La vigne en danger de mort : comment produire & protéger, par Konrad Schreiber

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher

Thumbnail youtube 9gRaJ35z8iE.jpg

Quelle est la base de tout ? Pourquoi la vigne est-elle en danger de mort ? L'agriculture va-t-elle sauver l'humanité ? La Belle Vigne qui produit et qui protège, c'est ce que va vous expliquer Konrad Schreiber ici.

Transcriptions

donc bonjour à tout le monde et c'est

heureux de venir ici c'est des grandes
maisons où je ne perds pas d'habitude
mon rayon traditionnel c'est plutôt
l'agronomie mes céréales élevage et en
fait on a décidé il ya quelques années
avec marceau bourdarias alain canet puis
d'autres collègues vers de terre
production par exemple de d'investir
dans la vigne pourquoi la vigne passe

Afficher la suite

contente que la vigne est en danger et à

mon avis en danger de mort quand je
circule dans les vignobles plus les sols
sans riche en calcaire puis il se
transforme en pierre je dirais et ça
nous inquiète beaucoup
et donc le débat et autour d'une
agriculture qui doit produire et
protégés c'est à dire produire de la
qualité produire des fruits produire du
vin mais aussi protéger protéger les
sols l'environnement etc et de mon
métier je sais que le sol c'est sans
doute la base de tout le système
donc on investit alors ça fait une start
up de plus un projet de plus mais l'idée
c'est que ce soit un petit peu plus
ambitieux qu'un simple projet
d'individus c'est à dire que aujourd'hui
la thématique s'est régénéré régénérer
quoi en fait c'est régénérer les sols
fatalement donc c'est toute la
biodiversité des sols et on verra
l'importance que ça régénérer la
biodiversité parce que toute la
biodiversité démarre d'une maison en bon
état et la première maison ça reste le
sol donc pour avoir la biodiversité il
me faut une maison en bon état et de la
nourriture et tout le reste c
superflu c'est la base de tout donc de
la nutrition puisque finalement on va
commencer à produire des vins de qualité
etc mais pas que c'est à dire toute la
nutrition dépend de cette biodiversité
la santé qui va avec un produit de bonne
qualité c'est déjà en bonne santé et il
faudra régénérer le climat et on
commence à comprendre que l'agriculture
c'est sans doute le seul outil à
disposition de la société pour régler un
problème climatique provoqué par la
ville parce que c'est le monde urbain
qui pose un problème
donc l'idée c'est de rentrer dans ses
vignobles et de les regarder
différemment de ce qu'on a fait jusqu'à
présent
alors pour faire saab
c'est un pari qui est né un petit peu
c'est l'histoire sénat marciac ont fait
des conférences pendant le jazz donc ça
s'appelle paysager de marciac et petit à
petit une certitude est né c'est à dire
que les ingénieurs les agronomes les
agriculteurs on s'est dit bon on va
créer un espèce de projet ou va se
donner la main et un des emblèmes
pourrait être le ver de terre réellement
on commence à travailler beaucoup avec
cet individu et on se rend compte que
dès qu'il revienne dans les sols tout
pousse une petite expérience en cours
nous avons des serres stérilisés par des
bactéries et des virus notamment tomate
industrielle voulzy remettez des vers de
terre les tomates poussent alors on
s'est attaqué à la bactérie gagné en une
année alors maintenant on va s'attaquer
au virus
on pense qu'on va gagner la bataille en
une année on va rentrer dans les serres
avec des vers de terre
on va leur donner à manger et on
plantera des tomates
là où il ya des virus censément
tellement agressif qu'on ne peut plus
cultivé cessons là où ces milieux là
donc ça c'est la petite expérience en
cours chez les maraîchers nantais donc
c'est assez intéressant
et donc ce ver de terre il est la clé de
voûte de tout ce qui va se passer dans
les systèmes sol vivant c'est comme ça
qu'on a appelée notre agronomie c'est
une agronomie sur sol vivant et là
dedans qu'on va travailler avec alain
canet qui est arbres qui est directeur
chez ab paysage avec marceau spécialiste
de la taille parce qu'on pense que ben
lavigne sas taille donc c'est important
le regard et la pratique de la taille
c'est sans doute le premier geste qui va
falloir apprendre et bien appliquée lors
vers de terre production qui nous
accompagne aujourd'hui ça nous sert
finalement à diffuser du savoir sait on
a décidé de le mettre sur la toile
gratuitement et j'en suis un des
principaux actionnaires avec françois
mulet mon ami alors ensuite avec lee a
dès qu'est ce qu'on fait l'institut de
l'agriculture durable idd
c'était de mesurer les résultats des
pratiques agricoles
ce qu'on pense qu'il ya pas de bons ou
de mauvais résultats il ya les deux
partout il s'agit de trier tout ce qui
est bénéfique au développement d'une
agriculture qui produit et qui protège
la vache heureuse c'est là où je
travaille
c'est à dire il ya une dizaine d'années
on a décidé de sauver l'élevage de tous
les ruminants français c'est-à-dire les
éleveurs on travaille avec eux pour
faire une belle agriculture d'élevage
donc on l'abat hier j'étais avec eux les
informations sont très bonnes
on peut sauver tout l'élevage français
aujourd'hui voilà donc ça marche ça
fonctionne dans un contexte économique
difficile
on a travaillé beaucoup avec les
vignerons indépendants à faire un tour
de france à s'imprégner des
problématiques des vignerons dans les
différents vignobles les vignerons du
vivant nous on les accompagne
il nous accompagne parce qu en fait
l'idée c'était aussi de se pencher sur
un problème très particulier de la main
d'oeuvre
nous ne trouvons plus de main-d'oeuvre
en agriculture il ya eu un clash énorme
dans la profession alors c'est pas que
les vignerons c'est tous les
agriculteurs en règle générale un non
plus de main d'oeuvre et en plus on
arrive à la croisée des chemins c'est à
dire un changement de génération donc
autant dire que l'agriculture pourrait
être en faillite
et là on se pose des questions sur le
rôle majeur d'une profession c'est à
dire est ce que notre syndicat a bien
fait son travail si on prend le syndicat
majoritaire
tout est sclérosé tout est bloqué on a
du mal à bouger
tout est administrée or il va falloir
sortir du cadre chercher les innovations
lors les intégrer dans le système
donc là bas avec les jeunes qui arrivent
peut-être que le mouvement sera plus
rapide et ensuite on travaille on a
commencé un projet avec la cave viticole
de buzet qui s'appelle label vignes
ou le vignoble new age si on prend le
terminer enfin les eaux de buzet et donc
l'idée c'était de planté un vignoble de
le mener avec les nouvelles pratiques
agricoles sans a priori de ce que l'on
sait pas ce qu'on voulait voir
l'efficacité d'un sol vivant pour régler
tout un tas de problèmes alors à la
belle vignes comment on va fonctionner
c'est celle de recherche action c'est à
dire il va falloir revenir dans les
fermes en permanence et travailler avec
les agriculteurs
donc on va on identifie des
problématiques paysanne alors ça peut
être le revenu ça peut être la
productivité ça peut être la qualité etc
donc il ya toujours systématiquement un
aller retour avec ce que c'est la
science les techniciens la technique
ensuite on réfléchit à créer des
solutions spécifiques adaptés à cette
problématique agricole
ça permet de proposer des tests des
solutions on va les tester
il faut mesurer les résultats de ces
nouvelles pratiques ont fait la synthèse
et cette synthèse dans nous donner en
fait de nouvelles pratiques valider ou
validables que l'on peut mettre en
développement dans un réseau pour la
reproductibilité agricoles parce qu'en
fait si vous avez un truc que vous
pouvez pas reproduire chez pearson
savons rien et donc ce débat là en fait
ils tournent en boucle en permanence
vous pouvez aborder tous les problèmes
d'un agriculteur comme ça et les
résoudre au fur à mesure il faut mettre
du mouvement de la compétence et le
premier travail engagé en 2020 c'est
sans doute le plus compliqué de tous
c'est un regard sur les pratiques
existantes dans toute la diversité de ce
qui peut exister et on s'est mis au
boulot sur l'identification d'une
hypothèse redox pour mener à bien cette
agriculture qui produit et qui protège
et qui nous fait de la belle ligne
l'hypothèse des docks ce qu'est ce que
c'est c'est tout simplement le fait que
l'oxygène pourrait être le pire
hiromi du végétal alors là on est un
petit peu inquiet mais c'est ça la
réalité c'est-à-dire que quand les
plantes font de la photosynthèse et
qu'elle garde le co2 elles font elles
fabriquent un déchet qui s'appelle
l'oxygène qu'elles rejettent dans l'air
dont nous bénéficions et donc tous oxydé
les plantes toutes les pratiques
agricoles qui vont contribuer à activer
le potentiel oxygène du système naturel
sont probablement les pires ennemis de
la gestion de nos vignobles mais de
l'agriculture en général le sait depuis
pas très longtemps
voilà donc ça ça a été validée en 2015
c'est à dire que dès que le soleil tombe
sur un sol nu il le dégradent
irrémédiablement pour le conduire dans
le désert et là vous pouvez être inquiet
de l'arrogance de certaines cités qui
tout disparaisse dans le désert
toutes les grandes villes qui nous ont
précédés ont disparu dans le désert on
doit s'interroger sur cette fonction
particulière c'est à dire eu le soleil
plus les yeux les sols
bien qu est ce que ça va donner ça va
activer l'oxygène qui va oxydé l'humus
qui va le minéralisées et qui va le
perdre
donc la bataille de l'agriculteur ça va
être de gagner la bataille contre
l'oxygène hors du coup on fait un pari
une hypothèse de travail très simple en
faisant de la bonne taille et en
couvrant les sols parce que c'est la
règle de la nature nous serons capables
d'en restaurer la fertilité organo
biologique et les résultats attendus
sont énormes parce qu'en fait en
adaptant la taille depuis la plantation
et peut-être même la création de plans
et la plantation elle même
eh bien l'agriculteur sera un producteur
de biodiversité il séquestrer du carbone
malgré que ce soit très polémique est
aujourd'hui la couverture les arbres on
aura une adaptation de la fertilisation
et on pense que les lignes deviendront
autofertile c'est à dire il y aura plus
de fertilisation c'est les plantes qui
font le job on pourra développer des
solutions de biocontrôle mais en fait si
vous voulez faire de la lutte biologique
il faut d'abord avoir la biodiversité
c'est à dire il faut produire la
biologie réellement parce que c'est la
biodiversité que vous produisez qui
c'est l'acteur du de contrôle et de la
lutte biologique le pulvérisateur c'est
l'outil royal
tout peut passer dans un pulvérisateur
c'est un outil très précis pour
travailler donc ça aussi on voit tout le
problème que ça va engendrer au sein de
la société
ensuite les premiers résultats arrivent
nous avons déjà des vignerons avec peu
ou pas de pesticides
donc il s'agit de comprendre ce qui se
passe dans ses vignes là et c'est
toujours lié à des pratiques agricoles
voilà et l'idée c'est de faire en sorte
que chacun d'entre vous puisse porter
l'image de cette belle vignes récupérer
cette thématique là pour faire un vin de
qualité voilà les images de notre belle
vigne y aura fatalement des arbres ce
sera fatalement couvert ce sera
fatalement bien taillés et là dedans se
développent de la biodiversité c'est à
dire que ce sont des photos que vous
avez dans les vignobles aujourd'hui
alors on nous dit la vigne petit on peut
rien faire mais bon j'interviendrai tout
à l'heure je vous montrerai ce qu'on
peut faire dans une vigne de 1 m avec
une masse végétale extraordinairement
performante
voilà et donc on innove c'est à dire que
c'était impossible mais ça devient
possible
en fait tu as peur de nous attaquer à
résoudre des problèmes
je vous remercie voilà la belle vigne
elle est en route elle est à votre
service
merci beaucoup merci conrad

Partager sur :