera pour x pour
quelqu'un ou des grosses multinationales
et puis ce sera une grosse ferme
le coût du foncier aujourd'hui devient
tel que ça devient difficile de
s'installer sur des surfaces
conséquentes
si tu n'as pas des moyens financiers
importants il faut acheter le foncier
plus le matériel plus construire un
bâtiment agricole
la mise de départ est énorme quoi faut
savoir que la ferme de mémoire à la
vente en 2008 c'était au tour d'un
million sept cent mille euros pour
investir un million sept cent mille
euros sur un outil faut avoir les reins
solides abat sur les 100 ha si tu fous
que tu es du matériel quoi il faut de
l'irrigation voilà faut capable
d'arroser donc oui ça fait des
investissements très très conséquent ces
investissements qui tourne autour de 350
400 je pense qu'au bout de 15 ans je
verrai commencera à voir le bout des
gros remboursements en fait de bâtiments
de matériels qui vont permettre de
dégager un revenu un peu plus
intéressant que ce que j'ai aujourd'hui
toi ça reste d'activité compliqué
aujourd'hui face au monde agricole
globalement et quand même pas en très
grande forme à il ya beaucoup
d'agriculteurs qui arrête la population
et les colts assez vieillissante et
beaucoup d'enfants d'agriculteurs qu'ils
ne reprennent pas les exploitations
notamment de taille moyenne souvent
s'est rachetée par un plus gros à côté
qui va qui va s'agrandir
mais ça je pense que ça a ses limites
aussi un jour quoi c'est que
on aura peut-être déprise agricole où on
a peut-être déjà dans certaines zones où
les terres agricoles sont plus ou moins
abandonné quoi parce qu'on a on a plus
de repreneur magna
en
en haut
en france l'équipe nice il disparaîtrait
200 exploitations par semaine ce qui est
effectivement assez considérable je
pense que c'est effectivement l'un enjeu
primordial d décennie qui vient
il ya un tiers
des exploitants agricoles qui sont
proches de la retraite beaucoup
d'exploitants vont s'arrêter non pas de
repreneur un cadre familial
donc est-ce qu'on va baisser les bras et
dire bas dans le fond c'est les voisins
qui rachèteront et on ira vers des fils
des fermes de 1000 2000 3000 hectares où
est ce qu'on se dit mais c'est
l'opportunité de transformer le modèle
agricole
là où il y avait une ferme de 600
hectares qui s'arrête
eh ben on va réussir à recréer si ferme
où cette ferme ou trois fermes un bond
de redit viser exploitation par une
diversité des productions
ce qui suppose que demain il va falloir
trouver tous les ans quelques milliers
de personnes
quelques dizaines de milliers de
personnes qui s'installent en
agriculture
j'avais fait un petit calcul de coin de
table en ile-de-france faudra installer
400 paysans par an on est toujours dans
le truc où tant qu'il n'y a pas beaucoup
de foncier qui se libèrent être qu'à
passer de l'installation ont dit à des
jeunes mais si vous pourrez vous
installer mais quand il arrive à la fin
de leur parcours et qu'ils ont pas de
foncier
c'est la catastrophe mais d'autre part
si demain on considère que beaucoup de
foncier doit se libérer du fait du lait
changement de génération et qu'on n'a
pas les jeunes qui sont prêts à
s'installer on va aussi être dans la
difficulté donc il va falloir arriver à
faire combiner les deux pour qu'on ne
soit pas dans une impasse soit par
manque de personnes prêtes à s'installer
soit par manque de foncier pour les
installer terre de liens c'est une
mouvement qui se créent sur qui a
compris que l'enjeu du foncier est
important aux requins le lien
aujourd'hui on est en un peu plus de
4000 hectares sur la france pas loin de
200 ferme achetée en disant il n'en
disparaît 200 par semaine on pourrait se
dire bah c'est anecdotique mais
simplement on montre que veut pas du
moment intervient sur la question du
foncières ont réussi à réinstaller des
agriculteurs ont fait la démonstration
que la question du foncier peut être
résolu et que s'installer en bio et en
commercialisant à proximité aujourd'hui
c'est probablement la meilleure solution
pour l'installation en agriculture
si on veut arriver à installer quelques
milliers d'agriculteurs par an il faut
arriver à faire en sorte que les acteurs
vivent de leur métier et qui permet
aussi aux gens de vivre à peu près
normalement et il faut quand même qu'il
y ait un
un mode de vie qu'ils soient qu'ils
soient attractifs lâché trop bien c'est
que du bonheur pour moi j'ai ma maison
vue sur mes brebis joue à mes brebis
n'importe quand oussad roi doucement on
a voulu un métier on vit dehors où on a
quand même une qualité de vie
extraordinaire moi je dis même si les
fois c'est dur on n'est pas malheureux
on regarde on est bien moi c'est ma môme
hausse et on a vraiment un métier
extraordinaire
ça a pris la lumière après tu vas voir
ce que du bonheur et envoie ses feuilles
savoir être contente
là tu vas plus les entendre très
compliqué n'étant pas du milieu agricole
se trouvait pas de terres déjà aidé une
et je ne pouvais pas devenir agricole
ben parce que j'avais pas de terre donc
j'étais chat qui se mord la queue
donc j'ai acheté mes premières brebis
sans être agricole et c'est comme ça que
j'ai pu démarrer et au bout d'un an et
demi deux ans la mutualité sociale
agricole a accepté que je devienne
agricoles non salariés agricoles et
c'est comme ça que j'ai pu acheter des
terres et faire construire
sinon il n'y avait pas moyen ça faisait
2 2 en trois ans que je cherchais des
terres
mais c'est dur c'est dur quand et pas du
milieu agricole
les portes se sont fermées j'ai bataillé
un jab aucun diplôme donc puis à 45 ans
tu t'installes à 45/100 il faut de toi
quand est ce qu'elle va faire dans le
milieu agricole les premières traites
j'étais terrorisée d'abîmer les brebis à
je savais pas comment brancher
mais j'ai appris sur le tas je suis
productrice laitière mais en
transformation fromagère
donc c'est à dire que tout mon lait est
transformé en fromage et à la nand les
gens reviennent vers nous en france on
produit la meilleure qualité en europe
et si on a deux produits on va emporter
tout ce qui vient d'ailleurs parfois des
trucs pas terrible s'il ya plus
d'agriculteurs soient cédés
les étrangers qui vont reprendre les
terres soient sévères décret de très
grosses fermes qui vont s'installer
comme la ferme millevaches
il ya des aides un peu pour s'installer
mais faut quand même avoir une bonne
expérience si on n'a pas d'expérience si
on a peu n'est pas motivée pas envie de
travailler ça rien qu'on essaye de
s'installer il ya plusieurs personnes
dans mon lycée
là ils sont en terminale es quand ils
sont rendus compte que finalement tu
gagnes un peu plus du rsa tu es content
et écrit son parti sont partis faire un
autre métier et moi ça ne me dérange pas
ce qui compte c'est assez laid mais mon
métier
au moins elle pas besoin de gagner
beaucoup d'argent aux boys les brûlures
a quand même
où
vous
haricots une équipe dans les choux
habille déjà les fraises j'ai toujours
galère de s'installer
il n'y a pas que le foncier parce que le
foncier c'est quelque chose en soi mais
pour produire on a besoin de terrain
mais on n'a pas besoin car on a besoin
de bâtiments donc il faut déjà trouver
du foncier mais faute de trouver du
foncier qui soient adaptées aussi à ce
qu'on veut faire
si on trouve une terre cas pas de nous
il n'y a pas d'eau on oubliait
maraîchage il ya trouvé du terrain
d'accord qui est compliqué mais après et
encore tous les à côtés
je pense qu'il faut dix ans parce que le
paysan d'un problème à dompter sa terre
il à comprendre comment comment elle
fonctionne en fonction des types de sols
c'est sur les chiffres comptables oui ça
va après c'est pas parce que chiffres
comptables sont bons quand on se verse
beaucoup de beaucoup d'argent
je pars du principe que on agricole ya
les bonnes et les mauvaises années et
donc si les bonnes années on peut
investir pour que les mauvaises
eh ben on puisse quand même réussir
vivre ou pour l'instant comme on est sur
des bonnes années mais on investit
et puis quand viendra la mauvaise année
donnera juste arrêter d'investir et on
arrivera normalement à 2 à s'en sortir
quand même il n'aura pas trop de dettes
et on sent pas trop endettés et on
pourra réussir à faire face mais c'est
pas ce pas un milieu où toute manière on
deviendra riche
on travaille pas mal oui oui grosso modo
des journées de 11 heures de moyenne
était hiver mélanger paraissent quand
même quelque chose de physique ou faut
il faut souvent se botter le cul si on
veut réussir à faire quelque chose mais
après dix ans il ya il ya une fatigue
physique qu'il commence à se faire
sentir
on vieillit plus vite dans ce métier là
que dans d'autres métiers je pense et le
burn out on le frôle tous les ans
plusieurs fois par an dans un métier où
il faut avoir les nerfs solides
au départ j'ai tout seul avec un un
saisonnier qui venaient en renforcement
maintenant on est cinq à bosser dans les
champs ils sont payés au smic horaire
mais on leur fait faire plus d'heures
pour qu'il soit pour qu'ils à une paye
un peu plus un peu plus conséquente
il ya peu de personnes qui ont cette
capacité à travailler dans les champs
quelqu'un qui est né en france qu'a vécu
dans le confort
il a du mal à travailler dans les champs
puisque ce afin le dans les chances des
positions qui sont très souvent
inconfortable pour accepter d'avoir mal
pour rogner sur son confort et on est
dans une société de confort donc bah le
confort versus l'agriculture c'est là où
ça coince
comme on a fini la journée ce soir on à
magra 10 juin à mal un peu à l'ado 1 à
mal ici n'est pas de choix comme univers
on travaille on ne reste pas la mise on
va dormir on travaille on cherche le
travail forcé de constater qu'il ya de
moins en moins de personnes qui veulent
travailler dans l'agriculture
ça c'est pas en france c'est au niveau
mondial il n'y a pas que nous qui sommes
concernés aux états unis chez ils ont
des problèmes de main d'oeuvre en
angleterre paraît enfin dans tous les
pays sont des problèmes demande avait de
plus en plus même dans les pays en voie
de développement c'est pas l'agriculture
qui fait qu attire du monde
pour l'instant ce que je vois entre le
discours qui prône le retour aux
circuits courts et des détails
d'exploitation on va dire à l'imiter et
les faits des faits c'est qu'il ya de
plus en plus de grandes exploitations
qui se monte en france
le voisin et il a acheté au fur et à
mesure tous eu toutes les toutes les
fermes qui partent à la retraite
maintenant ils cultivent 800 hectares et
sont deux ils cultivent 800 hectares les
produits qu'ils utilisent sont d'une
telle performance que il
il arrive à avoir des champs où il ya
plus d'une semaine mais a pu ça pousse
ça fait des rendements extraordinaires
incroyable ça revient pas cher même ça
fait une alimentation pas chère mais
mais ça devient le désert mon grand
désespoir c'est les oiseaux voilà j'ai
moi je suis je suis né sur cette ferme
il ya plus d'oiseaux où sont les oiseaux
où sont les oiseaux incroyable
si on parle d'un impact sur
l'environnement
les derniers résultats du museo mission
naturelle là qui montre que les insectes
une diminution drastique des seuils des
insectes en can céréalière diminution
drastique des oiseaux en plein c
ralliant aussi notamment via l'emploi de
produits phytosanitaires et aussi le
fait qu'il ya une destruction des
habitats qui étaient des abris pourtant
une perte de biodiversité
il est temps de proposer un autre
système où d'autres manières de produire
qui soit plus cohérent d'un point de vue
environnemental et santé je connais
quelqu'un qui en bio depuis plus de 20
ans à côté là mais sans grandes cultures
il faut on a été fauchée chez lui dans
un champ pour faire du fourrage
c'était rempli d'animaux quoi d'animaux
à des insectes des oiseaux des
chevreuils qui présida ça m'avait un peu
interpellé
et puis nous quand on venait d'en haut
selon les variantes et là je m'aperçois
maintenant aujourd'hui que dans le
méchant qui sont en bio que je trouve
par exemple c'est rempli de sauterelles
c'est remplis d'insectes les animaux
sont pas encore venus parce que plus
tout autour il ya du conventionnel mais
il ya de la vie dans son coin et la vie
en tournée
bon
mon but
je suis d'un naturel optimiste alors
j'espère qu'il ya une prise de
conscience en ce moment où on parle de
plus en plus d'écologie et de
préservation des espèces de préservation
de l'environnement
j'espère qu'à une prise de conscience
forte qui est qui est en train d'être
prises par tout le monde et qu'il va y
avoir des changements dans l'agriculture
dans l'industrie dans les comportements
des gens avec ça va nous permettre
d'amorcer un virage qui va qui va
laisser un peu de place aux à la nature
et aux insectes aux oiseaux je pense
qu'on a encore un stade où la nature
peut reprendre ses droits de façon assez
rapide parce que parce que la nature est
quand même bien fait et si on arrête de
la polluer si on arrête delà de la
maltraiter très rapidement les choses
vont se rééquilibrer
moi ça m'inquiète fortement puisque le
on est une région nous très sèche on n'a
pas les irrigations ont fait des
cultures de légumineuses par exemple en
interculture est aujourd'hui ben là on
n'a pas eu d'autre plus plaisir à plus
d'un mois là on a eu 1 mm et demi mais
si rien et aujourd'hui on sait même pas
comment on va pouvoir produire nos
couvert l'interculture donc et ça c'est
d'année en année on nous dit c'est
exceptionnel mais tous les ans ça se
reproduit et on s'aperçoit que ça
devient quand même très très compliqué
pour un autre métier cette année c'est
la première fois qu'on avait des
températures aussi élevées
on a perdu des légumes au champ parce
que cette température là la température
au sol monte facilement entre 45 et 50
on a dû arroser les carottes jusqu'au 20
octobre pour pouvoir arracher parce
qu'on n'arrive pas les terres étaient ce
procès si on n'avait pas arraché les
légumes quoi donc cédé voilà des choses
qu'on n'a pas trop connu jusque là c'est
un peu surprenant c'est des choses qu'on
voit de plus en plus souvent on a des
périodes caniculaires
on en a eues on est deux coups de chaud
l'année dernière à peu près seul mois de
juin aussi de la même époque
juin juillet on est parti sur quatre 4
mois de sécheresse derrière ci a pas
d'eau sa trousse pause
il faut qu'on adapte modes de production
et notre notre mode notre modèle
agricole à ces évolutions climatiques
c'est un gigantesque enjeux de pouvoir
s'adapter au climat et dans un horizon
de temps assez court
si on si on reste sur cette tendance
actuelle d'augmentation du climat et si
on reste sur le che le schéma du pire
des scénarios du giec le du scénario à
+5 degrés de toute façon il ya plus
d'agriculture possible il ya plus
d'alimentation possible on ne sait plus
faire la culture c'est l'idée même d'un
lecteur disparaît donc il faut
absolument
il faut absolument qu'on soit sous ces
cinq degrés ces fameux 5 degrés on a dix
ans pour vraiment changer de changer de
braquet
s'ils n'ont sinon ça sera compliqué très
compliqué
vous