Des têtards et des digues. Quel avenir pour les levées du Marais poitevin ?

De Triple Performance
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Avec Alexis Pernet, Paysagiste dplg, maître de conférences, ENSP Versailles, Laboratoire de recherche en projet de paysage & Pauline Frileux, ethnologue et botaniste, maître de conférences, ENSP Versailles, Laboratoire de recherche en projet de paysage, et Jordane Ancelin, paysagiste, Parc Naturel Régional du Marais Poitevin


(Dans le cadre du projet de recherche ANR DIGUES)

Si le frêne têtard est l’arbre emblématique du Marais poitevin, sa présence est désormais menacée par le vieillissement et la chalarose. A côté des traditionnels canaux et conches de la « Venise verte », une structure paysagère du marais présente une étonnante concentration d’arbres : les levées, ou digues de séparation des marais mouillés et des espaces poldérisés. Sur quatre siècles, l’arbre a été employé pour fixer les digues, en même temps qu’il fournissait une ressource à ses habitants. Aujourd’hui, qu’en est-il de cet héritage ? Pourra-t-on concilier la sécurité des digues, la présence des arbres au sein de corridors écologiques et une diversité de pratiques ? L’intervention, donnée à trois voix, s’appuiera sur une recherche actuellement menée dans le cadre de l’ANR Digues, complétée par un aperçu de l’ambitieux plan de paysage porté par le PNR du Marais poitevin pour la diversification de la trame arborée.

(Dans le cadre du projet de recherche ANR DIGUES)



Le lien sur le site trognes : https://trognes.fr/evenements/conference-en-lignedes-tetards-et-des-digues-quel-avenir-pour-les-levees-du-marais-poitevin/

Annexes

Transcriptions

bonjour tout le monde merci d'un coup

ici pour ce cinquième événement autour
des trognes dans notre événement 2020 et
des treuils voilà c'est plus tôt que
2021
on est on est en mai 2021 on étudie les
têtards et les digues et on a la chance
d'avoir avec nous aujourd'hui trois
intervenants et pas des moins je vais
vous laisser se présenter tout d'abord

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alexis pernette et paysagistes ensuite

pauline pris le hainaut et cologne et
jordan en cela les hagist également en
plein air du marais poitevin
ce sens à ses préférences au lieu d'un
terreau des intervenants pour leur poser
des questions on va à laisser se
dérouler une heure de présentation
vous pouvez bien sûr poser vos questions
dans le chat comme d'habitude et vivre
vert et la deuxième heure de la
conférence sont adonnés à une discussion
entre vont tous voila je vous laisse
vous présentez un lexique et merci
beaucoup pour cette invitation et
bonjour à toutes et à tous donc alexis
pernez je suis paysagiste formé à
l'école du paysage de versailles
et puis enseignant chercheur dans cette
même école
j'ai travaillé une quinzaine d'années
dans le massif central et puis je vis et
travaille également je vis me désormais
au bord du marais poitevin donc on va
vous parler d'un dont on va vous parler
ce matin voilà avec je suis chercheur
dont collard est le laboratoire de
recherche en projet de paysage
pauline frileux bonjour je suis est nous
écologue janssen yoga l'école du paysage
de versailles et mes travaux de
recherche portent sur ses relations
entre sociétés nature dont qui
l'écologie un kit une branche de
l'ethnologie et jordan en flo je suis
les paysagistes également moi j'ai été
formé à l'école de blois et j'occupe le
poste de paysagiste au parc naturel
régional du marais poitevin depuis
maintenant cinq ans et je suis en charge
dans un grand programme qu'on appelle
renouvellement de la trame arboré du
marais poitevin dont je vous parlerai
rapidement tout à l'heure
merci beaucoup à tous les trois on va
pouvoir du coup commencé la présentation
et jeunesse voilà qu'on sait des diapos
alexis bien merci beaucoup louent alors
donc ce matin on vous emmène sur un
terrain assez particulier qui est celui
d'élever un terme que vous connaissez
peut-être qui est synonyme en fait de
digues plutôt dans l'est dans les
secteurs fluviaux et si on a choisi
d'inscrire cette conférence dans le
cadre de l'année des trognes c'est parce
que le ces digues s'est levé que nous
étudions actuellement dans le cadre d'un
programme de recherche sont en fait
peuple et armée parsemées d'arbres
têtards de fresnes en particulier qui
constituent une population très
importante très dominante en fait à
l'échelle du marais poitevin et si on a
choisi de vous de s'intéresser à ce site
en particulier c'est parce que la
présence de ces arbres sur s'élever en
fait traduit une un projet un projet qui
est celui de sociétés de déchets de
dessèchement qui ont qui ont endigué
assécher une partie des démarré et qui
ont depuis très longtemps utilisé
l'arbre et en particulier leurs pétards
pour fixer scellés où quelque sorte
selon cordon linéaire de terre qui
délimite en fait un espace protégé des
inondations d'un d'un marais qui reste
plus sauvage et et plus plu à dompter en
quelque sorte le marais le marais
mouillé donc on va vous emmener en fait
ce matin alors à trois voies sur ce sur
ce terrain c'est assez particulier
en associant donc jordan ancien puisque
ans elle porte ce programme très
ambitieux de renouvellement de
diversification delà de la trame arboré
du grand site donc ça nous semblait très
très intéressant un peu
en complément de nos de nos recherches
qui vont être plus centré sur sur
l'objet digue d'avoir un point d'étape
avec avec jordan puisque c'est un projet
qui mérite aussi d'être mis en débat et
je pense que vous aurez aussi tout un
ensemble de questions à poser à jordan
sur sur son action
donc ce site ce programme de recherche
en fait sur les digues
il a été mis en place sous la direction
de lydie goellner gianella qui est
géographe a pas rien et au laboratoire
de géographie physique de meudon cnrs et
à un moment en fait tout le en france on
se pose beaucoup de questions sur
l'évolution de la gestion des digues
en effet en fait depuis plusieurs années
avec des épisodes d'inondations de
rupture de submersion on s'est rendu
compte que ce sont des ouvrages qui sont
pas si connu que ça et dont la gestion
l'entretien en fait relève de tout un
ensemble de structures très diverses qui
vont de 2 de propriétaires privés à
l'état en passant par des associations
syndicales et en fait là le contexte de
la loi j'aime api qui est actuellement
mise en place en fête organise le
transfert de ces ouvrages et la
clarification surtout de leur de leur
appartenance et de leur mode de gestion
et donc dans un contexte où le
changement climatique affecte déjà un
nos côtes
le régime hydrologique également de
nombreux cours d'eau
il semblait important de pour nous aussi
depuis le point de vue des sciences
humaines et du projet de paysage de
questionner cet objet digue à la fois en
tant qu'objet linéaire mais aussi par
rapport à l'espace killy l'endiguer qui
le protège et par rapport aux systèmes
de gestion dont il peut faire l'objet en
complément en fait d' usage qui se sont
révélés comme la promenade la pêche les
digues sont parfois des corridors
écologiques
donc il ya beaucoup de dents jeu en fait
au delà fait peut-être aussi de la delà
de la sécurité des biens et des
personnes
il ya d un certain nombre d'enjeux comme
ça qu'il semble très intéressant de
déployer aussi bien sur des secteurs
fluviaux que dure sur des secteurs
littoraux
le programme concerne finalement ces
deux secteurs alors notre notre marais
poitevin et finalement il concerne à la
fois le fluvial et le littoral il se
trouve qu'on a choisi plutôt de
travailler sur la partie amont du marais
poitevin sur les digues qui sépare
marais mouillé et marées décès chez les
marais mouillé vous les connaissez mieux
je pense que les marais décès chez vous
avez probablement tous en tête où on en
avait une à l'écran des images de cette
venise verte qui est qui a fait l'objet
d'un classement très très important on
est sur 18 1600 hectares de sites
classés protéger en superposition
également de d'un site natura 2000 et
c'est un paysage qui est très fortement
avant d'être fortement marqué par
l'arbre têtard il est surtout marquée
par l'eau par un régime hydraulique
particulier qui varient évidemment cette
zone est fait pour absorber des épisodes
de crue donc avec une une gestion du
pâturage qui est très très importante
dans le secteur mais également tout un
ensemble de secteurs de boisement
spontanée qui en font une sorte de
labyrinthe aquatique où l'arbre et arts
vient rappeler ponctuellement ou de
façon plus marquée sur des linéaires
très important que l'homme en fait à
sculpter façonner ce paysage jusqu à
modeler en fait ces arbres dont la forme
nous et je pense dans le réseau qui nous
écoutent ce matin très très très
familière mais pour autant ce monde
aquatique si différent en fait qui a ses
propres règles
il se définit aussi en regard d'un de
toutain de tout un cadre géographique
plus que plus large qui est sur un plan
paysager écologique rigoureusement
différents le marais poitevin est bordée
de plein de plaine calcaire qui sont
deux aujourd'hui gérée dans des systèmes
de grandes cultures qui sont parfois
consommatrices aussi en eau qui peut
engendrer des tensions et des conflits
sur la la gestion de l'eau en fête une
conflictuelle it et qui n'a cessé de
en fait de façonné ce territoire comme
on va le voir un peu plus tard et donc
si on prend un peu de recul et si on
considère un peu les choses sur une
carte
on a en fait une zone une zone 8 très
importante la première sur le apr la
plus importante sur le littoral
atlantique français on a aussi une zone
finalement qui est très habité très
urbanisé au moins sur le pourtour du
marais on a toute une partie qui a été
soumise en fait
enfin historiquement haut risque des
submersions marines et que la tempête
xynthia dont la tempête xynthia en fait
a révélé en fait une mémoire qui avait
une mémoire du risque qui avait été un
peu bannie et est enfoui dans un épisode
assez complètement dramatique en fait et
qui a engendré donc sur les parties
côtière littoral tout un ensemble de
travaux de consolidation de
réhabilitation de refondation complète
des digues et qui occupe aujourd'hui
énormément les collectivités et puis un
deuxième chantier qui occupe également
énormément les les acteurs c'est un
champ un chantier de gestion et de
régulation des eaux d'irrigation avec
ses fameux projet de stockage d'eau sous
forme de bacinu de réserves de
substitution selon le terme plus plus
techniques qui sont en train aujourd'hui
d'être déployée sur l'ensemble du
pourtour du marais poitevin de façon à
réguler stocker et permettre une gestion
plus collective et plus plus rationnelle
en fête de l'eau destinée à l'irrigation
le tout dans un cadre extrêmement
conflictuel de tensions très fortes
finalement sur l' usage de l'eau et les
règles d'utilisation de cette de cette
eau pour quels types d'agricultures quel
type d'usagé etc
donc on est sur un territoire qui est en
fait historiquement soumis à de très
fortes pressions des très forts enjeux
conflictuelle it et qui a toujours en
fait façonné ce territoire qui est
parfois un peu mises sous le tapis parce
qu'on préfère en voir finalement l'image
un peu idyllique du marais mouillé de
ces de ces bateaux de ces bateliers et
de ses chapelets d'arbres têtards
mais en réalité tout ça prend place dans
un cadre
très complexe et sur un plan social
humain économique et écologique
alors nous on va vous parler finalement
de ces digues qui sont rouges ici sur la
carte qui délimite la partie amont du
marais mouillé et la partie aval des
marais desséché donc qui sont en fait
des polders et voyez des
géographiquement un secteur qui est
finalement un peu pris entre deux feux
entre ces grands chantiers de
d'endiguement littoraux et puis ces
grands chantiers d'endiguement de
stockage et s'élever en fait elles ont
quatre siècles on va aller on va les
découvrir
et elle elle nous elles nous ont en tout
cas elle nous interroge fortement et je
pense que pour les passionnés d'arbres
têtards que vous êtes ça montera pas
d'éveiller certaines certaines questions
certaines certain écho alors il ya un
deuxième point dans un autre élément de
contexte très très important qui nous
fait nous intéressait fortement assez
assez assez levé à ces populations
d'arbres têtards
c'est le contexte de la callas rose
dufresne puisque arrivé en fait
progressant en france depuis depuis 2010
en fait des stands ouest 1 comme vous le
savez cette pathologie fongiques affecte
désormais ausy cet espace du marais
poitevin où on trouve des peuplements de
fresnes d'une densité très importante
puisque c'est une essence qui a
historiquement pour des questions
d'usagé en fait s'est mise à prendre le
pas sur sur tout un ensemble plus
diversifiée de ressources arboré et donc
sept cas la rose la rive alaric un peu
avant l'arrivée de la callas rose
dufresne l'état et le parc du marais
poitevin se sont penchés en fait sur
finalement on essayait de relire leurs
paysages à la lumière de cette de cet
enjeu en se disant mais si cet arbre est
en train de basculer de passer un peu
comme l'orne finalement dans une dans
une forme non pas d'oublier mes 2 2
de pathologies large et de disparition
qu'en est il de ces de ses paysages de
ces structures agroforestières si
particulière en fait la structure agro
agro hydro forestière on pourrait même
parler du notamment du marais mouillé et
puis par extension de beaucoup de
boisement et de zone des marais desséché
qui sont aussi arboré et donc s'est
engagée alors ils trouvent que c'est
engager un travail sous forme d'étude
plans de paysages et d'ateliers de
médiation avec un collectif de
paysagistes auquel je j'ai eu la chance
de participer étant aussi localement
désormais implanté sur ce territoire qui
a permis d'engager une sorte de lecture
du site avec c'est en jeu qu'à la rose
cet enjeu renouvellement transmission en
fait de deux sets de cette trame arboré
selon des spécificités des secteurs
puisqu'on et on n'est pas sur un paysage
complètement homogène malgré la force de
cette carte postale
il existe des secteurs tourbeux des
secteurs argileux des secteurs plus ou
moins affectés par par le régime le
régime des crues et puis il existe par
exemple ces fameuses levet qui ont été
décelés et un peu identifiée comme un
enjeu fort dans le cadre de ces ateliers
qui ont pris place à l'époque on est en
2000 2015 2016 qui ont pris place des
ateliers de médiation qui ont permis de
croiser plusieurs regards
évidemment le l'animation et la
médiation opérée par l'équipe des
paysagistes mais croisées avec les
techniciens chargés de l'entretien du
réseau hydraulique des agriculteurs
éleveurs membres des syndicats de marais
mouillé notamment des naturalistes des
des représentants d'associations de
protection de la nature de
l'environnement et donc que thèmes
débattus et essayer de construire un que
collectivement d une un dispositif
d'action que jordan va va détailler tout
à l'heure puisqu'il est il est désormais
en fait mis en place est opéré par
aman par le parc à l'échelle du grand
site donc d'un très très grandes entités
paysagères notamment tout autour du
marais mouillé et donc c'est dans ce
cadre que les levées s'élever de taugon
et de la ronde de miles et de vix de ces
communes en fait à la fois du nord de la
charente maritime et du sud vendée on
était un peu enquêter et déceler pour la
première fois avec les populations de
fresnes de frênes têtards sur les arts
sur les lgv mêmes qui nous avait à
l'époque fortement impressionné et je
dois vous dire qu elle nous impressionne
toujours
et donc voilà on a découlé une sorte de
typologie de des espaces sur lesquels en
fait planter renouveler diversifier les
structures arboré que ce soit des
espaces de contact entre secteurs
habités et marais mouillé des espaces de
maré où les boisements sont plus denses
des espaces de terreau et on pourra
revenir sur le terme un peu plus tard
des espaces de prairies légèrement
déconnecté des des secteurs régulés par
parler les canaux mais qui pourrait être
aussi affecté par la callas rose et puis
des espaces plutôt de lever avec une
l'élaboration d'une palette arboré que
je vais laisser le soin à jordan en fait
de présenter jordan je te passe la main
ça marche alors effectivement tout le
travail qui a été fait en 2015 2016 qui
a été a été initiée par alexis ton
équipe
ça a été un moment on a pu prendre un
moment effectivement avec tous les
acteurs du territoire pour réfléchir de
façon collective et on sent encore
aujourd'hui tout l'intérêt de cette
démarche là aujourd'hui le programme
qu'on mène dans le dans le parc il est
clairement partagés et on sent que il
n'ya pas
il n'y a pas comme ça pour être sûr sur
d'autres sujets il n'y a pas
d'opposition franche et c'est on sent
tous les acteurs tourner dans le même
sens avec la même envie en tout cas de
réussir à faire la transcription d'un
paysage vers d'autres paysages il reste
à voir comment est ce que moi je qu'on
ait construit mais en tout cas
aujourd'hui ça ça prend vraiment forme
donc suite au travail qui avait été calé
été effectués l'idée était de mettre en
place un vrai plan d'action avec quatre
volets principaux le premier volet ça a
été de planter sans attendre dans le
dans le site classé on estime qu'on a
quatre cent mille frênes têtards à peu
près bon sens un chiffre qui est un peu
un peu globalisant mais bon on peut
partir de celui là en tout cas
clairement on a les alignements qui sont
qui sont dans ce qui couvre quasiment
toutes les lois domaine sirh sur
certains secteurs il ya déjà des banques
qui se font sentir il ya eu des
évolutions déjà assez importante sur un
choix sur certains espaces et qui
déservent qui sont vieillissants pour la
plupart comptent 150 200 ans peut-être
et qui sont déjà en fin de vie donc
quelque part les cas la rose n'a fait
qu'accélérer un sujet qui aurait été de
toute façon à traiter puisqu'on était
sur une absence de renouvellement d'une
population à bord et qui arrivaient en
centre-ville quelques paroles à la page
du frêne devait pas forcément être
tourné en tout cas voilà il y avait eu
un positionnement à prendre et puis
ballack à la rose a fait qu on s'est
positionné sur une diversification des
essences plantées sans attendre ça veut
dire mobiliser des propriétaires tous
les terrains du marais sont des terrains
privés faut savoir que sur les dix-huit
mille hectares dont on parle on est sur
plus de 9000 propriétaire 35 mille
parcelles cédées par celles qui font en
moyenne en 2000 hectares donc on est
vraiment sur des mouchoirs de poche
et il faut réussir à mobiliser
propriétaire par propriétaires chacun
des uns après les autres
c'est un travail de longue haleine qui
est qui et qui pourrait paraître
démesurée mêlée c'est aussi ce qui fait
sa richesse c'est qu'il faut qu'on fasse
de la dentelle est allé chercher des
conflits terre les uns après les autres
on a commencé par ce qui venait
naturellement vers nous et puis petit à
petit on arrive à agréger de plus en
plus de monde et aujourd'hui on a déjà
travaillé qu'une centaine de
propriétaires plus 130 projets qui ont
été montés dans les années passées alors
sur les chiffres de plantation en reste
modeste non parce que effectivement
quand on plante un alignement sur le
pourtour d'un demi-hectare bon fait pas
des gros chiffres s'est pas fait pas de
vidéo en tout cas de deux plantes et
même massivement on aimerait planté
massivement mais voilà sa demande
vraiment un travail très très minutieux
nos objectifs aujourd'hui j'ai enfin
jusqu'ici c'était de planter donné 500
armes aux parents ce qu'on arrivait
grosso modo à faire orco vide on va dire
et puis là cette année on arrive à
passer à 5 y ait un parent on a un
programme qui est reconnue qui a
accompagné sur lesquels on a pu
mobiliser des financements et sur
lesquels aussi aujourd'hui ben voilà
complètement actif puisque j'ai moi-même
été chose qui sonne donc voilà on arrive
à structurer tout ça pour prendre pour
prendre de la puissance s'est planté
d'autant plus dans l'est dans les années
qui viennent on peut passer à la peau
d'un côté donc ce que ce que tu as
commencé à dire alexis c'est
qu'effectivement on va diversifier la
fragilité principal finalement du site
classé ses sabots nos spécificités en
terme d'essence en est on est vraiment
sur 98% traîne à peu près alors c'est ce
qui fait aussi le paysage clairement on
est sur des alignements pour une commune
qui sont d'une grande cohérence et un
paysage qui a voilà qui a vraiment cette
cette force-là mais en même temps c'est
ce qui fait qu'on a énormément de
résilience quand on est face à des
crises sanitaires comme aujourd'hui je
parle de cas la rose pour les essences
qui ont été ciblés donc ça c'est aussi
les les enseignements et des échanges
qui ont été co ont été mis en place à
partir de 2015 qui nous ont permis de
cibler la décence que vous voyez là
c'est une liste n'est pas fermée en tout
cas on a voulu travailler avec
l'ensemble des des essences qui existe
actuellement dans le marais de façon
aujourd'hui parfois très ponctuel mais
mais mais on est sur des essences qui
localement fonctionne et qu'on connaît
et puis qui continue à se tailler en
têtard ce qui a été assez significatif
je pense dans les échanges qu'on a eu en
2015
c'est que les martiens sont vraiment
attachés à la forme du têtard il ya eu
une vraie mobilisation et on a senti ça
je pense à l'équipe que tu peux en
témoigner aussi un réel attachement à ce
motif la notice paysages etc et qui
correspond aux visages du territoire qui
qui parle de l'historique du territoire
et en quelle est ma région sont
réellement attaché
il ya un moment où on a posé vraiment la
question de dire est-ce que c'est pas le
moment de tourner la page et puis de
travailler l'armée peut être d'une autre
façon pourquoi pas travailler sur un
marais qui soit bocage est plus que plus
que sur les alignements discontinue et
on a senti vraiment cet attachement les
marocains nous ont dit mais le marais
c'est le têtard donc voilà on a on a
vraiment pu profiter de cet élan la
faire reconnaître si cette formule a à
nouveau et rappeler rappeler cette forme
d'antan dans les nouveaux dans les
nouvelles essences qui sont utilisés
tous les sens cela se taillant têtard ce
qui est intéressant aussi c'est qu'on a
pu profiter quelque part de de cette
situation là pour renouveler aussi des
connaissances et des usages par rapport
aux têtard alors là ce que je vous ai
illustré en bas là par les photos c'est
plutôt déjà la possibilité de travailler
sur la production d'arbres
on s'est inspiré la démarche végétales
locales s'en aller chercher le label
mais en tout cas on essaye de faire les
choses aussi bien que qu'est-ce que la
démarche propose de faire donc on va sur
la récolte de graines puis la mise en
production de petits plants qui s'ensuit
me en croissance dans dans le marais et
puis combien replanter directement chez
les propriétaires donc rappeler de la
graine à l'arbre finalement il ya un
lien ce qui fait parfois perdu dans les
là le chili hier horticole on va dire
aujourd'hui on n'est plus toujours
capable de savoir d'où vient l'argent
là on a réussi petit à petit en quatre
ans par des formations aussi on a été on
a été assisté par quand même sur sur la
recherche de la collecte de graines
pardon et puis dernièrement là aussi on
a fait un stage sur les sur des boutures
donc voilà on réapprend petit à petit
des gestes collectivement les
techniciens se forme en même temps que
les habitants c'était intéressant c'est
que voilà en somme au mélange un peu
tout les initiatives et finalement c'est
ça qui petit à petit fait que les
filières arrivent à se mettre en place
là sur la filière qu'on va dire médigue
marais poitevin parce qu'on n'appelle
pas que j'étale locale on associe à la
fois des habitants qui vont identifier
des sites de collecte ou bien qu'ils
vont collecter eux mêmes par moments des
graines ou des boutures et puis on va
les transmettre tout ce matériel à à des
services techniques de communes on est
associée notamment à la ville de la
rochelle puis ensuite on va mettre ses
plans en production dans les chantiers
d'insertion qui sont les mêmes chantiers
qui vont ensuite replanter chez les
propriétaires dont allied une espèce de
vous que secret et une belle logique qui
se met en place
on peut passer à la suite peut-être à
l'écrit le troisième volet qui nous
avait semblé intéressant de mettre en
place aussi dans le cadre de ce travail
là c'était un suivi précis de la maladie
en sang comportement en tout cas le
suivi de la maladie cali tauriel la
carte que vous avancerez alexis tout à
l'heure la clé qui montre le
développement des stands ouest c'est un
suivi qui est fait par le dff le
département de la santé des forêts qui
analyse vraiment les placettes 10 km qui
nous en dit à quel point la maladie
progresse donc nous ce qui nous a
intéressés c'est petit d'aller plus loin
pour savoir si la taille en têtard avait
un impact ou pas sûr sur l'avancement et
sur le
les symptômes qu'elle crée sur le
sereine il était hors de question pour
nous de d'accélérer on va dire les
symptômes de malades de la maladie par
des conseils de gestion qui soit pas
adapté donc on a lui en place assez
rapidement des placettes de suivi on
suit plus de 500 armes aux parents sur
lesquels tous les ans va venir noté
l'impact de la maladie et ont comparé
des placettes où on a des têtards qui
son talent hier enfin des frênes pardon
justement le frêne qui sont taillé en
têtard ouvre des frênes qui sont
conservés en auge et ce qui est
relativement rare dans le marais ça a
été assez assez difficile finalement de
trouver ces places est là parce que les
maraîchers dans cette habitude dès qu un
frêne prend un petit peu d'emplois way
up celui de bétail et la tête donc il a
fallu qu'on identifie quelques classes
est où ce n'était pas le cas et
aujourd'hui on arrive à comparer donc on
va être sur la cinquième année de
notation on arrive à commencer à
comparer les les placettes avec
l'avancement de la maladie vous voyez là
tous les marais mouillé maintenant sont
touchés carreman par la callas rose
ce qui nous a là on n'est pas encore
arrivé au goût du au bout du protocole
mais pour l'instant il semble indiquer
qu'ils aient pas d'incidence
particulière sur de la taille en têtard
sur sur la cas la rose ce qui nous
rassure et continue à nous faire dire
qu'il faut continuer à entretenir les
frênes comme on le faisait continuer la
taille haute et avant pour pâques est un
développement qui soit trop important
sur sur les planches haute
et puis qui viennent à déstabiliser les
fut donc voilà les conseils de gestion
sont aujourd'hui nous avons toujours de
continuer au maximum à taez cette étape
comme comme cet essai avant et puis le
quatrième volet a été alors aussi la ii
de travailler sur une culture une
acculturation même on va dire 2
de la maladie de ses impacts et de la
transition des paysages qui va falloir
anticiper une grande partie de mon
travail c'est faire imaginer aux gens ce
que pourrait donner alors peut-être pas
un marais centrait mais un marais où le
frêne n'est plus dominant et ça c'est un
sacré travail d'imagination au temps où
en tant que paysagiste on a été un peu
fort mais axa et on arrive à le faire
autant je me sens bien que pour les
habitants basse et en va là c'est un
travail qui n'est pas forcément évident
donc on a produit les images que vous
voyez les aquarelles on a travaillé avec
denis clavreul qui ne t'a fait chier ces
belles images prospective pour essayer
de donner à avoir ce que pourrait être
un marais avec moins de frais mais dans
lequel on à diversifier les essences et
sur lesquels on a continué à travailler
sur sur le têtard là aussi non ça nous
permet même pas par moment d'être plus
fort on avait une dégradation assez lu
lente et un peu pernicieuse on va dire
des paysages aujourd'hui on est sur une
crise assez forte où les choses vont
être donnés à avoir assez assez
fortement et ou du coup peut-être c'est
ça qui va peut-être donner un regain
d'intérêt aussi pour ses paysages et on
voit là on sent en tout cas une que les
habitants sont interpellés par sat à ce
risque là et quelque part ça peut être
une chance dans l'eau dans la crise qui
nous fait ça c'est un autre de travail
qui a été qui a été mis en place pour
pour que les habitants qui se prendre
lui même les décideurs de façon plus
globale les élus aussi puissent prendre
conscience de cette transition paysagère
ça a été la mise en place d'un
observatoire photographique du paysage
en au pp qui s'est monté d'abord de
façon assez traditionnel avec un
photographe qui a initié les points de
vue puis un second qui est venu l'année
dernière faire les premières
reconduction donc on a aujourd'hui 33
points de vue qui sont ils sont bien
ciblées sur le sur le marais qui nous
permettent de mesurer les premières
modifications à l'échelle de trois ans
ça reste quand même assez assez assez
délicat on pas dire mais voilà dans le
pont va avoir de plus en plus de choses
à voir
et puis cet observatoire on a souhaité
le partage est depuis l'année dernière
aussi en formant là aussi des habitants
dans un groupe d'habitants observateurs
qui a été formé à la technique de
reconduction du paysage et surtout ils
nous ont proposé leur propre point de
vue c'est important pour nous aussi
d'avoir le point de vue des habitants
ces points de vue quotidien de leurs de
leurs marais et donc ils sont venus ces
dix points de vue là sont venus
s'ajouter à allauch péter institutionnel
on va dire et on a aujourd'hui voilà
plus de quarante points de vue qui vont
être poursuivies et qu'ils vont nous
permettre là encore de communiquer sur
la thématique et la transition d'un
paysage à un autre merci beaucoup jordan
pour cet exposé on pourra revenir
recroiser résout formation dans l'est
dans les échanges n'hésitez pas à poser
tout prix qui vous semblent devoir venir
être posée débattu pour eux pour pour
avancer aussi et c'est vrai que c'est un
chantier absolument passionnant est en
fait assez unique
donc pour nous il ya vraiment un enjeu à
le voir évoluer ça a été aussi un
facteur de choix quand on a quand on
s'est fixé aussi dans le cadre du
programme de recherche digue sur
s'élever du marais poitevin puisque en
fait on s'était rendu compte au cours
des ateliers de médiation que s'est levé
et est un espace un peu à part en fait
moins affectée par l'inondation puisque
en fait un peu trop nan en fait au
dessus normalement des roseaux mais pour
autant avec une dimension fonctionnelle
et technique qui met l'arbre aussi dans
une position assez assez singulière et
c'est un jeu maintenant qu'on va on va
essayer d'aborder avec vous en
commençant par un survol
on est souvent immergé dans le marais on
est souvent sous la voûte des arbres et
sous la dent dans ses lumières
absolument magnifique tamisée par les
arbres au rythme du déplacement de l'eau
et c'est intéressant aussi de
de survoler ce marais notamment en temps
de crue ces sont des photos de
l'établissement public marais poitevin
sur sur une crue en 2014 qui était pas
nécessairement une crue absolument
exceptionnel c'est plutôt une crue
décennale
mais qui montre à quel point en fait ce
régime de partage des eaux de séparation
hydraulique est encore parfaitement
fonctionnel en fait quatre siècles après
l'édification de ces de s'élever la
levée on la voit ici je ne sais pas si
vous suivez bien ma flèche mais on la
voit en fait parfaitement joué son rôle
de séparation hydraulique puisque ces
marais desséché en fait sont drainés par
des canaux évacuateur qui sont
directement connectés à la mer ou alors
au moyen de pompes hydrauliques qui
activent en fait tout un réseau de
drainage qui permet en fait une mise en
culture on est sur des cultures très
intensive de grandes cultures
céréalières tout au long d'un sur toutes
ces très grandes superficies
parfaitement dessinés parfaitement
quadrillé mais en fait depuis depuis le
17e siècle
ici on se sait on se rapproche un peu
sur d'autres d'autres secteurs on voit
aussi combien le s'élever qu'on voit ici
en fait
en fait c'est par deux mondes qui sont
un peu en miroir l'un de l'autre
l'un qui est très marquée par donc par
ces structures arboré
c'est parfois la peupleraie en plein
parfois des zones de repousses spontanée
déboisement et puis donc l'autre plus
marqué par une ouverture la géométrie la
maîtrise en fait qu impose le système
cultural aussi au sol et puis ce qu'on
remarque aussi quand on survole s'élever
ou quand on s'y promène c'est que
ponctuellement elles sont habitées on va
trouver aussi un certain nombre de
maisons d'anciennes fermes ce qu'on
appelait des huttes sur le construites à
même la la la levée
alors si on maintenant plonge vraiment
sous le couvert arboré on va rencontrer
à nouveau vous voyez vue du sol c'est
s'est fait assez ancienne ferme
installée vraiment sur la couronne la
couronne c'est vraiment cet espace qui
qui est qui reste statutairement libre
de circulation pour des raisons
d'entretien pour des raisons d'accès en
cas de en cas de rupture de brèches mais
c'est ce que pauline tout à l'heure va
détailler
on remarque aussi en fait des formes de
gestion et de présence de larves très
très différentes entre des découverts
herbacée qui peuvent être pâturer ou
royer une grande densité d'arbres nommé
pris dans des buissons épineux
ou alors un arbre dont on sent qu'il a
été il a fait enfin l'un vertes et armés
isolé parce que petit à petit c'est tout
un système qui a été affaiblie et où le
pâturage et peut-être des systèmes
d'entretien différents notre attention
en fait d'autres formes d'attention et
de gestion ont petit à petit clairsemé
cesser ces ouvrages
donc pour autant en fait si on regarde à
nouveau si on consulte des cartes
ce qui est intéressant de relever c'est
le linéaire déjà que représentent ces
levés en charente maritime sur notre
secteur d'étude
on va être sur 25 km quasiment continue
de 2,2 de lever donc imaginé en fait
prenez depuis là où vous êtes ce matin
tracez un rayon de 25 km parcours et
l'oeil mais de façon imaginaire et
imaginer que plutôt que de 2 que de
parcourir ses 25 kg mais sur une route
une autoroute une voie ferrée vous le
par courrier le long d'un chemin bordé
d'arbres têtards en continu un sens sans
jamais aucune interruption mais c'est ça
une levée donc c'est vraiment un
de ce point de vue là une structure une
structure paysagère qui est très très
marquante et en même temps qui peut être
extrêmement fine extrêmement discrète
parce que
quand on la traverse quand on la coupe
n'a cette fois-ci vraiment par la route
c'est à peine un dos d'âne et pour
beaucoup de lever en fait on les
traverse
ça fait ça fait une bosse sur la route à
peine parce que bon les nivellement
routier s'en sont accommodés et ont des
fois on ne sait même pas qu'on traverse
cet espace si important qui est là
qu'elle a levé d'où l'importance aussi
de pouvoir y marcher de pouvoir avoir
aussi un point de saisir un point de
lecture des paysages qu'on traverse
puisque vous l'avez compris on est sur
un très fort contraste entre l'espace
endiguer donc très marqué par les
grandes cultures
et puis l'espace des marais mouillé des
anciens marais sauvage beaucoup plus
boisé beaucoup plus dense et puis soumis
beaucoup plus haut au régime des décrues
alors si on fait un peu de un peu
d'histoire maintenant et c'est
extrêmement important d'en faire quand
on quand on aborde ce territoire ça nous
en fait on vas y on va se questionner on
se questionne sur l'origine de ces
ouvrages et sur la
comment la question c'est comment
finalement l'arbre et a pris
progressivement une place aussi
prégnante aussi aussi importante les les
élever ses systèmes de lever de
dessèchement en fait remonte au xviie
siècle la création le chantier au départ
initial remonte à était en fête a été
déployée après les guerres de religion
dans une époque où les dessèchement de
marée ont été fortement encouragée par
le pouvoir royal en france depuis henri
iv par des systèmes en fait de patente
de licences en fait qu'ils étaient
détenus par des investisseurs en fait de
grands investisseurs qui ont engagé ces
travaux de dessèchement ont fait très
souvent appel un peu dans la la
mythologie maraîchine au fameux
hollandais c'est vrai que les premiers
des sécheurs était lié à des familles
hollandaises était de
d'origine hollandaise mais très
rapidement en fait ce sont les plus tôt
la bourgeoisie les élites locales
urbaines de la rochelle de
fontenay-le-comte notamment qui ont pris
le relais notamment à partir de là du
courant du xviiie siècle et puis du 19e
siècle
donc le le marais il n'a pas été
desséchée par les hollandais comme on
dit souvent il a été séché par des
populations locales qui ont été à la
manoeuvre est recruté à m'avoir amené à
s'installer pérenniser leur activité
leur vie dans ces marais dessécher et
parfois à la frontière de marée
dessécher et marais mouillé la carte de
claude masse qu'on voit sur la gauche de
l'image
elle est extraordinaire c'est un c'est
un relevé qui date du début du xviiie
siècle claude mas était ingénieur
topographe du roi il a laissé des
carnets absolument extraordinaire que
les historiens yanis cuir nous a permis
de 2 permet de lire aujourd'hui
puisqu'ils ont été réédités dans l'est
dans les dernières années
associé à ces à ces cartes qui
fournissent une sorte de notices en
quelque sorte historique de la création
de ces dessèchement et de ses systèmes
d'endiguement on voit très bien la
représentation cartographique en plus
c'est elle est très évocatrice à elle
elle représente absolument de façon très
manic bambins elle magnifie c'est ces
marais mouillé très très boisé s'est
marré desséché très régulièrement des
coupes et lanières et le sol haïti a été
quadrillée en fait de façon à être
répartis entre les investisseurs entre
leurs fermiers cabane par cabannes le
terme de cabanes ce sont des des fermes
implantés dans ses dents ces marais
desséché on voit très bien aussi le
réseau des canaux évacuateur qui vont
qui vont drainer tirer l'eau vers des
des grands canaux évacuateur qui
atteignent directement la mer l'enjeu
c'est de c2c d'assécher au plus vite
c'est ces espaces pendant notamment les
périodes de haute saône les périodes de
crues et puis l'été quand on manque
d'eau
2-2 l'eau du marais mouillé par des
systèmes de bond qui implique en fait
une gestion qui a et qui a parfois été
très conflictuels entre entre les
différents secteurs du marais et puis ce
qui est très intéressant sur cette carte
c'est que elle porte un vrai diagnostic
on voit des mentions manuscrites qui met
un peu en question cette espèce de
resserrement qu'on voit ici entre ces
deux systèmes de dessèchement en rive
droite et rive gauche et on voit par
exemple ici sur le secteur de boisredon
dont on parlera en fait la tentative de
dessèchement de tout un secteur qui a
été ruiné en quelque sorte faute de
solidité des ouvrages et puis un
dessèchement qui a été retentissant
siècle plus tard donc on voit que c'est
aussi un processus
c'est aussi un processus long c'est pas
d'emblée un dessèchement séquelles que
c'est une aventure collective en fait
qui repose aussi sur une organisation
sociale très importante que sont les
sociétés de dessèchement
alors comment les lever ou comment on
parvient en fait à des levées boisé et
bien au départ la levée c'est un ouvrage
qui est un ouvrage en terre on prend les
matériaux du sol
les levées les moins solides en fait
elles se sont effondrées pourquoi parce
que la terre elles ont été fondés plutôt
sur des terrains tourbe qui se sont
révélés très instable et propice à des
affaissements à des des circulations
d'eau donc parfois elles ont été au
cours des siècles refendu par le milieu
pour être refondée en fait sur des bases
avec des matériaux argileux
mais très vite en fait les des sécheurs
les sociétés ont fait appel à des
techniques qu'on pourrait presque
appeler de génie végétal avant l'heure
parce que on a engagé en fait un des
opérations qu'on appelait de bar de
l'âge c'est à dire de deux
d'établissement de cordon
de roseaux de branchages fiché par des
pieux c'est des images que vous avez
sûrement en tête ou si vous connaissez
certaines certaines levé y compris par
exemple ou aux pays bas
et puis l'action de planter des arbres
notamment des frênes a été très très
vite pris le relais de ces de ces
opérations de bardella façon très
complémentaires parce que ça permettait
en fait de fournir un matériau pour
cette opération de bar de l'âge sur
place dans le fait d monde et le frêne
d'avoir cette taille des mondes en fait
aux frais directement ce matériau aux
sociétés de dessèchement est en fait
très très rapidement d'où est venu aussi
l'idée de rendre habitable c'est
s'élever de façon à disposer sur place
de gens qui surveille ses ouvrages qui
les entretiennent qui qui régule le
passage qui avec un certain nombre de
règlements en fait de façon à permettre
le libre la libre circulation des eaux
réguler les pratiques de pêche
d'installation pêcheries par exemple
mais aussi mondes et tailles et formes
et aussi ce qu'on a appelé des brigades
dans pour les travaux de curage de
fossés de surélévation des levées qui
ont en fait rythmé toute la vie des
sociétés de dessèchement depuis le
depuis le 17e siècle donc 7,7 cette
présence de d'anciennes ut aujourd'hui
aurait maçonné 1 sont des maisons en dur
qui sont installés côté desséché donc
elles sont protégés de l'inondation en
étant installé
voyez vraiment à sur le flanc sur le
flanc protéger delà de la levée et une
certain nombre de ces 2 c de c ur de ses
maisons en fête existe encore et ponctue
encore l'espace des espaces d élever
quand on regarde quand on parcourt
s'élever en fait ils arrivent ici on est
sur le secteur de la bourse de chez
qu'on en fait on rencontre ces maisons
ces huttes à intervalles réguliers façon
très très
très ponctuelles en fait tous les 300
mètres si vous regardez cette photo
aérienne vous rendez compte que les
distances sont vraiment équivalente
entre chaque entre chacune les les
fermes sont ces maisons sont ces
bâtiments en fait ce presque construits
sur la même typologie comme si en fait
il y avait une idée de ces réalités de
série en fête et de de pré programmation
presque de c2c de cet habitat sur la sur
la sur la levée et le fait de maintenir
en fête des familles entières sur c'est
sur ces levers offrait aussi aux
propriétaires et aux sociétés de
dessèchement la présence d'une main
d'oeuvre qui pouvait être constituée en
brigade ce qu'on appelait des brigades
donc non pas au sens militaire du terme
mais plutôt le sens aux groupes
organisés pour entreprendre des travaux
de curage essentiel au bon
fonctionnement bon écoulement des eaux
dans les parties du marais du marais
desséché dont on voit encore des des
images heureusement en fait saisie par
là par la photographie avant que ces
travaux de curage soit ait basculé dans
une dimension plus mécanisés au tout au
long du xxème siècle donc il ya une
dimension sociale très importante en
fait derrière la la gestion arboré en
fait il y à une organisation sociale et
l'une en fait ne va pas ne va pas sans
l'autre
c'est un traité alors c'est très très
intéressant de consulter les écrits des
directeurs de sociétés de marée
j'aime beaucoup notamment chassiron qui
a été directeur d'une société de
dessèchement à taugon la ronde donc en
jaune maritime sur le secteur sud de
notre terrain d'étude et voyez ce qu'il
écrit dans une sorte de petit traité du
dessèchement publié juste après la
révolution c'est c'est extrêmement
intéressant à lire aujourd'hui il faut
que l'art viennent au secours de la
nature il décrit la méthode de
construction et de gestion d'une levée
il faut élever des chaussées il plantait
des arbres des arbrisseaux d'état marie
semer du gazon
bientôt les racines entre l'as et
consolideront le terrain les feuilles
pourri les débris des insectes qui les
habitent
les pluies flics on décèle dans l'air
lui même est imprégné couvriront les
levées d'une couche de terre végétale
j'ai vu pratiquer un moyen très
ingénieux pour consolider des chaussées
dans la terre était trop légère et trop
mobile on découvrait avec de lombroso ou
autres plantes aquatiques contenus par
des paires qui saisit elle même par des
crochets de bois enfoncés dans la terre
ont laissé ces digues ainsi sous
enveloppe
si j'ose ainsi par les livres et à
l'action des eaux pendant l'hiver les
roseaux les herbes pour hisser se
convertissait en terre végétale et au
printemps vous voyez avec étonnement
succéder à celui de rose au sec et
jaunâtre de beaux gazons et une régnante
verdure extraordinaire ce texte il est
extraordinaire d'avoir saisi en fait à
cette époque l'importance finalement
d'un dut génie végétal pour à un renfort
en fait d'un d'un mode les du terrain
qui à lui seul ne se suffisait pas pour
la gestion de c2c de s'élever donc on
voit encore comment voyez ici toujours
sur le secteur de tauron la ronde
cet ancien levée qui a été qui avait été
d'abord érigé puis à s'est effondrée ce
sont d'autres lever plus ponctuelle
entre d'anciennes il entre des îlots
rocheux qui ont pris le relais pour
fermer assurer la protection de ceux de
ce premier décès chez de taugon la ronde
avec ici la présence d'un canal
évacuateur qui va sur une distance de
presque 30 km tiré droit en direction de
la mer donc c'est vraiment une des
opérations d'une d'une très grande
modernité est en fait cette modernité
est là elle a toujours été enfin llc des
moyens techniques différents ont pris le
relais dans les années 50 et 60
à la faveur des plans d'aménagement des
marais de l'ouest où finalement des
conflits à ses anciens qui portaient par
exemple sur l'utilisation des canaux
évacuateur conflit entre des sociétés de
marée différentes ont pu être réglés par
l'adjonction d'une de machines en fait
deux stations de pompage hydraulique qui
fonctionnent encore aujourd'hui et qui
permettent de prendre le relais en fait
de parfaire entre guillemets au
ed des sécheurs un projet de
dessèchement qui a qui avait quatre
siècles d'existence préalable donc là on
voit que la technique en fait à évoluer
mais cette idée de de maintien d'une
séparation entre les réseaux elle elle
est restée très très très très prégnante
jusqu'à les années jusqu'aux années 80
et 90 qui ont vu aussi un retour en
force de la des cultures céréalières sur
les marais desséché qui était qui était
devenu en fait dans le courant des xxème
siècle plus tôt des espaces herbager
très très dédiés à l'élevage laitier
beaucoup de laiterie coopérative en fait
avait permis dans la région aux
cultivateurs aux fermiers au des tout
petits propriétaires d'agrandir leur
propriété et finalement de prendre le
relais de ces grandes sociétés de
dessèchement de ces grands régimes de
propriété foncière
et puis gagner aussi par l'élan de
modernisation agricole en fait avait
engagé à la suite des travaux de l'inra
beaucoup de travaux de drainage sur les
prairies desséchées qui ont conduit en
fait aussi à une mutation agronomique
mais écologique majeure dans le courant
des années 80 qui a été dénoncée et
combattue par des associations de
protection du marais poitevin jusqu'à
mettre le l'état en fait au tribunal
face en fait à son au non respect du des
directives européennes de protection
notamment des oiseaux qui a conduit
quand même à la disparition du la
suspension du label du parc pendant
plusieurs pendant plus d'une décennie
doux que ce sont des des enjeux très
lourd un qui continuent de peser aussi
sur c'est sur ces terrains sur ces
marais dessécher et on se demande en
fait maintenant quel avenir pour pour 7
pour ceux élevés pour ces digues qu'elle
quel choix de gestion notamment à un
moment où se pose la question de
modification en fait des du régime des
eaux
on a très peu parlé j'ai pas parlé juste
en production dès des risques de
submersion marine
mais qu'en est-il aussi des du risque de
submersion d'origine fluvial on est dans
un depuis quelques années on vit un peu
la dernière grande crue elle date de
1982 elle est considérée comme 30 nal
donc il n'ya plus tellement de mémoire
actuellement d'une crue d'une crue
centennale
et personne ne sait dire en fait si
vraiment ces levés résisteront à un
épisode de crues majeures sur le sur le
secteur on est aujourd'hui aux sivs les
techniques de gestion des digues ont
complètement changé
l'arbre n'est plus le bienvenu sur les
sur les digues
on en parlera un peu en conclusion
notamment ont construit aujourd'hui on
érige des digues complètement nul 1-1 et
uniquement dominé enfin gérer avec un
couvert herbacées et donc qu'en est il
un peu de ceux d'aujourd'hui de ce
régime extractiviste un peu très
productiviste en agriculture est ce que
est ce qu'il prolonge un projet
finalement vieux de quatre siècles
est-ce qu'il est complètement en phase
avec les attentes sociales la gestion
d'une grande zone humide d'une des plus
grandes zones humides françaises
donc voilà toutes ces questions restent
très prégnante est très lourde et
évidemment on les a en tête quand on
aborde la gestion de ces de s'élever
alors je vais passer la parole à pauline
pour une immersion cette fois ci au plus
près des arbres on va vraiment revenir
sur l'arbre têtards et la présence de
larves des tares sur ces levers et puis
après on essaiera de conclure et ou en
tout cas d'ouvrir à la discussion à toi
pauline merci alexis pour cette panne l
historique et paysager donc on s'est
intéressé aujourd'hui à quel usage de
ces 2,7 et armes de fresnes sûr c'est
sur ces levers et donc j'ai choisi de
vous présenter un certain nombre de
photographies vous montrer qu' il n'y a
pas une forme des tares caractéristiques
du marais poitevin est pas non plus un
seul usage alexis vous a montré sur la
carte
sa grande étendue
de lever sur lesquels on travaille 25 km
au nord 18 km au sud est donc on imagine
bien que sur un tel linéaire partagé
entre plusieurs départements plusieurs
communautés de communes et bien
forcément on va avoir aussi différents
types de gestion différents choix donc
sur cette photographie
on voit bien donc la levée en crise
entre à droite le dessécher on aperçoit
des terres de grandes cultures
et puis sur la gauche on devine une
partie beaucoup plus un bourg et qui
correspond donc à ce marais mouillé et
donc qu'on est bien sûr c'est pleuvait à
l'interface entre 6,6 et deux milieux
ces deux paysages sur cette photographie
donc on a une levée très ouverte à la en
plus c'est une photographie comme kiev
en fin d'hiver donc on ajuste les
feuillages qui commença à sortir on en
voit bien que les têtards sont bien
individualisé et on a donc des vues sur
les paysages alentour photo suivante ce
que je vous montrais aussi dans cette
diversité donc qui est lié une diversité
de un héritage lui-même diversifiée on
le voit ici avec ses auteurs très varié
avec la ici des têtards très bas on note
aussi cette densité un même si on voit
bien que ces îlots très dense parfois
sont très ponctuels comme ici mais ça
reflète cette grande densité qu'alexi
nous a montré aussi sur ses dessins
qu'il imagine le les débuts de c2c élevé
photo suivante et autant elles peuvent
être très bas ce soir elles peuvent être
aussi très haute
c'est donc ses formes c'était tard et
vous voyez sur la photo de droite alors
leur nez c'est pas sûr élevé mais c'est
sur le marais mouillé mais je trouvais
intéressant de vous montrer comment à
une certaine époque les agriculteurs ont
réhaussé cet art est donc
on voit deux têtes une première tête
très basses très élargi et puis deux
têtes plus haute qui correspondent donc
à l'arrivée aussi d'un cheptel bovin
pour pâturer ces espaces qui ne l'ont
pas toujours été et donc on voit que
cette évolution elle se lit encore dans
ses formes héritées donc de la gestion
antérieure la gestion aussi du couvert
herbacée qui s'est répercuté sur cette
gestion des déserts photo suivante on a
des états qui ont des vrais ans décosse
accéder à des causes dont marais
poitevin septet très très élargie voyez
ici des formes sénescentes avec des
têtes très creuse alors qu'ils peuvent
encore perdurer un mais comme le disait
jordan on est sur un patrimoine très
vieillissant et on va voir via le
l'interview d'une personne âgée un
agriculteur qui continue encore
entretenir son son secteur on va voir
comment aussi ces paysans dans les
années 1900 à la fin de vue du xxème
siècle milieu du 20e siècle on continue
à façonner ses armes
photo suivante donc ces grosses têtes
qui sont plus nécessairement taille est
aujourd'hui et bien chaque hiver on a
des têtards qui chutent
donc on en vint ici et ça c'est le lot
de 7 et art qui ne sont plus taillé et
qui sont donc fragilisé par cette
absence de taille régulière
photo suivante et puis on voit aussi
beaucoup de têtards qui se retrouve les
pieds dans l'eau alors c'est pas
seulement lié à une crue exceptionnelle
mais c'est aussi il y à une érosion très
forte des berges qui est lié à des
écoulements d'eau qui sont beaucoup plus
rapides qu'autrefois et donc bien sûr si
c'était tard les pieds dans l'eau se
retrouvent aussi fragilisé photo
suivante
donc voilà ce cet agriculteur de 86 ans
guy qui explique comment lui entretenu
cette levée aussi bien sur les têtards
sur les terres et donc parler alexis
donc je le cite maintenant ce n'est plus
entretenue moi je lis un truc nul à
lever l'hiver quand le bois avec trois
quatre ans on enlever toutes les petites
branches on essaie que les belles on
appelait ça ermelier sa favoriser la
tête
la pousse des belles branches je le fais
encore avec le tracteur j'ai un bac es
derrière qui mentent hauteur mais à mon
âge je peux être arrêté et donc sur la
photographie en vain cette action ce
qu'il appelle herbeux y est donc avec
cette sélection de branches sur la tête
qui bien sûr n'est pas caractéristique
du marais poitevin
mais qui est un acte d'entretien très
jardinier que l'on observe de moins en
moins et qui qui explique aussi le
vieillissement de 2,7 et art accéléré et
leur fragilisation sur la photographie
suivante on voit une plantation de deux
frères qui remonte aux années 90 et qui
ont été une première fois taillé en
têtard ermelier donc c'est on est ici
sur on n'est pas sur une levée puisque
on n'observe pas de plantation récente
de fresnes sur les lever elle-même mais
c'était pour vous montrer donc ce coin
de de bocage de marais mouillé encore
extrêmement tenu du fait de la présence
de cet agriculteur de 86 ans dont le
fils a repris le fils lui-même ne
s'intéresse pas aux frais non là
vraiment cette portion de marais mouillé
qui tient par la présence de ce sept
personnes retraitées qui a encore ce
savoir faire et qui continuent aussi à
produire à récolter du bois photo
suivante
donc c'est une personne c'est toujours
lui en ce monsieur de 86 ans qui
prendront
plaisir à partager son savoir faire donc
il l'a en main une cogner en main droite
avec laquelle donc son père faisait
l'abattage en amont qu'il je le cite
j'en ai fait des fagots le plus que j'ai
fait c'est 800 fagots dans mon univers
mon père est le coupait la cognée une
petite cogner et moi je faisais des
fagots on appelait ça à l'abattage on
couper des branches de 6 7 ans que
maintenant avec la tronçonneuse 10 12
ans même plus donc là ces recalés dans
sa main gauche et on voit comment bien
souvent dans non ces campagnes blocage
est levé cette répartition des tâches
entre le père qui avait la tâche de
l'abattage la tâche un peu plus noble et
puis le fils qui suivait derrière soi
ici en faisant des fagots bien sûr il ya
aussi le le nettoyage de ces de ces
arbres du pied de ces arbres puisque
cette pratique d'abattage nécessite donc
une accessibilité des troncs donc voilà
l'échelle qu'il a conçu lui même qui est
une échelle arrondi à l'extrémité ce qui
permet de bien la stabiliser sur le
tronc de du frère photo suivante
on voit ici guy beaucoup plus jeunes qui
conduit des des touristes qu'il
accueille sur son camping donc c'était
un agriculteur qui avait transformé
l'une de ses pâtures en campine en
terrains de camping et ils participaient
à ces étapes roulotte piloter je crois
par le parc et je le cite dans ma
jeunesse je n'aurais pas pensé promener
des gens embarquent un jour et donc on
le voit ici et promener le long d'une
levée avec des des frênes encore très
tenu sur la digue et c'est une
photographie dont kiel qui l'exposait
dont dans l'accueil de son camping photo
suivante
voilà ce fameux terrain donc pâturages
certain temps en saison morte et puis
terrain de camping à la belle saison est
entouré donc par ces freine très tenu
régulièrement tailler et on voit aussi
cette réserve de bois ce gros stock et
l'hiver dernier encore il produisait 60
stères de bois qu'il vend donc pour cet
agriculteur le l'argent que de bonnes
c'est un appoint financier le bois
n'étant pas seulement extrait de dedic
bien sûr c'est aussi des têtards qui
sont taillés sur les lever sur les
terres et pardon alors que sur les lever
elle-même
il a autrefois produits du bois mais pas
récemment photo suivante puisque sur les
lgv est donc alexis vous a parlé de ces
cabanes de luthier donc on m'envoie unis
si ces huttes
donc c'est utile qui participait à
l'entretien de s'élever et à la coupe du
bois ou loi qui revenait enfin qui
composaient aussi un apport financier
pour pousser luthier la plupart de ces
de ces cabanes aujourd'hui appartiennent
à des gens qui ne font qu il ne
participe plus à l'entretien donc soit
parce que ce sont des résidences
secondaires
on a quand même et encore des cabanes
d'un des huttes qui sont aménagés pour
des résidences à l'année mais ce sont
des particuliers qui n'ont plus de deux
liens avec l'entretien qui entretient
juste sur leurs petites parcelles de
jardin et qui peuvent même aussi parfois
être en situation conflictuelle avec les
syndicats de marais parce que plus non
plus avec les mêmes objectifs que que
les syndicats eux mêmes
sachant que ce risque d'inondation il
est il s'efface un peu dans la
de ses habitants ce risque s'étend aussi
éloignées au fil des ans mais il reste
malgré tout présent et enfin on a aussi
des cabanes qui sont qui sont en ruine
et qui disparaissent donc s'élever ne
sont plus gérés par ces ultimes mais
néanmoins les syndicats de marais donc
attribuer des tâches des lots qui sont
donc vendus sur pied et des personnes
viennent acheter ces lots sur pied et
ensuite se chargent de l'abattage donc
on a ici un particulier qui qui
tronçonnent là sur une partie de lever
qui est privé fins privées dans le sens
allait pas ouverte au public pour la
promenade
c'est un max et heine une maison sur sur
le v donc je le cite je me suis mise à
faire du bois par nécessité donc
nécessité financière invention c'est du
très beau bois vous vous rendez compte
que ces gens qui nous ont laissé ce
patrimoine
moi j'ai plein très bien ma tante donc
c'est une personne qui suit à suite à
une avc a dû arrêter son travail de
commerçants et passe une grosse partie
de son univers sur cette levée à hatay
et du bois à couper du bois pour son
propre chauffage et l utilise donc ce ce
terme de coupeurs de bois pour désigner
cette activité donc on le voit ici
tronçonné à la tronçonneuse 1 c'est bien
sûr la tronçonneuse qui a utilisé comme
partout ailleurs et on va voir sur la
photo suivante
cette production ccap une quantité
importante de bois donc qui est mise à
sécher sur place puisque la coupe de
bois a lieu l'hiver donc entre novembre
et mars et le bois et laisser sécher sur
place il est récolté ensuite en mois
d'août quand la digue et bien ressuyé
est ce qu'on observe aussi au delà de
cette quantité assez impressionnante de
de bois
couper c'est c'est bras qui sont taillés
un mètre au dessus de l'acoss donc il ya
un brin qui sélectionnaient sur chaque
tête de têtards et voyez que ce sera
donc est à peu près 1 mètre au dessus du
niveau de l'ancienne tête de manière à
rehausser donc c'est cet état est sur la
photo suivante on en a l'explication
donc c'est que cette portion de digue
est gérée concernant couvert est repassé
par un petit troupeau de brebis
donc on n'est pas là sur un entretien
par un exploitant agricole c'est c'est
ça relève d'un pâturage ovin type ec au
pâturage donc 100 100 derrière une
production agricole ce sont vraiment des
brebis qui sont là pour entretenir le
couvert herbacées et donc la présence de
ces brebis inciter ce cette personne a
rehaussé de la tête des têtards de
manière à épargner les jeunes poussent
plus loin sur d'autres portions on voit
chaque hiver des portions qui sont comme
ça a chuté sur pied enfin le bois est
achetée sur pied et on retrouve donc ces
mêmes tas qui sont coincés entre deux
têtes de d'arbres têtards qui sont bien
récolter au plus près de la tête
photo suivante sur ce même chantier
donc on voit à peu près la portion là
qui a été qui a été acheté pour ce bois
de chauffage embûches et vous voyez
aussi que ce chantier a été interrompu
avec la crue on voit que l'utilisation
de d'échelle pour accéder à ces a cessé
tête et on devine aussi la pente plus
importantes sur 7
ce flanc de la digue côté marais mouillé
qui rend généralement plus difficile
l'entretien de de la levée côté marais
mouillé donc sur sur des pentes beaucoup
plus rennes photo suivante sur d'autres
secteurs en observe un autre type de
récolte est donc cette fois ci on est
plus sur une récolte de buch sur les
têtes des têtards mais on a eu vraiment
1re ses pages des frênes et donc un
taillis qui qui va se développer sur ce
terrain exploiter de la sorte donc d'une
manière beaucoup plus mécanisés et plus
intensive photos suivantes d'autres
endroits on voit que c'est plus du tout
la récolte de bois qui a préludé à cette
coupe inde et états mais on est là sur
une taille de d'entretien par rapport
aux fils électriques qui surplombe c'est
ces alignements de frênes têtards pour
aller alimenter en électricité des
cabanes habitait fait des uttins
aujourd'hui habitées à l'année est
alimenté en électricité est donc là ceci
n'est pas rose qui est venu couper aux
vins qui n'a les branches repart devenir
très dense et l ont pas été coupée sur
la tête elles mêmes photos suivantes
donc c'est le cas de grosse portion si
ces digues qui sont entretenues
mécaniquement à l'épareuse donc on
discerne encore ici des têtes de d'état
remuant voix sur ce premier plan à
droite que c'est bien une épareuse qui
est venu couper un peu à distance de
l'acoss ce cet état l'épareuse en
mettant deux navires sur un linéaire
beaucoup plus important et sur la photo
suivante
on voit donc différents degrés de
fermeture donc c'est ce qu'on appelait
ses dix couloirs très net sur la
photographie qui suivent la voie là
où on a vraiment ces couloirs qui
deviennent totalement opaque au paysage
alentour et les frênes eux mêmes ces
pétards qui sont pourtant encore
présents ici disparaissent du regard
puisqu'il dans si ces alignements des
épines aussi prunellier aubépines ronces
qui viennent s'installer et qu'ils
fassent ce mur très haut très homogène
ce corridor
ce grand linéaire photo suivante
et parfois on a ce linéaire qui se
réduit en cet engouement est très rapide
et ici c'est un entretien annuel qui
permet juste le passage des piétons sur
la couronne puisque cette portion de
lever et est marqué comme un itinéraire
de randonnée donc sur la photo suivante
on voit que ce parcours de randonnée
donc ont été instaurées par le parc sur
deux secteurs d'élever donc c'est un
glee de balades nature dans le marais
poitevin
donc quand on a la levée elle même qui
est à l'honneur dans ses doutes ses
circuits le sentier des levées et le
sentier aussi de la levée de décombres
ans mais on voit bien que derrière il
n'y a pas eu de relais pour valoriser au
delà de ça le par l'entretien et par la
mise en valeur de ses deux césar et à
ses circuits de randonnée
photo suivante donc pour qu'il y ait
randonnées possibles il ya eu des
conventions de passage qui remonte à
1998 pour la commune de la ronde entre
le syndicat le marais et
la communauté de communes et plus
récemment donc ça date de 2019 il ya eu
un accord pour fermer ces s'est levé sur
le temps où les agriculteurs mettent à
pâturer leurs génisses tout du 15 avril
au 15 juin
et ça ça a été pour pour essayer de
réduire ces conflits de voisinage
d'usagé entre les randonneurs qui
arrivent en grand groupe avec des gilets
fluorescents qui qui affole ses génisses
et puis l'utilisation agricole de
s'élever comme on le voit sur la
photographie suivante donc les
agriculteurs qui voisine qui sont
voisins de s'élever comme ici sur la
ronde sont aujourd'hui ceux qui
entretiennent aussi s'est levé et donc
ils entretiennent des secteurs de plus
en plus longs de lever donc ici on
espère un agriculteur qui qui à 3 km de
levés quand autrefois ses parents on
avait 500 m et ses sauts d'élever donc
qu'il entretient surtout au niveau du
couvert à passer ce sont des
agriculteurs qui sont aussi bien souvent
présents au conseil d'administration des
mains des syndicats de marais et qui
voit aussi tout l'intérêt de cet
entretien par l'animal par le pâturage
de ces de s'élever qui autrement pour
qu'il y ait toujours un accès possible
pour l'entretien alexis vous en parlais
tout à l'heure qui autrement occasionne
des coûts
si c'est un entretien mécanisée
sur la photographie suivante on voit que
ces digues qui sont entretenues par des
agriculteurs qui louent un bail pour
pour occuper ces s'est levé on voit
qu'elles se referment plus ou moins
selon selon les agriculteurs qui sont
mais la consigne dans le fallait c'est
vraiment de maintenir cet axe est donc
c'est vraiment l'attention de
l'entretien est porté sur cette couronne
donc sur le couvert herbacées et non
plus sur ces sept étapes qui se sent
friche surtout sur la partie la plus
pentue donc ici à gauche de la photo
côté marc et demi photo suivante et donc
je je cite ici un agriculteur encore en
activité pour plusieurs raisons on
comprend aussi l'attachement et le le la
difficulté aujourd'hui les deux
d'entretenir ces s'élever dans sa partie
boisée donc je cite mon père qui à 83
ans fait encore du bois sur la levée
pour le chauffage personnel il en fait
moins qu'il en faisait mois le bois sur
les levées c'est très compliqué à faire
parce que vous avez les têtards à deux
mètres de haut c'est dangereux
les anciens faisait ça mais les jeunes
bon le fait si le temps est sec
je prends mon télescopique et puis on va
couper votre foi il faisait à l'échelle
où il m'était une corde mais voilà c'est
dangereux côté marais mouillé c'est moi
l'argent ne peut pas mettre d'outils ces
salles parce qu'il n'y a pas d'outil qui
peuvent passer
moi je passe le broyeur de temps en
temps mais ça a un coût j'en ai pour une
semaine pour la nettoyer propres alors
on le fait côté desséché on essaie de la
garder propres marais mouillé c'est plus
compliqué après il ya du gibier qui
vient se mettre dedans il ya une faune
ne faut pas non plus mais aujourd'hui ça
me coûte plus que ça me rapporte c'est
plus qu'on a mais hélas les levés on les
a tout le temps vu on essaie de les
garder et donc je trouve que c'est
extrêmement intéressant de voir cet
attachement des agriculteurs à s'élever
johan en parlais tout à l'heure enfin
s'élever planté c'était tard même joël
parlait de cet attachement tout à
l'heure mais c'est intéressant de voir
que
ça concerne aussi les agriculteurs eux
mêmes même si leur outillage leurs
équipements aujourd'hui n'est plus
adapté à sa taille
photographie suivante et donc pour
terminer sur cette photographie
on voit bien c'est c'est cet état qui
parfois athènes certains gigantisme
on comprend bien ce témoignage et
l'agriculteur qui voit lui le danger
dans le fait d'entretenir ces césars
donc qu'ils ne le sont plus qui sont
aujourd'hui des arbres qui du fait de
cet arrêt d'un entretien régulier cet
entretien tous les sets devant des têtes
des têtards les rajeunissait est assurée
aussi leur bon ancrage et participez
donc du maintien de s'élever comme l'a
montré alexis historiquement mais
aujourd'hui avec ses branches qui
deviennent de plus en plus lourdes
ces arbres finalement deviennent des
objets des éléments de fragilisation des
levées et on comprend que ça alimente un
débat quant à la présence de ces armes
sur les levées par rapport aux risques
d'inondations
photo suivante on vous résume ici donc
cette typologie de d'élever avec des
levées très ouverte où on a quelques
vestiges de d'arbres têtards d'élever
très très dense encore par endroits
souvent associée à une gestion par
pâturage ovin mais qui reste très très
localisés
ces dix couloirs qui elles sont façonnés
par l'epa reuze et qui occupe quand même
les plus grandes portions de s'élever et
enfin sur des secteurs qui n'ont plus de
rôle hydraulique
on a des dykes qui s'en fichent
complètement et ça très très rapide avec
ses frais dont qui se retrouve
complètement pris dans une végétation
spontanée de d'épineux donc on voit que
l'enjeu des têtards sûr
sur ces levers et bien il dépend aussi
avant tout deux de du niveau de l'envié
de sécurité sur ces portions de lever
qui sont considérés et que leur jeu delà
des enjeux de nature et les enjeux
paysagers devront être identifiés sur
7,1 certains secteurs - sur lesquelles
n'y a pas ce risque très fort en termes
d'inondations et donc il ya il ya
vraiment une diversité des usages sur
c'est sûr s'est levé qui occasionnera
aussi une diversité de formes et on
espère donc pourront être identifié des
secteurs ou des deux nouveaux têtards
pourront être façonnées à l'avenir avec
une diversification des essences comme
l'a montré jardin et pour reprendre un
peu le reprendre le relais merci
beaucoup pauline puis pour amener la
conclusion en fait de cette de cet
exposé c'est vrai que là aujourd'hui
l'arbre dans six à lire les manuels
techniques
un nombreux en tout cas les les travaux
extrêmement structurée qui guide
aujourd'hui l'action des ingénieurs et
des structures qui encadrés et
construisent et gèrent les digues
l'arbre n'est plus le bienvenu sur les
sur les sur les digues
on a passé d'une époque à une autre
cette présence de larves souhaité comme
un élément de génie de génie végétal qui
amène un façonnage et une armature en
fait de la de la levée aujourd'hui est
vécue comme un facteur de fragilisation
et de risques notamment en raison de la
du risque que font courir le
dépérissement des racines dans les dents
là dans la masse de terre et le risque
de d'amener en fait par ses racines
pourrissante des renards hydraulique des
veines hydraulique qui vont à fouiller
et renforcé en fait la fragile a amené
une fragilité supplémentaire mécanique
delà de la levée avec des secteurs
d'affouillement d'effondrement qui ce
qui qui qui qui voit le jour notamment
dans les épisodes
de crue donc on en a vécu deux hivers à
la suite et sur la levée du bois dieu
qui est un des secteurs maman très fort
en termes de concentration d'arbres et
de très vieux arbres et qui ne sont plus
non plus taillée comme l'évoqué pauline
en fait on va trouver désormais c'est
ces secteurs d'affouillement alors
al'inverse qu'est-ce-qui qu'elle quel
modèle de digues
on aimerait voir pour l'avenir vous
l'avez compris en fait ça dépend aussi
beaucoup du conte de ce qu'on protège on
s'est pas appesanti sur le sur le risque
pour les personnes
mais il existe quelques maisons situées
dans des secteurs très bon côté et marc
et desséchées qui correspondent à
d'anciennes cabane donc des fermes
installé vraiment dans le marais
desséché donc c'est un risque qui est
assez peu mesuré encore de savoir
précisément en fait et en fonction de
quels événements combien de personnes
seront affectées mais la question qu'on
peut se poser à l'avenir c'est est ce
qu'il faut refonder complètement s'est
levé pour maintenir un système
céréaliers en fait sur les dessécher
est ce qu'il n'ya pas aussi un système
de gestion de crise qui peut être
installée si par exemple on est
uniquement sur la propre la protection
de biens est-ce que des micros secteurs
habités peuvent pas être aussi endiguée
par des digues de défense plus plus
facilement accessible et tenues ou alors
est ce qu on passera sur d une sorte de
mono 2 de monotonie du profil en fait
qui serait une digue avec un couvert
herbacée où l'arbre serait en fait à
l'état de reliques situé plutôt entier
des ouvrages comme une sorte de témoin
mais derrière ça ça veut dire un peu un
arasement de tout ce matériau historique
aussi que constituent les huttes et donc
tout cet habitat dispersé sur les
surélever qui s'est parfois regroupés en
véritable village linéaire
que ça ne pose aussi une question de
gestion patrimoniale kiné qui à la fois
végétal mais aussi humaine et est bâti
donc on le voit en fait si on veut
vraiment pour pour conclure le travail à
venir il va se faire aux côtés des
ingénieurs aux côtés des personnes qui
ont la maîtrise en fait techniques
technologiques de ces de ses ouvrages
mais le défi qui va leur être adressés
et c'est important quand on s'adresse à
des ingénieurs de parler de défi parce
que sinon ce sont des recettes qui
s'applique il faut penser les choses en
termes de défis certains sont demandeurs
même de deux nouveaux défis et peut-être
que le défi de ces de s'élever de tête
du marais poitevin
c'est un défi à la fois écologique mais
c'est aussi un défi social c'est-à-dire
de aussi de construire plus
collectivement cette sorte de communauté
qui va veiller à entretenir renouvelé et
peut-être aller j'ai aussi s'élever
permettre une gestion crise si jamais
elle elle s'effondre ou à défaut et bien
un abandon complet un abandon et
sociales au profit d'une levée peut-être
beaucoup plus ouverte plus nue et plus
technique mais voilà aussi pour protéger
quoi et quelle agriculture ça fait
partie des questions nombreuses qu'on
que ces arbres
en fait nous amène à imposer voilà merci
à tous pour votre attention
et puis loup je vais te re passer la
parole parce que je pense que tu a
collecté quelques questions merci merci
beaucoup à tous les trois ça doit
vraiment très très très riche
je trouve que le choix de la dernière
diapositives des lustres assez bien le
la densité des questionnements sur ce
lieu est le fait que ce soit un
entrelacement vraiment de l'écologie et
du mans vous avez tous montrent échapper
à votre manière c'était passionnant donc
voila merci de la part de tout le
visionnage youtube aussi qu'il me dit
beaucoup de bons jours beaucoup de mercy
on n'a pas tant de questions que ça pour
l'instant parce que je pense que vous
avez été très
au stif mais ça va venir au fur et à
mesure ici bonjour moi même de mon côté
mais en commençant par les questions du
chat
la première je vous avais déjà peut-être
en partie de convier mais pour revenir
dessus donc de pierre-luc suter nous le
monde beaux jours avec la partie n
l'édile élevé est ce que c'est le même
statut que les chemins qui est en charge
de leur entretien et à qui appartiennent
les arbres qui poussent dessus si je
peux ajouter un corollaire à la question
est ce que le régime d'appartenance
comment dire en quoi il est influencé
par les protections vous vous dites sur
ce lieu au pnr ou naturels et là sur
cette portion l'élever appartiennent
alors le régime est différent d'un
secteur à un autre
les levés en fait appartiennent à je
vaux pendant que je vous parle je
reverrai basculer sur une carte les
levées appartiennent ma rue
majoritairement à des syndicats de
marais desséché qui sont les héritiers
en fait de ces sociétés de dessèchement
qui avait engagé ses travaux et
accomplissez travaux de dessèchement
donc la levée elle appartient plutôt au
système du décès chez plutôt qu'aux
systèmes du mouillé même si finalement
avec sa couverture à bord elle a une
forme un peu un paysage un peu un peu
hybride donc sur la majeure partie de
nos de nos sites je le montre ici sur la
carte on a des linéaires qui
appartiennent aux sociétés de marée
l'eau syndicats qui sont des association
syndicale autorisée asa et on a une
particularité à halle est ici sur la
levée de boer qui elle est une levée qui
est privé où les tronçons de la levée
appartiennent à des propriétaires
différents
simplement il ya une servitude sur la
couronne pour que le syndicat puisse
entretenir ce chemin de couronnes et
puissent accéder à n'importe quel
secteur où bond en fonction des aléas à
à venir est aujourd'hui en fait toute la
question c'est transfert ou non
transfert dans le cadre de la gema
pivert des collectivités mais qui on
tarde en fait à se structurer
pour appréhender cet enjeu sur ces
levées de tête s'est élevé de tête de
entre dessécher et mouillé sachant qu'on
est sur deux régions différentes
le pays de la loire et nouvelle
aquitaine deux départements différents
vendée charente-maritime avec des
cultures de l'aménagement très
différentes
une emprise du des pouvoirs agricole
très très différente également donc des
chambres avec des syndicats hydraulique
qui sont aussi des relais des relais
technique et qui peuvent être des
vecteurs très très efficace
d'aménagement et de gestion
mais pour peu que les transferts soient
bien codifié dans le cadre de la de la
gema pis pour le moment on n'a pas
encore là la réponse définitive sur ces
secteurs parce que les l'actualité elle
est plutôt vers le vers le littoral
comme on l'a vu ici je peux compléter
sur sur ce point là je pense à un
secteur aussi vers caille au delà sur la
commune de la ronde
on a travaillé avec trois ou quatre
propriétaires qui nous ont interpellés
faut savoir que nous les plantations
l'hallali dans la cadre d'un appel à
projets les propriétaires ne sollicite
pour réaliser des plantations sur sur
leur terrain et sur ces terrains là
qu'ils sont le coup privé on est
intervenue alors assez ponctuellement la
difficulté qu'on a vraiment nous sur ces
espaces l'a finalement quelque part
c'est la densité de fresnes parce que
plus on a de vraies mais moins on peut
planter radox allemand donc c'est pas
toujours et fasse que de répondre à ces
demandes là il y arriver que voilà face
à face à une habitante une nouvelle
arrivante qui a acheté vraiment cette
maison à quelques coups de coeur sur
cette maison qui est sûre la couronne
qui me dit d'ailleurs c'est un peu
bizarre parce qu'il faut que je laisse
passer les gens dans mon jardin je suis
obligée de laisser passer le les les
promeneurs mais le terrain appartient
enfin on sent bien que ces questions de
propriété elles sont elles sont
récurrentes
elle en tout cas voilà elle a des
espaces de terrain qui sont magnifiques
les peuplements qui sont qui sont encore
assez dense qui commence tout juste à
être touché par la callas rose mais pour
lesquels on n'a pas su répondre en
termes de plantation parce que ça aurait
pas de sens de pierre plantée au milieu
d'eux
piché vrai qu'on a là par exemple si on
venait planter des nouvelles essences à
travers à travers ce boisement là on
sait que ça prendrait pas donc il ya
encore voilà pour moi on est vraiment
sur des micro territoire qui mérite
qu'on aille encore plus loin dans la
réflexion
moi je te l'avais dit alexis 1 par mon
avis ça mériterait qu'on refasse un
atelier comme on l'avait fait en 2015
avec ces nouvelles questions
et puis du coup avec tout le travail que
vous avez fourni là qui est passionnant
enfin tous les exemples qu'à montrer
pauline aussi en terme de gestion sont
hyper intéressant donc je crois qu'il ya
encore encore du travail à faire sur sur
ces espaces a en tout cas bien merci
pour cette réponse qui était plus voit
où on voit la complexité du lieu est
plus longue qu'elle aurait pu l'être
bien sûr on pourra en parler encore
longtemps j'imagine j'ai une deuxième
question pour vous plus techniques sur
la gestion des arbres elle et elle
consiste tout simplement à demander la
taille des états et des halles et le
cycle de taille idéale sur les têtards
alors bien sûr il n'y a pas de réponse
qu'il me versait la cette question mais
disons que chez vous sur le marais avec
l'afrique avec la pousse des frênes
selon les endroits et après poussant ou
pas avant mettront danger de chute par
exemple citer les as he insipide et à la
maintenir selon vous sur des crèmes
jeunes ou vieux tu veux être répondre
sur cette partie la tradition pleinement
dans les bourgs on était sur une
rotation de 9 ans
donc il y avait il y avait sept
rotations d'art qui est qu'ils allaient
de pair l'utilisation de la parcelle et
les bandages des têtards sur le pourtour
donc on aurait tendance à dire que la
victime est idéal chez nous il est neuf
ans effectivement aujourd'hui et des
témoignages le rappelait l'évolution des
outils de coupe et le fait qu'on utilise
maintenant la tronçonneuse plutôt que la
cognée fait qu'on a tendance à retarder
un petit peu ces cycles de taille et on
est plutôt sur 12 ans 15 ans qui petit à
petit a tendance à laisser des broches
un peu trop grande un peu trop haute et
déstabilise parfois les arbres ça reste
relativement rares on avait une très
bonne étude de pro mecs avaient été
réalisés il ya une dizaine d'années qui
montrait que la moitié des arbres et
haies taillées le façon la moitié des
têtes arrêté est monté de façon
régulière
il y avait un quart d'arbres qui était
est demandé mais avec des cycles un peu
trop long donc on est passé à des quinze
ans quand on était autour des 15 ans et
puis un dernier quart où on avait une
absence des bandages et et là où l'on
fait à avoir des frais risques sur les
larmes
ça c'était il ya une dizaine d'années on
sent un regain aussi sur la pratique du
têtard sur certains secteurs
en fait on a on a peut-être des
situations qui sont comme comme beaucoup
de choses en ce moment qui se polarise
avec des espaces qui sont de plus en
plus entretenues et de mieux en mieux
entretenues et puis au contraire les
espaces qui sont de plus en plus
abandonné toutes les situations qui se
polarise mais oui pour la réponse se
pose la question initiale on est autour
de 9 ans à peu près ok merci pour la
suite parce que c'était une question
j'avais pas venu sur le chat mais
certains ont beaucoup en tête j'imagine
de la question de la reprise de ces
pratiques est ce qu'elle est
comment est-ce qu'elle revienne et donc
quelle quelle forme et donc la
polarisation pense que je peux aussi
bien du mérite
nous avons alors de deux minutes là
dessus effectivement les pratiques
reviennent à lormont on a aussi eu la
tempête de 99 qu'elle a été
voilà c'est traumatisant tour à dire
pour le territoire et qui avait vu
quelque part certains habitants revenir
aussi sur l'entretien du marais
reprendre la tronçonneuse en tout cas
aujourd'hui
en hiver quand vous vous baladez dans le
marais c'est assez rare que vous
entendiez pas une tronçonneuse quelque
part donc là cet entretien il perdure
après ce qu on voit aussi dans les
témoignages qu'elle apporte les collines
c'est que quasiment toutes les personnes
qui aujourd'hui travaillent de têtards
et monde des entretiens de façon
régulière ont eu un attachement dans
leur enfance à ces pratiques là on sent
les gens qui ont habité sur le
territoire et qui connaissent les
pratiques contrats vie avec leur père
dans commerce et des savoir faire qui se
sont longtemps transmis aujourd'hui on a
beaucoup de nouveaux habitants dans le
marais et la qualité du territoire les
du paysage d'expliquer mousse c'est des
habitants qui me sollicitent beaucoup
finalement dans le programme de
plantation on est plus sollicitée par
des nouveaux habitants pour garder que
par des marches un pur souche si on peut
dire ça comme ça et donc à cette
méconnaissance on va dire des gestes et
des pratiques
bon voila il achète une maison un petit
terrain c'est magnifique et ils se
retrouvent face à leurs têtards ils sont
parfois désemparés donc nous tout ce
qu'on a décidé de faire c'est que tous
les propriétaires qui sont engagés dans
un programme de plantation sont incités
à participer à un stage sur lesquels on
revient sur les pratiques de
traditionnels de la taille des têtards
des questions de sécurité beaucoup parce
qu'on a aussi de nombreux accidents sur
ces pratiques là donc
et puis surtout la la la la bonne taille
comment est-ce qu'on va venir et mende
et en respectant aussi l'arbre pour que
existe repartir généreusement que ce
soit un frêne ou pas et là
du coup nous ça a été aussi un petit peu
une inquiétude au démarrage quand on a
commencé la diversification c'est le dia
bon bah on s'est demandé le ferai mais
est-ce que ça va être pareil avec un
charme normes un peuplier with
finalement voilà on a été rassuré le
signe par par tous les spécialistes qui
sont intervenus sur sur ces questions là
on me disant mais finalement voilà c'est
une question de croissance cette forme
plus que de plus que des sens même s'il
va y avoir des spécificités bien sur un
sol va être plus cassant donc on va
prendre plus d'attention mais voilà on
on revient en tout cas aujourd'hui sur
sûr surtout ces gestes-là est en tout
cas nous au parc naturel c'est vraiment
dans nos objectifs en devises et à
continuer à les promouvoir et à les
faire connaître et à les transmettre aux
générations à venir oui père merci
beaucoup
une question suivante si nous vient
encore une fois de pierre-luc suite à
une remarque une question dont ça
pouvait amener un questionnement il nous
dit que dans d'autres pays bocage est
notamment la thiérache l'entretien des
perdure grâce à des pratiques comme la
plaquette et la réimplantation de est là
où elles sont plus utile et facile
d'entretien avec la mécanisation
donc c'est quelque chose que nous
n'avons accordé la mécanisation escales
dans votre territoire
la l'utilisation rang plaquettes ou en
tout cas grâce à la mécanisation est
envisageable
lorsque au niveau pratique coiffe sais
ce que c'est pas trop serré et trop
compliqué et c'est devant la pression
les possibilités d'usagé passant par la
mécanisation esquissé des pistes
j'ai hérité des travaux conduits en fait
parler les agriculteurs il ya une
quinzaine d'années dans le dizaine
d'années dans le marais mouillé avec la
volonté de d'expérimenter et de créer en
fait des filières courtes de bois de
bois plaquettes
ils ont rencontré en fait des
difficultés
évidemment des difficultés techniques
qui sont liées à l'accès des machines
sur des sols détrempés mouillait donc ça
demande un peu de sa demande en fait de
positionner le chantier de façon très
très très subtil mais bon c'est pas
c'est pas un faisable il avait aussi
rencontré beaucoup de difficultés en
aval dans la commercialisation usage de
la plaquette comme ça a été le cas en
fait donc beaucoup beaucoup de projets
collectifs en france où il n'y a pas eu
un suivi très fort en aval aussi et un
attachement très fort à suivre cette
cette filière et en particulier dans le
marais mouillé le civam s'étaient montés
en fait autour de ce projet qui a été en
fait abandonner mais qui pourrait être
très bien relancé sachant en revanche
que
le machinisme n'est pas neutre en termes
de voix la d'impact sur sur les arbres
de et sur les sols également donc sont
des choses qui sont à mesurer et sur les
levées il ya une problématique très
importante qui est celui du tassement
puisqu'en fait idéalement il faudrait
avoir un profil altimétriques continue
supérieure aux autos et aujourd'hui on
voit qu'en fait le aussi bien le
tassement animal avec des animaux trop
lourd ou trop regroupés sur un seul
point où le tassement par les machines
peut nuire en fait à la à la stabilité à
la régularité altimétriques d'élever
donc ce sont des questions qui à mon
avis qu'il faut pas qu'ils font pas
abandonné mais il faut se donner le
temps de l'es2 les pauses et de les
travailler sereinement et avec un
engagement des collectivités dans des
filières vraiment de long terme en
veillant aussi à se détacher de
questions de concurrence de marché qui
de guy qui ruineront en fait les
entreprises si en considérant les
contraintes propres au marais mouillé
oui juste que je voulais dire c'est que
effectivement ce set et tard sur les
levées finalement ce sont pas les
têtards les plus accessibles fin juin ce
sont les moins accessibles pour la
mécanisation et sachant qu' il ya quand
même de grosses concentrations têtards
et donc de ressources en bois au niveau
déterré donc ces regroupements de
têtards dans le marais mouillé c'est pas
vers les têtards de lever que se
dirigent cesser ces nouvelles filières
potentiel il me semble alexis parce
qu'il ya quand même
cette double contrainte de têtards sur
un sur un alignement sur un lit mieres
alors que et puis sur une pente alors
qu'il est beaucoup plus préférable
d'intervenir sur une une surface plantée
plate pour intervenir mécaniquement
oui je confirme que des paulines
effectivement les politiques aujourd'hui
qui
qui vise le bois plaquettes ont peu plus
tôt avoir tendance à se mettre en place
sur des secteurs de marais ce qu'on
appelle intermédiaire là on va avoir des
linéaires qui vont être bien plus
accessible par les chemins parce
qu'effectivement que ce soit par les
levées ou dans le marais mouillé encore
pire par voie d'eau il y en a certains
secteurs qui sont uniquement accessibles
par voie d'eau donc là c'est
complètement prohibitifs d'aller faire
du bois plaquette sur c'est sur ces
espaces tiens donc voilà c'est de ces
démarches là se met en place sur
d'autres territoires
parce qu'effectivement comme le dit
alexis on n'arrive pas à être
concurrentiel d'aujourd'hui face en plus
à des api gros groupes qui industrialise
on va dire un ses démarches là donc
donc on est plutôt sur pour moi le bois
de la cades va plutôt être adapté à des
territoires bocage est effectivement
avec des haies continue qu'on va venir
tailler régulièrement que sur du têtard
difficilement accessible
alors ce blanc signifie t'il qu'on ait
perdu loup j'ai l'impression qu'on a
perdus nous effectivement mince ça ce
sont les aléas du disque
bonjour à tous désolés pour ce petit
contretemps technique loup va revenir
très très vite et que dès que les
urbanistes par a fini de faire des
travaux dans sa rue nous avons donc une
petite question sur youtube
alors la petite question louis qui a été
évoquée qui est de monsieur clément
pouzet donc bonjour vous avez parlé du
plan paysage du marais poitevin
qu'est ce que c'est quel but at-il dans
l'avenir du paysage du marais et où en
est c'est tout actuellement vous écoute
alors le plan de paysages c'est vrai
qu'on n'en a parlé tout à l'heure c'est
un outil qu'on a commencé à construire
donc en 2015 2016 grâce à l'étude
paysage qu'on a ramené vous avez vu tout
à l'heure je vous ai présenté les quatre
premiers volets ou mais clairement le
plan de paysages du marais de façon très
modeste
on dit que il est à l'oeuvre pour les
cent cinquante prochaines années
donc vous voyez qu'on est au tout début
on est sur des sur les premières actions
mais l'idée c'est de commencer à écrire
la nouvelle page du paysage du marais
poitevin comme comme alp le dessèchement
des marais ou effectivement des
plantations comme encore été mise en
oeuvre à la à la fin du 19e on est on
est sur une à la fois on va dire un plan
paysage qui est très terre à terre et
opérationnelles aujourd'hui parce qu'il
faut qu'on fasse des actions dès
aujourd'hui mais on tient bien à avoir
cette idée prospective de dire on
construit le paysage du 22e siècle à la
fois une échelle qui est assez grande
18 déclarent c'est ses 23 communes ayant
plus aujourd'hui la cinématique à la
rose elle s'élargit aussi à l'extérieur
des marais mouillé le marais mouillé par
une entité isolée en réduction parlais
tout à l'heure on a toutes les questions
de bordures et pied c'est des
territoires qui sont allongés qui
s'étire presque jusqu'à l'océan
donc on est sur un plan de paysages qui
vivent finalement sur lesquels les
volets s'ajoutent les uns après les
autres évoluent
en fonction de nos connaissances aussi
on a démarré de façon assez modeste 1 en
se formant tous les acteurs autour de
cette question là là qu'est la rose on
ne la connaissez pas bien il a fallu
qu'on aille voir à quoi ça ressemblait
qu'on apprenne à connaître cette maladie
qu'on apprenne à connaître les nouvelles
naissances donc finalement c'est une
évolution progressive du territoire et
d'acteurs là une nouvelle culture de
l'arbre et de façon globale et du têtard
en tout cas ça c'est sûr que le détail
les tombes motif que l'on souhaite
essayer de préserver dans les décennies
avec claude fauriel à lotbinière
donc voilà on est on est de façon très
modeste tout au début d'une grande
nouvelle page qui est hyper intéressante
assez à saint michel de travail paysager
dont on a rarement l'opportunité de se
saisir finalement que soit cette échelle
géographique cette échelle temporelle là
c'est assez rare de pouvoir travailler à
cette c2 et celle là et en ayant aussi
des actions très concrètes aujourd'hui
de plantation voilà techniquement on est
pas sur des choses très très compliqué
on a 6 essence et en plantant un tollé
5,6 m voilà c'est pas c'est pas
techniquement compliqué mais c'était
dans l'appréhension que vont avoir tout
les tous les acteurs et notamment les
habitants qui font ce territoire et ce
paysage la de la thématique que l'enjeu
est magnifique qu'ils ont complété par
alexis non non je trouve que tu as
parfaitement dit les choses et notamment
s'ils en rappelant la dimension
apprenantes de son de ce processus parce
que c'est avec le plus le mot plan
renvoie plutôt à la planification à
quelque chose de très cadrée de très
ordonnée ou ont fait à telle époque ont
fait 1-1 et ont fait long feu
au programme on planifie ça renvoie un
peu au planisme et à des opérations
d'aménagement du territoire assez assez
lourde et là on sent bien que à cette
échelle de temps et l'espace c'est aussi
vers un apprentissage commun que se font
que se font les choses quoi et avec une
un enjeu de transmission qui restent qui
reste très fort et très noble en fait
très beau et très vivant donc c'est
c'est un territoire
ça voilà qui reste le marais poitevin
est très très très très définis par
cette conflictuelle eatc tension qu'on
voit sur les gestion de l'eau mais ça
oblige aussi à trouver des solutions des
médiations et a élaboré comme ça des
processus qui sont extrêmement
passionnant et qui doivent être transmis
ce qu'on fait ce matin je pense c'est ce
que tu dis on est vraiment sur une
démarche soit un processus plutôt que
sur un plan il n'ya pas il n'y a pas de
choses tracé il n'y a pas on sait pas
exactement où on va on va voir en
fonction aussi de laquelle vitesse
laquelle rose va arriver sur le
territoire et avoir des impacts
paysagers
donc tout ça se fait voilà au fur et à
mesure se construit au fur et à mesure
et c'est ça qui est intéressant je pense
petite précision pour les paysagistes
qui nous écouterait le plan de paysages
du marais poitevin n'est pas
nécessairement répertoriés dans les
plans de paysage institutionnel du
ministère
mais en tout cas voilà la démarche est
quasiment la même c'est dedans je suis
de retour je m'excuse pour ce petit
souci technique est vrai que vous avez
très bien su réagir et répondre à cette
question sur le plan paysage
donc merci dans les dix petites minutes
qui nous reste j'ai deux questions qui
risquent de nous occuper largement assez
la première parle de ces questions de
risque en fait de cru qu'elles soient
maritimes ou fluviales et dont elle est
peut-être un peu osé mais elle pose un
débat qui est intéressant considérant la
possibilité d'une montée du niveau de la
mer est ce qu'il est vraiment judicieux
de conserver les parties de marée
desséché ou est ce qu'on ne devrait pas
plutôt essayer de travailler sur
rétablir l'extension originelle des eaux
j'imagine que ça poserait beaucoup de
problèmes aux agriculteurs qui
travaillent ses terres et aux gens qui
habitent là mais n'empêche est ce que la
question s'est posée de donner plus de
place à cette eau et lui redonner la
place qu'elle pourrait avoir plus
naturellement
c'est une question magnifique et
face à un enjeu capital parce que comme
on l'a comme l'histoire du marais le
montre on est dans une histoire de
traits de l'époque moderne en fait
presque une histoire de l'anthropocène
delà de la maîtrise du milieu de
l'organisation du milieu vers des
fonctions productives avec une gestion
très rationnelle de l'espace qui a
conduit aussi à à la fois paradoxalement
un trait dans certains secteurs un très
grand appauvrissement sur le plan de la
biodiversité dans d'autres à des
secteurs d' équilibre notamment dans les
milieux prairiaux qui sont qui sont
extrêmement intéressante et très riche
et qui doivent qui nous amène
aujourd'hui en effet à reposer sans
cesse la question de ceux de cette ligne
de partage jusqu'où n'autorise en fait
le lot l'aller à la crue est ce qu'on
autorise côté fluvial est ce qu'on
l'autorisent côté marin maritime avec
dans ce cas là toute la la problématique
d'un biseau salée de la salinisation des
terres et de l'eau comme ça s'est passé
dans le cadre de la la tempête xynthia
donc il ya des en ce moment c'est très
timide dans les opérations de dépolluer
risation sur le marais c'est même
extrêmement fin on sent qu'on la
question se pose notamment sur le
secteur de la pré mise au tiers où il ya
eu un réaménagement un recul de digues
mais très marginal par rapport aux ce
qu'on appelle les prises le terme est le
terme montre bien la dimension un peu
militaire de l'avancé sur la sur la mer
qui est qui et celle historiquement du
marais poitevin faut pas oublier que
dans l'est dans les années 60 le génie
rural les ingénieurs du génie rural
envisager la fermeture complète de la
baie de l'aiguillon avec un pont-digue
comme l'aimé comme dans le cas des
hollandais est toujours la même
référence et que ce projet il a été
abandonné donc à ce moment là en fait on
a amorcé aussi un peu une sorte de deux
mouvements de machine 2 machine arrière
maintenant la culture dominante dans le
monde agricole reste celle de la
maîtrise hydraulique celle de là
production la culture on n'est pas
encore au stade d'envisager un recul en
fait des digues du trait de côte et plus
de souplesse en fait dans la dans la
gestion du trait de côte avec des effets
de seuil on commence à l'envisager à la
mettre en place sur le sur le littoral
mais de façon encore très très très
mesurée et le territoire n'est pas prêt
encore malheureusement à à aborder cette
question de front deux de la leyre mais
ce qui est il faudrait qu ce qu'ils le
soient simplement en dehors d'événements
dramatiques et que ce soit une question
qui soit beaucoup plus débattus
sereinement et qui montre ans est qu'on
peut continuer à inventer avec cette
question là et que c'est pas un
on sera pas sur un sur une défaite en
fait on a encore une représentation très
très militaire de la gestion du trait de
côte de la défense du repli et il faut
passer à une gestion projet actuel
adaptative et inventive en fait de cette
de cette notion là mais jordan peut-être
tu vas tu peux compléter du point de vue
du parc classé le chercheur qui
s'exprime
peut-être simplement dire qu'on avait
quand même consacré un colloque il ya
deux ans maintenant à cette question là
vous pouvez retrouver des traces sur
internet et puis un petit livre qui a
été édité qui t'appelle et la mer monte
sur lequel on avait fait un livre est en
tout cas ça avait été vraiment de mettre
un peu les pieds dans le plat et puis il
allait vraiment posé cette question là
donc des questions il y avait à la fois
un discours scientifique qui était
qu'ils étaient très forts sur sur toutes
ces questions là c'est d'avancer là sur
lesquels la barre on a aujourd'hui quand
même beaucoup de beaucoup de recherches
et de et de de données qui nous dise
qu'il va falloir aller sur ces questions
là donc on avait on avait cette
puissance là et puis l'envié aussi de
travailler vers le grand public et vers
une première on va dire sensibilisation
des élus on est vraiment sur les toutes
premières touches en me disant écoutez
va y avoir des territoires sur lesquels
il va falloir quand même réfléchir la
protection des personnes
elle peut s'entendre sur des territoires
très urbain où on va faire des travaux
très
parce que là on parle en milliards
d'euros donc ces questions là aussi il
faut les soulever un moment et puis dia
a contrario il ya d'autres territoires
sur lesquels peut-être qu'il va falloir
abandonner la protection contre les
risques de submersion marine et on était
vraiment voilà c'était la première fois
où l'on formulé ces enjeux là ça a été
je pense entendu maintenant de lax que
ça fasse son bonhomme de chemin avec ça
progresse il va lui falloir encore un
petit peu de temps et et volonté les
deux forces politiques et est ce que ça
sera au cours de nouvelles catastrophes
on n'espère pas mais en tout cas c'est
vrai que c'est bcap comme ça qui permet
d'avancer vers ces questions là ça prend
seulement beaucoup plus de temps que ce
qu'on voudrait initialement en tout cas
c'est sûr merci j'aimais dans le lien
des mines dans le chat le lien du de la
publication et la mer monte
le titre parle oui mais même moi
vraiment merci à tous les trois c'est
passionnant on touche à la fin j'ai une
petite remarque que je me suis promis de
vous faire passer qui n'est pas
exactement dans le thème du marais
poitevin mais qui reprend le thème des
levées est déterrée je ne sais pas si
vous avez entendu parler dans des
diverses publications autour des troènes
d'azay le brûlé et du travail qui s'est
fait autour des trognes si c'est pas le
cas vous pouvez aller jeter un coup
d'oeil silva oubliés du coup le
technicien
azay le brûlé rappel et souhaite nous
dire que ce concept de lever terré de
lever plantes et de terreau et peut tout
à fait transposer déployés au delà du
contexte hydromin notamment sur les
paires plein les délaissés d'autoroute
et que là c'est des endroits où si c'est
géré en conscience avec une mécanisation
bien en fait
au final on peut être dans une génie
végétal tel que vous l'avez présente et
pourquoi pas une utilisation type
plaquettes etc
donc si dans le dans la conférence ans
qu'il ya des gens qui nous écoutent qui
sont intéressés par ces questions il ya
quelques publications facebook la
commune d'azay le brûlé qui pourront
vous intéresser et dans la petite minute
qui reste et bien écoutez je vais vous
demander mais peut-être un tout petit
mot de la fin libre à voir
de m'avoir ou un mot que vous n'avez pas
pu dire dans ces deux heures et on devra
ensuite voilà on dire au revoir et elle
est tous pensé à ça pendant un déjeuner
juste pour terminer en fait on a été en
mode distant ciel et ont vivement le
retour en fait au terrain et vous êtes
les bienvenus sur le sur le site
prenons contact et organisons ces
ateliers de médiation pour réfléchir à
l'avenir des levées aussi également avec
vous des regards extérieurs et profitons
de tous ces savoirs
voilà pour pour envisager son creative
en fait la transmission de ces de ces
beaux ouvrages la même façon plutôt que
de regarder raciale je veux dire il
venait voir le marais poitevin les
embarcadères ont couvert cette week-end
donc profitez-en venez voir et puis
prenant voilà prenons la possibilité de
voyager ça nous a manqué beaucoup donc
allons voir les choses en réel c'est
encore mieux
ben c'est un très beau mot de la fin je
voudrais revoir à tous bon appétit et
merci encore d'avoir été avec nous
la fia boucan l'initiative merci
beaucoup merci au revoir au revoir

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